UNITED BLASONS OF ISoSL
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UNITED BLASONS OF ISoSL
rise Jour nal d’entrep N n°18 POINT COMMUma rs 2012 S N O S A L B D E UNIT OF ISoSL je ne sais pas dessiner... Personne ne sait dessiner mais tout le monde sait ... Petit à petit, les pinceaux, les couleurs ont parlé plus fort que le doute. Une timide confiance a pris place et a laissé glisser le crayon pour oublier, un moment, le mal être. L’atelier dessin-peinture a vu le jour aux Cèdres en février de l’année dernière. Il permet aux résidents l’expression de la créativité mais d’autres objectifs y sont prépondérants comme l’apprentissage et l’acquisition de techniques artistiques, ou encore l’apprentissage de l’esthétique. Afin de nous ouvrir sur le monde artistique, nous allons voir des expositions, des musées ... Après avoir cheminé, parcouru le papier ensemble, notre envie de s’ouvrir vers l’extérieur nous a amené à exposer nos oeuvres à la Courte Echelle. Voilà une première étape bien importante pour nous. Nous espérons qu’il y en aura d’autres ... Nadine Brouir Merci à Jean-Luc Leburton et son équipe pour leur aide. Merci à Nicole Demeter et Dominique Tomat pour leur confiance. Merci à Ingrid Nélisse pour sa précieuse collaboration. Le vernissage de l’exposition a eu lieu le mercredi 8 février dans la cafétéria du théâtre de la Courte Échelle en présence des artistes, de membres du personnel ISoSL et de quelques curieux. Les œuvres exposées semblent a priori naïves, mais en les observant plus attentivement on remarque que chacun y a mis toute son âme. Ici, ce sont des fondus fantasmagoriques; là des motifs criards avec répétitions picturale et littérale, ou alors des portraits diaphanes, sépias ou dans le style de Modigliani. Qu’importe le flacon, dit l’adage, pouvu qu’on ait l’ivresse. Et je suis enivré par vos idées, vos formes et vos couleurs. Après la Courte Échelle, l’expo sera visible dès le mois de mars dans la cafétéria du Pèrî. Merci à Walther , Jérémie , Consiglia , Thierry , David , Florentina Nicolas et Abdelaziz Aziz de nous faire partager leur univers pictural. M.V. de vue Sommaire point commun couverture: Je ne sais pas dessiner page 1: Point commun page 2: Marche ou rêve page 3: Nouveau Directeur de secteur page 4: Un vent nouveau sur les Charmilles page 5: Le dîner sera parfait page 6: 6ème unité psychiatrique page 7: Un grand Saint pour une grande réussite page 8: Documentation page 9: Le repas fromage d’I SOnS cooL page 10: L’affaire est dans le sac page 11: Trucs et astuces informatiques page 12: Projet 107 page 13: Chers amis isoséliens page14: Formation pour le référent démence page 16: Les uns et les autres... page 18: Un peu de tout page 19: Congrès des travailleurs sociaux page 20: Ils vont baigner dans le(s) lux(e) Dernière de couverture: Notre blason, symbole de qualité - Quel est le nouveau point commun à ISoSL ? - Un nouveau Point commun ! Son nouveau format ??? - Non, je ne parle pas de notre Point commun mais d’un nouveau point commun sur la plupart des sites ? - Quoi ? Un nouveau journal ? Vous ne parlez pas de ce magazine qui traîne dans des boîtes en carton à l’entrée... Flush... Floche.., Flash commun ? - Flash Inter ? Non ce n’est pas ça ! Je vais formuler ma question autrement: qu’y a-t-il maintenant de commun à l’entrée des sites ISoSL ? - ??? Vous savez, moi, je ne voyage pas beaucoup et je n’ai rien remarqué de spécial à l’entrée du site où je travaille. - Eh bien, comme vous pouvez le voir sur notre couverture; nous avons enfin des panneaux avec le nom des sites et le sigle ISoSL. - Ah oui ? Et ça change quoi ? - Pas grand chose dans la vie de tous les jours, mais nous affirmons dorénavant notre identité au grand public. Fini le CHP et l’IPAL; nous montrons au vu et au su du monde que nous formons une et une Point commun: Journal d’entreprise d’ISoSL seule intercommunale. Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège, - Pas trop tôt ! Pourtant, il reste encore des sigles des anciennes rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège www.isosl.be intercos à différents endroits ? - Exact ! J’espère qu’ils sont appelés à disparaître... comite de redaction C’est vrai aussi qu’il s’est écoulé pas mal d’eau sous les ponts de Émile Brasseur, redacteur en chef notre belle cité ardente entre la création d’ISoSL et l’apparition de ces Maria Calderon, Michel Vigand David Collard, nouveaux panneaux. 04 225 87 11 Sabine Déom, [email protected] - Comme dit le proverbe «Vaut mieux tard que jamais». Isabelle Doyen, [email protected] Horion, - Ou alors: «Rome ne s’est pas faite en un jour», l’image de notre Marcel Isabelle Lavennes, entreprise en va-t’ainsi. Antoinette Liébecq, editeur responsable Jeanine Malchaire, - Image ? Image de marque ? Mais on ne fait pas du commercial ? Michel Vigand Véronique Pirotton, ISoSL, Clinique le Pèrî, - Il n’empêche, notre image «de marque», notre reconnaissance Éliane Prenot, Montagne Ste-Walburge, 4B Rinaldi, s’est développée par différents canaux: colloques, symposiums, Bernard 4000 Liège Marie-Jeanne Vanderweckene, formations, spécificités des soins et autres innovations. Même si ces Annick Vanwelkenhysen, Virzi, panneaux sont un petit plus pour l’édifice, ils y contribuent Anne-Marie Joëlle Wauthier, néanmoins. Chantal Yerna. - Si je vous suis bien, on peut conclure en disant: «Petit à petit, l’oiseau fait son nid». 1 Point commun Michel Vigand dessins Benjamin Parent, Thierry Schommers. impression AZ Print rue de l’Informatique 4460 Grâce-Hollogne 04 227 83 85 Point commun est membre de l’Association Belge de la Communication Interne e v ê r u o e h c r a M Théâtre ? ent libres im a r v s il t son Nos choix ? façonnés s u o n s e omm irs ? Par quoi s de nos dés t e s e v ê r nos la place de t s e e ll e elle ? u Q ’arrête-ts ù o , é t r nce la libe Où comme s e m u l P à t n e p r e S u d e i n g a p m La co le de c a t c e p s u le nouvea 2 Point commun ai Jeudi 10 m 1 mai Vendredi 1 i ma Samedi 12 rt e de Rocou ir a 0 t u 3 a h n 0 u 2 à omm Culturel C 0 au Centre rte Joie, 4 u o C e r b r rue de l’A court à 4000 Ro laces: ts) Prix des p les étudian : r u o p € 0 8,00 € (6,0 et renseignements ns Réservatio llingh Bo Stéphanie dervelden an Nathalie V 0 1 04 224 63 Secteur C nouveau directeur de secteur Willy Comblain: nous l’avons connu infirmier chef de services puis Directeur de nursing au Pèrî; Directeur de MR au Doux Séjour puis aux Trois Rois. Le voici devenu, avec quelques années et des cheveux blancs en plus, Directeur du secteur «Accueil et soins des personnes âgées». M.V. Point commun: Vous voici devant un nouveau défi ? Willy Comblain: Oui, et ce sera probablement le dernier ! Je souhaite être plus sur le terrain, être à l’écoute du personnel et des résidents et mettre en place les agents là où ils sont le plus utiles. P. c.: Des lignes directrices ? W. C.: Ma première approche sera dans la continuité car il y a de grands travaux en cours dans le secteur C et il faudra les mener à bien. De plus, je m’attacherai plus spécifiquement à l’aspect «bien-être» des résidents. P. c.: Avec quels objectifs ? W. C.: Je vais me fixer 4 objectifs pour 2012: - La charte «alimentation» et la bonne nutrition; - La constitution d’un groupe «infirmiers chef»; - Le développement de l’outil informatique pour le personnel soignant; - Et le projet de vie du résident en général. P. c.: Quelques idées ? W. C.: Il faut une formation en informatique des infirmiers chef et puis des infirmiers. Il faudrait créer un labo sur site où on peut pianoter sur un clavier et essayer le programme sans gaffer et il faudrait un superviseur informatique pour les former. Il faut permettre à l’infirmier(e) de faire son vrai métier, donc il faut plus d’aide-soignant(e) sur le terrain pour que l’infirmier(e) fasse mieux le sien. On fait des activités pour les résidents partout sur nos sites mais les équipes d’animation n’ont pas de contact entre elles alors qu’elle pourraient porter des projets ensemble. Il faudrait créer des référents parmi les directeurs: informatique, soins infirmiers, budget, ressources humaines. Ils ont tous des particularités, il faut en profiter. À chacun son rôle sur les sites: cuisine, entretien, soins, le directeur ne doit pas être là pour résoudre tous les problèmes. On n’est pas assez près des résidents en tant que directeur MR/MRS; il faut savoir ce qui se passe au niveau de la personne hébergée et de sa famille et donc être à l’écoute. P. c.: En voilà du boulot ! Et pour se déconnecter, toujours la même recette ? W. C.: Oui, le vélo. Je ne vais pas changer puisque ça me plait mais je n’en fait malheureusement pas assez... 4000 Km par an, c’est pas la gloire... 3 Point commun À Cointe un vent nouveau sur les charmilles Il y a peu de temps, nous sortions de l’école avec notre diplôme d’infirmier(e), d’éducateur, d’assistante sociale, d’aide-soignant(e) en poche. Notre but était de rentrer dans une démarche de soins qui nous mènerait à des contacts humains les plus nombreux possibles. Nous avons donc postulé en psychiatrie… Quelle ne fût pas notre surprise quand on nous a annoncé notre affectation: Les Charmilles… Ne sachant pas où l’on mettait les pieds, nous nous sommes renseignés sur le service. Les renseignements que nous avons obtenus n’étaient pas toujours élogieux… Et pourtant… La maison de soins psychiatrique «Les Charmilles», juste à côté de l’entrée de l’hôpital Le Petit Bourgogne, est empreinte d’une atmosphère sans pareille où 52 résidents vivent dans un cadre très agréable: une grande pièce avec une baie vitrée où ils peuvent se relaxer, un jardin avec une terrasse, un salon où la convivialité règne… En bref, un cadre parfait pour commencer à travailler ! Fort de nos désirs de bien faire, de prendre des initiatives… nous avons donc intégré l’équipe, ô combien méritante, par le nombre d’activités proposées et la prise en charge globale du patient. Nous avons bien sûr suivis les différents avis de nos aînés; nous avons participé et créé nos propres activités (visite de la caserne des pompiers de Liège, visite du Trésor de la Cathédrale, accompagne- ment des patients pour des achats divers, activités psychomotricité, la Foire de Liège, une balade sur le marché à Maastricht, groupe actualités, badmington… Et nous pouvons dire sans exagérer que d’après les différentes réactions des patients, celles-ci étaient réussies. Nous avons également rencontré notre nouvelle chef de salle (Joëlle Gillet) qui débutait elle aussi aux Charmilles. Que dire sur Joëlle sinon qu’elle nous a directement mis à l’aise et qu’elle a pris le temps de nous apprendre les différentes procédures propres à l’institution. En plus de nous «les pt’its jeunes », d’autres personnes expérimentées comme Annick ou Françoise sont venues rejoindre le service et ont de suite donné une impulsion positive. Mais pourquoi un article avec ce contenu nous direz vous? Parce que nous, les jeunes, voulons souligner que nous sommes fiers et heureux d’avoir intégré une équipe qui prône le dynamisme et la qualité des relations humaines vis-à-vis des patients et que celle-ci nous a appris à mettre en pratique un esprit ouvert sur le monde de la psychiatrie. Nous voulons donc remercier nos aînés et leur promettre que nous allons tout faire pour continuer à mettre en exergue ce qu’ils nous ont appris… En bref, aux Charmilles que du positif… 4 Point commun Visite chez les hommes du feu Quentin Brébois, infirmier; Benoît Braun, éducateur; Athanasia Koussantas, infirmière; Florence Lecarré, assistante sociale Florence, Quentin et Benoît et Athanasia Pèrî ^ Le diner SERA parfait Autre année... autre projet... Toujours soucieux de proposer des idées originales, notre chef de cuisine Philippe Gelissen se coupe en quatre pour promouvoir le bien manger au sein de notre clinique. Désireux de faire fonctionner nos organes des sens, il tente de privilégier des actions nous permettant non seulement de nous nourrir mais également de découvrir des saveurs, des odeurs et des goûts dont nous avons peu l’habitude. Pour ce faire, deux rendez-vous ont été pris, dont un déjà mis en place fin 2011... La semaine de la soupe Durant le mois de novembre s’est déroulée «semaine de la soupe». En avant-première au Pèrî, notre chef Philippe, en collaboration avec une marque de soupe bien connue, a mis en place un choix de 5 potages différents sur les 5 jours de la semaine. Différents pays furent ainsi représentés avec des soupes de couleur, de goût et de textures différentes en fonction de leur origine. Lundi : Autrichienne Mardi : Hollandaise Mercredi : Espagnole Jeudi : Française Vendredi : Américaine La semaine de la soupe fut un réel succès puisqu’il fut servi près de 3 fois plus de soupe qu’en temps normal. Vous aimez cuisiner ? Vous avez envie de faire découvrir un plat de votre région ? Vous souhaitez tout simplement participer à la bonne ambiance du mess ? Dès aujourd’hui, révisez vos recettes, faites parler votre imagination car Philippe vous propose un projet digne des plus grandes émissions télévisées. Sur le modèle d’ «Un dîner presque parfait», notre chef met à votre disposition sa cuisine, ses ingrédients et ... son personnel....pour vous permettre de nous concocter un repas original qui viendra titiller nos papilles gustatives. Durant une année, à raison d’une fois par mois, un candidat affrontera donc les fourneaux et la critique. Vous devrez, pour une quarantaine de personnes, effectuer un repas comportant un plat et un dessert. Chaque repas recevra ainsi une note. À la fin de l’année, un vainqueur sera désigné et un cadeau surprise l’attendra. Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes auprès de Philippe Gelissen. À vos recettes, à vos envies, à vos palais, pour le plaisir de tout le monde.. Isabelle Lavennes 5 Point commun , 6eme unite psychiatrique , Secteur A S’inscrivant dans la transformation du site Volière en site Agora, les travaux de la nouvelle «6ème unité psychiatrique» viennent de débuter à l’entrée du boulevard Hillier dans le quartier St Gilles. Nicole Demeter, Directrice du secteur A Un quota de 30 lits restait à construire. Le choix de situer ces lits dans un bâtiment isolé des 2 sites Agora et Petit Bourgogne) a été fait: - pour favoriser le travail de déstigmatisation du malade mental dans un lieu proche de la ville; - pour favoriser le travail de réinsertion sociale; - sur le trajet entre les 2 sites de l’hôpital psychiatrique du secteur A santé Mentale pour des questions d’intendance. Cette unité viendra compléter la spécialisation des services existants, certains se spécialisant par diagnostic, d’autres par fonctions. Projet thérapeutique L’unité vise à permettre prioritairement à des patients des sites Agora et Petit Bourgogne, d’accéder à un espace de soins centrés sur la revalidation et la réhabilitation psychosociale, dès que la stabilisation des symptômes le permet. Il s’agit donc bien d’articuler ce service en aval de l’ensemble des autres unités hospitalières et en amont des structures ambulatoires et/ou résidentielles qui s’avèreront opportunes pour le patient. Chaque patient y bénéficiera d’un projet de soins individualisés répondant aux besoins propres de développement ou de renforcement des habiletés psychosociales utiles à la vie quotidienne. La psychoéducation adaptée au diagnostic favorisera la compréhension de la maladie tant par le patient que par son entourage. Un inventaire des compétences en matière d’autonomie de base, résidentielle et communautaire servira d’objectivation à la construction du projet de soins individualisés. 6 Point commun Public cible Adultes hommes et femmes, sans distinction de diagnostic, présentant une stabilisation de la symptomatologie qui a nécessité l’hospitalisation et nécessitant une phase de réhabilitation pour intensifier la phase de (ré)insertion sociale. Équipe thérapeutique Une équipe pluridisciplinaire habituelle aux unités de soins hospitaliers psychiatriques mettra environ 17 ETP à disposition du projet : - une équipe d’infirmiers et auxiliaires de soins assurera la fonction soignante 24H/24 et 7J/7; - une équipe de prise en charge pluridisciplinaire (psychiatre, médecin généraliste, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue, assistant social…) apportera le complément de soins et d’accompagnements individualisés ainsi que d’activités thérapeutiques spécifiques aux objectifs visés. ISoSL , un grand saint pour une grande reussite Le dernier dimanche de novembre, le Grand Saint-Nicolas s’est déplacé himself dans un complexe cinéma de la banlieue de Liège pour y accueillir les enfants des agents ISoSL. Franc succès puisque l’ancien évêque de Myre avait amené avec lui le vrai chat (em)potté dans une vraie fourrure, un chouette dresseur de hibou, des sculpteurs de baudruches gonflés, des maquilleuses poudreuses et un magicien qui ose !!! Pour couronner le tout, deux longs métrages fraîchement sortis des studios (Le Chat Potté et les Aventures de Tintin) ont été projetés au public composé d’enfants ravis de l’aubaine ainsi que de parents très sages. M.V. 7 Point commun 7 Point commun documentation 8 La Revue de Geriatrie, Tome 36 n°7 Dossier presbyacousie (1ère partie) Sensibiliser les médecins généralistes à la presbyacousie et ses conséquences. Les surdités de l’adulte. Le vieillissement de l’oreille: la presbyacousie. La presbyacousie: n’oublions pas le STNIP A « Système de Traitement Neuronal des Informations Perçues Auditives ». Réflexions sur l’audition et les autres systèmes sensoriels. L’importance des STNIP. L’écoute dichotique: une méthode simple d’évaluation des processus auditifs centraux. L’audition, côté cerveau. La Revue de Gériatrie, Tome 36, n°8 Qualité de vie en Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) Usage des médicaments anti-Alzheimer en France. Les soins bucco-dentaires en EHPAD. Dossier Presbyacousie (2e partie) L’audition et la personne âgée: il y a des problèmes, il y a des solutions. L’audioprothésiste: son rôle majeur dans la compensation de la surdité y compris et surtout dans la presbyacousie. La place et le travail de l’orthophoniste dans le traitement de la presbyacousie Le réseau audition. Questions/réponses sur la maladie d’Alzheimer, la surdité et l’appareillage auditif. Aires libres-L’accessibilité au quotidien n°10 Les gîtes de Choquenée: l’accessibilité intégrée dès l’avant-projet ! Patrimoine: affaire classée. Lecture: tout le monde a droit au chapitre. Les dimensions d’un emplacement de stationnement réservé. Risques et qualité en milieu de soins.Vol.VIII, n°3 Vous avez dit efficience ? De l’avion au bloc opératoire: première introduction de la check list en France. Point commun Intérêt économique et pratique de la mise en place d’un dispositif de perfusion sécurisé dans un hôpital de gériatrie. Evaluer et maîtriser le risque de chute des personnes âgées en institution. Respect du droit des usagers: évaluation par les résultats de la certification dans 27 établissements de soins de courte durée de Haute Normandie. Analyse des connaissances des professionnels de la santé en matière de pharmacovigilance au sein d’un établissement de santé. Médicaments cytoxiques: évaluation des expositions. Facteurs humains et organisationnels: enjeux et défis pour la sécurité en milieu de soins. Responsabilité médicale hospitalière, anneau gastrique, faute de l’anesthésiste. Education Santé n°272 La prévention sanitaire et ses excès. Comment aborder la prévention en médecine générale ? Vaccination contre les papillomavirus et politique de santé publique. Le sommeil. Vaccination: le temps des doutes. Investir 1% du budget des soins dans la promotion de la santé. Education santé n° 273 La contraception des jeunes. Les jeunes et l’addiction, d’un paradoxe à l’autre. Les abus de brevet sur les médicaments. Ottawa, une génération de promotion de la santé. La Revue de Gériatrie Tome 36, n°6 Drépanocytose hétérozygote symptomatique. Usage des substances psychoactives chez les personnes âgées: abus et dépendances. Les médecins généralistes et la maladie d’Alzheimer. Dossier: Troubles neuro-sensoriels et conduite automobile. Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans la médiathèque située à côté de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî. On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing, l’éthique, les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie, la kinésithérapie, l’ergothérapie, la logopédie... Ces documents ne sont pas en libre-accès. Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par téléphone, je vous préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous fixerai un rendez-vous.. Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur place. Jeanine MALCHAIRE Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected] Les sommaires de Soins en gérontologie, Soins Cadres, la Revue de Gériatrie, NPG, sont envoyés dans chaque unité et MR/MRS. Si vous désirez un ou plusieurs articles, il vous suffit de me les demander par mail ou par courrier interne. Vision et conduite automobile ? Permis de conduire. L’organisation cognitive de la vision. Intérêt de sa prise en compte pour la conduite automobile. Conduite et atteintes cognitives. Sécurité des seniors en milieu urbain. Résultats préliminaires d’une expérience pilote. Soins Cadres n°80 Le directeur des soins entre éthique et performance. Attention aux cumulards à l’hôpital. Construction hospitalière: la bonne santé des projets immobiliers publics et privés. Le programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale: un outil de management. Le potentiel des étudiants en soins infirmiers. Réforme de la prise en charge des patients atteints de troubles mentaux: des impacts pour les cadres de santé. La coopération pédagogique documentalistes-formateurs en marche... Expérimentation du portfolio dans la formation du cadre de santé. Dossier: Cadre, un exercice pluriel. En marche vers une redéfinition du savoir-faire spécifique. Le cadre de santé « intégrateur pluraliste ». A propos du processus de construction du sentiment d’efficacité personnelle des infirmiers d’un pôle. Recherche de la performance ou émergence des talents dans la pratique infirmière ? Essai de modélisation de la reconnaissance au travail. Réflexion autour de l’accompagnement des trajectoires professionnelles par le cadre de santé. L’accompagnement des nouveaux recrutés. Le formateur de terrain, concepteur et accompagnateur ou comment faire vivre l’alternance autrement. Implication des cadres dans un projet institutionnel d’évaluation de la douleur. Soins Cadres, suppl. au n°80 Bénéfices des technologies pour l’apprentissage dans le domaine de la santé. La simulation, plus qu’un outil didactique, une approche pédagogique. Nouvelles technologies en Ifsi: des impacts sur la posture du formateur et l’attitude de l’étudiant. Le serious game: un outil au service de la formation en soins infirmiers. L’analyse des pratiques de soins au service de la formation. Cadre de santé en charge de promouvoir la recherche infirmière et paramédicale. Intérêt d’une formation conjointe médecins/soignants dans le cadre de la transfusion. Hospitals.be, 1 Vol.10 Quel avenir pour les services hospitaliers de support ? Radiothérapie intra-opératoire et cancer du sein. eHealth donnera accès aux données médicales des patients. L’initiative Hôpital ami des bébés en Belgique. La loi sur le temps de travail des médecins: un intermezzo. Soins palliatifs.be n°13 Dossier: Rites et rituels de fin de vie Des rites pour vivre en fin de vie: enjeux pour le soin et les soins palliatifs. Les rites au coeur des familles confrontées à la maladie grave et à la mort. Rites et rituels en fin de vie et confessions philosophiques ou religieuses: un éclairage concret. Quels rites et rituels en équipe de soutien ? L’arbre des résistances, manuel à l’usage des soignants Utilisons le jeu pour travailler nos facteurs de résistance et améliorer nos pratiques en soins palliatifs. Edité par la FWSP. Patient en état de conscience minimale (ECM). Réflexions éthiques; CNRF-Fraiture en Condroz, 30 mars 2009. Souvereyns JM. Organisation du travail dans le secteur des soins de santé.Mars 2007 Bloc-Notes n°76 (bulletin de la Ligue Alzheimer) ABD n°55/1 Diabète et cancer. Fausses croyances et préjugés alimentaires. La commision européenne autorise l’utilisation de la stévia. Edudora: Etude des représentations individuelles des patients et des médecins généralistes dans le cadre de la prise en charge du diabète de type 2. Soins en gérontologie n° 92 Le dispositif de la personne de confiance. La relation d’aide face au syndrome démentiel. L’entrée en institution, synonyme de pertes pour la personne âgée. Les déviations de la palette digitale chez le patient âgé. Les pôles d’activités et de soins adaptés (Pasa). Dossier: les infections chez la personne âgée Une installation silencieuse. L’infection du sujet âgé institutionnalisé. Prévenir le risque infectieux en Ehpad. La couverture vaccinale du sujet âgé. Les infections cutanées du sujet âgé. Les infections digestives du sujet âgé. Les infections urinaires en gérontologie. Eléments de bibliographie. La revue de Gériatrie Tome 36 n°10 Utilisons la vitamine D comme marqueur biologique de fragilité ! Le diabétique âgé, un sujet très gériatrique. Diabète et troubles cognitifs chez la personne âgée. L’éducation du patient diabétique âgé. La décision médicale en maison de retraite: une réflexion éthique de terrain. L’évaluation et la prise en charge de l’incontinence urinaire en soins de longue durée Remplacement valvaire aortique par voie transcutanée. Syndrome de Guillain-Barré : une surprenante hypotonie chez une patiente parkinsonienne. Un cas clinique de pustulose érosive du cuir chevelu. La langue géographique: un aspect atypique de mycose buccale. Risque hémorragique des AVK chez des patients âgés. Le club de jogging le repas fromage d’i sons cool Le repas fromage du club de jogging d’ISoSL avait lieu habituellement sur le site Pèrî. Cette année, nouveauté: il s’est déroulé aussi sur le site Valdor. Que ces moments amicaux, conviviaux et festifs sont loin de tout protocole..! Et si l’année prochaine on l’organisait aussi au Petit Bourgogne ? M.V. 9 Point commun 10 Si le Valdor m’était conté 1952 l’affaire est dans le sac... Adossé au porche de la un pied ! Oui, un pied pour lui signaler… un buanderie, le grand Pierrot, humain, et sans chaussette ! mort au Valdor ! brigadier aux Prébendiers, Croyant à une mauvaise Lui aussi crut d’abord allumait sa première cigablague, Pierrot se précipita à une blague, mais rette de la journée avec un à l’intérieur, et là, il retint sa devant la mine horrisourire satisfait : le printemps respiration: Marie-Jeanne fiée de son second, il était là ! Le piaillement des avait dit vrai ! Et ce n’était pas se reprit et fonça vers oiseaux couvrait presque les un pied, mais tout un corps la Citroën qui l’attengrincements du tram de la qui avait glissé hors d’un sac dait en bas. rue Basse -Wez, le soleil était de linge ! Le corps d’un homRue des Prébendéjà chaud, les jeunes feuilles me jeune, soigneusement diers, aux Services Une des machines de la buanderie des grands hêtres du parc emmailloté dans des draps Généraux, le Direcbruissaient doucement et comme une momie. teur faisait les cent pas. Il les filles avaient ressorti leurs Pierrot réprima un haut-leaccueillit l’inspecteur avec soulagement lui prometpetites robes à fleurs… cœur. Il sortit de la pièce, tant la plus grande collaboration et lui demandant bien Les magasins généraux dits «Les Prébendiers» Il avait justement remarqué, aux ferma la porte à clé et se précisûr la plus grande discrétion. C’est Pierrot qui lui servipresses de repassage, une petite blonde bien en chair pita vers le poste de téléphone. En quelques minutes, il rait de guide, lui donnerait toutes les renseignements qu’il inviterait bien à prendre un verre un de ces soirs … avait prévenu le directeur et alerté la police. Ensuite, il nécessaires et lui dégagerait un coin de son atelier Perdu dans ses pensées, il faillit se faire renverser par un conduisit Marie-Jeanne à l’infirmerie et renvoya tout le en guise de bureau. Et il regagna bien vite le Valdor. chariot. C’était Marcel, qui fonçait vers le Valdor avec sa monde au boulot. Le travail ne L’inspecteur Minet (qui ne cargaison de draps propres. se ferait pas tout seul ! supportait pas les plaisanPierrot s’accorda une seconde Belga, jeta un coup d’œil Rue Grétry, au premier étage teries au sujet de son nom) au lavoir où les machines tournaient à plein rendement du commissariat du Longdoz, demanda à voir le corps. diffusant une buée humide et odorante et poursuivit son l’inspecteur Minet sirotait Pierrot l’emmena dans la pièce chemin vers les salles de repassage, quand un cri perçant son petit café de 10 heures. sombre où trônait une grosse l’arrêta net. C’était un petit homme très balance. L’inspecteur regarda Ça venait du local de réception du linge sale. Sur le seuil, mince, toujours tiré à quatre longuement le cadavre parmi la Marie-Jeanne, préposée au tri ce jour-là, sanglotait épingles, avec une couronne les sacs entassés et demanda éperdument en répétant sans arrêt « c’est affreux, c’est de cheveux gris bouclés et qu’on le laisse seul. affreux … ». Ouvriers, repasseuses, lingères arrivaient en une barbiche bien peignée. L’enquête commençait. courant… On lui fit boire un verre d’eau fraîche, puis on Il s’amusait à suivre des yeux l’assit sur une chaise en la pressant de questions. un rayon de soleil qui se glis à suivre…. Un peu rassurée par ses collègues qui l’entouraient, sait par la fenêtre ouverte et Jeanine Malchaire elle arriva enfin à expliquer qu’en ouvrant un sac de il sursauta quand son adjoint Le local de réception du linge sale linge sale, elle avait saisit… Oh mon Dieu, mon Dieu… fit irruption dans son bureau Point commun Informatique trucs et astuces Un peu de vocabulaire … Tout domaine, tout métier a son vocabulaire et ses expressions. L’informatique et l’Internet n’échappent pas a cette règle ! Bien souvent, nos lacunes avec la machine est notre incompréhension à son langage. C’est pourquoi je vous propose un petit aperçu du vocabulaire informatique. Isabelle Doyen Bios = (Basic Output System) est un programme qui se lance au démarrage de votre ordinateur PC. Il sert de lien entre le système d’exploitation et les autres ensembles tels que le disque dur, le lecteur de CD-Rom, la mémoire... OS ~ = Signifie en anglais «Operating System» et en français Système d’Exploitation. C’est le «logiciel» qui permet de faire fonctionner tous les programmes. Exemples d’OS : Windows 95, Windows 98, Windows2000, WindowsXP, Linux, Unix etc. ~ Driver = Pilote en français, c’est un petit logiciel nécessaire pour faire communiquer une imprimante, une souris avec le système d’exploitation de l’ordinateur. ~ Extension = Le nom d’un fichier est composé d’une première Processeur = Le coeur du PC. C’est en fait le processeur qui détermine les performances du PC. Les tâches incombant lors d’un échange de données (calcul, transfert des données en un endroit précis, comparaison des données) sont exécutées par ce composant situé sur la carte mère. ~ Carte mère = La carte mère est l’unité de contrôle centrale du PC. Là se situent le processeur, la mémoire, le port du clavier et d’autres puces gérant la mémoire et contrôlant l’échange de données entre les composants. ~ partie, d’un point et d’une extension de 3 lettres donnant l’origine du programme utilisé pour sa conception (.xls pour Excel, .doc pourWord), cette extension correspond au nom origine du logiciel avec lequel le fichier a été créé. Réinitialiser (ou rebooter) = Redémarrer un ordinateur (pour Firewall (pare-feu) = Elément logiciel ou matériel qui permet de = Nombre de pixels (points) affichables à l’écran. Exemple: 1024 x 768 (soit 1024 pixels horizontaux fois 768 pixels verticaux). contrôler le trafic (entrant et sortant généralement) et agit comme une barrière entre votre ordinateur et le réseau (internet). ~ Freeware = Logiciel gratuit et copiable. Périphérique ~ = Les éléments qui sont ajoutés à l’unité centrale de l’ordinateur comme une carte son, un modem, scanner, imprimante, lecteur disquette ou CD-rom... mais la mémoire et le processeur en sont exclus. Résolution Zip ~ ~ = Format de compression de fichier le plus utilisé sur PC. On trouve une grande quantité de fichiers dit «zippés» à télécharger sur les sites web. La compression de fichiers permet de réduire le temps de transmission. En Belgique, comment appelle-t-on un logiciel de rangement ou de classement ? Un tirware ~ rebooter) ou réinitialiser un périphérique. 11 Point commun Secteur A , le projet 107 projet «fusion liege» Le Projet 107 est une proposition de la Conférence Inter Ministérielle (CIM des gouvernements fédéral, régional et communautaire) aux acteurs du champ de la santé mentale à initier une réforme en profondeur de l’offre de soins au bénéfice du patient et de son maintien au sein de son milieu de vie. Patrice Collodoro, coordinateur des services extrahospitaliers et ambulatoires du secteur A Cette réforme tend à offrir de meilleurs soins en santé mentale par la réalisation de Circuits et Réseaux de Soins. Cette notion de réseaux de soins et de partenariat est la colonne vertébrale de la réforme de la santé mentale. Ainsi, le patient se trouve au centre du processus global de soins pour répondre au mieux à ses besoins en bénéficiant d’une prise en charge continue. Deux projets ont répondu sur le territoire liégeois. L’un était porté par deux promoteurs: le Centre Hospitalier Spécialisé Notre Dame des Anges à Glain (CNDA) et le Centre Hospitalier Chrétien de Liège (CHC), qui avaient signé des conventions de partenariat avec 40 partenaires. L’autre était porté par le Secteur Santé Mentale d’ISoSL de Liège qui avait opté pour un partenariat privilégié avec l’AIGS et le CHR de la Citadelle, tout en garantissant l’ouverture à toutes les institutions du champ de la santé mentale. La CIM a posé comme condition de sélection la fusion des deux projets. Les acteurs s’y sont attelés et ont abouti au projet « Fusion Liège », sélectionné pour sa cohérence et son contenu. Un comité de pilotage préside à son bon fonctionnement. Il est composé des hôpitaux promoteurs et de leurs partenaires privilégiés : le CHR de la Citadelle, l’AIGS (amené par ISoSL) ainsi que le CHU de Liège et le Club André Baillon amenés par la CNDA et le CHC. 12 Point commun Un coordinateur du réseau, approuvé par tous les acteurs du réseau santé mentale, a été désigné pour faciliter sa création, sa mise en route et pour être le garant des accords de collaboration entre partenaires. Didier Kampfl, ancien coordinateur de la Plate-Forme Psychiatrique Liégeoise, a fait l’unanimité. Les bureaux de la coordination sont installés au rez-de-chaussée de la Plate-Forme, dont le projet Fusion Liège est locataire. Un comité de réseau, dont fait partie le comité de pilotage, rassemble des représentants tant du champ de la santé mentale que des partenaires pertinents (soins de santé primaires, association de familles, de patients, social…) Pour construire ce nouveau modèle d’offre de soins autour du patient, cinq fonctions complémentaires sont définies. Celles-ci s’organiseront progressivement en réseau de soins et services répartis sur le territoire de Liège-Huy-Waremme. Chaque fonction proposera deux personnes dites «garants de service» en santé mentale ainsi qu’un «autre» représentant (hors soins de santé mentale) au comité de réseau . Le comité atteint ainsi la taille de 25 personnes. La finalité du projet est bien de maintenir des personnes au sein de leur environnement et de leur tissu social d’origine par la mise en place de parcours thérapeutiques individualisés. Le réseau ainsi construit est multidisciplinaire et basé sur des modalités d’intervention flexibles. Une fonction attire plus particulièrement l’attention : la fonction 2 (cf. tableau ci-contre). Elle est originale dans le sens où elle propose une alternative à l’hospitalisation en créant des équipes ambulatoires d’intervention dans le milieu de vie. Ces équipes sont de deux types. La 2A: L’Equipe de Traitement Ambulatoire de Crise (ETAC) est une offre mobile, avec intervention immédiate et intensive pour les situations aigües. La réponse à une demande devra s’effectuer dans les 48 heures et le suivi ne pourra pas excéder 30 jours. La 2B: L’équipe ambulatoire pour les personnes qui présentent des problématiques chroniques adapte l’intensité et la durée du suivi en fonction des besoins des personnes et de l’évoltuion de leur situation. Pour leur mise en route, le gel de lits libére des soignants qui se forment à ce nouveau métier et consituent ces équipes ambulatoires. ISoSl secteur A gèle une unité de soins de 30 lits T. Le secteur A d’ISoSL était précurseur de cette fonction puisque SPADI, l’équipe sur fonds propres de «Soins Psychiatriques A Domicile Intégrés» est bien connue dans le réseau sous le nom de SPADI depuis plus de 10 ans! Cette équipe rejoint l’équipe 2B et lui apporte sa riche expertise. Son nom changera pour éviter toute confusion avec l’ancien fonctionnement de SPADI qui doit «muer» en équipe 2B, ouverte aux candidats de tous les partenaires du réseau moyennant critères à respecter. Où en sommes-nous? Les 5 groupes de travail par fonctions se constituent. Le comité de pilotage s’élargit aux représentants des 5 fonctions (3 par fonction) Le gel de lits démarre au 1er janvier 2012 chez les 3 promoteurs. Une équipe de crise est déjà en route à partir de la clinique de Rocourt (CHC). À ISoSL, le gel se termine fin février, ce qui permet la constitution des équipes ambulatoires 2A et 2B. Leur formation intensive démarre au 1er mars 2012 pendant 6 semaines (immersion / théorie / construction d’équipe et d’outils spécifiques). Elle est assurée par des intervenants extérieurs et intérieurs. Mise en route des équipes et «premières inclusions» dès avril 2012 (les 90 personnes suivies par Spadi seront bien sûr suivies par l’équipe 2B) ! Au-delà de cette fonction 2, il est important de comprendre que la réforme de la santé mentale intègre tous les professionnels psycho-médico-sociaux pour offrir au patient un circuit de soins dont il est acteur. Les acteurs socio-professionnels, les acteurs des soins de première ligne, de la justice, de la culture,… y sont également associés. À ISoSL, c’est donc bien l’ensemble du secteur santé mentale d’ISoSL, son pôle hospitalier et son pôle ambulatoire / extra-hospitalier, qui sont impliqués et se mobilisent dans ce vaste chantier. Affaire à suivre ! Chers amis Isoséliens et les autres, Depuis quelques années maintenant, nous essayons au sein du Pèrî de créer un climat de convivialité notamment au sein de notre cafétéria par de la décoration, les menus spéciaux, le coin enfant... mais la convivialité est aussi chez nous synonyme de collaboration... au sein d’ISoSL. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que de plus en plus, nous accueillons des personnes qui se retrouvent démunies et pour qui nous avons besoin de vêtements, chaussures, essuies de bain, gants de toilette mais aussi savon, shampooing, etc. Grâce à vos dons, cette année encore, nous avons pu constituer de nombreux trousseaux pour nos patients. L’abondance de vos dons nous a également permis de collaborer avec les éducateurs du Petit Bourgogne ainsi qu’avec le lavoir social d’Agora, tous deux s’occupant de fournir du linge à bon nombre de personnes. Alors, mille fois merci pour toutes ces personnes et n’hésitez pas à nous faire parvenir vos dons en étant certain qu’ils seront bien utilisés. D’autre part, je fais encore appel à vous: si vous avez des revues, magazines, livres, BD, jeux de société, vaisselle (marmites, poêles, moules à pâtisseries) ou un appareil vidéo dont vous n’avez plus d’utilité, n’hésitez pas, contactez les éducatrices du Pèrî (Maria GUTIERREZ et Joëlle WAUTHIER). Encore merci à vous tous. Amicalement Joëlle WAUTHIER 13 Point commun Pèrî , , , formation pour le referent demence Le Pèrî est un des rares hôpitaux belges spécialisés dans la prise en soins des personnes atteintes de maladies démentielles. Nous venons d’obtenir l’accord du ministère de la santé publique (SPF santé publique) pour organiser un module de formation pour « le référent démence » en maison de repos et de soins. Gertrude Uwizeye, infirmière chef de services Qu’est ce qu’une personne de référence pour la démence ? C’est un professionnel de la santé, membre du personnel infirmier ou du personnel de réactivation, exerçant dans une maison de repos et de soins qui héberge au moins, une moyenne de 25 résidents atteints de maladie démentielle (catégorie cd) pendant la période dite de référence par l’INAMI. Quel financement est proposé pour la fonction de personne de référence pour la démence ? Depuis le 1er juillet 2010, l’INAMI a prévu de financer un mi-temps pour assurer cette fonction dans les maisons de repos et de soins qui remplissent les conditions exigées. Les personnes pouvant prétendre exercer cette fonction doivent remplir certaines exigences décrites dans la circulaire aux MRPA/MRS datant du mois d’août 2011. Pour plus d’informations, allez sur les sites Internet de l’INAMI ou du SPF santé publique. Les missions confiées au référent démence sont : - Conseiller et donner un avis pour les soins donnés aux personnes atteintes de démence et l’encadrement de leur entourage; - S’informer de la législation relative à la démence; -Sensibiliser le personnel pour savoir identifier les signes de démence naissante et conseiller en matière de formation; 14 Point commun - Faire avancer la réflexion sur la problématique de la démence, initier des approches et des attitudes favorisant le bien-être du résident et des proches; - Proposer à la direction des moyens qui favorisent le bien-être des personnes qui côtoient et soignent ces résidents ; - Développer et mettre en route une politique de qualité pour l’encadrement et les soins aux personnes atteintes de démence ; - Faciliter la collaboration avec les structures externes œuvrant dans le domaine… La circulaire INAMI précise également les formations exigées pour occuper cette fonction, ainsi que les modalités d’organisation d’une telle formation. C‘est pour cela que chaque personne désignée par son institution, dans cette fonction, devra suivre une formation de minimum 60 heures, reconnue par le SPF santé publique. Comment ça se passe chez nous ? La formation a commencée le 1er février 2012 et durera jusqu’au 20 avril 2012. C’est un module organisé en 10 journées de formation, comportant chacune 7 heures, pour un total de 70 heures. Elle est également ouverte aux personnes externes à ISoSL. Pour réussir ce beau projet, nous pouvons compter sur des formateurs qualifiés, motivés, qui veulent partager leur expertise dans le domaine, pour une formation « référent démence » digne de ce nom. Nous avons aussi la collaboration des personnes chevronnées travaillant dans les MR-MRS ISoSL, elles viendront partager leur savoir et savoir-faire pour que cette formation colle à la réalité de terrain des structures d’hébergement. Nous nous appuierons également sur l’expérience de nos partenaires externes telles que des personnes qui travaillent à la Faculté de Psychologie et de Sciences de l’Education de l’Université de Liège, dont certains membres ont accepté de participer à cette expérience. À la fin de la formation, un examen sera organisé, pour permettre aux participants de décrocher une attestation. Un droit d’inscription de 150€ est demandé. Une deuxième édition est prévue pour le mois d’octobre 2012. Vous êtes intéressé par la fonction votre MRS ? Parlez en d’abord avec votre Directeur. dans contenu de la formation CONTENU DU PROGRAMME DE FORMATION POUR LE REFERENT DEMENCE Les aspects médicaux de la démence Les aspects psychosociaux de la démence Les aspects éthico-déontologiques de la démence Les aspects juridiques de la démence Pour mieux comprendre et orienter l’aide... Et proposer un accompagnement adapté... En s’appuyant sur ce qu’ils savent encore faire. L’organisation des soins La communication interdisciplinaire et la gestion des plans de soins La méthodologie et l’élaboration de formations internes (Autres) Travaux pratiques VOLUME HORAIRE Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées: aspects généraux 4 Démence, dépression et confusion: comment les dissocier ? 2 Pharmacologie 1 Interactions somatiques chez un résident de profil psychogériatrique 3 TOTAL Fonctionnement cognitif et régulation des activités chez le résident atteint de démence 2 Vers une communication positive avec le malade atteint de démence 3 Des ateliers thérapeutiques: comment et pourquoi faire ? 3 Aide aux aidants et stratégie de coping 2 Gestion non médicamenteuse des comportements perturbateurs 2 Anamnèse et histoire de vie 2 Initiation à la gestion des conflits et communication non violente 3 Aménagements architecturaux et environnements prothétiques 2 Questions d’éthique alimentaire 2 Gestion éthique et raisonnée des mesures de restriction et de contention (physique ou chimique) 2 La sexualité des personnes âgées 1 Guides à la discussion éthique en équipe 2 Analyse de la loi sur les droits des patients au regard de la maladie démentielle 2 Administration de bien et les mesures de protection des personnes 2 Le programme de soins pour le patient gériatrique et les mesures de soins alternatives aux personnes âgées fragilisées 2 Hygiène 2 Plan de soins guides en psychogériatrie 2 6 Mise en place, facilitation de l’interdisciplinarité et le rôle du médecin coordinateur 3 3 Eléments de pédagogie pour adultes et analyse des besoins en formation 3 3 Gestion d’un isolement infectieux chez un résident souffrant de démence 2 La gestion de la douleur, des soins palliatifs chez le résident dément 4 Diagnostic différentiel en psychogériatrie 3 Réactivation et mobilisation des patients souffrant de démence 3 Transmission ciblée des comportements perturbateurs 2 Lutter contre les stéréotypes associés au vieillissement et à la maladie d’Alzheimer 4 12 17 7 4 18 15 Point commun ISoSL les uns et les autres... les embauches LE VALDOR Nancy PODGORSKI, infirmière Catherine MICHEL, ergothérapeute Sarah VALLE DE GROM, infirmière Muriel MARQUETTE, assistante logistique Zekiye AGIRMAN, aide-soignante Aurore MELER FITE, diététicienne Ingrid SCHUMACHER, infirmière Odile COLLINET, psychologue Delphine CARABIN, psychologue Katia FUGARINO, infirmière LE PETIT BOURGOGNE Gérard CROISIER, employé d’administration Éric YOUNG, ouvrier qualifié Aurélie MACORS, aide-soignante Marjorie DE TOGNI, aide-soignante Allison COTTEELS, aide-soignante Ruth UWIZEYE, infirmière brevetée Amina HANZAZ, ouvrière Kelly CHARUE, diététicienne Koffi AGBEWOANOU, ouvrier Paul MATHOT, ouvrier Ludovic TONNARD, ouvrier LE PÈRÎ Lisette CAMARA, assistante logistique Odile COLLINET, psychologue Sophie LEGRAND, ouvrière Nancy PETITJEAN, aide-soignante Anne PLANCHON, infirmière brevetée AGORA Astrid VELAERTS, ouvrière Élodie HAMBUCKERS, employée d’administration Wawa Blandi NGAMUNGABU, aide-soignante 16 Point commun LES ORCHIDÉES Laila AKESSOUR, aide-soignante LES TROIS ROIS Sophie CORNET, kinésithérapeute Valérie ELLAPIN, logopède Sandra FARES, aide-soignante Murielle SOORS, aide-soignante LE TILLEUL D’EDOUARD Micheline THEODORE, infirmière SAINT-LEONARD Caroline SCHOONBROODT, aide-soignante LES SAULES Mélissa D’ALOIA, ouvrière Antoine DETURCK, infirmier breveté Olivia VAN DOOREN, aide-soignante Marielle JOB, aide-soignante LES ORCHIDEES Musukali KAVIRA, infirmière Emeline DUMONT, kinésithérapeute Caroline COP, kinésithérapeute Carine BASSO KATANI, ouvrière Danielle PIRMOLIN, ouvrière Laurie BODSON, kinésithérapeute Maryline CHARLIER, aide-soignante Francisca MARTINEZ, ouvrière Marie-Hélène DINTETE, infirmière Suite à plusieurs plaintes et dans le respect de la vie privée, Point commun ne communiquera plus automatiquement les informations sur les mariages et les naissances. Dorénavant, si un agent désire que ce genre d’annonce soit éditée, il doit avertir personnellement le bureau de la rédaction par mail, par lettre ou par téléphone. Toutefois, nous continuerons à faire paraître les hommages écrits par les collègues d’un agent décédé. les retraites LE PETIT BOURGOGNE Monique COLLARD, le 31 décembre Marie-Jeanne MATHONET, le 31 janvier LE VALDOR Béatrice DEQUINZE, le 31 décembre Raphaël PICCOLO, le 31 décembre Gerardine DELINCE, le 31 décembre Monika GACZOREK, le 31 décembre Mia DUCHATEAU, le 31 décembre Johanne WERRENS, le 31 janvier Christiane CELIS, le 31 janvier Jacqueline JEANMOYE, le 29 février LE PÈRÎ Henriette SMIETS, le 1er janvier Christiane PERRIER, le 1er février AGORA Marie-Christine WILLEMS, le 31 janvier in memoriam Parcours d’artiste Dans le n°12 de décembre 2010, je vous parlais de Jacqueline ARNOLD, Infirmière au Pèrî, dont la passion pour la comédie nous avait donné envie d’aller la voir jouer. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je vous communique ses prochaines dates de spectacle. Danielle SARTO de la cellule formation d’ISoSL et Henry SIPLY, ergo retraité sont aussi du programme. Joëlle Wauthier Ce samedi 7 janvier, une bien triste nouvelle allait changer définitivement notre vie aux Trois Rois. Notre collègue kiné, notre ami ou tout simplement « Jacques » comme l’appelaient les résidents, nous quittait. Jacques avait consacré une grande partie de sa vie professionnelle aux Trois Rois. Que de patients, puis de résidents sont passés entre ses mains. Jacques était aimé de tous. Aujourd’hui, nous pensons à son épouse, à ses deux enfants et à ses proches. Et nous sommes certains que de là haut, Jacques pose un regard bienveillant sur nous tous. Merci Jacques pour tout ce qu’on a pu partager avec toi. L’équipe des kinés. Benoît nous a quitté abruptement le lendemain du jour de l’An. Ce fut un choc pour nous d’apprendre que nous ne verrions plus ce fervent supporter du Standard. Benoît prenait une place énorme au sein de la cuisine du Pèrî alors qu’il paraissait, à la cafétéria, comme un homme calme et réservé. Nous avons une pensée émue pour ses parents, particulièrement pour sa Maman, ancienne soignante au Valdor. Meri à toutes et tous, grâce à votre générosité, nous avons pu placer une stèle au nom des collègues d’ISoSL sur sa sépulture. Benoît, nous pensons beaucoup à toi. Tes collègues de la cuisine 17 Point commun ISoSL un peu de tout ... , au theatre ce soir... , , LE TOUR DE FRANCE BIENTÔT À LIÈGE 13ème Tour de France des Vins vendredi 20/04/2012 de 18h00 à 21h00 samedi 21/04/2012 de 14h00 à 20h00 dimanche 22/04/2012 de 11h00 à 18h00 Salle des Genêts Rue des Genêts, 2A – 4000 Liège (quartier Naniot) Face au stade Naimette-Xhovémont Info : [email protected] - www.tourdefrancedesvins.be PAF : 6 € «Directement du producteur au consommateur découvrez les meilleurs crus issus de 14 régions de France ainsi que des produits gastronomiques bien de chez nous. Dégustation et vente de vin, petite restauration, garderie d’enfants, démonstrations de sabrage de Champagne et de brûlot Charentais, un week-end en Bourgogne et des dizaines de bouteilles à gagner en votant pour votre « Roi des Vignerons » ! À quoi pense-t-il au moment de cette photo ? Envoyez-nous vos idées à [email protected] Nous publierons les meilleures 18 Point commun Trois isoséliennes monteront bientôt sur les planches. Jeanine Malchaire (logo au Pèrî), Maria Calderon (ergo au Petit Bourgogne) et Ariane Pirard (infirmière à Agora) seront bientôt à l’affiche au Théatre des Genets à Naniot. Réservez dès à présent vos places. , À l’extérieur congres annuel des travailleurs sociaux « La vie n’est pas ce qu’on a reçu, mais le souvenir qu’on en garde » Marquez Ces 24 et 25 novembre 2011, se tenait à Paris (UNESCO), le Congrès annuel de l’asbl Paroles d’enfants. La particularité de ce congrès est qu’il est le seul à s’adresser aux travailleurs sociaux. Les thèmes y sont abordés sous divers aspects (philosophique, sociologique, juridique, psychologique, expérience de terrain, ...). Les exposés sont traités de deux façons, dans la grande salle, les modérateurs font le tour de la question de façon ex catedra tandis que dans les salles annexes les thèmes sont explorés de façon plus pratique en plus petits groupes, ceci laissant à chacun la possibilité de passer d’une salle à l’autre selon ses besoins et désirs. L’éventail des intervenants et la richesse des exposés fait qu’à aucun moment on ne sait décrocher, aucune redondance, des exposés clairs, bien illustrés, des points de vue différents qui vous laissent face à votre questionnement, votre réalité. Pour mieux comprendre, voici quelques exemples d’exposés. En ouverture, Monsieur FIAT, philosophe bien connu d’ISoSL, nous amène au coeur du sujet en chamboulant tous nos préjugés et a priori en nous faisant faire un tour d’horizon de nos histoires enfantines. Ensuite, se succèdent les modérateurs : Jean-Paul MUGNIER (éducateur spécialisé, thérapeute familial et Directeur de l’Institut d’études systémiques) qui avec un exposé poignant de vérité sur la façon dont nos souvenirs d’enfance et les non-dits s’y rapportant, oriente notre vie d’adulte et pour terminer une chanson de Barbara dont l’histoire de vie fait émergé des émotions parfois insoupçonnées. « Une vie, c’est l’histoire d’une vie ». Puis vient Vincent DE GAULEJAC (professeur de sociologie à l’UFR de Sciences sociales de l’Université de Paris) qui développe la contradiction humaine, dans cette société hypermoderne, à se conformer aux règles tout en cherchant une affirmation de soi-même. Sujet passionnant et tellement de circonstances. « Si l’on ne change pas l’histoire, on peut changer notre rapport à l’histoire ». Mais aussi Martine LANE-BOYLE (psychologue clinicienne en service d’aide sociale à l’enfance et en psychiatrie, professeur en sciences de l’éducation à Nantes) qui nous surtout parce que c’est le lieu privilégié de rencontre des travailleurs sociaux dont bon nombre d’éducateurs avec qui j’ai pu échanger sur ma pratique ou terrain. À tout point de vue, on ressort grandi grâce à une réelle remise en question au niveau professionnel, grâce à de nouveaux outils mais aussi au niveau des relations professionnelles car partager ce genre d’expérience avec ses collègues renforce les liens d’équipe. Maria et moimême avons appris à mieux nous connaître pour mieux travailler ensemble au bien-être des personnes avec qui nous entrons en relation. Si vous désirez les notes des exposés, n’hésitez pas à contacter les éducatrices du Pèrî (Maria GUTIERREZ et Joëlle WAUTHIER). Si vous êtes intéressé(e) par les différentes formations et congrès organisés par « Paroles d’enfants », voici l’adresse: Boulevard d’Avroy 7C – 4000 LIEGE, Tél. 04/223 10 99 [email protected] ; www.parole.be Prochain Congrès annuel les 22 et 23 novembre 2012, Paris (UNESCO). explique que le récit est un outil thérapeutique mais qu’il n’est pas neutre, il peut aider ou détruire... « Qu’avons-nous besoin de savoir du passé pour apprendre la vie dans l’objectif d’appréhender le futur ? ». Je vais m’arrêter là, mais je vous assure que tous les exposés parlant tour à tour des métaphores, des contes, des récits d’écriture... valaient la peine Nous avons tous des souvenirs enfouis, des non-dits, des histoires de vie qui peuvent s’avérer être de vrai ennemi pour nous-même mais se raconter sans balise peut-être tout aussi destructeur; alors, utiliser la métaphore, le conte, l’écriture comme outil de communication peut se révéler intéressant dans les histoires de vie des personnes dont on prend soin. Vous l’aurez compris, le ton était donné dès le début et tout au long de ces 2 jours il aura fallu faire un travail sur soi et gérer la multitude d’émotions engendrées. Pour ma part, ce congrès à susciter beaucoup de questionnement et d’émotions. Il m’a permis de grandir non seulement par le contenu du congrès mais aussi et Pour terminer, un petit extrait d’un livre acheté lors de ce congrès et qui m’a interpellé: « Questions d’amour » de Eric FIAT et Michel GEOFFROY qui nous parlent du soin ... et dont je vous livre la préface signée Robert Zittoun. « Peut-on soigner sans aimer? Et aussi peut-on aimer sans soigner ? Bientôt surgit une foule de questions secondaires : Aimer, mais qu’est-ce qu’aimer ? Qui aime-t’on ? Une personne, un être, un objet de soins, le soin lui-même ? Et qui est cette personne qui s’investit dans le soin, ou dans l’amour, ou dans le soin par amour, ou encore dans l’amour par le soin ? Enfin, qu’est-ce que l’amour au juste? Un sentiment simple, humain, trop humain, ou une soif de l’absolu, de la transcendance, animant quelqu’un qui trouve dans le soin l’occasion de s’adonner à l’être, de rechercher l’extrême bien, d’approcher Dieu en somme ? ». À méditer... Joëlle Wauthier 19 Point commun , les unites 1a et 1b vont baigner dans le(s) lux(e) Pèrî Si vous travaillez au Pèrî ou si vous y êtes passé depuis peu, vous aurez sans doute observé que la lumière qui illumine le service 1B n’est pas habituelle. Le matin, en arrivant, la différence se perçoit du parking rien qu’en regardant les fenêtres du bâtiment. Il ne s’agit pas d’un hasard, ni d’un quelconque caprice d’un circuit électrique, mais bien de la face visible d’un tout nouveau projet qui prend naissance au Pèrî cette année . Ça correspond à un gros travail d’équipe destiné à améliorer le bien-être aussi bien des patients que de leur entourage mais aussi du personnel soignant. Laurent Farag, Comité de pilotage Pourquoi la lumière ? Dans notre vie quotidienne, 80% des informations collectées dans le monde environnant le sont par nos yeux. La vue est notre sens le plus important dans notre rapport au monde, cela semble évident. Or, sans lumière, on ne voit rien. C’est la lumière qui détermine la manière dont nous distinguons les formes, mais également les couleurs, le relief, les perspectives, les ombres et les détails. La lumière agit naturellement sur la qualité de notre sommeil et sur notre humeur. Notre rythme biologique, est régulé par des hormones, comme principalement la mélatonine, dont la sécrétion dépend de notre exposition à la lumière du jour, et plus précisément de la quantité de lumière captée par notre rétine. Il est dés lors facile de comprendre que, si la lumière possède toutes ces qualités, le manque de lumière est susceptible de provoquer non seulement de l’inconfort mais également des perturbations biologiques dont les symptômes sont assez divers. Les plus connus du grand public sont la dépression saisonnière, les troubles du Réalisez l’expérience sommeil (entre autres chez les travailleurs Une source de lumière n’en est pas une autre : si de nuit), et les désynchronisations vous avez à la maison des néons, des leds, et qu’il vous liées au décalage horaire. reste encore quelques ampoules à incandescence, allumezles, successivement, le soir, et comparez. La « chaleur » de la lumière sera différente, l’intensité aussi, certaines couleurs vous paraîtront peut-être même différentes selon la source de lumière. De À quoi correspondent les valeurs exprimées en lux ? Éclairage d’une journée de printemps : temps clair en extérieur : Lever de soleil : 750 lux 6:10 heure du matin : 2.500 lux 6:20 heure du matin : 5.000 lux 6:40 heure du matin : 10.000 lux Midi : 81.000 lux 17h10. : 10.000 lux 17h30. 5.000 lux 17h40 : 2.500 lux Coucher du soleil : 750 lux 20 Point commun faq... Quels sont les effets de la lumière sur notre santé ? quand date l’intérêt de la médecine pour la lumière ? L’effet de la lumière sur la stimulation du système immunitaire fit l’objet de travaux récompensées, en 1903, par le prix Nobel de physiologie et médecine. Mais la découverte de la pénicilline capta toutes les attentions et la « luminothérapie » initiale finit presque par tomber dans l’oubli. Il fallut attendre 1984 pour que l’utilisation de la luminothérapie en psychiatrie fasse sa première apparition dans le champ des dépressions saisonnières. En quoi la lumière du 1B est-elle différente de celle des autres services ? Elle est PLUS INTENSE (d’un rapport de 1 à 5 en fonction des moments de la journée). Elle est DYNAMIQUE (elle varie du matin au soir, et renforce la courbe naturelle de la lumière du jour, avec un pic d’intensité à la mi-journée pour respecter le rythme biologique). Elle est FONCTIONNELLE (la courbe qui évolue du matin jusqu’au soir a été partiellement ajustée en fonction des grands temps d’une journée d’hospitalisation pour respecter l’organisation de travail. Un plus pour les unités concernées: la lumière de la salle de bain peut être modulée dans le prisme de l’arc en ciel Une méthodologie solide pour une première mondiale ! Ce type d’application de la lumière avec des patients atteints (entre autres) de démence est une première mondiale, et cela a lieu chez nous ! Pour certifier le caractère scientifique de la démarche, le partenaire universitaire est essentiel. En l’occurrence, il s’agit de l’unité de psychologie du vieillissement, de l’école de santé publique et du laboratoire de biostatistiques, tous trois de l’ULg. Que les agents du 1A se rassurent, après la première phase contrôle du projet, ils seront «illuminés» de la même manière. Une belle différence de luminosité entre le 1B et une autre unité d’hospitalisation du Pèrî Quels sont les buts poursuivis ? En fait, il existe deux projets en un. Le premier touche les patients, pour lesquels on peut espérer agir sur l’humeur et sur la qualité du sommeil mais également sur le repérage dans l’espace et l’orientation dans le temps sous l’effet d’une journée mieux rythmée. Le second touche le personnel. Tout d’abord, il est probable qu’une amélioration du comportement des malades ait un effet positif sur la charge de travail du personnel. Ce sont les effets indirects liés à l’effet de la lumière sur les malades. Mais il y aura également des effets directs de la lumière sur les membres du personnel et plus particulièrement sur le personnel de nuit. Une resynchronisation de l’horloge interne et une diminution des phénomènes de somnolence (pendant et en dehors des heures de travail) sont des effets plausibles qui devront être démontrés. Pour ces aspects, l’équipe pourra compter sur les conseils avisés du Dr. Balsat du SPMT. , notre blason, symbole de qualite En l’an de grâce deux mil onze, damoiselles et damoiseaux de labeur des Murlais unirent leurs efforts afin de confectionner leur blason, symbole de leurs valeurs et de leurs objectifs présents et à venir. Chacun et chacune furent conviés autour de la table du Chevalier Patrice Collodoro accompagné de Dame Zülfiye Erkart, coordinatrice de notre maisonnée. Chaque agent prit alors conscience de l’importance de la communication entre les différents membres de l’équipe et de la nécessité de recentrer les valeurs pour des soins de qualité. Grâce à l’outil d’auto-évaluation SWOT, l’équipe put analyser ses forces, ses difficultés et ainsi définir ses ressources et les menaces. Deux choix d’amélioration étaient retenus : la consolidation de l’équipe (infirmières, soignants, 1. paramédicaux et journalières) 2. le projet thérapeutique individualisé des résidents. Ces derniers étaient validés par la hiérarchie. Un groupe « qualité » était alors institué. Il avait pour cible la mise en commun d’idées pour combler les besoins de l’équipe elle-même. (Un 2ème groupe s’attelera au projet thérapeutique individualisé). Plusieurs réunions furent nécessaires à ce travail de réflexion. Celà aboutira à la création du blason susdit. Le groupe était constitué par Béatrice Bahati (infirmière), Olivier Benhizia (kinésithérapeute), Danièle Bosman (journalière), Halima Bouwachma et Nadège Canzian (aides-soignantes), Patrice Collodoro (coordinateur qualité), Suzanne Dufresne (journalière), Zülfiye Erkart (coordinatrice MRS Murlais), Rosaria Fagiana (infirmière), Malika Ghezali (animatrice), Christine Lebeau (infirmière en chef ), Naïma Ouaziz et Chantal Perrotta (aides-soignantes), Sandrine Proisy (journalière), Chantal Yerna (logopède). Ont ensuite rejoint le groupe: Stéphanie Binot (journalière), Christine Lecocq (infirmière), Laetitia Ronconi et Marie-Claude Samedi (aides-soignantes), Anne Schinkus (assistante en logistique), et Séraphine Yankulije (infirmière) Selon la trame suivante, chaque agent a réfléchi d’abord par rapport à sa fonction propre sur sa mission, son rôle, son expertise, ses croyances, ses moyens. Ensuite, des groupes hétérogènes furent formés pour présenter et analyser ces mêmes valeurs. Chaque groupe élabora son blason avant une mise en commun des idées. Chaque mot était précis et choisi à l’unanimité. Tout agent devait pouvoir s’y reconnaître puisque l’équipe des Murlais est pluridisciplinaire. On y rencontrait : - une coordinatrice : Zülfiye Erkart - une infirmière en chef : Christine Lebeau - 5 infirmières : Béatrice Bahati, Noella Cops, Christine Lecocq, Marie-Cécile Vossen, Séraphine Yankulije - 3 ASH : Rosa Fagiana, Nadia Labib, Sunanda Lauwerens - 9 aide-soignantes : Fabienne Bourgois, Halima Bouwachma, Nadège Canzian, Hong Nguyen, Naïma Ouaziz, Chantal Perrotta, Laetitia Ronconi, Marie-Claude Samedi, Marie-Ange Vandenberghe - 3 journalières : Danièle Bosman, Suzanne Dufresne, Sandrine Proisy - 1 logopède : Chantal Yerna - 2 animatrices : Malika Ghezali, Marie-Rose Pelgrims - 1 éducatrice : Valérie Pirotte - 1 ergothérapeute : Véronique Henry - 1 assistante en logistique : Anne Schinkus - 1 kinésithérapeute : Olivier Benhizia Enfin, avec l’aide des résidents, NOTRE blason fut peint, annoté et affiché à la portée des familles, des résidents et du personnel. D’ailleurs, qu’évoque ce symbole aux personnes qui le rencontrent ? - Véronique Henry : « Les couleurs sont belles et chaque mot reflète bien notre philosophie de soins » - Naïma Ouaziz : « Comme j’y ai participé, j’adhère forcément aux valeurs énoncées » - Christine Lebeau : « Je suis très fière de l’investissement de l’ensemble de l’équipe, de l’intérêt montré et du résultat obtenu » - Nadège Canzian : « On montre aux familles ce que l’on fait avec les patients. Comme ça, ils ont un aperçu des soins » - Marie-Rose Pelgrims : « Bien coloré, il reflète l’esprit d’équipe que l’on voudrait bien avoir aux Murlais. Il faudrait en afficher deux. J’aime bien la devise » Pour rappel, la MRS les Murlais, située à Droixhe, ouvre ses portes en 1991 sous le CPAS. Puis, elle est intercommunalisée à l’apparition de l’IPAL. Et, depuis la fusion entre l’IPAL et le CHP, elle est fait partie d’ISoSL et est la 2ème MRS de la Clinique du Valdor. Elle héberge 33 résidents et a un accueil et un centre de soins de jour. Sa population comporte, pour la majeure partie, des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, du syndrome de Korsakoff, d’AVC. Dans un futur proche, le bâtiment actuel sera appelé à disparaître. Personnel et résidents émigreront vers la Résidence de « La Plaine », nouveau concept du réaménagement de Droixhe. Chantal Yerna
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