UNITED BLASONS OF ISoSL

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UNITED BLASONS OF ISoSL
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Jour nal d’entrep
N n°18
POINT COMMUma
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OF ISoSL
je ne sais pas dessiner...
Personne ne sait dessiner mais tout le monde sait ...
Petit à petit, les pinceaux, les couleurs ont parlé plus fort
que le doute.
Une timide confiance a pris place et a laissé glisser le crayon
pour oublier, un moment, le mal être.
L’atelier dessin-peinture a vu le jour aux Cèdres en février
de l’année dernière.
Il permet aux résidents l’expression de la créativité mais
d’autres objectifs y sont prépondérants comme l’apprentissage et l’acquisition de techniques artistiques, ou encore
l’apprentissage de l’esthétique.
Afin de nous ouvrir sur le monde artistique, nous allons voir
des expositions, des musées ...
Après avoir cheminé, parcouru le papier ensemble, notre
envie de s’ouvrir vers l’extérieur nous a amené à exposer
nos oeuvres à la Courte Echelle.
Voilà une première étape bien importante pour nous.
Nous espérons qu’il y en aura d’autres ...
Nadine Brouir
Merci à Jean-Luc Leburton et son équipe pour leur aide.
Merci à Nicole Demeter et Dominique Tomat pour leur confiance.
Merci à Ingrid Nélisse pour sa précieuse collaboration.
Le vernissage de l’exposition a eu lieu le mercredi 8 février dans
la cafétéria du théâtre de la Courte Échelle en présence des
artistes, de membres du personnel ISoSL et de quelques curieux.
Les œuvres exposées semblent a priori naïves, mais en les
observant plus attentivement on remarque que chacun y a mis
toute son âme.
Ici, ce sont des fondus fantasmagoriques; là des motifs criards
avec répétitions picturale et littérale, ou alors des portraits
diaphanes, sépias ou dans le style de Modigliani.
Qu’importe le flacon, dit l’adage, pouvu qu’on ait l’ivresse.
Et je suis enivré par vos idées, vos formes et vos couleurs.
Après la Courte Échelle, l’expo sera visible dès le mois de mars
dans la cafétéria du Pèrî.
Merci à Walther , Jérémie , Consiglia , Thierry , David , Florentina Nicolas et Abdelaziz Aziz de nous faire partager leur univers
pictural.
M.V.
de vue
Sommaire
point commun
couverture: Je ne sais pas dessiner
page 1: Point commun
page 2: Marche ou rêve
page 3: Nouveau Directeur de secteur
page 4: Un vent nouveau sur les Charmilles
page 5: Le dîner sera parfait
page 6: 6ème unité psychiatrique
page 7: Un grand Saint pour une grande réussite
page 8: Documentation
page 9: Le repas fromage d’I SOnS cooL
page 10: L’affaire est dans le sac
page 11: Trucs et astuces informatiques
page 12: Projet 107
page 13: Chers amis isoséliens
page14: Formation pour le référent démence
page 16: Les uns et les autres...
page 18: Un peu de tout
page 19: Congrès des travailleurs sociaux
page 20: Ils vont baigner dans le(s) lux(e)
Dernière de couverture: Notre blason,
symbole de qualité
- Quel est le nouveau point commun à ISoSL ?
- Un nouveau Point commun ! Son nouveau format ???
- Non, je ne parle pas de notre Point commun mais d’un nouveau
point commun sur la plupart des sites ?
- Quoi ? Un nouveau journal ? Vous ne parlez pas de ce magazine
qui traîne dans des boîtes en carton à l’entrée... Flush... Floche..,
Flash commun ?
- Flash Inter ? Non ce n’est pas ça ! Je vais formuler ma question
autrement: qu’y a-t-il maintenant de commun à l’entrée des sites
ISoSL ?
- ??? Vous savez, moi, je ne voyage pas beaucoup et je n’ai rien
remarqué de spécial à l’entrée du site où je travaille.
- Eh bien, comme vous pouvez le voir sur notre couverture; nous
avons enfin des panneaux avec le nom des sites et le sigle ISoSL.
- Ah oui ? Et ça change quoi ?
- Pas grand chose dans la vie de tous les jours, mais nous affirmons
dorénavant notre identité au grand public. Fini le CHP et l’IPAL; nous
montrons au vu et au su du monde que nous formons une et une Point commun:
Journal d’entreprise d’ISoSL
seule intercommunale.
Intercommunale de Soins Spécialisés de Liège,
- Pas trop tôt ! Pourtant, il reste encore des sigles des anciennes rue Basse-Wez, 301 à 4020 Liège
www.isosl.be
intercos à différents endroits ?
- Exact ! J’espère qu’ils sont appelés à disparaître...
comite de redaction
C’est vrai aussi qu’il s’est écoulé pas mal d’eau sous les ponts de Émile
Brasseur,
redacteur en chef
notre belle cité ardente entre la création d’ISoSL et l’apparition de ces Maria Calderon,
Michel Vigand
David Collard,
nouveaux panneaux.
04 225 87 11
Sabine Déom,
[email protected]
- Comme dit le proverbe «Vaut mieux tard que jamais».
Isabelle Doyen,
[email protected]
Horion,
- Ou alors: «Rome ne s’est pas faite en un jour», l’image de notre Marcel
Isabelle Lavennes,
entreprise en va-t’ainsi.
Antoinette Liébecq,
editeur responsable
Jeanine Malchaire,
- Image ? Image de marque ? Mais on ne fait pas du commercial ?
Michel Vigand
Véronique Pirotton,
ISoSL, Clinique le Pèrî,
- Il n’empêche, notre image «de marque», notre reconnaissance Éliane Prenot,
Montagne Ste-Walburge, 4B
Rinaldi,
s’est développée par différents canaux: colloques, symposiums, Bernard
4000 Liège
Marie-Jeanne Vanderweckene,
formations, spécificités des soins et autres innovations. Même si ces Annick Vanwelkenhysen,
Virzi,
panneaux sont un petit plus pour l’édifice, ils y contribuent Anne-Marie
Joëlle Wauthier,
néanmoins.
Chantal Yerna.
- Si je vous suis bien, on peut conclure en disant: «Petit à petit, l’oiseau
fait son nid».
1
Point commun
Michel Vigand
dessins
Benjamin Parent,
Thierry Schommers.
impression
AZ Print
rue de l’Informatique
4460 Grâce-Hollogne
04 227 83 85
Point commun
est membre de l’Association Belge
de la Communication Interne
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Secteur C
nouveau directeur de secteur
Willy Comblain: nous l’avons connu infirmier chef de services puis
Directeur de nursing au Pèrî; Directeur de MR au Doux Séjour puis
aux Trois Rois.
Le voici devenu, avec quelques années et des cheveux blancs
en plus, Directeur du secteur «Accueil et soins des personnes
âgées».
M.V.
Point commun: Vous voici devant un nouveau défi ?
Willy Comblain: Oui, et ce sera probablement le
dernier !
Je souhaite être plus sur le terrain, être à l’écoute du
personnel et des résidents et mettre en place les agents
là où ils sont le plus utiles.
P. c.: Des lignes directrices ?
W. C.: Ma première approche sera dans la continuité car
il y a de grands travaux en cours dans le secteur C et il
faudra les mener à bien.
De plus, je m’attacherai plus spécifiquement à l’aspect
«bien-être» des résidents.
P. c.: Avec quels objectifs ?
W. C.: Je vais me fixer 4 objectifs pour 2012:
- La charte «alimentation» et la bonne nutrition;
- La constitution d’un groupe «infirmiers chef»;
- Le développement de l’outil informatique pour le
personnel soignant;
- Et le projet de vie du résident en général.
P. c.: Quelques idées ?
W. C.: Il faut une formation en informatique des
infirmiers chef et puis des infirmiers. Il faudrait créer
un labo sur site où on peut pianoter sur un clavier et
essayer le programme sans gaffer et il faudrait un
superviseur informatique pour les former.
Il faut permettre à l’infirmier(e) de faire son vrai métier,
donc il faut plus d’aide-soignant(e) sur le terrain pour
que l’infirmier(e) fasse mieux le sien.
On fait des activités pour les résidents partout sur nos
sites mais les équipes d’animation n’ont pas de contact
entre elles alors qu’elle pourraient porter des projets
ensemble.
Il faudrait créer des référents parmi les directeurs:
informatique, soins infirmiers, budget, ressources
humaines. Ils ont tous des particularités, il faut en
profiter.
À chacun son rôle sur les sites: cuisine, entretien, soins,
le directeur ne doit pas être là pour résoudre tous les
problèmes.
On n’est pas assez près des résidents en tant que
directeur MR/MRS; il faut savoir ce qui se passe au
niveau de la personne hébergée et de sa famille et
donc être à l’écoute.
P. c.: En voilà du boulot ! Et pour se déconnecter,
toujours la même recette ?
W. C.: Oui, le vélo. Je ne vais pas changer puisque ça
me plait mais je n’en fait malheureusement pas assez...
4000 Km par an, c’est pas la gloire...
3
Point commun
À Cointe
un vent nouveau sur les charmilles
Il y a peu de temps, nous sortions de l’école avec notre diplôme
d’infirmier(e), d’éducateur, d’assistante sociale, d’aide-soignant(e)
en poche.
Notre but était de rentrer dans une démarche de soins qui nous
mènerait à des contacts humains les plus nombreux possibles.
Nous avons donc postulé en psychiatrie…
Quelle ne fût pas notre surprise quand on nous a annoncé notre
affectation: Les Charmilles…
Ne sachant pas où l’on mettait les pieds, nous nous sommes
renseignés sur le service. Les renseignements que nous avons
obtenus n’étaient pas toujours élogieux…
Et pourtant…
La maison de soins psychiatrique «Les Charmilles», juste à côté
de l’entrée de l’hôpital Le Petit Bourgogne, est empreinte d’une
atmosphère sans pareille où 52 résidents vivent dans un
cadre très agréable: une grande pièce avec une baie vitrée où ils
peuvent se relaxer, un jardin avec une terrasse, un salon où la
convivialité règne…
En bref, un cadre parfait pour commencer à travailler !
Fort de nos désirs de bien faire, de prendre des initiatives…
nous avons donc intégré l’équipe, ô combien méritante, par le
nombre d’activités proposées et la prise en charge globale du
patient.
Nous avons bien sûr suivis les différents avis de nos aînés; nous
avons participé et créé nos propres activités (visite de la caserne des
pompiers de Liège, visite du Trésor de la Cathédrale, accompagne-
ment des patients pour des achats divers, activités
psychomotricité, la Foire de Liège, une balade sur le
marché à Maastricht, groupe actualités, badmington…
Et nous pouvons dire sans exagérer que d’après les
différentes réactions des patients, celles-ci étaient
réussies.
Nous avons également rencontré notre nouvelle chef de
salle (Joëlle Gillet) qui débutait elle aussi aux Charmilles.
Que dire sur Joëlle sinon qu’elle nous a directement mis
à l’aise et qu’elle a pris le temps de nous apprendre les
différentes procédures propres à l’institution.
En plus de nous «les pt’its jeunes », d’autres personnes
expérimentées comme Annick ou Françoise sont venues
rejoindre le service et ont de suite donné une impulsion
positive.
Mais pourquoi un article avec ce contenu nous direz
vous?
Parce que nous, les jeunes, voulons souligner que nous sommes
fiers et heureux d’avoir intégré une équipe qui prône le dynamisme et la qualité des relations humaines vis-à-vis des patients et
que celle-ci nous a appris à mettre en pratique un esprit ouvert
sur le monde de la psychiatrie.
Nous voulons donc remercier nos aînés et leur promettre que
nous allons tout faire pour continuer à mettre en exergue ce qu’ils
nous ont appris…
En bref, aux Charmilles que du positif…
4
Point commun
Visite chez les hommes du feu
Quentin Brébois, infirmier;
Benoît Braun, éducateur;
Athanasia Koussantas, infirmière;
Florence Lecarré, assistante sociale
Florence, Quentin et Benoît
et Athanasia
Pèrî
^
Le diner
SERA
parfait
Autre année... autre projet...
Toujours soucieux de proposer des idées originales, notre chef de
cuisine Philippe Gelissen se coupe en quatre pour promouvoir le
bien manger au sein de notre clinique.
Désireux de faire fonctionner nos organes des sens, il tente de
privilégier des actions nous permettant non seulement de nous
nourrir mais également de découvrir des saveurs, des odeurs et
des goûts dont nous avons peu l’habitude.
Pour ce faire, deux rendez-vous ont été pris, dont un déjà mis en
place fin 2011...
La semaine de la soupe
Durant le mois de novembre s’est déroulée «semaine de la
soupe».
En avant-première au Pèrî, notre chef Philippe, en collaboration
avec une marque de soupe bien connue, a mis en place un choix
de 5 potages différents sur les 5 jours de la semaine.
Différents pays furent ainsi représentés avec des soupes de
couleur, de goût et de textures différentes en fonction de leur
origine.
Lundi : Autrichienne
Mardi : Hollandaise
Mercredi : Espagnole
Jeudi : Française
Vendredi : Américaine
La semaine de la soupe fut un réel succès puisqu’il fut servi près
de 3 fois plus de soupe qu’en temps normal.
Vous aimez cuisiner ?
Vous avez envie de faire découvrir un plat de votre région ?
Vous souhaitez tout simplement participer à la bonne ambiance
du mess ?
Dès aujourd’hui, révisez vos recettes, faites parler votre imagination car Philippe vous propose un projet digne des plus grandes
émissions télévisées.
Sur le modèle d’ «Un dîner presque parfait», notre chef met à votre
disposition sa cuisine, ses ingrédients et ... son personnel....pour
vous permettre de nous concocter un repas original qui viendra
titiller nos papilles gustatives.
Durant une année, à raison d’une fois par mois, un candidat
affrontera donc les fourneaux et la critique.
Vous devrez, pour une quarantaine de personnes, effectuer un
repas comportant un plat et un dessert.
Chaque repas recevra ainsi une note.
À la fin de l’année, un vainqueur sera désigné et un cadeau
surprise l’attendra.
Les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes auprès de Philippe
Gelissen.
À vos recettes, à vos envies, à vos palais, pour le plaisir de tout le
monde..
Isabelle Lavennes
5
Point commun
,
6eme unite psychiatrique
,
Secteur A
S’inscrivant dans la transformation du site Volière en site Agora, les travaux
de la nouvelle «6ème unité psychiatrique» viennent de débuter à l’entrée du
boulevard Hillier dans le quartier St Gilles.
Nicole Demeter, Directrice du secteur A
Un quota de 30 lits restait à construire.
Le choix de situer ces lits dans un bâtiment isolé des 2 sites Agora et Petit
Bourgogne) a été fait:
- pour favoriser le travail de déstigmatisation du malade mental dans un
lieu proche de la ville;
- pour favoriser le travail de réinsertion sociale;
- sur le trajet entre les 2 sites de l’hôpital psychiatrique du secteur A santé
Mentale pour des questions d’intendance.
Cette unité viendra compléter la spécialisation des services existants,
certains se spécialisant par diagnostic, d’autres par fonctions.
Projet thérapeutique
L’unité vise à permettre prioritairement à des patients des sites
Agora et Petit Bourgogne, d’accéder à un espace de soins centrés sur la
revalidation et la réhabilitation psychosociale, dès que la stabilisation des
symptômes le permet.
Il s’agit donc bien d’articuler ce service en aval de l’ensemble des autres
unités hospitalières et en amont des structures ambulatoires et/ou
résidentielles qui s’avèreront opportunes pour le patient.
Chaque patient y bénéficiera d’un projet de soins individualisés
répondant aux besoins propres de développement ou de renforcement
des habiletés psychosociales utiles à la vie quotidienne.
La psychoéducation adaptée au diagnostic favorisera la compréhension
de la maladie tant par le patient que par son entourage.
Un inventaire des compétences en matière d’autonomie de base,
résidentielle et communautaire servira d’objectivation à la construction
du projet de soins individualisés.
6
Point commun
Public cible
Adultes hommes et femmes, sans distinction
de diagnostic, présentant une stabilisation de
la symptomatologie qui a nécessité l’hospitalisation et nécessitant une phase de réhabilitation pour intensifier la phase de
(ré)insertion sociale.
Équipe thérapeutique
Une équipe pluridisciplinaire habituelle aux unités de soins hospitaliers
psychiatriques mettra environ 17 ETP à disposition du projet :
-
une équipe d’infirmiers et auxiliaires de soins assurera la fonction
soignante 24H/24 et 7J/7;
-
une équipe de prise en charge pluridisciplinaire (psychiatre,
médecin généraliste, kinésithérapeute, ergothérapeute, psychologue,
assistant social…) apportera le complément de soins et d’accompagnements
individualisés ainsi que d’activités thérapeutiques spécifiques aux objectifs visés.
ISoSL
,
un grand saint pour une grande reussite
Le dernier dimanche de novembre, le Grand Saint-Nicolas s’est déplacé himself dans
un complexe cinéma de la banlieue de Liège pour y accueillir les enfants des agents
ISoSL.
Franc succès puisque l’ancien évêque de Myre avait amené avec lui le vrai chat (em)potté
dans une vraie fourrure, un chouette dresseur de hibou, des sculpteurs de baudruches
gonflés, des maquilleuses poudreuses et un magicien qui ose !!!
Pour couronner le tout, deux longs métrages fraîchement sortis des studios (Le Chat
Potté et les Aventures de Tintin) ont été projetés au public composé d’enfants ravis de
l’aubaine ainsi que de parents très sages.
M.V.
7
Point commun
7
Point commun
documentation
8
La Revue de Geriatrie, Tome 36 n°7
Dossier presbyacousie (1ère partie)
Sensibiliser les médecins généralistes à
la presbyacousie et ses conséquences.
Les surdités de l’adulte. Le vieillissement de l’oreille: la presbyacousie.
La presbyacousie: n’oublions pas le
STNIP A « Système de Traitement Neuronal des Informations Perçues Auditives ».
Réflexions sur l’audition et les autres
systèmes sensoriels. L’importance des
STNIP.
L’écoute dichotique: une méthode simple d’évaluation des processus auditifs
centraux.
L’audition, côté cerveau.
La Revue de Gériatrie, Tome 36, n°8
Qualité de vie en Etablissements d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (EHPAD)
Usage des médicaments anti-Alzheimer en France.
Les soins bucco-dentaires en EHPAD.
Dossier Presbyacousie (2e partie)
L’audition et la personne âgée: il y a des
problèmes, il y a des solutions.
L’audioprothésiste: son rôle majeur dans
la compensation de la surdité y compris
et surtout dans la presbyacousie.
La place et le travail de l’orthophoniste
dans le traitement de la presbyacousie
Le réseau audition.
Questions/réponses sur la maladie
d’Alzheimer, la surdité et l’appareillage
auditif.
Aires libres-L’accessibilité au quotidien n°10
Les gîtes de Choquenée: l’accessibilité
intégrée dès l’avant-projet !
Patrimoine: affaire classée.
Lecture: tout le monde a droit au
chapitre.
Les dimensions d’un emplacement de
stationnement réservé.
Risques et qualité en milieu de
soins.Vol.VIII, n°3
Vous avez dit efficience ?
De l’avion au bloc opératoire: première
introduction de la check list en France.
Point commun
Intérêt économique et pratique de
la mise en place d’un dispositif de
perfusion sécurisé dans un hôpital de
gériatrie.
Evaluer et maîtriser le risque de chute
des personnes âgées en institution.
Respect du droit des usagers: évaluation par les résultats de la certification
dans 27 établissements de soins de
courte durée de Haute Normandie.
Analyse des connaissances des
professionnels de la santé en matière de
pharmacovigilance au sein d’un établissement de santé.
Médicaments cytoxiques: évaluation
des expositions.
Facteurs humains et organisationnels:
enjeux et défis pour la sécurité en milieu de soins.
Responsabilité médicale hospitalière,
anneau gastrique, faute de l’anesthésiste.
Education Santé n°272
La prévention sanitaire et ses excès.
Comment aborder la prévention en
médecine générale ?
Vaccination contre les papillomavirus
et politique de santé publique.
Le sommeil.
Vaccination: le temps des doutes.
Investir 1% du budget des soins dans la
promotion de la santé.
Education santé n° 273
La contraception des jeunes.
Les jeunes et l’addiction, d’un paradoxe
à l’autre.
Les abus de brevet sur les médicaments.
Ottawa, une génération de promotion
de la santé.
La Revue de Gériatrie Tome 36, n°6
Drépanocytose hétérozygote symptomatique.
Usage des substances psychoactives
chez les personnes âgées: abus et dépendances.
Les médecins généralistes et la maladie
d’Alzheimer.
Dossier: Troubles neuro-sensoriels et
conduite automobile.
Le centre de documentation des secteurs B et C d’ISoSL se trouve dans
la médiathèque située à côté de l’accueil au rez-de-chaussée du Pèrî.
On peut y trouver livres, revues, K7 vidéo, DVD, concernant la médecine, le nursing,
l’éthique, les problèmes sociaux, la diététique, la gestion hospitalière, la psychologie,
la kinésithérapie, l’ergothérapie, la logopédie...
Ces documents ne sont pas en libre-accès.
Pour effectuer une recherche, contactez-moi par courrier interne, par mail ou par
téléphone, je vous préparerai les ouvrages qui peuvent vous intéresser ou je vous
fixerai un rendez-vous..
Les agents d’ISoSL peuvent emprunter gratuitement, les étudiants consultent sur
place.
Jeanine MALCHAIRE Pèrî 04/2258711, 04/2258783, [email protected]
Les sommaires de Soins
en gérontologie, Soins Cadres, la Revue de
Gériatrie, NPG, sont envoyés dans chaque unité et MR/MRS. Si vous désirez un
ou plusieurs articles, il vous suffit de me les demander par mail ou par courrier
interne.
Vision et conduite automobile ?
Permis de conduire.
L’organisation cognitive de la vision.
Intérêt de sa prise en compte pour la
conduite automobile.
Conduite et atteintes cognitives.
Sécurité des seniors en milieu urbain.
Résultats préliminaires d’une expérience pilote.
Soins Cadres n°80
Le directeur des soins entre éthique et
performance.
Attention aux cumulards à l’hôpital.
Construction hospitalière: la bonne
santé des projets immobiliers publics
et privés.
Le programme hospitalier de recherche
infirmière et paramédicale: un outil de
management.
Le potentiel des étudiants en soins
infirmiers.
Réforme de la prise en charge des
patients atteints de troubles mentaux:
des impacts pour les cadres de santé.
La coopération pédagogique documentalistes-formateurs en marche...
Expérimentation du portfolio dans la
formation du cadre de santé.
Dossier: Cadre, un exercice pluriel.
En marche vers une redéfinition du
savoir-faire spécifique.
Le cadre de santé « intégrateur pluraliste ».
A propos du processus de construction
du sentiment d’efficacité personnelle
des infirmiers d’un pôle.
Recherche de la performance ou émergence des talents dans la pratique infirmière ?
Essai de modélisation de la reconnaissance au travail.
Réflexion autour de l’accompagnement
des trajectoires professionnelles par le
cadre de santé.
L’accompagnement des nouveaux
recrutés.
Le formateur de terrain, concepteur
et accompagnateur ou comment faire
vivre l’alternance autrement.
Implication des cadres dans un projet institutionnel d’évaluation de la
douleur.
Soins Cadres, suppl. au n°80
Bénéfices des technologies pour
l’apprentissage dans le domaine de la
santé.
La simulation, plus qu’un outil didactique, une approche pédagogique.
Nouvelles technologies en Ifsi: des
impacts sur la posture du formateur et
l’attitude de l’étudiant.
Le serious game: un outil au service de
la formation en soins infirmiers.
L’analyse des pratiques de soins au
service de la formation.
Cadre de santé en charge de promouvoir la recherche infirmière et paramédicale.
Intérêt d’une formation conjointe
médecins/soignants dans le cadre de la
transfusion.
Hospitals.be, 1 Vol.10
Quel avenir pour les services hospitaliers de support ?
Radiothérapie intra-opératoire et
cancer du sein.
eHealth donnera accès aux données
médicales des patients.
L’initiative Hôpital ami des bébés en
Belgique.
La loi sur le temps de travail des
médecins: un intermezzo.
Soins palliatifs.be n°13
Dossier: Rites et rituels de fin de vie
Des rites pour vivre en fin de vie: enjeux
pour le soin et les soins palliatifs.
Les rites au coeur des familles confrontées à la maladie grave et à la mort.
Rites et rituels en fin de vie et confessions philosophiques ou religieuses: un
éclairage concret.
Quels rites et rituels en équipe de
soutien ?
L’arbre des résistances, manuel à
l’usage des soignants
Utilisons le jeu pour travailler nos
facteurs de résistance et améliorer nos
pratiques en soins palliatifs. Edité par la
FWSP.
Patient en état de conscience minimale (ECM). Réflexions éthiques;
CNRF-Fraiture en Condroz, 30 mars
2009.
Souvereyns JM. Organisation du
travail dans le secteur des soins de santé.Mars 2007
Bloc-Notes n°76 (bulletin de la Ligue
Alzheimer)
ABD n°55/1
Diabète et cancer.
Fausses croyances et préjugés alimentaires.
La commision européenne autorise
l’utilisation de la stévia.
Edudora: Etude des représentations
individuelles des patients et des
médecins généralistes dans le cadre de
la prise en charge du diabète de type 2.
Soins en gérontologie n° 92
Le dispositif de la personne de
confiance.
La relation d’aide face au syndrome
démentiel.
L’entrée en institution, synonyme de
pertes pour la personne âgée.
Les déviations de la palette digitale
chez le patient âgé.
Les pôles d’activités et de soins adaptés
(Pasa).
Dossier: les infections chez la personne
âgée
Une installation silencieuse.
L’infection du sujet âgé institutionnalisé.
Prévenir le risque infectieux en Ehpad.
La couverture vaccinale du sujet âgé.
Les infections cutanées du sujet âgé.
Les infections digestives du sujet âgé.
Les infections urinaires en gérontologie.
Eléments de bibliographie.
La revue de Gériatrie Tome 36 n°10
Utilisons la vitamine D comme
marqueur biologique de fragilité !
Le diabétique âgé, un sujet très gériatrique.
Diabète et troubles cognitifs chez la
personne âgée.
L’éducation du patient diabétique âgé.
La décision médicale en maison de
retraite: une réflexion éthique de
terrain.
L’évaluation et la prise en charge de
l’incontinence urinaire en soins de
longue durée
Remplacement valvaire aortique par
voie transcutanée.
Syndrome de Guillain-Barré : une
surprenante hypotonie chez une
patiente parkinsonienne.
Un cas clinique de pustulose érosive du
cuir chevelu.
La langue géographique: un aspect
atypique de mycose buccale.
Risque hémorragique des AVK chez des
patients âgés.
Le club
de jogging
le repas fromage
d’i sons cool
Le repas fromage du club de jogging d’ISoSL avait lieu habituellement sur le site Pèrî.
Cette année, nouveauté: il s’est déroulé aussi sur le site Valdor.
Que ces moments amicaux, conviviaux et festifs sont loin de tout protocole..!
Et si l’année prochaine on l’organisait aussi au Petit Bourgogne ?
M.V.
9
Point commun
10
Si le Valdor
m’était conté
1952
l’affaire est dans le sac...
Adossé au porche de la
un pied ! Oui, un pied
pour lui signaler… un
buanderie, le grand Pierrot,
humain, et sans chaussette !
mort au Valdor !
brigadier aux Prébendiers,
Croyant à une mauvaise
Lui aussi crut d’abord
allumait sa première cigablague, Pierrot se précipita
à une blague, mais
rette de la journée avec un
à l’intérieur, et là, il retint sa
devant la mine horrisourire satisfait : le printemps
respiration:
Marie-Jeanne
fiée de son second, il
était là ! Le piaillement des
avait dit vrai ! Et ce n’était pas
se reprit et fonça vers
oiseaux couvrait presque les
un pied, mais tout un corps
la Citroën qui l’attengrincements du tram de la
qui avait glissé hors d’un sac
dait en bas.
rue Basse -Wez, le soleil était
de linge ! Le corps d’un homRue
des
Prébendéjà chaud, les jeunes feuilles
me jeune, soigneusement
diers, aux Services
Une des machines de la buanderie
des grands hêtres du parc
emmailloté dans des draps
Généraux, le Direcbruissaient doucement et
comme une momie.
teur faisait les cent pas. Il
les filles avaient ressorti leurs
Pierrot réprima un haut-leaccueillit l’inspecteur avec soulagement lui prometpetites robes à fleurs…
cœur. Il sortit de la pièce,
tant la plus grande collaboration et lui demandant bien
Les magasins généraux dits «Les Prébendiers»
Il avait justement remarqué, aux
ferma la porte à clé et se précisûr la plus grande discrétion. C’est Pierrot qui lui servipresses de repassage, une petite blonde bien en chair
pita vers le poste de téléphone. En quelques minutes, il
rait de guide, lui donnerait toutes les renseignements
qu’il inviterait bien à prendre un verre un de ces soirs …
avait prévenu le directeur et alerté la police. Ensuite, il
nécessaires et lui dégagerait un coin de son atelier
Perdu dans ses pensées, il faillit se faire renverser par un
conduisit Marie-Jeanne à l’infirmerie et renvoya tout le
en guise de bureau. Et il regagna bien vite le Valdor.
chariot. C’était Marcel, qui fonçait vers le Valdor avec sa
monde au boulot. Le travail ne
L’inspecteur Minet (qui ne
cargaison de draps propres.
se ferait pas tout seul !
supportait pas les plaisanPierrot s’accorda une seconde Belga, jeta un coup d’œil
Rue Grétry, au premier étage
teries au sujet de son nom)
au lavoir où les machines tournaient à plein rendement
du commissariat du Longdoz,
demanda à voir le corps.
diffusant une buée humide et odorante et poursuivit son
l’inspecteur Minet sirotait
Pierrot l’emmena dans la pièce
chemin vers les salles de repassage, quand un cri perçant
son petit café de 10 heures.
sombre où trônait une grosse
l’arrêta net.
C’était un petit homme très
balance. L’inspecteur regarda
Ça venait du local de réception du linge sale. Sur le seuil,
mince, toujours tiré à quatre
longuement le cadavre parmi
la Marie-Jeanne, préposée au tri ce jour-là, sanglotait
épingles, avec une couronne
les sacs entassés et demanda
éperdument en répétant sans arrêt « c’est affreux, c’est
de cheveux gris bouclés et
qu’on le laisse seul.
affreux … ». Ouvriers, repasseuses, lingères arrivaient en
une barbiche bien peignée.
L’enquête commençait.
courant… On lui fit boire un verre d’eau fraîche, puis on
Il s’amusait à suivre des yeux
l’assit sur une chaise en la pressant de questions.
un rayon de soleil qui se glis à suivre….
Un peu rassurée par ses collègues qui l’entouraient,
sait par la fenêtre ouverte et
Jeanine Malchaire
elle arriva enfin à expliquer qu’en ouvrant un sac de
il sursauta quand son adjoint
Le local de réception du linge sale
linge sale, elle avait saisit… Oh mon Dieu, mon Dieu…
fit irruption dans son bureau
Point commun
Informatique
trucs et astuces
Un peu de vocabulaire …
Tout domaine, tout métier a son vocabulaire et ses expressions.
L’informatique et l’Internet n’échappent pas a cette règle !
Bien souvent, nos lacunes avec la machine est notre incompréhension à son
langage.
C’est pourquoi je vous propose un petit aperçu du vocabulaire informatique.
Isabelle Doyen
Bios = (Basic Output System) est un programme qui se lance au démarrage de votre ordinateur PC. Il sert de lien entre le système d’exploitation et les autres ensembles tels que le disque dur, le lecteur de CD-Rom,
la mémoire...
OS
~
= Signifie en anglais «Operating System» et en français Système
d’Exploitation. C’est le «logiciel» qui permet de faire fonctionner tous les
programmes. Exemples d’OS : Windows 95, Windows 98, Windows2000,
WindowsXP, Linux, Unix etc.
~
Driver = Pilote en français, c’est un petit logiciel nécessaire pour faire
communiquer une imprimante, une souris avec le système d’exploitation
de l’ordinateur.
~
Extension = Le nom d’un fichier est composé d’une première
Processeur = Le coeur du PC. C’est en fait le processeur qui
détermine les performances du PC. Les tâches incombant lors d’un
échange de données (calcul, transfert des données en un endroit précis,
comparaison des données) sont exécutées par ce composant situé sur la
carte mère.
~
Carte mère = La carte mère est l’unité de contrôle centrale du PC.
Là se situent le processeur, la mémoire, le port du clavier et d’autres
puces gérant la mémoire et contrôlant l’échange de données entre les
composants.
~
partie, d’un point et d’une extension de 3 lettres donnant l’origine du
programme utilisé pour sa conception (.xls pour Excel, .doc pourWord), cette
extension correspond au nom origine du logiciel avec lequel le fichier a
été créé.
Réinitialiser (ou rebooter) = Redémarrer un ordinateur (pour
Firewall (pare-feu) = Elément logiciel ou matériel qui permet de
= Nombre de pixels (points) affichables à l’écran.
Exemple: 1024 x 768 (soit 1024 pixels horizontaux fois 768 pixels
verticaux).
contrôler le trafic (entrant et sortant généralement) et agit comme une
barrière entre votre ordinateur et le réseau (internet).
~
Freeware = Logiciel gratuit et copiable.
Périphérique
~
= Les éléments qui sont ajoutés à l’unité centrale
de l’ordinateur comme une carte son, un modem, scanner, imprimante,
lecteur disquette ou CD-rom... mais la mémoire et le processeur en sont
exclus.
Résolution
Zip
~
~
= Format de compression de fichier le plus utilisé sur PC.
On trouve une grande quantité de fichiers dit «zippés» à télécharger sur
les sites web. La compression de fichiers permet de réduire le temps de
transmission.
En Belgique, comment appelle-t-on un logiciel
de rangement ou de classement ?
Un tirware
~
rebooter) ou réinitialiser un périphérique.
11
Point commun
Secteur A
,
le projet 107
projet «fusion liege»
Le Projet 107 est une proposition de la Conférence Inter Ministérielle (CIM des
gouvernements fédéral, régional et communautaire) aux acteurs du champ de
la santé mentale à initier une réforme en profondeur de l’offre de soins au
bénéfice du patient et de son maintien au sein de son milieu de vie.
Patrice Collodoro, coordinateur des services extrahospitaliers
et ambulatoires du secteur A
Cette réforme tend à offrir de meilleurs soins en santé
mentale par la réalisation de Circuits et Réseaux de Soins.
Cette notion de réseaux de soins et de partenariat est
la colonne vertébrale de la réforme de la santé mentale. Ainsi, le patient se trouve au centre du processus
global de soins pour répondre au mieux à ses besoins en
bénéficiant d’une prise en charge continue.
Deux projets ont répondu sur le territoire liégeois.
L’un était porté par deux promoteurs: le Centre Hospitalier Spécialisé Notre Dame des Anges à Glain (CNDA) et le
Centre Hospitalier Chrétien de Liège (CHC), qui avaient
signé des conventions de partenariat avec 40 partenaires.
L’autre était porté par le Secteur Santé Mentale d’ISoSL
de Liège qui avait opté pour un partenariat privilégié
avec l’AIGS et le CHR de la Citadelle, tout en garantissant
l’ouverture à toutes les institutions du champ de la santé
mentale.
La CIM a posé comme condition de sélection la fusion
des deux projets. Les acteurs s’y sont attelés et ont abouti
au projet « Fusion Liège », sélectionné pour sa cohérence
et son contenu.
Un comité de pilotage préside à son bon fonctionnement. Il est composé des hôpitaux promoteurs et de
leurs partenaires privilégiés : le CHR de la Citadelle, l’AIGS
(amené par ISoSL) ainsi que le CHU de Liège et le Club
André Baillon amenés par la CNDA et le CHC.
12
Point commun
Un coordinateur du réseau, approuvé par tous les
acteurs du réseau santé mentale, a été désigné pour
faciliter sa création, sa mise en route et pour être le
garant des accords de collaboration entre partenaires.
Didier Kampfl, ancien coordinateur de la Plate-Forme
Psychiatrique Liégeoise, a fait l’unanimité. Les bureaux
de la coordination sont installés au rez-de-chaussée de la
Plate-Forme, dont le projet Fusion Liège est locataire.
Un comité de réseau, dont fait partie le comité de
pilotage, rassemble des représentants tant du champ de
la santé mentale que des partenaires pertinents (soins
de santé primaires, association de familles, de patients,
social…)
Pour construire ce nouveau modèle d’offre de soins
autour du patient, cinq fonctions complémentaires
sont définies. Celles-ci s’organiseront progressivement en
réseau de soins et services répartis sur le territoire de
Liège-Huy-Waremme.
Chaque fonction proposera deux personnes dites
«garants de service» en santé mentale ainsi qu’un «autre»
représentant (hors soins de santé mentale) au comité de
réseau .
Le comité atteint ainsi la taille de 25 personnes.
La finalité du projet est bien de maintenir des personnes au sein de leur environnement et de leur tissu social
d’origine par la mise en place de parcours thérapeutiques
individualisés. Le réseau ainsi construit est multidisciplinaire et basé sur des modalités d’intervention flexibles.
Une fonction attire plus particulièrement l’attention :
la fonction 2 (cf. tableau ci-contre).
Elle est originale dans le sens où elle propose une alternative à l’hospitalisation en créant des équipes ambulatoires d’intervention dans le milieu de vie.
Ces équipes sont de deux types.
La 2A: L’Equipe de Traitement Ambulatoire de Crise
(ETAC) est une offre mobile, avec intervention immédiate
et intensive pour les situations aigües. La réponse à une
demande devra s’effectuer dans les 48 heures et le suivi
ne pourra pas excéder 30 jours.
La 2B: L’équipe ambulatoire pour les personnes qui
présentent des problématiques chroniques adapte
l’intensité et la durée du suivi en fonction des besoins des
personnes et de l’évoltuion de leur situation.
Pour leur mise en route, le gel de lits libére des
soignants qui se forment à ce nouveau métier et consituent ces équipes ambulatoires. ISoSl secteur A gèle une
unité de soins de 30 lits T.
Le secteur A d’ISoSL était précurseur de cette fonction
puisque SPADI, l’équipe sur fonds propres de «Soins Psychiatriques A Domicile Intégrés» est bien connue dans le
réseau sous le nom de SPADI depuis plus de 10 ans! Cette
équipe rejoint l’équipe 2B et lui apporte sa riche expertise. Son nom changera pour éviter toute confusion avec
l’ancien fonctionnement de SPADI qui doit «muer» en
équipe 2B, ouverte aux candidats de tous les partenaires
du réseau moyennant critères à respecter.
Où en sommes-nous?
Les 5 groupes de travail par fonctions se constituent.
Le comité de pilotage s’élargit aux représentants des
5 fonctions (3 par fonction)
Le gel de lits démarre au 1er janvier 2012 chez les
3 promoteurs. Une équipe de crise est déjà en route à
partir de la clinique de Rocourt (CHC).
À ISoSL, le gel se termine fin février, ce qui permet la
constitution des équipes ambulatoires 2A et 2B.
Leur formation intensive démarre au 1er mars 2012
pendant 6 semaines (immersion / théorie / construction
d’équipe et d’outils spécifiques). Elle est assurée par des
intervenants extérieurs et intérieurs.
Mise en route des équipes et «premières inclusions» dès
avril 2012 (les 90 personnes suivies par Spadi seront bien
sûr suivies par l’équipe 2B) !
Au-delà de cette fonction 2, il est important de comprendre que la réforme de la santé mentale intègre tous les
professionnels psycho-médico-sociaux pour offrir au
patient un circuit de soins dont il est acteur. Les acteurs
socio-professionnels, les acteurs des soins de première
ligne, de la justice, de la culture,… y sont également
associés.
À ISoSL, c’est donc bien l’ensemble du secteur santé
mentale d’ISoSL, son pôle hospitalier et son pôle
ambulatoire / extra-hospitalier, qui sont impliqués et se
mobilisent dans ce vaste chantier.
Affaire à suivre !
Chers amis Isoséliens et les autres,
Depuis quelques années maintenant, nous essayons au sein du Pèrî de créer un
climat de convivialité notamment au sein de notre cafétéria par de la décoration, les
menus spéciaux, le coin enfant... mais la convivialité est aussi chez nous synonyme de
collaboration... au sein d’ISoSL.
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que de plus en plus, nous accueillons des personnes
qui se retrouvent démunies et pour qui nous avons besoin de vêtements, chaussures,
essuies de bain, gants de toilette mais aussi savon, shampooing, etc.
Grâce à vos dons, cette année encore, nous avons pu constituer de nombreux
trousseaux pour nos patients. L’abondance de vos dons nous a également permis de
collaborer avec les éducateurs du Petit Bourgogne ainsi qu’avec le lavoir social d’Agora,
tous deux s’occupant de fournir du linge à bon nombre de personnes.
Alors, mille fois merci pour toutes ces personnes et n’hésitez pas à nous faire parvenir
vos dons en étant certain qu’ils seront bien utilisés.
D’autre part, je fais encore appel à vous: si vous avez des revues, magazines, livres,
BD, jeux de société, vaisselle (marmites, poêles, moules à pâtisseries) ou un appareil
vidéo dont vous n’avez plus d’utilité, n’hésitez pas, contactez les éducatrices du Pèrî
(Maria GUTIERREZ et Joëlle WAUTHIER).
Encore merci à vous tous.
Amicalement
Joëlle WAUTHIER
13
Point commun
Pèrî
,
, ,
formation pour le referent demence
Le Pèrî est un des rares hôpitaux belges spécialisés dans la prise en
soins des personnes atteintes de maladies démentielles.
Nous venons d’obtenir l’accord du ministère de la santé publique
(SPF santé publique) pour organiser un module de formation pour
« le référent démence » en maison de repos et de soins.
Gertrude Uwizeye, infirmière chef de services
Qu’est ce qu’une personne de référence pour la
démence ?
C’est un professionnel de la santé, membre du
personnel infirmier ou du personnel de réactivation,
exerçant dans une maison de repos et de soins qui
héberge
au
moins,
une
moyenne de 25 résidents atteints de maladie démentielle (catégorie cd) pendant la
période dite de référence par l’INAMI.
Quel financement est proposé pour la fonction
de personne de référence pour la démence ?
Depuis le 1er juillet 2010, l’INAMI a prévu de financer un mi-temps pour assurer cette fonction dans
les maisons de repos et de soins qui remplissent les
conditions exigées. Les personnes pouvant prétendre exercer cette fonction doivent remplir certaines
exigences décrites dans la circulaire aux MRPA/MRS
datant du mois d’août 2011.
Pour plus d’informations, allez sur les sites Internet
de l’INAMI ou du SPF santé publique.
Les
missions
confiées
au
référent
démence sont :
- Conseiller et donner un avis pour les soins donnés
aux personnes atteintes de démence et l’encadrement de leur entourage;
- S’informer de la législation relative à la démence;
-Sensibiliser le personnel pour savoir identifier
les signes de démence naissante et conseiller en
matière de formation;
14
Point commun
- Faire avancer la réflexion sur la problématique de
la démence, initier des approches et des attitudes
favorisant le bien-être du résident et des proches;
- Proposer à la direction des moyens qui favorisent
le bien-être des personnes qui côtoient et soignent
ces résidents ;
- Développer et mettre en route une politique de
qualité pour l’encadrement et les soins aux personnes atteintes de démence ;
- Faciliter la collaboration avec les structures
externes œuvrant dans le domaine…
La circulaire INAMI précise également les formations exigées pour occuper cette fonction, ainsi que
les modalités d’organisation d’une telle formation.
C‘est pour cela que chaque personne désignée par
son institution, dans cette fonction, devra suivre
une formation de minimum 60 heures, reconnue
par le SPF santé publique.
Comment ça se passe chez nous ?
La formation a commencée le 1er février 2012 et
durera jusqu’au 20 avril 2012.
C’est un module organisé en 10 journées de formation, comportant chacune 7 heures, pour un total
de 70 heures.
Elle est également ouverte aux personnes externes
à ISoSL.
Pour réussir ce beau projet, nous pouvons compter sur
des formateurs qualifiés, motivés, qui veulent partager leur expertise dans le domaine, pour une formation
« référent démence » digne de ce nom.
Nous avons aussi la collaboration des personnes
chevronnées travaillant dans les MR-MRS ISoSL,
elles viendront partager leur savoir et savoir-faire
pour que cette formation colle à la réalité de terrain
des structures d’hébergement.
Nous nous appuierons également sur l’expérience
de nos partenaires externes telles que des personnes qui travaillent à la Faculté de Psychologie et de
Sciences de l’Education de l’Université de Liège,
dont certains membres ont accepté de participer à
cette expérience.
À la fin de la formation, un examen sera organisé,
pour permettre aux participants de décrocher une
attestation.
Un
droit
d’inscription
de
150€
est
demandé.
Une deuxième édition est prévue pour le mois d’octobre 2012.
Vous êtes intéressé par la fonction
votre MRS ?
Parlez en d’abord avec votre Directeur.
dans
contenu
de la formation
CONTENU DU PROGRAMME DE FORMATION POUR LE REFERENT DEMENCE
Les aspects
médicaux
de la démence
Les aspects
psychosociaux
de la démence
Les aspects
éthico-déontologiques
de la démence
Les aspects
juridiques
de la démence
Pour mieux comprendre et orienter
l’aide...
Et proposer un accompagnement
adapté...
En s’appuyant sur ce qu’ils savent encore
faire.
L’organisation
des soins
La communication
interdisciplinaire
et la gestion
des plans de soins
La méthodologie
et l’élaboration
de formations
internes
(Autres)
Travaux pratiques
VOLUME
HORAIRE
Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées: aspects généraux
4
Démence, dépression et confusion: comment les dissocier ?
2
Pharmacologie
1
Interactions somatiques chez un résident de profil psychogériatrique
3
TOTAL
Fonctionnement cognitif et régulation des activités chez le résident atteint de démence
2
Vers une communication positive avec le malade atteint de démence
3
Des ateliers thérapeutiques: comment et pourquoi faire ?
3
Aide aux aidants et stratégie de coping
2
Gestion non médicamenteuse des comportements perturbateurs
2
Anamnèse et histoire de vie
2
Initiation à la gestion des conflits et communication non violente
3
Aménagements architecturaux et environnements prothétiques
2
Questions d’éthique alimentaire
2
Gestion éthique et raisonnée des mesures de restriction et de contention (physique ou
chimique)
2
La sexualité des personnes âgées
1
Guides à la discussion éthique en équipe
2
Analyse de la loi sur les droits des patients au regard de la maladie démentielle
2
Administration de bien et les mesures de protection des personnes
2
Le programme de soins pour le patient gériatrique et les mesures de soins alternatives
aux personnes âgées fragilisées
2
Hygiène
2
Plan de soins guides en psychogériatrie
2
6
Mise en place, facilitation de l’interdisciplinarité et le rôle du médecin coordinateur
3
3
Eléments de pédagogie pour adultes et analyse des besoins en formation
3
3
Gestion d’un isolement infectieux chez un résident souffrant de démence
2
La gestion de la douleur, des soins palliatifs chez le résident dément
4
Diagnostic différentiel en psychogériatrie
3
Réactivation et mobilisation des patients souffrant de démence
3
Transmission ciblée des comportements perturbateurs
2
Lutter contre les stéréotypes associés au vieillissement et à la maladie d’Alzheimer
4
12
17
7
4
18
15
Point commun
ISoSL
les uns et les autres...
les embauches
LE VALDOR
Nancy PODGORSKI, infirmière
Catherine MICHEL, ergothérapeute
Sarah VALLE DE GROM, infirmière
Muriel MARQUETTE, assistante logistique
Zekiye AGIRMAN, aide-soignante
Aurore MELER FITE, diététicienne
Ingrid SCHUMACHER, infirmière
Odile COLLINET, psychologue
Delphine CARABIN, psychologue
Katia FUGARINO, infirmière
LE PETIT BOURGOGNE
Gérard CROISIER, employé d’administration
Éric YOUNG, ouvrier qualifié
Aurélie MACORS, aide-soignante
Marjorie DE TOGNI, aide-soignante
Allison COTTEELS, aide-soignante
Ruth UWIZEYE, infirmière brevetée
Amina HANZAZ, ouvrière
Kelly CHARUE, diététicienne
Koffi AGBEWOANOU, ouvrier
Paul MATHOT, ouvrier
Ludovic TONNARD, ouvrier
LE PÈRÎ
Lisette CAMARA, assistante logistique
Odile COLLINET, psychologue
Sophie LEGRAND, ouvrière
Nancy PETITJEAN, aide-soignante
Anne PLANCHON, infirmière brevetée
AGORA
Astrid VELAERTS, ouvrière
Élodie HAMBUCKERS, employée d’administration
Wawa Blandi NGAMUNGABU, aide-soignante
16
Point commun
LES ORCHIDÉES
Laila AKESSOUR, aide-soignante
LES TROIS ROIS
Sophie CORNET, kinésithérapeute
Valérie ELLAPIN, logopède
Sandra FARES, aide-soignante
Murielle SOORS, aide-soignante
LE TILLEUL D’EDOUARD
Micheline THEODORE, infirmière
SAINT-LEONARD
Caroline SCHOONBROODT, aide-soignante
LES SAULES
Mélissa D’ALOIA, ouvrière
Antoine DETURCK, infirmier breveté
Olivia VAN DOOREN, aide-soignante
Marielle JOB, aide-soignante
LES ORCHIDEES
Musukali KAVIRA, infirmière
Emeline DUMONT, kinésithérapeute
Caroline COP, kinésithérapeute
Carine BASSO KATANI, ouvrière
Danielle PIRMOLIN, ouvrière
Laurie BODSON, kinésithérapeute
Maryline CHARLIER, aide-soignante
Francisca MARTINEZ, ouvrière
Marie-Hélène DINTETE, infirmière
Suite à plusieurs plaintes et dans le respect de la
vie privée, Point commun ne communiquera plus
automatiquement les informations sur les mariages et
les naissances.
Dorénavant, si un agent désire que ce genre d’annonce
soit éditée, il doit avertir personnellement le bureau de
la rédaction par mail, par lettre ou par téléphone.
Toutefois, nous continuerons à faire paraître les
hommages écrits par les collègues d’un agent décédé.
les retraites
LE PETIT BOURGOGNE
Monique COLLARD, le 31 décembre
Marie-Jeanne MATHONET, le 31 janvier
LE VALDOR
Béatrice DEQUINZE, le 31 décembre
Raphaël PICCOLO, le 31 décembre
Gerardine DELINCE, le 31 décembre
Monika GACZOREK, le 31 décembre
Mia DUCHATEAU, le 31 décembre
Johanne WERRENS, le 31 janvier
Christiane CELIS, le 31 janvier
Jacqueline JEANMOYE, le 29 février
LE PÈRÎ
Henriette SMIETS, le 1er janvier
Christiane PERRIER, le 1er février
AGORA
Marie-Christine WILLEMS, le 31 janvier
in memoriam
Parcours d’artiste
Dans le n°12 de décembre 2010,
je vous parlais de Jacqueline
ARNOLD, Infirmière au Pèrî, dont
la passion pour la comédie nous
avait donné envie d’aller la voir
jouer.
C’est donc avec beaucoup de
plaisir que je vous communique ses
prochaines dates de spectacle.
Danielle SARTO de la cellule
formation d’ISoSL et Henry
SIPLY, ergo retraité sont aussi du
programme.
Joëlle Wauthier
Ce samedi 7 janvier, une bien triste nouvelle
allait changer définitivement notre vie aux
Trois Rois.
Notre collègue kiné, notre ami ou tout
simplement « Jacques » comme l’appelaient les
résidents, nous quittait.
Jacques avait consacré une grande partie de sa
vie professionnelle aux Trois Rois.
Que de patients, puis de résidents sont passés
entre ses mains.
Jacques était aimé de tous.
Aujourd’hui, nous pensons à son épouse, à ses
deux enfants et à ses proches.
Et nous sommes certains que de là haut,
Jacques pose un regard bienveillant sur nous
tous.
Merci Jacques pour tout ce qu’on a pu partager
avec toi.
L’équipe des kinés.
Benoît nous a quitté abruptement le
lendemain du jour de l’An.
Ce fut un choc pour nous d’apprendre que
nous ne verrions plus ce fervent supporter du
Standard.
Benoît prenait une place énorme au sein de
la cuisine du Pèrî alors qu’il paraissait, à la
cafétéria, comme un homme calme et réservé.
Nous avons une pensée émue pour ses parents,
particulièrement pour sa Maman, ancienne
soignante au Valdor.
Meri à toutes et tous, grâce à votre générosité,
nous avons pu placer une stèle au nom des
collègues d’ISoSL sur sa sépulture.
Benoît, nous pensons beaucoup à toi.
Tes collègues de la cuisine
17
Point commun
ISoSL
un peu de tout ...
,
au theatre ce soir...
,
,
LE TOUR DE FRANCE BIENTÔT À LIÈGE
13ème Tour de France des Vins
vendredi 20/04/2012 de 18h00 à 21h00
samedi 21/04/2012 de 14h00 à 20h00
dimanche 22/04/2012 de 11h00 à 18h00
Salle des Genêts
Rue des Genêts, 2A – 4000 Liège (quartier Naniot)
Face au stade Naimette-Xhovémont
Info : [email protected] - www.tourdefrancedesvins.be
PAF : 6 €
«Directement du producteur au consommateur découvrez les
meilleurs crus issus de 14 régions de France ainsi que des produits
gastronomiques bien de chez nous.
Dégustation et vente de vin, petite restauration, garderie d’enfants,
démonstrations de sabrage de Champagne et de brûlot Charentais,
un week-end en Bourgogne et des dizaines de bouteilles à gagner en
votant pour votre « Roi des Vignerons » !
À quoi pense-t-il
au moment
de cette photo ?
Envoyez-nous vos idées à
[email protected]
Nous publierons
les meilleures
18
Point commun
Trois isoséliennes monteront bientôt sur les planches.
Jeanine Malchaire (logo au Pèrî), Maria Calderon (ergo au
Petit Bourgogne) et Ariane Pirard (infirmière à Agora) seront
bientôt à l’affiche au Théatre des Genets à Naniot.
Réservez dès à présent vos places.
,
À l’extérieur
congres annuel des travailleurs sociaux
« La vie n’est pas ce qu’on a reçu, mais le souvenir qu’on en
garde » Marquez
Ces 24 et 25 novembre 2011, se tenait à Paris (UNESCO),
le Congrès annuel de l’asbl Paroles d’enfants.
La particularité de ce congrès est qu’il est le seul à s’adresser aux travailleurs sociaux. Les thèmes y sont abordés
sous divers aspects (philosophique, sociologique, juridique, psychologique, expérience de terrain, ...).
Les exposés sont traités de deux façons, dans la grande salle, les modérateurs font le tour de la question de
façon ex catedra tandis que dans les salles annexes les
thèmes sont explorés de façon plus pratique en plus
petits groupes, ceci laissant à chacun la possibilité de
passer d’une salle à l’autre selon ses besoins et désirs.
L’éventail des intervenants et la richesse des exposés fait
qu’à aucun moment on ne sait décrocher, aucune redondance, des exposés clairs, bien illustrés, des points de vue
différents qui vous laissent face à votre questionnement,
votre réalité. Pour mieux comprendre, voici quelques
exemples d’exposés.
En ouverture, Monsieur FIAT, philosophe bien connu
d’ISoSL, nous amène au coeur du sujet en chamboulant
tous nos préjugés et a priori en nous faisant faire un tour
d’horizon de nos histoires enfantines. Ensuite, se succèdent les modérateurs : Jean-Paul MUGNIER (éducateur
spécialisé, thérapeute familial et Directeur de l’Institut
d’études systémiques) qui avec un exposé poignant de
vérité sur la façon dont nos souvenirs d’enfance et les
non-dits s’y rapportant, oriente notre vie d’adulte et pour
terminer une chanson de Barbara dont l’histoire de vie
fait émergé des émotions parfois insoupçonnées.
« Une vie, c’est l’histoire d’une vie ».
Puis vient Vincent DE GAULEJAC (professeur de sociologie à l’UFR de Sciences sociales de l’Université de
Paris) qui développe la contradiction humaine, dans cette
société hypermoderne, à se conformer aux règles tout en
cherchant une affirmation de soi-même. Sujet passionnant et tellement de circonstances.
« Si l’on ne change pas l’histoire, on peut changer notre
rapport à l’histoire ».
Mais aussi Martine LANE-BOYLE (psychologue clinicienne en service d’aide sociale à l’enfance et en psychiatrie,
professeur en sciences de l’éducation à Nantes) qui nous
surtout parce que c’est le lieu privilégié de rencontre des
travailleurs sociaux dont bon nombre d’éducateurs avec
qui j’ai pu échanger sur ma pratique ou terrain.
À tout point de vue, on ressort grandi grâce à une réelle
remise en question au niveau professionnel, grâce à de
nouveaux outils mais aussi au niveau des relations professionnelles car partager ce genre d’expérience avec
ses collègues renforce les liens d’équipe. Maria et moimême avons appris à mieux nous connaître pour mieux
travailler ensemble au bien-être des personnes avec qui
nous entrons en relation.
Si vous désirez les notes des exposés, n’hésitez pas à
contacter les éducatrices du Pèrî (Maria GUTIERREZ et
Joëlle WAUTHIER).
Si vous êtes intéressé(e) par les différentes formations et
congrès organisés par « Paroles d’enfants », voici l’adresse: Boulevard d’Avroy 7C – 4000 LIEGE, Tél. 04/223 10 99
[email protected] ; www.parole.be
Prochain Congrès annuel les 22 et 23 novembre 2012, Paris (UNESCO).
explique que le récit est un outil thérapeutique mais qu’il
n’est pas neutre, il peut aider ou détruire...
« Qu’avons-nous besoin de savoir du passé pour apprendre la vie dans l’objectif d’appréhender le futur ? ».
Je vais m’arrêter là, mais je vous assure que tous les exposés parlant tour à tour des métaphores, des contes, des
récits d’écriture... valaient la peine
Nous avons tous des souvenirs enfouis, des non-dits, des
histoires de vie qui peuvent s’avérer être de vrai ennemi
pour nous-même mais se raconter sans balise peut-être
tout aussi destructeur; alors, utiliser la métaphore, le
conte, l’écriture comme outil de communication peut se
révéler intéressant dans les histoires de vie des personnes
dont on prend soin.
Vous l’aurez compris, le ton était donné dès le début et
tout au long de ces 2 jours il aura fallu faire un travail sur
soi et gérer la multitude d’émotions engendrées.
Pour ma part, ce congrès à susciter beaucoup de questionnement et d’émotions. Il m’a permis de grandir
non seulement par le contenu du congrès mais aussi et
Pour terminer, un petit extrait d’un livre acheté lors de ce
congrès et qui m’a interpellé: « Questions d’amour » de
Eric FIAT et Michel GEOFFROY qui nous parlent du soin ...
et dont je vous livre la préface signée Robert Zittoun.
« Peut-on soigner sans aimer? Et aussi peut-on aimer
sans soigner ?
Bientôt surgit une foule de questions secondaires : Aimer,
mais qu’est-ce qu’aimer ? Qui aime-t’on ? Une personne,
un être, un objet de soins, le soin lui-même ? Et qui est
cette personne qui s’investit dans le soin, ou dans l’amour,
ou dans le soin par amour, ou encore dans l’amour par le
soin ?
Enfin, qu’est-ce que l’amour au juste? Un sentiment
simple, humain, trop humain, ou une soif de l’absolu, de
la transcendance, animant quelqu’un qui trouve dans le
soin l’occasion de s’adonner à l’être, de rechercher l’extrême bien, d’approcher Dieu en somme ? ».
À méditer...
Joëlle Wauthier
19
Point commun
,
les unites 1a et 1b vont baigner dans le(s) lux(e)
Pèrî
Si vous travaillez au Pèrî ou si vous y êtes passé depuis peu, vous aurez
sans doute observé que la lumière qui illumine le service 1B n’est pas
habituelle. Le matin, en arrivant, la différence se perçoit du parking rien
qu’en regardant les fenêtres du bâtiment. Il ne s’agit pas d’un hasard,
ni d’un quelconque caprice d’un circuit électrique, mais bien de la face
visible d’un tout nouveau projet qui prend naissance au Pèrî cette année .
Ça correspond à un gros travail d’équipe destiné à améliorer le bien-être
aussi bien des patients que de leur entourage mais aussi du personnel
soignant.
Laurent Farag, Comité de pilotage
Pourquoi la lumière ?
Dans notre vie quotidienne, 80% des informations collectées dans le monde environnant le sont par nos yeux. La vue est
notre sens le plus important dans notre
rapport au monde, cela semble évident.
Or, sans lumière, on ne voit rien. C’est la
lumière qui détermine la manière dont
nous distinguons les formes, mais également les couleurs, le relief, les perspectives,
les ombres et les détails.
La lumière agit naturellement sur la
qualité de notre sommeil et sur notre
humeur. Notre rythme biologique, est régulé
par des hormones, comme principalement la mélatonine, dont la sécrétion dépend de notre exposition
à la lumière du jour, et plus précisément de la quantité
de lumière captée par notre rétine. Il est dés lors facile de
comprendre que, si la lumière possède toutes ces qualités,
le manque de lumière est susceptible de provoquer
non seulement de l’inconfort mais également des
perturbations biologiques dont les symptômes sont
assez divers. Les plus connus du grand public
sont la dépression saisonnière, les troubles du
Réalisez l’expérience
sommeil (entre autres chez les travailleurs
Une source de lumière n’en est pas une autre : si
de nuit), et les désynchronisations
vous avez à la maison des néons, des leds, et qu’il vous
liées au décalage horaire.
reste encore quelques ampoules à incandescence, allumezles, successivement, le soir, et comparez. La « chaleur » de la
lumière sera différente, l’intensité aussi, certaines couleurs
vous paraîtront peut-être même différentes selon la
source de lumière.
De
À quoi correspondent les valeurs
exprimées en lux ?
Éclairage d’une journée de printemps : temps clair en extérieur :
Lever de soleil : 750 lux
6:10 heure du matin : 2.500 lux
6:20 heure du matin : 5.000 lux
6:40 heure du matin : 10.000 lux
Midi : 81.000 lux
17h10. : 10.000 lux
17h30. 5.000 lux
17h40 : 2.500 lux
Coucher du soleil : 750 lux
20
Point commun
faq...
Quels sont les effets
de la lumière sur
notre santé ?
quand date
l’intérêt de la médecine
pour la lumière ?
L’effet de la lumière sur la stimulation du
système immunitaire fit l’objet de travaux récompensées, en 1903, par le prix Nobel de physiologie
et médecine. Mais la découverte de la pénicilline
capta toutes les attentions et la « luminothérapie »
initiale finit presque par tomber dans l’oubli. Il fallut
attendre 1984 pour que l’utilisation de la luminothérapie en psychiatrie fasse sa première
apparition dans le champ des dépressions saisonnières.
En
quoi la lumière
du 1B est-elle
différente de celle des
autres services ?
Elle est PLUS INTENSE (d’un rapport de 1 à 5
en fonction des moments de la journée).
Elle est DYNAMIQUE (elle varie du matin au soir, et
renforce la courbe naturelle de la lumière du jour,
avec un pic d’intensité à la mi-journée pour respecter le rythme biologique).
Elle est FONCTIONNELLE (la courbe qui évolue
du matin jusqu’au soir a été partiellement
ajustée en fonction des grands temps
d’une journée d’hospitalisation pour
respecter l’organisation de
travail.
Un plus pour les unités concernées:
la lumière de la salle de bain peut être modulée
dans le prisme de l’arc en ciel
Une méthodologie solide
pour une première mondiale !
Ce type d’application de la lumière avec des patients atteints (entre autres) de
démence est une première mondiale, et cela a lieu chez nous !
Pour certifier le caractère scientifique de la démarche, le partenaire universitaire
est essentiel. En l’occurrence, il s’agit de l’unité de psychologie du vieillissement, de
l’école de santé publique et du laboratoire de biostatistiques,
tous trois de l’ULg. Que les agents du 1A se rassurent, après la première phase
contrôle du projet, ils seront «illuminés» de la même manière.
Une belle différence de luminosité entre le 1B
et une autre unité d’hospitalisation du Pèrî
Quels sont les buts poursuivis ?
En fait, il existe deux projets en un.
Le premier touche les patients, pour lesquels on peut espérer agir sur
l’humeur et sur la qualité du sommeil mais également sur le repérage dans l’espace
et l’orientation dans le temps sous l’effet d’une journée mieux rythmée.
Le second touche le personnel. Tout d’abord, il est probable qu’une
amélioration du comportement des malades ait un effet positif sur la charge de
travail du personnel. Ce sont les effets indirects liés à l’effet de la lumière sur les
malades. Mais il y aura également des effets directs de la lumière sur les membres
du personnel et plus particulièrement sur le personnel de nuit.
Une resynchronisation de l’horloge interne et une diminution des phénomènes de
somnolence (pendant et en dehors des heures de travail) sont des effets plausibles qui devront être démontrés. Pour ces aspects, l’équipe pourra compter sur les
conseils avisés du Dr. Balsat du SPMT.
,
notre blason, symbole de qualite
En l’an de grâce deux mil onze, damoiselles et damoiseaux de
labeur des Murlais unirent leurs efforts afin de confectionner leur
blason, symbole de leurs valeurs et de leurs objectifs présents et
à venir.
Chacun et chacune furent conviés autour de la table du Chevalier
Patrice Collodoro accompagné de Dame Zülfiye Erkart, coordinatrice de notre maisonnée.
Chaque agent prit alors conscience de l’importance de la
communication entre les différents membres de l’équipe et de la
nécessité de recentrer les valeurs pour des soins de qualité.
Grâce à l’outil d’auto-évaluation SWOT, l’équipe put analyser
ses forces, ses difficultés et ainsi définir ses ressources et les
menaces.
Deux choix d’amélioration étaient retenus :
la consolidation de l’équipe (infirmières, soignants,
1.
paramédicaux et journalières)
2.
le projet thérapeutique individualisé des
résidents.
Ces derniers étaient validés par la hiérarchie.
Un groupe « qualité » était alors institué. Il avait pour cible la
mise en commun d’idées pour combler les besoins de l’équipe
elle-même. (Un 2ème groupe s’attelera au projet thérapeutique
individualisé).
Plusieurs réunions furent nécessaires à ce travail de réflexion.
Celà aboutira à la création du blason susdit.
Le groupe était constitué par Béatrice Bahati (infirmière),
Olivier Benhizia (kinésithérapeute), Danièle Bosman (journalière),
Halima Bouwachma et Nadège Canzian (aides-soignantes),
Patrice Collodoro (coordinateur qualité), Suzanne Dufresne
(journalière), Zülfiye Erkart (coordinatrice MRS Murlais), Rosaria
Fagiana (infirmière), Malika Ghezali (animatrice), Christine Lebeau
(infirmière en chef ), Naïma Ouaziz et
Chantal Perrotta (aides-soignantes),
Sandrine Proisy (journalière), Chantal
Yerna (logopède). Ont ensuite rejoint
le groupe: Stéphanie Binot (journalière), Christine Lecocq (infirmière),
Laetitia Ronconi et Marie-Claude
Samedi (aides-soignantes), Anne
Schinkus (assistante en logistique),
et Séraphine Yankulije (infirmière)
Selon la trame suivante, chaque
agent a réfléchi d’abord par rapport à
sa fonction propre sur sa mission, son
rôle, son expertise, ses croyances, ses
moyens.
Ensuite, des groupes hétérogènes furent formés pour
présenter et analyser ces mêmes valeurs.
Chaque groupe élabora son blason avant une mise en
commun des idées. Chaque mot était précis et choisi à
l’unanimité. Tout agent devait pouvoir s’y reconnaître
puisque l’équipe des Murlais est pluridisciplinaire. On y
rencontrait :
- une coordinatrice : Zülfiye Erkart
- une infirmière en chef : Christine Lebeau
- 5 infirmières : Béatrice Bahati, Noella Cops, Christine
Lecocq, Marie-Cécile Vossen, Séraphine Yankulije
- 3 ASH : Rosa Fagiana, Nadia Labib, Sunanda Lauwerens
- 9 aide-soignantes : Fabienne Bourgois, Halima Bouwachma, Nadège Canzian, Hong Nguyen, Naïma Ouaziz, Chantal
Perrotta, Laetitia Ronconi, Marie-Claude Samedi, Marie-Ange
Vandenberghe
- 3 journalières : Danièle Bosman, Suzanne Dufresne, Sandrine
Proisy
- 1 logopède : Chantal Yerna
- 2 animatrices : Malika Ghezali, Marie-Rose Pelgrims
- 1 éducatrice : Valérie Pirotte
- 1 ergothérapeute : Véronique Henry
- 1 assistante en logistique : Anne Schinkus
- 1 kinésithérapeute : Olivier Benhizia
Enfin, avec l’aide des résidents, NOTRE blason fut peint, annoté et
affiché à la portée des familles, des résidents et du personnel.
D’ailleurs, qu’évoque ce symbole aux personnes qui le
rencontrent ?
- Véronique Henry : « Les couleurs sont belles et chaque mot
reflète bien notre philosophie de soins »
- Naïma Ouaziz : « Comme j’y ai participé, j’adhère forcément aux
valeurs énoncées »
- Christine Lebeau : « Je suis très fière
de l’investissement de l’ensemble de
l’équipe, de l’intérêt montré et du
résultat obtenu »
- Nadège Canzian : « On montre
aux familles ce que l’on fait avec les
patients. Comme ça, ils ont un aperçu
des soins »
- Marie-Rose Pelgrims : « Bien
coloré, il reflète l’esprit d’équipe que
l’on voudrait bien avoir aux Murlais.
Il faudrait en afficher deux. J’aime
bien la devise »
Pour rappel, la MRS les Murlais, située à Droixhe, ouvre ses
portes en 1991 sous le CPAS. Puis, elle est intercommunalisée à l’apparition de l’IPAL. Et, depuis la fusion entre l’IPAL
et le CHP, elle est fait partie d’ISoSL et est la 2ème MRS de la
Clinique du Valdor.
Elle héberge 33 résidents et a un accueil et un centre de
soins de jour.
Sa population comporte, pour la majeure partie, des
personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, du syndrome de Korsakoff, d’AVC.
Dans un futur proche, le bâtiment actuel sera appelé à
disparaître. Personnel et résidents émigreront vers la
Résidence de « La Plaine », nouveau concept du réaménagement de Droixhe.
Chantal Yerna

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