Décembre 2012 - Santé Montérégie
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Décembre 2012 - Santé Montérégie
Diane Malette relève le défi Kilimandjaro sans frontières Le 5 janvier prochain, Diane Mallette infirmière au CSSS Jardins-Roussillon depuis 1988, partira à la conquête du Kilimandjaro dans le cadre du défi Kilimandjaro sans frontières. C’est dans ces circonstances qu’elle prendra la route pour Moshi en Tanzanie. À cette occasion, Mme Malette doit réaliser une collecte de fonds de 10 000 $. L’argent amassé sera remis à des projets de développement durable au Québec comme ailleurs. Si vous souhaitez l’appuyer dans son projet, rendez vous au www.terresansfrontieres.ca/ksf, à cliquer sous l’onglet Participants et sur le nom de Diane Mallette. Merci à l’avance pour votre contribution. Une collecte de sang réussie à l’Hôpital Anna-Laberge Notre habituelle collecte d’avant les Fêtes s’est déroulée le 5 décembre dernier. Au total, 83 donneurs se sont présentés afin de faire leur don. Nous remercions les donneurs, bénévoles, commanditaires et participants qui ont contribué au succès de l’événement. Donner du sang, donner la vie! Activités à venir ° Novembre et décembre : Campagne de vaccination des travailleurs de la santé contre l’influenza Du personnel impliqué! Nancy Bellerose, infirmière clinicienne aux Télésoins, a amassé la fabuleuse somme de 5116 $ pour la Société de leucémie et lymphome du Canada. L’argent amassé servira à financer la recherche sur les cancers du sang. Mme Bellerose avait pour objectif d’aller courir un demi-marathon à San Francisco, soit 21,1 kilomètres, dans le but d’appuyer cette cause qui lui tient à coeur. Son demi-marathon a eu lieu le 14 octobre dernier. Les employés du CSSS, et particulièrement ceux du site du CLSC Jardin-du-Québec, ont grandement encouragé Nancy dans sa démarche et sont très fiers d’elle. Félicitations! Portrait de profession : L’archiviste médical à l’Hôpital Anna-Laberge page 13 ----------------------------------------------------------- 1er vernissage et encan des œuvres des « Zartis » page 17 ----------------------------------------------------------- Signature d’un protocole avec le Comité Logement Rive-Sud page 23 ----------------------------------------------------------- Réussite de la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité Territoire du CLSC Châteauguay (2 membres) Huguette Boyer Debra Shea page 25 Territoire du CLSC Jardin-du-Québec (2 membres) Richard Ménard Étienne Rivest Comité de résidents du CH Châteauguay Denise Laframboise, présidente du comité des usagers ° 16 mars 2013 : Gala Coup de Coeur, Château Vaudreuil Au menu Le comité a pour mission d’informer les usagers du CSSS sur leurs droits et obligations, le code d’éthique, la mission et les valeurs du CSSS ainsi que sur la procédure pour effectuer une plainte. Voici donc les membres du comité des usagers : Équilibre au 1er mars 2013 : Période d’inscription au Défi J’arrête, j’y gagne Décembre 2012 C’est le 1er novembre dernier qu’ont eu lieu les élections des membres du comité des usagers. Le comité est composé de neuf membres : six élus par tous les usagers et trois désignés par et parmi chacun des comités des résidents. Territoire du CLSC Kateri (2 membres) Micheline Tellier Lucie Vallée ° Janvier Volume 1 - Numéro 3 Nouveaux membres et renouvellement de mandat du comité des usagers 20 au 26 janvier : Semaine québécoise pour un avenir sans tabac ° ° 6 février 2013 : Mercredis communautaires, École St.Wilibrord er ° Janvier au 1 mars 2013 : Période d’inscription au Défi 5-30 Bulletin trimestriel du CSSS Jardins-Roussillon Comité de résidents du CH de La Prairie Claire Roy Comité de résidents du CH de Saint-Rémi Réjeanne Laberge ----------------------------------------------------------- Lean : Premiers résultats très encourageants Vers un hôpital complice de nos aînés Au cours des 25 prochaines années, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus va presque doubler au Québec, pour passer de 14 % à plus de 25 %. Comité de rédaction : Rachel Bonneau, André Caron, Jany Dansereau, Valérie Fortin, Yvan Girard, Chantal Godin, Marie-Claude Guilbault, Céline Jodar, Mélissa Lachance, Manon Laplante, Celine Lefrancois, Véronique Pelletier, Geneviève Reid Coordination : Valérie Fortin, Mélissa Lachance, Véronique Pelletier Graphisme : Julie Adam Impression : Ressources illimitées ------------------------------------------------------ 28 Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables au déconditionnement physique. Lors d’une hospitalisation, celles-ci sont plus susceptibles, même les plus en forme, de subir une perte d’autonomie, temporaire ou permanente, en raison des pratiques en établissement qui ne sont pas toujours adaptées à leur condition. 45 % de toutes les journées d’hospitalisation au Québec sont utilisées par les personnes âgées de 65 ans et plus, lesquelles ne représentent que 14 % de la population. suite page 3 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 suite page 4 Fondation Anna-Laberge Une réussite pour UN PAS vers la santé! Paul Moreau, directeur général Sylvie Gaudreau, présidente du conseil d’administration Je suis conscient que tous les efforts ont été au rendez-vous cette année avec l’automne chargé que nous avons vécu et remercie l’ensemble du personnel, médecins, bénévoles et partenaires. J’ai la certitude que toute l’énergie déployée durant les derniers mois sera aussi de la partie en 2013. Notre CSSS est pleinement engagé dans une démarche tournée vers l’amélioration continue des soins de santé et de services sociaux. Pour perpétuer cet engagement, la direction entend mettre à profit une combinaison des forces créatrices du personnel ainsi que la technologie dont nous disposons et qui permet déjà de nous démarquer en terme d’accessibilité, de qualité et de sécurité en lien avec les services offerts à la population. Un nouveau défi L’ouverture imminente, au cours des derniers jours, du tronçon ouest de l’autoroute 30 aura certes une incidence significative pour la population de l’ouest du territoire ainsi que de Vaudreuil-Soulanges qui auront dorénavant accès plus facilement aux installations du CSSS, et spécialement à l’Hôpital Anna-Laberge. Une nouvelle réalité dont nous devrons tenir compte au cours des prochains mois, afin de répondre aux besoins et attentes spécifiques de cette nouvelle clientèle. En terminant, mes collaborateurs, Diane Arcand, directrice générale adjointe clinique et santé publique, Gilles Lefebvre, directeur général adjoint administratif, et moi-même, nous unissons pour vous souhaiter un joyeux temps des Fêtes en compagnie de votre famille et vos amis. Bonheur et santé pour 2013! Le CSSS Jardins-Roussillon et son personnel se sont particulièrement illustrés sur la place publique en 2012. Notre rayonnement s’est fait voir, tant au niveau régional, provincial, qu’international. Tout d’abord, nous avons qu’à penser au Prix d’Excellence Grand citoyen corporatif de la MRC de Roussillon que le CSSS a reçu en début d’année. Notre organisation a aussi remporté une mention d’honneur au niveau international (équivalent d’une troisième place), dans la catégorie « Health care facilities » à l’ASHRAE Technology Awards pour l’efficacité énergétique du CLSC Châteauguay. Pour ce qui est de notre personnel, pour ne nommer que quelques exemples, Danielle Paquin, conseillère-cadre en gestion des risques et de la qualité, fut lauréate du Prix d’excellence régional remis par l’AGESSS pour la qualité de sa gestion ainsi que son implication dans son milieu. Louis-Philippe Lalumière, physiothérapeute et chargé de l’enseignement clinique au service de physiothérapie de l’Hôpital Anna-Laberge, a quant à lui, eu une mise en nomination pour le Prix Athena de l’Université de Montréal. Départ du 5 km ------------------------------------------------------ 02 Finalement, je profite de cette tribune pour vous offrir, en mon nom et au nom de tous les membres du conseil d’administration, tous mes vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année. Que cette période de réjouissances soit un temps de repos et de quiétude avec vos proches. Bonne année et à l’an prochain! Sylvie Gaudreau, présidente du CA Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Départ du 10 km Un CSSS comme le nôtre ne peut qu’être fier des réussites des gens qui œuvrent dans ses installations. Je crois que vous serez d’accord pour dire que leurs réalisations représentent l’effort collectif et la qualité édifiante du personnel de notre CSSS et qu’elles ont grandement contribué au rayonnement de notre établissement. Les présidents d’honneur et les membres du comité organisateur avec le montant annoncé le jour de l’événement, soit 37 435 $. Paul Moreau, directeur général Ce montant permettra au département d’hémato-oncologie de l’Hôpital Anna-Laberge de faire l’achat de nouveaux équipements dont des pompes à perfusion intelligentes, des appareils de suivi des paramètres vitaux électroniques programmables à intervalle préétablis, un écran pour la lecture radiologique à l’usage des hémato-oncologues et une pompe portative pour l’administration des médicaments oncologiques à domicile. Activité Zumba La Fondation Anna-Laberge tient à remercier ses collaborateurs, soit la Ville de Châteauguay, le comité 0-5-30 du CSSS JardinsRoussillon et Imprimerie Ressources Illimitées. Merci aux commanditaires : M. Pierre Moreau, député de Châteauguay, Mme Anne Minh-Thu Quach, députée fédérale de Beauharnois - Salaberry, M. Sylvain Chicoine, député fédéral de Châteauguay – SaintConstant, Toiture Couture et SX2 Sports Group. La Fondation tient également à remercier la Maison des jeunes de Châteauguay, RBC Banque Royale ainsi que toutes les entreprises qui ont gracieusement offert leurs services et les commerçants qui ont offert des prix de tirage aux participants. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 27 ------------------------------------------------------ www.fondationannalaberge.com Poursuite des efforts Le CSSS et son d’amélioration rayonnement continue Le dimanche 16 septembre dernier s’est tenu l’événement UN PAS vers la santé, sous la présidence d’honneur de Me Paul G. Brunet, directeur général de la Ville de Châteauguay et président du Conseil pour la protection des malades, et Dr François Letendre, chef de service du Département d’hémato-oncologie de l’Hôpital Anna-Laberge. Une somme de 40 073,37 $ a été amassée grâce à la générosité des donateurs, participants, collaborateurs et commanditaires. Journée carrière des médecins résidents 2012 Marie Abeels, mère de Jacques Delsemme, s’est éteinte le 1er mai au Trèfle d’Or. Elle y est restée environ un an. La 17e Journée carrière des médecins résidents du Québec s’est déroulée le 5 octobre dernier au Palais des Congrès de Montréal. Cet événement a connu, comme à chaque année, un très grand succès. Environ quatre-vingt-dix médecins résidents ont été rencontrés à notre kiosque, nous permettant de faire connaître nos besoins et opportunités de carrière, la diversité de nos services ainsi que notre territoire. Jacques Delsemme La mère de l’auteur est décédée récemment après avoir été hébergée dans un CHSLD pendant un an. Notre équipe, présente pour l’occasion, a pu échanger et répondre aux questions des résidents : ° D Karyne Amyot, omnipraticienne, représentante locale du DRMG re ° D Dorice Boudreault, omnipraticienne au CLSC Châteauguay r ° D Jean-Pierre Chouinard, omnipraticien à la clinique-réseau de notre territoire r ° D Claude-François Gagnon, omnipraticien au CLSC Jardin-du-Québec ° Madame Chantal Godin, technicienne en administration à la DSPAM r ° D Louis Gravel, omnipraticien à la clinique médicale Châteauguay re ° D Caroline Haineault, omnipraticienne au département de médecine générale re ° D Michèle Lemay, omnipraticienne, chef du département de médecine générale r ° D François Loiselle, gynécologue à l’Hôpital Anna-Laberge r ° D Alex Richard, omnipraticien au département de médecine d’urgence re Source : Journal La Presse, 18 juin 2012. À défaut d’avoir côtoyé le système auparavant et donc dépourvu d’expérience pratique, mais marqué par cette mauvaise réputation faite aux CHSLD, j’avoue que lorsque l’an dernier, nous avons été contraints, mes soeurs et moi de placer notre mère au Trèfle d’Or, à Châteauguay, j’étais personnellement un peu inquiet. Maman est décédée le 1er mai au Trèfle d’Or. Elle y est restée environ un an. Durant cette année, mes soeurs et moi sommes allés visiter maman en alternance de façon à ce qu’elle reçoive la visite de l’un d’entre nous à peu près chaque jour. Tout au long de cette année, j’y ai découvert un monde auquel je ne croyais plus tellement. Souvent, lorsqu’on parle de héros, on pense aux militaires, aux policiers, aux pompiers. Ces héros qui revêtent souvent de beaux uniformes clinquants et portent la plupart du temps des médailles attestant de leurs faits d’armes. À ce CHLSD, j’ai découvert un monde où les héros au quotidien sont légion. Ils n’ont pas de médailles et ne portent pas d’uniforme prestigieux. Simplement, ils accomplissent leur tâche de leur mieux. Jour après jour, ils font un travail souvent ingrat; un travail qui rebuterait la plupart des gens ordinaires. Ils le font sans tambour ni trompette. Ils font leur devoir d’État. Je ne pense pas qu’en arrivant au paradis, maman ait été dépaysée outre mesure par la présence des anges, car elle en a côtoyé plusieurs au cours de l’année qu’elle a passée dans cette institution. En effet, qu’il s’agisse de préposées aux soins, d’infirmières auxiliaires, d’infirmières ou même d’autres employés moins directement impliqués auprès des bénéficiaires, j’ai eu la chance de rencontrer là du personnel admirable; j’ai eu l’honneur de connaître des femmes et des hommes toujours prêts à s’investir et à fournir ce petit effort additionnel qui souvent a fait la différence auprès des bénéficiaires et de leurs familles. J’ai senti de l’intérêt, de la sincérité, de la compassion, voire de la tendresse émanant de la plupart des membres du personnel à l’endroit des bénéficiaires. Je sais qu’il est risqué d’énumérer des personnes, car ce faisant, on en oublie souvent plus qu’on ne le voudrait. D’un autre côté, je m’en voudrais d’occulter ma reconnaissance et celle de ma famille envers les membres du personnel de cet établissement, et plus particulièrement ceux du deuxième étage. Je pense ici aux Chantal, Elvine, Raymond, Alex, Carmen. Je pense à l’autre Chantal et à cet infirmier très gentil du quart de soir; je pense à la dame préposée à l’entretien; je pense aussi à cette préposée d’origine gaspésienne qui souvent a détendu l’atmosphère en faisant rire tout le monde et en mettant de la vie pendant les repas. Je pense à tous ceux et celles dont les noms m’échappent, mais desquels le visage est bien présent dans mon esprit. Je pense nécessairement aussi au Dr Lacoste et à l’abbé Daoust. ------------------------------------------------------ 26 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Photo fournie par la famille Je suis conscient du fait que les médias s’évertuent à dénoncer les pratiques douteuses, le mode d’opération insensible et le manque d’humanité de plusieurs CHSLD. S’il est vrai que cette dénonciation médiatique est souhaitable et utile à l’amélioration globale du système de soins, elle n’est pas étrangère à l’apparition de certains préjugés qui rejaillissent parfois injustement sur l’ensemble des CHSLD et laissent planer un doute dans la population quant à la qualité des soins prodigués à nos aînés. Marie Abeels Merci à la direction de l’établissement et au personnel pour tous les soins prodigués à notre mère au cours de son séjour, mais aussi pour tous les soins prodigués jour après jour à nos ainés, et pour le respect et la compassion qui leur sont démontrés. Chantal Godin, Dr Louis Gravel, Dr Alex Richard, Dre Karyne Amyot, Dre Caroline Haineault, Dr François Loiselle. Sans la présence de ces médecins recruteurs, l’événement n’aurait pas été aussi prospère. Nous tenons sincèrement à les remercier pour leur grande générosité et leur désir de faire grandir chez nous une culture de soins et de services de qualité. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 03 ------------------------------------------------------ suite de la page 1 Vers un hôpital complice de nos aînés Au cours des 25 prochaines années, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus va presque doubler au Québec, pour passer de 14 % à plus de 25 %. Lors d’une hospitalisation, elles sont plus susceptibles, même les plus en forme, de subir une perte d’autonomie, temporaire ou permanente, en raison des pratiques en établissement qui ne sont pas toujours adaptées à leur condition. Les personnes âgées sont donc plus vulnérables au déconditionnement physique. 45 % de toutes les journées d’hospitalisation au Québec sont utilisées par les personnes âgées de 65 ans et plus, lesquelles ne représentent que 14 % de la population. La naissance d’une ère nouvelle L’approche adaptée à la personne âgée (AAPA) découle des travaux effectués par deux instituts universitaires de gériatrie à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux. Compte tenu des bénéfices réels de cette approche pour les aînés, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec en a fait une orientation pour l’ensemble des centres hospitaliers au Québec. L’AAPA préconise des changements de pratique centrés sur les caractéristiques et les besoins propres au vieillissement. L’environnement physique ainsi que les soins et services sont adaptés pour prévenir et, dans la mesure du possible, éviter le déconditionnement des personnes âgées à effectuer les activités de base de la vie quotidienne. Réussite de la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité Du 19 au 23 novembre dernier a eu lieu la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité. Qu’est-ce que le code d’éthique Notre code d’éthique est un outil qui énonce les conduites et les pratiques attendues des intervenants en lien avec les droits des usagers ainsi que les responsabilités et les comportements attendus de ces derniers. Il traduit la culture organisationnelle et les valeurs fondamentales qui guident notre engagement au quotidien. La semaine vise principalement à en faire la promotion et, par le fait même, rappeler à tous l’importance de la confidentialité et du respect de la vie privée des usagers. Activités de la semaine Une priorité organisationnelle pour le CSSS En tenant compte de cette nouvelle réalité, le CSSS Jardins-Roussillon a inscrit le déploiement de l’AAPA dans ses priorités stratégiques et s’est engagé à adapter l’environnement de soins et à revoir les façons de faire pour donner des soins et services mieux adaptés aux besoins des personnes âgées. En tenant compte du fait que les personnes âgées constituent une proportion significative de la clientèle hospitalisée en soins aigus; pourcentage qui s’accentuera de façon significative au cours des prochaines décennies, comment se préparer pour être en mesure de répondre adéquatement aux besoins à venir de notre population vieillissante? Au cours de cette semaine, les membres du comité aviseur du code d’éthique, la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, certains membres du comité des usagers ainsi que des archivistes se sont déplacés dans les différents sites pour discuter avec les usagers et les intervenants. Des cafés-conférences ont spécialement été organisés dans les trois centres d’hébergement pour les résidents et les membres de leur famille. Nous remercions tous ceux qui ont collaboré au succès cette première édition. Cette semaine a donné lieu à plusieurs échanges forts intéressants. À la prochaine édition Pour plus d’information sur les droits des usagers, consultez la section documentation du site www.santemonteregie.qc.ca/jardins-roussillon Rencontre des usagers et du personnel. ... d’éthique Le Code de nos actions. L’AAPA au CSSS Jardins-Roussillon Les travaux d’implantation de l’AAPA sont débutés depuis 2011 à l’Hôpital Anna-Laberge. Le déploiement se fait de façon progressive dans l’ensemble des unités et services. Plusieurs équipes d’intervenants sont déjà mobilisées vers le changement. Ces équipes sont soutenues par un comité de pilotage regroupant différents professionnels et par une équipe de direction qui s’assure de l’évolution des travaux. ------------------------------------------------------ 04 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 à l’origine À l’avant : Nadya Mathieu, Ann Chouinard, Cindy Lagacé et Suzanne Chèvrefils À l’arrière : Withney Jeanty, Hélène Lejeune et Denise Laframboise Vol 1 - No 3 Décembre 2012 25 ------------------------------------------------------ Le Salon des proches aidants des aînés : Une première dans notre région La Table des aînés Kateri a organisé le 8 novembre dernier au Complexe SaintLaurent à La Prairie, le tout premier Salon des proches aidants des aînés de la région. Plus d’une centaine de participants se sont présentés au salon; un franc succès pour cette première édition! S’organiser dans son nouveau rôle Très souvent, le rôle de proche aidant incombe aux membres de la famille. Veiller au bien-être et à la qualité de vie d’un proche démontre une grande générosité et demande des efforts. Celle ou celui qui devient aidant doit réorganiser son temps afin de répondre aux besoins du proche qui nécessite son assistance. Un lieu de rassemblement Ce premier salon a proposé aux proches aidants de rencontrer, dans un même lieu, 12 exposants dont leur rôle est d’offrir des services et de l’information en lien avec leur situation. Le CLSC Kateri, la Société Alzheimer Rive-Sud, la Clinique Juridique Juripop et le Centre de bénévolat de la Rive-Sud, sont quelques-uns des organismes qui étaient sur place pour répondre aux questions. De plus, trois grandes conférences ont aussi été offertes sur la maladie d’Alzheimer, les proches aidants et les aspects juridiques ainsi que sur les moyens de prévenir l’épuisement chez les proches aidants. Cet événement a été organisé par la Table des aînés Kateri qui, depuis 2008, travaille à l’amélioration et à la continuité des services offerts dans notre région, à l’intention des personnes âgées et des proches aidants qui résident dans les municipalités de Candiac, Delson, La Prairie, Sainte-Catherine, SaintConstant, Saint-Mathieu et Saint-Philippe. Qu’est-ce qu’un proche aidant d’aînés? Être un proche aidant d’un aîné peut signifier s’occuper d’un proche qui ne peut rester seul, surveiller la prise de médicaments d’un membre de la famille, prendre soin d’une personne malade ou bien veiller au bien-être d’un être cher qui vit en milieu d’hébergement. Des gestes simples qui font toute la différence! L’AAPA repose sur l’implication de la personne âgée et/ou de son proche aidant dans les activités quotidienne afin de prévenir toute dégradation lors de la visite à l’urgence ou pendant la durée de l’hospitalisation. « Ce risque plane continuellement autour des personnes âgées qui, affaiblies par un épisode de soins aigus, en viennent à perdre leur autonomie par manque de stimulation. » Dre Chantal Perreault, médecin désignée responsable du projet. À moins de contre-indication, lors d’une hospitalisation, la personne âgée a tout intérêt à rester active et à faire le plus d’activités par elle-même pour maintenir son autonomie et échapper à la sphère du déclin fonctionnel. Les soignants, en collaboration avec les personnes âgées et les proches, peuvent ainsi administrer des soins qui font la différence! Lors de l’événement Manon Lamarre, Mélanie Marois, Sophie Archambault, Nathalie Pelow (assises à la table) Parmi les nombreuses tâches qui lui reviennent, pensons à la planification et à l’organisation des services à domicile nécessaires pour maintenir le proche dans sa maison, au transport et à l’accompagnement à de nombreux rendez-vous, à l’aménagement du domicile afin de le rendre sécuritaire, et bien sûr, au soutien affectif. Partenaires de la Table des aînés Kateri ° Centre de bénévolat de la Rive-Sud, point de service Candiac ° Club d’Âge d’or La Prairie ° Club Idéal de Candiac ° Clinique Juridique Juripop ° CSSS Jardins-Roussillon (CLSC Kateri et Centre d’hébergement de La Prairie) ° Maison des Aînés de La Prairie ° Régie intermunicipale de police Roussillon ° Service d’aide domestique Jardins-Roussillon ° Société Alzheimer Rive-Sud Saviez-vous que plus d’un million de Québécoises et Québécois sont des proches aidants? Si vous faites partie du nombre, le Salon des proches aidants est un lieu pour vous rassembler, échanger et trouver de l’appui. À la prochaine édition... Quelques principes Prendre ses repas en position assise favorise également la digestion et aide à la déglutition. Le repos au lit est rarement indiqué et peut être néfaste pour la personne âgée. Pour une personne de 75 ans ou plus, une seule journée d’alitement peut nécessiter jusqu’à trois jours de réadaptation. La marche est également un bon moyen de préserver l’intégrité de la peau. Bien s’alimenter et s’hydrater est un élément essentiel au rétablissement. La personne âgée hospitalisée peut perdre plus facilement la notion du temps et ses points de repère. Il faut l’aider à s’orienter dans le temps et l’espace. Le sommeil est un élément essentiel au rétablissement. Il faut donc respecter le besoin de sommeil. Respecter le rituel de sommeil de la personne âgée. Plusieurs activités ont été mises de l’avant afin d’implanter l’AAPA dans l’organisation. Pour en savoir plus sur cette approche ainsi que sur les avancés, réalisations et bonnes pratiques en matière d’AAPA, consultez les prochains numéros du Messager. L’approche adaptée à la personne âgée… Complice de nos aînés. ------------------------------------------------------ 24 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 05 ------------------------------------------------------ Vaccination contre l’Influenza (Grippe saisonnière) Signature d’un protocole avec le Comité Logement Rive-Sud Pour le territoire du CSSS Jardins-Roussillon, la campagne de vaccination annuelle contre la grippe saisonnière a débuté le 1er novembre dernier. Ne vous laissez pas surprendre par la grippe, faites-vous vacciner. Le 1er octobre dernier, un protocole a été signé avec le Comité Logement Rive-Sud afin d’intervenir et de soutenir les locataires lors de situations problématiques liées à la salubrité des logements qui sont décelées sur le territoire du CSSS. Comme la saison de la grippe débute généralement en janvier, il faut dès maintenant penser à se protéger, notamment si l’on fait partie d’un des groupes vulnérables. La grippe est très contagieuse et peut entraîner, pour certaines personnes, des complications graves. Le vaccin est donc offert gratuitement aux personnes présentant un risque plus élevé de complications en raison de leur âge ou de leur état de santé, soit : C’est depuis 2009 que le Comité Logement Rive-Sud, en collaboration avec notre équipe de Santé publique, a mis en branle sur le territoire un projet visant à améliorer la santé des locataires vulnérables et de leurs milieux. ° les personnes âgées de 60 ans et plus; ° les enfants de 6 à 23 mois; ° les personnes atteintes d’une maladie chronique (incluant les personnes présentant une obésité importante); ° les femmes enceintes en bonne santé au 2 ou 3 trimestre de la grossesse; ° toute personne (incluant les enfants) vivant ou prenant soin de celles faisant partie des e e catégories précédemment mentionnées; ° les personnes qui prennent soin des enfants de 0 à 6 mois; ° les travailleurs de la santé. Nous rappelons à la population que la vaccination est nécessaire chaque année et qu’elle demeure le moyen le plus efficace de se protéger contre cette maladie. De plus, le vaccin contre l’influenza est sécuritaire. Il ne peut donc pas transmettre la grippe. Il ne vous met toutefois pas à l’abri des infections plus banales comme le rhume, souvent confondu avec la grippe. Les personnes désirant recevoir le vaccin peuvent communiquer avec leur CLSC. Le comité a d’abord dressé un état de situation précis pour la MRC de Roussillon, au moyen de visites de logements et d’entrevues auprès de locataires. Un total de 374 logements ont été visités. Par la suite, le comité a documenté la problématique de la salubrité et la sécurité en tenant des modèles appliqués ailleurs ainsi que des lois et règlements déjà existants sur notre territoire, par municipalité et par type de logements. À partir de ces constats, des recommandations ont alors été formulées afin que les villes envisagent de se doter de règles plus à jour sur l’insalubrité dans les logements. Les municipalités de la MRC Roussillon ont reçu les recommandations du Comité logement Rive-Sud et sont invitées à revoir leurs règlements en fonction de celles-ci. La Ville de Châteauguay et la municipalité de Saint-Philippe ont déjà emboité le pas et adopté de nouveaux règlements sur le sujet. Dans un troisième temps, le projet consiste à mettre en place un groupe multidisciplinaire composé d’intervenants du CSSS et du Comité Rive-Sud prêt à intervenir rapidement lors de situations problématiques d’insalubrité décelées dans les logements situés sur le territoire du CSSS. L’équipe interviendra alors pour tenter de déceler l’origine du problème et accompagner les parties dans la recherche de solutions. Cette équipe sera constituée sous peu. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le protocole a été signé entre nos deux organisations. Les intervenants œuvrant de part et d’autre possèdent de l‘expertise et des connaissances complémentaires du milieu; un élément essentiel au succès du projet. Ce protocole mettra des balises permettant d’encadrer positivement cette collaboration et aidera aussi à la pérennité du projet dans le temps. Un projet exportable La grippe se propage facilement, faites-vous vacciner, pour vous et pour vos proches! ------------------------------------------------------ 06 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Puisque ce projet a été développé sur un territoire qui représente un milieu diversifié (banlieues, villes, municipalités rurales et zones agricoles) la réglementation adoptée et ses modes d’applications deviendront possiblement des outils à partager en Montérégie et dans d’autres régions. Ce projet est donc porteur de collaborations multiples et de réalisations ayant des impacts positifs pour la population locale des diverses régions du Québec. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 23 ------------------------------------------------------ 2012-13 Loterie vite! s e t Fai im it é e it é l VOUS avez un don pour voyag e r Le Nawatobi est un sport de saut à la corde sur tremplin. Grâce aux ressources maintenant en place, ces élèves développeront leurs habiletés à élaborer des routines tout au long de l’année. Cette initiative permet aux jeunes de dépenser de l’énergie, d’être plus concentrés une fois en classe et s’avère donc une façon peu coûteuse de faciliter la pratique d’activité physique. Il s’agit d’un projet soutenu par le CSSS. Pour plus d’information concernant le Nawatobi : www.nawatobiquebec.com en Quant Une belle collaboration pour faire bouger les jeunes! Bonne nouvelle! La Ville de SainteCatherine a récemment accepté de prêter gratuitement ses locaux aux jeunes de 5e année de l’École St-Jean afin d’entreposer de l’équipement de Nawatobi. Les professeurs de l’école ont ainsi un local adapté à leurs besoins afin de faire découvrir un nouveau sport à leurs élèves. Une période de une heure est offerte chaque semaine aux deux classes de 5e année de l’école. 0$ 43 0p0 rix vous décrire «JJe ne trouve pasjoielesquemotsnousjusteavonss pour de faire eues la et la chance e. e rge. Labe Anna ce voyage grâce à la Fondation » Ginette Vallerand Agente administrative - 101 Lauzon Information 450 699-2703 www.fondationannalaberge.com Ac A chat att de billets Nouveau centre de prélèvements à Hemmingford Depuis le 31 août dernier, la population desservie par le CLSC Jardin-du-Québec peut se présenter au nouveau centre de prélèvements d’Hemmingford situé au Centre récréatif de la municipalité. En effet, la population qui nécessite des prélèvements sanguins ou qui doit remettre des échantillons de selles ou d’urine peut s’y présenter le vendredi entre 7 h et 9 h. L’ouverture du centre de prélèvements d’Hemmingford est le résultat d’un effort collectif qui a réuni la population de la région, le Centre local de développement des Jardins-de-Napierville, le CSSS Jardins-Roussillon, les municipalités de la région et le député provincial de Huntingdon, M. Stéphane Billette. Nous tenons donc à informer la population desservie par le CLSC Jardin-du-Québec, du nouvel horaire des services de prélèvements. Les lundis et mercredis de 6 h 30 à 9 h CLSC Jardin-du-Québec à Saint-Rémi 2, rue Sainte-Famille 450 454-4671 Les mardis et jeudis de 6 h 30 à 9 h CLSC Jardin-du-Québec à Napierville 509, rue Saint-Jacques 450 245-3336 Les vendredis de 7 h à 9 h Clinique de prélèvements sans rendez-vous à Hemmingford 550, rue Goyette 20 au 26 janvier 2013 Une usager et une infirmière au Centre de prélèvements de Hemmingford. ------------------------------------------------------ 22 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 07 ------------------------------------------------------ Lean : Premiers résultats très encourageants Diminution importante de la durée moyenne de séjour à l’urgence Notre premier projet Lean porte ses fruits. La durée moyenne de séjour à l’urgence ambulatoire* est passée de 8,4 heures à 5,4 heures actuellement. « Les nombreuses solutions que nous avons mises en place nous ont permis de réduire la durée moyenne de séjour pour les courtes visites comme pour les plus longues. » « L’implication du personnel dans l’implantation et le maintien de ces changements est primordiale. À l’urgence ambulatoire du CSSS J-R, les intervenants voient tous les jours les bénéfices qu’ils retirent des changements opérés. C’est la clé nécessaire pour qu’ils perpétuent eux-mêmes le mouvement d’amélioration continue. » France Gendron, directrice du Programme-clientèle soins spécialisés en santé physique Annie Girard, chef de l’urgence À la suite d’un atelier intensif d’une semaine (atelier Kaizen) auquel a participé une quinzaine d’intervenants de l’urgence (dont trois préposés aux bénéficiaires, du personnel administratif, sept infirmières et trois médecins), des solutions très concrètes ont été mises en place. Par exemple, un tandem médecin-infirmière rencontre maintenant les usagers. Le Lean au CSSS J-R : une culture à implanter Bien plus qu’une série de projets, l’implantation du Lean dans notre établissement représente un changement de culture de l’organisation. Il s’agit d’améliorer les façons de faire et de mettre le « focus » sur les besoins de l’usager. L’implantation d’une culture Lean a donc des répercussions, tant au niveau de la gestion, que des processus de travail dans les différents secteurs d’activités. À terme, les améliorations continues proviendront principalement des intervenants eux-mêmes. L’approche Lean fournit des outils et une façon de gérer les équipes qui permettent à chaque intervenant de proposer des solutions à des problèmes bien concrets et de les mettre en œuvre. La structure de gestion, quant à elle, vient appuyer ces démarches. « Puisque ce sont les intervenants sur le terrain qui connaissent les problèmes et les vivent, nous avons donné au personnel de l’urgence ambulatoire la mission d’augmenter l’accessibilité de ce service à la population. En leur donnant les outils et le temps pour le faire, les intervenants ont élaboré et implanté en quelques semaines des solutions viables, tout aussi bénéfiques pour les usagers que pour l’organisation du travail sur le terrain. » « Cette simple mesure élimine les allersretours de l’infirmière vers le médecin pour s’assurer de ses consignes. Plusieurs minutes sont épargnées, autant pour la procédure de soins que pour la durée moyenne de séjour de l’usager. D’autres modifications, toutes aussi concrètes, viennent compléter ce changement. » Dre France Fréchette, chef du département de l’urgence ------------------------------------------------------ 08 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Paul Moreau, directeur général Le projet Lean de l’urgence ambulatoire est le premier d’une longue série. En effet, le CSSS Jardins-Roussillon est l’un des trois établissements retenus par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) pour le projet d’implantation de l’approche Lean; projet supporté par un investissement de la part du MSSS. * Urgence ambulatoire : secteur de l’urgence qui sert les patients qui ne nécessitent pas d’être couchés sur une civière. Ce secteur représente 47 % de la clientèle de l’urgence Les mercredis communautaires : Lauréat du Prix Communauté conviviale et solidaire À l’occasion du colloque annuel Villes et Villages en santé qui a eu lieu le 21 septembre dernier, la Ville de Châteauguay et ses partenaires se sont vu remettre un prix d’excellence pour son projet des Mercredis communautaires à l’École St. Willibrord. C’est dans la catégorie Prix Communauté conviviale et solidaire, pour les municipalités de 20 000 habitants et plus, que la ville de Châteauguay et ses partenaires ont mérité les honneurs. L’événement mensuel regroupe sous un même toit plusieurs organismes communautaires et publics et offre de nombreuses activités gratuites à la population. Une vingtaine de kiosques faisant la promotion de diverses activités (santé, éducation, cuisine, jardinage, musique, sécurité) se tiennent sur place. Ce prix est le fruit d’une belle collaboration entre la Commission scolaire New Frontiers, le CSSS JardinsRoussillon, la Ville de Châteauguay et de nombreux organismes communautaires. Prochains Mercredis communautaires Les Mercredis communautaires se tiennent toujours de 16 h à 19 h. 6 février 2013 École St. Willibrord 300, rue McLeod, Châteauguay 1er mai 2013 École St. Willibrord 300, rue McLeod, Châteauguay 3 avril 2013 École des Trois-Sources 85, rue Prince, Châteauguay En plus de nombreux kiosques, les visiteurs peuvent profiter d’un service de halte-garderie. Un souper spaghetti est aussi offert au coût de 2 $. Aucune inscription requise. Activités gratuites et bilingues. /·K\JLqQH GHVPDLQV Q·DMDPDLVIDLWGHPDOjSHUVRQQH Vol 1 - No 3 Décembre 2012 21 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Opération « Bien attaché » : Un enfant sur deux n’est pas bien protégé Prix Coup de Coeur du CSSS J-R Guide d’identification de certaines difficultés psychosociales vécues par les jeunes Confrontés à des problématiques de santé mentale chez les jeunes de 10 à 17 ans, les intervenants jeunesse du territoire Kateri se sentaient démunis et mal outillés face à ces problématiques de plus en en plus lourdes et fréquentes. Après avoir tenté de trouver des outils et des formations à ce sujet, ils se sont vite rendus compte qu’il y en avait très peu. C’est alors qu’ils ont décidé d’élaborer leur propre outil, le « Guide d’identification de certaines difficultés psychosociales vécues par les jeunes ». Leur but: aider les intervenants jeunesse à mieux identifier les indices associés à certaines difficultés Qu’est-ce que le Lean? psychosociales, et ce, afin de les orienter rapidement vers des ressources qui peuvent les aider. Conçu de façon à pouvoir être consulté rapidement, « dans le feu de l’action », le guide allie rigueur scientifique, aspect pratique et « gros bon sens » ! Le Lean est une démarche d’amélioration continue basée sur la participation des employés. Les personnes sur le terrain identifient les problèmes et les pistes d’amélioration, trouvent les solutions et s’impliquent dans leur implantation. La démarche Lean met le « focus » sur les besoins des clients (usagers et autres services à l’interne) et vise, entre autres choses, la réduction des délais et l’élimination des gaspillages. Du 18 septembre au 12 octobre dernier s’est déroulée en Montérégie l’opération « Bien attaché », une campagne visant à augmenter l’utilisation et l’installation adéquate des sièges d’auto pour enfants. Organisée par la Direction de la santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie (ASSSM), cette activité de prévention a permis à des équipes composées de policiers et d’intervenants des centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région de procéder à la vérification des sièges d’auto dans plus de 60 services de garde. Trop d’enfants ne sont pas en sécurité dans les véhicules Si la plupart des adultes sont bien attachés grâce à la ceinture de sécurité, les chiffres démontrent que ce n’est pas nécessairement le cas avec les enfants. Selon une enquête de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) menée en 2011, plus d’un enfant sur deux n’est pas correctement protégé par son siège d’auto. Chaque année, plus de 1 160 enfants de neuf ans et moins meurent ou sont blessés dans des accidents au Québec (source : ASSSM). Prenez un rendez-vous dès maintenant Bien que la campagne de sensibilisation soit maintenant terminée, les parents du territoire ont toujours l’opportunité de faire vérifier le siège d’auto de leurs enfants, et ce, tout au long de l’année. Il suffit de communiquer avec l’un des partenaires suivants pour prendre rendez-vous. CSSS Jardins-Roussillon Châteauguay Mercier Hyundai Châteauguay 450 699-8555 Napierville Service de police - section prévention 450 698-2307 Service de sécurité incendie 450 699-0395 Candiac Régie intermunicipale de police Roussillon 450 638-0911 Sureté du Québec - MRC des Jardins-deNapierville 450 245-0666 Saint-Rémi Sureté du Québec 450 632 1080 Sourire sans Fin 450 454-5747 Candiac Toyota 450 659-6511 * Certains garages peuvent exiger des frais minimes. Saviez-vous que… Les agents de la Prévention à l’Hôpital Anna-Laberge peuvent vérifier si le siège : - convient au poids et à la taille de l’enfant; - est utilisé correctement, c’est-à-dire, s’il est bien fixé à la banquette du véhicule et si l’enfant y est bien attaché. L’équipe du projet Ont contribué au succès de ce projet : Diane Berthelette, Catherine Bourget, Lise Campeau, Marc Ducharme, Marc Gélinas, Maryse Guillemette, Jean-François Matte, Katy Normand, Lisa-Marie Olney, Édith Ouellette ------------------------------------------------------ 20 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Pour plus d’information : www.bienattache.com Vol 1 - No 3 Décembre 2012 9 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Environnements favorables au transport actif La marche exploratoire tenue à Saint-Philippe cet automne a été un franc succès. En plus de Kateri en forme et de la Maison des jeunes de la ville, une douzaine de citoyens enthousiastes y ont participé. Pendant près de deux heures, les enfants, les adolescents et les parents ont émis de nombreux commentaires sur la continuité des trottoirs et des pistes cyclables, la sécurité, l’éclairage et le respect des limites de vitesse. Les commentaires recueillis nous permettront, en collaboration avec l’Agence de santé et des services sociaux de la Montérégie, de compléter les recommandations concernant les aménagements favorisant les déplacements à pied et à vélo entre l’Hôtel de Ville de Saint-Philippe et l’École les Moussaillons. Le Service des travaux publics et le Service de l’urbanisme de la ville planifient présentement les futurs aménagements dans ce secteur. Vous avez des commentaires et n’avez pas pu participer à la marche exploratoire? Contactez la municipalité, car votre opinion est importante. Soyez actif au quotidien! Prix reconnaissance - Volet administratif et soutien technique Stratégie budgétaire basée sur la performance et les mesures structurantes Le contexte budgétaire de 2010-2011 permettant de prévoir un déficit important, le CSSS a développé une nouvelle stratégie budgétaire basée sur la performance, le maintien de l’accessibilité aux services et l’identification de mesures récurrentes et structurantes. En collaboration avec les directions, une cible pour chacun des services a été fixée grâce aux outils très complets élaborés pour évaluer la performance. Chaque cadre a été appelé à réviser son fonctionnement pour optimiser l’organisation du travail, maintenir l’accessibilité à la clientèle et rencontrer les cibles budgétaires fixées. La réussite de cette démarche a donné lieu au CSSS de terminer l’année 2010-2011 en équilibre budgétaire. Elle a également permis de réinvestir dans l’amélioration et l’accessibilité aux services, et ce, tout en maintenant un haut niveau de qualité. La population, pour sa part, bénéficie d’une meilleure accessibilité et n’a subi aucun impact négatif. Caroline Pagé - urbaniste, Saint-Philippe, Gabrielle Manseau - urbaniste, Direction de santé publique de la Montérégie, Annie Blais - coordonnatrice Kateri en forme Cinthia Maheu - agente de promotion des saines habitudes de vie, CSSS, Marie-Josée Roy - directrice des loisirs et de la bibliothèque, Saint-Philippe L’équipe du projet. Ont contribué à la réussite de ce projet : Liette Bergeron, Gilles Lefebvre, André Lussier, Sylvie Marleau, Louise Verville ------------------------------------------------------ 10 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 19 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Un programme pour dépister, évaluer et prendre en charge la douleur « Mention d’honneur du CSSS J-R» Monsieur Germain A. Faubert C’est en septembre 1999, suite à un épisode de soins à l’Hôpital Anna-Laberge, que Monsieur Faubert décide de donner au suivant. Impressionné par la qualité des soins et services reçus, il fait son entrée au Comité des usagers à titre de secrétaire, puis vice-président, pour devenir, en septembre 2002, président; fonction qu’il occupait jusqu’à récemment. Homme de cœur, de générosité et d’intégrité, son souci pour autrui et sa grande sensibilité lui permettent de bien comprendre les difficultés que peuvent rencontrer ses concitoyens. Il a su faire en sorte que le Comité des usagers soit la voix du patient lorsque venait le moment de défendre ses droits. Le développement de son hôpital lui tient à cœur au point qu’il n’hésite pas à contacter personnellement des gens d’affaires de la région pour les convaincre de contribuer aux campagnes de la Fondation Anna-Laberge. De novembre 1999 à mars 2003, en plus de ses activités au sein du comité des usagers, monsieur Faubert est désigné par ses pairs pour siéger au conseil d’administration de l’Hôpital Anna-Laberge où il occupe, entre autres, le poste de viceprésident. En septembre 2006, alors que les établissements de santé et de services sociaux sont en pleine fusion pour créer le CSSS Jardins-Roussillon, monsieur Faubert contribue à l’élargissement du mandat du comité des usagers puisque les comités de résidents des trois centres d’hébergement sont dorénavant représentés et siègent au comité des usagers. Il est d’ailleurs unanimement réélu président de cette nouvelle instance. Monsieur Faubert est un homme de ralliement. Comme les doigts d’une seule main, il fait en sorte que ce nouveau comité des usagers soit soucieux des clientèles de toutes les missions du CSSS : hébergement, CLSC et hôpital. Il crée une unicité dans les actions entreprises par le comité tout en respectant la diversité propre aux comités de résidents. La douleur est une des raisons les plus fréquentes pour laquelle les personnes recherchent l’aide d’un professionnel de la santé. Une étude effectuée sur cinq continents par l’Organisation mondiale de la santé a démontré qu’environ 22 % de la population a souffert de douleur persistante au cours de l’année précédente. À court terme, les douleurs non soulagées ont des effets physiologiques et psychologiques graves pouvant affecter la guérison d’une maladie et, à plus ou moins long terme, pouvant altérer l’intégrité physique et émotionnelle de la personne et diminuer sa qualité de vie. Notre programme La Direction des soins infirmiers et de la qualité a élaboré et diffusé au cours des derniers mois, un programme de gestion de la douleur. Celui-ci assure la mise en place de pratiques exemplaires en soins infirmiers afin de permettre le dépistage, l’évaluation et la prise en charge de la personne présentant de la douleur. Ce programme s’effectue en collaboration avec une équipe interdisciplinaire mettant à contribution plusieurs professionnels de la santé issus de disciplines variées. L’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario (RNAO 2002) recommande « d’effectuer un dépistage de la douleur, chez les patients à risque, au moins une fois par jour en interrogeant le malade sur la présence de douleurs, de maux ou de malaises ». Notre programme de gestion de la douleur met l’accent sur l’évaluation et le dépistage de la douleur dès le début d’un épisode de soins. La première intervention contre la douleur est le dépistage Le dépistage de la douleur débute par une évaluation adéquate du niveau d’intensité et des caractéristiques de la douleur par l’usager et le professionnel. Les outils suivants sont utilisés selon la situation clinique : Caractéristiques de la douleur : P.Q.R.S.T.I Souligner l’implication de monsieur Faubert, c’est mettre en surbrillance toute la noblesse du mot engagement! M. Germain Faubert ------------------------------------------------------ 18 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 P : Provoque R : Est-ce que la douleur T : Durée, intermittente, constante, occasionnelle Q : Quantité et qualité S : Sensation, signes et symptômes I : Impact sur ses activités de s’étend au-delà de son emplacement la vie quotidienne Quantifier l’intensité de la douleur : Échelle numérique de classement (ENC) 0 : pas de douleur et 10 : douleur insupportable 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 11 ------------------------------------------------------ 1er vernissage et encan des œuvres des « Zartis » Thermomètre de la douleur Intensité 0 : Intensité 2 : Intensité 4 : Intensité 6 : Absence de douleur : visage détendu, souriant Visage neutre, sérieux Visage avec début de tension au niveau du front Visage présentant un front plissé, un froncement des sourcils, des yeux plissés des plis nasolabiaux légèrement apparents Intensité 8 : Visage présentant un front plissé, un froncement des sourcils, des yeux plissés et des plis nasolabiaux plus apparents Intensité 10 : Visage grimaçant présentant les caractéristiques précédentes plus marquées et des yeux fermés ou plissés. Le 5 décembre dernier a eu lieu, à l’Hôpital Anna-Laberge, le premier vernissage et encan des œuvres des « Zartis ». Plusieurs « Zartis » étaient présents pour l’occasion. Cela fait maintenant plus de deux ans que la clinique externe de santé mentale de Saint-Constant offre, une fois par semaine, des ateliers d’art-thérapie à ses usagers. Il s’agit d’une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins psychothérapeutique ou de développement personnel. Les ateliers d’art-thérapie « Les Zartis », apportent de grands résultats pour les participants atteints de maladie mentale. Puisqu’ils doivent travailler ensemble, cette activité brise l’isolement des participants qui sont souvent en réclusion. Il est aussi souvent plus facile pour eux de mettre sur une toile ou un collage des émotions et de s’exprimer par leur non verbal. Oeuvre numéro 3 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Plusieurs toiles sont encore disponibles. Échelle de douleur Wong Baker (utilisée surtout pour la clientèle pédiatrique) La douleur doit être évaluée à intervalles réguliers selon le type et l’intensité de la douleur. Elle doit être évaluée avant l’administration de médication, une fois le niveau maximal de l’effet du médicament atteint et chaque fois qu’elle est signalée à nouveau par l’usager. La philosophie du contrôle de la douleur s’inscrit dans une vision interdisciplinaire ou chaque intervenant participe à l’accompagnement de la personne en s’assurant de son bien-être. La douleur est un concept de nature subjective de sorte que chaque personne à son propre seuil de tolérance à la douleur. Plusieurs facteurs influencent la perception de la douleur et doivent être considérés dans le traitement de la douleur. Pour plus d’information : www.santemonteregie.qc.ca/jardins-roussillon La totalité des fonds amassés avec la vente de celles-ci servira à assurer la pérennité de cette activité en faisant l’achat de matériel artistique. Oeuvre numéro 6 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Oeuvre numéro 4 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ En conclusion, notre programme de gestion de la douleur permet : ° Une sensibilisation au dépistage et au soulagement de la douleur par le personnel clinique; ° Une uniformisation de la pratique infirmière en regard de la gestion de la douleur; ° Une approche clinique adaptée; ° Une prestation sécuritaire et de qualité à la clientèle. Soyez généreux! Oeuvre numéro 7 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Oeuvre numéro 2 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ ------------------------------------------------------ 12 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 17 ------------------------------------------------------ Employés ayant cumulé 15 ans de service en 2011 Employés ayant cumulé 20 ans de service en 2011 Centre d’hébergement de Châteauguay Centre d’hébergement de La Prairie Martine Laramée, préposée aux bénéficiaires Estelle Lefrançoise, infirmière chef d’équipe Marie-Paul Bouchard, thérapeute en réadaptation physique Murielle Charron, préposée à l’entretien ménager Louise Mayrand, technicienne en administration Centre d’hébergement de La Prairie Centre d’hébergement de Saint-Rémi Marcel L’Archer, préposé aux bénéficiaires Martine Larose, travailleuse sociale Claudine St-Pierre, agente administrative Émilie Lazure, travailleuse sociale Centre d’hébergement de Saint-Rémi Centre de services Saint-Jean-Baptiste Peter Dionne, aide-cuisinier Christian Bolduc, éducateur CLSC Châteauguay Centre de services Lauzon Danielle Aubin, ASSS Josée Villemure, infirmière clinicienne Danielle Chiasson, agente administrative Martin Dussault, agent LEAN Martin Langlois, infirmier clinicien CLSC Kateri Julie Boulanger, agente administrative Chantal Caron, ASSS Sylvie Côté, travailleuse sociale Jinny Lebreux, infirmière clinicienne Nancy Théorêt, infirmière clinicienne Isabel Turcotte, infirmière clinicienne CLSC Châteauguay Chantal Bertrand, infirmière Diane Laberge, infirmière clinicienne Diane Bérubé, infirmière clinicienne Nancy Boucher, technicienne en assistance sociale Hélène Gendron, chef de service Louise Primeau, infirmière Dominique Tremblay, infirmière Anne-Marleine Delcy, travailleuse sociale Centre de services Lauzon Julie Aupin, infirmière clinicienne Isabelle Brière, agente administrative Diane Dufresne, agente administrative CLSC Kateri Hôpital Anna-Laberge Martin Beaulieu, préposé aux bénéficiaires Louise Cloutier, chef pharmacienne Catherine De Bellefeuille, caissière Benoit Desjardins, infirmier chef d’équipe Linda Jacob, infirmière auxiliaire Isabelle Lapierre, adjointe à l’enseignement universitaire Christyna Rhéaume, infirmière Sylvie Schmidt, agente administrative Lyne Boulianne, infirmière clinicienne Lynn Boucher, auxiliaire en santé et services sociaux Micheline Poirier, auxiliaire en santé et services sociaux Sophie Ménard, infirmière clinicienne Hôpital Anna-Laberge Diane Durand St-Pierre, agente administrative Jo-Anne Des Ormeaux, agente administrative Stéphane Fréchette, assistant chef technologue en radiologie Patricia Crépeau, secrétaire médicale Jocelyne Laberge, technologue en radiologie Manon Roy-Geneau, technologue spécialisée en radiologie Mario Farly, cytologiste Johanne Simard, infirmière Martine Baril, technologiste médicale Sara Ménard, technologiste médicale Rachel Primeau, technologiste médicale Caroline Chabot, physiothérapeute Stéphane Lefebvre, audiologiste Manon Quenneville, ergothérapeute Francine Gareau Parent, caissière Guy Boyer, cuisinier Nathalie Dumont, coordonnatrice en soins infirmiers Micheline Marquis, aide de service Claude Landry, infirmier Caroline Gingras, infirmière clinicienne assistante chef Monique Dufour, infirmière Denise Lavallée, infirmière auxiliaire Denis Cardinal, infirmier Hélène Lévesque, infirmière Francine Masse, infirmière Chantal Amyot. infirmière Nancy Rousseau, assistante-chef inhalothérapeute Julie St-Amour, infirmière Sandra Wilson, infirmière clinicienne assistante chef Francine Prévost, préposée aux bénéficiaires Louise Vallerand, infirmière clinicienne Paolo Mercier, infirmier Linda Blais, préposée aux bénéficiaires Linda Poulin, préposée aux bénéficiaires Portrait de profession : L’archiviste médical à l’Hôpital Anna-Laberge L’archiviste médical est au cœur du traitement de l’usager. En tant que gestionnaire de l’information de la santé, il collecte, analyse et codifie les données en lien avec l’état de santé. Les rapports statistiques qu’il produit et interprète sont indispensables à la gouvernance du système de santé du Québec. En bref, le rôle principal de l’archiviste médical est d’assurer l’accès et la conservation des informations de santé contenues dans le dossier des usagers : ° Il protège la confidentialité des renseignements; ° Il codifie des données médicales et psychosociales pour assurer un suivi approprié aux soins et services; ° Il analyse les dossiers de santé et produit des statistiques médico-administratives; ° Il participe à divers comités et recherches médicales; ° Il gère l’information contenue dans les dossiers de même que les autorisations de consultation. Les postes occupés par l’archiviste médical sont très variés et lui permettent d’évoluer dans différents milieux, tant comme directeur de projet, expert en terminologie clinique française ou registraire en oncologie, pour ne nommer que ceux-ci. La profession d’archiviste médical a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Cette évolution est entre autres expliquée par l’avancement technologique, mais aussi par l’élargissement du champ d’activités qui s’étend maintenant au-delà du rôle traditionnel en centre hospitalier. La profession regroupe maintenant des archivistes spécialisés dans des secteurs comme : la recherche, le registre des tumeurs, le management des ressources informationnelles, etc. Les archivistes sont de plus en plus appelés à manipuler les dossiers électroniques des usagers, à utiliser des systèmes d’exploitation de données plus performants et à fournir des informations plus précises. Des tonnes de défis à relever; une profession à découvrir! L’archiviste répertorie les éléments du dossier à des fins de recherches et de statistiques, compile les données, enseigne, assure la sécurité des informations des usagers et gère les systèmes d’informations et les bases de données. Secteurs d’activité Ministère de la Santé et Services sociaux Régie de l’assurance-maladie du Québec Société de l’assurance automobile du Québec Commission de la santé et de la sécurité du travail Milieux d’assurances Fournisseurs informatiques Laboratoires pharmaceutiques Instituts de recherche Collèges d’enseignement Félicitations à toutes et à tous! o ------------------------------------------------------ 16 Vol 1 - N 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 13 ------------------------------------------------------ Un peu… beaucoup… infiniment… MERCI! C’est sous le thème Un peu… beaucoup… infiniment… MERCI que s’est déroulée, du 17 au 21 septembre dernier, l’édition 2012 de la Semaine du personnel. Midis-conférences sur le stress Le stress professionnel peut avoir de nombreuses causes. Lorsqu’il s’ajoute aux pressions et responsabilités personnelles, il n’est pas surprenant que les gens ressentent un stress intense, à la fois au travail et dans leur vie privée. S’il n’est pas géré, le stress peut se transformer en un problème majeur de santé mentale ou physique. Consciente que ses intervenants sont confrontés quotidiennement à de nombreuses sources de stress, la direction du CSSS leur a offert huit midisconférences sur la gestion du stress animés par des professionnels de la firme Morneau Shepell. À cette occasion, l’ensemble du personnel était invité à participer aux activités qui se tenaient dans nos différentes installations. Repas gratuits Les repas, offerts gratuitement et servis par les cadres et directeurs dans les différents sites, ont été fort appréciés par le personnel. Cela leur a permis, notamment, de se réunir et de prendre le temps d’échanger avec leurs collègues. Hommage aux 15 et 20 ans de service Un hommage a été rendu au personnel ayant cumulé 15 et 20 ans de service au cours de l’année 2011. (Liste en page 16). Gagnante d’un grand prix : Marthe Touchette Garon, en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Tirages de prix Grâce à une généreuse contribution de la Fondation Anna-Laberge, des tirages au sort ont eu lieu tout au long de la semaine, dans l’ensemble de nos installations. Également, à la fin de la semaine, quatre grands prix ont été tirés grâce à une généreuse commandite de La Capitale groupe financier. Une troisième année pour l’activité cartes postales Kiosque de La Capitale services-conseils Le conseiller financier La Capitale associé au CSSS JR a, quant à lui, effectué une tournée du personnel pour promouvoir ses services et faire tirer 85 prix aux intervenants. Son passage a été fort apprécié, de même que les divers cadeaux offerts dans le cadre de sa tournée. Gagnante d’un grand prix : Micheline O. Boucher en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Lors de la remise de prix au CLSC Kateri Lors du dîner au Centre de services Lauzon ------------------------------------------------------ 14 Gagnante d’un grand prix : Camielle PlanteBouthillier, en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Gagnante d’un grand prix : Brigitte Essiembre en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Enfin, tous les employés ont eu la possibilité de s’impliquer dans la reconnaissance d’un ou d’une collègue ou d’une équipe de travail en lui faisant parvenir une carte postale de reconnaissance. La direction du CSSS est consciente que, chaque jour, des efforts remarquables sont déployés afin de prodiguer des soins et des services de qualité à la population, et ce, tout en veillant à la poursuite de la mission de l’établissement. La Semaine du personnel est l’occasion de leur rendre hommage et de souligner l’excellent travail accompli au quotidien par l’ensemble du personnel, par l’équipe médicale et les bénévoles. À l’Hôpital Anna-Laberge, lors de la cérémonie des 15 et 20 années de service Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 15 ------------------------------------------------------ Un peu… beaucoup… infiniment… MERCI! C’est sous le thème Un peu… beaucoup… infiniment… MERCI que s’est déroulée, du 17 au 21 septembre dernier, l’édition 2012 de la Semaine du personnel. Midis-conférences sur le stress Le stress professionnel peut avoir de nombreuses causes. Lorsqu’il s’ajoute aux pressions et responsabilités personnelles, il n’est pas surprenant que les gens ressentent un stress intense, à la fois au travail et dans leur vie privée. S’il n’est pas géré, le stress peut se transformer en un problème majeur de santé mentale ou physique. Consciente que ses intervenants sont confrontés quotidiennement à de nombreuses sources de stress, la direction du CSSS leur a offert huit midisconférences sur la gestion du stress animés par des professionnels de la firme Morneau Shepell. À cette occasion, l’ensemble du personnel était invité à participer aux activités qui se tenaient dans nos différentes installations. Repas gratuits Les repas, offerts gratuitement et servis par les cadres et directeurs dans les différents sites, ont été fort appréciés par le personnel. Cela leur a permis, notamment, de se réunir et de prendre le temps d’échanger avec leurs collègues. Hommage aux 15 et 20 ans de service Un hommage a été rendu au personnel ayant cumulé 15 et 20 ans de service au cours de l’année 2011. (Liste en page 16). Gagnante d’un grand prix : Marthe Touchette Garon, en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Tirages de prix Grâce à une généreuse contribution de la Fondation Anna-Laberge, des tirages au sort ont eu lieu tout au long de la semaine, dans l’ensemble de nos installations. Également, à la fin de la semaine, quatre grands prix ont été tirés grâce à une généreuse commandite de La Capitale groupe financier. Une troisième année pour l’activité cartes postales Kiosque de La Capitale services-conseils Le conseiller financier La Capitale associé au CSSS JR a, quant à lui, effectué une tournée du personnel pour promouvoir ses services et faire tirer 85 prix aux intervenants. Son passage a été fort apprécié, de même que les divers cadeaux offerts dans le cadre de sa tournée. Gagnante d’un grand prix : Micheline O. Boucher en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Lors de la remise de prix au CLSC Kateri Lors du dîner au Centre de services Lauzon ------------------------------------------------------ 14 Gagnante d’un grand prix : Camielle PlanteBouthillier, en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Gagnante d’un grand prix : Brigitte Essiembre en compagnie de Stéphane Dubuc de La Capitale Enfin, tous les employés ont eu la possibilité de s’impliquer dans la reconnaissance d’un ou d’une collègue ou d’une équipe de travail en lui faisant parvenir une carte postale de reconnaissance. La direction du CSSS est consciente que, chaque jour, des efforts remarquables sont déployés afin de prodiguer des soins et des services de qualité à la population, et ce, tout en veillant à la poursuite de la mission de l’établissement. La Semaine du personnel est l’occasion de leur rendre hommage et de souligner l’excellent travail accompli au quotidien par l’ensemble du personnel, par l’équipe médicale et les bénévoles. À l’Hôpital Anna-Laberge, lors de la cérémonie des 15 et 20 années de service Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 15 ------------------------------------------------------ Employés ayant cumulé 15 ans de service en 2011 Employés ayant cumulé 20 ans de service en 2011 Centre d’hébergement de Châteauguay Centre d’hébergement de La Prairie Martine Laramée, préposée aux bénéficiaires Estelle Lefrançoise, infirmière chef d’équipe Marie-Paul Bouchard, thérapeute en réadaptation physique Murielle Charron, préposée à l’entretien ménager Louise Mayrand, technicienne en administration Centre d’hébergement de La Prairie Centre d’hébergement de Saint-Rémi Marcel L’Archer, préposé aux bénéficiaires Martine Larose, travailleuse sociale Claudine St-Pierre, agente administrative Émilie Lazure, travailleuse sociale Centre d’hébergement de Saint-Rémi Centre de services Saint-Jean-Baptiste Peter Dionne, aide-cuisinier Christian Bolduc, éducateur CLSC Châteauguay Centre de services Lauzon Danielle Aubin, ASSS Josée Villemure, infirmière clinicienne Danielle Chiasson, agente administrative Martin Dussault, agent LEAN Martin Langlois, infirmier clinicien CLSC Kateri Julie Boulanger, agente administrative Chantal Caron, ASSS Sylvie Côté, travailleuse sociale Jinny Lebreux, infirmière clinicienne Nancy Théorêt, infirmière clinicienne Isabel Turcotte, infirmière clinicienne CLSC Châteauguay Chantal Bertrand, infirmière Diane Laberge, infirmière clinicienne Diane Bérubé, infirmière clinicienne Nancy Boucher, technicienne en assistance sociale Hélène Gendron, chef de service Louise Primeau, infirmière Dominique Tremblay, infirmière Anne-Marleine Delcy, travailleuse sociale Centre de services Lauzon Julie Aupin, infirmière clinicienne Isabelle Brière, agente administrative Diane Dufresne, agente administrative CLSC Kateri Hôpital Anna-Laberge Martin Beaulieu, préposé aux bénéficiaires Louise Cloutier, chef pharmacienne Catherine De Bellefeuille, caissière Benoit Desjardins, infirmier chef d’équipe Linda Jacob, infirmière auxiliaire Isabelle Lapierre, adjointe à l’enseignement universitaire Christyna Rhéaume, infirmière Sylvie Schmidt, agente administrative Lyne Boulianne, infirmière clinicienne Lynn Boucher, auxiliaire en santé et services sociaux Micheline Poirier, auxiliaire en santé et services sociaux Sophie Ménard, infirmière clinicienne Hôpital Anna-Laberge Diane Durand St-Pierre, agente administrative Jo-Anne Des Ormeaux, agente administrative Stéphane Fréchette, assistant chef technologue en radiologie Patricia Crépeau, secrétaire médicale Jocelyne Laberge, technologue en radiologie Manon Roy-Geneau, technologue spécialisée en radiologie Mario Farly, cytologiste Johanne Simard, infirmière Martine Baril, technologiste médicale Sara Ménard, technologiste médicale Rachel Primeau, technologiste médicale Caroline Chabot, physiothérapeute Stéphane Lefebvre, audiologiste Manon Quenneville, ergothérapeute Francine Gareau Parent, caissière Guy Boyer, cuisinier Nathalie Dumont, coordonnatrice en soins infirmiers Micheline Marquis, aide de service Claude Landry, infirmier Caroline Gingras, infirmière clinicienne assistante chef Monique Dufour, infirmière Denise Lavallée, infirmière auxiliaire Denis Cardinal, infirmier Hélène Lévesque, infirmière Francine Masse, infirmière Chantal Amyot. infirmière Nancy Rousseau, assistante-chef inhalothérapeute Julie St-Amour, infirmière Sandra Wilson, infirmière clinicienne assistante chef Francine Prévost, préposée aux bénéficiaires Louise Vallerand, infirmière clinicienne Paolo Mercier, infirmier Linda Blais, préposée aux bénéficiaires Linda Poulin, préposée aux bénéficiaires Portrait de profession : L’archiviste médical à l’Hôpital Anna-Laberge L’archiviste médical est au cœur du traitement de l’usager. En tant que gestionnaire de l’information de la santé, il collecte, analyse et codifie les données en lien avec l’état de santé. Les rapports statistiques qu’il produit et interprète sont indispensables à la gouvernance du système de santé du Québec. En bref, le rôle principal de l’archiviste médical est d’assurer l’accès et la conservation des informations de santé contenues dans le dossier des usagers : ° Il protège la confidentialité des renseignements; ° Il codifie des données médicales et psychosociales pour assurer un suivi approprié aux soins et services; ° Il analyse les dossiers de santé et produit des statistiques médico-administratives; ° Il participe à divers comités et recherches médicales; ° Il gère l’information contenue dans les dossiers de même que les autorisations de consultation. Les postes occupés par l’archiviste médical sont très variés et lui permettent d’évoluer dans différents milieux, tant comme directeur de projet, expert en terminologie clinique française ou registraire en oncologie, pour ne nommer que ceux-ci. La profession d’archiviste médical a beaucoup évolué au cours de la dernière décennie. Cette évolution est entre autres expliquée par l’avancement technologique, mais aussi par l’élargissement du champ d’activités qui s’étend maintenant au-delà du rôle traditionnel en centre hospitalier. La profession regroupe maintenant des archivistes spécialisés dans des secteurs comme : la recherche, le registre des tumeurs, le management des ressources informationnelles, etc. Les archivistes sont de plus en plus appelés à manipuler les dossiers électroniques des usagers, à utiliser des systèmes d’exploitation de données plus performants et à fournir des informations plus précises. Des tonnes de défis à relever; une profession à découvrir! L’archiviste répertorie les éléments du dossier à des fins de recherches et de statistiques, compile les données, enseigne, assure la sécurité des informations des usagers et gère les systèmes d’informations et les bases de données. Secteurs d’activité Ministère de la Santé et Services sociaux Régie de l’assurance-maladie du Québec Société de l’assurance automobile du Québec Commission de la santé et de la sécurité du travail Milieux d’assurances Fournisseurs informatiques Laboratoires pharmaceutiques Instituts de recherche Collèges d’enseignement Félicitations à toutes et à tous! o ------------------------------------------------------ 16 Vol 1 - N 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 13 ------------------------------------------------------ 1er vernissage et encan des œuvres des « Zartis » Thermomètre de la douleur Intensité 0 : Intensité 2 : Intensité 4 : Intensité 6 : Absence de douleur : visage détendu, souriant Visage neutre, sérieux Visage avec début de tension au niveau du front Visage présentant un front plissé, un froncement des sourcils, des yeux plissés des plis nasolabiaux légèrement apparents Intensité 8 : Visage présentant un front plissé, un froncement des sourcils, des yeux plissés et des plis nasolabiaux plus apparents Intensité 10 : Visage grimaçant présentant les caractéristiques précédentes plus marquées et des yeux fermés ou plissés. Le 5 décembre dernier a eu lieu, à l’Hôpital Anna-Laberge, le premier vernissage et encan des œuvres des « Zartis ». Plusieurs « Zartis » étaient présents pour l’occasion. Cela fait maintenant plus de deux ans que la clinique externe de santé mentale de Saint-Constant offre, une fois par semaine, des ateliers d’art-thérapie à ses usagers. Il s’agit d’une méthode visant à utiliser le potentiel d’expression artistique et la créativité d’une personne à des fins psychothérapeutique ou de développement personnel. Les ateliers d’art-thérapie « Les Zartis », apportent de grands résultats pour les participants atteints de maladie mentale. Puisqu’ils doivent travailler ensemble, cette activité brise l’isolement des participants qui sont souvent en réclusion. Il est aussi souvent plus facile pour eux de mettre sur une toile ou un collage des émotions et de s’exprimer par leur non verbal. Oeuvre numéro 3 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Plusieurs toiles sont encore disponibles. Échelle de douleur Wong Baker (utilisée surtout pour la clientèle pédiatrique) La douleur doit être évaluée à intervalles réguliers selon le type et l’intensité de la douleur. Elle doit être évaluée avant l’administration de médication, une fois le niveau maximal de l’effet du médicament atteint et chaque fois qu’elle est signalée à nouveau par l’usager. La philosophie du contrôle de la douleur s’inscrit dans une vision interdisciplinaire ou chaque intervenant participe à l’accompagnement de la personne en s’assurant de son bien-être. La douleur est un concept de nature subjective de sorte que chaque personne à son propre seuil de tolérance à la douleur. Plusieurs facteurs influencent la perception de la douleur et doivent être considérés dans le traitement de la douleur. Pour plus d’information : www.santemonteregie.qc.ca/jardins-roussillon La totalité des fonds amassés avec la vente de celles-ci servira à assurer la pérennité de cette activité en faisant l’achat de matériel artistique. Oeuvre numéro 6 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Oeuvre numéro 4 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ En conclusion, notre programme de gestion de la douleur permet : ° Une sensibilisation au dépistage et au soulagement de la douleur par le personnel clinique; ° Une uniformisation de la pratique infirmière en regard de la gestion de la douleur; ° Une approche clinique adaptée; ° Une prestation sécuritaire et de qualité à la clientèle. Soyez généreux! Oeuvre numéro 7 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ Oeuvre numéro 2 40 pouces X 60 pouces, Acrylique sur toile Collectif - Prix : 80 $ ------------------------------------------------------ 12 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 17 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Un programme pour dépister, évaluer et prendre en charge la douleur « Mention d’honneur du CSSS J-R» Monsieur Germain A. Faubert C’est en septembre 1999, suite à un épisode de soins à l’Hôpital Anna-Laberge, que Monsieur Faubert décide de donner au suivant. Impressionné par la qualité des soins et services reçus, il fait son entrée au Comité des usagers à titre de secrétaire, puis vice-président, pour devenir, en septembre 2002, président; fonction qu’il occupait jusqu’à récemment. Homme de cœur, de générosité et d’intégrité, son souci pour autrui et sa grande sensibilité lui permettent de bien comprendre les difficultés que peuvent rencontrer ses concitoyens. Il a su faire en sorte que le Comité des usagers soit la voix du patient lorsque venait le moment de défendre ses droits. Le développement de son hôpital lui tient à cœur au point qu’il n’hésite pas à contacter personnellement des gens d’affaires de la région pour les convaincre de contribuer aux campagnes de la Fondation Anna-Laberge. De novembre 1999 à mars 2003, en plus de ses activités au sein du comité des usagers, monsieur Faubert est désigné par ses pairs pour siéger au conseil d’administration de l’Hôpital Anna-Laberge où il occupe, entre autres, le poste de viceprésident. En septembre 2006, alors que les établissements de santé et de services sociaux sont en pleine fusion pour créer le CSSS Jardins-Roussillon, monsieur Faubert contribue à l’élargissement du mandat du comité des usagers puisque les comités de résidents des trois centres d’hébergement sont dorénavant représentés et siègent au comité des usagers. Il est d’ailleurs unanimement réélu président de cette nouvelle instance. Monsieur Faubert est un homme de ralliement. Comme les doigts d’une seule main, il fait en sorte que ce nouveau comité des usagers soit soucieux des clientèles de toutes les missions du CSSS : hébergement, CLSC et hôpital. Il crée une unicité dans les actions entreprises par le comité tout en respectant la diversité propre aux comités de résidents. La douleur est une des raisons les plus fréquentes pour laquelle les personnes recherchent l’aide d’un professionnel de la santé. Une étude effectuée sur cinq continents par l’Organisation mondiale de la santé a démontré qu’environ 22 % de la population a souffert de douleur persistante au cours de l’année précédente. À court terme, les douleurs non soulagées ont des effets physiologiques et psychologiques graves pouvant affecter la guérison d’une maladie et, à plus ou moins long terme, pouvant altérer l’intégrité physique et émotionnelle de la personne et diminuer sa qualité de vie. Notre programme La Direction des soins infirmiers et de la qualité a élaboré et diffusé au cours des derniers mois, un programme de gestion de la douleur. Celui-ci assure la mise en place de pratiques exemplaires en soins infirmiers afin de permettre le dépistage, l’évaluation et la prise en charge de la personne présentant de la douleur. Ce programme s’effectue en collaboration avec une équipe interdisciplinaire mettant à contribution plusieurs professionnels de la santé issus de disciplines variées. L’Association des infirmières et infirmiers autorisés de l’Ontario (RNAO 2002) recommande « d’effectuer un dépistage de la douleur, chez les patients à risque, au moins une fois par jour en interrogeant le malade sur la présence de douleurs, de maux ou de malaises ». Notre programme de gestion de la douleur met l’accent sur l’évaluation et le dépistage de la douleur dès le début d’un épisode de soins. La première intervention contre la douleur est le dépistage Le dépistage de la douleur débute par une évaluation adéquate du niveau d’intensité et des caractéristiques de la douleur par l’usager et le professionnel. Les outils suivants sont utilisés selon la situation clinique : Caractéristiques de la douleur : P.Q.R.S.T.I Souligner l’implication de monsieur Faubert, c’est mettre en surbrillance toute la noblesse du mot engagement! M. Germain Faubert ------------------------------------------------------ 18 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 P : Provoque R : Est-ce que la douleur T : Durée, intermittente, constante, occasionnelle Q : Quantité et qualité S : Sensation, signes et symptômes I : Impact sur ses activités de s’étend au-delà de son emplacement la vie quotidienne Quantifier l’intensité de la douleur : Échelle numérique de classement (ENC) 0 : pas de douleur et 10 : douleur insupportable 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 11 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Environnements favorables au transport actif La marche exploratoire tenue à Saint-Philippe cet automne a été un franc succès. En plus de Kateri en forme et de la Maison des jeunes de la ville, une douzaine de citoyens enthousiastes y ont participé. Pendant près de deux heures, les enfants, les adolescents et les parents ont émis de nombreux commentaires sur la continuité des trottoirs et des pistes cyclables, la sécurité, l’éclairage et le respect des limites de vitesse. Les commentaires recueillis nous permettront, en collaboration avec l’Agence de santé et des services sociaux de la Montérégie, de compléter les recommandations concernant les aménagements favorisant les déplacements à pied et à vélo entre l’Hôtel de Ville de Saint-Philippe et l’École les Moussaillons. Le Service des travaux publics et le Service de l’urbanisme de la ville planifient présentement les futurs aménagements dans ce secteur. Vous avez des commentaires et n’avez pas pu participer à la marche exploratoire? Contactez la municipalité, car votre opinion est importante. Soyez actif au quotidien! Prix reconnaissance - Volet administratif et soutien technique Stratégie budgétaire basée sur la performance et les mesures structurantes Le contexte budgétaire de 2010-2011 permettant de prévoir un déficit important, le CSSS a développé une nouvelle stratégie budgétaire basée sur la performance, le maintien de l’accessibilité aux services et l’identification de mesures récurrentes et structurantes. En collaboration avec les directions, une cible pour chacun des services a été fixée grâce aux outils très complets élaborés pour évaluer la performance. Chaque cadre a été appelé à réviser son fonctionnement pour optimiser l’organisation du travail, maintenir l’accessibilité à la clientèle et rencontrer les cibles budgétaires fixées. La réussite de cette démarche a donné lieu au CSSS de terminer l’année 2010-2011 en équilibre budgétaire. Elle a également permis de réinvestir dans l’amélioration et l’accessibilité aux services, et ce, tout en maintenant un haut niveau de qualité. La population, pour sa part, bénéficie d’une meilleure accessibilité et n’a subi aucun impact négatif. Caroline Pagé - urbaniste, Saint-Philippe, Gabrielle Manseau - urbaniste, Direction de santé publique de la Montérégie, Annie Blais - coordonnatrice Kateri en forme Cinthia Maheu - agente de promotion des saines habitudes de vie, CSSS, Marie-Josée Roy - directrice des loisirs et de la bibliothèque, Saint-Philippe L’équipe du projet. Ont contribué à la réussite de ce projet : Liette Bergeron, Gilles Lefebvre, André Lussier, Sylvie Marleau, Louise Verville ------------------------------------------------------ 10 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 19 ------------------------------------------------------ Concours reconnaissance reconnaissanc des réalisations marquantes Opération « Bien attaché » : Un enfant sur deux n’est pas bien protégé Prix Coup de Coeur du CSSS J-R Guide d’identification de certaines difficultés psychosociales vécues par les jeunes Confrontés à des problématiques de santé mentale chez les jeunes de 10 à 17 ans, les intervenants jeunesse du territoire Kateri se sentaient démunis et mal outillés face à ces problématiques de plus en en plus lourdes et fréquentes. Après avoir tenté de trouver des outils et des formations à ce sujet, ils se sont vite rendus compte qu’il y en avait très peu. C’est alors qu’ils ont décidé d’élaborer leur propre outil, le « Guide d’identification de certaines difficultés psychosociales vécues par les jeunes ». Leur but: aider les intervenants jeunesse à mieux identifier les indices associés à certaines difficultés Qu’est-ce que le Lean? psychosociales, et ce, afin de les orienter rapidement vers des ressources qui peuvent les aider. Conçu de façon à pouvoir être consulté rapidement, « dans le feu de l’action », le guide allie rigueur scientifique, aspect pratique et « gros bon sens » ! Le Lean est une démarche d’amélioration continue basée sur la participation des employés. Les personnes sur le terrain identifient les problèmes et les pistes d’amélioration, trouvent les solutions et s’impliquent dans leur implantation. La démarche Lean met le « focus » sur les besoins des clients (usagers et autres services à l’interne) et vise, entre autres choses, la réduction des délais et l’élimination des gaspillages. Du 18 septembre au 12 octobre dernier s’est déroulée en Montérégie l’opération « Bien attaché », une campagne visant à augmenter l’utilisation et l’installation adéquate des sièges d’auto pour enfants. Organisée par la Direction de la santé publique de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie (ASSSM), cette activité de prévention a permis à des équipes composées de policiers et d’intervenants des centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région de procéder à la vérification des sièges d’auto dans plus de 60 services de garde. Trop d’enfants ne sont pas en sécurité dans les véhicules Si la plupart des adultes sont bien attachés grâce à la ceinture de sécurité, les chiffres démontrent que ce n’est pas nécessairement le cas avec les enfants. Selon une enquête de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) menée en 2011, plus d’un enfant sur deux n’est pas correctement protégé par son siège d’auto. Chaque année, plus de 1 160 enfants de neuf ans et moins meurent ou sont blessés dans des accidents au Québec (source : ASSSM). Prenez un rendez-vous dès maintenant Bien que la campagne de sensibilisation soit maintenant terminée, les parents du territoire ont toujours l’opportunité de faire vérifier le siège d’auto de leurs enfants, et ce, tout au long de l’année. Il suffit de communiquer avec l’un des partenaires suivants pour prendre rendez-vous. CSSS Jardins-Roussillon Châteauguay Mercier Hyundai Châteauguay 450 699-8555 Napierville Service de police - section prévention 450 698-2307 Service de sécurité incendie 450 699-0395 Candiac Régie intermunicipale de police Roussillon 450 638-0911 Sureté du Québec - MRC des Jardins-deNapierville 450 245-0666 Saint-Rémi Sureté du Québec 450 632 1080 Sourire sans Fin 450 454-5747 Candiac Toyota 450 659-6511 * Certains garages peuvent exiger des frais minimes. Saviez-vous que… Les agents de la Prévention à l’Hôpital Anna-Laberge peuvent vérifier si le siège : - convient au poids et à la taille de l’enfant; - est utilisé correctement, c’est-à-dire, s’il est bien fixé à la banquette du véhicule et si l’enfant y est bien attaché. L’équipe du projet Ont contribué au succès de ce projet : Diane Berthelette, Catherine Bourget, Lise Campeau, Marc Ducharme, Marc Gélinas, Maryse Guillemette, Jean-François Matte, Katy Normand, Lisa-Marie Olney, Édith Ouellette ------------------------------------------------------ 20 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Pour plus d’information : www.bienattache.com Vol 1 - No 3 Décembre 2012 9 ------------------------------------------------------ Lean : Premiers résultats très encourageants Diminution importante de la durée moyenne de séjour à l’urgence Notre premier projet Lean porte ses fruits. La durée moyenne de séjour à l’urgence ambulatoire* est passée de 8,4 heures à 5,4 heures actuellement. « Les nombreuses solutions que nous avons mises en place nous ont permis de réduire la durée moyenne de séjour pour les courtes visites comme pour les plus longues. » « L’implication du personnel dans l’implantation et le maintien de ces changements est primordiale. À l’urgence ambulatoire du CSSS J-R, les intervenants voient tous les jours les bénéfices qu’ils retirent des changements opérés. C’est la clé nécessaire pour qu’ils perpétuent eux-mêmes le mouvement d’amélioration continue. » France Gendron, directrice du Programme-clientèle soins spécialisés en santé physique Annie Girard, chef de l’urgence À la suite d’un atelier intensif d’une semaine (atelier Kaizen) auquel a participé une quinzaine d’intervenants de l’urgence (dont trois préposés aux bénéficiaires, du personnel administratif, sept infirmières et trois médecins), des solutions très concrètes ont été mises en place. Par exemple, un tandem médecin-infirmière rencontre maintenant les usagers. Le Lean au CSSS J-R : une culture à implanter Bien plus qu’une série de projets, l’implantation du Lean dans notre établissement représente un changement de culture de l’organisation. Il s’agit d’améliorer les façons de faire et de mettre le « focus » sur les besoins de l’usager. L’implantation d’une culture Lean a donc des répercussions, tant au niveau de la gestion, que des processus de travail dans les différents secteurs d’activités. À terme, les améliorations continues proviendront principalement des intervenants eux-mêmes. L’approche Lean fournit des outils et une façon de gérer les équipes qui permettent à chaque intervenant de proposer des solutions à des problèmes bien concrets et de les mettre en œuvre. La structure de gestion, quant à elle, vient appuyer ces démarches. « Puisque ce sont les intervenants sur le terrain qui connaissent les problèmes et les vivent, nous avons donné au personnel de l’urgence ambulatoire la mission d’augmenter l’accessibilité de ce service à la population. En leur donnant les outils et le temps pour le faire, les intervenants ont élaboré et implanté en quelques semaines des solutions viables, tout aussi bénéfiques pour les usagers que pour l’organisation du travail sur le terrain. » « Cette simple mesure élimine les allersretours de l’infirmière vers le médecin pour s’assurer de ses consignes. Plusieurs minutes sont épargnées, autant pour la procédure de soins que pour la durée moyenne de séjour de l’usager. D’autres modifications, toutes aussi concrètes, viennent compléter ce changement. » Dre France Fréchette, chef du département de l’urgence ------------------------------------------------------ 08 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Paul Moreau, directeur général Le projet Lean de l’urgence ambulatoire est le premier d’une longue série. En effet, le CSSS Jardins-Roussillon est l’un des trois établissements retenus par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) pour le projet d’implantation de l’approche Lean; projet supporté par un investissement de la part du MSSS. * Urgence ambulatoire : secteur de l’urgence qui sert les patients qui ne nécessitent pas d’être couchés sur une civière. Ce secteur représente 47 % de la clientèle de l’urgence Les mercredis communautaires : Lauréat du Prix Communauté conviviale et solidaire À l’occasion du colloque annuel Villes et Villages en santé qui a eu lieu le 21 septembre dernier, la Ville de Châteauguay et ses partenaires se sont vu remettre un prix d’excellence pour son projet des Mercredis communautaires à l’École St. Willibrord. C’est dans la catégorie Prix Communauté conviviale et solidaire, pour les municipalités de 20 000 habitants et plus, que la ville de Châteauguay et ses partenaires ont mérité les honneurs. L’événement mensuel regroupe sous un même toit plusieurs organismes communautaires et publics et offre de nombreuses activités gratuites à la population. Une vingtaine de kiosques faisant la promotion de diverses activités (santé, éducation, cuisine, jardinage, musique, sécurité) se tiennent sur place. Ce prix est le fruit d’une belle collaboration entre la Commission scolaire New Frontiers, le CSSS JardinsRoussillon, la Ville de Châteauguay et de nombreux organismes communautaires. Prochains Mercredis communautaires Les Mercredis communautaires se tiennent toujours de 16 h à 19 h. 6 février 2013 École St. Willibrord 300, rue McLeod, Châteauguay 1er mai 2013 École St. Willibrord 300, rue McLeod, Châteauguay 3 avril 2013 École des Trois-Sources 85, rue Prince, Châteauguay En plus de nombreux kiosques, les visiteurs peuvent profiter d’un service de halte-garderie. Un souper spaghetti est aussi offert au coût de 2 $. Aucune inscription requise. Activités gratuites et bilingues. /·K\JLqQH GHVPDLQV Q·DMDPDLVIDLWGHPDOjSHUVRQQH Vol 1 - No 3 Décembre 2012 21 ------------------------------------------------------ 2012-13 Loterie vite! s e t Fai im it é e it é l VOUS avez un don pour voyag e r Le Nawatobi est un sport de saut à la corde sur tremplin. Grâce aux ressources maintenant en place, ces élèves développeront leurs habiletés à élaborer des routines tout au long de l’année. Cette initiative permet aux jeunes de dépenser de l’énergie, d’être plus concentrés une fois en classe et s’avère donc une façon peu coûteuse de faciliter la pratique d’activité physique. Il s’agit d’un projet soutenu par le CSSS. Pour plus d’information concernant le Nawatobi : www.nawatobiquebec.com en Quant Une belle collaboration pour faire bouger les jeunes! Bonne nouvelle! La Ville de SainteCatherine a récemment accepté de prêter gratuitement ses locaux aux jeunes de 5e année de l’École St-Jean afin d’entreposer de l’équipement de Nawatobi. Les professeurs de l’école ont ainsi un local adapté à leurs besoins afin de faire découvrir un nouveau sport à leurs élèves. Une période de une heure est offerte chaque semaine aux deux classes de 5e année de l’école. 0$ 43 0p0 rix vous décrire «JJe ne trouve pasjoielesquemotsnousjusteavonss pour de faire eues la et la chance e. e rge. Labe Anna ce voyage grâce à la Fondation » Ginette Vallerand Agente administrative - 101 Lauzon Information 450 699-2703 www.fondationannalaberge.com Ac A chat att de billets Nouveau centre de prélèvements à Hemmingford Depuis le 31 août dernier, la population desservie par le CLSC Jardin-du-Québec peut se présenter au nouveau centre de prélèvements d’Hemmingford situé au Centre récréatif de la municipalité. En effet, la population qui nécessite des prélèvements sanguins ou qui doit remettre des échantillons de selles ou d’urine peut s’y présenter le vendredi entre 7 h et 9 h. L’ouverture du centre de prélèvements d’Hemmingford est le résultat d’un effort collectif qui a réuni la population de la région, le Centre local de développement des Jardins-de-Napierville, le CSSS Jardins-Roussillon, les municipalités de la région et le député provincial de Huntingdon, M. Stéphane Billette. Nous tenons donc à informer la population desservie par le CLSC Jardin-du-Québec, du nouvel horaire des services de prélèvements. Les lundis et mercredis de 6 h 30 à 9 h CLSC Jardin-du-Québec à Saint-Rémi 2, rue Sainte-Famille 450 454-4671 Les mardis et jeudis de 6 h 30 à 9 h CLSC Jardin-du-Québec à Napierville 509, rue Saint-Jacques 450 245-3336 Les vendredis de 7 h à 9 h Clinique de prélèvements sans rendez-vous à Hemmingford 550, rue Goyette 20 au 26 janvier 2013 Une usager et une infirmière au Centre de prélèvements de Hemmingford. ------------------------------------------------------ 22 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 07 ------------------------------------------------------ Vaccination contre l’Influenza (Grippe saisonnière) Signature d’un protocole avec le Comité Logement Rive-Sud Pour le territoire du CSSS Jardins-Roussillon, la campagne de vaccination annuelle contre la grippe saisonnière a débuté le 1er novembre dernier. Ne vous laissez pas surprendre par la grippe, faites-vous vacciner. Le 1er octobre dernier, un protocole a été signé avec le Comité Logement Rive-Sud afin d’intervenir et de soutenir les locataires lors de situations problématiques liées à la salubrité des logements qui sont décelées sur le territoire du CSSS. Comme la saison de la grippe débute généralement en janvier, il faut dès maintenant penser à se protéger, notamment si l’on fait partie d’un des groupes vulnérables. La grippe est très contagieuse et peut entraîner, pour certaines personnes, des complications graves. Le vaccin est donc offert gratuitement aux personnes présentant un risque plus élevé de complications en raison de leur âge ou de leur état de santé, soit : C’est depuis 2009 que le Comité Logement Rive-Sud, en collaboration avec notre équipe de Santé publique, a mis en branle sur le territoire un projet visant à améliorer la santé des locataires vulnérables et de leurs milieux. ° les personnes âgées de 60 ans et plus; ° les enfants de 6 à 23 mois; ° les personnes atteintes d’une maladie chronique (incluant les personnes présentant une obésité importante); ° les femmes enceintes en bonne santé au 2 ou 3 trimestre de la grossesse; ° toute personne (incluant les enfants) vivant ou prenant soin de celles faisant partie des e e catégories précédemment mentionnées; ° les personnes qui prennent soin des enfants de 0 à 6 mois; ° les travailleurs de la santé. Nous rappelons à la population que la vaccination est nécessaire chaque année et qu’elle demeure le moyen le plus efficace de se protéger contre cette maladie. De plus, le vaccin contre l’influenza est sécuritaire. Il ne peut donc pas transmettre la grippe. Il ne vous met toutefois pas à l’abri des infections plus banales comme le rhume, souvent confondu avec la grippe. Les personnes désirant recevoir le vaccin peuvent communiquer avec leur CLSC. Le comité a d’abord dressé un état de situation précis pour la MRC de Roussillon, au moyen de visites de logements et d’entrevues auprès de locataires. Un total de 374 logements ont été visités. Par la suite, le comité a documenté la problématique de la salubrité et la sécurité en tenant des modèles appliqués ailleurs ainsi que des lois et règlements déjà existants sur notre territoire, par municipalité et par type de logements. À partir de ces constats, des recommandations ont alors été formulées afin que les villes envisagent de se doter de règles plus à jour sur l’insalubrité dans les logements. Les municipalités de la MRC Roussillon ont reçu les recommandations du Comité logement Rive-Sud et sont invitées à revoir leurs règlements en fonction de celles-ci. La Ville de Châteauguay et la municipalité de Saint-Philippe ont déjà emboité le pas et adopté de nouveaux règlements sur le sujet. Dans un troisième temps, le projet consiste à mettre en place un groupe multidisciplinaire composé d’intervenants du CSSS et du Comité Rive-Sud prêt à intervenir rapidement lors de situations problématiques d’insalubrité décelées dans les logements situés sur le territoire du CSSS. L’équipe interviendra alors pour tenter de déceler l’origine du problème et accompagner les parties dans la recherche de solutions. Cette équipe sera constituée sous peu. C’est d’ailleurs dans ce cadre que le protocole a été signé entre nos deux organisations. Les intervenants œuvrant de part et d’autre possèdent de l‘expertise et des connaissances complémentaires du milieu; un élément essentiel au succès du projet. Ce protocole mettra des balises permettant d’encadrer positivement cette collaboration et aidera aussi à la pérennité du projet dans le temps. Un projet exportable La grippe se propage facilement, faites-vous vacciner, pour vous et pour vos proches! ------------------------------------------------------ 06 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Puisque ce projet a été développé sur un territoire qui représente un milieu diversifié (banlieues, villes, municipalités rurales et zones agricoles) la réglementation adoptée et ses modes d’applications deviendront possiblement des outils à partager en Montérégie et dans d’autres régions. Ce projet est donc porteur de collaborations multiples et de réalisations ayant des impacts positifs pour la population locale des diverses régions du Québec. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 23 ------------------------------------------------------ Le Salon des proches aidants des aînés : Une première dans notre région La Table des aînés Kateri a organisé le 8 novembre dernier au Complexe SaintLaurent à La Prairie, le tout premier Salon des proches aidants des aînés de la région. Plus d’une centaine de participants se sont présentés au salon; un franc succès pour cette première édition! S’organiser dans son nouveau rôle Très souvent, le rôle de proche aidant incombe aux membres de la famille. Veiller au bien-être et à la qualité de vie d’un proche démontre une grande générosité et demande des efforts. Celle ou celui qui devient aidant doit réorganiser son temps afin de répondre aux besoins du proche qui nécessite son assistance. Un lieu de rassemblement Ce premier salon a proposé aux proches aidants de rencontrer, dans un même lieu, 12 exposants dont leur rôle est d’offrir des services et de l’information en lien avec leur situation. Le CLSC Kateri, la Société Alzheimer Rive-Sud, la Clinique Juridique Juripop et le Centre de bénévolat de la Rive-Sud, sont quelques-uns des organismes qui étaient sur place pour répondre aux questions. De plus, trois grandes conférences ont aussi été offertes sur la maladie d’Alzheimer, les proches aidants et les aspects juridiques ainsi que sur les moyens de prévenir l’épuisement chez les proches aidants. Cet événement a été organisé par la Table des aînés Kateri qui, depuis 2008, travaille à l’amélioration et à la continuité des services offerts dans notre région, à l’intention des personnes âgées et des proches aidants qui résident dans les municipalités de Candiac, Delson, La Prairie, Sainte-Catherine, SaintConstant, Saint-Mathieu et Saint-Philippe. Qu’est-ce qu’un proche aidant d’aînés? Être un proche aidant d’un aîné peut signifier s’occuper d’un proche qui ne peut rester seul, surveiller la prise de médicaments d’un membre de la famille, prendre soin d’une personne malade ou bien veiller au bien-être d’un être cher qui vit en milieu d’hébergement. Des gestes simples qui font toute la différence! L’AAPA repose sur l’implication de la personne âgée et/ou de son proche aidant dans les activités quotidienne afin de prévenir toute dégradation lors de la visite à l’urgence ou pendant la durée de l’hospitalisation. « Ce risque plane continuellement autour des personnes âgées qui, affaiblies par un épisode de soins aigus, en viennent à perdre leur autonomie par manque de stimulation. » Dre Chantal Perreault, médecin désignée responsable du projet. À moins de contre-indication, lors d’une hospitalisation, la personne âgée a tout intérêt à rester active et à faire le plus d’activités par elle-même pour maintenir son autonomie et échapper à la sphère du déclin fonctionnel. Les soignants, en collaboration avec les personnes âgées et les proches, peuvent ainsi administrer des soins qui font la différence! Lors de l’événement Manon Lamarre, Mélanie Marois, Sophie Archambault, Nathalie Pelow (assises à la table) Parmi les nombreuses tâches qui lui reviennent, pensons à la planification et à l’organisation des services à domicile nécessaires pour maintenir le proche dans sa maison, au transport et à l’accompagnement à de nombreux rendez-vous, à l’aménagement du domicile afin de le rendre sécuritaire, et bien sûr, au soutien affectif. Partenaires de la Table des aînés Kateri ° Centre de bénévolat de la Rive-Sud, point de service Candiac ° Club d’Âge d’or La Prairie ° Club Idéal de Candiac ° Clinique Juridique Juripop ° CSSS Jardins-Roussillon (CLSC Kateri et Centre d’hébergement de La Prairie) ° Maison des Aînés de La Prairie ° Régie intermunicipale de police Roussillon ° Service d’aide domestique Jardins-Roussillon ° Société Alzheimer Rive-Sud Saviez-vous que plus d’un million de Québécoises et Québécois sont des proches aidants? Si vous faites partie du nombre, le Salon des proches aidants est un lieu pour vous rassembler, échanger et trouver de l’appui. À la prochaine édition... Quelques principes Prendre ses repas en position assise favorise également la digestion et aide à la déglutition. Le repos au lit est rarement indiqué et peut être néfaste pour la personne âgée. Pour une personne de 75 ans ou plus, une seule journée d’alitement peut nécessiter jusqu’à trois jours de réadaptation. La marche est également un bon moyen de préserver l’intégrité de la peau. Bien s’alimenter et s’hydrater est un élément essentiel au rétablissement. La personne âgée hospitalisée peut perdre plus facilement la notion du temps et ses points de repère. Il faut l’aider à s’orienter dans le temps et l’espace. Le sommeil est un élément essentiel au rétablissement. Il faut donc respecter le besoin de sommeil. Respecter le rituel de sommeil de la personne âgée. Plusieurs activités ont été mises de l’avant afin d’implanter l’AAPA dans l’organisation. Pour en savoir plus sur cette approche ainsi que sur les avancés, réalisations et bonnes pratiques en matière d’AAPA, consultez les prochains numéros du Messager. L’approche adaptée à la personne âgée… Complice de nos aînés. ------------------------------------------------------ 24 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 05 ------------------------------------------------------ suite de la page 1 Vers un hôpital complice de nos aînés Au cours des 25 prochaines années, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus va presque doubler au Québec, pour passer de 14 % à plus de 25 %. Lors d’une hospitalisation, elles sont plus susceptibles, même les plus en forme, de subir une perte d’autonomie, temporaire ou permanente, en raison des pratiques en établissement qui ne sont pas toujours adaptées à leur condition. Les personnes âgées sont donc plus vulnérables au déconditionnement physique. 45 % de toutes les journées d’hospitalisation au Québec sont utilisées par les personnes âgées de 65 ans et plus, lesquelles ne représentent que 14 % de la population. La naissance d’une ère nouvelle L’approche adaptée à la personne âgée (AAPA) découle des travaux effectués par deux instituts universitaires de gériatrie à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux. Compte tenu des bénéfices réels de cette approche pour les aînés, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec en a fait une orientation pour l’ensemble des centres hospitaliers au Québec. L’AAPA préconise des changements de pratique centrés sur les caractéristiques et les besoins propres au vieillissement. L’environnement physique ainsi que les soins et services sont adaptés pour prévenir et, dans la mesure du possible, éviter le déconditionnement des personnes âgées à effectuer les activités de base de la vie quotidienne. Réussite de la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité Du 19 au 23 novembre dernier a eu lieu la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité. Qu’est-ce que le code d’éthique Notre code d’éthique est un outil qui énonce les conduites et les pratiques attendues des intervenants en lien avec les droits des usagers ainsi que les responsabilités et les comportements attendus de ces derniers. Il traduit la culture organisationnelle et les valeurs fondamentales qui guident notre engagement au quotidien. La semaine vise principalement à en faire la promotion et, par le fait même, rappeler à tous l’importance de la confidentialité et du respect de la vie privée des usagers. Activités de la semaine Une priorité organisationnelle pour le CSSS En tenant compte de cette nouvelle réalité, le CSSS Jardins-Roussillon a inscrit le déploiement de l’AAPA dans ses priorités stratégiques et s’est engagé à adapter l’environnement de soins et à revoir les façons de faire pour donner des soins et services mieux adaptés aux besoins des personnes âgées. En tenant compte du fait que les personnes âgées constituent une proportion significative de la clientèle hospitalisée en soins aigus; pourcentage qui s’accentuera de façon significative au cours des prochaines décennies, comment se préparer pour être en mesure de répondre adéquatement aux besoins à venir de notre population vieillissante? Au cours de cette semaine, les membres du comité aviseur du code d’éthique, la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, certains membres du comité des usagers ainsi que des archivistes se sont déplacés dans les différents sites pour discuter avec les usagers et les intervenants. Des cafés-conférences ont spécialement été organisés dans les trois centres d’hébergement pour les résidents et les membres de leur famille. Nous remercions tous ceux qui ont collaboré au succès cette première édition. Cette semaine a donné lieu à plusieurs échanges forts intéressants. À la prochaine édition Pour plus d’information sur les droits des usagers, consultez la section documentation du site www.santemonteregie.qc.ca/jardins-roussillon Rencontre des usagers et du personnel. ... d’éthique Le Code de nos actions. L’AAPA au CSSS Jardins-Roussillon Les travaux d’implantation de l’AAPA sont débutés depuis 2011 à l’Hôpital Anna-Laberge. Le déploiement se fait de façon progressive dans l’ensemble des unités et services. Plusieurs équipes d’intervenants sont déjà mobilisées vers le changement. Ces équipes sont soutenues par un comité de pilotage regroupant différents professionnels et par une équipe de direction qui s’assure de l’évolution des travaux. ------------------------------------------------------ 04 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 à l’origine À l’avant : Nadya Mathieu, Ann Chouinard, Cindy Lagacé et Suzanne Chèvrefils À l’arrière : Withney Jeanty, Hélène Lejeune et Denise Laframboise Vol 1 - No 3 Décembre 2012 25 ------------------------------------------------------ Journée carrière des médecins résidents 2012 Marie Abeels, mère de Jacques Delsemme, s’est éteinte le 1er mai au Trèfle d’Or. Elle y est restée environ un an. La 17e Journée carrière des médecins résidents du Québec s’est déroulée le 5 octobre dernier au Palais des Congrès de Montréal. Cet événement a connu, comme à chaque année, un très grand succès. Environ quatre-vingt-dix médecins résidents ont été rencontrés à notre kiosque, nous permettant de faire connaître nos besoins et opportunités de carrière, la diversité de nos services ainsi que notre territoire. Jacques Delsemme La mère de l’auteur est décédée récemment après avoir été hébergée dans un CHSLD pendant un an. Notre équipe, présente pour l’occasion, a pu échanger et répondre aux questions des résidents : ° D Karyne Amyot, omnipraticienne, représentante locale du DRMG re ° D Dorice Boudreault, omnipraticienne au CLSC Châteauguay r ° D Jean-Pierre Chouinard, omnipraticien à la clinique-réseau de notre territoire r ° D Claude-François Gagnon, omnipraticien au CLSC Jardin-du-Québec ° Madame Chantal Godin, technicienne en administration à la DSPAM r ° D Louis Gravel, omnipraticien à la clinique médicale Châteauguay re ° D Caroline Haineault, omnipraticienne au département de médecine générale re ° D Michèle Lemay, omnipraticienne, chef du département de médecine générale r ° D François Loiselle, gynécologue à l’Hôpital Anna-Laberge r ° D Alex Richard, omnipraticien au département de médecine d’urgence re Source : Journal La Presse, 18 juin 2012. À défaut d’avoir côtoyé le système auparavant et donc dépourvu d’expérience pratique, mais marqué par cette mauvaise réputation faite aux CHSLD, j’avoue que lorsque l’an dernier, nous avons été contraints, mes soeurs et moi de placer notre mère au Trèfle d’Or, à Châteauguay, j’étais personnellement un peu inquiet. Maman est décédée le 1er mai au Trèfle d’Or. Elle y est restée environ un an. Durant cette année, mes soeurs et moi sommes allés visiter maman en alternance de façon à ce qu’elle reçoive la visite de l’un d’entre nous à peu près chaque jour. Tout au long de cette année, j’y ai découvert un monde auquel je ne croyais plus tellement. Souvent, lorsqu’on parle de héros, on pense aux militaires, aux policiers, aux pompiers. Ces héros qui revêtent souvent de beaux uniformes clinquants et portent la plupart du temps des médailles attestant de leurs faits d’armes. À ce CHLSD, j’ai découvert un monde où les héros au quotidien sont légion. Ils n’ont pas de médailles et ne portent pas d’uniforme prestigieux. Simplement, ils accomplissent leur tâche de leur mieux. Jour après jour, ils font un travail souvent ingrat; un travail qui rebuterait la plupart des gens ordinaires. Ils le font sans tambour ni trompette. Ils font leur devoir d’État. Je ne pense pas qu’en arrivant au paradis, maman ait été dépaysée outre mesure par la présence des anges, car elle en a côtoyé plusieurs au cours de l’année qu’elle a passée dans cette institution. En effet, qu’il s’agisse de préposées aux soins, d’infirmières auxiliaires, d’infirmières ou même d’autres employés moins directement impliqués auprès des bénéficiaires, j’ai eu la chance de rencontrer là du personnel admirable; j’ai eu l’honneur de connaître des femmes et des hommes toujours prêts à s’investir et à fournir ce petit effort additionnel qui souvent a fait la différence auprès des bénéficiaires et de leurs familles. J’ai senti de l’intérêt, de la sincérité, de la compassion, voire de la tendresse émanant de la plupart des membres du personnel à l’endroit des bénéficiaires. Je sais qu’il est risqué d’énumérer des personnes, car ce faisant, on en oublie souvent plus qu’on ne le voudrait. D’un autre côté, je m’en voudrais d’occulter ma reconnaissance et celle de ma famille envers les membres du personnel de cet établissement, et plus particulièrement ceux du deuxième étage. Je pense ici aux Chantal, Elvine, Raymond, Alex, Carmen. Je pense à l’autre Chantal et à cet infirmier très gentil du quart de soir; je pense à la dame préposée à l’entretien; je pense aussi à cette préposée d’origine gaspésienne qui souvent a détendu l’atmosphère en faisant rire tout le monde et en mettant de la vie pendant les repas. Je pense à tous ceux et celles dont les noms m’échappent, mais desquels le visage est bien présent dans mon esprit. Je pense nécessairement aussi au Dr Lacoste et à l’abbé Daoust. ------------------------------------------------------ 26 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Photo fournie par la famille Je suis conscient du fait que les médias s’évertuent à dénoncer les pratiques douteuses, le mode d’opération insensible et le manque d’humanité de plusieurs CHSLD. S’il est vrai que cette dénonciation médiatique est souhaitable et utile à l’amélioration globale du système de soins, elle n’est pas étrangère à l’apparition de certains préjugés qui rejaillissent parfois injustement sur l’ensemble des CHSLD et laissent planer un doute dans la population quant à la qualité des soins prodigués à nos aînés. Marie Abeels Merci à la direction de l’établissement et au personnel pour tous les soins prodigués à notre mère au cours de son séjour, mais aussi pour tous les soins prodigués jour après jour à nos ainés, et pour le respect et la compassion qui leur sont démontrés. Chantal Godin, Dr Louis Gravel, Dr Alex Richard, Dre Karyne Amyot, Dre Caroline Haineault, Dr François Loiselle. Sans la présence de ces médecins recruteurs, l’événement n’aurait pas été aussi prospère. Nous tenons sincèrement à les remercier pour leur grande générosité et leur désir de faire grandir chez nous une culture de soins et de services de qualité. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 03 ------------------------------------------------------ Fondation Anna-Laberge Une réussite pour UN PAS vers la santé! Paul Moreau, directeur général Sylvie Gaudreau, présidente du conseil d’administration Je suis conscient que tous les efforts ont été au rendez-vous cette année avec l’automne chargé que nous avons vécu et remercie l’ensemble du personnel, médecins, bénévoles et partenaires. J’ai la certitude que toute l’énergie déployée durant les derniers mois sera aussi de la partie en 2013. Notre CSSS est pleinement engagé dans une démarche tournée vers l’amélioration continue des soins de santé et de services sociaux. Pour perpétuer cet engagement, la direction entend mettre à profit une combinaison des forces créatrices du personnel ainsi que la technologie dont nous disposons et qui permet déjà de nous démarquer en terme d’accessibilité, de qualité et de sécurité en lien avec les services offerts à la population. Un nouveau défi L’ouverture imminente, au cours des derniers jours, du tronçon ouest de l’autoroute 30 aura certes une incidence significative pour la population de l’ouest du territoire ainsi que de Vaudreuil-Soulanges qui auront dorénavant accès plus facilement aux installations du CSSS, et spécialement à l’Hôpital Anna-Laberge. Une nouvelle réalité dont nous devrons tenir compte au cours des prochains mois, afin de répondre aux besoins et attentes spécifiques de cette nouvelle clientèle. En terminant, mes collaborateurs, Diane Arcand, directrice générale adjointe clinique et santé publique, Gilles Lefebvre, directeur général adjoint administratif, et moi-même, nous unissons pour vous souhaiter un joyeux temps des Fêtes en compagnie de votre famille et vos amis. Bonheur et santé pour 2013! Le CSSS Jardins-Roussillon et son personnel se sont particulièrement illustrés sur la place publique en 2012. Notre rayonnement s’est fait voir, tant au niveau régional, provincial, qu’international. Tout d’abord, nous avons qu’à penser au Prix d’Excellence Grand citoyen corporatif de la MRC de Roussillon que le CSSS a reçu en début d’année. Notre organisation a aussi remporté une mention d’honneur au niveau international (équivalent d’une troisième place), dans la catégorie « Health care facilities » à l’ASHRAE Technology Awards pour l’efficacité énergétique du CLSC Châteauguay. Pour ce qui est de notre personnel, pour ne nommer que quelques exemples, Danielle Paquin, conseillère-cadre en gestion des risques et de la qualité, fut lauréate du Prix d’excellence régional remis par l’AGESSS pour la qualité de sa gestion ainsi que son implication dans son milieu. Louis-Philippe Lalumière, physiothérapeute et chargé de l’enseignement clinique au service de physiothérapie de l’Hôpital Anna-Laberge, a quant à lui, eu une mise en nomination pour le Prix Athena de l’Université de Montréal. Départ du 5 km ------------------------------------------------------ 02 Finalement, je profite de cette tribune pour vous offrir, en mon nom et au nom de tous les membres du conseil d’administration, tous mes vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année. Que cette période de réjouissances soit un temps de repos et de quiétude avec vos proches. Bonne année et à l’an prochain! Sylvie Gaudreau, présidente du CA Vol 1 - No 3 Décembre 2012 Départ du 10 km Un CSSS comme le nôtre ne peut qu’être fier des réussites des gens qui œuvrent dans ses installations. Je crois que vous serez d’accord pour dire que leurs réalisations représentent l’effort collectif et la qualité édifiante du personnel de notre CSSS et qu’elles ont grandement contribué au rayonnement de notre établissement. Les présidents d’honneur et les membres du comité organisateur avec le montant annoncé le jour de l’événement, soit 37 435 $. Paul Moreau, directeur général Ce montant permettra au département d’hémato-oncologie de l’Hôpital Anna-Laberge de faire l’achat de nouveaux équipements dont des pompes à perfusion intelligentes, des appareils de suivi des paramètres vitaux électroniques programmables à intervalle préétablis, un écran pour la lecture radiologique à l’usage des hémato-oncologues et une pompe portative pour l’administration des médicaments oncologiques à domicile. Activité Zumba La Fondation Anna-Laberge tient à remercier ses collaborateurs, soit la Ville de Châteauguay, le comité 0-5-30 du CSSS JardinsRoussillon et Imprimerie Ressources Illimitées. Merci aux commanditaires : M. Pierre Moreau, député de Châteauguay, Mme Anne Minh-Thu Quach, députée fédérale de Beauharnois - Salaberry, M. Sylvain Chicoine, député fédéral de Châteauguay – SaintConstant, Toiture Couture et SX2 Sports Group. La Fondation tient également à remercier la Maison des jeunes de Châteauguay, RBC Banque Royale ainsi que toutes les entreprises qui ont gracieusement offert leurs services et les commerçants qui ont offert des prix de tirage aux participants. Vol 1 - No 3 Décembre 2012 27 ------------------------------------------------------ www.fondationannalaberge.com Poursuite des efforts Le CSSS et son d’amélioration rayonnement continue Le dimanche 16 septembre dernier s’est tenu l’événement UN PAS vers la santé, sous la présidence d’honneur de Me Paul G. Brunet, directeur général de la Ville de Châteauguay et président du Conseil pour la protection des malades, et Dr François Letendre, chef de service du Département d’hémato-oncologie de l’Hôpital Anna-Laberge. Une somme de 40 073,37 $ a été amassée grâce à la générosité des donateurs, participants, collaborateurs et commanditaires. Diane Malette relève le défi Kilimandjaro sans frontières Le 5 janvier prochain, Diane Mallette infirmière au CSSS Jardins-Roussillon depuis 1988, partira à la conquête du Kilimandjaro dans le cadre du défi Kilimandjaro sans frontières. C’est dans ces circonstances qu’elle prendra la route pour Moshi en Tanzanie. À cette occasion, Mme Malette doit réaliser une collecte de fonds de 10 000 $. L’argent amassé sera remis à des projets de développement durable au Québec comme ailleurs. Si vous souhaitez l’appuyer dans son projet, rendez vous au www.terresansfrontieres.ca/ksf, à cliquer sous l’onglet Participants et sur le nom de Diane Mallette. Merci à l’avance pour votre contribution. Une collecte de sang réussie à l’Hôpital Anna-Laberge Notre habituelle collecte d’avant les Fêtes s’est déroulée le 5 décembre dernier. Au total, 83 donneurs se sont présentés afin de faire leur don. Nous remercions les donneurs, bénévoles, commanditaires et participants qui ont contribué au succès de l’événement. Donner du sang, donner la vie! Activités à venir ° Novembre et décembre : Campagne de vaccination des travailleurs de la santé contre l’influenza Du personnel impliqué! Nancy Bellerose, infirmière clinicienne aux Télésoins, a amassé la fabuleuse somme de 5116 $ pour la Société de leucémie et lymphome du Canada. L’argent amassé servira à financer la recherche sur les cancers du sang. Mme Bellerose avait pour objectif d’aller courir un demi-marathon à San Francisco, soit 21,1 kilomètres, dans le but d’appuyer cette cause qui lui tient à coeur. Son demi-marathon a eu lieu le 14 octobre dernier. Les employés du CSSS, et particulièrement ceux du site du CLSC Jardin-du-Québec, ont grandement encouragé Nancy dans sa démarche et sont très fiers d’elle. Félicitations! Portrait de profession : L’archiviste médical à l’Hôpital Anna-Laberge page 13 ----------------------------------------------------------- 1er vernissage et encan des œuvres des « Zartis » page 17 ----------------------------------------------------------- Signature d’un protocole avec le Comité Logement Rive-Sud page 23 ----------------------------------------------------------- Réussite de la première édition de la Semaine du code d’éthique et de la confidentialité Territoire du CLSC Châteauguay (2 membres) Huguette Boyer Debra Shea page 25 Territoire du CLSC Jardin-du-Québec (2 membres) Richard Ménard Étienne Rivest Comité de résidents du CH Châteauguay Denise Laframboise, présidente du comité des usagers ° 16 mars 2013 : Gala Coup de Coeur, Château Vaudreuil Au menu Le comité a pour mission d’informer les usagers du CSSS sur leurs droits et obligations, le code d’éthique, la mission et les valeurs du CSSS ainsi que sur la procédure pour effectuer une plainte. Voici donc les membres du comité des usagers : Équilibre au 1er mars 2013 : Période d’inscription au Défi J’arrête, j’y gagne Décembre 2012 C’est le 1er novembre dernier qu’ont eu lieu les élections des membres du comité des usagers. Le comité est composé de neuf membres : six élus par tous les usagers et trois désignés par et parmi chacun des comités des résidents. Territoire du CLSC Kateri (2 membres) Micheline Tellier Lucie Vallée ° Janvier Volume 1 - Numéro 3 Nouveaux membres et renouvellement de mandat du comité des usagers 20 au 26 janvier : Semaine québécoise pour un avenir sans tabac ° ° 6 février 2013 : Mercredis communautaires, École St.Wilibrord er ° Janvier au 1 mars 2013 : Période d’inscription au Défi 5-30 Bulletin trimestriel du CSSS Jardins-Roussillon Comité de résidents du CH de La Prairie Claire Roy Comité de résidents du CH de Saint-Rémi Réjeanne Laberge ----------------------------------------------------------- Lean : Premiers résultats très encourageants Vers un hôpital complice de nos aînés Au cours des 25 prochaines années, le pourcentage de personnes âgées de 65 ans et plus va presque doubler au Québec, pour passer de 14 % à plus de 25 %. Comité de rédaction : Rachel Bonneau, André Caron, Jany Dansereau, Valérie Fortin, Yvan Girard, Chantal Godin, Marie-Claude Guilbault, Céline Jodar, Mélissa Lachance, Manon Laplante, Celine Lefrancois, Véronique Pelletier, Geneviève Reid Coordination : Valérie Fortin, Mélissa Lachance, Véronique Pelletier Graphisme : Julie Adam Impression : Ressources illimitées ------------------------------------------------------ 28 Les personnes âgées sont particulièrement vulnérables au déconditionnement physique. Lors d’une hospitalisation, celles-ci sont plus susceptibles, même les plus en forme, de subir une perte d’autonomie, temporaire ou permanente, en raison des pratiques en établissement qui ne sont pas toujours adaptées à leur condition. 45 % de toutes les journées d’hospitalisation au Québec sont utilisées par les personnes âgées de 65 ans et plus, lesquelles ne représentent que 14 % de la population. suite page 3 Vol 1 - No 3 Décembre 2012 suite page 4