chapitre 5
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LE BASSIN DE LA~RMÈREcIIAuDIhE: LFS COMMUNAUTÉS ICIITYOLOCIQUES ET L’INTÉGRITÉ BIOTIQUE DU MILIEU Nathalie Martel et Yvon Richard’ Adresse : Ihxtim des c4aasystèmes aquatiques, ministère de L’EnCmmemerd et de la Faune, édifice Marie-Gu)art, 1’ étage, 615, bd. René-m Est, boii 22, Québec (Québec), GlR5V7. Martel, N. et Y. Richard. 1998. Ix tessii de la rivière Chaudière : les cmnmunau~ ichtykgiques et I’ité@té biotique du milieu, pages 5.1 à 5.34, dans ministère de I’Environnement et de la Faune (éd.), Lu basin de la rivière Chau<iière : Mat de l’écarystbe aquatique 1996, Dilectim des .6zxqstha aquatiques, Québec, envimdcq no EN980022. ’ Auteurs aux 6ns de correspondance. RÉSUMÉ C ette étude décrit l’intégrité biotique de la rivière chaudière a” moyen de caractélistiques des ccnmunalités de poissons, db indice de dégradation des c43mmunautés (JWES-mm) et db indice Sintégrité biotique (IIB). L%tude évalue également l’importance des pressions dkxigine anduopique sur cet écosy&me. p&sons Les communautés de de 30 stations, de la tête à l’embouchure de la rivière ChaudiBe, ont été échantikimées en 1994. Les caractéristiques de l’habitat du pois.& ont également été évaluées Les 5Opremiers kilomètres à la tête de la rivière ont une intégrité biotique jugée de bonne à moyenne, sauf pour l’aval immédiat de Lac-Mégantic où l’on perçait certains signes de dégmdatiw, et en aal de SaintC&&m cù l’W chute de ~@XI catastrophique à la suite. de l’augmentation de la proportion de poissons tokants à la pollution, ainsi qu’à la suite de la baisse de la densité des cyprinidés insectivores. Les pressions d’origine démographique et agricole ne laissaient pas prévoir de telles perturbations du milieu, mais certaines pressions indwtxielles semblent pouvoir y contribua. L’écos~téme présente ensuite des signes de récupération à partir de la confluence avec la rivière du Loup jusqu’en amont du Bras Saint-Victor, même si les pressions agricoles (culture, élemge), la densité démographique et les activités industrielles y sont à la hausse. En aval de la confluence avec le Bras Saint-Victor, là cù les pressions agricoles continuent Gaugmenter et cù tiennent plusieurs industries et municipalités potentiellement affecter la qualité de l’eau, l’indice dWégrité biotique chute de nouveau et devient très variable dune staticm à hutre et celà jusqdà kmbouchw de la rivière, oscillant alors de valeurs jugées de m-es à frés tibks. Les communautés y sont-par une aupentatioll de la proportion des poisscms tdaaots à la pouutioIl et par un déséquilibre de la chaîpe tmphique jllsqdà saintl3 Hélèn&Br~e. A ces signes de pabxbaticm de Pinté@té biotique vient s@outer, en aVal de Scott, un.2 ,2roismtedes~Mpardes mm ancmalies externes de typz DELT, résultant d’une quantité de pesticide pu hatare cultivé qui augmente, en plus des aues pressions agricole$ (cuItlu-& élevage). Dans les dix demia ldkmètm de rivière, les pressions SUTle milieu liées aux rejets deau usées municipales non gaitées au moment de I’étude (SaiItt-Romual~ Saint-RédanptRlr, Chmy et Sait-Nicolas) sont plus tôltes que partout aiIlews sur la rivi&re et lktivité industrielle (principalanent ~gK&IlUltaire) s’intensifie. La grande variabilité de I’idice dWégrité biotique okwée à partir de l’aval du Bras Saint-Victa jusqu’à I’emLxxchwe est interprétée comme imiicahice dh éuxsystème stresséqui pr&ea@ une tible int&ité biotique. Sur les 182.5 kiknnètres de la rivi&e Chaudière éb.uii&, rintégdé biotique est cotée bonne sur 6,5 ~omètrs (4 %), moyen& sur 94 kilmètr~ (51%X fiible sur 71.5 !dométrs (39 %) et très faible sur 10,5 kilomètres (6 %). Mo& clés : rivière, indice d’int&ité biotiqw (IIB), associatim de pissws, unnmunautés de poissoos, habitat, densité, biomasse, nombre dapèxs, tolérance à la poupon, niveau tropbique, anomalies extem~, indice de Weil Being (NB), qualité de lkau. TABLE DI?S MATIÈRES In~~duction.. ............................................................... 5.2 Ai d’étude ................................................................. 5.2 Matériel et méthodes ................................................... 5.4 Écbantiuonnage.. ................................................ .5.4 Traitement des dcmn& ....................................... 5.6 Résultat et discussion .................................................. 5.8 Habitats et assc+iationsichtyologiques ................ 5.8 Densité ................................................................. 5.9 Biomwe.. .......................................................... 5.15 Ncmbred’espéces ................ . ............................. 5.15 Niveau de tolérance à la pollution ..................... 5.18 Coupa trophiques.. .......................................... 5.19 Anomalies externes ........................................... 5.19 Indice de dégradation des cclmunautés (IWBIWBm) ............................................................... 5.20 ~&~OIS habitats et structuras de communautés, nombre dk.+xs, niveau de tolùance à la pdutim, ccmpœition trophique et t?équence dklmmdies externes. Indice d’intégrité biotique @Et) ......................... 5.23 synthèse et concltion .............................................. 5.27 Rzmecianents.. ....................................................... .5.30 Références bibliogmphiques ...................................... 5.30 Annexes 2. Évaluer la santé de lkc@ème fluvial a” lnoya de révolution amont-aval de rindice de Weil Being et de L’indice sintégrité biotique adapté aux rivières du Québec (Richard, 1994; 1996), lequel regroupe phlsieurs ,zara&dques de ~llnau~. 3. Mettre en relation Etat des communaux ichtyolcgiques avec les ditTénxtes sources de pIlutim et la qualité de I’eau. INTRODUCTION La polhltion ~prc&ite par les titités urbaines, aidez et agricoles exerce des prekans cxmsidémbk-s sur les écosy&me~ Buviau~, Iesq~elk le tiimt pu une dégradation de la qualité de I’eau et des habitats dont dépend la vie aquatique (Trama et Rogers, 1973; Klein, 1979; GaInmon &a/., 1990; Allan et Flecker, 1993). Depuis sa création en 1994, le ministùe de 1’Envircnmement et de la Faune (ME!=) s’est dmné comme mission « bassurer, dans une F-empedve de développement durable, la prot.xtion de kzwimmemmt, la conservation et la mise en valeur de la tkune et de son habitat » notamment par « la conservation de la biodiversité et des écay&mes » WF, 1994). La surveillance & lVcay&me basée exclusivement sur la mesure de la conœntraticil de polluants dans I’eau ne permet pas de mesurer la qualité de l’habitat Elle ne -et pas non plus d’évalua I’etTet des polluants non mesurés ou présents à des seuils infkieurs aux limites de détection des méthodes analytiques, ni des effets synergiques, addit& et antagonistes de différents polluants ou autres. Cependant, l’état des communautff biologiques est le retlet des caractéristiques chimiques et physiques du milieu, autant passk que présentes, ainsi que d’autres variables qui ne peuvent être mesurées ou considérées par les réseaux habituels. Cest pourquoi des mesures au niveau de l’organisation du vivant sont nécessaires (Caims et Dickson, 1971; Gammon, 1980; Oberdoff et Hughes, 1992; Ohio EPA, 1987a). Le principal objectif de cette étude est d’évaluer l’impact des pressions urbaines, industrielles et agricoles sur I’intéglité biotique des communautés ichtyulogiqws de la rivière Chaudière. En effet, pour assurer la diversité, la productivité et la pérennité des écusystèmes fluviaux, les organismes biologiques doivent prk.eater des caractéristiques de communautés qui leur pemwttent de perduter (densité, biomasse, nombre d’espèces, nombre de niveaux trophiques, etc.). De f%çon plus précise, les objectifs visés sont les suivants : 1. Dresser un premier portrait de l’état des communautk ichtyologiques par l’analyse spatiale de variables de communautés : densité, biomasse, Finalement, en l’absence de données hiitoiiqu~ exhaustiva sur Etat des unnmunati de poissons de la rivière chaudière,, cette étude sawa &&Pour évduq dam les années tûtuses, le degré de régénération biologique du ccws deau à la suite des imewentions dksainissRnent, tant aux niveaux urbain et indusbiel qu’ag!icole. AIRE D’ÉTUDE Pour une dexiption détaillée de l’aire d’étude et des pressions urbaiies, agricoles et industrielles exercées sur le milieu aquatique, le lecteur devra se réf& à Simoneau et cd, 19?-%.Cktte section ne reprend que les grandes lignes. Situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Québec (figure l), le bassii versant de la riviùe ChaudiRe draiie une région de 6 682 !a?. II est limité à l’est par le bassin de la rivière Etchemin, et à l’ouest par ceux des rivières Sain:-François et Bécanti. Il chevauche deux régions naturelles, soit les basses-tares du Sait-Laurent et les Appalaches. Cette dernière constitue la vaste m+wité du bassin (95 %) (Sioneau, 1991). La rivière Chaudière prend sa sauce dans le lac Mégantic à l’extrémité sud du bassin et coule en diiation nord pour aller se jeta dans le fleuve SaintLaurent à la hauteur de Chamy (figure 1). Son débit moyen annuel enregistré entre 1922 et 1991 était de Il4 m’/s alors qu’en 1994 il était de 136 m’/s. i p. 5.4 Le lxsin versant de la rivière chaudière est domiié par la fore, qui couvre environ 62 % de sa superticie. Les terres agides occupent 33% du territoire et se trouvent principalement en mal du bassin. Le kun-age domine largement les Cultures(83 %). L'élevage bovin etporcinreprésenterespectivanent47%et46% dela prcdllction animale. PIus de 173 000 perscnmeî habitent le bassin hidrographique de la rivière Chaudière. Les principales agglomérations urbaines sont : Saint-Georges, SainteMarie, Saint-Étienne-de-L, Saint-Nicolas et -Y. Dam le bassin de la rivière Chaudière, 76 ind&ries étaient retenues par étude ou pour intaventicm d’assainissement par le h4EF a 1994. Les principaux secteun dktivité dans lesquels sont réparties ces 76 industries sont I’agrcaliientaire (43 %), le textile (12 %) et lachimie (12 %). rtiplie lors de khantilloanage cette condition était satislàite. permettait de vérifia si Selon la profondeur de l’eaq I’échantillonnage des po~saété~titenanbarcationouàguéàI’aide6un appareil de pêche élecbique de marque Smith-Fkot (m&le 2,s GPP) alimenté par une génératrice de 5 HP alulecapacitéde25Oowatts.Lesystème,réggMà6O pulsatic41s par seconde et bune capacité de 120 volts gémhit entre 5 et 7,5 ampére.3 sel00 la comiiticnls du milieu. L’anode était constituée aun anneau dhhminium de 1 mètre de diamètre auquel étaient reliés, par de3 câbles bacier de ?Cicm de longueur, douzetuyauxdefesde2cmdediam&eext&ieursur ,lS cm de longueur. L’embarcation dalunkium de 4,4 mètres de lcmgueu umstituait la cathode. Les stations non navigables en raison de leur tible profondeur ou d’un mp colut segment navigable ont été échantillonnées au moyen d’un engin de pêche à gué. La génhtriœ utilisée etait la même que pour la pêche en mItiti& mais le s&me g&Iémit entre 1.5 et 7ampères. L'ancdemesurait30cm MATÉRIELETMÉTHODES L’échantillonnage des commutés de poissons a été tiit une seule fois entre le début daoût et la miseptembre 1994 aux mémes 30 stations que celles de la qualité de l’eau (Simoneau, 1998) et des organismes batbiques (Pelletier et St-tige, 1998). La localisation des stations appamit à la figure 1 alors qu’à l’annexe 1 sont fournis les détails de l’emplacement géographique ainsi que les dates d’échantillonnage. Trois critères ont détenniné la sélection des sites Géchantillormage : la localisation des scurc~ ponctuelks de pollution, la localisation des scurw dikscs de pollution et la nature physique du milieu en termes d’habitat du poisson. Des stations ont été situées immédiatement en amont de sources ponctuelles de pollution et servaient de témoin. D’autres stations localisées dans le panache ou dam la zone de mélange en aval des rejets permettaient dévaluer I’effet immédiit des polluants. Les autres stations ont étk réparties de tàçon approximativement équidistante entre les diverses sources ponctuelles; elles visaient à évaluer l’étendue des effets, la distance requise pour la récupération du milieu et l’impatance des sourcea diflùsa de poliution. Autant que possible, toutes les stations devaient se trouver dans des habitats Tsdtes, principalement en ce qui concerne la courant et la nature du substrat. Une fiche d’évaluation des caractéristiques physiques du milieu I’anbarcatoo d’aluminium mesurait 2,1 m de longuew. de diamèbreet qui servait de cathode Pour la pêche en emkanxtion, tcus les pk.wms étaient caphnésen parcourant les deux rives su une longueur de 500 m&es, sauf à la statioll 5 où la lmlguew n’était que de 4OOm&es. Aux stations de pêche à gué, la longueurdelastationétaitde50mètresetlapechese hisait sur une seule rive du cous d’eau, exception hite de la station 28 où les deux rives ont pu &e échantillonnées. Pour les deux mkthcdes de pêche, 1~ poissons étaient capti avec une épuisette munie btm fil& de 16 mm d’ouverture de maille (maille étike). Tous les spécimens capturés étaient identifiés à l’espèce et dénombré-s. Lklentification a été tàite à partir des clés taxonomiques de Scott et Crossman (1974) et de Legendre (1960). La biomasse totale par espèce &ait détemkk à l’aide d’une balance Metbler P 3600 CU Gune t0lance à resscxt de marque Dewto dune capacité de 27 kilogrammes. La liste des espùxs caphuées se tmwe au tableau 1 où leur degré de tolérance à la pollution et leur niveau trophique y sont précisés. À chaque station et pour chacune des espèces, un maximum de tigt inditidus, représentati& de chacune des classes de tailles, étaient mesurés (lwglleur à la fourche) et examinés pour dénombrer les anomalies extemes Ce sowéchantillon a servi au calwl du pourcentagede I’ensemble des poissons capturés atTe&s par des anomalies. Les anomaiies susceptibles d’éke perçues sontrépertciiées à l'annexe 2. En demi.~ Tableau 1 de tolchnceà lapohtion et niveautrophiquedesespèces capturéesdansla rivière Chaudi&e(tiré de Pla&inet al., 1989) Niveau Nom scientifique Nom vernaculaire Tolérance relative à la pollution Niveau trophique’ CATOSTOMWAR Catosfomus catosfomus Catostomur commersoni meunier rouge meunier noir intermédiaire tolérant insectivore CENTRARCHWAE Ambloplites nrpestris Microptencr doiomieu crapet de roche achigan à petite bouche intermédiaire intermédiaire piscivore piscivore intermédiaire insectiwre intermédiaire intermédiaire insectivore insectivore tolérant intermédiaire2 intermédiaire tolérant to1hnt tolérant tolérant intermédiaire tolérant indkrminé indéterminé omnivore itJsectivore* insectivore omnivore omnivore omnivore insectivore3 insectivore omnivore omnivore insectivore3 CLUPEWAE Alosapseudoharengus COTTWAE Cothn boirdi cothls cognahls Chabot tacheti chabotvisqueux CypmAE Cyprinus carpio Exoglossum maxillingua Luilus cornutus Notemigonus c~soleucar Pimephales notatus PinzephalapromelaF Rhinichthys atratuluî Rhinichthys catarnctae SemotiluS ntromaculah~s Semotilus cotporalis Couesiusplumbeus omnivore ESOCWAE Esox lucius Esox masquinongv grand brochet maskinongé intermédiaire intermédiaire piscivore piscivore GADWAE Lota Iota lotte intermédiaire piscivore GASTEROSTEWAEI Culaea inconrtans épinoche A cinq épines intermédiaire insectivore PERCWAE Etheostoma nigrum PWCaflaWSCl3!.% Stizosfedion vitreum raseux-de-terre noir perchaude doré intermédiaire intemkdiaire intamédiaire insectivore piscivore piscivore PERCOPSWAE Percopsis omiscomaycus omisco intermédiaire insectivore SALMONWAE Saho *ruttu truite brune intermédiaire insectivore ’ Âgeadulte. ’ Crossman et Holm (1994). 3 sccut et crossman (1974). p. 5.6 être évaluésans la présencesimultan& des dam balides. Tableau 2 GldificatiGn de variables lztilas raMl~deshabitats&poissoadela liviéxe chaudiére pau cndificatial et wptial Vtiabk ,Trritement 1 2 3 4 des données ~~blesrekmespour~leshabitatsdu poisson et délïnii les sedews homogèns Sont : (1) la largeur de la rivière (schl~, 1991); (2) l’altitude (Bcschung, 1987; L~U&T et a!., 1988); (3) la pente (Euet, 1959; Hccutt et Sta&r, 1975); (4) la profoodeur maximale @adland, 1993; Rabai et kac&a, 1993); (5)lavitesedu courant (JLhmm, 1975; Gomlan et Km, 1978; F’weyetal., 1993; Rabmi et Jacobsoo, 1993); (6) la transparence (Matthq 1985); (7) le w de dstmt dmimnt (Gorman et Km, 1978; Ra&i et Jb, 1993); (8) l’h&&o&6ité du sub&at (paua, 1994); et (9) la densité des macrcphyts @ue& 1959; Madhews, 1985). L’unité de menue pour la lapur, l’altitude et la pmtÏmdalr&lativièree3tlemèke.Lapenteest exprimée en mèhe par lTilométre. Les autres variables, à rarqticm de rh&shéité du slbmat, sant des variables qualitatives mais présentmt une gradation. Ellesontétécodifieesavantdêtreeaitéesetootpuainsi être consi* mmme de variables s.emi-quantitatives (tableau 2). Lllétérogénéité du .sukshat a été calcldée au moyen de l’indice de diversité de Sbanncn-Wiener (Goman et Km, 1978; Palier, 1994) appliqué sur les pcurcentages de chacun des types de substrat (argilelimon, sable, g-aviez, gala, bloc, rcc) de chaque station Une analyse de groupement a été tàite SUT les caratiqua d’habitat de l’ensemble des stations wec. le logiciel SAS6.0 (SAS Institute Inc., 1990). Le c.z&icimt dassociation uilii soit la di.stance euclidienne, a été calculé à partir des donnée3 centrées réduites. Les stations présentant des caractaistiques simiilaires ont été regroupées à raide du *oupanent par agglomélatiml hiérarchique à liea. canplets, un type de graupanent qui jmmet de définir des groupes de station8 se distinguant par des discontinuités marquées (Legendre et Lepwdre, 1984). La profaldeur maximale n’a pu être évaluée pour plusieurs stations de pêche à gué. Elle a dooc été exchz de l’analye de groupement La largeur de la riviére a égalemat été exclue. LeB dax tiables servent à déti le profil transvasai de la rivière, hcteur qui joue un rôle important pour caracw les habitats du poison. Ce profil ne peut pas À chaquestatiœl,r~d.¶nce des pcissm a été expriméeen pliscs par unité dkffcut (PUE) et w biGmas?.epar unité dkm (FnJE) (annexes 3 et 4). ces variables traduisent respecti~ent le nwbre total de poissans~etl~biOmasFetOttd~(g)~l~par minute & pêche, c’est-à-dire pour chaque minute où un unuantélectriqueaétéappliquéàlamasseGeau. La long& moyenne de la cmmmauté ichtyologique à chaque station (L) est calculée en effectuant une nloyemle pondérée de la fiçon suivallte : appartenant a I’espéce i. Àpartirdesdœuléesdeprésenœ-absulce&cbacune des esqècq une analyse de ygxqmlent par agglom~m hiélarchique à liens complets a été effectu8e à bide du progiciel R (Legndre et Vaudor, 1991)afmderep~terenespaceréduitlesgroupesde stations ayant des espèxs similaks (mode Q). En éC&gie numérique, cette méthode s’avère utile, pxticulièement lorsque les données à imiter sont l '1 p. 5.7 qu&ativg ou contiennent beaucoup de dcubks D%OS (Green, 1979; Legendre et Legendre, 1984). Le degré de dépellbe entre les diuërmti stations a été caladé avec le cce5cient d’association de Faga et McGowan (s,), cnz5cient qui exclut les doubles &cs (Legendre et Legendre, 1984). une analp de groupunent par agglomélation biémrchique à liens complets a ensuite été faite entre les .$ces atül de dégagez les principales associations de poissons (mcdeR) de la rivière. Le coe5cient d’asscciation de Fager et McGowm (Su) ~a kté utilisé pour le calcul du degré de dépendance entre les espéces. Dalxiodicesontétéutiliipolu-lasauté des écosj&mes aquatiques : l’iidice de Wd Being (lWl3) et l’imlice d’&égrité biotique (BB). L’indice de Weil Beirzg a été développé par Gammon (1980) dans le ht d’évaluer la répanse des mmmmautés icbtynlogiques tluviales aux stress erwinmnementaux. Il incorpore à la fois I’abondance, la biomase ainsi que la diversité spécifique de Shannon : IWB = 0,5lno+O,5lnb+H’.etH’~ n = nombre total d’individus caphués par unité d’effort à chaque station b = biomasse totale prélevée par unité d’effort à chaque station K. = 2,303 [log,,n - (I/n 1 Il, kg,, ni)] Hb = 2,303 [log,,b- (l/bXb log,ow] Q= nombre d’individus capbx&s par unité d’etfcs-t pour l’espèce i à chaque station b, = biomasse prélevée par unité d’effort pour l’espke i à chaque station. cependant, il arrive que PIWB ait une X&XII élevée en milieux dégradés, par& même supkieure aux milieux naturels, puisque pour une augmentati011 de I’abondanœ des espèces tolérantes à la pollution ne correspond qu’une tàible dimiiution de la diversité (Hughes et Gamma~, 1987; OHIO EPA, 1987b). Pour remédier à ‘ce prcbltie, Pindice de Weil Beblg palt être madiié (IWBm) en retranchant des variables n et b la contribution en PUE et en BUE des espèzestolérantes à la pollution sans toutefois les retrancher dans le calcul des indices de Shamon (H’met I&). En milieux polbk, celte madilïcaticn augmente la sensibilité de I’indice puisque la wlew alors ‘2m+s& est dautant plus lzas.?z qdil y a une fhte dominane des espèces td~ks. LTWBm saait positivement oxr& H la qdité de Peau et à la qualité de l’habitat (OHIO EPA, 1987b).Ilestba&surlaprémisz qw1es-de riviére les moins &èctés par la polluticm supportent une plus grande abondance et une phs grande diversité de poissonsquelessecteursfortanentaffectg. IA di~ulce de valeur entre le3 deux indices (MB IWBm) suait une. indication directe du degré d?&ération des ccmmunau~ de poiscms; pbs elle est élevée, plus ~Lescclmmti Salt affedées (OHIO EPA, 1987b). La di&œ prend une valeur inférieure cal égale à 0,s pour un .éLmydme pbltôt naturel et supaieureà Ipourlm6+cmydmedégTadé(oHtoEpA, 1987b).Cetteinterprk&~n&~~k~svaux de Richard (1994 et 1996) et La Violette et Richard (1996) sur les livih LxssomptiGll, Saint-Esprif Saint-François, Magog et Cbâtea~y. L’application de cet indice nécesite la classification pr&&ble de cbaalnedes~enfonctondesalniveaude tokmx à la polh~ticm. La classificaticm retenue (tableau 1) a été tirée de Pla&in et a’. ~(1989). Le méné de lac (Cowiw plumbacr) pour lquel I’iformation n’était pas dispmible, a été classifié comme intumédiaùe. L’indice d’intégiité biotique (IIB) initialement dévek& par K~IT (1981) est largeapeat appliqué dans le cadre des a&ités de suivi biologique (Faus& et al., 1984; Angermeia et Km, 1986; Km et al., 1986; Leonard et @OI, 1986; Hughes et Gammon, 1987; K~IT et aL, 1987; h4illa et ai., 1988; Cmmby et ai., 1990; Bramblett et Fawh, 1991; Karr, 1991; Adams ef a/., 1993; Richard, 1994; 1996; La Violette et Richard, 1996). L%xégrité biotique est définie par Karr et Chu (1995) comme Mat des milieux peu ou pas influen& par des actions humaines; les organismes y vivant étant des produits des processus biogéograpbiques et éxdAiMulaires prcps à ces milieux. Km (1981) a intég1-2 douze variables portant sur di~tsaspects&lastnlcturedes cc7mmmauté.s de poissms. Six amcanent la richesse et la composition spécifique, buis l’organisatim trcpbique et !rois I’abondanœ a l-état des poissons. Richard (1994) dcme !m*penp&laputinence&chacunedesMtiableset des considérati~ écolcgiques qu’elles sous-tendenr Au Québec, I’indice de Km ne peut pas être appliqué diratement Les dards et les cl-a* sont imp peu représentés pur être utilii. Aussi, le nombre d’espks et la densité des poissons varient trop en lüxtion des régions écologiques et de la superficie des basiis de drainage pou être aisément applicables sans kwa~~ exploratoires préalables (Faush et UL, 1984; I.arsal et cd, 1986). Finalement, la reumnaissauœ dœ individus hylxides est une aflàire de spénaliste (Bramblett et Fa,,& 1991) et n’est donc pas facilement utikabk. Tableau 3 Ainsi, des douze variables initiales entraot daos la composition de IIIB, cinq varient peu dule régicol à l’autre G(ant et d, 1984, Hughes et Gamma~, 1987; Miller et OI., 1988; Pla&in ef al., 1989; Crumby et al., 1990; Karr, 1991; Bmmblett et Fausch, 1991) et ont donc é+é retenues telles quaes (2, 3, 4, 5 et 6 au tableau 3), une a été modifiée (7). une ajoutée (1) et six rejetées. L.xnsque leur nombre est sufosanf les cyprilli~ insœtivurœ (5) sont privilégiés unnme v‘wiable entrant dans la composition de I’IIB conment aux insectiwxg (Km et d., 1986) puisque selon Karr (Comm. pers., La Violette et Richar& 1996). on peut présuma qu’un groupe r&Ieint de taxons présentera une plus grande homc&&iti en matière de physiammie, de taille et d’éalogie que le gcupecm~&tousl~iIlxcti~etque,par œnséqmt, il sera plus ibcile dxtablir des relations awc la qualité du milieu environnant La variable ajoutée au calad de lTlB, rindice IWB-lwBm, intègre des Ill-e cfabondanœ (densité et bicmasse) et remplace en partie me variable de lklice de KaIT, soit le nombre total d’individus dans l’kchantillon. De phrs, elle prézente Pavantage de ne pas varie en @JEtion de la superficie de3 bassins vasanis et des régions écologiques. L$dlisation de cette wuiable a kt& om6rmée par Richard (1996) pour les rivières L!Asompticm, de l’Achigan, Saint-Esprit Ouareau, Saint-François et Magog. L’IIB adapté a” Québx int&e donc sept variables, trois mesurant la composition et Mxmdane, tmis l’organisation trophique et une la condition des poissons. Les valeurs obtenues pour chacune des variables sont comparées à des critères qui d&kissent la qualité de l--e (tableau 3). Kan et ol. (1986) donnent une desxiptica détaillée des cxdculs savant a 1’6laboraticm des critères. Par la suite, une cote est assignée A chaque variable selon sa classification par rapport au aitére. La cote prend la valeur 5 pour un éx+ème plut& naturel, 3pourunécosystànemoq8maneIltdé.gradéet IpaJr un .é4mq&me !sés dégradé. La smlme des cotes débit l’intégité biotique de l’écosqstème au site échantillonné. Elle sera considérée comme excellente pcw des mleus comprises entre 57 et 60, bmme entre 48 et 54, moyenne entre 39 et 45, tible entre 27 et 36 et !rèa f&ïïle entre 12 et 24. Aucune classe ne peut êIx calcul& en l’absence de poisson. Les bornes des classes ont été légèrement modifiées par rapport à celles utilisées par Richard (1994, 1996) et La Violette et Richard (1996) afin d’éviter toute ambiguïté lorsqu’on veut définir “sridk 5 ’ cote 3 I Ce3 cotes sont multipliée par deux al% de tenir compte qu’il s’agit dune métrique compaée & deux variables, soit la densitk et la biomase. Habitebeta.swciationsKhty&giques Dansunécosystanenonpaturbé,lescaractéisti~ biophssiques du milieu sont les premiers Pl&u& explicatik de la dieibution dœ poissoos (Brown, 1975; Ciorman et Km, 1978; Hu&a et Gammca, 1987; FI& et al., 1991; Puy et al., 1993; Richard, 1994). Une description des tronçons hcmo&nes en termes d’habitats du p&.son est donc essentielle avant &bc&x l’analyse de la compixition et de l’abondance des poissons en fonction de la pollution du milieu Lhnalpe étiques de groupement et?ëchlée sur dllabitats de chacune des stations les est rcqksentée à la figure 2A.~ Le demirogmmme schématisé regroupe les stations en trois types d’habitats dktin~ si km utilii la valeur 1J comme niveau de fusion (distance euclidienne). Le groupe1 comprend cinq stations dont les quatre premières staticm?. de l’embcuchme (tabkau4). Ces stations à pentes fbrtes sont situées à I%le altimde (basse Chaudière). La vitesse du courant est relativement rapide, le sub&at est gras& et la densité des macrqrahytes est pratiquement J.E gmpelI représente les z5taticms mdle. majoritairement situées dans la mome chaudi&e. Situées à plus grande altitude que les stations du gJcupe1, ca stations se -t par de faibles pentes et des vitde courant généralement lentes. La tmnsparencedeI’eau~moyenne.Let&edesubstrat dominant, I’abondance des macrophytes, la profondeur maximale à la station ainsi que la Largeur de la rivière sont trés rdriabl~ dbe station à I’auke. Le groupe III inclut les stations de la haute Chaudière. Situées aux altitudes les plus élevées (de 212 à 385 mètres), elles sont camctérisées par une vitesse du -t plus rapide (modérée), une eau de bansparmce élevée ava: ml substrat dominé presque exclusivement par du galetbloc. Les macrvhytes sont quasi absents. Ces stations sont situées en tête de riti&e, dans le stxtem le plus &oit et le moins profond. une analyse simuaire à la préçédente a été tite en utilisant comme base du groupement la composition spkifique des poissons à chacune des stations (figure 2B). En retenant la wlew 0,25 comme niveau de tksion (similarité), quatre grcupes de staticms aux pL%plements de poissm distincts apparaissent La relation existant entre I’habitat biophysique et les associaSons de poi.wns est particuuèr~eIlt évidente. Le3 stations se regroupent a quelques excepticms prè3 (stations 1, 18 et 21) à l’intérieur des mêmes groupes que ceux présentés à La figure 2A. Le pazpkment piscicole de la station 1 est particulier. Cette station, soumise aux marées joumalièrrs, est située près de l’estuaire, en ad d’iit~ chutes infranchissables. ~L’assemblage d’espèces qui s’y trouw n’est pas Epré-sentatif de la rivière chaudière et subit l’influence du fleuve Saint-Laurent comme le suggère la présence du gaspareay -éspéce anadrome. Quatre espèces seulement ont été capturées a cette station. Le groupe II, principalement associé aux eaux rapides de la basse Chaudière, regroupe des stations plus diversitïéa, allant de sept à onze espèces réparties en sept làmille Le gmpIII, relié aux eaux tubides à courant généralement ht de la mojume Chaudière, se caractérise par des stations retativanent diversifi&s, allant de huit à seize espècesréparties en neuf tknilles. Le gmperv inclut des 6tation.s moins diversifié, dhmt de six à neuf espèce3réparties en six Eunies. ces stationsétantt&essih&sentêtederiti&7e(hkte Chaudiàe).dans un secteur plus étroit et moins profond, une diminution de lkspace vital et les ccnditim plus varides généralement associées à la tête des cours dkau pœuraient être rcspmabla du plus Faille nombre dkpécescaptmées. L’anaiqse de groupement sur les espéces de chacune des stations permet didentitïa trois grandes asxciaboos de poiscas après partition au niveau de fusion 0.31 (-té). ces associatim sont reprbtées aux figures 3 et 4. Une premiére association (l), dont but partie les espéœs comme le crapet de lwhe et rachigan à petite bmche, a une distribution se limitant presque exclusivement aux habitats à vitesse de camalIt lente et auxeauxtubidessesituantàdesaltitudesenbas&s monts NotreDame (aux ewiron.s de Saint-Gages). La deuxiéme association (Il), dont tit partie le meunier noir, est ccïIl@ dkspèm avec une disbiitim géographique très large qui ont été capturkes à presque tcutes les stations. Une troisième awxiaticm spkifique (Ill), composée du mulet à cornes, du nases des mpideset&naseux noir, est smtcut liée aux habitats de téte de livièxe. Les autres espèzes ont une diskihtion sporadique. L’étude de Paquet et ol. (1976) indique pour le secteur de riviére échantiuomlé à répopue (du lm-age saltigan à Scott) la présmce dkspèm qui n’ont pas été captwks en 1994. Il s’agit de la truite arc-en-ciel (Oncor~hu mykiss), de I’cmble de fontaine (.%lwlinus fontildis), du saumon de l’Atlantique (salmo sa[ar) et de la barbotte brune (Ameiuncr nebulancrf. Tcutdis, seulement cinq individus au total app-t aux In.lis premièes espècesont été capti. L’absence de capture de cea espècesen 1994 txt vraisemblablement l’effet de IRU. tible densité dans le milieu à moins qu’elles aient dkpaNdelariviérechaudiéreaucaumdesdwiées années. Densiti Le test non paramétrique de Wilcoxcm-Mann-Whitney a permis de vérifia qu?l n’existe pas de diftërences significatives entre les PUE des stations échantillam~ à pué et celles échantilhnmées en embarcation. La variation spatiale de la dmsiti de poissons, exprimée en prix par unité d’effont (PUE), bien qukxtrêmement tiable au niveau de la moyenne Chaud&~ (enw Saint-Georges et Scdt) (figure 5A), diminue de l’amont vers l’aval tel que I’indique lknalyse du cce5cient de C0datim de Speafman entre les PUE et la supenkie cumulative du bassin versant à chaque station (r,=-O,41, 0 1 2 3 4 6 5 7 10 15 17 16 13 12 16 14 19 9 21 6 20 11 22 30 23 26 26 24 27 29 25 Station - O- B 0,i - 0.2 - sz = 0.3 - z 0.4 - 'jj8 2 0.5 - 3 0.6 - m .2al 0,7 - 0.6 - 0.9 - E z ,A 1 2 4 21 3 16 6 5 16 17 15 6 7 12 13 11 14 9 20 10 19 22 24 25 23 26 27 26 i0 i9 Station Figure2 (A) Habitatsbiophysiqueset (B) associationdepoissonsobtenuspar analyse de groupementdesdonnéesde la rivière Chaudière 1 c VWlbWpJUti Meunier noir Raseuxdeterre II noir E PWCIWKJE - Maskinongh - Bec-de-liivre -Ch& - Grand bmchet - Lotte - MBnéjaune - -ratede-boule -carpe - Gaspareau _ Épimk à pjnq bpim - Truite brime - cl?abot VIsqueux - t46nedelac Mdtàcomes - Naswx des rapk%s Meunier rouge Figure3 i ~+...~++ **+.+.+~ . + _...j....+++ ..,,c; -...-+...f..& ..-+....+..+~ : i i f .,,,,, i .,,...F i,..,,, g i j ,....i j ... ... :+.j l......i... .... : .._... : y: .....i /.._ ;...q +...+.; I i ...,,i +.j i. .... . j .,.,.4....... ....... +i l ..+.+. i..... i +.....+i.....y j......! . g+ f fi...;..,...; ...... i.......; ...,.. i j j ..,.,.,;j _...L.... j ........,,,,,,; i l ...;.......i i i....... + + +....j+... .-...i ...........i...... -j !&+++ ,.,,,..;j i j ..,.. :+..+.._. j ......,.,,,,; ) ...... i &,,,:...*...*.+ ..* i ..^(....r........... ._.. i .....).,... i..,,.; ..,.+ ..,, j,,,,,.. i ..,.. j i ,.... (,....;..e..; * ,,,,.; *~.~.@&j @.**w@@ l I z +*.-; j f t j ._...j + / -...~~.~~--~-~...~~~...~~~ 2 i...*: ...... ...... ....... 2 1......i i ....... l i L .,..i ..._.. ,,,... j...* / .._..f ,,..,j +j i .._i ..__i ..... .....i ...,,.* ,,,,,.i +...i l i L._... i Distribution spatialede la densitédesdifférentesespécesde poissons de la rivière Chaudière MaskimngB - Becde4*vre -0d - 4 - Grandbrochet -Lon.? M&l6 jaune - T&edeboule -~Cm Gaspareau IZpimxhe a cinq Bpines - Truite brune - Clmbotvisqoeux - MBnedelac Mulet à cornes Naseux des rapides Naseux noir Meunier rouge Figure4 Distribution spatialede la biomassedesdifférentesespècesde poissons de la rivière Chaudière / I 17 ,*1’1’1’1’1’1 s 1’) --I’I*~IsI’I s I’I*I 190 160 170 160 150 140 130 120 110 100 90 60 Distance de l’embouchure 70 60 (km) 50 40 a IC 30 20 10 0 1 200 100 -I 190 180 170 160 150 140 130 120 110 100 90 80 Distance de l’embouchure 70 60 50 40 30 20 16 (km) Figure 5 Variation spatiale(A) de la densitéet (B) de la biomassede poissonsde la rivière Chaudière 0 Tableau 4 Caractéristiques des habitats du poisson de la rivière Chaudière Station &onpe’ Iargeurz Profondeur Vitessedu Transparence Substratdominant Cm) maximale2 courant (Ill\ 1 100 lente-modérk moyenne TOC 3,O 1 350 2 l,o modérée faible galet-bloc 1 150 2 1,2 rapide moyenne galet-bloc 1 200 2 0,6 rapide faible galet-bloc 1 250 2 0,8 rapide moyenne galet-bloc 5 17 18 13 12 16 14 19 9 21 6 20 11 II II II II 11 II II II II II II II II II II II 225 400 150 75 75 200 130 100 70 100 75 300 175 170 125 100 22 30 23 26 28 24 27 29 25 III III III III III III III III III 100 35 80 90 60 60 60 40 100 1 10 15 1,6 3,O 2 l,o 22 23 2 0,9 22 390 198 13 2 0,9 4,O 3,4 50 2 1.0 1S 2 0.9 0,9 2 0,8 2 0.7 0,4 2 l,o 2 0,7 2 1.0 2 0,7 Densitédes HétérogénéitéAltitude Pente macrophytes du substrat’ W-d WW faible nulle nulle nulle nulle lente lente lente moyenne galet-bloc moderee moyenne galet-bloc mcdtrte moyenne sable-gravier-galet-bloc nulle moyenne galet-bloc nulle-faible lente moyenne galet-bloc nulle-faible lente-modeme galet-bloc faible nulle-faible lente élevée sable-gravier lente moyenne argile-limon faible j lente moyenne argile-limon faible lente moyenne sable-gravier faible lente moyenne argile-limon modeme lente sable-gravier faible faible lente faible sable-gravier nulle lente moyenne galet-bloc-roc. faible-mod&e faible lente faible galet-bloc nulle lente moyenne sable-gravier modér& moderee mode& mod&e modkrke modérée moderee moderee lente élevk t1evte élevte t1evte elevee moyenne tk?& tlevte élevée galet-bloc galet-bloc galet-bloc galet-bloc galet-bloc galet-bloc galet-bloc galet-bloc roc modérée modéree nulle faible faible nulle nulle nulle mille 6 55 60 70 130 438 3,9 3,9 3,9 w 1.84 1.87 1,96 1,74 1,57 2,21 2,Ol 1,oo 0,57 0.57 84 115 141 147 148 150 145 144 148 146 158 138 170 94 170 143 2.17 1,65 1,59 1,02 1,59 1,94 1.72 1,69 1,99 212 385 231 268 315 247 291 376 255 2,g 1.9 1.3 2.1 1,4 29 336 4.4 1.6 0,oo 1,29 1,16 1,oo 0,97 2,53 1.96 1,8S 2,24 220 w4 1.6 l,7 02 0.2 0.2 02 0.2 092 092 0.2 1,1 1,6 2.6 1.8 2,6 02 P = 0.02) (annexe 5). k densités de poissons SoLIt relativement stables dans le secteur de Ia haute Chaudière (entre Lac-Mégantic a Saint-Gmrges), aiantde9a18PuEetdevieMent~variables, particulièranent~entre Saint-Georges et Scott, vaian~ de 1,s à 58 PUE. A partir de Scott jusqu’à Ikmtiure, les demit& sont plus stables et dem-t B des niveaux intërimàceuxdescommunau~tIcuvéesàIatête& riviére. Toutefois, ce dunier phénomène ne permet pas à lui seul de penser que les 45kilomktres de rivière avant I’anbouchure sont en mauvais état En effet, selon plusieurs auteurs, une baisse de densité de poissons de I’amoIlt vas faval est prtiïble (Tllmpson et Hunt, 1930 cité par ~odum, 1971; Laimore et Smith, 1963; Miller ef a[, 1988) et serait le reflet d’uo transkt de la composition des communaut& vers des individus de plus grande taille mais en tàïïle abondance (Schlœ.w, 1987). Pour la rivière chaudière, il y a en effet une augmentation de la taille mo)enne des captures de l’amont vers l’aval (figure 6). La figure 3 présente la laalticm, de l’amont vus lb-dl, de la densité des 21 espèzes recaséa dans la riviRe chaudiére. Lhlalqse de !gcnlpelnmt sur les S~S$X~a pamis dkrdcmner les esp&es de ce graphique selon leur degrk dassociaticm. Pour l’ensemble de la litière, le ventn3pcwi, le meuoier noir, le naxux des rapides, le méné à nageoires rouges et kxnisca sont, dans l’ordre, les espèces les plus abondantes. Elles s’appraprimt respectivenmt 18 %, 16 %, 15 %, 13 % et 12 % des ciptwes. Les espùxs dcminantes selon les groupa d’habitats bicphFiqueF (figure 2A) sont le mémé à nageoires rougea (29%), le meunier noir (28 %), et la ouitouche (12 %) pour le groupe ~1. Le venwpourri (28%), l’omisco (22 %) et le méné à nageoires mlges (17 %) domiient aux stations du grcupeII.Ledes rapides (42 %), le mania noir (32 %) et le naseux noir (15 %) prkwlent aux staticas du groupe III d’habitat. Biomacse La biomasse totale prélevée par unite d’efIbrt (BUE) est basse et plutôt stable dans la partie amont de la rivière (stations 23 à 30) (figure 5 B), variant de 29 à 68 BUE. Pour le reste de la rivière, la bicmasse est plus é1eG.cet très variable d’une station à l’autre, oscillant de 15 à 2040 BUE. Les biomaszes récoltées la-s de la pêzhe~à gué sont significativemaz irdëaiw à œlies r&zol* en ~II&WG&~ selon un test non paramétrique de Wiilcox~n-Mm-Whitney (P = 0,ooOl). Ceci s’explique en termes de awtéristique d’habitat. En &èt, la pêche à gué est utilii lorsque I’échantiIloMage en embarcation n’est plus pasib1e.à cause de la profondeur de l’eau. La pêche à gué a donc lieu dans des habitats pu profonds, généralement à courants plus rapides; et ca milieux sont généralement moins prcducti~ que les milieux plus prof&&. Il n’est tcut&is pas exclu qu’il y ait un biais dans la In&& aBchalltillcElnage et que la bioma.sse~stationspèchéesàguétit‘ée par mppmt à ceIles pêchées en embarcation. Si tel était le cas, le biais kait en sorte que les dit3ürnce.s attenb entre les dam types d’habitats suaient amplitïëes Il n’existe aucune corrélation (coefficient de Spannan) enti la biomasse etlasLllpdtiealmulative&bassin venant. n dy a égalment pas de relation signifïcative entre la variation spatiale des BUE et la wriaticm spatiale du phosphore et de l’azote, gémkalanent reliés à la pmhctitité du milieu. 11 semble donc que les c4mœnbations du miheu en élkneJlts mltritjfs alktent peu les variatials de la biomasse. J.adisbibutimspatiaedelabiomasse prélevée par Unitéd’effatpourchacuIledes~estp~téeàla figure 4. Pour lkwmble de Ia rivière, la biomasse est surtout ccmehée chez la carpe, le meunier noir, rachigau à petite bcuche, le maskinongé et le clapet de roche. Ces espèces représentent respdivemmt 29%, 23 %, 11 %, 6 % et 6 % de Ia biomasse totale. A l’intérieur du groupe 1 d’habitats biophysiques (figure2A), la biomasse totale est principalement attribuable à la cape qui rep&ente à elle seule 90 % de la biomasse. Pau le groupe II d’habitat, l’essentiel de la bicmasse est distribué entre le meunier noir (32%), l’achigan à petite bouche (18 %) et le maskinongé (10 %). Le meunier noir, le naseux des rapides et le oasenx noir totalisent rapectivement 4S%, 34% et 10 % de la biomassc totale du groupe III Ghabitat. Nombre d’espèces De Façon génaale, le nombre d’espèceF a mdalle à augmenter de l’amont vers l’aval de la rivière (figure7A). Il n’existe toutefois pas de différente signikative entre le nombfe d’espèces caphuées et la .suplïciedubassin versant aux ditlëmlts points d’échantillonnage. Cependant, il y a unes difI&ence significative entre le nombre Sapèces des stations aantilloNlées à gué et celles échantillonnées en embarcation (test de Wilcoxca-Mann-Whibxy, P = O,OQO6).Ceci peut être, comme pour la biomaîse, le reflet des camct&tiques des habitats. Les stations pêchées à gué, parce qu’elles sont moins profondes que. les staticms ézhantillo~&s en embarcation,~ sont également des milieux théoriquement moins diversifiés en texmes d’espéces. 210 200 190 Beauceville 180 Ch1i m] St-Rédempteur R,v, Bea..’ ..___ I Efas St-Victor StJoael phde-Beauce 170 160 Ê l5O g ‘40 5 130 5 120 c ii0 St-Ludgar Lac-Mbgantic 100 3 90 11” 80 70 60 50 190 180 170 180 Figure6 150 140 130 ~100 90 80 70 Distancede l’embouchure(km) 120 110 60 50 40 30 20 10 0 Variation spatialede la longueurmoyennede la communautédespoissonsde larivi&re Chaudiére 4ji;j 2 ..IIxc l?&...lj l...,.... ~ L&.$~.~.F? ,bga!~ ,/&A& ‘BRIsMi ., 190 180 170 160 150 140 130 120 110 loa 190 180 170 160 150 140 130 120 110 104 ..<.............. ;..y R-&a9. \ 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 90 80 70 80 50 40 30 20 10 0 Distance A partir de I'embouchure (km) Figure 7 Variation spatiale(A) du nombred’espècesde poissonsde la rivière Chaudière,(B) de la densitérelative despoissonsclassésselon leur toléranceà la pollution et (C) de leur niveautrophique L’augmentation du nombre d’espèces de la tête des ~vièm vers kmbouchwe est un phénoméne bien documenté et obsavé par Richard (1994,1996) sur les rivières de l’Achigan, Ouareau et Saint-François au Québec. Ce phénomène s’explique par le kit q”“nabituellanenf vers I’aval, les rivières sont plus gosses et plu profondes La diversité de l’habitat ~‘&xroît et les conditions enwonnemEntaIes sont phls stables. Plusieurs de ces iàcteus contribuent à I’a”gmentation de I’espace vital, ce qui tâvmise un plus grand nombre d’espèx (Jea+ns et Freeman, 1972; Gard et Flittnex, 1974; Gorman et K~IT, 1978; Guillay, 1982; Bwhung, 1987; Beccher et ai., 1988; R&I et HUM 1991). Par contre, la baisse locale du nombre d’espkces en aval de Saint-Gédbn (stations 23 et 22), en aval de SaintGmrges (station 19) et de sainteMane (smial 10) (figure 7A) peuvent indiqua des pzhxbations enviroanementales en tison des apports de polluants en provenance de ces centres ~Urbains. En effet, un des ‘phéncmènes souvent observés associés à des pc2zhuhtions bmigine anthropique est la baisse du nombre dkspèm (Goldstein, 1981; Rapport et al., 1985; Gray, 1989. L’etlët des pressions de pollution sur Ia baisse de diversité spécifique semble particuli&ement évident de la station 5 vers l’embouchure. Ce secteur repit les effluents non ,tmités de Chamy, de SaintNicolas, d’une partie de Saint-Romuald, d’une partie de Saint-Rédempteur et de plusieurs ét&liients industieIs et des apports de polluants du bassin de la rivière Beaurivage, fortement dominée par I’agriculhre. Le nombre particulièrement élevé d’espèces à la station 6 par rapport aux aubes sites (16 espks) serait relié en partie à la grande diversité d’habitats trouvée dans ce sxteu de la rivière (îles, rapides, hauts-fonds et eaux profondes). Niveau de tolérance à la poIIution Il y a des pics dabcmdance dkspkes tolérantes à la polhtiw immédiatement en aval de Lac-Mégantic (station 30), entre l’amont de saint-Gédéml et la rivière & Loup (stations 25 à 22), entre la confluence avec le Bras Saint-Victor et Sainte-Marie (stations 15 à II) et 6MIement eme saint-Lambert-de-Lauzon et l’embcnxhure (stations7 à 1, exception fGte de la station 3) (figure 7 B). Pour tous ces secteun, la densité relative des espéces tolérantes varie de près & 30 % à 90 % alors qu’elle est habituellement inférieure à 25 % dans les milieux non perhubés par la pollution OUpar la dégradation des habitats (Bichard 1994). Le ventrepuni ainsi que le meunier noir représentent respectivement 47 % et 40 % de la densité des esp&es to1&antes à la pollution. Aucune espèce intolérante à Ia pollution n’a été échantillonnée dans la rivière Chaud&e. II s’agit là d’un phénomkne jamais ckené dans les Gi&s du Québec pour lesqueUesl’intégrité biotique a été éhuliée (Richard 1994 et 1996, La Violette et Richard, 1996). Parmi les espèces intolémntes obwvées lors de ces dernières études, certains ont des aires de distlibution mnn”e.3 n’incluant pas la titière Chaudière canme le suculr jaune (Moxamma wlencianesi), le méné pâle (Nompis volucelfuv) et le capet à longues oreilks (Lqomi.5 megabti); bautres par contre seraient susceptibles de s’y trouva comme le museau noir heferolepfs) et la truite arc-en-ciel (Notmpti (Omorhynchw mykis) (Scott cdC-, 1974). Pour le moment, tout porte à penser que I’abaence dkspks titoI&antes dan.la rivière Chaudière soit Iiée aux mauvaises comlitions envircunementales plutôt qu’à leur aire de distritn.lticm naturelle à moins qu’elles aient échappé à la pêche électrique. Selon K~IT a al. (1986.L les espècesintoléraa~ soat les premières à disparaître à la suite d’une dégradation de la qualité de l’eau ou de l’habitat. contrairanent à ce que l’impcxtan~ relative. des pressions d’origine agricole w démcgraphique l’aurait hi& supposer (Sioneau et a!., 1998), la partie amont de La rivière, de LaeMégantic à l’amont de la rivière du Loup (staticns 30 à U), semble profondément permrbée en deux endroits : en aval de Lac-Mégantic (station 30) et en aval de Saint(station 24). De plus, l’examen des palhnnts conventionnels (DBO,, nombre de coliformes I&~X, azote total, phosphore total) n’indique pas dca concenhations anormales pour ces secteurs. Le nombre dindushi~ retenu pouuantes (Simoneau et al., 1998) à Lac-Mégantic est toutefois élevé. En 1994, du pynke a également été détecté dans des cellules à dyalise placées en amont et en aval de Lac-Méga& par Berryma et Nadeau (1998). Cet hydnxtue aromatique polycyclique (HAF’) pourrait provenir des Industries manutàchuières Méga& ix, qui en 1994 déversaient des eaux usées dans la rivière. Aussi, un ancien site d’enfouissement de déchets municipaux, situé en amont de saint-ciédùm, cmtiedrait des déchets dangereux. Ent~e 1964 et 1980, ce dépotoir a reçu des déchets domestiques, des déchets indushiels, des solvants à forte concenhation et des boues de peinture. Les paramètres toxiques associésà la contamination de ce site et de lkau souterraine étaient les dioxines et les finanna, l’arsenic, le plomb, le fer, le mercure, les BPC, les HAM et les HAF’ (données non publiées fcumies par le Groupe bétude et de restauration des lieux d’éliiination des déchets dangereux, GERLED MENVIQ, 1991). Bien que des bavmx de ratauration enrrepri.s en 1993 ont permis de contina ce site et les sols contaminés, les toxiques initialement rejetés dans le milieu aquatique et ayant 1 : .l 1 I i l%daminé les eaux souterraines auraient encoce un effet majeur sur la communauté pis&&. De plus, l’usine CanaIn Manac à saint-oédélm et I’u.sine de textile C.S.M. Boisvat de Saint-Ludger, située plus en amcat (station 27) sont aussi des sources potentielles de toxiques pouvant aikter les @sons. En aval de SaintL&~T. Benynan et Nadeau (1998) ont d’aillms décelé des appom de métaux, de HAP, d’un phtalate, de dam acides gras et d’un composé benzénique. Aprés cette forte perturbation en aval de Saint-Ciédéon, la densité relative d’individus dkspkes tolérantes diminue jusqu’à la confluence de la rivière avec le Bras Saint-Victor, où il y a de nouveau des signes de perturbations qui se. maintiamwt, cette fois, jusqu’à l’embouchure (stations 15 à 1) avec quelques signes pmctuek de dcupératim de l’éccsystème entre Sainte Marie et Saint-Lamtzerkk-Laluon. cette .paltie de rivière est sujette à une augmmtaticm des pressions industrielles et une augmentation de la densité dé&ographique. Les pressions agricoles résultant des cultures à interligne étroit et de l’élevage augmentent à partir du Bras Saint-Victor et celles découlant de la culture à grand interligne et indirectement de l’application de pesticides augmentent à partir de Scott (Simoneau et cd., 1998). Groupes trophiques LVvolution spatiale des densités relatives domnivores est trés similaire à celle des tolérants (figure 7 C), les deux *oupes étant majoritairement repréxntés par les mémes espèces. La densité relative domnivores est plutôt bible dans la par& amont de la rivière. Seule la station située en aaI de Saint-G&i&n a des densités d’omnivores supérieures à 45 %, seuil au-dessus duquel Km et d. (1986) considèrent qu’une communauté est perhubk par la pollution. En et&, il est largement monnu que lorsque les habitats riverains se dégmdeat, les espèces opportunistes (omnivores) sont avantagées par rapport aux espèces à régime alimelltie plus spécialisé(Kam, 1981;Rapportetaf., 1985;Kanetol., 1986; Miller ef ~1.. 1988; Gray, 1989). Plus en aval, la densité des omnivores indique deux secteurs II& perhubk soit : de l’embouchure du Bras Saint-Victor jusqu’à Sainte-Marie (stations 15 à 11) et de Saint-Lambertde-Lauzcm jusqu’à Saint-Rédanpteur (stations 7 à 2). En Amérique du Nord, la plupart des cyptiidés sont da insectivores; une détériwation de la qualité de l’eau CUde l’habitat entraîne une diminution de leur densité relative, probablement en réponse à une diminution des insectes comme rffsource alimentaire (Km et al., 1986). Les cyprinidés insectivores de la rivière Chaudière étant sutIisamment nombreux, leur propcxtion dans les échantillons a été retenue comme variable de IIIB. Des pr&ms inf&ieures g 20% pavent signifier un dkkquilibre de la chaîne tropbique (Km ef al., 1986). Sel00 cette cbsenatic~ la proportion de c+nidés insectivores suggère donc un déséquilibre de la chaîne trophique en aval de Saint(station 24), de Vallée-Jonction à la station en amont de Sainte-Hélène-de-Bnzakeyville (stations 13 à 5), ainsi que de Saint-Rédempteur à Chamy (stations 2 et 1). Il existe également un déséquilibre de la chaîne trophique dans le secteur allant de l’amont du barrage SartigaIl (station 21) à kw‘d de saint-Gag.3 (station 19). Le kxrage~pounait avoir un impact négatif sur les qrinidés insectivores. L’influence de ce [email protected] est ici difficile à départager de celle de la pollution. Les piscivores sont reconnus comme étant un groupe trophique très sensible à la pollution. Selon K~IT ef 01. (1986) une proportion supérieure à 5 % est signe d’une communauté viable et en santé. Quatorze des trente stations éfhantilloanées sur la rivière chaudière ont des proportions de piscivores intërkur~ à 5 %. La majeure partie de ces stations se situe dans le secteur amont de la rivière caractérisé par des habitats moins pmfcads et moins large.3avec des courants plus rapides que pour le reste de la rivière. Il est possible que la faible proportion de piscivxes s’explique, du moins en partie, par cette différence d’habitat, les grands prédatars comme le brochet, le maskinongé et le doré n’ayant pas été capturés dans ce secteur. De plus, cette faible prcportion de piscivorea permet une diiution des pressions de prédation sur les insectivGT~, ce qui pourmit expliquer la plus Cartedensité de ces derniers à plusiews statiaw du secteur amont de La rivière. Le même phénomène a été observé par Richard (1994) à la tête de la rivière de I’Achigan. Pau le reste de la rivière, la propation dhdividu piscivores suggère une dégradation du milieu en amont et ~1 aval du tanage Sartigan (stations 21 et 20), de I’amont de la rivière Beaurivage à l’embouchure (stations 4 à l), ainsi qu’à la station en aval de Saint-Joseph-de-Bauce (station 14). La prcportion élevée de poisons affectés par des anomalies de type DELT (détkmation, émsion, lésion et tumeur) est considérée comme un bon indicateur de sédiments clmtaminés, de la présence d’effluents insu~ent ou non traités et de sintermittents tels les débxdements des égouts unitaires ou les eaux de missellement (Ohio EPA, 1987a, b; Lyons, 1992; Kan ef al., 1986). Les anomalis servent surtout à diier les rivières ou les portions de rivièxe à tàible intégrité biotique (Angermeia et Karr, 1986; Ohio EPA, 1987a; Ly~s, 1992). Leonard et Orth (1986) ont d’ailleurs démontré que parmi les variables entrant dans la composition de I’IIB, la proportion des individus avec des anomalies externes de w DELT est celle qui réagissait le plus régulièrement et le plus tbrtenxmt à une dégradation du milieu. Dans la liviùe chaudière, 13 des 30 staticms échantillonnées cnt un pourcentage de poissons a&tés par des anomalies de type DELT supérieures à 2%, indication se!on Km (1991) dune détérioration de la santé de la communauté (figure 8). De ces 13 stations, 6 atteignent des propcitions de pksons affectés s,,$&,m à 5 %, signe d’une unnmunauté dans un état de santé précaire (Karr, 1991). Les comlnlmtités de poissons les plus touchées sont celles en aval de LacMégantic (stations 30 et 29), celles de l’amont de SaintLambert-de-Lauzon jlsqdà la staticm en amont de SainteHél&ne-de-Bxkyville (stations 7 à 5) ainsi que celle en ad de Chamy (station 1). Dans ces sectaus à fortes pressions de pollution, le pounxatage d’anomaks varient entre 8 % et 21%, dews similaires à celles enregistrées aux stations les plus polluées des rivières L’~ssamption (Richard, 1994) et Saint-François (Richard, 1996). Les e+m les plus aiTectéessont la carpe (80 %), la truite tnuk (33 %), le doré (25 %), le maskimngé (15 %) et le Chabot visqueux (11%) (figure 9). Lkmur associée à ces estimations est peutétre élevée puisque, pour ces cinq espèces, fetlèctif de l’échantillon anal& était inférieur à~28individus. Les déformations corporelles (colonne vertébrale, rayons des nageoires et autres) se trouvent principalement en ad de Saint-Lambert-de-Lauzcm (station 6) et en aval de Chamy (station 1) (figure 10). Elles sont surtout présentes chez la carpe (6 %), le Chabot Wsceux (4 %) et le meunier noir (3 %). Ce type d’an0mak.s peut êne causé par de nombreux agents, dont les biphényles polychlorés, les pesticides organochlorés, les insecticides (organaphosphorés) et les métaux (cadmium, zinc, mercure, plomb), qui peuvent agir sur le métabolisme des os et modifier leur minémlisation (Bengtsson ef a/., 1985; Van Den Avyle e, al., 1989). Les infections Walq bactéii~es et parasitaires peuvent également wcasionner des déformations (OHIO EPA, 1987a). Érosion des nageoires La proportion de la communauté affectée par l’érosion des nageoires est particulièrement élevée en aval de LacMégantic (stations 30 et 29), de Saint-IambatdeLauwn à SainteHélkde-Breakeyville (station 5) ainsi qu’en aval de Chamy (station 1) (figure 10). Les esles plus affect& sont la truite brune (33 %), le doré (25 %) et la carpe (20 %). Selon Fkash et Ben-a (1989), cette anomalie semit probablement la plus fréquente chez les poissons vivant en eaux polluées. Des substaocg toxiques tels les métaux, les hydrocartxlres chlorés, les acides es les alcalis présents dans les sédiments et les rejets mticipaux ou industriek pourraient provoquer la précipitation du tnucus à la surface des na@m (Marus et Shawxd, 1974; SherwaI et Mans, 1977). Privés de leur couche pmteasice, ces organes sont par la suite envahis par des bactéries (Aeronjom sp?, Psaidomonas sp., Vitio, etc.), des champignons et des parasites qui provoquent la deshucticu des tissus(Maboney e, a!., 1973). Lésiom et tzzmeum test également dam le secteur de saint-LambeJ+de Iamm (station 6) et en amont de SainteHkkx-deBreakeyville (station 5) que se &cnwent les plus fortes prqmtions de poissons affectés par des lésions ou des tumeurs (figure 10). Le maskinmgé (8 %) est l’eqèce la plus affectée par œs types danomalies pour la rivik chaudière. Le3 principaux agents &WéSUh responsables des lésions sont les bactéries (Aemmona~ sp., My?aba&ie), les virus et les protcaoaires (J3lex, 1975; Gaines et Rogers, 1975; Bwsey, 1987; Ohio EPA, 1987~). Beaucap de cm organismes prolilknt en présence de la pollution organique, ce qui augmente la susceptibilité d.z poissons aux infections (EUer, 1975). Les hImeurs, quant à elles, peuvent être d’origine virale ou r&ulter d’une dépadatim de I’environnanent C@umann etal., 1991; Smith, 1994; CCCSF, 1995). Les propmtims des communautés alsctées par dh!res type danomaliea externes pour la rivière Cbaudiàe sont fournies à l’annexe6. Aucun lien n’est présentement connu entre œs diffientes anomalies et des polluants CU des perturbations envircmnementala quelcon~. Dans l’éventualité cù de tek liens venaient qu’à être connus, ces renseipwents pourront servir à pcussa plus loin la connaissance sur la santé des poisscmsde la rivière chaudière. L’indice IWB-IWBm évolue en fonction de la dasité et de la bioma.sse des espèces tcaantes et & leur proportion par rapport aux autres espècesde poisscns de la communauté. Plu la densité et la biomasx des espèces tolùanm à la pollution d’une communauté saont élevée par rapport aux autres espèces de la mmmunauté, plus la ditTéreAceentre uwEl et I’lwBm saa grande. Distaoce de l’embouchure Figure 8 i.lm) Proportionde la communautidepoissonsde la rivière Chaudièreaffectéepar uneou plusieursdesanomaliesexternessuivantes: déformation,érosiondes nageoires,lésionou tumeur r : ( ) taille de fkd?anblh I.... ._..,~~ .. d? Figure9 .. . . (303) (154) . . ..~............................ @55) (445) HC (lise: Proportiondesindividusde chaqueespècedepoissonsde la rivière Chaudière affectéspar une ou plusieursdesanomaliesexternessuivantes: déformation, érosiondesnageoires,lésionou tumeur Lésion et tumeur Distance à partir de l’embouchure (km) Figure 10 Proportionde la communautéde poissonsde la rivière Chaudièreaffectée par différentstypes d’anomaliesexternes Diraion du dcosystémes aquatiques Ministbe de I’Eavimnnemuu et de la Faune Dans le sedeur amont de la rivière (de Lac-Méga& à l’amont de la rivière du Loup), la diff-érence enhx I’IWB et I’lWBm indique une dégradation du milieu de Lac-Méga& (ValRus > 0,5) aux emirons (station 30) et particuli~anent aux environs de saintGédéon jusqu’à la limite intërieure de la partie amont de la rivière (stations 25, 24, 23 et 22) (figure 11). Les apports de substances toxiques en pro-ce de ces da,,xse&ws(BcnymmetNadeau,1998)sontmisen came. Pour la partie aval de la rivière (de ramant de rivière du Loup jusqu’à l’estuaire), la diffkwe entre I’IWB et 1’IWBm suggke une dégradation croissante pan toute la partie en aval du Bras Saint-Victor jusqu’i Pestuaire (stations 15 à 1) bien que certaines stati&s (stations 13, 10, 8 et 3) présentent des valeurs itdëcieures à 0,5 unité. Ces résultats vont de pair avec une augtnentatioIl gduelle des activités urbaiies, indusbielles et agricoles de ce secteur (Sioneau et OI., 1998). Tout comme pour la rivière Chaudière, Richard (1994, 1996) et La Violette et Richard (1996) ont également pu observer des valeurs élevées d7wB4wBm~en aval de scwces importantes de polluticm, naInment sur les rivières L!Aswmption, Saint-François et Châteauguay. omnivores. La communauté est alors composée presque exclu.sivement dkspèas tolérantes et l’indice de dépradation des ,24mmlullauté-sCpwHwBm) atteint une desValeur~ ie~PIUS ékk3 deia titis. n y a tk œttainunutt une cause importante de dégradation du milieu pris de Saint* car les pressions agricole ne sent pas de nature à engendrer un tel phénomène et les caractéristiques d’habitat ou d%ydrolcgie ne peuvent waisemblablement pas non plus Pexpli~. Ixs causes potentielles sont l’entreprise induarielle Cànam Manac à Saint-Gédém et la cootaminatilm des sols et de la nappe phréatique par les déchets de cette même entreprise à l’ancien site d’enfouient de la ville. L’usine de textile C.S.M. Boii de Saint-L&a, située plus en amont, est égalemat une source pckntielle de toxiques. Des apports de métaux, d’un phtalate, de deux acides gras et d’un composé benknique ont d’ailleurs été décelés en aval de cette dle (Benynan et Nadeau, 1998). Bien que non perceptiile à cette hauteur, l’impact de ces cci~taminants sur le pokxm plxurait se Eiiie sentir plus loin vas l’embouchure et être un autre t%eu explicatif de la chute de l’intégrité biotique notée en aval de SaintGédéon. L’impact de l’ensemble de ca rejets se ferait sentir jwqdà la station22, soit sur plus de 20 kilomètres Indice d’intégrité biotique (IIB) Le tableau 5 présente les valeurs de l’indice d’intégrité biotique (lIB) ainsi que la ccnhibutioo de chacune des sept variables de cet indice. L’indice d’intégrité biotique se veut la spthése de rinformation la plus pertinente pour statuer sur la santé de l’éaxy&me aquatique le long de la ritiAre (figure 12). Le secteur amont de la rivière Chaudière a une int&ité biotique allant de moyenne à bonne sur les SOpremias kilomèyes (stations 30 à 26) avec une valeur tâible en aval de la municipalité de Lac-Méga& (station 30). L’examen de la métrique de la prcpation de poissons ayant des anomalies de type DELT suggère un problème de pollution à la station 3O..En effet, selon Leonard et Orth (1986), le pourcentage de p&smu atTect&spar des anomalies de type DELT n’augmente pas de façon substantielle tant que le milieu n’a pas atteint un niveau élevé de dégradation. Or, la propcxtion de poissons affectés y atteint des pnJpurtions qui n’ont été observées sur la rivière chaudière que dans le tmnçon aval de la rivière (stations 7, 6, 5 et 1) à t& tible indice aintégdé biotique. L’iidice d’intégrité biotique baisse de fàçon marquée à la hauteur de Saint-Cédéon. II passe de la cote moyenne (station 25) à très faible (station 24). La structure de la ccnununauté s’y txouve compl&ement perturbée avec une chute importante de la densité des cyprinidés insectivores, jusque là dominants, au bénéfice des Par la suite I’IIB remonte gmduellanent jusqukn amont du Bras Saint-Victor, où il atteint la cote bonne (48 unités). En aval du Bras Saint-Victor, I’IIB devient très instable et atteint des v&urs de plus en plus tàibles, passant d’un IIB moyen à tible jusqu’aux environs de Scott, puis lXB oscille de moyen à t& I&le jusqu’à l’embouchure. L’écos@ne semble récupérez après Sainte-Hélène&-Breakey.,ille (stations 4 et 3) en amont de laquelle l’IIB était très Faible (20 unités) pour chuta de nouveau de fàçon importante à partir de SaintRédempteur jusqu’en aval de Chamy, où I’IIB est qualifié de très tible (station 1). Lk fats taux d’anomalies externes, une organisatiw trophique déséquilibrée et des valeurs élevées de I’IWB-IWBm sont les variables qui contribuent le plus A la chute de I’IIB au tiu et à mesure que l’on se déplace vers l’embouchure. Selon plusieurs auteurs (TQnkin et Yak, 1990; Karr et al., 1987; Fore et ai., 1994; Simons et Lyas, 1995), la variabilité de I’IIB est plus grande aux sites de fiCble int&rité biotique par rapport à ceux à haute intégrité biotique dans plusieurs caurs d’eau. D’après Karr (WI), la variabilité doit être interprétée comme une partie du signal plutôt que comme un bruit de fond. Ainsi, la baii quasi graduelle de I’IIB à partir du Bras Saint-Victor jusqu’à I’embouchure associéeà une grande variabilité de l’indice serait donc une indication supplémentaire d’un kcasyst&ne pzrhlrti par la St-Ludger 190 180 170 160 150 140 BtJwephde-Beauce Riv. des Fermes Beaucevllle Notre-Dame-des-Pins Rk Pozer 130 120 110 Distancede 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 l'embouchure(km) Figure 11 Variation spatialede la différenceentreI?ndicede WeilBeing (IWB) et ~I?ndice de WeilBeingmod#é (IWm) sur la rivière Chaudière 0 57 - “’ ” ” 90 60 30 20 96 - Absence de poisson 3n ” , , 190 , 180 , , 170 , , 160 10 , , 160 , , 140 , , 130 , , 120 , , 110 , ( 100 , 90 II 1, 1, 1, 80 70 60 50 Distance de l’embouchure Figure 12 i 1’1’1’11 40 (km) Variation spatiale de l’indice d’intégrité biotique (W) de la rivike Chaud&e 30 20 10 0 0 Tableau5 Valeursde chacunedesvariableset codificationretenue[ ] pour le Calculde l’indice d’intégritébiotiquede la rivière Chaudière Station Proportion des omnivores WI PrOp0rti0n des cyprinidb insectivores PmportiOn des piscivores (W hOpCUti des poisons avec des anomalies extema’ 1x1 (%) ’ I 31 t31 0 111 OP111 2 71 III 10 VI 2.4 t31 3 34 [31 58 151 4 51 Ul 43 [31 5 79 HI 8 Ill 9.7 VI lb.5 6 60 [Il 6 III 14.5 7 55 111 1 [Il 8 45 [31 17 VI 9 31 [31 Milistirede NOlUbIe dkspémde catostomidb 13.8 III lwEHwBm indice d’int&rité biotique 6 13 1 [31 3*7 121 18 2.4 t31 ,131 0.8 161 27 0.0 III OP 151 1 t31 03 WI 42 0.6 III 1.9 [SI 2 ts1 1.0 FI 33 [II 1 t31 12 [4 21 ISI 21.0 [Il 1 t31 0.5 WI 26.1 VI 7.9 Ul II31 0.6 161 27 233 FI 3,4 t31 2 [51 0.4 WOI 42 7 UI 22.4 [SI 4.5 t31 1 [31 1.0 WI 33 45 10 VI 1 Dl 13.1 ISI OP ts1 1 [31 OP II 59 [Il 12 [Il 7.6 151 1.4 PI 1 [31 0.7 [61 33 12 68 111 17 WI 8.5 151 1.5 Dl 1 [31 0.8 161 33 13 33 [31 19 [Il 6.8 (51 0.6 [SI 1 [I 02 14 58 PI 26 [31 3.2 t31 0.1 151 II31 0.6 15 52 32 131 IOP FI 0.7 PI ,131 03 WI 42 16 20 131 23 131 21.4 151 1.1 [SI 2 151 02 WI 48 17 23 ~31 23 131 47.8 [51 1.0 151 1131 0.2 WI 45 1s 29 [31 26 131 12.3 151 1.0 151 II31 0.1 WI 45 19 24 131 0 III 63.5 151 OP [SI II31 02 WI 42 20 15 [SI 7.7 FI 2.7 [31 ,131 0.8 21 19 151 13 111 0.0 III 0.2 VI II31 Os4 WI 39 22 39 131 57 151 0.4 III 2.3 [31 II31 1.1 [Zl 27 23 34 [31 64 [SI OP III 3.2 [31 II31 0.7 161 33 24 81 Ul 1.5 III 1.6 131 0.0 [SI 1 [31 2.2 [21 24 25 32 51 [SI 03 III OP 151 2 C-v 0.8 t61 39 26 10 PI 87 03 Ill OP ISI 2 I51 02 1101 48 27 18 PI 80 [SI 0.8 Dl 0.4 [SI 1 [31 0,4 uo1 45 28 11 151 80 [SI 3.0 I31 2,7 131 1 [31 0.3 1101 45 29 20 [31 65 I51 7.5 151 9.3 III 1 [31 0.4 1101 42 30 41 1.4 9,9 2 151 0.8 [6] 36 111 ~31 131 des kc6ystànes I'Envimml~tade 1 111 49 151 [SI des anomalies aquatiques la Faune 131 externes suivantes 111 0 111 : déformations, érosion, lésions ou hlmeurs. WI 33 10 Une ou plusieurs OireZion Nombre dkspèxs intolérantes WI 161 [61 42 33 36 pollution. Ces résultats vont de pair avec des pressions dbrigine anthropiques qui augmentent de l’amont vas kml. La plus faible valeur atteinte par I’IIB a la station 1 était prévisible. Cette station subit des pressions causées par dXmporkmts rejets industriels et municipaux #une partie de Saint-Rkdempteur, d’une partie de Saint-Nimlas et de Chamy, rejets non @ait& au moment de l’étude. De SC@ à l’embouchure, en 1994, 18 établissement industriels potentiellement pdltmnts acheminaient leurs eaux us& dkctement à lariviéreouvaslesréseaux d’égout municipaux mm dessenis par une station d’épuration (Simoneau, 1998). De plus, 80% des unités animales et 60% des superlïcies agric&s de la basse chaudière se trouvent dans le bassin de la rivière Beauriwge, qui rejette ses eaux près de Saint-Rédempteur (Sioneau, 1998). c’est du reste dans les 4Odemkrs kilomkks vers l’embouchure que sont décelées les plus fortes proportions des poissons avec des anomalies externes associéesB la palIution. Sur les 182,5 kilomètres de la ritière Ch&i&e ébxiiés, riatépnté bioiiqw est cotée bcome sur 6,s kiIom&ks (4 %), moyenne sur 94 kilcmè!xs (5 1 %), tible sur 71.5 kilomèws (39 %) et très tible sur 10,5 kikmèhes (6 %). La variation spatiale de I’lIB est corr+lée positivement (r,=O,43, P= 0,02) ava celle obtenue a”= I’indice Gintégrité biotique basé sur la canpc&ion des organismeslxnthique (IBG) (Pelletia et St-Onge, 1998) (annexe 7). Ix-s deux indices divergent cependant en aval de Saint-W. Ainsi, I’IBG, contrairement à PUB, n’indique pas de problème marqué *intégrité du milieu pour les staticms24, 23 et 22 (figure 13). Par mac, les variations spatiales dans I’IBG sont particuliÈxmat semblables à celles observéespour I’IIB à partir de la station 7. La hausse marquée de l’intégrité du milieu en aval de la rivière Beaurivage (station 3) et sa chute encore plus marquée en aval de SaintRédempteur (stations2 et 1) sont particulièrement similaires. Plusieurs hypothèses peuvent expliquer la divergence des deux indices en aa1 de Saint-GéAéon. Il se parrait que le niveau d’intégrité des communautés benthiques soit davantage le retkt des u>nditions actuelles du milie aquatique, puisque le cycle de vie relativement plus court du kmhos lui pennet de réxpéra plus rapidement à la suite d’une amélioration du milieu réil& grâce au cmtïnement du site de déchets dangereux en 1993. À l’opposé, le cyzle de vie plus long des p&wns fait en sorte qu’ils récupèrent plus lentement lorsque les conditions du milieu s’améliorent. Le recmtement de certaines e+ces particulièrement sensibles à la pollution, qui panaient avoir été éhiinées du milieu, peut s’avérer difficile si les refuges étaient inexistants ML si certains obstacles comme le lxmage sattigan gênent leur d.6p1acement aval-amont. Pour ceà raisons, la Faible intégrité des communautés ichtyologiques obsavée en aval de Saiot-Gkiéxt pounait axe inccinme le vestige de mauvaises conditions passées,à moins que des sources de pollution toxiques soient encore actives dans cette région. SYNTIkE ET CONCLUSION Les communautés de poissms de 30 stations répart& de la tète à l’embouchure de la rivière Chaudière ont été échantillonnées à l’été 1994. Des stations furent situées immédiatemua en amont des sources ponctuelles de polhtion et servaient de témoins. D’autres stations, llxalisées dans la zone de mélange en aval des rejets, permettaiat dEvaluer lkim immédiat des polluants sur les poissons. wautres stations Iürent réparties de fàçon à peu près équidistante vers I’aval et visaient à évalua réterl* des effets et la distance requise pow la récupération des é4zqstélnes. La densité & poisscms diminue de I’amont vers kal alors que la biomasse a tendance à augmenter. Il n’y a tout&is pas de relation significative entre la bicmasse de poh et la superficie cumulative du bassin versant aux différentes stations d’échantillonnage. Il n’y a pas non plus de corrélation significative entre la biomasse et le phosphore total et entre la biomasse et l’azote total, deux fàctews d’enrichissement du milieu. Le nombre d’espècesest génémkment plus Gble dans la partie amont de la rivière Chaudière (de LacMégantic à I’ammt de la titiére du Loup) que dans le reste de la rivière. Les stations23 et 22 situées respdkmwt à 10 et 20 kilomètres en mal de SaiitGédéon sont les stations avec le plus faible nombre dk+m du secteur ammt de la rivière. Dans la partie aval, ce sont les stations 19 en aval de Saiit-Georges, 1Oen aval de Sainte-Marie, 3~1 aval de la rivière Beaurivage et 1 en aval de Chamy qui représentent lea plus hibiblesnombres d’espèce. Ca résultats peuvent indiquer une perhntntion enviro~ementale due à des apports de polluants en provenance de ces œntiea urbains et du bassin de la rivière Beaurivage fortement domiié par I’agncullure. Dans la partie amont de la rivière Cha&i&re, les conditions du milieu favorisent les espècesomnivwes et tolérantes à la pollution en aval de Lac-Mégantic (station 30) et entx Saint-Gédéon jusqu’à l’amont de la rivière du Loup (stations 25 à 22). Le déséquilibre de la chaîne trophique en aval de LwMégantic (stations 30 et 29) s’accompagne également d’une proportion élevée REMERCIEMENTS Nous remercions Luc Major de la Direction Chaudièr~Appalacha ainsi que Ljne Nathalie La Violette, Sylvie Ckxtia, Martine ~~ve~andelaDirectiondeséco+èmes qn&pes du ministère de 1’Environnemerlt Faune pour leurs commentaires SUTce rapport régionale Pelletier, Géliieau BOET, Ph., J. ALLARDI et J. LEROY, 1991. Le peuplement ichtyologique du bassin de lYonne, Bull. Fr. P&he P&ic. 320 : 7-28. et de la BOSCHUNG, 1987. Physical &~OIS and the of tïshes in dte upper Tombiglxe River systan of Alabama and Missi&ppi, with emphasis on the Tamesse-Tombigbe natenvay, dans Community ami evdutionay ecologv of Nmih Arnaican srreamflrhes, Mattkws, W.J. et D.C. 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Copépodesparasites.Inf&tation grave : six parasitesou plus ou présencede marques d’attache. 8. Aveugle.Oeilmanquantou opacitétotaled’unœil. 9. Pauvrecondition- poissonexcessivement maigre. 10. Parasites externesautresqueceuxdéjàid.mtifïés. 11. Yeux exorbités(Popeyedisease). 12. Enroulementdesécailles. ..! ., 13. Autresanomalies. .~ i Nombre total de caphues et prises par unité d’effort ( ) des différentes espèces de poissons de la rivière Chaudière Annexe 3 Numbm MEUNIER desmion 42 NOIR A NAGEORES cm”hrr) 89 (4.97) (2.W MENE (Luilur 22 21 TOTAL PUE TOTALE 25 26 27 96 37 43 (1.48) (4.76) 8 19 0.94 2 _ _ _ @,W U1.58) 0.44 - (5.61) _ ROUGE D’ESPÈCES 1 . (6.65) ww NOMBRE 242 (13.20) (0.03)~ - NOMBRE 140 - (7.W M..SKtNONGÉ MEUNIER 24 (4.17) 130 ROUOES 23 W5) SO 29 @,82) 3 C%W (5.W 30 32 U.80) (LW - (4.94) (4.35) _ 1 993 234 438 307 304 384 250 8 6 6 7 8 7 7 16,74 15.08 58.08 28 13.08 IX.06 16.05 8.58 474 8 18.05 161 296 9 9 9.04 11.81 Annexe 3 Nombre total de captures et prises par unit6 d’effort ( ) des différentes espèces de poissons de la rivière Chaudiére ( _ __.___-- . . - - Annexe 3 MEUNIER (corartomur Nombre total de captures et prises par unité d’effort ( ) des différentes espèces de poissons de la rivière fhndière NOIR commenoni) _ GASPAREA” NOMBRETOTAL NOMBRE 29. (L49) (0.814: D’ESPkCES PUE TOTALE . . 29 41 53 I55 4 10 7 10 1.47 2.46 5.61 15.91 _ 107 83 157 60 99 99 Il 16 II II 10 8 6.79 4.16 4.99 5.07 6.29 8.8 I Annexe 4 Biomasse totale(g) et bicmasse prélevée par unité d’effort ( ) des différents rivière Chaudière N”mÉm&sIaticm 21 CRN’ET DE ROCHE ,hnb,oo,i,er mmmir, 22 _ 23 _ . 9.95) MME (Ltiihs A NAGEOIRES comum) ROL&ES 511.9 (29.94) 25 . (28.31) _ _ 27 . 34.6 _ 28 - 6.15) (1.72) (1.59) _ 26 (1038) 29.2 - _ MASKINONGÉ 24 espèces de poisons de la (0:: _ : 29 - (3.13) 30 . (27,551) 97.6 (WV . BIOMASSETOTALE 3887.4 2875.4 12772 733.0 881.7 1076.0 833.5 1277.3 1217.5 1022.1 BUETOTALE 227.34 160.62 38.09 39.98 43.73 44.99 28.64 48.64 68.34 40.75 Annexe 4 Biomasx totale (g) et biomasse prélevée par unité d’effort ( ) des différentes espèces de poissons de la rivière Chaudière Numiro destation CRUET DE ROCHE (Amblo*lires.-u,mti, 639.0 (42,W DORÉ - BUETOTALE TOTALE 13 1407.8 P5.09) 3467 (2037) LO43.8 (49.00) (41.80) . T&E-DE-BOULE BIOMASSE 12 II _ 14 522 (2.92) 15 941.2 (52.14) 425.1 (21.69) . . - _ 16 . . 17 18 19 L539.1 (70.65) - (0.78) 14.4 (0.66) - 20 11.7 - . 7483.7 9132.2 5436.3 3498.9 498.92 428,73 3 19.45 196.0 I 13172.5 2775.6 5177,3 823.7 274.0 2380.4 729.78 14151 237.67 32.52 18.18 211.88 Annexe 4 totale (g) et biomasse prélevée par mité d’effort ( ) des diffhntes rivière Cbaudikre 69.3 (4.17) CHABOT TACHETÉ MME A NAGEOIRES (LuribL5 comurn) - 7.6 W6) 6.6 - - CO.46 - - (O,$ ROUGES &TE-DE-BOULE 160.7 (8.07) 5.1 (034) - OMISCO 0ASPARF.A" espèces de poissons de la Biomasse - 53.1 (5.61) 5.0 4.9 - WI) - 185.4 (19.05) 79.6 ww . . _ _ _ _ _ . _ _ _ . - - - 272 8.5 (0.554) - 1059.0 (59.44) 203.3 (16.92) 503.7 (25.81) (05, 3.2 (0.18) 1.2 (0.10) LE.4 (0,9i, 52.4 (2.94) - (0,;; (0.2) 20924 125.1 (7.93) - 38.0 @Ai) 47.0 (2.4i) - (02; : 3 2.1 _ _ _ . (o,ii) - - - - BIOhlASSEToTALE 40019.8 247.6 175.8 981.2 2015.4 8814,O 7847.8 825.2 9269.1 367.1 B”E 2040.09 14.90 18.57 100.81 127,94 442.55 440.49 68.68 474.95 23.28 TOTALE i n=30. P = 0.02 60 . . . . --m 8 .: I n P . . . . . c 4; : I 0 2mO 4,000 6.C00 6, 30 Supetfiiie cumulative (km2) Annexe 5 Relation entre la densité de poissons et la superficie cumulative du bassin versant de la rivière Chaudikre %5 - Aveugle .rj i? 10- 400 ml tm 104 1x3 140 IM 120 410 103 SO SO 70 SO 00 40 30 20 10 Distance à partir de I’embouchure (km) Annexe6 Proportionde la communautéde poissonsde la rivière Chaudièreaffectée par différentstypesd’anomaliesexternes Autres anomalies a 180 “0 1M 150 Mo 130 ta 110 tw 90 80 Distance à partir de l’embouchure AMexe 6 7a SO SO 40 30 20 10 (km) Proportionde la communautéde poissonsde la rivière Chaudièreaffectée par différents typesd’anomaliesexternes(suite) 22 r.=0,43 . P = 0,02 20- Il=30 . 18 . . . . . . . . . . . 16 - 2 . 14 - 12 - 6 ; 15 I 20 I 25 I 30 I 35~ I 40 I 45 50 IIB I Annexe7 Relationentre l’indicebiologiqueglobal(IJ3G)et l’indiced’int&ité biotique(IJB) de la rivière Chaudière