vlad troitskyi - Théâtre de la Ville

Transcription

vlad troitskyi - Théâtre de la Ville
VLAD
TROITSKYI
AU MONFORT
{ 28 NOV. - 7 DÉC. }
Le Roi-ear-prologue
LIBREMENT INSPIRÉ DE WILLIAM SHAKESPEARE
Dossier pédagogique
SAISON 2012 I 2013
TROITSKYI
Le Roi Lear-prologue
VLAD
LIBREMENT INSPIRÉ DE
SOMMAIRE
William Shakespeare
Vlad Troïtskyi
LUMIÈRES Mariya Volkova
MASQUES Natalia Marinenko
Note d’intention
p. 4
Résumé
p. 5
« Le Roi Lear »
p. 6
Extrait
p. 7
Biographies
Vlad Troitskyi
DakhaBrakha
p. 8
Discographie
p. 8
MISE EN SCÈNE
Natalka Bida, Daria Bondareva, Dmytro Iaroshenko, Roman Iasynovskyi,
Ruslana Khazipova, Dmytro Kostyumynskyi, Viktoriia Lytvynenko-Iasinovska,
Tetyana Vasylenko, Solomiia Melnyk, Volodymyr Minenko, Anna Nikityna,
Igor Postolov, Vyshnya, Zo,
& LES MUSICIENS DakhaBrakha
Marko Halanevych, Iryna Kovalenko, Nina Garenetska, Olena Tsybulska
AVEC
© Mario Del Curto
Centre of Contemporary Art “DAKH”
Théâtre Vidy-Lausanne
COPRODUCTION Festival Passages – Metz
PRODUCTION
PRODUCTION DÉLÉGUÉE
UNE FÉERIE TRAGIQUE
Comme le titre l’indique, le spectacle ne donne pas à entendre la pièce de Shakespeare. Ce « prologue » est plutôt une libre rêverie théâtrale et musicale autour du
thème de la pièce : un vieux roi qui veut partager son royaume entre ses trois filles
contre gages de leurs preuves d’amour. Deux des filles flattent leur père, la troisième,
Cordélia, s’y refuse, elle est bannie. Mais les deux héritières chassent leur père. On
retrouve ces thèmes de l’amour et de la trahison dans ce « prologue » mais aussi des
visions d’une Ukraine rurale chahutée par l’Histoire à travers les rites d’une fête à la
fois archaïque et baroque. Le spectacle réunit la troupe du Théâtre Dakh et l’« ethnochaos Band » du groupe de musique DakhaBrakha, créés sous l’impulsion du même
Vlad Troitskyi, metteur en scène du spectacle. Les voix enchanteresses des trois musiciennes et du musicien, leurs impressionnantes percussions, leurs cordes à fendre
l’âme accompagnent continuellement le spectacle. Sans mots ou presque, les personnages masqués déploient les images d’un lent mystère. Nul besoin de connaître Le Roi
Lear pour être envoûté par cette féerie où les tréfonds de l’Ukraine s’invitent dans
cette histoire sans âge.
Jean-Pierre Thibaudat
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NOTE
D’INTENTION
RÉSUMÉ
Le Théâtre Dakh dissèque cette célèbre tragédie en choisissant de ne traiter que son prologue et d’en y extraire
toute trace de dialogue.
Cette version purement visuelle explose d’un patchwork d’influences artistiques, du bunraku, théâtre de marionnettes japonaises manipulées à vue, à la musique envoûtante de l’ethno-chaos band ukrainien DakhaBrakha, présent sur le plateau. L’absence de discours entraîne les personnages, tour à tour mafieux ou marionnette manipulée
par ses pairs, dans un étrange rituel païen rythmé par les voix diaphanes de trois femmes vêtues de robes de mariée,
qui imprègnent chaque recoin d’une atmosphère mystérieuse. Elles sont tel un chœur antique, témoin impuissant
de cette fable tragique, et, tel un chœur, leur présence nous souffle l’écho contemporain des tourments de Lear.
Vlad Troiskyi se demande lui-même : « N’y a-t-il pas une quelconque ressemblance entre le royaume de Shakespeare et
les réalités actuelles dans l’État d’Ukraine ? »
Le Roi Lear est souvent tenue pour la plus noire des
Extrait dossier Vidy
grandes tragédies légendaires de Shakespeare, à cause
de la catastrophe finale, infiniment désespérée. C’est
aussi l’une des plus humaines.
Le roi Lear décide de partager son royaume entre ses
trois filles. Les deux premières, pour plaire à leur père et
recevoir le meilleur lot, récitent un joli compliment.
Cordélia, la plus jeune, refuse le concours d’hypocrisie.
Le vieux roi, d’autant plus déçu qu’il la préférait, la
renie. Par ce geste, il se renie lui-même. Commence
alors une terrible tribulation où, pour retrouver son
être, il perdra son rang, sa raison, sa vie.
Lear est une histoire d’identité : de théâtre et d’humanité.
Les personnages, dans l’abandon de leur rôle social,
devront survivre en éprouvant le dénuement, la violence
de la nature et des hommes, aux confins de la conscience
et de l’existence. Sur le plateau nu de la scène élisabéthaine, cette pièce est une œuvre expérimentale, diverse
de registres, nourrie de multiples références. Si on a pu
évoquer une « Passion » d’avant le Christ, en réalité le
monde de Lear, drôle et terrifiant, n’est ni païen ni chrétien. C’est le théâtre : la condition humaine, mise en
dérision par la lucidité du Fou.
Le Roi Lear, Éd. Théâtrales 2007
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« LE ROI LEAR »
EXTRAIT
[…] Vlad Troitskyi a ouvert le bal, avec un rêve envoûtant autour du Roi Lear de Shakespeare. À 46 ans, Vlad
Troitskyi, ogre doux et chevelu, est l’homme-clé du
renouveau artistique d’une Ukraine qui peine à se trouver une identité. Il a d’abord été un scientifique brillant,
puis il a fait des affaires, dans l’Ukraine « libérée » des
années 1990, avant de se tourner vers le théâtre.
En 2004, Vlad Troitskyi a aussi créé le groupe de musique DakhaBrakha. L’« ethnochaos band », dont les
mélodies et les instruments s’inspirent des chants traditionnels, collectés dans les villages et mêlés avec des
sons beaucoup plus contemporains.
Cette musique ensorcelante est pour beaucoup dans la
réussite de ce Roi Lear qui met en scène le prologue de
la pièce de Shakespeare de manière très libre, avec un
indéniable sens de l’image et du mystère. Lear y est un
parrain mafieux qui distribue de la cocaïne à la louche,
dans un monde où la mort, avec sa faux, rôde en permanence derrière les êtres. Vlad Troitskyi a appris le théâtre avec le lituanien Eimuntas Nekrosius et avec le Russe
Anatoli Vassiliev, mais on pense surtout ici à Tadeusz
Kantor, pour la façon qu’a le metteur en scène de créer
une cérémonie théâtrale avec ses lois propres. […]
En 1994, il a fondé sa compagnie, le Théâtre Dakh (“toit”,
en ukrainien), et acheté le rez-de-chaussée d’un immeuble
d’un quartier périphérique de Kiev, qu’il a transformé
en théâtre. La petite salle est devenue la plaque tournante d’une jeunesse qui « refuse de se laisser décerveler par la télévision et les industries du divertissement ».
Le théâtre et la troupe, qui compte plus de vingt personnes, vivent, de manière totalement indépendante,
grâce au sens des affaires de Vlad Troitskyi, qui a gardé
des participations dans des grands magasins et des
entreprises de l’agroalimentaire.
Le Monde, 10 mai 2011, Fabienne Darge (extrait)
ACTE PREMIER
SCÈNE PREMIÈRE
Entrent KENT, GLOUCESTER ET EDMOND.
ACT I
SCENE I
Enter KENT, GLOUCESTER, and EDMOND.
KENT
Je pensais que le roi préférait le duc d’Albany à
Cornouailles
KENT
I thought the king had more affeéî : ed the Duke of
Albany than Cornwall.
GLOUCESTER
C’est ce qu’il nous avait toujours semblé : mais à présent, dans le partage du royaume, n’apparaît pas lequel
de ces ducs, il estime le plus, car les valeurs sont si bien
pesées que l’examen le plus minutieux n’inciterait
aucun à choisir la portion de l’autre.
GLOUCESTER
I did always seem so to us ; but now in the division of
the kingdom, it appears not which of the dukes he
values most, for qualities are so weigh’d, that curiosity
in neither can make choice of either’s moiety.
KENT
N’est-ce point là votre fils, mon seigneur ?
KENT
Is not this your son, my lord ?
GLOUCESTER
Son éducation, monsieur, fut à ma charge. Et lui, j’ai si
souvent rougi d avoir à le reconnaître qu’à présent je
suis de bronze.
GLOUCESTER
His breeding, sir, hath been at my charge. I have so
often blush’d to acknowledge him, that now I am braz’d
to it.
KENT
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KENT
Je ne puis concevoir...
I cannot conceive you.
GLOUCESTER
Monsieur, c’est ce que la mère de ce jeune gaillard a fort
bien fait ; sur quoi son ventre s’arrondit, et elle eut en
effet, monsieur, un fils pour son berceau avant d’avoir
un mari pour son lit. Vous flairez un écart ?
GLOUCESTER
Sir, this young fellow’s mother could ; whereupon she
grew round-womb’d, and had indeed, sir, a son for her
cradle ere she had a husband for her bed. Do you smell
a fault ?
KENT
Je ne puis regretter cet écart dont le fruit est si beau.
KENT
I cannot wish the fault undone, the issue of it being so
proper.
GLOUCESTER
Mais j’ai aussi, monsieur, un fils légitime, d’environ un
an l’aîn de celui-ci, et qui pourtant ne m’est pas plus
cher, bien que le lascar que voici ait eu quelque impudence à venir au monde avant d’y être invité ; pourtant
sa mère était belle, j’ai pris beaucoup de plaisir à la
fabriquer, et il faut bien que je reconnaisse ce fils de
pute. Connaissez-vous ce noble gentilhomme, Edmond ?
GLOUCESTER
But I have a son, sir, by order of law, some year eldcr
than this, who yet is no dearer in my account, though
this knave came something saucily to the world before
he was sent for ; yet was his mother fair, there was good
sport at his making, and the whoreson must acknowledged.
Do you know this noble gentleman, Edmond ?
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EDMOND
EDMOND
Non, mon seigneur.
No, my lord.
GLOUCESTER
C’est mon seigneur de Kent ; souvenez-vous de lui désormais comme de mon honorable ami.
GLOUCESTER
My lord of Kent ; remember him hereafter as my
honourable friend.
EDMOND
Mes hommages à Votre Seigneurie.
EDMOND
My services to your Lordship.
KENT
Je veux vous aimer, et désire mieux vous connaître.
KENT
I must love you and sue to know you better.
EDMOND
Monsieur, je m’efforcerai d’en être digne.
EDMOND
Sir, l shall Study deserving.
GLOUCESTER
Il a passé neuf ans à l’étranger, et va repartir loin d’ici.
Leroi vient.
GLOUCESTER
He hath been out nine years, and away he shall again.
The king is coming.
Sonnerie de trompettes. Entrent le roi LEAR,
CORNOUAILLES, ALBANY, GONERIL, RÉGANE,
CORDÉLIA et leurs suites.
Sennet. Enter King LEAR, CoRNWALL,
ALBANY, GoNERILL, REGAN,
CORDELIA, and attendants.
LEAR
Faites venir les seigncurs de France et de Bourgogne,
Glouvcester.
LEAR
Attend the lords of Ftance and Burgundy, Gloucester.
GLOUCESTER
De laquelle d’entre vous pourrons-nous dire qu’elle
nous aime le plus,
Afin que nous puissions dispenser nos plus grandes largesses
Là où la nature le dispute au mérite ? Goneril,
Notre aînée, parle la première.
Which of you shall we say doth love us most,
GONERIL
Sire, je vous aime plus que les mots ne peuvent l’exprimer,
Plus chèrement que la vue, l’espace et la liberté ;
Au-delà de ce que l’on peut tenir pour riche ou rare,
Pas moins que la vie, quand l’escortent grâce, santé,
beauté, honneur ;
Autant qu’enfant aima jamais, ou que père se sentit
aimé,
D’un amour qui rend pauvre le souffle, et vaine la parole ;
Je vous aime au-delà de toute comparaison.
GONERILL
Sir, I love you more than words can wield the matter,
Dearer than eyesight, space, and liberty ;
Beyond what can be valued, rich or rare,
No less than life, with grace, health, beauty, honour ;
CORDÉLIA (à part)
Que dira Cordélia ? Aime, et tais-toi.
CORDELIA (aside)
What shall Cordelia speak ? Love, and be silent.
LEAR
De tous ces domaines, de cette ligne à celle-ci,
Avec ses forêts ombreuses et ses plaines fertiles,
Ses rivières poissonneuses et ses vastes prairies,
Nous te faisons souveraine. Q’aux enfants que tu auras
d’Albany
Ce soit à jamais l’héritage. Que dit notre seconde fille,
Notre très chère Régane, épouse de Cornouailles ?
LEAR
Of ali these bounds even from this line to this,
With shadowy forests and with champains rich’d,
With plenteous rivers and wide-skirted meads,
We make thee lady. To thine and Albany’s issues
RÉGANE
Je suis faite du même métal que ma sœur,
Et m’estime à son prix. Au fond de mon cœur sincère
Je trouve qu’elle énonce la vérité même de mon amour ;
Sauf qu’elle reste en deçà, car je me proclame
Ennemie de toutes les autres joies,
I’viesurées à l’aune des sensations les plus exquises,
Et ne me trouve heureuse
Que dans l’amour de Votre chère Altesse.
REGAN
I am made of that self-mettle as my sister,
And prize me at her worth. In my true heart
I find she names my very deed of love ;
Only she cornes too short, that I profess
Myself an enemy to ali other joys,
Which the most precious square of sense possesses,
And find I am alone felicitate
In your dear highness’ love.
CORDÉLIA (à part)
Alors, pauvre Cordélia,
Et pourtant non, car je suis sûre que mon amour
Pèse plus que mes paroles.
CORDELIA (aside)
Then poor Cordelia,
And yet not so, since I am sure my love’s
More ponderous than my tongue.
That we our largest bounty may extend
Where nature doth with merit challenge ? Gonerill,
Our eldest born, speak first.
As much as child e’er lov’d, or father found,
A love that makes breath poor, and speech unable ;
Beyond all manner of so much I love you.
Be this perpetual. What says our second daughter,
Our dearest Regan, wife to Cornwll ?
GLOUCESTER
Oui, mon seigneur.
I shall, my Lord.
Il sort [avec Edmond].
Exit [with Edmond].
LEAR
Pendant ce temps nous dévoilerons notre plus ténébreux dessein.
Donnez-moi cette carte. Sachez que nous avons divisé
En trois notre royaume : et c’est notre ferme intention
De décharger notre âge de tous soins et affaires,
Les conférant à des forces plus jeunes, tandis qu’allégé
De ces fardeaux nous nous traînerons vers la mort.
Notre fils de Cornouailles,
Et vous, notre non moins aimant fils d’Albany,
Nous avons à cette heure la volonté déterminée d’annoncer publiquement
Les différentes dots de nos filles, afin de prévenir
Dès maintenant toute dissension future. Ces princes,
France et Bourgogne,
Grands rivaux pour l’amour de notre fille cadette,
Longtemps en notre cour ont prolongé leur séjour
amoureux,
Et je dois ici leur répondre. Dites-moi, mes filles
(Puisque à présent nous voulons nous dépouiller à la
fois du pouvoir,
Des biens territoriaux, des soucis de l’État),
LEAR
Meantime we shall express our darker purpose.
Give me the map there. Know that we have divided
In three our kingdom, and 'tis our fast intent
To shake ail cares and business from our age,
Conferring them on younger strengths, while we
Unburden’d crawl toward death.
Our son of Cornwall,
And you, our no less loving son of Albany,
We have this hour a constant will to publish
Our daughters’ several dowers, that future strife
May be prevented now. The princes, France
and Burgundy,
Great rivais in our youngeSt daughter’s love,
Long in our court have made their amorous sojourn,
And here are to be answer’d. Tell me, my daughters
(Since now we will divest us both of rule,
lntetest of territoty, cares of state),
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BIOGRAPHIES
DISCOGRAPHIE DAKHABRAKHA
VLAD
TROITSKYI
METTEUR EN SCÈNE
Vladislav Troïtskyi, né en Russie, a grandi en Ukraine où il
a obtenu un diplôme de l’École Polytechnique de Kiev. Très
loin du théâtre ? Pas tant que ça. Étudiant, il monte sur les
planches d’un studio-théâtre local. Puis rapidement, il
choisit de faire sérieusement du théâtre et part l’étudier au
GITIS, une prestigieuse école de théâtre de Moscou. De
retour à Kiev, il fonde en 1994 le Théâtre Dakh – Centre
d’art contemporain. En ukrainien, le mot « Dakh » signifie toit, là où tout a commencé : sur le toit d’immeubles de
Kiev sa troupe jouait à l’air libre. Le Théâtre Dakh s’est
installé en bas d’un immeuble d’un quartier périphérique
de la ville. Dans ce tout petit espace (on y rentre difficilement plus de 60 personnes) que l’on pourrait qualifier de
lieu alternatif, Vlad Troïtskyi s’est entouré de jeunes comédiens qu’il a formés. Alors que le théâtre s’enseigne en
Ukraine dans des écoles poussiéreuses où les classiques
prédominent, à l’image de la création théâtrale institutionnelle, pour Vlad Troïtskyi « le théâtre ne peut être pensé
que dans un théâtre qui vit. » Cet acharnement à faire du
théâtre envers et contre tout fait du Théâtre Dakh le haut
lieu du renouveau théâtral à Kiev.
Vlad Troïtskyi ne s’arrête pas là. Il crée en 2004, le groupe de musique DakhaBrakha, un «ethnochaos band» aux
sonorités métissées qui mêlent musiques actuelles et musiques traditionnelle et folklorique. Il a également lancé, en
2007, l’immense GogolFest, festival qui, durant un mois, fait la fête avec les artistes ukrainiens et la jeunesse de Kiev. Un
mois «de grandes vacances artistiques», dit-il.
DAKHABRAKHA
COMPOSITION MUSICALE
DakhaBrakha & Port Mone
présentent
Khmeleva Project album
Light
Na mezhi
juin 2007
Yahudky
« Dakha Brakha ». Donner et prendre. Fondé en 2004 par Vlad Troitskyi, le
DakhaBrakha est un groupe de musique folklorique ukrainienne dit “ethnochaos
band”. Il est né suite à la création du Centre d’Art contemporain de Kiev. Au milieu de
cet univers théâtral, le groupe a su trouver ses marques tout en s’en inspirant. À
chaque montée sur scène, les effets visuels prennent une grande place. Le
DakhaBrakha a d’ailleurs participé à plusieurs pièces de théâtre, notamment dans :
Ukraine Mystique du cycle shakespearien, Macbeth, Richard III, Le Roi Lear - prologue.
Na dobranich
Le succès du DakhaBrakha et son attachement à la musique traditionnelle a permis à la vie culturelle ukrainienne d’exister au sein du pays. Mais également au-delà. Le groupe a participé à plus de 300 festivals de musique dans tout le monde
entier et a même remporté le prestigieux “Grand Prix-S. Kuriokhin”.
À ÉCOUTER
http://www.myspace.com/dakhabrakha
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