MAROCAINE - Ministère de l`agriculture et de la pêche maritime

Transcription

MAROCAINE - Ministère de l`agriculture et de la pêche maritime
20
14
en
ffre
s
chi
INE
L'A
MA GRICU
RO LTUR
CA
E
Édition 2015
Ministère de l’Agriculture et de la Pêche Maritime (MAPM)
Avenue Mohamed V, Quartier administratif Place Abdellah Chefchaouni, B.P. 607, Rabat
Tél. : 212 (0) 537 66 53 00 / 537 66 54 50 / 537 66 56 00
SA MAJESTÉ LE ROI MOHAMMED VI
SOMMAIRE
PRÉAMBULE
Faire de l’agriculture un moteur
de croissance économique et un
outil efficace de lutte contre la
pauvreté rurale, tel est l’objectif de
la nouvelle stratégie Plan Maroc
Vert. L’agriculture est réellement
au centre des préoccupations de
développement durable et de
sécurité alimentaire. En plus de
sa contribution à l’économie de
près de 14%, son impact socioéconomique réel est largement
supérieur grâce, notamment,
à ses effets d’entrainement à
l’amont et à l’aval et à travers la
consommation finale des ménages.
Par son mode de gouvernance
structuré et responsable, le Plan
Maroc Vert a créé une nouvelle
dynamique dans le secteur agricole
qui commence déjà à porter ses
fruits. Depuis la mise en œuvre du
Plan Maroc Vert, un investissement
estimé à près de 36.8 Milliards
DH a été drainé dans le secteur.
En outre, une valeur ajoutée
additionnelle moyenne de plus
de 23 Milliards DH a été réalisée
entre la période 2003-07 et la
période 2008-2014.
L’agriculture en chiffre 2014,
présente, à travers les statistiques
par filière de production, l’évolution
des principaux indicateurs du
secteur agricole.
CHIFFRES DU SECTEUR
FILIÈRES PHARES
Une stabilité du PIBA à hauteur
de 100 milliards de dirhams
6
Un réservoir important d’emplois
7
Utilisation de la SAU
8
Irrigation et économie d’eau
9
Exportations agricoles et alimentaires 10
Importations agricoles et alimentaires 11
Céréales
12
Légumineuses
14
Cultures sucrières
15
Cultures oléagineuses
16
Agrumes
18
Olivier
20
Cultures maraîchères
22
Production des viandes rouges
24
Lait et dérivés
26
Viandes blanches
28
Agro-industrie
30
6
7
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Une stabilité du PIBA autour
de 100 milliards de DH
Grâce aux efforts conjugués du Ministère de l’Agriculture et
des professionnels, l’évolution du PIBA affiche une tendance
haussière, depuis l’année 2000. La mobilisation active de tous
les acteurs autour de la nouvelle stratégie « Plan Maroc Vert »,
qui a replacé le secteur agricole au centre de l’économie en
tant que moteur de la croissance commence à porter ses fruits
avec un PIB moyen supérieur à 100 milliards DH/an contre une
moyenne de 75 milliards DH/an avant 2008.
PRODUIT INTÉRIEUR BRUT DE LA BRANCHE AGRICOLE
105 milliards
en 2014
STRUCTURE DE L’EMPLOI
SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE (%)
80
40
60
30
40
20
10
80
0
20
0
Agriculture Service Industrie BTP
60
STRUCTURE DE L’EMPLOI
SELON LE SECTEUR D’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE (emploi rural) en %
50
100
Autre
Source : HCP
Agriculture
Service
Industrie
BTP
Source : HCP
40
2011
2012
2013
2014
2010
2009
2008
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2 000
0
1999
20
1998
(Milliards de DH)
120
UN RÉSERVOIR
IMPORTANT D’EMPLOIS
Source : HCP
Au niveau national, l’agriculture demeure le principal pourvoyeur d’emplois, suivi, loin derrière, par les
autres secteurs économiques. En milieu rural près des trois quart de la population active tire son revenu
de la branche agricole. Les investissements réalisés et prévus vont contribuer à une accumulation de
capital qui s’accompagne généralement d’une amélioration de la productivité, des revenus ainsi que de
nouveaux emplois créés dans le monde rural.
Face au contexte de changement climatique
couplé à la rareté relative de la ressource en
eau, le gouvernement a mis en place une
politique visant à en rationaliser l’utilisation.
PMH 4 %
Légumineuses 4 %
Maraîchage 3 %
Autres 1 %
Pluviale 83 %
Source : MAPM
Source : MAPM
2014
Fouragères 5 %
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
2012
GH 7 %
Jachère 20 %
Céréales 52 %
SUPERFICIE IRRIGUÉE EN GOUTTE À GOUTTE (Kha)
Irriguée privée 6 %
2012
Plantations 15 %
2011
C’est dire le potentiel impressionnant de
reconversion, conforté par ailleurs par la
demande alimentaire nationale et celle
de nos partenaires commerciaux.
Notons que dans le cadre du Plan Maroc
Vert, l’objectif de reconversion des superficies
actuellement irriguées en gravitaire vers
l’irrigation localisée est fixé à 550 Milles ha à
l’horizon 2020. Par rapport à cet objectif près
de 400 000 ha sont déjà réalisées.
2010
L’extension de la superficie céréalière s’est
faite parfois sur des terres marginales
rendant l’activité agricole encore plus
précaire dans ces zones d’extension. La
dominance de la SAU par les céréales rend
l’agriculture faiblement diversifiée est par
conséquent plus vulnérable aux aléas
climatiques avec toutes ses conséquences
sur la variabilité de la production et de la
croissance du secteur.
2009
Ces potentiels sont en outre suggérés par
les différentiels de rentabilité de la terre
utilisée: alors que les céréales accaparent
52% de la SAU et ne participent à la
valeur globale de la production agricole
qu’à hauteur de 18%, le maraichage,
avec seulement 3% de la SAU, contribue
à hauteur de 12% de la de la production
agricole globale.
Les superficies en irrigation localisée ont marqué
une croissance continue depuis une décennie
notamment depuis 2008 avec le lancement du
Plan Maroc Vert. Le dispositif incitatif prévoit
de prendre en charge la totalité des coûts de la
micro-irrigation pour les exploitations de moins
de 5 ha ou dans le cadre de l’agrégation.
2008
L’importance de la superficie des céréales
(52% de la SAU) ainsi que la jachère (20% de
la SAU), témoignent des énormes possibilités
d’intensification et de reconversion.
Sur les quelques 29 milliards de m3 de pluie
utile que le pays reçoit en moyenne annuelle,
le potentiel hydraulique mobilisable, dans
les conditions techniques et économiques
actuelles, est estimé à 20 milliards de m3 dont
16 milliards à partir des eaux superficielles
et 4 milliards en provenance des eaux
souterraines. Ce taux très important, eu
égard aux possibilités matérielles du pays,
n’a été atteint que grâce à une mobilisation
permanente derrière la politique des barrages
dont nous cueillons aujourd’hui les fruits.
2007
Pour changer cette situation, le Plan Maroc
Vert prévoit un ambitieux programme de
reconversion des terres vers des utilisations
plus valorisantes notamment l’arboriculture
fruitière et les plantations pastorales.
en chiffres
2006
D’une superficie de près de 8,7 millions
d’hectares, la SAU est forte d’une richesse
en systèmes agro-climatiques qui lui
permet de produire une très large gamme
de produits agricoles.
Irrigation et économie
d’eau
2004
Utilisation de la SAU
9
L'AGRICULTURE MAROCAINE
2003
8
10
11
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Exportations agricoles et alimentaires
L’amélioration des exportations agricoles et alimentaires a toujours été l’un des objectifs
fondamentaux de la politique agricole. Ces exportations en 2014 ont été estimées à 18.6 milliards
de Dirhams (données à fin novembre) avec une régression de 11% par rapport à 2013 et une
contribution de 9% dans les exportations globales.
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014*
15,2
14,8
16,7
19,3
18,0
21,0
18,6
Légumes
4,3
4,8
5,1
6,0
5,7
6,9
5,2
Tomates fraîches
2,0
2,4
2,5
3,5
3,4
3,6
2,8
Fruits
5,0
4,1
4,8
6,0
4,9
5,8
5,0
Agrumes
3,2
2,5
3,2
4,0
2,8
3,4
2,6
Conserves et
préparations de fruits et
légumes
1,7
1,6
1,7
1,6
1,6
1,6
1,8
Exportations
agricoles
(Milliards DH) dont :
* Les données sont arrêtées à fin novembre 2014
Actuellement, les produits agricoles et alimentaires marocains sont reconnus de très haute
qualité dans plusieurs pays exigeants en termes de qualité des produits alimentaires importés
traduisant ainsi le degré de savoir faire et de professionnalisme de nos producteurs et
exportateurs.
Aujourd’hui, le nouvel accord de libre échange Maroc-UE, est en réalité en harmonie avec
les orientations stratégiques du Plan Maroc Vert. Il ouvre le marché UE aux produits agricoles
marocains y compris ceux pour lesquels le Maroc dispose d’un potentiel avéré de production
et d’exportation (huile d’olive, les produits avicoles, les produits de terroir…etc.), grâce aux
efforts d’amélioration de la qualité, de valorisation et de labellisation des produits de terroir.
Importations agricoles et alimentaires
De même qu’il exporte sur plusieurs
destinations, le Maroc compte
également plusieurs sources pour
son approvisionnement en produits
agricoles et alimentaires.
Parmi ces importations, les factures
les plus lourdes sont celles des
céréales qui représentent en 2014
près de 36%.
Le Plan Maroc Vert a préconisé des
hausses de production qui sont à
même d’amender la configuration
de ces importations.
2008
2009
2010
2011
2012
Importations agricoles
en valeur (Milliards DH)
dont :
40,4
31,0
35,8
47,3
50,3
42,9
44,9
Céréales
17,4
8,9
11,9
17,3
19,2
12,8
16,6
Huiles alimentaires et
graines oléagineuses
5,60
4,16
4,14
5,11
5,01
4,07
3,97
Sucre brute
2,2
3,4
3,3
4,8
5,1
3,7
2,6
Lait et dérivés
2,2
1,5
2
2.3
2.3
2,5
3,0
* Les données sont arrêtées à fin novembre 2014
2013 2014*
12
13
Céréales
L'AGRICULTURE MAROCAINE
IMPORTATIONS DE L’ORGE ET DU MAÏS (KQX)
IMPORTATIONS DE BLÉS (KQX)
À l’instar des systèmes agricoles traditionnels méditerranéens, fruits de la conjugaison
des régimes alimentaires, et des possibilités agro-écologiques, le système agricole
marocain dominant est caractérisé par le triptyque céréales/élevage/olivier.
20 000
40 000
17 500
15 000
30 000
12 500
SUPERFICIE DES TROIS CÉRÉALES
PRINCIPALES
10 000
blé tendre
20 000
2 500
7 500
5 000
10 000
2 500
1 000
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
2006
2007
500
Source : MAPM
Fort de son ouverture économique sur le monde, le Maroc s’était, progressivement,
inscrit dans une politique de sécurité alimentaire visant l’allocation rationnelle
des ressources à travers la libéralisation des prix, la promotion du libre
échange, le désengagement de l’Etat des activités à caractère commercial
et l’organisation et la responsabilisation des acteurs.
Les impacts escomptés en termes de reconversion n’ayant pas été à la hauteur
des aspirations, le Plan Maroc Vert est venu avec un programme agressif pour
améliorer l’exploitation de ces terres.
PRODUCTION DES TROIS PRINCIPALES CÉRÉALES
60 000
Orge
Blé Tendre
40 000
30 000
Blé Dur
20000
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
10000
2006
2007
1 000 QX
50 000
Source : MAPM
Blé dur
Blé tendre
Source : Office de change
Quoique les niveaux de production aient été
fluctuants lors de la dernière décennie, il est
à noter que les importations du blé tendre,
qui représentent l’essentiel des céréales
importées, ont accusé un trend baissier
significatif traduisant l’amélioration des
niveaux de production et les changements
progressifs du niveau de vie du consommateur
et de son régime alimentaire.
L’accroissement des importations en maïs
est dû à la faible production du maïs qui
n’arrive pas à accompagner la croissance
continue et soutenue du secteur avicole.
Le maïs représente l’intrant de base de
l’aliment composé pour l’aviculture. Dans
les années 1990, la culture intensive du
maïs en irriguée et plus particulièrement
sous pivots s’est avérée très peu compétitive
vis-à-vis du maïs importé. Aussi, la baisse
des tarifs à l’importation dans le cadre
des accords de libre échange a dopé les
importations de cette céréale.
Orge
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
0
2006
2007
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
0
2006
2007
orge
1 500
blé dur
1 000 ha
2 000
0
en chiffres
Maïs
Ces deux résultats, implications directes
de la croissance économique nationale
et des choix de politique agricole, sont
en phase d’être consolidés et renforcés
par le Plan Maroc Vert qui se fixe comme
objectif l’augmentation rapide et focalisée
de la productivité céréalière par :
• La refonte du tissu des acteurs autour
d’agrégateurs productivistes capables
d’intensifier l’investissement (intrants,
stockage, logistique).
• Le recentrage sur des périmètres
représentant un cœur céréalier à haute
productivité.
• L’accompagnement possible par un
redéploiement graduel des mécanismes
de ciblage des aides aux consommateurs
et aux producteurs.
14
15
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Cultures sucrières
La betterave et la canne à sucre sont des spéculations exigeantes en eau, en amont ; et en investissement
industriel lourd, en aval. Ces éléments, en plus de la rentabilité relative à l’avantage des cultures maraîchères
et fruitières, expliquent la superficie relativement faible réservée à leur production.
Source : MAPM/DSS
1 500
1 000
Petits-pois
Lentille
pois-chiche
betterave à sucre
20 000
canne à sucre
15 000
10 000
2013
2014
2012
2013
2011
2012
0
2010
2011
5 000
2009
2010
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
25 000
2008
2009
betterave à sucre
canne à sucre
10
30 000
Actuellement, la demande alimentaire locale est satisfaite, à près de la moitié en moyenne, par les importations
de sucre brut qui est raffiné localement. La campagne 2013/14 a été marqué par une augmentation de la superficie
et la production de la betterave à sucre respectivement de 48% et 45%, et une diminution de la superficie et
la production de la canne à sucre respectivement de 25% et 55%, suite au faible avantage comparatif qu’offre
la culture de canne à sucre par rapport à d’autres cultures notamment dans la région du Loukkos.
fêve
petit pois
lentille
pois-chiche
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
Néanmoins, cette filière présente deux atouts appréciables, à savoir (i) elle est très organisée autour d’un
opérateur national qui s’érige en monopole de fait et traite directement avec les associations des agriculteurs
concernées, et (ii) elle présente une grande marge récupérable de productivité.
2008
2009
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
0
2008
2009
0
2007
2008
50
500
2007
2008
100
2006
2007
1 000 QX
150
2006
2007
1 000 ha
200
20
0
Source : MAPM/DSS
2 000
30
Source : MAPM/DSS
35 000
2007
2008
PRODUCTION DES LÉGUMINEUSES
ALIMENTAIRES
40
2007
2008
SUPERFICIE DES LÉGUMINEUSES
ALIMENTAIRES
50
2013
2014
Avec l’amélioration du pouvoir d’achat et le regain d’intérêt pour des plats traditionnels, le
Maroc a commencé à importer ces denrées à partir du début des années 1990, mais à des
quantités encore relativement faibles.
60
1 000 ha
Traditionnellement, le marocain consomme les légumineuses pendant la saison froide.
Exportateur au début des années 1960, le Maroc a progressivement réduit sa production de
ses denrées au profit d’autres spéculations plus rentables.
Fêve
Source : MAPM/DSS
70
1 000 QX
Légumineuses
250
PRODUCTION DES CULTURES SUCRIÈRES
SUPERFICIE DES CULTURES SUCRIÈRES
Sur cette base, les professionnels y croient fermement et sont activement accompagnés par le Plan Maroc Vert,
dans le cadre d’un contrat programme précisant les objectifs à atteindre et les droits et devoirs des deux parties.
16
17
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Cultures oléagineuses
Les principales cultures sont le tournesol et les arachides. Ces
deux cultures sont pratiquées en majorité dans le Gharb et le
Loukkos. Leurs superficies sont très variables et dépendent
des conditions climatiques notamment des précipitations. Ce
sont ces conditions qui dictent les choix des agricultereurs
entre les céréales et les oléagineux.
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
Sup.
kHa
Pro.
KQx
Sup.
kHa
Pro.
KQx
Sup.
kHa
Sup.
kHa
Sup.
kHa
Sup.
kHa
Sup.
kHa
Pro.
KQx
Pro.
KQx
Pro.
KQx
Pro.
KQx
Pro.
KQx
CULTURES
OLÉAGINEUSES
46,3
733,2
66,3
894,2
92,1 1247,9
54,4
891,3
26,1
472,6
33.3
578
36.9
657.5
Tournesol
25,5
323,1
43,5
429,4
62,0
593,4
36,6
494,2
12,9
174,9
17.0
190
20.8
273.7
Arachides
20,8
410,1
22,8
464,8
30,1
654,5
17,9
397,1
13,2
297,7
16.3
388
16.1
383.8
Source : MAPM/DSS
SUPERFICIE DES OLÉAGINEUX
PRODUCTION DES OLÉAGINEUX
655
62,0
593
496
43,5
Tournosol
Arachide
Source : MAPM/DSS
384
Tournosol
Arachide
2013
2014
2012
2013
2010
2011
298
190
175
2009
2010
20,9
16,1
388
274
2008
2009
16,3
2007
2008
17,0
2006
2007
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
12,9 13,2
397
323
1 000 QX
17,9
2013
2014
22,8
2012
2013
20,8
2007
2008
2006
2007
1 000 ha
25,5
322
30,1
494
465
429
2011
2012
36,6
36,1
19,7
410
Source : MAPM/DSS
18
19
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
PRODUCTION EN 1000 TONNES
2227
1712
1866
2013
2014
2012
2013
2011
2012
1464
2009
2010
2010
2011
2008
2009
2007
2008
1350
2006
2007
1249,3 1238 1279
2005
2006
1606
Source : MAPM/DSS
EXPORTATION EN 1000 TONNES
STRUCTURE DE LA PRODUCTION DES AGRUMES
Nour
9 %
Sanguine
3 %
Nuless
8 %
Nador cott
4 %
Clémentines
26 %
560
593
471
2009
2010
2010
2011
442
Source : EACCE
Le marché des agrumes est caractérisé par une :
PART DES EXPORTATIONS
DES AGRUMES PAR MARCHÉ
• demande croissante et soutenue sur les petits fruits ;
• forte exigences liées à la grande distribution (packaging,
traçabilité, prix, qualité, quantité, effort variétal) ;
2008
2009
Conscient du potentiel de croissance et de développement
de cette filière et les atouts intrinsèques colossaux dont
dispose le Maroc dans la production agrumicole avec des
avantages comparatifs clairs sur ses « cœurs de métier »:
les petits fruits et les oranges, le Plan Maroc Vert lui a crée
toutes les conditions pour une nouvelle dynamique qui
commence à porter ses fruits.
2007
2008
453
585
2013
2014
608
2012
2013
593
2006
2007
Forte d’un profil variétal diversifié et spécifique pour gagner en précocité ou en tardivité, la
filière des agrumes a su différencier ses offres pour répondre aux exigences spécifiques des
consommateurs européens, russes et autres, et enfin, imposer le label Maroc dans le marché
agrumicole international comme en atteste la diversité des clients.
581
2005
2006
Parmi les filières agricoles phares du Royaume, la filière des agrumes, grâce à son organisation,
a su s’adapter depuis longtemps pour présenter aux consommateurs nationaux et étrangers
des fruits de très grande qualité au goût unique.
2011
2012
Agrumes
PECO
55 %
• croissance de la consommation dans les pays émergents ;
Union
Européenne
30 %
• croissance de la demande intérieure sur les agrumes.
Navel
20 %
ALENA
14 %
Autres
15 %
Maroc-Late
25 %
Source : MAPM/DSS
Pays du Golfe
1 %
Source : EACCE
20
21
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Olivier : vers
1 million d’hectares
Grâce aux efforts entrepris dans le
cadre du Plan Maroc Vert, la superficie
annuellement plantée en oliviers au
cours des six dernières campagnes est
de 33 100 ha en moyenne.
2013
2012
2011
2014
Source : EACCE
35
30
25
20
15
10
5
0
2014
EXPORTATION DE L’HUILE D’OLIVE
2013
2012
2011
2010
• Projets sociaux de reconversion dans l’oléiculture
2010
2013
2014
2012
2013
2010
2011
2009
2010
2011
2012
Source : MAPM/DSS
2009
• Intensification des oliveraies existantes.
• La valorisation de la production par la mise
en place de normes de qualité strictes,
la promotion de la traçabilité et de la
certification (HACCP) et le développement
de la labellisation.
2008
0
• Le développement de l’interprofession autour
de domaines structurants notamment la
logistique, la formation, le R&D et la qualité.
803
2008
2009
2007
2008
1 000 t
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2009
2010
2010
2011
Source : MAPM/DSS
662
20
2009
1182
40
• Création de nouveaux pôles oléicoles
intensifs et productivistes par l’extension
des superficies de l’olivier.
2008
838,9
1316
772,8
2008
2009
2007
2008
1 000 ha
1406
60
2007
1573
1444
80
2007
947
885,1
748,5
Pour donnner un nouveau souffle aux efforts
deployés dans le cadre des plans nationaux
oléicoles, le PMV a prévu le développement
de la filière oléicole autour de :
PRODUCTION DES OLIVES
922,2
Source : EACCE
100
Par rapport à l’huile d’olive, le Maroc a su
développer une expertise significative
qui lui a permis de se placer sur des
marchés aussi exigeants que les États-Unis
d’Amérique ou l’Union Européenne.
SUPERFICIE DE L’OLIVIER
812,9
EXPORTATION DES OLIVES DE TABLE
1 000 t
Le résultat en était que le Maroc s’est
imposé au niveau international comme
étant l’une des sources les plus importantes
et les sûres d’une offre de qualité en
conserves d’olives; le Maroc accaparant le
4e rang des exportateurs internationaux.
L’année 2014 a connu la poursuite du
programme de plantation d’oliviers pour
réaliser l’objectif d’un Million d’hectares
vers la fin de l’année 2014.
1 000 t
Compte tenu de la demande mondiale
croissante en huile d’olives, cette filière
a, depuis longtemps, retenu l’attention
du gouvernement qui lui a dédié tout un
plan, le plan oléicole.
22
23
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Le dynamisme des professionnels du secteur des fruits et légumes a permis au Maroc de diversifier ses
exportations.
1910
1712
1823
1769
1954
421
1947
344
374
417
451
1 000 t
Union
Européenne
85,2 %
321
Tomates
3451
3139
2434
Légumes
2558
2013
2014
2012
2013
2000
2011
2012
1859
1596
1202
2006
2007
424
3138
2010
2011
2,5 %
2442
2226
2158
2036 2005 2173
2009
2010
Autres
EXPORTATION DES TOMATES
1 000 t
1931
3481
PECO
12,3 %
2008
2009
PRODUCTION DES PRIMEURS
VALEUR DES EXPORTATIONS
PART DES EXPORTATIONS DE TOMATES
PAR MARCHÉ
2007
2008
Sur les produits maraîchers, le Maroc présente de nets avantages comparatifs
notamment sur la tomate primeurs sous serre, l’Europe à seulement sept miles de
Tanger, confère au Maroc une position logistique de premier ordre encore consolidé
par le développement des infrastructures routières et portuaires. À cela s’ajoute
sa présence historique sur le marché UE accompagnée d’une reconnaissance des
qualités gustatives.
en millions de DH
Cultures maraîchères
Source : OC
Source : EACCE
La filière de la tomate se positionne en véritable réussite au rayonnement international :
Source : MAPM/DSS
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
• Développement d’une filière d’export de la tomate dans le Souss exploitant les opportunités du calendrier
européen.
Source : EACCE
• Filière très performante, véritablement au niveau européen sur l’ensemble de sa chaîne de valeur.
• Modèle de développement intégré autour d’un véritable pôle primeur à Agadir avec l’ensemble des
intervenants, fertilisants, conseils, emballage et logistique.
24
25
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Cette croissance est à la base de la couverture des besoins de consommation marocaine en viande
rouge, malgré la croissance démographique, notons que l’augmentation de l’effectif des bovins
se fait principalement au profit des races améliorées. L’importance des efforts de développement
de la filière bovine est traduite par le taux de la race améliorée au niveau des grands périmètres
irrigués qui avoisine les 85% actuellement. Au niveau national, ce taux est près de 60%.
PRODUCTION DES VIANDES ROUGES
DANS LES ABATTOIRS
PRODUCTION TOTALE DES VIANDES ROUGES
350
EFFECTIF DES OVINS
Source : MAPM/DSS
2013
2014
2012
2013
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
16 500
2010
2011
17 000
2009
2010
17 500
Les efforts de développement de la filière viande rouge dans le cadre du Plan Maroc Vert repose
sur le :
• Développement productiviste de l’amont.
• Développement de l’abattage moderne et de la valorisation de viandes, projets intégrés.
• Développement de la distribution moderne de viandes.
• Développement de niches à l’export.
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
Source : ONSSA
2- Le chevreau de l’arganier, qui a un goût très particulier parce qu’il broute les feuilles arganier.
2008
2009
18 000
2000
1 900
1800
1 700
1 600
1 500
1 400
1 300
1 200
2007
2008
1 000 Têtes
18 500
Source : MAPM/DSS
1- L’agneau marocain, souvent associé au « méchoui », qui est très prisé dans le monde pour sa
saveur unique.
Source : MAPM/DSS
19 000
0
La filière viande rouge se distingue par deux créneaux avérés, à savoir :
EFFECTIF DES BOVINS DE RACE AMELIORÉE
19 500
2007
2008
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
2007
2008
2600
2500
50
2007
2008
2 700
150
2006
250
2013
2014
2 800
200
100
2012
2013
300
2011
2012
2 900
2010
2011
3000
2009
2010
1 000 Têtes
3100
250
400
1 000 t
1 000 t
3 200
Bovins, ovins, caprins et camelins sont
les principales espèces produites au Maroc,
jouissant de larges territoires de parcours et
d’une protection confortable à la frontière, ce
cheptel est en croissance continue.
300
450
Source : MAPM/DSS
3 300
2008
2009
Production des
viandes rouges
1 000 Têtes
500
EFFECTIF DES BOVINS
26
27
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
PRODUCTION LAITIÈRE
Aujourd’hui on peut parler d’un succès incontesté
de mise sur pied d’une filière nationale du lait
en lien étroit avec l’aval :
Source : MAPM
2,60
• Avènement de la filière lait autour d’agrégateurs,
centres de collecte assurant l’intégration avec
l’industrie nationale de transformation des
produits laitiers.
2,20
2,00
1,80
• Modernisation des modes de production et
obtention de rendements laitiers équivalents
pour certaines à ceux des grandes exploitations
européennes (25 litres/jour/vache).
1,60
1,40
1,20
2014
2013
2012
2011
2010
2009
1,00
2008
Les efforts substantiels concédés pour l’importation des races améliorées, la
vulgarisation des techniques d’élevage, la vaccination, la lutte contre les épizooties,
et les programmes d’urgence déployés en cas de sécheresse ont abouti à la
situation que connaît actuellement le secteur laitier.
MILLIARDS LITRES
Lait et dérivés
2,40
La dynamique est maintenant enclenchée et le
secteur privé s’y montre très intéressé.
28
29
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
Viandes blanches
L’une des filières les mieux organisées à travers une interprofession qui comprend les
représentants de tous ses segments, la filière avicole peut revendiquer avec fierté le
rang de première source de protéine animale au Maroc.
En effet, elle satisfait :
• 55 % de la demande totale en viandes ;
• 100 % des besoins en œufs de consommation.
PRODUCTION DES OEUFS DE CONSOMMATION
PRODUCTION DE VIANDE DE VOLAILLE
Source : MAPM
Les aspirations des professionnels concernés vont encore plus loin, puisqu’ils viennent de
ratifier, dans le cadre du Plan Maroc Vert, un contrat-programme qui vise à développer
encore davantage ce secteur.
2013
2014
2012
2013
2013
2014
2012
2013
2011
2012
2010
2011
2009
2010
2008
2009
0
2011
2012
1
2010
2011
2
2009
2010
3
2008
2009
MILLE TONNES
4
2007
2008
MILLIARDS D’UNITÉS
5
700
600
500
400
300
200
100
0
2007
2008
6
Source : MAPM
30
31
L'AGRICULTURE MAROCAINE
en chiffres
2014
FAMILLE DE PRODUIT
Variation
2014 VS 2013
2013
Quantité
Valeur
Quantité
Valeur
(1000 tonnes) (Millions DH) (1000 tonnes) (Millions DH)
Quantité
Valeur
CÉRÉALES - LÉGUMINEUSES GRAINES DIVERSES - GRAINES
2,6
46,8
2,5
51,0
1%
-8%
CONS. CORNICHONS/CÂPRES
17,5
492,3
16,4
425,9
7%
16%
CONS. DE FRUITS
11,1
183,3
10,5
168,4
6%
9%
4,2
148,3
3,8
141,1
9%
5%
Agro-industrie
CONS. DE LÉGUMES
CONS. D'OLIVES
75,7
1388,0
62,4
1147,7
21%
21%
L’industrie alimentaire marocaine dont de nombreuses composantes jouissent de
certifications ISO peut, légitimement, être fière de tout le progrès accompli.
CONS. JUS DE FRUITS/LÉGUMES
11,8
86,6
8,7
61,0
35%
42%
ÉPICES - HERBORISTERIE
58,1
1097,9
61,0
1069,2
-5%
3%
Son savoir-faire confirmé lui permet de se placer sur plusieurs marchés extérieurs avec
des produits très diversifiés relevant de 10 classes différentes.
FRUITS & LÉGUMES DESHY/SÈCHES
4,9
169,2
2,9
122,2
70%
38%
FRUITS & LÉGUMES SURG/CONG.
71,9
803,7
69,5
779,6
3%
3%
HUILES VÉG. / VINS/VINAIGRES /
A.P.O.V.
52,6
1077,3
33,8
807,8
56%
33%
310,2
5493,3
271,5
4773,9
14%
15%
TOTAL GÉNÉRAL
Source : EACCE