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ISSN 2253-0061 Dépôt légal 188-2012 SOMMAIRE Actualité 2 4 9 10 Novembre 2014 N° 34 Santé-Mag: Magazine mensuel de la santé Edité par Media Pub Santé Adresse: Coopérative El Mehdia, Bt N°2, les Vergers, Bir Mourad Raïs, Alger. Tél./Fax: +213 (0) 21 44 91 11 Mob.: +213 (0) 550 95 46 53 / +213 (0) 661 49 57 23 Site web: www.santemag-dz.com Email: [email protected] Directeur de la publication: ACHOURI Abdelkader La nouvelle faculté de médecine d’Alger, dotée d'un centre de simulateurs.... Pr M. Arezki: La fibrillation atriale est responsable de 25% des AVC Les maladies vasculaires cérébrales sont responsables de plus de 26% des décès.... Ménopause: Pour la prise de mesures actives de sensibilisation Évènement 18 21 21 23 24 25 29 29 30 32 36 Pr Mustapha Sadi Belouiz: L’épilepsie n’est pas une pathologie grave, .... Cancer du poumon: Vers un diagnostic ultra-précoce Mélanome: Deux fois plus de risques, pour les pilotes de ligne? Lancement, prochain, de la première usine de médicaments bio-similaires,... L'UNOP plaide pour un tarif de référence stable Pharmacie:... Ces producteurs mal compris Biopharm introduit un nouveau traitement, pour les douleurs neuropathiques... Diabétiques, surveillez vos pieds Dr Samir Aouiche: Nous déplorons l’inexistence de la formation en podologie... Pr Zahia Arbouche: Près d'un tiers de nos diabétiques, en déséquilibre... Dr. Younes Moualek: Pour un chiffre avoisinant 9% de l’HbA1c, les complications... Directeur de la rédaction: ACHOURI Mohamed Email: [email protected] Coordinatrice de la rédaction: FORTAS Nadjia Directrice technique: ABDELATIF Rabea Comité de rédaction: AIT Tanina MAYA Harcha ZAHAF Loubna NAHLIL Djaouida SOLTANE Hania BADREDINE Sawsen RAMZY Chahra HAMDI Rania Conception: BRIKH Kamel Correction: GHARNAOUT Amar Dossier 40 Pr Habib Douagui: On compte, en Algérie, environ un million de personnes, ... 42 Pr Nour-Eddine Zidouni: il faudrait faire participer davantage les médecins généralistes... 45 Pr. Philippe Devillier: Pourquoi bêtamimétiques et corticoïdes conjuguent leurs actions Comité scientifique: Pr Habib Douagui Pr Philippe Devillier Pr Nour eddine Zidouni Pr Arezki Mohamed Pr Derguini Mourad Pr Mustapha Sadibelouiz 19 31 41 43 Info E-cigarette: plus de risques que de bénéfices? L’ambassadeur de l’UE, à l’EHU d’Oran: Résultats probants du Dossier électronique... Tuberculose: Près de 9 millions de cas, par an Risques cardiovasculaires plus élevés chez les habitants des pays riches... EDITORIAL Au terme de deux années et demi de labeur, à l'issue desquelles nous avons tenté de tenir deux paris importants: 1. inscrire, dans le champ de la communication, un magazine à caractère médical, destiné à un public averti et susceptible, par ailleurs, d’intéresser une communauté scientifique exigeante, prête à l’écoute des découvertes dans son domaine, qui est celui des pratiques médicales, ou dans les avancées pharmaceutiques. 2. couvrir l’actualité, au mieux, grâce à une équipe de journalistes spécialisés, à travers ses différentes manifestations, en Algérie et dans le monde et être à jour des dernières découvertes, en matière de techniques de transplantation, de pratiques opératoires et de traitements. Et au vu de l'audience, atteinte par Santé Mag, nous nous assignons, l’objectif de toucher un lectorat aussi nombreux et large que possible, grâce à une formule d’abonnement annuel (que vous retrouvez à partir du n° 23 de notre magazine) et qui se promet de le faire parvenir, mensuellement, à tous nos abonnés, quel que soit le lieu où ils se trouvent; et ce, grâce à un système de distribution, qui est mis en œuvre à partir du mois de janvier 2014. Nous demeurerons fidèles à notre ligne éditoriale, qui consiste à suivre les grands événements scientifiques et à être au fait des découvertes du monde médical. Nous restons, ainsi, au contact des avancées médicales et pharmaceutiques, nécessaires pour mieux soigner et mieux guérir. Et dans tout cela, un seul baromètre: celui de nos lecteurs qui saura nous encourager, nous en sommes convaincus – c’est un gage de pérennité - à aller de l’avant, en s’inscrivant dans notre démarche de formule d’abonnement et nous permettre, par la même, de les satisfaire toujours plus et toujours mieux. La rédaction ACTUALITÉ La nouvelle faculté de médecine d’Alger, dotée d'un centre de simulateurs médicaux de pointe Une première du genre, en Algérie et en Afrique Dans le cadre de l’accord de partenariat Union Européenne/Algérie, relatif au volet recherche scientifique du Programme d’Appui à la Politique Sectorielle de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique"(PAPS ESRS), signé en 2010, la nouvelle faculté de Médecine d’Alger «ZIANIA», sise à Ben Aknoun, a été dotée d’une plate forme technologique de 1000 m2, constituée de simulateurs opérationnels, d’une valeur de 1,2 millions d’Euros; résultat, entre autres, d’une analyse de besoins menée, conjointement, entre les deux partenaires. Par Tanina Ait A ussi, son Excellence, Monsieur Marek Skolil, ambassadeur de l’UE en Algérie, accompagné des hauts responsables de notre ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique; en l’occurrence, Mme Fatiha Ettoumi, directrice du programme (PAPS-ESRS), s’est rendu à «ZIANIA», pour s’enquérir de l’utilisation de ce matériel. En fait, selon le Professeur Salah Eddine Bendib, doyen de cette institution universitaire, cette plateforme technologique, dont il assure la coordination, est constituée de mannequins, technologiquement élaborés, pouvant reproduire des fonctions que seul l’être humain était en mesure d’accomplir auparavant; tels que le versement de larmes, la reproduction du rythme cardiaque, la réaction à la douleur… Le Pr Bendib considère, donc, que ce matériel de pointe est une bonne chose, car il permet aux étudiants d’apprendre les techniques de la consultation, de diagnostic et du traitement. Ces simulateurs remplacent le malade, dans les premiers temps du cursus des étudiants. Le deuxième avantage c’est que, 2 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 jusqu’à présent, les futurs médecins apprenaient sur les malades réels et reproduisaient, par la même, les gestes de leur ainés. Par conséquent, chacun apprenait en fonction de l’enseignement de son maître. Aujourd’hui, ces simulateurs permettent, en revanche, de standardiser, à l’échelle nationale, l’ensemble des pratiques médicales et garantir, ainsi, un même niveau de soins pour tous; car, l’ensemble des facultés de médecine du pays auront à réceptionner ce type de matériel. Ce qu’il faut savoir, aussi, c’est que l’Algérie est le premier pays, en Afrique, à avoir fait l’acquisition de cette technologie. L’importance de cette acquisition a été, fortement, soulignée, également, par Mustapha Haouchine. Pour rappel, l'achat de ce matériel de pointe, par l'Union européenne, comprend 26 simulateurs, permettant d’aborder différentes branches de la médecine, y compris les actes dits invasifs, tels que l’endoscopie, ou l’échographie CONTRE-INDICATIONS: Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants: •hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients, •JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: L’utilisation de ce médicament est contreindiquée chez la femme qui allaite un enfant traité par cisapride (voir rubrique «Grossesse et allaitement»). MISES EN GARDE SPECIALES ET PRECAUTIONS D’EMPLOI: En cas d’insufisance hépatique, l’administration de josamycine n’est 1) Agiter le flacon 2) Puis ajouter de 3) Agiter de nouveau 4) Compléter avec 5) Agiter de nouveau pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justiie alors une surveillance l’eau jusqu’au trait et laisser reposer de l’eau jusqu’au trait régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie. du flacon Des cas de colite pseudomembraneuse ont été rapportés avec la josamycine; il est donc important d’évoquer ce diagnostic chez les patients présentant Préparation de la suspension une diarrhée sévère pendant ou après un traitement par josamycine. Dans c ette situation, des mesures thérapeutiques adéquates doivent être initiées immédiatement. Les médicaments inhibant le péristaltisme sont contreindiqués dans cette situation (voir rubrique «Effets indésirables»). Ce médicament est généralement déconseillé en association avec: •l’ébastine, •les alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide), •le triazolam, •l’halofantrine, •le disopyramide, •le tacrolimus. (voir rubrique «Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions»). Concernant les associations faisant l’objet de précautions d’emploi, voir rubrique «Interactions avec d’autres médicaments 1) Bien agiter le 2) Tirer sur le piston 3) Après utilisation, 4) Coller le support 5) Replacer la et autres formes d’interactions». L’administration de josamycine doit se faire flacon avant chaque pour aspirer la rincer la seringue sur le côté du flacon seringue dans son avec prudence chez les patients présentant une hypersensibilité connue à utilisation et plonger suspension jusqu’au avec de l’eau support l’érythromycine ou à d’autres antibiotiques de la famille des macrolides. Une la seringue graduée traitcorrespondant dans le flacon au poids de l’enfant. résistance croisée avec d’autres antibiotiques de la famille des macrolides peut Sortir la seringue du être observée. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, flacon et administrer JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® le médicament. 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déicit en sucrase/isomaltase. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Ce médicament contient du sodium. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose de 5 kg soit 5 ml de suspension buvable, c’est-à-dire «sans sodium». JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose de 10 kg soit 5 ml de suspension buvable, c’est-à-dire «sans sodium» JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose de 20 kg soit 5 ml de suspension buvable, c’est-à-dire «sans sodium» JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Ce médicament contient du parahydroxybenzoate de méthyle et de propyle et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées). INTERACTIONS AVEC D’AUTRES MEDICA- MENTS ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS: Associations contre-indiquées: + Dihydroergotamine: Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition de l’élimination hépatique de l’alcaloïde de l’ergot de seigle). + Ergotamine: Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique de l’ergotamine). + Cisapride: Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Pimozide: Risque majoré de troubles du rythme Préparation de la suspension JOSACINE® 125 mg/5 ml, 250 mg/5 ml, 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, (ML Complètes JOSACINE® 2013-1 / Novembre 2013) DENOMINATION DU MEDICAMENT: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: contient 125,00 mg de josamycine base (sous forme de propionate de josamycine). Pour 5 ml de suspension reconstituée. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: contient 250,00 mg de josamycine base (sous forme de propionate de josamycine). Pour 5 ml de suspension reconstituée. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: contient 500,00 mg de josamycine base (sous forme de propionate de josamycine). Pour 5 ml de suspension reconstituée. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: un comprimé pelliculé de 700,35 mg contient 500,00 mg de josamycine base. Excipients: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: saccharose, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle. FORME PHARMACEUTIQUE: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Granulés pour suspension buvable. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: Comprimé pelliculé. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: Elles sont limitées aux infections dues aux germes déinis comme sensibles: •angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé. •sinusites aiguës. Compte-tenu du proil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible. •surinfections des bronchites aiguës. •exacerbations des bronchites chroniques. •pneumopathies communautaires chez des sujets: - sans facteurs de risque, - sans signes de gravité clinique, - en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique. En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain. •infections cutanées bénignes: impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma. •infections stomatologiques. •infections génitales non gonococciques. •chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d’allergie aux bêta-lactamines. Il convient de tenir compte des recommandations oficielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: VOIE ORALE. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Cette présentation est réservée au nourrisson de 2 à 5 kg. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Cette présentation est réservée à l’enfant de 5 à 10 kg. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Cette présentation est réservée à l’enfant de 10 à 40 kg. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: Cette présentation est réservée à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans et de plus de 40 kg. JOSACINE®125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: La posologie est de 50 mg/kg de poids et par jour, à répartir en deux prises par jour. Soit en pratique: 1 prise (25 mg/kg) le matin et 1 prise (25 mg/kg) le soir. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Au-delà de 40 kg, il conviendra d’évaluer la possibilité d’utiliser les formes comprimés. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé, JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: 1 à 2 comprimés matin et soir. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé, JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: 2 comprimés (1 g) le matin, 2 comprimés (1 g) le soir. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: La dose par prise, est indiquée en fonction du poids de l’enfant sur le piston de la seringue pour administration orale graduée en kilo. Elle se lit directement sur les graduations de la seringue. Ainsi le poids indiqué correspond à la dose pour une prise.. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: La seringue pour administration orale est graduée de 2 à 5 kg, chaque graduation successive de 0,5 kg correspond à 12,5 mg de josamycine. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: La seringue pour administration orale est graduée de 2 à 10 kg, chaque graduation successive de 1 kg correspond à 25 mg de josamycine. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: La seringue pour administration orale est graduée de 2 à 20 kg, chaque graduation successive de 1 kg correspond à 25 mg de josamycine. Attention, cette seringue pour administration orale ne doit pas être utilisée pour un autre médicament, la graduation étant spéciique à ce produit. Deux prises par jour sont nécessaires. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Par exemple, pour un enfant de 4 kg, la dose à administrer par prise correspond à la seringue pour administration orale remplie jusqu’à la graduation 4. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Par exemple, pour un enfant de 5 kg, la dose à administrer par prise correspond à la seringue remplie jusqu’à la graduation 5. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Par exemple, pour un enfant de 30 kg, la dose à administrer par prise correspond à la seringue remplie une première fois jusqu’à la graduation 20, puis la seringue remplie une deuxième fois jusqu’à la graduation 10, et ce, 2 fois par jour. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Cas particuliers: Angines: 50 mg/kg/jour à répartir en 2 prises journalières. Soit en pratique: 1 prise (25 mg/kg) le matin et 1 prise (25 mg/kg) le soir. La durée du traitement des angines est de 5 jours. MENTIONS LÉGALES ventriculaire, notamment de torsades de pointes. + Ivabradine: Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition deson métabolisme hépatique par la josamycine). + Colchicine: Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales. Associations déconseillées: + Ebastine: Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés(syndrome du QT long, congénital). + Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide): Augmentation des concentra- tions plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage. + Triazolam: Quelques cas de majoration des effets indésirables (troubles du comportement) du triazolam ont été rapportés. + Halofantrine: Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée. + Disopyra-mide: Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide: hypoglycémies sévères, allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiogra- phique régulière. + Tacrolimus: Augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus et de la créatininémie, par inhibition du métabolisme hépatique du tacrolimus par la josamycine. Associations faisant l’objet de précautions d’emploi: + Carbamazépine: Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage,par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et, si besoin, dosage plasmatique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine. + Ciclosporine: Risque d’augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Dosage des concentrations sanguines de la ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après l’arrêt du macrolide. + Antivitamines K: Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt. + Sildénail: Augmentation desconcentrations plasmatiques de sildénail, avec risque d’hypotension. Débuter le traitement par sildénail à la dose minimale en cas d’association avec la josamycine. Associations à prendre en compte: + Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline): Risque d’augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l’enfant. Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR: De nombreux cas d’augmentation de l’activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît dificile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées: il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines. GROSSESSE ET ALLAITEMENT: JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé, Grossesse: L’information sur l’utilisation de la josamycine pendant la grossesse est limitée. Les données chez l’animal ne mettent pas en évidence d’effets tératogènes ou de retard de développement aux doses thérapeutiques. L’utilisation de ce produit doit être envisagée chez la femme enceinte ou susceptible de l’être seulement si le bénéice thérapeutique attendu prime sur les risques éventuels. Allaitement: Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modiication de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence, l’allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d’interrompre l’allaitement (ou le médicament). En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administra- tion de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, enraison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes). EFFETS INDESIRABLES: Troubles gastro-intestinaux: Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée, douleurs abdominales, colite pseudomembraneuse. JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: stomatite (fréquence indéterminée). Affections de la peau et du tissus sous-cutané: Eruption érythémateuse ou maculopapuleuse, érythème multiforme, dermatose bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell. Affections du système immunitaire: •Réactions d’hypersensibilité à type de prurit, urticaire, oedème de la face, oedème de Quincke (angioedème), gêne respiratoire, réaction et choc anaphylactique; •Maladie sérique. Affections hépatobiliaires: Augmentation de s transaminases et phosphatases alcalines, ictère, hépatite cholestatique ou hépatite cytolytique. Affections vasculaires: Purpura, vascularite cutanée. Troubles du métabolisme et de la nutrition: Diminution de l’appétit (fréquence indéterminée). Déclaration des effets indésirables suspectés: La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr. SURDOSAGE: Un surdosage avec la josamycine peut entraîner des troubles gastro-intestinaux tels que nausées et diarrhées, et doivent être traités en conséquence. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES - Propriétés pharmacodynamiques: Classe pharmacothérapeutique: ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, Code ATC: J01FA07. Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides. SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE: Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes: S<1 mg/l et R > 4 mg/l. La prévalence de la résistance acquise peut vari er en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-après: ESPÈCES SENSIBLES: Aérobies à Gram positif: Bacillus cereus, Corynebacterium diphtheriae, Entérocoques [50 - 70 %], Rhodococcus equi, Staphylococcus méti-S, Staphylococcus méti-R * [70 - 80 %], Streptococcus B, Streptococcus non groupable [30 - 40 %], Streptococcus pneumoniae [30 - 32 %], Streptococcus pyogenes; Aérobies à Gram négatif: Bordetella pertussis, Branhamella catarrhalis, Campylobacter, Legionella, Moraxella; Anaérobies: Actinomyces, Bacteroides [30 - 60 %], Eubacterium, Mobiluncus Peptostreptococcus [30 - 40 %], Porphyromonas, Prevotella, Propionibacterium acnes; Autres: Borrelia burgdorferi, Chlamydia, Coxiella, Leptospires, Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum. ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire): Aérobies à Gram négatif: Neisseria gonorrhoeae; Anaérobies: Clostridium perfringens; Autres: Ureaplasma urealyticum. ESPÈCES RÉSISTANTES: Aérobies à Gram positif: Corynebacterium jeikeium, Nocardia asteroïdes; Aérobies à Gram négatif: Acinetobacter, Entérobactéries, Haemophilus, Pseudomonas; Anaérobies: Fusobacterium; Autres: Mycoplasma hominis. La josamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii. * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES: Absorption: Prise par voie orale, la josamycine est absorbée rapidement au niveau de la partie initiale de l’intestin grêle. Distribution: Le pic sérique est obtenu entre 1 et 4 heures après la prise orale. La concentration plasmatique maximale atteint 0,2 à 0,3 mg/l après absorption de 1 g de josamycine base et 0,3 à 0,4 mg/l après absorption de 1 g de propionate de josamycine. La pharmacocinétique de la josamycine après dose unique comme à l’équilibre montre une grande variabilité inter et intra individuelle. Ainsi, sa Cmax peut varier dans un rapport de 1 à 7 pour le propionate et de 1 à 10 pour la forme base. Le degré de variation est du même ordre pour l’AUC. La josamycine présente une très forte afinité tissulaire qui se traduit par une diffusion rapide vers les parenchymes notamment dans les poumons et les végétations adénoïdes. Les concentrations tissulaires sont élevées: après administration de 1 g de josamycine en doses multiples, les valeurs médianes atteignent 1,4 microgrammes/gramme pour une moyenne de 3,4 microgrammes/gramme dans le parenchyme pulmonaire, et de 0,7 microgrammes/gramme pour les valeurs médianes et moyennes comparables dans les végétations adénoïdes. Il faut noter une pénétration de la josamycine dans la plupart des tissus et milieux biologiques tels que les sinus, la prostate, les amygdales, les sécrétions bronchiques, le pus de l’oreille, la salive, la sueur et les larmes. Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de la josamycine sur les bactéries intracellulaires. Le passage transplacentaire de la josamycine est faible. La josamycine diffuse très bien dans le lait maternel avec un rapport lait maternel/plasma de 100 %. La josamycine ne diffuse pas dans le liquide céphalo-rachidien. La liaison aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 15 %. Biotransformation: La biotransformation s’effectue au niveau du foie et ne concerne que 40 à 50 % de la josamycine absorbée. Les 2 principaux métabolites, qui sont des métabolites hydroxylés, conservent la même activité bactériologique sur le plan qualitatif. Excrétion: L’élimination est principalement digestive: bile et fèces pour 90 % environ. L’élimination urinaire est très faible (<10 %). La demi-vie d’élimination est de l’ordre de 2 heures. DONNEES DE SECURITE PRECLINIQUES: Lors de l’administration chez des souris et des rates gravides, une augmentation des morts foetales et un retard de développement ont été rapportés à des doses élevées (3,0 g/kg/jour) chez la souris. Dans des études chez des souris et des rates portant sur l’administration de propionate de josamycine au cours de l’organogénèse, un ralentissement de la prise de poids et une splénomégalie ont été rapportés à des doses élevées (2,0 g/kg/jour) chez la souris femelle gravide. DONNEES PHARMACEUTIQUES: Liste des excipients: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Mannitol, citrate trisodique 2H2O, hydroxypropylcellulose, cellulose microcristalline/carmellose (AVICEL RC), parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, arôme fraise en poudre (citrate d’éthyle; propylèneglycol; butyrate d’éthyle; héxène-3-ol-1; acide propionique; cinnamate de méthyle; acide acétique; maltol; vanilline; acide méthylbutyrique; caproate d’éthyle; décalactone; maltodextrine), diméticone (rhodorsil 70451), sucre glace. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: canthaxantine à 10 % hydrosoluble. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: béta-carotène à 10 % hydrosoluble. Teneur en saccharose: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 0,82 g par dose de 5 kg soit 5 ml de suspension buvable. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 0,63 g par dose de 10 kg soit 5 ml de suspension buvable. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 0,82 g par dose de 20 kg soit 5 ml de suspension buvable. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: Amidon de maïs, carboxyméthylamidon sodique, cellulose microcristalline, polysorbate 80, povidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc, hypromellose, macrogol 6000, dioxyde de titane (E171). DUREE DE CONSERVATION: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 5 ans. Après reconstitution, la durée de conservation de la suspension est de 7 jours. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: 5 ans. PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable, JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Flacon non-ouvert: Pas de précautions particulières de conservation. Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir rubrique «Durée de conservation». JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: Pas de précautions particulières de conservation. NATURE ET CONTENU DE L’EMBALLAGE EXTERIEUR: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 15 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée avec une seringue pour administration orale. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 15 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée avec une seringue pour administration orale. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 20 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée avec une seringue pour administration orale. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium). PRECAUTIONS PARTICULIERES D’ELIMINATION ET DE MANIPULATION: Pas d’exigences particulières. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. TITULAIRE DE LA DECISION D’ENREGISTREMENT: ASTELLAS PHARMA S.A.S. 26 Quai Michelet 92 300 Levallois-Perret. Tél Information médicale (Numéro Vert): 0 800 008 619 - Tél Standard et Pharmacovigilance: 01 55 91 75 00. Fax: 01 55 91 75 69. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: JOSACINE® 125 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Décision d’enregistrement: 14/99/ 13 E 188 /374: 15 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée + seringue pour administration orale. JOSACINE® 250 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: Décision d’enregistrement: 14/99/ 13 E 189 /374: 15 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée + seringue pour administration orale. JOSACINE® 500 mg/5 ml, granulés pour suspension buvable: 14/99/ 13 E 190 /374: 20 g en flacon (verre) correspondant à 60 ml de suspension reconstituée avec seringue pour administration orale. JOSACINE® 500 mg, comprimé pelliculé: Décision d’enregistrement: 14/99/ 13 E 202 /374: 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium). CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I. Médicament soumis à prescription médicale. ACTUALITÉ Pr M. Arezki *, à Santé Mag, La fibrillation atriale est responsable de 25% des AVC Entretien réalisé par Fortas Nadjia Santé Mag: Qu’est-ce que l’AVC et quels sont les signes d’alerte? Pr M. Arezki: Un accident vasculaire cérébral survient lorsque le flux sanguin rencontre un obstacle (caillot sanguin, ou vaisseau sanguin rompu), qui bloque son passage vers les différentes parties du cerveau; ce qui prive ces dernières de leur apport, vital, en oxygène. L’accident vasculaire cérébral, ou AVC, se produit quand la circulation du sang est, brusquement, interrompue dans une partie du cerveau. Dans le cas d'une obstruction, on parle, alors, d’une ischémie cérébrale ou infarctus cérébral, qui représentent 80% des AVC; ou bien, l’artère peut rompre, ce qui entraîne une hémorragie cérébrale, qui représente 20% des AVC. Les signes cliniques habituels, pour ces deux cas (ischémie et hémorragie) sont, essentiellement, un déficit moteur, de façon brutale, d’une partie du corps (gauche ou droite). Les premiers signes sont: Faiblesse: perte soudaine de force, ou engourdissement soudain, au visage, à un bras, ou à une jambe. Trouble de la parole: difficulté soudaine d’élocution, de compréhension, ou confusion soudaine. Trouble de vision: problème de vision, soudain. Mal de tête: mal de tête soudain, intense et inhabituel. Étourdissement: perte, soudaine, de l'équilibre. 4 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 Par conséquent, il est primordial, pour les malades et leurs proches, d’être en mesure de reconnaître les signes avantcoureurs, moins de trois heures après l’apparition des symptômes. Et ce, pour se rendre, rapidement, au niveau des structures sanitaires spécialisées. Que représente l’AVC, en termes de morbidité et de mortalité ? Il y aurait 40.000 nouveaux cas d’AVC, par an, en Algérie. Près de 25% vont décéder, durant l’année qui suit l’accident vasculaire cérébral; ce qui reflète l’ampleur de cette pathologie, qui est un véritable problème de santé publique. A noter, également, que, pour les patients qui survivent, plus de la moitié des cas vont garder un handicap moteur important. Quelles sont les causes de l’AVC, en Algérie ? Nous avons, dès le début de notre entretien, différencié les AVC ischémiques et hémorragiques. Un AVC est causé par l'arrêt de la circulation sanguine vers le cerveau (AVC ischémique), ou par la rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau (AVC hémorragique) provoquant, ainsi, la mort des cellules cérébrales de la partie du cerveau qui est touchée. Les séquelles d'un AVC dépendent de la région endommagée et de l'étendue des dommages. Pour les infarctus cérébraux, qui représentent la majorité des AVC, les causes principales sont l’athé- ro-thrombose et la fibrillation atriale (FA), que l’on a tendance à oublier. D’autant plus que la FA est responsable d’environ 25% des AVC, ou le pronostic fonctionnel et vital est, habituellement, plus sévère, dans ces cas-là. Quels sont les facteurs de risque de l’AVC ? L'AVC frappe, la plupart du temps, de façon inattendue, chez les personnes de tous âges; mais, beaucoup plus rarement, avant l'âge de 55 ans. La cause, majeure, de l'AVC demeure l’âge, l'hypertension artérielle, le tabagisme, l'obésité, le diabète, l'inactivité physique. Qu’apportent les nouveaux anticoagulants oraux, par rapport au traitement standard ? Dans la plupart des cas, nous avons l’obligation de mettre les patients avec fibrillation auriculaire (FA), sous les nouveaux anticoagulants oraux, plus connus sous l’appellation de NACO, qui sont plus efficaces et préférés aux anticoagulants traditionnels; mais, ne sont pas disponibles, actuellement, en Algérie. Ces NACO ont fait leur preuve, partout dans le monde * Pr. M. Arezki, - président de la Société algérienne de neurologie - chef de service de neurologie, au CHU de Blida. ACTUALITÉ Les maladies vasculaires cérébrales sont responsables de plus de 26% des décès, en Algérie C ouplées aux accidents cardiovasculaires, elles constituent la première cause de mortalité, dans le pays, loin devant les cancers et même, les accidents de la route. C’est dire la gravité de cette pathologie, qui tend à enregistrer une incidence de plus en plus grande, dans un pays en pleine transition épidémiologique. Les chiffres sont là, pour confirmer une réalité implacable. Selon les données, rendues publiques par la Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique (SANNC), que préside le Pr Arezki Mohamed, l’Algérie enregistre, environ, 40.000 nouveaux cas graves, par an, dont 30% des A.V.C décèdent dans l’année. Ces nouveaux cas d'AVC induisent quatre à cinq fois plus que le nombre des victimes des accidents de la circulation. Quand ils n’entraînent pas la mort, ils laissent des handicaps irréversibles, dans la moitié du nombre susmentionné. Une enquête, réalisée par la Société algérienne de cardiologie, pendant vingt-quatre heures, auprès de 6000 patients présentant, à la consultation; aux urgences médico-chirurgicales, des hôpitaux de la capitale, des douleurs thoraciques enclenchant un AVC, a montré une prévalence de 16 cas diagnostiqués, chaque jour, dans cette ville. D’après les résultats de cette enquête, outre la douleur thoracique, les patients ont présenté des dyspnées (difficultés respiratoires) et des palpitations, orientant automatiquement le praticien vers un problème cardiaque. La mortalité survient; car, souvent, le malade arrive aux urgences trop tard; c’est-à-dire, après plus de trois heures après l’apparition des premiers symptômes de l’AVC. C’est, justement, durant ces ‘’golden hours’’, comme les appellent les spécialistes de la santé, que l’intervention médicale peut sauver, le patient, d’une mort certaine. Chaque minute compte. Recevoir les patients, rapidement, au niveau de notre C.H.U, améliore le pronostic vital et fonctionnel. Le C.H.U de Blida dispose, actuellement, des structures qui peuvent prendre en charge ces patients 24h/24. En effet, la seule unité Stroke, qui existe en Algérie, se trouve au CHU de Blida. Il faut savoir que l’accident vasculaire cérébral est une complication très grave, qui engage, souvent, le pronostic vital du patient. Selon le Pr Arezki: la fibrillation atriale est responsable de 25% des AVC; ce que l’on a tendance à oublier. Chaque année, dans le monde, plus de 83 000 jeunes, de moins de 20 ans, meurent des conséquences d’un accident vasculaire cérébral (AVC); soit, 125 par jour. Quant au nombre d’AVC, qui frappent les 20-65 ans, il a bondi de 25%, au cours des 20 dernières années. Et il devrait doubler d’ici 2030 ! A l’aube de la Journée mondiale contre l’AVC, le 29 octobre, ces chiffres ne manquent pas d’interpeller. Au cours des 20 dernières années, il est constaté une forte augmentation de l’incidence, dans cette tranche d’âge: précisément de 25%, par rapport à 1990. A tel point, qu’aujourd’hui, près d’un tiers (31%) des victimes ont moins de 65 ans; contre 25%, en 1990. Les AVC hémorragiques sont respon- sables de 61% des handicaps, consécutifs à un AVC et la moitié des décès résultent d’AVC hémorragiques. La journée mondiale des A.V.C (accidents vasculaires cérébraux) est célébrée, dans le monde, le 29 octobre de chaque année. Il s’agit d’une véritable urgence médicale et parfois, chirurgicale. LE TEMPS PERDU EST UN CERVEAU PERDU Apprenez à reconnaître un AVC et réagissez rapidement, est le mot d’ordre, choisi par l’Algérie, pour célébrer cette journée, à Blida, au niveau de l’auditorium de l’Institut national du rein, de cette localité. Cette rencontre scientifique d’envergure, qui est organisée par le service de neurologie, que dirige le Pr Arezki Mohamed, au CHU de Blida, est une occasion, pour sensibiliser un plus grand nombre de citoyens à cette grande cause de santé publique, en les incitant à se rendre, rapidement, aux urgences du service de neurologie, dès l’apparition des premiers signes d’alerte, qui sont: la paralysie faciale, l’engourdissement des membres et les troubles de la parole. Il convient de signaler que cette journée est sponsorisée par le laboratoire Bayer N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 9 ACTUALITÉ Ménopause Pour la prise de mesures actives de sensibilisation L’Organisation mondiale de la santé estime qu’en 2030, 1,2 milliard de femmes seront âgées de 50 ans, ou plus et qu’un nombre, croissant, de ces femmes peut s’attendre à vivre plusieurs décennies, après la ménopause. une fracture, due à l’ostéoporose. Des études récentes ont permis de constater que plus de la moitié des femmes ignorent que la ménopause augmente le risque de maladies cardiaques. Pourtant, les maladies cardio-vasculaires, particulièrement les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux, constituent la principale cause de décès, dans le monde actuel. Les femmes ménopausées sont trois fois plus susceptibles que les hommes d’avoir la maladie d'Alzheimer et des travaux de recherche donnent à penser que la perte des œstrogènes peut y jouer un rôle important. Il convient de signaler que cette conférence de presse a été organisée avec le soutien du laboratoire Abbott M alheureusement, une durée de vie plus longue entraîne, aussi, une augmentation spectaculaire de l’incidence des maladies et des affections, qui peuvent être associées à la perte d’œstrogènes, au milieu de la vie. La Journée mondiale de la ménopause a pour objectif d'honorer toutes les femmes. Elle vise les millions de femmes qui, partout dans le monde, arrivent, chaque jour, à ce stade vital de leur vie, même si bon nombre d’entre elles ne comprennent pas bien ce qu’est la ménopause et quels sont ses impacts sur leur santé. C’est, dans ce cadre, que le Pr Derguini Mourad, président de la Société algérienne de la ménopause, a animé une conférence de presse, au cours de laquelle il a exhorté les responsables de la santé de prendre des mesures actives, pour éduquer les femmes, concernant les implications de la ménopause, pour la santé. Le conférencier a appelé, aussi, à donner, à la santé après la ménopause, une place primordiale dans la recherche et la santé publique, afin d’aider les femmes à éviter les symptômes désagréables, susceptibles d’affecter la productivité et la qualité de vie et afin de réduire les taux 10 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 d’ostéoporose, de maladies cardiaques, de cancer du côlon et autres maladies du vieillissement, liées aux œstrogènes. Pendant cette période de la vie, le corps de la femme arrête de produire des œstrogènes; ce qui induit des symptômes, tels que bouffées de chaleur, fatigue, sécheresse vaginale et insomnies. La perte des œstrogènes a également été associée à un certain nombre de maladies graves, telles que l’ostéoporose, des maladies cardiaques, une dégénérescence maculaire (cécité), la perte des dents, le cancer du côlon et un déclin des fonctions cognitives. Evoquant la ménopause le Pr Derguini dira que les bouffées de chaleur, parfois accompagnées de sudation et d’une rougeur du visage, sont la réponse du corps à la diminution des taux d’œstrogènes. Pendant une bouffée de chaleur, qui dure classiquement de 30 secondes à 5 minutes, le cœur bat plus rapidement et la température de la peau augmente. Des relations sexuelles douloureuses, dues à une sécheresse, ou à un resserrement des tissus vaginaux, peuvent être dues à la réduction des taux d’œstrogènes. La moitié des femmes, âgées de plus de 50 ans, présenteront à un certain moment RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT CLIMASTON 2 mg/10 mg, comprimé pelliculé 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE ▪ Estradiol (sous forme hémihydratée): 2 mg Pour un comprimé pelliculé rose. ▪ Estradiol (sous forme hémihydratée): 2 mg ▪ Dydrogestérone: 10 mg Pour un comprimé pelliculé jaune. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé. Comprimé, rond, biconvexe (7 mm), imprimé 379 d’un côté, de couleur rose (comprimés à 2 mg) ou de couleur jaune (comprimés à 2 mg/10 mg). 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées dont les dernières règles datent d’au moins 6 mois. Prévention de l’ostéoporose post-ménopausique chez les femmes ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l’ostéoporose (voir rubrique 4.4). L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée. 4.2. Posologie et mode d’administration CLIMASTON 2 mg/10 mg est un THS continu séquentiel par voie orale. L’estrogène est administré continuellement. Le progestatif est ajouté pendant les 14 derniers jours de chaque cycle de 28 jours, de façon séquentielle. Le traitement commence avec 1 comprimé rose par jour pendant les 14 premiers jours puis avec 1 comprimé jaune pendant les 14 jours suivants, comme indiqué sur le blister calendaire de 28 jours. CLIMASTON 2 mg/10 mg doit être pris de façon continue sans arrêt entre les plaquettes. Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (voir rubrique 4.4). Le dosage peut être adapté en fonction de la réponse au traitement. Les patientes traitées préalablement par un autre traitement continu séquentiel ou cyclique doivent terminer leur cycle de 28 jours avant de changer et de prendre CLIMASTON 2 mg/10 mg. S’il s’agit d’un relais d’un traitement combiné continu, le traitement peut commencer n’importe quel jour. Si un comprimé a été oublié, il doit être pris dès que possible. Si l’oubli remonte à plus de 12 heures, le traitement doit être continué avec le prochain comprimé sans prendre le comprimé oublié. Un oubli peut augmenter la probabilité de survenue de spottings ou de saignements. CLIMASTON 2 mg/10 mg peut être pris pendant ou en dehors des repas. Population pédiatrique : L’utilisation de CLIMASTON 2 mg/10 mg dans la population pédiatrique n’est pas pertinente. 4.3. Contre-indications ▪ Hypersensibilité connue aux substances actives ou à l’un des excipients. · Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein. ▪ Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l’endomètre). ▪ Hémorragie génitale non diagnostiquée. ▪ Hyperplasie endométriale non traitée. ▪ Antécédent d’accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). ▪ Thrombophilie connue (exemple : déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine, voir rubrique 4.4). ▪ Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde). ▪ Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique, jusqu’à normalisation des tests hépatiques. ▪ Porphyrie. 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi: Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru. Les données concernant les risques associés aux THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. Cependant, en raison d’un risque absolu faible chez les femmes jeunes, la balance bénéfices/risques peut être plus favorable chez ces femmes que chez les femmes plus âgées. Examen clinique et surveillance Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente. Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, incluant une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente. Conditions nécessitant une surveillance Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par CLIMASTON 2 mg/10 mg, comprimé pelliculé, en particulier : ▪ léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose, · facteurs de risque thrombo-embolique (voir ci-dessous), ▪ facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein, ▪ hypertension artérielle, ▪ troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique), ▪ diabète avec ou sans atteinte vasculaire, ▪ lithiase biliaire, ▪ migraines ou céphalées sévères, ▪ lupus érythémateux disséminé, ▪ antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous), ▪ épilepsie, ▪ asthme, ▪ otospongiose, ▪ méningiome. Arrêt immédiat du traitement : Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’une contre-indication ou dans les cas suivants : ▪ ictère ou altération de la fonction hépatique, ▪ augmentation significative de la pression artérielle, ▪ céphalées de type migraine inhabituelle, ▪ grossesse. Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre Chez les femmes ayant un utérus, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes seuls. Sous estrogènes seuls, le risque de cancer de l’endomètre est multiplié par 2 à 12 par rapport aux non utilisatrices, en fonction de la durée d’utilisation et de la dose d’estrogène utilisée (voir rubrique 4.8). Le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans après l’arrêt du traitement. Chez les femmes non hystérectomisées, l’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle de 28 jours ou l’utilisation d’un traitement continu combiné estro-progestatif peut prévenir l’augmentation du risque associé aux estrogènes seuls. Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doit faire rechercher une pathologie sousjacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne. Cancer du sein D’une façon générale, les résultats des études suggèrent une augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives et probablement aussi par des estrogènes seuls. Ce risque augmente avec la durée d’utilisation du THS. Pour les associations estro-progestatives : ▪ Une étude randomisée versus placebo, la « Women’s Health Initiative Study (WHI) » et des études épidémiologiques ont montré de façon cohérente une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par des associations estro-progestatives, qui devient significative après environ 3 ans (voir rubrique 4.8). Pour les estrogènes seuls : ▪ L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées traitées par estrogènes seuls. Les études observationnelles ont rapporté pour la plupart une faible augmentation du risque de diagnostic de cancer du sein qui est substantiellement plus faible que celui rapporté chez les utilisatrices d’associations estro-progestatives (voir rubrique 4.8). L’augmentation du risque devient significative après quelques années d’utilisation mais diminue dès l’arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus 5 ans). Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein. Cancer des ovaires Le cancer ovarien est bien plus rare que le cancer du sein. Une utilisation prolongée (au moins 5-10 ans) d’un estrogène seul était associée à un risque légèrement augmenté de cancer ovarien (voir rubrique 4.8). Certaines études, dont la WHI, suggèrent qu’une utilisation prolongée d’un THS combiné estroprogestatif pourrait entraîner un risque similaire ou légèrement plus faible (voir rubrique 4.8). Accidents thrombo-emboliques veineux ▪ Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé d’accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8). ▪ Les patientes présentant une thrombophilie connue ont un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux et le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée (voir rubrique 4.3). ▪ Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d’estrogènes, âge élevé, intervention chirurgicale importante, immobilisation prolongée, obésité (Indice de Masse corporelle > 30 kg/m²), grossesse/post-partum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer. En revanche, il n’existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thrombo-embolique veineux. ▪ Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être appliquées chez les femmes ayant subi une chirurgie. En cas d’immobilisation prolongée suivant une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale. ▪ Chez les femmes sans antécédents personnels d’accidents thrombo-emboliques mais ayant des antécédents familiaux (1er degré) de thromboses à un jeune âge, des examens doivent être proposés après avoir évalué les limites (seulement certaines thrombophilies sont identifiées lors des examens). Si une thrombophilie de nature différente de celle d’un membre de la famille est identifiée ou si une thrombophilie est « sévère » (par exemple déficits en antithrombine, protéine S ou protéine C ou une association de ces déficits), le THS est contre-indiqué. ▪ Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution. ▪ La survenue d’un accident thrombo-embolique impose l’arrêt du THS. En cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée, il est conseillé aux patientes de consulter immédiatement leur médecin. Maladie coronarienne Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence de protection contre l’infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne prenant un traitement combiné estro-progestatif ou estrogènes seuls. Pour les associations estro-progestatives : Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors de l’utilisation d’un traitement combiné estro-progestatif. Le risque absolu de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l’âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne dus à l’utilisation de traitements estro-progestatifs est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause. Ce risque augmentera avec l’âge. Pour les estrogènes seuls : Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence d’augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant des estrogènes seuls. Accidents vasculaires cérébraux (AVC) Les traitements combinés estro-progestatifs et estrogènes seuls sont associés à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral qui peut être multiplié par 1,5. Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou l’ancienneté de la ménopause. Toutefois, comme le risque de base de l’AVC est fortement dépendant de l’âge, le risque global d’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge (voir rubrique 4.8). Autres précautions d’emploi ▪ Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées. ▪ Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie. ▪ Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurées par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesurés sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesurés par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison, telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés, entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. ▪ D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine). ▪ Il n’a pas été mis en évidence d’amélioration des fonctions cognitives sous THS. Des données suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou par estrogène seul après 65 ans. ▪ L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose. ▪ Cette association estro-progestative n’est pas contraceptive. 4.5. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Aucune étude d’interaction n’a été réalisée. L’efficacité des estrogènes et des progestatifs peut être diminuée. Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l’utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des enzymes P450, comme les anti-convulsivants (phénobarbital, carbamazépine, phénytoïne) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz). Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes. Les préparations à base de plante contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs. D’un point de vue clinique, l’augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l’effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins. 4.6. Grossesse et allaitement Grossesse CLIMASTON 2 mg/10 mg n’a pas d’indication au cours de la grossesse. La découverte d’une grossesse au cours du traitement par CLIMASTON 2 mg/10 mg impose l’arrêt immédiat du traitement. A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à une association estro-progestative. Il n’y a pas de données pertinentes concernant l’utilisation de l’association estradiol/ dydrogestérone chez la femme enceinte. Les études chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu. Allaitement CLIMASTON 2 mg/10 mg n’a pas d’indication au cours de l’allaitement. 4.7. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines CLIMASTON 2 mg/10 mg n’a aucun effet ou qu’un d’effet limité sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. 4.8. Effets indésirables Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors des essais cliniques et lors du suivi après commercialisation : Système organe / classe (MedDRA) Fréquents ≥1/100 à <1/10 Peu fréquents ≥1/1000 à <1/100 Rares ≥1/10000 à <1/1000 Infections et infestations Syndrome de type cystite, candidose vaginale Tumeurs bénignes, malignes et non précisée (incluant cystes et polypes) Augmentation de la taille d’un léiomyome Très rares <1/10000 Affections hématologiques et du système lymphatique Anémie hémolytique Affections du système immunitaire Réaction d’hypersensibilité Dépression, modification de la libido, nervosité Affections psychiatriques Affections du système nerveux central Céphalée, migraine Sensations vertigineuses Chorée, méningiome Irritation par les lentilles de contact, accentuation de la courbure de la cornée Affections oculaires Affections cardiaques Infarctus du myocarde Affections vasculaires Affections gastrointestinales Nausées, douleur abdominale, flatulences Thrombo-embolie veineuse*, hypertension, troubles vasculaires périphériques, varices Accident vasculaire cérébral Dyspepsies Vomissements Affections hépatobiliaires Maladie de la vésicule biliaire Affections de la peau et du tissu sous-cutané Réactions cutanées allergiques (par exemple éruption, urticaire, prurit) Affections musculosquelettiques et systémiques Crampes des membres inférieurs Douleur dorsale Affections des organes de reproduction et du sein Douleurs/tension mammaires, métrorragies et spottings postménopausiques, douleurs pelviennes Modification de l’érosion cervicale, de la sécrétion cervicale, dysménorrhée, ménorragies Fonction hépatique anormale, parfois avec jaunisse, asthénie ou malaise, et douleurs abdominales Œdème de Quincke, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire, chloasma ou mélasme pouvant persister à l’arrêt du traitement Gonflement des seins syndrome de type prémenstruel Affections congénitales, familiales et génétiques Aggravation d’une porphyrie Troubles généraux et anomalies au site d’administration Asthénie Investigations Augmentation du poids, diminution du poids Œdèmes périphériques *Pour des informations complémentaires, voir ci-dessous. Cancer du sein : Il a été rapporté un risque 2 fois plus élevé d’avoir un cancer du sein diagnostiqué chez les femmes prenant un traitement combiné estro-progestatif pendant plus de 5 ans. Chez les utilisatrices d’estrogènes seuls, le risque est considérablement inférieur à celui observé chez les utilisatrices des associations estro-progestatives. Le niveau de risque dépend de la durée d’utilisation (voir rubrique 4.4). Les résultats de la plus grande étude randomisée versus placebo (étude WHI) et de la plus grande étude épidémiologique (MWS) sont présentés : Etude Million Women Study (MWS): Estimation du risque supplémentaire de cancer du sein après 5 ans d’utilisation Age (année) Cas supplémentaires pour 1000 femmes n’ayant jamais utilisées de THS pendant une période de 5 ansa Risque relatif et intervalle de confiance (IC) 95% Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS pendant une période de 5 ans (IC 95%) 9 - 12 1,2 1 - 2 (0 – 3) 9 - 12 1,7 6 (5 – 7) Pour les estrogènes seuls 50 - 65 Pour les associations estro-progestatives 50 - 65 · # risque relatif global. Le risque relatif n’est pas constant mais il peut augmenter avec la durée d’utilisation. · Note : L’incidence des cancers du sein étant différentes dans les pays de l’EU, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein changera aussi proportionnellement a données provenant des taux d’incidence de base dans les pays développés Etude américaine Women’s Health Initiative Study (WHI) – Risque supplémentaire de cancer du sein après 5 ans Age (année) · Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo, pendant une période de 5 ans · Risque relatif et IC 95% · Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS pendant une période de 5 ans (IC 95%) · 0,8 (0,7 – 1,0) · -4 (-6 – 0)b · 1,2 (1,0 – 1,5) · +4 (0 – 9) Pour les estrogènes conjugués équins (CEE) seuls · 50 - 79 · 21 · Pour les associations estro-progestatives CEE + MPA* · 50 - 79 · 14 * Quand l’analyse était limitée aux femmes qui n’avaient pas utilisé de THS avant l’étude, il n’y avait pas d’augmentation du risque visible pendant les 5 années de traitement ; après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non utilisatrices. b Etude WHI chez les femmes hystérectomisées, qui ne montre pas d’augmentation du risque de cancer du sein. Risque de cancer de l’endomètre : Chez les femmes non hystérectomisées, le risque est d’environ 5 diagnostics de cancer de l’endomètre sur 1000 femmes n’utilisant pas de THS. Chez les femmes non hystérectomisées, l’utilisation d’estrogènes seuls n’est pas recommandée en raison de l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre (voir rubrique 4.4). D’après les études épidémiologiques, le risque de cancer de l’endomètre varie de 5 à 55 cas supplémentaires de diagnostics chez 1000 femmes entre 50 et 65 ans, en fonction de la durée d’utilisation et de la dose d’estrogène utilisée. L’association d’un progestatif à l’estrogène pendant au moins 12 jours par cycle prévient l’augmentation de ce risque. Dans l’étude Million Women Study, l’utilisation de THS combiné (séquentiel ou continu) n’a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre (RR de 1,0 (0,8 – 1,2)). Cancer de l’ovaire: L’utilisation prolongée d’estrogènes seuls ou de traitements combinés estro-progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien. Dans l’étude Million Women Study, un cas supplémentaire pour 2500 utilisatrices a été observé lors de l’utilisation pendant 5 ans d’un THS. Risque de maladie thrombo-embolique veineuse: Le THS est associé à un risque relatif 1,3 à 3 fois plus élevé d’accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés : Etudes WHI – Risque supplémentaire de maladie thrombo-embolique après 5 ans d’utilisation · Age (année) ·Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo, pendant une période de 5 ans · Risque relatif et IC 95% · Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS ·7 · 1,2 (0,6 – 2,4) · 1 (-3 – 10) · 2,3 (1,2 – 4,3) · 5 (1 – 13) · Pour les estrogènes seuls par voie orale c · 50 - 59 · Pour les associations estro-progestatives par voie orale · 50 - 59 c ·4 Etude chez les femmes non hystérectomisées Risque de maladie coronarienne Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS combinés estro-progestatifs de plus de 60 ans (voir rubrique 4.4). Risque d’accident vasculaire cérébral L’utilisation d’estrogènes seuls et des traitements combinés estro-progestatifs est associée à une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral qui peut être multiplié par 1,5. Le risque d’accident hémorragique n’est pas modifié pendant l’utilisation de THS. Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou la durée d’utilisation. Toutefois, comme le risque de base est fortement dépendant de l’âge, le risque global d’accident vasculaire cérébral chez les femmes utilisant un THS augmente avec l’âge (voir rubrique 4.4). Etudes WHI combinées – Risque supplémentaire d’accident vasculaire cérébral d après 5 ans d’utilisation · Age (année) · Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo, pendant une période de 5 ans · Risque relatif et IC 95% · Cas supplémentaires pour 1000 femmes utilisatrices de THS · 50 - 59 ·8 · 1,3 (1,1 – 1,6) · 3 (1 – 5) d Aucune différentiation n’a été faite entre les accidents ischémiques et hémorragiques D’autres effets indésirables ont été rapportés lors de l’administration d’un traitement estro-progestatif: Tumeurs bénignes, malignes et non précisées: ▪ Tumeurs dépendantes des estrogènes, bénignes et malignes, par exemple cancer de l’endomètre, cancer de l’ovaire. ▪ Augmentation de la taille d’un méningiome. Affections du système immunitaire: ▪ Lupus érythémateux disséminé. Troubles du métabolisme et de la nutrition: Hypertriglycéridémie. Affections du système nerveux: Probable démence, exacerbation d’une épilepsie. Affections des organes de reproduction et du sein: Maladie fibrokystique du sein. Affections vasculaires: Maladie thrombo-embolique artérielle. Affections gastro-intestinales: Pancréatite (chez les femmes ayant une hypertriglycéridémie pré-existante). Investigations: Augmentation des hormones thyroïdiennes totales. Affections rénales et urinaires: Incontinence urinaire. 4.9. Surdosage: Aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec CLIMASTON 2 mg/10 mg. L’estradiol et la dydrogestérone sont deux substances peu toxiques. En théorie, des symptômes tels que nausées, vomissements, somnolence et sensations vertigineuses peuvent survenir en cas de surdosage. Il est peu probable qu’un quelconque traitement spécifique ou symptomatique soit nécessaire. Ces informations s’appliquent aussi en cas de surdosage chez l’enfant. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : système génito-urinaire et hormones sexuelles, progestatifs et estrogènes, pour administration séquentielle. Classification ATC : G03FB08 Estradiol : La substance active, 17 b-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l’estradiol endogène humain. Il remplace l’arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause. Les estrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie. Dydrogestérone : La dydrogestérone est un progestatif actif par voie orale qui a une activité comparable à la progestérone administrée par voie parentérale. Les estrogènes stimulent la croissance de l’endomètre et majorent le risque d’hyperplasie et de cancer de l’endomètre. L’association d’un progestatif chez les femmes non hystérectomisées entraîne une réduction importante du risque d’hyperplasie de l’endomètre induit par les estrogènes. Information sur les études cliniques : Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique et profil des saignements : Lors du traitement par CLIMASTON 2 mg/10 mg, des hémorragies de privation régulières surviennent chez environ 89 % des femmes et durent en moyenne 5 jours. Les hémorragies de privation commencent généralement le jour de la dernière prise du comprimé de la phase progestative (c’est-à-dire le 28ème jour du cycle). Des saignements irréguliers et/ou des spottings sont survenus chez 22 % des femmes au cours de la première année de traitement. Une aménorrhée (absence de saignement ou de spotting) survient dans 12 % des cycles durant la 1ère année de traitement. Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement. ▪ Prévention de l’ostéoporose : Le déficit en estrogènes à la ménopause est associé à un renouvellement osseux accru et à une diminution de la masse osseuse. L’effet des estrogènes sur la densité minérale osseuse est dose-dépendant. La protection est efficace tout au long du traitement. A l’arrêt du THS, la perte osseuse reprend au même rythme que chez les femmes non traitées. Les résultats de l’étude WHI et d’une méta-analyse de plusieurs études montrent que l’utilisation d’un traitement estrogénique substitutif, seul ou en association à un progestatif - principalement chez des femmes en bonne santé – diminue le risque de fractures de la hanche, des vertèbres et d’autres fractures ostéoporotiques. Des données limitées suggèrent que les THS pourraient également prévenir des fractures chez des femmes ayant une faible densité minérale osseuse et/ou une ostéoporose établie. Après 2 ans de traitement par CLIMASTON 2 mg/10 mg, l’augmentation de la densité minérale osseuse (DMO) au niveau du rachis lombaire a été de 6,7 % ± 3,9 % (moyenne ± écart-type). Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau du rachis lombaire est restée identique ou a augmenté en cours de traitement a été de 94,5 %. CLIMASTON 2 mg/10 mg a montré également un effet sur la DMO au niveau de la hanche. L’augmentation après deux ans de traitement avec CLIMASTON 2 mg/10 mg a été de 2,6% ± 5,0 % (moyenne ± écart-type) au niveau du col du fémur, 4,6% ± 5,0 % (moyenne ± écart-type) au niveau du trochanter et de 4,1% ± 7,4% (moyenne ± écart-type) au niveau du triangle de Ward. Le pourcentage de femmes dont la DMO au niveau des 3 zones de la hanche s’est maintenue ou a augmenté a été de 71 à 88 % après traitement avec CLIMASTON 2 mg/10 mg. 5.2. Propriétés pharmacocinétiques Estradiol ▪ Absorption: L’absorption de l’estradiol dépend de la taille des particules : l’estradiol micronisé est rapidement absorbé par le tractus gastro-intestinal. Le tableau ci-après mentionne la valeur moyenne des paramètres pharmacocinétiques de l’estradiol (E2), de l’estrone (E1) et du sulfate d’estrone (E1S) après administration d’une dose unique, pour 2 mg d’estradiol : · · E2 · E1 · Cmax (pg/ml) · 45 · ASCt (pg*h/ml) · 1289 · · E1S · 354 · Cmax (ng/ml) · 18,5 · 8649 · ASC 0-24 (ng*h/ml) · 285 ▪ Distribution: Les estrogènes sont retrouvés sous forme libre ou faiblement liés à l’albumine sérique par une liaison non spécifique ou spécifiquement liés à la SHBG (sex-hormone binding globulin) avec une forte affinité. Le pourcentage de liaison avec la SHBG varie entre 9 et 37% chez les femmes en préménopause et entre 23 et 53% chez les femmes en ménopause confirmée recevant des estrogènes conjugués. ▪ Métabolisme: Après administration orale, l’estradiol est en grande partie métabolisé. Les principaux métabolites non conjugués et conjugués sont l’estrone et le sulfate d’estrone. Ces métabolites peuvent contribuer à l’effet estrogénique, à la fois directement et après transformation en estradiol. Le sulfate d’estrone peut subir un premier passage hépatique. ▪ Elimination: Les principaux composés retrouvés dans les urines sont les glucuronides d’estrone et d’estradiol. La demi-vie d’élimination est comprise entre 10 et 16 heures. Les estrogènes sont excrétés dans le lait maternel. Dose-dépendance et temps-dépendance. Après administration orale journalière de CLIMASTON, les concentrations en estradiol ont atteint l’état d’équilibre après 5 jours. Généralement, les concentrations à l’état d’équilibre sont atteintes en 8 à 11 jours. Dydrogestérone ▪ Absorption: Après administration orale, la dydrogestérone est rapidement absorbée avec un Tmax compris entre 0,5 et 2,5 heures. La biodisponibilité absolue de la dydrogestérone (dose orale de 20 mg versus une perfusion intraveineuse d’une dose de 7,8 mg) est de 28%. Le tableau ci-après mentionne la valeur moyenne des paramètres pharmacocinétiques de la dydrogestérone (D) et de la dihydrodydrogestérone (DHD) après administration d’une dose unique : Dydrogestérone 10 mg · ·D · DHD · Cmax (ng/ml) · 2,10 · 53,0 · ASCinf (ng*h/ml) · 7,72 · 322,0 ▪ Distribution: Après administration intraveineuse de dydrogestérone, le volume de distribution à l’état d’équilibre est approximativement de 1400 litres. La dydrogestérone et la DHD sont liées à plus de 90% aux protéines plasmatiques. ▪ Métabolisme: Après administration orale, la dydrogestérone est rapidement métabolisée en DHD. Les concentrations du principal métabolite, la 20 α-dihydrodydrogestérone (DHD) atteignent un pic environ 1,5 heure après l’administration. Les concentrations plasmatiques de DHD sont considérablement plus élevées que celles de la dydrogestérone. Les rapports DHD/dydrogestérone pour l’aire sous la courbe (ASC) et la Cmax sont respectivement de l’ordre de 40 et 25. Les demi-vies moyennes d’élimination de la dydrogestérone et de la DHD varient respectivement entre 5 et 7 heures et entre 14 et 17 heures. Tous les métabolites formés conservent la configuration en 4,6-diène-3-one ; il n’y a pas d’hydroxylation en 17α. Ceci explique l’absence d’activité estrogénique et androgénique de la dydrogestérone. ▪ Elimination: Après administration orale de dydrogestérone marquée, en moyenne 63 % de la dose est excrétée dans les urines. La clairance plasmatique totale est de 6,4 l/min. L’élimination est complète en 72 heures. La DHD est présente dans l’urine principalement sous forme glucuroconjuguée. ▪ Dose-dépendance et tempsdépendance: Les pharmacocinétiques des doses uniques et répétées par voie orale sont linéaires sur l’intervalle de concentrations de 2,5 à 10 mg. La comparaison de la cinétique des doses uniques et répétées montre que les pharmacocinétiques de la dydrogestérone et de la DHD ne sont pas modifiées après administration répétée. L’état d’équilibre était atteint après 3 jours de traitement. 5.3. Données de sécurité préclinique Il n’y a pas de données de sécurité préclinique pertinentes pour les médecins qui ne figurent pas déjà dans d’autres rubriques du RCP. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Lactose monohydraté, hypromellose, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, Pelliculage: Pour le comprimé rose: OPADRY OY-6957 rose (hypromellose, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer jaune (E172)). Pour le comprimé jaune: OPADRY OY-02B22764 jaune (hypromellose, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 400, oxyde de fer jaune (E172)). 6.3. Durée de conservation 3 ans. 6.4. Précautions particulières de conservation ▪ A conserver à une température ne dépassant pas 30°C. ▪ Conserver les plaquettes thermoformées dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière. 6.5. Nature et contenu de l’emballage extérieur 14 comprimés roses + 14 comprimés jaunes sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium). Boîte de 1. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE ABBOTT PRODUCTS SAS 42, RUE ROUGET DE LISLE 92150 SURESNES 8. FABRICANT ABBOTT BIOLOGICALS B.V. VEERWEG 12 8121 AA OLST PAYS-BAS 9. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 25/10/2012 MENTIONS LÉGALES KEPPRA LEVETIRACETAM 250 mg Comprimés pélliculés COMPOSITION: Chaque comprimé contient 250 mg de la substance active lévétiracétam. • Les autres composants sont: Noyau: croscarmellose sodique, macrogol 6000, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium Pelliculage: Opadry 85F20694 ( alcool polyvinyl en partie hydrolysé, dioxyde de titane (E171) macrogol 3350 , talc, laque d’indigotine carmin aluminium ( E132). FORME PHARMACEUTIQUE: Comprimé pelliculé bleu, oblong, sécable. DONNÉES CLINIQUES: Indications thérapeutiques: Keppra est indiqué en monothérapie dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez les patients à partir de 16 ans. Keppra est indiqué en association: • dans le traitement des crises partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l’adulte et les enfants à partir de 4 ans. • dans le traitement des crises myocloniques de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans présentant une épilepsie myoclonique juvénile. • dans le traitement des crises généralisées tonico-cloniques primaires de l’adulte et de l’adolescent à partir de 12 ans. Posologie et mode d’administration: Posologie chez l’adulte et l’adolescent (12 à 17 ans) pesant 50 kg ou plus: • Posologie usuelle: La dose thérapeutique initiale est de 500 mg 2 fois par jour. Cette dose peut être débutée dès le premier jour de traitement. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose quotidienne peut être augmentée jusqu’à 1500 mg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions posologiques peuvent se faire par paliers de 500 mg 2 fois par jour toutes les 2 à 4 semaines. Posologie chez l’enfant (4 à 11 ans) et l’adolescent (12 à 17 ans) de moins de 50 kg: - Posologie usuelle: La dose thérapeutique initiale est de 10 mg/kg 2 fois par jour. En fonction de la réponse clinique et de la tolérance, la dose peut être augmentée jusqu’à 30 mg/kg 2 fois par jour. Les augmentations et diminutions de doses ne doivent pas dépasser 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines. La dose minimale efficace doit être utilisée. Mode d’emploi: Les comprimés pelliculés doivent être avalés avec une quantité suffisante de liquide et peuvent être pris au cours ou en dehors des repas. La posologie quotidienne sera administrée en deux prises égales. Contre-indications: Hypersensibilité au principe actif ou aux autres dérivés de la pyrrolidone, ou à l’un des excipients. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi: Arrêt du traitement: Conformément à la pratique clinique usuelle, l’arrêt éventuel du traitement par Keppra doit être réalisé de manière progressive; Chez l’adulte et l’adolescent de plus de 50 kg: diminution de 500 mg 2 fois par jour, toutes les deux à quatre semaines; Chez l’enfant et l’adolescent pesant moins de 50 kg: diminution de dose ne devant pas dépasser 10 mg/kg 2 fois par jour toutes les 2 semaines. Insuffisance rénale: L’administration de Keppra à l’insuffisant rénal peut nécessiter une adaptation de la dose. Chez le patient atteint d’insuffisance hépatique sévère, l’évaluation de la fonction rénale est recommandée avant de déterminer la dose à administrer. Suicide: Des cas de suicide, tentative de suicide, idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques (y compris le lévétiracétam). Par conséquent, les patients présentant des signes de dépression et/ ou des idées et comportements suicidaires devront être surveillés et un traitement approprié devra être envisagé. Il devra être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical si des signes de dépression et/ou des idées et comportements suicidaires surviennent. Population pédiatrique: Les données disponibles chez l’enfant ne suggèrent pas d’effet sur la croissance et la puberté. Toutefois, des effets à long terme chez l’enfant sur l’apprentissage, le développement intellectuel, la croissance, les fonctions endocrines, la puberté et la capacité à avoir des enfants demeurent inconnus. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions: Médicaments antiépileptiques: Les études cliniques menées chez l’adulte montrent que Keppra ne modifie pas les concentrations plasmatiques des autres médicaments antiépileptiques (phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque, phénobarbital, lamotrigine, gabapentine et primidone) et que ceux-ci n’ont pas d’influence sur la pharmacocinétique du Keppra. Comme chez l’adulte, il n’a pas été mis en évidence d’interaction médicamenteuse cliniquement significative chez des enfants recevant jusqu’à 60 mg/kg/jour de lévétiracétam. Une évaluation rétrospective des interactions pharmacocinétiques chez des enfants et adolescents épileptiques (de 4 à 17 ans) a confirmé que le traitement en association par le lévétiracétam administré par voie orale n’influence pas les concentrations sériques à l’état d’équilibre de la carbamazépine et du valproate administrés de façon concomitante. Toutefois, des données suggèrent une augmentation de la clairance du lévétiracétam de 20% chez les enfants prenant des médicaments antiépileptiques inducteurs enzymatiques. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. Probénécide: Le probénécide (500 mg quatre fois par jour), inhibiteur de la sécrétion tubulaire rénale, s’est avéré inhiber la clairance rénale du métabolite principal mais pas celle du lévétiracétam. Néanmoins, la concentration de ce métabolite reste faible. Il est prévisible que d’autres médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active puissent également réduire la clairance rénale du métabolite. L’effet du lévétiracétam sur le probénécide n’a pas été étudié et l’effet du lévétiracétam sur d’autres médicaments sécrétés activement comme les A.I.N.S., les sulfonamides et le méthotrexate est inconnu. Contraceptifs oraux et autres interactions pharmacocinétiques: Le lévétiracétam à la dose de 1000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique des contraceptifs oraux (éthynilestradiol et lévonorgestrel); les paramètres endocriniens (hormone lutéinisante et progestérone) n’ont pas été modifiés. Le lévétiracétam à la dose de 2000 mg par jour n’a pas modifié la pharmacocinétique de la digoxine et de la warfarine; les temps de prothrombine n’ont pas été modifiés. L’administration concomitante avec la digoxine, les contraceptifs oraux et la warfarine n’a pas modifié la pharmacocinétique du lévétiracétam. Anti-acides: Aucune donnée concernant l’influence des anti-acides sur l’absorption du lévétiracétam n’est disponible. Nourriture et alcool: L’importance de l’absorption du lévétiracétam n’a pas été modifiée par la consommation d’aliments, mais le taux d’absorption a été légèrement réduit. Aucune donnée n’est disponible quant à l’interaction du lévétiracétam et de l’alcool. Grossesse et allaitement: Grossesse: Il n’y a pas de données adéquates sur l’utilisation de lévétiracétam chez la femme enceinte. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction. Le risque potentiel chez l’homme est inconnu. Sauf en cas de réelle nécessité, Keppra n’est pas recommandé pendant la grossesse ni chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception. Comme avec d’autres médicaments antiépileptiques, des changements physiologiques pendant la grossesse peuvent affecter la concentration en lévétiracétam. Une diminution des concentrations plasmatiques en lévétiracétam a été observée pendant la grossesse. Cette diminution est plus prononcée pendant le troisième trimestre (jusqu’à 60 % de la concentration de base avant grossesse). Une prise en charge clinique appropriée des femmes enceintes traitées par le lévétiracétam devra être assurée. L’arrêt des traitements anticomitiaux peut entraîner une aggravation de la maladie, qui peut être préjudiciable à la mère et au foetus. Allaitement: Le lévétiracétam est excrété dans le lait maternel. Par conséquent, l’allaitement n’est pas recommandé. Effets indésirables: La fréquence est définie de la façon suivante: très fréquent: (≥1/10); fréquent: ( ≥ 1/100 à <1/10); peu fréquent: (≥ 1/1000 à <1/100); rare (≥ 1/10000 à <1/1000) très rare: (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). - Infections et infestations: Fréquent: infection, rhinopharyngite - Affections hématologiques et du système lymphatique: Fréquent: thrombocytopénie. Indéterminé: leucopénie, neutropénie, pancytopénie (avec aplasie médullaire identifiée dans quelques cas). - Troubles du métabolisme et de la nutrition: Fréquent: anorexie, prise de poids. Indéterminé: perte de poids - Affections psychiatriques: Fréquent: agitation, dépression, labilité émotionnelle/ sautes d’humeur, hostilité/agressivité, insomnie, nervosité/irritabilité, troubles de la personnalité, troubles de la pensée. Indéterminé: trouble du comportement, colère, anxiété, confusion, hallucination, trouble psychotique, suicide, tentative de suicide et idée suicidaire. - Affections du système nerveux: Très fréquent: somnolence Fréquent: amnésie, ataxie, convulsion, étourdissement, céphalée, hyperkinésie, tremblement, trouble de l’équilibre, trouble de l’attention, trouble de la mémoire. Indéterminé: paresthésie. - Affections oculaires: Fréquent: diplopie, vision trouble. - Affections de l’oreille et du labyrinthe: Fréquent: vertige. - Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales. Fréquent: augmentation de la toux. - Affections gastro-intestinales: Fréquent: douleur abdominale, diarrhée, dyspepsie, nausée, vomissement. Indéterminé: pancréatite. - Affections hépatobiliaires Indéterminé: insuffisance hépatique, hépatite, anomalies des tests de la fonction hépatique. - Affections de la peau et du tissu souscutané: Fréquent: éruption cutanée, eczéma, prurit. Indéterminé: nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe et alopécie. - Affections musculo-squelettiques et systémiques: Fréquent: myalgie. - Troubles généraux et anomalies au site d’administration: Très fréquent: asthénie/fatigue. Lésions, intoxications et complications liées aux procédures: Fréquent: blessure accidentelle. Description d’effets indésirables sélectionnés: Le risque d’anoréxie est plus important lors de la co-administration de topiramate et de lévétiracétam. Dans plusieurs cas d’alopécie, une régression a été observée à l’arrêt du lévétiracétam. Population pédiatrique: Les effets indésirables le plus souvent rapportés chez les enfants ont été: somnolence, hostilité, ner vosité, labilité émotionnelle, agitation, anorexie, asthénie et céphalées. Les résultats de tolérance chez les enfants sont comparables avec le profil de tolérance du lévétiracétam observé chez l’adulte, sauf pour les effets indésirables comportementaux et psychiatriques, plus fréquents chez les enfants que chez les adultes. Toutefois, le risque relatif a été similaire chez les enfants et les adultes. Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines: Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. En raison de la possibilité de différences individuelles en matière de sensibilité, certains patients sont susceptibles de présenter, particulièrement en début de traitement ou après une augmentation de la dose, une somnolence ou d’autres symptômes impliquant le système nerveux central. Il est donc recommandé à ces patients d’être prudents lors de l’exécution de tâches délicates telles que la conduite d’un véhicule ou l’utilisation de machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire ou de ne pas utiliser de machines tant qu’il n’a pas été établi que leurs capacités pour de telles activités ne sont pas affectées. Surdosage: Symptômes: Somnolence, agitation, agressivité, diminution du niveau de conscience, dépression respiratoire et coma ont été observés lors de surdosage avec Keppra. Conduite à tenir en cas de surdosage: Après un surdosage important, des vomissements peuvent être provoqués ou un lavage gastrique réalisé. Il n’existe aucun antidote spécifique du lévétiracétam. Le traitement du surdosage sera symptomatique et pourra comporter une hémodialyse. Le taux d’élimination par dialyse est de 60 % pour le lévétiracétam et de 74 % pour le métabolite principal. Précautions particulières de conservation: Conserver entre 15 et 25°C, à l’abri de la lumière et de l’humidité. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DÉLIVRANCE: Liste 1 – Uniquement sur ordonnance. Médicament enregistré en Algérie sous le numéro: 07/15A 072/046 Titulaire en Algérie: Laboratoires UCB S.A. Allée de la recherche 60, B-1070 Bruxelles, Belgique. Distribué en Algérie par: GlaxoSmithKline Algérie Zone Industrielle Boudouaou Est 35 400 Boumerdès, Algérie, numéro de téléphone: 024 84 31 20, numéro de fax: 024 84 44 72. Notification de cas de pharmacovigilance: numéro de fax: 024 84 44 72. ÉVÈNEMENT Pr Mustapha Sadi Belouiz*, à Santé Mag, L’épilepsie n’est pas une pathologie grave, lorsque le patient est bien pris en charge Propos recueillis par Tanina Ait Santé Mag: Comment définir l’épilepsie? Pr Sadi Belouiz: L’épilepsie est une maladie neurologique, qui se caractérise par des décharges d’influx nerveux anormaux dans le cerveau. Ces décharges, importantes, altèrent les neurones créant un dysfonctionnement. Habituellement, ces crises sont de courte durée et surviennent de façon soudaine. Ce qu’il faut savoir, cependant, est qu’il faut que le sujet ait plusieurs crises, pour poser le diagnostic. En effet, le fait de faire une seule crise, dans sa vie, ne signifie pas que l’on soit épileptique. Une telle réaction peut apparaître, par exemple, dans plusieurs autres pathologies, comme l’hypoglycémie, un déséquilibre métabolique, une méningite… Comment se présentent ces crises ? Il existe trois types de crise, qu’on appelle les «crises généralisées»; à savoir, la grande crise, ou «grand mal» qui, lorsqu’elle survient, le sujet pousse un cri, perd connaissance et chute. Il se raidit, aussi, puis il convulse pendant quelques minutes. Lorsque le patient revient à luimême, il ne se rappelle de rien et c’est ce qu’on appelle l’amnésie post-cognitive. Il existe, par ailleurs, les crises «myocloniques», dont le sujet est bien conscient et commence à faire des mouvements musculaires brusques, puis chute. Cette crise peut durer 5 à 6 minutes. 18 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 Enfin, il y a les «absences», qui surviennent durant l’enfance, sans convulsion. D’ailleurs, ce phénomène est, souvent, rapporté par la maîtresse d’école, qui constate, que pendant quelques moments, l’enfant ne réagit pas; il est absent. Souvent, on retrouve, également, du blanc dans son cahier, comme une phrase incomplète; car, à un moment, il est déconnecté, pendant quelques minutes, de son environnement. On retrouve, en outre, les crises partielles et lors desquelles le sujet, tout en étant conscient, fait des mouvements répétitifs, incontrôlables, avec ses membres supérieurs. Citons, de plus, les crises temporales, dont les influx anormaux se situent au niveau de la région temporale du cerveau et touchent le cognitif. Au départ, le sujet fait des gestes inconsciemment comme, par exemple, se boutonner, s’essuyer le visage et autres… à-dire, à partir de l’âge de 20 ans, il est important de faire des bilans d’exploration plus approfondis (en plus de l’anamnèse et de l’électroencéphalogramme, il faut faire un scanner et une IRM). Ainsi, ces examens supplémentaires permettront d’élucider la cause et d’éliminer une tumeur cérébrale, par exemple, un accident vasculaire cérébral, ou une pathologie inflammatoire. Y a-t-il une forme héréditaire, lorsque cette pathologie se voit chez l’enfant ? En général, on dit que l’épilepsie n’est pas héréditaire; cependant, il existe des formes familiales et cela ne veut pas dire qu’un enfant épileptique, à l’âge adulte, transmettra cette pathologie à sa progéniture. En revanche, il est constaté des cas d’épileptique, dans certaines familles. Aussi, dans ces cas-là, une enquête génétique doit se faire, car on peut trouver un gène particulier. Enfin, il y a lieu de dire que cette maladie n’est pas héréditaire, selon le mode mendélien. Comment établir un diagnostic ? Le diagnostic est clinique, surtout l’anamnèse, durant laquelle il faut bien interroger le patient, pour déterminer le type de crise épileptique (généralisée, ou alors c’est une partielle, qui peut s’avérer, d’ailleurs, secondairement généralisée). En plus de l’anamnèse, d’autres examens sont demandés aux patients, comme l’électro-encéphalogramme, qui aide dans le diagnostic, pour déterminer le type de crises. Ces crises d’épilepsie sont-elles graves ? Il y a les formes dites idiopathiques, qui surviennent sans causes, chez l’enfant. On les voit, souvent, chez l’enfant et surviennent la nuit, lors du sommeil et sont bénignes dans la plupart des cas. D’ailleurs, certains médecins ne les traitent pas, parce qu’elles disparaissent d’ellesmêmes, à la puberté. Par ailleurs, il existe des formes symptomatiques et dans le cas où elles ne s’atténuent pas, même avec des traitements à des doses efficaces, il faut rechercher les causes. Lorsque la cause est décelée, il est impératif de traiter cette pathologie neurologique. Enfin, il y a les formes cryptogéniques, qui se répètent souvent, malgré l’administration des traitements et dans ce cas-là, il faut, également, rechercher les causes. Quelle est la fréquence de cette pathologie ? La maladie est fréquente, notamment chez les enfants. Elle est, environ, de l’ordre de 70 à 75% des cas. Lorsque ces crises apparaissent à l’âge adulte; c'est- Les enfants épileptiques ont-ils une vie sociale normale? L’enfant, qui répète des formes idiopathiques, peut être scolarisé et mener une vie normale; car, l’essentiel est de suivre son traitement régulièrement, pendant 3 ÉVÈNEMENT INFO ans et de l’arrêter d’une façon progressive. Par contre, dans les formes symptomatiques, les enfants font des crises pendant plusieurs années; ce qui entraîne des souffrances cérébrales. Par manque d’oxygène, les cellules nerveuses ne fonctionnent plus correctement et de ce fait, ces enfants ne peuvent pas suivre une scolarité normale. Ainsi, dans certains pays, les enfants sont scolarisés dans des écoles spécialisées. Quel est l’état des lieux, en Algérie ? L’épilepsie est la deuxième pathologie, après les migraines. Nous n’avons pas de statiques exactes; mais, il existe entre 350 000 à 400 000 épileptiques, en Algérie. Actuellement, cette pathologie est bien prise en charge, lorsque les patients suivent régulièrement leur traitement. Les molécules nécessaires sont disponibles. En outre, tous les neurologues, quel que soit le service où ils travaillent, peuvent suivre le patient. Vous venez de parler des écoles spécialisées, dédiées aux enfants qui ont des séquelles. Lorsque la pathologie est grave, est-ce que notre pays dispose de ces centres ? Malheureusement non, si ce n’est un centre, ou deux et cela reste très insuffisant, pour les prendre en charge. Que pensez-vous des nouvelles molécules, disponibles sur le marché; particulièrement, le Keppra ? Le keppra est un anti-convulsant (antiépileptique), qui empêche la propagation de l'activité épileptique dans le cerveau. Plusieurs études révèlent que son association, à d'autres médicaments anticonvulsivants, réduit la fréquence des crises. Son utilisation, en combinaison avec d'autres médicaments antiépileptiques, pour traiter l’apparition partielle, ou des convulsions cloniques, chez les enfants et les adultes, est indiquée. Par ailleurs, nous avons pu équilibrer de nombreux malades mis sous Keppra, chez lesquels nous avons constaté une disparition des crises. Peut-on passer d’un générique au princeps et vice-versa, sans l’avis d’un médecin ? Sans avis médical, non. Mais, même avec cet avis, il y a une forte résistance et réticence des patients aux génériques, pour des raisons que nous ignorons et auxquelles il va falloir répondre, un jour * Professeur Mustapha Sadi Belouiz, - Neurologue à l’EHS Ali Ait-Idir - Président de la Ligue algérienne de lutte contre l’épilepsie. E-cigarette plus de risques que de bénéfices? Depuis septembre, l’e-cigarette est interdite dans les transports collectifs, les espaces de travail fermés et les établissements accueillant des mineurs. A priori, moins toxique que le tabac, la cigarette électronique aide de nombreux fumeurs à diminuer leur consommation. Chez certains, ce dispositif s’avère même plus efficace que les patchs nicotiniques. Mais, l’e-cigarette contient des particules fines… nocives. Les risques liés au vapotage prennent-ils le dessus sur ses bénéfices ? «Tout ce qui peut aider les fumeurs à arrêter est bon à prendre, y compris la cigarette électronique», avait déclaré Marisol Touraine, le 25 septembre 2014, à l’occasion du lancement du Programme national de Réduction du Tabagisme (PNRT). Quelques mois plus tard, la ministre de la Santé a annoncé l’éventuelle interdiction de l’e-cigarette dans tous les lieux publics, à compter de 2015, pour faire reculer le tabagisme. MOINS TOXIQUE QUE LA CIGARETTE… En réponse à cette ambivalence, une étude, menée auprès de 5 863 fumeurs, est venue démontrer l’efficacité de l’e-cigarette dans le sevrage tabagique. «Au total, 20% des vapoteurs ont réussi à s’abstenir, contre 10%, chez ceux qui avaient recours à un substitut nicotinique et 15%, pour les fumeurs qui ont arrêté sans aucune aide», révélaient les chercheurs de ce travail, publié le 21 juin 2014, dans la Revue Addiction. Deux mois plus tard, les auteurs d’une étude américaine déclaraient – au contraire – que le vapotage incite à fumer plus qu’il n’accompagne l’arrêt du tabac. «Les e-cigarettes peuvent devenir des portes d’entrée au tabagisme, en exposant les jeunes à la nicotine et en ‘relégitimant’ l’usage du tabac, dans la société», déclaraient-ils, dans le Journal of the Americain Medical Association. Faute de recul, les études manquent pour confirmer cette tendance; mais, chaque jour, 200 Français décèdent d’une maladie, directement liée au tabagisme. D’ores et déjà les autorités de santé en appellent à la prise de conscience, des fumeurs, sur l’impact de la cigarette, électronique ou non.… MAIS, PAS DÉNUÉE DE RISQUE Comparées au tabac, les e-cigarettes présentent un taux bien plus bas de substances toxiques. Les effets indésirables associés seraient, aussi, bien moins importants. Reste que l’aérosol présent dans l’e-cigarette contient des particules fines cancérogènes comme le formaldéhyde. Une toxicité récemment relevée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Enfin, outre le geste de fumer, le point commun, entre la cigarette électronique et le tabac classique, est la présence de nicotine. Certes, non cancérigène, cette substance addictive peut accélérer le développement d’une tumeur déjà présente et freiner le développement du cerveau du fœtus et de l’adolescent N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 19 Traitement de l’Épilepsie en Monothérapie* et en Association* e vivre Je retrouve ma liberté d d'étudier et de m'amuser. JE N'AI PLUS PEUR! Je vis mieux fils et être maman je peux m’occuper de mon en toute sécurité , Je me sens en confiance JE N'AI PLUS PEUR! DZ/LTM/0013/NOV14 Je peux garder mon travail. Titration rapide en 02 semaines.4 Tolérance.1-2 Efficacité dès le début du traitement.3 1-Mercarelli O et al.,Ann Pharmacother 2004 ;38 : 1816-1822 2-Patsalos PN, Pharmacology & Therapeutics 2000;85:77-85 3-Brodie MJ et al., Neurology 2007;68: 402-408 4-Panayiotopoulos CP. Principles of Therapy in Epilepsy; NCBI bookshelf *pour plus de détails prière de se référer aux mentions légales de Keppra ci-jointes En cas d’événements indésirables, veuillez contacter : Tél : 024 843220 / 024 843151 Fax :024844472 e-mail : [email protected] ÉVÈNEMENT Mélanome Deux fois plus de risques, pour les pilotes de ligne? Cancer du poumon Vers un diagnostic ultra-précoce «Détection, par Test ISET, de cellules tumorales circulantes: présence de cellules présentant des critères cyto-pathologiques de cellules cancéreuses, à la surface des filtres». U ne équipe INSERM vient de réaliser une avancée, majeure, dans le diagnostic précoce du cancer du poumon. Selon les auteurs, il serait possible de détecter, chez des patients à risque, des cellules cancéreuses circulantes, plusieurs mois; voire, plusieurs années avant que le cancer ne devienne détectable par scanner. «Différents travaux, menés chez l’animal, ont montré que les tumeurs invasives diffusent, dans le sang, des cellules cancéreuses, depuis les toutes premières étapes de leur formation», explique l’INSERM, dans un communiqué. A ce stade, les tumeurs sont indétectables, par un examen d’imagerie. Les scientifiques cherchent, donc, à identifier ces cellules «sentinelles», afin de traiter, le plus précocement possible, un cancer du poumon. L’équipe de chercheurs, dirigée par Paul Hofman (Unité Inserm 1081/Université de Nice), a suivi un groupe de 245 individus sans cancer. Parmi ceux-ci, 168 étaient à risque de développer, ultérieurement, un cancer du poumon. En effet, tous souffraient d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Les participants ont subi un test sanguin et des examens classiques d’imagerie. Grâce à l’examen hématologique, des cellules cancéreuses circulantes ont été identifiées, chez 5 patients (3%). L’imagerie, à l’inverse, n’a révélé aucun nodule, au niveau pulmonaire. Chez ces 5 patients, un nodule est devenu détectable, de 1 à 4 ans après le test sanguin. Ils ont été, immédiatement, opérés. «L’analyse, effectuée sur le nodule, a confirmé le diagnostic de cancer du poumon», indique l’INSERM. Autre point intéressant, aucun des patients n’a développé de récidive, un an après l’opération. «La détection de ces cellules circulantes, via ce test sanguin, pourrait jouer un rôle-clé dans la précocité de l’intervention chirurgicale», conclut l’INSERM. Un véritable espoir, pour éradiquer, de manière précoce, une localisation primitive d’un cancer du poumon L es pilotes de ligne seraient, particulièrement, exposés au risque de cancer de la peau. Le mélanome pourrait-il devenir une maladie professionnelle des pilotes de ligne et autres hôtesses de l’air et stewards ? Des médecins américains montrent, en effet, que le personnel navigant serait deux fois plus exposé au risque de cancer cutané, que la population générale. La faute aux ultraviolets, de type A (UVA). Le Pr Susana Ortiz-Urda et son équipe, de l’Université de Californie, à San Francisco, ont compilé les données, issues de 19 études, réalisées sur le sujet. Leur travail a, donc, «rassemblé» près de 270 000 personnes ! Au final, ils ont observé que le risque de mélanome, parmi les pilotes, hôtesses de l’air et stewards, était le double de celui de la population générale ! récisément, 2,22 fois plus élevé, pour les premiers et 2,09 fois, pour les deux autres catégories de personnels de bord. Au-delà de ce constat, les auteurs disculpent les radiations cosmiques et les UVB. En revanche, ils mettent, clairement, en cause les UVA. Très sournois, ces derniers n’entraînent pas de coups de soleil. Leur longueur d’onde est, toutefois, si longue qu’ils pénètrent dans les couches profondes de la peau. Ils sont, aussi, agressifs vis-à-vis des cellules de l’épiderme et favorisent le vieillissement prématuré de la peau et l’apparition de rides. Comme l’ajoutent, enfin, les auteurs de cette méta-analyse, plus les avions volent haut – aux alentours de 12 000 mètres, comme c’est le cas des longs courriers commerciaux – plus la radiation en UVA est intense. Ils n’excluent pas, toutefois, quelques cofacteurs, comme le recours, des personnels de bord, aux très néfastes cabines de bronzage. Sans, toutefois, avancer de preuves scientifiques, susceptibles de valider cette hypothèse N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 21 ÉVÈNEMENT Lancement, prochain, de la première usine de médicaments bio-similaires, en Algérie La première usine de fabrication de médicaments bio-similaires sera lancée, en 2016, en Algérie, par le laboratoire Algérien El Kendi, a indiqué, à Alger, le président directeur-général (PDG) du laboratoire, Farouk Essam. L e laboratoire El Kendi lancera, en 2016, une usine de fabrication de médicaments bio-similaires, une première en Algérie, qui ne fabrique pas, encore, cette catégorie de molécules", a précisé M. Farouk, lors d'une journée d'étude sur les bio-similaires. Un médicament bio-similaire est similaire à un médicament biotechnologique laires, qui auront une incidence directe sur la réduction de cette facture". Il s'agit, également, de permettre l'accès à des traitements, spécifiques et ciblés, des maladies les plus graves, pour une plus large population, a-t-il ajouté. "Les bio-similaires représentent le marché de l'avenir dans le domaine pharmaceutique car, actuellement, 50% des nouveaux médicaments autorisés sont de référence, qui a, déjà, été autorisé sur le marché. Le principe de bio-similarité s'applique à tout médicament biotechnologique, dont le brevet est tombé dans le domaine public. Le bio-similaire doit avoir les mêmes propriétés physico-chimiques, biologiques et cliniques, ainsi que la même forme pharmaceutique, que le médicament de référence. Son efficacité et sa sécurité doivent être équivalentes au médicament de référence. Pour le PDG d'El Kendi, les coûts des médicaments biotechnologiques (essentiellement destinés au traitement du cancer et des maladies auto-immunes) "pèsent très lourd sur la facture du médicament; d'où, l'utilité des bio-simi- d'origine biotechnologique", a-t-il dit. S'agissant de la réglementation qui régit la fabrication des bio-similaires, des représentants des autorités de santé jordaniens ont témoigné de leur expérience, en matière de bio-similaires, précisant que "la Jordanie est le pays arabe qui observe une réglementation stricte, dans le domaine de l'industrie du médicament et qui s'inspire de l'agence américaine du médicament (FDA)". Au sujet du contrôle, la directrice de la stratégie, au sein du laboratoire El Kendi, Nouha Aissat, a souligné que la ressemblance biologique des bio-similaires est, actuellement, vérifiable en laboratoires, grâce à des techniques très avancées; mais, également, grâce à des études cli- niques. Elle a ajouté que les bio-similaires appartiennent à une nouvelle génération de médicaments. C'est pourquoi le laboratoire EL KENDI travaille, avec des experts européens, pour le développement des bio-similaires, également présents, lors de la journée d'étude. Pour eux, le développement des bio-similaires est basé sur les technologies de processus pharmaceutiques complexes, ainsi que sur des méthodes d'analyse modernes, regroupés dans une approche appelée "Quality-by-design". De son côté, le directeur du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), le Pr Mohamed Mansouri, a mentionné que "la fabrication des bio-similaires permettra aux citoyens d'avoir accès aux médicaments, à des coûts raisonnables". Cependant, selon lui, l'introduction et la fabrication de ces médicaments nécessitent un encadrement juridique et une réglementation spécifique à l'Algérie. Par ailleurs, le même spécialiste a noté que la fabrication d'un médicament biosimilaire obéit aux mêmes normes de qualité que celles du médicament biotechnologique original. Les intervenants, lors de la journée d'étude, ont signalé qu'en 2003 déjà, sept des 50 médicaments les plus vendus en Allemagne, qui représente le plus grand marché en Europe, étaient des produits biotechnologiques. A l'heure actuelle, 500 nouveaux produits biotechnologiques se trouvent à différentes phases de développement, dans le monde, dont 300 en Europe et le remplacement de cinq produits de référence, par des bio-similaires, permettrait, au seul système de santé de l'UE, d'économiser 1,6 milliard d'euros, par an. Aussi, pour les spécialistes, il faut s'attendre à ce que des brevets de médicaments biotechnologiques, d'une valeur totale avoisinant les 80 billions de dollars, arrivent à expiration à partir de 2015 N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 23 ÉVÈNEMENT L'UNOP plaide pour un tarif de référence stable La question du prix du médicament et celle du tarif de référence, pour le remboursement par les caisses de Sécurité sociale, ont été au cœur des préoccupations des membres de l'Union nationale des opérateurs de la pharmacie (UNOP), lors de leur assemblée générale ordinaire, tenue dernièrement, à Alger, a indiqué le Dr Abdelouahed Kerrar, président de l’UNOP. L es membres de l’UNOP commencent à s’inquiéter, sérieusement, de la spirale à la baisse des prix de leurs produits, qui constitue une menace, latente, pour la viabilité de leurs investissements. Cela leur paraît d’autant plus injuste que ce sont les producteurs locaux qui ont, eux-mêmes, contribué à initier ce mouvement à la baisse, en investissant fortement ce créneau et en mettant, sur le marché, des produits génériques efficaces et au prix plus abordable que ceux, naguère, proposés par les laboratoires étrangers. Selon eux, si cette spirale n’est pas arrêtée, c’est leur existence qui serait remise en cause avec, comme conséquence, un retour à la situation antérieure, avec un marché exclusivement dominé par les fournisseurs étrangers et des prix qui repartiraient, alors, à la hausse. 24 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 Cette même observation vaut pour le volet du tarif de référence, servant de base au remboursement du médicament, par les casses de Sécurité sociale. Les membres de l’UNOP plaident, volontiers, pour la pérennité de ce système; d’autant que celui-ci n’a été mis en place que grâce au soutien, actif, des producteurs nationaux. Ces derniers se plaignent, néanmoins, des changements intempestifs, qui peuvent advenir, jusqu’à plusieurs fois dans l’année, pour un même produit. Ils plaident pour un tarif de référence stable et figé sur une durée minimale de cinq années, de sorte à donner une meilleure visibilité aux producteurs et aux investisseurs dans ce secteur industriel sensible. Le système actuel leur paraît d’autant plus injuste que cette contrainte du prix ne vaut que pour les produits fabriqués localement, les fournisseurs étrangers négociant leurs prix, à l’occasion de l’enregistrement et surtout, n’étant pas soumis à la contrainte du risque de change, puisque leur prix est formulé en devises étrangères. La pénalisation du produit local est, encore, accentuée par le fait que son prix est fixé en plusieurs étapes indépendantes; à savoir, au moment de son enregistrement puis, à l’occasion de la décision, quant aux modalités de son remboursement, par les caisses de Sécurité sociale. Comme, de plus, le temps de latence entre les deux décisions peut durer jusqu’à 18 mois, cela représente un poids financier extrêmement lourd, pour un producteur qui, au préalable, est tenu de lancer sa fabrication, de déposer des échantillons de ses produits auprès des autorités et se retrouve, ainsi, quasiment «pris en otage», dans l’attente d’arbitrages administratifs aléatoires. Pour les membres de l’UNOP, les deux administrations concernées; à savoir, celle de la Santé (en charge de l’enregistrement) et celle du Travail et de la Sécurité sociale (en charge du remboursement) devraient assurer, entre elles, un minimum de coordination et prononcer une décision simultanée, sur les deux volets. De la sorte, le producteur se trouvera fixé sur l’économie de son produit et sur son plan de développement, au moment même où il lance sa fabrication et plusieurs mois plus tard. C’est dans ce contexte général et eu égard à l’extrême sensibilité de toutes ces questions, que le Dr Kerrar Abdelouahed a annoncé la tenue d’un séminaire, sur la politique de prix des médicaments, le 22 Novembre. Sur un autre plan et suite au succès du Media Training, au profit des journalistes de la région Centre, les membres de l’UNOP ont décidé d’organiser des sessions de formation, au profit des représentants de la presse nationale de la région Est, au mois de novembre et ceux de l’Ouest, au mois de décembre, prochains ÉVÈNEMENT Pharmacie: Ils opèrent dans une filière en devenir Ces producteurs mal compris La pharmacie est une des filières qui dégage de bons taux de croissance, en Algérie. Par Farid Mesli LA PHARMACIE EST UNE DES FILIÈRES QUI DÉGAGE DE BONS TAUX DE CROISSANCE, EN ALGÉRIE. Une étude, élaborée en 2012, par le ministère de l’Industrie, mettait en lumière le bon développement de quatre principales branches, que sont la pharmacie, l’agroalimentaire, la mécanique et l’électricité-électronique. Elles représentaient, en 2012, une production brute de 1060 milliards de dinars. Cela correspondait à 62.6% de la production industrielle manufacturière et 54.8% de la valeur ajoutée industrielle hors hydrocarbures; ce n’est pas peu. L’évolution de la pharmacie, les professionnels du secteur l’analysent avec discernement et surtout, avec objectivité. Abdelouahed Kerrar, directeur général de Biopure, une société de distribution de produits pharmaceutiques, devenue filiale du Groupe Biopharm, nous en dit plus, sur le sujet. Abdelouahed Kerrar est membre fondateur de l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (UNOP), une association très active, qui regroupe les principaux producteurs pharmaceutiques, en Algérie. A l’écouter, on pourrait ne retenir que la face noire de la gestion de notre système économique et on se laisserait facilement persuader que l’on est en face d’un homme «abattu» et «découragé» par tant de contraintes, qui rongent le secteur de la production pharmaceutique. Rien n’en est moins vrai, selon lui, même s’il avoue être, de temps à autre, «envahi par la lassitude, ou le sentiment d’impuissance». M. Kerrar estime que le constat est relativement «simple», le résumant en ceci: «Les défis, qui sont devant nous, dans cette branche, sont immenses; mais, le pays dispose de toutes les capacités humaines et de tous les moyens nécessaires, pour y faire face et atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Il reconnaît, toutefois, que la mécanique n’est pas bien huilée et que quelque chose semble bien bloqué, dans notre système de gouvernance». Une certitude, cependant: «Pour peu que la mécanique se mette en marche, dans de bonnes conditions, on peut faire repartir l’investissement, de manière générale, avec une croissance forte. Cela est très perceptible, quand on considère l’état actuel de la filière pharmaceutique et il faut croire que cela est, également, le cas dans d’autres secteurs de l’économie nationale. Si, en revanche et à Dieu ne plaise, les blocages venaient, encore, à persister plus longtemps alors, les dégâts, pour nos entreprises seraient considérables. Et je suppose que c’est l’ensemble de notre société qui aura à en payer le prix». MAIS, QUELLES PARTS DE MARCHÉ, LA PRODUCTION LOCALE, PEUT-ELLE CAPTER, À MOYEN TERME ? Les capacités en place, en 2012, étaient de 69%. Il y aura une surproduction, dans le secteur de l’industrie. Et le secteur risque de connaître une situation semblable à celle vécue par les minoteries, dans les années quatre-vingt-dix. Pour doubler, en trois ans, la production nationale de médicaments, il faut revisiter l’environnement dans lequel évolue le producteur, le toiletter, l’adosser à une administration «efficace», «stable» et «cohérente». Une administration efficace, au service du producteur équivaut à un système d’enregistrement performant, à un système de remboursement plus diligent, à une simultanéité dans la prise de la décision de remboursement et de la décision d’enregistrement du médicament, à une gestion plus souple des exonérations fiscales et à un système de contrôle à posteriori. Aujourd’hui, les rapports, entre l’administration et les producteurs, toutes filières confondues, ne sont pas au top. «C’est le pot de terre contre le pot de fer», commente Abdelouahed Kerrar. Et, de noter: «dans le secteur qui est le nôtre, rien de sérieux, ou de durable, ne peut se faire, sans une administration et des entreprises qui travaillent main dans la main». Il rappelle, par ailleurs, que: «si ces administrations ont pu récupérer un vrai pouvoir de négociation, cela s’est fait, principalement, grâce aux producteurs nationaux qui, face aux laboratoires étrangers, se sont mis en état de proposer, sur le marché, des produits génériques, dont les coûts de fabrication sont connus et maîtrisés. Il reconnaît volontiers des progrès, puisque, il fut un temps où le Président de l’UNOP ne pouvait même pas espérer une rencontre avec son ministre de «tutelle», alors qu’aujourd’hui, un Comité de concertation a même été installé officiellement». Actuellement, relève-t-il, «nous n’avons pas de problème à exposer nos doléances. Nos analyses et recommandations sont même, très souvent, partagées par nos interlocuteurs, ministre y compris. Mais, une forme de tension se fait jour, dès qu’il s’agit de passer à des mesures N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 25 ÉVÈNEMENT pratiques». Et selon lui, «la voix des producteurs algériens n’est pas, souvent, audible dans notre pays. Pourtant, quand on se donne la peine de les écouter, on se rend compte très vite qu’ils en ont gros sur le cœur et que ce qu’ils disent mérite, vraiment, d’être écouté». Mais, le temps administratif n’est, malheureusement, pas celui de l’entreprise. Kerrar explique que: le cas de l’industrie pharmaceutique est, de ce point de vue, «un exemple original» dans le contexte économique algérien, puisque cette filière bénéficie d’une «protection politique très efficace» de son marché interne: tout médicament fabriqué localement se voit interdit d’importation, par les soins du ministère de la Santé. «Et, bizarrement, ajoute-il, c’est la seule à bénéficier de cet avantage indiscutable». Le président de l’UNOP rappelle quelques faits, liés au sujet: «Nous avions organisé un grand colloque international, avec des experts de très haut niveau, nationaux comme étrangers. Face à la menace de libéralisation, qui nous guettait et qui aurait pu, alors, emporter nos entreprises, ces experts avaient recommandé, en substance, à notre pays, de n’appliquer les règles de l’OMC qu’une fois la négociation d’accession achevée. Dans l’attente, la protection du marché interne est, non seulement, légitime; mais, recommandée». Abdelouahed Kerrar De l’optimisme, il en affiche. En dépit de toutes les difficultés, je dirai que le marché est là, en très forte croissance. Et la filière se développe, grâce aux efforts des uns et des autres, imprimant une croissance annuelle de 17%, selon les statistiques disponibles au ministère de l’industrie. La pharmacie est, depuis 2008, le secteur le plus performant à l’échelle nationale. C’est à encourager. La production locale représentait, en 2003, 80 millions de dollars. Elle n’a cessé de grimper, atteignant, en2013, plus de deux milliards de dollars. Cette filière, pour peu qu’on en prenne soin, peut prospérer, dans le pays. L’efficacité à la protéger, face aux importations, a contribué à un engouement 26 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 exceptionnel des investisseurs nationaux. Il y a, actuellement, quelques 77 unités de production, opérationnelles. S’y grefferont d’autres projets, à l’avenir (107 agréments, concernant l’industrie pharmaceutique, ont été octroyés). UN INVESTISSEMENT MASSIF Y A ÉTÉ INJECTÉ: 1750 MILLIONS DE DOLLARS. Au-delà de l’immense effort de mise à niveau du système de régulation de cette activité, il y a lieu de commencer à réfléchir à une direction, jusque-là nouvelle; celle de l’ouverture de marchés à l’exportation, puisqu’il est évident que le marché interne ne pourra pas, seul, absorber le surplus de capacités à venir, recommande M. Kerrar qui ajoute: «Notre grande crainte est que, faute d’anticipation, la nouvelle donne, qui s’annonce devant nous, crée de sérieux désordres et de graves préjudices, pour un grand nombre d’investisseurs courageux, qui ont pris le risque de se lancer sur ce marché difficile. Le problème de surcapacités, pour lesquelles il faudrait, d’ores et déjà, envisager des débouchés à l’exportation». ET LES IMPORTATIONS DE MÉDICAMENTS, DANS TOUT CELA? Abdelouahed Kerrar souligne que nous ne sommes, nous, qu’une association de producteurs et à ce titre, nous n’avons du marché qu’une vision partielle. C’est, ajoute-t-il, aux ministères concernés (ceux de la Santé, du Travail, de l’Industrie, du Commerce, etc.), qui détiennent toutes les informations et toutes les données, à se prononcer sur cette question. Ce sont eux, en fait, qui délivrent les autorisations d’importation; ce sont eux qui donnent les agréments à chaque investisseur et à chaque producteur; ce sont eux qui autorisent, au préalable, la mise sur le marché de chaque produit; ce sont eux qui reçoivent les niveaux mensuels de stock, de chaque unité de production et de distribution; ce sont eux qui fixent les prix et les marges à l’importation, à la production, à la distribution grossiste et au niveau de chaque officine; ce sont eux qui disposent d’un corps d’inspecteurs sur le terrain; ce sont eux qui peuvent déclencher des enquêtes épidémiologiques. «Nous n’avons pas, dit-il, pour notre part, accès à toute cette masse d’informations, pour nous prononcer, avec pertinence, sur telle ou telle évolution de classe thérapeutique». La seule chose qui nous semble importante à dire, à ce sujet, c’est que cette évolution signifie concrètement, d’après lui, un «meilleur approvisionnement» du marché national, des pénuries qui disparaissent, peu à peu, de notre paysage et en conséquence, «un meilleur accès aux soins», pour le patient, dont on oublie, trop souvent qu’il devrait être le seul véritable témoin de la bonne, ou de la mauvaise qualité d’un système de gestion. Tout le monde semble s’émouvoir d’une augmentation de la facture d’importation du médicament. «En tant que producteurs, estime Kerrar, nous voudrions, bien sûr, une meilleure part de marché. Mais, nous demeurons convaincus que l’importation d’un médicament est plus légitime que celle de dizaines de milliers de produits superfétatoires; souvent, de qualité médiocre, qui inondent notre marché, quotidiennement». «Cette gabegie, fait-il remarquer, personne ne semble s’y intéresser sérieusement». ET LE TARIF DE RÉFÉRENCE? A la base, le tarif de référence est une nécessité absolue et dont la finalité est d’assurer une régulation efficace du marché et surtout, de garantir un équilibre, à long terme, des caisses de Sécurité sociale qui sont, comme chacun le sait, un des piliers de la politique nationale de santé publique. Ce système n’a pu être mis sur pied que grâce à l’appui des producteurs nationaux qui, en mettant sur le marché des produits de qualité, à bas prix, ont fourni, au gouvernement, le socle indispensable, qui l’a aidé à fixer des prix concurrentiels, servant de référence au remboursement, par la Sécurité sociale. C’est un système à parfaire, parce qu’il y a, toujours, des contraintes qu’il faut lever. Ces contraintes sont de quatre ordres: Il y a absence de coordination, entre l’autorité de Santé, qui fixe le prix public du médicament et celle de la Sécurité sociale, qui fixe le seuil de remboursement. Les délais, très longs, entre ces deux décisions - de 03 à 18 mois - , qui devraient être simultanées, dans un monde bien fait, représentent un coût financier énorme, pour les producteurs; Les changements, trop fréquents, de ces tarifs de référence empêchent les producteurs de concevoir des prévisions de production et de financement cohérents avec le coût élevé des investissements; Le système des tarifs de référence conduit à une forme de spirale à la baisse des prix, qui est, certes, compatible avec l’objectif immédiat d’équilibre des caisses de Sécurité sociale; mais, qui est, à terme, mortelle pour les producteurs nationaux; Enfin, il y a une forme d’incohérence, dans l’approche de fixation de ce tarif. Le traitement de toutes ces contraintes, avec des variables multiples, à prendre en ÉVÈNEMENT compte, requiert une gestion d’ensemble un peu moins sommaire et qui, malheureusement et malgré quelques bonnes volontés, fait, encore, défaut à l’administration. Restent donc les sempiternelles contraintes bureaucratiques, concernant les délais insupportables d’enregistrement des produits; notamment, hors nomenclature; la politique des prix, qui a tendance à asphyxier les producteurs locaux, les plus jeunes en particulier; les problèmes de formation des personnels spécialisés et la simultanéité de l’enregistrement et du remboursement. Tous ces problèmes, pris un à un, sont faciles à résoudre; mais, nous aurions besoin, pour cela d’une administration forte, moderne disposant de moyens humains et matériels lui permettant de se mettre, réellement, au service du développement de la production. L’Algérie est un pays vaste et la réglementation nationale y impose un prix unique au consommateur; par ailleurs, figé sur cinq années, une période au cours de laquelle, les coûts de fabrication, comme de distribution, peuvent fluctuer considérablement. Chacun sait, par exemple, que les salaires des employés, ou les coûts des intrants, ont enregistré une inflation très forte, au cours des trois dernières années et malgré cela, les demandes de révision du prix public des produits rencontrent peu d’écho, au niveau des pouvoirs publics. Alors, bien sûr, pour résister, dans de telles conditions, il vaut mieux être présent d’un bout à l’autre de la chaîne. L’UNOP reconnaît, toutefois, que les arbitrages sont difficiles, d’autant qu’un système de prix libres n’est pas souhaitable, pour des produits de santé et que, en conséquence, l’intervention des pouvoirs publics est justifiée et nécessaire. Mais, les autorités ont tendance à trop tirer sur la corde. L’UNOP plaide, volontiers, pour la pérennité d’un système, qui soit efficace pour tout le monde et qui soit différent de l’actuel. Le système actuel paraît d’autant plus injuste que cette contrainte du prix ne vaut que pour les produits fabriqués localement, les fournisseurs étrangers négociant, eux, les prix à l’occasion de l’enregistrement et surtout, n’étant pas soumis à la contrainte du risque de change, puisque leur prix est formulé en devises étrangères. La pénalisation du produit local est, encore, accentuée par le fait que son prix est fixé en plusieurs étapes indépendantes; à savoir, au moment de son enregistrement puis, à l’occasion de la décision, quant aux modalités de son remboursement par les caisses de sécurités sociale. Comme, de plus, le temps de latence, entre les deux décisions, peut durer jusqu’à 18 mois; cela, représente un poids financier extrêmement lourd, pour un producteur qui, au préalable, est tenu de lancer sa fabrication, de déposer des échantillons de ses produits, auprès des autorités et se retrouve, ainsi, quasiment «pris en otage», dans l’attente d’arbitrages administratifs aléatoires. Pour l’UNOP, les deux administrations concernées; à savoir, celle de la Santé (en charge de l’enregistrement) et celle du Travail et de la Sécurité sociale (en charge du remboursement) devraient assurer, entre elles, un minimum de coordination et prononcer une décision simultanée, sur les deux volets. De la sorte, le producteur se trouvera fixé sur l’économie de son produit et sur son plan de développement, au moment même où il lance sa fabrication et plusieurs mois plus tard. Comme on peut le constater, la filière pharmaceutique nationale a connu une mue remarquable, au cours des six dernières années. L’engouement de nombreux investisseurs nationaux laisse penser que la croissance forte, qu’elle connaît, aujourd’hui, est appelée à se poursuivre. Comme le résume bien M. Kerrar, «c’est une industrie qui a, réellement, décollé; mais, il reste, toutefois, à sécuriser son plan de vol. Malgré les progrès enregistrés, c’est encore loin d’être le cas». Les plus hautes autorités du pays sont interpelées, en ce sens La mise en œuvre des nouveaux tarifs de référence des médicaments Les membres de l’Association algérienne des distributeurs pharmaceutiques (A.D.P.H.A) en parlent, aussi. Les distributeurs en produits pharmaceutiques, membres de cette association, s’inquiètent, de plus en plus, des pratiques condamnables que certains de leurs fournisseurs leur imposent, à chaque fois que les autorités compétentes décident du changement du prix de référence d’un médicament. Alors que la réglementation applicable, en l’espèce, a prévu une période de transition de trois mois, conçue pour permettre aux différents acteurs d’adapter leur dispositif commercial et logistique, certains fournisseurs continuent d’ignorer, allègrement, les nouveaux prix de référence et continuent d’établir leurs factures de vente sur la base des anciens prix, jusqu’à la dernière limite. Au-delà des motifs strictement financiers, qui dictent ce genre de comportements, les distributeurs grossistes se retrouvent acculés, à chaque fois, à devoir réagir, avec beaucoup de retards, pour assumer leurs obligations, vis-à-vis de leur clientèle; celle, notamment, d’avoir à rappeler chez leurs clients (les pharmaciens d’officine), à la dernière minute, des quantités importantes de médicaments, dans un territoire immense qu’est notre pays. En plus des dommages financiers qu’elle leur occasionne, ces fournisseurs imposent, après la consommation de cette période transitoire, des délais très courts pour réceptionner les boites portant les anciens tarifs de référence. Cette situation met les distributeurs et les pharmaciens d’officine face à une forme de pression intolérable et peut, quelquefois, perturber sévèrement le fonctionnement quotidien de leurs entreprises et les programmes de travail habituels de leurs personnels. Elle vient s’ajouter aux difficultés rencontrées, par les distributeurs, dans les régions frontalières, qui doivent justifier, non sans peine, tous ces retours, auprès des services des Douanes. Aussi, l’Association attend, de l’ensemble des fournisseurs concernés, qu’ils s’en tiennent à la bonne interprétation de la réglementation; à savoir, que la période de transition réglementaire de trois mois s’applique, non pas à la porte de leur service commercial, mais au niveau du client final. En conséquence, elle les invite à procéder à la facturation sur la base des nouveaux tarifs de référence, sitôt ceux-ci promulgués par l’autorité publique compétente et non pas au bout des trois mois de la période de transition. Aussi, et en dehors de cas particuliers, dûment justifiés et pour des quantités forcément limitées, les distributeurs membres de l’A.D.P.H.A informent qu’ils n’accepteront plus, dorénavant, de distribuer des produits pharmaceutiques qui ne porteraient pas la mention des nouveaux prix de référence, tels que déterminés par la réglementation en vigueur. En tout état de cause, ils prendront les mesures nécessaires pour éviter que le stock des produits en circulation et portant mention des prix de référence antérieurs, soit asséché et réduit au strict minimum. Elle en appelle, en ce sens, à l’esprit de responsabilité de tous, pour faire en sorte que ce genre de nuisances inévitables, inhérentes aux contraintes de notre réglementation, soit traité dans la bonne intelligence et avec la mesure, qui sied à la noblesse de notre filière N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 27 ÉVÈNEMENT Biopharm introduit un nouveau traitement, pour les douleurs neuropathiques: "Keltican forte", disponible en pharmacie Diabétiques, surveillez vos pieds Par Rania Hamdi Les laboratoires Biopharm ont introduit, en Algérie, depuis le 1er octobre, un nouveau traitement contre les douleurs neuropathiques. Ce produit, le «Keltican forte», vendu en Europe et aux Etats-Unis, depuis 2008, régénère la gaine de myéline et restaure le nerf compressé. I l est présenté comme traitement alternatif et complémentaire, très efficace. Le ‘’Keltican forte’’ n'est pas classé dans la catégorie des médicaments, mais dans celui des compléments alimentaires; car, il est composé de substances contenues dans l'organisme, dont la vitamine B12 et l'acide folique associé à l’uridine monophosphate, selon les précisions des médecins. Plus en détail, l'uridine mono phosphate permet, en termes simples, la réparation du nerf ayant subi des lésions, ou des altérations. La vitamine B 12 (cyanocobalamine) et l'acide folique jouent un rôle, important, dans le tissu nerveux et la fonction du nerf. L’intérêt de ce médicament réside, aussi, dans sa composition non chimique, qui n’induit pas d’effets indésirables et peut donc, être vendu en officines, sans ordonnance. «Ce n’est pas un traitement symptomatique. Le médicament agit, effectivement, sur la lésion du nerf périphérique», explique, en quelques mots, M. Kerrar, PDG de Biopharm et président de l’Union nationale des opérateurs pharmaceutiques, le jour du symposium sur le produit. Jusqu’à la mise sur le marché de ce médicament, les douleurs neuropa- thiques étaient soulagées, en première intention, par des antalgiques, des antidépresseurs, ou des antiépileptiques, à doses modérées. Fortement invalidantes, ces douleurs sont «très difficiles à traiter», pour reprendre les paroles du Dr. Jordi Montero, un neurologue espagnol, participant à la rencontre de Biopharm, à Alger. La douleur neuropathique est la conséquence directe d’une lésion ou un dysfonctionnement pathologique du système nerveux central ou périphérique. Le ‘’Keltican forte’’ est indiqué dans les neuropathies métaboliques (diabétique), les névralgies (du trijumeau et post-herpétique), les syndromes rachidiens, tels que le lumbago, la sciatique et le syndrome cervico-lombaire et épaule-main. Ce problème touche, selon les spécialistes, environ 2,4% de la population globale. L'incidence augmente, néanmoins, sensiblement, chez les sujets âgés et les diabétiques; d’où, l’intérêt d’un traitement efficace et sans effets secondaires. C’est dire que le médicament, du laboratoire espagnol Ferrer, importé par Biopharm peut faire la différence, chez les malades. La seule contrainte serait, à priori, d’ordre financière, puisque Keltican Forte n’est pas remboursable par la Caisse nationale de Sécurité sociale L es diabétiques présentent une fragilité au niveau des pieds, en cas de plaie. Les plaies, au niveau des pieds, sont fréquentes, chez les patients diabétiques, souvent secondaires à un traumatisme minime. C’est une des complications les plus courantes et les plus graves, liées au diabète, qui peut mener jusqu’à l’amputation. Chez les patients diabétiques, 40% à 80% des plaies ulcérées du pied s’infectent et peuvent évoluer, parfois, jusqu’à l’amputation, voire le décès. Une infection de la plaie est à évoquer en présence d’au moins deux des signes suivants: rougeur, chaleur locale, douleur, sensibilité locale, gonflement, écoulement purulent. Voilà pourquoi, alors, il est impératif de consulter un médecin, à la moindre plaie au pied. De plus, lors des consultations de bilan annuel, chez le diabétologue, l’inspection des pieds doit être systématique; car, une plaie prise à temps peut, toujours, être soignée… VARIEZ LES PAIRES DE CHAUSSURES Un diabète bien équilibré, une alimentation adaptée, constituent, évidemment, la meilleure prévention. Il est, également, fortement recommandé d’éviter de marcher pieds nus, pour ne pas vous blesser. Par ailleurs, ne coupez pas vos ongles de pied à vif, mieux vaut les limer. Quant aux bains de pied prolongés, ils doivent être absolument proscrits. Et les chaussures ? Leur rôle est essentiel. Elles doivent, donc, être choisies avec attention. Plusieurs paires sont nécessaires, pour varier les appuis et les frottements. Evitez aussi, de porter, tous les jours, les mêmes chaussures. Limitez les talons à 5 cm, et privilégiez des chaussettes en fibres naturelles. Et naturellement, vous les changerez chaque jour N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 29 ÉVÈNEMENT Dr Samir Aouiche*, à Santé Mag, Nous déplorons l’inexistence de la formation en podologie, en Algérie L’amputation du pied, chez le diabétique, représente un réel problème de santé publique. Ce risque peut être diminué, grâce à une bonne surveillance du pied, chez le sujet atteint de cette pathologie. C’est ce que préconise le docteur Samir Aouiche, dans cet entretien, accordé à Santé Mag. Il déplore, en outre, l’inexistence de la formation en podologie, en Algérie. Ecoutons les précieux conseils, prodigués par le spécialiste. Propos recueillis par Tanina Ait Santé Mag: Le pied du diabétique représente un véritable problème de santé publique. Pouvez-vous nous en dire plus? Dr Samir Aouiche: Le pied du diabétique est, en effet, un véritable drame; car, il relève des complications du diabète et sa fréquence élevée. En effet, 15% des patients diabétiques vont faire un ulcère, au niveau du pied. D’ailleurs, selon les résultats d’un travail, que nous avons mené, au niveau de notre structure, à l’hôpital Mustapha Bacha d’Alger, par rapport à l’ensemble des malades hospitalisés et ceux qui ont consulté; en l’occurrence, entre les années 2004 et 2011, il a été recensé, environ, 25.000 plaies et 60% de ces malades ont été, malheureusement, amputés. Quelle explication à cela ? L’explication est que le travail n’a pas été fait, en amont. Je m’explique: soit nos malades consultent assez tardivement, ou bien la prise en charge est 30 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 insuffisante. En plus de la fréquence de cette complication, il faut savoir que son traitement demeure excessivement coûteux à la Sécurité sociale. A titre d’exemple, je dirais que le coût de revient d’un pansement, jusqu'à cicatrisation, s’élève à 900 000 dinars; soit, l’équivalent du salaire annuel d’une infirmière, aux Etats Unis, d’après une enquête, réalisée dans ce pays. Voilà, donc, la problématique. D’où, l’intérêt de faire de la prévention. Comment faire, justement, de la prévention ? La prévention passe, d’abord, par l’éducation thérapeutique de ces patients, qui doivent respecter les conseils de leur médecin. Si c’est le cas, cela peut réduire, éventuellement, de 50% les complications et donc, l’amputation éventuelle du pied du diabétique. A cet effet, je rappelle qu’il est important que les médecins examinent, à chaque consultation, les pieds de leurs patients diabétiques ainsi que les chaussures qu’ils portent et rechercher, ainsi, les personnes qui risquent de faire un ulcère du pied. Si risque il y a, alors, on donnera des conseils préventifs contre les ulcérations; car, qui dit ulcération, dit risque d’amputation. Un autre problème, qui se pose, également, en Algérie, c’est le fait que nos diabétiques se chaussent très mal, car ils ont tendance à acheter, sur le marché, des chaussures peu coûteuses; mais, qui sont, malheureusement, de mauvaise qualité, pouvant entraîner des ulcérations. Il importe de noter que le port de mauvaises chaussures est à l’origine de 25% des ulcérations, d’après des études qui ont été menées, dans ce cadre. A ce propos, il existe des chaussures de bonne qualité, adaptées aux diabétiques, évitant les ulcérations et qui ne sont pas, pour autant, des chaussures orthopédiques. Qui est habilité à prendre en charge les problèmes du pied du diabétique ? Toute la question est là, aussi. Nous déplorons, presque, l’inexistence de podologues, en Algérie, hormis quelques spécialistes, formés à l’étranger et donc, la prise en charge, en podologie, de ces malades, demeure très insuffisante. Au demeurant, le rôle du podologue est très important et malheureusement, la formation dans cette discipline n’est pas, encore, dispensée, en Algérie. On le sait, maintenant, le podologue fait partie des acteurs, dans la prise en charge multidisciplinaire du diabétique. Le podologue travaille, déjà, même en amont; c'est-à-dire, avant l’apparition de l’ulcère, parce qu’il s’agit de soins, spécifiques, du pied. Quel est le pronostic d’un diabétique ? Malheureusement, 3 ans après l’amputation, il est, aujourd’hui, établi que 50% des malades présentent un risque de mortalité; non pas, tellement, à cause du pied proprement dit; mais, eu égard à leur état vasculaire avancé. Les malades font effectivement une artériopathie, associée à un problème cardiaque et un AVC, dans 20% des cas. Ce malade est un poly-artériel. Ainsi, avant de mourir de leur diabète, ces malades meurent de leurs vaisseaux. Le diabète avant, donc, d’être une ma- ÉVÈNEMENT ladie métabolique, est une maladie vasculaire, de par le retentissement du diabète sur les vaisseaux et c’est pourquoi il existe une surmortalité, chez les diabétiques. Quels conseils donneriez-vous aux diabétiques, afin de faire attention à la santé de leur pied ? Il existe plusieurs conseils, parmi lesquels on citera, notamment, l’inspection des pieds. En effet, il est très important, pour un malade diabétique, d’examiner ses pieds régulièrement et rechercher d’éventuelles lésions et intertrigos (champignons). Ces derniers se présentent sous un aspect blanchâtre et qui sont une véritable porte d’entrée aux microbes. Ce problème est, d’ailleurs, très fréquent chez les personnes, qui font leur ablution 5 fois par jour; car, l’eau augmente le risque de développer des champignons. Aussi, il leur est conseillé et c’est même une obligation, chez eux, de bien se sécher les pieds et surtout, entre les orteils après chaque ablution, afin d’éviter ce genre de problème. En outre, comme le pied du diabétique est sec, par nature, à cause de sa maladie, il y a obligation de l’hydrater, avec des crèmes hydratantes, le soir. En tout état de cause, il y a lieu, de façon générale, d’utiliser du savon de Marseille, pour sa toilette. Le diabétique éprouve une sensation de froid, au niveau des pieds et il aura tendance alors, en hiver, à mettre les pieds devant le radiateur, de ou les plonger dans de l’eau chaude: ceci est interdit ! Par ailleurs, Il ne faut pas se couper les ongles à raz; mais, court, tout simplement avec des ciseaux et non un coup ongle et les limer avec une lime en carton. Il faut dire, également, qu’il est interdit de s’enduire les pieds de henné, car cette plante assèche le pied et masque les débuts de lésions. Autre conseil, il faut que le patient marche, afin d’améliorer la circulation du sang et ne pas porter des chaussettes en nylon; mais, en laine, ou en coton, pas trop serrées, bien sûr. Enfin, pour en revenir aux chaussures, celles-ci doivent être un peu larges; par exemple, pour quelqu’un qui chausse du 41, il choisira du 42. En ce qui concerne, particulièrement, les femmes le port de souliers pointus et à talon est strictement interdit. Enfin, la chaussure doit être en cuir souple, avec une semelle assez rigide, afin d’éviter qu’au contact du sol, un corps étranger, clou ou autres, ne puisse blesser le pied * Docteur Samir Aouiche, diabétologue, au CHU Mustapha Bacha (Alger). INFO Visite de son Excellence, l’ambassadeur de l’Union Européenne, à l’EHU d’Oran: Résultats probants du Dossier électronique médical En visite à L’EHU d’Oran, le 16 novembre 2014, pour s’enquérir de l’application du PASS, dans le cadre de la coopération entre l’Algérie et l’Union Européenne, son excellence, M. Marek Skolil, ambassadeur de cette institution, dans notre pays, s’est montré satisfait, lors d’une conférence de presse, quant à la mise en œuvre du PASS; en particulier et globalement, des relations entre l’Algérie et l’Union Européenne. Par Tanina Ait A insi, s’est-il félicité de l’état de cette coopération, lancée depuis, déjà, trente-cinq ans. Concernant le PASS, il a souligné son importance et son utilité et plus précisément, l’un de ses volets; à savoir, le Dossier électronique médical (DEM), lequel représente une optimisation du traitement du patient, par un gain de temps, d’abord; notamment, en terme d’urgence médicale et de performance de soins, en général; étant donné qu’un dossier unique et connecté aux différents services de l’EHU, suit le patient durant toute sa prise en charge et ce, dans l’attente de l’élargissement de cette procédure à l’ensemble du secteur sanitaire du pays. Il a ajouté, au demeurant, que les bons résultats obtenus, au niveau du PASS, sont le fruit d’un travail en commun de quatre années et d’un investissement s’élevant à 15 millions d’euros; opération qui prendra certes fin en décembre prochain; mais, sans omettre d’exprimer la disponibilité de l Union Européenne de, toujours, accompagner l’Algérie dans son effort de développement; tout comme elle le fait, du reste, dans le monde. Le docteur Mansouri Mohamed, directeur général de l’EHU d’Oran - structure pilote, pour le DEP a, pour sa part, confirmé les propos de Mr Marek Skolil, en précisant que cette plateforme électronique est utilisée à 98% et suit la prise en charge du patient, de bout en bout: accueil, données de laboratoire, examens cliniques, supports de décision, soins médicaux et paramédicaux, jusqu'à la facturation de l’ensemble de ces éléments, en utilisant, à toutes les étapes, l’outil informatique de manière optimale. A l’évidence, le traitement électronique de toute l’information permet, effectivement, une optimisation des soins; c'est-à-dire, un gain de temps et d’argent, a-t-il ajouté. En l’occurrence, M. Mansouri a souligné que cette application a vu, au plan financier, les contributions, respectives, de l’EHU d’Oran à hauteur de trois million d’euros et à un million d’euros, pour ce qui est de l’Union européenne. Cette conférence de presse a vu, également, l’intervention du Dr Nacer Grim, conseiller au ministère de la Santé et directeur du PASS, qui aura fait remarquer que le DEM est un des piliers de la réforme hospitalière. Aussi, a-t-il informé l’assistance de la création, au sein de la tutelle, d’une direction centrale chargée de veiller à la généralisation de cette plateforme électronique à travers tout le secteur sanitaire et ce, eu égard aux résultats probants, obtenus à l’EHU d’Oran. En tout état de cause et à la lumière des performances enregistrées à travers le PASS, on ne peut qu’espérer voir d’autres satisfactions, au niveau de ce secteur N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 31 ÉVÈNEMENT Pr Zahia Arbouche*, à Santé Mag, Près d'un tiers de nos diabétiques, en déséquilibre glycémique, sont exposés aux complications Les complications du diabète sont nombreuses et peuvent être sévères: infarctus, troubles de la vision, cécité, accident vasculaire, neuropathies, amputations, maladies rénales... Ces complications aggravent le diabète et diminuent l'espérance de vie des personnes, atteintes de cette maladie. La majorité des complications, liées au diabète, peuvent être évitées, diminuées ou retardées, si le diabète est dépisté et traité précocement et correctement. Le professeur Zahia Arbouche revient sur la question, dans cet entretien qu’elle nous a accordé. Entretien réalisé par Tanina Ait Santé Mag: Le diabète représente un véritable fléau, de par le monde et notre pays n’en n’est pas épargné. Quelle est la situation, justement, chez nous ? Pr Zahia Arbouche: Le diabète, véritable épidémie, touche l'ensemble de notre planète. Notre pays n’est pas épargné, en effet et la fréquence de cette pathologie étant de 6,9%, selon IDF, croît régulièrement. Nous comptons près de 2 millions de DT2, avec un taux de croissance annuel, moyen, de 48 mille nouveaux patients; sachant que 50% des diabétiques sont méconnus. Cette pathologie est redoutable; de par, notamment, ses complications. Pouvezvous nous en dire plus, en l’occurrence ? Toute la gravite du diabète sucré réside dans la survenue de complications chroniques, responsables d'une surmortalité et surmorbidité. Ces complications sont à type macro-angiopathie et micro-angiopathie. Les complications macroangiopathiques regroupent l'ensemble des manifestations artérielles, liées à une atteinte des artères de moyen et gros calibre. Elle intéresse, préférentiellement, les artères coronaires (angor, infarctus du myocarde), les artères des membres inférieurs (artériopathie, pouvant aboutir à la gangrène) et enfin, les troncs artériels supra-aortiques (AVC). Ces complications cardiovasculaires sont deux à trois fois plus fréquentes chez les diabétiques, que dans la population générale. Leur gravité - première cause de mortalité chez les diabétiques et leur latence clinique en font des complications redoutables. 32 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 La micro-angiopathie est une atteinte diffuse des artérioles et des capillaires et touche tous les organes; notamment, les vaisseaux de la rétine (elle est la principale cause de cécité, chez les adultes) et les vaisseaux du rein (néphropathie diabétique). La néphropathie va évoluer vers l'insuffisance rénale chronique terminale et augmente le risque de survenue d'une maladie cardiovasculaire. Un tiers des diabétiques développent une néphropathie. Comment peut-on éviter la survenance d’un diabète et ses complications, lorsqu’il est installé ? Lorsque le diabète est installé, il est possible de retarder, ou de stabiliser les complications. Le premier volet étant une bonne hygiène de vie (mesures diététiques adaptées, exercice physique régulier, réduction pondérale, arrêt du tabac….); le deuxième volet étant l'équilibre glycémique (cibler un taux HbA1C, inférieur ou égal à 7%. Le diabète du type 2 (DT2) semble prendre de l’ampleur. Quelle est l’explication à ce phénomène ? Cette épidémie du diabète de type 2 s'explique, en grande partie, par une modification des facteurs environnementaux: alimentation riche en sucre et en gras, sédentarité, obésité. La prise en charge de cette pathologie est-elle performante, dans notre pays ? La prise en charge des patients diabétiques, dans notre pays, s'améliore progressivement, puisque nous constatons moins de complications graves. Cependant, beaucoup reste à faire, puisque près d'un tiers de nos diabétiques sont déséquilibrés et donc, exposés aux complications * Professeur Zahia Arbouche, chef de service de diabétologie, au CHU de Béni-Messous. - Présidente de la Société algérienne de diabétologie. ÉVÈNEMENT Dr. Younes Moualek*, à Santé Mag, Pour un chiffre avoisinant 9% de l’HbA1c, les complications d’un diabète sont d’environ, 90% Le docteur Younes Moualek recommande, vivement, de surveiller régulièrement son dosage d'hémoglobine glyquée, lorsqu’on est diabétique et également, de bien équilibrer son diabète. Cette surveillance rigoureuse permet d’éviter les graves complications, qui retentissent sur les vaisseaux. Le spécialiste insiste, également, pour adopter une bonne hygiène de vie, qui est aussi importante que la médication. Ecoutons le Dr Moualek. Entretien réalisé par Tanina Ait Santé Mag: Le diabète du type 2 (DT2) inquiète; notamment, de par ses complications, qui s’inscrivent dans la durée. Pouvez-vous nous en dire plus ? Dr Younes Moualek: Les complications font toute la gravité du diabète. Ce sont les gros troncs artériels du cerveau, du cœur, des reins, des jambes qui sont touchés par l’athérosclérose. Ainsi, on constatera: des accidents vasculaires cérébraux, l’infarctus du myocarde, l’insuffisance rénale, l’artérite oblitérante des membres inférieurs (AOMI.) C’est dire les dangers extrêmes du diabète du type 2 (DT2), qui inquiètent au plus haut point; d’autant plus que ces complications évoluent sans aucun symptôme, au début. Comment peut-on prévenir ces complications ? La prévention repose sur l’équilibre constant de la glycémie; pas seulement avec les médicaments; mais, aussi, en ayant une bonne hygiène de vie; c'està-dire, avec une alimentation saine et la pratique du sport. C’est ce sur quoi nous insistons et nous n’aurons jamais de cesse de le répéter. La prise en charge des patients est–elle optimale ? Pour qu’elle soit optimale, il faut d’avantage former qualitativement les médecins; notamment, les généralistes, pour une prescription, adéquate et pertinente, des médicaments; en l’occurrence, pour ce faire, les protocoles y afférents devront être maîtrisés par les praticiens, à l’évidence. Cela laisse supposer, aussi, un suivi régulier du patient, par des recommandations. Dans le cas contraire, cette maladie peut conduire à des complications très graves, invalidantes et même mortelles. Un suivi régulier est, absolument, impératif par son médecin traitant, pour qu’il puisse déceler, rapidement, les personnes à risques de faire des complications et contrecarrer leur aggravation. Est-ce que tous les diabétiques sont voués à faire, un jour, des complications ? Les résultats de différentes études, qui ont été rapportés par la Fédération internationale du diabète (FID), montre que plus l’hémoglobine glyquée (ou HbA1c), qui est un indicateur de l’équilibre glycémique (taux de sucre dans le sang), sur trois mois augmente, plus la fréquence des complications et la gravité augmentent. Ainsi, pour un chiffre avoisinant 9% de l’hémoglobine glyquée (ou HbA1c), les complications sont d’environ 90%; ce qui est très préoccupant. La prise en charge des diabétiques est multidisciplinaire; notamment, le médecin généraliste… Le médecin généraliste constitue la première ligne de front. Compte tenu de la masse d’hypertendus et de diabétiques, il est illusoire de penser qu’un jour on pourrait traiter tous ces malades, uniquement par des spécialistes. Le médecin généraliste doit, donc, être à même de prendre en charge tous ces malades, dans un premier stade et n’adresser aux spécialistes que ceux pour lesquels il ne trouve pas de solution, au niveau de sa compétence. En conséquence, la formation continue du médecin généraliste est rendu nécessaire, pour qu’il soit à jour, par rapport aux dernières avancées dans l’amélioration des traitements; tout comme, d’ailleurs, pour les spécialistes, chacun en ce qui le concerne. C’est pourquoi nous les invitons à assister à tous nos séminaires * Docteur Younes Moualek, médecin interniste. - Président de l’Association des internistes libéraux algériens (AILA). 36 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 0 microgrammes COMPOSITION: de propionate Seretide® de Diskus® fluticasone100 et microgrammes 50 microgrammes /50demicrogrammes salmétérol (sous parforme dose:de100 microgrammes de propionate de fluticasone et 50 microgrammes de salmétérol (sous forme de grammes xinafoate) /50 microgrammes pour une dose. parExcipient: dose: 250 lactose microgrammes monohydraté. de propionate Seretide® de Diskus® fluticasone 250 etmicrogrammes 50 /50 microgrammes par dose: 250 microgrammes de propionate de fluticasone et 50 ydraté.microgrammes Seretide® Diskus® 500 microgrammes /50xinafoate) microgrammes dose: 500 microgrammes de salmétérol (sous forme de pour unepar dose. Excipient: lactose monohydraté. Seretide® Diskus® 500 microgrammes /50 microgrammes par dose: 500 microgrammes r une dose. de propionate Excipient:delactose fluticasone monohydraté. et 50 microgrammes FORME PHARMACEUTIQUE: de salmétérol (sousPoudre forme pour de xinafoate) inhalation. pour une dose. Excipient: lactose monohydraté. FORME PHARMACEUTIQUE: Poudre pour inhalation. ement DONNEES continu de l'asthme, CLINIQUES: dansIndications les situations thérapeutiques: où l'administration Asthme: par voie Seretide® inhalée est en traitement continu de l'asthme, dans les situations où l'administration par voie inhalée d'un médicament d'unindiqué médicament stifiée: associant - chez desunpatients corticoïde insuffisamment et un bronchodilatateur contrôlés par bêta-2 une corticothérapie agoniste de longue inhalée durée et la d'action prise d'un est justifiée: - chez des patients insuffisamment contrôlés par une corticothérapie inhalée et la prise d'un ou - chez bronchodilatateur des patients contrôlés bêta-2 agoniste par l'administration de courte durée d'une d'action corticothérapie par voie inhalée inhalée «à associée la demande», à un ou - chez des patients contrôlés par l'administration d'une corticothérapie inhalée associée à un : Le dosage Seretide® 100agoniste μg /50 μg/dose n'est durée pas d'action adapté au par traitement voie inhalée. de l'asthme Remarque: Le dosage Seretide® Diskus® 100 μg /50 μg/dose n'est pas adapté au traitement de l'asthme traitement continuDiskus® par bêta-2 de longue etide® sévère Diskus®de500/50 l'adulteμg/dose et de l'enfant. est indiqué Broncho-pneumopathie en traitement symptomatique chronique obstructive de la BPCO (BPCO): chez les Seretide® Diskus® 500/50 μg/dose est indiqué en traitement symptomatique de la BPCO chez les % de lapatients valeur théorique, dont le VEMS (mesuré des avant administration d’un bronchodilatateur) est symptômes inférieur à 50% de la valeur théorique, et présentant des antécédents d’exacerbations répétées et des symptômes et présentant antécédents d’exacerbations répétées et des ion: Voie significatifs inhaléemalgré uniquement. un traitement Il conviendra bronchodilatateur d'informercontinu. le patient Posologie que pour et mode observer d’administration: un effet Voie inhalée uniquement. Il conviendra d'informer le patient que pour observer un effet ptômesoptimal sont améliorés. du traitement, Le médecin Seretide® devradoit vérifier êtrerégulièrement administré quotidiennement que le dosage prescrit même de lorsque les symptômes sont améliorés. Le médecin devra vérifier régulièrement que le dosage prescrit de Seretide® Seretide® oujoursestrechercher bien adapté la posologie à l'état clinique minimale du patient. efficace. Il ne Lorsque sera modifié les symptômes que sur avis sontmédical. contrôlésIl par convient la plusde toujours rechercher la posologie minimale efficace. Lorsque les symptômes sont contrôlés par la plus l sera alors faibleenvisagée. posologie recommandée II pourra être également en deux prises envisagé par jour, de réduire l'administration la posologie d'undecorticoïde Seretide® inhalé à uneseul sera alors envisagée. II pourra être également envisagé de réduire la posologie de Seretide® à une longueprise durée le contrôle estime desnécessaire symptômes. deL'horaire maintenirdeunlatraitement prise de Seretide® par bêta-2sera mimétique alors longue durée d'action pour le contrôle des symptômes. L'horaire de la prise de Seretide® sera alors pard'action jour, sipour le médecin octurne, fonction Seretide® de lasera fréquence administré d'apparition le soir; sides ellesymptômes. est diurne, Si Seretide® la prédominance sera administré des symptômes le matin. Le est nocturne, Seretide® sera administré le soir; si elle est diurne, Seretide® sera administré le matin. Le de fluticasone dosage adaptée de Seretide® à la sévérité qui seradeprescrit son asthme. au patient Chez devra les sujets correspondre asthmatiques, à la dose le propionate de propionate de de fluticasone adaptée à la sévérité de son asthme. Chez les sujets asthmatiques, le propionate de ron la fluticasone moitié de la(FP) doseest quotidienne. aussi efficace Par que exemple, les autres administrés corticoïdes par administrés voie inhalée,par 100voie microgrammes inhalée à environ la moitié de la dose quotidienne. Par exemple, administrés par voie inhalée, 100 microgrammes (BDP)sont (formulation avec CFC)équivalents ou de budésonide. Si les dosages ipropionate de propionate de béclométasone de fluticasone approximativement à 200 microgrammes de dipropionate de béclométasone (BDP) (formulation avec CFC) ou de budésonide. Si les dosages s en fonction disponibles de l'état de du cette patient, association bêta-2fixe agonistes ne répondent et/ou corticoïdes pas aux nécessités devront être pour prescrits ajusterindividuelleles posologies en fonction de l'état du patient, bêta-2 agonistes et/ou corticoïdes devront être prescrits individuelle- une- inhalation on de 100 ment.μgPosologie de propionate préconisée: de fluticasone - Asthme: et 50Adultes μg de salmétérol, et adolescents 2 foisdepar 12jour; ans ou et plus: une inhalation de 100 μg de propionate de fluticasone et 50 μg de salmétérol, 2 fois par jour; ou - une inhalation n de 500 de fluticasone et 50etμg50deμgsalmétérol, 2 fois2 par Seretide® peut être de 500 μg de propionate de fluticasone et 50 μg de salmétérol, 2 fois par jour; Seretide® peut être deμg 250deμgpropionate de propionate de fluticasone de salmétérol, fois jour; par jour; ou - une inhalation olescents ayant un persistant modéré (défini l’existence symptomatologie diurne, envisagé en asthme traitement d’initiation pendant unepar courte périoded’une d’essai chez des adultes et adolescents ayant un asthme persistant modéré (défini par l’existence d’une symptomatologie diurne, tique de secours quotidienne et une obstruction bronchique modérée de courte à sévère) duréeetd’action chez quienil traitement apparaît essentiel symptomatique de secours et une obstruction bronchique modérée à sévère) et chez qui il apparaît essentiel l’utilisation d’un bronchodilatateur e inhalation d’obtenir de 50 un microgrammes contrôle rapidede desalmétérol l’asthme. Dans et 100ces microgrammes cas, la dose initiale de propionate recommandée de fluticasone, est de une inhalation de 50 microgrammes de salmétérol et 100 microgrammes de propionate de fluticasone, afin d’envisager la jour. réduction du letraitement corticoïde inhalé seul. Il est important réévalué les afin d’envisager la réduction du traitement à un corticoïde inhalé seul. Il est important que les deux fois par Lorsque contrôle àdeun l’asthme est obtenu, le traitement doit êtreque é établipatients de bénéfice soientévident suivis de régulièrement Seretide® utilisé lors de en latraitement période de d’initiation réduction pardurapport traitement. à un traitement Il n’a pas été établi de bénéfice évident de Seretide® utilisé en traitement d’initiation par rapport à un traitement sus neinhalé sont pas présents. Dans la majorité deslorsque cas, le1 traitement de première intention demeure par propionate de fluticasone seul, à 2 des critères de sévérité évoqués ci-dessus ne sont pas présents. Dans la majorité des cas, le traitement de première intention demeure emière l’administration intention de l’asthme de corticoïdes léger. Le inhalés dosage seuls. 100 microgrammes Seretide® n’est /50pas microgrammes destiné au traitement de Seretide® de première intention de l’asthme léger. Le dosage 100 microgrammes /50 microgrammes de Seretide® coïdes ne inhalés convient devra pas être aux ajustée adultes individuellement et aux enfants avant atteints d’asthmeun sévère; la dose de corticoïdes inhalés devra être ajustée individuellement avant d’instaurer un traitement par une association d’instaurer traitement parappropriée une association 100 μgfixe de chez propionate des patients de fluticasone atteints d’asthme et 50 μg de sévère. salmétérol, Enfants2 de fois4par ansjour. et plus: Chez- une l’enfant, inhalation la dosede 100 μg de propionate de fluticasone et 50 μg de salmétérol, 2 fois par jour. Chez l’enfant, la dose mmes, maximale 2 fois par de jour. propionate Aucune donnée de fluticasone n'est disponible par voie inhalée concernant qui est l'utilisation préconisée de Seretide® est de 100Diskus® microgrammes, 2 fois par jour. Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de Seretide® Diskus® de 4 ans.de- Broncho-pneumopathie une inhalation de 500 μg de propionate de fluticasone et 50 μg de salmétérol 2 fois par jour. : une chez inhalation les enfants de 500deμgmoins de propionate fluticasone et 50 μg dechronique salmétérolobstructive: 2 fois par Adultes: jour. à risque: Il n'y a pas lieu d'ajuster les doses chez les âgéschez ou atteints d'insuffisance rénale. Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de Seretide® chez les patients sance Populations rénale. Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation desujets Seretide® les patients atteints d'insuffisance hépatique. (allergie) connue à l'un des principes actifs ou excipients (cf. Composition). Mises en garde spéciales et précautions n des principes actifs ou excipients (cf. Contre-indications: Composition). MisesHypersensibilité en garde spéciales et précautions particulières d'un traitement on de l'état clinique dud’emploi: patient quiL'adaptation sera régulièrement réévalué anti-asthmatique par un suivi médical se fait par et lepalier contrôle en fonction de de l'état clinique du patient qui sera régulièrement réévalué par un suivi médical et le contrôle de Dans n'est ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchopisodesla de dyspnée paroxystique. fonction respiratoire. Seretide® pas adapté au traitement des crises d'asthme et des épisodes de dyspnée paroxystique. Dans ces situations, le patient devra avoir recours à un bronchoa informé qu'il doit ainsi rapide avoir enetpermanence à sa pour disposition dilatateur à action de courte durée traiter un lesmédicament symptômes bronchodilatateur aigus. Le patient àsera informé qu'il doit ainsi avoir en permanence à sa disposition un médicament bronchodilatateur à durée pourUne traiter les ation de la consommation de bronchodilatateurs action rapide et de action rapide et de courte durée destiné à àêtre utilisé en cas decourte crise d'asthme. augmentation de la consommation de bronchodilatateurs à action rapide et de courte durée pour traiter les ulter sonsymptômes médecin. Une plus ou moinsderapide du contrôle descas, symptômes doit faire est ledétérioration signe d'une déstabilisation la maladie. Dans ce le patient devra consulter son médecin. Une détérioration plus ou moins rapide du contrôle des symptômes doit faire et, parcraindre conséquent, nécessite vers une un consultation médicale conviendra d'envisager une évolution asthme aigu grave urgente. pouvant Ilmettre en jeualors le pronostic vital et, par conséquent, nécessite une consultation médicale urgente. Il conviendra alors d'envisager uffisantune à la augmentation suite d'un traitement par Seretide®, une de la corticothérapie. De consultation même, si lemédicale contrôle est desnécessaire. symptômesChez resteles insuffisant à la suite d'un traitement par Seretide®, une consultation médicale est nécessaire. Chez les re doitpatients être prise asthmatiques en compte. ou Chez atteints les patients de BPCO, asthmatiques, la prescription le traitement d’une corticothérapie par Seretide® complémentaire ne devra doit être prise en compte. Chez les patients asthmatiques, le traitement par Seretide® ne devra pastoujours être interrompu brusquement en raison d’un risque ailleurs,Chez il conviendra de toujours rechercher la posologie minimale efficace sous contrôle médical. Chez les ndra de rechercher la posologie minimale efficaced’exacerbation. sous contrôlePar médical. les patients atteints BPCO, l’arrêt ducontrôle traitement peut Comme aussi s’accompagner d’une détérioration symptomatique et doit donc s’opérer sous contrôle médical. Comme d'autres corticoïdes destinés on symptomatique et doitdedonc s’opérer sous médical. d'autres corticoïdes destinés à être administrés par voie inhalée, Seretide® être utilisé précaution chez lesdupatients atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement, Seretide® peut entraîner des troubles du ents atteints de tuberculose pulmonaire. Rarement,doit Seretide® peutavec entraîner des troubles tels que tachycardie extrasystoles et fibrillation auriculaire, ainsi qu’une baisse modérée et transitoire de la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par e, ainsirythme qu’une cardiaque baisse modérée et transitoire desupraventriculaire, la kaliémie à des doses thérapeutiques élevées. Par conséquent, Seretide® doit êtrecardiaque, utilisé avec en cas de pathologies cardiovasculaires sévères, de troubles du rythme cardiaque, de diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie non non res sévères, de troubles du rythme de prudence diabète, d’hyperthyroïdie, d’hypokaliémie corrigéerapportées ou chez les(cf. patients à risque d’hypokaliémie. Despris augmentations de de la glycémie ont été très rarement rapportées (cf. Effets indésirables). Ceci doit être pris en compte lors de la prescription très rarement Effets indésirables). Ceci doit être en compte lors la prescription à des patients diabétiques. Comme avecà d'autres produits inhalés, du sifflement t bronchique témoignant d'un bronchospasme la suite de l'inhalation de l'augmentation la poudre doit conduire à bronchique témoignant d'un bronchospasme à la suite de l'inhalation de la poudre doit conduire à ent devra êtreduréévalué pour cas échéant, uneexamen thérapeutique l'arrêt traitement parenvisager, Seretide®leDiskus® et à un clinique alternative. du patient.Seretide® Le traitement devra être réévalué pour envisager, le cas échéant, une thérapeutique alternative. Seretide® ent pasDiskus® de réaction chezjusqu'à les patients intolérants au lactose. Des précautions êtrenormalement prises contient 12,5 mg de lactose par dose. Cette quantité devront n'entraîne pas de réaction chez les patients intolérants au lactose. Des précautions devront être prises de présenter une fonction surrénalienne altérée. La notamment corticothérapie inhalée peut s susceptibles lors du relais de la corticothérapie générale par Seretide®, chez les patients susceptibles de présenter une fonction surrénalienne altérée. La corticothérapie inhalée peut La survenue dedes ceseffets effetssystémiques, reste cependant moins probable cours d'une corticothérapie à fortes doses au longorale. cours. La survenue de ces effets reste cependant moins probable qu'au cours d'une corticothérapie orale. entraîner en particulier lors dequ'au traitements on surrénalienne, un retardundesyndrome croissance l'enfant l'adolescent, une diminution de ladedensité Il peut être observé dechez Cushing, un et tableau cushingoïde, une inhibition la fonction surrénalienne, un retard de croissance chez l'enfant et l'adolescent, une diminution de la densité rementminérale et, la posologie efficaceetdevra toujours être recherchée. Lalecroissance enfants osseuse,minimale une cataracte un glaucome. En conséquence, patient serades suivi régulièrement et, la posologie minimale efficace devra toujours être recherchée. La croissance des enfants strationrecevant prolongée decorticothérapie doses élevées inhalée de corticoïdes par voie inhalée provoquersurveillée. une inhibition de une à long terme devra être peut régulièrement L’administration prolongée de doses élevées de corticoïdes par voie inhalée peut provoquer une inhibition de enfantslaetfonction les adolescents de moins de 16 anslarecevant fortesinsuffisance doses de propionate de fluticasone surrénalienne en favorisant survenueded’une surrénalienne aiguë. Les enfants et les adolescents de moins de 16 ans recevant de fortes doses de propionate de fluticasone la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale ont également été très décritsde la fonction surrénalienne et d’insuffisance surrénale aiguë ont également été très rarement décrits (généralement ≥ 1 000 μg par jour) peuvent êtreaiguë particulièrement à risque. Desrarement cas d’inhibition avec des doses de propionate de fluticasone comprises entre 500traumatisme, et 1 000 microgrammes. es crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un une interven- Les crises d’insuffisance surrénalienne peuvent être déclenchées par un traumatisme, une intervenune infection toute diminution rapide de la abdominale, posologie. Leperte tableau clinique est généralement atypique pouvant comprendre anorexie, douleur abdominale, perte de poids, tion chirurgicale, est généralement atypique pouvant ou comprendre anorexie, douleur de poids, fatigue, maux de tête, nausées, vomissements, de laest conscience, hypoglycémie et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’une intervention chirurgicale est prévue, une et convulsions. En cas de stress ou lorsqu’unehypotension, interventiontroubles chirurgicale prévue, une oglycémie corticothérapie de supplémentation voie générale peut être nécessaire. L'administration propionate de fluticasone par voie inhaléepar favorise la diminution du recours aux corticoïdes orauxde propionate de fluticasone par voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux pour l'asthme, mais elle ne au prévient pas lepar risque d'une insuffisance lors du sevrage des patients traités au long cours par une corticothérapie orale. Ce risque existe nne lors du traiter sevrage des patients traités long cours une d'apparition corticothérapie orale. Ce risquesurrénalienne existe égalementd'une chezinhibition les patients reçu surrénaliennes de fortes dosesdoit de rester corticoïdes enàurgence. Le risque de persistance desayant fonctions présent l'esprit dans les de persistance d'une inhibition des fonctions surrénaliennes doit rester présent à l'esprit dans les situations d'urgence susceptiblesUn deavis déclencher un peut état être de stress. corticothérapie substitutive adaptée devraet/ou être envisagée. spécialisé requis.Une Le ritonavir peut substitutive adaptée devra être envisagée. Un avis spécialisé peut être requis. Le ritonavir peut augmenterà considérablement les concentrations de propionate fluticasone. ar conséquent, moins que le bénéfice attendu pour leplasmatiques patient ne l’emporte sur le de risque d’effets Par conséquent, à moins que le bénéfice attendu pour le patient ne l’emporte sur le risque d’effets systémiques de la corticothérapie, il convient est d’éviter de les administrer decas façon concomitante. Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie est également augmenté en cas d’administration Le risque d’effets systémiques de la corticothérapie également augmenté en d’administration 0 3A4 concomitante (cf. Interactions d’autresdemédicaments et autres formes d’interactions). avec deavec propionate fluticasone avec d’autres inhibiteurs puissantsInteractions du cytochrome P450 3A4 (cf. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions). Interactions avec n, doivent être évités chez les patients sauf nécessité absolue. L'administration d’autres médicaments et autresatteints formesd’asthme, d’interactions: Les bêta-bloquants, sélectifs ou non, doivent être évités chez les patients atteints d’asthme, sauf nécessité absolue. L'administration ns lesconcomitante conditions normales les concentrations plasmatiques propionate de fluticasoneDans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone d'autresd’emploi, bêta-adrénergiques peut potentialiser lesdeeffets bêta-2-mimétiques. ge présystémique important (hépatique intestinal) d’une forteduclairance par passage une atteintes après administration paretvoie inhaléeetsont faibles fait d’un plasmatique effet de premier présystémique important (hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par une d’interactions cliniquement significatives fluticasone semble faible. Néanmoins, importante métabolisation médiéeavec par lelepropionate cytochromedeP450 3A4. Par conséquent, le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate de fluticasone semble faible. Néanmoins, ie nasale montré que le ritonavir inhibiteursains très puissant cytochromedeP450 3A4) àparlavoie nasale a montré que le ritonavir (un inhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la uneaétude d’interaction chez des(unvolontaires recevant du propionate fluticasone ons plasmatiques demg propionate fluticasone, entraînant une diminution marquée deslesconcentradose de 100 deux foisdepar jour augmentait de plusieurs centaines de fois concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquée des concentraasone tions administrée en cortisol par voie plasmatique. inhalée, mais Il n’yune a pas augmentation de données importante documentant des concentrations l’interaction avec plasmala fluticasone administrée par voie inhalée, mais une augmentation importante des concentrations plasmalienne tiques ont étéestrapportés. attendue;Il des convient cas de doncsyndrome d’éviter l’administration de Cushing et concomitante d’inhibition de de la propionate fonction surrénalienne de ont été rapportés. Il convient donc d’éviter l’administration concomitante de propionate de miquesfluticasone de la corticothérapie. Uneàétude faible effectif menée chez des volontaires sains a montré et de ritonavir, moinsde que le bénéfice ne l’emporte sur le risque accru d’effets systémiques de la corticothérapie. Une étude de faible effectif menée chez des volontaires sains a montré inhibiteur un peu moins puissant du cytochrome P450 3A4 augmentait de 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction 150 % l’exposition systémique d’une dose de propionate de fluticasone par voie inhalée. La réduction que le kétoconazole, du de cortisol plasmatique importantedeque celle observée aprèsetl’administration de propionate de fluticasone seul. Une augmentation de l’exposition systémique et du risque d’effets opionate fluticasone seul. était Une plus augmentation l’exposition systémique du risque d’effets indésirables systémiquesP450 est attendue cas d’administration concomitante d’autres inhibiteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (ex: itraconazole). La prudence est recommandée et les urs puissants du cytochrome 3A4 (ex: en itraconazole). La prudence est recommandée et les au long cours ce Grossesse: type de médicaments devront être pas évités la mesure du possible. Grossesse et allaitement: Grossesse: En clinique, il n'existe pas de données sure dutraitements possible. Grossesse et associant allaitement: En clinique, il n'existe dedans données concernant l'utilisation du salmétérol et du propionate de fluticasone ossessesuffisantes et l'allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les pendant études ladegrossesse et l'allaitement pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique. Les études de reproduction menées chez l'animal ont en évidence une foetotoxicité desSeretide® bêta-2 mimétiques et des glucocorticoïdes (cf. Données de sécurité précliniques). L'utilisation de Seretide® au ques et des glucocorticoïdes (cf. Données de mis sécurité précliniques). L'utilisation de au mporte cours sur tout éventuelnepour le foetus. Chez la que femme conviendra derisque la grossesse devra être envisagée si leenceinte, bénéficeil attendu pourdela toujours mère l'emporte sur tout risque éventuel pour le foetus. Chez la femme enceinte, il conviendra de toujours ant desrechercher symptômes l'asthme. Allaitement: clinique humaine, aucuneassurant donnée un n'est disponible la de dose minimale efficace deEnpropionate de fluticasone contrôle suffisant des symptômes de l'asthme. Allaitement: En clinique humaine, aucune donnée n'est disponible sur le passage dans le lait maternel. Chez le rat, le salmétérol et le propionate de fluticasone sont éliminés sur le passage dans le lait. dans L'utilisation le lait maternel. de Seretide® Chez leaurat, cours le salmétérol de l'allaitement et le propionate ne devra être de fluticasone envisagée sont é que si le bénéfice attendu pour la mère l'emporte sur tout risque éventuel pour l'enfant. Effets sur l’aptitude que si leàbénéfice conduire attendu des véhicules pour la mère et àl'emporte utiliser sur destout machines: risque éventuel Il n'y pour a pasl'enfant. eu d'étude Effets sur Effets contient du salmétérol et dulespropionate véhicules de et fluticasone, à utiliser des mac évaluant les effets de ce médicament sur l'aptitude à conduire les véhicules et à utiliser des machines. évaluant lesindésirables: effets de ce Seretide® médicament sur l'aptitude à conduire dont les effets indésirables sont connus. Aucun effet indésirable nouveau n'est apparu lors de dont l'administration les effets indésirables conjointe dessont deux connus. principes Aucun actifseffet dansindésirable la même formulation. nouveau n'est Les apparu effets lors secondaires associés au salmétérol et au propionate de fluticasone sont cités ci-dessous, listés parsecondaires classe organique associés au fréquence. salmétérol Les et aufréquences propionatesont de fluticasone ci-dessous, et par définies en:sont très cités fréquent (≥ 1/10),listés p fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 et < 1/100), et très rare (< 1/10 000) y compris les fréquent cas isolés. (≥ Les 1/100 effets et <très 1/10), fréquents, peu fréquent fréquents (≥ 1/1et000 peuetfréquents < 1/100),ont et été trèsdécrits rare (<dans 1/10 les 000)essais y compris le cliniques. L’incidence correspondante dans le bras placebo n’a pas été prise en considération. Les effets cliniques. indésirables L’incidence « très rares» correspondante sont issusdans des le notifications bras placebo spontanées n’a pas été après prisecommercialisation. en considération. Les ef Effets indésirables: Infections et Infestations: Candidose buccale et pharyngée: Fréquent. Troubles Effets du indésirables: système immunitaire: InfectionsRéactions et Infestations: d’hypersensibilité Candidoseàbuccale type de:et- pharyngée: Réactions cutanées Fréquent. Trou d’hypersensibilité: Peu fréquent. - Angioedème (principalement oedème facial et oropharyngé), symptômes d’hypersensibilité: respiratoires Peu(dyspnée fréquent.et/ou - Angioedème bronchospasme), (principalement réactions oedème anaphylactiques facial et oropharyngé), incluant sy inhibition de la fonction endocriniens:deSyndrome la croissance de Cushing, chez l’enfant tableau et cushi le choc anaphylactique: Très rare. Troubles endocriniens: Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, le choc anaphylactique: Très surrénalienne, rare. Troublesralentissement l’adolescent, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte, glaucome: Très rare. Troubles du métabolisme l’adolescent, diminution et de la nutrition: de la densité Hyperglycémie: minérale osseuse, Très rare. cataracte, Troublesglaucome: psychiatriques: Très rare. Anxiété, Troubles du troubles du sommeil et modifications du comportement incluant hyperactivité et irritabilité (notammenttroubles sommeilTrès et modifications du du comportement incluantMaux hyperactivité irritabilité (notamme chez lesduenfants): rare. Troubles système nerveux: de tête. et *Très fréquent. Tremblements. Fréquent. Troubles cardiaques: Palpitations: Fréquent. Tachycardie: Peu fréquent. Tremblements. Arythmies cardiaques Fréquent. (y Troubles compriscardiaques: fibrillation auriculaire, Palpitations:tachycardie Fréquent. supraventriculaire Tachycardie: Peu fréqu et extrasystoles): Très rare. Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux: Gêne pharyngée: et extrasystoles): Fréquent. Raucité Très rare. de Troubles la voix/dysphonie: respiratoires, Fréquent. thoraciques Bronchospasme et médiastinaux: paradoxal: Très Gêne pha Très rare. Myalgies: musculosquelettiques Très rare. * Rapportés et systémiques: fréquemment Crampes dans les musculaires: groupes placebo. Fréquent. DesArthralg rare. Troubles musculosquelettiques et systémiques: Crampes musculaires: Fréquent. Arthralgies: rare. Troubles effets secondaires liés aux propriétés pharmacodynamiques bêta-2 mimétiques du salmétérol, tels que effetstremblements, secondaires liés palpitations aux propriétés et mauxpharmacodynamiques de tête, ont été rapportés. bêta-2 Ils mimétiques sont le plus du souvent salmétérol, te transitoires et diminuent avec la poursuite du traitement. Les effets indésirables associés au propionatetransitoires de fluticasone et diminuent sont uneavec raucité la poursuite de la voixduettraitement. une candidose Les effets (muguet) indésirables buccale associés et pharyngée au propion peuvent survenir chez certains patients. Elles peuvent être réduites par le rinçage de la bouche à l'eaupeuvent après utilisation survenir chez de Seretide®. certains patients. Les effets Elles systémiques peuvent être(syndrome réduites par de leCushing, rinçage un de la tableau bouche à l'e minéraleralentissement osseuse, cataracte glaucome chez sont l’enfa cushingoïde), inhibition de la fonction surrénalienne, ralentissement de la croissance chez l’enfant cushingoïde), et chez l’adolescent, inhibitiondiminution de la fonction de la densité surrénalienne, de la etcroissance possibles (cf. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi). Des hyperglycémies possibles ont été très (cf.rarement Mises enrapportées garde spéciales (cf. Mises et précautions en garde spéciales particulières et précautions d’emploi). Des particulières hyperglycémie d’emploi). Comme avec d’autres produits inhalés, un bronchospasme paradoxal peut survenir à la d’emploi). suite de l’inhalation Comme avec (cf. d’autres Mises enproduits garde inhalés, spéciales un etbronchospasme précautions particulières paradoxal peut d’emploi). survenir à l Surdosage: Aucun surdosage n'a été décrit dans les essais cliniques menés avec Seretide®. Néanmoins, Surdosage: les signes Aucun de surdosage surdosage n'a sontété connus décritpour danschacun les essais des principes cliniquesactifs. menésLes avec symptômes Seretide®. Néa d'un surdosage en salmétérol sont des tremblements, des céphalées et une tachycardie. Les antidotes d'un de choix surdosage sont lesenagents salmétérol bêta-bloquants sont des tremblements, cardiosélectifs,des mais céphalées ceux-ci doivent et une tachycardie. être utilisés Les avecantidote doit être chez interrompu en raison exposition excessive de bronchospasme. aux bêta-2 Si mimétiques, le traitement il par grande prudence chez les patients ayant des antécédents de bronchospasme. Si le traitement par Seretide® grande prudence les patients ayantd'une des antécédents sera remplacé par un corticoïde seul. Si une hypokaliémie apparaît, elle devra être corrigée par un apport sera remplacé adapté de parpotassium. un corticoïde Surdosage seul. Siaigu: une hypokaliémie l'administrationapparaît, de propionate elle devra de fluticasone être corrigéeà par un surrénalienne. n'y a pas lieu d'adopter mesure car lainhibition fonctiontempor des doses supérieures à celles recommandées par voie inhalée peut entraîner une inhibition temporaire desdedoses la fonction supérieures à cellesIlrecommandées par voie une inhalée peut d'urgence entraîner une surrénalienne se rétablit en quelques jours, comme en témoignent les mesures du cortisol plasmatique. surrénalienne Surdosage se rétablit chronique: en quelques se reporter jours, àcomme la rubrique en témoignent « Mises en lesgarde mesures spéciales du cortisol et pla par Seretide® précautions particulières d'emploi», risque d’inhibition surrénalienne: une surveillance pourra alors êtreprécautions nécessaire.particulières En cas de surdosage d'emploi», risque en propionate d’inhibition de surrénalienne: fluticasone, le traitement une surveillance pourra alors ê peut être poursuivi en ajustant la posologie aux doses suffisantes pour un contrôle optimal des symptômes peut être poursuivi de l'asthme. en PROPRIETES ajustant la posologie PHARMACOLOGIQUES: aux doses suffisantes Propriétés pour unpharmacodynacontrôle optimal des miques: Classe pharmacothérapeutique: Adrénergiques et autres médicaments anti-asthmatiques. miques: Code ATC: Classe R03AK06. pharmacothérapeutique: ● Études cliniques Adrénergiques conduites avec et autres l'association médicaments propionate anti-asthmatique de fluticasone/salmétérol dans l’asthme: Une étude de 12 mois (Gaining Optimal Asthma controL, fluticasone/salmétérol GOAL) réalisée chez 3 dans 416 patients l’asthme:adultes Une étude et adolescents de 12 mois atteints (Gaining d’asthme Optimal persistant, Asthma acontroL comparé la tolérance et l’efficacité de Seretide® à une corticothérapie inhalée seule (propionate de fluticasone) comparé la afintolérance d’évalueretlal’efficacité possibilitéded’atteindre Seretide®les à une objectifs corticothérapie de la prise inhalée en charge seule de (propionate l’asthme. de f obtenu du ou traitement que la posologie la plus forte de l’étude été atteinte. GOAL a montré qu’il total* La posologie du traitement était augmentée toutes les 12 semaines jusqu’à ce que le contrôle total** ait Laété posologie était augmentée toutes les 12ait semaines jusqu’à ce que le contrôle y avait plus de patients qui atteignaient le contrôle de l’asthme lorsqu’ils étaient traités par Seretide® que y avait lors d’un plustraitement de patientspar quicorticoïdes atteignaient inhalés le contrôle seuls,de cel’asthme contrôle lorsqu’ils étant obtenu étaient avec traités une moindre par Seretide® dose de corticoïdes. Un « Bon Contrôle» de l’asthme a été obtenu plus rapidement chez les patientsdose traités de par corticoïdes. Seretide® Unque « Bon de l’asthme a été obtenu plus rapidement les patie chezContrôle» les patients traités par un corticoïde inhalé seul. Lechez temps nécessaire pour que 50 % des sujets inclus dans l’étude atteignent leur première semaine de « Bon Contrôle» nécessaire a été pour de que 16 jours 50 %pour des les sujets sujets inclus traités danspar l’étude Seretide® atteignent et deleur 37 jours première poursemaine ceux traités de « Bon et préal par corticostéroïdes inhalés (CSI). Dans le sous-groupe des patients asthmatiques non traités préalablement par corticostéroïdes par des corticoïdes inhalésinhalés, (CSI). Dans ce temps le sous-groupe était respectivement des patients deasthmatiques 16 jours (Seretide®) non traités de 23 jours (CSI). Les résultats globaux de l’étude étaient les suivants: Pourcentage de patients de atteignant 23 jours le(CSI). *BonLes Contrôle résultats (BC) globaux et le de **Contrôle l’étude étaient Total (CT) les suivants: de l’asthme Pourcentage sur 12 mois: de patien Traitement avant inclusion dans l’étude: Aucun CSI1 (ß2 CDA2 seul): FP/Salmétérol: BC 78 %, CTTraitement 50 %; FP: BC avant 70 %, inclusion CT 40 %. dans CSIl’étude: à faibleAucun dose (≤ CSI1 500(ß2 μg CDA2 de BDP3 seul): ou FP/Salmétérol: équivalent par jour): BC 78 %, C FP/Salmétérol: BC 75 %, CT 44 %; FP: BC 60 %, CT 28 %. CSI à dose moyenne (> 500-1 000 μg deFP/Salmétérol: BDP3 ou équivalent BC 75par %, CT jour): 44FP/Salmétérol: %; FP: BC 60 %, BCCT 6228 %,%. CTCSI 29 à%;dose FP: moyenne BC 47 %,(>CT500-1 16 %.000 μg Résultats globaux (quel que soit le traitement antérieur): FP/Salmétérol: BC 71 %, CT 41 %; FP:Résultats BC 59 %, globaux CT 28(quel %. *que Bonsoitcontrôle le traitement de l’asthme: antérieur): symptômes FP/Salmétérol: occasionnels BC 71ou%,utilisation CT 41 %; F nocturne, ni exacerbation, ni effet pulmo occasionnelle d’un bronchodilatateur bêta-2 agoniste de courte durée d’action, ou fonction pulmonaire occasionnelle inférieure àd’un 80 % bronchodilatateur des valeurs théoriques, bêta-2 agoniste sans réveil de courte durée d’action, ou fonction indésirable entraînant une modification de traitement. ** Contrôle total de l’asthme: pas de symptômes, indésirable pas d’utilisation entraînant d’un une bronchodilatateur modification de bêta-2 traitement. agoniste ** Contrôle de courte totaldurée de l’asthme: d’action,pas fonction de symptô pulmonaire supérieure ou égale à 80 % des valeurs théoriques, sans réveil nocturne, ni exacerbation, pulmonaire ni effetsupérieure indésirableouentraînant égale à 80 une%modification des valeursdethéoriques, traitement.sans 1 CSI: réveil Corticostéroïdes nocturne, ni exacer par voie inhalée. 2 ß2 CDA: Bêta-2 agoniste de courte durée d’action. 3 BDP: Dipropionate de béclométasone. par voie4inhalée. FP: Propionate 2 ß2 CDA: de Bêta-2 fluticasone. agoniste Les de résultats courtede durée cetted’action. étude suggèrent 3 BDP: Dipropionate que Seretide® de béclom Diskus® 100 microgrammes /50 microgrammes/dose, deux fois par jour, peut être envisagé en initiation Diskus® d’un traitement 100 microgrammes de fond chez /50 microgrammes/dose, des patients ayant undeux asthme foispersistant par jour, peut modéré êtrechez envisagé qui il en init apparaît essentiel d’obtenir un contrôle rapide de l’asthme (cf Posologie et mode d’administration). Une apparaît étude essentiel en doubled’obtenir aveugle,unrandomisée, contrôle rapide en groupes de l’asthme parallèles, (cf Posologie conduiteetchez mode318 d’administration). patients d’au moins 18 ans, atteints d’asthme persistant, a évalué la sécurité et la tolérance de l’administrationd’au de moins deux inhalations 18 ans, atteints deux fois d’asthme par jour persistant, (double dose) a évalué de Seretide® la sécuritépendant et la tolérance deux semaines. de l’administrat entraîne par rapport à l’administration fois par Cette étude a montré que le doublement de la dose de Seretide® (quel que soit le dosage), sur une durée Cette allant étude jusqu’à a montré 14 jours, que le doublement de la dose de Seretide®d’une (quelinhalation que soit ledeux dosage), sur une d jour, une légère augmentation des effets indésirables liés à l’activité bêta-mimétique (tremblements: 1 patient jour, une [1%] légère vs 0,augmentation palpitations: des 6 [3%] effets vs 1indésirables [<1%], crampes liés àmusculaires: l’activité bêta-mimétique 6 [3%] vs 1 [<1%]) (tremblements: et effets indésirables une incidence similaire des effets indésirables liés au corticoïde inhalé (candidose orale: 6 [6%] vs 16une [8%], incidence raucité similaire de la voix: des2effets [2%] indésirables vs 4 [2%]). La liésfaible au corticoïde augmentation inhalédes (candidose orale: 6 [6%] vs liés à l’activité bêta-mimétique doit être prise en considération, s’il est envisagé de doubler la dose prescrite liés à l’activité de Seretide® bêta-mimétique chez desdoit patients être prise adultes en considération, qui nécessiteraient s’il est une envisagé augmentation de doubler de lala dose corticothérapie inhalée pendant une courte période (jusqu’à 14 jours). Etudes cliniques menées avec corticothérapie Seretide dans inhalée la BPCO: pendantLes uneétudes courtecliniques période contrôlées (jusqu’à 14 àjours). placebo Etudes sur 6cliniques et 12 mois menées ont démontré que l’utilisation régulière de Seretide 50/500 microgrammes améliore les fonctions pulmonaires ont démontré que l’essoufflement l’utilisation régulière et réduit et l’utilisation de Seretide de médication 50/500 microgrammes d’urgence. Suraméliore une période les fonctions de p 12 mois le risque d’exacerbation de la BPCO a été réduit de 1.42/année à 0.99/année comparé au placebo 12 mois et le risque d’exacerbation de nécessitant la BPCO aune étécorticothérapie réduit de 1.42/année orale aàété 0.99/année réduit significaticomparé au p vement de 0.81/année à 0.47/année comparé au placebo. Mécanisme d'action: Seretide® contientvement de 0.81/année à 0.47/année comparé qui au placebo. Mécanisme du salmétérol et du propionate de fluticasone possèdent des modesd'action: d'action Seretide® différents: contie Salmétérol: Le salmétérol est un agoniste sélectif de longue durée d'action (12 heures) des récepteurs bêta-2 Salmétérol: adrénergiques. Le salmétérol Il possède est un agoniste une longue sélectif chaîne de latérale longue durée qui le lie d'action à l'exo-site (12 heures) du récepteur. des récepteu bêta-2pendant mimétiques de courte duréeCette d'action Le salmétérol produit une bronchodilatation qui persiste pendant environ 12 heures. Cette durée est supérieure Le salmétérol à celle produit observée une bronchodilatation généralement avec quiles persiste environ 12 heures. durée est administrés aux posologies usuelles. Propionate de fluticasone: Le propionate de fluticasone administré administrés par voie aux inhalée posologies aux doses usuelles. préconisées Propionate exerce de une fluticasone: activité glucocorticoïde Le propionate de entraînant fluticasone un admin effet anti-inflammatoire local au niveau de la muqueuse bronchique. En conséquence, les symptômeseffet et les anti-inflammatoire exacerbations d'asthme local au niveau sont diminués de la muqueuse alors quebronchique. les effets systémiques En conséquence, sont limités les symptôm L'administration à l'administration concomitante de de corticoïdes salmétérol et pardevoie propionate générale. dePropriétés fluticasone pharmacociné par voie comparativement à l'administration de corticoïdes par voie générale. Propriétés pharmacocinétiques: comparativement inhalée ne modifie pas les paramètres pharmacocinétiques de chacun des principes actifs administrés séparément. inhalée ne modifie La pharmacocinétique pas les paramètres de pharmacocinétiques chaque constituant peut de chacun donc être desconsidérée principes actifs séparéadministré ment. Salmétérol: Le salmétérol agissant localement au niveau pulmonaire, les taux plasmatiquesment. Salmétérol: Le salmétérol agissant localement pulmonaire, ne sont pas corrélés à l'effet thérapeutique. De plus, au peuniveau de données sont disponibles les taux plasmatiqu sur la pharmacocinétique du salmétérol après administration par voie inhalée car les concentrationsla plasmatiques pharmacocinétique observées du salmétérol aux dosesaprès thérapeutiques administration sont par très voie faibles inhalée (au maximum car les concentratio 200 de propionate de fluticasone inhalé chez les volontairesabsolue picogrammes/ml), et difficilement mesurables. Propionate de fluticasone: La biodisponibilité absolue après picogrammes/ml), administrationetd’une difficilement dose unique mesurables. Propionate de fluticasone: La biodisponibilité sains varie approximativement entre 10 et 30% de la dose nominale selon le dispositif d'inhalation utilisé. sains Une varie moindre approximativement exposition systémique entre 10 au et 30% propionate de la dose de fluticasone nominale selon a été leobservée dispositifchez d'inhalation les ut patients asthmatiques ou atteints de BPCO. L'absorption est essentiellement pulmonaire. Elle est rapide patients dansasthmatiques un premier temps ou atteints puis se de poursuit BPCO. L'absorption plus lentement. est essentiellement Le reste de la dose pulmonaire. peut être Elle est dégluti mais ne contribue qu'en faible partie à l'exposition systémique du fait d'une faible solubilité aqueuse déglutietmais d'unneimportant contribuemétabolisme qu'en faible de partie premier à l'exposition passage.systémique La biodisponibilité du fait d'une oralefaible est ainsi solubilité a inférieure à 1 %. L'exposition systémique augmente de façon linéaire avec l'augmentation de la dose inférieure inhalée.àL'élimination 1 %. L'exposition du propionate systémique de fluticasone augmente est de caractérisée façon linéaireparavec unel'augmentation forte clairancede la d plasmatique (1 150 ml/min), un important volume de distribution à l'état d'équilibre (environ 300 litres)plasmatique (1 150 ml/min),d'environ et une demi-vie terminale un important 8 heures. volume Ladeliaison distribution aux protéines à l'état d'équilibre plasmatiques (environ est de300 litre 91 %. Le propionate de fluticasone est éliminé très rapidement de la circulation systémique. Le produit 91 %. estLeessentiellement propionate de métabolisé fluticasone en est un éliminé dérivétrès acide rapidement carboxylique de lainactif, circulation par l'isoenzyme systémique. Le p CYP3A4 du cytochrome P450. D'autres métabolites non identifiés sont également retrouvés dans lesCYP3A4 fécès. La duclairance cytochrome rénale P450. du D'autres propionate métabolites de fluticasone non identifiés est négligeable. sont également Moins deretrouvés 5 % de dans la dose est excrétée dans les urines, principalement sous forme de métabolites. La majorité de laladose doseest est éliminée excrétéedans dansles les fécès urines,sous principalement forme de métabolites sous forme etdesous métabolites. forme inchangée. La majorité de relationdeavec une menées exacerbation Données de sécurité précliniques: Les résultats des études de sécurité menées chez l'animal avec Données chacundedes sécurité principes précliniques: actifs ont révélé Les résultats des effets desenétudes sécurité chez de l'animal l'activité pharmacodynamique de chacun des produits. Au cours des études de reproduction menées l'activité chez l'animal, pharmacodynamique des malformations de ont chacun été observées des produits. après Au administration cours des études de glucocorticoïdes de reproduction menée (fentes palatines, malformations osseuses). Cependant, ces résultats expérimentaux observés chez l'animal (fentes ne palatines, semblent malformations pas prédictifsosseuses). d'un effet Cependant, malformatif chez ces résultats l'hommeexpérimentaux aux doses recommanobservés chez seulement menées aprèschez exposition l'animalàavec de fortes le xinafoate doses. Après de salmétérol administration ont montré concomitante une toxicité em dées. Les études menées chez l'animal avec le xinafoate de salmétérol ont montré une toxicité embryofoetale dées. Les études des deux principes actifs, il a été observé, chez des rats recevant des doses de glucocorticoïdes connues despour deuxinduire principes des actifs, anomalies, il a étéune observé, augmentation chez des derats la fréquence recevant des d'apparition doses dedeglucocorticoïdes transposition conn des excipients: Lactose monohydraté. Duréedede l'occipital. conservation: DONNEES 18 mois. PHARMAC de l'artère ombilicale et d'ossifications incomplètes au niveau de l'occipital. DONNEES PHARMACEUTIQUES: de l'artère Liste ombilicale et d'ossifications incomplètes au niveau Précautions particulières de conservation: À conserver à une température ne dépassant pas +Précautions 30 °C. Mode particulières d’emploi, instructions de conservation: concernant À conserver la manipulation: à une température Le Diskus®nelibère dépassant une pas poudre qui est inhalée dans le poumon. Sur le Diskus®, un compteur de doses indique le nombre de prises poudre restantes. qui est inhalée Pour des dans informations le poumon.détaillées, Sur le Diskus®, consulter un lacompteur notice patient.CONDITIONS de doses indique le nombre DE de PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE: Liste I-Uniquement sur ordonnance. Médicament enregistré enPRESCRIPTION Algérie sous lesET numéros: DE DELIVRANCE: SERETIDE®Liste DISKUS® I-Uniquement 100 microgrammes sur ordonnance. /50 Médicament microgrammes enregistré par dose 03/20A 104/112 SERETIDE® DISKUS® 250 microgrammes /50 microgrammes par dosepar 03/20A dose105/112 03/20A SERETIDE® 104/112 SERETIDE® DISKUS®DISKUS® 500 microgrammes 250 microgrammes /50 microgrammes /50 microgrammes par dosepar do 03/20A 106/112 Titulaire en Algérie: Glaxo Wellcome UK limited, Stockley park west uxbridge Middlesex, 03/20A UB11106/112 1BT, Royame Titulaire Uni. enDistribué Algérie: Glaxo en Algérie Wellcome UK limited, Stockley parkZone westIndustrielle uxbridge Middle par: GlaxoSmithKline Algérie Boudouaou Est 35 400 Boumerdès, Algérie, numéro de téléphone:024 84 32 20, numéro de fax: 024 84 Boudouaou 44 72. Notification Est 35 400 de cas Boumerdès, de pharmacovigilance: Algérie, numéronuméro de téléphone:024 de fax: 024 84 32 44 72. 20, numéro de fax: 024 e-mail: [email protected] e-mail: [email protected] DOSSIER Pr Habib Douagui*, à Santé Mag, On compte, en Algérie, environ un million de personnes, âgées de plus de 40 ans, porteuses d’une BPCO La bronchite pulmonaire chronique obstructive est une maladie grave, invalidante et mortelle, qui a pour cause, dans 90% des cas, la consommation de tabac. C’est, dans ce souci, donc, de prévenir contre cette maladie que le professeur Habib Douagui lance un appel, pour faire respecter la loi de lutte contre le tabagisme, afin de protéger, ainsi, les non-fumeurs et inciter les fumeurs à arrêter. Propos recueillis ar Tanina Ait gine le milieu professionnel, lorsque la personne travaille avec des allergènes polluants. Comment évolue cette maladie ? Le problème de cette maladie est qu’elle évolue dans le temps, insidieusement et apparaît avec les premiers signes, qui sont la toux et les crachats; surtout, au réveil, le matin. Aujourd’hui, tout autour de nous, malheureusement, ces crachats son devenus, en quelque sorte, un comportement «normal», vu la banalisation de cette situation. Aussi, une personne qui commence à fumer à partir de l’âge de 15 ans, 10 ans après, elle commence à tousser et à cracher; mais, ne s’inquiète réellement que lorsque les signes, gravissimes, d’une insuffisance respiratoire apparaissent et c’est, justement, cette complication qu’il faut craindre; c'est-àdire, lorsque le patient est rapidement essoufflé, au moindre effort. Si habituellement, elle n’avait aucune difficulté à monter les escaliers, à faire son marché, ou toutes autres travaux quotidiens; subitement, le sujet ressent une dyspnée, qui est l’installation de l’insuffisance respiratoire chronique. Le malade aura, alors, un handicap respiratoire et sera gêné, dans la vie de tous les jours. Santé Mag: Quels sont les caractéristiques de la BPCO ? Pr H. Douagui: La bronchite pulmonaire chronique obstructive (BPCO) est une inflammation de l’arbre bronchique, qui survient à partir de 40 ans. Cette inflammation des voies aériennes supérieures 40 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 est induite, dans plus de 90% des cas, par la consommation de tabac. Cette pathologie est due, également, à la pollution de l’environnement chimique, ou industriel, qui devient de plus en plus préoccupante; notamment, dans les grandes villes. La BPCO peut avoir, aussi, comme ori- Qu’en est–il de cette pathologie, en Algérie ? Selon les études réalisées, nous avons plus d’un million de personnes, âgées de plus de 40 ans, porteuses d’une BPCO, avec un début d’une insuffisance respiratoire chronique et c’est pourquoi, d’ailleurs, je lance un message pour le dépistage précoce de cette maladie DOSSIER INFO et sensibiliser, ainsi, les fumeurs des dégâts que le tabagisme peut engendrer. Tous fumeur doit arrêter le tabagisme car, dans le cas contraire, la personne va développer des maladies graves, comme la BPCO et même d’autres pathologies, qui sont aussi graves, comme le cancer du poumon, du cavum ou encore, digestif et bien d’autres. Quand faut-il consulter ? Lorsque le sujet crache et ressent des essoufflements au moindre effort, il est impératif de consulter son médecin traitant, qui orientera le sujet vers le pneumologue, lequel va quantifier et évaluer l’état d’insuffisance respiratoire du patient, par un examen d’exploration fonctionnel respiratoire, qui indiquera le degré d’évolution de la maladie. En conséquence, des traitements seront administrés, contre l’inflammation des bronches et l’obstruction de celle-ci. Ces traitements sont à base de corticoïdes et de broncho-dilatateurs et là, nous sommes dans les traitements palliatifs. Mais, toujours est-il, le meilleur traitement, c’est l’arrêt du tabac. Cette maladie, donc, devient une pathologie chronique ? Elle devient une pathologie chronique et invalidante. Les complications de cette maladie impactent négativement la qualité de vie du patient, qui ne peut plus se prendre en charge correctement. Il se voit obligé de s’arrêter après un effort, limiter son travail et parfois, c’est un handicap professionnel. Tout cela altère son quotidien. Nous voyons bien, donc, que c’est un handicap sévère. Où sommes-nous, justement, en Algérie, dans la lutte contre le tabagisme ? On ne fait pas grand-chose, justement. Pourtant des lois anti-tabac ont été votées, mais ne sont pas, souvent, respectées. Aussi, la première chose que l’Etat doit faire, c’est de lutter pour que les jeunes ne deviennent pas des fumeurs et notamment, les enfants d’âge scolaire et protéger, par la même, les populations du tabagisme passif. Ceci est une priorité, qui doit faire l’objet de campagnes de prévention. Concernant les fumeurs, il importe de les sensibiliser, afin de se désintoxiquer, dans les centres d’aide au sevrage; bien que ces types d’établissements ne sont pas nombreux et les produits de substitution nicotiniques, comme la gomme à mâcher, ou les patchs, ne sont pas assez disponibles et vendus à un prix élevé. Comment faire, pour que la loi soit respectée ? Tout d’abord, l’Etat doit faire prendre des sanctions lorsque la loi est violée. Ceci est très important, d’autant plus que nous avons les meilleurs textes. L’Algérie a été parmi les premiers pays africains à adhérer aux recommandations de l’OMS, sur la stratégie de lutte anti-tabac, dans le monde. Malheureusement, ces lois ne sont pas appliquées, sur le terrain. Ainsi, on voit des gens vendeurs de tabac devant les lycées et écoles et par moments, ce sont, hélas, les lycéens eux même qui en assurent la revente. Par ailleurs, s’il est, pourtant, strictement interdit de fumer dans des endroits publics, comme dans les hôpitaux, par exemple, cette interdiction n’est pas respectée. Ceci est d’autant plus regrettable, lorsqu’il est constaté que se sont des médecins qui donnent le mauvais exemple. Aussi, j’appelle les confrères à faire preuve d’exemplarité. Ce qui est valable, pour le corps médical, l’est, aussi, pour le corps enseignant, qui ne devrait pas fumer devant les enfants, dans le cadre de l’exemplarité. Je dirais, par ailleurs et malheureusement, qu’il n’y a pas, vraiment, dans notre pays, un véritable engagement de l’Etat, dans la lutte anti-tabac et c’est dommage. Qu’en est–il de la prise en charge des malades souffrants de la BPCO ? Nous avons tous les moyens, thérapeutiques et services hospitaliers, qui permettent d’évaluer la BPCO et pour une bonne prise en charge des malades, souffrant de cette pathologie. Il n’y a pas de problème, à ce niveau; le problème, qui se pose, est dans la prévention; c'est-à-dire, comment empêcher le non-fumeur de le devenir et de parvenir à désintoxiquer les fumeurs. Pour ce faire, je leur demande de se rapprocher des consultations anti-tabac * Pr Habib Douagui, - Président de la Société africaine d’allergologie et d’immunologie clinique - Chef de service de pneumo-allergologie, au CHU Beni Messous – Alger. Tuberculose Près de 9 millions de cas, par an Un patient, atteint de tuberculose, dans un hôpital somalien. M auvaise nouvelle, sur le front de la lutte contre la tuberculose. Selon le rapport de l’OMS, rendu public, il y aurait, en réalité, 500 000 cas supplémentaires, par rapport aux dernières estimations. En 2013, dans le monde, 9 millions de personnes ont développé la maladie. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le nombre de décès, lié à la tuberculose, recule dans de nombreux pays. Au total, en 2013, ce dernier a été estimé à 1,5 million. Soit, une baisse de plus de 45%, par rapport à 1990. Depuis 2000, près de 37 millions de vies auraient, ainsi, été sauvées, grâce au diagnostic rapide de la tuberculose et à la mise en place de traitements précoces. Toutefois, la tuberculose reste la deuxième maladie infectieuse la plus meurtrière, après le VIH/SIDA. Et chaque année, plus de 3 millions de patients échappent, totalement, au système de soins. Pour l’OMS, «la maladie reste un problème de santé globale majeur». Notamment, à cause de la progression, constante, de la multi-résistance. Cette dernière ne cesse de prendre de l’ampleur. Près de 480 000 cas de tuberculose dite multi-résistante ont, ainsi, été enregistrés en 2013. Rappelons que dans cette forme de l’infection, le bacille de Koch résiste à, au moins, deux antibiotiques de référence. ASIE ET AFRIQUE EN TÊTE Cependant, depuis 2009, grâce à de nouveaux tests plus rapides, le nombre de cas de tuberculose multi-résistante diagnostiqués a triplé. En 2013, près de 136 000 cas ont été détectés et 97 000 patients ont été traités. Mais, en réalité, seuls 48% des malades ont été guéris. Si la tuberculose est présente partout dans le monde, le plus grand nombre de nouveaux cas a été enregistré en Asie, qui totalise près de 60% des nouvelles infections, à l’échelle mondiale. Toutefois, l’Afrique subsaharienne compte la plus grande proportion de nouveaux cas, par habitant, avec plus de 255 cas pour 100 000 habitants, pour l’année 2012 N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 41 DOSSIER Pr Nour-Eddine Zidouni*, à Santé Mag, Il faudrait faire participer davantage les médecins généralistes, dans la gestion de la BPCO On ne peut guérir d’une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Néanmoins, si celle-ci est dépistée précocement, on peut améliorer la qualité de vie du patient, aujourd’hui, grâce à des traitements adéquats et une bonne prise en charge. Cependant, la première démarche à entreprendre consiste en un arrêt, définitif, du tabagisme actif et passif, qui représente la première cause de cette pathologie grave et mortelle. Le professeur Nour-Eddine Zidouni nous en dit plus. Propos recueillis par Tanina Ait Santé Mag: Quels sont les symptômes de la BPCO? Pr N. Zidouni: Les symptômes sont d’une banalité affligeante: c’est la toux, puis les des difficultés à respirer, qu’on appelle dyspnée, qui s’installe, progressivement. Au début, le fumeur se dit que si je crache c’est normal, parce que je fume; mais, les bronches ont été créées pour secréter du mucus et juste ce qu’il faut, pour épurer les particules inhalées. Mais, il se trouve que chez le fumeur il y a une hypertrophie, à cause de l’inflammation des bronches laquelle, 42 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 au fur et à mesure, va provoquer des lésions vers les fonctions terminales, pour donner cette dyspnée et c’est une pathologie grave, puisqu’elle aboutit à une insuffisance respiratoire chronique, si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps. On ne peut pas guérir d’une BPCO, mais on la stabilise, afin qu’elle soit compatible avec une vie longue et normale. Comment la diagnostiquer? Le diagnostic de la BPCO est, d’abord, clinique; mais, on a, surtout, besoin d’un spiromètre, qui va apprécier les deux déterminants; à savoir: l’effort ventilatoire maximal (EVM), relatif à la capacité vitale et qui va faire le diagnostic de la BPCO; et le volume maximum expiré en 1 seconde (VEMS), qui évalue le degré de sévérité de la maladie. C’est un outil de base, en milieu spécialisé. Cependant, il faudrait, aussi, qu’on fasse participer davantage les médecins généralistes, dans la gestion de la BPCO, à travers le diagnostic et surtout, la surveillance; d’autant plus que des enquêtes ont montré que 4% à 7% de la population est atteinte par cette pathologie. Il est, donc, évident que c’est un problème de santé publique, DOSSIER INFO qui intéresse, encore une fois, les médecins généralistes; notamment, dans la prévention, l’éviction des facteurs de risques environnementaux et par le traitement de l’insuffisance respiratoire aigue. La BPCO peut-elle exister, chez l’enfant? C’est, actuellement, un domaine de recherche. Des enquêtes, en cours, ont pour objet de constater et d’isoler, éventuellement, des déterminants génétiques; car, des maladies respiratoires chroniques, dont la BPCO, se voient, également, chez l’enfant. Elles sont rarement isolées mais, font partie d’un ensemble de lésions intra-organiques, en association avec d’autres lésions, telles que la mucoviscidose, ou les bronchites congénitales. Peut-on retrouver une BPCO chez un enfant, né d’une maman fumeuse ? En effet, les enfants de fumeurs sont exposés à un risque d’infections respiratoires répétitives. En outre, ils naissent avec un faible poids; souvent, prématurés et également, sensibles aux infections respiratoires, avec des épisodes récidivant, qui font le lit de la BPCO. Comment la prévenir ? D’abord, c’est de lutter contre les facteurs de risques, dont le tabagisme, qui est la première cause de cette pathologie et lutter, également, autant que faire se peut, contre les nuisances environnementales; c'est-à-dire, les poussières domestiques, urbaines etc… Y a-t-il une stratégie, pour lutter contre les nuisances urbaines ? C’est difficile, chez nous, car cela relève d’une volonté politique. Par exemple, dans certains pays développés, il a été adopté une stratégie de santé-ville, pour diminuer la circulation automobile et en réduisant la vitesse dans les agglomérations, alors que, dans notre pays, certains conduisent comme des fous, avec de grosses cylindrées sur les routes et utilisent, même, des véhicules de gros tonnage dans les villes, alors que ceci est strictement interdit * Professeur Nour-Eddine Zidouni, Chef de service pneumologie, CHU de Béni-Messous. Risques cardiovasculaires plus élevés chez les habitants des pays riches... mais ils en meurent moins La pratique régulière du sport, une alimentation bien équilibrée et l'abstinence tabagique diminuent les risques de survenue d'un infarctus du myocarde, d'un accident vasculaire cérébral et d'une insuffisance cardiaque et donc, de décès. hormonal", nouveau prototype de pancréas artificiel, composé de 3 boîtiers, pilotés par un smartphone. Diabète de type 1: résultats prometteurs d'un prototype de "pancréas bionique bihormonal" Recherche: Le Dr Edward Damiano et ses collaborateurs de l'université de Boston ont testé ce qu'ils appellent eux-mêmes un "pancréas bionique bi- Recherche: Une équipe suédoise vient de publier une analyse montrant une possible relation entre une diminution de la sédentarité des seniors et l'augmentation de la longueur de leurs télomères (terminaisons des chromosomes, dont le raccourcissement est associé,... SYNCORTYL 10 mg/1 ml solution injectable (désoxycortone acétate): fin de rupture de stock Médicaments - Disponibilité Après plusieurs années d'indisponibilité, la spécialité injectable SYNCORTYL (désoxycortone acétate), indiquée dans la substitution minéralocorticoïde de l'insuffisance surrénale aiguë est, à nouveau, disponible, en ville et à l'hôpital.... PEGASYS solution injectable, en seringue préremplie: nouveau dosage à 90 µg de peginterféron alfa-2a Médicaments - Dosage Un nouveau dosage de PEGASYS solution injectable en seringue préremplie, à 90 µg de peginterféron alfa-2a, est disponible,pour le traitement des hépatites B et C chroniques. Il permet d'ajuster la posologie, lors de la survenue de réactions indésirables... STAGID 700 mg comprimé sécable (metformine embonate): remise à disposition effective Médicaments - Disponibilité En rupture de stock depuis plusieurs mois, STAGID 700 mg comprimé pelliculé est, de nouveau, disponible. 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JOSACINE granulés pour suspension buvable (josamycine): changements de présentations, pour promouvoir le bon usage Médicaments - Présentation De nouveaux modèles de pipettes, pour l'administration de JOSACINE granulés, pour suspension buvable (josacyne), seront mis à disposition, au cours du mois d'octobre. Ces nouvelles pipettes ont changé de graduation, pour tenir compte des nouvelles tranches... Recherche: passer un petit peu moins de temps assis pourrait augmenter la longueur des télomères Vaccin MENINGITEC: rappel de tous les lots et recommandations Médicaments - Alertes - Lots Un rappel de tous les lots du vaccin MENINGITEC, disponibles sur le marché, est organisé, par mesure de précaution.... FORTIMEL PROTEIN: nouveau code LPPR Produits LPPR La présentation hyperprotidique et hyperénergétique FORTIMEL PROTEIN est, désormais, enregistrée sous une nouvelle ligne de remboursement, avec un code LPPR dédié.... PHYS-AC: nouvelle gamme dermocosmétique, pour les peaux à tendance acnéique Autres produits - Nouveau Produit A-Derma propose une nouvelle gamme dermocosmétique, préconisée pour les peaux à tendance acnéique, dénommée PHYS-AC. Elle se compose de 4 références, dont un gel nettoyant, un gelcrème de soin et une crème compensatrice. N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 43 DOSSIER Asthme Pourquoi bêtamimétiques et corticoïdes conjuguent leurs actions* Par Pr. Philippe Devillier (Département de pharmacologie, CHU de Reims) les cellules inflammatoires (mastocytes, éosinophiles). Leur activation inhibe la libération des médiateurs synthétisés par ces cellules. (2) De plus, des données récentes suggèrent que les agonistes β2 pourraient potentialiser, in vitro, l'effet anti-inflammatoire des corticoïdes (9). L ’asthme associe une contraction des muscles lisses et une inflammationbronchique chronique . Les β2-stimulants adrénergiques, bronchodilatateurs, et les glucocorticoïdes, anti-inflammatoires, jouent un rôle important dans la prise en charge de cette affection. Les données actuelles montrent que leur association n'est pas seulement additive, mais permet une conjugaison de leurs actions. LES BÊTA-MIMÉTIQUES: PAS SEULEMENT BRONCHODILATATEURS Les β2-stimulants adrénergiques agissent spécifiquement sur les récepteurs β2 présents sur les muscles lisses bronchiques, des grosses bronches jusqu'aux bronchioles. L'effet principal des β2-stimulants dans le traitement de l'asthme demeure la relaxation du muscle lisse bronchique in vitro et l'effet bronchodilatateur in vivo (1-5). La relaxation des muscles lisses induite par la stimulation des récepteurs β2 est liée à trois réponses: une diminution des concentrations en calcium cytosolique, une inhibition des interactions actinemyosine et l'ouverture de canaux potassiques Ca++ dépendant de conductance élevée (BKCa), conduisant à une hyperpolarisation et à une mise au repos de la cellule (2,4,6,7). Mais il est apparu depuis quelques années que les β2-stimulants possèdent d'autres effets in vitro, passant par l'activation de récepteurs β2 situés ailleurs que sur les cellules musculaires lisses (4). Certains sont localisés au niveau des glandes à mucus et des cellules épithéliales des bronches humaines. La fixation des β2- agonistes sur ces récepteurs augmente la sécrétion de mucus et d'eau et la fréquence des battements ciliaires, accroissant ainsi la clairance mucociliaire (2. 4). Des récepteurs β2 sont situés sur les cellules de Clara et le s pneumocytes de type II. Leur activation induit une sécrétion de lipides et de surfactant qui pourrait prévenir l'atélectasie des bronches terminales (2.4). Des récepteurs β2 sont aussi exprimés sur LES CORTICOÏDES: UN EFFET ANTI-INFLAMMATOIRE SURTOUT LIÉ À LEUR ACTION SUR LES CYTOKINES Les glucocorticoïdes sont des hormones circulantes impliquées notamment dans le métabolisme glucidoprotidique. Par ailleurs, ils exercent de puissants effets antiinflammatoires qui sont mis à profit en thérapeutique et expliquent qu'ils soient, par voie inhalée des anti-inflammatoires indiqués en traitement de fond de l'asthme persistant (10) . Ces effets ont conduit au développement de molécules de synthèse ayant une activité anti-inflammatoire très supérieure à celle des hormones naturelles (cortisol, c ortisone) et une activité minéralocorticoïde réduite. Les propriétés anti-inflammatoires des corticoïdes peuvent être expliquées par la conjonction d'effets stimulants sur la synthèse de protéines ayant des activités anti-inflammatoires et d'effets inhibiteurs sur la synthèse de protéines ayant des activités pro-inflammatoires (11, 13). Les glucocorticoïdes (GC) exercent leurs effets anti-inflammatoires par l'intermédiaire d'un seul type de récepteur, le récepteur de type IIα des glucocorticoïdes (GCRIIα). C'est un récepteur cytoplasmique qui forme un complexe multimoléculaire avec des protéines chaperons. Celles-ci empêcheraient la migration du récepteur dans sa forme libre vers le noyau et/ou sa dimérisation. Les corticoïdes pénètrent dans la cellule puis se fixent sur leurs récepteurs, provoquant un changement de leur conformation et leur dissociation des protéines chaperons. Ces complexes GC-récepteurs peuvent alors pénétrer dans le noyau et exercer leur action anti-inflammatoire (11). L'essentiel de l'action anti-inflammatoire des glucocorticoïdes passe par l'inhibition N°34 - Novembre 2014 Santé-MAG 45 DOSSIER directe, sans fixation à l'ADN, de la transcription de gènes codant pour les cytokines proinflammatoires induite par des facteurs tels que AP-1 et NF-KB (11,12,14). Ces facteurs de transcription, AP-1 et NF-KB, se fixent sur des sites spécifiques au niveau de l'ADN, qui contrôlent la synthèse de la très grande majorité des cytokines proinflammatoires (IL-lβ, TNFα, IL-3, IL-4, IL-5, IL-Il, GM-CSF, chimiokines) impliquées dans la réaction inflammatoire bronchique (12). Les GC peuvent interagir directement avec ces facteurs de transcription, bloquant ainsi leurs effets stimulants sur la synthèse de ces protéines inflammatoires. De plus, les complexes GC-récepteurs migrent dans le noyau, où ils se fixent sur l'ADN sur des sites spécifiques (GRE, pour Glucocorticoïd Responsive Element) au niveau de la région régulatrice de gènes cibles(15). Cette fixation entraîne l'activation de la transcription (ou transactivation) des gènes cibles. Certains codent pour différentes molécules pouvant jouer un rôle dans l'inhibition de l'inflammation: la lipocortine 1, l'endopeptidase 24.11 ou le SLPI (Secretory Leucocyte Protease Inhibitor). On a longtemps cru que ces actions étaient le principal mécanisme de l'effet anti-inflammatoire des corticoïdes, mais il apparaît aujourd’hui que ce rôle est principalement dévolu à l’action inhibitrice sur les cytokines. De plus, au-déla de cette acivité anti-inflammatoire, il est apparu que les glucocorticoïdes favoriseraient, in vitro, l’action des β 2-mimétique (27) 46 Santé-MAG N°34 - Novembre 2014 BÊTA 2-MIMÉTIQUES ET CORTICOÏDES: UNE POTENTIALISATION RÉCIPROQUE… Des données récentes, in vitro, sont en faveur d’une potentialisation réciproque β 2-mimétiques et des glucocorticoïdes. 1/ Les agonistes bêta 2 pourraient potentialiser l’effet anti-inflammatoire des corticoïdes. Cette potentialisation a été démontrée sur des monocytes humains en culture (8) visà-vis de la production de cytokines proinflammatoires. Cette production, réduite sous corticoïdes , diminue plus fortement en cas d’association avec un bêta-mimétique. Un début d’explication de ce phénomène a été apporté par une étude in vitro sur des fibroblastes de poumon humain, démontrant une pré-activation (priming) du récepteur des corticoïdes par agonistes β2 (9). La fixation des corticoïdes sur leur récepteur serait ainsi facilitée et leur effet antiinflammatoire serait potentialisé. 2/ les glucocorticoïdes favorisent l’action des bêta 2-mimétiques. Parmi les gènes cibles activés par le complexe glucorticoïdes/récepteur figurent notament les gènes codant pour les récepteurs β2 (2). En effet, la stimulation prolongée d’un récepteur β2-adrénergique peut induire une diminution progressive des effets bronchoprotecteurs et de la durée des effets bronchodilatateurs des β2-stimulant: il s’agit d’une désensibilisation homologue. Les mécanismes impliqués, sur le plan biochimique, sont un découplage fonctionnel, précoce, et une diminution du nombre de récepteurs, à plus long terme (17,18). Une baisse de l’efficacité protectrice des β2-stimulants vis-à-vis des agents bronchoconstricteurs (métacholine, histamine, adénosine, exercice, air froid, allergène) est bien documentée (17,18) (la traduction clinique reste incertaine). L’administration simultanée de corticoïdes diminue le risque de désensibilisation, car ces substances induisent une régulation positive des récepteurs 2-adrénergiques, d’après des études in vitro et in vitro chez l’animal et in vitro l’homme (19). L’intérêt des corticoïdes vis-à-vis de la réponse in vitro aux agoniste β2adrénergiques dépasse la seule prévention du risque de désensibilisation homologue lors de traitements prolongés. En effets, les médiateurs de l’inflamation (histamine, IL-1β …) peuvent aussi altérer la fonction des récepteurs β2-adrénergiques, par phosphorylation des récepteurs et diminution des capacités de stimulation de l’adénylate-cyclase (20, 21). Cette désensibilisation, qualifiée d’hétérologue, pourrait explique en partie la réponse faible et retardée aux β2mimétiques lors des crise l’asthme sévère (20, 21). Les corticoïdes peuvent là encore restaurer la fonction des récepteurs β2adrénergiques, cette fois en diminuant la synthèse des médiateurs de l’inflammation (20,21). ...EN CLINIQUE De nombreux travaux cliniques ont montré l’intérêt de l’association entre un β2mimétique de longue durée d’action et un corticoïde inhalé. Dans ces études, l’adjonction au corticoïde du β2 mimétique de longue durée d’action permettait un meilleur contrôle de l’asthme que le doublement de la dose quotidienne de corticoïdes inhalés (25,28). Elle apportait de plus, une réduction du nombre des exacerbations, suggérant aussi un meilleur contrôle de l’inflammation bronchique (25). Réciproquement, les corticoïdes préservent l’activité des β2-mimétiques. Cet effet des corticoïdes a été vérifié récemment en clinique avec le salmétérol. L’effet protecteur de ces β2-mimétiques de longue durée d’action vis-à-vis d’une provocation (à l’allergène et à l’adénosine respectivement) est maintenu par l’administration de corticoïdes inhalés (23,24). Ainsi, la conjugaison d’action entre β2mimétique et corticoïde inhalé est manifeste. Leur association, telle que celle entre salmétérol et propionate de fluticasone (SERETIDE Discuse); se traduit par une amélioration tant de la symptomalogie que de la fonction respiratoire (26). Le traitement de l’asthme persistant repose sur l’association d’un bêta-mimétique et d’un corticoïde sait aujourd’hui que ces classes thérapeutiques sont non seulement complémentaire, mais conjuguent aussi leurs actions. L’interêt de l’association d’un corticoïde inhalé et d’un bronchodilatateuren est renforcé. BÊTA 2-MIMÉTIQUE ET CORTICOÏDES UNE POTENTIALISATION RÉCIPROQUE Les agoniste β2 pourraient potentialiser l’effet anti-inflammatoire des corticoïdes en entrainant une pré-aciva- tion (priming) de leurs récepteurs, facilitant ainsi leur fixation in vitro (9). D’autre part les glucocorticoïdes favorisent l’action des β2-mimétiques en activant l’expression de gènes codant pour leurs récepteurs (in vitro), diminuant ainsi le risque de désenbilisation à l’action des β2-mimétiques lors de leur administration répétée. Cette potentialisation réciproque justifierait en clinique l’association des deux principes actifs.` Cette potentialisation réciproque justifierait en clinique l’association des deux principes actifs. Références 1) Löfdahl CG, Chung Kf eur Respir J 1991; 4: 218-226. 2) BarnesP.J. Am J Respir Crit Care Med I 995; 1 52:838860. 3) Nelson HS N Engl J Med 1995; 333: 499-506. 4) Devillier P Rev Fr Allergol Immunol Clin 1996; 36: 269-281. 5) Magnan A Rev Fr Allergol Immunol Clin 2000; 40: 361-366. 6) Devillier P Giudicelli JF, Berdeau A, Advenier C eds, Hermann Editeur, Paris, 1998, 385-403. 7) Marthan R. Giudicelli JF, Berdeau A, Advenier C eds, Hermann Editeur, Paris, 1998, 367-384. 8) Oddera S. Respiration 1998; 65:199-204. 9) Eickelberg O. J Biol Chem 1999; 274: 1005-1010. 10) Bames PJ.N Engl J.Med 1995, 332 868-875. 11) Adcock IM . 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