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Festival des nouveaux cinémas documentaires #4 PARIS - LES LILAS - PHNOM PENH i DU 14 AU 23 NOVEMBRE 2014 mémoires du futur & cinémas du monde 1 SOMMAIRE +SOMMAIRE A PROPOS DU FESTIVAL Une manifestation internationale, nomade et créative ! En 2011, Belleville en vues s’associe à Africadoc Benin dans l’organisation de la 1ère édition de BeninDocs - Festival International du Premier Film Documentaire. Parrainé par Sandrine Bonnaire et Idrissou Mora Kpaï, le Festival, intégralement dédié aux jeunes créations africaines ou sur l’Afrique, a lieu entre le Bénin et la France (Porto Novo, Cotonou et Paris). En 2012, Belleville en vues crée son propre Festival avec la volonté de poursuivre son travail de soutien à la jeune création documentaire. Pour la 2ème année consécutive, il s’inscrit dans la manifestation nationale du Mois du Film Documentaire et propose une programmation autour de Frontières : du visible à l’invisible, dédiée aux jeunes cinémas européens. En 2013, la manifestation devient le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires. Le programme artistique s’étoffe et s’intéresse à la nouvelle génération de documentaristes africains et aux nouvelles créations du web à travers des projections, rencontres avec des professionnels et tables rondes. Belleville en vues y intègre également les actions culturelles qu’elle mènent à l’année (Ecrans d’Emmaüs, projections à destination des publics en apprentissage du français, parcours jeunes), favorisant l’accès au cinéma documentaire pour le plus grand nombre. En 2014, le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires poursuit le travail engagé, depuis trois ans, de promotion des cinémas contemporains du monde et des nouvelles écritures documentaires. Sa démarche partenariale donne lieu à des collaborations riches en France et à l’international. • L'ASSOCIATION BELLEVILLE EN VUE(S) + à propos du festival p.3 + le mot du parrain p.3 + édito p.4 + le Programme artistique p.5 + section émergences p.6 + section xmedia p.10 + section histoires courtes p.13 + dérives - écoutes radiophoniques p.17 + tables rondes p.19 + un cinéaste, un parcours p.21 + installation multimédia p.23 + actions culturelles p.24 + autour du festival p.26 + équipe du festival p.27 + grille du programme p.28 + lieux, infos pratiques et partenaires p.30 • EDITO • LE PROGRAMME • TABLES RONDES / RENCONTRES PROFESSIONNELLES • LES ACTIONS CULTURELLES • AUTOUR DU FESTIVAL • la grille du prgogramme • NOS PARTENAIRES • L'ÉQUIPE DU FESTIVAL • L'ASSOCIATION BELLEVILLE EN VUE(S) + Le mot du parrain Déjà 4 éditions que Belleville en vues défend avec la plus belle vitalité un cinéma autre, à l’abri des propagandes nauséabondes qui se diffusent insidieusement dans nos réseaux d’information et dans les salles obscures. Par sa programmation exigeante, le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires est un véritable havre pour la création documentaire contemporaine, un îlot unique et un carrefour d’échange frotté au bain des cultures du monde. Il propose à toutes et à tous, une sélection de films rares, inédits pour certains, fruits de l’histoire, de l’imagination et de la persévérance de leurs auteurs, de nombreux débats et des rencontres avec des personnalités d’ici et d’ailleurs... Preuve qu’en plein coeur de Paris, la diversité culturelle est une réalité concrète, vibrante et singulière! Très bon festival. 2 Rabah Ameur-Zaïmeche 3 + le programme artistique + éDITO mémoires du futur et cinémas du monde Le programme artistique interroge les cinémas du monde contemporains, ses modes de diffusion, ses liens avec d’autres disciplines et ses relations aux pratiques culturelles des publics. Les différentes sections présentées ci-dessous sont enrichies par de nombreux partenariats artistiques français et internationaux. Le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires présente une sélection de films documentaires du monde et propose, grâce aux partenariats aux niveaux local et international, des oeuvres contemporaines peu diffusées. Cette année a été marquée, sans exhaustivité, par le centenaire de la guerre 14-18, le 3ème anniversaire des révoltes arabes, la condamnation à perpétuité de deux hauts dirigeants Khmers rouges au Cambodge… Même censurés ou malmenés, les cinéastes à travers le monde n’ont de cesse de réaliser des films : ils se saisissent du cinéma numérique et des nouveaux médias, pour devenir acteurs de leur époque et produire leurs histoires. Quels regards les cinéastes portentils sur les bouleversements sociopolitiques à l’oeuvre ? Quelles réponses esthétiques, politiques et citoyennes le cinéma peut-il offrir ? Les nouvelles générations de réalisateurs produisent des images et des sons qui deviennent les traces de notre mémoire. A l’image des travaux de Jean-Gabriel Periot, Sani Magori ou de jeunes cinéastes du monde arabe, ces nouvelles générations agissent à leur manière sur le réel : ils créent des souvenirs, une histoire, un dialogue là où parfois il n’y en avait pas. Ces oeuvres aux frontières du réel, de la fiction, de l’art contemporain et des nouveaux médias sont hybrides. Avec la délinéarisation et l’interactivité, Internet est aussi devenu un nouveau lieu d’exploration des cinémas documentaires. Les réalités censurées par les médias traditionnels sur place peuvent être dans le même temps visibles sur le web par le monde entier. Pour cette 4ème édition, le Festival s’intéresse aux nouvelles poétiques de la mémoire à l’heure des cinémas numériques en proposant des œuvres d’ici et d’ailleurs dont l’écriture intime ou collective se fait au présent. A ce titre, sont présentées une sélection de cinémas contemporains du monde (Liban, Turquie, Maroc, Cambodge, Niger, France...), des webdocumentaires, une carte blanche au Festival du Nouveau Cinéma (Montréal), deux tables rondes, une installation multimédia menée dans le Rwanda d’aujourd’hui, des regards croisés entre films d’étudiants de la FEMIS, de l’ESAV à Marrakech et du Master 2 de Réalisation de Documentaire de création de l’Université Gaston Berger de St Louis au Sénégal, des pitchs de projets transmedia...En écho à la séance Digital Cambodia présentée à Paris, le Centre Bophana (créé à l’initiative de Rithy Panh) à Phnom Penh au Cambodge accueille une séance hors les murs du festival. Le Festival s’associe également cette année à Arte Radio et au Festival Longueurs d’Ondes pour des séances d’écoutes radiophoniques collectives. Du 14 au 23 novembre 2014, le Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires crée un espace de réflexions et de rencontres à Paris, Les Lilas et Phnom Penh et propose tout au long de la manifestation des actions culturelles. Excellent festival à toutes et à tous ! 4 Pour l’équipe de Belleville en Vues Farah Clémentine Dramani Issifou Déléguée générale et artistique + éMERGENCES + XMEDIA + Cinémas documentaires du monde + « Printemps des cinémas arabes » + Séance hors les murs à Phnom Penh + Digital Cambodia + Digital Syria + Carte blanche au FNC (Montréal) + histoires courtes + dérives + Films d’étudiants d’ici et d’ailleurs + Jeune public + Asie en courts Séances d’écoutes radiophoniques collectives pour petits et grands + tables rondes + un cinéaste, un parcours Rencontres avec des professionnels #1 Cinémas arabes et Nouveaux médias #2 Digital stories Regards croisés entre cinéastes d’hier et d’aujourd’hui #1 Jean-Gabriel Périot #2 Sani Magori + installation multimédia + actions culturelles « Rwanda, des photos pour le dire » Un projet photographique, vidéo et sonore de Anaïs Pachabézian + Parcours Jeunes + Cinem@tic + Les Ecrans d’Emmaüs 5 + section éMERGENCES MéMOIRE D’EXIL de Lorenzo Virgili (France / 2009 / 3’07 / POM Petite Oeuvre Multimedia / Prod. : Hans Lucas) cinémas documentaires contemporains du monde Cette section présente les films de réalisateurs contemporains qui s’emparent des images et des sons aujourd’hui, qu’il s’agisse de matériaux d’archives et/ou créés par eux-mêmes, pour écrire les fragments à la fois intimes et collectifs d’une Histoire en cours. éMERGENCES #1 soirée d’ouverture vendredi 14 novembre | 20h | ATELIERS VARAN En présence des réalisateurs et de anaïs Farine (panorama des cinémas du maghreb et du moyen-orient) GO SoufianeAdel Adel (France / 2014 / 64’ / Prod : Aurora Films) GO FORTH FORTH dedeSoufiane (France / 2014 / 64’ / Prod. : Aurora Films) Le 10 novembre 1992, en pleine guerre en Bosnie-Herzégovine, j’ai réussi, avec ma fille, à m’échapper du siège de Sarajevo, ma ville natale. Depuis je suis devenue réfugiée. Quinze ans plus tard, je suis retournée sur le chemin de mon exil… Autodidacte, Lorenzo Virgili devient photojournaliste à l’âge de 20 ans en travaillant pour différentes institutions. En 2000, il co-fonde l’association FreeLens de défense des photojournalistes. En 2008, il initie le Rassemblement des Associations de Journalistes. Il rejoint en 2007 le studio de création Hans Lucas pour s’occuper du développement de productions multimédia. émergences #2 : « printemps des Cinémas Arabes » dans le cadre de la manifestation printemps des cinémas arabes en partenariat avec documentaire sur grand écran Samedi 15 novembre | 15h | ATELIERS VARAN En présence des réalisateurs et de annick peigné-giuly, présidente de documentaire sur grand écran MY FATHER IS STILL A COMMUNIST de Ahmad Ghossein (Liban, Emirats Arabes Unis / 2011 / 32’ / Prod. : Abbout Productions) À travers le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Adel, ma grand-mère, née en Algérie et vivant en France depuis 60 ans, se noue à la fois le fil de la petite et de la grande Histoire et l’exploration de la banlieue et de son ensemble. Soufiane Adel utilise avec finesse et sensibilité images super 8, images du présent et images surprenantes et inédites de sa banlieue natale tournées au moyen d’un drone, pour donner à voir, à penser et pour se réapproprier une histoire personnelle prise dans l’histoire collective. RE PREMIE aise franç Né en Algérie, Soufiane Adel arrive en France à l’âge de 8 ans. Diplômé de l’École Nationale Supérieure de Création industrielle de Paris et par ailleurs scénographe, il signe son premier long métrage avec « Go Forth ». Il a réalisé auparavant des courts métrages documentaires et de fiction. le film « go forth » est précédé de la petite oeuvre multimédia « mémoire d’exil » Dix ans de relation amoureuse enregistrés sur plusieurs cassettes audio : c’est ainsi que le cinéaste partage les confessions de sa mère à son père durant les années de guerre civile. Le récit se juxtapose à des images passées et présentes, créant ainsi un espace unique où la parole du journal intime devient mémoire collective. Diplômé en Théâtre à l’Université Libanaise, Ahmad Ghossein a remporté le prix du meilleur réalisateur au Festival International du Film de Beirut en 2004. Depuis, il a réalisé plusieurs films de fiction et documentaire comme “An Arab Comes to Town”. 6 7 WANTED (AL-HAREB) de Ali Essafi (Maroc / Emirats Arabes Unis / 2011 / 27’ / Prod. : Cinemaat Productions) émergences #4 : séance hors les murs à phnom penh samedi 15 novembre |17h|centre bophana, phnom penh (Cambodge) carte blanche offerte au festival des nouveaux cinémas documentaires EXAMEN D’éTAT de Dieudo Hamadi (République Démocratique du Congo – France - Sénégal / 2014 / 90’ / Prod. : Agat Films, Studios Kabako, Karoninka, Vosges Télévision, Vidéo de Poche) Les années soixante-dix au Maroc. Les révoltes étudiantes revendiquent liberté et démocratie. Pour échapper aux arrestations de masse, Aziz accepte de vivre sous une fausse identité. Au Maroc, Ali Essafi occupe durant 2 ans le poste de Directeur artistique de la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision) et anime plusieurs ateliers d’écriture de film documentaire. Commissionné par la 10e Biennale d’Art de Sharjah en 2011, « Wanted », son dernier film a été sélectionné dans diverses manifestations d’art contemporain à travers le monde. émergences #3 : « printemps des Cinémas Arabes » http://bophana.org/fr/ En partenariat avec documentaire sur grand ecran Samedi 15 novembre | 20h30 | ATELIERS VARAN En présence de peter snowdon et de anaïs Farine (panorama des cinémas du maghreb et du moyen-orient) THE UPRISING de Peter Snowdon (Grande-Bretagne, Belgique / 2013 /78’ / CO-PROD. : Rien à voir et Third Films) RE PREMIE nne ie is r a p Entièrement construit à partir des images amateurs des manifestants des Printemps Arabes, The Uprising raconte une révolution imaginaire composée de, inspirée par, et rendant hommage aux révolutions réelles. C’est une immersion, à la première personne, dans un moment fragile et irremplaçable où la vie cesse d’être une prison, et tout redevient possible. Peter Snowdon a vécu en France, Egypte, Inde et Belgique, ce qui lui a permis de pratiquer divers métiers, surtout celui de journaliste, et d’assister, de près ou de loin — et même parfois de participer — à nombre de luttes sociales et politiques. Depuis 2000, il crée aussi des films, d’abord documentaires, ensuite expérimentaux, plus récemment des fictions. 8 Le film suit le parcours d’un groupe de jeunes lycéens congolais qui vont passer leur Examen d’État, l’équivalent du baccalauréat français, à Kisangani, République Démocratique du Congo. La caméra de Dieudo Hamadi les filme tout au long de leur préparation, depuis les bancs de l’école jusque dans les rues chaotiques de la ville où ils passent leur temps à “chercher la vie“. Auteur de deux moyens-métrages documentaires « Dames en attente » et « Tolérance Zéro », qui ont retenu l’attention de plusieurs festivals en Europe et au Canada, il réalise son premier long métrage documentaire « Atalaku » en 2013, sur la campagne électorale de 2011 en RDC. En 2014, « Examen d’Etat » reçoit notamment le prix Spécial du Jury au FIFF Namur. Le Centre de ressources audiovisuelles Bophana L’ambition du centre, créé par Rithy Panh, est de récolter, image après image, bribes de vie et éclats de voix sur le Cambodge. Pour tenter de comprendre, tenter de donner un nom, une âme, un visage, une voix à ceux qui en ont été privés. Rendre aux victimes d’une histoire meurtrière leur destin et leur mémoire. Retrouver la liberté de parole en intégrant la réflexion sur le passé à la construction du présent, afin de sortir de la tragédie et commencer à inventer le futur. Il ne s’agit pas seulement de restaurer la mémoire, mais aussi de renouer la trame insaisissable d’une identité multiple et vivante, celle de la société cambodgienne contemporaine. [www.bophana.org] 9 + section Xmedia WHITE BUILDING, Projet artistique participatif et nouveaux médias RE PREMIE le ia d mon Webdocumentaires, documentaires interactifs, plateformes multimédia En partenariat avec le Blog Documentaire Nous nous interrogeons sur la façon dont Internet et les nouveaux médias permettent aux cinéastes de construire autrement une mémoire numérique en apportant une réponse esthétique et politique aux bouleversements sociaux actuels. xmedia #1 Digital Cambodia Cette section XMEDIA#1 / Digital Cambodia fait écho à une carte blanche offerte au Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires par le Centre Bophana >> page 9, Emergences#4 / Séance hors les murs à Phnom Penh dimanche 16 novembre | 14h | ATELIERS VARAN En présence de jessica bordeau, damien sueur, coordinateurs des projets multimédia présentés et du blog documentaire ONE DOLLAR, projet collectif et interactif multimédia Plateforme multimedia qui associe habitants et artistes autour du White Building à Phnom Penh au Cambodge. The White Building est une barre d’immeubles de plusieurs centaines de mètres où habitent près de 3000 personnes bénéficiant d’un système électrique plus que précaire, d’une distribution d’eau quasi inexistante et de conditions sanitaires rurales. Il est aujourd’hui en mutation, accueillant familles, personnes âgées, étudiants et artistes cherchant une alternative au blocs d’habitation anonymes de la périphérie. A l’initiative de Sa Sa Art Project, artistes et habitants travaillent ensemble autour d’un projet artistique pour en faire un espace de création multimédia (sonore, vidéo et photographique), d’exposition, d’échanges. [http://www.whitebuilding.org] RE PREMIE le mondia xmedia #2 Digital syria dimanche 16 novembre | 15h30 | ATELIERS VARAN En présence des réalisatrices et du blog documentaire Syrie, journaux intimes de révolution un webdocumentaire de Caroline Donati et Carine Lefebvre-Quennell (France / 2014 / CO-PROD. : DKB Productions et Fullsize) Présentation d’une sélection de films du projet collectif et interactif ONE DOLLAR, coordonné par le Centre de Ressources Audiovisuelles Bophana, dont le but est de “Donner la parole à ceux qui vivent avec un dollar par jour”. Le réalisateur cambodgien Rithy Panh lance une œuvre collective et participative sur Internet pour réfléchir à la valeur d’un “billet vert”. À travers le monde, des réalisateurs dressent les portraits et donnent la parole à ceux qui vivent dans ces conditions précaires, contribuant à la création d’une cartographie et un état des lieux mondiaux des rapports entre le travail et l’argent. [http://onedollar.bophana.org/fr] Il y a un an, nous avons demandé à trois jeunes activistes de se filmer quotidiennement pour raconter la révolution syrienne à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Chaque semaine, ils nous envoient leurs images. Il n’est pas seulement question de guerre : à travers le récit de leur quotidien dans la révolution, de leurs missions d’activistes, ils nous confient leurs espoirs, leurs désillusions, leurs angoisses, leur détermination. Caroline Donati, journaliste indépendante, spécialiste du Moyen-Orient, et collaboratrice à Mediapart, est l’auteur de «L’Exception syrienne : entre modernisation et résistance» (La Découverte, 2009). Carine Lefebvre-Quennell, réalisatrice, est l’auteur de nombreux documentaires depuis 1999, notamment avec l’agence Point du Jour. 10 11 xmedia #3 carte blanche au festival du nouveau cinéma (montréal) dimanche 16 novembre | 20h30 | ATELIERS VARAN En présence de MArie-Hélène Brousseau, Programmatrice FNC Lab et fnc pro au sein du festival du nouveau cinéma (montréal) et du blog documentaire RE PREMIE aise franç + section histoires courtes Histoires courtes proposent 3 séances de courts-métrages avec des regards différents, des propositions nouvelles : des films d’étudiants inédits aux cinématographies émergentes d’Asie, en passant par la diversité du cinéma d’animation, cette section invite à découvrir comment le court-métrage se réinvente pour explorer des territoires, se réapproprier une histoire, et aborder le documentaire autrement. histoires courtes #1 films d’étudiants d’ici et d’ailleurs mercredi 19 novembre | 14h | pavillon carré de baudouin En présence de maxime caperan RE PREMIE aise ç n a r f Master 2 réalisation de documentaire de création université Gaston Berger de St Louis du Sénégal Un voyage vers l’espoir de Thierno Souleymane Diallo (2013 / Sénégal, Guinée / 26’) En 1958, la Guinée disait « Non » à la France. Cela fait 55 ans que sa population attend encore un lendemain meilleur. Je revisite le passé de mon pays à travers les discours d’hommes politiques. Questionner le présent avec le quotidien d’un exilé guinéen, Sadou Barry, qui pense avoir trouvé l’espoir dans la culture de l’oignon… Cap sur la création canadienne et nord-américaine, le temps d’une soirée exceptionnelle, avec une carte blanche offerte au Festival du Nouveau Cinéma, qui organisait cette année sa 43ème édition à Montréal (Québec, Canada). Marie-Hélène Brousseau présentera le Festival, la place accordée aux nouvelles écritures et la production du webdocumentaire en Amérique du Nord. Un documentaire interactif, encore inédit en France, sera projeté à l’issue de la rencontre. [http://www.nouveaucinema.ca] école supérieure des arts visuels de marrakech Ouled Bambara de Kone Lassina (2011 / Maroc / 12’) “Ma maîtresse boit du thé. Mon maître boit du thé. Mbara boit l’eau à la menthe (...). Voilà le destin de l’homme Noir. (...) Tout fils de Mbara restera Mbara.” Sur un air de guembri (instrument traditionnel que l’on trouve principalement en Afrique du Nord où il a été apporté par les esclaves), ce film questionne la place des descendants d’esclaves Noirs dans la société marocaine contemporaine. la fémis La fille du rail de Eva Sehet et maxime caperan (2014 / France / 28’43) Alima, une des deux seules femmes cheminots d’Afrique de l’Ouest, parcourt le Mali à bord de sa locomotive. Au milieu d’un univers masculin, on découvre progressivement une personnalité peu ordinaire. De retour à Bamako, elle pense à se marier. 12 13 histoires courtes #2 découvrir l’ailleurs un programme de documentaires animés, proposé par images en bibliothèques En partenariat avec l’afca dimanche 16 novembre |15h | musée commun I à partir 7 ans En présence de angèle chiodo histoires courtes #3 asie en courts jeudi 20 novembre | 20h | centre d’animation place des fêtes En présence de julien feret, producteur de « la lampe au beurre de yak » (sous réserve) LA LAMPE AU BEURRE de YAK de Hu Wei (France, Chine / 2013 / 15’) Un jeune photographe et son assistant proposent à des nomades tibétains de les prendre en photo. Au travers de ces prises de vue, le photographe tisse des liens particuliers avec chacun des différents villageois. Cinéaste et artiste plasticien, Hu Wei a étudié notamment à la FEMIS, à l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains. overtime de Gürcan Keltek (Turquie / 2011 / 20’ / Super 8 N&B) RE PREMIE nne ie is r pa les PIEDS VERTS d’Elsa Duhamel (2012 / France / 4’10 / La Poudrière) Jeanine et Alain, français d’origine algérienne, vivent dans le nord de la France où ils ont créé un jardin méditerranéen... LA SOLE ENTRE L’EAU ET LE SABLE de Angèle Chiodo (2011 / France / 15’ / ENSAD) La Sole est asymétrique. Une équipe de chercheurs a récemment tenté d’expliquer cette énigme de l’Évolution. Ce documentaire est le récit de leurs aventures. MINIYAMBA de Luc Perez (2012 / France / 14’35 / 24 images) Comme des dizaines de milliers de personnes qui chaque jour dans le monde quittent leur terre natale, Abdu, un jeune malien, a décidé de gagner l’Europe. MADAGASCAR, CARNET DE VOYAGE de Bastien Dubois (2009 / France / 11’30 / Sacrebleu production) La Famadihana, coutume malgache qui signifie retournement des morts donne lieu à d’importantes festivités, à des danses et des sacrifices de zébus, mais démontre surtout l’importance du culte des anciens dans la société malgache. l’EAU LIFE de Jeff Scher (2007 / Etats-Unis / 2’30 / Jeff Scher ) Un film qui transmet la sensation de l’eau, l’émotion d’être dans l’eau. PINCHAQUE, LE TAPIR COLOMBIEN de Caroline Attia-Larivière (2011 / France / 5’ / Nativa) Pinchaque est une espèce de tapir, le plus grand mammifère terrestre natif d’Amérique latine, découverte par deux scientifiques français du 19e siècle lors d’une expédition en Colombie. De Paris à Bogotá, le film part à la rencontre de cet étrange animal... LWAS de Mathilde Vachet (2012 / France / 2’20 / Ecole Emile Cohl) Rituel vaudou. 14 Portrait de la classe ouvrière musulmane, marginalisée. Une jeune Kurde se dresse contre les règles et les traditions de sa famille. Le membre le plus jeune d’un clan sur le déclin se souvient du passé... Diplômé de l’Université Dokuz Eyul, les films de Gürcan Keltek ont été diffusés dans des festivals tels que Visions du Réel à Nyons, DOK Leipzig, et le Festival des 3 Continents à Nantes. Il réalise actuellement son premier long-métrage documentaire, « Colony ». where i go de neang kavich (Cambodge / 2012 / 55’ / Bophana production) RE PREMIE aise franç San Pattica est un jeune khméro-camerounais, dont le père est venu pour travailler au Cambodge en 19921993, temps des premières élections après le renversement du régime des Khmers Rouges. Suite aux discriminations dont il est victime, Pattica s’intéresse de plus en plus à la connaissance de sa propre identité. Jeune réalisateur cambodgien prometteur, Neang Kavich a co-réalisé quatre courts-métrages. Il est membre du collectif Kon Khmer Kon Khmer (Film cambodgien, génération cambodgienne) et a joué notamment sous la direction de Davy Chou, dans le film « Cambodia 2099 ». Le film « Where I go » produit par le Centre Bophana fait écho aux séances Emergences#4 / Séance hors les murs à Phnom Penh >> page 9 et XMEDIA#1 / Digital Cambodia >> page 10-11. 15 histoires courtes #4 asie en courts + Dérives vendredi 21 novembre | 20h | centre d’animation place des fêtes séances d’écoutes radiophoniques En présence de jean-luc vilmouth LUNCH TIME de Jean-Luc Vilmouth (France / 2013 / 50’ / Prod. : Corinne Castel avec la collaboration de Asami Nishimura) En partenariat avec arte radio et le festival Longueur d’ondes Ces séances d’écoutes sont conçues comme une invitation à sortir du cinéma pour découvrir le monde par l’intermédiaire de documentaires radiophoniques, de créations sonores et nous emmener vers des espaces imaginaires. dérives #1 ondes de choc petites et grandes histoires de guerres samedi 22 novembre |15h | maison des métallos En présence des auteurs et de chloé assous-plunian (arte radio) une co-production avec la maison des métallos Lunch Time a été tourné à Yamamoto Cho, un an après les événements du 11 mars 2011. Yamamoto Cho est situé dans le district de Myagi, à cinquante kilomètres de la centrale nucléaire de Fukushima Daïchi. Un projet pour faire participer une trentaine de survivants à un grand repas organisé pour l’occasion, face à la mer, là ou il y avait mille maisons. Lunch Time exhume ainsi la mémoire d’une population abandonnée. Jean-Luc Vilmouth est un artiste qui emploie divers médiums, installation, photographie, sculpture, vidéo, dans une démarche qui consiste à « augmenter le réel ». Le détournement de l’existant, objets et formes du quotidien, est le plus souvent le mécanisme qui lui permet de poétiser nos rapports avec eux. le film « lunch time » est précédé du court métrage « village modèle » VILLAGE MODèLE de Hayoun Kwon (France / 2014 / 10’/ Prod.: Olivier Chantriaux) La gifle du siècle de Lucie Geffroy (2014 / France / 14’) Anne a cent ans ce mois-ci. Cent ans, et elle n’a rien oublié d’une gifle reçue à l’adolescence. Un beau portrait de femme née avec la Grande Guerre. Monuments aux morts de Marie Chartron (2014 / France / 7’39) 36 000 communes en France et presque autant de monuments aux morts. Maurice Muller les photographie depuis une quarantaine d’années, en archiviste patient et silencieux. Ses photos racontent la France des petites villes et des villages, la répétition et la mélancolie de ces pierres qui peuplent l’espace urbain. L’anarchoeur de Marie Chartron (2014 / France / 11’34) La chorale La Barricade évoque la guerre de 14-18 avec des chansons comme «Craonne» ou «Quand un soldat». Loin de la propagande et de la haine nationaliste, elles témoignent d’une vision antimilitariste et libertaire qui perdure aujourd’hui. Petits soldats de Delphine Saltel (2011 / France / 14’33) L’armée française intervient en Afghanistan depuis maintenant dix ans. Plusieurs dizaines de jeunes soldats sont déjà morts dans un conflit sans nom ni fin. Delphine Saltel croise deux récits, celui d’une mère et celui d’un engagé. Tu seras réformé mon fils de Benoit Bories et Charlotte Rouault (2014 / France / 11’58) Dans les années 1980, ils étaient libertaires et antimilitaristes. Comme d’autres ont des souvenirs de régiment, les intellos-punks-chétifs ont des histoires de tire-au-flanc. La contre-culture de la réforme en témoignages et archives croustillants. Librement inspirée par le village de propagande nord-coréen, Kijong-dong, Hayoun Kwon révèle un lieu décor et nous plonge dans la fiction, accomplissant son voyage par procuration. Le film témoigne de ce village fantôme dans son véritable état : un mécanisme de fiction. La réalité d’une frontière face à sa mise en scène. Un village inatteignable autrement que par l’imagination. Artiste plasticienne vivant à Paris et à Nantes, Hayoun Kwon utilise la vidéo et la performance pour créer aussi bien des fictions que des œuvres documentaires et travaille principalement autour de la question de la mémoire. Son œuvre aborde l’histoire de la Corée en interrogeant la situation géopolitique de son pays, non seulement divisé en deux, mais pris entre ces deux puissances que sont la Chine et le Japon. 16 Sarajevo mon amour de Aude Laporte (2013 / France / 1’41) Milomir Kovacevic a photographié Sarajevo et la guerre, puis les bars et les nuits de Paris. Photographe engagé malgré lui, il ne parle pas beaucoup mais ses images le font pour lui. Sa mère a quitté Sarajevo en 1993, il ne la reverra plus. Arte Radio, web radio à la demande, propose des reportages et créations radiophoniques à écouter à volonté. Sonothèque, mais aussi ressources sur la création radiophonique contemporaine, Arte Radio héberge également une plateforme d’audioblogs permettant aux internautes de diffuser leurs créations sonores personnelles. [http://www.arteradio.com] 17 DERIVES#2 # du cinéma pour les oreilles I jeune public dérives dimanche 23 novembre |15h | espace khiasma I à partir de 7 ans En présence de anne-claire lainé (longueur d’ondes) Une séance d’écoute de créations documentaires radiophoniques à destination des plus jeunes, pour captiver leur attention et développer leur imaginaire au-delà des images. Un petit nid dans Paris (épisode 1 et 3) de Anil Bhoslé (2011 / France / 5’45 et 3’43) Qui n’a jamais rêvé de voler ? Tout à côté des Parisiens, dans les rues citadines, Ernest le moineau sillonne les airs de la capitale en confectionnant avec soin son logis, en quête de printemps et d’amourettes à venir... Un documentaire animalier radiophonique et sociologique ! Thomas, globe-trotter de Sébastien Cirotteau et Gwladys Déprez (2004 / France / 4’18) Thomas, 5 ans et demi, nous raconte son aventure en Rover à travers l’Amérique du Sud. Souvenirs plus ou moins surréalistes d’un Nicolas Hulot haut comme trois pommes... Ras le bol de Martial Le Carrour (2008 / France / 3’18) Détournement des trois p’tits chats : ambulance, ambulance... terre de feu-feu follet-lait de vache-vache de ferme. À compléter... Sur la lune de Martial Le Carrour (2008 / France / 1’23) Deux frères embarqués dans une fusée pour un voyage jusqu’à la lune et retour... à la rencontre d’un extraterrestre qui adore le camembert ! Louise et le Papillon de Henri Demilecamps (France / 7’33) Ayant remarqué que ma fille de six ans inventait des histoires quand elle entendait les sons qui sortaient de mon studio, j’ai eu l’idée de lui faire entendre au casque une de celles-ci et d’enregistrer en même temps l’histoire qui lui venait à l’esprit devant le micro. L’association Longueur d’ondes, basée à Brest, propose une fois par an, pendant une semaine, un Festival de la radio et de l’écoute. En parallèle de cet événement, Longueur d’ondes anime deux web radios : Oufipo.org, web radio à vocation locale, et Ousopo.org, banque de créations sonores en ligne, et développe des actions de médiation autour de la radio et du son en proposant des ateliers à destination des scolaires, étudiants, professionnels et amateurs afin de se familiariser avec le monde de la radio. [http://longueur-ondes.fr] 18 + tables rondes cinémas arabes et nouveaux médias #1 de nouvelles images pour mémoire En partenariat avec documentaire sur grand ecran samedi 15 novembre |17h | ateliers varan Les soulèvements populaires qui ont eu lieu, au cours de ces dernières décennies dans les pays arabes, ont été le révélateur d’une effervescence cinématographique nouvelle qui a montré l’inventivité et la créativité de jeunes cinéastes, témoins et acteurs de ces évènements. Ces jeunes auteurs et réalisateurs ont créé et réinventé d’autres manières de traiter de la mémoire au cinéma. A l’instar des vidéos mises en ligne sur la plateforme multimedia syrienne Creative memory, certaines images censurées par les médias traditionnels sont dans le même temps visibles sur le web par le monde entier. Les cinéastes produisent un autre regard sur le monde, rendant compte de réalités différentes de celles véhiculées par les mass media dans des expérimentations visuelles inédites caractérisées par l’hybridation des champs artistiques et l’utilisation des nouveaux médias. Le cinéma peut-il apporter une réponse cinématographique, esthétique et politique aux évènements ? Quel est le statut de ces différentes images réalisées notamment au cours des Printemps Arabes ? Dans quelle mesure ces expérimentations visuelles et l’utilisation des nouveaux médias permettent de (re)penser les cinémas arabes ? Quelles seront les images qui resteront ? Pourquoi ? Invités Marie Hanna ali essafi Chef de projet Creative Memory réalisateur Le projet Creative Memory a pour objectif de regrouper toutes les formes d’expression intellectuelle et artistique produites pendant la révolution syrienne et de soutenir la résistance artistique syrienne. Les participants à ce projet considèrent qu’ils travaillent d’une manière ou d’une autre à l’écriture de leur histoire contemporaine. Au Maroc, Ali Essafi occupe durant 2 ans le poste de Directeur artistique de la SNRT et anime plusieurs ateliers d’écriture de film documentaire. Commissionné par la 10e Biennale d’Art de Sharjah en 2011, « Wanted », son dernier film a été sélectionné dans diverses manifestations d’art contemporain à travers le monde. (http://www.creativememory.org) katia kameli tahar chikhaoui artiste critique de cinéma Le travail protéiforme de cette artiste francoalgérienne, exprime l’entre-deux, l’intermédiaire où le signe d’appartenance est rejeté au profit de la multiplicité. Les formes hétérogènes qu’elle manipule, vidéo, photographie, installation, dessin, participent aussi à ce déplacement. Fondateur et animateur de la revue de cinéma tunisienne « Cinécrits », il enseigne l’histoire du cinéma et l’analyse de films à l’Université de la Manouba. Il est actuellement directeur artistique des Rencontres Internationales des Cinémas arabes à Marseille. modératrice agnès devictor maître de conférences à l’université de Paris1 Agnès Devictor a dirigé « Cinémas arabes du XXIe siècle. Nouveaux territoires, nouveaux enjeux », (Revue d’Etudes des Mondes musulmans et de la Méditerranée, 2013), même si son terrain de recherche est davantage axé sur l’Iran et l’Afghanistan. Elle travaille notamment sur les films tournés en temps de crises (guerres, révolutions) et s’intéresse également à la relation entre cinéma, croyance et religion. 19 #2 digital stories crowdsourcing et nouvelles pratiques cinématographiques dimanche 16 novembre |17h | ateliers varan En partenariat avec le blog documentaire L’interactivité, les échanges de savoirs, le partage de connaissances, de compétences et plus généralement l’existence d’une multitude de données et d’archives sur le web, façonnent la mémoire numérique. Ils renouvellent également les pratiques cinématographiques en brouillant les rôles entre producteurs de contenus, diffuseurs et spectateurs. Bien que cela crée une «intelligence collective», affine les contenus et modifie la manière de réaliser les projets (on peut intégrer par exemple des cartes géographiques de Google, des archives personnelles aux projets qui sont développés), ces nouvelles pratiques posent des problèmes éthiques, démocratiques et scientifiques (l’algorithme utilisé par les écosystèmes dominants favoriseraient-ils certaines recommandations de ressources à d’autres ?). Elles proposent dans le même temps une nouvelle forme d’expérience collective artistique qui renouvelle le genre cinématographique. + un cinéaste, un parcours Un jeune réalisateur à qui l’on demande de revenir sur son parcours en allant à la rencontre des cinéastes qui l’ont marqué. Une manière de confronter ses interrogations, ses choix esthétiques et éthiques à ceux qu’ont eus d’autres cinéastes à leur époque. #1 jean-gabriel périot Histoire, mémoire et violence : l’archive, une esthétique pour parler du présent dimanche 23 novembre |17h | ateliers varan Quels sont les enjeux éthiques, politiques et esthétiques de ces nouvelles pratiques ? Cette table ronde se propose de réfléchir à la capacité du crowdsourcing à réinventer le cinéma. Invités Michaël Bourgatte chercheur Chercheur au sein du Centre Édouard Branly de l’Institut Catholique de Paris et de l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris, il est l’auteur du livre « Le cinéma à l’heure du numérique. Pratiques et publics », (Éditions MKF, 2012). Michaël Bourgatte est spécialiste de la relation entre cinéma et numérique, notamment autour des nouvelles formes de réalisations sur internet et les pratiques amateurs. TABLES RONDES #2 Alexandre Brachet peter snowdon antoine viviani fondateur et producteur de upian réalisateur réalisateur et producteur Proposant de nouvelles narrations et de nouveaux modes de diffusion et de production, Upian a notamment produit Prison Valley (2010), Alma, une enfant de la violence (2012), et Génération Quoi? (2013). Upian est aussi un studio de création digital qui accompagne les principaux médias français. (Rue89, Radio France, etc.). Il produit actuellement Do Not Track, un projet de Bret Gaylor sur la pratique du tracking sur internet. Producteur de plusieurs documentaires musicaux, Antoine Viviani a travaillé avec des vidéastes comme Pierre Huyghe. Il explore les possibilités offertes par les nouveaux médias. Son prochain webdocumentaire INLIMBO s’intéresse à la mémoire à l’heure du numérique et sortira en 2015. modérateurs cédric mal Après une carrière de journaliste, Peter Snowdon se lance dans les années 2000, dans la réalisation de films, d’abord documentaires, ensuite expérimentaux, plus récemment des fictions. Son dernier film, The Uprising, entièrement construit à partir des images amateurs des manifestants des Printemps arabes, raconte une révolution imaginaire composée de, inspirée par, et rendant hommage aux révolutions réelles. tristan nitot fondateur et président de mozilla europe (sous réserve) Tristan Nitot est également membre du Conseil national du numérique (CNN) depuis janvier 2013. Fondateur, directeur de la publication le blog documentaire COME AND PITCH pitch de projets transmedia nicolas bole organisé en partenariat avec story code rédacteur en chef « webdocumentaires & nouveaux médias » le blog documentaire 20 5« Une jeunesse allemande » de Jean-Gabriel Périot. Jean-Gabriel Périot est né en 1974. Artiste, plasticien et cinéaste prolifique, il explore tour à tour la diversité des styles du court métrage, parfois expérimental, fiction ou documentaire, mais toujours avec cet indéfectible attachement à la recherche du sens et au questionnement par l’image. Il construit souvent, à la manière des jeunes cinéastes qu’étaient Resnais et Marker, à partir d’éléments d’archive préexistants – photographies, films, fichier internet -, un œuvre de réflexion sur le statut polymorphe de la violence dans nos sociétés. Chez Jean-Gabriel Périot, tout passe par le pouvoir de l’image, sans discours, sans commentaires. Au cours de cette séance, Jean-Gabriel Periot nous parlera de son travail et notamment de son prochain film « Une jeunesse allemande » (film en cours de montage à partir d’archives exceptionnelles, qui dresse un portrait de l’Allemagne des années 60 et une partie de sa jeunesse contestataire.) Il nous présentera également des extraits de films réalisés par Chris Marker et Alain Resnais qui ont influencés son travail. A l’issue de la table ronde, pitch de 3 projets transmedia autour de la mémoire, issus d’un workshop organisé par Story Code en amont du Festival. 21 #2 + Installation multimédia sani magori agir sur le réel pour construire la mémoire un projet photographique, vidéo et sonore de Anaïs Pachabézian dimanche 23 novembre |20h | ateliers varan RE PREMIE nne ie paris du 12 au 30 novembre | Espace culturel Emmaüs Louvel-Tessier vernissage le mercredi 12 novembre à 18h30 5« Koukan Kourcia, les médiatrices » de Sani Magori. Sani Magori est un réalisateur nigérien né en 1971. Comme son aîné Jean Rouch, il est venu au cinéma par son activité scientifique. D’abord ingénieur agronome de formation, il se dirige vers le cinéma pour tenter d’agir sur le réel. En 2008, il achève un Master 2 en réalisation documentaire de création à l’Université Gaston Berger de Saint Louis (Sénégal). Dans les œuvres de Sani Magori, documentaire et fiction s’entremêlent; “la présence de la caméra (y) est déterminante et il est rare (qu’une œuvre) agisse ainsi sur le réel” soulignait le critique Olivier Barlet à propos de son dernier film Koukan Kourcia, les médiatrices. Lors de cette rencontre, Sani Magori nous parlera de son travail à la lumière du réalisateur Jean Rouch, dont seront montrés des extraits de films qui ont nourri sa démarche. Cette rencontre sera suivie de la projection de Koukan Kourcia, les médiatrices. Dans ce film, le réalisateur réunit 4 chanteuses de générations différentes pour organiser un concert de la paix alors que la ville de Dagouéraoura est déchirée par les émeutes des jeunes qui se soulèvent contre le pouvoir local. Le film qui témoigne d’un retournement historique, l’inscrit dans la mémoire et l’actualité, 3 ans après les “printemps arabes”. Koukan kourcia, les médiatrices de sani magori (2014 / France-Niger / 80’) « La voix magique de la chanteuse nigérienne Zabaya Hussey est capable d’envoûter les âmes. Dans un film précédent, grâce à elle, mon père est revenu de l’exil. Deux années après les émeutes qui ont déchiré mon village, je lui demande de m’aider à organiser un concert pour apaiser les rivalités. Nous partons alors sur les routes afin de convaincre la nouvelle génération de chanteuses, Hamsou Garba, Zara Dibissou et Fati Niger, de participer à cet appel à la paix. » 22 rwanda, des photos pour le dire « 1994. En moins de trois mois, plus de 800 000 Tutsi et des Hutu modérés ont été tués dans ce qu’on a appelé le dernier génocide du XXème siècle. En juin 2013, me rendant dans ce pays, j’ai fait la connaissance d’Emilienne Mukansoro, psychothérapeute rwandaise, spécialisée dans le traumatisme. Elle-même a perdu toute sa famille durant le génocide. Reconnue dans son travail, elle a collaboré avec des organismes tels qu’Ibuka et Médecins du Monde. Elle anime des séances de psychothérapie collective auprès des femmes rescapées du génocide. En m’invitant à l’une de ces séances, Emilienne m’a permis d’échanger avec ces femmes. De ces rencontres très fortes est née l’envie de les associer à une production photographique. J’ai alors monté un projet d’atelier qui s’est déroulé sur cinq jours en mars 2014. Autour du thème « hier, aujourd’hui, demain » dix femmes ont participé, passant pour la première fois derrière l’objectif. Elles ont ainsi eu l’occasion de porter un regard sur leur propre histoire passée, présente et future et d’être elles-mêmes actrices d’une production artistique. Le résultat présenté sous forme d’installation multimédia raconte par bribes leur vie, restitue cette expérience d’atelier et au delà, fait entendre des voix intimes et actuelles sur ce génocide contemporain. » Anaïs Pachabézian, photographe indépendante, membre du collectif Babel Photo, mène depuis plus de dix ans des projets autour de parcours de vie où se mêlent histoires individuelles et collectives. [http://www.anaispachabezian.com] 23 + actions culturelles Fidèle à ses activités d’éducation à l’image, Belleville en vues organise plusieurs actions culturelles dans le cadre de son festival. parcours jeunes lancement de cinem@tic plateforme pour apprendre le français par le cinéma et le numérique JURY JEUNE jeudi 20 novembre |14h I maison des métallos En partenariat avec des structures sociales (centre d’action éducative, club de prévention...), les membres du Jury Jeune visionnent les films de la section Histoires courtes #1 > Films d’écoles d’ici et d’ailleurs (cf p.13), aiguisent leur regard critique, débattent et attribuent un prix au film de leur choix. « Parcours de cinéma en festivals » en partenariat avec Passeurs d’images Démarré en 2011, Parcours de cinéma en festivals est un programme en direction des publics ayant moins accès à certaines pratiques culturelles et tout particulièrement les jeunes. Cette action se déroule hors temps scolaire et propose un déplacement sur un festival d’un groupe d’une dizaine de personnes, pour des rencontres avec des professionnels du cinéma et des séances de projections de films. Les écrans d’emmaüs Belleville en vues lance un nouvel outil numérique pour valoriser, capitaliser et développer l’enseignement et l’apprentissage du français par le cinéma et la mise en réseaux des acteurs socio-linguistiques, grâce à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. Depuis 2006, l’association met en place des actions pour favoriser l’insertion socio-culturelle des publics en apprentissage du français à travers la découverte du cinéma. Des projections de films bimestrielles et des ateliers de parole sont proposés dans les cours/ateliers des structures sociales de proximité de l’Est parisien. >> La présentation de la plateforme Cinem@tic sera suivie de la projection du film documentaire multimédia Photo de classe sur la diversité à l’école. ciné-club mensuel programmé avec la participation des résidents du centre proposé par belleville en vues depuis 2011 mercredi 19 novembre | 20h30 I espace culturel Emmaüs louvel-tessier En présence de audrey gallet photo de classe de estelle fenech et catherine portaluppi (2014 / France / Prod. : narrative) séance En présence des réalisatrices boy saloum, la révolte des y’en a marre de audrey gallet (2012 / France / 74’ / Prod. : Yami 2) (Lauréat du Laurier de la Radio et de la Télévision, catégorie multimédia, 2014.) Après avoir créé un groupe de rap, quatre jeunes Sénégalais initient le mouvement Y’en a marre et portent le flambeau de la contestation politique. Le succès se révèle aussi fulgurant qu’inattendu. Grâce aux réseaux sociaux, le mouvement gagne son combat citoyen en obtenant, le 26 mars 2012, la défaite du président Wade qui briguait un troisième mandat. Lauréate du prix Albert Londres en 2012 avec son documentaire « Zambie : A qui profite le cuivre ? », Audrey Gallet débute en tant que journaliste reporter d’images à la chaîne Panafricaine 3A Télésud. En tant que réalisatrice et productrice, elle a également réalisé de nombreux clips reportages musicaux et vidéos-danse. 24 Photo de Classe débute à la rentrée 2012 à l’école Gustave Rouannet dans le 18ème arrondissement : au début, les élèves de CE2 ne savent pas grand-chose sur leurs origines ni sur les raisons de la venue de leur famille en France. Julie Noël met en place des ateliers pédagogiques : des séances d’enquête autour des drapeaux, des albums et des objets de famille…. Catherine Portaluppi intervient en 3ème année de Journalisme Audiovisuel et dans le cadre du tout nouveau Mastère Journaliste Multimédia proposé à l’EICAR. Photographe s’intéressant aux passerelles entre plusieurs médias, Estelle Fenech travaille sur des projets autour de l’identité. Elle reçoit la Bourse du Talent #47 Portrait en 2011. 25 + autour du festival +éQUIPE DU FESTIVAL chroniques du festival +Farah Clémentine Dramani Issifou Direction générale et artistique Retrouvez textes, sons et images sur les temps forts du Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires sur le Blog Mediapart du Festival et le site Internet du Blog Documentaire. Réalisé en partenariat avec Le Blog Documentaire et Mediapart. +Clara Guillaud Programmation et actions culturelles +Sandra Davené Communication et développement des publics +Marine Peralta Graphisme +Jean-Christophe Merel, Président +Nadège Roulet, Secrétaire +Maud Nayrolles, Trésorière Chargés de l’accueil du public et des invités « le webdoc existe-t-il ? » L’ouvrage écrit par Nicolas Bole et Cédric Mal constitue la somme de référence que l’on attendait sur les nouvelles écritures liées à Internet. Première publication sur le papier du «Blog documentaire», cet ouvrage représente un état des lieux unique sur les forces et faiblesses du webdocumentaire. A la fois manuel pratique et ressource théorique, ce livre renferme de précieux entretiens avec des auteurs, producteurs et diffuseurs de premier plan (en France comme à l’international) et trace quelques pistes sur l’évolution de ces créations en devenir. Remerciements chaleureux à l’équipe de bénévoles de Belleville en Vues, aux réalisateurs, producteurs et professionnels qui ont accepté notre invitation, Rabah Ameur-Zaïmeche, Sarah Sobol, l’ensemble de nos partenaires et tout particulièrement à Nicolas Bole et Cédric Mal, Hélène Coppel et Laurence Conan, Virginie Terrasse et Wilfrid Estève, Agnès Devictor, Rasha Salti, Nadia Berg, Damien Sueur, Sopheap Chea, Mohcine Kamal, Géraldine Amgar, Dominique Olier, Liz Gomis et Nadine Gravelle, Sophie Dufau, Guy Registe, l’équipe du PCMMO, Marine Peralta, Ludovic Maillard, Anaïs Pachabézian, Jonathan Millet, Akin Yai, CYNE, et tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à ce que la 4ème édition du Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires voit le jour. bref, le magazine du court-métrage Bref est une revue de cinéma trimestrielle éditée par L’Agence du court métrage, association dédiée à la promotion et à la diffusion du film court en France. Dans le cadre du dernier numéro 113 de novembre, largement consacré au cinéma du réel, retrouvez deux articles consacrés au Festival des Nouveaux Cinémas Documentaires la bande originale du festival > «400 years» de Cyne Album : Collection (1999-2003) Février 2003 Label : Botanica del Jibaro > « Nice Dream » de Akin Yai Album : We Are Leaders Not Saints Novembre 2014 Label : EAW Follow CYNE here : >> www.cyne.net // https://www.facebook.com/pages/CYNE 26 © « Limite » (2010) de Ludovic Maillard Focus sur Ludovic Maillard, auteur photographe de l’affiche 2014 du festival Ludovic Maillard est auteur photographe. Depuis 2006, il collabore avec le journal Le Monde pour lequel il réalise des chroniques photographiques. Tout en poursuivant un travail de portrait et de photographie documentaire projeté aux Rencontres d’Arles puis à la Maison Européenne de la Photographie (“La banlieue à pied”), il répond à des commandes pour les magazines et développe des projets avec des Institutions. En 2009, il crée avec 10 photographes le collectif Babel-Photo qui publie en 2013 le livre “Périphérique, terre promise”. Depuis 2010, il imagine à partir de textes de fictions des mises en scène dont l’espace urbain est le théâtre et il entreprend un projet documentaire sur les différentes échelles de l’architecture et de la ville. En 2014, il devient “Winner of the World Photography Award, architecture photography”. 27 Du 12 au 30 nov. vend. 14 nov. 20h00 lieux invités / intervenants installation multimédia / vernissage le mercredi 12 novembre à 18h30 Espace culturel 4 Emmaüs Louvel-Tessier anaïs pachabézian p.23 émergences #1 / soirée d’ouverture ATELIERS VARAN 1 Soufiane adel / Lorenzo virgili Anaïs Farine émergences #2 / printemps des cinémas arabes ATELIERS VARAN 1 Ahmad Ghossein / Ali Essafi (sous réserve) annick peigné-giuly tABLE RONDE #1 « Cinémas arabes et nouveaux médias : de nouvelles images pour mémoire » ATELIERS VARAN 1 Marie Hanna / Tahar Chikhaoui Katia kameli / Ahmad Ghossein (sous réserve) Agnès Devictor émergences #4 / séance hors les murs à phnom penh p.9 centre bophana Phnom Penh, Cambodge 8 éMERGENCEs #3 / printemps des cinémas arabes ATELIERS VARAN 1 Peter Snowdon Anaïs Farine XMEDIA #1 / digital CAMBODia ATELIERS VARAN 1 jessica bordeau / damien sueur le blog documentaire HISTOIRES COURTES #2 / découvrir l’ailleurs (Jeune public) le musée commun 6 angèle chiodo XMEDIA #2 / digital SYRIa ATELIERS VARAN 1 caroline donati / c. lefebvre-quennell le blog documentaire TABLE RONDE #2 « Digital stories : crowdsourcing et nouvelles pratiques cinématographiques » ATELIERS VARAN 1 Michael Bourgatte / Peter Snowdon Alexandre Brachet / antoine viviani tristan nitot (sous réserve) / le blog documentaire XMEDIA #3 / carte blanche au festival du nouveau cinéma (montréal) ATELIERS VARAN 1 marie-hélène brousseau le blog documentaire HISTOIRES COURTES #1 / films d’étudiants d’ici et d’ailleurs Pavillon carré de Baudouin 5 maxime caperan ACTION CULTURELLE / Projection de « Boy Saloum » Espace culturel 4 Emmaüs Louvel-Tessier audrey gallet p.24 ACTION CULTURELLE / Plateforme Cinem@tic + projection de « Photo de classe » Maison des Métallos 3 estelle fenech / catherine portaluppi HISTOIRES COURTES #3 / ASIE en courts Centre d’animation Place des Fêtes 7 julien feret HISTOIRES COURTES #4 / ASIE en courts Centre d’animation Place des Fêtes 7 jean-luc vilmouth p.16 DéRIVE SONORE #1 / ondes de choc Maison des Métallos 3 lucie geffroy / delphine satel charlotte rouault / chloé assous-plunian DéRIVE SONORE #2 / du cinéma pour les oreilles (jeune public) espace khiasma un cinéaste, un parcours #1 « Histoire, mémoire et violence : l’archive, une esthétique pour parler du présent » ATELIERS VARAN un cinéaste, un parcours #2 / « Agir sur le réel pour construire la mémoire » ATELIERS VARAN p.6-7 sam. 15 nov. 15h00 p.7 17h00 p.19 17h00 20h30 p.8 dim. 16 nov. 14h00 p.10-11 15h00 p.14 15h30 p.11 17h00 p.20 20h30 p.12 mer. 19 nov. 14h00 p.13 20h30 jeu. 20 nov. 14h00 p.25 20h00 p.15 ven. 21 nov. sam. 22 nov. 20h00 15h00 p.17 dim. 23 nov. 15h00 anne-claire lainé p.18 17h00 1 jean-gabriel périot p. 21 20h00 p.22 28 1 sani magori grille du programme programme 29 1 paris tte ille V la de 15, rue Chassagnolle / 93260 Les Lilas Métro Porte ou Mairie des Lilas (L11) Tram T3 station Adrienne Bolland Participation libre les lilas r 3 Pré-Saint-Gervais Rue du Dr Pot PARC DES BUTTES CHAUMONT 7 ain Place des fêtes d Bl l na ille 5 Pavillon Carré de Baudouin 6 Le Musée Commun 7 Centre d’animation Place des Fêtes 8 Centre de ressources audiovisuelles Bophana La Maison des Métallos 94, rue Jean-Pierre Timbaud / 75011 Paris Métro Couronnes (L2) ou Parmentier (L3) Bus ligne 96 arrêts Maison des métallos ou Saint Maur/Jean Aicard Participation libre 121, rue de Ménilmontant / 75020 Paris Métro Gambetta (L3) Bus lignes 96 et 26, Arrêts Pyrénées ou Ménimontant Participation libre 37 rue Sainte Blaise / 75020 Paris Métro Porte de Bagnolet (L3) Participation libre 2-4 rue des Lilas / 75019 Paris Métro Place des Fêtes Participation libre 64, 200 Oknha Men 12211 Phnom Penh, Cambodge Espace culturel Emmaüs Louvel-Tessier 36 rue Jacques Louvel-Tessier / 75010 Paris Métro Goncourt (L11) ou Belleville (L2 et 11) Bus lignes 46 ou 75, Arrêts Hôpital St Louis ou Goncourt Participation libre SOUTENEZ-nous en adhérant à belleville en vues sur les différents lieux du festival ! s ée rén bliq ue 1 CIMETIÈRE DU PÈRE LACHAISE nt nta mo nil Rue ert in V hem du C Porte de Bagnolet Mé Rue Saint Maure Rue TÉNON de épu Bld la R BAGNOLET tta Py v lle es Be ca Rue 4 tant ilmon én de M ed de Ru d Bl r tie n me Av. d e LES LILAS be ar 5 PARC DE BELLEVILLE nnes ouro des C Rue Ménilmontant Parmentier ille am tte lle Vi .P Av -M St la n arti de 3 PORTE DES LILAS v Belle e de RuTélegraphe Pyrénées Belleville Mairie des Lilas Av .G 4 Centre de Formation au cinéma documentaire 6 Impasse Mont-Louis / 75011 Paris Métro Philippe Auguste (L2) Séance tarif plein : 5 euros Séance tarif adhérent : 3 euros Pass Festival : 20 euros Espace Khiasma re Bld Séru in ss a B Ateliers Varan père Lachaise de e uett oq la R s e Ru Rue des e uv tr Vi Orte aux PORTE DE MONTREUIL e nn aro Ch u Vo R lta ire 6 et ol gn Ba de d Ru Bld Bl e ne aron Ch e de de Maraîchers Avron rot Bld Dide Place de la Nation Av. D la in Se e aum Cours de NOS partenaires Vincennes esn il PHNOM PENH Centre de ressources audiovisuelles Bophana 8 30 31 BELLEVILLE EN VUES DU CINEMA AUTREMENT Depuis 10 ans, Belleville en vues, “passeur” d’un cinéma autrement et pour tou-te-s, est une structure de sensibilisation à l’image et de diffusion de films. Les différents projets sont menés comme des expériences cinématographiques collectives, sources d’échanges et de dialogue. Depuis 2011, une nouvelle équipe réinvente les façons de découvrir, de diffuser des films, de créer du lien et de se rencontrer, en mettant entre parenthèse l’idée initiale d’avoir un lieu fixe d’accueil des publics. Belleville en vues explore les possibilités de mouvements et de déplacements : nomadisme des activités, déplacement du regard et des frontières entre les genres pour aller vers des zones intersticielles dans lesquelles un autre cinéma existe, des réalités différentes émergent. Les projets se construisent en lien avec les réalités culturelle, sociale et politique du territoire de Belleville à Paris, tout en articulant échelles locale et globale (des partenariats sont en cours avec Africadoc au Bénin, le Festival du Nouveau Cinéma à Montréal, le Centre Bophana à Phnom Penh...). La programmation artistique de Belleville en vues se construit dans une approche curatoriale interrogeant les modes de diffusion du cinéma, ses liens avec d’autres médiums (la photographie, la musique, la danse, les créations sonores, Internet...) et ses relations aux pratiques culturelles des publics. Depuis 2012, le cinéaste Rabah Ameur-Zaïmeche est le parrain de notre association. suivez nous @NvxCinéfestdoc #nvxcinéfestdoc www.facebook.com/belle.villeenvues pour nous contacter et nous soutenir 10 - 12 allée du Père Julien Dhuit 75020 Paris Tél. : 09 50 88 19 05 [email protected] www.belleville-en-vues.org 32