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QUELLE PLACE POUR L'ARBRE EN VILLE?
WELCHEN PLATZ HABEN BÄUME IN DER STADT?
Journée suisse de l'arbre
Schweizer Baumpflegetagung
Mardi 17 Novembre 2015
Dienstag 17. November 2015
Casino de Montbenon - Lausanne
SOMMAIRE
Modèles numériques et arborisation
Olivier Donzé – professeur HES – Hepia
Les arbres en ville et leur valeur écologique pour la biodiversité
Dr. Sandra Gloor – SWILD – Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation
Les arbres urbains sous le signe du changement climatique – Projet «Ville verte 2021»
Dr. Susanne Böll – LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau
Des nouvelles du capricorne asiatique
Dr. Therese Plüss – OFEV – BAFU
Comment l’arbre voit la ville
Gilles Clément – Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier
La sécurité de l’arbre en ville, quelle responsabilité civile ?
Pr Franz Werro – Professeur de droit – Université de Fribourg
Gestion d’un patrimoine arboré en Ville de Lyon
Adeline Jiguel – Responsable cellule Arbres – Ville de Lyon
01
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
L’arbre dans les rues de Lausanne
Christoph Hüsler – architecte paysagiste – Hüsler & associés Sàrl
ZUSAMMENFASSUNG
Digitale Modelle und ihre Anwendung bei Baumpflanzungen
Olivier Donzé – Professor Fachhochschule – Hepia
Der ökologische Wert von Stadtbäumen für die Biodiversität
Dr. Sandra Gloor – SWILD – Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation
Stadtbäume im Zeichen des Klimawandels – Projekt „Stadtgrün 2021“
Dr. Susanne Böll – LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau
Asiatischer Laubholzbockkäfers Nachrichten
Dr. Therese Plüss – OFEV – BAFU
Die Stadt aus dem Blickwinkel des Baumes
Gilles Clément – Gartenbau-Ingenieur, Landschaftsarchitekt, Schriftsteller, Gärtner
Die Sicherheit von Stadtbäumen – haftpflichtrechtliche Aspekte
Prof. Franz Werro – Professor für Privatrecht – Universität Freiburg i.Ü.
Das Baummanagement der Stadt Lyon
Adeline Jiguel – Leiterin Planungsstelle Bäume – Stadt Lyon
02
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Strassenbäume in Lausanne
Christoph Hüsler – Landschaftsarchitekt – Hüsler & Partner GmbH
Christoph Hüsler
Architecte paysagiste – Hüsler & associés Sàrl
L’arbre dans les rues de Lausanne
Diagnostic et problèmes à résoudre
L’analyse historique met en lumière l’arborisation relativement récente des rues de Lausanne. Celle-ci
résulte de tendances contradictoires depuis le 19e siècle en lien au développement de la ville et du
réseau routier. Auparavant, la présence de l’arbre en ville n’était pas lié à la rue, mais aux espaces
urbains publics et aux jardins privés. Ces derniers marquent très fortement l’espace de rue lausannois
d’aujourd’hui.
On constate malheureusement une certaine concurrence entre cette végétation de jardins publics
et privés et l’arborisation de rue. Toutes les rues ne se prêtent pas à l’arborisation, tant s’en faut. Une
arborisation privée de qualité peut suffire à donner une identité propre à une rue. La création d’un outil
réglementaire pour pérenniser, favoriser la végétation sur terrain privé est nécessaire dans un contexte
de densification du tissu urbain. Parallèlement, la gestion de l’arborisation de rue est primordiale. Ainsi,
la part de la végétation résultant du domaine public est amenée à augmenter dans le cadre des
logiques urbaines actuelles.
En termes de typologie, l’allée, ou alignement constitue l’une des possibilités pour donner une empreinte
végétale et une identité propre à une rue. La séquence, le solitaire ou le groupe sont également
envisageables, et souvent mieux adaptés aux irrégularités du tissu urbain.
Le respect de rapports d’échelle spécifiques (développement de l’arbre en fonction de la distance
minimale aux façades), s’avère déterminant. Ainsi, le gabarit naturel de l’arbre à planter doit être en
harmonie avec le profil de la rue, le gabarit des bâtiments et les largeurs des trottoirs. Ce principe n’est
pas toujours appliqué dans les rues lausannoises. En conséquence, la plupart des arbres sont soumis à
une ‘taille de maintien’ annuelle, que nous considérons comme problématique.
Le bon développement de l’arbre de rue dépend également de paramètres techniques liés à
la plantation, à l’entretien, et à la protection provisoire et durable. L’ensemble de ces paramètres
peuvent rarement être respectés dans les rues lausannoises pour différentes raisons: tout d’abord, il y a la
difficulté du choix de l’arbre par rapport à son environnement immédiat qui est en évolution constante.
Le critère de la résistance aux maladies entre souvent en conflit avec la question du patrimoine quand
un changement d’essence s’imposerait. Enfin, les protections durables des arbres de rue ne sont pas
systématiques à Lausanne.
La taille est un outil qui doit garantir la sécurité routière mais aussi permettre de conserver la structure
typique de la couronne de l’arbre. Elle est trop souvent appliquée pour contenir un arbre dans un gabarit.
On note également des problèmes liés à l’absence de taille. Ainsi, un rehaussement des couronnes
éviterai les conflits avec les fils de bus, réduirai les tailles futures et permettrai le libre développement
des couronnes.
Enfin, l’aspect identitaire d’une plantation est important. Les vieux et/ou beaux alignements d’arbres
de rue sont l’une des particularités de Lausanne. Mais bien que le patrimoine arboré soit important, il
y a assez peu de rues qui dégagent une identité végétale forte. L’effet d’identité et d’unité végétale
se trouve souvent dilué par des plantations successives de différentes époques mélangeant différentes
essences.
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
L’étude élaborée en 2014 et intitulée « Vision stratégique de l’arborisation des rue lausannoises » a pour
but de développer une méthodologie permettant l’établissement d’un état des lieux des arbres de
rues. La première partie, « diagnostic et problèmes à résoudre » analyse la situation existante et propose
des pistes de réflexion. La seconde partie, « gestion et stratégie d’intervention », détaille trois logiques
d’arborisation et développe en lien les fiches d’inventaires et les concepts d’arborisation sur la base
d’exemples concrets.
Gestion et stratégie d’intervention
- La première est pragmatique et repose sur l’évidence du terrain. Il y a des situations où l’on peut
planter de beaux arbres, généreux, et d’autres situations où il est impossible de planter et où les arbres
ne pourront jamais se déployer correctement. C’est la « logique gabarits ». Elle repose sur une distinction
d’échelle que nous caractérisons en trois types d’arbres, dont la légitimité dépend des distances aux
façades et des profils de rue.
- La seconde est technique et repose sur le respect de tous les paramètres permettant d’assumer les
meilleures conditions de développement à l’arbre : micro-climat, protection des arbres, qualité du
sous-sol, présence de réseaux, entretien, taille, arrosage, résistance aux maladies… C’est la « logique
environnementale ».
- La troisième est patrimoniale et repose sur l’intention de valoriser un patrimoine végétal urbain
caractéristique. C’est la « logique typologique». Elle repose sur des principes de plantation et
d’aménagement propres à quatre types de voies principaux : les entrées de ville (« parkways »), les «
avenues planifiées », les « rues historiques », et les « voies de quartier secondaires ».
Entre ces trois logiques, ce sont les deux premières qui priment. En d’autres termes, les règles typologiques
ne sont appliquées que dans les situations biologiques et spatiales qui les rendent possibles.
Images : Christoph Hüsler & associés Sàrl.
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Le diagnostic précédent pose un certain nombre de questions et appelle des réponses adéquates qui
s’inscrivent dans une stratégie de gestion de l’arborisation suffisamment simple pour être opérationnelle.
Pour cela, nous proposons de la faire reposer sur la prise en compte, dans l’ordre hiérarchique suivant,
de trois logiques complémentaires :
Christoph Hüsler
Landschaftsarchitekt – Hüsler & associés Sàrl
Strassenbäume in Lausanne
Diagnose und zu lösende Probleme
Eine historische Analyse zeigt, dass die Baumbepflanzung in Lausanne eher neueren Datums ist. Sie ging
aus den gegenläufigen Tendenzen hervor, die seit dem 19. Jh. im Zusammenhang mit der Entwicklung
der Stadt und des Strassennetzes herrschten. Zuvor war das Vorhandensein von Bäumen in der Stadt
nicht durch die Strassen bedingt, sondern sie befanden sich in öffentlichen Räumen und privaten
Gärten. Und diese kennzeichnen noch heute den Lausanner Strassenraum sehr stark.
Leider ist eine gewisse Konkurrenz zwischen dieser Bepflanzung in den öffentlichen und privaten
Parks und der Baumbepflanzung der Strassen festzustellen. Bei Weitem nicht alle Strassen sind für die
Baumbepflanzung geeignet. Eine qualitätsvolle private Baumbepflanzung kann einer Strasse bereits
eine eigene Identität verschaffen. Das Erstellen eines Reglementierungsinstrumentes zur nachhaltigen
Sicherung und Förderung der Bepflanzung auf privatem Grund ist im Zusammenhang mit der Verdichtung
des städtischen Gefüges nötig. Parallel dazu ist die Pflege der Baumbepflanzung der Strasse von grösster
Wichtigkeit. So wird der Teil der Bepflanzung, der aus dem öffentlichen Bereich stammt, dazu gebracht,
im Rahmen der gegenwärtigen städtischen Denkansätze zu wachsen.
Was die Typologie anbelangt, stellt die Allee oder eine gerade Reihe von Bäumen eine der Möglichkeiten
dar, mit der einer Strasse ein pflanzliches Gepräge und eine ihr angepasste Identität gegeben werden
kann. Eine Reihe, ein Einzelbaum oder eine Gruppe kommen auch in Frage und passen sich den
Unregelmässigkeiten des städtischen Gefüges oft besser an.
Die Rücksicht auf die spezifischen Grössenverhältnisse (Entwicklung des Baumes entsprechend seinem
Minimalabstand zu den Fassaden) erweist sich als entscheidend. Folglich müssen die natürlichen Masse
des zu pflanzenden Baumes mit dem Strassenprofil, den Massen der Gebäude und der Breite der Trottoirs
harmonieren. Dieses Prinzip wird in den Lausanner Strassen nicht immer angewendet. Daher werden die
meisten Bäume einem jährlichen ‘Erhaltungsschnitt’ unterzogen, der unseres Erachtens problematisch
ist.
Eine gute Entwicklung des Strassenbaums hängt auch von den technischen Parametern wie Pflanzung,
Unterhalt und provisorischer und dauerhafter Schutz ab. Alle diese Parameter können aus den
verschiedensten Gründen in den Lausanner Strassen nur selten eingehalten werden: allem voran die
Schwierigkeit der richtigen Wahl des Baumes in Bezug auf sein unmittelbares Umfeld, das sich ständig
ändert. Das Kriterium der Krankheitsresistenz gerät oft in grossen Konflikt mit der Frage des Kulturgutes,
wenn sich ein Wechsel der Baumart aufdrängen würde. Schliesslich wird der dauerhafte Schutz der
Strassenbäume in Lausanne nicht systematisch betrieben.
Der Schnitt ist ein Werkzeug, das die Strassensicherheit gewährleisten, es aber auch ermöglichen soll,
die typische Struktur der Baumkrone beizubehalten. Er wird zu oft dazu verwendet, einen Baum in eine
Schablone zu zwängen. Hinzukommt, dass es auch Probleme wegen fehlenden Schnittes gibt. So würde
eine Erhöhung der Kronen die Probleme mit den Busoberleitungen umgehen, die künftigen Schnitte
vermindern und eine freie Kronenentwicklung ermöglichen.
Schliesslich ist der identitätsstiftende Aspekt einer Bepflanzung wichtig. Die alten und/oder schönen
Baumreihen entlang der Strasse sind eine der Besonderheiten von Lausanne. Trotz der Bedeutung des
Baumbestandes gibt es nur wenige Strassen mit einer starken pflanzlichen Identität. Der pflanzliche
Identitäts- und Einheitseffekt wird oft verwässert durch nachfolgende Bepflanzungen aus verschiedenen
Epochen, die verschiedene Baumsorten miteinander vermischen.
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Ziel der 2014 ausgearbeiteten Studie mit dem Titel „Strategische Visionen der Strassenbaumbepflanzung
in Lausanne“ ist es, eine Methodologie zu entwickeln, mit welcher der Baumbestand entlang den Strassen
bestimmt werden kann. Im ersten Teil „Diagnose und zu lösende Probleme“ wird die gegebene Situation
analysiert und es werden Denkanstösse gegeben. Der zweite Teil „Pflege und Interventionsstrategie“
legt drei Denkmuster für die Baumbepflanzung dar und entwickelt in enger Verbindung Inventarblätter
und Baumpflanzungskonzepte auf der Basis von konkreten Beispielen.
Pflege und Interventionsstrategie
- Der erste ist pragmatisch und beruht auf den Gegebenheiten des Geländes. Es gibt Fälle, wo man
schöne, grosszügige Bäume pflanzen kann, und andere, wo es unmöglich ist, etwas zu pflanzen und wo
die Bäume sich niemals richtig entfalten könnten. Das ist der „Denkansatz Masse“. Er beruht auf einer
Unterscheidung im Massstab, den wir mit drei Baumarten charakterisieren, deren Berechtigung von den
Abständen zu den Fassaden und von den Strassenprofilen bestimmt werden.
- Der zweite ist technisch und beruht auf der Berücksichtigung aller Parameter, die es ermöglichen, für
den Baum die besten Bedingungen für seine Entwicklung zu bieten: Mikroklima, Baumschutz, Qualität
des Untergrundes, Vorhandensein von Netzwerken, Unterhalt, Schnitt, Bewässerung, Krankheitsresistenz.
Das ist der „Denkansatz Umwelt“.
- Der dritte ist denkmalschützerisch und beruht auf der Absicht, ein städtisches Pflanzenerbe zu
würdigen. Das ist der „Denkansatz Typologie“. Er beruht auf den Pflanz- und Anlageprinzipien, die
für vier Typen wichtiger Strassen geeignet sind: die Stadteingänge („Parkways“), die „geplanten
Hauptverkehrsstrassen“, die „historischen Strassen“ und die „Quartiernebenstrassen“.
Von diesen drei Denkansätzen sind die zwei ersten massgebend. Mit anderen Worten: Die typologischen
Regeln werden nur in biologischen und räumlichen Situationen angewendet, die sie ermöglichen.
Bilder : Christoph Hüsler & associés Sàrl.
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Die vorstehende Diagnose stellt eine gewisse Anzahl Fragen und ruft nach adäquaten Antworten, die
Teil einer ausreichend einfachen Baumbepflanzungsstrategie sind, damit diese funktionsfähig ist. Dazu
schlagen wir vor, sie auf die Einbeziehung der drei sich ergänzenden Denkansätze in der folgenden
hierarchischen Reihenfolge zu basieren:
Olivier Donzé
Professeur HES – Hepia
Modèles numériques et arborisation
Genève parcs des Eaux-Vives et de la Grange
maquette virtuelle sur la base des données du SITG
Genève parc Beaulieu situation en 2012
maquette virtuelle sur la base des données du SITG
mandat Ville de Genève – SEVE
Depuis l’an 2000, Genève dispose d’un modèle numérique de terrain (MNT) et d’un modèle numérique
de surface (MNS) mis à jour tous les quatre à cinq ans. Depuis 1996 des prises de vue aériennes sont
spécialement effectuées et ortho-rectifiées. En 2005, tous les toits des bâtiments du canton ont été
modélisés. Toutes ces données sont à disposition via le SITG (système d’information du territoire genevois)
ainsi que plus de sept cents autres couches dont la plupart sont librement téléchargeable (opendata ).
Ces données de base permettent de représenter le territoire et sa végétation de différentes
manières, selon l’échelle et le niveau de détail souhaité. Ces maquettes sont de formidables outils de
communication, notamment pour les projets d’aménagement qui deviennent plus compréhensible
par le commun des mortels. Ce sont également pour les projeteurs et les décideurs de précieux outils
d’aide à la décision et à la conception.
Ville de Genève - réaménagement de la Plaine de Plainpalais - simulation de trois stades de croissance des arbres
1. année de plantation,
2. +15-20 ans,
3. +35-50 ans
groupe mip 2012 en collaboration avec Robert Perroulaz
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Depuis toujours l’homme tente de représenter son environnement, que cela soit avec un bout de
charbon sur la paroi d’une grotte ou sur du papier sous forme de carte. Depuis le début de ce siècle,
les données géographiques en trois dimensions (3D) permettent de reproduire le territoire de plus
en plus fidèlement et rapidement sous forme de maquettes virtuelles. Le groupe de recherche mip
(modélisation informatique du paysage) d’hepia tente d’optimiser au maximum la génération de ces
portions de territoire virtuel, tout en essayant d’améliorer la qualité et la précision des images ou films
qui en sont issus. Provenant de la filière architecture du paysage, le groupe attache naturellement une
importance toute particulière à la représentation de la végétation. L’équipe est active sur l’ensemble
de la Suisse romande, mais l’exposé se limite à l’exemple genevois.
Le photoréalisme n’est pas toujours le meilleur moyen de communiquer un projet. Un rendu de style
« esquisse » appuiera le côté non définitif de la démarche. Une maquette blanche permettra de se
concentrer sur les volumes et oublier les détails qui ont moins d’importance, la présence d’un élément
coloré attirera alors plus fortement l’attention.
Le groupe mip a collaboré avec le service des espaces verts de la Ville de Genève sur des animations
de l’évolution historique de plusieurs parcs (parc Beaulieu, des Eaux-Vives, la Grange). Dans le cadre
de l’élaboration de plans de gestion, ces films permettent de démontrer au public qu’un parc est un
espace vivant, où les arbres apparaissent et disparaissent. Cela permet d’appuyer auprès du public la
pertinence des démarches qu’a entreprises le service en élaborant des plans de gestion.
Genève parcs des Eaux-Vives et de la Grange évolution historique - maquette virtuelle sur la base des données du SITG et de plans historiques - mandat
Ville de Genève - SEVE
Images : HEPIA
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Une fois la maquette modélisée, plusieurs types de support peuvent être générés, des images, des films,
mais aussi des applications où l’on peut se déplacer en temps réel. Avec l’avènement des imprimantes
3D, la fabrication de maquettes physiques devient de plus en plus aisée et abordable. Seule la taille
reste encore un facteur limitant, qui devrait toutefois bientôt être résolu, tant les évolutions sont rapides
dans le domaine. Une fois imprimée, la maquette physique peut être enrichie par projection numérique
de textures fixes ou animées provenant directement du modèle virtuel. Les lunettes de réalité virtuelle
rendent l’immersion dans un projet totale. Les dispositifs de type « Google Cardboard » permettent
de transformer n’importe quel smartphone en lunettes immersives pour une dizaine de francs. Cela
permet de s’affranchir d’un ordinateur et de pouvoir proposer un voyage immersif directement à
l’emplacement même de la vue générée. Pour la végétation, on peut imaginer découvrir un futur
alignement d’arbres directement dans la rue et ceci à plusieurs stades de croissance.
Olivier Donzé
Professor Fachhochschule – Hepia
Digitale Modelle und ihre Anwendung bei Baumpflanzungen
Genf Parks des Eaux-Vives und de la Grange
Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG
Genf Park Beaulieu Situation 2012
Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG
Auftrag Stadt Genf – SEVE
Seit dem Jahr 2000 verfügt Genf über ein digitales Geländemodell (DGM) und ein digitales
Oberflächenmodell (DOM), die alle vier bis fünf Jahre aktualisiert werden. Seit 1996 werden Luftbilder
speziell erstellt und orthorektifiziert. 2005 wurden alle Dächer der Gebäude des Kantons im Modell
dargestellt. Alle diese Daten können über das SITG (Rauminformationssystem des Kantons Genf)
abgerufen werden, und dazu mehr als 700 andere Datenschichten, von denen die meisten frei
heruntergeladen werden können (opendata).
Diese Grunddaten ermöglichen es, das Gelände und seine Bepflanzung je nach Massstab und
gewünschter Datengenauigkeit auf verschiedene Arten darzustellen. Diese Modelle sind fantastische
Kommunikationsmittel, insbesondere für Raumplanungsprojekte, die auf diese Weise für den Laien
besser verständlich werden. Sie sind auch wertvolle Instrumente für die Planer und Entscheidungsträger,
deren Planung und Entscheidungen sie unterstützen.
Stadt Genf - Erneuerung der Plaine de Plainpalais - Simulation von drei Stadien des Baumwachstums
1. Jahr der Pflanzung
2. +15-20 Jahre
3. +35-50 Jahre
mip-Gruppe 2012 zusammen mit Robert Perroulaz
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Schon seit jeher versucht der Mensch, seine Umgebung darzustellen, sei es mit einem Stück Kohle auf einer
Höhlenwand oder auf Papier in Form einer Ansichtskarte. Seit Beginn dieses Jahrhunderts ermöglichen
dreidimensionale geografische Aufzeichnungen (3D), das Gelände immer genauer und schneller
in Form von virtuellen Modellen darzustellen. Die Forschungsgruppe mip (Computermodellierung
der Landschaft) an der hepia versucht, so weit wie möglich die Generierung dieser virtuellen
Geländeabschnitte zu optimieren und dabei auch die Qualität der daraus entstandenen Fotos bzw.
Filme zu verbessern. Die aus dem Studiengang Landschaftsarchitektur hervorgegangene Gruppe legt
natürlich besonderen Wert auf die Darstellung der Bepflanzung. Das Team ist in der ganzen Westschweiz
tätig, mein Referat beschränkt sich indes auf das Beispiel Genf.
Fotorealismus ist nicht immer das beste Mittel, ein Projekt zu kommunizieren. Eine Wiedergabe im Stil
einer Skizze wird die nicht endgültige Seite der Vorgehensweise betonen. Ein weisses Modell erlaubt es,
sich auf das Volumen zu konzentrieren und die Details zu vergessen, die weniger wichtig sind; dabei wird
das Vorhandensein eines farbigen Elementes verstärkte Aufmerksamkeit auf sich ziehen.
Die mip-Gruppe hat zusammen mit der Genfer Stadtgärtnerei an Animationen der historischen
Entwicklung mehrerer Parks mitgearbeitet (Parks Beaulieu, Eaux-Vives, Grange). Im Rahmen der
Ausarbeitung der Pflegepläne ermöglichen diese Filme, der Öffentlichkeit zu zeigen, dass ein Park ein
lebender Raum ist, wo die Bäume auftauchen und wieder verschwinden. Damit lässt sich die Richtigkeit
der von der Stadtgärtnerei bei der Ausarbeitung der Pflegepläne getroffenen Schritte bekräftigen.
Genf Parks des Eaux-Vives und de la Grange historische Entwicklung - Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG und von historischen Plänen - Auftrag
Stadt Genf - SEVE
Bilder : HEPIA
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Sobald das Modell virtuell dargestellt ist, können mehrere Arten von Datenträgern erzeugt werden,
d.h. Bilder, Filme, aber auch Anwendungen, bei denen man sich in Echtzeit bewegen kann. Mit dem
Aufkommen der 3D-Drucker wird die Herstellung von physischen Modellen immer einfacher und
erschwinglicher. Nur die Grösse bleibt noch ein einschränkender Faktor, der aber schon bald gelöst
werden sollte, sind doch die Entwicklungen auf diesem Gebiet enorm schnell. Ist das physische Modell
einmal ausgedruckt, kann es durch digitale Projektion von Bild- oder Filmstrukturen angereichert
werden, welche unmittelbar vom virtuellen Modell stammen. Die «Virtual-Reality-Brillen» machen das
Eintauchen in ein Projekt komplett. Für gut zehn Franken lässt sich dank einem «Google Cardboard» aus
jedem Smartphone eine Immersionsbrille herstellen. Damit kann man sich vom Computer unabhängig
machen und eine realitätsgetreue Reise direkt am Ort selber, wo die Ansicht erzeugt wurde, anbieten.
In Bezug auf die Bepflanzung kann man sich vorstellen, damit direkt in der Strasse auf eine künftige
Ausrichtung der Bäume zu stossen, und zwar in mehreren Wachstumsstadien.
Dr Sandra Gloor
SWILD - Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation
Les arbres en ville et leur valeur écologique pour la biodiversité
Les arbres dans les espaces urbanisés et leur rôle important pour la biodiversité
Les villes et localités sont des lieux qui présentent une biodiversité étonnante. La diversité végétale
de leurs espaces verts signifie un facteur décisif de qualité de vie pour la population. Les arbres y
contribuent pour une part importante. Ils fournissent toute une série d’aides à l’écosystème et jouent
un rôle primordial pour la biodiversité urbaine. Ils offrent habitat et nourriture et exploitent la troisième
dimension même là où le sol est utilisé différemment. La valeur représentée par un arbre pour la
biodiversité est notamment influencée par les facteurs essence, âge et site.
Pourtant, la densification et la modernisation croissantes surgissant dans les grandes villes, ainsi que les
changements dans les zones d’habitation et d’activité, créent une pression énorme sur les espaces verts
précieux. Les arbres disparaissent ou bien il ne reste que des petites surfaces de sol qui ne permettent
pas la croissance d’arbres majeurs.
Les recommandations pour le choix de l’essence, la gestion et l’entretien des arbres
Ce qui compte aujourd’hui lorsqu’il faut choisir une essence à planter sur les terrains bâtis, ce sont
des critères de forme et d’espace. Des réflexions écologiques pour ce qui est de la biodiversité ne
sont guère prises en considération. C’est pourquoi le Service des espaces verts de la ville de Zurich a
lancé une étude destinée à établir des recommandations concrètes et à développer un index de la
biodiversité des essences, dans le but de pouvoir intégrer le critère de la biodiversité dans le choix de
l’essence et la gestion des arbres.
Les recommandations comprennent quatre points : l’importance primordiale des vieux arbres, la
plantation d’essences indigènes (formes sauvages), l’évitement des néophytes invasifs, ainsi que la
volonté d’obtenir une diversité ciblée d’essences sur les sites concernés.
L’index de biodiversité pour les arbres en ville
L’index de biodiversité pour les arbres dans les espaces urbanisés est calculé à partir du potentiel des
arbres en faveur des groupes d’animaux suivants : mammifères, oiseaux, abeilles sauvages, scarabées
et papillons. L’évaluation est basée sur l’appréciation par les experts et les informations contenues dans
la littérature scientifique. Ensuite, les arbres ont été classifiés en quatre catégories.
C’est la première fois qu’il existe une évaluation du potentiel écologique des arbres en ville. Pour sa
mise oeuvre, il faut, à présent, créer des instruments efficaces et adaptés à la pratique. L’index de
biodiversité proposé évalue l’essence. Par contre, le facteur temps et le potentiel écologique des
essences pour ce qui est p.ex. du volume de la couronne ou d’autres aides à l’écosystème n’ont pas
encore été pris en compte. C’est pourquoi un perfectionnement de l’index de biodiversité est planifié.
fig. 1: Les essences indigènes et exotiques avec leur diversité de feuillus et de
résineux, ainsi que l’entretien des vieux arbres et d’un environnement proche
de la nature produisent une biodiversité locale élevée. Cimetière du Sihlfeld en
ville de Zurich (image Regula Stössel).
fig. 2: Un vieux poirier, du bois mort avec des cavités dans le tronc et
deux arbres fruitiers récemment plantés dans un parc zurichois. Une
planification réfléchie de la plantation des arbres peut contribuer de
manière significative à une biodiversité élevée (image Sandra Gloor,
swild.ch).
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Anthos - une revue pour le paysage, 2015, anthos.ch - Sandra Gloor, Margrith Göldi Hofbauer
Dr Sandra Gloor
SWILD - Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation
Der ökologische Wert von Stadtbäumen für die Biodiversität
Bäume im Siedlungsraum und ihre wichtige Rolle für Biodiversität
Städte und Siedlungen sind Orte erstaunlich hoher Biodiversität. Vielfältige Grünräume in
Siedlungsgebieten sind auch für die Lebensqualität der Bevölkerung ein entscheidender Faktor. Bäume
sind dabei ein wichtiges Element. Sie erfüllen eine Reihe von Ökosystemleistungen und spielen für die
urbane Biodiversität eine Schlüsselrolle. Sie bieten Lebensraum und Nahrungsgrundlage und erschliessen
die dritte Dimension auch dort, wo der Boden durch andere Nutzungen besetzt ist. Dabei wird der Wert
eines Baums für die Biodiversität massgeblich von den Faktoren Baumart, Alter und Standort beeinflusst.
Mit zunehmender Verdichtung und Modernisierung der Kernstädte und dem Wandel in den Wohnund Arbeitsgebieten geraten jedoch wertvolle Grünräume unter Druck. Bäume verschwinden oder es
bleiben oft nur kleine Bodenvolumen, die kein Wachstum von grösseren Bäumen zulassen.
Empfehlungen für die Baumartenwahl, -planung und -pflege
Heute stehen bei der Baumartenwahl im überbauten Gebiet gestalterische Kriterien und die räumlichen
Verhältnisse im Vordergrund. Ökologische Überlegungen zur Biodiversität werden kaum berücksichtigt.
Grün Stadt Zürich gab deshalb eine Studie zur Erarbeitung von konkreten Empfehlungen und die
Entwicklung eines Biodiversitätsindex der Baumarten in Auftrag. Sie sollen ermöglichen, dass das
Kriterium Biodiversität bei der Baumartenwahl und -planung einbezogen werden kann.
Die Empfehlungen umfassen fünf Punkte: Die grosse Bedeutung alter Bäume, das Pflanzen von
einheimischen Arten (Wildformen), das Vermeiden von invasiven Neophyten und das Anstreben einer
gezielten Baumartenvielfalt auf Arealen.
Der Biodiversitätsindex für Stadtbäume
Der Biodiversitätsindex für Bäume im Siedlungsraum berechnet sich aus den Potentialen der Bäume
für die Tiergruppen Säugetiere, Vögel, Wildbienen, Käfer, und Schmetterlinge. Die Bewertung basiert
auf der Einschätzung von Experten und Angaben aus wissenschaftlicher Literatur. Die Bäume wurden
anschliessend in vier Klassen eingeteilt.
Erstmals liegt damit eine Bewertung des ökologischen Potentials der Stadtbäume vor. Für die Umsetzung
müssen nun praxistaugliche Instrumente geschaffen werden. Der vorgeschlagene Biodiversitätsindex
bewertet die Baumart. Noch nicht berücksichtigt ist der Faktor Zeit und das ökologische Potential von
Baumarten, etwa bezüglich des Kronenvolumens oder weiterer Ökosystemleistungen. Es ist deshalb
eine Weiterentwicklung des Biodiversitätsindex geplant.
Abb. 1: Eine Vielfalt an Laub- und Nadelbäumen von einheimischen und
exotischen Baumarten und die Pflege des alten Baumbestandes und einer
naturnahen Umgebung bewirken eine hohe lokale Biodiversität. Friedhofareal
Sihlfeld in der Stadt Zürich: (Bild Regula Stössel).
Abb. 2: Ein alter Birnbaum, Totholzstamm mit Baumhöhlen und zwei neu
gepflanzte Obstbäume in einer Zürcher Parkanlage: Eine umsichtige
Planung des Baumbestandes kann massgeblich zu einer hohen
Biodiversität beitragen (Bild Sandra Gloor, swild.ch).
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Anthos - Zeitschrift für Landschaftsarchitektur, 2015, anthos.ch - Sandra Gloor, Margrith Göldi Hofbauer
Dr. Susanne Böll
LVG - Ministère de la viticulture et de l’horticulture du Land Bavière
Grâce à leurs effets positifs bien connus, les arbres urbains peuvent jouer un rôle essentiel dans la lutte
contre le changement climatique, lorsqu’il s’agit de compenser les émissions de CO2, de produire de
« l’air frais », de réduire la poussière fine et de contrecarrer les tendances du réchauffement climatique.
Cependant, la vitalité des arbres est absolument essentielle : plus les arbres sont sains, mieux ils réussissent
à compenser les conséquences négatives du changement climatique et à remplir leur fonction de
protecteurs du climat.
Pour les arbres, la ville et son climat représentent un habitat totalement artificiel et extrême à de
nombreux égards. Le changement climatique provoque un renforcement des conditions de stress,
de sorte qu’il s’avère d’ores et déjà que plusieurs essences classiques ne seront plus à la hauteur des
futures exigences imposées par de nombreux habitats. Elles souffrent de plus en plus souvent du stress
dû à la sécheresse et à la chaleur (exemple : Acer pseudoplatanus), ne répondent plus aux critères de
qualité esthétique d’un arbre de rue (exemple : mineuse du marronnier chez Aesculus hippocastanum),
compromettent la sécurité (exemple : risque de casse due au chancre Massaria chez les platanes),
ou bien disparaissent entièrement (exemple : la chalarose du frêne chez les essences indigènes de
Fraxinus). Afin d’élargir la liste actuellement limitée des essences adaptées à ces nouvelles contraintes,
460 arbres de 20 espèces potentiellement résistantes aux changements climatiques et au stress sont
testés depuis 2010 sur la base du projet « Ville verte 2021 ». Ces tests sont effectués en trois lieux de
Bavière très différents du point de vue climatique, afin de pouvoir examiner l‘aptitude des essences à
servir d’arbres urbains à l‘avenir. Les sites d’essai se trouvent à Würzburg, ville favorisée par la chaleur
avec climat viticole, bien placée pour examiner l’aptitude des espèces d’essai quant à leur tolérance
au stress (sécheresse, chaleur), à Hof/Münchberg, qui, en raison de l’influence du climat continental
avec un risque de gel accru, se prêtent à des sites de test sur la résistance au gel , ainsi qu’à Kempten,
qui se caractérise par le climat tempéré des Préalpes avec des précipitations très élevées. En 2015, on
a ajouté dix espèces d’essai supplémentaires avec un total de 200 arbres.
Au printemps et en automne, dix années durant, des évaluations annuelles concernant les dégâts
causés par les gelées et la sécheresse, la vitalité des cimes, les infestations parasitaires, les maladies et
la croissance supplémentaire des arbres sont effectuées. De surcroît, en étroite collaboration avec les
Services des espaces verts des villes partenaires, la phénologie des diverses essences est enregistrée sur
les sites concernés, à savoir les semaines du calendrier par rapport au débourrement, au jaunissement
et à la chute des feuilles. Ceci permet de déterminer, outre le risque de la gelée tardive, également les
durées de végétation (différence entre habitus printanier et jaunissement des feuilles) des différentes
essences. Ce sera le cas notamment à Würzburg, site de stress dû à la sécheresse, et à Hof/Münchberg,
sites avec un risque de gel accru, que les limites de la tolérance au stress des diverses espèces d’essai
se dévoileront. Les premiers résultats de ces essais vous seront présentés.
13
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Les arbres urbains sous le signe du changement climatique –
Projet « Ville verte 2021 »
Dr. Susanne Böll
LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau
Bäume in der Stadt können mit ihren allbekannten Wohlfahrtswirkungen eine entscheidende Rolle beim
Klimaschutz spielen, wenn es darum geht den CO2-Ausstoß zu kompensieren, „Frischluft“ zu produzieren,
Feinstaub zu reduzieren und Aufheizungstendenzen entgegenzuwirken. Grundvoraussetzung ist jedoch
die Vitalität der Bäume: Je gesünder Bäume sind, desto stärker können sie die negativen Folgen der
Klimaveränderung kompensieren und ihre klimaschützende Funktion entfalten.
Für Bäume ist die Stadt und das Stadtklima ein völlig unnatürlicher und in vielerlei Hinsicht extremer
Standort. Durch den Klimawandel werden die Stressbedingungen noch verstärkt, so dass sich bereits
jetzt abzeichnet, dass einige der klassischen Stadtbaumarten den künftigen Anforderungen an
vielen Standorten nicht mehr gewachsen sein werden, da sie immer häufiger unter Trocken- und
Hitzestress leiden (Bsp. Acer pseudoplatanus), den ästhetischen Ansprüchen an einen Straßenbaum
nicht mehr genügen (Bsp. Kastanienminiermotte an Aesculus hippocastaneum), zu einer Gefährdung
werden (Bsp. Bruchproblematik durch Massaria-Erkrankung an Platanen) oder gänzlich ausfallen (Bsp.
Eschentriebsterben bei heimischen Fraxinus-Arten). Um das derzeit eingeschränkte Repertoire von
Stadtbaumarten zu erweitern, werden in dem Projekt „Stadtgrün 2021“ seit 2010 zwanzig potentiell
klimafeste, stresstolerante Baumarten mit insgesamt 460 Bäumen an drei klimatisch sehr unterschiedlichen
bayerischen Standorten auf ihre Eignung als Straßenbäume der Zukunft getestet: in Würzburg, einer
wärmebegünstigten Stadt mit Weinbauklima, geeignet, um die Versuchsbaumarten auf Trockenund Hitzestresstoleranz zu testen, in Hof/Münchberg, die unter kontinentalem Klimaeinfluss mit hoher
Frostgefährdung stehen, Teststandort für Frosttoleranz, und in Kempten, das durch ein gemäßigtes
Voralpenklima mit hohen Niederschlägen geprägt ist. 2015 sind 10 weitere Versuchsbaumarten mit
insgesamt 200 Bäumen dazu gekommen.
Über 10 Jahre werden jährlich Frühjahrs- und Herbstbonituren zu Frost- und Trockenschäden,
Kronenvitalität, Schädlingsbefall, Erkrankungen und Zuwachsleistungen der Bäume durchgeführt.
Zusätzlich wird in enger Zusammenarbeit mit den Gartenämtern der Partnerstädte die Phänologie
der einzelnen Baumarten an den verschiedenen Standorten aufgezeichnet, d.h. die jeweilige
Kalenderwoche des Blattaustriebs, der Blattverfärbung und des Blattfalls. Damit lassen sich neben
der Spätfrostgefährdung auch die Vegetationslängen (Differenz zwischen Austrieb und Blattfärbung)
für die einzelnen Baumarten bestimmen. Insbesondere an dem Trockenstress-Standort Würzburg und
dem frostreichen Standort Hof/ Münchberg werden sich die Grenzen der Stresstoleranz der einzelnen
Versuchsarten herauskristallisieren. Erste Versuchsergebnisse werden vorgestellt.
14
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Stadtbäume im Zeichen des Klimawandels – Projekt „Stadtgrün
2021“
Dr Florine Leuthardt
OFEV – Office fédéral de l’environnement
Le capricorne asiatique : Contribuez à sa détection précoce
C’est pourquoi la contribution des acteurs du terrain est essentielle: s’ils découvrent au cours de leurs
tâches quotidiennes des signes suspects indiquant la présence de cet organisme dans des feuillus,
ceux-ci doivent être examinés plus en détail.
Image : Ville et Communauté urbaine de Strasbourg
15
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Le capricorne asiatique est un organisme nuisible particulièrement dangereux qui doit être signalé et
combattu. Originaire d’Asie, il est arrivé en Europe avec le bois d’emballage et cause d’importants
dégâts aux feuillus. La Suisse est également touchée depuis l’automne 2011: une allée d’arbres a en effet
dû être abattue à Winterthour et dans les cantons de Fribourg et d’Argovie, les autorités combattent
des foyers situés en milieu urbain. Les mesures prises ont pour objectif l’éradication du capricorne
asiatique. Plus un foyer est découvert tôt, plus la zone touchée sera petite et plus les chances d’une
éradication rapide seront grandes.
Dr. Florine Leuthardt
BAFU – Bundesamt für Umwelt BAFU
Der asiatische Laubholzbockkäfer ist ein besonders gefährlicher Schadorganismus, der gemeldet und
be-kämpft werden muss. Er stammt aus Asien, wurde in Europa mit Verpackungsholz eingeschleppt
und verursacht an den Laubbäumen enorme Schäden. Seit Herbst 2011 ist auch die Schweiz davon
betroffen: Eine Baumallee in Winterthur musste gefällt werden, und in den Kantonen Freiburg und Aargau
bekämpfen die Behörden befallene Herde auf städtischem Gebiet. Die Massnahmen bezwecken die
Ausrottung des asiatischen Laubholzbockkäfers. Je früher ein Herd entdeckt wird, desto kleiner bleibt
die befallene Zone und umso grösser sind die Chancen einer schnellen Ausrottung.
Aus diesem Grund ist der Beitrag der Akteure vor Ort sehr wichtig: Bei ihren täglichen Aufgaben erkennen
sie verdächtige Anzeichen, die auf das Vorhandensein dieses Schädlings auf Laubbäumen hinweisen,
welche näher untersucht werden müssen.
Bild : Ville et Communauté urbaine de Strasbourg
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Der asiatische Laubholzbockkäfer: Tragen Sie zu seiner
Früherkennung bei
Gilles Clément
Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier
Biographie
Le concept de Jardin en Mouvement, né d’une expérimentation dans son propre jardin dans la Creuse
trouve une application en espace public pour la première fois dans le Parc André Citroën dès 1986.
L’ouvrage portant le même nom parait en 1991. De nombreux ouvrages suivront (plus d’une vingtaine),
certains abordant d’autres concepts importants : Le Jardin planétaire (exposition à la Villette en
1999/2000), Le Tiers-Paysage (2003) , traduit en plusieurs langues .
Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le « Grand prix du paysage » en 1998.
Le Parc André Citroën (en co-conception) , le Domaine du Rayol dans le Var, les Jardins de l’Arche
à Nanterre, les Jardin de Valloires dans la Somme, le parc Matisse à Lille , le jardin du musée du Quai
Branly à Paris, Le toit de la Base sous-marine de Saint Nazaire (Jardin du Tiers-paysage) font partie des
projets les plus connus du public .
Enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure de Versailles de 1980 à 2012 il assure, en 2011/12 des cours au
Collège de France dans le cadre de la chaire de création artistique et poursuit une activité d’enseignant
vacataire sous forme d’ateliers en Italie , Espagne et France .
Comment les arbres voient la ville
Sous les forêts du Yucatan on découvre des pyramides mayas et sur les toits des bases sous-marines de
la dernière guerre poussent des arbres et des herbes. Les ouvrages des civilisations anciennes et ceux
de notre temps subissent les mêmes outrages : un effacement progressif en faveur de la végétation .
Les arbres se moquent-ils de nous ?
Nous regardent-ils comme des fourmis agitées ou de simples accompagnants de leur parcours de vie ?
Depuis longtemps ils nous font savoir qu’ils acceptent de vivre en notre compagnie si nous acceptons
de vivre avec eux. Nous avons pris l’habitude de les contraindre, les tailler, les abattre ou les maîtriser.
Qu’il s’agisse de la ville ou de la campagne savons-nous vivre avec les arbres ?
Gilles Clément
La Vallée le 21 juillet 2015
Image : Parc André Citroën, Andrew Duthic, Wikimedia
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Dès le début des années 70 Gilles Clément conçoit et réalise des jardins pour une clientèle privée en
France et à l’étranger. En 1977 il cesse cette activité pour se consacrer à « l’espace public » et fonde
l’Atelier Acanthe en 1985. Il s’installe de façon indépendante en tant qu’artiste en 2000 et organise ses
prestations en co-traitance avec les ateliers de paysage, en particulier Coloco à Paris.
Gilles Clément
Gartenbau-Ingenieur, Landschaftsarchitekt, Schriftsteller, Gärtner
Biographie
Sein Konzept des „Gartens in Bewegung“, das aus Experimenten in seinem eigenen Garten in La Creuse
hervorging, wurde erstmals im öffentlichen Raum ab 1986 im Park André Citroën in Paris angewendet.
Das Werk mit dem gleichen Namen erschien 1991. Zahlreiche weitere Werke folgten (mehr als zwanzig),
einige brachten andere wichtige Konzepte zur Sprache: Der Planetengarten (Ausstellung im Park Villette
1999/2000), Die Dritte Landschaft (2003), die in mehrere Sprachen übersetzt wurde.
Mehrere Preise, darunter der „Grand prix du paysage“ von 1998, widmeten sich seinem Werk.
Der Park André Citroën (Gemeinschaftsplanung), der Park „Domaine du Rayol“ im Departement Var,
die „Jardins de l’Arche“ in Nanterre, die „Jardins de Valloires“ im Gebiet der Somme, der Park „Matisse“
in Lille, der Garten des Museums „Quai Branly“ in Paris, das Dach der Unterseebootsbasis in Saint Nazaire
(eine Dritte Landschaft) gehören zu den in der Öffentlichkeit bekanntesten Projekten.
Während seiner Lehrtätigkeit an der „Ecole Nationale Supérieure“ in Versailles von 1980 bis 2012 führte
er 2011/12 als Dozent für „Künstlerisches Schaffen“ im „Collège de France“ Kurse durch, und er geht
weiterhin einer Tätigkeit als freier Mitarbeiter in Form von Workshops in Italien, Spanien und Frankreich
nach.
Die Stadt aus dem Blickwinkel des Baumes
Unter den Wäldern von Yukatan entdeckt man Mayapyramiden und auf den Dächern von
Unterseeboots¬basen aus dem letzten Weltkrieg wachsen Bäume und Gras. Die Werke der alten
Zivilisationen und auch jene von heute erleiden die gleiche Schmach: ein fortschreitendes Auslöschen
zugunsten der Vegetation. Machen sich die Bäume über uns lustig?
Sehen sie uns als aufgeregte Ameisen oder einfach als Begleiter auf ihrem Lebensweg?
Seit Langem lassen sie uns wissen, dass sie das Leben in unserer Gesellschaft akzeptieren, falls wir damit
einverstanden sind, mit ihnen zu leben. Wir haben uns daran gewöhnt, sie einzuzwängen, sie zu trimmen,
sie zu fällen oder sie zu beherrschen.
Ob in der Stadt oder auf dem Land: Schaffen wir es, mit den Bäumen zu leben?
Gilles Clément
La Vallée, 21. Juli 2015
Bild : Parc André Citroën, Andrew Duthic, Wikimedia
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Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Seit den frühen Siebzigerjahren plante und erstellte Clément Gilles Gärten für Privatkunden in Frankreich
und im Ausland. 1977 beendete er diese Tätigkeit, um sich dem „öffentlichen Raum“ zu widmen und
1985 das „Atelier Acanthe“ zu gründen. Im Jahr 2000 machte er sich als Künstler selbständig und
organisierte seine Dienstleistungen gemeinsam mit Landschaftsateliers, v.a. Coloco in Paris.
Pr Franz Werro
Professeur de droit - Université de Fribourg
La sécurité de l’arbre en ville, quelle responsabilité civile ?
Extraits du Code des obligations
Art. 41
A. Principes généraux
I. Conditions de la responsabilité
1 Celui qui cause, d’une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par
négligence ou imprudence, est tenu de le réparer.
2 Celui qui cause intentionnellement un dommage à autrui par des faits contraires aux mœurs est
également tenu de le réparer.
Art. 58
E. Responsabilité pour des bâtiments et autres ouvrages
I. Dommages-intérêts
1 Le propriétaire d’un bâtiment ou de tout autre ouvrage répond du dommage causé par des vices de
construction ou par le défaut d’entretien.
2 Est réservé son recours contres les personnes responsables envers lui de ce chef.
Extrait du Code civil
Art. 679
V. Responsabilités du propriétaire
1. En cas d’excès du droit de propriété1
1 Celui qui est atteint ou menacé d’un dommage parce qu’un propriétaire excède son droit, peut
actionner ce propriétaire pour qu’il remette les choses en l’état ou prenne des mesures en vue d’écarter
le danger, sans préjudice de tous dommages-intérêts.
2 Lorsqu’une construction ou une installation prive l’immeuble voisin de certaines de ses qualités, le
propriétaire ne peut être actionné que si les dispositions régissant la construction ou l’installation en
vigueur lors de leur édification n’ont pas été respectées.2
1 Nouvelle teneur selon le ch. I 1 de la LF du 11 déc. 2009 (Cédule hypothécaire de registre et droits réels), en vigueur depuis le 1er
janv. 2012 (RO 2011 4637; FF 2007 5015).
2 Introduit par le ch. I 1 de la LF du 11 déc. 2009 (Cédule hypothécaire de registre et droits réels), en vigueur depuis le 1er janv. 2012
(RO 2011 4637; FF 2007 5015).
La responsabilité civile
Deuxième édition
Avec la collaboration de
Josiane Haas
Annick Achtari (1ère édition)
Sébastien Chaulmontet (1ère édition)
§ 4 La responsabilité du propriétaire d’ouvrage
Section 2 Le fait générateur de responsabilité civile
2.2 Le résultat d’un travail humain
Secondement, l’objet doit être le résultat d’un travail humain ; il doit avoir été créé, modifié, disposé ou
aménagé par la main de l’homme. Par conséquent, les choses naturelles (p. ex. les rochers, les arbres
ou les rivières) ne sont pas des ouvrages920.
Illustration : Suite à un coup de vent, la branche d’un orme se casse et tombe, causant des lésions
corporelles à un enfant jouant à proximité ainsi que des dégâts matériels à une voiture en stationnement.
Il n’y a pas de responsabilité du propriétaire de l’arbre fondée sur l’art. 58 CO, l’arbre étant une chose
naturelle (JdT 1974 I 391 et RSJ 1973 379).
Les choses naturelles peuvent toutefois acquérir de la qualité d’ouvrage lorsqu’elles sont artificiellement
aménagées (p. ex. une haie d’arbres servant d’abri contre le vent)921. Un arbre peut ainsi
exceptionnellement devenir un ouvrage s’il est modelé ou planté par la main de l’homme.
Des plantes en bordure d’un ouvrage (p. ex d’une route) peuvent également, sans revêtir elles-mêmes
la qualité d’ouvrage ni même être défectueuses en tant que telles, constituer un défaut de l’ouvrage.
L’ouvrage présente dans ce cas un défaut en raison de la présence des plantes à proximité (n. 724 ss).
Illustration : Un cheval mange de l’if sur l’esplanade d’une auberge et en meurt. L’if est un toxique
pour les chevaux et sa présence à proximité d’une esplanade destinée notamment, à accueillir des
chevaux constitue un défaut de celle-ci (RSJ 1932 14).
920
921
HONSELL, § 18 n. 11; CHAIX, 46; ATF 91 II 281, c. 2, JdT 1966 I 167.
REY, n. 1044; CHAIX, 46; question laissée ouverte dans l’ATF 112 II 439, c. 1a.
19
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Résumer une conférence sur la responsabilité civile en lien avec les arbres est un exercice dont l’utilité
est limitée. Le professeur Werro nous propose quelques extraits d’articles de loi et d’arrêts de tribunaux
qui permettront au gestionnaire du patrimoine arboré de se faire une meilleure idée des enjeux liés
cette problématique.
Arrêtés de tribunaux
SWISSLEX
RSJ 75/1979 p. 130
02.04.1975
Vaud, Tribunal cantonal
Revue Suisse de Jurisprudence
Code civil, Droit des sociétés
23 Canton de Vaud, Tribunal cantonal, Cour civile, G. c. commune de L. 2.4.1975 Communiquée par le
juge cantonal Cl. Vautier, Lausanne (VD)
Art. 58 CO. Responsabilité du propriétaire d’un arbre dominant une place de parc pour voitures.
Places de parc (zone rouge) aménagées en bordure d’une promenade publique communale. Voiture
automobile endommagée par la chute, au cours d’un orage, d’une grosse branche de marronnier
surplombant en partie les places de parc. Lorsque deux choses juridiquement indépendantes (soit dont
l’une n’est ni partie intégrante ni accessoire de l’autre) n’en forment pas moins une unité fonctionnelle,
on est en présence d’un seul ouvrage et le défaut affectant la chose la moins importante se présente
comme un défaut de l’autre (RO 74-II-155 = JdT 1949 I 130). En l’espèce, l’arbre constitue un élément
de la place de parc cet l’on est en présence d’un seul ouvrage. On ne saurait disjoindre le risque
existant pour l’usager, et provenant de l’arbre, de celui découlant de la place de parcs aménagée et
balisée sous l’une des branches de cet arbre. Il n’y a pas lieu de distinguer non plus suivant que l’arbre
existait avant l’aménagement de la place de parc ou a été planté postérieurement. Peu importe
également que l’arbre ait poussé librement, indépendamment de l’aménagement artificiel des places
de parc. En soi, le seul fait d’avoir aménagé une place de parc sous un arbre ne constitue pas un vice
de construction, car on ne saurait considérer qu’il s’agit d’un mauvais emplacement ou d’une fausse
conception. Il n’y a pas non plus de défaut d’entretien lorsque la commune procède à un contrôle
permanent et que la branche tombée est saine et ne révèle aucune trace de pourriture, même non
apparente lors d’un contrôle usuel.
SWISSLEX
Document
Date de l’arrêt
Publication
Domaines du droit
RSJ 69/1973 p. 379
09.05.1973
Revue Suisse de Jurisprudence
Code des obligations, Droit de la responsabilité civile et des assurances
privées, Code civile
166 Vaud, TC Cour civile 9.5.1973 Communiqué par le juge cantonal Cl. Vautier, Lausanne (VD)
Art. 41 et 58 CO, art. 679 CC. Responsabilité du propriétaire d’un arbre
Lésions corporelles causées à un enfant jouant à proximité d’un orme, âgé de quelque trois cents
ans, dont une grosse branche s’abat à la suite d’un coup de vent. Dégâts matériels à une voiture en
stationnement à proximité. Seul un examen effectué sur l’arbre même aurait permis de déceler son
état sanitaire défectueux. Or une telle vérification n’est pas usuelle. Il n’était pas possible de constater
depuis le sol, même pour un homme de métier, que certaines grosses branches étaient pourries. Pas de
responsabilité fondée sur l’art. 58 CO (un arbre n’est pas un ouvrage), ni sur l’art. 679 CC, dont ne peut
se prévaloir que le propriétaire, ou le titulaire d’un droit réel restreint, ou encore le titulaire d’un droit
personnel contre celui qui excède son droit de propriété, mais non pas un simple usager occasionnel
d’un fonds voisin (RO 88-II-252 = JdT 1963 I 166 ss ; L’Huillier, dans RDS 1952 p. 35a et 36a ; Semjud.
1972 p. 136). Quant à une responsabilité fondée sur l’art. 41 CO, si’ l’on peut attendre d’une personne
qu’elle prenne des mesures même peu usuelles pour éviter un dommage (RO 93-II329 = JdT 1969 I 130)
– comme en l’espèce de monter sur l’arbre pour s’assurer de sa solidité – encore faut-il que l’on puisse
prévoir le danger résultat d’un état de choses donné (RO 63-II-204 = JdT 1937 I 406). En l’espèce, le
propriétaire n’avait pas de motif suffisant de supposer qu’une telle vérification était nécessaire. Il n’a
pas commis de faute.
20
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Document
Date de l’arrêt
Tribunal
Publication
Domaines du droit
SWISSLEX
SJZ 105/2009 S.375
04.03.2008
Revue Suisse de Jurisprudence
Droit des obligations (partie générale, Droit de la responsabilité civile
25. Bâle-Campagne, Tribunal cantonal, 4 mars 2008
Droit des obligations.
Art. 58 CO. Responsabilité du propriétaire d’ouvrage. Un arbre dont le développement est naturel
n’est pas un ouvrage au sens de la loi. Le devoir d’entretien du propriétaire d’ouvrage se rattache
cependant aussi aux arbres adjacents à l’ouvrage. L’entretien est suffisant si les arbres adjacents à
l’ouvrage sont contrôlés régulièrement par une inspection oculaire.
P.P.
Faits :
« A. (…) Le Tribunal de district, pour fonder son jugement, a constaté pour l’essentiel, qu’au niveau
factuel il est établi et incontesté que la demanderesse se trouvait dans l’après-midi du 3 juillet 2005,
par un temps ensoleillé et calme, à proximité d’une table fixe située à côté du barbecue « X. » à « Y. »,
lorsqu’une branche d’un hêtre qui se trouvait près de la table s’est rompue à une hauteur d’environ 10m.
Cette branche, qui mesurait 30cm de diamètre et 5m de long, est tombée sur la table tout en frappant
la colonne cervicale de la demanderesse et en causant une fracture par arrachement parcellaire
des apophyses épineuses C 7/D 1. En outre, la demanderesse a subi une commotion cérébrale et une
fracture de l’omoplate droite. »
(…)
Considérants:
21
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Document
Date de l’arrêt
Auteur(s)
Publication
Domaines du droit
Pr Franz Werro
rof. Franz Werro – Professor für Privatrecht - Universität Freiburg i.Ü.
Die Sicherheit von Stadtbäumen – haftpflichtrechtliche Aspekte
Auszüge aus dem Obligationenrecht
Art. 41
A. Principes généraux
A. Haftung im Allgemeinen
I. Voraussetzungen des Haftung
1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm
zum Ersatze verpflichtet.
2 Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden
Weise absichtlich Schaden zufügt.
Art. 58
E. Haftung des Werkeigentümers
I. Ersatzpflicht
1 Der Eigentümer eines Gebäudes oder eines andern Werkes hat den Schaden zu ersetzen, den diese
infolge von fehlerhafter Anlage oder Herstellung oder von mangelhafter Unterhaltung verursachen.
2 Vorbehalten bleibt ihm der Rückgriff auf andere, die ihm hierfür verantwortlich sind.
Auszug aus dem Zivilgesetzbuch
Art. 679
V. Verantwortlichkeit des Grundeigentümers
1. Bei Überschreitung des Eigentumsrechts1
1 Wird jemand dadurch, dass ein Grundeigentümer sein Eigentumsrecht überschreitet, geschädigt oder
mit Schaden bedroht, so kann er auf Beseitigung der Schädigung oder auf Schutz gegen drohenden
Schaden und auf Schadenersatz klagen.
2 Entzieht eine Baute oder eine Einrichtung einem Nachbargrundstück bestimmte Eigenschaften, so
bestehen die vorstehend genannten Ansprüche nur, wenn bei der Erstellung der Baute oder Einrichtung
die damals geltenden Vorschriften nicht eingehalten wurden.2
1 Fassung gemäss Ziff. I 1 des BG vom 11 Dez. 2009 (Register-Schuldbrief und weitere Änderungen im Sachenrecht), in Kraft seit 1. Jan.
2012 (AS 2011 4637; BBl 2007 5283).
2 Eingefügt durch Ziff. I 1 des BG vom 11 Dez. 2009 (Register-Schuldbrief und weitere Änderungen im Sachenrecht), in Kraft seit 1. Jan.
2012 (AS 2011 4637; BBl 2007 5283).
Die zivilrechtliche Haftung
Zweite Ausgabe
in Zusammenarbeit mit
Josiane Haas
Annick Achtari (1. Ausgabe)
Sébastien Chaulmontet (1. Ausgabe)
§ 4 Die Haftung des Werkeigentümers
Abschnitt 2 Die Haftungsbegründung
2.2 Das Ergebnis menschlicher Arbeit
Zweitens muss der Gegenstand das Resultat menschlicher Arbeit sein; er muss durch die Hand eines
Menschen geschaffen, verändert, aufgestellt oder angelegt worden sein. Demzufolge sind natürliche
Dinge (z.B. Felsen, Bäume oder Flüsse) keine Werke920.
Beispiel: Infolge eines Windstosses bricht der Ast einer Ulme ab und fällt hinunter, wobei er einem Kind,
das in der Nähe spielt, Körperverletzungen und an einem parkierten Auto Schäden verursacht. Der
Eigentümer des Baumes haftet nicht aufgrund von Art. 58 OR, da der Baum eine natürliche Sache ist
(JdT 1974 I 391 und SJZ 1973 379).
Natürliche Sachen können allerdings die Eigenschaft eines Werkes erwerben, wenn sie künstlich
angelegt sind (z.B. eine Baumhecke, die als Windschutz dient)921. Ein Baum kann somit ausnahmsweise
zu einem Werk werden, wenn er durch menschliche Hand gestaltet oder gepflanzt wird.
Pflanzen am Rande eines Werkes (z.B. einer Strasse) können ebenfalls, ohne selber die Eigenschaft eines
Werkes anzunehmen oder an sich mangelhaft zu sein, einen Werkmangel darstellen. Dann nämlich,
wenn das Werk wegen des Vorhandenseins der Pflanzen in seiner Nähe einen Mangel aufweist (N. 724
ff).
Beispiel: Ein Pferd frisst auf dem Vorplatz eines Gasthofs Nadeln einer Eibe und stirbt daran. Die Eibe ist
für Pferde giftig und ihr Vorhandensein in der Nähe eines Vorplatzes, der insbesondere zur Aufnahme
von Pferden bestimmt ist, stellt einen Mangel des Vorplatzes dar (SJZ 1932 14).
920
921
HONSELL, § 18 n. 11; CHAIX, 46; ATF 91 II 281, c. 2, JdT 1966 I 167.
REY, n. 1044; CHAIX, 46; Frage in BGE 112 II 439, E. 1a offengelassen.
22
Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015
Einen Vortrag über die Haftung im Zusammenhang mit Bäumen zusammenzufassen ist eine Übung von
beschränktem Nutzen. Professor Werro stellt uns einige Auszüge aus Gesetzesartikeln und Gerichtsurteilen
vor, die es dem Verwalter eines Baumbestandes ermöglichen sollen, sich ein besseres Bild über die mit
dieser Problematik verbundenen Herausforderungen zu machen.
Gerichtsurteile
SWISSLEX
SJZ 75 (1979) S. 130
02.04.1975
Waadt, Kantonsgericht
Schweizerische Juristen-Zeitung
Zivilgesetzbuch, Gesellschaftsrecht
23 Kanton Waadt, Kantonsgericht, Zivilgericht, G. gegen Gemeinde L. 2.4.1975,
mitgeteilt von Kantonsrichter Cl. Vautier, Lausanne (VD)
Art. 58 OR. Haftung des Eigentümers eines Baumes, der einen Autoparkplatz überragt.
Parkplätze (rote Zone) am Rand einer öffentlichen Gemeindepromenade. Automobil während eines
Gewitters wird beschädigt durch das Herunterfallen eines grossen Astes eines Kastanienbaums, der
teilweise über die Parkplätze hinausragt. Wenn zwei zwar juristisch voneinander unabhängige Sachen
(d.h. die eine ist weder integrierender Bestandteil noch Zugehör der anderen) dennoch eine funktionale
Einheit bilden, liegt ein einziges Werk vor, und der Mangel, der die weniger wichtige Sache betrifft,
erweist sich auch als Mangel der anderen (AS 74 II 155 = JdT 1949 I 130). Im vorliegenden Fall stellt der
Baum ein Element des Parkplatzes dar und es liegt ein einziges Werk vor. Man darf die Gefahr, die,
ausgehend vom Baum, für den Benutzer besteht, nicht von jener trennen, die vom Parkplatz ausgeht,
der unter einem Ast dieses Baums angelegt und markiert wurde. Es braucht auch nicht unterschieden zu
werden, ob der Baum schon vor dem Anlegen des Parkplatzes da stand oder ob er erst später gepflanzt
wurde. Ebenfalls kommt es nicht darauf an, ob der Baum unabhängig vom künstlichen Anlegen der
Parkplätze von selbst wuchs. An und für sich bedeutet das Einrichten eines Parkplatzes unter einem
Baum noch keine mangelhafte Ausführung, da man dies nicht als schlechte Stelle oder falsche Planung
ansehen kann. Es liegt auch kein mangelhafter Unterhalt vor, wenn die Gemeinde ständige Kontrollen
vornimmt und der abgebrochene Ast gesund ist und keinerlei morsche Spuren aufweist, auch wenn sie
bei einer üblichen Kontrolle nicht sichtbar sind.
SWISSLEX
Dokument
Datum des Urteils
Publiziert in
Rechtsgebiete
Zivilgesetzbuch
RSJ 69 (1973) S. 379
09.05.1973
Schweizerische Juristen-Zeitung
Obligationenrecht, Haftpflichtrecht und privates Versicherungsrecht,
166 Waadt, Kantonsgericht, Zivilgericht, 9.5.1973 mitgeteilt von Kantonsrichter Cl. Vautier, Lausanne
(VD)
Art. 41 und 58 OR, Art. 679 ZGB. Haftung des Eigentümers eines Baumes
Köperverletzung eines Kindes, das in der Nähe einer rund dreihundert Jahre alten Ulme spielte, von
der sich durch einen Windstoss ein Ast löst. Sachschaden an einem in der Nähe geparkten Automobil.
Nur eine Untersuchung des Baumes selbst hätte das Aufdecken des schlechten Gesundheitszustandes
ermöglicht. Eine solche Überprüfung ist indes nicht üblich. Selbst für einen Berufsmann war es nicht
möglich, vom Boden aus festzustellen, dass einige dicke Äste morsch waren. Weder Haftung aufgrund
von Art. 58 OR (ein Baum ist kein Werk), noch aufgrund von Art. 679 ZGB, auf den sich nur der Eigentümer
oder der Inhaber eines beschränkten dinglichen Rechtes oder der Inhaber eines persönlichen Rechtes
gegen denjenigen, der sein Eigentumsrecht überschreitet, berufen kann, jedoch nicht ein einfacher
zufälliger Benutzer eines Nachbargrundstücks (AS 88 II 252 = JdT 1963 I 166 ss ; L’Huillier, in ZSR 1952 S.
35a und 36a ; SemJud 1972 S. 136). Was eine Haftung gestützt auf Art. 41 OR anbelangt: Wenn man
von jemandem erwarten kann, dass er selbst wenig übliche Massnahmen treffe, um einen Schaden zu
verhindern (AS 93 II 329 = JdT 1969 I 130), – wie im vorliegenden Fall auf einen Baum zu steigen, um sich
seiner Festigkeit zu versichern – muss man auch noch die Gefahr, die vom gegebenen Zustand einer
Sache ausgeht, voraussehen können (AS 63 II 204 = JdT 1937 I 406). Im vorliegenden Fall gab es für den
Eigentümer kein ausreichendes Motiv zu vermuten, dass eine solche Überprüfung notwendig war. Es
trifft ihn kein Verschulden.
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Datum des Urteils
Gericht
Publiziert in
Rechtsgebiete
SWISSLEX
SJZ 105 (2009) S.375
04.03.2008
Schweizerische Juristen-Zeitung
Obligationenrecht (allg. Teil), Haftpflichtrecht
25. Basel-Landschaft, Kantonsgericht, 4. März 2008
Obligationenrecht.
Art. 58 OR. Werkeigentümerhaftung. Ein natürlich gewachsener Baum ist kein Werk im Sinne des Gesetzes.
Die Unterhaltspflicht des Werkeigentümers bezieht sich jedoch auch auf die ans Werk angrenzenden
Bäume, soweit diese eine Gefahr für den Benützer des Werks darstellen können. Der Unterhalt ist
hinreichend, wenn die angrenzenden Bäume regelmässigen Sichtkontrollen unterzogen werden.
P.P.
Aus dem Sachverhalt :
« A. (…) Zur Begründung seines Urteils führte das Bezirksgericht im Wesentlichen aus, in tatsächlicher
Hinsicht sei erstellt und unbestritten, dass sich die Klägerin am Nachmittag des 3. Juli 2005 bei sonnigem
und windstillem Wetter an einer fest installierten Tischgarnitur auf dem Grillplatz „Y.“ in „X. aufgehalten
habe, als von der neben dem Tisch befindlichen Buche in ca. 10m Höhe ein Ast mit ca. 30cm Durchmesser
und 5m Länge abgebrochen sei und der Länge nach auf dem Tisch aufgeschlagen habe. Dabei habe
der Ast die Halswirbelsäule der Klägerin getroffen und eine Abrissfraktur des Processus spinosi HWK 7/
BWK 1 verursacht. Ferner habe die Klägerin eine Commotio cerebri und eine Scapulafraktur rechts
erlitten.“
(…)
Aus den Erwägungen:
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Datum des Urteils
Autor(en)
Publiziert in
Rechtsgebiete
Adeline Jiguel
Responsable cellule Arbres - Ville de Lyon
Gestion d’un patrimoine arboré en Ville de Lyon
La gestion d’un patrimoine arboré doit répondre aux notions de risque et de responsabilité du
gestionnaire. Des contrôles réguliers sont donc nécessaires pour tenter de déceler le plus tôt possible
un défaut mécanique et/ou sanitaire. Les enjeux juridiques liés à la responsabilité de la collectivité et
de ses agents, rendent nécessaire la traçabilité des diagnostics et des interventions sur chaque arbre.
Les espaces verts sont fréquentés par de très nombreux usagers. En tant que gestionnaire, il est de notre
responsabilité d’assurer un suivi des arbres afin d’assurer leur longévité tout en maîtrisant au maximum
les risques. La Ville de Lyon compte 58000 arbres de parcs, jardins, écoles etc. (hors alignements gérés
par la métropole).
Moyens mis en œuvre
Les moyens alloués à la gestion sont les suivants: Mme Adeline Jiguel conduit deux équipes. L’une se
consacre aux diagnostics (4 agents) et l’autre aux interventions (10 agents). Le service a aussi recours
à des entreprises prestataires (diagnostic et travaux). Un SIG (système d’information géographique) et
des outils informatiques nomades permettent la consultation et la saisie de données. Le Budget annuel
consacré au suivi de ce patrimoine s’élève à 315’000.-- € (hors personnel du service).
Les contrôles relèvent de 3 niveaux.
1. Surveillance de l’ensemble du patrimoine chaque année (58 000 arbres/an).
2. Travail d’inventaire et de mise à jour de la base des données - défaut visuels (7000 arbres/an).
3. Diagnostic approfondi de tous les arbres en surveillance additionnés des arbres repérés dans l’année
(600 arbres/an).
Les travaux sont répertoriés en 4 catégories :
1. Urgences (travaux exécutés sans délai),
2. Priorités 1 (travaux prioritaires devant être effectués dans l’année,
3. Priorités 2 (travaux nécessitant un passage impératif, mais non urgents),
4. Priorités 3 (travaux d’entretien sans urgence).
Etude auprès des villes françaises
Dans un souci d’évaluer le niveau des moyens engagés dans les gestions des arbres et de considérer si
ces derniers sont suffisants pour assurer la sécurité du public, une étude a été menée par la Ville de Lyon
auprès des agglomérations françaises. Les indicateurs pris en compte furent les suivants : 1. inventaire
des arbres, 2. situation des arbres dans la collectivité, 3. budget alloué, 4. logiciel de gestion, 5. type de
gestion : entreprise ou interne, 6. gestion sanitaire 7. moyens humains déployés sur le patrimoine arboré.
Le coût total moyen pour l’entretien et le diagnostic/arbre des collectivités est de 24 euros/arbre/an.
Même si les résultats sont très variables d’une collectivité à l’autre, il s’agissait de nous donner quelques
points de repère sur les moyens consacrés à la gestion des arbres, notamment pour assurer la sécurité
du public. Il est important pour nos décideurs de disposer d’indicateurs afin de positionner en pleine
connaissance de cause le curseur des moyens affectés et trouver le meilleur compromis entre sécurité
du public et coût pour la collectivité.
Lien internet :http://www.plante-et-cite.fr/ressource/fiche/366/enquete-sur-la-gestion-des-arbres-enville-ville-de-lyon
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Quels outils de gestion pour assurer la sécurité d’un patrimoine arboré ?
Attitude du public
Un autre facteur a des conséquences importantes sur la sécurité. Le public citadin a souvent du mal
à le comprendre et à l’admettre mais on ne rentre pas dans un parc ou un jardin comme dans un
centre commercial ou un bâtiment public. Dans ces derniers tout est conçu et construit par l’homme,
maîtrisé, normé et donc sécurisé pour le visiteur. Dans les rues, les parcs, les jardins, et les espaces
naturels ouverts au public, même si l’on peut parler de conception par l’homme, ce sont des arbres
vivants qui participent à la « superstructure » de l’espace aménagé.
En matière de communication et de sensibilisation du public, les panneaux d’avertissements ou
de règlement des espaces verts atteignent vite leur limite. Certaines collectivités vont plus loin en
mettant les moyens pour alerter sur site et faire évacuer certains parcs. Pour aller plus loin, ne faudraitil pas mobiliser les médias dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation des usagers,
notamment lors des alertes météo.
Gestion des arbres et biodiversité
La mise en sécurité du patrimoine doit également prendre en compte les enjeux de la préservation de
la biodiversité et ce n’est pas toujours simple. Comment donc prendre en compte la préservation de
la biodiversité ?
Un Groupe de travail est en place pour définir des protocoles de préservation de ces espèces tout en
assurant la sécurité des usagers.
- Recensement des arbres à cavité potentiellement arbres refuges
- Vérification des arbres à cavité avant abattages
- Identifications des espèces et contacts avec des associations
Les actions visent la mise en sécurité de ces arbres refuges
Conclusion
Tous les acteurs de l’arbre ont à concilier un nombre toujours plus important de paramètres, enjeux
essentiels liés à préservation d’un patrimoine arboré sécurisé. Les exigences dans ce domaine vont
croissant et le professionnalisme et le sérieux de tous sont indispensables dans les diverses actions à
mener.
Image : Lac du Parc de la tête d’or, Lyon, Matt Neale from Leicester
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Ce niveau de sécurité est directement lié aux aléas des maladies affectant la solidité structurelle des
arbres, à leur caractère parfois indétectable, et à leur vitesse d’évolution difficilement prévisible. Il
est donc également corrélé aux moyens humains, budgétaires et techniques affectés aux services
gestionnaires pour :
1. la prévention (choix du bon arbre au bon emplacement, tailles de formation…)
2. la détection (diagnostics sanitaires) et
3. la correction de ces anomalies (interventions).
Adeline Jiguel
Stadt Lyon
Das Baummanagement der Stadt Lyon
Das Management eines Baumbestandes muss den Begriffen von Risiko und Verantwortung des Verwalters
entgegenkommen. Regelmässige Kontrollen sind somit nötig, um eine möglichst frühe Aufdeckung
eines mechanischen und/oder gesundheitlichen Mangels anzustreben. Die mit der Verantwortung der
Gemeinde und ihrer Mitarbeiter verbundenen juristischen Fragen machen die Rückverfolgbarkeit der
Diagnosen und Eingriffe bei jedem Baum notwendig.
Grünräume werden von sehr vielen Benutzern regelmässig besucht. Als Verwalter liegt es in unserer
Verantwortung, uns ständig um die Bäume zu kümmern, um ihnen eine lange Lebensdauer zu
garantieren; dabei haben wir die Risiken so gut wie möglich im Griff. Die Stadt Lyon zählt 58‘000 Bäume
in Parks, Gärten, Schulen, usw. (nebst den von der Metropole Lyon verwalteten Baumreihen).
Eingesetzte Mittel
Die für das Management gesprochenen Mittel sind die folgenden: Frau Adeline Jiguel führt zwei Teams.
Das eine widmet sich den Diagnosen (vier Mitarbeiter) und das andere den Eingriffen (zehn Mitarbeiter).
Die Planungsstelle greift auch auf andere Dienstleister zurück (Diagnose und Arbeiten). Ein GIS
(geografisches Informationssystem) und mobile Computerinstrumente ermöglichen das Nachschlagen
und Erfassen von Daten. Der Jahresetat für die Pflege dieses Baumbestandes beläuft sich auf € 315’000.- (nebst Dienstpersonal).
Die Kontrollen erfolgen auf drei Ebenen:
4. Jedes Jahr Wartung des gesamten Baumbestandes (58‘000 Bäume/Jahr).
5. Bestandesaufnahme und Aktualisierung der verfügbaren Daten – visuelle Mängel (7’000 Bäume/
Jahr).
6. Vertiefte Diagnose aller Bäume unter Überwachung, zusammen mit den Bäumen, die während des
Jahres markiert wurden (600 Bäume/Jahr).
Die Arbeiten werden in vier Kategorien unterteilt:
5. dringende (unverzüglich auszuführende),
6. erste Priorität (vorrangige, während des Jahres auszuführende),
7. zweite Priorität (unbedingt notwendige, aber nicht dringende),
8. dritte Priorität (notwendige für den Unterhalt, ohne Dringlichkeit).
Studie bei französischen Städten
Um den Stand der verwendeten Mittel beim Baummanagement einzuschätzen und abzuwägen, ob
diese für die Gewährung der öffentlichen Sicherheit genügen, wurde durch die Stadt Lyon bei den
französischen Agglomerationen eine Studie durchgeführt. Die berücksichtigten Indikatoren waren die
folgenden: 1. Bauminventar, 2. Stellung des Baumbestandes in der Gemeinde, 3. gesprochenes Budget,
4. Managementsoftware, 5. Art des Managements: extern oder intern, 6. Gesundheitsmanagement, 7.
personeller Aufwand für den Baumbestand.
Die Gesamtkosten für den Unterhalt und die Diagnose belaufen sich pro Baum und pro Jahr in den
Gemeinden auf 24 Euros.
Auch wenn die Ergebnisse von einer Gemeinde zur anderen sehr variieren, ging es uns darum, einige
Anhaltspunkte zu gewinnen, was die dem Baummanagement gewidmeten Mittel anbelangt, und
dabei insbesondere, wie viel für die Gewährleistung der öffentlichen Sicherheit ausgegeben wird. Für
uns Entscheidungsträger ist es wichtig, über Indikatoren zu verfügen, damit wir den Auswahlbalken der
notwendigen Mittel in voller Kenntnis der Gegebenheiten positionieren und den besten Kompromiss
zwischen öffentlicher Sicherheit und Kosten für die Gemeinde finden können.
Internetlink:
http://www.plante-et-cite.fr/ressource/fiche/366/enquete-sur-la-gestion-des-arbres-enville-ville-de-lyon
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Welche Managementinstrumente gewährleisten die Sicherheit eines Baumbestandes?
Einstellung der Öffentlichkeit
Ein weiterer Faktor hat wesentliche Folgen für die Sicherheit. Der Stadtmensch sieht es oft nicht
ein und gibt es nicht gerne zu, aber man betritt einen Park oder eine Gartenanlage anders als ein
Einkaufszentrum oder ein öffentliches Gebäude. In den letzteren ist alles vom Menschen geplant
und gebaut, beherrscht, normiert und somit für den Besucher abgesichert. In den Strassen, Parks,
Gartenanlagen und den öffentlichen Freiräumen kann man zwar auch von einer Planung durch den
Menschen sprechen, aber es sind lebende Bäume, die Teil des „Oberbaus“ im gestalteten Raum sind.
Was die Kommunikation mit dem und die Sensibilisierung des Publikums anbelangt, kommen Warnoder Vorschriftstafeln für Grünanlagen schnell an ihre Grenzen. Einige Gemeinden gehen weiter,
indem sie die Informationsmittel aufs Internet setzen und gewisse Parks evakuieren. Müsste man,
um weiter zu gehen, nicht die Medien im Rahmen einer nationalen Sensibilisierungskampagne der
Benutzer mobilisieren, insbesondere bei Unwetterwarnungen?
Baummanagement und Biodiversität
Bei der Sicherung des Baumbestandes müssen auch die Probleme der Erhaltung der Biodiversität
einbezogen werden, und das ist nicht immer einfach. Wie soll man also die Erhaltung der Biodiversität
berücksichtigen?
Eine Arbeitsgruppe ist daran, Protokolle für die Bewahrung dieser Arten festzulegen, wobei die
Sicherheit der Benutzer zu garantieren ist.
- Erhebung der Höhlenbäume als potenzielle Zufluchtsbäume
- Überprüfung der Höhlenbäume vor dem Fällen
- Identifizierung der Baumsorten und Kontakt mit Verbänden
Diese Aktionen dienen der Sicherung dieser Zufluchtsbäume.
Schlussfolgerung
Alle Akteure rund um den Baum müssen eine Anzahl immer wichtiger Parameter miteinander in
Einklang bringen, wichtige Probleme im Zusammenhang mit der Bewahrung eines gesicherten
Baumbestandes. Die Anforderungen auf diesem Gebiet nehmen zu und Professionalismus sowie
Verlässlichkeit aller Beteiligten sind bei den verschiedenen Aktionen unumgänglich.
Bild : Lac du Parc de la tête d’or, Lyon, Matt Neale from Leicester
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Dieser Grad an Sicherheit hängt direkt mit den Unwägbarkeiten der Krankheiten zusammen, die
die strukturelle Festigkeit der Bäume mit manchmal nicht entdeckbaren Eigenschaften und schwer
voraussehbarer Entwicklungsgeschwindigkeit beeinträchtigen. Er korreliert deshalb auch mit dem
Personalaufwand, den Finanzmitteln und den technischen Mitteln, die den Managementdiensten zur
Verfügung stehen für:
4. die Prävention (Wahl des richtigen Baumes am richtigen Ort, Erziehungsschnitte…)
5. das Erkennen (Gesundheitsdiagnosen) und
6. das Korrigieren dieser Anomalien (Eingriffe).
Merci à nos sponsors
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EXPERTISE SANITAIRE D’ARBRES D’ORNEMENT