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QUELLE PLACE POUR L'ARBRE EN VILLE? WELCHEN PLATZ HABEN BÄUME IN DER STADT? Journée suisse de l'arbre Schweizer Baumpflegetagung Mardi 17 Novembre 2015 Dienstag 17. November 2015 Casino de Montbenon - Lausanne SOMMAIRE Modèles numériques et arborisation Olivier Donzé – professeur HES – Hepia Les arbres en ville et leur valeur écologique pour la biodiversité Dr. Sandra Gloor – SWILD – Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation Les arbres urbains sous le signe du changement climatique – Projet «Ville verte 2021» Dr. Susanne Böll – LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau Des nouvelles du capricorne asiatique Dr. Therese Plüss – OFEV – BAFU Comment l’arbre voit la ville Gilles Clément – Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier La sécurité de l’arbre en ville, quelle responsabilité civile ? Pr Franz Werro – Professeur de droit – Université de Fribourg Gestion d’un patrimoine arboré en Ville de Lyon Adeline Jiguel – Responsable cellule Arbres – Ville de Lyon 01 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 L’arbre dans les rues de Lausanne Christoph Hüsler – architecte paysagiste – Hüsler & associés Sàrl ZUSAMMENFASSUNG Digitale Modelle und ihre Anwendung bei Baumpflanzungen Olivier Donzé – Professor Fachhochschule – Hepia Der ökologische Wert von Stadtbäumen für die Biodiversität Dr. Sandra Gloor – SWILD – Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation Stadtbäume im Zeichen des Klimawandels – Projekt „Stadtgrün 2021“ Dr. Susanne Böll – LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau Asiatischer Laubholzbockkäfers Nachrichten Dr. Therese Plüss – OFEV – BAFU Die Stadt aus dem Blickwinkel des Baumes Gilles Clément – Gartenbau-Ingenieur, Landschaftsarchitekt, Schriftsteller, Gärtner Die Sicherheit von Stadtbäumen – haftpflichtrechtliche Aspekte Prof. Franz Werro – Professor für Privatrecht – Universität Freiburg i.Ü. Das Baummanagement der Stadt Lyon Adeline Jiguel – Leiterin Planungsstelle Bäume – Stadt Lyon 02 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Strassenbäume in Lausanne Christoph Hüsler – Landschaftsarchitekt – Hüsler & Partner GmbH Christoph Hüsler Architecte paysagiste – Hüsler & associés Sàrl L’arbre dans les rues de Lausanne Diagnostic et problèmes à résoudre L’analyse historique met en lumière l’arborisation relativement récente des rues de Lausanne. Celle-ci résulte de tendances contradictoires depuis le 19e siècle en lien au développement de la ville et du réseau routier. Auparavant, la présence de l’arbre en ville n’était pas lié à la rue, mais aux espaces urbains publics et aux jardins privés. Ces derniers marquent très fortement l’espace de rue lausannois d’aujourd’hui. On constate malheureusement une certaine concurrence entre cette végétation de jardins publics et privés et l’arborisation de rue. Toutes les rues ne se prêtent pas à l’arborisation, tant s’en faut. Une arborisation privée de qualité peut suffire à donner une identité propre à une rue. La création d’un outil réglementaire pour pérenniser, favoriser la végétation sur terrain privé est nécessaire dans un contexte de densification du tissu urbain. Parallèlement, la gestion de l’arborisation de rue est primordiale. Ainsi, la part de la végétation résultant du domaine public est amenée à augmenter dans le cadre des logiques urbaines actuelles. En termes de typologie, l’allée, ou alignement constitue l’une des possibilités pour donner une empreinte végétale et une identité propre à une rue. La séquence, le solitaire ou le groupe sont également envisageables, et souvent mieux adaptés aux irrégularités du tissu urbain. Le respect de rapports d’échelle spécifiques (développement de l’arbre en fonction de la distance minimale aux façades), s’avère déterminant. Ainsi, le gabarit naturel de l’arbre à planter doit être en harmonie avec le profil de la rue, le gabarit des bâtiments et les largeurs des trottoirs. Ce principe n’est pas toujours appliqué dans les rues lausannoises. En conséquence, la plupart des arbres sont soumis à une ‘taille de maintien’ annuelle, que nous considérons comme problématique. Le bon développement de l’arbre de rue dépend également de paramètres techniques liés à la plantation, à l’entretien, et à la protection provisoire et durable. L’ensemble de ces paramètres peuvent rarement être respectés dans les rues lausannoises pour différentes raisons: tout d’abord, il y a la difficulté du choix de l’arbre par rapport à son environnement immédiat qui est en évolution constante. Le critère de la résistance aux maladies entre souvent en conflit avec la question du patrimoine quand un changement d’essence s’imposerait. Enfin, les protections durables des arbres de rue ne sont pas systématiques à Lausanne. La taille est un outil qui doit garantir la sécurité routière mais aussi permettre de conserver la structure typique de la couronne de l’arbre. Elle est trop souvent appliquée pour contenir un arbre dans un gabarit. On note également des problèmes liés à l’absence de taille. Ainsi, un rehaussement des couronnes éviterai les conflits avec les fils de bus, réduirai les tailles futures et permettrai le libre développement des couronnes. Enfin, l’aspect identitaire d’une plantation est important. Les vieux et/ou beaux alignements d’arbres de rue sont l’une des particularités de Lausanne. Mais bien que le patrimoine arboré soit important, il y a assez peu de rues qui dégagent une identité végétale forte. L’effet d’identité et d’unité végétale se trouve souvent dilué par des plantations successives de différentes époques mélangeant différentes essences. 03 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 L’étude élaborée en 2014 et intitulée « Vision stratégique de l’arborisation des rue lausannoises » a pour but de développer une méthodologie permettant l’établissement d’un état des lieux des arbres de rues. La première partie, « diagnostic et problèmes à résoudre » analyse la situation existante et propose des pistes de réflexion. La seconde partie, « gestion et stratégie d’intervention », détaille trois logiques d’arborisation et développe en lien les fiches d’inventaires et les concepts d’arborisation sur la base d’exemples concrets. Gestion et stratégie d’intervention - La première est pragmatique et repose sur l’évidence du terrain. Il y a des situations où l’on peut planter de beaux arbres, généreux, et d’autres situations où il est impossible de planter et où les arbres ne pourront jamais se déployer correctement. C’est la « logique gabarits ». Elle repose sur une distinction d’échelle que nous caractérisons en trois types d’arbres, dont la légitimité dépend des distances aux façades et des profils de rue. - La seconde est technique et repose sur le respect de tous les paramètres permettant d’assumer les meilleures conditions de développement à l’arbre : micro-climat, protection des arbres, qualité du sous-sol, présence de réseaux, entretien, taille, arrosage, résistance aux maladies… C’est la « logique environnementale ». - La troisième est patrimoniale et repose sur l’intention de valoriser un patrimoine végétal urbain caractéristique. C’est la « logique typologique». Elle repose sur des principes de plantation et d’aménagement propres à quatre types de voies principaux : les entrées de ville (« parkways »), les « avenues planifiées », les « rues historiques », et les « voies de quartier secondaires ». Entre ces trois logiques, ce sont les deux premières qui priment. En d’autres termes, les règles typologiques ne sont appliquées que dans les situations biologiques et spatiales qui les rendent possibles. Images : Christoph Hüsler & associés Sàrl. 04 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Le diagnostic précédent pose un certain nombre de questions et appelle des réponses adéquates qui s’inscrivent dans une stratégie de gestion de l’arborisation suffisamment simple pour être opérationnelle. Pour cela, nous proposons de la faire reposer sur la prise en compte, dans l’ordre hiérarchique suivant, de trois logiques complémentaires : Christoph Hüsler Landschaftsarchitekt – Hüsler & associés Sàrl Strassenbäume in Lausanne Diagnose und zu lösende Probleme Eine historische Analyse zeigt, dass die Baumbepflanzung in Lausanne eher neueren Datums ist. Sie ging aus den gegenläufigen Tendenzen hervor, die seit dem 19. Jh. im Zusammenhang mit der Entwicklung der Stadt und des Strassennetzes herrschten. Zuvor war das Vorhandensein von Bäumen in der Stadt nicht durch die Strassen bedingt, sondern sie befanden sich in öffentlichen Räumen und privaten Gärten. Und diese kennzeichnen noch heute den Lausanner Strassenraum sehr stark. Leider ist eine gewisse Konkurrenz zwischen dieser Bepflanzung in den öffentlichen und privaten Parks und der Baumbepflanzung der Strassen festzustellen. Bei Weitem nicht alle Strassen sind für die Baumbepflanzung geeignet. Eine qualitätsvolle private Baumbepflanzung kann einer Strasse bereits eine eigene Identität verschaffen. Das Erstellen eines Reglementierungsinstrumentes zur nachhaltigen Sicherung und Förderung der Bepflanzung auf privatem Grund ist im Zusammenhang mit der Verdichtung des städtischen Gefüges nötig. Parallel dazu ist die Pflege der Baumbepflanzung der Strasse von grösster Wichtigkeit. So wird der Teil der Bepflanzung, der aus dem öffentlichen Bereich stammt, dazu gebracht, im Rahmen der gegenwärtigen städtischen Denkansätze zu wachsen. Was die Typologie anbelangt, stellt die Allee oder eine gerade Reihe von Bäumen eine der Möglichkeiten dar, mit der einer Strasse ein pflanzliches Gepräge und eine ihr angepasste Identität gegeben werden kann. Eine Reihe, ein Einzelbaum oder eine Gruppe kommen auch in Frage und passen sich den Unregelmässigkeiten des städtischen Gefüges oft besser an. Die Rücksicht auf die spezifischen Grössenverhältnisse (Entwicklung des Baumes entsprechend seinem Minimalabstand zu den Fassaden) erweist sich als entscheidend. Folglich müssen die natürlichen Masse des zu pflanzenden Baumes mit dem Strassenprofil, den Massen der Gebäude und der Breite der Trottoirs harmonieren. Dieses Prinzip wird in den Lausanner Strassen nicht immer angewendet. Daher werden die meisten Bäume einem jährlichen ‘Erhaltungsschnitt’ unterzogen, der unseres Erachtens problematisch ist. Eine gute Entwicklung des Strassenbaums hängt auch von den technischen Parametern wie Pflanzung, Unterhalt und provisorischer und dauerhafter Schutz ab. Alle diese Parameter können aus den verschiedensten Gründen in den Lausanner Strassen nur selten eingehalten werden: allem voran die Schwierigkeit der richtigen Wahl des Baumes in Bezug auf sein unmittelbares Umfeld, das sich ständig ändert. Das Kriterium der Krankheitsresistenz gerät oft in grossen Konflikt mit der Frage des Kulturgutes, wenn sich ein Wechsel der Baumart aufdrängen würde. Schliesslich wird der dauerhafte Schutz der Strassenbäume in Lausanne nicht systematisch betrieben. Der Schnitt ist ein Werkzeug, das die Strassensicherheit gewährleisten, es aber auch ermöglichen soll, die typische Struktur der Baumkrone beizubehalten. Er wird zu oft dazu verwendet, einen Baum in eine Schablone zu zwängen. Hinzukommt, dass es auch Probleme wegen fehlenden Schnittes gibt. So würde eine Erhöhung der Kronen die Probleme mit den Busoberleitungen umgehen, die künftigen Schnitte vermindern und eine freie Kronenentwicklung ermöglichen. Schliesslich ist der identitätsstiftende Aspekt einer Bepflanzung wichtig. Die alten und/oder schönen Baumreihen entlang der Strasse sind eine der Besonderheiten von Lausanne. Trotz der Bedeutung des Baumbestandes gibt es nur wenige Strassen mit einer starken pflanzlichen Identität. Der pflanzliche Identitäts- und Einheitseffekt wird oft verwässert durch nachfolgende Bepflanzungen aus verschiedenen Epochen, die verschiedene Baumsorten miteinander vermischen. 05 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Ziel der 2014 ausgearbeiteten Studie mit dem Titel „Strategische Visionen der Strassenbaumbepflanzung in Lausanne“ ist es, eine Methodologie zu entwickeln, mit welcher der Baumbestand entlang den Strassen bestimmt werden kann. Im ersten Teil „Diagnose und zu lösende Probleme“ wird die gegebene Situation analysiert und es werden Denkanstösse gegeben. Der zweite Teil „Pflege und Interventionsstrategie“ legt drei Denkmuster für die Baumbepflanzung dar und entwickelt in enger Verbindung Inventarblätter und Baumpflanzungskonzepte auf der Basis von konkreten Beispielen. Pflege und Interventionsstrategie - Der erste ist pragmatisch und beruht auf den Gegebenheiten des Geländes. Es gibt Fälle, wo man schöne, grosszügige Bäume pflanzen kann, und andere, wo es unmöglich ist, etwas zu pflanzen und wo die Bäume sich niemals richtig entfalten könnten. Das ist der „Denkansatz Masse“. Er beruht auf einer Unterscheidung im Massstab, den wir mit drei Baumarten charakterisieren, deren Berechtigung von den Abständen zu den Fassaden und von den Strassenprofilen bestimmt werden. - Der zweite ist technisch und beruht auf der Berücksichtigung aller Parameter, die es ermöglichen, für den Baum die besten Bedingungen für seine Entwicklung zu bieten: Mikroklima, Baumschutz, Qualität des Untergrundes, Vorhandensein von Netzwerken, Unterhalt, Schnitt, Bewässerung, Krankheitsresistenz. Das ist der „Denkansatz Umwelt“. - Der dritte ist denkmalschützerisch und beruht auf der Absicht, ein städtisches Pflanzenerbe zu würdigen. Das ist der „Denkansatz Typologie“. Er beruht auf den Pflanz- und Anlageprinzipien, die für vier Typen wichtiger Strassen geeignet sind: die Stadteingänge („Parkways“), die „geplanten Hauptverkehrsstrassen“, die „historischen Strassen“ und die „Quartiernebenstrassen“. Von diesen drei Denkansätzen sind die zwei ersten massgebend. Mit anderen Worten: Die typologischen Regeln werden nur in biologischen und räumlichen Situationen angewendet, die sie ermöglichen. Bilder : Christoph Hüsler & associés Sàrl. 06 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Die vorstehende Diagnose stellt eine gewisse Anzahl Fragen und ruft nach adäquaten Antworten, die Teil einer ausreichend einfachen Baumbepflanzungsstrategie sind, damit diese funktionsfähig ist. Dazu schlagen wir vor, sie auf die Einbeziehung der drei sich ergänzenden Denkansätze in der folgenden hierarchischen Reihenfolge zu basieren: Olivier Donzé Professeur HES – Hepia Modèles numériques et arborisation Genève parcs des Eaux-Vives et de la Grange maquette virtuelle sur la base des données du SITG Genève parc Beaulieu situation en 2012 maquette virtuelle sur la base des données du SITG mandat Ville de Genève – SEVE Depuis l’an 2000, Genève dispose d’un modèle numérique de terrain (MNT) et d’un modèle numérique de surface (MNS) mis à jour tous les quatre à cinq ans. Depuis 1996 des prises de vue aériennes sont spécialement effectuées et ortho-rectifiées. En 2005, tous les toits des bâtiments du canton ont été modélisés. Toutes ces données sont à disposition via le SITG (système d’information du territoire genevois) ainsi que plus de sept cents autres couches dont la plupart sont librement téléchargeable (opendata ). Ces données de base permettent de représenter le territoire et sa végétation de différentes manières, selon l’échelle et le niveau de détail souhaité. Ces maquettes sont de formidables outils de communication, notamment pour les projets d’aménagement qui deviennent plus compréhensible par le commun des mortels. Ce sont également pour les projeteurs et les décideurs de précieux outils d’aide à la décision et à la conception. Ville de Genève - réaménagement de la Plaine de Plainpalais - simulation de trois stades de croissance des arbres 1. année de plantation, 2. +15-20 ans, 3. +35-50 ans groupe mip 2012 en collaboration avec Robert Perroulaz 07 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Depuis toujours l’homme tente de représenter son environnement, que cela soit avec un bout de charbon sur la paroi d’une grotte ou sur du papier sous forme de carte. Depuis le début de ce siècle, les données géographiques en trois dimensions (3D) permettent de reproduire le territoire de plus en plus fidèlement et rapidement sous forme de maquettes virtuelles. Le groupe de recherche mip (modélisation informatique du paysage) d’hepia tente d’optimiser au maximum la génération de ces portions de territoire virtuel, tout en essayant d’améliorer la qualité et la précision des images ou films qui en sont issus. Provenant de la filière architecture du paysage, le groupe attache naturellement une importance toute particulière à la représentation de la végétation. L’équipe est active sur l’ensemble de la Suisse romande, mais l’exposé se limite à l’exemple genevois. Le photoréalisme n’est pas toujours le meilleur moyen de communiquer un projet. Un rendu de style « esquisse » appuiera le côté non définitif de la démarche. Une maquette blanche permettra de se concentrer sur les volumes et oublier les détails qui ont moins d’importance, la présence d’un élément coloré attirera alors plus fortement l’attention. Le groupe mip a collaboré avec le service des espaces verts de la Ville de Genève sur des animations de l’évolution historique de plusieurs parcs (parc Beaulieu, des Eaux-Vives, la Grange). Dans le cadre de l’élaboration de plans de gestion, ces films permettent de démontrer au public qu’un parc est un espace vivant, où les arbres apparaissent et disparaissent. Cela permet d’appuyer auprès du public la pertinence des démarches qu’a entreprises le service en élaborant des plans de gestion. Genève parcs des Eaux-Vives et de la Grange évolution historique - maquette virtuelle sur la base des données du SITG et de plans historiques - mandat Ville de Genève - SEVE Images : HEPIA 08 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Une fois la maquette modélisée, plusieurs types de support peuvent être générés, des images, des films, mais aussi des applications où l’on peut se déplacer en temps réel. Avec l’avènement des imprimantes 3D, la fabrication de maquettes physiques devient de plus en plus aisée et abordable. Seule la taille reste encore un facteur limitant, qui devrait toutefois bientôt être résolu, tant les évolutions sont rapides dans le domaine. Une fois imprimée, la maquette physique peut être enrichie par projection numérique de textures fixes ou animées provenant directement du modèle virtuel. Les lunettes de réalité virtuelle rendent l’immersion dans un projet totale. Les dispositifs de type « Google Cardboard » permettent de transformer n’importe quel smartphone en lunettes immersives pour une dizaine de francs. Cela permet de s’affranchir d’un ordinateur et de pouvoir proposer un voyage immersif directement à l’emplacement même de la vue générée. Pour la végétation, on peut imaginer découvrir un futur alignement d’arbres directement dans la rue et ceci à plusieurs stades de croissance. Olivier Donzé Professor Fachhochschule – Hepia Digitale Modelle und ihre Anwendung bei Baumpflanzungen Genf Parks des Eaux-Vives und de la Grange Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG Genf Park Beaulieu Situation 2012 Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG Auftrag Stadt Genf – SEVE Seit dem Jahr 2000 verfügt Genf über ein digitales Geländemodell (DGM) und ein digitales Oberflächenmodell (DOM), die alle vier bis fünf Jahre aktualisiert werden. Seit 1996 werden Luftbilder speziell erstellt und orthorektifiziert. 2005 wurden alle Dächer der Gebäude des Kantons im Modell dargestellt. Alle diese Daten können über das SITG (Rauminformationssystem des Kantons Genf) abgerufen werden, und dazu mehr als 700 andere Datenschichten, von denen die meisten frei heruntergeladen werden können (opendata). Diese Grunddaten ermöglichen es, das Gelände und seine Bepflanzung je nach Massstab und gewünschter Datengenauigkeit auf verschiedene Arten darzustellen. Diese Modelle sind fantastische Kommunikationsmittel, insbesondere für Raumplanungsprojekte, die auf diese Weise für den Laien besser verständlich werden. Sie sind auch wertvolle Instrumente für die Planer und Entscheidungsträger, deren Planung und Entscheidungen sie unterstützen. Stadt Genf - Erneuerung der Plaine de Plainpalais - Simulation von drei Stadien des Baumwachstums 1. Jahr der Pflanzung 2. +15-20 Jahre 3. +35-50 Jahre mip-Gruppe 2012 zusammen mit Robert Perroulaz 09 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Schon seit jeher versucht der Mensch, seine Umgebung darzustellen, sei es mit einem Stück Kohle auf einer Höhlenwand oder auf Papier in Form einer Ansichtskarte. Seit Beginn dieses Jahrhunderts ermöglichen dreidimensionale geografische Aufzeichnungen (3D), das Gelände immer genauer und schneller in Form von virtuellen Modellen darzustellen. Die Forschungsgruppe mip (Computermodellierung der Landschaft) an der hepia versucht, so weit wie möglich die Generierung dieser virtuellen Geländeabschnitte zu optimieren und dabei auch die Qualität der daraus entstandenen Fotos bzw. Filme zu verbessern. Die aus dem Studiengang Landschaftsarchitektur hervorgegangene Gruppe legt natürlich besonderen Wert auf die Darstellung der Bepflanzung. Das Team ist in der ganzen Westschweiz tätig, mein Referat beschränkt sich indes auf das Beispiel Genf. Fotorealismus ist nicht immer das beste Mittel, ein Projekt zu kommunizieren. Eine Wiedergabe im Stil einer Skizze wird die nicht endgültige Seite der Vorgehensweise betonen. Ein weisses Modell erlaubt es, sich auf das Volumen zu konzentrieren und die Details zu vergessen, die weniger wichtig sind; dabei wird das Vorhandensein eines farbigen Elementes verstärkte Aufmerksamkeit auf sich ziehen. Die mip-Gruppe hat zusammen mit der Genfer Stadtgärtnerei an Animationen der historischen Entwicklung mehrerer Parks mitgearbeitet (Parks Beaulieu, Eaux-Vives, Grange). Im Rahmen der Ausarbeitung der Pflegepläne ermöglichen diese Filme, der Öffentlichkeit zu zeigen, dass ein Park ein lebender Raum ist, wo die Bäume auftauchen und wieder verschwinden. Damit lässt sich die Richtigkeit der von der Stadtgärtnerei bei der Ausarbeitung der Pflegepläne getroffenen Schritte bekräftigen. Genf Parks des Eaux-Vives und de la Grange historische Entwicklung - Virtuelles Modell auf Basis der Daten des SITG und von historischen Plänen - Auftrag Stadt Genf - SEVE Bilder : HEPIA 10 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Sobald das Modell virtuell dargestellt ist, können mehrere Arten von Datenträgern erzeugt werden, d.h. Bilder, Filme, aber auch Anwendungen, bei denen man sich in Echtzeit bewegen kann. Mit dem Aufkommen der 3D-Drucker wird die Herstellung von physischen Modellen immer einfacher und erschwinglicher. Nur die Grösse bleibt noch ein einschränkender Faktor, der aber schon bald gelöst werden sollte, sind doch die Entwicklungen auf diesem Gebiet enorm schnell. Ist das physische Modell einmal ausgedruckt, kann es durch digitale Projektion von Bild- oder Filmstrukturen angereichert werden, welche unmittelbar vom virtuellen Modell stammen. Die «Virtual-Reality-Brillen» machen das Eintauchen in ein Projekt komplett. Für gut zehn Franken lässt sich dank einem «Google Cardboard» aus jedem Smartphone eine Immersionsbrille herstellen. Damit kann man sich vom Computer unabhängig machen und eine realitätsgetreue Reise direkt am Ort selber, wo die Ansicht erzeugt wurde, anbieten. In Bezug auf die Bepflanzung kann man sich vorstellen, damit direkt in der Strasse auf eine künftige Ausrichtung der Bäume zu stossen, und zwar in mehreren Wachstumsstadien. Dr Sandra Gloor SWILD - Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation Les arbres en ville et leur valeur écologique pour la biodiversité Les arbres dans les espaces urbanisés et leur rôle important pour la biodiversité Les villes et localités sont des lieux qui présentent une biodiversité étonnante. La diversité végétale de leurs espaces verts signifie un facteur décisif de qualité de vie pour la population. Les arbres y contribuent pour une part importante. Ils fournissent toute une série d’aides à l’écosystème et jouent un rôle primordial pour la biodiversité urbaine. Ils offrent habitat et nourriture et exploitent la troisième dimension même là où le sol est utilisé différemment. La valeur représentée par un arbre pour la biodiversité est notamment influencée par les facteurs essence, âge et site. Pourtant, la densification et la modernisation croissantes surgissant dans les grandes villes, ainsi que les changements dans les zones d’habitation et d’activité, créent une pression énorme sur les espaces verts précieux. Les arbres disparaissent ou bien il ne reste que des petites surfaces de sol qui ne permettent pas la croissance d’arbres majeurs. Les recommandations pour le choix de l’essence, la gestion et l’entretien des arbres Ce qui compte aujourd’hui lorsqu’il faut choisir une essence à planter sur les terrains bâtis, ce sont des critères de forme et d’espace. Des réflexions écologiques pour ce qui est de la biodiversité ne sont guère prises en considération. C’est pourquoi le Service des espaces verts de la ville de Zurich a lancé une étude destinée à établir des recommandations concrètes et à développer un index de la biodiversité des essences, dans le but de pouvoir intégrer le critère de la biodiversité dans le choix de l’essence et la gestion des arbres. Les recommandations comprennent quatre points : l’importance primordiale des vieux arbres, la plantation d’essences indigènes (formes sauvages), l’évitement des néophytes invasifs, ainsi que la volonté d’obtenir une diversité ciblée d’essences sur les sites concernés. L’index de biodiversité pour les arbres en ville L’index de biodiversité pour les arbres dans les espaces urbanisés est calculé à partir du potentiel des arbres en faveur des groupes d’animaux suivants : mammifères, oiseaux, abeilles sauvages, scarabées et papillons. L’évaluation est basée sur l’appréciation par les experts et les informations contenues dans la littérature scientifique. Ensuite, les arbres ont été classifiés en quatre catégories. C’est la première fois qu’il existe une évaluation du potentiel écologique des arbres en ville. Pour sa mise oeuvre, il faut, à présent, créer des instruments efficaces et adaptés à la pratique. L’index de biodiversité proposé évalue l’essence. Par contre, le facteur temps et le potentiel écologique des essences pour ce qui est p.ex. du volume de la couronne ou d’autres aides à l’écosystème n’ont pas encore été pris en compte. C’est pourquoi un perfectionnement de l’index de biodiversité est planifié. fig. 1: Les essences indigènes et exotiques avec leur diversité de feuillus et de résineux, ainsi que l’entretien des vieux arbres et d’un environnement proche de la nature produisent une biodiversité locale élevée. Cimetière du Sihlfeld en ville de Zurich (image Regula Stössel). fig. 2: Un vieux poirier, du bois mort avec des cavités dans le tronc et deux arbres fruitiers récemment plantés dans un parc zurichois. Une planification réfléchie de la plantation des arbres peut contribuer de manière significative à une biodiversité élevée (image Sandra Gloor, swild.ch). 11 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Anthos - une revue pour le paysage, 2015, anthos.ch - Sandra Gloor, Margrith Göldi Hofbauer Dr Sandra Gloor SWILD - Stadtökologie, Wildtierforschung, Kommunikation Der ökologische Wert von Stadtbäumen für die Biodiversität Bäume im Siedlungsraum und ihre wichtige Rolle für Biodiversität Städte und Siedlungen sind Orte erstaunlich hoher Biodiversität. Vielfältige Grünräume in Siedlungsgebieten sind auch für die Lebensqualität der Bevölkerung ein entscheidender Faktor. Bäume sind dabei ein wichtiges Element. Sie erfüllen eine Reihe von Ökosystemleistungen und spielen für die urbane Biodiversität eine Schlüsselrolle. Sie bieten Lebensraum und Nahrungsgrundlage und erschliessen die dritte Dimension auch dort, wo der Boden durch andere Nutzungen besetzt ist. Dabei wird der Wert eines Baums für die Biodiversität massgeblich von den Faktoren Baumart, Alter und Standort beeinflusst. Mit zunehmender Verdichtung und Modernisierung der Kernstädte und dem Wandel in den Wohnund Arbeitsgebieten geraten jedoch wertvolle Grünräume unter Druck. Bäume verschwinden oder es bleiben oft nur kleine Bodenvolumen, die kein Wachstum von grösseren Bäumen zulassen. Empfehlungen für die Baumartenwahl, -planung und -pflege Heute stehen bei der Baumartenwahl im überbauten Gebiet gestalterische Kriterien und die räumlichen Verhältnisse im Vordergrund. Ökologische Überlegungen zur Biodiversität werden kaum berücksichtigt. Grün Stadt Zürich gab deshalb eine Studie zur Erarbeitung von konkreten Empfehlungen und die Entwicklung eines Biodiversitätsindex der Baumarten in Auftrag. Sie sollen ermöglichen, dass das Kriterium Biodiversität bei der Baumartenwahl und -planung einbezogen werden kann. Die Empfehlungen umfassen fünf Punkte: Die grosse Bedeutung alter Bäume, das Pflanzen von einheimischen Arten (Wildformen), das Vermeiden von invasiven Neophyten und das Anstreben einer gezielten Baumartenvielfalt auf Arealen. Der Biodiversitätsindex für Stadtbäume Der Biodiversitätsindex für Bäume im Siedlungsraum berechnet sich aus den Potentialen der Bäume für die Tiergruppen Säugetiere, Vögel, Wildbienen, Käfer, und Schmetterlinge. Die Bewertung basiert auf der Einschätzung von Experten und Angaben aus wissenschaftlicher Literatur. Die Bäume wurden anschliessend in vier Klassen eingeteilt. Erstmals liegt damit eine Bewertung des ökologischen Potentials der Stadtbäume vor. Für die Umsetzung müssen nun praxistaugliche Instrumente geschaffen werden. Der vorgeschlagene Biodiversitätsindex bewertet die Baumart. Noch nicht berücksichtigt ist der Faktor Zeit und das ökologische Potential von Baumarten, etwa bezüglich des Kronenvolumens oder weiterer Ökosystemleistungen. Es ist deshalb eine Weiterentwicklung des Biodiversitätsindex geplant. Abb. 1: Eine Vielfalt an Laub- und Nadelbäumen von einheimischen und exotischen Baumarten und die Pflege des alten Baumbestandes und einer naturnahen Umgebung bewirken eine hohe lokale Biodiversität. Friedhofareal Sihlfeld in der Stadt Zürich: (Bild Regula Stössel). Abb. 2: Ein alter Birnbaum, Totholzstamm mit Baumhöhlen und zwei neu gepflanzte Obstbäume in einer Zürcher Parkanlage: Eine umsichtige Planung des Baumbestandes kann massgeblich zu einer hohen Biodiversität beitragen (Bild Sandra Gloor, swild.ch). 12 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Anthos - Zeitschrift für Landschaftsarchitektur, 2015, anthos.ch - Sandra Gloor, Margrith Göldi Hofbauer Dr. Susanne Böll LVG - Ministère de la viticulture et de l’horticulture du Land Bavière Grâce à leurs effets positifs bien connus, les arbres urbains peuvent jouer un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique, lorsqu’il s’agit de compenser les émissions de CO2, de produire de « l’air frais », de réduire la poussière fine et de contrecarrer les tendances du réchauffement climatique. Cependant, la vitalité des arbres est absolument essentielle : plus les arbres sont sains, mieux ils réussissent à compenser les conséquences négatives du changement climatique et à remplir leur fonction de protecteurs du climat. Pour les arbres, la ville et son climat représentent un habitat totalement artificiel et extrême à de nombreux égards. Le changement climatique provoque un renforcement des conditions de stress, de sorte qu’il s’avère d’ores et déjà que plusieurs essences classiques ne seront plus à la hauteur des futures exigences imposées par de nombreux habitats. Elles souffrent de plus en plus souvent du stress dû à la sécheresse et à la chaleur (exemple : Acer pseudoplatanus), ne répondent plus aux critères de qualité esthétique d’un arbre de rue (exemple : mineuse du marronnier chez Aesculus hippocastanum), compromettent la sécurité (exemple : risque de casse due au chancre Massaria chez les platanes), ou bien disparaissent entièrement (exemple : la chalarose du frêne chez les essences indigènes de Fraxinus). Afin d’élargir la liste actuellement limitée des essences adaptées à ces nouvelles contraintes, 460 arbres de 20 espèces potentiellement résistantes aux changements climatiques et au stress sont testés depuis 2010 sur la base du projet « Ville verte 2021 ». Ces tests sont effectués en trois lieux de Bavière très différents du point de vue climatique, afin de pouvoir examiner l‘aptitude des essences à servir d’arbres urbains à l‘avenir. Les sites d’essai se trouvent à Würzburg, ville favorisée par la chaleur avec climat viticole, bien placée pour examiner l’aptitude des espèces d’essai quant à leur tolérance au stress (sécheresse, chaleur), à Hof/Münchberg, qui, en raison de l’influence du climat continental avec un risque de gel accru, se prêtent à des sites de test sur la résistance au gel , ainsi qu’à Kempten, qui se caractérise par le climat tempéré des Préalpes avec des précipitations très élevées. En 2015, on a ajouté dix espèces d’essai supplémentaires avec un total de 200 arbres. Au printemps et en automne, dix années durant, des évaluations annuelles concernant les dégâts causés par les gelées et la sécheresse, la vitalité des cimes, les infestations parasitaires, les maladies et la croissance supplémentaire des arbres sont effectuées. De surcroît, en étroite collaboration avec les Services des espaces verts des villes partenaires, la phénologie des diverses essences est enregistrée sur les sites concernés, à savoir les semaines du calendrier par rapport au débourrement, au jaunissement et à la chute des feuilles. Ceci permet de déterminer, outre le risque de la gelée tardive, également les durées de végétation (différence entre habitus printanier et jaunissement des feuilles) des différentes essences. Ce sera le cas notamment à Würzburg, site de stress dû à la sécheresse, et à Hof/Münchberg, sites avec un risque de gel accru, que les limites de la tolérance au stress des diverses espèces d’essai se dévoileront. Les premiers résultats de ces essais vous seront présentés. 13 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Les arbres urbains sous le signe du changement climatique – Projet « Ville verte 2021 » Dr. Susanne Böll LVG – Bayerische Landesanstalt für Weinbau und Gartenbau Bäume in der Stadt können mit ihren allbekannten Wohlfahrtswirkungen eine entscheidende Rolle beim Klimaschutz spielen, wenn es darum geht den CO2-Ausstoß zu kompensieren, „Frischluft“ zu produzieren, Feinstaub zu reduzieren und Aufheizungstendenzen entgegenzuwirken. Grundvoraussetzung ist jedoch die Vitalität der Bäume: Je gesünder Bäume sind, desto stärker können sie die negativen Folgen der Klimaveränderung kompensieren und ihre klimaschützende Funktion entfalten. Für Bäume ist die Stadt und das Stadtklima ein völlig unnatürlicher und in vielerlei Hinsicht extremer Standort. Durch den Klimawandel werden die Stressbedingungen noch verstärkt, so dass sich bereits jetzt abzeichnet, dass einige der klassischen Stadtbaumarten den künftigen Anforderungen an vielen Standorten nicht mehr gewachsen sein werden, da sie immer häufiger unter Trocken- und Hitzestress leiden (Bsp. Acer pseudoplatanus), den ästhetischen Ansprüchen an einen Straßenbaum nicht mehr genügen (Bsp. Kastanienminiermotte an Aesculus hippocastaneum), zu einer Gefährdung werden (Bsp. Bruchproblematik durch Massaria-Erkrankung an Platanen) oder gänzlich ausfallen (Bsp. Eschentriebsterben bei heimischen Fraxinus-Arten). Um das derzeit eingeschränkte Repertoire von Stadtbaumarten zu erweitern, werden in dem Projekt „Stadtgrün 2021“ seit 2010 zwanzig potentiell klimafeste, stresstolerante Baumarten mit insgesamt 460 Bäumen an drei klimatisch sehr unterschiedlichen bayerischen Standorten auf ihre Eignung als Straßenbäume der Zukunft getestet: in Würzburg, einer wärmebegünstigten Stadt mit Weinbauklima, geeignet, um die Versuchsbaumarten auf Trockenund Hitzestresstoleranz zu testen, in Hof/Münchberg, die unter kontinentalem Klimaeinfluss mit hoher Frostgefährdung stehen, Teststandort für Frosttoleranz, und in Kempten, das durch ein gemäßigtes Voralpenklima mit hohen Niederschlägen geprägt ist. 2015 sind 10 weitere Versuchsbaumarten mit insgesamt 200 Bäumen dazu gekommen. Über 10 Jahre werden jährlich Frühjahrs- und Herbstbonituren zu Frost- und Trockenschäden, Kronenvitalität, Schädlingsbefall, Erkrankungen und Zuwachsleistungen der Bäume durchgeführt. Zusätzlich wird in enger Zusammenarbeit mit den Gartenämtern der Partnerstädte die Phänologie der einzelnen Baumarten an den verschiedenen Standorten aufgezeichnet, d.h. die jeweilige Kalenderwoche des Blattaustriebs, der Blattverfärbung und des Blattfalls. Damit lassen sich neben der Spätfrostgefährdung auch die Vegetationslängen (Differenz zwischen Austrieb und Blattfärbung) für die einzelnen Baumarten bestimmen. Insbesondere an dem Trockenstress-Standort Würzburg und dem frostreichen Standort Hof/ Münchberg werden sich die Grenzen der Stresstoleranz der einzelnen Versuchsarten herauskristallisieren. Erste Versuchsergebnisse werden vorgestellt. 14 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Stadtbäume im Zeichen des Klimawandels – Projekt „Stadtgrün 2021“ Dr Florine Leuthardt OFEV – Office fédéral de l’environnement Le capricorne asiatique : Contribuez à sa détection précoce C’est pourquoi la contribution des acteurs du terrain est essentielle: s’ils découvrent au cours de leurs tâches quotidiennes des signes suspects indiquant la présence de cet organisme dans des feuillus, ceux-ci doivent être examinés plus en détail. Image : Ville et Communauté urbaine de Strasbourg 15 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Le capricorne asiatique est un organisme nuisible particulièrement dangereux qui doit être signalé et combattu. Originaire d’Asie, il est arrivé en Europe avec le bois d’emballage et cause d’importants dégâts aux feuillus. La Suisse est également touchée depuis l’automne 2011: une allée d’arbres a en effet dû être abattue à Winterthour et dans les cantons de Fribourg et d’Argovie, les autorités combattent des foyers situés en milieu urbain. Les mesures prises ont pour objectif l’éradication du capricorne asiatique. Plus un foyer est découvert tôt, plus la zone touchée sera petite et plus les chances d’une éradication rapide seront grandes. Dr. Florine Leuthardt BAFU – Bundesamt für Umwelt BAFU Der asiatische Laubholzbockkäfer ist ein besonders gefährlicher Schadorganismus, der gemeldet und be-kämpft werden muss. Er stammt aus Asien, wurde in Europa mit Verpackungsholz eingeschleppt und verursacht an den Laubbäumen enorme Schäden. Seit Herbst 2011 ist auch die Schweiz davon betroffen: Eine Baumallee in Winterthur musste gefällt werden, und in den Kantonen Freiburg und Aargau bekämpfen die Behörden befallene Herde auf städtischem Gebiet. Die Massnahmen bezwecken die Ausrottung des asiatischen Laubholzbockkäfers. Je früher ein Herd entdeckt wird, desto kleiner bleibt die befallene Zone und umso grösser sind die Chancen einer schnellen Ausrottung. Aus diesem Grund ist der Beitrag der Akteure vor Ort sehr wichtig: Bei ihren täglichen Aufgaben erkennen sie verdächtige Anzeichen, die auf das Vorhandensein dieses Schädlings auf Laubbäumen hinweisen, welche näher untersucht werden müssen. Bild : Ville et Communauté urbaine de Strasbourg 16 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Der asiatische Laubholzbockkäfer: Tragen Sie zu seiner Früherkennung bei Gilles Clément Ingénieur horticole, paysagiste, écrivain, jardinier Biographie Le concept de Jardin en Mouvement, né d’une expérimentation dans son propre jardin dans la Creuse trouve une application en espace public pour la première fois dans le Parc André Citroën dès 1986. L’ouvrage portant le même nom parait en 1991. De nombreux ouvrages suivront (plus d’une vingtaine), certains abordant d’autres concepts importants : Le Jardin planétaire (exposition à la Villette en 1999/2000), Le Tiers-Paysage (2003) , traduit en plusieurs langues . Plusieurs prix consacrent son œuvre dont le « Grand prix du paysage » en 1998. Le Parc André Citroën (en co-conception) , le Domaine du Rayol dans le Var, les Jardins de l’Arche à Nanterre, les Jardin de Valloires dans la Somme, le parc Matisse à Lille , le jardin du musée du Quai Branly à Paris, Le toit de la Base sous-marine de Saint Nazaire (Jardin du Tiers-paysage) font partie des projets les plus connus du public . Enseignant à l’Ecole Nationale Supérieure de Versailles de 1980 à 2012 il assure, en 2011/12 des cours au Collège de France dans le cadre de la chaire de création artistique et poursuit une activité d’enseignant vacataire sous forme d’ateliers en Italie , Espagne et France . Comment les arbres voient la ville Sous les forêts du Yucatan on découvre des pyramides mayas et sur les toits des bases sous-marines de la dernière guerre poussent des arbres et des herbes. Les ouvrages des civilisations anciennes et ceux de notre temps subissent les mêmes outrages : un effacement progressif en faveur de la végétation . Les arbres se moquent-ils de nous ? Nous regardent-ils comme des fourmis agitées ou de simples accompagnants de leur parcours de vie ? Depuis longtemps ils nous font savoir qu’ils acceptent de vivre en notre compagnie si nous acceptons de vivre avec eux. Nous avons pris l’habitude de les contraindre, les tailler, les abattre ou les maîtriser. Qu’il s’agisse de la ville ou de la campagne savons-nous vivre avec les arbres ? Gilles Clément La Vallée le 21 juillet 2015 Image : Parc André Citroën, Andrew Duthic, Wikimedia 17 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Dès le début des années 70 Gilles Clément conçoit et réalise des jardins pour une clientèle privée en France et à l’étranger. En 1977 il cesse cette activité pour se consacrer à « l’espace public » et fonde l’Atelier Acanthe en 1985. Il s’installe de façon indépendante en tant qu’artiste en 2000 et organise ses prestations en co-traitance avec les ateliers de paysage, en particulier Coloco à Paris. Gilles Clément Gartenbau-Ingenieur, Landschaftsarchitekt, Schriftsteller, Gärtner Biographie Sein Konzept des „Gartens in Bewegung“, das aus Experimenten in seinem eigenen Garten in La Creuse hervorging, wurde erstmals im öffentlichen Raum ab 1986 im Park André Citroën in Paris angewendet. Das Werk mit dem gleichen Namen erschien 1991. Zahlreiche weitere Werke folgten (mehr als zwanzig), einige brachten andere wichtige Konzepte zur Sprache: Der Planetengarten (Ausstellung im Park Villette 1999/2000), Die Dritte Landschaft (2003), die in mehrere Sprachen übersetzt wurde. Mehrere Preise, darunter der „Grand prix du paysage“ von 1998, widmeten sich seinem Werk. Der Park André Citroën (Gemeinschaftsplanung), der Park „Domaine du Rayol“ im Departement Var, die „Jardins de l’Arche“ in Nanterre, die „Jardins de Valloires“ im Gebiet der Somme, der Park „Matisse“ in Lille, der Garten des Museums „Quai Branly“ in Paris, das Dach der Unterseebootsbasis in Saint Nazaire (eine Dritte Landschaft) gehören zu den in der Öffentlichkeit bekanntesten Projekten. Während seiner Lehrtätigkeit an der „Ecole Nationale Supérieure“ in Versailles von 1980 bis 2012 führte er 2011/12 als Dozent für „Künstlerisches Schaffen“ im „Collège de France“ Kurse durch, und er geht weiterhin einer Tätigkeit als freier Mitarbeiter in Form von Workshops in Italien, Spanien und Frankreich nach. Die Stadt aus dem Blickwinkel des Baumes Unter den Wäldern von Yukatan entdeckt man Mayapyramiden und auf den Dächern von Unterseeboots¬basen aus dem letzten Weltkrieg wachsen Bäume und Gras. Die Werke der alten Zivilisationen und auch jene von heute erleiden die gleiche Schmach: ein fortschreitendes Auslöschen zugunsten der Vegetation. Machen sich die Bäume über uns lustig? Sehen sie uns als aufgeregte Ameisen oder einfach als Begleiter auf ihrem Lebensweg? Seit Langem lassen sie uns wissen, dass sie das Leben in unserer Gesellschaft akzeptieren, falls wir damit einverstanden sind, mit ihnen zu leben. Wir haben uns daran gewöhnt, sie einzuzwängen, sie zu trimmen, sie zu fällen oder sie zu beherrschen. Ob in der Stadt oder auf dem Land: Schaffen wir es, mit den Bäumen zu leben? Gilles Clément La Vallée, 21. Juli 2015 Bild : Parc André Citroën, Andrew Duthic, Wikimedia 18 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Seit den frühen Siebzigerjahren plante und erstellte Clément Gilles Gärten für Privatkunden in Frankreich und im Ausland. 1977 beendete er diese Tätigkeit, um sich dem „öffentlichen Raum“ zu widmen und 1985 das „Atelier Acanthe“ zu gründen. Im Jahr 2000 machte er sich als Künstler selbständig und organisierte seine Dienstleistungen gemeinsam mit Landschaftsateliers, v.a. Coloco in Paris. Pr Franz Werro Professeur de droit - Université de Fribourg La sécurité de l’arbre en ville, quelle responsabilité civile ? Extraits du Code des obligations Art. 41 A. Principes généraux I. Conditions de la responsabilité 1 Celui qui cause, d’une manière illicite, un dommage à autrui, soit intentionnellement, soit par négligence ou imprudence, est tenu de le réparer. 2 Celui qui cause intentionnellement un dommage à autrui par des faits contraires aux mœurs est également tenu de le réparer. Art. 58 E. Responsabilité pour des bâtiments et autres ouvrages I. Dommages-intérêts 1 Le propriétaire d’un bâtiment ou de tout autre ouvrage répond du dommage causé par des vices de construction ou par le défaut d’entretien. 2 Est réservé son recours contres les personnes responsables envers lui de ce chef. Extrait du Code civil Art. 679 V. Responsabilités du propriétaire 1. En cas d’excès du droit de propriété1 1 Celui qui est atteint ou menacé d’un dommage parce qu’un propriétaire excède son droit, peut actionner ce propriétaire pour qu’il remette les choses en l’état ou prenne des mesures en vue d’écarter le danger, sans préjudice de tous dommages-intérêts. 2 Lorsqu’une construction ou une installation prive l’immeuble voisin de certaines de ses qualités, le propriétaire ne peut être actionné que si les dispositions régissant la construction ou l’installation en vigueur lors de leur édification n’ont pas été respectées.2 1 Nouvelle teneur selon le ch. I 1 de la LF du 11 déc. 2009 (Cédule hypothécaire de registre et droits réels), en vigueur depuis le 1er janv. 2012 (RO 2011 4637; FF 2007 5015). 2 Introduit par le ch. I 1 de la LF du 11 déc. 2009 (Cédule hypothécaire de registre et droits réels), en vigueur depuis le 1er janv. 2012 (RO 2011 4637; FF 2007 5015). La responsabilité civile Deuxième édition Avec la collaboration de Josiane Haas Annick Achtari (1ère édition) Sébastien Chaulmontet (1ère édition) § 4 La responsabilité du propriétaire d’ouvrage Section 2 Le fait générateur de responsabilité civile 2.2 Le résultat d’un travail humain Secondement, l’objet doit être le résultat d’un travail humain ; il doit avoir été créé, modifié, disposé ou aménagé par la main de l’homme. Par conséquent, les choses naturelles (p. ex. les rochers, les arbres ou les rivières) ne sont pas des ouvrages920. Illustration : Suite à un coup de vent, la branche d’un orme se casse et tombe, causant des lésions corporelles à un enfant jouant à proximité ainsi que des dégâts matériels à une voiture en stationnement. Il n’y a pas de responsabilité du propriétaire de l’arbre fondée sur l’art. 58 CO, l’arbre étant une chose naturelle (JdT 1974 I 391 et RSJ 1973 379). Les choses naturelles peuvent toutefois acquérir de la qualité d’ouvrage lorsqu’elles sont artificiellement aménagées (p. ex. une haie d’arbres servant d’abri contre le vent)921. Un arbre peut ainsi exceptionnellement devenir un ouvrage s’il est modelé ou planté par la main de l’homme. Des plantes en bordure d’un ouvrage (p. ex d’une route) peuvent également, sans revêtir elles-mêmes la qualité d’ouvrage ni même être défectueuses en tant que telles, constituer un défaut de l’ouvrage. L’ouvrage présente dans ce cas un défaut en raison de la présence des plantes à proximité (n. 724 ss). Illustration : Un cheval mange de l’if sur l’esplanade d’une auberge et en meurt. L’if est un toxique pour les chevaux et sa présence à proximité d’une esplanade destinée notamment, à accueillir des chevaux constitue un défaut de celle-ci (RSJ 1932 14). 920 921 HONSELL, § 18 n. 11; CHAIX, 46; ATF 91 II 281, c. 2, JdT 1966 I 167. REY, n. 1044; CHAIX, 46; question laissée ouverte dans l’ATF 112 II 439, c. 1a. 19 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Résumer une conférence sur la responsabilité civile en lien avec les arbres est un exercice dont l’utilité est limitée. Le professeur Werro nous propose quelques extraits d’articles de loi et d’arrêts de tribunaux qui permettront au gestionnaire du patrimoine arboré de se faire une meilleure idée des enjeux liés cette problématique. Arrêtés de tribunaux SWISSLEX RSJ 75/1979 p. 130 02.04.1975 Vaud, Tribunal cantonal Revue Suisse de Jurisprudence Code civil, Droit des sociétés 23 Canton de Vaud, Tribunal cantonal, Cour civile, G. c. commune de L. 2.4.1975 Communiquée par le juge cantonal Cl. Vautier, Lausanne (VD) Art. 58 CO. Responsabilité du propriétaire d’un arbre dominant une place de parc pour voitures. Places de parc (zone rouge) aménagées en bordure d’une promenade publique communale. Voiture automobile endommagée par la chute, au cours d’un orage, d’une grosse branche de marronnier surplombant en partie les places de parc. Lorsque deux choses juridiquement indépendantes (soit dont l’une n’est ni partie intégrante ni accessoire de l’autre) n’en forment pas moins une unité fonctionnelle, on est en présence d’un seul ouvrage et le défaut affectant la chose la moins importante se présente comme un défaut de l’autre (RO 74-II-155 = JdT 1949 I 130). En l’espèce, l’arbre constitue un élément de la place de parc cet l’on est en présence d’un seul ouvrage. On ne saurait disjoindre le risque existant pour l’usager, et provenant de l’arbre, de celui découlant de la place de parcs aménagée et balisée sous l’une des branches de cet arbre. Il n’y a pas lieu de distinguer non plus suivant que l’arbre existait avant l’aménagement de la place de parc ou a été planté postérieurement. Peu importe également que l’arbre ait poussé librement, indépendamment de l’aménagement artificiel des places de parc. En soi, le seul fait d’avoir aménagé une place de parc sous un arbre ne constitue pas un vice de construction, car on ne saurait considérer qu’il s’agit d’un mauvais emplacement ou d’une fausse conception. Il n’y a pas non plus de défaut d’entretien lorsque la commune procède à un contrôle permanent et que la branche tombée est saine et ne révèle aucune trace de pourriture, même non apparente lors d’un contrôle usuel. SWISSLEX Document Date de l’arrêt Publication Domaines du droit RSJ 69/1973 p. 379 09.05.1973 Revue Suisse de Jurisprudence Code des obligations, Droit de la responsabilité civile et des assurances privées, Code civile 166 Vaud, TC Cour civile 9.5.1973 Communiqué par le juge cantonal Cl. Vautier, Lausanne (VD) Art. 41 et 58 CO, art. 679 CC. Responsabilité du propriétaire d’un arbre Lésions corporelles causées à un enfant jouant à proximité d’un orme, âgé de quelque trois cents ans, dont une grosse branche s’abat à la suite d’un coup de vent. Dégâts matériels à une voiture en stationnement à proximité. Seul un examen effectué sur l’arbre même aurait permis de déceler son état sanitaire défectueux. Or une telle vérification n’est pas usuelle. Il n’était pas possible de constater depuis le sol, même pour un homme de métier, que certaines grosses branches étaient pourries. Pas de responsabilité fondée sur l’art. 58 CO (un arbre n’est pas un ouvrage), ni sur l’art. 679 CC, dont ne peut se prévaloir que le propriétaire, ou le titulaire d’un droit réel restreint, ou encore le titulaire d’un droit personnel contre celui qui excède son droit de propriété, mais non pas un simple usager occasionnel d’un fonds voisin (RO 88-II-252 = JdT 1963 I 166 ss ; L’Huillier, dans RDS 1952 p. 35a et 36a ; Semjud. 1972 p. 136). Quant à une responsabilité fondée sur l’art. 41 CO, si’ l’on peut attendre d’une personne qu’elle prenne des mesures même peu usuelles pour éviter un dommage (RO 93-II329 = JdT 1969 I 130) – comme en l’espèce de monter sur l’arbre pour s’assurer de sa solidité – encore faut-il que l’on puisse prévoir le danger résultat d’un état de choses donné (RO 63-II-204 = JdT 1937 I 406). En l’espèce, le propriétaire n’avait pas de motif suffisant de supposer qu’une telle vérification était nécessaire. Il n’a pas commis de faute. 20 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Document Date de l’arrêt Tribunal Publication Domaines du droit SWISSLEX SJZ 105/2009 S.375 04.03.2008 Revue Suisse de Jurisprudence Droit des obligations (partie générale, Droit de la responsabilité civile 25. Bâle-Campagne, Tribunal cantonal, 4 mars 2008 Droit des obligations. Art. 58 CO. Responsabilité du propriétaire d’ouvrage. Un arbre dont le développement est naturel n’est pas un ouvrage au sens de la loi. Le devoir d’entretien du propriétaire d’ouvrage se rattache cependant aussi aux arbres adjacents à l’ouvrage. L’entretien est suffisant si les arbres adjacents à l’ouvrage sont contrôlés régulièrement par une inspection oculaire. P.P. Faits : « A. (…) Le Tribunal de district, pour fonder son jugement, a constaté pour l’essentiel, qu’au niveau factuel il est établi et incontesté que la demanderesse se trouvait dans l’après-midi du 3 juillet 2005, par un temps ensoleillé et calme, à proximité d’une table fixe située à côté du barbecue « X. » à « Y. », lorsqu’une branche d’un hêtre qui se trouvait près de la table s’est rompue à une hauteur d’environ 10m. Cette branche, qui mesurait 30cm de diamètre et 5m de long, est tombée sur la table tout en frappant la colonne cervicale de la demanderesse et en causant une fracture par arrachement parcellaire des apophyses épineuses C 7/D 1. En outre, la demanderesse a subi une commotion cérébrale et une fracture de l’omoplate droite. » (…) Considérants: 21 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Document Date de l’arrêt Auteur(s) Publication Domaines du droit Pr Franz Werro rof. Franz Werro – Professor für Privatrecht - Universität Freiburg i.Ü. Die Sicherheit von Stadtbäumen – haftpflichtrechtliche Aspekte Auszüge aus dem Obligationenrecht Art. 41 A. Principes généraux A. Haftung im Allgemeinen I. Voraussetzungen des Haftung 1 Wer einem andern widerrechtlich Schaden zufügt, sei es mit Absicht, sei es aus Fahrlässigkeit, wird ihm zum Ersatze verpflichtet. 2 Ebenso ist zum Ersatze verpflichtet, wer einem andern in einer gegen die guten Sitten verstossenden Weise absichtlich Schaden zufügt. Art. 58 E. Haftung des Werkeigentümers I. Ersatzpflicht 1 Der Eigentümer eines Gebäudes oder eines andern Werkes hat den Schaden zu ersetzen, den diese infolge von fehlerhafter Anlage oder Herstellung oder von mangelhafter Unterhaltung verursachen. 2 Vorbehalten bleibt ihm der Rückgriff auf andere, die ihm hierfür verantwortlich sind. Auszug aus dem Zivilgesetzbuch Art. 679 V. Verantwortlichkeit des Grundeigentümers 1. Bei Überschreitung des Eigentumsrechts1 1 Wird jemand dadurch, dass ein Grundeigentümer sein Eigentumsrecht überschreitet, geschädigt oder mit Schaden bedroht, so kann er auf Beseitigung der Schädigung oder auf Schutz gegen drohenden Schaden und auf Schadenersatz klagen. 2 Entzieht eine Baute oder eine Einrichtung einem Nachbargrundstück bestimmte Eigenschaften, so bestehen die vorstehend genannten Ansprüche nur, wenn bei der Erstellung der Baute oder Einrichtung die damals geltenden Vorschriften nicht eingehalten wurden.2 1 Fassung gemäss Ziff. I 1 des BG vom 11 Dez. 2009 (Register-Schuldbrief und weitere Änderungen im Sachenrecht), in Kraft seit 1. Jan. 2012 (AS 2011 4637; BBl 2007 5283). 2 Eingefügt durch Ziff. I 1 des BG vom 11 Dez. 2009 (Register-Schuldbrief und weitere Änderungen im Sachenrecht), in Kraft seit 1. Jan. 2012 (AS 2011 4637; BBl 2007 5283). Die zivilrechtliche Haftung Zweite Ausgabe in Zusammenarbeit mit Josiane Haas Annick Achtari (1. Ausgabe) Sébastien Chaulmontet (1. Ausgabe) § 4 Die Haftung des Werkeigentümers Abschnitt 2 Die Haftungsbegründung 2.2 Das Ergebnis menschlicher Arbeit Zweitens muss der Gegenstand das Resultat menschlicher Arbeit sein; er muss durch die Hand eines Menschen geschaffen, verändert, aufgestellt oder angelegt worden sein. Demzufolge sind natürliche Dinge (z.B. Felsen, Bäume oder Flüsse) keine Werke920. Beispiel: Infolge eines Windstosses bricht der Ast einer Ulme ab und fällt hinunter, wobei er einem Kind, das in der Nähe spielt, Körperverletzungen und an einem parkierten Auto Schäden verursacht. Der Eigentümer des Baumes haftet nicht aufgrund von Art. 58 OR, da der Baum eine natürliche Sache ist (JdT 1974 I 391 und SJZ 1973 379). Natürliche Sachen können allerdings die Eigenschaft eines Werkes erwerben, wenn sie künstlich angelegt sind (z.B. eine Baumhecke, die als Windschutz dient)921. Ein Baum kann somit ausnahmsweise zu einem Werk werden, wenn er durch menschliche Hand gestaltet oder gepflanzt wird. Pflanzen am Rande eines Werkes (z.B. einer Strasse) können ebenfalls, ohne selber die Eigenschaft eines Werkes anzunehmen oder an sich mangelhaft zu sein, einen Werkmangel darstellen. Dann nämlich, wenn das Werk wegen des Vorhandenseins der Pflanzen in seiner Nähe einen Mangel aufweist (N. 724 ff). Beispiel: Ein Pferd frisst auf dem Vorplatz eines Gasthofs Nadeln einer Eibe und stirbt daran. Die Eibe ist für Pferde giftig und ihr Vorhandensein in der Nähe eines Vorplatzes, der insbesondere zur Aufnahme von Pferden bestimmt ist, stellt einen Mangel des Vorplatzes dar (SJZ 1932 14). 920 921 HONSELL, § 18 n. 11; CHAIX, 46; ATF 91 II 281, c. 2, JdT 1966 I 167. REY, n. 1044; CHAIX, 46; Frage in BGE 112 II 439, E. 1a offengelassen. 22 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Einen Vortrag über die Haftung im Zusammenhang mit Bäumen zusammenzufassen ist eine Übung von beschränktem Nutzen. Professor Werro stellt uns einige Auszüge aus Gesetzesartikeln und Gerichtsurteilen vor, die es dem Verwalter eines Baumbestandes ermöglichen sollen, sich ein besseres Bild über die mit dieser Problematik verbundenen Herausforderungen zu machen. Gerichtsurteile SWISSLEX SJZ 75 (1979) S. 130 02.04.1975 Waadt, Kantonsgericht Schweizerische Juristen-Zeitung Zivilgesetzbuch, Gesellschaftsrecht 23 Kanton Waadt, Kantonsgericht, Zivilgericht, G. gegen Gemeinde L. 2.4.1975, mitgeteilt von Kantonsrichter Cl. Vautier, Lausanne (VD) Art. 58 OR. Haftung des Eigentümers eines Baumes, der einen Autoparkplatz überragt. Parkplätze (rote Zone) am Rand einer öffentlichen Gemeindepromenade. Automobil während eines Gewitters wird beschädigt durch das Herunterfallen eines grossen Astes eines Kastanienbaums, der teilweise über die Parkplätze hinausragt. Wenn zwei zwar juristisch voneinander unabhängige Sachen (d.h. die eine ist weder integrierender Bestandteil noch Zugehör der anderen) dennoch eine funktionale Einheit bilden, liegt ein einziges Werk vor, und der Mangel, der die weniger wichtige Sache betrifft, erweist sich auch als Mangel der anderen (AS 74 II 155 = JdT 1949 I 130). Im vorliegenden Fall stellt der Baum ein Element des Parkplatzes dar und es liegt ein einziges Werk vor. Man darf die Gefahr, die, ausgehend vom Baum, für den Benutzer besteht, nicht von jener trennen, die vom Parkplatz ausgeht, der unter einem Ast dieses Baums angelegt und markiert wurde. Es braucht auch nicht unterschieden zu werden, ob der Baum schon vor dem Anlegen des Parkplatzes da stand oder ob er erst später gepflanzt wurde. Ebenfalls kommt es nicht darauf an, ob der Baum unabhängig vom künstlichen Anlegen der Parkplätze von selbst wuchs. An und für sich bedeutet das Einrichten eines Parkplatzes unter einem Baum noch keine mangelhafte Ausführung, da man dies nicht als schlechte Stelle oder falsche Planung ansehen kann. Es liegt auch kein mangelhafter Unterhalt vor, wenn die Gemeinde ständige Kontrollen vornimmt und der abgebrochene Ast gesund ist und keinerlei morsche Spuren aufweist, auch wenn sie bei einer üblichen Kontrolle nicht sichtbar sind. SWISSLEX Dokument Datum des Urteils Publiziert in Rechtsgebiete Zivilgesetzbuch RSJ 69 (1973) S. 379 09.05.1973 Schweizerische Juristen-Zeitung Obligationenrecht, Haftpflichtrecht und privates Versicherungsrecht, 166 Waadt, Kantonsgericht, Zivilgericht, 9.5.1973 mitgeteilt von Kantonsrichter Cl. Vautier, Lausanne (VD) Art. 41 und 58 OR, Art. 679 ZGB. Haftung des Eigentümers eines Baumes Köperverletzung eines Kindes, das in der Nähe einer rund dreihundert Jahre alten Ulme spielte, von der sich durch einen Windstoss ein Ast löst. Sachschaden an einem in der Nähe geparkten Automobil. Nur eine Untersuchung des Baumes selbst hätte das Aufdecken des schlechten Gesundheitszustandes ermöglicht. Eine solche Überprüfung ist indes nicht üblich. Selbst für einen Berufsmann war es nicht möglich, vom Boden aus festzustellen, dass einige dicke Äste morsch waren. Weder Haftung aufgrund von Art. 58 OR (ein Baum ist kein Werk), noch aufgrund von Art. 679 ZGB, auf den sich nur der Eigentümer oder der Inhaber eines beschränkten dinglichen Rechtes oder der Inhaber eines persönlichen Rechtes gegen denjenigen, der sein Eigentumsrecht überschreitet, berufen kann, jedoch nicht ein einfacher zufälliger Benutzer eines Nachbargrundstücks (AS 88 II 252 = JdT 1963 I 166 ss ; L’Huillier, in ZSR 1952 S. 35a und 36a ; SemJud 1972 S. 136). Was eine Haftung gestützt auf Art. 41 OR anbelangt: Wenn man von jemandem erwarten kann, dass er selbst wenig übliche Massnahmen treffe, um einen Schaden zu verhindern (AS 93 II 329 = JdT 1969 I 130), – wie im vorliegenden Fall auf einen Baum zu steigen, um sich seiner Festigkeit zu versichern – muss man auch noch die Gefahr, die vom gegebenen Zustand einer Sache ausgeht, voraussehen können (AS 63 II 204 = JdT 1937 I 406). Im vorliegenden Fall gab es für den Eigentümer kein ausreichendes Motiv zu vermuten, dass eine solche Überprüfung notwendig war. Es trifft ihn kein Verschulden. 23 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Dokument Datum des Urteils Gericht Publiziert in Rechtsgebiete SWISSLEX SJZ 105 (2009) S.375 04.03.2008 Schweizerische Juristen-Zeitung Obligationenrecht (allg. Teil), Haftpflichtrecht 25. Basel-Landschaft, Kantonsgericht, 4. März 2008 Obligationenrecht. Art. 58 OR. Werkeigentümerhaftung. Ein natürlich gewachsener Baum ist kein Werk im Sinne des Gesetzes. Die Unterhaltspflicht des Werkeigentümers bezieht sich jedoch auch auf die ans Werk angrenzenden Bäume, soweit diese eine Gefahr für den Benützer des Werks darstellen können. Der Unterhalt ist hinreichend, wenn die angrenzenden Bäume regelmässigen Sichtkontrollen unterzogen werden. P.P. Aus dem Sachverhalt : « A. (…) Zur Begründung seines Urteils führte das Bezirksgericht im Wesentlichen aus, in tatsächlicher Hinsicht sei erstellt und unbestritten, dass sich die Klägerin am Nachmittag des 3. Juli 2005 bei sonnigem und windstillem Wetter an einer fest installierten Tischgarnitur auf dem Grillplatz „Y.“ in „X. aufgehalten habe, als von der neben dem Tisch befindlichen Buche in ca. 10m Höhe ein Ast mit ca. 30cm Durchmesser und 5m Länge abgebrochen sei und der Länge nach auf dem Tisch aufgeschlagen habe. Dabei habe der Ast die Halswirbelsäule der Klägerin getroffen und eine Abrissfraktur des Processus spinosi HWK 7/ BWK 1 verursacht. Ferner habe die Klägerin eine Commotio cerebri und eine Scapulafraktur rechts erlitten.“ (…) Aus den Erwägungen: 24 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Dokument Datum des Urteils Autor(en) Publiziert in Rechtsgebiete Adeline Jiguel Responsable cellule Arbres - Ville de Lyon Gestion d’un patrimoine arboré en Ville de Lyon La gestion d’un patrimoine arboré doit répondre aux notions de risque et de responsabilité du gestionnaire. Des contrôles réguliers sont donc nécessaires pour tenter de déceler le plus tôt possible un défaut mécanique et/ou sanitaire. Les enjeux juridiques liés à la responsabilité de la collectivité et de ses agents, rendent nécessaire la traçabilité des diagnostics et des interventions sur chaque arbre. Les espaces verts sont fréquentés par de très nombreux usagers. En tant que gestionnaire, il est de notre responsabilité d’assurer un suivi des arbres afin d’assurer leur longévité tout en maîtrisant au maximum les risques. La Ville de Lyon compte 58000 arbres de parcs, jardins, écoles etc. (hors alignements gérés par la métropole). Moyens mis en œuvre Les moyens alloués à la gestion sont les suivants: Mme Adeline Jiguel conduit deux équipes. L’une se consacre aux diagnostics (4 agents) et l’autre aux interventions (10 agents). Le service a aussi recours à des entreprises prestataires (diagnostic et travaux). Un SIG (système d’information géographique) et des outils informatiques nomades permettent la consultation et la saisie de données. Le Budget annuel consacré au suivi de ce patrimoine s’élève à 315’000.-- € (hors personnel du service). Les contrôles relèvent de 3 niveaux. 1. Surveillance de l’ensemble du patrimoine chaque année (58 000 arbres/an). 2. Travail d’inventaire et de mise à jour de la base des données - défaut visuels (7000 arbres/an). 3. Diagnostic approfondi de tous les arbres en surveillance additionnés des arbres repérés dans l’année (600 arbres/an). Les travaux sont répertoriés en 4 catégories : 1. Urgences (travaux exécutés sans délai), 2. Priorités 1 (travaux prioritaires devant être effectués dans l’année, 3. Priorités 2 (travaux nécessitant un passage impératif, mais non urgents), 4. Priorités 3 (travaux d’entretien sans urgence). Etude auprès des villes françaises Dans un souci d’évaluer le niveau des moyens engagés dans les gestions des arbres et de considérer si ces derniers sont suffisants pour assurer la sécurité du public, une étude a été menée par la Ville de Lyon auprès des agglomérations françaises. Les indicateurs pris en compte furent les suivants : 1. inventaire des arbres, 2. situation des arbres dans la collectivité, 3. budget alloué, 4. logiciel de gestion, 5. type de gestion : entreprise ou interne, 6. gestion sanitaire 7. moyens humains déployés sur le patrimoine arboré. Le coût total moyen pour l’entretien et le diagnostic/arbre des collectivités est de 24 euros/arbre/an. Même si les résultats sont très variables d’une collectivité à l’autre, il s’agissait de nous donner quelques points de repère sur les moyens consacrés à la gestion des arbres, notamment pour assurer la sécurité du public. Il est important pour nos décideurs de disposer d’indicateurs afin de positionner en pleine connaissance de cause le curseur des moyens affectés et trouver le meilleur compromis entre sécurité du public et coût pour la collectivité. Lien internet :http://www.plante-et-cite.fr/ressource/fiche/366/enquete-sur-la-gestion-des-arbres-enville-ville-de-lyon 25 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Quels outils de gestion pour assurer la sécurité d’un patrimoine arboré ? Attitude du public Un autre facteur a des conséquences importantes sur la sécurité. Le public citadin a souvent du mal à le comprendre et à l’admettre mais on ne rentre pas dans un parc ou un jardin comme dans un centre commercial ou un bâtiment public. Dans ces derniers tout est conçu et construit par l’homme, maîtrisé, normé et donc sécurisé pour le visiteur. Dans les rues, les parcs, les jardins, et les espaces naturels ouverts au public, même si l’on peut parler de conception par l’homme, ce sont des arbres vivants qui participent à la « superstructure » de l’espace aménagé. En matière de communication et de sensibilisation du public, les panneaux d’avertissements ou de règlement des espaces verts atteignent vite leur limite. Certaines collectivités vont plus loin en mettant les moyens pour alerter sur site et faire évacuer certains parcs. Pour aller plus loin, ne faudraitil pas mobiliser les médias dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation des usagers, notamment lors des alertes météo. Gestion des arbres et biodiversité La mise en sécurité du patrimoine doit également prendre en compte les enjeux de la préservation de la biodiversité et ce n’est pas toujours simple. Comment donc prendre en compte la préservation de la biodiversité ? Un Groupe de travail est en place pour définir des protocoles de préservation de ces espèces tout en assurant la sécurité des usagers. - Recensement des arbres à cavité potentiellement arbres refuges - Vérification des arbres à cavité avant abattages - Identifications des espèces et contacts avec des associations Les actions visent la mise en sécurité de ces arbres refuges Conclusion Tous les acteurs de l’arbre ont à concilier un nombre toujours plus important de paramètres, enjeux essentiels liés à préservation d’un patrimoine arboré sécurisé. Les exigences dans ce domaine vont croissant et le professionnalisme et le sérieux de tous sont indispensables dans les diverses actions à mener. Image : Lac du Parc de la tête d’or, Lyon, Matt Neale from Leicester 26 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Ce niveau de sécurité est directement lié aux aléas des maladies affectant la solidité structurelle des arbres, à leur caractère parfois indétectable, et à leur vitesse d’évolution difficilement prévisible. Il est donc également corrélé aux moyens humains, budgétaires et techniques affectés aux services gestionnaires pour : 1. la prévention (choix du bon arbre au bon emplacement, tailles de formation…) 2. la détection (diagnostics sanitaires) et 3. la correction de ces anomalies (interventions). Adeline Jiguel Stadt Lyon Das Baummanagement der Stadt Lyon Das Management eines Baumbestandes muss den Begriffen von Risiko und Verantwortung des Verwalters entgegenkommen. Regelmässige Kontrollen sind somit nötig, um eine möglichst frühe Aufdeckung eines mechanischen und/oder gesundheitlichen Mangels anzustreben. Die mit der Verantwortung der Gemeinde und ihrer Mitarbeiter verbundenen juristischen Fragen machen die Rückverfolgbarkeit der Diagnosen und Eingriffe bei jedem Baum notwendig. Grünräume werden von sehr vielen Benutzern regelmässig besucht. Als Verwalter liegt es in unserer Verantwortung, uns ständig um die Bäume zu kümmern, um ihnen eine lange Lebensdauer zu garantieren; dabei haben wir die Risiken so gut wie möglich im Griff. Die Stadt Lyon zählt 58‘000 Bäume in Parks, Gärten, Schulen, usw. (nebst den von der Metropole Lyon verwalteten Baumreihen). Eingesetzte Mittel Die für das Management gesprochenen Mittel sind die folgenden: Frau Adeline Jiguel führt zwei Teams. Das eine widmet sich den Diagnosen (vier Mitarbeiter) und das andere den Eingriffen (zehn Mitarbeiter). Die Planungsstelle greift auch auf andere Dienstleister zurück (Diagnose und Arbeiten). Ein GIS (geografisches Informationssystem) und mobile Computerinstrumente ermöglichen das Nachschlagen und Erfassen von Daten. Der Jahresetat für die Pflege dieses Baumbestandes beläuft sich auf € 315’000.- (nebst Dienstpersonal). Die Kontrollen erfolgen auf drei Ebenen: 4. Jedes Jahr Wartung des gesamten Baumbestandes (58‘000 Bäume/Jahr). 5. Bestandesaufnahme und Aktualisierung der verfügbaren Daten – visuelle Mängel (7’000 Bäume/ Jahr). 6. Vertiefte Diagnose aller Bäume unter Überwachung, zusammen mit den Bäumen, die während des Jahres markiert wurden (600 Bäume/Jahr). Die Arbeiten werden in vier Kategorien unterteilt: 5. dringende (unverzüglich auszuführende), 6. erste Priorität (vorrangige, während des Jahres auszuführende), 7. zweite Priorität (unbedingt notwendige, aber nicht dringende), 8. dritte Priorität (notwendige für den Unterhalt, ohne Dringlichkeit). Studie bei französischen Städten Um den Stand der verwendeten Mittel beim Baummanagement einzuschätzen und abzuwägen, ob diese für die Gewährung der öffentlichen Sicherheit genügen, wurde durch die Stadt Lyon bei den französischen Agglomerationen eine Studie durchgeführt. Die berücksichtigten Indikatoren waren die folgenden: 1. Bauminventar, 2. Stellung des Baumbestandes in der Gemeinde, 3. gesprochenes Budget, 4. Managementsoftware, 5. Art des Managements: extern oder intern, 6. Gesundheitsmanagement, 7. personeller Aufwand für den Baumbestand. Die Gesamtkosten für den Unterhalt und die Diagnose belaufen sich pro Baum und pro Jahr in den Gemeinden auf 24 Euros. Auch wenn die Ergebnisse von einer Gemeinde zur anderen sehr variieren, ging es uns darum, einige Anhaltspunkte zu gewinnen, was die dem Baummanagement gewidmeten Mittel anbelangt, und dabei insbesondere, wie viel für die Gewährleistung der öffentlichen Sicherheit ausgegeben wird. Für uns Entscheidungsträger ist es wichtig, über Indikatoren zu verfügen, damit wir den Auswahlbalken der notwendigen Mittel in voller Kenntnis der Gegebenheiten positionieren und den besten Kompromiss zwischen öffentlicher Sicherheit und Kosten für die Gemeinde finden können. Internetlink: http://www.plante-et-cite.fr/ressource/fiche/366/enquete-sur-la-gestion-des-arbres-enville-ville-de-lyon 27 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Welche Managementinstrumente gewährleisten die Sicherheit eines Baumbestandes? Einstellung der Öffentlichkeit Ein weiterer Faktor hat wesentliche Folgen für die Sicherheit. Der Stadtmensch sieht es oft nicht ein und gibt es nicht gerne zu, aber man betritt einen Park oder eine Gartenanlage anders als ein Einkaufszentrum oder ein öffentliches Gebäude. In den letzteren ist alles vom Menschen geplant und gebaut, beherrscht, normiert und somit für den Besucher abgesichert. In den Strassen, Parks, Gartenanlagen und den öffentlichen Freiräumen kann man zwar auch von einer Planung durch den Menschen sprechen, aber es sind lebende Bäume, die Teil des „Oberbaus“ im gestalteten Raum sind. Was die Kommunikation mit dem und die Sensibilisierung des Publikums anbelangt, kommen Warnoder Vorschriftstafeln für Grünanlagen schnell an ihre Grenzen. Einige Gemeinden gehen weiter, indem sie die Informationsmittel aufs Internet setzen und gewisse Parks evakuieren. Müsste man, um weiter zu gehen, nicht die Medien im Rahmen einer nationalen Sensibilisierungskampagne der Benutzer mobilisieren, insbesondere bei Unwetterwarnungen? Baummanagement und Biodiversität Bei der Sicherung des Baumbestandes müssen auch die Probleme der Erhaltung der Biodiversität einbezogen werden, und das ist nicht immer einfach. Wie soll man also die Erhaltung der Biodiversität berücksichtigen? Eine Arbeitsgruppe ist daran, Protokolle für die Bewahrung dieser Arten festzulegen, wobei die Sicherheit der Benutzer zu garantieren ist. - Erhebung der Höhlenbäume als potenzielle Zufluchtsbäume - Überprüfung der Höhlenbäume vor dem Fällen - Identifizierung der Baumsorten und Kontakt mit Verbänden Diese Aktionen dienen der Sicherung dieser Zufluchtsbäume. Schlussfolgerung Alle Akteure rund um den Baum müssen eine Anzahl immer wichtiger Parameter miteinander in Einklang bringen, wichtige Probleme im Zusammenhang mit der Bewahrung eines gesicherten Baumbestandes. Die Anforderungen auf diesem Gebiet nehmen zu und Professionalismus sowie Verlässlichkeit aller Beteiligten sind bei den verschiedenen Aktionen unumgänglich. Bild : Lac du Parc de la tête d’or, Lyon, Matt Neale from Leicester 28 Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 Dieser Grad an Sicherheit hängt direkt mit den Unwägbarkeiten der Krankheiten zusammen, die die strukturelle Festigkeit der Bäume mit manchmal nicht entdeckbaren Eigenschaften und schwer voraussehbarer Entwicklungsgeschwindigkeit beeinträchtigen. Er korreliert deshalb auch mit dem Personalaufwand, den Finanzmitteln und den technischen Mitteln, die den Managementdiensten zur Verfügung stehen für: 4. die Prävention (Wahl des richtigen Baumes am richtigen Ort, Erziehungsschnitte…) 5. das Erkennen (Gesundheitsdiagnosen) und 6. das Korrigieren dieser Anomalien (Eingriffe). Merci à nos sponsors Journée suisse de l’arbre - Schweizer Baumpflegetagung - 2015 EXPERTISE SANITAIRE D’ARBRES D’ORNEMENT