Jiddwer Blumm huet hire Parfum
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Jiddwer Blumm huet hire Parfum
2/2007 Eis Philosophie Jiddwer Blumm huet hire Parfum … sou seet e Sprachwuert aus Afrika. Keng Blumm ass mat der anerer ze verwiesselen. Si sinn entweder onscheinbar oder üppeg. Ronn ewéi eng Bull oder héich gewuess. Si hunn e Kranz vu faarwege Blieder ronderëm hir Bléi oder en déiwe Kielech oder hänken ewéi Drauwen erof. Schwéier oder erfrëschend, diskret oder sënnlech. Sief et Jasmin, Meeréischen, Mimosa, Veilchen oder Rous. De Parfum vun all Blumm as eenzegaarteg. Firwat dee Vergläich? Wat huet dat mat Entwécklungshëllef ze dinn? Abee, ob wäiss oder schwaarz, rout oder giel, fir eis ass och all Mënsch onverwiesselbar. Mat senger Vergaangenheet a senger Zukunft, sengem Charakter, senge Stäerkten a sen- ge Schwächten, sengem Wëssen a senger Experienz, mat sengen Erliefnesser, mat senger Freed a sengem Leed. Well mir all Mënsch als Individualitéit unerkennen, wëlle mir och dozou bäidroen, datt hien all dat, wat an him stécht, entfale kann. Dat ass eis déif Iwwerzeegung. Et ass och aus där Ursaach wou mir eis zënter e puer Joer op integréiert Entwécklungsprogrammer am Burkina Faso spezialiséiert hunn. Déi Program- mer limitéieren sech net op eenzel sektoriell Aktivitéiten, mee si versichen de ganze Mënsch ze erfaassen: mir ënnerstëtzen d’Landwirtschaft, fir domat géint den Honger unzegoen, mir schafe medizinesch Infrastrukuren, mir suerge fir eng besser allgemeng an technesch Erzéiung als Viraussetzung vun all Entwécklung. De Mënsch respektéieren heescht och datt mir op eis Partner an Afrika lauschteren, dat an d’Praxis ëmset- zen, wat si fir prioritär fir hir Entwécklung halen. Vun eise fënnef Programmer gi ronn 100.000 Mënschen erfaasst. Eng grouss Erausfuerderung fir eis. Mat dëser Philosophie wëlle mir eis Aarbecht och an den nächste Jore virundreiwen. An Afrika, mat Ärer Hëllef hei zu Lëtzebuerg. Ferdy Fischer, President Quatre nouveaux boulis réalisés par ‹Chrétiens pour le Sahel› Des réserves d’eau précieuses pour l’agriculture C’est grâce à l’aide de ‹Chrétiens pour le Sahel› que quatre nouvelles retenues d’eau – bouli pour les Burkinabè – ont été achevées dans les provinces du Boulkiemdé, du Passoré et du Ganzourgou, en collaboration avec les associations ‹Adis› (Association pour le développement intégré du Sahel), ‹Amus› (Association Mains unies du Sahel), ‹APS› (Association pour la paix et la solidarité) et ‹Agir plus›. Au total, onze boulis ont ainsi été construits depuis 1994. L’occasion pour nous d’expliquer la construction et l’utilité d’un bouli, un élément parmi d’autres de nos programmes de développement intégrés. Au Burkina Faso, il ne pleut en moyenne que cinq mois par an, de juin à octobre. En dehors de la saison des pluies, aucune goutte d’eau ne tombe du ciel. C’est pourquoi, il est primordial que cette eau puisse être retenue pour qu’elle puisse servir le plus longtemps possible tout au long de l’année. Sans un tel aménagement, l’eau de pluie se jette dans les marigots qui alimentent les rivières. Des barrages et des boulis permettent de retenir cette eau qui arrive en abondance en saison pluvieuse. Les barrages servent à barrer une rivière, faisant s’accumuler l’eau dans la cuvette située en amont de la digue. Les boulis, quant à eux, fonctionnent comme des réceptacles d’eau de pluie. En effet, ils se situent au fond de bassins versants collectant l’eau de pluie de zones de plusieurs dizaines de km2 de surface. Diverses conditions doivent être remplies pour déterminer le site d’implantation d’un bouli. Le site doit se situer au fond d’un bassin versant. Le sous-sol doit être argileux et donc imperméable. D’autres facteurs interviennent également, tels que les croyances villageoises (p.ex. le caractère sacré d’un site), qui, si elles ne sont pas prises en compte, peuvent faire échouer un projet. Une fois le site déterminé et approuvé par les populations bénéficiaires, les travaux de construction peuvent démarrer. Il s’agit essentiellement de creuser une excavation dont le sol étanche retiendra l’eau de pluie qui s’y déversera. A ce réceptacle viennent Une vocation agraire Les boulis servent essentiellement à fournir l‘eau nécessaire à l‘arrosage des jardins maraîchers et à la culture du riz, et aussi à la fabrication de briques de terre. Les boeufs, moutons et chèvres viennent également s‘y abreuver. Dans de nombreux cas, qui sont à déplorer, les villageois s’en servent pour puiser de l’eau tion sont organisés par un comité de gestion. Contenant entre 20.000 à 30.000 m3 en moyenne, les boulis sont des aménagements de taille plus modeste que les barrages. Leur financement est donc plus abordable et leur implantation ne demande pas le déplacement de populations. s’adjoindre des rampes d’accès à l’eau de la cuvette pour le bétail et des dispositifs anti-érosifs, comme des digues filtrantes, des cordons pierreux, des branchages tressés remplis de terre, qui préviendront la détérioration de la digue et l’envasement de l’aménagement, l’eau ruisselante charriant de nombreuses particules arrachées au sol par son passage. de boisson, n’ayant pas d’autres moyens d’étancher leur soif. Les populations bénéficiant de l’aménagement sont fortement sollicitées pour assurer la durabilité de l’ouvrage. En effet, le bouli se dégrade avec le temps, essentiellement du fait des empreintes laissées par le bétail en accédant à l’eau et de l’érosion. Les travaux de curage et de restaura- Tout comme dans le cas des barrages, l’implantation des boulis permet un relèvement du niveau de la nappe phréatique, à proximité immédiate de l’ouvrage. Des puits maraîchers peuvent alors être implantés et valorisés à leur tour pour le maraîchage ou l’abreuvement du bétail. Par contre, les boulis restent généralement des sources d’eau temporaires. En effet, leur capacité est modeste; par ailleurs, plus d’un mètre de hauteur d’eau se perd par an par évaporation. Ce qui n’enlève rien à leur utilité. Trois questions Source de satisfaction individuelle et collective Keivin Ouedraogo est président de 'APS', l’Association pour la paix et la solidarité, active dans le domaine du développement. Son village, Gansé, situé dans la province de Passoré et qui compte 4.000 habitants, a bénéficié tout dernièrement d’un bouli financé par ‹Chrétiens pour le Sahel›. CpS: Au-delà de la construction du bouli, des fonds étaient également prévus pour sa valorisation, à travers la mise en place d’un jardin maraîcher. Quelles cultures y pratiquez-vous? Quelles sont les voies d’écoulement? KO: Nous cultivons la tomate, le chou, l’oignon, le concombre, la carotte, le piment, l’aubergine, le haricot vert, le maïs et le riz. Les deux dernières cultures se font en saison pluvieuse et nécessitent toutes deux beaucoup d’eau. Nous écoulons nos produits sur les marchés environnants à Arbollé, Niou, Boulkon, Mouni ou Tèma ... Par ailleurs, nous approvisionnons cette année également le marché ghanéen qui, en mars, a absorbé toute notre production de tomates. CpS: Qu’est-ce que le bouli vous apporte concrètement dans vos activités spécifiques? KO: D’abord, la satisfaction collective de disposer de l’eau pérenne dans le village. Au plan individuel, l’exploitation des parcelles rizicoles ou maraîchères permet l’espoir d’améliorer l’alimentation quotidienne, de disposer de ressources financières, de lutter efficacement contre la pauvreté à Gansé. CpS: Quels sont vos projets pour les années prochaines? Qu’attendez-vous de notre ONG? KO: Nous voulons intensifier les cultures de contresaison et augmenter le périmètre rizicole, développer l’élevage des petits et des gros ruminants, transformer le bouli en barrage compte tenu de l’importance du cours d’eau qui traverse le village. De ‹Chrétiens pour Keivin Ouedraogo le Sahel› nous attendons un appui pour nous permettre de mieux maîtriser l’eau dans le village, car actuellement la population boit l’eau du bouli faute d’eau potable, et d’agrandir le bouli, qui fournira alors de l’eau tout au long de l’année. Réchauffement climatique Quand les pauvres paient pour les riches Injuste pénalisation: alors qu’elle porte le moins de responsabilité dans l’émission de gaz à effet de serre, c’est l’Afrique qui subira le plus durement les effets du réchauffement climatique. effet, certains rendements agricoles en Afrique devraient baisser de moitié d’ici à 2020. A ce moment, quelque 250 millions d’Africains connaîtront un ’stress hydrique’. Pour ce qui concerne plus particulièrement le Sahel, un tiers de son territoire risque de se dessécher dans les prochaines décennies, provoquant une migration, préjudiciable à l’élevage, des zones de végétation vers les tropiques. Les pêches africaines connaîtront des réductions de poissons à cause de la surexploitation des ressources marines. Telle est une des conclusions hautement alarmantes du rapport publié le 10 avril 2007 par le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), mis en place par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement. Celui-ci confirme l’avis quasi unanime du monde scientifique international sur la nécessité d’une action urgente pour limiter les effets du réchauffement climatique fortement lié à l’activité humaine. Le changement climatique va affamer des dizaines de millions de gens et exacerber les pénuries d’eau en Afrique, handicapée par la pauvreté endémique et le manque d’infrastructures institutionnelles. Selon le GIEC, en La gestion complexe des cours d’eau – chaque pays en partage au moins un avec ses voisins – risque d’exacerber les tensions. L’inexorable élévation du niveau des eaux condamnera à l’exil les habitants de nombreuses régions côtières. Cet exode (‹réfugiés climatiques›) concernera un nombre d’êtres humains cinq fois supérieur à celui des personnes actuellement déplacées dans le monde pour des motifs politiques ou économiques. Une Afrique fragilisée L’Afrique est appelée à mettre en place une politique environnementale plus ambitieuse: en a-t-elle les moyens? L’Afrique est très sensible aux changements climatiques, particulièrement en ce qui concerne les ressources aquifères, l’agriculture, la santé, les écosystèmes et la biodiversité et la sylviculture. L’agriculture et la sécurité alimentaire en jeu. La production agricole, essentiellement sous pluie dans la plupart des pays africains, risque d’être sévèrement touchée par la variabilité et les changements climatiques. La superficie des terres arables, la longueur des saisons de culture et le rendement par hectare sont susceptibles de baisser, ce qui risque de réduire la sécurité alimentaire d’ores et déjà précaire et d’accentuer la malnutrition. Il est probable que les maladies se propageront. Les effets pour la santé d’un climat en évolution rapide seront probablement extrêmement négatifs. Déjà vulnérable face à un certain nombre de maladies liées au climat – comme la fièvre de la vallée du Rift, qui touche aussi bien les populations que le bétail, le choléra, associé aux inondations et aux sécheresses, et le paludisme, qui s’est développé dans les collines du Kenya, du Rwanda et de la Tanzanie en raison du réchauffement climatique – l’Afrique est encore handicapée par la fragilité de ses systèmes sanitaires. Contester la religion de la croissance Tenir compte du bouleversement du climat La plupart des économistes et les ‹responsables› politiques voient dans la croissance la condition de la création d’emplois et de la satisfaction de besoins en expansion et défendent, à l’échelle mondiale, les ‹objectifs du millénaire› des Nations unies, visant à réduire fortement la pauvreté. Or ces objectifs ne seront pas atteints si les questions environnementales n’y sont pas intégrées en première ligne et si la religion de la croissance n’est pas contestée. «C’est un problème éthique énorme», commente Laurent Lepage, professeur à l’Institut canadien des sciences de l’environnement, «les citoyens du Sud doivent payer pour la boulimie des pays du Nord.» Sous sa direction, une équipe de chercheurs a étudié l’impact des changements climatiques au Sahel. Elle s’est intéressée plus particulièrement à trois pays sahéliens, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pendant trois années, les chercheurs ont interrogé plus de 500 élus, agriculteurs et autres acteurs. «Les Africains que nous avons rencontrés ressentent déjà la pression des changements climatiques. Les périodes de sécheresse sont de plus en plus longues. Le couvert végétal se réduit au profit de la désertification. En parallèle, la population vit une explosion démographique sans précédent. Le territoire produit de moins en moins de ressources alors qu’il y a de plus en plus de bouches à nourrir. Les conflits pour l’eau ou les terres cultivables vont certainement se multiplier, à l’intérieur des pays et entre les États.» Le défi est de taille. Sur le terrain, on se frotte vite à la réalité du quotidien. «La conçues pour mieux gérer les surplus alimentaires lorsque la saison est bonne, par exemple, ou en diversifiant leurs activités. De plus en plus d’agriculteurs délaissent une parcelle de leurs terres pour acheter un troupeau et consacrer une partie de leurs efforts à l’élevage. «Quand on arrive dans ces pays, en zone rurale, on a l’impression que rien n’a bougé depuis 400 ou 500 ans. Mais le climat a forcé l’évolution des moeurs.» notion des changements climatiques implique des prévisions sur plusieurs années et plus souvent sur plusieurs décennies. Mais les habitants du Sahel se battent pour leur subsistance. Ils ne veulent pas savoir si la Terre se réchauffera dans dix ans. Ils veulent savoir s’il va pleuvoir demain.» Certains habitants ont déjà commencé à s’adapter au réchauffement du climat: en adoptant des stratégies Pour aider les habitants du Sahel à mieux s’adapter au réchauffement, Laurent Lepage croit qu’il faut miser sur l’aide internationale et la conscientisation des communautés et des élus. La planification dans tous les secteurs – qu’il s’agisse de la santé, de l’agriculture ou de l’aménagement du territoire – doit tenir compte du bouleversement du climat. Documents consultés: Dernier rapport du GIEC, Journal L’UQAM, n° 16 Spontane Eindrücke einer Reise Die Herausforderungen bleiben Abbé Ferdy Fischer, Gründer und seit mehr als 20 Jahren Präsident von ‹Chrëschte mam Sahel›, und Marcel Oberweis, Mitglied des Verwaltungsrats der Stiftung, haben vor einigen Wochen Burkina Faso, das Zielland unserer Entwicklungshilfe bereist, mit unseren Partner Bilanz gezogen, von unserer Stiftung unterstützte Projekte geprüft. Fazit: Einiges wurde in die Tat umgesetzt, die Herausforderungen sind aber unübersehbar. Hier stichwortartig einige spontane Eindrücke von der Reise. Ouagadougou. Die Hauptstadt im Zentrum des Landes explodiert regelrecht. Sie dehnt sich über Kilometer in jede Richtung aus. Die Zahl der Einwohner hat von 125.000 Mitte der siebziger Jahre auf über zwei Millionen zugenommen. Sie wird zum Schmelztiegel von 66 verschiedenen Volksgruppen. helzone sich ausdehnt. Innerhalb von drei, vier Jahrzehnten hat sie nahezu die Hälfte des Territoriums erobert. Die negativen Konsequenzen sind überall sichtbar: Trockenheit und in der Folge Landflucht, Arbeitslosigkeit, Armut. Kindermütter und Straßenkinder. Besuch in einem Heim für junge Mädchen, Opfer von Zwangsehen, Kindermütter, mit einem Durchschnittsalter von 17, 18 Jahren. Jeden Monat müssen leider etwa 80 Mädchen, von denen viele zu Hause verstoßen werden, weil sie ein Kind erwarten, abgewiesen werden, weil die Infrastruktur nicht ausreicht. Die Frauen werden im Heim aufgenommen, können ihre Kinder unter hygienischen Bedingungen zur Welt bringen, werden in Hygiene, in Ernährung und Familienplanung unterwiesen. Sie erhalten aber auch eine berufliche Ausbildung, damit sie sich später eigenständig durchsetzen können. Sie nähen, weben, stellen Seife her, pflanzen Gemüse an. Ihre Produkte verkaufen sie auf dem Markt. Die Kosten belaufen sich auf 80.000 CFA oder den Gegenwert von 120 Euro pro Heimbewohner und pro Monat. Für unsere Verhältnisse wenig Geld, für ein afrikanisches Land aber ein hoher Aufwand. Verlässt man die Hauptstadt, so wird überaus deutlich, wie schnell die Sa- Etwa 3000 Kinder leben in den Straßen von Ouagadougou ohne Dach über dem Kopf, betteln, um – unter oft unmenschlichen Bedingungen - CmS: Als Gründer und Präsident von ‚Chrëschte mam Sahel’ haben Sie Burkina Faso schon mehrfach besucht. Welchen Eindruck hat das Land auf Sie gelassen? milie von sechs bis zehn Mitgliedern zu holen. Ein bleibender, sich immer wiederholender Eindruck: Die Einwohner sind äußerst liebe und zuvorkommende Menschen. Dorfgemeinschaften ausgehen. Diese legen vor Ort die Prioritäten fest, im Dialog miteinander. Eine wesentliche Vorbedingung für die Dauerhaftigkeit der Entwicklung. FF: Ich war mehr als zehnmal in Burkina Faso. Mich bedrückt immer noch die extreme Armut der Menschen, besonders der Landbevölkerung. Am meisten hat mich geschmerzt, dass die Frauen und Mädchen, falls kein Brunnen in der Nachbarschaft vorhanden ist, regelmäßig alle paar Tage fünf, zehn ja bis zu 15 km zurücklegen müssen, um Wasser für ihre Fa- CmS: Wo liegen die großen Herausforderungen? Fragen an Ferdy Fischer Nicht bevormunden FF: Wir müssen den Menschen helfen, dürfen sie aber nicht bevormunden. Wir dürfen ihnen nicht unsere Ansichten, unsere Projekte aufdrängen. Die Initiative der Entwicklungsprojekte muss von der lokalen Bevölkerung, von organisierten Gruppen oder zu überleben. Die Vereinigung Taab Yinga (‹Einer steht für den anderen›) versucht, wenigstens einige von ihnen aufzufangen. Zum Zeitpunkt unseres Besuches lebten 24 Jungen und 7 Mädchen im Alter zwischen 8 und 20 Jahren im Zentrum. Dort werden sie mit dem Notwendigsten versorgt. Sie erhalten eine Allgemeinbildung, bei Handwerkern zusätzlich eine Ausbildung als Schneider, Schweißer oder Automechaniker. Seit der Gründung konnten fast 100 Kinder wieder in ihre Familie eingegliedert werden. Um ihre Entwicklung zu überwachen hält die Vereinigung einen regelmäßigen Kontakt mit ihnen aufrecht. Die Vereinigung muss jedes Jahr 16 Millionen CFA oder 25.000 Euro für das Zentrum aufwenden. ‹Chrëschte mam Sahel› übernimmt zwei Drittel davon. Bilanz und Ausblick. Begegnung mit Verantwortlichen der ‹Organisation catholique pour le développement et la solidarité› (Ocades), der Entwicklungsstruktur der katholischen Kirche in Burkina Faso, dem Partner mit dessen Hilfe wir unsere integrierten Programme umsetzen. Wir ziehen die Bilanz der vergangenen Jahre: Die Schwerpunkte lagen auf der Bildung im primären und sekundären Bereich, der Ausbildung von jungen Landwirten und Handwerkern. Wasserbrunnen wurden gebohrt, Wasserreservoirs angelegt, Hallen für die Lagerung von Ernten und Getreidemühlen gebaut. Auf die Selbstverwaltung wurde gro ßer Wert gelegt: lokale Organisationskomitees wurden gebildet, Begleiter wurden den Dorfgemeinschaften zur Seite gestellt. Den Frauen wurde besondere Aufmerksamkeit geschenkt. Die zusätzlichen Brunnen ersparen ihnen lange und zeitraubende Wege beim Wasserholen. Ihre Lebensbedingungen wurden durch technische Einrichtungen verbessert. Ein besonderer Wert wurde auf ihre Ausbildung gelegt, mit Aufklärung über die Rechte der Frau und die gesundheitliche Versorgung. Fortschritte sind unverkennbar, die Anstrengungen müssen aber unvermindert fortgesetzt werden. Die Begeisterung, mit der besonders die jungen Begleiterinnen über ihre Tätigkeit in den Dorfgemeinschaften sprechen, stärkt auch unsere Hoffnung. Schwerpunktmäßige Themata. Besuch in den Ortschaften Tibga, Bolontou und Zanré in der Provinz Fada. Stolz zeigen die Einwohner uns ihre neuen Anlagen, die zum Teil mit Unterstützung von ‹Chrëschte mam Sahel› errichtet wurden: die neue Schule, Kompostierungsanlagen, Mühlen, Lagerungshallen, Barrieren zur Eingrenzung der Erosion…Esel als Zugtiere erleichtern die Arbeit der Landwirte. Rund 1000 Frauen konnten auf Mikrokredite zurückgreifen und so eine Existenzgrundlage aufbauen. Das System der Mikrokredite stellt ein äußerst nützliches Instrumentarium bei der Entwicklung dar. Auch in diesen Ortschaften zeigt sich, dass lokale Verwaltungskomitees ein wirksames Instrument des sozialen Zusammenhalts darstellen. Jedes Jahr wird von der Ocades Fada ein Thema schwerpunktmäßig angegangen: 2006 stand der Kampf gegen die Zwangsheirat im Mittelpunkt, das laufende Jahr wird dem Kampf gegen die Beschneidung der Mädchen gewidmet, im kommenden Jahr sollen die Rechte der Frauen gestärkt werden. Technische Ausbildung. Zwischenstation in Nyonko im technischen Lyzeum. Über 200 Jugendliche werden dort u.a. als Schweißer, Automechaniker und technische Zeichner ausgebildet. Die Bäckerei, deren Maschinen und Öfen von dem Luxemburger Bäckermeister Zeimet geliefert wurden, wird mit Sonnenenergie betrieben. Energiegewinnung. Intensive Gespräche mit Madame Christel Damiba im Honorarkonsulat Luxemburgs. Es wurde u.a. überlegt, inwieweit Energie- und Umweltprobleme in Zukunft stärker in den Entwicklungsprogrammen berücksichtigt werden sollten, inwieweit auch moderne Technologien zur Gewinnung von elektrischer Energie, wie die Photovoltaik, in einem reich von der Sonne beschienen Land genutzt werden sollten. Wiederaufforstung. Begegnung mit Erzbischof Jean-Marie Campaoré. Ein Hauptthema unter vielen: die fortschreitende Ausdehnung der Wüste. Die Wiederaufforstung soll, nach dem Wunsch des Bischofs, in einer breit angelegten Aktion mit Hilfe vor allem der Jugendlichen verstärkt vorangetrieben werden. ‹Chrëschte mam Sahel› wirbt in Luxemburg mit der Aktion ‹10.000 Bäume für Burkina Faso›. Fragen an Marcel Oberweis Nicht nur reden, auch handeln CmS: Sie sind neuerdings Mitglied des Verwaltungsrats von ‚Chrëschte mam Sahel’. Was hat Sie dazu bewogen, sich gerade in dieser NRO zu engagieren? MO: Ich hatte den Wunsch, nicht mehr länger nur zu reden, sondern auch zu handeln. Aufgrund meiner Kenntnisse im vernetzten Bereich Energie, Umwelt und Technologien und meiner langjährigen Erfahrung als Dozent im Bereich Energie möchte ich mein Fachwissen den Minderbemittelten im ländlichen Raum in Burkina Faso zur Verfügung stellen. CmS: Sie haben Burkina Faso zum ersten Mal bereist, kennen aber auch andere Entwicklungsländer. Wie sehen sie Burkina Faso im Vergleich? MO: Durch meine Tätigkeit in einer beratenden Kommission in der Gemeinde Steinsel bin ich auch in humanitäre Projekte in Marokko und Haiti eingebunden. Allein von der geo graphischen Lage gibt es wesentliche Unterschiede zwischen diesen drei Ländern. In Burkina Faso hat die Armutsbekämpfung gegenüber Haiti spürbare Fortschritte aufzuweisen. Durch die Bereitstellung von Mikro- krediten werden den Menschen im ländlichen Raum wesentliche Stützen angeboten, die Armut selbst zu bekämpfen und ihren Kindern eine Zukunftsperspektive anzubieten. Ein Heim für junge Frauen Das Heim für junge Frauen stellt eine einzigartige Struktur in der Hauptstadt Ouagadougou dar. Es untersteht der ‚Fondation Cardinal Emile BiayendaFoceb“, die 1994 in Erinnerung an Kardinal Biayenda gegründet wurde, der 1970 bei Unruhen im Kongo Brazzaville umgekommen ist. Foceb unterhält mehrere Strukturen in afrikanischen Ländern. ‚Chrëschte mam Sahel’ unterstützt das Heim in Burkina Faso seit mehreren Jahren. Seit der Gründung des Zentrums wurden 148 Mädchen aus allen Regionen des Landes aufgenommen. Die Jüngste, Opfer einer Zwangsehe, war zwölf Jahre alt. Der Aufenthalt dauert zwischen zwei Monaten und drei Jahren. Grundsätzlich wird versucht, die Frauen wieder in ihre Familie zu integrieren, was in der großen Mehrzahl der Fälle auch gelingt. Die Leiterin, Soeur Michèle Kankyono, möchte das Heim um 15 auf insgesamt 30 Auffangplätze erweitern, aber auch die Fortentwick- lung der Frauen verstärkt verfolgen, nachdem sie aus einer behüteten Struktur in zum Teil harte Lebensbedingungen entlassen wur- 50 den. Dazu fehlen dann die finanziellen und technischen Mittel, weil die Frauen oft in entlegenen Gegenden des Landes wohnen. Mëtt Juli, viru 50 Joer, gouf eise President, den Abbé Ferdy Fischer, zum Geeschtleche geweiht. Mir gratuléieren härzlech, soë Merci a wënschen him weider all Guddes. D’Fondatioun ‹Chrëschte mam Sahel›, vun him gegrënnt, gehéiert zu sengem Liewenswierk. Déi allergréisste Freed kann een him maache mat engem Don fir d’Fondatioun. Villmols Merci am viraus! CCCP LU12 1111 0560 0031 0000 mam Vermierk ‹50 Joer› Luxembourg-1 Port payé P/S 328 U n espr i t de pa rtag e e t de sol ida r i t é Bulletin édité par ‹Chrétiens pour le Sahel›. Fondation reconnue depuis 1986 et active au Burkina Faso. Siège social: 8, rue Jean Majerus, L-7555 Mersch. Nos références: B.P. 2647, L-1026 Luxembourg; Tél.: + 352 49 05 55; Fax: + 352 26 48 04 55; Courriel: [email protected]; Site Internet pour en savoir plus sur nous: www.cms.cercle.lu Notre compte bancaire: CCPLL LU12 1111 0560 0031 0000. Vos dons sont fiscalement déductibles. Layout et impression: saint-paul luxembourg