Sample copy - beim u. novotny fachverlag
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Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO 05 / 2014 L’ophtalmologie du sport Observe and Plan bei feuchter AMD Workshop Psychosomatik Rapport du congrès : Swiss Retina Update ARVO 2014: Retina-Themen ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X Editorial Vers une nouvelle dynamique Bedienung vor dem Patienten Utilisation avant le patient Le 15e novembre prochain auront lieu à Berne les examens d’ophtalmochirurgie, formation approfondie au titre de spécialiste en ophtalmologie. Visionnaire, le comité de la SSO a toujours souhaité que la reconnaissance du catalogue d’ophtalmochirurgie reste une formation approfondie et ne puisse pas être une équivalence directe comme peut l’être un titre. Depuis le 1er juillet 2014, il existe une version révisée du programme de formation post-graduée, approuvée par l’ISFM en mars 2014. Cette révision va entraîner de fait un contrôle de l’enBedienung hinter dem Patienten semble des établissements formateurs. Ainsi, les institutions formatrices A, B, C et D devront Utilisation derrière le patient prouver qu’elles possèdent les critères correspondants à leur libellé. Cette mise à jour est une excellente nouvelle qui va dans le sens d’actualiser les lieux possibles de formation et d’assurer à la relève une formation chirurgicale de qualité. C’est aussi, et c’est peut-être là le plus important, une nouvelle vision de la formation chirurgicale dans notre pays. Les candidats à la formation approfondie devront dorénavant effectuer au minimum 50 interventions par année en tant qu’opérateur principal. Cette donnée est essentielle pour garantir un cursus chirurgical optimal. La durée de la formation post-graduée est de 2 ans minimum. Bedienung seitlich des Patienten Utilisation à côté du patient Michel Matter, Ces changements dans le programme de formation et surtout la révision des exigences des rédacteur responsable de la Suisse romande cliniques vont dans le sens d’une dynamisation de la chirurgie dans notre pays. Si la relève en ophtalmologie n’est pas garantie en Suisse selon diverses projections, il devra alors être particulièrement important de veiller au nombre de chirurgiens formés dans les prochaines années. Chaque ophtalmologue n’a pas vocation à devenir ophtalmochirurgien et surtout il est du devoir de tout opérateur confirmé et formateur de conseiller et aiguiller les candidats à la chirurgie. Aussi aurait-on pu, à l’instar de ce qui se fait dans la formation en ophtalmologie, exiger du candidat qu’il doive exercer dans différents blocs opératoires avec différents enseignants dans le but de toujours mieux 3D apprendre. La collaboration A etnouvel C Neues OCT von TOPCON entre – les cliniques Le OCT 3D de TOPCON – doit être renforcée car si le volume et la casuistique opératoires restent l’un des éléments fonmit integrierter Funduskamera avec rétinographe intégré damentaux des cliniques A, le dynamisme et la réactivité sont souvent l’un des avantages des cliniques C. L’avenir de notre profession passekompakten par une collaboration les difMit dem neuen OCT von renforcée entre Avec le nouvel OCT compact de TOPCON, férentes institutions et les lieux de formation. Cela permettra à chaque ophtalmologue qui TOPCON wird die Messung noch einfacher, les mesures se font encore plus facilement, désire entreprendre une formation approfondie en ophtalmochirurgie de pouvoir compter schneller und komfortabler. rapidement et confortablement. sur le meilleur enseignement possible. La révision va pouvoir montrer clairement quelles cliniques universitaires remplissent conditions exigées pour l’obtention de la catégorieSes A2avantages et SeinelesVorteile quelle est la place réelle occupée dans la formation par les cliniques de catégorie C2. • Drehbarer Bildschirm • Écran rotatif L’ophtalmologie générale connaît également ses interrogations. Au-delà de la place possible • Einfache Bedienung mit Touchscreen • Utilisation facile grâce à l’écran tactile des optométristes dans la prise en charge des patients (interpellation directe des ophtalmolo• 50’000 A-Scans/Sek. • 50’000 A-scans par seconde gues bernois lors du dernier congrès de la SSO), de nombreuses questions devront être abor• Automatische Fokussierung sowie • Une focalisation et un déclendées dans les prochains mois. Le comité de la SSO, au travers des 25 points capitaux qui resautomatisches Auslösen chement automatiques sortent de l’étude W.I.R.E, va enfin pouvoir avancer sur des sujets qui touchent particulière• Platzsparendes, kompaktes • Un design compact et peu ment chaque membre de notre société de discipline. Dans un titre choc « Ophtalmologie... la Design encombrant fin d’une époque ou la fin de la spécialité ? », le syndicat national des ophtalmologues de • Fundusfotografie und OCT • La rétinographie et la technoFrance (SNOF) a organisé début septembre à Paris une journée-débats où le questionnement Technologie in einem Gerät logie OCT combinées dans un et les prises de conscience ont directement été au cœur de la réunion. La notion de médecine • Diverse Analysefunktimême appareil scientifique, de médecine centrée sur l’imagerie, est-elle entrain de bouleverser notre praonen wählbar • Un large choix de fonctions tique quotidienne ? Les politiciens vont-ils, comme l’ont démontré plusieurs prises de posi• 12 x 9 mm OCT-Scan d’analyse tion de la commission de la santé du Conseil des Etats, durant l’été, en faveur d’un enseigneermöglicht die Messung • Un balayage OCT 12 x 9 mm ment diagnostique et thérapeutique pour les pharmaciens dans les maladies fréquentes ou des Sehnerven und der pemettant de mesurer le nerf d’une plus grande autonomie des soignants (initiative Joder), comprendre quelle est la qualité Makula in einem Scan optique et la macul en un seul de notre formation et les efforts d’acquisitions consentis pour parvenir à poser chaque diascan gnostic et choisir chaque traitement. ce qui paraît simple n’est que le reflet d’une caWeitere Souvent Informationen pacité à englober l’ensembleerhalten des paramètres Sie beiet à les intégrer de façon optimale. Pour plus d’informations, veuillez Nous sommes là pour la relève médicale, par offrir les meilleures formations pos- contacter Mediconsult SA. Mediconsultconcernés AG. sibles de base et approfondie afin que nos futurs collègues qu’ils soient ophtalmologues ou ophtalmochirurgiens puissent acquérir le maximum de connaissances et de techniques. Cela doit être l’élément fédérateur de notre discipline. • 3D OCT Maestro Mediconsult AG CH-9325 Roggwil TG Tel. +41 71 454 70 20 Mediconsult SA CH-1762 Givisiez Tél. +41 26 467 60 20 Internet: www.mediconsult.ch [email protected] ophta • 5 / 2014 281 Editorial In Richtung neuer Dynamik Am 15. November finden in Bern die Ophthalmochirurgie-Prüfungen statt, nach Spezialisierung im Anschluss an den Erwerb des Facharzttitels Ophthalmologie. Visionär hat der Vorstand der SOG immer angestrebt, dass die Anerkennung des ophthalmochirurgischen Katalogs eine Spezialisierung bleibt und kein eigener Facharzttitel wird. Seit dem 1. Juli 2014 liegt eine revidierte Fassung des Weiterbildungsprogramms vor, der das SIWF im März 2014 zugestimmt hat. Diese Revision wird eine Kontrolle aller Ausbildungsinstitute vornehmen. Die Ausbildungsinstitutionen A, B, C und D müssen nachweisen, dass sie die Kriterien gemäss ihrer Einstufung erfüllen. Diese Neuerung ist eine gute Nachricht, im Sinne einer Aktualisierung der Ausbildungsstätten und der Sicherstellung einer hochqualitativen chirurgischen Ausbildung. Gleichzeitig – und das ist vielleicht am wichtigsten – liefert sie eine neue Vision der chirurgischen Ausbildung in unserem Land. Die Kandidaten müssen künftig mindestens 50 Interventionen jährlich als Hauptoperateur leisten. Diese Zahl ist essenziell, um ein optimales chirurgisches Kurrikulum zu garantieren. Die Dauer der Weiterbildung beträgt minimal zwei Jahre. Diese Änderungen im Weiterbildungsprogramm und bei den Anforderungen der Kliniken dynamisieren die Chirurgie. Wenn laut diversen Projektionen der ophthalmologische Nachwuchs in der Schweiz nicht mehr garantiert ist, wird es umso wichtiger, auf die Zahl der in den nächsten Jahren ausgebildeten Chirurgen zu achten. Nicht jeder Augenarzt fühlt sich zum Ophthalmochirurgen berufen, und jeder Operateur hat die Pflicht, in Richtung Chirurgie zu beraten und Weichen dorthin zu stellen. Wie auch in der ophthalmologischen Weiterbildung sollte ein Kandidat verschiedene Operationsblöcke mit verschiedenen Anleitern anstreben, um mehr zu lernen. Die Zusammenarbeit zwischen den A- und C-Kliniken muss verstärkt werden, denn während das Volumen und die operierten Fälle ein grundlegendes Element der A-Kliniken sind, haben die C-Kliniken den Vorteil der Dynamik und Reaktionsfähigkeit. Für die Zukunft unseres Berufes geht es nicht ohne eine verbesserte Zusammenarbeit zwischen Institutionen und Weiterbildungsstätten, damit jede und jeder, der eine Spezialisierung durchlaufen möchte, auf die bestmögliche Weiterbildung zählen kann. Die Revision wird klar zeigen, ob die Universitätskliniken die Bedingungen für die Einstufung in die Kategorie A2 erfüllen und wo der reelle Platz der Kliniken der Kategorie C2 in der Weiterbildung ist. Auch die nicht-chirurgische «konservative» Augenheilkunde steht vor neuen Herausforderungen. Über die mögliche Stellung der Optometristen in der Patientenversorgung hinaus (direkte Interpellation Berner Augenärzte am SOG-Kongress) stehen in den nächsten Monaten zahlreiche Fragen an. Der SOG-Vorstand wird entlang der 25 Hauptpunkte, die sich aus der W.I.R.E.-Studie ergeben, nun die Themen voranbringen, die jedes einzelne Mitglied unserer Fachgesellschaft betreffen. Unter dem Schocker-Titel «Ophthalmologie, Ende einer Epoche oder Ende einer Fachrichtung» organisierte der Berufsverband der französischen Ophthalmologen SNOF Anfang September in Paris einen Diskussionstag. Es ging im Wesentlichen um genaues Hinterfragen und Schärfen des Problembewusstseins. Der Begriff der wissenschaftlichen Medizin und einer Medizin, die auf Bildgebung beruht: Sind sie dabei, unsere tägliche Praxis auf den Kopf zu stellen? Die Gesundheitskommission des Ständerats hat im Sommer in mehreren Stellungnahmen zugunsten einer diagnostischen und therapeutischen Ausbildung für die Apotheker bei häufigen Krankheiten oder für eine grössere Autonomie der Pflegenden (Initiative Joder) gesprochen. Verstehen Politiker eigentlich, worin die Qualität unserer Ausbildung besteht und welche Anstrengungen notwendig sind, bis sinnvoll über Diagnostik oder Therapie entschieden werden kann? Was oft simpel erscheint, ist Ergebnis einer komplexen Fähigkeit, eine Gesamtheit an Parametern integrierend optimal zu beurteilen. Wir sind für den medizinischen Nachwuchs da, um ihm die bestmögliche Ausbildung zu bieten, sowohl für ophthalmologische Grundversorger als auch für die spezialisierte Ausbildung, damit unsere künftigen Kollegen – ob OphthalmologInnen oder OphthalmochirurgInnen – ein Maximum an Kenntnissen und Techniken erwerben. Das muss das verbindende Element unserer Disziplin sein. • Michel Matter, verantwortlicher ophtaRedaktor Romandie ophta • 5 / 2014 283 KA S SE NE Inhalt / Sommaire N 1 ZUFRIEDENE PATIENTEN Inhalt / Sommaire DURCH EINE FRÜHZEITIGE BEHANDLUNG MIT OPTAVA® UNIT DOSE Editorial 281 283 retroSPECTIVE 290 Vers une nouvelle dynamique In Richtung neuer Dynamik, Michel Matter 288 300 Hedwig J. Kaiser, Basel SOG-Mitteilungen Focus 302 Das Rätsel der CRSC / Le mystère de la CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne 310 Lohnt sich das noch? Low Vision Rehabilitation mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern 336 25 Jahre Institut de Recherche en Ophtalmologie (IRO) in Sion 2 Hannes Wildberger, Zürich • wirkt schnell und lang anhaltend L’ophtalmologie du sport • optimiert die Compliance Observe and Plan Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei nAMD aus? 294 La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie 3 du sport durch wenige Tropfen pro Tag Dieter Schnell, DE-Ruppichteroth Irmela Mantel, Lausanne • kompatibel mit Kontaktlinsen3 Workshop Psychosomatik Praxis 304 313 315 316 317 SWISS ophthAWARD Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität DAS DUALE WIRKPROFIL2,4 1 Pour leBENETZEND praticien Interview : Thérapie du mélanome malin de l’uvée fürSchalenbourg, die Augenoberfläche Ann Lausanne ; Hannes Wildberger, Zürich Aufnahmeliste / Nouveaux membres GV Interlaken 2014 Facharztprüfung / Examen de spécialiste Neue FEBO-Spezialisten / Nouveaux spécialistes FEBO 2014 OSMOPROTEKTIV «Best of ...» 318 341 2,4,5 Anmeldung für Experten / Inscription comme füraux dieexamens Hydratation examinatrice FMH / EBOund 2015 Best Posterden Awards SOG 2014, Interlaken Schutz der Zellen Ophthalmology Practice Management Software. Tränenfilminstabilität Entzündung The bird’s eye view Durchbrechen Sie on your activities STOP Hyperfrom first visit to fiosmolarität nal bill. den Teufelskreis vom trockenen Auge!2 Apoptose » » » » » » » Patient medical records Integrated agenda 1. Kaercher T et al., Treatment of patients with keratoconjunctivitis sicca with Optive™: results of a multicenter, open-label observational study in Germany,generation Clin Ophthalmol 2009;3:33-39 Report 2. Baudouin C et al., Role of Hyperosmolarity in the Pathogenesis and Management of Dry Eye Disease, The Ocular Surface, 2013;11(4):246-258 3.Data Aktuelle exchange Schweizer Fachinformation Optava Unit Dose, 2013, www.swissmedicinfo.ch 4. Corrales R et al., Effects of Osmoprotectants on Hyperosmolar Stress in Cultured Human Corneal Epithelial Cells, Basic Invest. 2008;27(5):574-579 Document storage and management 5. Messmer E, Osmoprotektion als therapeutisches Prinzip, Der Ophthalmologe, 2007; 11:987-989 Financial management Kurzfachinformation Optava Unit Dose Zusammensetzung: Wirkstoff: Carmellosum natricum. Hilfsstoffe: Glycerolum, Erythritolum, Levocarnitinum, u.a. Indikation: Erw.: Behandlung der Symptome des trockenen Auges. Dosierung / Anw.: 1-2 Tropfen 2x täglich oder nach Bedarf in das/die betroffene(n) Auge(n) einträufeln. Weitere gleichzeitig verabreichte Statistics management ophthalmologische Arzneimittel sollten mindestens 15 Minuten vor der Instillation von Optava Unit Dose angewendet werden, um einen Auswaschungseffekt *Kassenzulässig seit 1.1.2014 ® ® ® zu verhindern. Kontraindikation: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Präparat absetzen und Neubeurteilung bei Reizungen, Schmerzen, Rötungen oder Änderungen im Sehvermögen, Verschlechterung dieser Beschwerden oder Andauern von > 3 Tage. Nicht verwenden, wenn die Farbe der Lösung anders oder die Lösung trüb wird. Kontaktlinsen müssen vor der Anwendung von powered byUnit Dose nicht entfernt werden. Optava® Unit Dose kann während Schwangerschaft und Stillzeit angewendet werden. Interaktionen: Es wurden keine Optava® Interaktionsstudien durchgeführt. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich: Augenschmerzen, Augenpruritus und verschwommenes Sehen. Nach Markteinführung berichtete unerwünschte Wirkungen: Augenreizungen, okuläre Hyperämie: s. www.swissmedicinfo.ch. Packung: Optava® Unit Dose: 5 x 0,4 ml und 30 x 0,4 ml. Abgabekategorie: [D]. Kassenzulässig. Stand der Information: Dezember 2013. Die vollständige Fachinformation ist auf der Homepage von Swissmedic www. swissmedic.ch) oder auf www.swissmedicinfo.ch publiziert. Zulassungsinhaberin: Allergan AG, Hardturmstrasse 11, 8005 Zürich. OPTUD_V2.1_APR2014D 285 ZU U – LÄ SS I geteyesoft.ch CH / 0141 / 2014 G* Inhalt / Sommaire Inhalt / Sommaire Congrès / Kongress 320 334 Swiss Retina Update – 10e 331 ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen Ulrike Novotny, Bottighofen Phillip Harris Hendrickson Yves Robert, Bern Swiss Orthoptics Eine neue Serie / Une nouvelle série Notfälle / Urgences en Ophtalmologie 333 Leserbrief: «Kindergarten der Wissenschaftlichkeit?» Hanspeter E. Killer, Aarau Publi-Reportage 342 355 356 358 ZEISS Cataract Suite markerless Firmennews / Nouvelles de l’industrie Real-Life-Meeting Interlaken (Novartis Schweiz AG) Plus de clarté grâce à la VOFIS Die intravitreale Injektion Jetrea®/ L’injection intra-vitréenne de Jetrea® 360 361 Mepha Glaukomtherapeutika / Buch-Rezension 362 medilas News 364 Michel Matter Mediconsult: And the winner is… Oertli: OS 4 – Perfektion hoch 4 Vue du temps Albert Franceschetti, Meyrin Forum 340 Agenda avril 2014, Zurich Nekrolog 326 350 ophtaINTERN 299 352 354 Impressum / Bildnachweise Terminplan / Dates à retenir Notes pour les auteurs MEDCARE First Quality in Ophthalmology Ihr Partner in der Schweiz für A.R.C. Laser MSM bietet Ihnen in Zusammenarbeit mit A.R.C. Laser die ganze Bandbreite ophthalmologischer Lasersysteme Votre partenaire pour la Suisse MSM vous propose, en collaboration avec A.R.C. Laser, toute la gamme de système Laser pour l‘ophtalmologie MEDCARE GmbH First Quality in Ophthalmology Industriestrasse West 24 CH - 4613 Rickenbach Tel +41 (0)62 209 57 20 Fax +41 (0)62 209 57 29 [email protected] www.msm-medcare.ch 287 288 Praxis Observe and Plan Was zeichnet dieses Behandlungsschema bei feuchter AMD aus? Irmela Mantel, Lausanne Das Behandlungsschema «Observe and Plan» ermöglicht durch eine individuelle Planung, die klinische Belastung einer Ranibizumab-Behandlung der neovaskulären altersabhängigen Makuladegeneration (AMD) zu reduzieren und dennoch den Visus wirkungsvoll zu verbessern. Das Schema wurde systematisch untersucht, und die Lausanner Arbeitsgruppe Irmela Mantel, Sophie-Alexia Niderprim, Christina Gianniou, Angeliki Deli und Aude Ambresin haben das Ergebnis im September 2014 publiziert.1 Hier kommentiert Erstautorin Irmela Mantel, MER, die Besonderheiten dieses individualisierten Schemas. Ausgangssituation Die Idee für das individuell geplante Schema «Observe and Plan» (Beobachten und Planen) entstand 2008, als der Aufwand für die Versorgung der Patienten mit der neovaskulären Form der altersabhängigen Makuladegeneration (nAMD) kontinuierlich wuchs. Es wurde schnell deutlich, dass diese Erkrankung mit ihrer hohen Inzidenz und chronisch repetitiven Therapie ein effizientes Management erforderte: Die meisten Patienten benötigen langfristig wiederholte Injektionen in den Glaskörper zur Blockade des vaskulären endothelialen Wachstumsfaktors (antiVEGF). Die einzigen zu diesem Zeitpunkt verfügbaren Behandlungsschemata waren regelmässige monatliche Injektionen oder eine Verlaufsbeobachtung mit bedarfsmässiger (pro re nata; PRN) Behandlung auf der Basis von monatlichen Terminen. Obwohl das PRN-Schema ermöglichte, die Zahl der Injektionen zu reduzieren, blieb die Belastung für die behandelnde Institution hoch: regelmässige monatliche Untersuchungen waren obligatorisch. Diese erfordern den grössten Zeitaufwand. Dementsprechend blieb die Beanspruchung personeller und technischer Ressourcen weiterhin ein sehr bedeutendes Problem. Andererseits boten regelmässige monatliche Injektionen die attraktive Möglichkeit, auf Untersuchungstermine zu verzichten, da die Patienten eine fix geplante Wiederbehandlung erhielten. Allerdings machten die finanzielle Verantwortung und die Tatsache, dass nicht alle ophta • 5 / 2014 Patienten jeden Monat eine Injektion benötigten, diese Option kaum akzeptabel. Individuelle Regelmässigkeit des Injektionsbedarfs Basierend auf der der klinischen Beobachtung einer individuellen Regelmässigkeit hinsichtlich des Bedarfs für Injektionen 2 stellten wir die Überlegung an, ob eine Kombination der Vorteile von PRN (minimale Anzahl an Injektionen) und fixem Behandlungsschema (Auslassen von zeitaufwändigen Untersuchungsterminen) möglich wäre. Voraussetzung wäre die Identifizierung des optimalen individuellen Behandlungsintervalls, das im Zeitverlauf relativ stabil sein müsste. Dementsprechend begannen wir mit einer Pilotstudie, in der wir tatsächlich bestätigen konnten, dass es einen gleichmässigen individuellen Rhythmus für den Behandlungsbedarf eines Patienten gibt. Daher schlugen wir das «Observe and Plan»-Schema vor, welches die Vorhersehbarkeit des Behandlungsbedarfs nutzt, um ein individuell angepasstes, fixes Wiederbehandlungsschema für mehreren Injektionen zu definieren. Die Abstände zwischen den Injektionen entsprechen sozusagen einer Dosierung der Behandlung. Untersuchungs- und Behandlungstermine klar reduziert Die prospektive Untersuchung dieses Behandlungsschemas fand in einem klinischen Umfeld statt, und der Nutzen wurde den Ärzten und Patienten sehr schnell klar. Mit einem Mittelwert von nicht einmal 4 Untersuchungsterminen (anstelle von 12 beim PRN-Schema) während des ersten Jahres und mit einer mittleren Anzahl von knapp 8 Injektionen wurde das Management einer grossen Anzahl von Patienten erleichtert, und die Patienten schätzten die verminderten Kontrollen. Von zentraler Bedeutung war dabei, dass wir zeigen konnten, dass die SehschärfenErgebnisse nicht beeinträchtigt wurden. Diejenigen Patienten, die mit ihrem zweiten Auge in die Studie aufgenommen wurden – nachdem sie mit ihrem ersten Auge das PRN-Schema durchlaufen hatten – waren mit der Reduzierung der Anzahl der Untersuchungstermine besonders zufrieden: Einige von ihnen benötigten nur alle 3 Monate eine Injektion und alle 6 Monate eine Untersuchung. Diese Verringerung der Anzahl der Termine machte für die älteren und oft gebrechlichen Patienten einen grossen Unterschied aus. Für die Ärzte war das Schema einfach umzusetzen. Zufrieden mit diesen Ergebnissen, werden wir nun allen unseren nAMD-Patienten dieses Behandlungsschema anbieten können. Treat and Extend: Untersuchungsgleich Behandlungstermin Inzwischen hat das «Treat and Extend»Schema (Behandeln und Verlängern) grosse Verbreitung gefunden. Ähnlich dem «Observe and Plan»-Schema basiert es ebenfalls auf dem Konzept eines vorhersehbaren und relativ stabilen Behandlungsintervalls. Allerdings wird das Konzept in diesem Sche- Praxis ma nur für ein einzelnes Intervall angewendet. Dementsprechend ist jede Injektion mit einem Untersuchungstermin verbunden, und die Gesamtbelastung bleibt im Vergleich zum «Observe and Plan»-Schema deutlich höher. Das «Observe and Plan»-Schema bietet eine sehr gute Planbarkeit sowohl für die Institution als auch für die Patienten. Ein Behandlungsplan wird für 3 – 6 Monate aufgestellt. Darüber hinaus eignet sich dieses Schema sowohl für Kliniken, in denen Untersuchungen und Injektionen am selben Tag durchgeführt werden können, als auch für Kliniken, die für Untersuchungen und Injektionen separate Termine vereinbaren. Ob der Eingriffsraum simultan zur Sprechstunde zur Verfügung steht oder nicht, das Behandlungs-Schema «Observe and Plan» eignet sich für beide Fälle. Kommunikation mit den Patienten Interessierte Kollegen haben gefragt, ob das Schema für die Patienten verständlich ist. Unseren Erfahrungen nach war dies kein Problem. Wir geben den Patienten in der Regel etwa folgende Erklärung: «Das vorrangige Ziel besteht darin, das bestmögliche Behandlungsergebnis für das Sehvermögen zu erzielen, und dabei nicht mehr Injektionen zu verabreichen, als nötig sind. Die Notwendigkeit für eine Behandlung ist von Patient zu Patient sehr unterschiedlich. Um Ihren persönlichen Behandlungsbedarf zu bestimmen, «messen» wir aufgrund monatlicher Netzhautuntersuchungen, wie lange die Wirkung nach den ersten 3 Injektionen anhält. Auf diese Weise können wir Ihren persönlichen Behandlungsbedarf bestimmen und einen Behandlungsplan erstellen. Allerdings kann sich der Behandlungsbedarf im Laufe der Zeit verändern, so dass wir periodisch einen Untersuchungstermin vereinbaren, um den Behandlungsplan anzupassen.» Beidseitige Behandlung In Fällen einer gleichzeitigen beidseitigen Behandlung ist es möglich, dass die Handhabung des «Observe and Plan»Schemas etwas herausfordernder ist. Jedoch beobachten wir relativ häufig, dass der Wiederbehandlungsbedarf zwischen den beiden Augen erstaunlich parallel verläuft. Falls dies nicht der Fall ist, kann es hilfreich sein, das vorgeschlagene Protokoll geringfügig zu modifizieren: Ge- ringere Anpassungen der Intervalle (zum Beispiel 5 Wochen statt 6) und / oder eine geringfügig veränderte Anzahl der Behandlungen (zum Beispiel 4 Injektionen statt 3) können helfen, eine harmonisierte Behandlung beider Augen zu ermöglichen, indem der Abstand zwischen den Injektionen für das eine Auge doppelt so gross ist wie für das andere (Beispiel 4x5 Wochen rechts und 2x10 Wochen links). So kann der Nutzen des Schemas aufrechterhalten werden, auch wenn beide Augen behandelt werden. Tendenz im zweiten Jahr Eine wichtige Beobachtung haben wir im zweiten Jahr gemacht – und die entsprechende Arbeit wurde bereits zur Publikation eingereicht: Die Behandlungsergebnisse insgesamt sind gleichgeblieben, aber die Anzahl der Termine hat sich gegenüber dem ersten Jahr noch einmal verringert. Allerdings haben wir ein geringes Risiko bei späten Rezidiven beobachtet, die aggressiver sein können als im Protokoll erwartet. Diese können kürzere Behandlungsintervalle erfordern als vorgesehen. Das klinische Urteilsvermögen eines erfahrenen Ophthalmologen ist dabei unabdingbar, um dem einzelnen Patienten die bestmögliche Behandlung zukommen zu lassen. generation using an individually planned regimen. Br J Ophthalmol. 2014 Sep;98(9):1192-6. 2. Mantel I, Deli A, Iglesias K, Ambresin A. Prospective study evaluating the predictability of need for retreatment with intravitreal ranibizumab for age-related macular degeneration. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2013 Mar;251(3):697-704. • Korrespondenz Dr. med. Irmela Mantel, MER Fondation Asile des aveugles Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Avenue de France 15 Case Postale 133 1000 Lausanne 7 [email protected] Fazit Zusammenfassend können wir sagen, dass das «Observe and Plan»-Wiederbehandlungsschema für die anti-VEGF-Behandlung der nAMD das Ziel erreicht hat, die Sehschärfe der Patienten wirkungsvoll zu verbessern, während die klinische Belastung für behandelnde Institution wie auch für den Patienten deutlich verringert werden konnte. Die Patientenzufriedenheit wurde als hoch eingestuft, und die Vorteile des Schemas sind sowohl bei gleichtägiger Untersuchung und Injektion wie auch in einer 2-Schritt-Organisation deutlich. © Irmela Mantel, Lausanne. Die Studie ist als kostenlose Volltextversion im Internet einsehbar. Referenzen 1. Mantel I, Niderprim SA, Gianniou C, Deli A, Ambresin A. Reducing the clinical burden of ranibizumab treatment for neovascular age-related macular de- ophta • 5 / 2014 289 Das neue Similasan Therapiekonzept bei trockenen Augen! 25 Jahre Institut de Recherche en 290 rétroSPECTIVE IRO in thérapeutique Sion LeOphtalmologie nouveau concept de Similasan pour les yeux secs! Hannes Wildberger, Zürich Am 16. Mai 2014 fand in Sion in Gegenwart einer grossen Zuhörerschaft vorwiegend aus dem unteren Wallis und aus der Region Lausanne ein Festakt zum 25. Jubiläum der Gründung des Institut de Recherche en Ophtalmologie IRO statt. In einem kleinen Zeltdorf am Rande des Instituts im tiefen Grün der Ebene, umgeben von den noch schneebedeckten Berggipfeln, traf sich die illustre Gesellschaft zum Wiedersehen, Erinnern, vor allem aber zum Vorwärtsschauen. PD Dr. Aubin Balmer, Médecin Adjoint am Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, Gründungsmitglied des IRO und aktueller Président du Comité de. DiHilft . e idFondarection bzw. Président du ConseilAde tion deAugen l'IRO, Augentropfen führte mit tadelloser diploTrockene matischer Korrektheit durch den Festakt Yeux secs Gouttes pour les yeux und stellte die Referenten vor. Die enge freundschaftliche Verbindung zwischen Regtdem die Tränenund Meibomschen Drüsen zur IRO, der Stadt Sion und der KantonsTätigkeit an und beugt Reizungen Entzünregierung des Wallis kam und in den Referaten 1 dungen vor . des Stadtpräsidenten von Sion, M. Marcel Maurer, und des Präsidenten des Conseils Simule la sécrétion des glandes lacrymales et d'Etat Valaisan, M. Jean-Michel Cina, zum de Meibomius et prévient les irritations et les Ausdruck.1 Das IRO ist keine staatliche Insinflammations . titution, aber das Institut geniesst finanzielle Zuwendungen, vor allem aber auch das Vertrauen der Bürgerschaft des Wallis. Das IRO ist zusammen mit dem nahege- Auges, Genotyp und Phänotyp (Molelegenen Institut der SUVA für Neurore- kulardiagnostik und klinische Korrelatihabilitation in Sion (Clinique romande de on), Transgenese und Knock-out sowie Réadaptation CRR) ein angestrebter Gentherapie. Kristallisationspunkt für das Entstehen einer Universität im Wallis. Dabei spielen Forschungsarbeiten der Gruppen wichtige logistische akademische Netz- Im Besonderen beschäftigt sich die Gruppe werke eine Rolle, von denen das IRO glei- um PD Dr. Pascal Escher mit den multichermassen wie das CRR profitiert: die funktionellen nukleären Rezeptoren:2 DieVerbindung zur EPFL (École Polytech- se sind als Transskriptionsfaktoren klassifinique Fédérale de Lausanne / Swiss Fede- zierte Proteine unter der Einwirkung von ral Institute of Technology Lausanne, Steroid- und Thyroid-Hormonen, welche CHUV / UNIL – Université de Lau- die Expression von Genen im Sinne der Upsanne, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin oder Downregulation regulieren. Dabei tzt. spielen sogenannte Liganden eine Rolle, flegt. [HOJG] Lausanne, HUG – Genève). P Schüège. welche die Aktivierung der nukleären Re-Soigne. Durch den Amtsantritt von FrauPrProf. ot ® ® erst ermöglichen. Francine Behar-Cohen TEARS AGAIN Spray am HOJG hat zeptorenBlephaCura LiquidDiese wiederum sich das Netzwerk dank dem Transvision steuern embryonale Entwicklung, Metabolismus und Funktion. Mutationen in den Network nach Frankreich erweitert. DieVerbessert gegenwärtigen Forschungsprogramme nukleären Rezeptoren führen beispielswei-Lidsignifikant die Qualität des LipidIn der Praxis als Lipidschicht-protektive präsentierte Gastgeber Professor Daniel se zu einer retinalen Fehlentwicklung bei films und verhindert Evaporation der Tränenrandhygiene bewährt, da Phospholipid-haltig, Schorderet,2,3,4 Direktor des IRO und gleich- Retinitis pigmentosa (RP). 5,6,7,8 flüssigkeit . jedoch tensidfrei . zeitig Ordinarius ad personam der UNIL Neben den natürlichen gibt es auch synLiganden für therapeutische und Professeur associé amlipidique HOJG,deVerantAméliore la qualité du film manière thetischeSoins du bord palpébral et protection efficace à an denen die wortlicher deretOkulogenetik-Abteilung. In Anwendungen, significative empêche l’évaporation du liquide base de phospholipides de saPharmaincouche lipidique. 2,3,4 von etwa 30 Forschern (u. a. 5,6,7,8 auch dustrie intensiv forschttensio-actifs und welche einem Team lacrymal Exempt d’agents . . Doktoranden der UNIL) werden am IRO in der Augenheilkunde Anwendung finfolgende Bereiche angesprochen: Gen- den können. Die Gruppe um Dr. Sandra Identifikation IROme,1 Entwicklung des Cottet beschäftigt sich mit dem Un- Referenzen: 1) Radar Synthesis Repertorium 10.5.003 für Windows | 2) Lee S, Dausch S, Maierhofer G, Dausch D. Ein neues Therapiekonzept zur Behandlung des Trockenen Auges - die Verwendung von Phospholipid-Liposomen. Klin.Monatsbl.Augenheilkd. 2004;221:825-836. | 3) Craig JP, Purslow C, Murphy PJ, Wolffsohn JSW. Effect of a liposomal spray on the pre-ocular tear film. Contact Lens and Anterior Eye 2010;33:83-87. | 4) Khaireddin R., Schmidt K-G. Vergleichende Untersuchung zur Therapie des evaporativen trockenen Auges Klin Monatsbl Augenheilkd 2010;227:128-134. | 5) Zimmermann N, Erb C. Altbewährte und innovative Therapie der Volkskrankheit Blepharitis. Der Augenspiegel 2012;40-43. | 6) Ditzen K, Pult H. Die Meibomdrüse: Ein Schlüsselfaktor für das Kontaktlinsentragen beim Trockenen Auge? Aktuelle Kontaktologie 2011;1-3. | 7) Feichtinger-Rensch G. Lidrandpflege bei Glaukommedikamentation.MedicalNetwork 2011;38. | 8) Khaireddin R. Lidrandhygiene bei Kontaktlinsenträgern mit Blepharitis Therapievergleich Babyshampoo versus Phospholipidlösung. Der Ophthalmologe 2013;110:146-153. Similasan Trockene Augen – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Sandgefühl in den Augen, gereizten und tränenden Augen. Dosierung: Ein bis mehrere Male pro Tag 1–2 Tropfen pro Auge. Inhaltsstoffe: Belladonna D6, Euphrasia 3c D6, Mercurius sublimatus corrosivus D6 (zusätzliche Hilfsstoffe Augentropfen 10ml: Wasser; Tonisierungs- und Pufferungsmittel: Natriumnitrat, Borax, Borsäure; Konservierungsmittel: Silbersulfa.). Unerwünschte Wirkungen: In Einzelfällen sind für SIMILASAN Trockene Augen bei bestimmungsgemässem Gebrauch Überempfindlichkeitsreaktionen wie Augenbrennen, -reizung, -rötung, -juckreiz und -schmerz beobachtet worden. Anwendungseinschränkungen: Bei Kleinkindern nur auf ärztliche Verschreibung hin anwenden. SIMILASAN Trockene Augen darf nicht angewendet werden bei bekannter Überempfindlichkeit auf einen der verwendeten Hilfsstoffe. Bei Linsentrübungen (Grauer Star, Katarakt) oder Grünem Star (Glaukom) nur nach ärztlicher Diagnose anwenden. Interaktionen: Wenn Ihnen Ihr Arzt oder Ihre Ärztin andere Arzneimittel verschrieben hat, fragen Sie Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin, ob SIMILASAN Trockene Augen gleichzeitig angewendet werden darf. Packungen: Packung mit 20 Monodosen zu 0,45 ml, Fläschchen zu 10 ml (mit Konservierungsmittel). Abgabekategorie: D. 1 2 3 Similasan Tears Again® – Indikationen: Zur Behandlung von trockenen Augen, Spannungsgefühl der Augenlider, Fremdkörpergefühl, Brennen und Jucken der Augen. Dosierung: 3–4x täglich mit je 1–2 Sprühstössen mit ca. 10 cm Abstand auf die geschlossenen Augenlider sprühen. Bei aufgetragener Augenkosmetik jeweils nur 1 Sprühstoss aus ca. 20 cm Abstand. Inhaltsstoffe: Soja-Lecithin, Natriumchlorid, Ethanol, Phenoxyethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua purificata. Anwendungseinschränkungen: Similasan TEARS AGAIN® sollte bei einer Überempfindlichkeit gegen einen der Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Interaktionen: Similasan TEARS AGAIN® sollte nicht gleichzeitig mit Augenarzneimitteln angewandt werden. Sollten ausser Similasan TEARS AGAIN® weitere Augenmedikamente verabreicht werden, so sollte man zwischen den beiden Anwendungen einen Zeitabstand von 10 Minuten Abb. 1 Privatdozent Dr. Aubin Balmer, seit Beginn Mitarbeiter von Prof. Claude Gailloud. Dank seiner einhalten. Packungen: 10 ml Spray. Abgabekategorie: Medizinprodukt. aussergewöhnlichen Persönlichkeit konnte Dr.® unterstützt Balmerunddie Situationen meistern. Similasan BlephaCura® – Indikationen: Zur Linderung und begleitenden Behandlung von Lidrandentzündungen sowie zur täglichen Lidrandpfl ege und -hygiene. Similasan BlephaCura fördertschwierigsten den natürlichen Heilungsprozess bei Entzündungen und Reizungen der Lidränder. Dosierung: 2x täglich (morgens und abends). Inhaltsstoffe: Natriumchlorid, Soja-Lecithin, Phenoxyethanol, Ethanol, Vitamin A–Palmitat, Vitamin E, Aqua purificata. Unerwünschte Wirkungen: Keine bekannt. Anwendungseinschränkungen: Similasan BlephaCura® sollte bei einer Überempfindlichkeit gegen einen der Abb. 2 Professor Patrick Aebischer, Präsident der EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne). Inhaltsstoffe nicht angewendet werden. Packungen: 70 ml Suspension. Abgabekategorie: Medizinprodukt. Abb. 3 Professor Daniel Schorderet, Leiter des IRO. Abb. 4 Zebrafische, Modellorganismen in der Genetik. Ausführliche Informationen entnehmen Sie bitte den Packungsbeilagen unter www.swissmedicinfo.ch. Vous trouverez des informations détaillées dans la notice d‘emballage sous www.swissmedicinfo.ch. 4 Similasan ophta • 5 AG, / 20148916 Jonen | www.similasan.com 293 rétroSPECTIVE Latanoprost-Mepha Brimonidin-Mepha ® ® Mepha-Glaukomtherapeutika 5 6 7 Abb. 5 Professor Daniel Schorderet und Dr. Willy-René Felgenhauer (rechts), Vorsitzender der Association des Amis de l’IRO. − Abb. 6 Professor Claude Gailloud, Gründer des IRO, Vorsitzender des Stiftungsrates bis 2005, nun Ehrenpräsident. − Abb. 7 Das Institut IRO in Sion. (Alle Abbildungen : PD Dr. Hannes Wildberger) Latanoprost-Mepha® bis zu 43% 23% tergang retinaler Zellen bei degenerativen des Zebrafisches eingebracht, kann die als scher Forschungsvorhaben günstiger das Bedeutung. Original 1 kassenzulässig Erkrankungen (RP), wobei vorerst Tier- Entstehung der T-Zell-Leukämie in all ih- müssen gezielt gefördert werden, und die modelle (Mäuse) verwendet werden. Soll ren Entwicklungsschritten untersucht wer- Resultate müssen unmittelbar als Techman den Zelluntergang verhindern oder den.4 Nicht nur lässt sich die Regeneration nologietransfer im Sinne von Start-up® 5 sondas Überleben der Photorezeptoren sti- der Fischflossen genetisch steuern, Unternehmen an die Gesellschaft weiterBrimonidin-Mepha bis zu 1 mulieren? Therapeutisches Ziel könnte es dern auch diejenige der Augenentwicklung gegeben werden. Unabhängigkeit und günstiger als das Original dereinst sein, schützende niedrigmoleku- bei Zebrafisch-Embryonen. Das Ausschal- Freiheit von Forschung müssen pragmalare, leicht synthetisierbare Proteine ins ten (knockdown) des Hmx-Transkriptions- tisch behandelt werden. faktors beim «Morphanten» (Organismus Es geht nicht an, dass ein grosser PrivatAugeninnere zu bringen. Ein besonderes Projekt von Professor mit auf bestimmte Art temporär ausge- konzern als Sponsor Vertragsdetails in Schorderet ist das Auffinden und Identi- schaltetem Gen) führt zu Fehlentwicklun- voller Transparenz darlegen müsste, weil fizieren derjenigen Gene, welche für das gen wie Mikrophthalmie.6 damit Unternehmensstrategien zuhanden Auftreten hereditärer Augenerkrankunder Konkurrenz offengelegt würden. gen von der Netzhaut (AMD) bis zum Integriertes akademisches Feld Auch das Silicon Valley (z. B. Genentech) Glaukom verantwortlich sind. Dies um- im Arc lémanique existiert nicht per se, sondern nur dank fasst auch Gene, welche bereits in der Ent- Zum Abschluss der Feier ergriff Professor der Nähe von Stanford und Berkeley. Aus Patrick Aebischer,7 Präsident der ETH Lau- dem IRO könnten ähnliche Spin-off-Unwicklung des Auges eine Rolle spielen. Die Entwicklung des Auges wird durch ein sanne (EPFL), das Wort. Die Einfügung ternehmen beispielsweise im Rahmen der komplexes Netzwerk von Transskriptions- des IRO in das Netzwerk der EPFL liegt Gentherapie hervorgehen. faktoren, Zellzyklusmodulatoren und Sig- ihm am Herzen und er hat zur Freude der Unter den Ehrengästen am anschliessennalmolekülen kontrolliert. Bei der Unter- Anwesenden angekündigt, dass die EPFL den Apéro riche waren weitere zahlreiche suchung derartiger Vorgänge erwies sich dem IRO die Stelle einer Assistenzprofessur Personen auszumachen, die sich um das der Zebrafisch (Danio reri)3 als wichtiges zur Verfügung stellt. Prof. P. Aebischer ist IRO verdient gemacht haben: die ProfesForschungsobjekt, weshalb im IRO eine es gewohnt, in grossen, alles umfassenden soren Claude Gailloud und Nicolas Du* Zum Scannen des QR-Codes mit dem Smartphone brauchen Sie eine Applikation, die Sie z.B. im App Store unter «Scan» oder «QR» herunterladen können. beeindruckende Zucht- und Beobach- Linien zu verwalten, aber auch dementspre- crey als langjährige Präsidenten der Insti1 BAG, SL, 1.2.2014 Latanoprost-Mepha Z: Augentropfen zu 50 µg Latanoprost 1 ml, 1 Tropfen enthält ca. 1.5 µg Latanoprost. I: Senkung des Augeninnendruckes beim Weitwinkel-Glaukom okulärerDr. Hypertension. tungsanlage installiert ist. DerproVorteil diechende Visionen entwerfen zu müssen. tution, und wiebeiauch Willy R. FelgenhauD: 1 Tropfen tägl. vorzugsweise abends als Monotherapie oder in Kombination. KI: Überempfindlichkeit gegenüber Latanoprost oder einem der Hilfsstoffe. Schwangerschaft. Kinder: Sicherheit und Sein vermittelte Eindrücke davon, ses Tiermodelles ist die Irispigmentierung, Tatsache, dass der der Wirksamkeit bisher nicht untersucht. V: Verstärkte Verdunkelung HautReferat des Augenlids, Heterochromie, entzündlich bedingtes, neovaskuläres, angeborenes Glaukom, Engwinkeler, Präsident der Association des Amis de glaukom, pseudophake Patienten mit Weitwinkel-Glaukom, pigmentiertes Glaukom, akutes Winkelblockglaukom, perioperative Periode von Kataraktoperationen, Makulaödeme, zystoide Makulaödeme, das integrierte akademische Feld im l`IRO Effekt (Perversion oder Regeneration) und Verantwortlicher für das privorübergehendes verschwommenes Sehen (Fahrtüchtigkeit, Bedienen von beiMaschinen),wie Herpes-Keratitis, Stillzeit. Kontaktlinsenträger: enthält Benzalkoniumchlorid. UW: Augenirritationen wie Brennen, Kratzen, Jucken, Stechen und Fremdkörpergefühl, Zunahme der Irispigmentierung, Zunahme der Anzahl, Pigmentierung, Dicke und Länge der Wimpern, Hyperämie der Konjunktiva oder der Episklera, Arc lémanique organisiert wird wie Prostaglandin-Analoga spielsweise durch eingebrachte vate Fundraising. • vorübergehende, punktförmige Erosionen des Korneaepithels,genetische Blepharitis, Augenschmerzen. IA: Gleichzeitige Verabreichung von zweiund oder mehreren oder ProstaglandinDerivate, Verstärkung der Augeninnendruck senkenden Wirkung durch Timolol, Dipivephrin, Acetazolamid, Pilocarpin. Liste: B. [1613]. Weiterführende Informationen siehe Arzneimittelinformation Privatwirtschaft Geldgeber für Manipulationen am Zebrafisch direkt inerhaltendie www.swissmedicinfo.ch. Zusätzliche Informationen über Latanoprost-Mepha Sie über unseren Literatur-Service: als [email protected] Brimonidin-Mepha Augentropfen zu 2werden mg Brimonidin-Tartrat pro 1 ml entspricht mg /ml Brimonidin. Hilfsstoffe: Alcohol polyvinylicus, Natrii chloridum, Natrii citras, Acidum citricum monohydricum, motiviert werden vivoZ:beobachtet kann, denn auf- 1.3Forschungsvorhaben Acidum hydrochloricum, Natrii hydroxidum, Aqua purificata; Conserv.: Benzalkonii chloridum. I: Reduktion von erhöhtem intraokulärem Druck bei Weitwinkelglaukom oder okulärer Hypertension, Monotherapiegrund bei kontraindizierter topischer Betablockertherapie oder als Zusatztherapie zu anderen intraokulär hypotensiv wirkenden Arzneimitteln. D: Erwachsene: 1 Tropfen ca. alle 12 Std. in das kann. Lausanne bleibt zwar das Zentrum, einer biochemischen Suppression betroffene Auge. KI: Überempfindlichkeit gegenüber dem Wirkstoff oder einem der Hilfsstoffe. Neugeborene und Kleinkinder unter 2 Jahren. MAO-Hemmer-Referenzen oder Antidepressiva-Therapie, welche die wird Pigmentierung sind dieV: Kinder Augen noradrenergeder Neurotransmission beeinflussen. Stillzeit. älterdieser als 2 Jahre mit beispielsweise einem Körpergewicht von < 20 jedoch kg, schweredie oder Forschung instabile schlecht kontrollierbare kardiovaskuläre Erkrankungen, 1. Schorderet DF et al. IROme, a new high-throughput okuläre Perfusionsstörung, gleichzeitige Einnahme von Antihypertonika, Herzglykoside, Arzneimittel welche den Metabolismus und die Aufnahme zirkulierender Amine beeinflussen oder Wechselin Mikrotechnik und Uhrentechnologie Fische optisch transparent. wirkungen mit α-adrenergen Agonisten verursachen, okuläre Überempfindlichkeitsreaktionen, Depression, Zerebraloder Koronarinsuffizienz, Raynaud-Syndrom, orthostatische Hypotonie, Thrombanmolecular tool for the diagnosis of inherited retinal giitis obliterans. Schwangerschaft. Konservierungsmittel Benzalkoniumchlorid, mögliche Verfärbungen von weichen Kontaktlinsen. UW: Kopfschmerzen, Somnolenz, Schwindelgefühl, Veränderung des Der Zebrafisch ist ein derartAugenbrennen/-stechen, wichtiges mul- Pruritus, dystrophies. Biomed Res Int 2013;2013. in Fremdkörpergefühl, Neuchâtel angesiedelt (Patek Philippe, Geschmackempfindens, Augenirritationen (Hyperämie, Bindehautfollikel, verschwommenes Sehen, allergische Blepharitis-Blepharokonjunktivitis, allergische Konjunktivitis, okuläre allergische Reaktionen, follikuläre Konjunktivitis), lokale Reizungen (Augenlid-Hyperämie, Augenlidödem, Augenschmerzen, tränende Augen, konjunktivales Ödem, 2. Nuclear receptors und Liganden (s. unter Wikipedia). Forschungsmodell, dass esHornhautverfärbung, PX Grouptrockenes und Auge, Richemont), Neurokonjunktivaletidisziplinäres Absonderungen, Blepharitis), Photophobie, Hornhauterosionen, Ausbleichen derdie Bindehaut, Sehstörung, Symptome der oberen Atemwege, MundPräparateprofile finden Sie trockenheit, gastrointestinale Symptome, Müdigkeit, Asthenie. IA: Additiver oder potenzierender Effekt von Arzneimitteln mit ZNS-dämpfender Wirkung. Liste: [1611]. Weiterführende Informationen 3.B.www.zfin.org online unter: www.mepha.ch, selbst ein Journal mit dem Zusätzliche Titel Zebrafish wissenschaften (translational neural [email protected] siehe Arzneimittelinformation www.swissmedicinfo.ch. Informationen über Brimonidin-Mepha erhalten Sie über unseren Literatur-Service: Fachpersonen, Qualidoc 4. zitiert aus: Biedermann BC. Das molekularmedizinische Mepha Pharma AG, 4010 Telefon 061 Model 705 43 43, Organism Fax 061 705 43 85, www.mepha.ch oder via QR-Code.* gibt. TheBasel, Zebrafish Dataneering laboratory, chairs for cognitive Teleskop. FMH Schweizerischer Ärzteverlag AG, 2005, S.55. base (www.zfin.org)3 ist eine riesige Daten- neuroprosthetics) werden nach Genf ver- 5. Page L et al. Bigh3 is upregulated in regenerating zebrafish bank mit sämtlichen bisher erforschten In- legt (Stiftungen Wyss und Bertarelli). fin. Zebrafish 2013;10:36-42. formationen. Bei transgenen Tieren wird Zweckmässige Sponsorenverträge müssen 6. Boisset G, Schorderet DF. Zebrafisch hmx1 promotes retinogenesis. Exp Eye Res 2012;105:34-42. ein bestimmtes Gen ins angestammte Ge- vereinbart werden. nom eingebracht. Wird beispielsweise das Von 400 Lehrstühlen der EPFL sind 33 7. Aebischer P. Unsere Absolventen haben einen Arbeitsplatz. Neue Zürcher Zeitung NZZ vom Samstag 24. Mai 2014. Onkogen c-Myc in die Lymphozytenlinie derzeit Stiftungsprofessuren von strategi® ® ® 0814 ® Die mit dem Regenbogen ophta • 5 / 2014 294 L’ophtalmologie du sport La médecine du sport a besoin de l’ophtalmologie du sport Dieter Schnell, DE-Ruppichteroth Introduite tout d’abord en Allemagne il y a environ 40 ans, l’ophtalmologie du sport s’est bien établie depuis, tant en ophtalmologie qu’en médecine du sport. Après ses études de médecine et de sport, l’auteur a travaillé comme médecin généraliste spécialiste en médicine sportive lors des Jeux Olympiques d’été de Mexico en 1968 (Fig. 1) et comme ophtalmologue lors des Jeux de Munich en 1972. C’est à cette occasion qu’il a appris à connaître les problèmes importants liés aux sollicitations des yeux et de la vue dans les différentes disciplines sportives. L’idée de créer un groupe de travail est née pendant les Jeux Olympiques de Munich, lorsque l’auteur a corrigé la vue d’un tireur au pistolet peu myope avec des verres sphériques de -0,5 ou -0,75 D. Grâce à ce dispositif, la vue de loin de ce sportif était de 1,6, mais il tirait au pistolet nettement plus mal qu’en l’absence de correction. Sur le pas de tir, le médecin du sport a constaté que les tireurs au pistolet ne fixent pas le disque, mais le cran et guidon de mire, ce qui était le plus confortable pour le sportif sans correction. Fig. 1 L’auteur au Village olympique de Mexico en 1968 avec Willi Holdorf, Champion olympique du décathlon. ophta • 5 / 2014 En 1973, l’auteur a fondé un premier groupe de travail « Œil et sport » avec des ophtalmologues, des opticiens, des médecins du sport, des sportifs et des scientifiques à l’Ecole supérieure allemande du sport de Cologne. C’est là qu’ont été posées les bases de l’ophtalmologie du sport ; les membres du groupe ont défini, entre autres, les conditions des lunettes de protection pour les sports de contact qui entraient dans la norme DIN « lunettes de sport », et sont acceptées dans la norme ISO. Après l’apparition des premières lentilles de contact souples sur le marché, 998 lentilles de contact ont été adaptées en collaboration avec des experts chevronnés en la matière (ophtalmologues et opticiens). 22 sportifs porteurs de lentilles de contact ont participé aux Jeux Olympiques de 1976 à Montréal. Trois participants voyaient une chance de terminer leurs épreuves dans les 10 premiers, mais personne ne spéculait sur une médaille. Mais le résultat a été écrasant : 16 sportifs sont arrivés dans les 10 premiers, sept ont gagné des médailles, dont quatre une médaille d’or. Etant donné que presque tous avaient auparavant pratiqué leur sport sans correction utile, il faut supposer que la meilleure acuité visuelle a joué un grand rôle dans leur réussite. En évaluant les résultats de presque 1000 sportifs porteurs de lentilles de contact, les adaptateurs de lentilles ont accumulé beaucoup d’expérience pratique dans le domaine ophtalmologique de l’adaptation des lentilles de contact sur des sportifs, qui a cependant été parfois négative (voir ci-dessous). Cela a motivé l’auteur à faire des recherches plus approfondies dans la physiologie de la cornée, en collaboration avec le Prof Martin Reim, Aix la Chapelle.41,42,50 En 1993, il a fondé le « Département Ophtalmologie du sport » (R-SO) de l’association professionnelle des ophtalmologues allemands, dont il est encore aujourd’hui le responsable. Entre-temps, l’ophtalmologie du sport est devenue une discipline de l’ophtalmologie à part entière, dont les connaissances devraient être contrôlées dans le cadre de l’examen de spécialité : or ce contrôle n’a pas lieu la plupart du temps parce que les examinateurs eux-mêmes n’ont que peu de connaissances dans cette discipline, qui reste spécialisée. Les questions de l’importance et de l’optimisation des fonctions visuelles et de la protection des yeux dans le sport se trouvent au premier plan. L’auteur présentera sommairement les nombreuses facettes de l’ophtalmologie du sport dans les pages suivantes. Les recherches dans la science et la médecine du sport R-SO a reçu une aide inattendue de la chaire de médecine et diététique sportive de l’Université de la Ruhr de Bochum. Des scientifiques réunis autour de Horst de Marées,3 – 6 Gernot Jendrusch,13,22 Günter Tidow,61 – 63 Joachim Mester35 et quelques autres ont fait des recherches du côté de la science et de la médecine du sport sur l’œil et le sport. La collaboration a conduit à des études communes sur le lien entre la qualité de la vue et les performances motrices dans le sport à l’école.21,23,25,27 Il s’agissait dans un premier temps de créer les méthodes d’examen ; par exemple, la mesure de la vue en mouvement dans le sport, plus précisément de la « vitesse de localisation saccadée ». Horst de Marées et Günter Tidow 60,61 ont développé, avec la détermination de la vitesse de localisation saccadée, une méthode permettant de mesurer la vision dynamique (vue d’ensemble, références 62,63), Jendrusch et col.14,20 ont quant à eux perfectionné cette méthode. D’autres fonctions visuelles telles que la stéréovision au loin ont été introduites par la science du sport dans l’examen des sportifs. Ainsi, l’Institut de Bochum a créé le premier dispositif d’examen utilisable de la stéréovision au loin, sous la forme du test modifié des trois bâtons selon Helmholtz. L’ophtalmologie du sport En outre, des examens tels que les contrôles du champ visuel avec des périmètres de Goldmann ou statiques, contrôles des contrastes15 et de la vision des couleurs ont été entrepris chez les sportifs.19,20 D’après les connaissances de la science du sport, la mesure de la fréquence de scintillement et de fusion indique le niveau d’activation du système nerveux central d’un sportif.65 Le degré d’éveil interne (vigilance) est mesuré. Les observations des mouvements de Mester35 et Neumaier38 et col, avec des caméras enregistrant les mouvements du regard, ont contribué à démasquer les stratégies d’observation du regard intuitives, couramment pratiquées jusqu’à présent, et à les juger comme étant inefficaces. En raison de la suppression saccadée de la vision, les observations des mouvements devaient se faire, si possible, à un angle de vue et à une distance permettant une vision glissante sans saccades, ou avec le moins possible de saccades. Les études sur le potentiel d’entraînement des fonctions visuelles20,62,63 ont montré que les exigences de vue pour chaque discipline sportive sont si spécifiques qu’un entraînement général commun à tous les sports n’est pas judicieux. La pratique de chaque type de sport ainsi que l’intégration d’une formation de la perception spécifique de la discipline sportive représentent le meilleur entraînement des fonctions visuelles pour optimiser les performances.17 – 19 Des types d’entraînement visuel maintes fois proposés d’optométrie fonctionnelle et d’entraînement visuel n’ont qu’une efficacité très limitée si toutefois ils en ont une, selon les études systématiques dans le sport. Lingelbach et Jendrusch26,34 ont réalisé des études sur le terrain pour tester l’augmentation des contrastes induite par les verres de couleur (films) à l’exemple du ski. La suppression complète du spectre du bleu (Blue-Blocker) a conduit à des limitations de la vue périphérique et à des troubles de l’équilibre. Les films qui laissent passer une faible part de bleu (Blue-Attenuator) permettent d’atteindre un niveau optimal d’amélioration des contrastes.26,34 La vue dans le sport Après 30 minutes de sollicitation physique, à environ 60 % de la performance maximale, Jendrusch et col.13,16 ont trouvé, dans le cadre des essais en laboratoire et sur le Fig. 2 Métabolisme du glucose a) à gauche : au repos, b) à droite : après une course de 30 minutes, à 60 % de la performance maximale : augmentation de 10 % dans le cerveau occipital, 15 % de moins qu’au repos dans les autres centres du cerveau.12 terrain, une amélioration plus durable, confirmée par d’autres analyses, de : • l’acuité visuelle de 15 – 25 %, • la vision des contrastes et des profondeurs de 15 – 20 %, • la vision dynamique de 8 – 12 %. Cela corrèle avec le fait que, à sollicitation égale, la tomographie par émission de positrons (PET) a démontré une augmentation de 10 % de l’utilisation du glucose par le cerveau occipital pour une diminution de 15 % dans les autres zones du cerveau (Fig. 2).12 Cela s’expliquerait comme un reste de l’époque de l’homme vivant de chasse et de cueillette, époque pendant laquelle il s’agissait de pouvoir voir de manière optimale lorsque l’homme chassait ou qu’il était menacé par des animaux dangereux. Les études de l’auteur sur la coordination œil – tête montrent que l’enregistrement des objets dans le champ de vision périphérique est très différent d’un sport à l’autre et d’un individu à l’autre. Pour les objets qui apparaissent soudainement dans la périphérie (balle, autres joueurs, dangers), l’homme commence souvent à tourner la tête dès que le regard dévie de 20 – 30° du regard droit devant soi. A partir de 40 – 50° environ, le corps est déjà souvent tourné vers l’objet vu, bien que de nombreux sportifs lors de l’enregistrement et du suivi de l’objet s’en sortent avec l’action conjointe du champ de vision et des mouvements de tête – sans torsion de leur corps. En s’appuyant sur les études de mouvement de Mester et Neumaier36,39, nous avons pu, à l’aide d’enregistrements filmés, constater que les observations optiques synchrones, ne serait-ce que de deux objets, ne sont pas possibles simulta- nément de manière optimale. Passant inaperçus aux yeux des juges de compétition lors des Jeux Olympiques d’Atlanta, les marcheurs (20 km) n’avaient parfois aucun de leurs deux pieds sur le sol, ce qui enfreint totalement le règlement. Les mouvements de plusieurs objets ne sont déjà pas précisément évaluables, par exemple chez les lanceurs de poids, par l’entraîneur qui doit juger en même temps la position et la fonction de différentes articulations. Ici, seules les stratégies d’observation qui évaluent les mouvements correspondants les uns après les autres, peuvent être utiles.62,63 Les mouvements rapides d’objets au dessus de 100° par seconde ne peuvent plus être suivis en continu, mais rendent nécessaire des sauts oculaires (saccades).35,38 De courtes pauses visuelles par suppression de la vision, d’une durée de quelques centaines de millisecondes interviennent. Elles ont souvent pour conséquence de mauvaises évaluations des juges arbitres. Dans les sports, non seulement la micropsie, mais aussi la macropsie sont importantes, indépendamment de la convergence et de l’accommodation. Elles jouent un rôle important pour la meilleure identification des objets déplacés.9,46 – 48,54,57 La vision plus petite des objets proches et la vision plus grande des objets éloignés ne sont donc ici pas un signe de maladie.36,37 Dans la pratique ophtalmologique sportive, nous avons expérimenté plusieurs fois le fait que les traumatismes indirects peuvent conduire à des décollements de la rétine, et nous l’avons même vécu une fois sur une piste de ski. Un sportif a indiqué une cécité aiguë, après une lourde chute sans choc à la tête. Quelques minutes plus tard, la cause a été diagnostiquée : dé- ophta • 5 / 2014 295 296 L’ophtalmologie du sport collement de la rétine.56 Draeger a trouvé des explications à cela.7 Devant un tribunal, notre argumentation en tant qu’expert a été admise dans un cas similaire, à savoir qu’un décollement de rétine s’était produit de manière aiguë suite à un traumatisme indirect par projection extrême. La protection des yeux dans le cadre du sport La protection des yeux est depuis toujours l’un des principaux enjeux de la recherche du Département Ophtalmologie du Sport (R-SO). Les recherches sur les mécanismes de blessure et les mesures de protection oculaire ont généré des résultats importants : 90 % des lésions oculaires sportives devraient être évitées dans le sport scolaire et le sport chez les jeunes.24,54,57 Une société munichoise a été la première à développer des lunettes de protection pour le sport selon les recommandations de R-SO, qui protègent aussi très bien le nez cartilagineux sensible des enfants ainsi que les tempes (Fig. 3).54,56,58 Le Département Ophtalmologie du Sport a toujours testé les différents types de lunettes de sport proposées sur le marché sur le plan de leur aptitude pour le sport.27 Malheureusement, les sportifs de différentes disciplines, dont les yeux sont particulièrement exposés de par la pratique de leur sport, ne tiennent pas en haute estime les mesures de protection oculaire (water-polo, squash) ou ne respectent pas les prescriptions (hockey sur glace) : il s’ensuit des blessures oculaires graves, allant jusqu’à la perte de l’œil24,49,54,56,57,67 Fig. 3 Lunettes de sport protectrices. ophta • 5 / 2014 Les lunettes de natation et les masques de plongée ont été étudié sur le plan de leur adéquation à un usage quotidien dans le sport de haut niveau et le sport de masse, même au regard de la capacité de correction des lunettes de protection et du port de lentilles de contact. L’Association professionnelle des professeurs de natation a attiré notre attention sur le problème de la plongée avec des lunettes de natation. A la différence des masques de plongée, les lunettes de natation ne possèdent pas de partie nasale, de sorte qu’aucun équilibre de pression n’est possible sous ce type de lunette. Il en résulte, lors de la phase de descente en plongée, une action d’aspiration qui peut conduire dans certaines circonstances à un barotraumatisme. En conséquence, la Société allemande de secourisme (Deutsche Lebensrettungsgesellschaft, DLRG) a interdit en 2005 la plongée avec des lunettes de natation à une profondeur supérieure à 60 cm, ce qui a empêché la réalisation d’épreuves qualificatives de natation, par exemple l’obtention de « l’hippocampe », parce que dans cette épreuve, le nageur doit ramener des anneaux situés à 2 m de profondeur. Le Département Ophtalmologie du Sport a effectué, en collaboration avec l’Institut de Physiologie et d’Anatomie (Dr Uwe Hoffmann) de l’Ecole supérieure du sport allemande, 230 tests de plongée, à des profondeurs de 2, 3 et 5 avec des examens consécutifs des yeux et des oreilles (Fig. 4). L’équipe a constaté qu’une profondeur de plongée jusqu’à 3 m ne provoque aucun problème ni même aucune lésion de ces deux organes.51 Sur les quatre types de lunettes de natation utilisées, les plus grosses, qui prennent appui sur le bord de l’orbite, ont été considérées comme idéales, à la fois subjectivement et objectivement. Les petites lunettes le plus souvent utilisées par les nageurs de compétition (par ex. les « lunettes suédoises ») sans rembourrage ont parfois exercé une pression extrême sur les yeux et peuvent provoquer des hémorragies et des tumeurs (névromes). Après la publication de nos résultats, la DLRG a de nouveau autorisé une profondeur de plongée avec des lunettes de natation allant jusqu’à 2 m.51,58 Dans le cadre des collèges des associations de plongée austro-allemandes (parfois aussi suisse), les ophtalmologues sportifs de R-SO ont fixé, en collaboration avec la Société allemande de médecine de plon- Fig. 4 Examens à la lampe à fente des plongeurs avec des lunettes de natation. gée et de surpression (deutsche Gesellschaft für Tauch- und Überdruckmedizin, GTÜM) les conditions d’aptitude à la plongée dans le domaine oculaire. Les compétences de l’ophtalmologue ont ainsi été renforcées.53,58 Les tests objectifs et subjectifs de l’ASiS (Arbeitsgemeinschaft Sicherheit im Sport, Groupe de travail sur la sécurité dans le sport, Université de Bochum) sur 16 lunettes de sport et lunettes de protection de sport commercialisées ont révélé que seules 7 de ces lunettes conviennent pour la pratique sportive27 (résultats des tests et informations sur les lunettes auprès du Dr. Gernot Jendrusch, gernot.jendrusch@ rub.de). La correction de l’acuité visuelle dans le sport Aujourd’hui encore, le fait que la correction de l’acuité visuelle représente une des mesures le plus importantes pour la prévention des accidents et pour la performance optimale n’est pas encore présent à l’esprit chez tous les juges et arbitres de compétition dans tous les types de sport. Aucun des 146 arbitres de football que nous avons examinés n’avait dû passer d’examen de la vue.45 Les connaissances selon lesquelles les risques pour la cornée sont beaucoup plus importants dans le sport que dans la vie quotidienne, avec des lentilles de contact souples relativement fixes peu perméables aux gaz, sont relativement récentes. Nous avons fait les premières expériences avec les lentilles « Hema », que nous avions adaptées après leur introduction sur le marché en 1973. Ce type de lentille n’a pas atteint, et de loin, la limite fixée par Brian Holden10,11 (DK / L 80), plus tard relevée pour un port prolongé pendant la nuit. L’ophtalmologie du sport Quelques années après l’introduction des lentilles Hema, nous avons été les premiers à faire des rapports sur les lésions de la cornée avec ces lentilles dans le sport et à alerter sur ces dommages. Des modifications ont été observées dans toutes les couches de la cornée. Au niveau de l’épithélium, on a observé une formation de pannus, les structures épithéliales des microvillosités et le glycocalix sont de plus en plus dégénérés, le stroma est devenu trouble, l’endothélium a perdu des cellules, et a montré fréquemment un polymégatisme à supprimer et pléomorphisme. Outre l’hypoxie, en raison d’un taux d’échange réduit de larmes et d’une perméabilité aux gaz négligeable, on observe une carence en énergie, par la raréfaction du glucose.50 Compte tenu du fait que, lors de la pratique sportive, un apport optimal en oxygène dans l’œil est indispensable, la lentille de contact dure (de forme stable), à l’époque négligée et hautement perméable aux gaz, est revenue au premier plan.50 Les connaissances physiologiques montrent que ce type de lentille fait le mieux ses preuves, et le plus durablement, dans le sport.50,54,57 La durée de port totale des lentilles souples en années est en moyenne considérablement plus faible que celle des lentilles dures. Les examens récents (n > 2000 cas) montrent29 que (en tenant compte de la fréquence d’adaptation) seulement 10 % des problèmes concernent les porteurs de lentilles dures et en revanche, 90 % les porteurs de lentilles souples. Même les récentes lentilles souples hautement perméables aux gaz sont inférieures aux lentilles dures hautement perméables aux gaz, parce qu’elles possèdent un faible taux d’échange de larmes qui peuvent irriter les cellules souches limbiques si importantes pour la régénération de l’épithélium et conduisent de manière croissante à des infections. En tant que « lentilles pansements », elles peuvent être utilisées sous contrôle étroit pour soulager les douleurs, même après des blessures sportives, et pour protéger l’œil d’autres dommages.55 Le fait qu’en Allemagne, encore 32 % des sportifs environ portent des lentilles souples peu perméables aux gaz montre que tous les adaptateurs et porteurs de lentilles de contact ne sont pas formés sur le plan physiologique et ophtalmologique sportif. Les examens de l’endothélium faits par R-SO ont montré que les lentilles peu per- de R-SO est la suivante : une correction par chirurgie réfractive ne doit être visée que s’il n’y a aucune correction adéquate tolérée pour le sportif et la pratique de son sport, et que les conditions pour cela sont réunies.54,57 Fig. 5 Lésion de l’endothélium unilatéral par le port unilatéral d’une lentille de contact peu perméable aux gaz pendant 12 ans. méables aux gaz avec un faible taux d’échange de larmes endommagent à la longue la cornée, et surtout l’endothélium (Fig. 5). Si le nombre de cellules endothéliales est réduit, les inflammations, les opérations ou autres influences qui s’ajoutent peuvent conduire à des pertes d’endothélium allant jusqu’à des décompensations de la cornée. Le port prolongé de lentilles souples hautement perméables aux gaz renforce l’œdème de la cornée nocturne, qui se produit chez tout individu, de 4 % à environ 8 – 10 %,37 la disparition de l’œdème de la cornée le matin se prolonge de 2,5 à plus de 4 heures. Pendant la nuit, le flux de larmes est faible. De ce fait, trop peu d’oxygène et de glucose parvient sous la paupière à la cornée, entraînant un déséquilibre du bilan énergétique de la cornée. De ce fait, davantage de dommages se produisent sur la cornée qu’avec des lentilles qui ne sont portées que le jour.50,54,57 La question du traitement en chirurgie réfractive des sportifs représente un autre thème important de l’ophtalmologie du sport. Car une opération Lasik, telle que la recommandent quelques collègues qui ne sont pas formés en ophtalmologie du sport, n’est pas judicieuse chez tous les sportifs. Le flap peut encore se détacher après des années, sous l’influence de forces intenses (sports de combat et d’équipe) et se perdre. La devise Maladies oculaires et maladies systémiques dans le sport La pression intraoculaire de l’œil des sportifs dont les sports nécessitent des exercices la tête en bas (Fig. 8), tels que le poirier, le « Bungee Jumping » et autres, augmente en raison de l’augmentation de la pression veineuse dans les veines du cou, dépourvues de valvules. Cela peut conduire à des défaillances du champ visuel, analogues à celles observées en cas de glaucome, lorsque l’effet est long.43 Le glaucome à pression normale et basse dans le sport est un thème important. Tandis que, en général, non seulement dans le sport de masse mais aussi dans le sport de haut niveau, un entraînement d’endurance est recommandé pour améliorer la condition physique, il n’est pas conseillé en cas de glaucome à pression normale et basse, parce que la domination du parasympathique ainsi induite peut abaisser encore la pression sanguine. Le R-SO recommande plutôt, en accord avec Krieglstein, un entraînement en force avec des exercices la tête en haut.49,54,57 Fig. 6 Mesure de la pression oculaire interne en position du poirier avec un tonomètre à aplanation manuel de Draeger. ophta • 5 / 2014 297 L’ophtalmologie du sport Une autre thématique est le handicap des enfants atteints de strabisme dans le cadre du sport à l’école et pendant la jeunesse. Les cycloplégies, occlusions, prismes et lunettes bifocales handicapent fortement dans le sport. Les recommandations pour les professeurs de sport ainsi que les recommandations pour que les pédiatres et les ophtalmologues établissent des dispenses de sport ont été élaborées par le R-SO. L’œil en tant qu’indicateur des problèmes physiques généraux était un des thèmes les plus passionnants qui a occupé le Ressort Sport-Ophtalmologie. Les mesures de la pression oculaire interne permettent ainsi d’évaluer, et le cas échéant, de diminuer le risque des alpinistes atteints du mal cérébral des montagnes. Mitrofanis Pavlidis a constaté, lors des essais sur le terrain en montagne que, la baisse de la saturation en oxygène dans le sang, qui provoque le mal des montagnes en cas d’ascension trop rapide à une altitude élevée, s’accompagne d’une baisse de la pression interne de l’œil (Fig. 7). Ainsi, le mal des montagnes peut être empêché en mesurant la pression oculaire interne.39,40 Même lors de la plongée, l’œil peut servir d’indicateur d’un dommage menaçant pour le corps : les bulles de gaz sous les lentilles de contact dures lors de la longée indiquent qu’un traumatisme de décompression menace (Fig. 8).53,58 Le sport en tant que thérapie en cas de maladie oculaire est un autre thème de recherche important du R-SO. En cas de troubles circulatoires49 et de glaucome simple, nous avons constaté, nous et Fig. 9 Thème : les yeux et la plongée lors du week-end d’ophtalmologie du sport / médecine du sport à l’école du sport d’Hennef 2014 (Archive des cours Hennef). Fig. 8 Bulles de gaz sous la lentille en cas de « remontée de plongée trop rapide » dans le caisson de dépression. d’autres auteurs, les effets thérapeutiques des exercices d’endurance, qui permettent de se passer de médicaments. Kypke avait déjà observé une baisse de la pression oculaire interne induite par un entraînement général d’endurance.31,32 Cela nous a conduits à examiner l’aptitude au sport en cas de maladies systémiques et oculaires, notamment chez les personnes âgées. L’effet bénéfique des mouvements sur les maladies cardiaques, le diabète, la démence, et la maculopathie est devenu, entre-temps, une connaissance partagée par tous.28,33,59 Nous avons pu montrer, avec Dorothea Kuhn30 que les myopies progressent moins vite en cas d’activités en plein air, et cela a été confirmé par d’autres auteurs.64,66 Le sport en cas de handicap visuel est intéressant, étant donné que les blindismes (comportement stéréotypé typique des aveugles), les trouble végétatifs, les fonctions corporelles compromises par un manque de lumière dans l’œil et la production hormonale sont influencés favorablement par les activités sportives. La socialisation est aussi améliorée par le sport collectif. Certains auteurs ont publié les résultats de recherche et leurs propres expériences dans les foyers et écoles d’aveugles.1,2,8,44,49,52 Dans le sport de haut niveau, le R-SO a aussi été actif ; douze ophtalmologues du sport sont actifs dans le classement des sportifs aveugles allemands et les accompagnent aux Jeux paralympiques, aux Championnats d’Europe et du Monde. Un tableau du R-SO montre quelles activités sont utiles, possibles et à recommander pour quelles maladies et quelles causes de cécité. Pendant toute l’année, l’ophtalmologie du sport est enseignée lors de week-ends d’ophtalmologie et de médecine sportive à l’école du sport d’Hennef / Sieg (ZTK 15), Saturation en oxygène Fig. 7 Mesure de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire en altitude. A gauche : Situation et appareils sur place. En bas : Diminution parallèle et augmentation de la saturation en oxygène et de la pression intraoculaire lors de l’ascension et la descente d’un sommet de 4000 mètres (Broad Peak) (Fig. Pavlidis39, 40). PIO mmHg 298 Différence d‘altitude / Jour ophta • 5 / 2014 L’ophtalmologie du sport • Impressum lors de séminaires au Congrès d’ophtalmologie AAD à Düsseldorf et lors du Congrès des médecins du sport à Francfort. En 2014, le thème « Organe de la vue et sports nautiques » était au programme (Fig. 9). Bilan et appel L’ophtalmologie du sport se développe du moins en Allemagne pour devenir une discipline importante du sport, de l’ophtalmologie et de la médecine sportive. La médecine du sport profite d’elle, non seulement grâce aux mesures de prévention des accidents, mais aussi sous la forme d’une amélioration des performances grâce aux corrections améliorées (optique optimisée dans les lunettes de sport, lentilles de contact, interventions de chirurgie réfractive, corrections spéciales dans les masques de plongée, etc.). Le contrôle et l’optimisation de toutes les fonctions visuelles, ainsi que la constatation de l’aptitude ophtalmologique au sport en cas de maladies oculaires et systémiques jouent un rôle important. Il ne faut pas sous-estimer la valeur de l’ophtalmologie du sport lorsque la vue est utilisée comme indicateur de la motivation et de la performance (mesure de la fréquence de scintillement et de fusion), et pour empêcher le mal des montagnes et les traumatismes de décompensation. Malheureusement, les connaissances en ophtalmologie du sport ne sont pas encore parvenues à l’ophtalmologie et la médecine du sport. De nombreux collègues de deux disciplines répondent encore « de manière livresque » aux questions d’ophtalmologie du sport qui leur sont posées. Or les données actuelles contredisent souvent les connaissances de l’ophtalmologie du sport. Tous les collègues, notamment les formateurs des deux disciplines – mé- Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO 05 / 2014 L’ophtalmologie du sport Observe and Plan bei feuchter AMD Workshop Psychosomatik Rapport du congrès : Swiss Retina Update ARVO 2014: Retina-Themen ISSN 1420-6838 – ISSN 2296-679X 5 • 2014 • 20. Jahrgang / 20e année Schweizerische Fachzeitschrift für augenärztliche Medizin und Technologie mit Mitteilungen SOG Revue suisse spécialisée pour la médecine et les technologies ophtalmologiques avec les informations SSO Verlag / Éditions u.novotny fachverlag, ein Bereich der / une division de novomedtext ag Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen Herausgeber, Verlagsleitung / Éditeur, Directeur Dr. med. Ulrike Novotny, [email protected] u.novotny fachverlag Wissenschaftlicher Redaktor / Rédacteur scientifique (SOG) PD Dr. med. Hannes Wildberger Rainstrasse 401, CH-8706 Feldmeilen Tel. +41 (0)44 923 38 52 [email protected] Rédacteur responsable de la Suisse romande Dr méd. Michel A. Matter Centre ophtalmologique de Rive 15, rue Pierre-Fatio, CH-1204 Genève Tél. +41 (0)22 959 75 75 [email protected] Offizielle Mitteilungen SOG Informations officielles SSO Sekretariat: Prof. Peter M. Leuenberger c/o HiQScreen Sarl 15, rue de l’Athénée, CP 209 1211 Genève 12 Tel. 034 422 94 11 Fax 034 423 45 40 [email protected] Verwaltungssekretariat SOG / Secrétariat administratif SSO Fürsprecher Christoph Egli Berneckerstrasse 26 Postfach 95, CH-9435 Heerbrugg Tel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 62 [email protected] decine du sport et ophtalmologie – devraient, dans un proche avenir, s’occuper de ce problème, pour être à la hauteur de leur mission de formation professionnelle ou de perfectionnement. Le Département Ophtalmologie du sport de l’Association professionnelle des ophtalmologues allemands (BVA) se fera un plaisir de les aider dans cette tâche. • Références, voir ophta 4/2014, page 216, ou téléchargez le PDF au site www.ophta.ch Correspondance Dr med. Dieter Schnell Otto-Willach-Str. 2 DE-53809 Ruppichteroth [email protected] www.auge-sport.de Wissenschaftlicher Beirat / Editorial Board Dr. Melanie Eberle, Emmenbrücke Prof. David Goldblum, Basel; Prof. Farhad Hafezi, Zürich; Dr. Corina Klaeger Manzanell, Bern; Prof. Daniel Mojon, Zürich/Bern; Prof. Christian Prünte, Basel; Dr. Emilie Ravinet, Lausanne Dr. Martin K. Schmid, Luzern Prof. Jörg Stürmer, Winterthur Prof. Thomas Wolfensberger, Lausanne Offizielle Mitteilungen / Informations officielles swissorthoptics Véronique Glauser, Präsidentin Postfach 686, 3000 Bern 8 Tel. 031 313 88 50, Fax 031 313 88 99 [email protected] Redaktionsassistenz / Assistante de la rédaction Ulrike Bräunig [email protected] Erscheinungsweise / Parution 7 x jährlich / 7 x an Administration, Inserate, Verkauf Ursula Schenk, [email protected] Tel. 071 688 58 00 Layout / Maquette Corina Brändle, heussercrea ag CH-9016 St. Gallen Tel. 071 282 42 52, Fax 071 282 42 55 [email protected] Druck / Impression UD Medien AG Reusseggstrasse 9, 6002 Luzern Tel. 041 491 91 91, www.ud-print.ch Die Inhalte werden vom Verlag sorgfältig geprüft. Dennoch übernehmen Verlag, Herausgeber und Redaktoren keine Gewähr für die Inhalte, namentlich zu Dosierungen und Applikationsformen. Die Beiträge sind urheberrechtlich geschützt. Nachdruck und Kopien nur mit schriftlicher Genehmigung des Verlags. Autorenhinweise: www.ophta.ch - «Für Autoren» Auflage WEMF-beglaubigt 1200, verbreitete Auflage 1500 Exemplare Tirage 1200 exemplaires, certifié par la REMP ; tirage distribué 1500 exemplaires Bildnachweis / Crédits images Cover: © Shutterstock, Gestaltung: Heussercrea; S. 290f, 339, 365: H. Wildberger, S. 351: © Shutterstock; S. 305f, 317, 320, 331, 341, 350: UNo Abonnement Schweiz / Suisse CHF 98.– inkl. MwSt. Ausland / Étranger CHF 115.– inkl. Porto ISSN: 1420-6838 ISSN: 2296-679X e-book / édition électronique, www.ophta.ch) ophta • 5 / 2014 299 300 Praxis Interaktive Falldemonstrationen St. Gallen: Workshop Psychosomatik Hedwig J. Kaiser, Basel Die psychosomatische Medizin fokussiert auf das Zusammenspiel von körperlichen Vorgängen mit individuellen psychischen Reaktionsweisen, sowohl bei Gesundheit als auch bei Krankheiten oder Symptomen. Psychosomatische Medizin gründet auf dem bio-psycho-sozialen Modell der Medizin, einem Mehr-Ebenen-Modell des Menschen und seiner Umwelt, das biologischen Faktoren, der psychischen Befindlichkeit und den sozialen Lebensbedingungen gleichermassen eine Bedeutung für die Entstehung von Krankheiten und für den Erhalt oder das Wiedererlangen von Gesundheit beimisst. Menschliches Leben wird als Ineinandergreifen verschiedener Ebenen mit unter- schiedlichen Eigenschaften angesehen. Dabei ist die Anzahl der aktuell wesentlichen Ebenen und ihr Zusammenspiel nicht endlich definiert, sondern variiert von Mensch zu Mensch und von Situation zu Situation. Interaktion unterschiedlicher Ebenen Das bio-psycho-soziale Modell der Medizin fusst auf systemtheoretischen Überlegungen. Nach Thure von Uexküll3, einem wichtigen Wegbereiter der Psychosomatik, interagieren im Individuum unterschiedliche Ebenen miteinander. An den Grenzen dieser Ebenen werden Zeichen ausgetauscht, um eine Verständigung zu Abb. 1 Bedeutungserteilung und Interpretation von Zeichen. A) Schema der Bedeutungserteilung, B) konkretes Alltagsbeispiel, C) konkretes Beispiel bei Krankheitszeichen. erreichen. Durch diesen Austausch wird der Vorgang der Bedeutungserteilung beeinflusst. Innere Zustände können so die Konstruktion der Umwelt triggern. Die Bedeutung bzw. die Bedeutungserteilung einer Wahrnehmung ist ein sehr zentraler Aspekt der Psychosomatik. Wir geben allem, was unsere Sinnesorgane aufnehmen, eine Bedeutung, eine Prägung, die uns dann zum Handeln oder auch zum Verwerfen der Bedeutung bringt (Abb. 1). Wahrnehmung, ob aus der äusseren Welt oder Wahrnehmung von Zeichen aus dem Körperinneren, ist immer ein aktiver Prozess, auch wenn er unbewusst abläuft, und er basiert immer auf einem Selektionsprozess. Die Grenze ist oft fliessend. Mit Abnahme äusserer Reize nimmt die Wahrnehmung innerer Reize zu. Dies erklärt beispielsweise, warum wir Schmerzen in der Nacht häufig stärker oder unangenehmer empfinden. Das Ineinandergreifen der verschiedenen Ebenen macht den Menschen so komplex, charakterisiert ihn aber gleichzeitig in der Art, wie er dieses Ineinandergreifen bewältigt. «Es» und «Ich» nutzen unterschiedliche Sprachen Emotionaler Kurzschluss entsteht dann, wenn das emotionale Gehirn (limbisches A B ophta • 5 / 2014 C Praxis Abb. 2 Emotionaler Kurzschluss bei Kommunikationsstörung zwischen «Es» und «Ich». System, unwillkürliche Prozesse / «Es») den präfrontalen Cortex, in dem die «Ich»- bzw. willkürlichen Prozesse ablaufen, ausschaltet (Abb. 2). Die Vernunft (binäre Logik und digitale Sprache) geht quasi offline. Daher können wir bei starken Stressreaktionen oftmals das Verhalten nicht mehr steuern, reagieren nicht gemäss unserem üblichen Lebensplan und unseren eigentlichen, langfristigen Interessen. Das Entscheidende für psychosomatische Störungen ist wohl, dass sich «Körper» (Vegetativum) und das emotionale System («Es») prächtig verstehen und dass auch das «Ich» und der Körper (die willentliche Übertragung von Aufgaben an den Körper und zurück) ganz gut kommunizieren, aber «Ich» und «Es» nicht die gleiche Sprache sprechen (Abb. 2). Die Sprache des «Ich» ist die binäre Logik, das gesprochene Wort, die des «Es» sind die Sinnesmodalitäten Bilder, Gerüche etc. Der Körper funktioniert also als wunderbarer Helfer, «er mag dich». Gibt es ein psychosomatisches Symptom, dann liegt es oft daran, dass der Körper einen Ich-EsKonflikt übersetzt, den es zu lösen oder aufzubrechen gilt. Zentral ist das Krankheitskonzept Psychosomatik heisst also, die Verantwortung beim Patienten zu lassen, aber Pfeiler aufzustellen, damit er sich orientieren und aufrappeln kann. «Nach fünf Sitzungen sollte der Apfel geschält sein». Das gelingt, wenn man das Krankheitskonzept des Patienten in Erfahrung bringt. Begriff Identity Cause Consequences Fragen Was ist das? Was ist die Ursache? Was sind die Folgen? Time Line Wie ist der zeitliche Verlauf? Control Wie kann man das behandeln? Tab. 1 Relevante Begriffe für das Common Sense Model of Self-Regulation von Leventhal.1 Dieses Krankheitskonzept lässt sich nach dem «Common Sense Model of Illness» von Leventhal aufspüren. Hierfür sind die in Tabelle 1 dargestellten Begriffe massgeblich, mit denen der Patient sich das Konzept und die Gefährlichkeit seiner Krankheit erklärt. Geeignete Kommunikationstechnik Voraussetzung für das Eruieren des Konzeptes und das Identifizieren der eigentlichen Krankheits- bzw. Symptomursache sind Interesse der Ärztin oder des Arztes, Vertrauen des Patienten, der Patientin und Zeit. Der Behandelnde lässt den Patienten oder die Patientin erzählen und erarbeitet gemeinsam aus den Symptomen die möglichen Ursachen, damit diese zielführend angegangen werden können. Die geeigneten Kommunikationstechniken sind: • Warten • Wiederholen • Spiegeln • Zusammenfassen. • Fokussierte Fragen (offen und geschlossen) Man sollte nicht erwarten, das Konzept vollständig explorieren zu können, und dies ist auch nicht notwendig. Doch lassen sich Muster erkennen. Wenn z. B. Patienten immer nur jammern, müssen wir lernen, die «Signale der Urzeit» zu verstehen, so übrigens der Titel eines lesenswerten Buches von D. F. und A. D. Jonas.2 Ein Verhaltensmuster aus der Evolution: Wenn Tiere in einer Herde an den Rand gedrängt werden, machen sie «grosses Geschrei». Hier kann sich ein Nachhaken lohnen: Fühlt sich der Patient in seinem sozialen Umfeld an den Rand gedrängt, nicht beachtet? Der Patient erhält so die Chance, dieses Gefühl direkt zu bearbeiten und die Ursache für seine Symptome an der Wurzel anzugehen, aber auch das «Missverstanden-Werden» zu beenden. • Korrespondenz Prof. Dr. med. Hedwig J. Kaiser Augenärztin FMH Picassoplatz 8 4052 Basel Referenzen 1. Leventhal J, Meyer D, Nerenz D. The common-sense representation of illness danger. In: Rachman S, editor. Medical psychology. New York (NY): Pergamon, 1980, pp. 27-30. 2. Jonas DF, Jonas AD. Signale der Urzeit. Archaische Mechanismen in der Medizin und Psychologie. Huttenscher Verlag 507, Würzburg, 3. Aufl. 2008. 3. Uexküll Psychosomatische Medizin, Theoretische Modelle und klinische Praxis. Herausgegeben von Adler RH, Herzog W, Joraschky P, Köhle K, Langewitz W, Söllner W, Wesiack W. Urban & Fischer 7. Auflage 2012. Textfassung von Prof. Kaisers Workshop-Vortrag anlässlich der «Interaktiven Falldemonstrationen und Blickdiagnosen», 01.−03.05.2014 in St. Gallen: Dr. Dietmar Thumm, Dr. Ulrike Novotny ophta • 5 / 2014 301 302 Focus Das Rätsel der CRSC Le mystère de la CRSC Francine Behar-Cohen, Lausanne Francine Behar-Cohen, Lausanne Die Chorioretinitis serosa centralis (CRSC) wird von angelsächsischen Autoren wie folgt bezeichnet: central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretinitis (zentrale seröse Choroidopathie, Choroiditis, Chorioretinitis). Dies zeigt, wie schwierig die Einordnung dieser Störung im Rahmen der entzündlichen und degenerativen Krankheiten der Retina und / oder der Choroidea ist. Die Klassifizierung wird noch schwieriger, wenn akute und chronische Formen unterschieden werden müssen. Letztere werden manchmal als diffuse retinale Epithelopathien bezeichnet. Handelt es sich hier wirklich um eine Differenzierung aufgrund der Dauer ihrer Entstehung oder wäre sie auf den Grad der epithelialen Auswirkung bezogen? Entsteht die chronische wirklich aus einer akuten Form? Handelt es sich nicht eher um zwei verschiedene Krankheiten? Und schliesslich: Wie ordnet man die CRSC innerhalb der Pachychoroidea und den polypoiden Vaskulopathien ein? Gibt es ein Kontinuum zwischen den verschiedenen Formen retinaler Krankheiten im Rahmen einer Pachychoroidea, wie es B. Freund vorschlägt?1 Bestimmte wetAMD-Fälle, die nicht auf anti-VEGF ansprechen, könnten auch in diesem Spektrum erscheinen, das sich immer weiter zu vergrössern scheint, je besser die bildgebenden Verfahren darin werden, gemeinsame klinische Zeichen dieser unterschiedlichen klinischen Entitäten darzustellen. Die Pachychoroidea (englisch: Pachychoroid) könnte eine «anatomische Variante» mit genetischer Ursache sein. Diese wiederum könnte ein Auftreten der CRSC oder anderer Pathologien bei Pachychoroidea im Zusammenhang mit exogenen Faktoren wie Stress oder Einnahme von Kortikoiden begünstigen.2 Die CRSC ist bei diesen Retinaaffektionen wesentlich häufiger anzutreffen als vermutet, wenn man systematisch Fundus-Autofluoreszenzuntersuchungen vornimmt.Sie bleibt rätselhaft und die einzige Form eines Makulaödems, die sich durch Kortikoidanwendung verschlechtert. Wie können Kortikoide gleichzeitig antiödematöse Effekte auslösen und ein Makulaödem induzieren? Unsere Arbeitsgruppe konnte in grundlegenden Arbeiten zeigen, dass dieses Paradox erklärt werden könnte durch die Bindung der Kortikoide an die Mineralkortikoidrezeptoren, die in der Retina und der Choroide exprimiert sind.3 Auf Grundlage dieser Arbeiten haben wir Mineralokortikoid-Rezeptorantagonisten als therapeutische Alternative für diese resistenten CRSC-Formen vorgeschlagen.4 Zahlreiche Studien sind noch erforderlich, um die Anwendungsmodalitäten dieser Medikamente und ihren optimalen Einsatz zu untersuchen und um die verschiedenen Formen dieser mysteriösen Krankheit besser zu verstehen. • La choriorétinite séreuse centrale (CRSC) est appelée selon les auteurs anglo-saxons : central serous, central serous choroidopathy, central serous choroiditis, central serous chorioretinitis, témoignant de la difficulté à classer cette affection rétinienne dans les maladies inflammatoires, dégénératives, touchant la rétine et / ou la choroïde. L’exercice devient encore plus difficile quand il s’agit de différencier les formes aiguës de la maladie des formes chroniques, encore appelées épithéliopathies rétiniennes diffuses par certains. S’agit-il vraiment d’une différentiation liée à la durée de l’évolution ou serait-elle liée au degré de l’atteinte épithéliale ? La forme chronique est-elle vraiment une évolution d’une forme aigue ? Ou bien s’agit-il en fait de deux maladies différentes ? Enfin, comment classer la CRSC parmi les pachychoroïdes et les vasculopathies polypoïdales ? Y a-t-il un continuum entre les différentes formes de maladies rétiniennes associées à une pachychoroïde comme semble l’évoquer B. Freund ?1 Certaines DMLA réfractaires aux anti-VEGF pourraient aussi appartenir à ce spectre qui semble s’élargir au fur et à mesure que les méthodes d’imagerie de plus en plus performantes permettent de détecter des signes cliniques communs à ces différentes entités cliniques. La pachychoroïde pourrait être une « variante anatomique » génétiquement transmissible, favorisant la survenue de CRSC ou d’autres pathologies associées à une pachychoroïde, à la faveur de facteurs exogènes comme le stress ou la prise de corticoïdes par exemple.2 La CRSC fait partie de ces affections de la rétine, beaucoup plus fréquente qu’on ne le croit, quand on réalise systématiquement des analyses du fond d’œil en autofluorescence, et qui reste mystérieuse et la seule forme d’œdème maculaire, aggravé par les corticoïdes. Comment les corticoïdes peuvent-ils à la fois exercer des effets anti-œdémateux et induire un œdème maculaire ? Notre équipe a mené des travaux fondamentaux, qui ont permis de montrer que la liaison des corticoïdes à des récepteurs minéralocorticoïdes, exprimés dans la rétine et la choroïde pourrait expliquer ce paradoxe.3 Sur la base de ces travaux, nous avons proposé les antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes comme alternative thérapeutique dans les formes non-résolutives de CRSC.4 De nombreuses études sont encore requises pour préciser les modalités d’utilisation de ces médicaments et leur utilisation optimale et pour mieux comprendre les différentes formes de cette mystérieuse maladie. • Korrespondenz / Correspondance Prof. Francine Behar-Cohen, Cheffe de Service, Directrice médicale, Fondation Asile des aveugles Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, Avenue de France 15, Case Postale 133, 1000 Lausanne 7 ophta • 5 / 2014 Referenzen / Références 1. Warrow DJ, Hoang QV, Freund KB. Pachychoroid pigment epitheliopathy. Retina 2013 Sep;33(8):1659-72). 2. Lehmann M, Bousquet E, Beydoun T, Behar-Cohen F. PACHYCHOROID: An Inherited condition? Retina 2014 Jul 18. [Epub ahead of print]. 3. Zhao M, Célérier I, Bousquet E, Jeanny JC, Jonet L, Savoldelli M, Offret O, Curan A, Farman N, Jaisser F, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor is involved in rat and human ocular chorioretinopathy. J Clin Invest 2012 Jul 2;122(7):2672-9). 4. Bousquet E, Beydoun T, Zhao M, Hassan L, Offret O, Behar-Cohen F. Mineralocorticoid receptor antagonism in the treatment of chronic central serous chorioretinopathy: a pilot study. Retina 2013 Nov-Dec;33(10):2096-102). 304 SWISS SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO ophthAW AWA AW WARD SWISS OphthAWARD Prix national d’encouragement ophtalmologie NATIONALER FÖRDERPREIS FÜR enPRIX D’ENCOURAGEMENT NATIONAL POUR klinische Forschungsprojekte und experimentelle Der Award wird seit 2013 von der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft (SOG) vergeben. Die Wahl wird durch eine unabhängige Jury der SOG getroffen. Sponsor ist die Bayer Schweiz AG, die für die drei Preise insgesamt 30 000 CHF zur Verfügung stellt. Ausgezeichnet werden junge Forschende aus der Schweiz oder junge Forschende an Schweizer Institutionen bis zum vollendeten 43. Lebensjahr für Arbeiten, deren Publikation akzeptiert ist oder deren Publikation nicht länger als zwei Jahre zurück liegt. Auch 2015 wird der Preis wieder ausgelobt. Im Jahr 2015 werden neue Kategorien definiert, bitte informieren Sie sich auf www.ophthaward.ch! Die Preisträger 2014 Beste experimentelle Arbeit Wie auch bereits im letzten Jahr wurde dieser Preis unter zwei Bewerbern mit exakt der gleichen Beurteilung durch die Jury aufgeteilt: • Dr. phil. Corinne Kostic, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin in Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363 • PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes, Abteilung für Augenheilkunde des UniversitätsSpitals Zürich. Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cells Mol Dis 2013.;51:163-73. Höchste klinische Relevanz • PD Dr. med. Dr. sc. nat. Mathias Abegg, Abteilung für Augenheilkunde des Inselspitals Bern. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M. Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9. WEITERE INFORMATIONEN AUF Beste Innovation • Dr. phil. Carlo Rivolta, Department für medizinische GePLUS D’INFORMATIONS SUR netik der Universität Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H, Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. • En 2014 été décernés pour la deuxième des ont projets de recherche cliniquefois etdes desprix projets d’encouragement aux jeunes chercheurs travaillant dans expérimentaux issus de la recherche fondamentale les instituts de recherche suisses ou d’origine suisse. La présidente la jury, le Prof.dans Dr Klara a remis jeunesderétinologues le Landau, domaine de laà rétinologie l’occasion du Congrès annuel de la Societé Suisse et de la vitréo-rétinologie d’Ophthalmologie (SSO) le SWISS OphthAWARD des prix. montant de la récompense CHF 30’000.– Chacun de ces prix est doté d’une enveloppe de CHF 10 000.–. La décision d’attribution des prix a été prise par un jury représentatif et indépendant. Bayer (Schweiz) AG est le sponsor de cet événement. Bayer (Schweiz) AG coopère avec la SSO à l’attribution de ces prix annuels, qui seront à nouveau décernés en 2015 pendant le congrès annuel de la SSO à Fribourg, mais selon des catégories de participation légèrement différents (voir www.ophthaward.ch). Les lauréats 2014 Meilleur travail expérimental Les candidatures relevant de cette catégorie sont récompensés conjointement les travaux de deux participants : • Dr phil. Corinne Kostic, PhD, de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, Lausanne. Kostic C, Lillico SG, Crippa SV, Grandchamp N, Pilet H, Philippe S, Lu Z, King TJ, Mallet J, Sarkis C, Arsenijevic Y, Whitelaw CB. Rapid Cohort Generation and Analysis of Disease Spectrum of Large Animal Model of Cone Dystrophy. PLoS One. 2013 Aug 19;8(8):e71363 • PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes, du département d’opthalmologie USZ Zurich. Barthelmes D, Irhimeh MR, Gillies MC, Karimipour M, Zhou M, Zhu L, Shen WY. Diabetes impairs mobilization of mouse bone marrow-derived Lin−/VEGF-R2+ progenitor cells. Blood Cell Mol Dis 2013;51:163-73. Meilleure pertinence clinique • PD Dr méd. Dr sc. nat. Mathias Abegg, de la clinique universitaire d’ophtalmologie, Inselspital Berne. Abegg M, Dysli M, Wolf S, Kowal J, Dufour P, Zinkernagel M. Microcystic Macular Edema: retrograde maculopathy caused by optic neuropathy. Ophthalmology 2014; 121:142-9 Meilleure innovation • Dr. phil. Carlo Rivolta, Department of Medical Genetics, University of RETINAWARD.CH Lausanne. Nishiguchi KM, Tearle RG, Liu YP, Oh EC, Miyake N, Benaglio P, Harper S, Koskiniemi-Kuendig H, SVRG.INFO Terasaki H, Berson EL, Katsanis N, Rivolta C: Whole genome sequencing in patients with retinitis pig mentosa reveals pathogenic DNA structural changes and NEK2 as a new disease gene. Proc Natl Acad Sci USA 2013;110:16139-44. • SWISS RetinAward – ein Projekt der SVRG in Zusammenarbeit mit Bayer (Schweiz) AG ophta • 5 / 2014 un projet du SVRG en collaboration avec Bayer (Schweiz) AG sto.ch 08/2014 d/f Projekte aus Grundlagenforschung Am SOG-Jahreskongress 2014der in Interlaken wurde der SWISS OphthAWARD an vier Preisträger überreicht. Die Retinologinnen undhoch, Retinologen Konkurrenz injunge den Kategorien war äusserst entspreim Bereich der Retinologie und chend dem herausragenden Niveau, dasVitreoretinologie etliche Schweizer Institutionen in der Augenheilkunde erreichen. Prof. Dr. CHF 30’000.– Klara Landau, Jury-Präsidentin, Preisgeld begrüsste die Gewinner. SWISS ophthAW AWA AW WARD Die prämierten Arbeiten Ein grosses Tiermodell für Gen-Untersuchungen bei Zapfendystrophie SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO Travaux ayant reçu des primes Un grand modèle animal pour les études géniques en cas de dystrophie de cône Die Arbeit von Dr. Corinne Kostic (Lausanne) entstand in internationaler Kooperation unter Beteiligung des Teams für Biotherapie und Biotechnologie CRICM und New Vectys (Paris), des Roslin Instituts der Universität von Edinburgh und des Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology (UGTSCB) des Hôpital Jules-Gonin in Lausanne. Le travail du Dr Corinne Kostic a été réalisé dans le cadre d’une coopération internationale, avec la participation de l’équipe de Biothérapie et Biotechnologie CRICM et New Vectys (Paris), de l’Institut Roslin de l’Université d’Edimbourg et de l’Unité de Thérapie Génique et de Biologie des Cellules Souches de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne. Bisher gibt es nur wenige bis keine brauchbaren Modelle grösserer Tiere für genetische Untersuchungen der Retina z.B. bei erblichen Zapfendystrophien. Untersuchungen an Primaten haben relativ hohe Hürden; das Schwein könnte eine Alternative sein. Die dem menschlichen Auge etwa entsprechende Grösse seiner Augen, die spezifische Verteilung der Zapfen in der Netzhaut, die Physiologie und die Verfügbarkeit sprechen dafür. Die Technik der lentiviralen Transgenesis zum Einbringen mutierter Gene in einen Organismus bietet eine wirksame Strategie zur Erforschung der Zapfenkrankheiten. Dr. Kostics Arbeitsgruppe brachte per Transgenesis ein dominantes mutiertes Allel für eine Zapfendystrophie in SchweineZygoten ein, welche in Jungsauen injiziert wurden. Unter den Abkömmlingen waren 60 % transgen, und dies in veränderlicher phänotypischer Ausprägung, wie man es auch beim Menschen antrifft. Dreizehn transgene und 9 normale Schweine wurden untersucht, u.a. mit einem photopischen Elektroretinogramm, im Hindernisparcours, mit OCT-Bildern der Retina und RetinaHistologien zu unterschiedlichen Zeitpunkten. Es gelang dem Team zu zeigen, dass die lentivirale Transgenesis mit retinaler Expression bei etwa 60 % der Tiere gut funktioniert, dass sich rasch eine Kohorte von Tieren mit einem breiten Spektrum an Krankheitsphänotypen generieren lässt und dass die Expression der für diese Studie gewählten Allele mit abnormalen retinalen Morphologien, Funktionstests und Histologien einhergeht. Die retinalen Veränderungen schritten nur langsam voran. Mit dem Vorliegen dieses Modells bei einem grossen Tier kommt die Forschung einen deutlichen Schritt weiter in der Testung klinischer Anwendungen bei diesen oder ähnlichen Dr. Corinne Kostic (Lausanne) Genveränderungen. Jusqu’à présent, on ne dispose que de peu ou pas de modèles de grands animaux utilisables dans le cadre des études génétiques de la rétine, par exemple dans le cas des dystrophies importantes des cônes. Des obstacles importants viennent compliquer les études menées sur les primates ; le cochon pourrait donc représenter une alternative intéressante pour les investigations génétiques. La taille de ses yeux, qui correspond environ à celle de l’œil humain, la répartition spécifique des cônes dans la rétine, la physiologie et la disponibilité de l’animal sont des critères favorables à son utilisation. La technique de la transgenèse lentivirale, visant à introduire des gènes mutés dans un organisme, offre un stratégie valable pour étudier les maladies des cônes. Le groupe de travail du Dr Kostic a introduit par transgénèse tout d’abord un allèle dominant muté pour une dystrophie des cônes chez des zygotes de cochons, qui ont été injectés à de jeunes truies. Parmi la descendance, 60 % étaient transgéniques, et ce, avec une expression phénotypique variable, telle que recontrée aussi chez l’homme. 13 cochons transgéniques et 9 cochons normaux ont été étudiés, entre autres avec un électrorétinogramme photopique, une course d’obstacle, des images OCT des couches rétiniennes et les histologies de la rétine à des moments différents. L’équipe a réussi à montrer que la technique de la transgénèse lentivirale avec expression rétinienne fonctionne bien chez environ 60 % des animaux, qu’une cohorte d’animaux ayant un large spectre de phénotypes de maladie peut être générée rapidement et que l’expression de l’allèle choisi pour cette étude s’accompagne d’anomalies dans les morphologies de la rétine, les tests fonctionnels et les histologies. Les modifications rétiniennes n’ont progressé que lentement. Avec la présence de ce modèle chez un grand animal, la recherche fait un progrès décisif dans l’essai des applications cliniques, en cas de modifications géniques correspondantes ou similaires. Möglichkeiten einer Endothelzellreparatur bei diabetischer Retinopathie Privatdozent Dr. Dr. Daniel Barthelmes (UniversitätsSpital Zürich und Save Sight Institute, University of Sydney) untersuchte mit Kollegen beider Institute endotheliale Progenitorzellen (EPC) und zeigte, dass EPCs in frühen Diabe- Possibilité d’une réparation des cellules endothéliales en cas de rétinopathie diabétique Le privat-docent Dr Daniel Barthelmes (Hôpital universitaire de Zurich et Institut «Save Sight» de l’Université de Sydney) a étudié avec ses collègues des deux instituts les progéniteurs endothéliaux (EPC). Son travail a permis de démontrer que les EPC aux stades précoces ne sont pas ophta • 5 / 2014 305 306 SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO tes-Stadien vermindert freigesetzt werden. Hieraus ergibt sich ein möglicher Ansatz zur Behandlung. Auch er erreichte den geteilten 1. Platz «Beste experimentelle Arbeit». SWISS ophthAW AWA AW WARD réduits en cas de diabète, mais que leur libération est déficitaire. Il en résulte une approche thérapeutique possible. Le Dr Barthelmes a également obtenu la première place de la catégorie « Meilleur travail expérimental ». Bei Diabetes mellitus treten an der Netzhaut bereits sehr früh mikrovaskuläre Schäden auf, ohne dass klinisch Veränderungen zu beobachten sind. Der Körper verfügt zur Reparatur von Gefässschäden über sog. endotheliale Progenitorzellen (EPC). Diese stammen zum grossen Teil aus dem Knochenmark. Sie haben Stammzelleigenschaften mit festgelegtem künftigem Funktionsbereich. Es wäre interessant, EPCs für eine frühzeitige Therapie retinaler diabetesassoziierter Gefässschäden verfügbar zu machen, um mikrovaskuläre Veränderungen zu beeinflussen. Tatsächlich ist die Anzahl dieser Zellen im peripheren Blut bei Diabetes vermindert. Untersucht wurden möglichen Ursachen für die verminderte Anzahl sowie die Frage, ob ein retinaler Gefässschaden in der Retina mit endothelialen Progenitorzellen (EPC) aus dem Knochenmark repariert werden kann. Die Bildung und Funktion der EPCs aus dem Knochenmark sind im Mausmodell bei frühem Diabetes nicht gestört, und bei Injektion ins Auge können sie tatsächlich eine vaskuläre Reparatur bewirken. Auch die für eine normale Endothelfunktion wichtigen funktionsbezogenen Gene sind nicht verändert. Doch werden bei Diabetes deutlich weniger EPCs ins periphere Blut mobilisiert. Die Arbeit weist eine signifikante Herabsetzung des Gens sowie des Genprodukts für den Faktor SDF-1 (Stromal cell-derived factor-1) nach, der für die Mobilisierung wesentlich mit verantwortlich ist. Das ist umso interessanter, als eine pharmakologische Stimulation der EPC-Mobilisation aus dem Knochenmark über SDF-1 bei Ratten mit myokardialem Infarkt bereits erfolgreich eingesetzt wurde, um die durch den Infarkt hervorgerufenen mikrovaskulären Schäden am Myokard deutlich zu reduzieren. Mikrozystisches Makulaödem nicht nur bei MS En cas de diabète sucré, des dommages microvasculaires se produisent dès un stade précoce au niveau de la rétine, sans que l’on ne puisse observer de modifications cliniques. Pour réparer des lésions vasculaires, le corps dispose de cellules appelées les progéniteurs endothéliaux (EPC). Ceux-ci proviennent en grande partie de la moelle osseuse, et bénéficient de propriétés des cellules souches, avec un domaine fonctionnel futur fixé. Il serait intéressant de pouvoir disposer des EPC pour une thérapie précoce des lésions vasculaires associées au diabète, dans le but de réduire les modifications microvasculaires. En effet, en cas de diabète, le nombre de ces cellules est réduit dans le sang périphérique. Les causes possibles de ce nombre réduit ont été étudiées, ainsi que la question de savoir si un dommage vasculaire rétinien peut être réparé dans la rétine avec des progéniteurs endothéliaux (EPC) ayant été isolés à partir de la moelle osseuse. La formation et la fonction des EPC de la moelle osseuse ne sont pas perturbées dans le modèle de souris en cas de diabète précoce et, lors de l’injection dans l’œil, ils peuvent réellement induire une réparation vasculaire. Les gènes liés à la fonction, qui sont importants pour une fonction endothéliale normale, ne sont pas modifiés. Toutefois, en cas de diabète, un nombre nettement inférieur d’EPC a été mobilisé dans le sang périphérique. Le travail met en évidence une diminution significative du gène et du produit génique pour le facteur SDF-1 (Stromal cell-derived factor-1), qui est co-responsable dans une grande mesure de la mobilisation. C’est est d’autant plus intéressant qu’une stimulation pharmacologique de la mobilisation des EPC de la moelle osseuse via le SDF-1 chez les rats avec infarctus du myocarde a déjà été utilisée avec succès, afin de PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes (Zürich) réduire nettement les dommages microvasculaires au niveau du myocarde, provoqués par l’infarctus. Zwei Arbeiten aus Brain und Lancet Neurology, die das mikrozystische makuläre Ödem (MME) mit der Multiplen Sklerose assoziieren, weckten das Interesse von Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern). Die Forscher vom Inselspital Bern (Abteilung für Augenheilkunde) und des ARTORG Center for Biomedical Engineering Research der Universität Bern demonstrierten, dass das MME keineswegs nur bei MS auftritt. Diese Arbeit lag daher in der Kategorie «Höchste klinische Relevanz» an vorderster Stelle. Dr. Abegg beobachtete den Fall einer Dreizehnjährigen, die bereits zweimal zur Zwangsernährung wegen Anorexia nervosa hospitalisiert worden war und über verschlechtertes Sehen klagte. Der Visus war beidseits reduziert, und es fand sich ein relatives afferentes Pupillendefizit. Als Ursache für die beidseitige Visusminderung wurde in der Folge ein Keimzelltumor mit Kompression des Chiasma opticum gefunden. In der Retina fiel ein mikrozystisches Makulaödem auf mit feinen vertikalen Vakuo- ophta • 5 / 2014 Œdème maculaire microkystique pas uniquement en cas de SEP Deux travaux de Brain et Lancet Neurology, qui associent l’œdème maculaire microkystique (OMM) à la sclérose en plaques (SEP), ont éveillé l’intérêt du Dr Mathias Abegg (Berne). Les chercheurs de l’Hôpital de l’Île de Berne (service d’ophtalmologie) et du Centre ARTORG Center for Biomedical Engineering Research de l’Université de Berne ont démontré que l’OMM ne survient absolument pas qu’en cas de SEP. Ce travail s’est donc imposé en tête de la catégorie « Meilleure pertinence clinique ». Le Dr Abegg a observé le cas d’une jeune fille de 13 ans, qui avait déjà été hospitalisée à deux reprises pour nutrition forcée en raison d’une anorexie nerveuse, et se plaignait d’une dégradation de sa vue. L’acuité visuelle était réduite des deux côtés en présence SWISS ophthAW AWA AW WARD SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO len in der inneren nukleären Schicht. Das führte zur Überlegung, ob MME auch Folge einer Optikusneuropathie (ON) sein könnten. Um diese Hypothese zu prüfen, evaluierte Abegg 180 Augen mit ON retrospektiv. Bei 8 % war das MME nachweisbar, als perifovealer Ring, im Infrarotbild und auch mit automatischer Segmentierung im OCT gut erkennbar. Es ist damit keineswegs pathognomonisch für die Multiple Sklerose. Die innere nukleäre Schicht ist verdickt, was auf ein echtes Ödem hindeutet. Da in der Angiographie keine Gefässleckage assoziiert ist, wird vermutet, dass eine Dysfunktion der Müllerzellen zu einer verminderten Wasseraufnahme in der Netzhaut und so zum Anschwellen der inneren nukleären Schicht führt. Ein Risikofaktor ist nach Abeggs Daten ein jugendliches Alter. Nach den Beobachtungen der Arbeitsgruppe dauert es mindestens drei Monate ab Beginn einer Optikusneuropathie, bis das MME sichtbar wird. Als bessere Beschreibung der retinalen Vorgänge schlägt er die Verwendung des Begriffs «retrograde MakulopaPD Dr. Dr. Mathias Abegg (Bern) thie» vor. d’un relatif déficit pupillaire afférent. Comme cause de la baisse de la vue sur les deux yeux, on a identifié par la suite une tumeur germinale avec une compression du chiasma optique. Dans la rétine, on a remarqué un œdème maculaire microkystique, avec de fines vacuoles verticales dans la couche nucléaire interne. Cela a conduit à se demander si l’OMM pourrait être aussi la conséquence d’une neuropathie optique (ON). Pour vérifier cette hypothèse, Abegg a évalué rétrospectivement 180 yeux présentant une ON. Sur 8 % des sujets, l’OMM a pu être mis en évidence sous forme d’un anneau périfovéal, bien identifiable à l’image infrarouge et aussi avec segmentation automatique à l’OCT. Ainsi, il n’est absolument pas pathognomonique pour la sclérose en plaques. La couche nucléaire interne est épaissie, ce qui indique un véritable œdème. Etant donné qu’aucune fuite vasculaire n’y est associée à l’angiographie, on suppose qu’un dysfonctionnement des cellules de Müller entraîne une réduction de l’absorption d’eau dans la rétine, et donc, un gonflement de la couche nucléaire interne. Selon les données d’Abegg, le jeune âge est un facteur de risque. D’après les observations du groupe de travail, il faut au moins trois mois à compter du début d’une neuropathie optique pour que l’OMM soit visible. Le Dr Abegg propose d’utiliser le concept de « maculopathie rétrograde » pour mieux décrire les processus rétiniens. Komplette Gen-Sequenzierung bei Retinitis pigmentosa ist lohnend Le séquençage complet des gènes est valable en cas de rétinite pigmentaire Dr. Carlo Rivolta, PhD (Lausanne) erzielte mit seiner Arbeit die höchste Punktzahl aller eingereichten Arbeiten für seinen Nachweis, dass es lohnt, die Nadel im Heuhaufen zu suchen: Mit der kompletten Sequenzierung des Genoms kommen Forschende bei der Retinitis pigmentosa (RP) trotz einer grossen Informationsflut auch im Hinblick auf mögliche Therapien entschieden weiter. Beteiligt waren etliche weitere Institute in Japan, den USA, Kanada, Israel und in der Schweiz. Le Dr Carlo Rivolta (Lausanne) a obtenu avec son travail de recherche le score le plus élevé au total de tous les travaux remis, en prouvant que cela vaut la peine de chercher une aiguille dans une botte de foin: avec le séquençage complet du génome, les chercheurs avancent résolument dans la recherche et les possibles thérapies pour la rétinite pigmentaire, malgré un flot d’informations important. Ont participé d’autres instituts au Japon, aux États-Unis, au Canada, en Israël et en Suisse. Die hereditären Netzhautdegenerationen mit RP sind genetisch die heterogenste Gruppe an Erbkrankheiten: 259 Gene und Genloci wurden ermittelt, die am Ende zur gleichen Krankheit führen. Aber noch immer finden sich bei jedem Dritten keine verursachenden Gene. In der Gentechnik ist seit etwa 5 Jahren eine Revolution im Gang. Wo sich frühere Untersuchungen mit Techniken begnügen mussten, die 0.0001 % der humanen Gen-Information analysieren, kann man jetzt 4’000’000 DNA-Varianten pro Individuum nachweisen, in 100 % des Genoms. Eine einzige komplette Genomsequenzierung verschlang vor 13 Jahren 100 Mio $, kostet heute aber «nur» noch 4000 $. Ist dieses Übermass an Gen-Information jedoch sinnvoll? Dr. Rivoltas Arbeitsgruppe analysierte nicht miteinander verwandte Patienten mit rezessiver RP durch komplette Genomsequenzierung. Er untersuchte zwei Extreme an Populationen: je 8 Patienten aus den USA, die dort üblicherweise mindestens zwei betroffene Mitglieder in der Familie haben und sehr gut cha- Les dégénérescences héréditaires de la rétine, comprenant la rétinite pigmentaire (RP), sont génétiquement le groupe le plus hétérogène de maladies héréditaires: 250 gènes et loci ont été déterminés, qui conduisent en fin de compte à la même maladie; toutefois, chez une personne sur trois environ, aucun gène à l’origine de la maladie ne peut être trouvé. Une révolution est en marche depuis environ 5 ans dans la recherche génétique : le séquençage de génomes complets. Là où la recherche précédente devait se contenter de techniques qui permettaient l’analyse de quelques mutations, en ciblant environ le 0,0001 % du génome humain, on peut maintenant analyser 4’000’000 de variantes de l’ADN par individu, sur le 100 % du génome. Cependant, un seul séquençage de génome qui, il y a 13 ans, coûtait 100 millions de dollars, ne coûte plus aujourd’hui « que » 4000 $. Cet excès d’informations sur les gènes est-il toutefois utile? Le groupe de travail du Dr Rivolta a analysé des patients non apparentés entre eux, présentant une RP récessive, en procédant à un séquençage complet du génome. Il a étudié deux extrêmes ophta • 5 / 2014 307 308 SWISS SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO ophthAW AWA AW WARD rakterisiert sind, und aus Japan, wo üblicherweise isolierte, kaum de populations : 8 patients venus des USA, ayant au moins deux charakterisierte Fälle auftreten. membres touchés dans leur famille et qui sont très bien caractériZwei von fünf Patienten liessen Mutationen infolge chromoso- sés, et 8 patients venus du Japon, où des cas normalement isolés, maler Änderungen erkennen, die mit den bisherigen Systemen peu caractérisés se produisent. nicht entdeckt worden wären, sodass sich der Aufwand klar Deux patients sur cinq ont présenté des mutations dues à des molohnt. Diese Resultate deuten darauf hin, dass selbst in bekann- difications chromosomiques, qui n’auraient pas été découvertes ten Krankheitsgenen noch «unkonventionelle» Mutationen ent- avec les systèmes existants, de sorte que le coût élevé vaut ici claideckt werden können, sodass bei Netzhautdegenerationen die rement la peine. Ces résultats indiquent que même dans les gènes Genomsequenzierung wohl die Gentechnik der nahen Zukunft de la maladie qui sont déjà connus des mutations « non convenist. Das Aufspüren von Mutationen ist tionnelles » peuvent être détectées, de sorte que, für die Diagnose auf molekularer Ebepour les dégénérescences de la rétine, le séquenne und für genbasierte Studien ausserçage du génome constitue bien la technique géordentlich wichtig, essenziell aber nique de l’avenir proche. La détection des muauch für therapeutische Ansätze zur tations est extrêmement importante pour le Korrektur dieser genetischen Fehler. diagnostic sur le plan moléculaire mais surtout Dank dieser Art genetischer Informapour des thérapies basées sur la correction de tionen wurden in jüngster Zeit klinices défauts génétiques. Grâce à ce type d’inforsche Studien in Kanada, den USA und mations génétiques, des essais cliniques ont été Grossbritannien durchgeführt, mit conduits récemment au Canada, Etats-Unis et sehr ermutigenden Ergebnissen für die Dr. Carlo Rivolta (Lausanne), MER Royaume-Uni avec des résultats très encouraPatienten. • − UNo geants pour les patients. • − UNo SAMS – Studie zum Arbeitsleben von Menschen mit Sehschädigung Gefährdung für den Arbeitsplatz? Der SOG-Vorstand unterstützt die neue Studie zu diesem Thema. Wir bitten Sie, Ihre Patient / innen zur Studien-Teilnahme einzuladen! Stefan Spring, Forschungsbeauftragter des Schweizerischer Zentralvereins für das Blindenwesen SZB, Zürich Was kann helfen, den Arbeitsplatz zu erhalten? Sind sie trotz ernsthafter Sehprobleme beruflich im ersten Arbeitsmarkt tätig? Oder waren Sie in den letzten zehn Jahren noch beruflich aktiv? Sie sind ausserdem mindestens 25 Jahre alt? Wir bitten Sie, mit uns am Telefon über Ihre berufliche Erfahrung zu sprechen. Melden Sie sich mit Ihrem Namen und Ihrer Telefonnummer: ophta • 5 / 2014 • • • • Telefon (kostenlos) 078 698 19 13 (auch SMS möglich) Email: [email protected] Formular auf der Projekt-Website: www.sams-info.ch Brief: Prof. Dr. Anna Maria Riedi, ZHAW Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften, Departement Soziale Arbeit, Pfingstweidstrasse 96, Postfach 707, 8037 Zürich. Die landesweit durchgeführte Studie wird herausfinden, was hilft um eine Arbeitsstelle trotz Sehproblemen zu erhalten. Ihre Daten werden absolut vertraulich behandelt und für die Auswertung anonymisiert. Weder Namen noch Personalien werden an Versicherungen, Arbeitgeber, Behörden, Ärzte oder andere Stellen weitergegeben. Weitere Informationen auch unter www.sams-info.ch Focus Lohnt sich das noch? Low Vision-Rehabilitation mit über 90-jährigen Personen Markus Sutter, Bern «Lohnt sich die Anschaffung eines Lesegerätes in meinem Alter noch?» «Macht die anti-VEGF-Therapie für diese 95-jährige Patientin noch Sinn?» «Sollen wir für hochaltrige Menschen überhaupt noch Low Vision-Rehabilitation anbieten?» Fragen zu Sinn und Nutzen stellen sich Patienten, Angehörige und Therapeuten in und zu jedem Alter – aber vielleicht in ganz besonderer Weise im hohen und für das hohe Alter. Diese Arbeit befasst sich mit der in Europa am schnellsten wachsenden Bevölkerungsgruppe, mit der der hochaltrigen Menschen.1 Diesen Trend spüren auch Beratungsstellen für Sehbehinderte. In den Jahren zwischen 2003 und 2013 ist der Anteil der 85-jährigen und älteren Klienten der Beratungsstelle für Sehbehinderte Bern beispielsweise von 24 % auf 34 % gestiegen. Am Beispiel eines Patientenkollektivs von über 90-Jährigen, die in den Jahren 2012 und 2013 Dienstleistungen der Bera- Alter von 92.6 Jahren (Spannweite 90 – 100, 80 w, 20 m). Die Dossiers beinhalten u. a. augenärztliche Zeugnisse und Protokolle der Rehabilitationsmassnahmen. 54 von 100 Personen waren «neue» Klienten, das heisst, sie hatten vorher noch keinen Kontakt zur Beratungsstelle. 42 Probanden haben sich selber an die Beratungsstelle gewandt, 27 wurden durch Angehörige angemeldet (mehrheitlich durch Töchter) und 26 wurden direkt von ihren behandelnden Ophthalmologen zugewiesen. tungsstelle für Sehbehinderte Bern in Anspruch genommen haben, werden Forderungen an eine altersspezifische Low Vision-Rehabilitation zur Diskussion gestellt. Die dargestellten Befunde erheben nicht den Anspruch, wissenschaftlichen Kriterien streng zu genügen. Sie dienen vielmehr einer «kaleidoskopartigen» Beschreibung dieser besonderen Patientengruppe. 1. Methode und Probanden Analysiert wurden Dossiers von n=100 Probanden mit einem durchschnittlichen 0.8 I 0.63 Fernvisus (besseres Auge, Messung durch Ophthalmologen) 310 III I I 0.5 0.4 I 0.32 I I I I I I I II II III I II III I III II I II I II III 0.25 I 0.2 I 0.16 III I I I I I I III I IIII I I 0.125 0.1 II I 0.08 I I II III I I I I III I II 0.06 0.05 IIIIII 0.04 III I I I 0.032 0.025 0.02 I II I >20 20 16 I <0.02 12.5 10 8 6.3 5 4 3.2 2.5 2 Vergrösserungsbedarf (Messung durch Low Vision-Fachkraft) ophta • 5 / 2014 1.6 1.25 1 0.8 Tab.1 Fernvisus und Vergrösserungsbedarf in einer Stichprobe von 100 Probanden zwischen 90 und 100 Jahren. Je 1 Proband pro «l». Focus Bei den Probanden handelt es sich um eine stark positiv selektionierte Stichprobe. Die Probanden waren auf Grund ihres Allgemeinzustandes mehrheitlich in der Lage, die Dienstleistungen der Beratungsstelle in Anspruch zu nehmen, und sie zeichneten sich durch eine hohe intrinsische Motivation für Rehabilitationsinterventionen aus. 2. Lebenssituation Von den 100 Personen lebten 35 in Institutionen, 65 in Ein- oder Mehrpersonenhaushalten. 50 % der Frauen wohnten alleine zu Hause, 15 % in Mehrpersonenhaushalten, 35 % in Institutionen. Bei den Männern lebten lediglich 10 % in Einpersonen-, 55 % in Mehrpersonenhaushalten und wie bei den Frauen 35 % in Institutionen. 36 % sind Bezüger einer Hilflosenentschädigung HE leichten Grades – mehrheitlich auf Grund der Sehbeeinträchtigung (HE im Sonderfall für sehbehinderte und blinde Menschen im AHV-Alter). Die gesundheitliche Situation der Probanden war geprägt durch eine alterstypisch hohe Multimorbidität. 29 litten zusätzlich zur Sehbehinderung an einer Gehbehinderung, 21 an weiteren Beeinträchtigungen (u. a. Hörbehinderung, Demenz, Parkinson, Krebs und Herzerkrankungen). 3. Diagnosen und visuelle Funktionen Die Diagnosen wurden anhand der zur Verfügung stehenden augenärztlichen Zeugnisse erfasst. Bei 97 Personen wurde eine altersassoziierte Makuladegeneration (AMD) diagnostiziert, bei 18 ein Glau- Personen Anliegen kom. Neun Personen hatten eine Sehbeeinträchtigung durch eine nicht operierte Katarakt. Allgemein fällt auf, dass die Probanden verhältnismässig wenig über ihre Augenerkrankungen und über Zusammenhänge zwischen Augenerkrankung, Funktion der Netzhaut und Möglichkeiten der Optik wissen. Bei 14 Personen wurde eine anti-VEGFTherapie durchgeführt. Eine frühere Studie2 hatte bereits gezeigt, dass sich therapeutische Möglichkeiten (hier anti-VEGF) grundsätzlich positiv auf die Anpassung an die Sehbehinderung auswirken. Aus Berichten von Betroffenen schliessen wir, dass es im hohen Alter tendenziell vermehrt zu Therapieabbrüchen kommt, weil anti-VEGF-Injektionen im Kontext der (häufig mit Multimorbidität einhergehenden) persönlichen Lebenssituation zu belastend werden. Die Frage, ob sich eine Therapie noch lohnt, hängt nicht primär vom kalendarischen Alter ab, sondern vor allem von deren Bedeutung für die Lebensqualität. Die Visusstabilität als ein zentrales Entscheidungskriterium scheint uns hier nur beschränkt zu greifen, weil die Visusleistung mitunter wenig mit subjektiven Aspekten der Lebensqualität oder mit Schwierigkeiten in der Alltagsbewältigung korreliert.2-5 Wie Tabelle 1 zeigt, lag die Spannweite der Visusleistung (besseres Auge) in der Stichprobe zwischen 0.02 und 0.8 mit einem Median bei 0.2. Die Spannweite des Vergrösserungsbedarfs VB betrug 0.8 x bis > 20 x mit einem Median bei 4 x. Die Tabelle zeigt (mit Vorbehalt, weil die Messungen i. d. R. zeitlich verschoben Personen Anliegen 1 Kein Anliegen 3 Uhrzeit erkennen 94 Lesen 2 Fotos anschauen 17 Schreiben von Hand 2 Kochen 12 Blendung 2 Klärung Wohnsituation 10 Beleuchtung 1 Getränke eingiessen 8 Telefonieren 1 Umgang mit Geld 8 Handarbeiten 1 Notenlesen 6 Orientierung 1 Kleiderpflege 6 Als sehbehindert wahrgenommen werden 1 Gesichter erkennen 3 TV schauen Tab. 2 Häufigkeit der Anliegen (mit Mehrfachanliegen). waren) die beachtliche Streuung des Vergrösserungsbedarfs, auch z. B. an der Gruppe der 16 Personen mit Visus 0.2. Entsprechend problematisch ist denn auch ein Rückschliessen von der Visuszur Leseleistung. Bei 38 Personen wurde zusätzlich eine Einschätzung der Kontrastempfindlichkeit mit der SZB-Bailey-Testtafel vorgenommen. Der Mittelwert zeigte mit -4.5 Log-Stufen eine im Durchschnitt eingeschränkte Kontrastempfindlichkeit. Mit der Spannweite zwischen -1 Log-Stufe und -11 Log-Stufen kommt auch hier eine für die Hochaltrigkeit allgemein typisch ausgeprägte Varianz6 zum Ausdruck. 4. Anliegen der Probanden Eine einzige Person konnte anlässlich der Beratung kein Anliegen formulieren. Diese Person wurde von ihren Angehörigen in die Beratung «geschleppt». Tabelle 2 vermittelt einen Eindruck über die Vielfalt der Anliegen mit gleichzeitigem Schwerpunkt bei Lesebeeinträchtigungen. Die Anliegen sind nicht zu verwechseln mit geäusserten oder beobachtbaren Problemen allgemein. Anliegen sind diejenigen Probleme, die in konkrete Rehabilitationsziele umformuliert werden und die von den betroffenen Personen willentlich angegangen werden möchten. «Ich kann die Zeitung nicht mehr lesen. Die Zeitung ist mir aber wichtig und ich bin deshalb bereit, mit Hilfsmitteln zu üben, damit ich wieder selber lesen kann.» Unsere Erfahrungen zeigen, dass hochaltrige Personen besonders gut in der Lage sind, Anliegen abgestimmt auf ihre Fähigkeiten zu formulieren und zu priorisieren. Gleichzeitig gelingt es ihnen häufig aber auch gut, Abhängigkeiten bewusst anzunehmen. Sie zeigen eine hohe Kompetenz zur Justierung der Ressourcen.7 Sie wissen genau, wo es sich lohnt, Energie für Lernprozesse aufzuwenden und Veränderungen zu integrieren. Selbständigkeit auf der einen und bewusst angenommene Abhängigkeiten auf der anderen Seite werden so zu zentralen ethischen Konzepten in der Rehabilitation mit hochaltrigen Menschen (s. auch 8). 5. Interventionen und Hilfsmittel Bei 97 Personen wurden Interventionen durch «Low Vision-Generalisten» durchgeführt. Low Vision-Generalisten zeichnen sich aus durch einen agogischen oder ergotherapeutischen Grundberuf mit ophta • 5 / 2014 311 312 Focus Personen Hilfsmittel Personen Hilfsmittel 8 Kein Hilfsmittel! 21 Weisse Stöcke 38 Leuchten 14 Uhren (XXL oder sprechend) 26 Bildschirmlesegeräte 8 Gittertafeln (Schreibschablonen) 25 Lupenbrillen 7 Hörbuchabspielgeräte 22 Handlupen mit Licht 6 Grosstastentelefone 17 Standlupen mit Licht 4 Jumbo-Jasskarten 7 Standlupen ohne Licht 4 Vergrösserungssoftware, iPads 4 Handlupen ohne Licht 4 Grossagenden 7 Lesepulte 2 Nadeleinfädler 4 Filter 1 Messbecher Tab. 3 Häufigkeit der Hilfsmittel (mehrere Hilfsmittel pro Person möglich). • Low Vision-Rehabilitation mit hochaltrigen Menschen geschieht im Bewusstsein, dass das Ziel der möglichst hohen Selbständigkeit nur mit gleichzeitig bewusst angenommenen Abhängigkeiten adäquat erreicht werden kann. • Low Vision-Fachkräfte verfügen über fundiertes gerontologisches und geriatrisches Wissen und arbeiten nach ergotherapeutischen Prinzipien. • Einfache Anpassungen in der konkreten Lebensumwelt sind besonders gewinnbringend und nachhaltig. Low Vision mit hochaltrigen Menschen bedingt Hausbesuche durch Rehabilitationsfachpersonen. Und es lohnt sich! • besonderen Kenntnissen der vergrössernden Sehhilfen, von angepassten Sehstrategien und von Hilfsmitteln in den Bereichen Beleuchtung und Blendung. Sie sind auch in der Lage, Lösungen für ganz alltägliche Lebensverrichtungen mit den Patienten zu erarbeiten. Bei der untersuchten Gruppe war der zeitliche Aufwand für die Rehabilitation rund 25 % tiefer als bei jüngeren Klienten. Bei 71 Personen war mindestens ein Hausbesuch nötig und sinnvoll. Die Unterstützung durch Rehabilitationsfachkräfte bei konkreten Anpassungen «in den eigenen vier Wänden» ist bei hochaltrigen Personen besonders nachhaltig. Die jeweilige Wohnumgebung lässt sich zwar nicht immer hindernisfrei gestalten, hilfreich sind aber sehbehinderungsspezifische einfache Anpassungen nach dem Prinzip «Licht – Vergrösserung – Kontrast». In Tabelle 3 werden die vermittelten und in der Handhabung instruierten Hilfsmittel aufgelistet. Dass es innerhalb des Rehabilitationsprozesses zu keiner Vermittlung von (neuen) Hilfsmitteln kommt, ist für die Gruppe der Hochaltrigen nicht aussergewöhnlich. Die Liste der Hilfsmittel zeigt die Bedeutung der lichttechnischen Anpassungen. Die relativ hohe Anzahl der vermittelten Bildschirmlesegeräte ist nachvollziehbar, weil immerhin 32 der 100 Personen einen Vergrösserungsbedarf von 8 x und grösser hatten. In diesen hohen Vergrösserungsbereichen sind optische Vergrösserungen durch Lupenbrillen und Lupen häufig nicht mehr gewinnbringend möglich. ophta • 5 / 2014 Idealerweise sollten von Beratungsstellen besonders für hochaltrige Personen Occasions- oder Leihgeräte zur Verfügung stehen. Diese Option erleichtert die Entscheidungsfindung besonders im Kontext zur Nähe des Todes und zur allgemeinen realen oder potenziellen Morbiditätskompression. Lupenbrillen sollten wenn möglich erst nach Übungseinheiten definitiv abgegeben werden. Die Anpassung hoher Additionen gelingt im hohen Alter besonders gut, wenn bereits mit Additionen von +4.0, +5.0 oder +6.0 positive Erfahrungen gemacht werden konnten. 6. Fakten und Forderungen • Ein grosser Teil hochaltriger Personen kann die funktionale Selbständigkeit erhalten.7 • Statistisch verliert die Mittelwertanalyse mit zunehmendem Alter an Bedeutung. Interindividuelle und intraindividuelle Unterschiede gewinnen an Relevanz.6 • Neuronale Plastizität ermöglicht Lernen von Neuem selbstverständlich auch im hohen Alter.6,7 • Was sich lohnt, entscheiden die Patienten selber. Fachkräfte sind aber dafür verantwortlich, dass die betroffenen Personen auf der Basis von Wissen und Erfahrungen befähigt werden, kompetent und bewusst zu entscheiden. • Die Lebenssituation kann sich im hohen Alter sehr schnell ändern wegen erhöhter Krankheitsrisiken. Der Nutzen eines Hilfsmittels orientiert sich deshalb nicht primär an einer Nutzungsdauer. Korrespondenz Markus Sutter Dipl. klin. Heilpädagoge MAS-Gerontologe Low Vision-Trainer Beratungs- und Rehabilitationsstelle für Sehbehinderte und Blinde des Kantons Bern Zähringerstrasse 54, 3012 Bern Tel. 031 750 51 51, [email protected] Referenzen 1. Höpflinger F. Die Hochaltrigen – eine neue Grösse im Gefüge der Intergenerationalität. In: Petzold HG et al. (Hrsg.): Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 37-53. 2. Sutter M, Wahl HW. Rehabilitationsrelevantes Low Vision-Assessment bei altersabhängiger Makuladegeneration (AMD). In: blind-sehbehindert 2010. 130 (1): 22-37. 3. Brody BL et al. Depression, Visual Acuity, Comorbidity and Disability Associated with Age-related Macular Degeneration. In: American Academy of Ophthalmology 2001. 108 (10): 1893-1900. 4. Burmedi D et al. Behavioral consequences of age-related low vision. A narrative review. In: Visual Impairment Research 2002. 4 (1): 15-45. 5. Hogg RE, Chakravarthy U. Visual function and dysfunction in early and age-related maculopathy. In: Progress in Retinal and Eye Research 2006. 25: 249-276. 6. Wahl HW et al. Psychologische Alternsforschung: Beiträge und Perspektiven. In: Psychologische Rundschau 2008. 59 (1): 2-23. 7. Schumacher V, Martin M. Psychologie der Hochaltrigkeit: Kognitive Entwicklung im hohen Alter. In: Petzold HG et al. (Hrsg.). Hochaltrigkeit. Wiesbaden. VS Verlag für Sozialwissenschaften 2011. 127-146. 8. Kruse A. Selbständigkeit, bewusst angenommene Abhängigkeit, Selbstverantwortung und Mitverantwortung als zentrale Kategorien einer ethischen Betrachtung des Alters. In: Zeitschrift für Gerontologie und Geriatrie 2005. 28 (4): 273-287. SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO Vernehmlassung zum Zentrum für Qualität Vernehmlassung der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft zum Bundesgesetz über das Zentrum für Qualität in der obligatorischen Krankenversicherung Der nachfolgende Brief wurde Bundesrat Berset am 05. September 2014 per Einschreiben übersandt. standen sind, zum Teil auf Grundlagen der ISO-Zertifizierung. Sehr geehrter Herr Bundesrat Berset 3. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat zudem den chirurgischen Mitgliedern den Beitritt zur European Society for Cataract and Refractive Surgery (ESCRS) empfohlen, nachdem die SOG selbst ein QS Projekt entwickelt hat, das interessanterweise die Qualität über nahezu dieselben Parameter ermittelt, wie die europäische Datenbank Eurequo. Diese verfügt über eine outputmessende Datenbanklösung, die gesamteuropäisch zur Kataraktoperation einen Datenumfang von weit über 1 Mio. Datensätze enthält, die laufend ausgebaut werden. Der Beitritt der SOG zur ESCRS war das Resultat einer umfangreichen Vorarbeit einer Studiengruppe, welche zunächst ein eigenständiges Qualitätssicherungssystem erarbeitet hat. Als wir dann feststellten, dass die ESCRS mit dem EUREQUO fast die selben Parameter misst und zu annehmbaren Bedingungen eine gesamteuropäische Qualitätssicherungsplattform betreibt, hat die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft den Mitgliedern den Beitritt zur ESCRS empfohlen. Die Datenbank und weitere Informationen dazu finden Sie unter www.eurequo.org. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft dankt für die Gelegenheit zur Vernehmlassung und nimmt diese aufgrund der öffentlichen Publikation gerne wahr. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft bittet den Bundesrat inständig, das Projekt zurückzuweisen. 1. Beabsichtigtes Zentrum für Qualität Qualitätssicherung ist sehr sinnvoll, aber nicht so! Die SOG lehnt die Schaffung eines weiteren Zentrums für Qualität ab. Dies nicht, weil sie sich gegen die Qualitätssicherung stellt, sondern weil sie erhebliche Zweifel am Nutzen und der Effizienz eines solchen Instituts hat. 1. Allein in der Schweiz bestehen 44 verschiedene Facharzttitel und entsprechende Fachgesellschaften mit mindestens 44 Schwerpunkten. Gemeinsam sind bereits Anstrengungen unternommen worden, um die im KVG vorgesehene Qualitätssicherung umzusetzen. Es bestehen zurzeit (nicht abschliessend) folgende Institutionen zur Qualitätssicherung: • ANQ • Stiftung Patientensicherheit • SAQM 2. Es bestehen auf der Ärzteseite bereits eigens entwickelte Qualitätssicherungssysteme, auch in unserer Fachgesellschaft. Verschiedene unserer Mitglieder verfügen bereits über ausgeklügelte betriebsinterne Qualitätssicherungssysteme, die ausschliesslich unter Einbezug der Ärzte ent- 4. Mit dem neu vorgeschlagenen Institut für Qualität und dem darin geplanten Personalbestand lässt sich aus unserer Sicht keine vernünftige Lösung erreichen: Den Aufwand für den Betreib einer funktionierenden Qualitätssicherung für alle 44 Fachrichtungen der Medizin schätzen wir als viel höher ein. Gerade in der Qualitätssicherung stellen sich komplexe medizinische Fragen, die laufend im Dialog mit Wissenschaft und Forschung möglichst zeitverzugslos gelöst werden müssen. Da stellen sich Fragen, die zunächst offen in einem Vakuum hängen, weil immer wieder neu entdeckte Gebiete der Medizin erforscht werden müs- sen. Dies setzt einen laufenden und interdisziplinären Dialog innerhalb der verantwortlichen Fachgesellschaft und auch fächerübergreifend voraus. Die SOG hat höchste Zweifel daran, ob ein solches komplexes Unterfangen ohne massgebliche Beteiligung der Medizin und der Fachgesellschaften überhaupt nur andiskutiert werden kann. Es ist zu befürchten, dass die wesentlichen Fragen der Qualitätssicherung durch ein Amt nicht zufriedenstellend gelöst werden können, weil der aktuelle Stand der Wissenschaft zwangsläufig immer dem aktuellen Kenntnisstand irgendeiner Behörde um Monate, wenn nicht um Jahre voraus liegt. Dieses Dilemma ist systembedingt und nicht lösbar. In erster Linie ist zu fordern, dass die gesamte Qualitätssicherung in die Hände der betreffenden Fachgesellschaft gehört und nicht an eine Behörde delegiert wird. 5. Die Schweiz verfügt über eines der weltbesten Gesundheitssysteme, gerade weil behördliche Eingriffe lange Zeit mit Zurückhaltung gehandhabt wurden. Zurückhaltung erlaubt es, aufgrund des Subsidiaritätsgrundsatzes, die Regelung unter anderem auch der Qualitätssicherung auf einer tiefstmöglichen Ebene zu lösen, nämlich durch die entsprechenden Ärzte selbst: Sie dürfen sicher sein, dass es kein Arzt in Kauf nimmt, auf einem ungenügenden Qualitätslevel zu arbeiten. Vielmehr sind die Fachgesellschaften, ebenso wie die FMH und weitere Organisationen intensiv daran, die bereits bestehenden Qualitätssicherungssysteme ständig zu perfektionieren und weiterzuentwickeln. In diesem Zusammenhang ist auf die Factsheets der Bundesverwaltung zu verweisen: Darin findet sich die Feststellung, eine amerikanische Studie habe zu Tage gefördert, dass umgerechnet auf die Schweiz 2000 bis 3000 Patienten jährlich wegen ärztlicher Fehler versterben ophta • 5 / 2014 313 314 SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO würden: Hier nur zwei kurze Bemerkungen: Einerseits ist die zitierte Studie auch in den USA höchst umstritten, und zwar nicht nur von medizinischer Seite. Zum anderen lässt sich das amerikanische Gesundheitssystem nicht einfach auf die Schweiz übertragen. 6. Im Weiteren verspricht sich der Bundesrat durch das Institut eine Kosteneinsparung. Eine nähere Begründung dazu fehlt. Wie Kosten einzusparen wären, würde uns sehr interessieren. Wir vermissen entsprechende Berechnungen und befürchten eher einen erneuten Kostenanstieg. Die Kosten gegenüber den bisher bereits entwickelten Systemen der Ärzte dürften durch die Schaffung eines derartigen Instituts noch weiter steigen. Die indirekten Kosten, nämlich der administrative Zusatzaufwand für die Ärzte, potenziert sich schon heute. Ein Anstieg ist durch die Schaffung des Instituts zu befürchten, sowohl indirekt für den Arzt als auch direkt durch dessen Betrieb. Es bestehen Erhebungen, aus denen hervorgeht (Begleitforschung DRG), dass der Arzt immer weniger Zeit für den Patienten also für die Medizin zur Verfügung hat, dafür aber immer mehr für die Administration aufwenden muss. In den Spitälern ist die Aufteilung Medizin / Administration bald 50:50. Dieser Entwicklung gilt es Einhalt zu gebieten und dies gelingt nur, wenn die Ärzte Qualitätssicherungssysteme selbst entwickeln. Nur solche selbst entwickelten Qualitätssicherungssysteme können wirksam und effizient ihren Zweck erfüllen, Eingang in die tägliche Arbeit des Arztes finden, und auch nur so lässt sich vermeiden, dass die administrative Belastung der Ärzte durch immer neue Berichterstattungen, Statistiken und dergleichen noch weiter zunimmt. Pointiert ausgedrückt müssen wir heute leider feststellen, dass es zwar nicht zu wenig Ärzte gibt, sondern dass sie nur zu viel Administratives bewältigen müssen. Dieser administrative Anteil muss reduziert werden. Die Qualitätssicherung darf diesen Anteil nicht noch mehr erhöhen. Die Eurequo-Datenbank bringt den Tatbeweis, dass effiziente Qualitätssicherung mit wenig zeitlichem Aufwand für den Arzt möglich ist. Die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft hat die grösste Sorge, dass sich genau durch dieses geplante eidgenös- ophta • 5 / 2014 sische Institut die Administration in jeder Arztpraxis und in jedem Spital noch weiter ausweiten wird. Die Qualitätssicherung muss in der Praxis entstehen und darf nicht an ein Institut delegiert werden. 2.HTA* Schon, aber nicht so … und nie zur vorgängigen Evaluation von Leistungen, die erst später durch die Krankenversicherung übernommen werden sollen. Aufgrund bisheriger Erfahrungen mit dem Swiss Medical Board sollen über HTA die wirksamen Massnahmen aufgelistet werden. Die SOG spricht sich entschieden gegen eine vorgängige Evaluation neuartiger medizinischer Leistungen aus: Heute gilt prinzipiell das Vertrauensprinzip, das heisst neue Leistungen sind bis zur Entscheidung in einem Umstrittenheitsverfahren kassenpflichtig und gelten (mit klar definierten Ausnahmen) als zulässige, wirtschaftliche, zweckmässige und wissenschaftlich begründete Behandlungsmethoden. Dies ist Ausdruck des Vertrauens der Verwaltung und der Bevölkerung in die Ärzte, die das schweizerische Gesundheitswesen in Betrieb halten. Eines der besten der Welt! Wenn nun über die HTA jegliche medizinische Leistung zunächst einen Abklärungsprozess durchlaufen muss, führt dies zwangsläufig zu einer Verzögerung für sämtliche Innovationen. Es entsteht eine zeitliche Lücke, welche die vernünftige Umsetzung neuer und sehr wertvoller Technologien verzögert, um nicht zu sagen verunmöglicht. Mit der jetzt geplanten Lösung wird über HTA grundsätzlich ein geschlossener Leistungskatalog der obligatorischen Krankenversicherung kreiert. Ein Ansinnen, welches das Parlament selbst (siehe Motion Schwaller zur KLV*, Anhang 1) bachab geschickt hat. Die SOG nimmt nicht an, dass die Bevölkerung und das Parlament mit solchen Konsequenzen einverstanden sind. Die bisher hoch stehende Qualität des schweizerischen Gesundheitswesens fällt durch solche Regulierungen auf ein tiefes Niveau, vergleichbar den Entwicklungsländern, nur dass die medizinische Versorgung in administrativen Gründen und nicht in einer finanziellen Mangellage be- gründet wäre. Das darf nicht hingenommen werden. Aus diesem Grund lehnt die Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft auch diesen Part ab. 3. Schlussfolgerungen 1. Das gesamte Projekt muss zurück an den Absender. 2. Die Qualitätskontrolle und die Qualitätssicherung ist ausschliesslich an die Ärzteschaft zu delegieren. 3. HTA sind sinnvoll, aber nicht tauglich für die präventiven Abklärungen neuer Verfahren, weil sie sonst die Forschung und die wissenschaftliche Entwicklung der Medizin verhindern. Soweit HTA in die Umstrittenheitsverfahren gemäss bestehendem Gesetz eingeführt werden, erscheint dies (und nur dies) sinnvoll. Mit freundlichen Grüssen Schweizerische Ophthalmologische Gesellschaft Fürsprecher Christoph Egli Verwaltungssekretär • * HTA: KLV: Health Technology Assessment Krankenpflege-Leistungsverordnung SOG-Mitteilungen / Informations de la i SSO on:315 ikatt tiver d n i opera aktz s t o p a tar os Zus Risik ang mit Ka e s u e e d N nderung usammenh rn. Aufnahmeliste / Liste des nouveaux membres GV Interlaken 2014 25 neue Aktivmitglieder / 25 nouveaux membres actifs Amstutz Christoph Ensingerstrasse 28, 3006 Bern Universitätsklinik für Augenheilkunde Axmann Shadi Inselspital, 3010 Bern Baumüller Sönke Trieschäckerstrasse 24, 5032 Aarau Rohr Bertschinger Dimiter Robert 4, La Chassagnettaz, 2019 Chambrelien Bündtenweg 31, 4102 Binningen Branca Fabrizio Diolaiuti Sara Gambon Reto Molkereistrasse 5, 8645 Jona Zweierstrasse 166, 8003 Zürich Augenklinik USZ, Gerth-Kahlert Christina Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich Hatt Brupbacher Salome Rotfluhstrasse 31, 702 Zollikon Stadtspital Triemli Hirn Cornelia Birmensdorferstrasse 497, 8063 Zürich Kamin Götz Luzernerstrasse 32, 5630 Muri Augenzentrum Kloos Patrik Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil Kramer Sophie Antonia Axensteinstrasse 8, 9000 St. Gallen Landert Monika Bellariastrasse 15, 8002 Zürich Maslennikova Marina Augenzentrum Vista Alpina Alekseevna Bahnhofplatz 1a, 3930 Visp Müller Maya Bünishoferstr. 174, 8706 Feldmeilen Augenzentrum Pleisch Beat Obere Bahnhofstrasse 37, 9500 Wil Potnik Bachmann Wanda Im Russer 1, 8708 Männedorf Robbiani-Meier Chiara Via al Roccolo 12, 6900 Massagno Schuff Oliver Sägestrasse 11, 9435 Heerbrugg Schulz Dominic Augenzentrum, Seftigenstrasse 89, 3123 Belp Sollberger Dominik Bubenbergstrasse 24, 3700 Spiez Soriano Romero Jose Manuel Vista Alpina SA; 3, rue du Bourg, 3960 Sierre Stainier Daniel rue Marie-Favre 30, 1754 Avry-sur-Matran Zamboni Zeltner Selina Kirchgasse 16, 8001 Zürich 9 neue Assistentenmitglieder / 9 nouveaux membres assistants Böhler Brigitta Böhni Sophie Brunner Matthias B. Buxtorf Karin Rebecca Flückiger Carole Helfenstein Maria Jang Liuna Oettli Alexander Töteberg-Harms Marc Unterlöchlistrasse 43, 6006 Luzern Mossmattstrasse 14, 6005 Luzern Krähbühlstrasse 130, 8044 Zürich Hof 1, 6205 Eich Bederstrasse 121, 8002 Zürich Mühlenplatz 12, 6004 Luzern avenue du Léman 87, 1005 Lausanne Gartenweg 16, 4460 Gelterkinden Augenklinik USZ Frauenklinikstr. 24, 8091 Zürich Vermi ödeme im Z Diabetike a Makul ionen bei t a r ope NEVANAC® Das einzigartige NSAID als Prodrug WIRKT ZIELGERICHTET1 IST KOMFORTABEL2, 3 Alcon Switzerland SA Suurstoffi 14, CH-6343 Rotkreuz Pharma Phone 0844 82 82 84 Pharma Fax 0844 82 82 90 [email protected] NEVANAC® Augentropfen – Kassenzulässig Zusammensetzung: Nepafenacum 1mg/ml; Conserv.: benzalkonii chloridum. Indikationen/Anwendungsmöglichkeiten: Prophylaxe und Therapie von postoperativen Schmerzen und Entzündungen im Zusammenhang mit einer Katarakt-Operation. Verminderung des Risikos postoperativer Makulaödeme in Zusammenhang mit Kataraktoperationen bei Diabetikern. Dosierung/Anwendung: Einen Tag vor der Katarakt-Operation 3 mal täglich 1 Tropfen in das (die) betroffene(n) Auge(n). Mit derselben Dosis am Tag der Operation und bis zu 2 resp. 8 Wochen postoperativ fortfahren. Einen zusätzlichen Tropfen 30-120 Minuten vor der Operation applizieren. Kontraindikationen: Überempfindlichkeit gegenüber Nepafenac, einem Hilfsstoff des Präparates oder anderen nichtsteroidalen Entzündungshemmern (NSAID). Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Nicht zur Injektion oder oralen Einnahme bestimmt. Bei einigen prädisponierten Patienten kann die kontinuierliche Anwendung von topischen NSAID zu Epithelschädigungen, Hornhautverdünnung, Hornhauterosion, Hornhaut-ulzeration oder Hornhautperforation führen und das Sehvermögen gefährden. Bei nachweislichen Schädigungen der Hornhaut soll die Verwendung von Nevanac® unverzüglich abgebrochen und der Zustand der Hornhaut eng überwacht werden. Nevanac® ist bei Patienten mit Blutungsneigung oder bei Verwendung von blutungsfördernden Arzneimitteln mit Vorsicht anzuwenden. Bei okulären Infektionen sollte der kombinierte Einsatz von NSAID und Antiinfektiva mit Vorsicht erfolgen. Es können Kreuzsensitivitäten von Nepafenac zu Acetylsalicylsäure, Phenylacetylsäurederivaten und sonstigen NSAID bestehen. Während der Behandlung mit Nevanac® sollten keine Kontaktlinsen getragen werden. Interaktionen: In vitro Studien haben ein sehr geringes Potential für Wechselwirkungen mit anderen Arzneimitteln aufgezeigt. Unerwünschte Wirkungen: Häufig bei Diabetikern: Keratitis punctata. Gelegentlich: Iritis, choroidale Leckage, Hortnhautablagerungen, Augenschmerzen, Fotophobie, trockenes Auge, Verkrustungen des Lidrandes, Kopfschmerzen. Eigenschaften/Wirkungen: Nepafenac ist ein nichtsteroidales entzündungshemmendes und analgetisches Prodrug. Nach dem Eintropfen ins Auge penetriert Nepafenac die Cornea und wird von Hydrolasen des Augengewebes in Amfenac, einen nichtsteroidalen Entzündungshemmer, umgewandelt, der die Prostaglandin-H-Synthase (Cyclooxygenase) inhibiert. Sonstige Hinweise: Inhalt nach erstmaligen Öffnen nicht länger als 4 Wochen verwenden. Nicht über 30°C und ausserhalb der Reichweite von Kindern lagern. Liste: B. Packungen: Tropfflasche aus Kunststoff zu 5ml. Zulassungsinhaberin: ALCON SWITZERLAND SA, 6343 Rotkreuz. Stand der Information: Februar 2013. Weitere Angaben siehe Arzneimittelinfo www.swissmedicinfo.ch Referenzen: 1. Lane et al. Nepafenac ophthalmic suspension 0.1% for the prevention and treatment of ocular inflammation associated with cataract surgery. J Cataract Refract Surg Vol 33, Jan 2007 2. Mantovani et al. Pharmacology, clinical efficacy and safety of nepafenac ophthalmic suspension. Expert Rev. Ophthalmol. 3(2), 2008 131-138 3. Nardi et al. Analgesic and anti-inflammatory effectiveness of nepafenac 0.1% for cataract surgery. Cl Ophthal 2007:1(4) 527-533 ophta • 5 / 2014 316 SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO Facharztprüfung zur Erlangung des Examen de spécialiste pour Facharzttitels für Ophthalmologie l’obtention du titre de spécialiste en ophtalmologie Das Bestehen der Facharztprüfung ist Voraussetzung für den Erwerb des Facharzttitels für Ophthalmologie (Übergangsbestimmungen und Ausnahmen: Schweiz. Ärztezeitung Nr. 4 vom 26. 01.2011). Seit dem 1. Januar 2010 sind ausschliesslich Ärztinnen und Ärzte mit einem eidgenössischen oder vom BAG anerkannten ausländischen Arztdiplom zur Facharztprüfung zugelassen (Art. 23 WBO). Die Übergangsbestimmungen sind in Art. 69 Abs. 3 der WBO festgehalten. Anwendbar sind die Bestimmungen der WBP, welche am 1. Juli 2014 in Kraft gesetzt wurden (siehe www.sog-sso. ch > Weiterbildung > Weiterbildungsprogramm Facharzt FMH für Ophthalmologie). Die Facharztprüfung FMH für Ophthalmologie findet in F-Paris statt. Die Prüfung FMH für Ophthalmologie wird gemeinsam mit derjenigen der EBO abgewickelt, jedoch bleiben die beiden Prüfungen FMH für Ophthalmologie und EBO unabhängig voneinander. Unterschiedlich sind insbesondere die Anforderungen für das Bestehen der Prüfung und die Rekursmöglichkeiten. Für den schweizerischen Teil der Facharztprüfung (Facharzttitel FMH) gilt das Weiterbildungsprogramm Ophthalmologie der FMH. Es finden eine schriftliche und eine mündliche Prüfung statt. Details siehe Weiterbildungsprogramm FMH (Ziffer 4). Die Prüfungsgebühr (CHF 1300.–) deckt die Einschreibegebühr für die Facharztprüfung FMH und für die Prüfung EBO. Reise und Unterkunft müssen die Kandidaten selbst organisieren. Assistentenmitglieder der SOG erhalten einen Rabatt von CHF 300.– auf die Prüfungsgebühr. Ort / Lieu : Datum / Date : Anmeldung / Inscription : Le Palais des Congrès de Paris; 2, Place Porte Maillot (Niveau 3, côté Paris); F-75017 Paris 8. und 9. Mai 2015 / le 8 et 9 mai 2015 Verwaltungssekretariat der SOG / Secrétariat administratif de la SSO Fürsprecher / avocat Christoph Egli Berneckerstrasse 26 / Postfach-CP 39 9435 Heerbrugg, Tel. 071 727 16 61, Fax 071 727 16 62, [email protected] Zulassungsbedingungen Kandidaten, welche sich am 8. Mai 2015 in ihrem letzten fachspezifischen Weiterbildungsjahr für Ophthalmologie (siehe Ziffer 2.1 des Weiterbildungsprogramms) befinden, sind eingeladen das Anmeldeformular auf der Webseite der SOG herunterzuladen (www.sog-sso.ch – Weiterbildung – Facharztprüfung für Ophthalmologie). Die Anmeldung zur Facharztprüfung muss via SOG-Sekretariat erfolgen. Bei Anmeldung direkt via EBO ist die Erlangung des Facharzttitels FMH für Ophthalmologie nicht möglich. Anmeldeschluss Das Anmeldeformular (mit allen verlangten obligatorischen Beilagen) muss spätestens am Donnerstag, 27. November 2014, beim Verwaltungssekretariat der SOG eingetroffen sein. Bitte senden Sie uns das ausgefüllte pdf-Anmeldeformular elektronisch zu, bevor Sie es ausdrucken und unterzeichnet per Post einreichen. • ophta • 5 / 2014 La réussite de l’examen FMH de spécialiste est une des conditions requise pour l’obtention du titre FMH en ophtalmologie (pour les éventuelles dispositions transitoires applicables et les exceptions voir le n° 4 du Bulletin des médecins suisses du 26 janvier 2011). Depuis le 1er janvier 2010, seuls les titulaires d’un diplôme fédéral de médecin ou d’un diplôme de médecin étranger reconnu par l’OFSP sont admis à l’examen de spécialiste (art. 23 RFP). Les dispositions transitoires correspondantes figurent à l’art. 69, al. 3 de la RFP. Les conditions du programme de formation postgraduée sont impératives qui ont été mis en valeur le 1 juillet 2014, voir www.sog-sso.ch => Formation postgraduée => Programme de formation postgraduée pour Spécialiste FMH en ophtalmologie. L’examen de spécialiste FMH en ophtalmologie aura lieu à Paris (France). D’un point de vue logistique, l’examen FMH en ophtalmologie se fait en commun avec celui de l’EBO. Par contre, l’examen FMH en ophtalmologie et celui de l’EBO restent indépendants l’un de l’autre. Ceci concerne en particulier les voies de recours en cas d’éventuels plaintes. Pour l’examen FMH de spécialiste, le programme FMH de formation postgraduée en ophtalmologie fait foi. L’examen comporte une partie écrit et une partie orale. Pour plus de détails, veuillez consultez le programme FMH de formation postgraduée (chiffre 4). Taxe d’examen Les frais d’examen s’élèvent à CHF 1300.–. Ce montant couvre les frais d’inscription à l’examen de spécialiste FMH et les frais d’inscription à l’examen EBO. Le voyage à Paris et le l’hébergement doivent être organisés par le candidat lui-même. Les membres assistants de la SSO profitent d’un rabais de CHF 300.– pour les frais d’examen. Conditions d’admission Les candidats qui, le 8 mai 2015 seront dans leur dernière année de formation postgraduée spécifique en ophtalmologie (voir chiffre 2.1 du programme de formation postgraduée), sont invités à s’inscrire à l’examen FMH et à télécharger le formulaire d’inscription (www.sog-sso.ch – formation postgraduée – examen de spécialiste en ophtalmologie). L’inscription à l’examen FMH qui conduit au titre de spécialiste FMH en ophtalmologie doit impérativement se faire par l’intermédiaire du secrétariat de la SSO. Une inscription faite directement sur le site de l’EBO n’est pas valable pour l’obtention du titre FMH. C’est le secrétariat de la SSO qui se charge de l’inscription des candidats FMH auprès de l’EBO. Délai d’inscription Le formulaire d’inscription (accompagné de toutes les annexes obligatoires requises) doit être remis au secrétariat administratif de la SSO au plus tard le jeudi, 27 novembre 2014. Nous vous prions de nous envoyer par voie électronique le formulaire-pdf dûment rempli avant de l’imprimer, signer et nous le faire parvenir par la poste avec les documents demandés. • SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO Neue FEBO-Spezialisten 2014 Nouveaux spécialistes FEBO 2014 Kandidaten, welche die Facharztprüfung Ophthalmologie FMH / EBO in Paris bestanden und den Facharzttitel Ophthalmologie FMH erhalten haben, sind berechtigt, zusätzlich zum FMH-Titel auch den europäischen Titel «Fellow of the European Board of Ophthalmology (FEBO)» zu tragen. Dieses Jahr fand die Diplomübergabe im Rahmen des Gala-Diners anlässlich des SOG-Jahreskongresses in Interlaken statt. Folgende Fachärzte in Ophthalmologie haben dieses Jahr das FEBO-Diplom erhalten: En possession de leur titre de spécialiste FMH en ophtalmologie, les candidats ayant réussi l’examen FMH-EBO à Paris ont, en plus du titre FMH, reçu le titre européen de Fellow of the European Board of Ophthalmology (FEBO) au cours du dîner de gala lors du congrès annuel de la société suisse d’ophtalmologie à Interlaken. Cette année les diplômes FEBO ont été attribués aux personnes suivantes : Hr. / M. Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Hr. / M. Fr. / Mme Hr. / M. Fr. / Mme Fr. / Mme Hr. / M. Hr. / M. Hr. / M. Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Fr. / Mme Hr. / M. Fr. / Mme Name / Nom Alder Axmann Chappaz Do Thi Finger Flückiger Gambon Hollbach Kramer Madjdpour Marti Mayer Müller Mustur Naderi Nguyen-Ha Rantala Ruiz-Schirinzi Sababou Sabani Sabti Salzgeber Vorname / Prénom Marco Shadi Ariane Phuong Huyen Manolito Lucas Carole Reto Nadine Sophie Antonia Darius Philippe Cédric Luzia Dominique Francine Nhu-An Elina Rebecca Aïcha Silvia-Iris Saad Regula Fr. / Mme Fr. / Mme Hr. / M. Fr. / Mme Hr. / M. Name / Nom Stathopoulos Tchanguizi Delmotte Van Issum Weber-Wiher Weisskopf Vorname / Prénom Christina Nuschin Christophe Simone Florian Die Diplom-Übergabe an die FEBO-Diplomanden wurde dieses Jahr im festlichen Rahmen des Gala-Diners im Versailles-Saal des Hotels VictoriaJungfrau zelebriert, ermöglicht durch den Sponsor VON HOFF AG. La remise des diplômes aux diplômés FEBO a été célebrée au cours du dîner de gala dans la salle Versailles de l’hôtel Victoria-Jungfrau, avec l’aimable soutien du sponsor VON HOFF AG. «Best of…» Best Poster Prizes: siehe / voir p. 341 Beste Examina FMH Ophthalmologie und FEBO-Diplom 2014 1. Ochsenbein, André 2. Aufdenblatten, Myriam / Brunner, Matthias B. / Mathis, Sandra / Petrovic, Aleksandra Preise der Vogt-Stiftung Ein Vogt Award wurde 2014 nicht vergeben. Prof. Leuenberger wies darauf hin, dass die Vogt-Stiftung auch ein Forschungsstipendium vergeben kann (bislang nur fünfmal). Er forderte Forschende auf, hier auch einzugeben. Verliehen wurden die Vogt-Preise für 2013 1. Madjdpour, Darius 2. Marti, Philippe 3. Hollbach, Nadine 2012 1. Bauer, Gregor 1. Branca, Fabrizio Bestes internationales Examen 2014 an Mme Luzia Müller, Luzern. Trainee Award EBO (Vogt Foundation) an M. André Ochsenbein als Kandidat mit dem besten FMH-Examen. ophta • 5 / 2014 317 318 SOG-Mitteilungen / Informations de la SSO Anmeldung für Experten / Expertinnen FMH für die Facharztprüfung FMH / EBO 2015 Inscription comme examinatrice / examinateur FMH aux examens FMH / EBO 2015 Am 8. und 9. Mai 2015 wird in Paris wiederum die Facharztprüfung FMH in Ophthalmologie zusammen mit der EBO-Prüfung stattfinden. Wie jedes Jahr delegiert die SOG auch diesmal ungefähr 12 FMH-Experten / Expertinnen (proportional zur Anzahl der angemeldeten Kandidaten aus der Schweiz) für den mündlichen Teil der Prüfung FMH / EBO (viva voce). Le 8 et 9 mai 2015 l’examen FMH d’ophtalmologie qui se déroule en commun avec celui de l’EBO aura lieu à Paris. Comme chaque année la SSO délègue environ 12 examinateurs FMH (proportionnellement au nombre de candidats inscrits) pour la partie orale (viva voce) de l’examen FMH / EBO. Interessierte, die gerne als Experte / Expertin an der Prüfung FMH / EBO 2015 teilnehmen möchten und folgende Kriterien erfüllen, können sich ab Anfang Oktober 2014 mittels dem Anmeldeformular auf der Homepage (www.sog-sso.ch – Weiterbildung) beim Verwaltungssekretariat der SOG anmelden. Folgende neue Anforderungen für die von der FMH delegierten Experten / Expertinnen für die mündlichen Prüfungen (viva voce) der FMH / EBO-Prüfung sind zwingend und müssen erfüllt werden: 1) Sprachen: fliessendes Englisch und fliessend eine der 3 Schweizer Landessprachen (Deutsch, Französisch oder Italienisch) 2) Absolvierung der ophthalmologischen Ausbildung für mind. 5 Jahre in der Schweiz 3) Nachweis des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie und Ophthalmochirurgie 4) Mind. 3 Jahre praktische Tätigkeit nach Erlangung des Facharzttitels FMH in Ophthalmologie 5) Erfahrung in der Ausbildung und Teaching von Assistenten => entweder Vollzeit- oder Teilzeit-Tätigkeit in einer akademischen Position oder => permanente Tätigkeit in einer A-, B- oder C-Ausbildungsklinik 6) die Anmeldung ist verbindlich; per 31. Januar 2015 verpflichtet sich der Examinator zur definitiven Prüfungsteilnahme 7) neue Examinatoren erhalten im ersten Jahr einen Beobachtungs-Status 8) die Teilnahme an der Prüfung während 3 aufeinanderfolgender Jahre führt prüfungsfrei zum FEBO-Titel 9) die SOG bezahlt pauschal CHF 1000.– als Honorar und Spesendeckung (gemäss Spesenreglement) 10) Examinatoren der FMH / EBO-Prüfung haben freien Zugang zum SFO-Kongress • ophta • 5 / 2014 Les personnes qui désirent d’être examinateurs FMH pour l’examen FMH / EBO 2015 et qui réunissent les critères ci-dessous peuvent s’inscrire au secrétariat administratif de la SSO au début du mois d’octobre 2014 en remplissant le formulaire téléchargeable du site de la SSO (www.sog-sso.ch – formation postgraduée). Pour être examinateur FMH délégué par la FMH aux examens oraux (viva voce) FMH-EBO, il faut impérativement remplir les nouvelles conditions suivantes: 1) Parler anglais couramment et au moins une des langues nationales de la Suisse (allemand, français ou italien) 2) Avoir fait sa formation ophtalmologique en Suisse pendant 5 ans au moins 3) Porter le titre de spécialiste FMH en ophtalmologie et en ophtalmochirurgie 4) Pouvoir attester au moins 3 ans de pratique professionnelle après l’obtention du titre de spécialiste FMH en ophtalmologie 5) Pouvoir attester de l’expérience dans la formation des assistants: => de l’activité à temps-plein ou à temps partiel en fonction universitaire ou => de l’activité permanente dans une clinique de formation A, B ou C 6) Engagement ferme à partir du 31 janvier 2015: à partir de cette date, l’examinateur s’engage définitivement et obligatoirement pour l’examen 7) Fonction d’observation le premier an pour les nouveaux examinateurs 8) Obtention du titre de « Fellow of the EBO » (FEBO) après 3 ans consécutifs comme examinateur (sans devoir participer à l’examen) 9) Somme globale de Frs. 1000.– versé par la SSO pour payer les frais de voyage et les honoraires des examinateurs (selon le règlement des frais) 10) Participation gratuite au congrès de la SFO pour les examinateurs • 320 Congrès JETZT BEW ERBEN Swiss Retina Update – 10 avril 2014, Zurich SOUMETT EZ MAINTEN ANT Ulrike Novotny, Bottighofen Le dixième Swiss Retina Update, organisé par Swiss Vitreo Retina Group, comportait quatre temps forts : les innovations concernant la rétine, l’oncologie, la rétinopathie diabétique et la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Les innovations ont été présentées lors de toutes les sessions et discutées avec un vif intérêt. Vous trouvez ici des extraits des présentations. Auszeichnung für herausragende Forschungsarbeiten Sind Sie in der Schweiz tätig und in der Retina-Forschung aktiv? Dann bewerben Sie sich für den neuen Prix Retina. Das Preisgeld von 30‘000 CHF wird als Forschungszuwendung ausgehändigt. Reichen Sie Ihre Arbeit bis zum 30. November 2014 ein. Teilnahmebedingungen und Bewerbungsformular finden Sie auf der Website. L’implant rétinien : déjà la routine clinique ? placés dans l’espace épiscléral. Des microcontacts transmettent les informations photos de la zone épirétinienne aux axones des nerfs visuels. En ce qui concerne l’implant sous-rétinien SUB-RET (Retina Implant AG, Tübingen, certifié CE), le récepteur, les microcontacts et l’électronique se situent sous la rétine. Le Prof. Heinrich Gerding, Clinique Pallas à Olten, se consacre depuis le début des années 90 au développement des implants rétiniens et d’autres systèmes de by-pass électroniques, destinés à compenser les Vous La faites deLa latransmission recherche sur rétine en Suisse? des la signaux défaillances du système visuel. Soumettez votre projet ausauteur nouveau Prix Retina. Le prix est le « point » recherche se focalise actuellement D’innombrables facteursforme influencent la pour la recherche. non seulement sur les implants de 30‘000 CHF sera remis sous de don transmission des signaux par les microrétiniens, mais aussi sur les implants électrodes, entre autres,30 l’oxydation, la 2014. sur le nerf optique et dans le cortex. votre Soumettez travailetjusqu‘au novembre Distinction de projets de recherche exceptionnels libération d’ions, le déplacement du pH et Vous trouvez le formulaire de soumission et le Lors de la mise en place épirétinienne de l’adsorption de biomolécules issues de l’ensur le site web. l’implant Argus II Second Sight (certifié vironnement. L’injection la plus sure est CE, autorisé par la FDA), une bobine ré- atteinte par des impulsions biphasiques, ceptrice et le dispositif électronique sont une épaisseur de charge limitée et une ten- 1 règlement officiel 2 www.prixretina.ch 1. Les parties extérieures du système Argus II Systems comprennent des lunettes avec minicaméra et antenne ainsi qu’une unité de traitement vidéo (VPU) de la taille d’un smartphone. d’un boîtier de puce d’ordinateur et d’une matrice d’électrodes. 3. La matrice d’électrodes de l’implant Argus II placée sur la rétine. 2. La prothèse épirétinienne est placée sur Toutes les photos avec l’aimable autorisation de © Projekt der Novartis Pharma Schweiz AG in Zusammenarbeit mit der Swiss VitreoRetinal Group (SVRG). la rétine. Elle se compose d’uneEinantenne, Second Sight Medical Systems. Die Teilnahme an Prix Retina unterliegt den offiziellen Regeln, die unter www.prixretina.ch verfügbar sind. Novartis Pharma Schweiz AG, Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz ophta • 5 / 2014 3 Congrès sion limitée, mais cela limite la dissolution éventuelle des électrodes non pénétrantes, car une miniaturisation des électrodes peut rapidement conduire à une densité de transfert de charge élevée, indique le Prof. Gerding. Il serait souhaitable d’avoir un implant de 3 × 3 mm, avec lequel au moins 100 (10 × 10) électrodes réagissent, qui produisent alors une image de 100 pixels. Les résultats des études de Second Sight permettent de supposer que la capacité visuelle des porteurs de prothèse s’est améliorée en règle générale, passant de la perception de la lumière au moins à la perception des mouvements de la main, et même chez certains patients, jusqu’au comptage des doigts. Des progrès supplémentaires importants sont à attendre de la prochaine génération. Le sujet est actuellement débattu, voir aussi les études au sujet de Second Sight1–3 et SUB-RET.4–5 Expériences avec l’OCT intraopératoire dans la chirurgie vitréorétinienne Le Prof. Matthias Becker, de l’hôpital Triemli de Zurich, a fait état de ses expériences avec le premier OCT intraopératoire (iOCT) sur le marché, OPMI Lumera 700 avec Rescan 700 (Carl Zeiss AG, Feldbach). Sans ouvrir l’œil ni l’éclairer spécialement, on peut examiner de larges parties du segment antérieur de l’œil, du corps vitré et la rétine. Il envisage des possibilités d’utilisation de l’iOCT dans la chirurgie de la macula : • Liquide extrarétinien (LER) bien représentable, Membrane limitante interne (MLI) uniquement à l’état après peeling • Saisie facilitée du niveau correct de clivage • Représentation intraopératoire du LER sinon non identifiable • Peeling sous PFCL (liquides lourds au perfluorocarbone) • Après le peeling, informations immédiatement disponibles sur le contour fovéal, l’épaisseur de la rétine, et sa surface, le détachement de la traction, la taille du foramen, et le maintien du toit kystique. Applications en chirurgie du décollement de la rétine : • Décollement plat : Macula « off », en fonction de la position ? • Identification d’un liquide résiduel L’ocriplasmine est une protéase recombinante, active contre deux composantes de l’interface vitréo-rétinienne, la fibronectine et la laminine. Lien vers le travail original : http://www.nejm. org/doi/full/10.1056/NEJMoa1110823 Deux études de phase 3 randomisées en double aveugle multicentriques ont comparé une seule injection intra-vitréenne d‘ocriplasmine 125 μg à une injection de placebo en cas d’adhésion vitréo-maculaire symptomatique. Le critère de jugement principal était la résolution de l’adhésion vitréo-maculaire le jour 28, les critères de jugement secondaires étaient le Traction vitréo-maculaire résolue Décollement postérieur vitré complet Fermeture non chir. du trou maculaire décollement postérieur du vitré complet et la fermeture non chirurgicale du trou maculaire le jour 28, le non recours à la vitrectomie et le changement de la vision mieux corrigée. 652 yeux ont été traités (464 avec l’ocriplasmine et 188 avec le placebo). Les résultats après 28 jours (critères de jugement primaire et secondaires) sont représentés dans le tableau cidessous. Stalmans P, et al. Enzymatic Vitreolysis with Ocriplasmin for Vitreomacular Traction and Macular Holes. In : New England Journal of Medicine. 367, 2012, S. 606 – 615, doi :10.1056/NEJMoa1110823 (les deux études, TG-MV-006 et -007). Ocriplasmine Placebo 26,5 % 10,1 % 13,4 % 3,7 % 40,6 % 10,6 % sous-rétinien non identifiable cliniquement, sous huile de silicone ou PFCL sous-rétinien • Résultat de la macula non évaluable avant l’opération, en cas de décollement à bulle Indications en chirurgie vitréorétinienne : • Examens sous anesthésie • Evaluation des sclérotomies et systèmes de trocart • Chirurgie sous-rétinienne (Transplantation RPE, chip) • Etat de la macula après chirurgie de la cataracte (nécessité d’un peeling supplémentaire, médicaments intra-vitréens) Sa première impression dans la routine clinique est bonne, étant donné que des informations sur les modifications anatomiques intraopératoires sont immédiatement disponibles. L’appareil est entièrement intégré dans la manipulation du microscope et il peut être commandé par le chirurgien grâce à un interrupteur au pied. Le High-Definition SD-OCT livre des images en temps réel, qui sont fondues en live dans l’oculaire droit pour le chirurgien. Cependant, l’appareil n’est actuellement disponible que sous la forme d’un microscope statique au sol, et le p 0,001 0,001 0,001 chirurgien a besoin d’assistance pour les fonctions supplémentaires. La capacité de résolution est limitée, il n’ya ni eye-tracking avec fonction de suivi, ni possibilité de mesure. Ces appareils rendront peut-être à l’avenir la chromovitrectomie superflue. Aujourd’hui, on a encore besoin de coloration. Cependant, la représentabilité de la structure du corps vitré à l’iOCT peut aussi être améliorée avec la triamcinolone. Injection de microplasmine : les pours et les contres L’intervention vitréorétinienne avec l’ocriplasmine (Jetrea®, Alcon Inc.) est autorisée et admise aux caisses-maladie dans le cadre du traitement de la traction vitréomaculaire (TVM) de l’adulte, même dans le contexte d’un trou maculaire d’un diamètre inférieur ou égal à 400 µm. Le traitement pharmacologique de la TVM représente l’avenir: c’est ce point de vue qu’a défendu le Prof. Marc de Smet, Lausanne, tandis que le Dr Martin Schmid de Lucerne représentait la position inverse. La clé d’une utilisation réussie résidera dans le choix de patients bien appropriés. ophta • 5 / 2014 321 322 Congrès L’évolution de la traction vitréo-maculaire peut être bien observée à l’OCT. En cas de traction antéropostérieure persistante, un trou peut se former dans la macula. Chez 92 % des yeux avec un trou maculaire et un décollement postérieur du vitré (DPV) incomplet, une traction existe. L’ocriplasmine peut induire un décollement; toutefois dans 3,5 – 6,2 % des case les trous maculaires peuvent se fermer spontanément.6 Taux de réussite de la chirurgie Avant de considérer les résultats des études cliniques sur l’ocriplasmine, il est important de comprendre les taux de réussite et de complications de la chirurgie, considérée aujourd’hui comme traitement de référence. Une étude britannique de cohortes7 (1078 yeux, 1045 patients) a montré que, dans 41 % des interventions, une opération simultanée de la cataracte était nécessaire. Des complications sont apparues chez 12,3 %, dont en premier lieu, chez 6,9 %, un décollement de rétine iatrogène, suivi par un traumatisme rétinien chez 1,7 %. Dans une étude plus récente (n= 8257), l’opération s’est effectuée avec succès dans 92,2 % des patients, mais undécollement de rétine iatrogène a malgré tout eu lieu dans 3,5 % des cas.8 Cette chirurgie n’est donc pas sans risque. Comparaison ocriplasmine – placebo Deux grandes études ont évalué l’injection d‘ocriplasmine. Elle a induit une fermeture du trou maculaire chez 40,6 % des sujets, contre 10,6 % sous placebo (p < 0,001).9 Des effets indésirables oculaires se sont produits chez 68,4 %, mais la majorité des événements était associée au décollement du vitré tractionel ou à la procédure. En effet, les patients ont rapporté des corps flottants (16,8 %), des photopsies (11,8 %), des hémorragies conjonctivales (dans 12,8 % des cas pour le placebo, 14,6 % pour la microplasmine), des douleurs oculaires associées à l’injection (5,9 versus 13,5 %). Un décollement de la rétine était nettement plus rare suite à une injection d’ocriplasmine que dans le cas de chirurgie conventionelle (placebo 2,7 %, ocriplasmine 1,3 %). Certains patients ont noté une vision trouble (8,6 %) ou réduction de l’acuité visuelle (5,4 %) Cette baisse de vision était en règle générale transitoire, bien que dans quelques cas, elle a pris plusieurs semaines à revenir au niveau initial.10–12 L’incidence d’effets indésirables oculaires graves était comparable dans les deux groupes (p=0.26). Plus de 8000 injections Il est rassurant de noter que les rapports d’évaluation périodiques depuis la mise en marché n’ont pas révélé de nouveaux effets indésirables ou une fréquence plus élevé des effets notés durant les études cliniques. En date de octobre 2013, 8000 patients ont été traités avec l’ocriplasmine, 6900 injections étant effectuées dans la période après l’autorisation. Par tranche de 100 dosages, il y a eu 1,85 rapport concernant une altération de l’acuité visuelle. Confrontation hypothétique : ocriplasmine – PPV Les effets pharmacologiques de l’ocriplasmine ne sont pas encore parfaitement compris, les troubles concernent principalement la rétine externe, a indiqué le Dr Martin Schmid, Lucerne. Dans le contexte des études cliniques, l’ocriplasmine présentait à 28 jours un avantage réel en comparaison au placebo, mais elle ne parvient pas au taux de réussite d’une vitrectomie (PPV). En pré- Ein Zeichen d Un témoignag Bereits zum zweiten Mal haben Schweizer O Porträts ein sichtbares Zeichen für Für jedes Bild spendet Novartis Ph Schweizerischen Blinden- und C‘était la deuxième fois déjà que nombre congrès SSO, en nous envoyant leurs portr des aveugles et des malvoyants. Po Novartis Pharma Schw à la Fédération suisse des a Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 1 ophta • 5 / 2014 der Solidarität ge de solidarité Ophthalmologen am SOG-Kongress mit ihren r Blinde und Sehbehinderte gesetzt. harma Schweiz AG 50 CHF an den d Sehbehindertenverband SBV. eux ophtalmologues suisses ont montré au raits, un signe visible de solidarité en faveur our chaque photo envoyée, la société weiz AG a versé CHF 50.aveugles et malvoyants FSA. Congrès sence de trous avec les critères d’inclusion des études sur l’ocriplasmine (maximum 400 µm), la PPV a des taux de réussite de 80 – 95 %, et 60 – 80 % des sujets ont une amélioration de l’acuité visuelle d’au moins deux lignes. Cette amélioration est possible même en présence d’une membrane épirétinienne, alors qu’une analyse post-hoc montre que l’ocriplasmine est nettement moins efficace sous ces circonstances (résolution de VMA dans 8,7 % des cas versus 1,5 % sous placebo, n=184 et 68). Dans les études d’autorisation, la PPV était autorisée en tant que solution de secours lorsque l’acuité visuelle se dégradait de 2 lignes. 17,7 % des patients traités avec l’ocriplasmine ont reçu ce traitement de secours (groupe placebo 26,6 %). Ne pas se laisser aller à l’insouciance On ne dispose encore que de peu de données concernant la toxicité intravitréenne, a averti le Dr Schmid. Dans le modèle animal, on a trouvé des réactions inflammatoires et des changements de l‘ERG (ceux-ci aussi dans la casuistique); en cas d’administration au-delà de la dose thérapeutique, ou d’injection répétée, on a observé des luxations du cristallin (ceci a été observé dans 0,01 % des patients traités jusqu’en oct 2013). Selon l’orateur, il est important de réaliser que les injections intravitréennes sont des interventions invasives, ce qui signifie un risque d’endophtalmie comparable, selon la littérature, à une vitrectomie (PPV). En matière de coûts, il faut considérer qu’une injection d’ocriplasmine peut certes permettre d’économiser 25 % des PPV, mais que 75 % des sujets ont toujours besoin d’une PPV subséquente, et reçoivent donc deux thérapies. L’injection considérée comme simple pourrait être la source d’une certaine insouciance, craint le Dr Schmid. La PPV reste actuellement le traitement standard en cas de TVM, et il s’agit de choisir très minutieusement les patients convenants pour Jetrea®. Lymphome intraoculaire primaire (PIOL) Le Dr Marc Stahel, Hôpital communal Triemli à Zurich a résumé l’état actuel du diagnostic et du traitement. Le lymphome intraoculaire primaire (PIOL) est souvent complexe à diagnostiquer. Le traitement n’est pas encore standardisé et nécessite la collaboration étroite avec des pathologistes et des oncologues / radio-oncologues. Clinique Le tableau clinique du PIOL est variable, l’affection survenant bilatéralement dans 64 – 83 % des cas. Elle imite souvent une uvéite postérieure chronique (syndrome de Masquerade) avec vitrite, « snowballs » et feuilles (sheets) du corps vitré. A la hauteur de la rétine profonde et du RPE, des lésions crémeuses peuvent survenir (type léopard). A la différence de la vitrite uvéitique, aucun œdème maculaire ne se produit généralement. On observe rarement une uvéite antérieure, parfois avec injection scléreuse, synéchies postérieures et précipités. De même, l’orbite est rarement impliquée. Dans moins d’un cas sur huit, on observe en outre une manifestation extra-neurale, tandis que, lors de l’établissement du diagnostic, un tiers présente une implication du SNC. Des symptômes systémiques n’apparaissent normalement pas, 14, 6343 Rotkreuz, www.novartispharma.ch ophta • 5 / 2014 323 324 Congrès cependant, en cas d’implication du SNC, des symptômes neurologiques sont possibles. Le PIOL, qui se manifeste essentiellement sous forme de lymphome vitrorétinien primaire avec un taux de survie moyen de 32 mois, fait partie des lymphomes primaires du SNC. Mais, des lymphomes non SNC peuvent, même rarement, impliquer l’œil comme des lymphomes métastatiques secondaires ; dans ce cas, ils concernent la plupart du temps l’uvée et rarement la rétine. Sur le plan histologique, il s’agit la plupart du temps de lymphomes non hodgkiniens à cellules B, avec une prévalence maximale entre 50 et 60 ans. Les femmes sont plus souvent touchées. L’incidence de cette affection rare est difficilement chiffrable, mais semble augmenter pour des raisons inconnues. Diagnostic à l’aide des appareils A l’OCT, des altérations hyperréflectives au niveau du RPE et de la rétine interne peuvent être visibles, avec séparation du RPE de la membrane de Bruch et des interruptions dans le segment interne et externe. A l’angiographie à la fluorescéine ou au vert indocyanine, des changements non spécifiques avec défauts de fenêtre (54 %) et, dans un cas sur trois, des lésions rondes hypofluorescentes (taches de léopard) peuvent être observés, tandis que, sur le cliché d’autofluorescence, comme à l’angiographie par fluorescence, on distingue un échantillon avec hyper et hypofluorescence granulaire. L’étalon or : la biopsie. L’étalon or diagnostique est la preuve de lymphocytes malins par le pathologiste, dans une biopsie du corps vitré (biopsie à l’aiguille fine, PPV diagnostique, biopsie choriorétinienne respective tumorale, allant jusqu’à l’énucléation diagnostique dans des cas extrêmes). Si l’IRM indique une atteinte cérébrale, se pose la question également d’une ponction ou – si celle-ci ne donne aucun résultat – d’une biopsie du cerveau stéréotaxique. Dans tous les cas, un screening du neurocrâne (IRM) du thorax et de l’abdomen (CT) doit être organisé. Thérapie Certes, on ne dispose d’aucune thérapie standard, cependant, des recommandations adaptées du groupe « International PCNSL Collaborative Group » existent, après extension et présence d’une atteinte extra-oculaire. ophta • 5 / 2014 Le traitement oculaire comprend actuellement des options thérapeutiques avec le méthotrexate et le rituximab en intravitréen, ainsi que la radiation oculaire, mais n’a aucune influence prouvée sur le taux de survie. A l’hôpital Triemli, d’excellentes expériences ont été accumulées avec le rituximab, mais des études contrôlées et des résultats à long terme doivent encore suivre. Thérapie par les protons pour le mélanome uvéal Jan Hrbacek de l’Institut Paul-Scherrer (PSI) à Villigen a exposé la situation technique actuelle et les développements futurs de la thérapie par les protons. Entre-temps, 120 000 patients ont été traités par les protons, un sur cinq environ en raison d’indications oculaires. Les autres thérapies par des particules concernant moins de 20 000 patients. Le mélanome de la choroïde représente la part du lion avec environ 90 % des cas. Les autres cas sont des mélanomes de la conjonctive, de l’iris ou du corps cilié, ainsi que des hémangiomes. Entre 1984 et 1998, 2435 patients ont été traités au PSI. Après 1993, on a pu atteindre un taux de contrôle local à 5 ans de 98.9 %. La thérapie par les protons a été effectuée pour la première fois à Harvard en 1975 et introduite au PSI en 1984. Une étroite collaboration s’est mise en place avec l’Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne. Les autres options thérapeutiques du mélanome sont l’énucléation, la résection locale, l’irradiation externe par les photons, la brachythérapie (Co-60, I-125, Ru-106) ainsi que la thermothérapie transpupillaire. Une bonne préparation est décisive La thérapie par les protons est aujourd’hui une thérapie mature, qui conduit à un taux de contrôle tumoral très élevé et préserve l’œil dans une très grande mesure. Cependant, la procédure est contraignante en termes de laboratoire, et bien que ce ne soit pas une méthode invasive, elle nécessite une préparation intensive y compris le modelage d’un modèle d’œil avec la tumeur, la détermination de l’angle optimal pour l’irradiation, qui doit épargner le plus possible les structures à préserver, la réalisation d’un masque, la planification du traitement, la simulation du traitement, la vérification dosimétrique et enfin la supervision finale, jusqu’à ce que le traitement soit appliqué. Voir aussi l’interview aux pages 336ff. Biopsie des tumeurs intraoculaires La biopsie des tumeurs intraoculaires sera effectuée probablement plus fréquemment à l’avenir, estime le Dr Heinrich Heimann, de l’Unité d’oncologie oculaire de l’Hôpital universitaire royal de Liverpool (voir aussi le site Internet www.loorg.org, Liverpool Ocular Oncology Research Group). Les indications pour une biopsie sont • un mélanome de la choroïde (pour établir le pronostic), • une petite lésion mélanocytaire (diagnostic et traitement), • des métastases (diagnostic d’une tumeur primaire), • des affections inflammatoires chorio-rétiniennes ou lymphoprolifératives (diagnostic et traitement), • des résultats confus (diagnostic). Ces indications sont discutées dans le détail. Une petite lésion mélanocytaire peut être diagnostiquée sans biopsie. En cas de métastases, aucun traitement efficace n’est disponible cependant, le risque de transport de la tumeur par la biopsie existe (par exemple, « ensemencement » extraoculaire). Les complications vitréo-rétiniennes sont possibles. Certains patients refusent aussi l’évaluation du pronostic d’un mélanome de la choroïde. Dans l’ensemble, environ 30 % des biopsies ont été réalisées à des fins diagnostiques, 70 % à des fins pronostiques. L’accès transrétinien est plus souvent choisi (à 60 %) que le transscléral. Grosseur du prélèvement importante Les patients doivent savoir que, pour les petits prélèvements, la préparation peut être difficile, de sorte que le résultat en définitive peut ne pas être exploitable. En cytomorphologie, c’est ce qui se passe dans 9 % des cas (surtout pour les préparations < 3 mm), et pour les analyses génétiques, dans 26 % des cas. Pour quelques préparations de plus de 5 mm de grandeur, l’évaluation reste même sans résultat ; pour les préparations < 3 mm, c’est ce qui se produit dans un cas sur trois. Congrès Sur 739 biopsies, 20 réinterventions (2,7 %) ont été nécessaires en raison de complications chirurgicales (hémorragie du corps vitré n= 14, ablation n= 5, ensemencement tumoral dans la conjonctive n= 2, endophthalmite n= 1). Standard futur En résumé, l’intervenant pense que les biopsies changent l’ophtalmo-oncologie et sont donc déjà la règle dans les grands centres. La biopsie est sure dans la majorité des cas, cependant, il faut envisager le taux de complications. Les patients doivent être informés de l’issue négative possible de la biopsie (aucune déclaration possible) et du risque d’hémorragie du corps vitré. L’opération de révision est contraignante. La dégénérescence maculaire liée à l’âge : Irradiation stéréotaxique Darius Moshfegi, de l’école de médecine de l’université de Stanford, a établi un rapport sur la radiothérapie stéréotaxique en cas de wetAMD, à l’aide de laquelle le nombre d’injections d’anti-VEGF doit être réduit, en cas de conservation de l’acuité visuelle acquise par l’inhibition du VEGF. La radiothérapie qui est utilisée dans le cadre de ce traitement est focalisée sur une zone de 4 mm de la rétine. Sa dose correspond à un dixième d’un CT du crâne. La dose de dispersion dans le cristallin et le nerf optique est minime. La radiothérapie et l’inhibition du VEGF agissent en synergie au regard de l’induction de l’apoptose et de l’élimination sélective des péricytes. Etudes cliniques La procédure a été évaluée dans le cadre de l’étude clinique randomisée contrôlée INTREPID, incluant 230 patients.13– 15 Tous les sujets ont reçu au début une injection de ranibizumab ; en outre, dans le groupe 1, 75 patients ont été irradiés avec 16 Gy, dans le groupe 2, avec 24 Gy et dans le groupe 3, avec une dose fictive. Le ranibizumab a été injecté pendant 12 mois selon le schéma PRN. Le critère d’évaluation primaire de l’étude était le nombre d’injections, le critère d’évaluation secondaire était l’acuité visuelle. Une étude de sécurité a été menée après 24 et 36 mois. Diminution de 25 % de la fréquence des injections Le nombre d’injections a pu être diminué de 25 % dans le groupe de traitement actif (p = 0,0088). L’acuité visuelle s’est comportée de manière comparable dans les trois groupes. Une analyse post-hoc a montré un effet particulièrement efficace en cas d’extension de la lésion de 4 mm maximum (correspondant à l’angle d’irradiation) et en présence de liquide significatif (volume de la macula au dessus de la médiane de l’étude de 7,4 mm3). Dans cette population, le nombre d’injections a baissé de 45 % (p = 0,0010). L’acuité visuelle était, au bout de 24 mois, de 4,43 lettres plus élevée que dans le groupe témoin. Après radiothérapie stéréotaxique, 23 % des patients n’ont plus eu besoin d’injections supplémentaires pendant deux ans, et 28 % s’en sont sortis avec une à trois injections après la première, pendant 24 mois. Dans le groupe témoin, 15 % au plus ont eu besoin de trois injections et aucun patient de ce groupe n’a pu totalement renoncer aux injections. Les études évaluent de manière différente le nombre de patients appartenant à cette population qui répond particulièrement bien au traitement ; dans INTREPID, ils étaient 57 % ; la plupart du temps, cette proportion se situe, pendant la première année après le diagnostic, à un niveau plus élevé (VIEW 1&2 Baseline : 59 – 66 %, CATT après un an 61 – 65 %, Gillies avant le traitement 88 – 94 %, Korb 95 %). Les autres bons facteurs pronostiques sont la mise en évidence minime d’une fibrose et l’âge élevé – ce dernier facteur, au contraire des études MARINA, ANCHOR, CATT et d’autres, pour lesquelles l’âge était lié à un pronostic plus mauvais. Aspects spécifiques de sécurité L’aspect des changements microvasculaires est particulièrement pertinent pour la sécurité. Sur 8 changements de ce type, 3 ont été évalués comme étant la conséquence de l’activité normale de la maladie, et 5 comme dus à la radiothérapie ; aucun n’étant cependant évalué comme pertinent pour l’acuité visuelle. Parmi les 150 patients traités, les changements microvasculaires ont été documentés chez 15 %, la plu- part du temps avec une extension allant jusqu’à 3 surfaces papillaires ; la fovéa est restée épargnée dans la majorité des cas. Ces changements peuvent s’améliorer au fil du temps ; dans la troisième année, aucune dégradation n’a été observée sur ce point, par rapport à la deuxième année. • Remarque : Il y a quelques semaines ont été publiés les résultats après trois années.16 Références 1. Kotecha A, Zhong J, Stewart D, da Cruz L. The Argus II prosthesis facilitates reaching and grasping tasks: a case series. BMC Ophthalmol. 2014;14:71. 2. Dorn JD, Ahuja AK, Caspi A, et al. The Detection of Motion by Blind Subjects With the Epiretinal 60-Electrode (Argus II) Retinal Prosthesis. JAMA Ophthalmol. 2013;131:183-9. 3. da Cruz L, Coley BF, Dorn J, et al. The Argus II epiretinal prosthesis system allows letter and word reading and long-term function in patients with profound vision loss. Br J Ophthalmol. 2013;97:632-6. 4. Benav H, Bartz-Schmidt KU, Besch D, et al. Restoration of useful vision up to letter recognition capabilities using subretinal microphotodiodes. Conf Proc IEEE Eng Med Biol Soc. 2010;2010:5919-22. 5. Zrenner E, Bartz-Schmidt KU, Benav H, et al. Subretinal electronic chips allow blind patients to read letters and combine them to words. Proc Biol Sci. 2011;278(1711):1489-97. 6. Sugiyama A, et al. Reappraisal of spontaneous closure rate of idiopathic full-thickness macular holes. Open Ophthalmol J. 2012; 6: 73-74. 7. Jackson T, et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 2, macular hole. Ophthalmology 2013;120:629-634. 8. Jackson TL et al. United Kingdom National Ophthalmology Database study of vitreoretinal surgery: report 1; Case mix, complications, and cataract. Eye 2013;27:644. 9. Stalmans P, et al; MIVI-TRUST Study Group. Enzymatic vitreolysis with ocriplasmin for vitreomacular traction and macular holes. N Engl J Med 2012;367:606. 10. Kaiser P Retina Society 2012 oral. 11. Stalmans P N Engl J Med 2012;367:606. 12. Kaiser P Retina Society 2012 oral. 13. Morales-Canton V, et al. 16 and 24 Gy low-voltage X-ray irradiation with ranibizumab therapy for neovascular age-related macular degeneration: 12-month outcomes. Am J Ophthalmol 2013;155:1000-1008. 14. Jackson T et al. Stereotactic Radiotherapy for Neovascular Age-Related Macular Degeneration: 52-Week safety and efficacy results of the INTREPID Study. Ophthalmology 2013;10:1893-900. 15. Jackson T. Stereotactic radiotherapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration: Year 2 results of the INTREPID trial. Oral presentation, EURETINA 2013 in Hamburg. 16. JJackston T. External beam X-ray therapy for the treatment of neovascular age-related macular degeneration- 3 year safety outcomes of the INTREPID trial. Oral presentation (3198), EURETINA London 2014, www.euretina.org/london2014/programme/ free-papers-details.asp?id=3198&day=0 ophta • 5 / 2014 325 326 Nekrolog Phillip Harris Hendrickson 6. November 1943 – 13. Mai 2014 Yves Robert, Bern Phillip Harris Hendrickson wurde am 6. November 1943 in Dallas, Texas geboren. Bedingt durch die Berufung seines Vaters an die Vanderbilt University wuchs er in Nashville, Tennessee auf. Seine Jugend verbrachte er in enger Nachbarschaft zu afro-amerikanischen Mitbürgern, und er nahm auch an den Protesten zur Rassenintegration teil. 1967, kurz nach Abschluss des Studiums als Bauingenieur an der Vanderbilt University, arbeitete er das erste Mal in seinem geliebten Gebiet als Augenfotograf und wissenschaftlicher Mitarbeiter. An ganz verschiedenen Orten der Welt, USA (Vanderbilt University Nashville TE, Harvard University Medical School Boston MA), Deutschland (Universität Bonn, Institut für experimentelle Ophthalmologie), Japan (Joban Shiritsu Byoin Spital Iwaki), Schweiz (u. a. Universitätsaugenkliniken Basel und Zürich) und Russland (Staatliches Pädagogisches Institut Hertzin St. Petersburg) war er tätig. Für ganz unterschiedliche Chefs hat er unzählige Male experimentelle Versuchsanordnungen entwickelt oder verbessert, Studien durchgeführt und am Ende Versuchsresultate in Vorträge umgesetzt und wissenschaftliche Veröffentlichungen in schriftliche Form gebracht. Zwei Ereignisse waren für seine Laufbahn entscheidend, zuerst die 1970 von seiner Lieblingstante vorgeschlagene Europareise im VW-Bus vom hohen Norden bis in den tiefen Süden. Dadurch hat ihn sein Vaterland an Europa verloren. Das zweite Ereignis war ein Aufenthalt in Basel 1977, wo Prof. Balder Gloor ihm die Möglichkeit gab, seine Talente durch ein Studium an der University of Alabama in einen akademischen Beruf als Ingenieur für physiologische Optik zu wandeln. 1988 habilitierte er sich an der medizinischen Fakultät der Universität Zürich über die Entstehung der Kurzsichtigkeit. Es ge- ophta • 5 / 2014 lang ihm zu zeigen, dass Deprivation während der postnatalen Sehentwicklung nicht nur zu Amblyopie, sondern auch zu Ametropie (Myopie) führt. Im Jahr 1993 erfolgte die Umhabilitation an die Universität Basel. Wenn auch seine Arbeiten in den allermeisten Fällen ophthalmologische Themen betrafen, so sind doch auch wichtige Stationen in der Neurobiologie (Harvard University, Boston) und in der angewandten Neuroanatomie (Universität Zürich) zu erwähnen. Zuletzt bearbeitete er am St. Clara Spital Basel im Department Chirurgie Fragen zur bariatrischen Chirurgie. Die erste wie die letzte Stelle wurden von ihm selber mit «research assistant» umschrieben, bezeichnend für seine Berufsauffassung. Seine Anstrengungen konzentrierten sich auf den wissenschaftlichen Gegenstand selber, nicht auf eine damit zu erreichende Karriere. Dies entsprach auch seinem ausgeprägten individualistischen und bescheidenen Lebensstil. Phillip Hendricksons wissenschaftliche Leistungen und sein Engagement waren untrennbar verknüpft mit der ganzen Person. Von Haus aus Ingenieur, strebte er auch im medizinischen Umfeld praktische, überschaubare Lösungen an. Diese Haltung zeigte sich auch im Ausserberuflichen, ganz deutlich in der von ihm 1977 gegründeten und selber finanzierten Stiftung ORO (Opportunity Recycling in Ophthalmology). Schon früh sammelte er gebrauchte ophthalmologische Instrumente, restaurierte sie oder liess sie restaurieren und verschiffte sie nach Afrika, Lateinamerika und Russland, wo sie noch einmal grossen Nutzen brachten. Daneben war er durch eine in der Kindheit geförderte musikalische Erziehung gerüstet, seinem geliebten Blues in allen Varianten zu frönen, Bands zu gründen und CD-Aufnahmen zu realisieren. Er war Mitglied der ASCAP (American Soci- ety of Composers, Authors & Publishers). Eine weitere, intensiv gepflegte Kunst betraf die Schwarz-Weiss-Photographie. Seine Leica war unentbehrlicher Begleiter auf allen Reisen, Kongressen und Ausflügen. Alle Abzüge und Vergrösserungen fertigte er selber an. Seine vierte grosse Liebe galt der Sprache, sei es die Muttersprache oder seien es später hinzugelernte Sprachen, insbesondere Japanisch und Russisch. Beruflich nutzte er dieses Talent für viele wissenschaftliche Übersetzungen und Bearbeitungen. Privat verfasste er für sich Musicals, Novellen und Kurzgeschichten. Die Sprache spiegelte auch seinen typischen, trockenen Humor mit den raschen, prägnanten Sentenzen wider. Als Bürger der Stadt Basel ist er am 13. Mai 2014 gestorben. Mit unermüdlicher Energie hat er bis zuletzt gegen die Krankheit und ihre Begleiterscheinungen gekämpft. Um ihn trauern seine Tochter Wiebke und sein Neffe Robert. • Ein hochgeschätztes Team-Mitglied der ophta Sein Faible für Sprachen führte Phillip Hendrickson auch zur ophta. Er nahm sich in den letzten Jahren ihrer englischsprachigen Texte gerne an – stets ebenso zuverlässig und kundig wie humorvoll und hilfsbereit. Wir vermissen einen einzigartigen Mitarbeiter. Phillip Harris Hendrickson, Juni 1985 in Würzburg 328 Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015 Swiss Eye Week Neuchâtel 2015 Invitation Monday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015 Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11 Dear colleagues, It is our great pleasure to invite you to the Swiss Eye Week 2015 in Neuchâtel, a convenient localization for the majority of SSO members. The following events are going to take place: 1) The Basic Science Course (BSC) 2) The Clinical Science Course (CSC) 3) The Swiss Eye Research Meeting (SERM), gathering retinal neuroscience groups and scientists in other fields of basic ophthalmologic research. Basic Science Course in Ophthalmology (BSC) The BSC offers an overview in the field of ocular biology, focusing on development as well as molecular and functional biology of retina, lens, cornea, other ocular tissues, and on optics. The course addresses residents in their 1st or 2nd year of clinical formation, PhD students in eye research, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 11.15h. Priv. Doz. Pascal Escher IRO – Institut de Recherche en Ophtalmologie av. du Grand-Champsec 64, 1950 Sion Tel. 027 205 79 00, Fax 027 205 79 01 [email protected] Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC) The CSC provides a structured overview in the field of clinical ophthalmology, focussing on symptomatology, clinical signs, diagnostic work-up, and therapy of The Swiss Eye Week and Ophta reserve the right to publish accepted handouts on their website. ophta • 5 / 2014 4) The Femto-Phaco Course 5) The OCT Course Special interest groups may find this venue suitable for a business meeting, but these meetings will not be coordinated by the organisation committee of the Swiss Eye Week. The official meeting language is English. Priv. Doz. Yan Joseph Guex-Crosier – Scientific Secretary of SSO ture. The aim of the course is that each participant can perform an OCT independently and collect findings for a right diagnosis. Dr. Peter Maloca Augenpraxis Dr. Peter Maloca Department of Ophthalmology, University of Basel Löwenstr. 9, 6004 Luzern Tel. 041 210 03 23, Fax 041 410 72 90 [email protected] Femto-Phaco Course the retina, lens, cornea, and other ocular tissues. The course addresses residents in their 3rd or 4th year of clinical formation, as well as established ophthalmologists. This year starting on Monday 11.00h and finishing on Friday 12.00h. Prof. Beatrice Früh Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital Freiburgstrasse, 3010 Bern Tel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 82 [email protected] OCT-Course OCT (optical coherence tomography) resembles ultrasound but uses harmless laser light. Coherent light waves produce cross-sectional images of retinal tissue. In a novel interactive course the physical basics of OCT terms, failure modes and settings will be discussed. A second module offers hands-on exercises in small groups at OCT scanning systems. A third module supports networking among participants to build reliable interactions and share their experiences even far in the fu- www.swisseyeweek.ch Online Registration from October 1st , 2014 Prof. Beatrice Früh Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital Freiburgstrasse, 3010 Bern Tel. 031 632 85 38, Fax 031 632 48 82 [email protected] Swiss Eye Research Meeting (SERM) The SERM addresses scientists working in the field of fundamental eye research in Switzerland and neighbouring countries. The meeting provides young investigators with a platform to present basic science projects and experimental clinical studies and fosters interaction among scientists to enhance knowledge on physiology and pathophysiology of the retina and other structures of the eye. Dr. phil. Corinne Kostic PhD University department of ophthalmology University of Lausanne, Fondation Asile des aveugles Unit of Gene Therapy and Stem Cell Biology 15 av. de France Tel. 021 626 82 62 [email protected] Many thanks to our sponsors who make this meeting possible! Swiss Eye Week Neuchâtel 2015 Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015 Program Monday, January 19th 2015, through Friday, January 23rd 2015 Hotel Beaulac, Esplanade Léopold-Robert 2, 2000 Neuchâtel, Tel. 032 723 11 11 Basic Science Course in Ophthalmology (BSC) Monday, January 19th, 2015 11.00 – 11.45 Development of the eye 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Pigment epithelium 15.00 – 15.45 and vitreous 16.00 – 16.45 Retina / Visual cycle 17.00 – 17.45 phototransduction 18.00 – 18.45 Statistics Tuesday, January 20th, 2015 09.00 – 09.45 Electrophysiology / Echography 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Retrochiasmal pathways 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Ocular motility / 15.00 – 15.45 Optic nerve and chiasm 16.00 – 16.45 Fundamentals in physics 17.00 – 17.45 and optics 18.00 – 18.45 OCT Wednesday, January 21st, 2015 09.00 – 09.45 Ocular perfusion 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Aqueous humor dynamics 12.00 – 12.45 Perimetry / Octopus 14.00 – 14.45 Diffusion barriers in the eye 15.00 – 15.45 Retinal circulation and 16.00 – 16.45 angiography 17.00 – 17.45 Lens 18.00 – 18.45 Lasers in Ophthalmology Thursday, January 22nd, 2015 9.00 – 09.45 Immunology 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Ocular microbiology 12.00 – 12.45 Ocular pathology 14.00 – 14.45 Pharmacology 15.00 – 15.45 16.00 – 16.45 Pharmacy 17.00 – 17.45 Genetics 18.00 – 18.45 Friday, January 23rd, 2015 09.00 – 10.15 Conjunctiva and cornea 10.30 – 11.15 Lid and lacrymal system Elisabeth Rungger-Brändle Charlotte Remé Pascal Escher Tran Hoai Viet Johannes Fleischhauer Mathias Abegg François-Xavier Borruat Thomas Hofmann Pascal Hasler Konstantin Gugleta Kaweh Mansouri Kaweh Mansouri Thomas Wolfensberger Jean-Antoine Pournaras Hana Abou Zeid Hana Abou Zeid Christoph Tappeiner Alexandre Moulin Alexandre Moulin Markus Tschopp Stefan Mühlebach Daniel Schorderet Farhad Hafezi David Goldblum Clinical Science Course in Ophthalmology (CSC) Monday, January 19th, 2015 11.00 – 11.45 Cataract 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Contact lenses 15.00 – 15.45 16.00 – 16.45 Uveitis 17.00 – 17.45 Tuesday, January 20th, 2015 09.00 – 09.45 Neuro-ophthalmology 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Diabetic retinopathy 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Hereditary retinal diseases 15.00 – 15.45 and retinal physiology 16.00 – 16.45 Pediatric oncology 17.00 – 17.45 Wednesday, January 21st, 2015 09.00 – 09.45 Glaucoma 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Conjunctiva 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Perfusion 15.00 – 15.45 Vitreous and retina 16.00 – 16.45 17.00 – 17.45 Pediatric ophthalmology 18.00 – 18.45 and strabism Thursday, January 22nd, 2015 09.00 – 09.45 Cornea 10.00 – 10.45 11.00 – 11.45 Orbit 12.00 – 12.45 14.00 – 14.45 Macula 15.00 – 15.45 16.00 – 16.45 Intraocular tumors: diagnostic approach / vascular tumors 17.00 – 17.45 of the eye Friday, January 23rd, 2015 08.45 – 10.15 Lid and lacrymal system 10.30 – 12.00 Refractive surgery Ulrike Schneider Albert Franceschetti Carl Herbort Mathias Abegg Johannes Fleischhauer Günter Niemeyer Francis Munier Kaweh Mansouri Wolfgang Bernauer Konstantin Gugleta Thomas Wolfensberger Klara Landau / Raoul de Haller Beatrice Früh Ivan O. Haefliger Sebastian Wolf Leonidas Zografos David Goldblum Farhad Hafezi Registration and submission of presentation titles will start October 1st 2014 and end December 30th 2014. www.swisseyeweek.ch ophta • 5 / 2014 329 330 Swiss Eye Week, Neuchâtel 2015 Swiss Eye Week Neuchâtel 2015 Femto-Phaco Course Monday, January 19 th, 2015 09.00 – 09.15 Introduction 09.15 – 10.00 Theory 10.00 – 10.30 Coffee break 10.30 – 12.15 Case presentations, hands-on 12.15 – 13.15 Lunch 13.15 – 14.45 Case presentations, hands-on 14.45 – 15.15 Coffee break 15.15 – 17.00 Practical exercises in small groups OCT Course Day 1: OCT basics for newcomers and beginners Chair: Pascal Hasler, Basel. Main focus: Clinical significance of findings Day 2: OCT advanced case discussions Chair: Peter Maloca, Luzern / Basel Main focus: Clinical significance of findings Tuesday, January 20 th, 2015 09.00 – 09.15 Physical basics of OCT, terminology Swiss Eye Research Meeting (SERM) Thursday, January 22nd, 2015 10.00 – 10.45 Welcome coffee 10.45 – 12.30 Eye research 12.30 – 14.00 Lunch 14.00 – 15.45 Retina research 15.45 – 16.15 Coffee break Special talk: Anneke den Hollander, Radboud University Nijmegen Medical Centre, Netherlands 16.15– 17.00 17.00 – 18.00 Retina research 19.30 – 20.00 Aperitif for all groups 20.00 Dinner Friday, January 23rd, 2015 09.30 – 10.15 Retina research 10.15 – 10.45 Coffee break 10.45 – 11.45 Retina research 11.45 – 12.30 Special talk: François Paquet-Durand, University of Tübingen, Germany 12.30 – 14.00 14.00 – 15.30 15.45 – 16.00 16.00 Lunch Retina research Award: Retina Suisse End of Meeting 09.15 – 10.00 What you can do wrong, artifacts of OCT, anterior segment OCT 10.00 – 10.30 10.30 – 11.00 11.00 – 11.30 Coffee break AMD basics Glaucoma basics and OCT Monday 7 7 0 0 12 Tuesday 9 9 0 6 0 11.30 – 12.00 Hands-on: OCT settings, corneal thickness, anterior chamber angle, OCT of the lens Wednesday 9 9 0 5 0 12.00 – 13.15 Lunch Thursday 9 9 6 0 0 13.15 – 14.45 Hands-on: Glaucoma: optic disc, RNFL, ganglion cell layer setting, macula OCT 14.45 – 15.15 Coffee break 15.15 – 15.30 Central serous retinopathy (CSR) 15.30 – 16.00 Vitreo-retinal interface 16.00-17.00 Case presentation, OCT test Wednesday, January 21st, 2015 09.00 – 10.00 Age related macular degeneration (AMD) anti-VEGF, autofluorescence 10.00 – 10.30 10.30 – 11.00 11.00 – 12.00 12.00 – 13.15 Coffee break Vitreo-retinal interface, tractional maculopathy, gliosis Hands-on: special tipps and tricks Lunch 13.15 – 14.00 Macular and retinal holes, pseudoholes, peripheral retinal lesions 14.00 – 14.45 14.45 – 15.15 15.15 – 15.30 15.30 – 15.45 15.45 – 16.15 16.15 – 17.00 Retinal detachment Coffee break Glaucoma cases Retinal schisis (central / peripheral) Diabetes Interactive OCT quiz ophta • 5 / 2014 CME Points BSC CSC SERM OCT Femto Friday 3 3 6 0 0 Total 37 37 12 11 12 Costs Online registration: www.swisseyeweek.ch Accommodation (i. e., in the Hotel Beaulac) has to be organised and paid individually, except for participants of SERM, where accommodation (1 night) is included in the package (see below). Payment by credit card is possible during online registration. Thanks to the support by the industry, coffee breaks, lunch, and the Thursday night dinner will be free for all participants. Fees (CHF) Full week Single day Two days BSC 900.00 200.00 CSC 900.00 200.00 OCT Femto 300.00 450.00 300.00 SERM: Fees (CHF) Group Leaders / Professors Students / Postdocs / Residents Single day 220.00 200.00 Registration +hotel room / single 350.00 230.00 Registration + hotel room / double (p. p.) 300.00 200.00 331 Der orthoptische Fall Nr. 2 Le cas orthoptique n° 2 Unklar die Linse, unklar der orthoptische Befund Cristallin trouble, status orthoptique trouble In der orthoptischen Sprechstunde stellt sich ein 83-jähriger Patient wegen Ptosis und Diplopie vor. Seit drei bis vier Wochen bemerke er eine Ptosis am rechten Auge. Sie sei mal mehr, mal weniger deutlich erkennbar. Abends beim Autofahren bemerkt er zudem schräg versetzte, binokulare Doppelbilder. Anamnestisch sind eine chronisch obstruktive Lungenkrankheit (COPD) und ein chronisches Lumbovertebralsyndrom bekannt. Die ophthalmologischen Befunde des überweisenden Augenarztes zeigen eine fortgeschrittene Linsentrübung (Cataracta provecta) beidseits. Der Augenhintergrund beidseits lässt keine Auffälligkeiten erkennen. Un patient de 83 ans se plaignant d’une ptose et de diplopie, se présente à la consultation orthoptique. Depuis trois à quatre semaines il a remarqué à l’œil droit un abaissement de la paupière qui est plus ou moins visible dans la journée. Le soir, en conduisant sa voiture il remarque en outre, un dédoublement oblique des images, en perception binoculaire. Une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) et un syndrome lumbovertebral chronique font partie de l’anamnèse connue. Orthoptische Untersuchung Bei geringer Abduktionseinschränkung beidseits zeigt sich eine gut kompensierte Hyperphorie rechts und in der Nähe bei geringer Konvergenzinsuffizienz eine zusätzliche Exophorie. Der alternierende objektive Schielwinkel beträgt für die Ferne R / L 1.2° und für die Nähe -2.3° mit einer R / L von 1.2°. Binokularsehen ist nachweisbar. Der Fernvisus beträgt 0.8 beidseits, der Nahvisus 0.5 beidseits. Die subjektive Schielwinkelmessung an der Tangententafel nach Harms zeigt eine wechselnde Vertikaldeviation, eine ausgeprägte Exzyklo im Aufblick und Rechtsblick und ein angedeutetes V-Phänomen. Eine Zuordnung zu einer bestimmten Augenbewegungsstörung gelingt nicht. Der Lidstatus erbringt folgende Befunde: Lidspalte rechts 6 – 7 mm und links 8 mm, Levatorfunktion mit 7 mm beidseits knapp genügend, Lidschlusskraft beidseits ungenügend. Die weiterführenden Untersuchungen ergeben einen negativen Simpson- und Lidtwitch nach Cogan. Um welche Verdachtsdiagnose könnte es sich hier handeln, wie wäre entsprechend das weitere Vorgehen? Weiter Seite 332 Rechts-Fixation / Fixation droite L 10 10 -3 10 0 -1 e×4 e×5 RIL 1 -1 +4 e×5 +3 0 +3 0 R LIR 1 10 e×7 RIL 1 e×4 0 0 10 LIR 2 +5 e×9 RIL +10 RIL 1 1 e×3 e×2 Der Schweizerische Verband der Orthoptistinnen und Orthoptisten SVO (Association Suisse des Orthoptistes ASO) führte dieses Jahr die Jahrestagung und Generalversammlung 2014 am 29. August 2014 während des Jahreskongresses der Schweizerischen Ophthalmologischen Gesellschaft (SOG) gemeinsam mit der SOG durch. Am Vormittag wurde ein Workshop angeboten. Die SVO war in der Strabismuskommissionssitzung vertreten; am Nachmittag hörten die Orthoptistinnen die Plenary-Session Strabismus und Neuroophthalmologie und gestalteten die SVO-Vorträge Strabismus und Neuroophthalmologie. Zu den Ergebnissen der sich anschliessenden Generalversammlung siehe nächste Ausgabe! Cette année, l’association Suisse des Orthoptistes ASO/SVO, Swissorthoptics, a tenu sa journée de formation annuelle et son assemblée générale le 29 août 2014 conjointement au congrès annuel de la Société Suisse d’Ophtalmologie SSO / SOG. Le matin un workshop a été proposé. L’ASO était représentée lors de la séance de la commission strabologique ; l’après-midi, les orthoptistes ont assisté à la session plénière ayant pou0 sujet strabisme et neuro-ophtalmologie et ont participé à l’élaboration des exposés ASO « strabisme et neuro-ophtalmologie ». La prochaine édition vous communiquera les décisions de l’assemblée générale qui a suivi ! Linksneigung Rechtsneigung Tête penchée à gauche Tête penchée à droite 0 0 ex5 RIL 1 -1 ex5 Die SVO-Jahresversammlung lief parallel zum SOG-Kongress in Interlaken. GV, Workshop und Strabologie-Session waren gut besucht. ophta • 5 / 2014 332 swissorthoptics L’examen ophtalmologique de l’ophtalmologue traitant indique une opacité cristallinienne avancée des deux côtés (Cataracta provecta). L’examen du fond d’oeil des deux côtés ne montre aucune particularité. L’examen orthoptique En présence d’une légère limitation de l’abduction des deux côtés, on note une hyperphorie droite bien compensée et pour de près, avec une légère insuffisance de la convergence, une exophorie en plus. L’angle objectif de la déviation au test d’occlusion alterné est: de loin D/G 1,2° et de près Exo -2,3° avec D/G 1,2°. La vision binoculaire est présente. Acuité visuelle de loin : 0,8 des deux côtés, de près 0,5 des deux côtés. La mesure subjective de la déviation à la paroi tangentielle de Harms montre une déviation verticale variable et une excyclotropie marquée dans les regards en haut et à droite ainsi qu’une amorce de syndrome V. La détermination d’une atteinte définie d’un mouvement oculaire n’est pas possible. Examen en fixation droite : voir image. Le status palpébral est le suivant : Ouverture palpébrale droite 6 – 7 mm et gauche 8mm. Fonction d’élévation de 7 mm des deux côtés, juste suffisante, force de fermeture des paupières insuffisante des deux côtés. Le test de Simpson et le Lid twitch d’après Cogan sont négatifs. De quel diagnostic pourrait-il s’agir ici et, en conséquence, quelle serait la procédure à suivre ? (suite à la colonne centrale) Unklar die Linse, unklar der orthoptische Befund: Auflösung (Fortsetzung von Seite 331) Beim beobachteten Befund handelt es sich um eine dekompensierende Hyperphorie rechts und Ptosis rechts. Es besteht aufgrund der Symptomatik, vor allem auch der Lidbefunde mit deutlich herabgesetzter Lidschlusskraft, der dringende Verdacht auf eine Myasthenie. Prozedere: Zum einen muss die Diagnose gesichert, zum anderen aber auch dem Patienten eine sinnvolle symptomatische Behandlung angeboten werden. Diese besteht in einer Press-on-Prismenfolie auf die eigene Brille von 2^ Basis unten OD. ophta • 5 / 2014 Dem Verdacht auf neuromuskuläre Übertragungsstörung wird durch die Bestimmung der Acetylcholinrezeptoren-Antikörper nachgegangen. Im späteren Verlauf ist eine Kataraktoperation geplant. Mit der Schieloperation ist hier wegen des Narkoserisikos (Nebendiagnosen) eher noch Zurückhaltung geboten. Die Blutuntersuchung ergab tatsächlich einen erhöhten Antikörpertiter für Acetylcholinrezeptoren (4.6 bei Normwert < 0.5). Daraus folgt ein Konsil an die Neurologie (Muskelzentrum) zur weiteren Abklärung und Therapie der Myasthenie. Cristallin trouble, status orthoptique trouble : La solution D’après les résultats de l’examen il s’agit d’une hypertropie intermittente et d’un ptosis de l’œil droit. Sur la base des symptômes et en particulier des constatations de l’examen palpébral avec une force de fermeture nettement abaissée, il existe une forte suspicion de myasthénie. Procédure : D’une part, le diagnostic doit être confirmé et d’autre part, il faut pouvoir proposer au patient un traitement symptomatique judicieux. Celui-ci consiste en un prisme press-on de 2^ base inférieure droite sur ses lunettes. Le soupçon d’un trouble de transmission neuro-musculaire devra être poursuivi en effectuant une recherche des anticorps anti-récepteurs à l’acétylcholine. Plus tard, une opération de cataracte est prévue. Pour une opération de strabisme, la prudence est de mise au vu des risques inhérents à la narcose (diagnostics annexes). L’examen sanguin a effectivement révélé un titre d’anticorps pour les récepteurs à l’acétylcholine élevé (4,6 pour une valeur normale < 0,5). Il s’en est suivi une consultation conseil en neurologie (centre musculaire) pour des investigations supplémentaires et le traitement de la myasthénie. Impressum: Véronique Glauser Präsidentin swissorthoptics Altenbergstrasse 29 Postfach 686 3000 Bern 8 www.orthoptics.ch Agenda Mehr Infos / pour de plus amples informations : www.orthoptics.ch 17.10.14 Bern (Freitag / Vendredi) Symposium «Visuelle Rehabilitation bei Kindern», Inselspital Berne 30.10.14 Luzern (Donnerstag / Jeudi) Zentralschweizerisches Orthoptistinnentreffen ZOT, Luzern, Rencontre régionale de Suisse centrale, Lucerne 06.11.14 Lenzburg (Donnerstag / Jeudi) Sensibilisierung für Low Vision, Lenzburg AG Sensibilisation pour la basse vision, Lenzburg AG 07. – 08.11.14 DE-Essen (Freitag – Samstag) 17. Tagung der Bielschowsky-Gesellschaft für Schielforschung und Neuroophthalmologie, Haus der Technik Essen (BOD) 14. – 15.11.14 A-Wien (Freitag – Samstag) Skiaskopiekurs 2014 (Orthoptik Austria) Information : [email protected] 18.11.14 (Dienstag / Mardi) Regionaltreffen Nordwestschweiz, Ort wird noch festgelegt, Rencontre régionale Suisse nord-ouest, Lieu encore à déterminer 24.11.14 Zürich (Montag / Lundi) Regionalgruppe Zürich, UniversitätsSpital Zürich, Groupe régional Zurich Hôpital universitaire, Zurich 29.11. – 05.12.14 Celerina (Sa – Fr / Sam – Ven) Internationale strabologische Woche Semaine strabologique internationale, Cresta Palace, Celerina 05.12.14 Zürich (Freitag / Vendredi) Zerebral bedingte Sehstörungen bei Kindern und Jugendlichen, Zürich 05. – 06.12.14 F-Paris (Ven – Sam) Basse Vision : clinique et pratique Hôtel IBIS gare de Lyon LEDRU ROLLIN 75012 Paris www.association-orthoptique.fr 17. – 18.04.2015 A-Wien (Fr – Sa) Orthoptik mit Weitblick, FH-Campus Wien (Orthoptik Austria) Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie Ophthalmologische Notfälle / Urgences en Ophtalmologie Eine neue Serie Ab sofort finden Sie in ophta eine neue Serie. Die Redaktion würde sich über Ihre aktive Teilnahme freuen: Berichten Sie Ihre Erfahrungen den anderen Leserinnen und Lesern, um vor allem die jüngeren Kolleginnen und Kollegen für das Thema der ophthalmologischen Notfälle zu sensibilisieren. Sie sind herzlich eingeladen, der Redaktion Fälle aus Ihrer Praxis zu vorzustellen, einschliesslich Verlauf und Lösung. Une nouvelle série A partir d’aujourd’hui, Ophta propose à ses lecteurs une nouvelle série. Elle vous demande également d’y participer, en partageant votre expérience. Il s’agit en effet d’attirer l’attention de nos collègues, en particulier des plus jeunes, sur les problèmes de l’urgence ophtalmologique. Vous êtes donc cordialement invités à envoyer à la rédaction les cas d’urgence inhabituels qu’il vous a été donné de voir et leur solution. Albert Franceschetti Albert Franceschetti Akute Myopie, Diabetes und Kontaktlinsen Myopie aigüe, diabète et lentilles de contact Ein Patient (geb. 1969) sucht den Notdienst einer Universitätsaugenklinik auf. Er klagt über eine unvermittelt aufgetretene Sehverschlechterung für die Ferne. Der Arzt stellt eine allergische Konjunktivitis fest und verordnet eine entsprechende Therapie. Nachdem die Sehverschlechterung anhält, kommt der Patienten ein zweites Mal, ohne ein anderes Ergebnis. Un patient, né en 1969, se rend au service universitaire d’ophtalmologie en urgence, se plaignant de la brusque apparition d’une difficulté dans la vision de loin. Le médecin constate une conjonctivite allergique et lui donne un traitement en conséquence. Comme la difficulté persiste, le patient revient pour une deuxième consultation, sans meilleur résultat. Eine Woche später kommt der Patient in meine Praxis. Die Untersuchung ergibt eine Myopie von -2.00 D. Die Frage, ob er sehr viel trinke, bejaht er: In der letzten Nacht habe er quasi nichts anderes gemacht als zu trinken. Das weckt den Verdacht auf eine Diabetes, und die umgehend veranlasste Blutanalyse ergibt einen Blutzuckerwert von 31.8 mmol/l (Normwert maximal 6.1 mmol/l). Der Patient erhält daher eine Überweisung an seinen Allgemeinarzt, um eine entsprechende Behandlung einzuleiten. Noch während des augenärztlichen Termins werden ihm hochgasdurchlässige Dauerlinsen angepasst (-2.00), mit denen er seine Arbeit wieder ausführen kann. Eine weitere Woche später hat sich die Myopie auf -0.75 D reduziert, die Linsen werden wieder entfernt. Une semaine plus tard, le patient vient se faire examiner à mon cabinet. L’examen révèle une myopie de -2,00 ddc. A la question s’il boit beaucoup de liquides, il répond que la nuit précédente, il n’a fait que boire. Un diabète est donc suspecté. L’examen de la glycémie, pratiqué aussitôt, donne 31,8 mmol/L pour une normale maximum de 6,1. Le patient va donc être envoyé à son généraliste pour que celui-ci enclenche le traitement approprié. Cependant, séance tenante, il est également équipé en lentilles à haute perméabilité d’oxygène en port permanent de -2,00, ce qui lui permet de reprendre son travail. Une semaine plus tard, au contrôle, la myopie s’est réduite a -0,75 ddc. et les lentilles sont enlevées. ophta • 5 / 2014 333 334 Kongress ARVO 2014: Ein Kurzüberblick zu Retina-Themen Der Jahreskongress der Association for Research in Vision and Ophthalmology (ARVO) bot interessante Retina-Schwerpunkte, so zahlreiche Nachauswertungen grosser Studien wie CATT, IVAN, VIEW (865 – 69, 1311, 1313*), neue Daten zur Sicherheit der anti-VEGFTherapien (871 u. a.), Mitteilungen zu Gentherapien (832, 1309 u.a.), Selbsttests für Patienten (1645, 3067, 5602, 5604), «Real-Life» Erfahrungen mit der anti-VEGF-Behandlung und mit Ocriplasmin (Jetrea®; 291, 296, 298, 299, 301, 302, 305, 308, 319, 2208, 2209, 4883) sowie das Management des diabetischen Makulaödems (1700 – 1706). Das Treat & Extend-Schema wurde in einigen, auch Schweizer Studien untersucht (3925, 3931, 3970, 3975). Bei praktisch allen Diskussionen nach Vorträgen zu grossen Studien (fix, PRN) wurde darauf verwiesen. Etliche Studien befassten sich mit dem Wechsel von anti-VEGF-Substanzen. Nachauswertungen der grossen Studien Der genetische Einfluss auf den Phänotyp in Studien zur neovaskulären AMD bleibt unklar. Von 75 % der CATT-Probanden wurden Genabschnitte auf wetAMD-korrelierte Polymorphismen untersucht. Zwar wurden Assoziationen gefunden, jedoch früher beobachtete Assoziationen nicht bestätigt. Aus einem frühen Ansprechen in CATT lässt sich nicht auf den Visus nach zwei Jahren schliessen. Frühansprechen sagt das spätere Ansprechen nur vage voraus, das individuelle Ansprechen variiert sehr stark. In IVAN wurde der Effekt der monatlichen oder bedarfsangepassten (PRN-)Behandlung auf Visus und Retinadicke im OCT beurteilt. Visus und Makuladicke waren nur schwach korreliert. Doch lohnt eine Differenzierung zwischen subretinaler (SRF), intraretinaler (IRF) Flüssigkeit oder solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Intraretinale Zysten haben die grösste Auswirkung auf den Visus, schon zu Studienbeginn und unter Therapie. Bei PRN-Therapie war eine Pigmentepithelab- ophta • 5 / 2014 hebung mit einem Wiederauftreten intraretinaler Zysten und Visusabfall korreliert. Aus den CATT-Daten wurden Charakteristika für einen geringeren Injektionsbedarf über 2 Jahre identifiziert. Zu Behandlungsbeginn sind dies RAP-Läsion (retinale angiomatöse Proliferation), Behandlung mit Ranibizumab (RAN) im Vergleich zu Bevacizumab (BEV), fehlender Nachweis von SRF und von sub-RPE-Flüssigkeit. Die «Real-Life»-Erfahrungen aus LänderRegistries und wesentlich grösseren, länderübergreifenden Registern waren spannend, teils auch ernüchternd (3061 – 3066). LUMINOUS schliesst Patienten mit breiter gestreuten demographischen Daten ein als in den Zulassungsstudien und repräsentiert daher «Real-Life»-Bedingungen. Das prospektive Phase-IV-Register erfasst Patienten, die wegen wAMD, diabetischen Makulaödems (DME) und retinalen Venenverschlusses (RVO) RAN erhalten. Über 5 Jahre und 40 Länder werden 30’000 Patienten rekrutiert. Berichtet wurden die Charakteristika der ersten 10’000 Patienten sowie die ersten Einjahresdaten (n=2163). Diese zeigen: Obwohl diese weniger selektierte «Alltags-Population» mehr Komorbiditäten aufweist als die in kontrollierten Studien, ergab sich kein neues Sicherheitssignal. Selbst bei Patienten im 6. Behandlungsjahr blieb der Visus weiter auf etwa vergleichbarem Niveau. Der Visus lag bei Neubehandelten zu Beginn niedriger als bei Vortherapierten, ihr Visusgewinn war jedoch höher (4.1 Buchstaben Gewinn über 12 Monate; Vortherapierte: - 1.1 Buchstaben). Interessant war auch eine retrospektive Studie aus Krankenkassendaten zur antiVEGF-Behandlung bei DME in den USA (s. u.). Eine Arbeit untersuchte Änderungen zirkulierender VEGF-Spiegel nach intraokulärer anti-VEGF-Anwendung bei 506 Patienten der IVAN-Studie. Die VEGF-Spiegel nahmen über die Zeit ab, unter BEV stärker als unter RAN. Eine Assoziation zwischen absoluten VEGF-Spiegeln, der Änderung von VEGF-Spiegeln sowie Injektionshäufigkeit einerseits und schweren unerwünschten Wirkungen andererseits konnte in den ersten Daten nicht gezeigt werden. Die Nachbeobachtung von 323 Patienten aus VIEW-1 umfasst nun zwei weitere Jahre (insgesamt vier Jahre). Der zu Abschluss von VIEW-1 erzielte Visusgewinn wurde weitgehend beibehalten, neue Sicherheitssignale wurden nicht beobachtet. Eine Analyse aus VIEW-2 untersuchte detailliertere OCT-Befunde unter RAN und Aflibercept (AFL) über 2 Jahre bei den 906 randomisierten Patienten. IRF, SRF und PED waren zu Einschluss in beiden Therapiearten gleich verteilt, doch nach den Ladedosierungen ging die Flüssigkeit in den Kompartimenten unterschiedlich zurück, die Retina wurde unter Aflibercept «trockener». Für SRF und IRC blieb dieser Unterschied über das erste Jahr konstant. Der Anteil an Patienten mit PED fiel unter AFL weiter ab. Während der PRN-Phase kam jedoch Flüssigkeit zurück und war bei IRF mit Visusverlust korreliert. Diabetisches Makulaödem In der US-Studie mit Daten der Krankenkassen bei DME waren die Visusergebnisse deutlich schlechter als bei den Zulassungsstudien; jedoch erhielten die Patienten im Schnitt über 12 Monate nur 2.7 antiVEGF-Injektionen; der bestkorrigierte Visus stieg im Mittel um 5.4 Buchstaben, aber 14.5 % der Patienten verloren mindestens zwei Linien und 10.8 % mindestens drei Linien. Es gibt durchaus Patienten, die mit weniger Injektionen auskommen als in den Zulassungsstudien. Eine post-hoc-Analyse der RESTORE-Studie untersuchte die gut ansprechende Subgruppe (Gewinn > 10 Buchstaben nach 12 Monaten). Von 206 Patienten erreichten 39 % diese Definition. Mit 6.9 Injektionen (Gesamtpopulation: 7.2 Injektionen) betrug ihr Visusgewinn mit 15.1 Buchstaben etwa das Doppelte des Visusgewinns der Gesamtpopulation (7.5). In 16 % der Gesamtgruppe waren maximal 6 Injektionen für einen Visusgewinn von 15.8 Buchstaben notwendig. In den Baselinecharakteristika (Visus, CRT, Alter, BMI, Hb1Ac) unterschieden sich die gut Ansprechenden nicht von der Gesamtpopulation. Das spricht für einen individualisierten Ansatz bei der Injektionsfrequenz. Auch hier fanden sich morphologische Prädiktoren für gutes Ansprechen: Intraretinale Zysten zu Beginn bedeuteten einen geringeren Ausgangsvisus, jedoch auch einen stärkeren Visusanstieg als in der Gesamtgruppe. Bei SRF zu Studieneinschluss war der Visus vergleichbar, der Visusanstieg jedoch höher als in der Gesamtgruppe. Schweizer Studien und Referenten Zwei Studien verglichen Treat and Extend (T&E) mit PRN (1700, 3931). Professor Christian Prünte, Vista-Klinik in Binningen, stellte die Zweijahresdaten der RETAIN-Studie vor. Sie verglich zwei T&E-Regimen mit einem PRN-Schema bei 372 Patienten mit DME (jeweils RAN). Ihr Visus lag zu Studienbeginn höher als in RISE / RIDE und RESTORE. Der bestkorrigierte Visus nach 24 Monaten stieg in den drei Armen vergleichbar an, die Nichtinferioritäts-Kriterien wurden erreicht – und dies mit 40 % weniger Behandlungsterminen in den T&E-Armen, bei Kontrollintervallen von zwei Monaten und länger. Bei wetAMD verglich Dr. Katja Hatz von derselben Klinik T & E sowie PRN retrospektiv bei 140 Patienten mit bislang noch nicht behandelter wetAMD. Je 70 konsekutive Patienten wurden intravitreal mit 0.5 RAN nach T & E- oder nach PRNSchema (OCT-gesteuert) behandelt. Im T & E-Regime wurden − wie auch in RETAIN − die Behandlungsintervalle schrittweise um 2 Wochen verlängert (Beginn mit 4 Wochen), bis wieder eine CNVAktivität auftrat. Nach 12 Monaten war der Visusgewinn in der T & E-Gruppe signifikant höher als in der PRN-Gruppe (± 0.17 ± 0.17 vs. ± 0.06 ± 0.20, p=0.001), die Oszillation («bester zu schlechtester Visus») signifikant geringer. Die TE-behandelten Augen erhielten signifikant mehr Injektionen über 12 Monate (8.6 vs. 6.0), bei insgesamt 8.6 Terminen (PRN: 11.9). Das mittlere rückfallfreie Intervall in der TEGruppe betrug 8.8 Wochen. Prof. Heinrich Gerding, Pallas-Kliniken in Olten, stellte Design, Einschlusskriterien und primäre Endpunkte der noch laufenden BRIGHTER-Studie vor (607). Die Phase-III-Studie prüft in drei Armen openlabel bei Patienten mit Venenastverschluss (BRVO) Ranibizumab (RAN) 0.5 mg allein, RAN 0.5 mg + zusätzliche Laserbehandlung oder Laser allein. In den RAN-Armen wurde nach 6 Monaten ein signifikant besserer Visus erreicht als mit Laser allein. Die Patienten benötigten < 5 Injektionen über 6 Monate, bei einem Buchstabengewinn von +14.8 bzw. +14.1 (RAN ohne / mit Laser). Die Ergebnisse entsprechen denen der BRAVO-Studie, deuten jedoch an, dass BRVO-Patienten wirkungsvoll auch individualisiert behandelt werden können. PD Dr. Sandrine Zweifel und Koautoren vom USZ Zürich präsentierten eine Studie zu Aflibercept (AFL) bei 38 Behandlungsnaiven und verschiedenen Formen einer aktiven CNV (choroidalen Neovaskularisaton) (3942). Untersucht wurden sie per OCT auf SRF, IRF, Pigmentepithelabhebung (PED) und Hämorrhagien. Der Behandlungserfolg wurde mit bestkorrigiertem Visus und Aktivität der Läsionen beurteilt. In 20 Augen war nach einer Injektion keine Flüssigkeit mehr nachweisbar, und nur in einem einzigen Auge war die Läsionsaktivität unverändert. 7 Patienten hatten nach 2 Monaten einen Visusgewinn > 15 Buchstaben. Unabhängig von der CNV-Charakteristik erreichte Aflibercept ein rasches Ansprechen. Besonders auch grosse PED aufgrund einer wetAMD liessen gute Resultate erkennen. BRVO: Eine weitere grosse Studie Die Phase-III-Studie VIBRANT (604) verglich AFL monatlich intravitreal mit Laser bei BRVO. Der Visus der 183 behandlungsnaiven Patienten mit einseitigem Makulaödem lag initial bei 24 − 73 Buchstaben. Sie erhielten AFL (2mg) über 20 Wochen vierwöchentlich intravitreal oder eine Laserphotokoagulation. Die mittlere Visusverbesserung betrug über 6 Monate 17.0 versus 6.9 Buchstaben. Auch die Retinadicke ging hochsignifikant gegenüber Laser zurück. Daten nach einem und zwei Jahren werden folgen. Etliche Studien, jedoch mit kleinen Fallzahlen, prüften einen Switch von Nicht-Respondern unter RAN auf AFL und umgekehrt. Insgesamt bestätigt sich, dass bei Nichtansprechen ein Wechsel nützlich sein kann – auch mehrfach (also z. B. von RAN auf AFL und wieder zurück). • UNo * Abstract-Nr., https://arvo2014.abstractcentral.com Mit Hyaluronsäure Ihr Partner seit 10 Jahren Die am häufigsten verschriebene symptomatische Behandlung beim trockenen Auge* WIRKSAMKEIT KOMFORT VERTRÄGLICHKEIT Detaillierte Informationen erhalten Sie in der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch * Switzerland Ethical IMS data, MAT Juni 2014 Lacrycon® Augengel. Wirkstoff: Acidum hyaluronicum 0,142 mg ut Natrii hyaluronas 0,15 mg. Indikation: Symptomatische Behandlung beim trockenen Auge (Dry Eye Syndrom). Dosierung/Anwendung: Erwachsene: soweit nicht anders angezeigt, 4mal täglich 1 Tropfen in den Bindehautsack eintropfen. Maximale Dosierung bis 8 x 1 Tropfen pro Tag. Kontraindikationen: Überempfindlichkeit gegen den Wirkstoff oder einen der Hilfsstoffe der Zusammensetzung. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Für den Fall einer zusätzlichen anderen medikamentösen Behandlung am Auge sollte ein Anwendungsabstand von mindestens 5 Minuten eingehalten werden. Lacrycon Augengel immer zuletzt verabreichen. Kontaktlinsen sollten vor der Anwendung entfernt und frühestens nach 30 Minuten wieder getragen werden. Unerwünschte Wirkungen: Gelegentlich kann es zu vorübergehendem Brennen direkt nach der Anwendung von Lacrycon Augengel kommen. Zulassungsinhaberin: Théa Pharma SA, 8200 Schaffhausen. Stand der Information: September 2011. 336 Pour les praticiens Thérapie du mélanome malin de l’uvée à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin (HOJG) Lausanne et à l’Institut Paul Scherrer (PSI) Villigen Ann Schalenbourg und Hannes Wildberger, Interview le 16 mai 2014 Madame le Dr Ann Schalenbourg, médecin cadre et collaboratrice exceptionnelle depuis de nombreuses années du Prof Leonidas Zografos, assume la responsabilité de la consultation en oncologie oculaire adulte, après le départ de ce dernier de son poste de chef de service de l’HOJG. A cette occasion, « ophta » a rencontré Madame Schalenbourg, et s’est entretenu avec elle des problèmes liés au mélanome malin de l’uvée. Cet article présente les moyens et procédures diagnostiques, en passant par la thérapie jusqu’à l’accompagnement psychologique et empathique des patients, auquel Madame Schalenbourg est également sensible. Généralités Le mélanome intraoculaire se développe à partir des mélanocytes de l’uvée (choroïde, corps ciliaire et iris). Les publications en anglais utilisent la terminologie « uveal melanoma ». Deux points doivent être mentionnés au préalable. Premièrement : la protonthérapie est très efficace à supprimer définitivement l’activité tumorale dans l’œil, avec peu de récidives locales.1 Depuis 1984, plus de 6000 patients ont été traités à Lausanne-Villigen et depuis 1992, l’activité tumorale a pu être contrôlée dans 98,8 % des cas. Deuxièmement : s’il s’agit d’une tumeur qui présentera des métastases, les micrométastases seront déjà partis au moment du diagnostic. Un traitement conservateur par irradiation ne fait à ce sujet aucune différence par rapport à l’énucléation, comme confirmée par une étude multicentrique (« Collaborative Ocular Melanoma Study COMS) ».2,3 A Boston, pionnier dans la protonthérapie, le taux de survie spécifique à la tumeur était de 86 %, 77 % et 73 % après 5, 10 et 15 ans respectivement.1,4 En Europe, la protonthérapie n’est effectuée que dans quelques établissements : en plus du site de Villigen en Suisse, il y a deux endroits en France, et respectivement un en Angleterre, Allemagne, Pologne et Italie. Pour effectuer un traitement par faisceau de protons, on a besoin d’un cyclotron les fabriquant ainsi qu’une chaise stéréotactique adaptée afin de les délivrer. Le mélanome malin de l’uvée est une maladie rare. Dans une population de 1 mil- ophta • 5 / 2014 lion, 6 – 7 patients sont touchés par an, en Europe du Nord, plutôt 7 – 8, et en Europe du Sud, plutôt 4 – 5 patients. La répartition par sexe est 50 / 50, l’âge moyen est de 62 ans. Le nombre de personnes concernées est peu variable, et en dehors de ces différences constitutionnelles, on pourrait encore citer comme facteurs de risque la présence d’un nævus choroïdien, d’une mélanocytose oculaire ou d’un syndrome FAMM (Familial Atypical Mole and Melanoma Syndrome ). En revanche, l’exposition aux rayons ultraviolets ne joue pas le même rôle significatif comme dans le mélanome cutané. On a recensé 27 patients suisses en 2013. Au total cependant, pendant la même année, 224 patients ont été traités à Lausanne-Villigen, surtout grâce aux contrats bilatéraux avec l’UE, qui en conséquence, cofinance ainsi les dépenses techniques. Diagnostic du mélanome de l’uvée Le diagnostic se pose, pour environ 80 % des cas, sur la base d’une simple ophtalmoscopie binoculaire indirecte, où la couleur de la tumeur est importante. Les mélanomes du corps ciliaire sont plus difficiles à déceler et sont souvent découverts tardivement. En revanche, les mélanomes proches de la papille seront sujets à une neuropathie actinique suite à un traitement conservateur par faisceau de protons. Les extensions extrasclérales se présentent dans une minorité des cas. Elles ne « perforent » pas la sclère mais les cellules malignes se frayent un chemin à travers les voies existantes, par exemple celles des veines vortiqueuses dans les quatre quadrants, des artères ciliaires postérieures ou des veines antérieures de l’humeur aqueuse. De façon générale, les photographies panoramiques sont plus utiles que les clichés standard à 60°.5 L’ultrasonographie A et B, ainsi que l’angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine donnent des informations supplémentaires, surtout avec la technique à grand angle, comme p.e. avec la lentille de Staurenghi. Entre autres, elle permettra d’identifier la présence d’un décollement de rétine ischémique inférieure associé au mélanome, nécessitant un suivi adapté. Important pour le médecin référent Aucun examen préliminaire spécial n’est imposé aux collègues qui adressent les patients à la consultation d’oncologie à Lausanne. En cas d’un nævus suspect, les photographies du fond de l’œil ainsi que les échographies précédentes peuvent être utiles, documentant une éventuelle progression des bords de la tumeur et / ou un augmentation de son épaisseur. Une consultation à Lausanne peut prendre une journée entière. Le matin, le patient est examiné par l’assistant, puis il part au CIOC (Centre d’Imagerie OCulaire) de l’hôpital où sa tumeur est documentée. L’après-midi, le Dr Schalenbourg voit le patient. Il est préconisé que celui-ci soit accompagné par une personne de confiance, non seulement lors du premier examen mais également lors de l’opération à l’HOJG et plus tard au « Paul Scherrer Institut (PSI) ». Le Dr Schalenbourg prête attention aux aspects psychologiques associés, 338 Pour les praticiens The Themoment momentyou youget getthe thefull fullpicture picture totomake makethe thebest bestdecisions decisionsfor foryour yourpatients. patients. comme le patient devra non seulement accepter is la is perte d’au moins une partie de sa we This This the the moment moment wework workfor. for. fonction visuelle de l’œil, mais également s’habituer à l’idée du risque de métastases. Dès que l’indication quant à un traitement conservateur est posée, les rendezvous correspondants sont convenus avec le patient, ainsi qu’une liste des examens préopératoires (examens sanguins, radiographie du thorax, imagerie du foie, ECG et éventuellement une scintigraphie osseuse). Outre que l’aspirine cardio, les médicaments qui ont un effet sur la coagulation doivent être arrêtés. Le processus entier nécessite une planification soigneuse, avec réservations d’hôtel, voyages en train, etc. à Lausanne et Villigen. Le patient a intérêt à prendre contact avec l’organisation de prestations de services SVK (www.svk.org), la Fédération suisse pour tâches communes des assureurs-maladie, qui apporte son aide dans la résolution des problèmes de remboursement des frais de voyage. 1a 2 1b 1 a) Les anneaux de tantale sont fixés autour de la base tumorale sur la sclère, lors de l’opération préparatoire. b) La localisation de la tumeur à travers la sclère est déterminée par une transillumination de la pupille. 2) Au PSI, sur la base des données échographiques, des mesures peropératoires et des radiographies des anneaux de tantale, un modèle virtuel de l’œil est reproduit afin de préparer un plan de thérapie pour l’irradiation par protons. Planification du traitement et protonthérapie La planification de la thérapie intervient également un rôle. Un collimateur en sont délégués au médecin référent, qui suret selon un déroulement chronologique de cuivre avec une ouverture adaptée aux veille l’inflammation post-opératoire WW i ihth deux semaines avec l’opération des ancontours de la tumeur individuelle est pro- post-actinique. A cause deSsaSnécrose, lattuWW EPET P TSoSu suivant neaux de tantale à Lausanne et la préparaduit, afin que le faisceau de protons n’irra- meur peut enfler pendant les mois orucrece ////CERTAINTY CERTAINTY de la tution d’un masque et plan de thérapie au die que la tumeur avec une marge de sécu- la radiothérapie. Selon l’étendue BiBoim om etertyr™y ™ MADE MADE BYBY ZEISS PSI dans la ZEISS première semaine et l’irradiarité de 2,5 mm, de façon sélective. Une vi- meur ainsi que sa localisation anatomique, tion au PSI dans la deuxième semaine. déoconférence Lausanne − PSI a lieu pour d’autres complications liées à la masse tumorale et / ou la radiothérapie peuvent surL’opération des anneaux de tantale par la discussion des plans de thérapie. Madame le Dr Schalenbourg permet de Après deux simulations, quatre séances d’ir- venir, telles qu’un décollement de rétine exlocaliser techniquement la base de la turadiation de 15 Gray chacune sont pratiquées sudatif et secondaire, une vasculopathie rémeur dans le but d’une irradiation pré-The pendant quatre jours consécutifs 700 (à 700 chaque tinienne avec des zones ischémiques, voire The new new IOLMaster IOLMaster cise. Sous anesthésie générale, la tumeur séance, une préparation de 10 – 30 min avec des néovascularisations, un rubéosis iridis Next Next generation generationbiometry biometryfrom fromZEISS ZEISS est rendue visible à travers la sclère par une durée de l’irradiation < 1 min et une dose un glaucome néovasculaire et / ou une cataracte, Une inflammation de la cicatrice tuune transillumination de la pupille. Son d’énergie totale de 60 Gray). extension est indiquée par des boutons En plus des cas également traitables par morale, avec des exudats durs, vient d’être décrite sous le nom debiometry « toxic tumorto syn(« tantalum clips ») fixés sur la sclèreWe des applicateurs SWEPT deSWEPT Ruthénium (brachyWe integrated integrated Source Source OCT OCTtechnology technology into into biometry to Les thérapies correspondantes drome device ».4device (Fig. 1). Ces boutons ne sont pas retiréscreate thérapie), lafirst protonthérapie permet de traicreate the the firstSWEPT SWEPT Source Source Biometry Biometry from fromZEISS. ZEISS. après la protonthérapie : ils sont biologiter des cas de tumeurs de grande taille, en (Avastin® off-label, photocoagulation panrétinienne, opérations anti-glaucomateuses quement inertes, ainsi que paramagnéposition parapapillaire ou celles de l’iris. Detect Detect unusual unusual eyegeometries geometries tiques, ne perturbant ni une IRM, ni un• • Sur le plan physique,eye l’efficacité élevée de et / ou de la cataracte, une vitrectomie6–8) •• Detect Detectpoor poor détecteur de métaux à l’aéroport. l’irradiation parfixation lesfixation protons repose sur ce peuvent être indiquées. Après l’arrivée au PSI à Villigen, la traite-• • que l’on appelle leyour pic demeasurement Bragg : les pro- Dans le cadre d’une étude prospective du Visually Visually verify verify your measurement ment est préparé. Un masque facial est réatons déposent leur énergie maximale à PSI et HOJG9 concernant la conservation lisé, qui immobilise la tête du patient penl’extrémité de leur parcours permettant de de l’œil, sur 2648 yeux, 218 (8 %) ont dû For fewer fewerrefractive refractivesurprises! surprises!Please Pleasecontact contactus. us. dant l’irradiation, pareillement à un an-For délivrer une dose d’irradiation homogène être énucléés sur 15 ans. Le taux de conservation était fonction de la taille de la tuneau de tête neurochirurgical pour les traidans un volume cible. meur et de l’épaisseur, de la distance par tements stéréotaxiques. Les coordonnées rapport à la papille, de la survenue d’un spatiales des anneaux de tantale sont mesuSoins de suivi Carl Carl Zeiss Zeiss AGradiographies, et reportées sur Chez le Dr Schalenbourg, les contrôles de décollement et du contrôle de la tumeur rées parAG des Medizintechnik Medizintechnik suivi se font tout de suite après la proton- après l’irradiation. Dans l’ensemble, la un modèle de l’œil virtuel (Fig. 2). La diFeldbachstrasse Feldbachstrasse 8181 thérapie, puis après 6 mois, et ensuite après probabilité de maintenir le globe oculaire rection optimale pour l’arrivée du faisceau 8714 8714 Feldbach 12 ou 18 mois. Les contrôles intermédiaires s’est amélioré grâce à une approche théradeFeldbach protons est déterminée, la portée jouant Tel. Tel. +41 +41 5555 254 254 7272 0000 [email protected] [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik www.zeiss.ch/medizintechnik ophta • 5 / 2014 peutique plus agressive et proactive des complications après protonthérapie.6–9 Résumé Le traitement conservateur du mélanome malin de l’uvée par faisceau de protons est un traitement spécialisé d’une maladie rare, nécessitant une collaboration étroite entre le patient, les médecins référents, l’équipe ophtalmologique à Lausanne et radio-oncologique au PSI (responsables : Prof. Damien Weber, radio-oncologue et Jan Hrbacek, radio-physicien). Il s’agit d’un protocole standardisé, dont certains paramètres sont individualisés, garantissant un excellent contrôle local de la tumeur. Le maintien du globe oculaire nécessite un suivi approprié par l’ensemble des personnes concernées. • Correspondance Dr Ann Schalenbourg, MER Responsable Oncologie oculaire de l’adulte Hôpital ophtalmique Jules-Gonin 15, Av de France, 1004 Lausanne Tél. 0041 21 626 81 11 Secrétariat : [email protected] Références 1. Egger E, Schalenbourg A, Zografos L, et al. Maximizing local tumor control after proton beam radiotherapy of uveal melanoma. Int J Radiation Oncology Biol Phys 2001; 51:138-147. 2. Hawkins BS. The Collaborative Ocular Melanoma Study (COMS) randomized trial of pre-enucleation radiation of large choroidal melanoma: IV. Ten-year mortality findings and prognostic factors. COMS report number 24. Am J Ophthalmol 2004;138:936-951. 3. Damato B. Legacy of the collaborative ocular melanoma study (COMS). Arch Ophthalmol 2007; 125:966-968. 4. Gragoudas, ES. Proton beam irradiation of uveal melanomas: the first 30 years. IOVS 2006;47:4666-4673. 5. Schalenbourg A, Zografos L. Pitfalls in colour photography of choroidal tumours. Eye 2013; 27:224-229. 6. Sharkawi E, et al. Baerveldt shunts in the treatment of glaucoma secondary to anterior uveal melanoma and proton beam radiotherapy. Br J Ophthalmol 2012; 98: 1104-1107. 7. Tran BK, Schalenbourg A, et al. Role of vitreoretinal surgery in maximizing treatment outcome following complications after proton therapy for uveal melanoma. Retina 2013; 33:1777-1783. 8. Mantel I, Schalenbourg A, Bergin C, et al. Prophylactic Use of Bevacizumab to Avoid Anterior Segment Neovascularization Following Proton Therapy for Uveal Melanoma. Am J Ophthalmol. 2014 Jul 14. pii: S0002-9394(14)00393-6. doi: 10.1016/j.ajo.2014.07.002. [Epub ahead of print]. 9. Egger E, Zografos L, Schalenbourg A, et al. Eye retention after proton beam radiotherapy for uveal melanoma. Int J Radiation Oncology Biol Phys 2003;55:867-880. 340 Forum «Kindergarten der Wissenschaftlichkeit»? Leserbrief von Professor Hanspeter E. Killer zum Beitrag in ophta 4 / 2014 Klinische Erfahrungen mit dem Femtosekundenlaser bei Kataraktoperationen von PD Dr. Hannes Wildberger Als Überraschung bezeichnet man ein nicht erwartetes, aber in der Regel eindrückliches und akutes Ereignis. Unter kohärentem Denken versteht man, auch wenn es nicht scharf nach der aristotelischen Logik gehen muss (und wenn es auch nicht den strikten Regeln der diskreten Mathematik folgt), einen Gedankenablauf, dessen Schritte dadurch gezeichnet sind, dass nicht bereits der dritte Schritt den vorhergehenden widerlegt. Beim Lesen des letzten Ophta finde ich gleich zwei der von mir beschriebenen Phänomene. Erstens eine Überraschung und zweitens die Inversion kohärenten Denkens. Im Editorial beschreibt PD Hannes Wildberger seine Zukunftsvision der Ophthalmologie. Dabei wird auf wissenschaftliche Qualität und Kosteneffizienz Wert gelegt. Man kann nach der Lektüre des Editorials und seinen futuristischen Ansätzen (bei dem ich an die Prognosen der Global Warming Befürworter erinnert werde) mit dem Inhalt einverstanden sein oder ihn belächeln. Die Friedhöfe von Propheten, deren Visionen nicht eintraten, sind voll. Doch leere Plätze hat es immer noch. Als ich weiter gelesen habe, stiess ich auf das Interview von Hannes Wildberger mit Frau Prof. Müller und Herrn Prof. Meyer. Dabei wird auf 4! Seiten über den FemtoLaser gesprochen. Sogar p-Wert-Gläubigen wird dabei klar, dass dieses Gerät in Bezug auf Qualitätserhöhung in der Ophthalmochirurgie bei Kataraktoperationen zurzeit keinen Stellenwert einnimmt, also keine nähere Beschäftigung mit dem Instrument zwingend werden liess. Die Argumente, welche vorgebracht werden, sind Verkaufsargumente. Die sogenannt höhere Genauigkeit der Schnitte entpuppt sich unter dem Elektronenmikroskop als Scherz und Theater, sehen doch mit dem Laser geschnittene Kapseln ausgefransten Jeans ähnlicher als klaren Schnittlinien, wie sie mit einer Insulinnadel erreicht werden können (wer sich für die ent- ophta • 5 / 2014 sprechende Physik dafür interessiert, kann bei mir nachfragen). Es ging also lediglich darum, auf 4! Seiten den Inhalt des Editorials ad absurdum zu führen, und dies ist gelungen. Denn der einzige p-Wert, der betrachtet werden müsste und der durch die Evidenz (im lateinischen Sinne) so gross ist, dass es gar keine Signifikanz braucht, macht eine deutliche Aussage. Der wesentliche Unterschied zwischen Femto-Laser und konventionellen Mitteln ist der exorbitante Preisunterschied. So weit so gut. Was mich stört an der Geschichte ist aber, dass man in einem von mir bis jetzt als seriös gehaltenen und sehr geschätzten Heft eine 4-seitige Reklame für ein Gerät respektive dessen Besitzer publiziert, mit einem Inhalt, der dem Text des Editorials (kosteneinsparende Effizienz, Professionalität etc.) diametral entgegensteht. Jetzt endlich nach 40 Jahren Erstlektüre verstehe ich Rilkes Ausspruch: Rose, oh reiner Widerspruch, Lust, Niemandes Schlaf zu sein unter soviel Lidern. Was er hier aussagen wollte, hat mein Deutschlehrer mir nicht plausibel zu vermitteln gewusst. Jetzt kann ich es selber interpretieren. Oh Rose, Niemandes Schlaf zu sein, ist der Widerspruch per se. Es ist die Verwerfung der Logik zu Gunsten einer mystischen Aussage, die in sich selber schon lange aus der Kausalkette logischen Denkens herausgehoben ist und nur noch an den Wänden von Elfenbeintürmen reflektiert wird. Wenn die Sache nicht so ernst wäre, würde ich lachen. Wäre ich noch als Mathelehrer tätig, würde ich dem Schreiber für seine Logik eine glatte 1 ins Zeugnis schreiben, so aber kann ich es nicht anders interpretieren als einen Ausspruch, den man doch so oft im Kindergarten auf dem Schulplatz gehört hat: mein Papi hat das grössere Auto als du, er hat das Femto-Auto. Wir sind auf bestem Wege zurück in den Kindergarten der Wissenschaftlichkeit. • Herzlichen Gruss Hanspeter E. Killer Wahrlich beständig ist allein der Wandel Mit grossem Interesse haben wir den Leserbrief von Professor Killer gelesen. In der Tat ist die Femto-Technologie ein hochaktuelles Thema, welches erst jüngst wieder mit neuen wissenschaftlichen Auswertungen auf der Jahresversammlung der European Society of Cataract and Refractive Surgeons (ESCRS) in London überzeugt hat. Bei unserem Ophta-Interview ging es nicht um die bekannten «p-Werte» dieser Studien, sondern um den klinischen Ablauf und erste Erfahrungen in der Schweiz. Wir können aber versichern, dass auch wir natürlich unsere klinischen Ergebnisse ständig hinterfragen und seit 8 Monaten u. a. auch die Femto-Rhexis in Zusammenarbeit mit Universitäten auf ihre Beschaffenheit und Reissfestigkeit unabhängig evaluieren lassen. Schlussendlich lässt sich das Argument, dass es sich beim Femto-Laser nur um «Verkaufsargumente» handelt, schwer belegen. Wir sind mittlerweile in guter Gesellschaft: Renommierte Eliteuniversitäten wie die Universität Heidelberg haben die Femto-Phako zu ihrem wissenschaftlichen Schwerpunkt gemacht. Zur gleichen Überzeugung, dass die Femto-Technologie eine sinnvolle Erweiterung der chirurgischen Kataraktoperation ist, sind in den letzten sechs Monaten gerade Universitätsspitäler, Kantonsspitäler und städtische Spitäler in der Schweiz und Europa gekommen, und sie gehen nun auch unseren Weg, in dem sie ebenfalls ihren Patienten die Operation mit Femtosekundenlaser anbieten. Auch wenn die letzte Beurteilung der neuen Technologie sicherlich noch nicht getroffen werden kann, so bleibt die Frage offen: Sollten sie sich alle irren? Wir sind gespannt, ob Sie nicht auch in einigen Jahren dem Trend folgen werden. Lassen Sie uns mit dem Aphorismus von Wilhelm von Humboldt schliessen: Man muss die Zukunft abwarten und die Gegenwart geniessen oder ertragen. Maya Müller Carsten H. Meyer Pallas Kliniken Korrespondenz Prof. Dr. Hanspeter E. Killer Chefarzt Augenklinik Kantonsspital Aarau [email protected] Denken Sie an Morbus Fabry! Best Poster Awards: SOG 2014, Interlaken Eine Cornea verticillata kann ein Hinweis auf Morbus Fabry sein. Prof. Beatrice Früh, Inselspital Bern, verlieh in diesem Jahr vier Poster-Preise : Cornea verticillata 1 • Poster pour la meilleure étude / Poster für die beste Studie Measurement of optic nerve sheath diameter by CT, MRI, and ultrasound. Den Preis erhielt Erstautor Christian Giger Tobler. Frau Prof. Klara Landau, Augenklinik USZ Zürich, nahm ihn stellvertretend entgegen. • Poster pour la meilleure recherche fondamentale / Poster für die beste Grundlagenforschung Compound heterozygous VSX2 mutations causing bilateral anophthalmia in a consanguineous family: Cecilia Jakobsson, Hôpital Jules-Gonin, Lausanne, und / et Institut de la Recherche en Ophtalmologie IRO, Sion, berichtete über die Entdeckung von zwei Deletionen, davon eine bislang unbekannt. Zur frühzeitigen Diagnose eines Morbus Fabry sind augenärztliche Befunde häufig wegweisend. Sie als Ophthalmologe können somit einen wichtigen Beitrag leisten, diese seltene Erkrankung rechtzeitig zu erkennen und zu behandeln. • Poster pour le meilleur cas clinique / Poster für die beste Fallvorstellung Cyclodialysis Cleft after Intravitreal Injection of Ranibizumab – Diagnosis and Management. In der Kasuistik von Sophie Böhni, Augenklinik Kantonsspital Luzern, war nach einer intravitrealen anti-VEGF-Injektion eine Zyklodialyse mit Hypotonie aufgetreten. Sie beschrieb die erfolgreiche Behandlung mit transcameralen Nähten. Ebenfalls eine Würdigung in dieser Kategorie erhielt die Arbeit Autologous internal limiting membrane (ILM) recycling to close very large refractory macular holes, von Prof. Thomas Wolfensberger, Hôpital Jules-Gonin, Lausanne. • Referenz: 1. Bild mit freundlicher Genehmigung von RJ Desnick, New York, USA. Gekürzte Fachinformation Fabrazyme : Wirkstoff: Agalsidase Beta. Zusammensetzung: 35 mg Agalsidase Beta und Hilfsstoffe als Pulver pro Durchstechflasche zur Bereitung eines Konzentrats und Herstellung einer Infusionslösung. Indikation: Enzym-Ersatztherapie bei Patienten mit Morbus Fabry (α-Galactosidase-A-Mangel). Dosierung: 1 mg/kg Körpergewicht einmal alle zwei Wochen als intravenöse Infusion. Kontraindikation: Lebensbedrohliche Überempfindlichkeit (anaphylaktische Reaktion) gegenüber einem der Bestandteile. Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen: Es ist zu erwarten, dass fast alle Patienten innerhalb von 3 Monaten IgG-Antikörper gegen Agalsidase Beta entwickeln. Es besteht dann erhöhtes Risiko für infusionsbedingte Reaktionen, daher ist besondere Vorsicht erforderlich, bei schweren Reaktionen vom Soforttyp die Behandlung sofort absetzen und angemessene medizinische Behandlung einleiten. Bei Patienten mit fortgeschrittener Nierenfunktion kann die Wirkung von Fabrazyme auf die Nierenfunktion eingeschränkt sein. Schwangerschaft und Stillzeit: Keine hinreichenden Daten, das Medikament während der Schwangerschaft nur verabreichen, wenn dies eindeutig erforderlich ist. Substanz könnte in die Muttermilch übergehen, es wird empfohlen, während der Behandlung nicht zu stillen. Unerwünschte Wirkungen: Sehr häufig: Kopfschmerzen, Parästhesie, Rötung des Gesichts, Übelkeit, Erbrechen, Schüttelfrost, Fieber, Kältegefühl; häufig: Nasopharyngitis, Schwindelgefühl, Somnolenz, Lethargie, Hypoästhesie, Synkope, brennendes Gefühl, verstärkte Tränenbildung, Sehstörungen, Tinnitus, Vertigo, Tachykardie, Bradykardie, Herzklopfen, Hypertonie, Blässe, Hypotonie, Hitzewallungen, Dyspnoe, verstopfte Nase, Engegefühl im Hals, pfeifender Husten, Bauchschmerzen, Durchfall, Schmerzen im oberen Bauchraum, Bauchbeschwerden, Pruritus, Urtikaria, Ausschlag, Erythem, generalisierter Pruritus, makulo-papulärer Ausschlag, Gesichtsschwellung, Gliederschmerzen, Myalgie, Gelenkschmerzen, Rückenschmerzen, Brustbeschwerden, Hitzegefühl, Müdigkeit, Ödem der Gliedmassen, Brustschmerzen, Asthenie, Schmerzen, Gesichtsödem, Hyperthermie; gelegentlich: Rhinitis, Hyperästhesie, Tremor, Augenpruritus, okuläre Hyperämie, Aurikularschwellung, Ohrenschmerzen, Sinus-Bradykardie, peripheres Kältegefühl, Bronchospasmus, verstärkte Dyspnoe, Pharyngolaryngealschmerzen, Rhinorrhoe, Tachypnoe, Verengung der oberen Atemwege, Dyspepsie, Dysphagie, orale Hypoästhesie, Magenbeschwerden, Angioneurotisches Ödem, Livedo reticularis, erythematöser Ausschlag, pruritischer Ausschlag, Pigmentierungsstörung der Haut, Hautbeschwerden, Muskelverspannungen, abwechselndes Hitze- und Kältegefühl, grippeähnliche Erkrankung, Schmerzen an der Infusionsstelle, Reaktionen an der Infusionsstelle, Thrombose an der Injektionsstelle, Unwohlsein, Ödem; ohne Häufigkeitsangabe: verminderte Sauerstoffsättigung. Interaktionen: Es wurden keine Untersuchungen in vitro durchgeführt. Packungen: 1 Durchstechflasche pro Karton. Verkaufskategorie: A*. Zul-Inh.: sanofi-aventis (schweiz) ag, 1214 Vernier/GE. Stand der Information: August 2010. Weitere Informationen entnehmen Sie bitte der Fachinformation unter www.swissmedicinfo.ch. 033403-01/2014 Das Poster von Sophie Böhni, Augenklinik am Kantonsspital Luzern, wurde als «Beste Fallvorstellung» gewürdigt. Die Preise sind mit 1000 CHF dotiert. Cecilia Jakobsson, Hôpital ophtalmique Jules-Gonin in Lausanne und IRO in Sion, erhielt den Posterpreis «beste Grundlagenforschung». 036816 / 08-2014 ® Für Fragen kontaktieren Sie bitte sanofi-aventis (schweiz) ag Genzyme – a Sanofi Company Gulmmatt, 6340 Baar Tel.: 041 727 80 20 E-Mail: [email protected] www.genzyme.ch www.genzyme.ch Zulassungsinhaberin sanofi-aventis (schweiz) ag 3, route de Montfleury 1214 Vernier 342 Publi-Reportage Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014 Im diesjährigen «Real-Life-Meeting» ging es um die Frage, ob und wie sich Ergebnisse aus grossen kontrollierten Studien mit ihren eng definierten Teilnahmekriterien im klinischen Alltag realisieren lassen, auch punkto Sicherheit. Die Lucentis®-Zulassungsstudien belegten gute Visusresultate. Anwendern erscheint es jedoch notwendig, das Behandlungsschema an das «echte Leben» anzupassen. Für abgewandelte Regimes liegt bereits Evidenz vor. Am Real-Life-Meeting kamen prominente Schweizer Verfechter einzelner Schemata zusammen und diskutierten mit den «Alltags-Anwendern» die bestmögliche Strategie. LUMINOUS1 oder: «Real Life» versus «randomisiert kontrolliert» Die randomisierten kontrollierten Studien (RCT) mit hochselektiven Patientenpopulationen haben eine hohe interne (experimentelle) Validität. Sie schliessen jedoch vergleichsweise wenige Patienten ein, in MARINA2 z. B. 240 Patienten im 0.5.mg-Arm mit Ranibizumab. Eine wichtige Frage ist daher die externe Validität der RCTs, d. h, sind Resultate aus RCTs in ähnlicher Form unter Praxisbedingungen zu erwarten? PD Dr. Dr. Daniel Barthelmes berichtete über aktuelle Real-Life-Studien. Der grosse Ressourcenbedarf der antiVEGF-Therapie führte zur Suche nach pragmatischen Ansätzen. «Real-life»-Daten können dazu beitragen, mehr Kenntnisse zur Effektivität und Sicherheit zu gewinnen, zumal unselektierte Patienten z. B. oft kardiovaskuläre Veränderungen ophta • 5 / 2014 und Diabetes haben oder ausserhalb der Studien-Einschlusskriterien hinsichtlich der Visuslimite liegen. Bedacht werden muss insbesondere, dass bei «Real-Life»-Daten das Ergebnis einerseits von Wissen und Erfahrung des behandelnden Arztes abhängt, andererseits von der Zulassung und Erstattung der Medikamente als auch vom Wohnort des Patienten. Oft sind die Daten lückenhaft (fehlende Dokumentation) oder können in kleinen Registern einem Bias unterliegen, wenn z. B. nur «gute» Patienten gemeldet werden. Therapien werden geändert, Patienten gehen für die Nachkontrollen verloren, und die Diagnose wird oftmals nicht unabhängig vom Behandler gestellt oder überprüft. Eine mögliche Lösung ist die Datenerfassung in sehr grossen Registern, die potenziell alle behandelten Patienten einschliessen. Ein wichtiges Projekt hierzu ist die prospektive LUMINOUS Datensammlung,1 die über 5 Jahre 30 000 Patienten in 41 Ländern erfassen soll, die bei wetAMD, diabetischem Makulaödem (DME), retinalem Ve- nenverschluss (BRVO, CRVO) oder myoper choroidaler Neovaskularisation (mCNV) Ranibizumab (Lucentis®) erhalten. Nach den ersten Einjahres-Ergebnissen bei 2112 Patienten5 (vorbehandelt n=1829) werden auch im klinischen Alltag gute Ergebnisse mit Ranibizumab erreicht. Dies bei einer geringeren Anzahl an Injektionen als in den Zulassungsstudien; «Gute Visusergebnisse lassen sich selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags erreichen.» PD Dr. med. Dr. phil. Daniel Barthelmes. Publi-Reportage LUMINOUS3–6 5-Jahres-Beobachtungsstudie zu Sicherheit, Wirksamkeit, Behandlungsregimes und Lebensqualität unter Ranibizumab bei wetAMD (ca. 93 %), DME (ca. 5 %), retinalem Venenverschluss (ca. 2 %) und myoper choroidaler Neovaskularisation. Ziel: n=30’000 Interimsergebnisse nach 12 Monaten • Visus: +4.1 auf 60.9 Buchstaben ETDRS bei Behandlungsnaiven (n=132), -1.1 bei Vorbehandelten (61.2) (n=943) • Injektionszahl: 5.1 / 5.2 • Kontrolltermine: 7.4 / 7.5 der Visus bleibt bei vorbehandelten Patienten stabil und steigt bei den neu behandelten Patienten im erwarteten Rahmen an. Das Register schliesst auch Patienten mit Visus ausserhalb der Einschlusskriterien von MARINA sowie alle Typen der choroidalen Neovaskularisation ein. Allerdings sind auch diese Ergebnisse nicht generalisierbar. Dr. Barthelmes verwies auf die UK National Database. Die erfassten 11 135 Patienten erhielten im Schnitt 5 Injektionen über die ersten 12 Monate, bei einem Gewinn von 2 Buchstaben (logMAR). UK-Patienten in der LUMINOUS-Studie2 erzielen ein besseres Ergebnis als solche ausserhalb. Fazit: Selbst bei den weniger selektierten, mit mehr Risiken belasteten Patienten des klinischen Alltags lassen sich gute Visusergebnisse erreichen. Dies zeigen die ersten Registerdaten aus LUMINOUS mit Ranibizumab auch in abgewandelten Schemata, wenn die Injektionszahl nicht zu gering ist. Zur Sicherheit in der nun grösser werdenden Datensammlung gab es keine neuen Signale. «Das Risiko der Unterbehandlung bedroht das Visusergebnis.» Dr. Irmela Mantel. Neovaskuläre AMD: To dry or not to dry? «Völlig austrocknen oder Flüssigkeit tolerieren?» lautet eine Frage, mit der Behandler ständig konfrontiert sind. Dr. Irmela Mantel, MER, Hôpital Jules-Gonin in Lausanne, stellte Evidenz zusammen und beantwortete diese Frage klar: «Ja» bei intraretinalen Zysten zur möglichst völligen Trockenheit; subretinale Flüssigkeit kann dagegen eher toleriert werden. Eine trockene Retina kommt der physiologischen Struktur der Retina am nächsten. Der deletäre natürliche Verlauf der feuchten AMD beruht auf der exsudativen Aktivität und der neovaskulären Gewebemasse. Die anti-exsudative Behandlung mit anti-VEGF-Substanzen konnte hier Entscheidendes bewegen. Allerdings erfüllt der vaskuläre endotheliale Wachstumsfaktor VEGF auch zahlreiche physiologische Funktionen in der Retina, als Überlebensfaktor für Gefässe, Pigmentepithel, retinale Ganglienzellen, Photorezeptoren und Müller-Zellen.7–10 Die Daten unter langfristiger Behandlung mit Ranibizumab liessen fast regelmässig Atrophien erkennen. Von den Patienten aus ANCHOR,11 MARINA1 und HORIZON,12 die nach 7 Jahren aussagekräftige Retina-Bilder hatten (n=58), zeigten 98 % eine Atrophie (89 % foveal) und 61 % eine Fibrose (39 % foveal).13 Die 2-Jahres-Ergebnisse der CATT-Studie wurden auf Neu-Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) untersucht und bei 18.3 % der Patienten gefunden.14 Die assoziierten Faktoren sind in Tabelle 1 dargestellt. Interessanterweise senkte subretinale Flüssigkeit das Risiko um 31 – 48 %. Unter fixer monatlicher RanibizumabTherapie waren Visusergebnis und Flüssigkeitskontrolle am besten, allerdings auch die Inzidenz einer Atrophie am höchsten. Eine Meta-Analyse mit den Ergebnissen der IVAN-Studie bestätigte diese Ergebnisse, hingegen verschwand der Effekt des Medikaments (Ranibizumab versus Bevacizumab). Hinsichtlich der Visusergebnisse, die nie besser waren als mit monatlichen Injektionen, kann jedoch keineswegs empfohlen werden, wegen der Atrophie-Gefahr auf Injektionen zu verzichten, wenn eine Behandlung wegen Flüssigkeit indiziert ist. Hinzu kommt, dass das Risiko der Unterbehandlung gemäss den publizierten «Real-Life»Resultaten eine echte Gefahr ist und das Visusergebnis eindeutig stärker bedroht als das Atrophierisiko einer eventuellen Überbehandlung. Die UK-Datenbank mit 11 135 Patienten, 12 951 Augen und 92 976 Injektionen nach PRN-Schema zeigt nur initial eine Visusverbesserung, die im Verlauf von 3 Jahren progressiv verloren ging, verbunden mit einer durchschnittlich tiefen Anzahl Injektionen (5.7 Injektionen im ersten Behandlungsjahr, 3.7 im zweiten und dritten).15 Das entspricht den Ergebnissen einer von Prof. Gerding durchgeführten MetaAnalyse von Einjahres-Ergebnissen aus 47 klinischen Studien mit 11 706 Augen: Mittlere Injektionszahlen von weniger als 6.8 waren oft mit schlechten Visusergebnissen verbunden, während mittlere Injektionszahlen von mehr als 7.2 Garant für gute Resultate waren.16 Selbstverständlich ist eine trockene Netzhaut an und für sich noch keine ausreichende Grundlage für gutes Sehen: Wenn unter monatlicher oder PRN-Behandlung eine zu dünne Retina (< 120 µm) resultiert, dann ist der Visuserfolg genauso schlecht wie bei persistierend ödematöser Netzhaut (> 212 µm), wie die CATT-Studie zeigte.17 Auch eine post-hoc-Analyse der EXCITE-Studie zeigte für die Patienten, die mit sehr dicker Netzhaut starteten (> 275 µm), den grössten Visusgewinn bei einem mittleren Rückgang der Retinadicke auf Werte zwischen 150 und 250 µm. Patienten mit CRT-Abnahme auf < 150 µm erzielten einen Visusgewinn von 5, diejenigen mit CRT zwischen 250 und 300 µm nur 4 Buchstaben.18 Auch Merkmal Visus (Baseline) < 20 / 200 GA im Partnerauge Intraretinale Flüssigkeit Retinale angiomatöse Proliferation Monatlich versus PRN Ranibizumab versus Bevacizumab Risiko-Allele für wetAMD Subretinale Flüssigkeit Risiko (odds ratio) 2.65 2.07 1.8 – 2.1 1.69 1.59 1.43 – 0.52 –0.69 Tab. 1 Risikofaktoren für die Entwicklung einer geographischen Atrophie (GA) gemäss CATT (Grunwald 2014).14 PRN = pro re nata, nach Bedarf. ophta • 5 / 2014 343 344 Publi-Reportage wenn die beste Netzhautdicke zwischen 120 und 250 µm liegt, so kann daraus nicht geschlossen werden, dass man etwas Flüssigkeit belassen soll, um eine «normale Dicke» zu erhalten: Wenn eine Netzhaut unter anti-VEGF-Therapie zu dünn werden kann, dann zeugt dies von einem Substanzverlust, der natürlich durch Flüssigkeit keineswegs ersetzt werden kann. Eine künstlich normal dicke Netzhaut würde nicht besser funktionieren. Selbst wenn aus dem bislang Gesagten hervorgeht, dass es zu empfehlen ist, auf bestmöglich trockener Netzhaut zu bestehen, so gibt es doch recht oft Fälle, bei denen selbst eine monatliche Behandlung nicht zu einer trockenen Retina führt. In der persönlichen Beobachtung der Referentin erreicht einer von 4 − 8 Patienten im ersten Jahr zu keinem Zeitpunkt eine trockene Netzhaut, trotz monatlicher Injektionen. Retrospektiv wurden in 25 % refraktäre Fälle bei PRN nachgewiesen.19 In CATT war bei 51 % der monatlich Behandelten zu einem einzelnen Zeitpunkt (12 Monate) noch Flüssigkeit dokumentierbar, einschliesslich solcher unter dem retinalen Pigmentepithel (RPE). Trotz refraktärer Flüssigkeit ist ein gutes Visusergebnis über eine Dauer von 3 Jahren möglich und sogar der Regelfall, gemäss einer Studie der Referentin (in press). Allerdings führt refraktäre subretinale Flüssigkeit zum geringeren Visusverlust als refraktäre intraretinale Zysten, und diese starten bereits bei einem schlechteren Visus. Das zeigte auch CATT (2013).24 Fazit: Unterbehandlung stellt die grösste Gefahr für den Visus dar und ist auf jeden Fall zu vermeiden. Überbehandlung birgt das Risiko, den natürlichen Verlauf der Atrophie zu verschlechtern. Die Kunst liegt in der Balance zwischen intensiver Therapie und Überbehandlung. Studie RISE / RIDE RESTORE DRCR RETAIN T&E (24) RETAIN PRN (24) Indiv. Injektionsintervall – + + + + RESTORE21 Monatliche intravitreale Injektionen bis zur Visusstabilisierung = keine Visusänderung im Vergleich zu zwei vorgängigen Kontrollen oder bestkorrigierter Visus > 84 Buchstaben, unabhängig vom anatomischen Befund. • Monatliche Kontrollen • Wiederbehandlung bei Visusverlust aufgrund des DME • Visusgewinn nach 12 Monaten: 7.9 Buchstaben • Visusgewinn nach 36 Monaten: 8.0 Buchstaben • Kontrolltermine: 36 Injektionen: 12 Netzhautdicke: Weitere Abnahme über Monate 13 – 36 Nachteile • Morphologie (die früher reagiert) wird hier nicht als Aspekt der Stabilität gesehen. • Monatliche Kontrolltermine im Alltag schwierig. • BCVA in der klinischen Routine nicht allzu verlässlich. • Monatliche Nachbeobachtung berücksichtigt die individuellen Rückfallintervalle nicht. «Individualisierte Kontrolltermine können zur substanziellen Verminderung der Untersuchungen führen.» Prof. Dr. Stephan Michels. Indiv. Nachbeob. – – + + – Visusbasiert OCT-basiert – – + – + + + – + – Anti-VEGF-Behandlung bei DME: Welche Strategie? In den RISE und RIDE Studien20 mit 36 Monaten Nachbeobachtung wurde ein diabetisches Makulaödem (DME) monatlich mit Ranibizumab behandelt. Gegenüber Sham wurde ein signifikanter Visusgewinn erreicht (12.4 / 11.2 Buchstaben vs. 4.5). 20 Folgestudien untersuchten, ob dieser Visusgewinn auch mit weniger als 34 – 35 Injektionen und 36 Kontrollterminen erreichbar ist. Prof. Dr. Stephan Michels, Triemli-Spital in Zürich, stellte sie vor. In der klinischen Routine stehen engmaschigen Schemata die Patienten-Compliance und die Ressourcen hinsichtlich Management und Kosten entgegen. Die Visuskurven änderten sich in den Zulassungsstudien zwischen Monat 12 und 36 kaum, und eine Exit-Strategie war nicht definiert. Eine Adaptation an die individuelle Situation fehlte. Visusbasierte PRN-Therapie In RESTORE21 wurde deshalb die «visusbasierte PRN-Strategie» überprüft, ebenfalls über 36 Monate. Im Mittel erhielten die Patienten 12 Injektionen über 36 Monate bei 36 Kontrollen. Eine dritte Strategie verfolgte die DRCR Network Study (36 Monate).22 Nach vier initialen Injektionen im Abstand von vier Wochen wurde eine zusätzliche Injektion nach Woche 16 oder 20 verabreicht, wenn die Erfolgskriterien (Visus > 20 / 20 oder zentraler Bereich [central subfield, CSF] im OCT < 250 µm) noch nicht erreicht waren. In diesem Fall wurde vierwöchentlich weiter injiziert, wenn das CSF um mindestens 10 % weiter abnahm oder der Visus um 5 Buchstaben zunahm. In allen BuchstabenGewinn M24 11.7 7.9 9 6.5 8.1 Tab. 2 Vergleich der «evidenzbasierten» Behandlungsoptionen bei diabetischem Makulaödem, bis 24 Monate. Indiv. = individuell, Nachbeob. = Nachbeobachtung. ophta • 5 / 2014 Injektionszahl M24 24 11.2 12 12.6 10.7 Kontrolltermin Monat 24 24 24 23 (26) 15.7 23.7 (24) Publi-Reportage anderen Fällen folgte die Wiederbehandlung gemäss Entscheid des Untersuchers. Nach 52 Wochen wurden die Kontrolltermine auf alle 8 Wochen, später bis zu 16 Wochen ausgedehnt, wenn bei drei aufeinander folgenden Terminen keine Behandlung notwendig war. Der Visusgewinn von 10 Buchstaben wurde in dieser Studie mit 15 Injektionen und 30 Kontrollterminen erreicht.22 Kriterien für einen Rückfall wurden auch hier nicht definiert. Das Kriterium «10 % CSF-Rückgang» sei wenig praxistauglich und der Schwellenwert einer CSF-Reduktion um 250 µm systemabhängig, so Prof. Michels. Die Berechtigung einer Ladedosis ist unklar. Die Verlängerung der Kontrollintervalle hängt von nicht klar definierten Entscheiden für die Wiederbehandlung ab, damit sind Teile des Protokolls «unreguliert». Die RETAIN-Studie23 untersuchte – über 24 Monate – weitere Strategien. Zwei Arme wurden nach «Treat and Extend»Schema behandelt (in Gruppe I RAN 0.5 mg und Laser, Gruppe II nur RAN), in Gruppe III wurde eine «PRN»-Behand- lung mit monatlichem Monitoring vorgenommen. Alle Gruppen wurden vierwöchentlich bis zur Visusstabilisierung mit Ranibizumab behandelt. RETAIN definierte genauere Kriterien, wie bei Visusstabilisierung in den T&E- Armen die Behandlungs- und Monitoringintervalle verlängert bzw. verkürzt werden. In den drei Gruppen wurde nach 12 und 24 Monaten kein signifikanter Unterschied im Visusgewinn erzielt (Gruppe I 6.8 / 8.3, Gruppe II 6.8 / 6.5, Gruppe III 7.4 / 8.1 Buchstaben). Der mittlere Rückgang des CSF war ebenfalls ähnlich. Klar unterschied sich dagegen die Zahl der Kontrolltermine, die unter T&E um 40 % reduziert werden konnten. Etwa 70 % der Patienten mit T&E-Regimen hatten Monitoringintervalle von mindestens zwei Monaten. Ein klassisches T&E-Regime ist dies nicht, da auch Verlängerungen des Kontrollintervalls ohne Therapie vorgesehen sind. Die initiale Verlängerung gleich um 4 Wochen ist zu hinterfragen. Eine Synopsis der Studien ist in Tabelle 2 dargestellt. Für einen Vergleich ist zu be- rücksichtigen, dass der Visus zu Studienbeginn ein potenzieller Prädiktor des Visusgewinns ist. Bei RISE und RIDE lag der Visus zu Studieneinschluss mit 56.9 ETDRS-Buchstaben niedriger als bei DRCR.net, RETAIN T&E, RETAIN PRN und RESTORE PRN Mono (63.0 / 63.9 / 64.7 / 64.8). Fazit: Das ideale evidenzbasierte antiVEGF-Behandlungsschema bei DME steht noch aus. Die Studien zeigten aber, dass der Wert der (wo untersucht) zusätzlichen Laserbehandlung bis Monat 36 fraglich ist. Die Behandlung am Visuserfolg auszurichten, erscheint kritisch, weil dieser auch von nicht-DME-korrelierten Faktoren abhängt, deutlich test- bzw. untersucherabhängig ist und funktionelle Änderungen ein früheres Signal gäben. Doch liess sich zeigen, dass die Individualisierung der Kontrolltermine zur substanziellen Verminderung der Untersuchungen führen kann (Retain). OCTStudien wären wünschenswert. • Gekürzte Fachinformation S. 284, Referenzen S. 349 Real-Life-Meeting, Interlaken 29.08.2014 De la théorie à la pratique. Cette année, le «Real-Life-Meeting» s’est penché sur un thème que les traitements médicamenteux doivent aussi pouvoir adresser : les résultats des grandes études contrôlées avec des critères de participation strictement définis devraient aussi pouvoir être atteints dans la pratique clinique. Aussi en ce qui concerne la sécurité. Les études d’enregistrement du Lucentis® ont montré de bons résultats sur l’acuité visuelle. Les utilisateurs trouvent qu’il est toutefois nécessaire d’adapter le schéma de traitement à la « vraie vie ». Il existe déjà de l’évidence pour les régimes modifiés. Lors du « Real-Life-Meeting», d’éminents partisans suisses de chaque schéma se sont réunis et ont discuté de la meilleure stratégie à adopter avec les « utilisateurs quotidiens ». LUMINOUS1 ou : Etudes menées dans des conditions de vie réelle vs études contrôlées et randomisées Les études contrôlées et randomisées avec une sélection pointue des populations de participants ont un très fort niveau de validité interne (expérimental). Elles incluent pourtant relativement peu de patients. Par exemple, la branche de l’étude MARINA2 recevant 0,5 mg de ranibizumab compte 240 patients. La validité externe de ces études est donc une question essentielle. En d’autres termes, peut-on s’attendre à obtenir des résultats similaires en conditions réelles ? Le PD Dr Dr Daniel Barthelmes nous parle des études actuelles menées dans le cadre de la pratique clinique quotidienne. La très forte demande en termes de traitements anti-VEGF a largement motivé des études selon une approche pragmatique. Les données obtenues dans des condi- ophta • 5 / 2014 345 346 Publi-Reportage tions de vie réelles permettent d’améliorer les connaissances en matière d’efficacité et d’innocuité, d’autant plus que, bien souvent, les patients présentant des troubles cardiovasculaires, un diabète ou une acuité visuelle qui n’entre pas dans les critères d’inclusion sont écartés des études. Durant la collecte des données dans des conditions de vie réelles, il faut prêter une attention particulière aux connaissances et à l’expérience du médecin traitant, mais aussi à l’autorisation dont les médicaments font l’objet, aux modalités de remboursement et au lieu où réside le patient. Les données sont souvent insuffisantes (documents manquants), ou les petits registres peuvent être biaisés. C’est le cas, par exemple, lorsque les données ne proviennent que de « bons » patients. Les traitements sont modifiés, les patients abandonnent avant les visites de suivi et le diagnostic n’est souvent pas vérifié ou dépend du professionnel de la santé. Rassembler des données dans de larges registres susceptibles d’inclure tous les patients traités est une solution possible pour résoudre ce problème. Ainsi, la collecte de données prospectives LUMINOUS1 est un projet important qui vise, sur une période de 5 ans, à recenser 30 000 patients de 41 pays traités par ranibizumab (Lucentis®) souffrant d’une forme exsudative (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), d’un œdème maculaire diabétique (OMD), d’une occlusion de veine rétinienne (OVR) ou d’une perte de vision due à une néovascularisation choroï- LUMINOUS3–6 Etude observationelle de 5 ans visant à évaluer l’innocuité, l’efficacité, les régimes de traitement et la qualité de vie des patients traités par ranibizumab souffrant de DMLA humide (env. 93 %), d’un OMD (env. 5 %), d’une occlusion de veine rétinienne (env. 2 %) ou d’une néovascularisation choroïdienne consécutive à une myopie pathologique. Objectif: n=30 000. Résultats préliminaires après 12 mois • Vision: +4,1 sur 60,9 lettres ETDRS chez les patients n’ayant jamais été traités (n=132), -1.1 chez les patients déjà traités (61,2) (n=943) • Nombre d’injections: 5,1 / 5,2 • Visites de contrôle: 7,4 / 7,5 ophta • 5 / 2014 obtenu un meilleur résultat que ceux qui n’en faisaient pas partie. « Le risque d’un traitement insuffisant menace les résultats d’acuité visuelle. » Dr Irmela Mantel. dienne (NVC) consécutive à une myopie pathologique (MP). Selon les données obtenues auprès de 2112 patients5 (déjà traités n=1829) après la première année, le traitement par ranibizumab atteint d’excellents résultats dans la pratique clinique. Le nombre d’injections est plus faible que durant les études d’autorisation. L’acuité visuelle des patients ayant déjà été traités reste stable et augmente chez les patients nouvellement traités dans une mesure escomptée. Le registre inclut également des patients dont l’acuité visuelle ne correspond pas aux critères d’inclusion de MARINA ainsi que tous les types de néovascularisation choroïdienne. Toutefois, ces résultats ne peuvent pas non plus être généralisés. Le PD Dr Dr Barthelmes a fait référence à la UK National Database qui inclut les données de 11 135 patients ayant reçu en moyenne 5 injections durant les 12 premiers mois et ayant vu leur acuité visuelle augmenter de deux lettres (logMAR). Les patients britanniques de l’étude LUMINOUS2 ont « De bons résultats en terme d’acuité visuelle sont même atteints dans la pratique quotidienne chez des patients moins strictement sélectionnés et à plus haut risque », déclare le PD Dr méd. Dr phil. Daniel Barthelmes. Synthèse : Le ranibizumab permet d’attendre d’excellents résultats en pratique clinique, chez des patients moins strictement sélectionnés et dont les risques sont plus élevés. Les premières données du registre de LUMINOUS le montrent également lorsque les schémas sont modifiés, si le nombre d’injections n’est pas trop faible. En dépit d’une collecte croissante de données, aucun risque lié à l’innocuité du médicalement n’a été signalé jusqu’à présent. DMLA néovasculaire : To dry or not to dry? « Sécher complètement ou tolérer du liquide ? » est une question à laquelle les médecins traitants sont constamment confrontés. La Dresse Irmela Mantel, MER, de l’Hôpital Jules-Gonin à Lausanne, a compilé l’évidence et répondu clairement à cette question : « Oui » à une sécheresse aussi complète que possible en cas de kystes intrarétiniens, le liquide sous-rétinien pouvant quant à lui être plutôt toléré. Une rétine sèche se rapproche le plus de la structure physiologique de la rétine. Le déroulement délétère naturel de la DMLA humide repose sur l’activité exsudative et la masse tissulaire néovasculaire. Le traitement anti-exsudatif avec des substances antiVEGF a eu un effet décisif sur ce mécanisme. Cependant, le facteur de croissance de Risque Caractéristique (odds ratio) Acuité visuelle au début de l’étude 2,65 < 20 / 200 AG dans l’œil contralatéral 2,07 Liquide intra-rétinien 1,8 – 2,1 Prolifération angiomateuse rétinienne 1,69 Mensuel versus PRN 1,59 Ranibizumab versus bévacizumab 1,43 Allèle à risque de DMLA humide – Liquide sous-rétinien 0,52 – 0,69 Tab. 1 Facteurs de risque pour le développement d’une atrophie géographique (AG) selon CATT (Grunwald 2014). PRN = pro re nata, au besoin. Publi-Reportage l’endothélium vasculaire VEGF remplit également de nombreuses fonctions physiologiques dans la rétine, en tant que facteur de survie des vaisseaux, de l’épithélium pigmentaire, des cellules ganglionnaires rétiniennes, des photorécepteurs et des cellules de Müller.7–10 Les données sur un traitement à long terme avec ranibizumab ont relativement régulièrement montré le développement d’une atrophie. Les patients des études ANCHOR,11 MARINA1 et HORIZON12 pour lesquels des images rétiniennes analysables étaient à disposition 7 ans après le début du traitement (n=58), ont présenté une atrophie chez 98 % (89 % fovéolaire) et une fibrose chez 61 % (39 % fovéolaire).13 L’étude CATT a examiné l’apparition nouvelle d’une atrophie géographique (AG) après 2 ans, qui a été démontrée chez 18,3 % des patients.14 Les facteurs associés sont représentés dans le Tableau 1. Curieusement, le liquide sous-rétinien a permis de réduire le risque de 31 à 48 %. Le gain d’acuité visuelle et le contrôle du liquide étaient les meilleurs sous un traitement mensuel fixe par ranibizumab, mais l’incidence d’atrophie était également la plus élevée. Une méta-analyse incluant les résultats de l’étude IVAN a permis de confirmer ces résultats, tout en faisant disparaître l’effet du médicament (ranibizumab versus bévacizumab). Concernant les gains d’acuité visuelle, qui n’étaient jamais meilleurs qu’avec des injections mensuelles, on ne peut cependant en aucun cas recommander de renoncer aux injections en raison du risque d’atrophie, lorsqu’un traitement est indiqué en raison de la présence de liquide. De plus, le risque d‘un traitement insuffisant représente un véritable danger, comme cela a été montré dans des publications « real-life », et menace nettement plus les résultats d’acuité visuelle que le risque d’atro- Étude RISE / RIDE RESTORE DRCR RETAIN T&E (24) RETAIN PRN (24) Intervalle d’injection individualisé – + + + + phie lié à un éventuel surtraitement. La base de données du Royaume-Uni avec 11’135 patients, 12’951 yeux et 92’976 injections selon le schéma PRN a montré une amélioration de l’acuité visuelle seulement initialement. Cette amélioration a été perdue progressivement sur le suivi de 3 ans, en corrélation avec un faible nombre d’injections (5,7 injections durant la première année de traitement, 3,7 injections durant la deuxième et la troisième année).15 Cela correspond aux résultats de la méta-analyse du Professeur Gerding, réalisée sur les résultats à un an de suivi provenant de 47 études cliniques avec 11’706 yeux: un nombre d’injections moyen de moins de 6,8 était souvent associé à de mauvais gains d’acuité visuelle, tandis qu’un nombre d’injections moyen de plus de 7,2 était le garant de bons résultats.16 Bien entendu, une rétine sèche n’est en soi pas suffisante pour permettre une bonne vue: Comme l’a démontré l’étude CATT, si une rétine trop mince (< 120 µm) apparaît sous traitement mensuel ou PRN, l’acuité visuelle est tout aussi mauvaise que lorsque la rétine présente un œdème persistant (> 212 µm).17 Une analyse post-hoc de l’étude EXCITE a également montré que le meilleur gain d’acuité visuelle, chez des patients qui avaient au départ une rétine très épaisse (> 275 µm), était atteint lorsque la diminution moyenne de l’épaisseur de la rétine était comprise entre des valeurs de 150 à 250 µm. Les patients avec une diminution de l’épaisseur rétinienne centrale en dessous de 150 µm ont atteint un gain d’acuité visuelle de 5 lettres, ceux avec une épaisseur rétinienne centrale entre 250 et 300 µm ont gagné 4 lettres.18 Même si la meilleure épaisseur rétinienne se situe entre 120 et 250 µm, on ne peut pas en conclure que l’on doit laisser un peu de liquide pour maintenir une « épaisseur normale ». Si une rétine peut devenir trop Suivi individualisé – – + + – Basé sur l’acuité visuelle – + + + + mince sous traitement anti-VEGF, cela témoigne d’une perte de substance qui ne peut naturellement en aucun cas être compensée par du liquide. Une rétine artificiellement d’épaisseur normale ne fonctionnerait pas mieux. Même s’il ressort de ce qui précède qu’il est recommandé de sécher la rétine aussi bien que possible, il existe cependant relativement souvent des cas dans lesquels même un traitement mensuel ne permet pas d’obtenir une rétine sèche. Selon les observations personnelles de l’intervenante, un patient sur quatre à huit ne présente jamais une rétine sèche durant la première année, malgré des injections mensuelles. Rétrospectivement, 25 % de cas réfractaires ont été démontrés sous régime PRN.19 Dans CATT, du liquide était encore détectable au moins une fois chez 51 % des patients traités mensuellement sur 12 mois, y compris sous l’épithélium pigmentaire rétinien (RPE). En dépit du liquide réfractaire, une bonne acuité visuelle est possible, même sur une durée de 3 ans, et est même la règle selon une étude de l’intervenante (sous presse). Cependant, du liquide sous-rétinien réfractaire entraîne une perte plus faible d’acuité visuelle que les kystes intra-rétiniens réfractaires, et ceux-ci débutent déjà avec « Des rendez-vous de suivi individualisés peuvent conduire à une diminution substantielle des examens. » Prof. Dr Stephan Michels. Basé sur Gain de lettres Nombre l’OCT M24 d’injections M24 – 11,7 24 – 7,9 11,2 + 9 12 – 6,5 12,6 – 8,1 10,7 Visites de contrôle M24 24 24 23 (26) 15,7 23,7 (24) Tab. 2 Comparaison des options de traitement «basées sur l’évidence» de l’œdème maculaire diabétique, jusqu’à 24 mois. M24 = suivi de 24 mois. ophta • 5 / 2014 347 348 Publi-Reportage une acuité visuelle plus basse. Ceci a également été démontré dans CATT (2013). Synthèse : un traitement insuffisant constitue le plus grand danger pour l’acuité visuelle et doit être évité dans tous les cas. Un traitement excessif implique le risque potentiel d’aggraver l’évolution naturelle de l’atrophie. L’art se trouve donc dans le juste milieu entre un traitement intensif et un traitement excessif. Traitement anti-VEGF pour l’œdème maculaire diabétique : Quelle stratégie adopter ? Dans les études RISE et RIDE 20 à 36 mois de suivi, le traitement de l’œdème maculaire diabétique (OMD) a été effectué avec ranibizumab selon un régime mensuel. En comparaison avec le groupe « injections fictives » , une amélioration importante de l’acuité visuelle a été observée (+12,4 et +11,2 Lucentis® (Ranibizumab): C: Solution injectable intraoculaire, 10 mg / ml de ranibizumab; excipients: α,α-trehalose dihydrate, histidine, chlorhydrate d’histidine monohydraté, polysorbate 20, Aqua ad inject. I: Lucentis est indiqué dans le traitement 1) de la forme exsudative (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA humide), 2) d’une perte de vision due à un œdème maculaire diabétique (OMD), 3) d’une perte de vision due à un œdème maculaire consécutif à une occlusion de veine rétinienne (occlusion de branche veineuse rétinienne OBVR et occlusion de la veine centrale de la rétine [OVCR]. P: Lucentis est administré par injection intravitréenne et ne doit être utilisé que par un ophtalmologue qualifié. La dose recommandée est de 0.5 mg (0.05 ml). L’administration s’effectue à un mois d’intervalle. Traitement d’un OMD or d’une OVR: mensuel jusqu’à la stabilisation de la vision sous Lucentis lors de trois contrôles mensuels consécutifs; le traitement sera repris dès l’apparition d’une nouvelle perte de vision et sera poursuivi jusqu’à ce que la vision sous Lucentis soit stable lors de trois contrôles mensuels consécutifs. Traitement d’une DMLA humide: mensuel; si la réalisation des injections mensuelles n’est pas possible, le traitement repose comme le traitement d’un OMD or d’une OVR. L’administration de Lucentis doit avoir lieu sous des conditions d’asepsie. Après l’injection, surveiller la pression intraoculaire du patient. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. CI: Hypersensibilité au ranibizumab ou à l’un des excipients. Lucentis est contre-indiqué chez les patients atteints d’infections oculaires ou périoculaires ainsi que chez les patients présentant une inflammation intraoculaire active. PE: Une endophtalmie infectieuse et des décollements de la rétine peuvent survenir lors d’injections intravitréennes, il faudra utiliser des techniques d’injection aseptiques lors de l’injection de Lucentis. En outre, il faudra surveiller les patients dans les jours qui ophta • 5 / 2014 lettres respectivement contre +4,5 dans le groupe contrôle « injections fictives »). 20 Depuis, des études consécutives ont examiné si un tel résultat peut être atteint avec moins de 34 à 35 injections et 36 visites de contrôle. Présentation du Dr Stephan Michels de l’Hôpital Triemli à Zurich. Dans la pratique clinique, les schémas rigides vont à l’encontre de la compliance des patients et de la gestion des ressources et des coûts. Les courbes d’acuité visuelle dans les études pivots ont à peine changé entre 12 et 36 mois de suivi, et aucune stratégie de sortie de traitement n’était définie. Une adaptation personnalisée pour chaque cas manquait. Une troisième stratégie a été investiguée dans l’étude du DRCR Network à 36 mois.22 Après une phase initiale de quatre injections à un intervalle de 4 semaines, une injection supplémentaire a été administrée à la semaine 16 ou 20 lorsque les critères de succès n’étaient pas remplis suivent l’injection afin de déceler une infection à temps et de pouvoir la traiter. Une augmentation transitoire de la pression intraoculaire a été observée dans les 60 minutes suivant l’injection de Lucentis. Une augmentation prolongée de la pression intraoculaire a aussi été rapportée. Il faudra surveiller la pression intraoculaire ainsi que la perfusion de l’artère centrale de la rétine et les traiter le cas échéant. Il existe un risque potentiel d’événements thromboemboliques artériels dans le cas d’une application intravitréenne d’inhibiteurs du VEGF (vascular endothelial growth factor). Le risque est éventuellement accru chez les patients présentant un risque connu d’AVC. Iritis et viritis ont été observées chez les patients montrant les plus hauts titres d’immunoréactivité. Les données sont limitées chez les patients ayant des antécédents d’épisodes d’OVR et chez les patients présentant une forme ischémique d’OVR. Le traitement n’est pas recommandé chez les patients présentant une OVR associée à des Novartis Pharma Schweiz AG Drug Regulatory Affairs signes cliniques de perte visuelle irréversible d’origine ischémique. Si une injection de Lucentis est prévue le même jour qu’une photocoagulation au laser, on appliquera l’injection au plus tôt 30 minutes après le traitement au laser. Ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et pendant l’allaitement, sauf en cas de nécessité absolue. Chez les patientes qui envisagent une grossesse, le ranibizumab doit être arrêté 3 mois avant. Voir détails sous www. swissmedicinfo.ch. IA: Aucune étude spéciale d’interactions n’a été effectuée. EI: Très fréquent: nasopharyngite, inflammations intraoculaires, inflammation du corps vitré, décollement du corps vitré, hémorragie rétinienne, troubles visuels, douleurs oculaires, mouches volantes, hémorragies conjonctivales, irritation oculaire, sensation de corps étranger dans les yeux, larmoiement accru, blépharite, prurit, céphalées, douleurs articulaires; Fréquent: grippe, infections (acuité visuelle > 20 / 20 ou zone centrale [central subfield, CSF] < 250 µm à l’OCT). Dans ce cas, on a continué à injecter toutes les quatre semaines, lors d’une diminution du CSF d’au moins 10 % ou lors d’un gain d’acuité visuelle de 5 lettres. Dans tous les autres cas, la décision de retraitement appartenait au médecin investigateur. Après 52 semaines, les visites de contrôle étaient planifiées toutes les 8 semaines, un intervalle qui a été ultérieurement prolongé jusqu’à 16 semaines si aucun traitement n’était nécessaire lors de trois visites de contrôle consécutives. Une amélioration de l’acuité visuelle de 10 lettres a été atteinte dans cette étude avec 15 injections et 30 visites de contrôle.22 Les critères de récidive n’étaient non plus pas définis dans ce cas. Le critère de « 10 % de baisse du CSF » est peu utilisé dans la pratique, et la valeur de seuil d’une réduction du CSF à 250 microns dépend du système, selon le Prof. Michels. Le bien-fondé d’une dose de charge n’est pas clair. L’extension des intervalles de contrôle dé- des voies urinaires, anémie, réactions d’hypersensibilité, état anxieux, AVC, dégénérescence rétinienne, troubles de la rétine, décollement de la rétine, déchirures de la rétine, décollement de l’épithélium pigmentaire rétinien, déchirures dans l’épithélium pigmentaire rétinien, détérioration de la vision, hémorragies et altérations du corps vitré, uvéite, inflammation de l’iris, iridocyclite, cataracte (sous-capsulaire), opacification de la capsule postérieure du cristallin, kératite superficielle, abrasions de la cornée, trouble de l’humeur aqueuse, vision floue, hémorragie au site d’injection, hémorragies oculaires, conjonctivite (allergique), sécrétion oculaire, photopsie, photophobie, troubles oculaires, douleurs et œdème des paupières, hyperémie conjonctivale, toux, nausée; Occasionnel: endophtalmie, hypopion, hyphéma, kératopathie, adhérence de l’iris, nécrolyse et œdème de la cornée, stries dans la cornée, douleurs et irritations au site d’injection, perte de la vue, irritations des paupières, réactions allergiques (éruptions cutanées, urticaires, prurit, érythèmes); Troubles cardio-vasculaires: Des événements thromboemboliques artériels, tels que des décès d’origine vasculaire, des infarctus du myocarde non mortels, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques non mortels et des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques non mortels, ont été mis en rapport avec la disponibilité systémique d’inhibiteurs très puissants du VEGF. Les effets indésirables sévères liés à la procédure d’injection comprennent: endophtalmie, décollement de rétine rhegmatogène, déchirure de la rétine et cataracte traumatique iatrogène. Voir détails sous www.swissmedicinfo.ch. Pr: 1 flacon-ampoule de 2.3 mg en 0.23 ml*. Catégorie de vente: B. * admis par les caisses-maladie. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.swissmedicinfo.ch. TdA: Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; adresse: Suurstoffi 14, 6343 Rotkreuz, tél. 041 763 71 11 V12. Publi-Reportage Traitement PRN basé sur l’acuité visuelle Pour combler cette lacune, la « stratégie PRN basée sur l’acuité visuelle » a été également expérimentée sur 36 mois dans l’étude RESTORE.21 Les patients ont reçu en moyenne 12 injections sur 36 mois lors des 36 visites de contrôle. RESTORE21 Injections intravitréennes mensuelles jusqu’à la stabilisation de l’acuité visuelle = aucune amélioration de l’acuité visuelle par rapport aux deux dernières visites de contrôle, ou meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) > 84 lettres, indépendamment des résultats morphologiques. • Contrôles mensuels • Retraitement en cas de perte visuelle due à l’OMD • Amélioration de l’acuité visuelle après 12 mois de 7,9 lettres • Amélioration de l’acuité visuelle après 36 mois de 8 lettres • Visites de contrôle : 36 • Injections : 12 • Épaisseur de la rétine : Nouvelle baisse au fil des mois 13 – 36 Inconvénients : • La morphologie (qui réagit plus rapidement) n’est pas considérée ici comme un aspect de la stabilité • Les rendez-vous mensuels sont difficiles à respecter dans la vie quotidienne • MAVC peu fiable dans la routine clinique • Le suivi mensuel ne tient pas compte des intervalles individuels de récidive pend de décisions de retraitement non clairement définies, car ces parties du protocole n’étaient pas « réglementées ». L’étude RETAIN23 a évalué d’autres stratégies, mais seulement sur 24 mois. Deux groupes ont été traités selon le schéma « Treat and Extend » (dans le groupe I RAN 0,5 mg et laser, dans le groupe II RAN en monothérapie), dans le groupe III un traitement « PRN » avec un suivi mensuel. Tous les groupes ont été traités avec ranibizumab à un intervalle de 4 semaines jusqu’à stabilisation de l’acuité visuelle. Dans les bras du régime Treat and Extend de l’étude RETAIN, des critères plus précis définissaient comment les intervalles de monitoring et de traitement pouvaient être allongés, respectivement raccourcis lorsque l’acuité visuelle était stable. Dans les trois groupes, aucune différence significative n’a été observée à 12 et 24 mois en terme d’acuité visuelle (groupe I 6,8 / 8,3 lettres, groupe II 6,8 / 6,5 lettres, groupe III 7,4 / 8,1 lettres). La diminution moyenne du CSF était également similaire. Une différence était toutefois évidente : le nombre de visites de contrôles a pu être réduit de 40 % dans le groupe Treat and Extend. Environ 70 % des patients suivant le schéma Treat and Extend ont bénéficié d’intervalles de suivi d’au moins deux mois. Il ne s’agit pas d’un schéma Treat and Extend classique, car des extensions de l’intervalle de contrôle étaient prévues même en absence de traitement. L’extension initiale directement de quatre semaines doit être remise en question. Un résumé des résultats figure dans le tableau 2. Pour une comparaison des stratégies et des résultats de l’étude, il faut tenir compte du fait que l’acuité visuelle initiale au moment des études est un indicateur potentiel de son amélioration. Dans les études RISE et RIDE, l’acuité visuelle au moment de l’inclusion dans l’étude (56,9 lettres ETDRS) était inférieure à celle dans les études DRCR.net, RETAIN Treat and Extend, RETAIN PRN et RESTORE PRN Monothérapie (63,0 / 63,9 / 64,7 / 64,8). Synthèse : Un schéma idéal de traitement par anti-VEGF de l’OMD basé sur l’évidence n’est pas encore disponible. Les études ont montré que l’addition du laser, si elle était étudiée, reste discutable sur 36 mois. Baser le traitement sur le succès de l’acuité visuelle semble critique, car celle-ci dépend aussi de facteurs non-corrélés à l’OMD, elle est très dépendante du test respectivement de l’investigateur, et que des changements morphologiques donnent des signaux plus précoces. Il a cependant été démontré qu’une individualisation des visites de contrôle permet une réduction substantielle des examens (RETAIN). Des études basées sur l’OCT seraient souhaitables. • Referenzen / Références 1. LUMINOUS: Observe the Effectiveness and Safety of Ranibizumab in Real Life Setting (LUMINOUS). ClinicalTrials.gov Identifier: NCT01318941. 2. Chang TS, Bressler NM, Fine JT, et al. Arch Ophthalmol. 2007;125:1460-9. 3. Mitchell P. Observe the effectiveness and safety of ranibizumab in real-life setting. Paper presented at the 2013 Annual Meeting of the American Academy of Ophthalmology; November 16-19, 2013; New Orleans, LA. 4. Holz FG, Bandello F, Gillies M, et al. Br J Ophthalmol. 2013;97:1161-7. 5. Mitchell P. ARVO 2014 Program Number: 3062. 6. Brand CS. ARVO 2014, Program Number 3061. 7. Ford KM, Saint-Geniez M, et al. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2011;52:9478-87. 8. Saint-Geniez M, Kurihara T, et al. Proc Natl Acad Sci USA. 2009;106:18751-6. 9. Nishijima K, NG YS, at al. Am J Pathol. 2007l;171:53-67. 10. Saint-Geniez M, Maharaj AS, et al. PLoS One. 2008;3(11):e3554. 11. Brown DM, Michels M, Kaiser PK, et al. Ophthalmology. 2009 Jan;116(1):57-65. 12. Singer MA, Awh CC, Sadda S, et al. Ophthalmology. 2012 Jun;119(6):1175-83. 13. Rofagha S, Bhisitkul RB, Boyer DS, et al. Ophthalmology. 2013;120:2292-9. 14. Grunwald JE, et al. Ophthalmology 2014;121:150-61. 15. 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Impressum / Mentions légales REAL-LIFE-Meeting, Interlaken 29.08.2014 Verlag / Édition : u. novotny fachverlag ein Bereich der novomedtext AG Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen +41 71 688 58 00 [email protected] Information : Novartis Pharma Schweiz AG Suurstoffi 14, 6343 Risch Redaktion / novomedtext AG Rédaction : Mittlere Mühlestrasse 3 CH-8598 Bottighofen Corina Brändle, heussercrea ag Layout / Maquette : Schachenstrasse 9 CH-9016 St. Gallen Druck / UD Medien AG, Impression : Reusseggstrasse 9 CH-6002 Luzern Photographie : Simon Bielander, Basel Traduction : nlgworldwide.com ophta • 5 / 2014 349 350 Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue Oktober / Octobre 2014 November / Novembre 2014 Vierter St. Galler Ophtag, St. Gallen 23.10.2014 Journée des ophtalmologues romands, Coppet 06.11.2014 Organisation: Organisation : PD Dr. med. Christophe Valmaggia Augenklinik St. Gallen Referenten / Themen: Dr. Dagmar Ammann: Lidchirurgie; Dr. Marco Alder: Hornhautchirurgie; Dr. Elena Catalano: Endokrine Orbitopathie; Prof. Dr. Justus Garweg (Bern): Uveitis; Dr. Ulfert Grimm: Verkehrsmedizin; Dr. Frances Meier-Gibbons (Rapperswil): Glaukom; Prof. Dr. Peter Meyer (Basel): Ophthalmopathologie; KD Dr. Reinhard Rüesch: Keratitis; PD Dr. Veit Sturm: Neuroophthalmologie; PD Dr. Christophe Valmaggia: Retinologie; Dr. Margarita Todorova (Basel): Hereditäre Netzhauterkrankungen PD Dr. Martin Zinkernagel (Bern): Retinologie; Fallvorstellungen durch Ärztinnen und Ärzte der Augenklinik St. Gallen Zeit: 9:00 – 17:00 Ort: Hörsaal Kantonsspital St. Gallen Information: Susanne Summermatter Tel. +41 71 494 17 52 [email protected] 6 FMH-Punkte Lieu : Temps : Information : Pr F.-X. Borruat, Hôpital Ophtalmique Jules-Gonin, Lausanne Château de Coppet 08.30 – 18.00 Mme P. Caputo, Tel. +41 21 626 80 59 [email protected], www.ophtalmique.ch 12. Fortbildung für ophthalmologisches Assistenzpersonal, Basel 06.11.2014 Organisation/ unterstützt durch : Ort : Zeit : Information: Augenzentrum Bahnhof Basel AG Hotel Hilton, Basel 13.00 – 19.15 Uhr Karin Widmer, [email protected] www.augenzentrumbasel.ch 14th ESASO Retina Academy 2014, Istanbul (Türkei) 14. – 15.11.2014 Information: [email protected] 9. Symposium der Berner Augenklinik am Lindenhofspital, Bern 27.11.2014 Organisation: Ort: Zeit: Thema: Referenten: Zertifizierungskurs Augentherapie Vista Klinik, Binningen 24.10.2014 Organisator: Zielgruppe: Ort: Zeit: Information: ophta • 5 / 2014 Vista Klinik Binningen Nichtaugenärztliches Pflege- und Betreuungspersonal Vista Klinik, Hauptstrasse 55, 4102 Binningen 13.30 – 16.30 Vista Klinik, Chefarztsekretariat Hauptstrasse 55 4102 Binningen Tel. +41 61 426 60 41 [email protected] Information: Berner Augenklinik Lindenhofspital Bern 13.30 – 19.30 Uhr «Wandel im Auge» Dr. D. Sollberger (Bern), Prof. P. Villiger (Bern) Prof. J. Garweg (Bern), Prof. K. Lippuner (Bern), Dr. D. Grob (Zürich), Prof. D. Goldblum (Basel), Prof. G. Waeber (Lausanne), Prof. H.-P. Hammes (Mannheim/Heidelberg) www.augenklinik-bern.ch beantragt Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue 351 Société internationale d’Histoire de la Médecine (SIHM) La Société Internationale d’Histoire de la Médecine, qui vient d’avoir son 44e congrès annuel à Tbilisi, en Géorgie, a décidé de faire une action pour attirer de nouveaux membres. Elle propose à ses membres de payer en une fois pour les deux années 2015 et 2016 au tarif réduit de 50 Euros pour les deux ans au lieu de 100. Cette offre est valable si payée avant Mars 2015. Vous recevrez la revue historique Vesalius avec des textes en français et en anglais. Votre versement peut se faire au CCP 12-5726-7 (Dr A. Franceschetti) Le prochain congrès aura lieu en 2015 en Australie. Les congrès sont toujours exceptionnels de qualité et dans des endroits historiques; le précédent était à Padoue dans l’ancienne Académie médicale. Albert Franceschetti Délégué suisse auprès de la SIHM Site web: www.http://www.bium.univ-paris5.fr/ishm/ The moment you get the full picture to make the best decisions for your patients. This is the moment we work for. COMBIVISC von ZEISS Das perfekte Zusammenspiel With SWEPT Sour Biome ™ ce try // CERTAINTY MADE BY ZEISS The new IOLMaster 700 COMBIVISC - Das perfekte Zusammenspiel zweier OVD Konzepte Next generation biometry from ZEISS COMBIVISC von ZEISS ist die optimale Kombination eines dispersiven und kohäsiven ViskoelastiSWEPT Source OCT technology into biometry to kum in zwei separaten Spritzen. Es erfülltWe dieintegrated Anforderungen in jeder Phase der Kataraktchirurcreate the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS. gie. Das perfekte Zusammenspiel: • Detect unusual eye geometries • Detect poor fixation • Visually verify your measurement um den Bedürfnissen zu entsprechen • Flexibilität von zwei OVD Konzepten • gewährleistet Platz und klare Sicht beiFor derfewer Operation kannPlease schnell entfernt werden refractiveund surprises! contact us. Carl Zeiss AG Medizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 00 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne. Carl Zeiss AG Medizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 00 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik 352 Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue November / Novembre 2014 Januar / Janvier 2015 Basler Fortbildungstage 2014 28. – 29.11.2014 Neujahrsfortbildung für Augenärzte, Basel 08.01.2015 Thema: Organisation: Zeit: Ort: Organisation: Ort: Zeit: Information: Information: «Retina: Update für die Praxis» Dr. Pascal Hasler 09.00 – 17.30 Uhr / 09.00 – 14.00 Uhr Zentrum für Lehre und Forschung (ZLF) Universitätsspital Basel , Hebelstrasse 20 Daniela Hauenstein, Augenklinik USB CH-4031 Basel, Fax +41 61 265 86 52 [email protected] www.glaucoma-meeting.ch 21. Ophthalmologische Tagung OTO, Olten 15. / 16. Januar 2015 43. Internationale strabologische Woche, Celerina 29.11. – 05.12.2014 Thema: Organisation: Ort: Information: Organisator/ unterstützt durch: Ort: Swiss Orthoptics SVO/ASO Cresta Palace, Celerina GR [email protected] Augenzentrum Bahnhof Basel AG Hotel Hilton, Basel 18.00 Uhr Karin Widmer [email protected] www.augenzentrumbasel.ch Information: Update-Programm aller Teilgebiete, Parallelprogramme für Praxispersonal + Allgemeinmedizin Pallas Kliniken AG, Olten Kongresszentrum Hotel Arte CH-4600 Olten Louis-Giroud-Strasse 20 Telefon 0844 555 000 , [email protected] Dezember / Décembre 2014 10th International Congress of Corneal Cross-Linking, Zurich 05.12. – 06.12.2014 Organisation: Topic: Information: Prof. Dr. Farhad Hafezi University of Geneva Communicating and understanding cross-linking technology www.cxl-congress.com/2014/ Swiss Eye Week, Neuenburg 19. – 23.01.2015 Ort: Information: 9. GETOCT – Mein OCT des Jahres, Luzern 06.12.2014 Organisation: Ort: Zeit: Themen: Information: Dr. Peter Maloca, Luzern Conference Center Luzern, Verkehrshaus 9.00 – 17.00 Uhr Augentumoren, Uveitis, Retinale Fallstricke, Retinopathia centralis serosa, Glaukom-OCT, Diabetisches Makulaödem, Neuro-OCT, Praxisfälle u. a. www.dr-maloca.ch www.getoct.com Weitere Termine Europa und Übersee: www.sog-sso.ch ➞ Veranstaltungen ophta • 5 / 2014 Hotel Beaulac, Neuenburg Maria-Hildegard Oehler, Swiss Eye Week Office Berneckerstrasse 26 Postfach 39, 9435 Heerbrugg Tel. +41 71 727 16 66, Fax -68 [email protected] Siehe Seite / voir page 328 Termine / Dates «ophta» 2014 Ausgabe / Numéro 6 / 2014 Einsendeschluss (Manuskripte, AgendaMeldungen) / Date limite des envois 17.10.2014 Meldeschluss Inserate Date limite de dépôt des annonces 21.10.2014 Druckunterlagenschluss für Inserate Date limite de dépôt des typons 06.11.2014 Erscheinungstermin Date de parution 05.12.2014 Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue Januar / Janvier 2015 April / Avril 2015 HUG Ophthalmology Basic Microsurgery Course «Wet Lab», Geneva January 30 – 31, 2015 4. Kongress Interaktive Falldemonstrationen und Blickdiagnosen, St. Gallen 30.04. – 02.05.2015 Organisation/ supported by: Venue: Organisation: Information: Faculty: Course Objectives: Inscription: Mediconsult and Oertli Mövenpick Hotel Geneva, Route de Pré-Bois 20, CH-1215 Genève/Aéroport Dr. Z. Varga, PD Dr. T. Shaarawy, Dr. C. Schwarz, Dr. G. Souteyrand, Dr. A. Chronopoulos, Dr. S. Axmann, Dr. S. Dreifuss, Dr. N. Mavrakanas, Profs G. Thumann and J. Schutz • Optimal operating microscope set up • Microsurgical instrument ties • Load, tie, cut 10-0 nylon • Suture corneal/scleral wounds and incisions • WIntroduction to microsurgical instruments, sutures • IOLs: protocol, selection, insertion • Anatomic and physiologic bases of cataract surgery • Principles of phacoemulsification • Suture ocular lacerations, phacoemulsification • Endophthalmitis prophylaxis • Introduction to anesthesia for intraocular surgery Zsolt Varga: [email protected]. Places are limited. Juni / Juin 2015 European Society of Ophthalmology, Vienna, Austria 6th – 9th June, 2015 Information: Temps : Lieu : Retina Expo 2015, Milan, Italy 6th – 7th March, 2015 Vanessa Zanella, [email protected] Via Binda, 34, 20143 Milano Tel. 02.34934404 ext. 211, Fax. 02.34934397 Save the Date: Swiss Retina Update, Fabrikhalle Bern 12. März 2015 Glaucoma Spring Seminar, Bern Organisation/ unterstützt durch: Alcon Switzerland SA Ort: Zentrum Paul Klee, Bern Zeit: 12.00 – 17.00 Uhr Information: [email protected] in Verhandlung Mme P. Caputo, Tél. +41 21 626 80 59 [email protected], www.ophtalmique.ch 14 .00 – 18.00 Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Av. de France, 15, Lausanne 4 points FMH 06.11.14 8.30 – 16.30 Organisation: Information: http://soe2015.org/ Hôpital ophtalmique Jules-Gonin Jeudis de Jules-Gonin et autres manifestations Information : März / Mars 2015 Prof. Dr. Daniel Mojon www.strabno.ch 04.12.14 15.01.15 29.01.15 19.02.15 19.03.15 8.30 – 17.00 23.04.15 21.05.15 18.06.15 24.09.15 29.10.15 19.11.15 8.30 – 17.00 10.12.15 Journée des Ophtalmologues Romands, Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350) Glaucome, Dr E. Sharkawi Colloque ONNO Strabologie, Dr Kaeser Oculoplastique, Dr Hamedani Journée des Ophtalmologues Romands / Journée de la Rétine Chirurgie vitréorétinienne, Prof. Wolfensberger Oncologie oculaire, Prof. Munier et équipe Pôle Onco Immuno-infectiologie, Dr Guex-Crosier et Dr Vaudaux Neuro-ophtalmologie, Prof. Borruat et Prof. Kawasaki Cornée – Chirurgie réfractive, Dr Majo Journée des Ophtalmologues Romands Glaucome, Dr E.Sharkawi ophta • 5 / 2014 353 354 Agenda • Kongresse, Fortbildungen / Congrès, Formation continue Oktober / Octobre 2015 21. Strabologische und Neuroophthalmologische Falldemonstrationen, St. Gallen 30. – 31. Oktober 2015 Organisator/ unterstützt durch: Ort: Information: Berner Fortbildung für Augenärzte 2014 Organisation: Ort: Kantonsspital St. Gallen Augenklinik PD Dr. med. Veit Sturm, Leitender Arzt Olma-Halle 2.1 Ruth Weber,Kongresssekretariat Tel. +41 71 494 28 24 Fax + 41 71 494 28 82 [email protected] ca. 13 FMH-Punkte Zeit: Information: Universitätsklinik für Augenheilkunde, Inselspital Bern Hans-Goldmann-Hörsaal Inselspital, EG Augenklinik 3010 Bern 15.30 – 19.00 Uhr Frau Ch. Rust, Chefarztsekretariat Tel. 031 632 85 03, [email protected] 4 FMH-Punkte 13.11.2014 11.12.2014 Glaukom, Dr. S. Fränkl Neue Entwicklungen – Diagnostik und Therapie, Prof. Dr. Dr. S. Wolf Antrittsvorlesung PD Dr. Dr. Mathias Abegg Fortbildungsnachmittage 2014 UniversitätsSpital Zürich – USZ Dezember / Décembre 2015 10. GETOCT – OCT State of the Art, Lucerne 05.12.2015 Organisation: Zeit: Ort: Anmeldung: Prof. Dr. med. Jens Funk 14.00 – 18.00 Uhr Kurslokal Nord II C804-812, Frauenklinikstrasse 24, UniversitätsSpital [email protected] 4 FMH-Punkte Organisation: Faculty: Information: Dr. Peter Maloca, Luzern, www.getoct.com Rick Spaide, Alain Gaudric, Giovanni Staurenghi Sebastian Wolf Frank Holz www.dr-maloca.ch / www.getoct.com Notes pour les auteurs Avec l’acceptation d’un manuscrit (texte original), en allemand, français ou anglais, la maison d’édition acquiert les droits de représentation au sens de la loi sur les droits d’auteur pour la durée de la période légale de protection. Les exceptions doivent être stipulées par écrit avec le ou les auteurs. Les réimpressions, traductions, reproductions, copies sur microfilm, mémorisations et traitements sur système électronique – même partiels – ne sont autorisés qu’avec consentement écrit de la maison d’édition. Vous trouverez plus de détails pour les auteurs sur le site web www.ophta.ch – Pour les auteurs. ophta • 5 / 2014 Tous droits réservés. Toute reproduction ou copie de tout ou partie d’articles et d’illustrations est interdite sans l’autorisation écrite des éditions. Remarque La rédaction et les éditions u.novotny fachverlag déclinent toute responsabilité quant aux indications relatives aux diagnostics et aux traitements, en particulier concernant les posologies et les modes d’administration. Mentions legales voir page 299 13.11. 04.12. Highlights und Alltägliches, Gastdozent: Dr. Boris Stanzel (Bonn) Lid-Erkrankungen HUG, Genève 2014 Département des Neurosciences cliniques Contact : Secrétariat admin. Clinique: Lieu: 06.11. Service d’Ophtalmologie Ingrid Schattling, [email protected] Rue Alcide-Jentzer 22, 1205 Genève Tél +41 22 382 83 60, Fax -33 www.hug-ge.ch/ophtalmologie Auditoire d’Ophtalmologie Journée des Ophtalmologues Romands – Pr F.-X. Borruat, Château de Coppet (voir page 350) 11.12. 14h00 – 17h00 Geneva Glaucome Symposium – PD Dr T. Shaarawy Der Moment, in dem Sie erkennen, dass aus kleinen Schnitten grosse Möglichkeiten entstehen. Für diesen Moment arbeiten wir. With SWEPT Sour Biome ™ ce try // CERTAINTY MADE BY ZEISS The new IOLMaster 700 Next generation biometry from ZEISS ZEISS bietet Kataraktchirurgen mehr Wahlmöglichkeiten durch Einführung der hydrophoben monofokalen Intraokularlinse CT LUCIA We integrated SWEPT Source OCT technology into biometry to create the first SWEPT Source Biometry device from ZEISS. Ärzte profitieren von einfachsten Arbeitsabläufen, Patienten von exzellenten Visusergebnissen • Detect unusual eye geometries CT LUCIA 601P CT LUCIA 601PY Carl Zeiss AG Medizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 00 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik Das C-Loop-Design der CT LUCIA basiert •auf glanzfreiem („glistening-free“) hydrophoben Detect poor fixation Biomaterial. Ein innovativer vorgeladener•Injektor ermöglicht einfachste Handhabung. Mit ihrer Visually verify your measurement Einführung bietet ZEISS das umfassendste IOL-Portfolio auf dem Schweizer Markt – für alle AnFor fewer refractive surprises! Please contact us. wendungsfälle und Anforderungen. Kontaktieren Sie uns - wir beraten Sie gerne. Carl Zeiss AG Medizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Tel. +41 55 254 72 00 [email protected] www.zeiss.ch/medizintechnik ZEISS Cataract Suite markerless Die nahtlose Vernetzung von Produkten für die markerlose Ausrichtung torischer IOL Der Arbeitsablauf bei der Katarakt-Behandlung beinhaltet viele verschiedene Schritte und Geräte von der Diagnostik bis zur postoperativen Nachsorge. Wie wäre es, wenn diese Produkte vernetzt wären, um den gesamten Vorgang schneller, effizienter und präziser zu gestalten? Zeiss entwickelt Produkte und Lösungen, die den kompletten Arbeitsablauf der Katarakt-Behandlung abbilden, unterstützen und so entscheidend zum klinischen Behandlungserfolg beitragen. tenübertragung entfallen. Das bedeutet mehr Komfort für die Patienten und Sicherheit für den Augenarzt. Die Zuverlässigkeit von Zeiss ist bekannt. Das gilt auch für die Produkte der ZEISS Cataract Suite markerless. Produkte, deren nahtloses Zusammenspiel die markerlose Ausrichtung torischer IOL unterstützt Ab heute kann bei der Implantation torischer IOL auf bestimmte manuelle Schritte verzichtet werden. Die präoperativen und intraoperativen Schritte zur manuellen Markierung sowie die manuelle Da- Carl Zeiss AG Medizintechnik Feldbachstrasse 81 8714 Feldbach Weitere Informationen über höhere Präzision und mehr Effizienz durch die Einsparung manueller Schritte bei der Astigmatismus-Behandlung – heute und in Zukunft – erhalten Sie bei: Kurzprofil: Carl Zeiss Meditec AG ist einer der weltweit führenden Medizintechnik-Anbieter. Das Unternehmen liefert innovative Technologien und applikationsorientierte Lösungen, die es den Ärzten ermöglichen, die Lebensqualität ihrer Patienten zu verbessern. Es bietet komplette Lösungspakete für die Diagnose und Behandlung von Augenerkrankungen einschliesslich Implantate und Verbrauchsmaterialien. In der Mikrochirurgie stellt das Unternehmen Visualisierungslösungen bereit. Abgerundet wird das Medizintechnik-Portfolio durch Zukunftstechnologien, wie die intraoperative Strahlentherapie. Die Carl Zeiss AG in der Schweiz beschäftigt rund 75 Mitarbeiter. Telefon +41 55 25 72 00 Fax +41 55 25 71 01 [email protected], www.zeiss.ch/medizintechnik ophta • 5 / 2014 356 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie Plus de clarté grâce à la VOFIS Par Ivana Leiseder Depuis 2013, l’Association des maisons ophtalmiques en Suisse VOFIS s’engage dans le cadre de la campagne sur les implants de la Fédération des associations suisses du commerce et de l’industrie de la technologie médicale FASMED. Elle contribue ainsi de manière significative à la sensibilisation des patientes et patients dans le domaine des implants ophtalmologiques. Avec 2 % du produit intérieur brut, le secteur de la technologie médicale apporte une contribution substantielle à la création de valeur de l’économie suisse. Dans ce contexte, l’industrie des implants joue un rôle croissant, tant au niveau économique que de la société. Ainsi, au cours des dernières années, les exportations de l’industrie suisse des implants ont vu leur volume augmenter de 180 %, mais le secteur a également pris en compte les mutations démographiques : alors qu’en 1950, l’espérance de vie des hommes n’était que de 66 ans et de 71 ans pour les femmes, elle est aujourd’hui de 81 et 85 ans respectivement. Les implants offrent au groupe de population des plus de 65 ans, en croissance constante, une qualité de vie bien meilleure et davantage d’autonomie. Sensibilisation de la population Malgré son rôle de plus en plus important en termes économiques et au niveau de la société, l’industrie suisse des implants doit relever, ces derniers temps, des défis majeurs : en raison du nouveau système de financement des hôpitaux SwissDRG, son environnement a en effet fortement évolué. Ainsi, depuis 2012, les implants sont intégrés au forfait par cas. En fonction du calcul, soit il reste suffisamment d’argent, dans le forfait, pour l’implant médical adéquat, soit ce n’est pas le cas. Ainsi, plus cette situation se prolonge et moins il va de soi que les patients se voient prescrire l’implant le mieux adapté à leurs besoins. Les grands titres négatifs dans les médias, comme le scandale des prothèses PIP, ont sensibilisé encore davantage la population au thème de l’assurance-qualité en matière d’implants. Et c’est sur ce point que se fonde la campagne sur les implants de la FASMED (Fédération des associations suisses du commerce et de l’industrie de la technologie médicale) : via la plate-forme http:// www.implants-suisse.ch, les patientes et patients ainsi que leurs proches peuvent s’informer dans le détail sur les différents implants disponibles et les avantages qu’ils présentent. Cette plate-forme propose des réponses aux principales questions concernant les implants. Les patientes et patients, ainsi que les médecins, y trouvent également des nouvelles intéressantes sur ce thème, peuvent y lire des interviews d’acteurs importants du secteur des implants ainsi que des rapports d’expérience de porteurs d’implants dans les articles destinés aux médias et les reportages sur les patients, une catégorie de textes plutôt négligée en Suisse avant le lancement de la campagne de la FASMED. Des enquêtes régulières ainsi qu’une fonction de commentaire, en tant qu’éléments interactifs, permettent aux personnes intéressées de participer activement au débat mené actuellement sur le thème des implants. Les statistiques montrent qu’il existe un besoin d’information dans ce domaine : ainsi, plus de 5500 personnes consultent la plate-forme chaque mois. Depuis le lancement de la campagne, les histoires des patients et d’autres articles ont pu atteindre plus de 17 millions de lectrices et lecteurs. Apparemment, les Suisses souhaitent des éclaircissements concernant les implants. 2. Que souhaitez-vous atteindre en vous engageant ? Les patients peuvent contribuer à promouvoir et conserver un haut niveau de qualité médicale. Mais pour ce faire, ils doivent pouvoir avoir accès aux informations pertinentes. Il s’agit de les sensibiliser et de les informer. Les patients doivent avoir la possibilité de remettre en question l’implant que le médecin leur destine avant toute opération. Dans ce contexte, les histoires de patients publiées dans les médias dans le cadre de la campagne sont d’une importance capitale. Les lectrices et lecteurs peuvent ainsi s’informer directement des possibilités modernes qui existent d’améliorer leur qualité de vie. Carlo Pizzera est gérant de la société Domedics SA, spécialisée dans la vente d’instruments de chirurgie oculaire. Il travaille dans le secteur de l’ophtalmologie depuis 25 ans et est membre du bureau de la VOFIS. [email protected] Entretien avec Carlo Pizzera 1. Qu’est-ce qui a décidé la VOFIS à participer à cette campagne ? L’idée de créer un portail d’information en ligne à l’attention des patients, sans lien avec les fabricants et vendeurs, nous a plu. www.implantssuisse.ch offre à tout un chacun la possibilité de s’informer des possibilités existantes avant toute opération. En matière d’implants, les patients doivent pouvoir avoir leur mot à dire et poser des questions ciblées à leur médecin. Le deuxième argument important était de promouvoir l’industrie suisse des implants et la Suisse en tant que site de haute technologie. Il est essentiel que la population sache que des implants sont fabriqués également en Suisse, et ce à un très haut niveau technologique. ophta • 5 / 2014 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie Du débat sur les coûts au débat sur l’utilité La VOFIS s’engage en tant que responsable de la campagne. Non seulement, elle soutient la campagne financièrement, mais elle fournit aussi des idées de mesures adéquates. C’est par exemple sur son initiative que plusieurs histoires de patients ont été publiées, notamment dans l’un des principaux magazines suisses à l’attention des patients « Tribune Médicale public », dans le but d’informer les patientes et patients des innovations en matière d’implants ophtalmologiques. Les changements dans la discussion sur les implants au sein de la société sont principalement dus à la campagne sur les implants de la FASMED : la question des coûts d’un implant n’est plus la seule à être au centre des préoccupations; l’utilité des implants médicaux, également pour l’économie dans son ensemble, fait également l’objet de discussions. Ce changement dans le débat n’est pas le fruit du hasard, car, grâce à des implants de qualité : afin d’aider de nombreux patients (potentiels) à y voir plus clair, au sens propre du terme. • la période de convalescence se raccourcit ; • les patientes et patients retrouvent, le plus souvent, leur vie quotidienne en quelques jours ou semaines ; • ils sont moins, voire plus du tout, tributaires des médicaments ou obligés de suivre des traitements au long cours ; • le risque de complications ou de nouvelles opérations est réduit. Pour de plus amples informations : www.implantate-schweiz.ch/fr www.implants-suisse.ch www.vofis.org En bref, s’ils sont bien choisis et utilisés, les implants procurent une meilleure qualité de vie et sont synonymes de bien-être. C’est pour toutes ces réflexions et évolutions positives que la VOFIS soutient la campagne sur les implants de la FASMED, VOFIS Längglistrasse 4, 8104 Weiningen ZH FASMED Worbstrasse 52, 3074 Muri b. Bern Tél. +41 31 380 85 95 Correspondance Ivana Leiseder est rédactrice pour la plateforme Internet www.implants-suisse.ch, [email protected] Vivre ou souffrir? Les implants, c’est une meilleure qualité de vie. www.implants-suisse.ch ophta • 5 / 2014 357 358 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie Die intravitreale Injektion JETREA® L’injection intra-vitréenne de JETREA® (Ocriplasmin) ist seit kurzem in der Schweiz kassenzulässig1 (Ocriplasmine) est maintenant remboursée en Suisse1 JETREA® ist die erste medikamentöse Therapie gegen vitreomakuläre Traktion (VMT), auch in Zusammenhang mit einem Makulaloch ≤ 400 µm bei Erwachsenen, die das Sehvermögen und die Lebensqualität wiederherstellen kann. JETREA® bietet den Ärzten und Patienten die Einfachheit einer einmaligen intravitrealen Injektion. JETREA® wird gut vertragen und verfügt über ein konsistentes Sicherheitsprofil. Die Injektion wurde intravitreal bei annähernd 600 Patienten in klinischen Studien2 und weltweit an 10 770 Augen nach Zulassung angewendet.3 JETREA® est le premier traitement pharmacologique autorisé chez l’adulte, pour la prise en charge des tractions vitréo-maculaires (TVM) notamment lorsqu’elles sont associées à un trou maculaire de diamètre ≤ 400 microns, permettant d’améliorer la fonction visuelle ainsi que la qualité de vie des patients. JETREA® offre aux cliniciens ainsi qu’aux patients le confort d’une injection intra-vitréenne unique (IVT). Bien toléré et disposant d’un profil de sécurité bien établi, JETREA® a été injecté chez environ 600 patients dans le cadre d’essais cliniques2 et dans 10 770 yeux au niveau mondial depuis son autorisation de mise sur le marché.3 Sichtbares Lösen einer VMT (vitreomakuläre Traktion) innerhalb von 28 Tagen. Exemple de résolution de TVM (tractions vitréo-maculaires) à 28 jours. 1. Limitatio: Für die Behandlung der symptomatischen, funktionsrelevanten, im OCT nachgewiesenen vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen, die sich nicht spontan löst, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 µm Durchmesser und einem Durchmesser der vitreomakulären Adhäsion (VMA) kleiner oder gleich 1500 µm, ohne epiretinale Membran (ERM) in der Fovea und der Zone der VMT, im OCT nachgewiesen. Für eine einmalige Behandlung eines Auges, eine Behandlung des zweiten Auges ist frühestens nach 7 Tagen nach Behandlung des ersten Auges möglich. Nach vorgängiger Kostengutsprache durch den Krankenversicherer nach vorheriger Konsultation des Vertrauensarztes. − 2. Siehe Fachinformation JETREA®, Januar 2014. www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Daten August 2014 1. Limitations: Pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM) symptomatique, fonctionnelle, avérée par OCT chez les adultes, qui ne se résout pas spontanément, notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire de diamètre plus petit ou égal à 400 µm ou à un diamètre d’adhérence vitréo-maculaire (AVM) plus petit ou égal à 1500 µm, en absence de membrane épirétinienne (MER) dans la zone fovéolaire et dans la zone de la TVM, avérée par OCT. Pour un traitement unique de l’œil, un traitement du deuxième œil est possible au plus tôt 7 jours après suivant le traitement du premier œil. Après garantie préalable de prise en charge par l’assurance-maladie, après consultation du médecinconseil.− 2. Voir l’information professionnelle JETREA®, Janvier 2014. www.swissmedicinfo.ch / http://compendium.ch. − 3. Données août 2014 Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte: Pour plus d’informations veuillez contacter : Alcon Customer Service [email protected], Tel. 0844 82 82 85 oder ou Olivier Rochat [email protected] Tel. 079 726 72 61 Alcon Switzerland SA Suurstoffi 14 CH-6343 Rotkreuz ophta • 5 / 2014 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie Kurzfachinformation Jetrea® Z: Ocriplasmin 0.5mg; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I: JETREA wird zur Behandlung der vitreomakulären Traktion (VMT) bei Erwachsenen angewendet, auch im Zusammenhang mit einem Makulaloch kleiner oder gleich 400 Mikrometer Durchmesser. D/A: Erwachsene einschliesslich älterer Patienten: Die empfohlene Dosis beträgt 0,125 mg (0,1 ml der verdünnten Lösung), die nur einmal als Einzeldosis intravitreal in das betroffene Auge injiziert wird. Zur Behandlung eines einzigen Auges verwenden. KI: Überempfindlichkeit auf den Wirkstoff oder einen der Bestandteile. Bestehende okulare oder periokulare Infektionen oder wenn ein Verdacht darauf besteht. V: Nur intravitreale Injektion, unter aseptischen Bedingungen, mit anschliessender Überwachung des Patienten auf Nebenwirkungen. Es liegen keine klinischen Daten zur gleichzeitigen Anwen- Information professionnelle abrégée Jetrea C : Ocriplasmine 0.5mg/0.2 ml; aqua ad injectabilia ad 0,2 ml. I : JETREA est indiqué chez les adultes pour le traitement de la traction vitréo-maculaire (TVM), notamment lorsqu’elle est associée à un trou maculaire d’un diamètre inférieur ou égal à 400 microns. P/mode d‘emploi : Adultes, y compris patients âgés: La dose recommandée est de 0,125 mg (0,1 ml de solution diluée), administrée par injection intravitréenne dans l’oeil atteint une seule fois en dose unique. Utilisation prévue pour le traitement d›un seul œil. C-I : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Infections oculaires ou périoculaires actives ou suspectées. P : Administration uniquement sous forme d’ injection intravitréenne dans des conditions aseptiques, avec surveillance ultérieure des effets secondaires des patients. Il n’existe pas de données cliniques sur dung von Ocriplasmin und VEGF-Hemmern vor. JETREA wurde nicht untersucht bei Patienten mit großen Makulalöchern (Durchmesser > 400 Mikrometer), bei starker Myopie (sphärische Korrektur > 8 Dioptrien oder axiale Länge > 28 mm), Aphakie, zurückliegender rhegmatogene Netzhautablösung, instabilen Zonulafasern, kürzlich durchgeführter Augenoperation bzw. intraokularer Injektion (u.a. Laserbehandlung), proliferativer diabetischer Retinopathie, ischämischen Retinopathien, retinalem Venenverschluss, exsudativer altersbedingter Makuladegeneration (AMD) und Glaskörperblutung. Bei diesen Patienten wird die Behandlung nicht empfohlen. Vorsicht bei nichtproliferativer diabetischer Retinopathie, zurückliegender Uveitis (einschließlich akuter schwerer Entzündung) oder signifikantem Augentrauma. Bei Patienten mit einer epiretinalen Membran (ERM) oder einem VMA-Durchmesser > 1500 Mikrometern ist die Wirkung von Ocriplasmin herabgesetzt. IA: Es wurden keine formalen Studien zur Erfassung von Wechselwirkungen durchgeführt. Die Verabreichung anderer Arzneimittel in dasselbe Auge mit geringem zeitlichem Abstand kann die Aktivität beider Arzneimittel beeinflussen und wird daher nicht empfohlen. Schwangerschaft/Stillzeit: JETREA sollte während der Schwangerschaft / Stillzeit nur angewendet werden, wenn die Anwendung zwingend erforderlich ist. UW: «Mouches volantes», Augenschmerzen, Bindehautblutung, verminderte Sehschärfe, Sehverschlechterung, verschwommenes Sehen, Netzhautblutung, Glaskörperblutung, Netzhautabriss, Netzhautablösung, Makulaloch. Möglich ist das Auftreten einer Subluxation der Linse oder einer Phakodonesis. Liste: B. Packungen: 0,2 ml Lösung in einer Durchstechflasche. Stand der Information Januar 2014. l’usage concomitant de l’ocriplasmine avec les anti-VEGF. JETREA n’a pas été étudié chez les patients présentant des trous maculaires de grand diamètre (> 400 microns), une myopie élevée (correction sphérique > 8 dioptries ou longueur axiale > 28 mm), une aphakie, un antécédent de décollement rhegmatogène de la rétine, une instabilité zonulaire du cristallin, une chirurgie oculaire ou une injection intraoculaire récentes (notamment un traitement par laser), une rétinopathie diabétique proliférante, des rétinopathies ischémiques, des occlusions veineuses rétiniennes, une dégénérescence maculaire exsudative liée à l’âge (DMLA) et une hémorragie vitréenne. Chez ces patients, le traitement n’est pas recommandé. La prudence est de rigueur chez les patients présentant une rétinopathie diabétique non proliférative ou des antécédents d’uvéite (y compris une inflammation sévère aigue) ou un traumatisme oculaire important. L’effet de l’ocriplasmine est réduit chez les sujets présentant une membrane épirétinienne (MER) ou un diamètre de l’AVM > 1500 microns. IA : Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. L’administration à court intervalle en association avec d’autres médicaments dans le même oeil peut affecter l’activité des deux médicaments et n’est donc pas recommandée. Grossesse/allaitement : JETREA doit être utilisé pendant la grossesse/allaitement, que si cela est absolument indispensable. EI : Corps flottants vitréens, douleur oculaire, hémorragie conjonctivale, acuité visuelle réduite, altération visuelle, vision trouble, hémorragie rétinienne, hémorragie vitréenne, déchirures rétiniennes, décollement de la rétine. Liste de vente : B. Présentation : Solution de 0,2 ml dans un flacon. Mise à jour de l’information : Janvier 2014. : E T I S B E W E U E N www.svrg.info www.svrg-online.ch Die neue Website der SwissVitreoRetina Group (SVRG) erleichtert Ihr Leben! Informieren Sie sich zu Retina-Veranstaltungen, lesen Sie Referat-Kurzfassungen, nutzen Sie Links. Alle acht Wochen finden Sie Neues, in Kürze auch ein Mitglieder-Forum. Beispiel: Den ARVO-Text (S. 334) finden Sie dort mit allen Links direkt auf die Abstracts. Die zweisprachige Plattform wird durch Sponsoren ermöglicht. Redaktionell unabhängig. Willkommen! ophta • 5 / 2014 359 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie • Bücher Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® Mepha Glaukomtherapeutika Das Glaukom ist eine der häufigsten derung der Kammerwasserproduktion Erblindungsursachen in der westliverringert, ohne die Pupillenweite oder chen Welt. Allein in Europa leiden das Akkomodationsvermögen zu beeinmehr als 2% der über 40-Jährigen an flussen. Zusammen mit Dorzolamid erdieser fortschreitenden, lange gibt sich so eine wirksamere Senkung des symptomlos verlaufenden AugenerIOD als durch die Gabe der Einzelsubskrankung.1 Nur regelmässige augentanzen.2 Da Timolol – wie andere lokal ärztliche Kontrollen können bleibenverabreichte Augenpräparate – systemisch de Augenschäden verhindern. Bei resorbiert werden kann, können dieselben erhöhtem Augeninnendruck (IOD) unerwünschten Wirkungen auftreten wie kann durch eine rechtzeitige Gabe nach Einnahme von Betablockern. von Glaukomtherapeutika wie Mepha Glaukomtherapeutika – Dorzolamid-Mepha® / Co-Dorzolamidhochwertig und kostengünstig Mepha® oder weiteren Produkten aus Mepha bietet mit Dorzolamid-Mepha®, dem Mepha Glaukom-Sortiment die Co-Dorzolamid-Mepha® sowie LatanoGlaukomentwicklung in vielen Fällen Wichtig prost-Mepha® und Brimonidin-Mepha® aufgehalten werden. Dorzolamid-Mepha®, der topische Carboanhydrasehemmer, hemmt das Schlüsselenzym Carboanhydrase II, das für die Produktion des Kammerwassers im Ziliarkörper des Auges verantwortlich ist. Dadurch kommt es zur Verminderung der Kammerwassersekretion mit nachfolgender Senkung des IOD. vier topisch anwendbare generische Glaukomtherapeutika aus einer Hand. Gegenüber den Originalpräparaten lassen sich mit den Mepha-Präparaten Behandlungskosten sparen.3 DorzolamidMepha® / Co-Dorzolamid-Mepha® sind beispielsweise bis zu 22 % günstiger.3 Das gesamte Glaukomsortiment ist in Einoder Dreimonatspackungen erhältlich. Als Mepha-Serviceleistung für Patienten kann unter www.mepha.ch kostenlos eine kurze Anleitung zur korrekten Anwendung von Augentropfen abgerufen werden. Für Fachpersonen ist zudem eine Ophthalmologie-Produkteübersicht verfügbar. 1. Quigley HA, Broman AT. The number of people with glaucoma worldwide in 2010 and 2020. Br J Ophthalmol 2006; 90: 262–267. 2. Fachinformation Co-Dorzolamid-Mepha® auf www.swissmedicinfo.ch 3. BAG, SL, 1.9.2014 Kurzfachinformation: siehe Inserat Mepha Pharma AG Kirschgartenstrasse 14 Postfach, 4010 Basel Tel. 061 705 43 4 www.mepha.ch Anwendungsblatt für Patienten Für die Behandlung des erhöhten Augendrucks wurden Ihnen Augentropfen verordnet, welche das Fortschreiten des Glaukoms (grüner Star) verhindern sollen. Damit das Medikament seine volle Wirkung entfalten kann, ist eine korrekte und regelmässige Anwendung erforderlich. Augentropfen richtig anwenden Die richtige Anwendung von Augentropfen ist aus zwei Gründen wichtig Ausreichende Wirkung: Laufen die Tropfen aus dem Auge wieder heraus, kann nur ein Teil des Medikaments seine Wirkung entfalten und die Behandlung ist weniger wirksam. Verringerung unerwünschter Wirkungen: Indem man nach dem Eintropfen die Augen schliesst und den inneren, zur Nase hin verlaufenden Augenwinkel während einer Minute mit der Fingerkuppe drückt, kann die Aufnahme in den Blutkreislauf und die Wahrscheinlichkeit des Auftretens von Nebenwirkungen vermindert werden. Zu beachten Co-Dorzolamid-Mepha®, die Kombination Dorzolamid plus Timolol, bewirkt einen zusätzlichen synergistischen Effekt, da auch der nichtselektive Betablocker Timolol den IOD durch Vermin- Beachten Sie bitte, dass je nach Art der Augentropfen eine besondere Anwendung erforderlich ist. Auch müssen gewisse Augentropfenflaschen vor der Anwendung geschüttelt werden. Fragen Sie Ihren Augenarzt oder Ihren Apotheker, auf was Sie achten müssen und lesen Sie die jeweilige Packungsbeilage. Mepha Pharma AG www.mepha.ch Die mit dem Regenbogen Stand der Information: Oktober 2012 228163-461201 360 Die mit dem Regenbogen Der Patientenratgeber «Augentropfen richtig anwenden» ist kostenlos unter www.mepha.ch erhältlich. Facharztprüfung Augenheilkunde. 1000 kommentierte Prüfungsfragen Anselm Kampik, Franz Grehn, Elisabeth M. Messmer Softcover, 340 Seiten, vierfarbiger Bildanhang 2. Auflage Thieme, Stuttgart 2013 ISBN: 9783131421326, CHF 125.80 ophta • 5 / 2014 Die drei Herausgeber legen im Team mit 50 Experten dieses Prüfungs-Vorbereitungsbuch in der 2. Auflage vor. Nach Tipps zur Prüfungsvorbereitung (Lernplanung, Lesestil, Prüfungsrhetorik einschliesslich Rat zu Kleidung und Körperhaltung) decken über 1000 Fragen alle Gebiete der Augenheilkunde ab. Die Leser erhalten ausführliche Antworten und Erläuterungen. Die Lesenden können auch die Prüfungssituation trainieren, in der es gefragt ist, komplexe Fragestellungen strukturiert zu beantworten, klinische Probleme Schritt für Schritt zu lösen und Fakten zu bewerten. Der Prüfungsstoff wird anhand zahlreicher Fallbeispiele mit gutem Bildmaterial aufbereitet und themenübergreifend vernetzt. Die Neuauflage berücksichtigt aktuelle Forschungsergebnisse, aktualisierte Richtund Leitlinien und wurde durch neue Fragen zur Ophthalmopathologie erweitert. Auch Prüfer finden Anregungen und eine grosse Auswahl an Fragen aller Schwierigkeitsgrade. Selbstverständlich spricht nichts dagegen, wenn auch Fortgeschrittene das Buch zur gut strukturierten Wissensauffrischung einsetzen. • UNo Firmen-News / Nouvelles de l’industrie And the winner is … Verlosung der Badge-Rückgabe am SOG Kongress 2014 Tirage au sort parmi les badges rendus au Congrès 2014 de la SSO Mediconsult AG hat aus allen Badges, die am Ende des SOGKongresses in Interlaken abgegeben wurden, einen Namen gezogen: Frau Dr. Regula Salzgeber vom AugenCentrum Zytglogge in Bern! Frau Salzgeber ist damit glückliche Besitzerin eines neuen iPad mini. Wir gratulieren ihr und freuen uns, gemeinsam mit ihr und allen anderen Badge-Rückgebern einen Beitrag zur Abfallverminderung geleistet zu haben. Unser Mitarbeiter Herr José Fernandez mit zwei Besuchern. Notre représentant Mr José Fernandez avec deux participants. Gewinnspiel am Mediconsult-Stand Haben Sie auch Ihr Glück am Glücksspielautomaten auf dem Mediconsult-Stand in Interlaken versucht? Den maximalen Punktestand erreichte Frau Dr. Katja Iselin vom Luzerner Kantonsspital mit 2584 Punkten! Damit hat sie die nächstbeste Spielerin um 1089 Punkte geschlagen. Wir gratulieren auch ihr zum Gewinn eines iPad mini. Für alle anderen MitspielerInnen hoffen wir, dass sie ihren Spass am Mediconsult-Stand hatten. Mediconsult AG Frohheimstrasse 2, 9325 Roggwil TG, Tel. 071 454 70 20 Fax 071 454 70 2, www.mediconsult.ch Parmi tous les badges rendus à l’issue du Congrès 2014 de la SSO à Interlaken, Mediconsult SA a tiré au sort un nom … Madame Regula Salzgeber, du AugenCentrum Zytglogge de Berne ! Madame Salzgeber se retrouve ainsi l’heureuse propriétaire d’un nouvel iPad mini. Nous la félicitons et nous sommes heureux, avec elle et avec tous les autres participants qui ont rendu leurs badges, d’avoir contribué à faire diminuer les déchets. Jeu de hasard au stand de Mediconsult Avez-vous par ailleurs tenté votre chance avec la machine à sous du stand Mediconsult à Interlaken ? La machine a enregistré un score maximal, obtenu par Madame Katja Iselin de l‘hôpital cantonal de Lucerne, avec 2584 points ! Elle a devancé le deuxième meilleur score de 1089 points. Félicitations ! Elle aussi a remporté un iPad mini. Quant à tous les autres visiteurs qui ont tenté leur chance, nous espérons qu’ils auront quand même eu du plaisir. OS4 – Perfektion hoch 4 Erfolgreiche Weltpremiere! Oertli lancierte die neue Operationsplattform für den vorderen und hinteren Augenabschnitt am diesjährigen ESCRS in London und beeindruckte die zahlreichen Kongressteilnehmer mit der Perfektion hoch 4. Wenn die besten Ingenieure und Designer ihr Bestes geben, entwickeln sie auch die beste Maschine. «Wir haben das Konzept der Operationsplattform für Katarakt-, Glaukom- und Netzhautchirurgie neu definiert. Im OS4 steckt alles, worin wir gut sind: modernste Technologie, perfektes Design, bestechende Einfachheit, höchste Sicher- heit, Schweizer Qualität. Also hundert Prozent Oertli®», so Thomas Bosshard, Leiter Marketing & Verkauf. Über Oertli Instrumente AG Seit über 50 Jahren entwickelt, produziert und vertreibt Oertli erfolgreich Geräte und Instrumente für die Augenchirurgie, mit denen Ärzte und Operationspersonal sicherer, einfacher und effizienter operieren können. Der Fokus richtet sich dabei auf die Katarakt, Vitrektomie und Glaukomchirurgie. Die Firma ist ein unabhängiger Familienbetrieb mit Hauptsitz in Berneck, Schweiz. Für weitere Informationen kontaktieren Sie bitte: Fabienne Kast [email protected] Telefon: +41 (0) 71 747 42 72 Product Manager Vordersegment Oertli Instrumente AG Hafnerwisenstrasse 4 CH-9442 Berneck Tel. + 41(0)71 747 42 00 Fax: +41(0)71 747 42 90 ophta • 5 / 2014 361 362 Firmen-News / Nouvelles de l’industrie medilas News medilas ag dankt allen Kunden und Besuchern für ihren Besuch an unserem SOG Stand. Die SOG 2014 bot uns wieder eine ideale Plattform, um unsere aktuellen Highlights zu präsentieren. Diese zeigen wir Ihnen hiermit nochmals im Überblick: EVA: Das überzeugende Kombigerät für Katarakt- und Vitreoretinale Chirurgie Das innovative System EVA von DORC ermöglicht eine neue technologische Dimension von Kontrolle über alle Katarakt- und Vitrektomieverfahren. Zu jedem Zeitpunkt. Vorderaugenabschnitt • Optimale Vorderkammerstabilität durch aktive Kontrolle • Effiziente Phakoemulsifikation • Modularer Aufbau und upgradebare Technologie • Anwenderorientierte Ergonomie Hinteraugenabschnitt • Optimale Druckkontrolle • Grüner Laser 532 • Nur ein Kassettensystem (Frontbedienung) • Individuelle Lichtintensitätund Farbsteuerung • Sehr hohe Cut-Rate von 8000 cpm (kombiniert mit dem Doppelschneidecutter bis zu 16’000 cpm) • Intuitive Benutzeroberfläche • Einfache, benutzerfreundliche Bedienung EVA ophta • 5 / 2014 FINEVISION POD FT für grösste Patientenzufriedenheit – die trifokale torische IOL mit optimaler Rotationsstabilität Die torische und trifokale FineVision Pod FT aus dem Hause PhysIOL überzeugt mit ihrer optimalen Rotationsstabilität für die Korrektur von Astigmatismus und Presbyopie. Die Optik der neuartigen Linse erreicht • Eine Addition von +3.5 D für Nahsicht • Eine Addition von +1.75 D für die Mittelsicht • Deutliche Steigerung der Lichtausbeute OA-2000 : Der neue Musterknabe der Kataraktdiagnostik In einem Schritt zur optimalen Linse für Ihre Patienten. • Topografie • Pupillendurchmesser • Axiale Längenmessung • ACD-Vorderkammertiefenmessung • Linsendickenmessung • Weiss-zu-weiss-Abstandsmessung • Pachymetrie • Keratometrie • Okulix-Einbindung für IOL-Ray-Tracing-Kalkulation FINEVISION POD FT OPTIMIS FUSION LASER: der 2-in-1-Laser für Ihre Praxis Die neue Lasergeneration mit integrierter SLT / YAG-Plattform 1. Neue, fortschrittliche Technologie • Hocheffizient, leistungsstark und verlässlich • Dual-mode-Laserquelle: zwei Wellenlängen aus einer Quelle 2. Premium Optics • Optimierte Sicht auf Vorderund Hintersegment • Konvergenter optischer Pfad • Blaufreie Ausleuchtung für verbesserte Sichtbarkeit 3. Neues modernes Design • Integrierte Plattform • Einfacher Wechsel von SLTzu YAG-Modus • Kleiner Platzbedarf für zwei leistungsstarke Technologien OA-2000 ANTARES: Der Tränenfilm Topograf Die Vorteile von ANTARES im Überblick: • Hornhauttopografie • CL-Anpassprogramm mit Autofit • Tränenfilmanalyse dank weisser Kaltlichtquelle (TearScope) • Dynamische Darstellung der non-invasiven Break-up-Time • Blaulicht für Fluoaufnahmen • Pupillografie • Keratokonus Screening mit Klassifikation • Meibografie inklusive Klassifikation … und viele weitere Weitere Informationen und Beratung zum gesamten medilas-Sortiment erhalten Sie bei: medilas ag Grindlenstrasse 3, CH-8954 Geroldswil Tel. +41 44 747 40 00, Fax +41 44 747 40 05 [email protected], www.medilas.ch Firmen-News / Nouvelles de l’industrie medilas News medilas ag remercie tous ses clients et visiteurs durant cette intéressante SSO pour leur visite à notre stand. La SSO 2014 nous a donné la plateforme idéale pour vous présenter un aperçu de nos «innovations et highlights» : EVA : Pour les interventions de la Cataracte et de la chirurgie vitro-rétinienne Le système innovant EVA de DORC offre une nouvelle dimension permettant de contrôler à tout moment tout type d’intervention de la cataracte et de vitrectomie. Segment antérieur de l’oeil • Stabilité optimale de la chambre antérieure grâce à un contrôle actif • Phacoémulsification efficace • Conception modulaire et technologie «upgradable» • Ergonomique pour l’utilisateur • Une addition de +1,75 D pour la vision intermédiaire • Une augmentation significative du rendement lumineux OPTIMIS FUSION LASER : Le laser «2 en 1» pour votre cabinet La nouvelle génération de laser avec plateforme SLT / YAG intégrée 1. Nouvelle technologie de pointe • Très efficace, très performant et fiable • Source laser double mode: deux longueurs d’onde pour une seule source 2. Optique de première qualité • Vision optimale sur le segment antérieur et postérieur • Chemin optique convergent • Eclairage sans bleu pour une meilleure visibilité Segment postérieur de l’oeil • Contrôle optimal de la pression • Laser vert 532 nm • Un seul système de cassette (commande frontale) • Contrôle individuel des couleurs et de l’intensité lumineuse • Un cut rate très élevé de 8000 cpm (et même 16 000 cpm avec le cutter double lame) • Interface utilisateur intuitive • Commande simple et pratique 3. Nouveau design moderne • Plate-forme intégrée • Passage facile entre les modes SLT et YAG • Faible encombrement pour deux technologies puissantes FINEVISION POD FT pour des patients totalement satisfaits : La LIO torique trifocale avec une stabilité de rotation optimale OPTIMIS FUSION LASER La FineVision Pod FT de PHYSIOL convainc avec stabilité de rotation optimale pour la correction de l’astigmatisme et de la presbytie. OA-2000 : Le nouveau prodige du diagnostic de la cataracte L’optique de ce nouveau type de lentille donne: • Une addition de +3,5 D pour la vision de près La lentille optimale pour vos patients en une seule étape. • Topographie • Diamètre pupillaire • • • • • • • Longueur axiale ACD Epaisseur du cristallin Blanc à blanc Pachymétrie Kératométrie Calculation IOL-Ray-Tracing avec Okulix ANTARES : Le Topographe du film lacrymal Aperçu des avantages d’ANTARES : • Topographie de la cornée • Programme d’adaptation des lentilles avec autofit • Analyse du film lacrymal avec une source de lumière froide blanche (TearScope) • Représentation dynamique du temps de rupture non invasive • Lumière bleue pour les images fluo • Pupillométrie • Dépistage du kératocône avec classification • Meibographie avec classification … et beaucoup plus Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : medilas ag Grindlenstrasse 3, CH-8954 Geroldswil Tél. +41 21 601 40 00, Fax +41 44 747 40 05 [email protected], www.medilas.ch ANTARES ophta • 5 / 2014 363 364 Zeitlupe / Vue du temps Wassermonster und wir: Sommes-nous à l’instar Gleichermassen du monstre de l’eau en in Gefahr? danger ? Das Wassermonster ist eine Karnivore, misst 30 Zentimeter, kann sein ganzes Leben lang im Larvenstatus verharren, ohne je erwachsen zu werden, lebt auf der mexikanischen Hochebene und trägt den Namen Ambystoma mexicanum. Erstmals wurde es im 19. Jahrhundert nach Europa importiert, in den Pariser Jardin des Plantes. Der Axolotl, das Wassermonster, um das es sich hier handelt, gleicht der Zukunft der Augenheilkunde. Diese rätselhafte kleine Kreatur hat die Fähigkeit, ein fehlendes Auge zu regenerieren. Unglaublich! Und dank der Tatsache, dass sie ein ganzes Leben im Larvenstadium bleiben könnte, behalten Anteile ihres Gehirns die Fähigkeit, sich zu regenerieren. Dieses Naturwunder unterliegt erbarmungslos der Wasserverschmutzung in seinem natürlichen Lebensgebiet in Mexiko und ist Angriffen importierter Feinde ausgesetzt. In einem solchen Umfeld muss gegengesteuert werden: Man muss autochthone Populationen überzeugen, ihre Lebensgewohnheiten umzukrempeln, Politiker beeinflussen und vor allem klarstellen, dass, wenn nichts unternommen wird, dieses kleine vulnerable Monster aus seinem traditionellen Habitat verschwinden wird wie bereits ausgelöschte Arten. Nur noch im Labor oder in Aquarien wird es überleben. Sind die Ärzte in Gefahr, wie der Axolotl? Wohl schon, wenn man weiss, dass die Motion Stahl des Zürcher SVP-Parlamentariers Jürg Stahl (dessen parlamentarische Adresse die Groupe Mutuel ist) Anfang September vom Nationalrat mit 128 gegen 58 Stimmen angenommen wurde. Das Ende des Vertragsobligatoriums wird angekündigt. Da die Motion Stahl den Versicherern die Wahl liesse, welchen Ärzten sie die Leistungen erstatten, bleibt nur noch, dass der Bundesrat Kriterien gemäss der Spezialisierung definiert, wenn in einer Region mehr Ärzte ansässig sind, als die Versorgung der Bevölkerung benötigt. Dies ist unzulässig und unverständlich nur zwei Jahre nach einem Volksentscheid zur freien Arztwahl. Wenn der Ständerat diese Motion ebenfalls akzeptiert, werden wir ein neues Referendum auf den Weg bringen müssen. Es kann nicht zugelassen werden, dass der Versicherer die Ärzte wählt. Niemals. Le monstre est carnivore, mesure 30 centimètres, peut passer toute sa vie à l’état larvaire, sans jamais passer à l’état adulte, vit sur les hauts plateaux mexicains et porte le nom d’Ambystoma mexicanum. Il a été importé pour la première fois en Europe au XIXème siècle, à Paris au Jardin des plantes. L’axolotl, monstre de l’eau, car c’est de lui qu’il s’agit, est peut-être l’avenir de l’ophtalmologie. Cette petite créature merveilleuse a la capacité de se régénérer un œil manquant. Incroyable ! De plus, il est capable, grâce au fait qu’il peut passer une vie à l’état larvaire, de recréer certaines parties de son cerveau. Cette merveille de la nature subit de plein fouet la pollution des eaux de son habitat naturel au Mexique et les attaques des prédateurs importés et placés dans son habitat. C’est ainsi tout un environnement à repenser, des populations autochtones à convaincre, des habitudes de vie à complètement changer, des politiciens à influencer et surtout à expliquer que si rien n’est entrepris, ce petit monstre vulnérable passera dans les espèces disparues de leur habitat traditionnel pour ne plus être que des animaux de laboratoires ou d’aquariums domestiques. Les médecins sont-ils comme l’axolotl en danger ? Probablement oui si l’on sait que la motion Stahl, du parlementaire UDC zurichois, Jürg Stahl, dont l’adresse parlementaire est Groupe Mutuel, a été acceptée début septembre par le Conseil national par 128 voix contre 58. La fin de l’obligation de contracter est annoncée. Reste que la motion Stahl, qui laisserait les assureurs choisir les médecins pour qui elles rembourseraient les prestations s’il y a dans une région plus de médecins que nécessaire pour couvrir les besoins de la population selon des critères qui seraient à définir par le Conseil fédéral selon les spécialités. Inadmissible et incroyable seulement deux ans après un plébiscite par le souverain du libre choix du médecin. Si le Conseil des Etats accepte également cette motion, nous lancerons un nouveau référendum. Il ne peut être admis que l’assureur sélectionne les médecins. Jamais. Also : Helfen wir dem Axolotl, sein wunderbares Leben zu leben und vor allem helfen wir uns selbst. Alors aidons l’axolotl à poursuivre sa merveilleuse vie et aidons-nous nous-mêmes. Michel Matter Michel Matter ophta • 5 / 2014 Augenzwinkern / Clin d’œil 365 Ausmisten! Entstauben! Fahrtüchtig machen für die Zukunft! Liebe Kolleginnen und Kollegen, damit die Ophthalmologie nicht auf dem Schrotthaufen landet, ist Aktion notwendig. Bitte engagieren Sie sich in den Gruppen zur Zukunftsgestaltung unseres Berufs. Nettoyer ! Dépoussiérer ! Restaurer la mobilité pour la future ! Chères collègues, Mesdames, Messieurs, Engagez-vous dans les groupes-experts de thématiques proposées par la SSO afin de discuter la reforme et la future de notre profession. Il faut éviter que l`ophtalmologie soit mise à la ferraille. Foto/Image: PD Dr. Hannes Wildberger VERVOLLSTÄNDIGEN SIE IHRE PRAXISLEISTUNG. Wir beraten Sie gerne. Am 107. SOG-Kongress in Interlaken (27.–30.08.2014) auch am Eyemetrics-Stand! TONOMETRIE – PERIMETRIE – OPHTHALMOSKOPIE – TOMOGRAPHIE – REFRAKTION – UND … … AUCH BRILLEN VON EYEMETRICS Von der Refraktion zur kompletten Brille – für Ihre Patienten nun die GANZE Lösung! Direkt aus Ihrer Augenarzt-Praxis. Die Gewohnheiten der Konsumenten beim Brilleneinkauf entwickeln sich. Heute erhält man Sehhilfen aller Art an unterschiedlichsten Quellen, z. B. beim Optiker, im Internet, ja selbst im Supermarkt. Warum also nicht auch in Ihrer Praxis, wo beste Kompetenz fürs Sehen herrscht? Eyemetrics ist die Möglichkeit hierfür. Wir informieren Sie gerne: EYEMETRICS OPTIC SERVICE AG Rotterdam-Strasse 21 • CH 4053 Basel Telefon: 061 338 95 55 • Fax: 061 338 95 50 [email protected] www.eyemetrics.com Direktauskunft: Ines Beer Mobil: 076 580 35 03 Eyemetrics hat über 25 Jahre Erfahrung bei Brillen mit Bestellung am Computer! ophta • 5 / 2014