Das Post-Polio-Syndrom – eine schwerwiegende - ASPr-SVG
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Das Post-Polio-Syndrom – eine schwerwiegende - ASPr-SVG
SCHWEIZERISCHE INTERESSENGEMEINSCHAFT FÜR POLIO-SPÄTFOLGEN (SIPS) Zentralsekretariat ASPr/SVG Fach 9 – Rue de Locarno 3 – 1701 Freiburg Tel. 026 322 94 33 – Fax 026 323 27 00 www.polio.ch Information für Leistungsträger Das Post-Polio-Syndrom – eine schwerwiegende chronische Erkrankung bleibenden Nervenzellen ausgeglichen werden. Die Bereiche von Gefühl, geistiger Fähigkeit und Sinneswahrnehmung sind davon nicht betroffen. Die noch vorhandenen Nervenzellen und Muskeln erbringen teilweise so bereits unter Normalbedingungen das bis zu Zehnfache an Leistung. Von Dr. med. Peter Brauer Mitglied im Medizinisch-Wissenschaftlichen Beirat des Bundesverbandes Polio e. V. Jede Kinderlähmungsinfektion hinterlässt bleibende Schäden in Gehirn und Rückenmark, deren Folgen äusserlich nicht immer sichtbar sind, weil bis zu 50 % Nervenzellverlust durch die ver- I Etwa 75 % aller Fälle mit Lähmungsfolgen erkranken nach durchschnittlich 35 Jahren an der Spätfolge Post-Polio-Syndrom (PPS). Es handelt sich dabei um eine eigenständige schwerwiegende chronische Erkrankung. Sie ist das Resultat von unaufhaltsam fortschreitenden Untergängen vorgeschädigter und gesunder Nervenzellen in- folge chronischer relativer Überlastung, wobei Normalbelastung in der Regel bereits eine Überlastung ist. Da es sich um einen Strukturschaden im Nervensystem handelt, ist sie nicht heilbar. In der Konsequenz stehen ein Vermeiden weiterer Überlastung und eine angepasste Physiotherapie im Mittelpunkt der therapeutischen Bemühungen. Das Post-Polio-Syndrom betrifft das Nerv-Muskel-System mit neuerlichen Schwächen und Lähmungen sowie Muskelschwund auch bei der Kinderlähmungserkrankung scheinbar nicht befallener Bereiche, wozu auch die Atmung gehört, weiterhin das Nerv-Muskel-System und das Zentralnervensystem mit ungewohnten schweren Erschöpfungszuständen, Atemregulationsstörungen, Unterbeatmung, Herz-Kreislauf-Regulationsstörungen, Temperatur-Regulationsstörungen, Muskel- und/oder Gelenkschmerzen sowie SchmerzRegulationsstörungen. Das bedeutet für die Betroffenen eine zunehmende Funktionseinbusse mit weit reichendem Leistungsverlust und damit verbunden eine erhebliche Einschränkung der Lebensqualität. Ein wesentliches Therapieziel ist eine weitgehende Zustandserhaltung unter Verlangsamung des Fortschreitens des PPS. Leider muss immer wieder beobachtet werden, dass durch ungeeignete Behandlungsmassnahmen bei PPS-Patienten zum Teil schwerwiegende Ver- 4/2011 Faire Face schlechterungen der Erkrankung eintreten. Durch umfassende Nutzung ambulanter Behandlungsmöglichkeiten nur von ausgewiesen auf dieses Krankheitsbild spezialisierten Einrichtungen und regelmässiger stationärer Therapien in ebensolchen Fach- bzw. Rehabilitations- Kliniken kann es gelingen, das Fortschreiten der Krankheit zu verzögern. In diesem Zusammenhang fällt den sozialmedizinischen Gutachtern der jeweiligen Kostenträger die hohe Verantwortung zu, auf dem Boden der wissenschaftlichen Erkenntnisse sachgerechte Beurteilungen als Grundlage für die Leistungsentscheide abzugeben. Eine alleinige internistisch orthopädische Begutachtung nach Aktenlage eines PPS ist unqualifiziert, eine orthopädische Schwerpunktbegutachtung ein Kunstfehler. Nach den Erfahrungen von PPS-Spezialambulanzen, neurologischen Fachkliniken sowie Rehabilitationseinrichtungen ist in der Regel eine stationäre Therapie in spezialisierten Einrichtungen mit entsprechender ärztlicher und physiotherapeutischer Kompetenz der ambulanten Therapie im Interesse der Patienten vorzuziehen. Gegen die ambulante Behandlung sprechen häufig der damit verbundene Belastungsaufwand (Wegebelastung) und die spezielle Inkompetenz der Einrichtung. Die Entwicklung des Krankheitszustandes sowie die damit 4/2011 Faire Face verbundene individuelle Problematik machen oft eine jährliche Rehabilitationsbehandlung erforderlich. Diese sollte für PPSPatienten mindestens 4 Wochen betragen. Unabhängig vom Wert der Einzelbegutachtung des jeweiligen Medizinischen Dienstes der Sozialleistungsträger wird für PPS-Erkrankte im Wiederholungsfall ein vereinfachtes Antrags- und Bewilligungsverfahren empfohlen. selbst bestimmtes Leben sowie eine Teilhabe am gesellschaftlichen Leben und zögert eine unabwendbare Pflegebedürftigkeit hinaus. Deshalb müssen die Betroffenen rechtzeitig mit individuell angepassten Orthesen und Bewegungs- bzw. Mobilitätshilfen versorgt werden. Für die Mobilität ausserhalb der Wohnung sind hier insbesondere Rollstühle, Elektrorollstühle, behindertengerechte PKW-Umbauten usw. zu erwähnen. Das Krankheitsbild PPS ist in höchstem Masse individuell und erfordert auch ein ebensolches angepasst therapeutisches Regime. Die Versorgung der PPS-Patienten mit Heil- und Hilfsmitteln ist sehr häufig unzureichend. Das fortschreitende Versagen von Nerven und Muskeln wird durch chronische Überlastung begünstigt bzw. befördert. Rechtzeitige Entlastung begünstigt ein Redaktion: Ernst P. Gerber ______________________________________ Ich interessiere mich für Ihre Vereinigung und bitte um Unterlagen ❑ Ich möchte Mitglied der SIPS und damit gleichzeitig der ASPr-SVG werden ❑ Ich bin polio-behindert ❑ nicht behindert Name: Vorname: Strasse: PLZ:Wohnort: An Schweizerische Vereinigung der Gelähmten ASPr-SVG, Postfach 9, 1701 Freiburg ______________________________________ II COMMUNAUTÉ SUISSE D’INTÉRÊTS DES SUITES TARDIVES DE LA POLIO (CISP) Secrétariat central ASPr Case 9 – Rue de Locarno 3 – 1701 Fribourg Tél. 026 322 94 33 – Fax 026 323 27 00 www.polio.ch Renseignements pour les payeurs Le syndrome postpolio : une affection chronique grave neurones épargnés remplacent jusqu'à 50 % des neurones détruits. Par ailleurs, les sensations et les capacités mentales et sensorielles ne sont pas affectées par la maladie. Néanmoins, en condition normale les neurones et les muscles épargnés sont souvent dix fois plus sollicités. Peter Brauer, médecin Membre du comité consultatif de la confédération allemande Poliomyelitis e.V. Même si chaque cas de poliomyélite endommage de façon chronique le cerveau et la moelle épinière, les manifestations extérieures de la maladie ne sont pas toujours aussi visibles, car les III A peu près 35 ans après l'attaque initiale, environ 75 % des cas de polio paralytique développent un syndrome post-polio (SPP). Le SPP est une affection chronique grave causée par l'atrophie progressive des neurones sains et des neurones affaiblis, elle-même provoquée par une suractivité chronique. Dans la plupart des cas, la moindre activité demande un effort considérable aux patients touchés par le SPP. Etant donné que la maladie provoque une dégradation structurelle du système nerveux, elle ne peut pas être guérie. Le traitement thérapeutique doit donc se concentrer sur la limitation de la suractivité et le développement de kinésithérapie adaptée. Le syndrome post-polio, qui fatigue et paralyse le système nerveux et musculaire, engendre l'atrophie musculaire de parties du corps qui ne semblent pourtant pas touchées par la poliomyélite. Le syndrome attaque notamment le système respiratoire, le système nerveux et musculaire ainsi que le système nerveux central, provoquant une fatigue intense sans précédent et des troubles de la régulation du système respiratoire. Parmi les symptômes les plus répandus, citons également l'apnée, les troubles de la régulation du système cardiovasculaire, les troubles de la régulation de la température du corps, les douleurs musculaires et/ou articulaires et les troubles de la régulation de la douleur. Ces symptômes impliquent une diminution de la performance des fonctions du patient, ce qui se traduit par une détérioration considérable de la qualité de vie. Un des principaux objectifs de la thérapie consiste donc à contrer cette diminution en ralentissant la progression du SPP. Malheureusement, les patients sont souvent soumis à des thérapies inadaptées, qui engendrent gé- 4/2011 Faire Face néralement une aggravation sérieuse de l’état du malade. Le seul moyen de ralentir efficacement l'évolution de la maladie est de proposer des thérapies ambulatoires à grande échelle, dispensées par des spécialistes qualifiés et spécialisés en SPP dans des établissement spécialisés ou dans des cliniques de rééducation. Afin d'arriver à des rémunérations appropriées, les experts sociaux-médicaux des sociétés d'assurances se trouvent alors devant la lourde responsabilité de rédiger des évaluations qui soient scientifiquement correcte. Une évaluation à visée gastronetérologique et orthopédique ou une évaluation basée sur le seul dossier médical du patient ne suffisent pas. Même chose pour une évaluation purement orthopédique. Les expériences des policliniques spécialisées dans le SPP, des cliniques spécialisées en neurologie et des cliniques de rééducation montrent qu'il est généralement préférable de traiter le patient localement dans des établissements spécialisés qui disposent des connaissances kinésithérapeutiques et médicales requises, plutôt que de soumettre le patient à une thérapie en policlinique. Souvent, le traitement en policlinique demande des efforts supplémentaires (trajet aller-retour par exemple). Par ailleurs, ces établissements ne disposent pas toujours des compétences requises en matière de SPP. 4/2011 Faire Face L’évolution de la maladie et les difficultés qu'elle engendre pour le patient nécessitent chaque année un travail de rééducation. Ce traitement dure au moins quatre semaines pour les patients atteints par le SPP. Indépendamment des différentes évaluations des services médicaux des sociétés d'assurances, il est conseillé de simplifier les procédures de demande et d’octroi pour les patients qui souffrent de façon récurrente des symptômes du SPP. culaire étant encouragée par la suractivité chronique, il est impératif que les patients bénéficient rapidement d’orthèses et d'aides à la mobilité personnalisées. Pour les déplacements en dehors de la maison, il s'agit surtout de fauteuils roulants (électriques) et de voitures adaptées. Une baisse temporaire des impôts peut aider les patients à mieux gérer les conséquences de la maladie et à reprendre une vie sociale active. Ces mesures peuvent également aider à retarder l’échéance inévitable d’une dépendance durable aux soins. Dans la plupart des cas, la distribution des médicaments et de l’aide aux patients est insuffisante. La dégradation progressive du système nerveux et mus- Rédaction: Ernst P. Gerber ______________________________________ Je m'intéresse à votre association et vous prie de me faire parvenir de la documentation ❑ Je désire devenir membre de la CISP et donc en même temps de l'ASPr-SVG ❑ Je suis handicapé(e) polio ❑ non handicapé(e) Nom: Prénom: Rue: NPA:Lieu: A envoyer à: Association suisse des paralysés, ASPr-SVG, C.P. 9, 1701 Fribourg ______________________________________ IV