Field Experiences 2013

Transcription

Field Experiences 2013
International Agriculture
Field Experiences from
Bachelor Students
2013
Bern University of Applied Sciences
School of Agricultural, Forest an Food Sciences HAFL
Foreword
What are students of the Major “international agriculture” doing during their 6-month internship? What are their experiences, what are their reflections in a context that is often very
different from ours? The present document is not about the professional experience of the
students. From their field assignment in Asia (Malaysia und India), Africa (Benin, Ghana,
Mozambique and Madagascar), Latin America (Bolivia), Eastern Europe (Moldova) and the
Caucasus (Georgia) the students are reflecting about their real life experience and impressions. They freely chose the topic of their article: anecdotes, local news, philosophical or
political considerations. Some specific information about the field assignment is given at the
end of each article (host organisation, topic of the bachelor thesis).
Vorwort
Was machen die Studierenden des Majors “Internationale Landwirtschaft” während ihres 6monatigen Praktikums? Was sind ihre Erfahrungen, ihre Gedanken in einem Kontext, der zum
Teil sehr anders aussieht als bei uns? In diesem Dokument geht es nicht um die berufliche
Erfahrung. Die Studierenden berichten über ihre Erlebnisse und Eindrücke aus Asien (Malaysia und Indien), aus Afrika (Benin, Ghana, Mosambik und Madagaskar), aus Lateinamerika
(Bolivien), aus Osteuropa (Moldawien) und den Kaukasus (Georgien). Das Thema der Artikel
haben die Studierenden selbst ausgewählt: Anekdoten, lokale Ereignisse, philosophische
oder politische Überlegungen. Einige spezifische Angaben zum Praktikum sind jeweils am
Ende jedes Artikels zu finden (Gastorganisation, Thema der Bachelor Arbeit).
Préface
Que font les étudiants de la spécialisation « agriculture internationale » pendant leur stage
pratique d’une durée de 6 mois ? Quelles sont leurs expériences, leurs réflexions dans un
contexte souvent très différent du nôtre? Dans le présent document, ce ne sont pas leurs
expériences professionnelles qui sont relatées ; les étudiants qui étaient en stage en 2013,
nous parlent de leur vécu et impressions en provenance d’Asie (Malaisie et Inde), d’Afrique
(Bénin, Ghana, Mozambique et Madagascar), d’Amérique latine (Bolivie), d’Europe de l’Est
(Moldavie) et du Caucase (Géorgie). Ils ont choisi librement le sujet de leur article : anecdote,
fait divers, réflexion philosophique ou politique. Quelques données spécifiques sur leur
stage pratique (organisation hôte, sujet du travail de bachelor) figurent à la fin de chacun
des articles.
Dominique Guenat,
Professeur d’économie rurale, responsable du groupe agriculture internationale
Cover photos (top left to bottom right):
Hélène Besson (Mozambique), Leone Ferrari (Bolivia), Nathalie Oberson (Bénin), Pia Fehle
(Georgien), Claudia Utz (India), Rudolf Weber (Moldavien), Mélanie Feurer (Ghana), Leila Tavassoli (Madagascar), Andreas Landolt (Malaysia)
The opinions expressed in this document are entirely those of the authors. They do not necessarily
represent the views of the School of Agricultural, Forest and Food Sciences.
Die in diesem Dokument ausgedrückten Meinungen sind völlig diejenigen der Autoren. Sie vertreten
nicht unbedingt die Ansichten der Hochschule für Agrar-, Forst- und Lebensmittelwissenschaften.
Les opinions exprimées dans le présent document n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas
nécessairement celles de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires.
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Contents
Salam le marchand sénégalais ................................................................................. 4
Peripezie per un permesso di soggiorno a La Paz .................................................... 6
Chérifat et moi – le voile est tombé ! ....................................................................... 9
Auf Gott, unsere Gäste, die Liebe und – die Kartoffel! ............................................ 12
Auf zwei Rädern nach Moldau – von Erlebnissen auf und neben der Strasse ........... 15
Heute sterben viele Schafe ..................................................................................... 17
How to date in Ghana? ........................................................................................... 19
Danser avec les morts, une tradition malgache ...................................................... 22
Three Nations on one Asian Island: Gastronomy unites!......................................... 25
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Salam le marchand sénégalais
Le Mozambique est une terre propice pour les étrangers, car sa population est extrêmement
tolérante envers les expatriés. En se promenant dans les rues de Pemba, une ville côtière de
140'000 habitants au Nord du pays, on y rencontre des individus venus des quatre coins du
globe. Les nationalités présentes se partagent des secteurs de marché bien définis. C’est
dans ce contexte que j’ai eu l’occasion de rencontrer Salam.
Hélène Besson, Mozambique
L’échoppe de Salam
Lorsque je suis arrivée à Pemba, il n’y avait
pas de supermarché. En effet, la plupart
des magasins sont des petites échoppes
en tôle et bambou, tenues au bord des
routes. Les importations de denrées alimentaires, ou autres produits de base,
sont régulées par quelques grandes familles indiennes; elles revendent les produits à de petits commerçants, à des prix
plutôt élevés.
La première fois que j’ai mis les pieds
dans la rue des négoces où se trouve Salam, je dois avouer que j’ai eu un sentiment partagé. Je ne me sentais pas vraiment à mon aise. Il était loin le confort de
la Coop ou de la Migros, avec des bâtiments propres et une diversité de produits frais présentés sur les étalages. Là,
dans la rue, il y a beaucoup de monde,
surtout des jeunes, de la musique, des
marchands de viande grillée, des vendeurs
de crédits pour le téléphone portable, etc.
Le tout s’harmonise dans une sorte de
chaos organisé. Je n’aurais pas pensé, lors
de cette première immersion, que
quelques mois plus tard, ce quartier allait
devenir mon point d’ancrage après une
journée passée au bureau.
C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de
Salam, marchand dans une échoppe, musulman, la quarantaine, monogame faute
de moyens plutôt que par choix. Salam est
un Sénégalais expatrié au Mozambique
depuis 10 ans. Il a quitté sa terre natale,
dont il parle toujours avec beaucoup de
nostalgie, pour rejoindre son frère afin de
l’aider à tenir son commerce. Ses parents
sont des agriculteurs respectés dans leur
région. Salam me parle du Sénégal comme
d’une terre où il fait bon vivre et où les
gens cohabitent en paix et en harmonie,
ensemble et avec Dieu.
Photo 1 : Salam et moi dans son échoppe
Notre amitié a commencé par des gestes
simples : un petit cadeau offert ou une
attention particulière lors de fêtes musulmanes ou chrétiennes, un repas partagé
au-devant de sa boutique. Ce fut
l’occasion pour nous de nous lancer dans
des discussions sur les différences de
mentalités entre Mozambicains, Sénégalais
et Européens, sur les divers conflits prenant part dans le monde, mais également
sur nos religions respectives.
Cet enchaînement d’événements a fait
qu’après quelques temps, je passais systématiquement en fin d’après-midi pour
saluer mon ami Salam et échanger
quelques mots en français-portugais avec
une boisson rafraîchissante.
Les questions qui revenaient le plus souvent étaient la condition de la femme dans
l’islam et quelle était sa vision d’homme à
ce sujet. Que pensait-il des femmes que
nous voyons passer en burka ?
Pour lui une question obsédante était de
comprendre la raison pour laquelle les
chrétiens n’arrivent pas à se mettre
d’accord sur la nature de Dieu ou sur celle
de Marie.
Deux vies totalement différentes
Je me suis souvent demandée pourquoi
Salam avait quitté son pays, si son rêve
était de vivre en paix en cultivant la terre
de ses ancêtres ? Petit à petit, j’ai pu comprendre que ce n’était pas vraiment un
choix, mais l’influence du système familial
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en Afrique de l’Ouest, dans lequel le rôle
des ainés est de ramener l’argent pour la
famille au sens large. Le commerce étant
propice en terre mozambicaine, de plus en
plus d’Africains de l’Ouest, comme Salam,
s’y installent pour « faire fortune » et envoyer la majeure partie du fruit de leur
labeur à la famille restée au pays. Le fait
de pouvoir vivre ses propres rêves, comme
tout Européen le souhaite, est un luxe que
peu d’Africains peuvent s’offrir.
Les buts de vie de Salam étaient également différents des miens. Un de ses désirs par exemple était de faire fortune,
quels qu’en soient les moyens. Je ne cautionnais pas toujours sa manière de faire,
mais nous étions les deux ouverts au dialogue, ce qui permettait d’échanger les
valeurs nous tenant à cœur. Fondamentalement, elles étaient souvent les mêmes,
mais dans ses pensées : « business is business… »
Un autre de ses rêves était d’avoir deux ou
trois femmes. Son point de vue sur ce
sujet me laissait parfois perplexe, moi qui
crois à un amour vrai et exclusif au sein
du couple. Malgré cela, nous prenions
avec humour nos différences de point de
vue. Par exemple avant mon départ, il a
tenu à offrir un cadeau pour mon père.
C’est avec un grand sourire, qu’il m’a con-
fié une tunique de mariage pour
l’encourager à épouser une seconde
femme; selon lui, c’est un échec si un
homme de 58 ans n’a qu’une femme. En
m’offrant ce cadeau, il savait pertinemment être en décalage avec notre culture.
Certainement a-t-il voulu le faire comme
un clin d’œil à notre différence culturelle.
Des différences surmontables
Cette rencontre m’a permis de me plonger dans une société africaine passablement différente de celle des Mozambicains, et ainsi de poser un autre regard sur
la culture dans laquelle je vivais. J’ai ainsi
pu faire une expérience plus intime avec
la religion musulmane, en fêtant avec la
famille de Salam deux grandes fêtes. Sa
générosité m’a permis d’ouvrir mon esprit
à d’autres points de vue et à divers horizons.
Malgré nos différences de mentalité culturelles et religieuses diamétralement opposées, nous avons pu construire une belle
amitié. Ceci a certainement été possible
grâce à notre franchise mutuelle, à la confiance de ne pas être jugé par l’autre et au
respect de la culture qui n’est pas la
sienne.
Nom : Hélène Besson
Pays : Mozambique
Organisation: Helvetas Swiss Intercooperation
Titre du travail de Bachelor: Trial comparing
different local and improved post harvest technologies in the North of Mozambique.
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Peripezie per un permesso di soggiorno a La Paz
Benché stanco e mezzo addormentato dopo il lungo viaggio, rimango stupefatto dalla desolata spianata che circonda il centro di El Alto (4'100 m) e dall’innevato e imponente monte
Illimani che sembra far da guardiano alla città di La Paz.
Leone Ferrari, Bolivia
All’aeroporto sono subito accolto con un
grande sorriso da Luis, un ometto sulla
cinquantina, fronte spaziosa, capelli neri
pece, bontà nello spirito, e da sua moglie.
Dopo una breve presentazione carichiamo
i bagagli su un incerto taxi e ci avviamo in
direzione del centro di La Paz. Arrivati al
culmine di El Alto, il primo scorcio su La
Paz è impressionante: una cascata di edifici scendono verso il fondo della vallata
aggrappandosi ai suoi fianchi in modo
spettacolare.
Arrivati al quartiere di Miraflores, scendo
dal taxi, mi carico 25 chili di zaino sulle
spalle e tento di seguire Luis in direzione
della casa. Dopo cinque metri di duro
cammino mi accorgo che un senso di
ubriachezza dovuto all’altura mi sta avvolgendo e che mi sarà impossibile affrontare
la prossima rampa di scale. Luis divertito
mi
aiuta
e
finalmente
arriviamo
all’appartamento. Dopo mezz’ora di riposo assaporo le prime sensazioni boliviane:
una bruciatura terribile da tè mate sulla
lingua ed una più piacevole, tra il piccante
e il dolce, di una deliziosa salteña (fagottino di pasta ripieno), accuratamente scaldata con una lampada da comodino.
E’ ormai tardi, andiamo a dormire. Mi sveglio stanco, con il naso chiuso e i piedi
gelati. Mi vesto velocemente, mi lavo i
denti e mi risciacquo con dell’acqua talmente fredda che la fronte inizia a farmi
male. Sono pronto ed esco. Un odore di
smog, accompagnato da uno di pane appena sfornato, mi risveglia i sensi. Lascio
perdere lo smog e seguo il profumo del
pane. Dopo un paio di minuti a piedi raggiungo una piccola “tienda”, la cui proprietaria- un donnone dalla faccia seria e lunghe trecce nere - mi domanda cosa voglio.
Rispondo pane. Mi allunga dieci “marachetas” e mi chiede 10 bolivianos. Torno a
casa con il pane e la prima fregatura per
avere pagato il doppio.
Rientrando vedo Luis seduto al computer
ancora in pijama: tuta pesante e berretto
da montagna. Capisco subito la strategia
da utilizzare per le future notti a La Paz.
Facciamo un’ abbondante colazione a base
di “marachetas”, avocado, formaggio e tè
di mate discutendo sul da farsi per ottenere il mio permesso di lavoro. Luis, esperto
conoscitore delle pratiche burocratiche e
dei ritmi boliviani indica rapidamente la
prima tappa: andare all’ufficio migrazione
prima di mezzogiorno. Andare durante il
pranzo o alle tre del pomeriggio sarebbe
tempo perso.
Usciamo, Luis cammina veloce, faccio fatica a seguirlo. Ci incamminiamo, e Luis mi
spiega i nomi delle strade: questa è la
Paraguay, a lato c’è la Brasil. La Panama si
trova lateralmente più in basso. Seguo e
tento di memorizzare, ma con estrema
difficoltà. Il quartiere non segue la geografia che conosco, spostando il Brasile a
ovest del Paraguay e Panama a sud di
quest’ ultimo.
“Plaza Murillo, plaza Murillo, Camacho,
Camacho, 16 de Julio, 16 de Julio” urla un
uomo con la testa fuori dal finestrino di un
mini bus. Luis fa segno con la mano, il
taxi-bus si ferma, entriamo e ci incastriamo
tra
le
altre
dodici
persone
nell’abitacolo. Scendiamo a “plaza Murillo”.Un gruppo indigeno dell’Altipiano, con
costumi tipici rosso sgargiante e capello in
testa, blocca il passaggio in segno di protesta. Una signora indigena dalla spaziosa
gonna ci allunga un “impanada” e un cane
ulula infastidito contro i manifestanti. Luis
non fa caso a tutto ciò, questo é il tragitto
più breve per arrivare all’ufficio migrazione e con uno strattone deciso mi prende il
braccio e via. Entriamo in un edificio, facciamo quattro rampe di scale, usciamo a
sinistra, giriamo a destra, voltiamo
l’angolo, attraversiamo le strisce pedonali
e come un miracolo ci troviamo davanti
all’ufficio migrazione.
Chiediamo i prerequisiti per ottenere il
fatidico “permiso temporal de un año por
extraniero”. L’uomo seduto su una sedia
più alta di lui ci passa un volantino dal
titolo “prerequisitos generales”: una lista
di 16 punti dall’aria complicata e contorta.
Usciamo, io sono stanco e giù di morale,
Luis al contrario è in formissima. Acquista
“el Diario” al primo incrocio e dopo un
attimo mi riassume le notizie principali
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spiegandomi i pregi e i difetti di Evo Morales.
L’indomani ci svegliamo presto per raggiungere la sede dell’Interpol, situata nella
zona sud di La Paz. Usciti dal taxi, attraversiamo il puzzolente rio Choqueyapu e
raggiungiamo una vecchia villa stile coloniale, attuale sede della Interpol. Entriamo
camminando su una vecchia e ormai scolorita moquette rossa e facciamo notare
con un gesto la nostra presenza all’ ufficiale responsabile. Assonnato, lui risponde
di “tomar asiento” (sederci). Aspettiamo in
silenzio per dieci minuti fino a che
l’ufficiale ci fa segno di salire le scale per
raggiungere l’ufficio del tenente. Luis, a
metà della rampa di scale, mi allunga 50
bolivianos e mi dice di metterli in tasca
per ogni evenienza. Disgraziatamente, un
ufficiale appollaiato sul corrimano sopra le
nostre teste nota il fatto, e senza pensarci
due volte lo riferisce al suo superiore. Io e
Luis intanto, che in totale misuriamo tre
metri e venti di altezza, aspettiamo pacifici su uno scomodo divano che ci fa sprofondare a livello del pavimento. Miguel
Venegas Córdova, tenente e direttore dipartimentale della Interpol, un metro e
novanta centimetri di altezza, occhi marroni penetranti e mani da gigante, entra e
ci guarda negli occhi restando in silenzio
per un periodo che ci è sembrato interminabile.. Schiarendosi la voce con un verso,
inizia a sbraitare per cinque minuti contro
Luis superando sicuramente i limiti sopportabili di un normale orecchio umano. Io
rimango attonito e non dico niente. Tento
di dire qualche cosa ma non mi esce proprio niente. Luis ha la malaugurata idea di
tentare di dare una spiegazione, ottenendo una reazione immediata: essere mandato ad aspettare fuori dell’edificio! Io
finisco la procedura e raggiungo il povero
Luis.
Dopo una settimana, tirando un respiro di
sollievo, ricevo il “certificado de entecedentes expedito por la Interpol” con scritto
che Leone Miniato Ferrari “de nacionalidad
suiza, nacido a Riva San Vitale el 8 de abril
1989 no registra antecedentes”. La sera ci
scoliamo un “paceña” per festeggiare il
successo e facciamo il piano di attacco per
ottenere i prossimi documenti. Luis mi
racconta che nel passato era stato ufficiale
del movimento della sinistra rivoluzionaria
e che per seguire le orme del “Che” aveva
intrapreso un viaggio di tre mesi tra i villaggi della regione di Potosi per conoscere
le condizioni del suo popolo. Ridendo mi
dice che non poteva permettersi la “pode-
rosa” (nome dato da Ernesto Guevara e
Alberto Granado alla motocicletta utilizzata durante il lungo viaggio intrapreso attraverso l’America Latina) e che quindi
dovette intraprendere il viaggio in bicicletta, morendo quasi per la fatica e la fame.
Vado a dormire con il berretto in testa, mi
addormento subito e sogno a lungo
quest’uomo dal cuore da leone e
dall’animo nobile.
Il giorno dopo busso alla porta di un piccolo e angusto ufficio della FELCC (polizia
boliviana), situata “en la calle Sucre” a
pochi isolati da “plaza Murillo”. Il sergente
Condori,
personaggio
serio,
dall’intelligenza poco brillante, mi apre e
mi spiega che per ottenere “El registro
domiciliario” ho bisogno di un contratto di
affitto, di due testimoni, che attestino che
vivo esattamente nel luogo da me indicato
e altri documenti. Spiego che vivo come
ospite presso un conoscente e che quindi
non posseggo nessun contratto. L’agente,
molto educatamente, mi risponde che per
ottenere “El registro domiciliario” necessito in ogni caso di un contratto di affitto e i
requisiti sopra citati. Dopodiché, chiude la
porta e se ne va.
Torno a casa e spiego preoccupato il problema a Luis. Egli mi guarda, riflette, e
inizia a cercare nella sua ampia biblioteca.
Dopo alcuni istanti di frenetica ricerca
trova un vecchio libretto. Cerca nell’indice
sotto il punto ‘contratti’, legge più in basso, sorpassando i contratti di lavoro, di
matrimonio, di vendita, per terminare infine sui contratti di affitto. Apre il libro ben
in vista alla pagina 25 e inizia a scrivere al
computer. Quindici minuti di inteso lavoro
permettono all’ abile “periodista” (giornalista) e economista Luis di stipulare il mio
primo contratto di affitto per la modica
cifra di 100 $ al mese.
Risolto il problema ritorno subito al centro
di La Paz, mi muovo tra le infinite e ripide
viuzze in cerca di un avvocato per eseguire le ultime procedure. Dopo una buona
ora di giri,trovo finalmente lo studio legale
della dottoressa Martha Rodriguez Soliz.
Busso, entro, mi scuso ed esco. Troppo
piccolo per essere uno studio legale.
Chiedo dove posso incontrare la dottoressa e di nuovo mi indicano la stessa porta.
Busso, entro e questa volta mi siedo. Lo
studio misura tre metri per tre e contiene
due sedie, una per il cliente e l’altra per
l’avvocatessa, una scrivania, un computer
degli anni novanta, una coperta di lana per
scaldare gambe e piedi della dottoressa,
una stampante ed infine quattro pile di
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vecchi documenti. Chiedo due procedure,
lei capisce al volo di che cosa si tratta, e si
mette subito al lavoro. Dopo alcuni istanti,
la dottoressa stampa, firma e mi rivolge i
due documenti invitandomi a firmare.
Guardo velocemente e ammiro la magnifica firma barocca della dottoressa ed infine, con un po’ di vergogna, scarabocchio
la mia. Pago e me ne vado.
Mancano i testimoni: convinciamo il papà
di settant’anni del proprietario dell’edificio
dove si trova il mio appartamento e il proprietario stesso ad aiutarci. Vado alla
FELCC, trovo l’ufficiale Condori dopo estenuanti ricerche, chiamo un taxi, carico
Condori e finalmente partiamo in direzione dell’appartamento. I due testimoni non
si trovano, Luis è in ritardo e l’ufficiale ha
fame. Stanco e con i crampi allo stomaco
l’ufficiale Condori ci rinuncia, mi affida i
documenti da far firmare credendomi sulla
parola e se ne va.
Ultima sforzo, ultima prova: passare il test
medico. Mi presento alle sette del mattino
all’ospedale Torax senza aver mangiato né
bevuto. Inizia il carosello: entro nella prima porta, un medico dai tratti orientali mi
preleva il sangue e mi ordina di andare a
riempire il vasetto per l’ esame delle urine.
Tengo a precisare che non amo i prelievi e
specialmente quelli a 3700 metri di altitudine; esco in direzione del bagno, barcollo
e finalmente raggiungo il luogo del presunto rilascio. Niente, neanche una goccia.
Torno, il dottore mi fissa e mi dice di bere,
bere tanto e mi mette nelle mani una bottiglia di acqua da un litro e mezzo. La
finisco e passo alla tappa successiva: il
dentista. Troppa placca dice, e mi spedi-
sce alla porta seguente con scritto: anamnesi. Una signora dall’aria saggia e calma
inizia a interrogarmi: soffre di malattie
cardiache o ereditarie? No. Ha subito interventi gravi durate gli ultimi anni? No.
Ha già avuto irritazioni sulla pelle? No. Usa
droghe? No. Beve? Si. Con che frequenza?
Un bicchiere di vino al giorno fa buon sangue rispondo, facendo un po’ di ironia.
Bene signor Ferrari, può andare, lei è in
perfetta forma ma ha un problema con
l’alcool. Esco, seguito da una sguardo di
grande rimprovero. La prova finale consiste in una radiografia del torace. Mi metto
in mutande e incollo il ventre ad una
enorme, vecchia macchina color verde
pisello. “Tac”, “Tac”, “Tac”, “Tac” “Tuc” e la
radiografia è fatta!
Esco sodisfatto con una radiografia di 50 x
40 cm del mio magnifico torace, vado
finalmente in bagno e consegno con fierezza il contenitore delle urine al dottore.
Saluto cordialmente tutti per lo stupendo
check-up e me ne vado.
Dopo aver accumulato un bel mucchio di
formulari, documenti, certificati, notifiche
con montagne di fotocopie torno al punto
di partenza, vale a dire all’ufficio
dell’emigrazione, per la loro consegna.
Sono ormai passate tre settimane e ho
l’obbligo di tornare a La Paz fra un mese,
(sei ore di taxi solo l’andata) per ottenere
il permesso definitivo.
In questo groviglio di burocrazia e di norme complicate scopro così la città, la gente, la lingua: un mondo incredibilmente
ricco, dentro il quale scopro la profonda
logica della sua cultura e della sua vita.
Nome: Leone Ferrari
Campi: Bolivia
Organizzazione: FiBL, Research Institute for Organic Agriculture
Titolo de la tesi di laurea triennale : Evaluación
de insecticidas para el manejo orgánico de la
chinche (Monalonium dissimulatum Dist.) en cultivos de cacao (Theombra cacao L.) Alto Beni,
Bolivia
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Chérifat et moi – le voile est tombé !
Atterrissage de nuit le 22 avril 2013 à Cotonou pour un séjour de 6 mois, je ne réalise pas
encore où je suis. Après un séjour de quelques semaines à Cotonou pour prendre connaissance du projet, je suis partie à Parakou (Nord du Bénin) où je suis restée durant tout mon
séjour. Une collaboration était prévue avec un ou une étudiante en agronomie pour la réalisation de nos travaux de bachelor respectifs. J’avançais les deux premiers mois sans lui/elle
dans cet environnement nouveau et tellement différent de mes habitudes ; alors je me réjouissais de rencontrer mon « binôme ». J’étais encore loin d’imaginer que cette rencontre
allait être aussi enrichissante pour nous deux.
Nathalie Oberson, Bénin
Chérifat
Le jour du rendez-vous avec mon « binôme » était arrivé, j’attendais devant la
bibliothèque quand une jeune femme voilée se présenta devant moi. C’était le moment des présentations : elle a 23 ans,
s’appelle Chérifatou et termine sa 3ème
année en économie et sociologie rurale à
la Faculté d’agronomie de Parakou. Notre
première discussion m’a réjouie car cette
jeune étudiante était motivée par le thème
de bachelor sur lequel nous allions travailler ensemble durant 4 mois. J’ai ressenti à
ce moment-là que nous étions sur la
même longueur d’onde. Cependant, certains stéréotypes ont traversé mon esprit
le temps de quelques secondes. Le plus
saisissant était la présence de son voile et
sa signification sur la liberté de la femme.
Je me suis dit : Est-elle épanouie ? Quelle
est la vie d’une femme musulmane ?
Quelques jours plus tard, Chérifat (diminutif utilisé par tous ses amis) m’invita chez
elle pour me présenter à son mari. Elle
était mariée depuis un an à Amidou, âgé
d’environ 30 ans et enseignant de français
au collège. A ma grande surprise
l’échange fut très décontracté. J’ai ressenti
l’envie réciproque entre ce couple et moi
de se comprendre.
Photo 1 : Chérifat et Amidou devant leur maison à Parakou
Au début, Chérifat et moi avions quelques
difficultés à communiquer bien que nous
parlions toutes deux le français ; car des
expressions de sa langue ethnique sont
traduites littéralement en français. Voici
un aperçu : « tu as fait un peu » qui signifie « as-tu bien avancé dans ton travail ? »,
« on se tient » pour dire « on reste en contact ». D’autres expressions ont été des
sources d’amusement à l’exemple de
« bonne
arrivée »,
« bonne
assise »,
« bonne digestion » et « bonne traversée »
qui signifie bonne route.
Deux cultures très différentes
Les journées passées ensemble étaient
rythmées par le travail. Durant les moments de pause, nous faisions parfois la
sieste chez elle, allions au marché, visitions ses sœurs, regardions de temps en
temps des séries télévisées et mangions
ensemble. Ces séries télévisées étaient des
sujets de discussions appréciés. Apparemment les femmes béninoises qui possèdent une télévision raffolent de ces séries. La question était de savoir si les occidentaux vivent réellement comme dans
ces feuilletons. Nous discutions surtout
des relations homme-femme et du respect
envers les anciens. Lors d’un épisode, une
fille avait giflé son père ; ce geste avait
surpris Chérifat. Dans sa culture, les anciens sont très respectés et leurs conseils
sont très importants. A l’exemple de cette
vieille dame, vivant dans la même concession que Chérifat et son mari, qui les aidait parfois à gérer les difficultés dans leur
couple. J’ai aussi réalisé que les défis
d’une relation de couple sont les mêmes
pour les Européens et les Africains. Après
tous ces moments partagés, j’ai découvert
au fil du temps une femme déterminée,
franche et ouverte aux discussions alors
que je m’étais imaginée une femme sou-
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mise lors notre première rencontre. Nous
sommes dès lors devenues inséparables.
Photo 2 : Chérifat et moi lors d’une sortie
Chacun ses coutumes !
Un lundi matin, nous devions interviewer
des producteurs de maïs de l’ethnie Peul.
A notre arrivée au camp, les femmes nous
ont accueillies. En attendant le retour de
leurs maris des champs, elles nous ont
grillé du maïs frais. Après s’être rassasiée,
Chérifat demanda une natte pour faire une
sieste. Je me suis sentie très gênée par
son comportement, car je trouvais très
impoli de dormir chez nos hôtes alors
qu’il devait être seulement midi. Vu la
réaction des femmes Peuls, j’ai constaté
que j’étais la seule gênée. Me sentant un
peu seule assise autour du feu, j’ai suivi
l’exemple de Chérifat. A l’arrivée des
hommes Peuls, nous nous sommes tout
simplement levées et avons débuté
l’entretien.
Hospitalité
Je pouvais visiter Chérifat spontanément,
je n’avais pas besoin de l’avertir de mon
arrivée. J’étais toujours la bienvenue,
c’était surprenant pour l’Européenne que
je suis. Elle m’a invitée chez elle lors de
certaines occasions comme un repas un
dimanche soir durant le ramadan ou pour
la Tabaski. Cette fête musulmane commémore la soumission d’Abraham à son
Dieu, symbolisée par l'épisode où il accepte d'égorger son fils unique sur l'ordre
de Dieu. Mais le fils est substitué par un
mouton qui sert d’offrande. Dans le même
esprit qu’Abraham, les musulmans sacrifient un mouton ce jour-là. Chez Chérifat
deux cabris ont été tués, cuisinés et mangés avec la famille et les voisins. Par
contre, il était surprenant pour moi de
constater que toutes les parties de
l’animal sont consommées (cerveau, tête,
pieds, etc). Chérifat m’a tendu une assiette avec des morceaux dans le muscle,
j’en étais ravie. Quelques jours après cette
fête, nous sommes allées visiter les paysans participant au projet. Chérifat leur a
offert des morceaux de viande des cabris
tués. Ce geste symbolisant le partage m’a
émue car Chérifat et Amidou vivent avec
de modestes moyens.
Une belle complicité jusqu’à la fin
Nous nous sommes organisées avec Chérifat et mes voisins pour passer quelques
jours à Cotonou avant mon départ pour la
Suisse. Nous avons logé dans la famille de
mes voisins. Le dimanche, une sortie à la
plage était organisée et je pensais que
Chérifat n’allait pas se baigner comme sa
religion lui interdit de dévoiler son corps.
Mais elle s’est vêtue d’une robe et s’est
baignée avec nous. Elle m’impressionnait
car malgré certaines contraintes, elle a
toujours trouvé des solutions. Durant ce
court séjour, elle a mangé pour la première fois de la pizza qui avait un goût et
une consistance un peu étrange pour elle.
Là elle me dit : « Je crois que j’aurais des
difficultés à m’adapter à votre nourriture
si je viens étudier en Europe, comment astu fait pour manger notre nourriture? »
Photo 3 : Souper le dernier soir
Une belle leçon de vie
Lors de mon séjour au Bénin, tous mes
repères et habitudes étaient chamboulés
mais grâce entre autres à l’aide de Chérifat, j’ai réussi à m’intégrer et me sentir
acceptée. Elle m’a aidée à comprendre sa
culture et le contexte. Pour exemple, pour
mener nos enquêtes sur le terrain elle
savait que le jour du marché était le mercredi au village de Maréborou (20 km au
nord de Parakou), et que les paysans seraient au village à ce moment-là pour les
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rencontrer. Son aide nous a permis de ne
pas perdre trop de temps et d’énergie.
L’échange entre deux cultures est possible
à condition d'être ouvert à la discussion et
de tolérer les valeurs de chacun. J’ai appris
à mieux me connaître à travers nos différences car Chérifat m’a souvent fait remarquer certains comportements dus à ma
culture et j’ai fait de même. Cette franchise
nous a permis d’être très complice et de
devenir de très bonnes amies.
Nom: Nathalie Oberson
Pays : Bénin
Organisation: Coopération Suisse au Bénin
Titre du travail de Bachelor: Essais de fumure
minérale et étude des pratiques paysannes dans
la culture du maïs dans la commune de N’Dali,
Bénin
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Auf Gott, unsere Gäste, die Liebe und – die Kartoffel!
Im kleinen und im grossen Kreis, formell oder nicht, reichhaltig oder einfach, an Festtagen
und im Alltag – Supra, das traditionelle georgische Mahl ist allgegenwärtig, vielseitig und
ambivalent.
Pia Fehle, Georgien
Da gab es zum Beispiel, als ich mit meinen
Eltern und WG-Gspänli als „fascht e Familie“ in der Bergregion Swanetien unterwegs
war, diese Abendtafel mit dem Besitzer
des Gasthauses. Er und sein alter Schulfreund waren bereits ein wenig angetrunken, als sie sich zu uns setzten. Wir waren
schon bei den köstlichen Wassermelonen
angelangt und wollten bald aufbrechen,
um uns von dem anstrengenden Ausflug
nach Uschguli, dem höchst gelegenen
dauerhaft bewohnten Dorf Europas, zu
erholen, als der stattliche Mann mit seinen
Trinksprüchen begann.
gens Alkohol trinken und betrunken mit
ihren Gewehren in die Luft schiessen. Das
ist ganz normal, und du wirst sehen, die
Leute sind unglaublich liebenswürdig.“
Das waren sie wirklich! Aber zuerst wanderten wir mit unseren Rucksäcken voller
Tomaten und Honigmelonen viele Stunden
durch Moorlandschaften und die baumlosen Hänge hinauf, bis wir am höchsten
Punkt endlich auf die Packpferde trafen,
die man uns von unserem Zielort her entgegengeschickt hatte. Das Dorf bewohnen
im Sommer etwa zwanzig Leute, im Winter
nicht mehr als drei.
Abbildung 1: In Uschguli, Swanetien
Abbildung 2: Im Archoti-Tal, Chewsuretien
Ich freute mich, dass meine Gäste mal
einen richtigen Tamada, also einen „Toast
Maker“, erleben würden. Der erste Trinkspruch (das ist hier mit „Toast“ gemeint)
galt den Gästen. Dann wurde auf Swanetien getrunken und dann auf die Vorfahren
der Swaninnen und Swanen. Als jemand
von uns den Vorschlag machte, neben den
Vorfahren doch auch noch auf die Fahrer
zu trinken, die uns in die Berge hinaufund in den Bergen herumchauffiert hatten,
war das unserem Gastgeber schon fast ein
bisschen zu originell. So kündigte ich bald
unser Gehen an, damit wir nach dem Abschiedstoast endlich ins Bett gehen konnten.
Bleiben wir noch kurz in den Bergen. Einmal waren wir wandern in Chewsuretien,
einer ebenfalls sehr abgelegenen Region,
diesmal im östlichen Hohen Kaukasus.
Eine georgische Freundin warnte mich:
„Erschrick nicht, wenn sie dort schon mor-
Die Jungen und Männer gehen mit ungesattelten Pferden auf Hasenjagd und zum
Fischen an den Fluss. Unsere heitere Gastgeberin – im sechsten Monat schwanger
mit dem dritten Kind – bewegte sich zwischen Melken, Käsen, Kochen und Gäste
bewirten. Am ersten Abend wurde der
Geburtstag des Opas gefeiert, bis die
Männer sich zu raufen begannen. Am
zweiten Tag ging’s tatsächlich schon morgens mit einem Gläschen Schnaps weiter.
Weil die kaukasischen Bergvölker kriegerisch sind, prostet man sich sogar ein
„Wiedersehen in Frieden“ zu, wenn sich
jemand in den Garten ins WC-Häuschen
begibt. Und immer gab es etwas warmes
Teigiges mit Käse, Quark oder Kartoffeln
dazu – plus in Zeitungspapier gedrehten
selbst angebauten Tabak für alle Raucher.
Brot und Schnaps genossen wir auch auf
dem Rückweg immer wieder – am höchsten Punkt der Wanderung und jedes Mal,
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wenn wir einer Gruppe Grenzwächtern
begegneten, die zu Fuss auf dem Weg zur
russischen Grenze waren.
Aus den ersten beiden Beispielen wird
wohl noch nicht unbedingt ersichtlich, was
mit Supra eigentlich gemeint ist. Darum
an dieser Stelle einen Überblick: Wie ein
Tamada mute ich meinen Leserinnen und
Lesern einen gewissen Durchhaltewillen
zu:
Wikipedia übersetzt Supra als Bankett.
Solche Grossanlässe gibt es in Georgien
vor allem an Feiertagen, bei Hochzeiten
und Beerdigungen. Da gibt es eine Unmenge Essen, das auf kleinen Tellern über
den Tisch verteilt wird, und von dem man
sich im Laufe der Stunden immer wieder
nimmt. Ein Tamada – Wikipedia nennt ihn
Tischmeister – unterhält die Gesellschaft
mit Trinksprüchen, die bei einem traditionellen Anlass einer bestimmten Ordnung
folgen: auf Gott, unsere Gäste, die Liebe,
die Frauen, die Verstorbenen... Nach jedem Trinkspruch werden die Weingläser
wieder gefüllt. Für diese Tradition war und
ist Georgien in der ganzen (Ex-) Sowjetunion bekannt.
Abbildung 3: Abendessen bei einer Bekannten in Tbilisi
Selber habe ich Supra allerdings kennen
gelernt als jede Art von gemeinsamem
Essen und Trinken, welches von Trinksprüchen begleitet ist. Das kann ein kleines Gelage im Rebberg sein, mit dem sich
der Besitzer bei seinen Nachbarinnen und
Nachbarn für die Mithilfe bei der Weinernte bedankt und den neuen Wein, Brot und
eingemachtes Gemüse serviert. Oder ein
Abendessen bei einer Bekannten, bei dem
wir Gebäck, Früchte und Walnüsse naschen und Schwarzwein – so heisst der
Rotwein in Georgien – aus Likörgläsern
trinken. Oder lange Gespräche mit meiner
Mitarbeiterin bei einer Flasche Bier und
Pasta mit Pesto auf unserem Balkon. Oder
eben auch einfach Brot und Schnaps auf
dem Berggipfel.
Meine ersten Supra-Erinnerungen liegen
etwa vier Jahre zurück.
Abbildung 4: Supra in TEMI
In TEMI, einer Gemeinschaft für Menschen
mit besonderen Bedürfnissen, in der ich
damals ein Praktikum absolvierte, gab es
manchmal grosse Geburtstagsfeiern: bescheidene Buffets, die vor allem aus Bohnensuppe und Kartoffelstock bestanden,
ausgelassenes Kinder- und Erwachsenengeschrei, aber auch ausführliche, manchmal hochphilosophische Reden und nach
jedem Trinkspruch ein mehrstimmiges
Volkslied. Daran, dass nicht überall gesungen wird, musste ich mich erst gewöhnen, als ich bei meinem zweiten längeren
Aufenthalt in Georgien neue Tischgesellschaften kennen lernte.
Das Projektteam, bei dem ich 2013 für
mein Praktikum aufgenommen wurde,
erweist dieser Tradition des Essens und
Trinkens auch regelmässig die Ehre. Genauer gesagt: jeden Abend. Denn im touristischen Provinzstädtchen Sighnaghi, wo
das Projekt stationiert ist, gibt es für die
Leute aus der Hauptstadt nicht viel anderes zu tun, als sich nach der Arbeit gemeinsam in ein Restaurant zu setzen, um
Chinkali (mit Hackfleisch gefüllte Teigtaschen), Schaschlik, Hirn und gebratene
Wachteln zu essen. Und zu trinken: auf
Gott, unsere Gäste (besonders die ausländischen wurden auf die Probe gestellt), die
Liebe... – und die Kartoffel! Diesen Trinkspruch habe ich einmal eingebracht, als
ich am Abend nach einer nervenaufreibenden Präsentation schon leicht beschwipst
war. Warum die Kartoffel? Weil sie in der
georgischen Ernährung ganz wichtig und
so angenehm unpathetisch ist. Und weil
man mich in TEMI die Kartoffelkönigin
nannte, nachdem ich dort über Monate
fast jeden Tag die Kartoffeln für siebzig
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Leute geschält habe. Trotz den manchmal
ermüdenden, etwas leberschädigenden
Anlässe gab es auch immer wieder grandiose Abende. Zum Beispiel, wenn wir bei
einem Projektpartner zu Gast waren, der
uns mit Spanferkel, betriebseigenem Käse
und hausgemachtem Wein bewirtete. Nicht
selten tranken die Männer dabei Wein
auch aus Kuhhörnern, Biergläsern oder
Ziegelsteinen. Oder wenn uns die beiden
liebenswürdigen Teamsenioren zu sich auf
ihre Terrasse einluden, wo wir laue Som-
merabende mit Blick auf das Alasani-Tal
und den Hohen Kaukasus genossen.
Zurück in der Schweiz war ich zunächst
froh, nicht mehr täglich stundenlang an
schwer beladenen Tafeln sitzen zu müssen. Wenn ich aber ab und zu mit Bekannten ein Glas Wein trinke, dann vermisse
ich es manchmal, dabei ausdrücklich die
schönen, traurigen und bedenkenswerten
Seiten des Daseins zu benennen und zu
besingen.
Name: Pia Fehle
Land : Georgien
Organisation: Heks / Helvetas Swiss Intercooperation
Titel der Bachelorarbeit: Extension as an embedded service: an approach for small and medium enterprises to market high quality fodder in
the Republic of Georgia
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Auf zwei Rädern nach Moldau – von Erlebnissen auf
und neben der Strasse
Die Republik Moldau grenzt an die Europäische Union, und ist doch so weit entfernt von Europa. Nicht wegen der Reisedauer – mit dem Flieger sind es drei Flugstunden und mit dem
Motorrad ein gutes Stück mehr – doch unterwegs, und noch viel mehr während dem sechsmonatigen Praktikum, konnte ich manchen Unterschied feststellen. Oder wann ist es Ihnen
das letzte Mal passiert, dass Sie in der Werkstatt den Wert der Reparatur selber festlegten,
die Fahrspur eher als Empfehlung betrachteten und Zollbeamte Ihnen das Fahrzeug abkaufen wollten? Kommen Sie mit auf die Reise und lesen Sie von diesen und anderen erheiternden, erstaunlichen und erschütternden Erlebnissen.
Rudolf Weber, Moldova
Der Landweg in die Republik Moldau führte über 2000 Kilometer durch München,
Wien, Budapest und quer durch Rumänien.
Die ersten drei Viertel der Strecke verliefen
bei meiner Motorradreise im Frühling
2013 reibungslos und waren geprägt von
der vorbeifliegenden Landschaft, die allmählich flacher wurde, bis die Ausfahrtstafeln nach Mezönagymihály oder Hejöpapi
nahezu die auffälligsten Elemente waren.
Die (noch) nicht sehr dicht befahrenen und
gut unterhaltenen Autobahnen in Ungarn
liessen es dann auch zu, den Gedanken
nachzuhängen und die Gefühle zwischen
Mulmigkeit und Vorfreude, Abenteuerlust
und Bedenken zu ordnen, während ich
stetig der rumänischen Grenze näher kam.
Unvergesslich werden die Eindrücke bleiben von den satten, warmen Farben und
den blühenden Bäume in einer von Landwirtschaft dominierten Landschaft. Der
Frühling in Rumänien schien zumindest
von der Strasse her betrachtet sehr idyllisch – umso grösser war der Kontrast
beim genaueren Blick auf die aneinandergereihten Häuser und ihre Umgebung.
Abwechselnd waren die Überlandstrassen
übersät mit Schlaglöchern und dann wieder frisch geteert, nicht zuletzt dank EUGeldern. Ob die AnstösserInnen davon
wirklich profitieren? Vielerorts zeugten die
Pferdefuhrwerke, kleine Häuser und grosse Gärten von Selbstversorgung und harter
Arbeit. Nach den Karpaten und einem Abstecher ins turbulente Iași, einer historischen Stadt im Osten Rumäniens, erschien
der moldauische Grenzposten und mit ihm
eine Anspannung, ob und unter welchen
Bedingungen ich wohl einreisen könnte.
Entgegen einiger Schauergeschichten waren die Formalitäten aber sehr schnell
erledigt, das Destinationsland erreicht!
Die Zahl der Schlaglöcher und dürftiger
Flicke nahm noch einmal deutlich zu, auch
die Dörfer, die sich an die sanften Hänge
schmiegten, machten den Eindruck, dass
viele BewohnerInnen für den Unterhalt nur
das Allernötigste aufwenden konnten. Eine
seltsame Mischung aus Betroffenheit über
die materielle Armut der Menschen und
Staunen über die schöne Landschaft machte sich breit. Die abwechslungsreiche Hügellandschaft mit ihren vielen kleinen Parzellen, die dunkle, fruchtbare Erde und die
mit Nussbäumen gesäumten Strassen faszinierten mich.
Abbildung 1: Weisse Häuser mit grauen Dächern prägen die landwirtschaftlich genutzte
Hügellandschaft
Während den letzten zehn Kilometern war
die Beschaulichkeit dann vorbei: Auf dem
Zubringer zur Stadt Bălți meldete sich die
Wirbelsäule wegen der unzähligen Schläge. Um diesem Problem zu begegnen,
haben die Moldauer verschiedene Strategien entwickelt. Die bewährteste ist, sein
Fahrzeug nicht den Markierungen gemäss,
sondern um die Löcher herum zu manövrieren. Daher entstand auch der Witz:
„Wenn ein Schweizer betrunken ist, fährt
er mit dem Auto Slalom; wenn ein Moldauer betrunken ist, fährt er geradeaus.“ Die
positive Seite des „besonderen“ Strassenzustands ist die automatische Verkehrsberuhigung – ganz ohne Inseln, Schwellen
oder dergleichen....
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andere Fremdsprache ist noch nicht weit
verbreitet. Mit ein paar Brocken Rumänisch
und viel gutem Willen der GesprächspartnerInnen war es mir jedoch bald möglich,
mich auf dem Markt oder in abgelegenen
Alimentaras (Dorfläden) zu unterhalten,
oder einen hilfsbereiten Polizisten nach
dem Weg zur nächsten Reparaturstätte für
den platten Reifen zu fragen.
Abbildung 2: Typischer Kleidermarkt, in dem
jeder freie Platz genutzt wird. Die sehr engagierte Betreuung ist zuerst etwas gewöhnungsbedürftig.
Beruhigung muss aber nicht heissen, dass
geordnete Abläufe gegeben sind. Nicht
selten setzt ein jemand auch bei Gegenverkehr zum Überholen an, und die unterschiedlichen Verkehrsteilnehmer – vom
Pferdefuhrwerk über 40-jährige, rauchende, russische Lastwagen bis zu grossen
schwarzen Limousinen der Politiker und
anderen einflussreichen Persönlichkeiten –
fordern die Sinne. Auch das Material ist
grösseren Belastungen ausgesetzt. Der
zusätzliche Verschleiss mochte betrüben,
dafür überraschten mich die Mechaniker
mehrmals, wenn sie nach Reparaturen
grosszügig sagten, es sei für Gottes Lohn.
Oder wenn sie mich fragten, was ich ihnen
denn an Bezahlung geben möchte.
Fast hätte ich vergessen, die Rutieras zu
erwähnen. Die Mercedes-Kleinbusse prägen den Verkehr und den Alltag der Moldauer, denn sie sind mit Abstand das
wichtigste öffentliche Transportmittel in
der Stadt und über Land, oftmals gut gefüllt. Unkompliziert wird der Pauschalbeitrag für die Fahrt dem Fahrer direkt gereicht oder indirekt via Sitznachbarn, die
das Geld weiterleiten. Ein System, das
weder Automaten noch Kontrolleure
braucht. Allerdings hat die Informalität für
mit den Gebräuchen nicht Vertraute auch
ihre herausfordernden Seiten, denn Fahrpläne, -routen und Haltestellen sind spärlich festgehalten und müssen in Rumänisch oder Russisch erfragt werden. Ja
richtig, die Republik Moldau ist weitgehend zweisprachig. Aber nicht geografisch
sauber getrennt wie in der Schweiz, sondern bunt durchmischt. Englisch oder eine
Abbildung 3: Marketing ist auf dem Land noch
nicht verbreitet. Diese Alimentara ist eine
Ausnahme.
Auch die Beziehung mit den Wächtern, die
für die Sicherheit des Motorrads besorgt
waren, wurde nach anfänglicher Zurückhaltung stetig offener. Viele weitere Anekdoten reihten sich während des Aufenthaltes aneinander, bis die Zeit gekommen
war, um an die Rückkehr zu denken.
Ein halbes Jahr später, wieder unterwegs
in die Schweiz, ist die Zeit gekommen um
eine Rückblende auf das Praktikum zu
halten. Was wohl in Erinnerung bleiben
wird? Die schöne Landschaft? Die Schlaglöcher? Klar, ich habe auch viele unschöne
Worte in den Helm geknurrt, wenn die
Wirbelsäule nach einem Schlag wieder
einen gefühlten Zentimeter kürzer war.
Aber bleiben werden auch die vielen
freundlichen Gesten von Moldauern und
Moldauerinnen, die mich trotz ihren
schwierigen Lebensverhältnissen oft Lebensfreude und eine aussergewöhnliche
Gastfreundschaft erleben liessen.
Name: Rudolf Weber
Land : Moldova
Organisation: Heks & Alecu Russo Balti
State University
Titel der Bachelorarbeit: Dissemination of resource-conserving agriculture
in the northern part of the Republic of
Moldova
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Heute sterben viele Schafe
Mit diesem Satz wurde ich eines Morgens im Büro der bioRe Forschungsstation begrüsst. Es
war der erste Tag des muslimischen Opferfestes Īd al-Adhā. Meinem hinduistischen Kollegen
ging es aber in keiner Weise darum, den höchsten Feiertag der muslimischen Landesgenossen zu diskreditieren; denn wie alle Inder feiert er die Feste wie sie fallen. Dass jedoch gerade in der Feierstimmung auch an die (Opfer-) Tiere gedacht wird, das war der Kern seiner
Aussage, der mich berührte und zum Nachdenken über das Verhältnis der Hindu zum Tier
und Tier-Essen anregte.
Claudia Utz, India
Keine Frage, für eine Vegetarierin wie mich
ist Indien ein Paradies. Im Gegensatz zur
Schweiz und vielen anderen Weltregionen,
wo sich das Nicht-Fleisch Menü mehr oder
weniger augenfällig zwischen den Fleisch
Gerichten findet oder eben nicht findet, ist
die indische Karte in Vegi und Nicht-Vegi
eingeteilt. Restaurants, in denen Fleisch
angeboten wird, sind gross und deutlich
aussen angeschrieben. Wenn nichts geschrieben steht, kann ich also blindlings
von der Hindi-Karte auswählen, ohne eine
böse Überraschung befürchten zu müssen.
Aber sind denn alle Hindu Vegetarier? Und
wo rührt dieser Verzicht auf Fleisch her?
Abb. 1: Snacks auf Legumino-senbasis: Pakora,
Samosa und Vadai, (von oben im Uhrzeigersinn). (Quelle :
http://www.yelp.com/biz_photos/cafebombay-indian-cuisine-bristol?select=bIR6y1GGz22_-CmH93hg#wc1SPfMdmw6yLCVDd1Pwew)
bringt grossen Lohn“ (Manusmriti 5:56).
Die vegetarische Lebensweise ist also keine Forderung, sie wird aber von der Mehrheit der Hindu als ein ethisches Ideal angesehen. Nahrung ist nach hinduistischer
Vorstellung die „Essenz des Lebens“; die
Verflechtung von Ernährung und Ethik ist
daher tief im Denken der Hindu verankert.
Sie spiegelt sich in den vielfältigen Ritualen der Götterverehrung, die meist Opferspeisen (Prasad) beinhalten, sowie auch in
der Praxis des Fastens; beide sind integrale Bestandteile der hinduistischen Lebensweise.
Der Verzicht auf Fleisch ergibt sich für
Hindu aus zwei Prinzipien ihrer Religionslehre, dem Prinzip der Reinheit und dem
Prinzip der Gewaltlosigkeit (Ahimsa). Die
Bemühung um Reinheit und Vermeidung
von Verunreinigung ist für alle Hindu von
grosser Bedeutung. Dazu gehört die körperliche Sauberkeit genauso wie die geistige Wahrhaftigkeit. Blut gilt als unrein und
folglich sind auch Fleisch und Fisch unrein. Die Reinheitsvorschriften sind besonders strikt, wenn es um rituelle Handlungen geht. Im alltäglichen Leben werden
die Reinheitsvorschriften nicht von jedem
Gläubigen gleich streng gehandhabt. Jedoch ist die Ansicht unangefochten, dass
eine gesunde Ernährung nur eine sein
kann, welche die Reinheit des Körpers und
Geistes unterstützt.
Entgegen gängiger Annahmen ist ein Hindu nicht per se ein Vegetarier. Hinduismus
ist ein Sammelbegriff für eine Vielzahl an
verschiedenen Religionen. So vielfältig die
Strömungen, so unterschiedlich ihre kulinarischen Ge- und Verbote. In den Dharmashastras, den sanskritischen Abhandlungen über das angemessene Verhalten,
steht geschrieben: „Fleisch zu essen ist
keine Sünde...aber die Abstinenz davon
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rem werden wollen. Dies erinnert stark an
die Worte Martin Luthers „Was du nicht
willst, dass man dir tu’, das füg’ auch keinem anderen zu“.
Abb. 2: Mutter Paneer, Haupt-gericht mit Erbsen und Käse. (Quelle:
http://www.yelp.com/biz_photos/cafebombay-indian-cuisine-bristol?select=bIR6y1GGz22_-CmH93-hg#Z9gS1aYbpWENmAcAC3w-w)
Um Fleisch zu essen, muss ein Tier getötet, ausgenommen, zerteilt und zubereitet
werden. Alle diese Schritte bringen Gewalt
und gewaltvolle Gedanken mit sich. Dazu
kommt, dass der Schmerz und die Qual
des Sterbens zu einem Teil des Wesens
dieses Tieres werden und damit zu einem
Teil des Verspeisers, der neben den Nährstoffen auch das Wesen seiner Mahlzeit in
sich aufnimmt. Fleischkonsum war im
alten Indien daher besonders unter den
Kriegern verbreitet. Nach der indischen
Philosophie gibt die Aufnahme von „gewaltvoller“ Energie dem Krieger besondere
Kraft und Stärke für die Erfüllung seiner
Pflichten. Beide Erklärungsansätze kumulieren letztlich in der Vorstellung, dass ein
Mensch ist, was er isst.
Beim Reflektieren fielen mir die Parallelen
zwischen dem hinduistischen Prinzip der
Gewaltlosigkeit und dem christlichen Gebot der Nächstenliebe auf. Swami Dayananda, ein hinduistischer Gelehrter, verknüpfte Ahimsa und Vegetarismus folgendermassen: Wir sollten „jemanden“ nicht
als unsere Mahlzeit betrachten, solange
wir nicht zur Mahlzeit von „jemand“ ande-
Abb. 3: Laddu, Süssigkeit aus Kichererbsenmehl. (Quelle : http://sagchet.blogspot.ch/
2012/06/laddu.html)
Ahimsa strahlt für mich eine ungeheure
Kraft aus. Mahatma Gandhi hatte Indien
durch gewaltlosen Widerstand in die Unabhängigkeit geführt. Und auch im täglichen Umgang zwischen Mitmenschen ist
Ahimsa in Indien stets spürbar; direkter
Angriff oder „Kraftworte“ finden sich selten im Sprachgebrauch. Ganz im Gegensatz dazu ist jedoch der Umgang mit beispielsweise Strassenhunden oft wenig
zimperlich bis völlig unnötig gewalttätig.
Und auch die Tatsache, dass nur etwa ein
Viertel aller Inder effektiv strikt vegetarisch lebt, zeigt, dass das menschliche
Streben nach ethischen Idealen leider allzu
oft unerreicht bleibt. Doch auch wenn
Ideale nicht die Wirklichkeit widerspiegeln,
so sind sie doch der Massstab an dem sich
eine Gesellschaft messen will. Daher bleibt
für mich die Frage, weshalb die Nächstenliebe in unserem westlich-christlichen Verständnis traditionellerweise nur zweibeinige nackte Primaten umfasst?
Name: Claudia Utz
Land: Indien
Partner Organisationen: bioRe Association India
und FiBL
Titel der Bachelor Thesis: Assessment of selfmade organic pest control products for cotton
production in India
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How to date in Ghana?
In Ghana not much is valued as highly as relationships. You might realize that when turning
on the TV. Most likely you will find a romantic TV series with way too much drama, at least
for average European taste. Or advertisements which usually centre around a happy couple
or a “perfect” family. You could also choose to turn on the radio. Do you need relationship
advice? Or do you simply want to request a romantic song (preferably Celine Dion or Westlife) and declare your love for a special somebody? Radio covers all of that. You might also
find that love and related subjects are part of every conversation (yes, even when meeting a
person for the first time). So how do relationships work among the young people like students? How do you date in Ghana?
Mélanie Feurer, Ghana
Photo 1: Restaurant
Step 1: Find a suitable boyfriend / girlfriend
You should start looking for a girlfriend or
a boyfriend around 3 - 5 years before you
intend to marry. Ideally you get married
right after your bachelor studies (for girls)
or when you have enough money saved up
to start a family (for guys). Yes, relationships are actually carefully planned. As
astonishing as it sounds to us, it usually
works out in Ghana.
First of all you should know what you are
looking for in a partner. Choose wisely
because the end-goal of dating is marriage. A Ghanaian man is looking for a
woman that is not only beautiful but has
all the qualities of a good wife. She should
be respectful, understanding and caring.
She should also be smart and hardworking. A Ghanaian woman is looking for
a gentleman who can provide for her. He
needs to be dependable and responsible.
Do not forget that ideally the guy is a couple of years older. This way he will have
the financial means and be ready to get
married at the same time as the girl. Oh
and don't worry, such a match is not difficult to find. Guess it is due to the fact that
everybody is looking for the same thing.
And when you've found somebody good
you don't go out and look for someone
better.
One extra tip to find that person: church is
one of best meeting places apart from
school. After all religion is what connects
young people. While in Europe we meet
new people on events and parties, in Ghana social life mainly takes place at church
functions. Good manners and sincerity can
be observed very well in such environments. Not that church services are not
fun. On the contrary, they are the liveliest
places in a country where going out is not
very popular. Imagine a room full of joyous people, all dressed in their nicest outfits, singing and dancing. Compared to a
nightclub in Europe the only thing “missing” is alcohol.
Photo 2: Church ceremony
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Step 2: How to court a lady and the art of
flexing
Now that you have spotted your object of
desire you will want to attract their attention. Compared to Switzerland the phase
of courtship is rather long. First of all the
man has to start showing interest. He can
do this by paying her compliments, buying
small gifts and helping her out with different tasks. Courtship also includes calling
her every day and ask how she is. The girl
can decide to test him for a while to see
whether his intentions are genuine. This is
called stretching. So watch out guys because Ghanaian women know exactly what
they want and they will not settle for anything less. Important is: He has to make
the first move. It is inappropriate for a girl
to tell the guy first that she likes him. Instead it is common practice that the guy
proposes a relationship to her. If he is
serious he better wait patiently until she
accepts.
Just a word of warning: Courtship is very
costly for a man. So before deciding to
search for a girlfriend you should have a
close look at your budget. A wise choice of
woman is recommended. Several of my
male friends had been disappointed by
someone who promised to marry them
and instead took all of their money while
dating and then left them. Ending up
broke and single is not exactly the plan.
described in the dictionary as "exhibiting
or showing off your strength". A friend
explained it to me when I gave her a large
book to read. She was really happy, not
because of the content of the book but
because of its size. She said it'll be perfect
for flexing. Reading it is not even necessary. When people see her with this book
they will think: Wow, she's smart! Of
course I've seen people flexing with a lot
of different possessions: a car, nice
clothes and bottled water (instead of the
cheaper water in plastic sachets) just to
name a few. While we might see this in a
negative way as showing off, in Ghana it
means rather that you make other people
recognize your qualities. Bring out the
best in you!
Step 3: Dating
In general the same rules apply for dating
as during the courtship: be well mannered,
understanding and trustworthy.
One of the best first dates I've heard about
took place in church. It astonished me at
that moment but I learnt to understand
that faith is what binds people together in
Ghana. So it's not very surprising that worshipping the lord together makes a date
romantic. Religion will also play a big part
in their future as a married couple, so why
not start at the first date?
Photo 4: Young Ghanaian couple
Photo 3: Flexing with a book
Everyone looking for a girlfriend / boyfriend knows how to flex. Similar to other
countries this is common practice in Ghana's dating world. The art of flexing is
Now that you've got your girlfriend / boyfriend you should make sure to always
think of him or her first. Let them know
each day that you love them. Leave them
romantic messages on the phone or in the
radio. No I'm not kidding, constant love
vows are very much appreciated there. On
the other hand public display of affection
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(holding hands, kissing, etc) is not part of
the culture. For women it is not ladylike to
do so. As a matter of fact I've seen more
young women behave like ladies and more
young men behave like gentlemen in Ghana than anywhere else. Manners seem to
be valued more highly in an upcoming
nation.
Step 4: Getting married
After a few years of dating and with the
permission of the parents you are all set
to get married. The ceremony at church
takes hours and hours but everybody is
waiting for the kiss of the bride and
groom. That is the only well-liked public
display of affection. At this moment all the
couple's
friends
take
out
their
smartphones and storm to the front of the
church to take pictures.
Photo 5: Bride and friends after the wedding
ceremony
Congratulations, you are married. Now
you can finally move in together and start
a family. And if you ever have problems in
your marriage, don't hesitate to call the
love doctor on the radio...
Name: Mélanie Feurer
Country: Ghana
Host organisation: Forestry Research Institute of
Ghana (FORIG)
Title of Bachelor's Thesis: Land use systems in
Ghana's Central Region and their potential for
REDD+
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Danser avec les morts, une tradition malgache
Contrairement aux coutumes occidentales, la tristesse n’accompagne pas nécessairement la
mort. Chez les malgaches le retournement des morts est un événement très festif, accompagné de beaucoup de rhum et de danse. Les familles mettent de côté toutes leurs économies
pour permettre à leurs défunts de sortir de leur tombeau. Cette tradition s’accompagne du
sacrifice d’un animal pour nourrir tous les invités.
Leila Tavassoli, Madagascar
Le culte des ancêtres
A Madagascar, le culte des morts est omniprésent : ils sont célébrés bien plus que
les vivants. Le « Famadihana » ou retournement des morts est une cérémonie pratiquée sur les hautes terres de l’île par
plusieurs ethnies. Elle a habituellement
lieu tous les 5 à 7 ans pendant la saison
sèche, c’est-à-dire entre le mois de juin et
septembre. Ce rituel fût observé dès le
XVIe siècle est sans doute importé des
coutumes funéraires d’Asie du sud-est.
Dans la culture traditionnelle malgache, le
corps d’un défunt est dans un tombeau
mais son esprit est toujours vivant et présent, il s’adresse à ses descendants par le
biais de rêves. Un proverbe malgache dit
que : « les morts ne sont vraiment morts
que lorsque les vivants les ont oubliés».
Le matin, les invités sont conviés à la maison familiale. Ils offrent de l’argent mais
aussi du rhum. Une foule de personnes
attend dans la cour, puis entre tour à tour
dans la maison par petits groupes pour
déguster le repas de fête. Pour l’occasion,
un cochon ou un zébu est sacrifié et servi
aux invités. La viande est mijotée dans
l’huile pendant plusieurs heures. En effet,
dans la culture malgache, cuisiner dans
l’huile symbolise la richesse car cela coûte
très cher.
Photo 2 : Préparation du repas de fête
Photo 1: Un tombeau malgache
Invitation à un « Famadihana »
Solohery est un jeune homme de 26 ans.
Aujourd’hui, il va déterrer d’un tombeau
provisoire son cousin mort cette année
pour le placer dans le tombeau familial et
définitif. Le cousin est mort quelques mois
après le frère de Solohery ; il a été placé
dans un tombeau provisoire car le tombeau familial ne peut pas être ouvert plus
d’une fois en une année. La date de
l’exhumation est déterminée par le « devin
guérisseur » du village. Toute la famille,
mais aussi les amis et le village, sont invités à cette cérémonie.
Si le défunt est un homme riche possédant
des zébus, tout le troupeau sera sacrifié
au moment de la cérémonie. Les cornes
des zébus seront placées sur le tombeau
comme signe de richesse et la viande distribuée aux invités.
Après avoir mangé le copieux repas, la
fête continue chez un voisin qui lui aussi
célèbre aujourd’hui un défunt. Le rituelle
des offrandes et des mets recommence et
cela jusqu’à 4 à 5 fois dans la matinée.
Ensuite, tous les invités marchent plusieurs kilomètres pour rejoindre le tombeau provisoire. La cérémonie commence
par un discours prononcé par le chef du
village. Puis le tombeau est ouvert et le
défunt est exhumé par plusieurs hommes
de la famille.
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C’est à ce moment-là que l’on peut commencer à pleurer le défunt. Ensuite la cérémonie ne sera que rire, fête et danse.
Le corps, enveloppé dans une natte et un
linceul, est transporté à bout de bras vers
le tombeau définitif qui peut se trouver à
plusieurs kilomètres. Ce cortège est ouvert
par un orchestre de trompettistes, flûtistes
et percussionnistes qui jouent des airs de
fête.
parents glissent des photos, de l’argent ou
du rhum sous les nattes comme offrandes.
Un moment de recueillement s’en suit où
les mains de chacun touchent les linceuls
pour faire de rapides prières ou demander
des conseils.
Photo 5: Moment de recueillement
Photo 3: Cortège transportant le mort au tombeau familial
Arrivé au tombeau définitif, une foule encore plus dense est présente, mais aussi
quelques petits vendeurs d’alcool et de
nourriture. Un homme se promène avec un
chapeau pour recueillir les dons, généralement quelques billets de banque.
Les hommes ouvrent le tombeau familial,
puis les autres morts enroulés dans des
nattes en sont exhumés.
Photo 4: Les corps sont sortis du tombeau
familial
Aussitôt, la foule de parents et amis s'empare des corps et les emporte dans une
danse très rapide. Chacun essaie de toucher les défunts. Soudain la danse
s’arrête, les cadavres sont déposés à terre,
entourés des membres de la famille. Les
anciens linceuls (ou « lambamena ») en
soie sont remplacés par des neufs. Les
Soudain, chacun se relève, les corps soulevés par des dizaines de personnes sont
emportés dans une danse effrénée accompagnée de petits sauts et de secousses.
Beaucoup d’émotions sont mêlées : rires,
larmes, joies et pleurs. Les danseurs font
7 fois le tour du tombeau au son des musiciens avant de replacer les corps dans le
tombeau. Le cousin de Solohery est lui
aussi placé dans le tombeau. Les corps
sont ordonnés selon l’âge, les aïeuls sont
en dessus alors que les plus jeunes sont
en dessous.
La fête continuera toute la nuit arrosée de
rhum et accompagnée de danses traditionnelles.
Le prix d’un « Famadihana »
Cette coutume est onéreuse pour les familles malgaches. Souvent elles économisent plusieurs années pour pouvoir offrir
un « Famadihana » à tous leurs défunts.
Les linceuls en soie sont très chers, et
parfois remplacés par des linceuls en coton. Tout comme le sacrifice d’animaux
pour honorer les très nombreux convives.
Avant, beaucoup sacrifiait un zébu, mais
aujourd’hui au vu du prix, on lui préfère
par conséquent le cochon. Enfin, les musiciens aussi représentent une charge financière.
C’est pour ces nombreuses raisons que
cette coutume tend à se faire de plus en
plus rare.
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Photo 6: Les corps sont enveloppés dans de
nouveaux linceuls
Sources photos :
http://www.imagesdailleurs.com/fr/galeri
es/madagascar/retournement-desmorts.html
Nom : Leila Tavassoli
Pays : Madagascar
Organisation : Helvetas Swiss Intercoopration
Madagascar
Titre du travail : Analyse des filières blé et
pomme-de-terre dans les districts d’Antsirabe I et
II dans une perspective M4P.
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Three Nations on one Asian Island: Gastronomy
unites!
When we had to decide in which region we would like to spend our 6 months internship,
I was already pretty sure about to go to South East Asia. Not only because it is in the
beautiful tropics, but also because of the totally different culture and landscape compared to Switzerland. In addition, Asia is the leader in aquaculture production – my
personal field of interest.
Map of both Malaysian half Islands and marked in red the Island Penang
Andreas Landolt, Malaysia and Bangladesh
Finally I got an intern position at one of
the 15 CGIAR research institutes, named
WorldFish, which is a well-known international aquaculture research NGO
based in Penang, Malaysia. Penang is a
little island close to Thailand and at the
north-west Island of Malaysia (see map
above). On the north cost of Penang is
George Town, one of the most visited
cities of Malaysia, which is under
UNESCO world heritage since 2008.
George Town was founded in 1786 by
Captain Francis Light as a base for the
British East India Company. Its strategic
location as well as the wealth of natural
resources attracted many settlers and
rulers. Thanks to this a fascinating cultural and ethnical mixture was established until today. Apart of the Malay
citizens, who are the indigenous population of Penang, there are many Chinese
and Indian people sedentary in Penang
as well. Some of them are in Malaysia
since a long time, others arrived more
recently. When Malaysia’s economic
boom started in the 20st century, a wave
of Chinese businesspeople came to try
their luck - with success. Nowadays big
parts of George Town are owned by the
“Chinese-Malays” and even a China Town
has been established during the last
decades.
With the economic growth many jobs
became available and with that money.
Hard working Indian people came to
benefit as well. Even today many “Indian-Malay” people are still recognizable
in George Town. However, they really
have to work hard for their living.
Through my internship I had to deal
with this multicultural situation quite
often. I had to take a taxi every day to
get to work. The taxi driver had a kind
of informal employment with WorldFish
and took me to work together with several other WorldFish employees. His
name was Maniam (of course that’s just
a short version of his full Indian name)
and he is an “Indian-Malay” hard working
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citizen of Penang. He loves to talk and
was happy to tell me everything important to know about Penang and Malaysia in general, although it was not
always easy to understand his very
strong Indian accent.
difficult to get access to credits, properties and especially education and jobs.
However, as the “Chinese-Malay” usually
are successful businesspeople, they
don’t need the support of the government. Many “Chinese-Malays” have their
own companies as well as properties
and enough money to send their children to private Chinese schools or even
abroad for studies. It is much more difficult for the “Indian-Malay” citizens.
They work usually in the lowest job sectors and have not much savings. The
Malaysian government makes it most
difficult for “Indian-Malays” to get access
to money, properties, education or even
jobs. It is even worse if the “IndianMalays” are not Muslims.
Photo 1: Maniam and myself in an Indian
restaurant at his birthday
He was telling me how he entered into
the Malaysian army when he was just 17
years old and stayed until he reached
the age of 35 years. After that, he and
his “Indian-Malay” wife used the earned
money to buy a taxi to hopefully earn
enough to feed their four children. But
not only feeding the children was an
issue for Maniam and his wife, education was even more difficult. He explained to me, that the political system
in Malaysia is very uneven for different
ethnic groups. Although Maniam grew
up in Penang and has a Malay passport,
he gets not the same benefits like the
“Malay-Malay” citizens. According to
Maniam the Malaysian government
treats its citizens quite different, depending on the ethnical and religious
background. The Malaysian government
tries to influence their citizen’s religion.
As Malaysia is an Islamic country, the
government aims to convert as many
Malays as possible to the Islam. Therefore the government provides special
benefits to Islamic Malays. The winners
are the “Malay-Malays”, especially if they
are Muslims as well. For Islamic “MalayMalays” it’s very easy to get access to
credits, properties, education and jobs.
It gets already more difficult for a Christian “Malay-Malay”. However, their situation is still much better than the situation of the “Chinese-“and the “IndianMalay” citizens. Technically all of them
are Malaysian citizens, but the government treats them quite different. For
“Chinese-Malays” it gets already more
Photo 2: Buildings of the different cultures
and religions in Penang
Maniam and other locals told me the
following example to emphasize the
uneven treatment of the government to
its “different” citizens. They said, when
three young Malaysian students (one
“Malay-Malay”, one “Chinese-Malay” and
one “Indian-Malay”) with absolutely similar cognitive abilities would go to the
same University in Malaysia, they would
usually receive completely different
marks for the same performance. While
the “Malay-Malay” student would easily
get a 5, the “Indian-Malay” student
would barely pass the exam with a 4
and the “Chinese-Malay” student would
be somewhere in between. In addition,
they have a certain percentage of each
ethnic group that is allowed to enter the
University. Of course the biggest percentage by far is reserved for the “Malay-Malays”, while there is a much smaller amount available for the “ChineseMalay” and a very small percentage (according to Maniam not even 10%) is
considered for “Indian-Malay” students.
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However, on the high-level job market
the “Indian-Malays” are actually quite
strongly in demand, because everyone
knows, they have to invest much more
effort to stay at the University and finally get graduated. But as there are just
very few “Indian-Malay” students who
can make it to the end of the studies,
the majority of the “Indian-Malays” still
get stuck in their low sector jobs. These
facts were approved not only from
Maniam, but also from other locals as
well as “Malay-Malays”.
By getting to know about that uneven
situation, caused by the political system,
I was pretty sure that there must be a
tense relationship between these three
ethical groups. But as far as I could observe and find out, at least the citizens
of Penang treat each other very well and
found a way to live next to each other
on a very small Island. The size of Penang is only 1.031 km2 and counts not
less than 1.56 million people. One reason for that peaceful living side-by-side
might be the gastronomic pleasure,
which unifies these three Asian cultures.
Penang is actually a paradise regarding
Asian cuisine. In every single corner we
find the so called hawker stores. These
are small food stores, equipped with
basic cooking facilities and selling delicious food for a little amount of money.
It is actually not hard to get a fantastic
Asian supper for two Swiss Francs only.
And usually you find food from all three
kitchens at a hawker store situated just
next to each other.
Photo 3: Impression of the cultural and gastronomic diversity in Penang
Another reason for the mostly peaceful
life of these three cultures based on one
little island might be the high acceptability of the respective cultures. During
my internship I witnessed lots of different cultural and religious celebrations
like Ramadan, the month of holly ghost,
birth of several former Sultans and many
more. It was astonishing how peaceful
these different cultural and religious
happenings were celebrated and accepted by other cultures and religions.
Of course it is very difficult to predict
how it will continue, as during the recent elections the Muslim party lost
power. At least in Penang. However, this
is for sure a good example, how completely different cultures can live next to
each other on just a small island, thanks
– not only, but at least to a certain extent – to delicious gastronomic pleasure.
Name: Andreas Landolt
Land: Malaysia und Bangladesh
Partner Organisationen: WorldFish, Penang,
Malaysia
Titel der Bachelor Thesis: Development of Dissemination Materials for an International Aquaculture Research Project in South East Asia
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Always close to the Action
The School of Agricultural, Forest and Food Sciences / Hochschule für Agrar-, Forst- und
Lebensmittelwissenschaften (HAFL) is a department of Bern University of Applied Sciences. It
offers Bachelor’s and Master’s degree programmes, conducts research and provides services
in the fields of agriculture, forestry and food science.
At the HAFL, an interdisciplinary team of experienced academic staff conducts applied research and development, provides comprehensive consulting services and offers continuing
education. It complements the HAFL’s educational function and maintains manifold contacts
with clients and partners around the world and in Switzerland. The solutions offered are all
science-based, practical and user-friendly.
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Telephone +41 (0)31 910 21 74
Telefax
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