Flash-N°46-2007 - Générations
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Flash-N°46-2007 - Générations
Bulletin trimestriel de liaison de la Fédération des Aînés Ruraux du Bas-Rhin 10 rue Sainte Marguerite 67000 STRASBOURG 03 88 22 53 08 Permanence : mardi de 14 h à 16 h (en-dehors des vacances scolaires) BULLETIN D’INFORMATION N° 46 3e trimestre 2007 Il est là ! Mais oui, l’été est arrivé sans que nous nous en rendions compte ! Quand on vous dit « y a plus d’saison »… C’est vrai que nous pourrions le croire, en nous remémorant les températures relevées au mois d’avril mais, si nous nous donnons la peine de remonter dans nos collections de journaux d’antan, nous trouverions certainement de tels phénomènes climatiques. Tout ça pour dire que notre mémoire est très sélective et qu’elle nous permet facilement d’y trouver ce qui nous arrange, que ce soit pour en être satisfait ou, plus généralement, pour nous en plaindre. Naturellement, dans l’optique de « bien vieillir’ », nous devons privilégier les aspects positifs de nos souvenirs sans pour autant négliger le présent, mais je vous fais entière confiance dans ce domaine… En effet, le 27 juin aura vu se dérouler à SUNDHOUSE notre traditionnelle Journée de la Forme et les records de participation y auront été battus, avec plus de cinq cents participants, preuve que vous tenez la forme ! C’est donc l’occasion de revenir sur la raison d’être d’une telle journée. L’aspect festif en est naturellement une des composantes, mais c’est bien le mot ‘’Forme’’ qui en constitue la motivation principale, vous l’avez compris. Et oui, si ce jour est bien l’occasion de se retrouver entre amis, autour d’un repas convivial, ce n’est pas une raison pour négliger le coté physique, en laissant tomber les parcours de marche, amoureusement fléchés par les sportifs du club organisateur. Mais ne nous leurrons pas, ce ne sont pas les quelques hectomètres accomplis ce jour là qui correspondent à la notion d’effort physique que nos médecins et notre corps attendent de nous. Loin de moi une quelconque idée de « compétition », de « dépassement de soi », simplement le souhait que chacun d’entre nous, à la mesure de ses (vrais) moyens, accomplisse chaque jour l’effort d’une petite marche, au lieu de s’endormir devant la télé, ou de tuer tout un après midi en « tapant le carton ». Bravo si vous le faites, mais que ceci ne vous empêche pas de prendre votre vélo pour faire quelques courses pas trop loin de chez vous, ou bien de chausser vos « rollers »… non, là je blague, car les chutes sont fréquentes et nos os peut être pas trop robustes pour y résister ! Mais que se passe-t-il ? J’entend déjà l’un ou l’autre protester… le président a perdu la tête…, il veut notre mort … Absolument pas ! Je souhaite simplement voir les « Aînés 67 » faire de leur mieux pour garder la meilleure forme possible, le plus longtemps possible, pour le plus grand bonheur de leurs familles et d’eux-mêmes… Alors… « En avant toutes » ! Henri Imbert Bulletin imprimé gracieusement par « GROUPAMA ALSACE » Responsable de la publication : Henri IMBERT 1 Club des Aînés de Waltenheim-sur-Zorn JEAN REINHARDT dit : « HANS », LE DOYEN N’EST PLUS !!! Le doyen « HANS », ainsi communément nommé dans son village dès son plus jeune âge. Retraité des chemins de fer, il a vu le jour le 17 février 1911 à WALTENHEIM. Fils des époux Michel REINHARDT et Catherine ARBOGAST, il a grandi dans une famille de 7 enfants desquels seul le cadet Charles, né en 1929, est encore en vie. A 28 ans « HANS » a contracté mariage avec Lina BIEHLER de Berg (Alsace Bossue). Le couple a eu deux enfants dont l’un est décédé en bas âge. Toute sa carrière active, « HANS » l’effectuera en gare de Mommenheim, village où il résida jusqu’à sa retraite en 1970 et au-delà. De 1978 jusqu'à trois mois de son décès, il a résidé dans sa propriété en son village natal. Toutes ses années à la retraite il s’adonna au travail de la terre : potager, verger et vigne, ainsi qu’un petit élevage de lapins. Tous ces travaux de bêchage, sarclage et fauchage, il les réalisa manuellement. Pour la vigne, sa passion favorite, rien n’a été laissé au hasard ; des soins appropriés dans les règles de l’art, de la taille à la vinification. Son moyen de déplacement : « le vélo » ; des trajets longs ou courts tous les jours jusqu’à l'âge de 94 ans. « HANS » a su rythmer son mode de vie, et cela, sans excès dans tous les domaines. Il se couchait et se levait tôt, tout en sachant doser son alimentation. Il respectait le travail en semaine et le repos dominical. Pas de distractions spéciales ; un peu de musique dans son jeune âge, puis à la retraite le dimanche matin au son des cloches du culte, et l’après-midi la partie de belote au bistrot du coin. En 1985, lors de la création du « CLUB DES AINES », il fut l’un des membres fondateurs et toujours fidèle au rendez-vous des réunions mensuelles, des sorties éventuelles, et cela jusqu'à trois mois de son décès. Lors des réunions mensuelles c’était la partie de belote et c’était lui qui était le maître des comptes jusqu’à sa dernière partie ! Depuis 2002 lors des sorties « JOURNEES DE LA FORME » organisées par la Fédération des Aînés Ruraux, « HANS » a eu la joie d’être le « doyen » sur un ensemble de plus de 400 participants, ce qui lui a valu d’être récompensé par la « Coupe de la Fédération » - remise par le Président IMBERT pour lequel il avait une grande estime. Il a eu cette coupe durant cinq années consécutives, dont la dernière en 2006 à ALTWILLER où en remerciant le Président IMBERT il s’exclamait en disant « à l’année prochaine ! ». Mais hélas ! Le destin en a décidé autrement : « HANS » vivait seul dans sa propriété après le décès de son épouse il y a deux ans. L’autonomie dont il jouissait en général s’amenuisait assez vite depuis l’automne dernier. Malgré le passage quotidien de « Liliane », épouse de son neveu « Georges », et suite à une chute à son domicile, il a dû être hospitalisé pour des contrôles. De retour de l’hôpital, son fils « Freddy » résidant à « CLICHY-SOUS-BOIS » décida de le transférer à la Maison d’Accueil de WILLGOTHEIM. Là, pendant deux mois durant, « HANS » se portait à merveille jusqu’au jour où une nouvelle chute dans sa chambre lui était plus fatale au point qu’il avait dû être hospitalisé. Résultat : paralysie des jambes. De retour à la Maison d’Accueil en fauteil roulant, son moral était au plus bas et son état de santé déclinait. Au bout de trois semaines, « HANS » s’est éteint sans souffrances et dans la dignité. Les obsèques furent célébrées dans la dignité d’un enfant du pays qui a aussi servi la France et dont les honneurs lui ont été rendus par le Président des Anciens Combattants. Il a été porté en sa dernière demeure en présence d’une assemblée recueillie. Le pasteur GUERRIER a su exprimer des paroles de consolation et de réconfort pour la famille en deuil. Ainsi fût la vie d’un être humain hors du commun. Le Président D. W. 2 Journée de la Choucroute Club Soleil d’Argent HARSKIRCHEN JOURNEE DE LA FORME 2007 Nous vous attendons nombreux Les années se suivent et se ressemblent. C’est pour la troisième année consécutive que le club organise la Journée de la choucroute. Madame Eliane FEST, Présidente, souhaite la bienvenue à tous les clubs des environs ainsi qu’aux invités : M. Camille SCHWARTZ de la Fédération des Aînés Ruraux du Bas-Rhin et Madame, M. ZINCK, adjoint au Maire. MM. IMBERT, Président de la Fédération des Aînés Ruraux du Bas-Rhin, et M. SCHAEFFER, Maire de Harskirchen, étaient excusés. La salle de la Zone de Loisirs était comble à l’heure du déjeuner, Mme la Présidente et son équipe ont le plaisir d’accueillir 200 personnes venant des villages de Butten, Lohr, Schoenbourg, Wolfskirchen, Berg et Waltenheim. Une bonne vingtaine de bénévoles a servi une choucroute richement garnie, suivie d’un dessert et café. Une tombola a agrémenté l’aprèsmidi ainsi qu’une animation musicale assurée par M. Edmond STOCK de Butten et M. Gérard FUSS, secrétaire de mairie de Harskirchen. En fin d’après-midi, tout ce monde, dans la joie d’avoir passé une belle journée, s’est à nouveau donné rendez-vous au mois d’avril de l’année prochaine. J.-C. F. le 27 juin 2007 à Sundhouse pour notre rencontre départementale dans la belle complicité des Aînés Ruraux. « Les gens se sentent seuls parce qu’ils construisent des murs plutôt que des ponts » Les clubs de l‟Alsace centrale Les clubs, affiliés aux Aînés Ruraux du Bas-Rhin, qui se situent dans la magnifique région du Ried central continuent à organiser des rencontres pour « leurs joueurs de belote ». Cinquième année déjà que ces rendez-vous ont lieu et sont l‟occasion de retrouvailles amicales. Les deux dernières ont eu lieu le 11 mai 2007 à Diebolsheim et le 5 juin 2007 à Gerstheim. Il est question que le club qui organise une sortie ou toute autre manifestation communique cette information aux clubs voisins qui pourront alors se joindre à lui. Une ouverture vers les clubs de proximité pourrait faciliter la mise en place de sorties en autobus ou de spectacles faisant appel à des artistes qu‟il faut payer ! Les Aînés Ruraux de l‟Alsace centrale sont heureux de saluer parmi eux deux nouveaux présidents de Club. A GERSTHEIM : Au Club « Age d‟or » M. Jean-Pierre SUTTER a pris la succession de notre regretté Bernard HOLZER. A SAASENHEIM : M. Roger BALIN s‟est retiré en confiant les clés du Club « Feuille de Trèfle » à M. Gilbert BREFIE. Remerciements aux uns et vœux de réussite aux autres. LA VIE Poème écrit par Appoline (9 ans) « La vie c‟est quelque chose où l‟on rit, où l‟on sourit mais c‟est aussi quelque chose où l‟on pleure, où l‟on meurt. Même si on est humoriste, on peut être triste. La vie, c‟est aussi les amis, les bonheurs, même s‟ils sont petits, les choses bizarres, l‟art… Finalement, la vie c‟est une sucrerie. ». 3 Aînés ruraux—Fédération du Bas-Rhin Assemblée Générale 2007 Composition du Conseil d’Administration Mmes Edeltraud OTT et Monique TUBACH, n’ont plus souhaité être reconduites dans leur fonction. M. Jean GIRAUDOUX, coopté en 2006, a été confirmé dans son poste pour la mise en place de Zones d’Actions Communes, destinées à permettre le regroupement des idées, des énergies et des moyens des clubs situés dans une même zone géographique. IMBERT Henri Président BAUER Henri Vice-Président JUNG Albert Vice-Président BLAISE Anneliese Secrétaire Générale KUHRY Roselyne Sec. Générale Ajointe SCHWARTZ Camille Secrétaire JUNG Laure Trésorière BOCK Florent Assesseur FEST Éliane Assesseur FEST Jean-Claude Assesseur GIRAUDOUX Jean Assesseur HAUSSWIRTH Nicole Assesseur SILBERREISS Yvonne Assesseur KAYSER Ernest MSA Alsace GLE Marie-Irène MSA Alsace WICKER André MSA Alsace BORDIER Solange Réviseur aux comptes LEHMANN Renée Réviseur aux comptes 4 A Dingsheim on se réunit, on bouge, on sort et on cherche également à se rendre utile si la circonstance se présente. Ce n'est peut-être plus très récent, mais le marché de Noël organisé dans un but humanitaire par les Associations du village a permis au Club, en l'occurrence à notre Présidente defaire un don au Père LEDOGAR Aumônier de l'Hôpital de Hautepierre au profit de son Association pour les enfants Malades. Création d'une section randonnée : Une proposition a été soumise pour la création d'une section "randonnée" et après sondage et mise au vote, la proposition a été adoptée. Notre membre et ami Camille SCHWARTZ a été choisi à l'unanimité comme responsable de la nouvelle section ."Randonnée teste" faite - "rodage" en cours! Les sorties en groupe ne sont pas boudées jusqu'à présent. Un souvenir extra – cette année encore – nous laisse notre virée à Petersbach. Nous ne pouvons que louer une fois de plus la parfaite organisation de la journée et du programme présenté et tirons un grand coup de chapeau à la Présidente du Club de Lohr et à toutes les personnes qui y ont contribué. Pour les animations, spectacles, les musiciens qui ont le don de mettre de l'ambiance, les danses rythmiques des pupillettes et gymnastes sans oublier les différents sketchs avec au summum "s'Hützel werd gemätzt un Wurscht gemacht" un grand BRAVO. Côté culturel : notre Club a ses adeptes. A Truchtersheim à la Maison du Kochersberg l'exposition sur le thème "Les Trésors de nos Religions" était des plus intéressantes. La découverte des charmes du Vieux Colmar, en petit train touristique, une visite guidée du célèbre Musée Bartholdi ont vivement intéressé et, entrecoupé par un tournoi de belote en salle, une sortie à Pfaffenhoffen pour découvrir, au Musée de l'Image Populaire des collections de peinture sous verre et autres trésors de la région des 18 et 19ème siècles n'a pas déçu. Nos rencontres habituelles meubleront notre attente d'ici la date de la "Journée de la Forme à Sundhouse" où avec plaisir et dans la bonne humeur nous y retrouverons des visages devenus familiers. Depuis nos membres se sont retrouvés pour notre Fête Annuelle et, quelques semaines après pour la Fête du Printemps symbole de l'arrivée de la belle saison, deux rencontres – en dehors de nos réunions bien entendu – qui ont remporté les suffrages de nos membres. La météo était favorable, la bonne ambiance et la bonne humeur présentes. Le programme varié était concocté et présenté par notre Présidente Mme Nicole Haussière et Jean et Marlise Kleiner , couple toujours et encore - depuis près d'un quart de siècle - fidèle aux rendez-vous surtout lorsqu'il s'agit de divertir, faire rire et faire plaisir. Le sketch en dialecte "d'Erholungskür" qu'ils ont présenté "vraiment nature" a été applaudi gé n é r e u s e ment et a remporté la palme des divertissements. Notre petite chorale, sous la baguette du Maestro Jean Kleiner n'a pas démérité. Notre Assemblée Générale a été rondement menée au mois de février avec quelques changements et tout d'abord la nomination à titre honorifique de M. Jean Kleiner Président d'Honneur et Mme Marlise Kleiner Secrétaire d'Honneur, tandem actif et bénévole dans notre Club, comme déjà souligné, depuis des décennies. Aucune modification dans la composition du Bureau avec Mme Nicole HAUSSWIRTH comme Présidente, mais dans le comité Mme Bernadette GANGLOFF a remplacé notre trésorière adjointe décédée, Jeannette Husselstein la maman de notre présidente. Elle aussi était membre fidèle du Club pendant des décennies. Le club des Aînés de Dingsheim organise une BOURSE AUX VÊTEMENTS Samedi 29 septembre 2007 De 13 h 30 à 18 h 00 au bar du centre culturel (vêtements, chaussures, sacs, livres à petits prix) VENEZ NOMBREUX POUR SOUTENIR NOTRE ASSOCIATION 5 UND DANN WIRD ALLES ANDERS Sieglinde Breitschwerdt “Konradsblatt” Texte remis par Mathilde LAUINGER “Casque d„or” Baldenheim Sonntagsmorgen, 9.30 Uhr. “Frühstück ist fertig !” zwitscherte unsere Tochter. “Mmh”, nuschelte der unrasierte Mann, neben mir, mit dem ich seit 17 Jahren verheiratet bin. Eva ging ans Fenster. Wie ein Presslufthammer ratterte die Jalousie nach oben. “Los, steht endlich auf” rief unsere Tochter und verschwand aus dem Raum. Gerührt sahen wir uns an. Eva hatte die Reste unserer gestrigen Feier beseitigt. Keine halbvollen Gläser, keine verschmierten Teller und ihr Frühstück schmeckte einfach köstlich. “In eurem Alter müsstet ihr viel mehr auf eure Gesundheit achten” “Wie kamen wir bloß zu so einer klugen Tochter ?” Am Abend unterhielten wir uns über Evas Ratschlag. Wirklich : so konnte es nicht weiter gehen. Wir wollten endlich etwas für unsere Gesundheit tun. Innerhalb einer Stunde hatten wir einen Fitness= und Ernährungsplan entworfen. Als ehemaliger Sportler wusste mein Mann, wie schlaffe Muskeln wieder auftrainiert wurden. Ich konnte auch etwas beisteuern : meine Diätkenntnisse. Jahrelang hatte ich die einschlägige Zeitungen gelesen. Jetzt konnte dieses Wissen endlich angewendet werden. Am nächsten Tag schleppten wir Kartonweise Fitness nach Hause. Entschlossen packten wir alle gesundheitsfeindlichen Lebensmittel in Plastiktüten und beglückten damit die Nachbarn , die wir nicht leiden konnten. Nachdem Eva im Bett war, schlich ich noch einmal zum Kühlschrank und fischte im Gemüsefach unter dem Salatkopf eine Flasche Sekt hervor. “Liebling”, flötete ich, “ich schlage vor, dass wir von unseren alten Lastern gebührend Abschied nehmen” 5.30 Uhr am nächsten Morgen. Ein helles Schrillen riss uns aus tiefstem Schlaf. Blind und taub torkelten wir aus dem Bett und stopften uns in die neuen Jogginganzüge. Keuchend trabten wir bei nieselndem Regen und peitschendem Wind. Nur der Hund fand den nächtlichen Ausflug super und führte uns seine Kondition vor. Das Frühstück verlief schweigend. Grimmig schlürften wir den linksdrehenden Jogurt und zerbissen krachend Karotten. Um 10 Uhr hatte ich das Gefühl umzufallen. Mein starker Kaffee, verbunden mit der gewohnten Zigarette, fehlte. Das Mittagessen, bestehend aus Sojakeimlingen und geraspeltem Lauch, würgte ich mit Todesverachtung runter. Am Nachmittag, als mich der Hunger fast wahnsinnig machte, schlich ich in Evas Zimmer und klaute ihr einen Schokoriegel. Vorwurfsvoll sah mich unser Hund an… Am Abend kräftige mein Mann mittels Hanteln seine Bizeps. Ich tat etwas für meine Oberschenkel und strampelte keuchend auf dem Heimtrainer. Der erste Fitnesstag war überstanden. Wir hofften, dass wir die Anfangsphase bald überwunden hätten, aber es änderte sich nichts – wochenlang. Wenn ich mich zu schlapp fühlte, stibitze ich Süßigkeiten von Eva ; aber am besten schmeckten die heimlich gerauchten Zigaretten, die ich in Hockstellung auf dem Balkon inhalierte. Ich war zwar deutlich schlanker geworden, doch dafür faltenreicher. Wenn ich Bekannte oder Freunde traf, fragten sie besorgt, ob ich krank gewesen sei. Was früher bei uns selten vorkam, gehörte jetzt zur Tagesordnung : Streit ! Wegen jeder Kleinigkeit gerieten wir uns in die Haare. Vermutlich lag es auch daran, dass wir abends viel zu erschöpft waren, um eheliche Zärtlichkeiten zu pflegen. Die Zeit tickerte so dahin, und eines Tages rief mich meine Freundin Suzanne an. Ich schwärmte von unserem Wohlbefinden und lobte Hans , dem ich so viel Durchhaltvermögen niemals zugetraut hätte. “Tatsächlich ? “ fragte sie spöttisch. Meine Antennen schlugen Alarm. Ich beschloss, meine Augen Offenzuhalten. Zuerst bemerkte ich nichts, nur hin und wieder trug Hans einen äußerst zufriedenen Gesichtsausdruck zur Schau. Ein paar Tage später war das Schicksal mir hold. Zufällig bemerkte ich den Wagen meines Mannes, der direkt neben einem griechischen Restaurant parkte. Vorsichtig spähte ich durch die Scheiben. Da saß er, aß Gyros, rauchte und trank ein Bier. Ich beschloss, mich wie eine kluge, kultivierte und über alles stehende Frau von Welt zu verhalten. Also keine Szene. Ich betrat das Lokal und setzte mich an den Nebentisch. Wie von der Tarantel gestochen fuhr Hans hoch. Fassungslos sah er mich an “Willst du mich nicht einladen ?” zwitscherte ich und lächelte falsch. Ich genoss die Situation. Und plötzlich brachen wir in schallendes Gelächter aus. Wir futterten uns wie zwei kleine Raupen Nimmersatt durch die Speisekarte. An diesem Abend fiel der Gute-Nacht-Kuss weiß Gott nicht kraftlos aus. “Wir haben viel nachzuholen” flüsterte Hans zärtlich. “Stimmt” gab ich ihm Recht. “Und dann wird alles anders…” 6 MONDNACHT VOR DEM ABFLUG Joseph Freiherr von Eichendorff Julius Sturm Es war, als hätte der Himmel Die Erde still geküsst, Dass sie im Blütenschimmer Von ihm nun träumen müsst‟ Die Schwalben halten zwitschernd hoch auf dem Turm Rat. Die Älteste spricht bedenklich : „Der Herbst hat sich genaht Schon färben sich die Blätter, Die Felder werden leer, bald tanzt kein Mücklein im Strahl der Sonne mehr. Seid ihr zur Reise fertig?“ Die Alten zwitschern :“ja !“ Die Jungen fragen lustig : „Wohin?“ – „Nach Afrika !“ Nun schwirrt es durch die Lüfte, verlassen steht das Nest ; doch alle hält die Liebe an ihrer Heimat fest. Wohl ist‟s viel hundert Meilen Von hier bis Afrika Doch kommt der Sommer wieder, sind auch die Schwalben da. Die Luft ging durch die Felder, Die Ähren wogten sacht, Es rauschten leise die Wälder, So sternklar war die Nacht. Und meine Seele spannte Weit ihre Flügel aus Flog durch die stillen Lande Als flöge sie nach Haus. Der Wurm Am Fuß von einem Aussichtsturm Saß ganz erstarrt ein langer Wurm. Doch plötzlich kommt die Sonn’ herfür, Erwärmt den Turm und das Tier. Da fängt der Wurm an, sich zu regen, und Regenwurm heißt er deswegen. LERNE Lerne… statt zu reden… schweigen Fällt es dir auch noch so schwer Eher dir die anderen zeigen Deinen Rat braucht man nicht mehr. Sprichwort „Der liebe Gott weis, wie man fruchtbare Erde macht und er hat das Geheimnis den Regenwürmern anvertraut“ Lerne stille Wege gehen Mag dich auch die Ruh‟ nicht freuen Eh‟ du weißt, wie es geschehen Bist du doch so ganz allein. HEIRATSANTRAG ÜBER DEN WOLKEN In luftiger Höhe hat ein Brite um die Hand seiner Freundin angehalten : Phil HODSON ließ 200 Schüler seiner früheren Schule am Boden die Worte „marry me“ (heirate mich) formen. Dann lud er seine Freundin zu einem Hubschrauberüberflug ein, um so den zehnten Jahrestag ihrer Beziehung zu feiern. Als die 25 jährige aus dem Helikopterfenster auf den Schulplatz schaute, sah sie den Heiratsantrag und sagte JA. „Ich sah die Worte, drehte mich um, und da kniete Phil mit einem Ring in der Hand. Ich bin in Tränen ausgebrochen“ sagte die Freundin. Lerne auf die Seite treten Eh‟ man dich zur Seite schiebt, Gehe eh‟ man ungebeten Lächeln dir den Abschied gibt. Lerne ohne Groll zu sehen Andere an deiner Stell Ihre Zeit wird auch vergehen Wieder andere folgen schnell. Lern die große Kunst auf Erden Macht es dir auch schwere Pein Lerne mit dem älter werden Langsam wieder nichts zu sein. 7 LE CASQUE et l‟ENFANT COMPRENDRE... la KIPPA Ecrit en 1980 par le Capitaine Roland PICQUOT, Sapeur-pompier à Cherbourg Journal „La Croix“ « La kippa » (littéralement : voûte, coupole) est une calotte portée par des hommes juifs pratiquants. Certains la mettent de manière constante, d‟autres uniquement au moment des cérémonies religieuses et à d‟autres occasions rituelles. Elle est aussi proposée aux non-juifs qui visitent une synagogue ou se rendent au Mur occidental du Temple, à Jérusalem. Le port de la kippa est recommandé dans le Talmud (recueil de traditions rabbiniques interprétant la loi de Moïse) par des rabbins estimant absolument nécessaire de se couvrir la tête pendant la prière. Il a pour but de rappeler que Dieu est l‟autorité suprême « au-dessus de nous » : un moyen d‟exprimer le sens profond du respect pour Dieu. La tendance à porter la calotte toute la journée et pas seulement aux prières est relativement tardive. Elle date vraisemblablement du 18ème siècle pour ce qui concerne l‟Europe. La kippa est aujourd‟hui un véritable signe d‟identité religieuse, comme une façon d‟affirmer sa fierté d‟être juif. Elle est aussi un moyen commode d‟indiquer la sensibilité et les affiliations à tel ou tel groupe. Ainsi les uns portent une kippa de velours noir, les autres ont une kippa crochetée de couleur, d‟autres encore se couvrent d‟une toque à fourrure. Il y en a aussi qui portent un chapeau pendant la prière « afin d‟accroître la conscience de la présence du Tout-Puissant quand ils se tiennent devant lui ». Dis, maman, Où est le monsieur au casque brillant ? Il est venu par la fenêtre en rampant, Me chercher dans mon petit lit brûlant. Il m‟a protégé de son corps puissant Et m‟a enlevé par la fenêtre en un instant. Il m‟a remis dans tes bras en souriant. Alors, tu m‟as serré sur ton cœur en pleurant. Il est reparti en courant, avec un casque brillant. Dis maman, quand je serai grand, Tu m‟achèteras un casque brillant, Pour que je puisse en souriant sauver les petits enfants Et les remettre dans les bras de leur maman ? Oui, mon enfant, mais quand tu seras grand, Si tu portes un casque brillant, il faudra que tu sois vaillant Pour que je sois fière à ce moment Mais comme toutes les autres mamans, Lorsque leur enfant porte un casque brillant, J‟en tremblerais en y pensant. LES DOUZE COMMANDEMENTS DES FATIGUÉS A faire lire par quelqu‟un d‟autre pour ne pas se fatiguer ! 1 °) Sois infatigable au repos. 2 °) Si tu vois quelqu’un qui se repose, aide-le. 3 °) Rappelle-toi que le travail est sacré : n’y touche pas ! 4 °) Si, par hasard, tu trouves du travail, avise le bureau des objets trouvés. 5 °) Ce que tu peux éviter de faire, fais le faire par un autre. 6°) Si l’envie te prend de travailler, assieds-toi et attends que ça passe. 7°) Ne te fatigue pas même pas à tuer le temps puisqu‟il travaille pour toi ! 8°) Si, par mégarde, tu tues le temps, utilise le temps mort pour ne rien faire. 9°) Oublie les vieux travaux et laisse les nouveaux devenir vieux. 10°) Ne reste jamais debout si tu peux t’asseoir. 11°) Si tu es victime d’une trop grande force, ne marche pas, reste assis. 12°) N’écoute pas les histoires à dormir debout. LE HÉRISSON Mignon, le hérisson nous est aussi très utile. Il se délecte de petits escargots et de limaces, d‟insectes et de vers, d‟un petit mulot par-ci, d‟une souris par-là. L‟hiver venu, lorsqu‟il se réveille une fois par semaine, il lui est difficile de faire bombance. Il lui arrive même de mourir de faim et de soif. Venezlui en aide en lui donnant de la pâtée pour chat et de l‟eau (pas de lait qu‟il ne digère pas bien.) Laissez un tas de feuilles au pied des arbres ou des piles de rondins sous lesquels il pourra s‟abriter et même nicher. Attention avant de mettre le feu à un amas de déchets : un hérisson y fait peut-être la sieste. 8 DON D‟ORGANES Guide de l‟agence de biomédecine Pourquoi est-ce si important d’en parler ? QUE DIT LA LOI ? Les trois grands principes de la loi bioéthique sont le consentement, la gratuité du don, et l‟anonymat entre le donneur et le receveur. 1°) Principe du « consentement présumé » : après sa mort, toute personne est considérée consentante au don d‟éléments de son corps en vue de greffe, si elle n‟a pas manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de décès, le médecin demandera aux proches si le défunt était opposé au don d‟organes. 2°) Gratuité : le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute rémunération en contrepartie de ce don. 3)° Anonymat : Le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande. En matière de don et de greffe d‟organes, la loi française prévoit que la volonté du défunt prime sur toutes les autres. Mais faute d‟en avoir parlé ensemble, des familles touchées par le deuil brutal d‟un être cher se trouvent chaque année dans la situation difficile de décider au nom de leur proche. Que nous soyons pour ou contre le don de nos organes, notre choix doit être connu de nos proches pour les aider dans des circonstances difficiles. Pour prendre position, il faut savoir. Se décider sur le don ou non de nos organes après sa mort et transmettre sa décision à ses proches n‟est cependant pas une initiative facile. DONNER… POURQUOI ? Un nombre croissant de malades en attente de greffe La greffe d‟organe, c„est le remplacement d‟un organe défaillant par un organe sain, appelé greffon. Chaque année, plus de 11 000 personnes ont besoin d‟une greffe d‟organe pour continuer à vivre ou pour mieux vivre. Ce nombre augmente régulièrement du fait de l‟allongement de la durée de vie. Seulement 4000 personnes sont greffées annuellement et 260 malades décèdent faute de greffons. COMMENT EXPRIMER SON CHOIX ? Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions exceptionnelles. SI VOUS ETES CONTRE le don d‟organes ou de tissus en vue de greffe : Demandez votre inscription au Registre national des refus TSA 90001 SAINT DENIS LA PLAINE CEDEX 3572 Téléphone : 01 55 93 65 50 SI VOUS ETES POUR le don d’organes ou de tissus en vue de greffe : Dites-le à vos proches pour qu‟ils puissent en témoigner. Porter sur vous une carte de donneur. Celle-ci n‟est pas obligatoire, mais elle est utile car elle témoigne de votre décision. Seules les personnes décédées en état de mort encéphalique dans un service de réanimation peuvent être prélevées. Elles sont peu nombreuses : 2 500 personnes sont recensées chaque année en état de mort encéphalique et 1300 seulement sont effectivement prélevées. Ne sachant pas si le défunt était opposé ou favorable au don de ses organes ou de ses tissus, un tiers des proches consultés refuse le prélèvement lorsque la question leur est posée à l‟hôpital, par le médecin ou l‟infirmière. C‟est pourquoi, il est important de faire part de sa position à ses proches. Existe-t-il une limite d’âge ? Il n‟y a pas de limite d‟âge. Seule la qualité des organes est prise en compte. Si un cœur est rarement prélevé après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent l‟être sur des personnes beaucoup plus âgées. Après l’opération de prélèvement, comment le corps est-il rendu à la famille ? Le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc opératoire avec toutes les précautions habituelles, et qui n‟entraîne aucun frais pour la famille. Le corps du défunt est traité avec respect et attention avant d‟être restitué à la famille pour qu‟elle puisse organiser les obsèques selon ses souhaits ou ceux du défunt. Quelle est la position des confessions religieuses ? Le prélèvement d‟organes qui a pour finalité de sauver ou d‟améliorer la qualité de vie, ne rencontre pas d‟objection de principe. Toutes les religions invitent leurs fidèles à une réflexion en faveur du don d‟organes et disent leur accord puisqu‟il s‟agit de sauver une vie. QU‟EST-CE QUE LA MORT ENCEPHALIQUE ? A la suite d‟un accident vasculaire cérébral ou d‟un traumatisme crânien, le cerveau peut être irrémédiablement détruit. C‟est la mort encéphalique. Lorsque cela se produit à l‟hôpital, il est possible de maintenir artificiellement l‟activité cardiaque et la respiration pour préserver les organes et permettre le prélèvement, puis la greffe, mais ce maintien ne peut durer que quelques heures. QUELS ORGANES GREFFE-T-ON ? Chaque année, en France, sont réalisées environ 2 500 greffes de rein, 900 greffes de foie, 320 greffes de cœur, 150 greffes de poumons, 20 greffes de cœur-poumons, 100 greffes de pancréas et quelques greffes d’intestins. Des tissus sont également greffés, notamment les cornées avec plus de 4000 greffes. 9 ROTE GABEN DER NATUR Jeanne LOESCH Strasbourg Der Johannestag am 24. Juni, Kanzdi zusammengezogen von Gehannesdie, Johannes dem Täufer oder unserem Schambediss geweiht, beeinflusste den alten Volksglauben und viele Bauernregeln. Ab Kanzdi ist es aus mit dem Verzehr bitterer Kräuter, Spargel und Rhabarber. Jetzt prägt das rote Obst den Speise- und Küchenzettel. Rote Früchte oder rotes Obst. Kirschen, Erdbeeren, Himbeeren, Grüselsbeeren und Kanzisdriewele leuchten an Ästen, Hecken und auf der Erde. Sind es Früchte oder ist es Obst ? In den alten Mundarten, wie auch im Elsässischen, bezeichnet „Frucht“ eher das Getreide. Adolphe Matthis dichtete 1937 : „D’r Bluescht isch gsaijt, D’r Stern geditte, D’Matt lejt gemaijt, Un d’Frucht isch gschnitte.“ Frucht aus „fructus“ gibt es in vielen Sprachen und bezieht sich nicht nur auf Feld- und Baumfrucht in seiner botanischen Bedeutung, sondern auch menschliche und tierische Leibesfrucht, heißt es doch im Gebet „Frucht Deines Leibes“. „Obst“ hingegen bedeutet Zukost, „obez“ oder „obaz“ in frühen mittelhochdeutschen Schriften geschrieben, „äsz“ = über oder außer dem Essen. Obst bezeichnete in alten Zeiten alles, was außer der Hauptnahrungsmitteln Brot und Fleisch während einer Mahlzeit gegessen wurde, also auch Hülsenfrüchte, Gemüse oder dergleichen. Eigenleben Das einzige, was die schmackhaften Früchte dieser Jahreszeit verbindet, ist ihre rote leuchtende Farbe, die aus Fantasie helle Farben einmischt, wie die gelbe NapoléonKirsche, die gelben und schwarzen Kanzisdriewele. Jede Art dieser Früchte ist botanisch anders. Die Kirsche ist eine Steinfrucht, die H i m b e e r e n , Kanzisdriewele und die Grüselsbeeren (Stachelbeeren) haben ihre Kerne innen im Fruchtfleisch und die Erdbeere ist überhaupt nur die falsche Frucht der Erdbeerpflanze in Form eines dicken runden saftigen Fruchtbodens der als Sammelplatz für die kleinen winzigen Fruchtkapseln dient. Es lohnt sich die einzelnen Früchte mit einer Lupe zu studieren, jedes Exemplar ist ein wahres Wunderwerk. Verwertung Die Verwertung passte sich immer der Modernisierung an. Als der Zucker noch als „weißes Gold“, wie auch das Salz, ein Luxusprodukt war, spielte er keine Rolle im Haushalt. Das Obst wurde reif, ziddi, geerntet und konnte ohne zusätzlichen Zucker verarbeitet werden. Das meiste Obst jedoch wurde getrocknet, wobei die Flüssigkeit verloren ging und sich der Fruchtzucker konzentrierte. Wenn dieses getrocknete Obst später in Wasser eingeweicht wurde, löste sich ein Teil des Fruchtzuckers auf und es entstand ein süßer Saft. Es ist kaum vorstellbar, dass früher auch Kirschen, Himbeeren, Weinbeeren, wie auch Äpfel, Birnen, Zwetschgen getrocknet wurden. Auf dem Wiener Naschmarkt gibt es heute noch Berge von getrockneten Erdbeeren im Angebot. „Schnitz“ wurden die getrockneten Äpfel, Birnen und Zwetschgen genannt, die als Zulage zu Mehlspeisen, wie auch in und mit dem Sauerkraut gekocht wurden. Zu Weihnachten wurden sie zu Birnenwecken oder Schnitzbroten verarbeitet ohne Zugabe von auch nur einem Gramm Zucker. Aus getrockneten Weinbeeren, hiesig oder importiert, wurde „Meerdriewelwin“ hergestellt. Als nachher moderne Möglichkeiten geboten wurden, wie einwecken, sterilisieren, einschwefeln, ging das Trocknen verloren. Und als der Zucker immer billiger wurde, kamen die verschiedenen Schleckel, Confiture und Gelée in die Küchen. Auch die Tiefkühltruhen haben wieder das Einwecken, Schwefeln vertrieben. Kirschen. Der gute alte Bettelmann ist längst als Edelmann auf dem Tisch, der meistens mit 10 altbackenem Köijlupf, Schneckenkuchen, süßen Wecken oder Milchbrot hergestellt wird als mit altem trockenem Brot. Aber echte schwarze Kirschen müssen es sein, jene die so schöne Flecken an den Fingern lassen. Unseren „Bettelmann“ als „clafoutis“ zu bezeichnen ist falsch. Wenn das altfranzösische Wort „claufir“ auch heißt „mit Nägeln festmachen“, „mit etwas füllen“ eventuell Kirschen, so ist der clafoutis aus einem Mehlflan und nicht aus einem eingeweichtem Gebäckteig hergestellt, und die elsässischen Schwarzkirschen gibt es nicht im „Centre“ wo diese Spezialität daheim ist. Wer trinkt noch seinen Kirsch in irdenen kleinen Bechern, die in meiner Kindheit auf jedem Esszimmerbuffet standen rund um den mit Kirschen eingeritzten Krug, der falsche Kirschen am Hals hängen hatte. Das war eine echte Betschdorfer Spezialität. Wo gibt es noch hoch beladene Heuwagen, wo die Kinderschar sich am Wissbaum festhält und der Grand’pa unter einem Kirschbaum halt macht, damit alle, wie in einem Schlaraffenland, mit dem Mund die roten reifen saftigen Herzkirschen zopfen können ? So war es immer in der Kanzdizeit. Lachend grüßten die Passanten meinen Grand’pa, der Zwillingskirschen an den Ohren trug, leuchtende Augen und ein glückliches Lächeln unter seinem Schnützer. Auch die Kirschensuppe darf nicht vergessen werden. Sie steht in ganz alten Kochbüchern wie im „Oberrheinischen Kochbuch“ wo geschrieben wurde „man nehme getrocknete oder frische Kirschen“. Kanzisdriewele. Eine alte Spezialität ist der elsässische Kanzisdriewelekuchen bedeckt mit Meringage und Mandelsplitter. Es gibt sie nicht mehr die „Gelée de groseilles de Bar“ eine f e i n e Lux usgelée. Jede Beere, wurde vom Stiel entfernt, durch das kleine Loch wurde eine G ä n s e f e d e r eingeführt die jeden winzigen Kern herausschabte ohne dass die Haut der Beere beschädigt wird. Nachdem der Zuckersirup gesotten war, kamen diese Beeren für eine Minute in den kochenden Sirup und alles wurde in kleine besondere Gläschen gefüllt. Mit Gänsefedern wurden die Beeren immer wieder nach unten in den sich stockenden Sirup gedrückt, damit sie nicht alle an der Oberfläche blieben. Viele Frauen aus der Meuse haben sich ein Zubrot bei dieser Arbeit verdient. Das Rezept steht nicht mehr in den modernen Kochbüchern. Grüselsbeeren „Groseilles à maquereau“ heißen die Stachelbeeren auf französisch, weil sie wunderbar als „Grüselbeersauce“ zu diesem Fisch, Maquereau, ein Cousin vom Hering, passen. Diese Sauce wird nur noch in besonderen Restaurants angeboten, obwohl sie früher sehr populär war. Die kurze Zeit der roten Früchte. Wenn die Früchte vorbei sind, mitsamt dem Kirscheneierkuchen, den Erdbeerbowlen, den echten frischen Fruchteissorten, bleiben uns die Kirschenstiele zum Entwässern, die Kirschenkernkissen zum Bett wärmen und die vielen getrockneten Blätter als Gesundheitstee. 11 BIEN MANGER REND INTELLIGENT ! Docteur C.Y. SCHALLER Comment la nourriture dope notre cerveau. Une revue très documentée, parlant de l‟alimentation, affirme d‟emblée : les adultes végétariens ont des enfants plus intelligents que d‟autres ! Une étude anglaise, portant sur plus de 8000 personnes, a pour ce, testé pour le quotient intellectuel, leurs enfants dès l‟âge de 10 ans, avec la conclusion que les personnes qui sont les plus intelligentes, avaient tendance à porter plus d‟attention à leur alimentation ! ! ! Le ministère de la santé a, depuis pas mal de temps, fait la promotion des légumes, en privilégiant les tomates, les épinards, brocolis, carottes, myrtilles. Les industriels ont de suite pris le relais : en octobre 2006, le salon de l‟Alimentation à Paris a largement diffusé des boîtes ayant des fruits et des légumes comme contenu. Un décret à paraître incessamment, oblige les industriels à diffuser des messages sanitaires dans le genre : « évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » ou aussi « évitons au maximum de grignoter entre les repas » Les fumeurs avaient depuis longtemps pu lire sur leurs paquets de cigarettes : « Fumer nuit à la santé » besoin d‟énergie en permanence. Les contacts sociaux, l‟apprentissage, la mémoire, tout ce qui est intelligence dans la vie, est développé au mieux par une bonne nourriture. Des exemples : les épinards sont une mine d‟or d‟acide folique servant à conserver bonne mémoire et humeur joyeuse ; les carottes rendent vraiment très aimables alors qu‟une carence en vitamine « E » fait vieillir le cerveau ; cette vitamine préserve notre stock de neurones, on la trouve surtout dans les huiles végétales : soja, colza ou tournesol. Des légumes variés, fruits frais, poissons, épices, voilà ce qui satisfera notre cerveau. De tout temps, nos mamies avaient un mot en bouche : « mange ta soupe, sinon tu ne grandiras pas ! » Eh bien, une étude a prouvé que les mangeurs de soupe (5 à 6 assiettes par semaine) ont un taux de cholestérol plus faible, de même une moindre corpulence que les autres ! ! ! La soupe ne fait pas maigrir mais a un pouvoir rassasiant qui permet d’alléger la suite du repas. Ce qui n‟est pas étonnant : la mode de la soupe revient en force à Paris. Ils ont déjà suivi la mode New Yorkaise, où des bars à soupe ont été créés. Dans certains supermarchés, la vente de soupes toutes prêtes a progressé. Le seul inconvénient : les soupes industrielles sont trop salées, par rapport à celles que préparent nos ménagères. A New York, la célèbre clinique MAYA a classé pour leurs avantages multiples, les 10 meilleurs aliments, ils sont actifs surtout pour la longévité, la bonne forme avec action anti-cancer. Ce sont : les brocolis, les myrtilles, les épinards, la tomate, la pomme, les jus de légumes (au moins cinq légumes) les amandes, le saumon (riche en oméga 3) MAIS UNE REGLE D‟OR SUBSISTE : il faut manger de tout, sans oublier les laitages et quelques fois des oeufs et de la viande rouge.ALORS BON APPETIT. Une réponse pourtant nous vient du bon sens, en nous disant que manger restera une partie de plaisir pour 70% des français. IL EST TOUT A FAIT POSSIBLE DE CONSILIER PLAISIR ET SANTE . Il n‟y a pas vraiment de bons ou de mauvais aliments, aucun n‟est interdit, seulement certains sont à privilégier et d‟autres à limiter ; mais chaque famille d‟aliments a sa place dans nos menus. Les anglais, -toujours eux- ont réalisé en 2003, une expérience portant sur 250 jeunes prisonniers, pendant 4 mois. Après avoir enrichi l‟alimentation de ces jeunes délinquants en vitamines, oligoéléments, minéraux et acides gras essentiels, on a constaté une réduction de 37% d‟actes violents. Les Pays-Bas ont suivi cet exemple de réhabilitation par la nourriture, ceci dans 11 établissements pénitentiaires. On avait remarqué depuis un certain temps, que des enfants dès 8 ans, carencés depuis leur jeune âge, avaient une agression augmentée de 40% par rapport à la normale des enfants du même âge. LE GRAND RESPONSABLE EST LE CERVEAU. Celui-ci exige, pour bien fonctionner, une quarantaine de substances : vitamines, oligoéléments, etc.… mais surtout oxygène et glucides. Cet organe qui contient plus de cent milliards de microprocesseurs, les neurones, a COMBIEN DE TEMPS PEUT-ON VIVRE SANS BOIRE ? Sans boire, l‟être humain ne peut vivre plus de 2 à 3 semaines. Dès le deuxième jour de privation, la peau commence à se dessécher et des troubles apparaissent, par exemple, une hypotension artérielle. Indispensable, l‟eau permet notamment d‟éliminer les déchets par l‟urine et de réguler la température du corps par la transpiration. Un homme de 70 Kg, vivant dans un climat tempéré et dans des conditions normales, élimine ainsi en moyenne 2,6 litres d‟eau chaque jour. 12 Hände MENSCHENHÄNDE können klein sein, sie können schmutzig oder rein sein, oder stark und groß : Behandschuht oder bloß. Sie können groß sein oder zart, geschmeidig, rissig, rau und hart. Manche haben viele Hände, manche haben keine Hände, Hände können Menschen retten, Blumen pflücken, Kranke betten. Sie können beten, heilen, hegen, oder sich auf andre legen. Sie können feucht sein oder trocken, abstand halten oder locken. Hände können Hände drücken, oder jemanden beglücken, zärtlich sein, liebkosen, abweisen, von sich stoßen. Hände können Gutes tun, auf dem Köpfchen eines Kindes ruh‘n. Geld einnehmen, Geld ausgeben, taufen und das Grab ausheben. Menschenhände können bitten und Zerbrochenes wieder kitten. Hände können streicheln, trösten oder schmeicheln, und durch Gesten etwas sagen. Hände können Lasten tragen, sie können betteln und auch geben, und ein Kind ins Leben heben. Hände können etwas tun, können hämmern oder ruh‘n. Hände können bauen hilfreich sein, vertrauen, fühlen, tasten, spüren, oder Kinderhände führen. Menschenhände können segnen, Sich im Händedruck begegnen. Hände können andre schlagen Oder sie auf Hände tragen? Was zu denken gibt am Ende : Uns Menschen formten GOTTESHÄNDE. Hände können niederreißen, Hände können Steine schmeißen, drohen, strafen, töten, quälen. Manche Hände können stehlen, Hände können foltern, schießen, Hände können Frieden schließen. Das gute Wort Autre recette utile à tous Accepte chaque nouveau matin comme un cadeau, comme un don et si possible comme une fête ! Le matin ne te lève pas trop tard ! Regarde-toi dans la glace et souris à toi-même, et dis-toi bonjour : Tu auras alors un peu d’entraînement pour le dire aussi aux autres. Si tu connais les ingrédients du « soleil », tu peux toi-même le fabriquer aussi bien que ta soupe quotidienne. Prends une bonne portion de bonté, ajoutes-y beaucoup de patience ; patience avec toi-même, patience avec les autres. N’oublie pas le soupçon d’humour qui fait digérer les contretemps. Mélanges-y une bonne dose d’ardeur au travail et verse sur le tout un grand sourire et tu obtiens le soleil du jour. Sag morgens mir ein gutes Wort Bevor du gehst von Hause fort Es kann soviel geschehen Wer weiß ob wir uns wiedersehen. Sag lieb ein Wort zur Nacht Wer weiß ob man noch früh erwacht. Das Leben ist so schnell vorbei Und dann ist es nicht einerlei Was du Zuletzt zu mir gesagt Was du Zuletzt mich hast gefragt. Drum lass ein gutes Wort das letzte sein Bedenk : Das letzte könnt‘s für immer sein. Denise HIMBER du Club de HARSKIRCHEN 13 Textes transmis par Mme Mathilde BERST Club de ITTENHEIM Zeit der Rekorde Quand nous aurions perdu notre unique bien, il resterait encore le bien que nous pouvons faire aux autres, et cela vaudrait encore la peine de vivre et de travailler. Lindolfo Weingärtner Wir bauten den höchsten Turm, Wir gruben den tiefsten Schacht, Wir rafften das meiste Geld, Errangen die größte Macht. La grande difficulté dans la vie, c’est d’accepter son sort. Chacun envie une autre destinée, et s’efforce de corriger la sienne en la compliquant. Wir lebten auf höchstem Stand, Wir schufen die größte Füll, Erzeugten den lautesten Lärm, Und häuften den meisten Müll. Veux-tu qu’autour de toi, sur des lieues à la ronde, la vie soit plus jolie : un secret agira, le voici simplement : sache sourire au monde, et merveilleux retour : chacun te sourira. Wir träumten den kühnsten Traum, Erreichten das fernste Ziel, Wir frönten den größten Wahn Und taten was uns gefiel. Dieu nous donne des noix, mais il ne les casse pas pour nous. Wir führten den größten Krieg, Wir wirkten das meiste Leid ; Erbarme Dich unser, Herr, Erbarme Dich dieser Zeit ! Der ärmste Mann ist jener, dem bei allem Reichtum nichts genug ist. Es ist ein Bettler im Vergleich zu jenem, der auch in bescheidenen Verhältnissen ein fröhliches Gemüt behält. AUFERSTEHUNG Auferstehung, neues Leben ! Flucht aus der Verwesung Schoss ! Ja, wir sollen dem vergeben Der sich reißt vom Laster los ! Sollen helfen, aufzurichten, Statt verachtend von ihm gehen ; Und nicht richten und vernichten, Sondern selbst mit auferstehen. Es gibt keine bessere Schönheitspflege für ein Gesicht als saubere Gedanken : sie haben die größte Tiefenwirkung. Innerlich starke Menschen können dienend sein, schwache Seelen dagegen sind herrschsüchtig. Si nous trouvons belles, les vieilles choses, Le vieil ivoire, les vieilles dentelles, Pourquoi ne pas voir aussi la beauté D’un vieux visage ? Si nous trouvons de la valeur Aux vieilles pierres, aux vieux joyaux Et au vieil or, Pourquoi l’homme seul doit-il perdre sa valeur Quand il est vieux. Auteur inconnu Transmis par Mme Marie-Hélène LAUFS Truchtersheim 14 Je suis de l'Alsace Je suis de l'Alsace, de cette terre féconde Où l'on ne parle pas français comme tout l'monde. Je suis de l'Alsace, mon accent me trahit, Dis-moi, pourquoi est-il objet de moqueries ? Je suis de l'Alsace, où tout vous émerveille, Où depuis sa montagne, Sainte-Odile veille. Je suis de l'Alsace, très heureux de mon sort, Y penser seulement et mon coeur bat plus fort. Connais-tu cette Alsace qui s'étire le long du Rhin ? Où jadis un roi s'exclamait : « Quel beau jardin ! ». Ses maisons coquettes, ses colombages fleuris, Ses coteaux de vignes où le raisin mûrit, Et tous ses châteaux qui se dressent hauts et fiers, Surplombant partout des forêts de sapins verts. Ses rivières, ses lacs, ses champs de blés garnis ! Témoignent à tout passant : il fait bon vivr'ici ! Je suis de l'Alsace, écoute-moi bien l'ami, Qui a connu dans le passé les pires ennuis, Mon grand-père, tiens, tu peux le répéter, A changé quatre fois de nationalité ! Sais-tu qu'un certain août 1942 Paraissait chez nous un sinistre décret ? Cent trente mille des nôtres, de force furent enrôlés, Schirmeck, Struthof, en as-tu entendu parler ? D'accord avec toi, il faut tourner la page, Et garder d'chez nous la plus belle image. Je suis de l'Alsace, le meilleur pour la fin, Où tout prête à la fête, où l'on ne manque de rien. Nulle part mieux qu'ici on ne sait réchauffer ton coeur : Les marchés de Noël, les corsos en fleurs, Les fameuses Winstube, Saint-Nicolas et ses Mannele, Sans oublier Pâques et ses Osterlammele. Je suis de l'Alsace, longtemps, longtemps encore, J'pourrais vous citer ses richesses, ses trésors. Ce pays béni où se croisent deux cultures, Goethe et Descartes, deux pensées y perdurent Ce n'est certes pas un hasard si elle abrite en son sein, La Cour des droits de l'Homme, le Parlement Européen. Cette Alsace, mon cher, efforce-toi de l'aimer Crois-moi mon ami, elle l'a bien méritée. Trouvé par Internet — Auteur inconnu 15 « Les soliloques de Mr. Biau » Trouvé sur Internet Lorsque je la vis la première fois, je me suis dit : « Voilà une minette qui a du chien. » Bien que je ne me considère pas comme un chaud lapin, à force de penser à elle, je finissais par tourner chèvre, et elle fine mouche, attendais que je lui déclare ma flamme. Je lui donnais donc rendez-vous et lorsque j'arrivais, je ne vis pas un chat. Je me dis : comme toutes les souris, elle aime se faire attendre, il n'y a pas de quoi casser trois pattes à un canard, elle ne m'a quand même pas posé un lapin. Au bout d'un bon moment que je faisais le pied de grue, elle arriva enfin, elle avait visiblement couru car elle soufflait comme un phoque. Moi, j'essayais de noyer le poisson en lui balançant deux ou trois blagues de mon cru, elle se mit à rire comme une baleine, je ne pus m'empêcher de penser : « quelle bécasse » mais ne relevais pas et décidais de faire l’autruche. Au début de notre idylle, tout allait pour le mieux, elle me faisait l'amour comme une panthère, se collait à moi comme une chatte en chaleur, me chouchoutait tellement que j'étais comme un vrai coq en pâte, et un jour on s'est dit « il faut qu'on cohabite ! ». Mais vous savez ce que c'est, l'amour rend aveugle, ou tout du moins myope comme une taupe, les mois suivants, j'ouvrais les yeux, Et me rendis compte que plus le temps passait, plus elle me traitait comme un chien. Au lieu de me mettre à gueuler comme un putois, je décidais de l’amadouer. Je lui ai fait mes yeux de crapaud mort d'amour, j'ai versé des larmes de crocodile, je me suis fait doux comme un agneau, mais finalement, j'ai du filer comme un lièvre quand j'ai compris qu'elle me prenait pour un p i g e o n . Forcément, cette rupture, ça m'a filé le bourdon, je suis resté plusieurs semaines complètement prostré, muet comme une carpe, même mes potes les plus proches, avec qui je suis copain comme cochon, ont essayé de me tirer les vers du nez, mais rien n'y faisait, je restais fermé comme une huître. Mais un matin, j'en ai eu mare de dormir comme un loir, je me suis mis debout, fier comme un coq, je me sentais fort comme un taureau, je me sentais frais comme un gardon, parce que je venais de me rendre compte que de toutes façons je ne perdais rien car finalement elle était plate comme une limande, têtue comme une mule, elle avait une langue de vipère et surtout, surtout, un rire de canne à faire péter les oies. De plus, au fond de moi, je sais qu'un jour il me tombera une petite caille toute chaude dans le bec, elle aura des yeux de biche, un corps de gazelle nous roucoulerons comme des tourtereaux je la prendrais dans mes bras et nous nous endormirons dans notre nid douillet. C'est vrai, quoi, après tout, on n'est pas des bêtes. 16 ORDONNANCE SPECIALE « Les tordus » „Régime du Bonheur“ Transmis par Liliane VOGEL Club « Joie de vivre » Elsenheim Marcelle AUCLAIR « Le Livre du Bonheur » « Un borgne ne vous donne pas l‟envie d‟être borgne ; vous n‟avez pas envie de peser cent kilos quand vous rencontrez un obèse ». Mais parce que nous vivons en un monde où, sans être précisément des voleurs, beaucoup d‟hommes et de femmes trouvent normal de frauder, filouter, abuser leur prochain, des gens se disent : « X… a gagné de l‟argent, pas très honnêtement, certes, mais il n‟en est pas moins respecté… alors pourquoi pas moi ? » Et ils en font autant. Parce qu‟il est admis, au dessert d‟un bon repas d‟animer la conversation en faisant de notre prochain un objet de dérision, ou de blâme, allant jusqu‟à ruiner une réputation d‟un coup de dent, nous trouvons naturel de suivre le mouvement. Parce que des gens se disputent, nous nous disputons ; parce que des gens exploitent le faible, nous l‟exploitons ; parce que des gens mentent, nous mentons. Et bien, tout cela est beaucoup plus grave que d‟être borgne ou obèse. Nous nous étonnons des calamités qui pleuvent sur notre planète ; qu‟un hiver glacial prenne l‟ampleur d‟une catastrophe, qu‟un été sec soit une calamité nationale, on entend : « Qu‟avons-nous fait au Bon Dieu ? » Ne confondons pas Dieu avec le Père Fouettard. Mais la « nature » ne peut « tourner rond » alors que l‟être humain va de travers. Je vous l‟ai dit : nous sommes l‟outil de notre destinée ; notre vie sera ce que la feront notre caractère, nos pensées. Et les humains, dans leur ensemble, font le monde ; les pensées qu‟ils nourrissent, les actes qu‟ils accomplissent, conditionnent même le temps qu‟il fait, je suis persuadée. Un mot d‟argot est riche d‟enseignement : on dit de celui dont le comportement est parfois incohérent : « il est tordu ». On ne fait pas de bon travail avec un outil tordu, on ne construit pas un monde harmonieux avec des « tordus ». « Tordus » nous le sommes tous un peu, par la contagion du mauvais exemple, dans la jungle, nous croyons devoir appliquer la loi de la jungle. Or ses conséquences sont mortelles. Sortez de cet enfer en redressant votre conduite et le cours de vos pensées, vous en verrez les effets immédiats dans le petit monde qui vous concerne, tout y sera déjà plus heureux et plus harmonieux. Puis le cercle s‟élargira, vous ferez tâche de votre lumière. » Au réveil Se lever du bon pied Faire une salutation à la vie, au Dieu d‟Amour. Au petit-déjeuner Un grand bol de confiance Quelques tartines d‟espérance. Au déjeuner Mettre sur la table un bouquet de pensées positives Salade composée de patience, de courage et de foi. Plat de résistance : acceptation et sérénité. Assaisonnez de graines de sagesse, Une grosse tranche de certitude Le tout arrosé d‟un large sourire. Au dîner Un potage de joie, Un gratin d‟Amour, Dégustez le tout dans l‟harmonie, la confiance et la sérénité. Au coucher Une tisane de fleurs de paix Infusée dans plein de signes de reconnaissance. Terminez la journée par un merci au Créateur du Bonheur … et place à un sommeil libérateur, relaxant et vivifiant. « Dans un tramway, un insecte est pris au piège derrière les vitres relevées et mêle son bourdonnement au bruit des conversations et du véhicule. Le receveur qui s‟en aperçoit, au lieu de chasser l‟intrus, fait stopper le tramway et s‟adresse aux voyageurs : « Excusez-moi de vous infliger ce petit retard, mais cet insecte est un éphémère (petite libellule qui ne vit qu‟un jour), il sera mort demain matin. Je ne souhaite pas qu‟il passe en prison la seule journée de sa vie ! On baisse les vitres et l‟insecte prend son envol vers l‟air libre. » Réflexion : nous aussi vivons dans le monde de l‟éphémère et ne savons pas ce que sera notre vie demain… au fond, nous sommes comme un léger brouillard qui apparaît un instant et disparaît ensuite, alors construisons notre vie avec des valeurs qui durent… 17 Tristesse La journée des confitures Écrin où mon coeur se blottit, essuyant parfois quelque petites larmes silencieuses : de nostalgie, de mélancolie, de plénitude et d’amour ? Le 23 juin 2006, un pot de confiture à la rhubarbe, des jardins d’Alsace a rencontré un pot de confitures aux mûres, des jardins du Nord. La fraise cambrésienne, en confiture, en coulis, s’y est rajoutée. Heureux, ces fruits en pots se sont embaumés mutuellement. Ils se sont racontés leur vie au grand air, au soleil, dans la brise, la bise, mais aussi leur martyr : cueillis, coupés de leurs racines, coupés en morceaux, coupés en rondelles, broyés, malaxés, chauffés à blanc, cuits ; Par contre la mise en pots fut une belle aventure, bichonnés, choyés, chapeautés, étiquetés sous le nom de « Bonne Maman », de « Bonne Mamie », de « Tatie Chantal », les voilà prêts à être dégustés du Touquet, dans le Pasde-Calais et ailleurs. Allez savoir, allez comprendre… Entourés, nous le sommes, de près ou de loin, ce loin un peu loin ! Mais c’est la vie, et rien ne vaut la vie ! Merci à vous qui êtes ici merci à vous qui êtes ailleurs, merci pour les petits signes, qui font chaud au cœur, qui font que le soleil brille de toute sa splendeur, même s’il se cache derrière les nuages. Adieu tristesse à Dieu, tristesse. Poèmes composés par Mme Germaine Otté et transmis par Mme Colette Ludwig toutes deux de Schiltigheim Tu sais mon garçon, quand les cigognes survolent l‟Alsace, elles n‟entendent plus que parler français partout. Alors elles croient qu‟elles ne sont pas encore arrivées et continuent leur che- Notre avenir est le bilinguisme !! Apprenez aux enfants l‟alsacien ! 18 Canada : Maison avec chambre à part pour les couples ronfleurs Les promoteurs immobiliers et les architectes canadiens prévoient que d'ici 10 ans, 60% des maisons nouvellement construites auront une chambre pour chacun des maîtres des lieux. Les ronflements font partie des causes majeures de cette nouvelle tendance chez les boomers et les seniors. On estime à 60% de la population adulte canadienne ceux qui ronflent. 50% des Britanniques pensent que cela affecte leur vie sexuelle. La tendance actuelle des relations conjugales entre boomers serait de faire chambre à part. Guy Hobman, président de Greentree Homes, est en tête de la frange des constructeurs immobiliers chez qui la tendance a été dégagée. Un sondage parmi les promoteurs et les architectes prévoit que dans dix ans, plus de 60% des maisons nouvellement construites possèderont une chambre pour chacun des deux maîtres de maison. L'idée de chambres séparées est de permettre au couple de passer de meilleures nuits, surtout chez les plus âgés. Les chambres séparées évitent les désagréments si l'un des époux souhaite se coucher plus tard et continuer de travailler. Mais c'est aussi un moyen d'échapper aux cauchemardesques ronflements. Le docteur Eleni Giannouli estime que 60% de la population canadienne ronfle mais elle n'a pas de statistiques sur les couples canadiens qui dorment séparément pour cette raison. De récentes études américaines et britanniques montrent qu'un conjoint sur quatre va trouver refuge dans une autre chambre afin de passer une bonne nuit. 50% des Britanniques disent que leur vie sexuelle est affectée à cause des ronflements de leur conjoint. Quatre pour cent des hommes de plus de 45 ans et deux pour cent des femmes ont de sérieux troubles du sommeil appelés "apnée du sommeil". (Extraits de Seniorscopie) États-unis : 40% des accidents de la route impliquant des 70+ ont lieu à une intersection 79 ans et les +80 sortent moins souvent de la route dans les accidents que les 35-54 ans. La moitié des carambolages aux intersections impliquant les +80 sont la conséquence d'un oubli au moment de céder le passage, comparé à un tiers chez les 70-79 ans et un quart chez les 35-54 ans. Les 70-79 ans font des erreurs d'évaluation, estimant parfois avoir le temps de passer à un carrefour alors que la situation ne le permet pas. Les deux autres groupes d'âge ont plus de mal à percevoir les véhicules arrivant au carrefour. Chez les plus jeunes, c'est souvent pour cause de distraction. Les +80 ont des problèmes de vision qui décline rapidement après 75 ans. Une autre cause vient de la complexité des intersections urbaines, les plus âgés ayant du mal à analyser trop d'informations à la fois. Une étude de 2002 montre qu'après 65 ans les accidents au moment de tourner à gauche augmentent de 8% aux États-unis, et à droite en Australie Une étude de l'Insurance Institute for Highway Safety montre que la plupart des accidents de la route aux carrefours sont dus à des erreurs sur la priorité de passage. Les 70-79 ans font des erreurs d'évaluation alors que les plus de 80 ans ne voient pas le danger venir, souvent à cause d'une vue déclinante. La complexité des intersections urbaines demande de prendre en compte un trop grand nombre d'informations simultanées. Des études récentes ont montré que les conducteurs âgés sont surreprésentés dans les accidents aux intersections. 40% des accidents concernant des conducteurs de 70 ans et plus ont eu lieu à des intersections et impliquent un autre véhicule, comparé à 23% chez les 35-54 ans. Une étude menée par le Insurance Institute for Highway Safety a pris en compte les accidents de 2003-2004 dans le Connecticut. La majeure partie des accidents est provoquée par une erreur sur la priorité de passage de la part des conducteurs âgés. Cela devient de plus en plus vrai pour les automobilistes au-delà de 80 ans. Les 7019 La touchante histoire que cache votre machine à coudre Gérard de Durdal. Quand vous vous asseyez derrière votre machine à coudre, pensez-vous quelquefois à un petit tailleur modeste des environs de Lyon, portant le nom de Barthélemy Thimonnier ? Non, bien sûr ! Eh, vous le pourriez ! Car il fut le premier inventeur de la machine à coudre, et malgré tout son génie, tout son courage, tout son acharnement, il ne connut ni la gloire ni la fortune. Bien au contraire. Permettez-moi de vous parler de ce Français modeste, car il mérite bien la reconnaissance des femmes. Barthélemy Thimonnier était pauvre, mais il avait des idées plein la tête. Tailleur, il savait combien il était pénible de tirer l‟aiguille à longueur de journée. « Je deviendrai riche, disait-il à ses amis, si je réussis à inventer une machine qui coud toute seule ». Pour y parvenir, il travaillait la nuit, souvent jusqu‟à l‟aube. Ses voisins, bien sûr, ne le comprenaient pas. Ils lui reprochaient même ce travail nocturne et colportaient sur son compte des bruits malveillants. Certains le soupçonnaient de faire de la fausse monnaie ! Heureusement, il se trouva deux hommes pour l‟aider moralement et financièrement. Deux hommes qu‟il admirait car, par rapport à lui, pauvre petit tailleur sans instruction, c‟étaient deux savants : BEAUNIER, un ingénieur, et FERRAND, répétiteur à la célèbre école des Mines de Saint Etienne. Le 12 avril 1830, il touchait enfin au but. Il déposait un brevet « pour un métier mécanique propre à la couture sur toutes Tsortes d‟étoffes ». Deux mois plus tard, le 17 juillet 1830, le brevet était accordé. La machine à coudre était née ! Petit, habillé d‟une grosse veste de velours à côtes, une mèche rebelle sur le front, des yeux enfoncés qui ne regardent nulle part, Barthélemy Thimonnier est loin d‟avoir fière allure. Mais avec son invention, tout n‟allait-il pas changer pour lui ? Sa famille qui vivait chichement, n‟allait-elle pas enfin connaître l‟opulence et lui la gloire ? Au début, tout permit de le croire. Le propriétaire d‟une maison de confection à Paris lui commanda quatre-vingts machines. Ce pouvait être le début de la fortune. Sans doute y rêvait-il, le brave Barthélemy, quand il s‟endormait dans le modeste hôtel où il habitait en attendant de « rouler sur l‟or ». Pourtant, ce jour-là, ce n‟était pas la fortune qui frappait à sa porte mais la malchance. Deux cents ouvriers tailleurs, persuadés que les nouvelles machines à coudre vont les priver de leur gagne-pain, saccagent l‟atelier. A leur départ, il ne reste plus une machine en état de marche. Ivres de rage, fanatisés par la colère et la peur, les ouvriers se sont acharnés. Barthélemy lui-même échappe de justesse à leurs mains vengeresses. La fureur des ouvriers tailleurs a ruiné tous ses espoirs. Lui qui rêvait de faire venir sa famille à Paris doit repartir à pieds à Lyon ; il n‟a même pas de quoi payer la diligence ! Le voici de nouveau installé dans sa ville natale mais très rapidement il en a assez de supporter les ricanements des voisins, il repart pour Paris. Le pauvre homme se tue au travail. Le jour, il exerce son métier d‟ouvrier tailleur en se servant de sa « couseuse » (c‟est ainsi qu‟à l‟époque on appelait la machine à coudre). La nuit, il travaille au perfectionnement de sa machine car le fil casse souvent et elle n‟est pas très rapide. Malgré son labeur acharné, ses démarches innombrables, c‟est encore l‟échec. Il fuit à nouveau la capitale. Encore une fois, il rejoint Lyon à pied et tout le long du chemin, il s‟arrête dans les villes et les villages et fait le bouffon avec des marionnettes pour gagner quelques sous pour sa famille. L‟année 1846 pourrait être l‟année de la chance car il rencontre un avocat de Villefranche-sur-Saône qui lui propose de lui financer un atelier. Tout semble s‟arranger mais voilà la Révolution de 1848 et tout s‟écroule. C‟est une nouvelle traversée du désert jusqu‟en 1855, année où sa machine à coudre remporte un immense succès d‟estime à l‟Exposition Universelle de Paris. THIMONNIER est décoré et on salue en lui un inventeur génial « le père spirituel de toutes les machines à coudre ». Ce sera pour le petit tailleur le dernier rayon de soleil qui éclairera sa vie. Ces louanges ne remplissent pas sa bourse. Il s‟est résigné, il sait que la fortune ne lui sourira jamais. « Pourvu que j‟aie une soupe à manger et un petit réduit où méditer tout seul, je suis content, » dit-il. Dans un dernier sursaut,il perfectionne sa couseuse, le crochet est remplacé par une aiguille et elle fait 300 points à la minute. Thimonnier meurt quelques mois plus tard en laissant sa famille dans un dénuement total. La France a ignoré un grand Français ! Elle lui rendra hommage, bien plus tard quand cela ne lui servira à rien, on posera des plaques, on inaugurera des monuments, on fera de beaux discours. L‟invention de ce brave tailleur français a été perfectionnée en 1811 par un mécanicien de génie et un prodigieux vendeur au nom de Isaac SINGER. C‟est grâce à lui que la machine à coudre a conquis les cinq continents en moins de 75 ans et elle s‟est vendue à des millions d‟exemplaires. 20 Parler deux langues permettrait de ralentir le vieillissement cérébral... la preuve ! Dessin par FYB A QUELLE HEURE L’ARROSAGE ESTIL LE PLUS EFFICACE ? On prétend souvent qu‟il est préférable d‟arroser le soir. L‟eau ne s‟évapore pas trop rapidement, et une atmosphère humide entoure les plantes pendant la nuit. Pourtant l‟absorption de l‟eau par les plantes est plutôt optimale quand il fait jour et que la lumière active la circulation de la sève. Dans l‟idéal, un arrosage pour rafraîchir le feuillage (un bassinage) est bienvenu le soir tandis qu‟un arrosage en profondeur pour alimenter la plante est préférable en tout début de journée. LA SOIF L‟eau est aussi nécessaire à notre vie que l‟air que nous respirons. Elle véhicule des éléments du sang ainsi que celui de certaines sécrétions (larmes, sucs digestifs) L’eau est nécessaire au maintien de la température et à l‟élimination des déchets solubles (urine) L‟eau représente 60% de notre poids, soit 50 litres en moyenne pour un individu de 70 Kg. Nos 50 000 milliards de cellules contiennent les 2/3 de l‟eau du corps, soit 32 à 35 litres pour un homme de 70 Kg. Le fonctionnement normal du corps conduit à la perte d‟environ 2,6 litres par jour… il faut donc équilibrer ces pertes par des apports équivalents… mais boire trop d‟eau peut aussi être dangereux, certaines personnes voulant trop bien faire, elles boivent trop et par conséquent leurs sels minéraux sont complètement dilués et cela se concrétise par des vomissements et des étourdissements. Une récente étude réalisée par l'Institut de recherche Rotman (spécialisé dans les travaux sur le cerveau), en partenariat avec la Faculté de médecine de York de Toronto (Canada) montre que les personnes bilingues qui utilisent leurs deux idiomes tout au long de leur vie peuvent retarder l'apparition de symptômes de démence de plusieurs années. LES RHODODENDRONS Si vous éliminez les inflorescences défleuries, toute cette force va se porter dans l‟élaboration d‟un beau feuillage et surtout dans les futurs bourgeons à fleurs. L‟opération demande de la patience et un peu de doigté car il ne faut pas supprimer par un geste maladroit ou un peu trop rapide les boutons en dormance situés à la base des inflorescences. Complétez cette taille par quelques arrosages, si possible de l‟eau de pluie, à laquelle vous pouvez ajouter un produit antichlorose qui fait reverdir les feuilles jaunissantes. Apportez de l‟engrais riche en potasse et magnésium. Pour enlever les fleurs fanées, saisissez la base de l‟inflorescence entre le pouce et l‟index, effectuez, un léger mouvement de torsion : la tige rompt net, juste au-dessus des bourgeons de l‟année prochaine déjà bien visibles sur la tige. Pendant cette opération, vous aurez, bien sûr, maintenu de l‟autre main, le reste de la tige. LES ROSES Autrefois, croit-on, toutes les roses étaient blanches… une légende arabe dit que si on les jette dans l‟eau du sérail, elles changent de couleur si on ne dit pas la vérité ! Un jour, Mohamet soupçonnait d‟infidélité sa fav o ri t e Aïcha, il lui demanda alors de jeter des roses blanches à l‟eau… et Aïcha revint avec des roses jaunes safran ! 21 LE CHAT QUI ALLAIT À L‟ÉCOLE SANTE Cinq millions de Français sont concernés par les troubles de l‟audition ! Seulement une personne sur deux fait contrôler ses capacités auditives. En outre, 40 000 jeunes prés ent er ai ent des altérations du système auditif, notamment à cause d‟un usage incontrôlé de la musique amplifiée. Félix était un gros chat gris. Il aimait jouer avec Denis et lorsque celui-ci alla à l‟école, Félix aurait aimé y aller aussi ! Et un jour, très discrètement, il suivit Denis… Félix était tellement gros qu‟il pensait pouvoir aller au moins en classe de sixième, si ce n‟est en cinquième ! Aussi, il monta les escaliers qui conduisaient vers les grandes classes. Le professeur de sixième lui ferma la porte au nez avant qu‟il ait eu le temps de jeter un coup d‟œil dans la salle de classe. Le professeur de cinquième s‟écrie : « Mon Dieu, mais il y a un chat dans cette école ! Le concierge va le chasser ». Et il ferma la porte aussi. Félix était très fâché. Il redescendit les escaliers et se dirigea vers la classe des maternelles où la porte était restée ouverte. Félix entra, la queue en l‟air ! « A qui est ce chat ? » demanda la maîtresse. « A moi, répondit Denis timidement. Je ne cesse de lui dire que les chats ne peuvent pas aller à l‟école ! » « Mais il est venu quand même », dit la maîtresse. « Et nous sommes heureux de l‟avoir, pour une fois ». Denis était ravi ainsi que les autres enfants. A la récréation, ils donnèrent du lait à Félix. Et Félix regardait tout : les dessins, les jeux des enfants, en particulier le jeu de construction. Quand ils épelèrent le mot C H A T, il écouta attentivement et apprit à faire comme eux. Puis soudain, la cloche sonna. Tous les enfants s‟habillèrent pour sortir. Félix, lui avait déjà sa fourrure sur lui. Il marcha à côté de Denis, la queue droite, très satisfait, car il était réellement allé à l‟école, tout comme Denis. LA GELEE ROYALE La gelée royale est un produit naturel rare sécrété par les abeilles et qui constitue la nourriture exclusive de la reine (d‟où son nom). La reine va ainsi vivre 50 fois plus longtemps que les autres abeilles et pondre jusqu‟à 2000 œufs par jour ! Ces constations ont poussé des scientifiques à analyser la composition de cette gelée royale aux reflets nacrés que certains n‟hésitent pas à qualifier de « remède céleste ». C‟est un véritable concentré d‟éléments vitaux : vitamines du groupe B, oligo-éléments et minéraux (cuivre, fer, phosphore), nombreux acides aminés, acides gras essentiels. Utilisée en cures régulières d‟un mois, la gelée royale est un reconstituant, un stimulant de l‟état général et elle renforce les défenses de l‟organisme. CINQ MINUTES POUR VOUS INTERESSER A VOS JAMBES - Vous arrive-t-il d‟avoir les jambes lourdes ? - Vous arrive-t-il d‟avoir les chevilles enflées ? Oui, les femmes et les hommes sont concernés ! Au-delà de 70 ans, plus de 75% des femmes et plus de 50% des hommes sont touchés par cette pathologie. Alors, - évitez une exposition prolongée aux sources de chaleur : soleil, bains, saunas… - évitez les stations debout ou assise prolongées… et les piétinements. - surélevez vos jambes au repos - rafraîchissez vos jambes (douche à l‟eau tiède du bas vers le haut) - évitez les vêtements trop serrés et les talons hauts - pratiquez régulièrement la marche et des activités physiques douces. Consultez votre généraliste, pommade et bas médical de compression peuvent vous soulager. « Die Flügel hängen lassen » Wenn ein Vogel nicht mehr kann vor Müdigkeit, so lässt er die Flügel hängen. Das gleiche sagt man von Menschen, obwohl sie keine Flügel haben! Das betrifft eher traurige und mutlose Menschen. 22 Le travail, une valeur morale ? Regard de philosophe, André COME-SPONVILLE « Le Pèlerin » Mai 2006 « Travailler moins, n‟est-ce pas oublier la valeur du travail ? Est-ce vivre mieux ? J‟ai deux positions différentes sur cette tendance lourde à la réduction du temps de travail. D‟un point de vue moral, humain, ma réponse est oui. L‟homme n‟est pas fait pour travailler mais pour aimer, jouir de la vie, se cultiver. Je ne pense pas que le travail soit une valeur morale. Un rentier n‟est pas en situation de faute, un gagnant au Loto non plus. On peut avoir pour lui de l‟envie, mais pas de la réprobation. La réduction du temps de travail et les congés payés en 1936 représentent donc pour moi un progrès considérable. De même, les 35 heures, mais le problème est aussi économique. C‟est le travail qui créé de la richesse. C‟est en ce sens que la loi sur les 35 heures me paraît moralement compréhensible et économiquement néfaste. Dans la concurrence à l‟échelle de la planète, l‟urgence n‟était pas de réduire le temps de travail mais de créer davantage de richesses… La vraie justification des 35 heures, c‟était la création d‟emplois, mais là, je crois qu‟on s‟est trompé. Les meilleures intentions du monde peuvent aboutir à des résultats désastreux ; l‟enfer économique est pavé de bonnes intentions. Croyez bien que je le regrette et que je préfèrerais que la morale et l‟économie aillent dans le même sens. La réduction du travail me parait humainement positive, mais parmi les salariés les plus bas de la hiérarchie, beaucoup sont mécontents des 35 heures, car ils manquent bien davantage d‟argent que de temps. Un travail harassant ne favorise pas le bonheur, mais la vraie question est la suivante : est-ce que les gens en France sont épuisés au travail ou est-ce qu‟il y a trop de misère ? A mes yeux, la priorité est de combattre la misère. » En France, les activités d‟une journée, moyenne établie sur une vie, sont les suivantes : 29% de travail 29% de loisirs 31% de sommeil 11% de divers (transport, soins du corps, ménage) Les dates importantes dans la réduction du temps de travail en France : Année 1841 : Loi instituant le temps de travail à 8 heures/jour pour les enfants de 8 à 12 ans. Année 1906 : Loi instituant le repos hebdomadaire. Année 1919 : Loi instituant la journée de 8 heures. Année 1936 : Loi instituant la durée légale de 40 heures/semaine et 15 jours de congés payés. Année 1956 : Troisième semaine de congés payés. Année 1968 : Quatrième semaine de congés payés. Année 1982 : Loi instituant la semaine de 39 heures et une 5ème semaine de congés payés. Année 1996 : Loi Robien incitant à la réduction du temps de travail. 1998 à 2000 : Loi Aubry fixant la durée du travail à 35 heures RESULTATS : Une semaine de travail représente : 35 heures en France, 37,2 heures au Royaume Uni, 38,6 en Espagne et 39 heures en Europe. D‟après le regard d‟un historien, Théodore ZELDIN, « ce n’est plus la quantité de travail qui compte mais sa qualité : les salariés veulent avoir un emploi intéressant, qui leur permette de rencontrer des gens, allié, en plus, à un rayonnement de l’esprit. Pour preuve dès que le métier pratiqué plaît, il n’est plus une corvée, mais devient une passion, avec un fort sentiment d’implication. Là est le nouveau défi à mener : comment inventer un travail plus épanouissant, dans lequel on pourrait s’enrichir économiquement et spirituellement. » 23 performant en mettant un réservoir d’encre dans le manche du porte-plume. Le brevet est déposé le 12 février 1884, date qui est aujourd’hui reconnue comme celle de la naissance du stylo à plume. LE SAVIEZ-VOUS ? Au commencement, les hommes écrivaient avec un petit bâton ou une pointe de métal (stylet) sur des tablettes d’argile tendre. Par la suite, vint le temps du calame, morceau de roseau fendu que l’on trempait dans l’encre. Cet outil régna sans partage dans le monde de l’écrit pendant trois millénaires (de 2000 avant J.-C. à 1000 après J.-C.). Puis au Moyen Age, les moines copistes jettent leur dévolu sur la plume d’oie taillée, plus résistante, plus souple et moins bruyante. Le progrès continue son chemin lors de la révolution industrielle du XIXe siècle. Avec les débuts de la fabrication de l’acier, une plume révolutionnaire fait son apparition, c’est la plume métallique. Cette plume, fixée à un manche plus ou moins précieux (bois, nacre, ivoire, or ou argent), devient le porteplume. C’est avec un porte-plume réservoir, qu’à la fin du XIXe siècle, un agent d’assurance américain, Lewis Edson Watermann, perd un contrat. Au lieu de la signature du client, c’est une énorme mare d’encre qui apparaît sur le document…Dépité, il travaille à la conception d’un outil L’écriture est la peinture de la voix Voltaire LES ANNEES 30 Coincées entre deux guerres mondiales, les années 30 ont connu un véritable bouillonnement d’innovations techniques, industrielles, sociales, architecturales et artistiques. Ces années sont une période intensément créatrice, dont le stylo à plume profita ainsi, de la même façon que dans les années 20, l’utilisation de la couleur avait pallié le manque d’innovation technologique dans un domaine où tout avait été quasiment inventé entre 1884 et 1920, c’est l’action du design sur la forme des stylos qui caractérise les années 30. A l’art végétal et l’exubérance des années 20, succède la mode du fuselé, du profilé ; les lignes sont nettes, sobres, amples ; elles prennent au cubisme leurs formes abruptes et à l’art nègre le goût de la stylisation. Ce style incroyablement créatif se veut aussi purement f on ction n e l, car né de l’industrie et conçu pour une économie de masse. 24 Une dent intelligente délivrera des médicaments aux malades d'Alzheimer "Ce système va devenir indispensable‚ surtout pour les patients qui ont du mal à penser à prendre leur traitement‚ comme les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer"‚ explique Ben Beiski l'un des chercheurs du Assuta Medical Centre (Tel Aviv)‚ qui conduit le projet (Reuters‚ 19/04/2007). Le médecin n'est pas exclu du processus. C'est lui qui programme le système et assure le contrôle. Il décide de la prescription‚ des quantités et de l a f r é q u e n c e ‚ ve i l l e a u x contre-indications‚ etc. Enfin‚ c'est lui qui recharge le réservoir quand il est vide. Le patient est censé pouvoir tenir plusieurs semaines. Selon l'agence Reuters‚ les premiers tests ont été il y a quelques mois réalisés sur des cochons et se seraient avérés concluants. Des expérimentations en clinique sont maintenant prévues. Le système ne risque cependant pas de faire son apparition sur le marché avant trois ans. Car il reste des inconvénients à surmonter‚ dont le plus important est le risque d'avaler ce mécanisme installé dans la bouche. Le réservoir devra donc être conçu dans une matière qui évitera une diffusion trop brusque des produits dans le corps. Autre problème : certaines substances peuvent être incompatibles avec la matière du réservoir. Tous les produits ne seront donc pas susceptibles d'être administrés de cette manière. Le projet "IntelliDrug"‚ soutenu par la Commission européenne‚ concerne un système dentaire qui faciliterait la prise régulière de médicaments par des patients en difficulté‚ tels les malades d'Alzheimer. Un dispositif placé à l'intérieur d'une fausse dent libèrerait à intervalles réguliers les doses de médicaments nécessaires au traitement des patients C o m me n t a i d e r l e s ma l ad e s Alzheimer à prendre régulièrement leur traitement médical ? Une équipe de recherche de Tel Aviv vient d'apporter une réponse prometteuse : concevoir un système dentaire qui délivre‚ à l'heure indiquée et à la fréquence prescrite‚ les médicaments que doit prendre le patient. Le projet "IntelliDrug" – c'est son nom – consiste tout simplement en une fausse dent équipée d'un micro-réservoir‚ qui s'ouvrirait à des moments précis‚ programmés par le corps médical. A intervalles réguliers‚ le système déverserait au fond de la bouche les médicaments. Les produits se mélangeraient alors directement à la salive et entreraient dans le sang. Le projet est soutenu par la Commission européenne. Ces médicaments étaient habituellement pris oralement ou en injection. Le système éviterait aussi‚ de manière plus générale‚ que ces mêmes patients soient obligés de se faire assister par un infirmier à domicile. Pas de mise sur le marché avant trois ans 25 GROUPAMA 26