Flash-N°46-2007 - Générations

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Flash-N°46-2007 - Générations
Bulletin trimestriel de liaison de la Fédération des Aînés Ruraux du Bas-Rhin
10 rue Sainte Marguerite 67000 STRASBOURG  03 88 22 53 08
Permanence : mardi de 14 h à 16 h (en-dehors des vacances scolaires)
BULLETIN D’INFORMATION N° 46
3e trimestre 2007
Il est là !
Mais oui, l’été est arrivé sans que nous nous
en rendions compte ! Quand on vous dit « y a
plus d’saison »…
C’est vrai que nous pourrions le croire, en
nous remémorant les températures relevées
au mois d’avril mais, si nous nous donnons la
peine de remonter dans nos collections de
journaux d’antan, nous trouverions
certainement de tels phénomènes
climatiques.
Tout ça pour dire que notre mémoire est très
sélective et qu’elle nous permet facilement
d’y trouver ce qui nous arrange, que ce soit
pour en être satisfait ou, plus généralement,
pour nous en plaindre.
Naturellement, dans l’optique de « bien
vieillir’ », nous devons privilégier les aspects
positifs de nos souvenirs sans pour autant
négliger le présent, mais je vous fais entière
confiance dans ce domaine… En effet, le
27 juin aura vu se dérouler à SUNDHOUSE
notre traditionnelle Journée de la Forme et
les records de participation y auront été
battus, avec plus de cinq cents participants,
preuve que vous tenez la forme !
C’est donc l’occasion de revenir sur la raison
d’être d’une telle journée. L’aspect festif en
est naturellement une des composantes, mais
c’est bien le mot ‘’Forme’’ qui en constitue la
motivation principale, vous l’avez compris.
Et oui, si ce jour est bien l’occasion de se
retrouver entre amis, autour d’un repas
convivial, ce n’est pas une raison pour
négliger le coté physique, en laissant tomber
les parcours de marche, amoureusement
fléchés par les sportifs du club organisateur.
Mais ne nous leurrons pas, ce ne sont pas les
quelques hectomètres accomplis ce jour là
qui correspondent à la notion d’effort
physique que nos médecins et notre corps
attendent de nous.
Loin de moi une quelconque idée de
« compétition », de « dépassement de soi »,
simplement le souhait que chacun d’entre
nous, à la mesure de ses (vrais) moyens,
accomplisse chaque jour l’effort d’une petite
marche, au lieu de s’endormir devant la télé,
ou de tuer tout un après midi en « tapant le
carton ». Bravo si vous le faites, mais que
ceci ne vous empêche pas de prendre votre
vélo pour faire quelques courses pas trop loin
de chez vous, ou bien de chausser vos
« rollers »… non, là je blague, car les chutes
sont fréquentes et nos os peut être pas trop
robustes pour y résister !
Mais que se passe-t-il ? J’entend déjà l’un ou
l’autre protester… le président a perdu la tête…, il veut notre mort …
Absolument pas !
Je souhaite simplement voir les « Aînés 67 »
faire de leur mieux pour garder la meilleure
forme possible, le plus longtemps possible,
pour le plus grand bonheur de leurs familles
et d’eux-mêmes…
Alors…
« En avant toutes » !
Henri Imbert
Bulletin imprimé gracieusement par « GROUPAMA ALSACE »
Responsable de la publication : Henri IMBERT
1
Club des Aînés de Waltenheim-sur-Zorn
JEAN REINHARDT dit : « HANS », LE DOYEN N’EST PLUS !!!
Le doyen « HANS », ainsi communément
nommé dans son village dès son plus jeune
âge.
Retraité des chemins de fer, il a vu le jour le
17 février 1911 à WALTENHEIM. Fils des
époux Michel REINHARDT et Catherine
ARBOGAST, il a grandi dans une famille de
7 enfants desquels seul le cadet Charles,
né en 1929, est encore en vie.
A 28 ans « HANS » a contracté mariage avec
Lina BIEHLER de Berg (Alsace Bossue). Le
couple a eu deux enfants dont l’un est décédé
en bas âge. Toute sa carrière active, « HANS »
l’effectuera en gare de Mommenheim, village
où il résida jusqu’à sa retraite en 1970 et
au-delà. De 1978 jusqu'à trois mois de son
décès, il a résidé dans sa propriété en son
village natal.
Toutes ses années à la retraite il
s’adonna au travail de la terre :
potager, verger et vigne, ainsi
qu’un petit élevage de lapins. Tous
ces travaux de bêchage, sarclage et
fauchage, il les réalisa
manuellement. Pour la vigne, sa
passion favorite, rien n’a été laissé
au hasard ; des soins appropriés
dans les règles de l’art, de la taille à
la vinification.
Son moyen de déplacement : « le vélo » ; des
trajets longs ou courts tous les jours jusqu’à
l'âge de 94 ans.
« HANS » a su rythmer son mode de vie, et
cela, sans excès dans tous les domaines. Il se
couchait et se levait tôt, tout en sachant doser
son alimentation. Il respectait le travail en
semaine et le repos dominical. Pas de
distractions spéciales ; un peu de musique
dans son jeune âge, puis à la retraite le
dimanche matin au son des cloches du culte,
et l’après-midi la partie de belote au bistrot du
coin.
En 1985, lors de la création du « CLUB DES
AINES », il fut l’un des membres fondateurs et
toujours fidèle au rendez-vous des réunions
mensuelles, des sorties éventuelles, et cela
jusqu'à trois mois de son décès. Lors des
réunions mensuelles c’était la partie de belote
et c’était lui qui était le maître des comptes
jusqu’à sa dernière partie !
Depuis 2002 lors des sorties « JOURNEES DE
LA FORME » organisées par la Fédération des
Aînés Ruraux, « HANS » a eu la joie d’être le
« doyen » sur un ensemble de plus de 400
participants, ce qui lui a valu d’être
récompensé par la « Coupe de la
Fédération » - remise par le Président IMBERT
pour lequel il avait une grande estime. Il a eu
cette coupe durant cinq années consécutives,
dont la dernière en 2006 à ALTWILLER où en
remerciant le Président IMBERT il s’exclamait
en disant « à l’année prochaine ! ».
Mais hélas ! Le destin en a décidé autrement :
« HANS » vivait seul dans sa propriété après le
décès de son épouse il y a deux ans.
L’autonomie dont il jouissait en général
s’amenuisait assez vite depuis l’automne
dernier. Malgré le passage quotidien
de « Liliane », épouse de son neveu
« Georges », et suite à une chute à
son domicile, il a dû être hospitalisé
pour des contrôles. De retour de
l’hôpital, son fils « Freddy » résidant
à « CLICHY-SOUS-BOIS » décida de
le transférer à la Maison d’Accueil de
WILLGOTHEIM.
Là, pendant deux mois durant,
« HANS » se portait à merveille
jusqu’au jour où une nouvelle chute
dans sa chambre lui était plus fatale au point
qu’il
avait
dû
être
hospitalisé.
Résultat : paralysie des jambes. De retour à la
Maison d’Accueil en fauteil roulant, son moral
était au plus bas et son état de santé déclinait.
Au bout de trois semaines, « HANS » s’est
éteint sans souffrances et dans la dignité.
Les obsèques furent célébrées dans la dignité
d’un enfant du pays qui a aussi servi la France
et dont les honneurs lui ont été rendus par le
Président des Anciens Combattants. Il a été
porté en sa dernière demeure en présence
d’une assemblée recueillie. Le pasteur
GUERRIER a su exprimer des paroles de consolation et de réconfort pour la famille en deuil.
Ainsi fût la vie d’un être humain hors du
commun.
Le Président
D. W.
2
Journée de la Choucroute
Club Soleil d’Argent
HARSKIRCHEN
JOURNEE DE LA FORME
2007
Nous vous attendons nombreux
Les années se suivent et se
ressemblent. C’est pour la troisième année
consécutive que le club organise la
Journée de la choucroute.
Madame Eliane FEST, Présidente,
souhaite la bienvenue à tous les clubs des
environs ainsi qu’aux invités : M. Camille
SCHWARTZ de la Fédération des Aînés
Ruraux du Bas-Rhin et Madame,
M. ZINCK, adjoint au Maire. MM. IMBERT,
Président de la Fédération des Aînés
Ruraux du Bas-Rhin, et M. SCHAEFFER,
Maire de Harskirchen, étaient excusés.
La salle de la Zone de Loisirs était
comble à l’heure du déjeuner, Mme la
Présidente et son équipe ont le plaisir
d’accueillir 200 personnes venant des
villages de Butten, Lohr, Schoenbourg,
Wolfskirchen, Berg et Waltenheim. Une
bonne vingtaine de bénévoles a servi une
choucroute richement garnie, suivie d’un
dessert et café.
Une tombola a agrémenté l’aprèsmidi ainsi qu’une animation musicale
assurée par M. Edmond STOCK de Butten
et M. Gérard FUSS, secrétaire de mairie
de Harskirchen. En fin d’après-midi, tout
ce monde, dans la joie d’avoir passé une
belle journée, s’est à nouveau donné
rendez-vous au mois d’avril de l’année
prochaine.
J.-C. F.
le 27 juin 2007 à Sundhouse
pour notre rencontre départementale
dans la belle complicité des
Aînés Ruraux.
« Les gens se sentent seuls parce qu’ils
construisent des murs plutôt que des ponts »
Les clubs de l‟Alsace centrale
Les clubs, affiliés aux Aînés Ruraux du
Bas-Rhin, qui se situent dans la magnifique
région du Ried central continuent à organiser des
rencontres pour « leurs joueurs de belote ».
Cinquième année déjà que ces rendez-vous ont lieu
et sont l‟occasion de retrouvailles amicales. Les
deux dernières ont eu lieu le 11 mai 2007 à
Diebolsheim et le 5 juin 2007 à Gerstheim.
Il est question que le club qui organise une sortie
ou toute autre manifestation communique cette
information aux clubs voisins qui pourront alors se
joindre à lui.
Une ouverture vers les clubs de proximité pourrait
faciliter la mise en place de sorties en autobus ou
de spectacles faisant appel à des artistes qu‟il faut
payer !
Les Aînés Ruraux de l‟Alsace centrale sont
heureux de saluer parmi eux deux nouveaux
présidents de Club.
A GERSTHEIM : Au Club « Age d‟or »
M. Jean-Pierre SUTTER a pris la succession de
notre regretté Bernard HOLZER.
A SAASENHEIM : M. Roger BALIN s‟est
retiré en confiant les clés du Club « Feuille de
Trèfle » à M. Gilbert BREFIE.
Remerciements aux uns et vœux de réussite aux
autres.
LA VIE
Poème écrit par Appoline (9 ans)
« La vie c‟est quelque chose où l‟on rit, où l‟on sourit
mais c‟est aussi quelque chose où l‟on pleure, où l‟on
meurt.
Même si on est humoriste, on peut être triste.
La vie, c‟est aussi les amis, les bonheurs, même s‟ils
sont petits, les choses bizarres, l‟art…
Finalement, la vie c‟est une sucrerie. ».
3
Aînés ruraux—Fédération du Bas-Rhin
Assemblée Générale 2007
Composition du Conseil d’Administration
Mmes Edeltraud OTT et
Monique TUBACH, n’ont plus
souhaité être reconduites dans
leur fonction.
M. Jean GIRAUDOUX, coopté
en 2006, a été confirmé dans
son poste pour la mise en place
de Zones d’Actions Communes,
destinées à permettre le
regroupement des idées, des
énergies et des moyens des
clubs situés dans une même
zone géographique.
IMBERT
Henri
Président
BAUER
Henri
Vice-Président
JUNG
Albert
Vice-Président
BLAISE
Anneliese
Secrétaire Générale
KUHRY
Roselyne
Sec. Générale Ajointe
SCHWARTZ
Camille
Secrétaire
JUNG
Laure
Trésorière
BOCK
Florent
Assesseur
FEST
Éliane
Assesseur
FEST
Jean-Claude
Assesseur
GIRAUDOUX
Jean
Assesseur
HAUSSWIRTH
Nicole
Assesseur
SILBERREISS
Yvonne
Assesseur
KAYSER
Ernest
MSA Alsace
GLE
Marie-Irène
MSA Alsace
WICKER
André
MSA Alsace
BORDIER
Solange
Réviseur aux comptes
LEHMANN
Renée
Réviseur aux comptes
4
A Dingsheim on se réunit, on bouge, on sort et on
cherche également à se rendre utile si la
circonstance se présente. Ce n'est peut-être plus très
récent, mais le marché de Noël organisé dans un
but humanitaire par les Associations du village a
permis au Club, en l'occurrence à notre Présidente
defaire un don au Père LEDOGAR Aumônier de
l'Hôpital de Hautepierre au profit de son
Association pour les enfants Malades.
Création d'une section randonnée :
Une proposition a été soumise pour la création d'une section "randonnée" et après sondage et mise au
vote, la proposition a été adoptée. Notre membre et
ami Camille SCHWARTZ a été choisi à
l'unanimité comme responsable de la nouvelle
section ."Randonnée teste" faite - "rodage" en
cours!
Les sorties en groupe ne sont pas boudées jusqu'à
présent. Un souvenir extra – cette année encore –
nous laisse notre virée à Petersbach. Nous ne
pouvons que louer une fois de plus la parfaite
organisation de la journée et du programme
présenté et tirons un grand coup de chapeau à la
Présidente du Club de Lohr et à toutes les
personnes qui y ont contribué. Pour les animations,
spectacles, les musiciens qui ont le don de mettre
de l'ambiance, les danses rythmiques des pupillettes
et gymnastes sans oublier les différents sketchs
avec au summum "s'Hützel werd gemätzt un
Wurscht gemacht" un grand BRAVO.
Côté culturel : notre Club a ses adeptes. A
Truchtersheim à la Maison du Kochersberg
l'exposition sur le thème "Les Trésors de nos
Religions" était des plus intéressantes.
La découverte des charmes du Vieux Colmar, en
petit train touristique, une visite guidée du célèbre
Musée Bartholdi ont vivement intéressé et,
entrecoupé par un tournoi de belote en salle, une
sortie à Pfaffenhoffen pour découvrir, au Musée de
l'Image Populaire des collections de peinture sous
verre et autres trésors de la région des 18 et 19ème
siècles n'a pas déçu.
Nos rencontres habituelles meubleront notre attente
d'ici la date de la "Journée de la Forme à
Sundhouse" où avec plaisir et dans la bonne
humeur nous y retrouverons des visages devenus
familiers.
Depuis nos membres se sont retrouvés pour notre
Fête Annuelle et, quelques semaines après pour la
Fête du Printemps symbole de l'arrivée de la belle
saison, deux rencontres – en dehors de nos réunions
bien entendu – qui ont remporté les suffrages de
nos membres. La météo était favorable, la bonne
ambiance et la bonne humeur présentes. Le
programme varié était concocté et présenté par
notre Présidente Mme Nicole Haussière et Jean et
Marlise Kleiner , couple toujours et encore - depuis
près d'un quart de siècle - fidèle aux rendez-vous
surtout lorsqu'il s'agit de divertir, faire rire et faire
plaisir.
Le sketch en dialecte "d'Erholungskür" qu'ils ont
présenté
"vraiment
nature" a été
applaudi
gé n é r e u s e ment et a
remporté la
palme
des
divertissements.
Notre petite chorale, sous la baguette du Maestro
Jean Kleiner n'a pas démérité.
Notre Assemblée Générale a été rondement menée
au mois de février avec quelques changements et
tout d'abord la nomination à titre honorifique de
M. Jean Kleiner Président d'Honneur et
Mme Marlise Kleiner Secrétaire d'Honneur,
tandem actif et bénévole dans notre Club, comme
déjà souligné, depuis des décennies. Aucune
modification dans la composition du Bureau avec
Mme Nicole HAUSSWIRTH comme Présidente,
mais dans le comité Mme Bernadette GANGLOFF
a remplacé notre trésorière adjointe décédée, Jeannette Husselstein la maman de notre présidente.
Elle aussi était membre fidèle du Club pendant des
décennies.
Le club des Aînés de Dingsheim
organise une
BOURSE AUX VÊTEMENTS
Samedi 29 septembre 2007
De 13 h 30 à 18 h 00
au bar du centre culturel
(vêtements, chaussures, sacs, livres à petits prix)
VENEZ NOMBREUX
POUR SOUTENIR NOTRE ASSOCIATION
5
UND DANN WIRD ALLES ANDERS
Sieglinde Breitschwerdt “Konradsblatt”
Texte remis par Mathilde LAUINGER “Casque d„or” Baldenheim
Sonntagsmorgen, 9.30 Uhr. “Frühstück ist fertig !”
zwitscherte unsere Tochter.
“Mmh”, nuschelte der unrasierte Mann, neben mir,
mit dem ich seit 17 Jahren verheiratet bin.
Eva ging ans Fenster. Wie ein Presslufthammer
ratterte die Jalousie nach oben. “Los, steht endlich
auf” rief unsere Tochter und verschwand aus dem
Raum.
Gerührt sahen wir uns an. Eva hatte die Reste
unserer gestrigen Feier beseitigt. Keine halbvollen
Gläser, keine verschmierten Teller und ihr
Frühstück schmeckte einfach köstlich.
“In eurem Alter müsstet ihr viel mehr auf eure
Gesundheit achten”
“Wie kamen wir bloß zu so einer klugen Tochter ?”
Am Abend unterhielten wir uns über Evas
Ratschlag. Wirklich : so konnte es nicht weiter
gehen. Wir wollten endlich etwas für unsere
Gesundheit tun. Innerhalb einer Stunde hatten wir
einen Fitness= und Ernährungsplan entworfen. Als
ehemaliger Sportler wusste mein Mann, wie
schlaffe Muskeln wieder auftrainiert wurden. Ich
konnte auch etwas beisteuern : meine
Diätkenntnisse. Jahrelang hatte ich die einschlägige
Zeitungen gelesen. Jetzt konnte dieses Wissen
endlich angewendet werden.
Am nächsten Tag schleppten wir Kartonweise
Fitness nach Hause. Entschlossen packten wir alle
gesundheitsfeindlichen Lebensmittel in Plastiktüten
und beglückten damit die Nachbarn , die wir nicht
leiden konnten. Nachdem Eva im Bett war, schlich
ich noch einmal zum Kühlschrank und fischte im
Gemüsefach unter dem Salatkopf eine Flasche Sekt
hervor.
“Liebling”, flötete ich, “ich schlage vor, dass wir
von unseren alten Lastern gebührend Abschied
nehmen”
5.30 Uhr am nächsten Morgen. Ein helles Schrillen
riss uns aus tiefstem Schlaf. Blind und taub
torkelten wir aus dem Bett und stopften uns in die
neuen Jogginganzüge. Keuchend trabten wir bei
nieselndem Regen und peitschendem Wind. Nur
der Hund fand den nächtlichen Ausflug super und
führte uns seine Kondition vor.
Das Frühstück verlief schweigend. Grimmig
schlürften wir den linksdrehenden Jogurt und
zerbissen krachend Karotten. Um 10 Uhr hatte ich
das Gefühl umzufallen. Mein starker Kaffee,
verbunden mit der gewohnten Zigarette, fehlte.
Das Mittagessen, bestehend aus Sojakeimlingen
und geraspeltem Lauch, würgte ich mit
Todesverachtung runter. Am Nachmittag, als mich
der Hunger fast wahnsinnig machte, schlich ich in
Evas Zimmer und klaute ihr einen Schokoriegel.
Vorwurfsvoll sah mich unser Hund an…
Am Abend kräftige mein Mann mittels Hanteln
seine Bizeps. Ich tat etwas für meine Oberschenkel
und strampelte keuchend auf dem Heimtrainer. Der
erste Fitnesstag war überstanden. Wir hofften, dass
wir die Anfangsphase bald überwunden hätten,
aber es änderte sich nichts – wochenlang. Wenn ich
mich zu schlapp fühlte, stibitze ich Süßigkeiten von
Eva ; aber am besten schmeckten die heimlich
gerauchten Zigaretten, die ich in Hockstellung auf
dem Balkon inhalierte.
Ich war zwar deutlich schlanker geworden, doch
dafür faltenreicher. Wenn ich Bekannte oder
Freunde traf, fragten sie besorgt, ob ich krank
gewesen sei.
Was früher bei uns selten vorkam, gehörte jetzt zur
Tagesordnung : Streit ! Wegen jeder Kleinigkeit
gerieten wir uns in die Haare. Vermutlich lag es
auch daran, dass wir abends viel zu erschöpft
waren, um eheliche Zärtlichkeiten zu pflegen.
Die Zeit tickerte so dahin, und eines Tages rief
mich meine Freundin Suzanne an. Ich schwärmte
von unserem Wohlbefinden und lobte Hans , dem
ich so viel Durchhaltvermögen niemals zugetraut
hätte. “Tatsächlich ? “ fragte sie spöttisch. Meine
Antennen schlugen Alarm. Ich beschloss, meine
Augen Offenzuhalten.
Zuerst bemerkte ich nichts, nur hin und wieder trug
Hans einen äußerst zufriedenen Gesichtsausdruck
zur Schau. Ein paar Tage später war das Schicksal
mir hold. Zufällig bemerkte ich den Wagen meines
Mannes, der direkt neben einem griechischen
Restaurant parkte. Vorsichtig spähte ich durch die
Scheiben. Da saß er, aß Gyros, rauchte und trank
ein Bier.
Ich beschloss, mich wie eine kluge, kultivierte und
über alles stehende Frau von Welt zu verhalten.
Also keine Szene. Ich betrat das Lokal und setzte
mich an den Nebentisch.
Wie von der Tarantel gestochen fuhr Hans hoch.
Fassungslos sah er mich an “Willst du mich nicht
einladen ?” zwitscherte ich und lächelte falsch. Ich
genoss die Situation.
Und plötzlich brachen wir in schallendes Gelächter
aus. Wir futterten uns wie zwei kleine Raupen
Nimmersatt durch die Speisekarte.
An diesem Abend fiel der Gute-Nacht-Kuss weiß
Gott nicht kraftlos aus. “Wir haben viel
nachzuholen” flüsterte Hans zärtlich. “Stimmt” gab
ich ihm Recht. “Und dann wird alles anders…”
6
MONDNACHT
VOR DEM ABFLUG
Joseph Freiherr von Eichendorff
Julius Sturm
Es war, als hätte der Himmel
Die Erde still geküsst,
Dass sie im Blütenschimmer
Von ihm nun träumen müsst‟
Die Schwalben halten zwitschernd
hoch auf dem Turm Rat.
Die Älteste spricht bedenklich :
„Der Herbst hat sich genaht
Schon färben sich die Blätter,
Die Felder werden leer,
bald tanzt kein Mücklein
im Strahl der Sonne mehr.
Seid ihr zur Reise fertig?“
Die Alten zwitschern :“ja !“
Die Jungen fragen lustig :
„Wohin?“ – „Nach Afrika !“
Nun schwirrt es durch die Lüfte,
verlassen steht das Nest ;
doch alle hält die Liebe an ihrer Heimat fest.
Wohl ist‟s viel hundert Meilen
Von hier bis Afrika
Doch kommt der Sommer wieder,
sind auch die Schwalben da.
Die Luft ging durch die Felder,
Die Ähren wogten sacht,
Es rauschten leise die Wälder,
So sternklar war die Nacht.
Und meine Seele spannte
Weit ihre Flügel aus
Flog durch die stillen Lande
Als flöge sie nach Haus.
Der Wurm
Am Fuß von einem Aussichtsturm
Saß ganz erstarrt ein langer Wurm.
Doch plötzlich kommt die Sonn’ herfür,
Erwärmt den Turm und das Tier.
Da fängt der Wurm an, sich zu regen,
und Regenwurm heißt er deswegen.
LERNE
Lerne… statt zu reden… schweigen
Fällt es dir auch noch so schwer
Eher dir die anderen zeigen
Deinen Rat braucht man nicht mehr.
Sprichwort
„Der liebe Gott weis, wie man fruchtbare Erde
macht und er hat das Geheimnis den
Regenwürmern anvertraut“
Lerne stille Wege gehen
Mag dich auch die Ruh‟ nicht freuen
Eh‟ du weißt, wie es geschehen
Bist du doch so ganz allein.
HEIRATSANTRAG ÜBER DEN WOLKEN
In luftiger Höhe hat ein Brite um die Hand
seiner Freundin angehalten : Phil HODSON ließ
200 Schüler seiner früheren Schule am Boden die
Worte „marry me“ (heirate mich) formen.
Dann lud er seine Freundin zu einem
Hubschrauberüberflug ein, um so den zehnten Jahrestag ihrer Beziehung zu feiern. Als die 25 jährige
aus dem Helikopterfenster auf den Schulplatz
schaute, sah sie den Heiratsantrag und sagte JA.
„Ich sah die Worte,
drehte mich um, und
da kniete Phil mit
einem Ring in der
Hand. Ich bin in
Tränen ausgebrochen“
sagte die Freundin.
Lerne auf die Seite treten
Eh‟ man dich zur Seite schiebt,
Gehe eh‟ man ungebeten
Lächeln dir den Abschied gibt.
Lerne ohne Groll zu sehen
Andere an deiner Stell
Ihre Zeit wird auch vergehen
Wieder andere folgen schnell.
Lern die große Kunst auf Erden
Macht es dir auch schwere Pein
Lerne mit dem älter werden
Langsam wieder nichts zu sein.
7
LE CASQUE et l‟ENFANT
COMPRENDRE... la KIPPA
Ecrit en 1980 par le
Capitaine Roland PICQUOT,
Sapeur-pompier à Cherbourg
Journal „La Croix“
« La kippa » (littéralement : voûte, coupole)
est une calotte portée par des hommes juifs
pratiquants. Certains la mettent de manière
constante, d‟autres uniquement au moment des
cérémonies religieuses et à d‟autres occasions
rituelles. Elle est aussi proposée aux non-juifs
qui visitent une synagogue ou se rendent au
Mur occidental du Temple, à Jérusalem.
Le port de la kippa est recommandé dans le
Talmud (recueil de traditions rabbiniques
interprétant la loi de Moïse) par des rabbins
estimant absolument nécessaire de se couvrir la
tête pendant la prière. Il a pour but de rappeler
que Dieu est l‟autorité suprême « au-dessus de
nous » : un moyen d‟exprimer le sens profond
du respect pour Dieu.
La tendance à porter la calotte toute la journée
et pas seulement aux prières est relativement
tardive. Elle date vraisemblablement du 18ème
siècle pour ce qui concerne l‟Europe.
La kippa est aujourd‟hui un véritable signe
d‟identité religieuse, comme une façon
d‟affirmer sa fierté d‟être juif. Elle est aussi un
moyen commode d‟indiquer la sensibilité et les
affiliations à tel ou tel groupe. Ainsi les uns
portent une kippa de velours noir, les autres
ont une kippa crochetée de couleur, d‟autres
encore se couvrent d‟une toque à fourrure.
Il y en a aussi qui portent un
chapeau pendant la prière
« afin d‟accroître la
conscience de la présence du
Tout-Puissant quand ils se
tiennent devant lui ».
Dis, maman,
Où est le monsieur au casque brillant ?
Il est venu par la fenêtre en rampant,
Me chercher dans mon petit lit brûlant.
Il m‟a protégé de son corps puissant
Et m‟a enlevé par la fenêtre en un instant.
Il m‟a remis dans tes bras en souriant.
Alors, tu m‟as serré sur ton cœur en pleurant.
Il est reparti en courant, avec un casque brillant.
Dis maman, quand je serai grand,
Tu m‟achèteras un casque brillant,
Pour que je puisse en souriant sauver les petits enfants
Et les remettre dans les bras de leur maman ?
Oui, mon enfant, mais quand tu seras grand,
Si tu portes un casque brillant,
il faudra que tu sois vaillant
Pour que je sois fière à ce moment
Mais comme toutes les autres mamans,
Lorsque leur enfant porte un casque brillant,
J‟en tremblerais en y pensant.
LES DOUZE COMMANDEMENTS
DES FATIGUÉS
A faire lire par quelqu‟un d‟autre pour ne pas se
fatiguer !
1 °) Sois infatigable au repos.
2 °) Si tu vois quelqu’un qui se repose, aide-le.
3 °) Rappelle-toi que le travail est sacré : n’y
touche pas !
4 °) Si, par hasard, tu trouves du travail, avise le
bureau des objets trouvés.
5 °) Ce que tu peux éviter de faire, fais le faire par
un autre.
6°) Si l’envie te prend de travailler, assieds-toi et
attends que ça passe.
7°) Ne te fatigue pas même pas à tuer le temps
puisqu‟il travaille pour toi !
8°) Si, par mégarde, tu tues le temps, utilise le
temps mort pour ne rien faire.
9°) Oublie les vieux travaux et laisse les
nouveaux devenir vieux.
10°) Ne reste jamais debout si tu peux t’asseoir.
11°) Si tu es victime d’une trop grande force, ne
marche pas, reste assis.
12°) N’écoute pas les histoires à dormir debout.
LE HÉRISSON
Mignon, le hérisson nous est
aussi très utile. Il se délecte
de petits escargots et de
limaces, d‟insectes et de
vers, d‟un petit mulot par-ci, d‟une souris par-là.
L‟hiver venu, lorsqu‟il se réveille une fois par
semaine, il lui est difficile de faire bombance.
Il lui arrive même de mourir de faim et de soif. Venezlui en aide en lui donnant de la pâtée pour chat et de
l‟eau (pas de lait qu‟il ne digère pas bien.) Laissez un
tas de feuilles au pied des arbres ou des piles de
rondins sous lesquels il pourra s‟abriter et même
nicher.
Attention avant de mettre le feu à un amas de déchets :
un hérisson y fait peut-être la sieste.
8
DON D‟ORGANES
Guide de l‟agence de biomédecine
Pourquoi est-ce si important d’en parler ?
QUE DIT LA LOI ?
Les trois grands principes de la loi bioéthique sont le
consentement, la gratuité du don, et l‟anonymat entre le
donneur et le receveur.
1°) Principe du « consentement présumé » : après sa
mort, toute personne est considérée consentante au don
d‟éléments de son corps en vue de greffe, si elle n‟a pas
manifesté son opposition de son vivant. La loi nous donne donc la liberté de décider personnellement. En cas de
décès, le médecin demandera aux proches si le défunt
était opposé au don d‟organes.
2°) Gratuité : le don d’organes est un acte de générosité
et de solidarité entièrement gratuit. La loi interdit toute
rémunération en contrepartie de ce don.
3)° Anonymat : Le nom du donneur ne peut être
communiqué au receveur, et réciproquement. La famille
du donneur peut cependant être informée des organes et
tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le
demande.
En matière de don et de greffe d‟organes, la loi française
prévoit que la volonté du défunt prime sur toutes les
autres. Mais faute d‟en avoir parlé ensemble, des
familles touchées par le deuil brutal d‟un être cher se
trouvent chaque année dans la situation difficile de
décider au nom de leur proche.
Que nous soyons pour ou contre le don de nos organes,
notre choix doit être connu de nos proches pour les aider
dans des circonstances difficiles.
Pour prendre position, il faut savoir. Se décider sur le
don ou non de nos organes après sa mort et transmettre
sa décision à ses proches n‟est cependant pas une
initiative facile.
DONNER… POURQUOI ?
Un nombre croissant de malades en attente de greffe
La greffe d‟organe, c„est le remplacement d‟un organe
défaillant par un organe sain, appelé greffon.
Chaque année, plus de 11 000 personnes ont besoin d‟une greffe d‟organe pour continuer à vivre ou pour mieux
vivre. Ce nombre augmente régulièrement du fait de
l‟allongement de la durée de vie. Seulement 4000 personnes sont greffées annuellement et 260 malades
décèdent faute de greffons.
COMMENT EXPRIMER SON CHOIX ?
Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des
conditions exceptionnelles.
SI VOUS ETES CONTRE le don d‟organes ou de tissus
en vue de greffe :
Demandez votre inscription au
Registre national des refus
TSA
90001 SAINT DENIS LA PLAINE CEDEX 3572
Téléphone : 01 55 93 65 50
SI VOUS ETES POUR le don d’organes ou de tissus en
vue de greffe :
Dites-le à vos proches pour qu‟ils puissent en témoigner.
Porter sur vous une carte de donneur. Celle-ci n‟est pas
obligatoire, mais elle est utile car elle témoigne de votre
décision.
Seules les personnes décédées en état de mort
encéphalique dans un service de réanimation peuvent
être prélevées. Elles sont peu nombreuses : 2 500
personnes sont recensées chaque année en état de mort
encéphalique et 1300 seulement sont effectivement
prélevées.
Ne sachant pas si le défunt était opposé ou favorable au
don de ses organes ou de ses tissus, un tiers des proches
consultés refuse le prélèvement lorsque la question leur
est posée à l‟hôpital, par le médecin ou l‟infirmière.
C‟est pourquoi, il est important de faire part de sa
position à ses proches.
Existe-t-il une limite d’âge ?
Il n‟y a pas de limite d‟âge. Seule la qualité des organes
est prise en compte. Si un cœur est rarement prélevé
après 60 ans, les reins, le foie ou les cornées peuvent
l‟être sur des personnes beaucoup plus âgées.
Après l’opération de prélèvement, comment le corps
est-il rendu à la famille ?
Le prélèvement est un acte chirurgical, effectué au bloc
opératoire avec toutes les précautions habituelles, et qui
n‟entraîne aucun frais pour la famille. Le corps du
défunt est traité avec respect et attention avant d‟être
restitué à la famille pour qu‟elle puisse organiser les
obsèques selon ses souhaits ou ceux du défunt.
Quelle est la position des confessions religieuses ?
Le prélèvement d‟organes qui a pour finalité de sauver
ou d‟améliorer la qualité de
vie, ne rencontre pas
d‟objection de principe.
Toutes les religions
invitent leurs fidèles à une
réflexion en faveur du don
d‟organes et disent leur
accord puisqu‟il s‟agit de
sauver une vie.
QU‟EST-CE QUE LA MORT ENCEPHALIQUE ?
A la suite d‟un accident vasculaire cérébral ou d‟un
traumatisme crânien, le cerveau peut être
irrémédiablement détruit. C‟est la mort encéphalique.
Lorsque cela se produit à l‟hôpital, il est possible de
maintenir artificiellement l‟activité cardiaque et la
respiration pour préserver les organes et permettre le
prélèvement, puis la greffe, mais ce maintien ne peut
durer que quelques heures.
QUELS ORGANES GREFFE-T-ON ?
Chaque année, en France, sont réalisées environ 2 500
greffes de rein, 900 greffes de foie, 320 greffes de cœur,
150 greffes de poumons, 20 greffes de cœur-poumons,
100 greffes de pancréas et quelques greffes d’intestins.
Des tissus sont également greffés, notamment les
cornées avec plus de 4000 greffes.
9
ROTE GABEN DER NATUR
Jeanne LOESCH Strasbourg
Der Johannestag am 24. Juni, Kanzdi
zusammengezogen von Gehannesdie,
Johannes dem Täufer oder unserem
Schambediss geweiht, beeinflusste den alten
Volksglauben und viele Bauernregeln.
Ab Kanzdi ist es aus mit dem Verzehr bitterer
Kräuter, Spargel und Rhabarber. Jetzt prägt
das rote Obst den Speise- und Küchenzettel.
Rote Früchte oder rotes Obst.
Kirschen,
Erdbeeren,
Himbeeren, Grüselsbeeren
und Kanzisdriewele leuchten
an Ästen, Hecken und auf
der Erde. Sind es Früchte
oder ist es Obst ?
In den alten Mundarten, wie
auch im Elsässischen,
bezeichnet „Frucht“ eher das
Getreide.
Adolphe Matthis dichtete 1937 : „D’r Bluescht
isch gsaijt, D’r Stern geditte, D’Matt lejt
gemaijt, Un d’Frucht isch gschnitte.“
Frucht aus „fructus“ gibt es in vielen Sprachen
und bezieht sich nicht nur auf Feld- und
Baumfrucht in seiner botanischen Bedeutung,
sondern auch menschliche und tierische
Leibesfrucht, heißt es doch im Gebet „Frucht
Deines Leibes“.
„Obst“ hingegen bedeutet Zukost, „obez“
oder „obaz“ in frühen mittelhochdeutschen
Schriften geschrieben, „äsz“ = über oder
außer dem Essen. Obst bezeichnete in alten
Zeiten
alles,
was
außer
der
Hauptnahrungsmitteln Brot und Fleisch
während einer Mahlzeit gegessen wurde, also
auch Hülsenfrüchte, Gemüse oder dergleichen.
Eigenleben
Das einzige, was die schmackhaften Früchte
dieser Jahreszeit verbindet, ist ihre rote
leuchtende Farbe, die aus Fantasie helle
Farben einmischt, wie die gelbe NapoléonKirsche, die gelben und schwarzen
Kanzisdriewele.
Jede Art dieser Früchte ist botanisch anders.
Die Kirsche ist eine
Steinfrucht,
die
H i m b e e r e n ,
Kanzisdriewele und die
Grüselsbeeren
(Stachelbeeren) haben
ihre Kerne innen im Fruchtfleisch und die
Erdbeere ist überhaupt nur die falsche Frucht
der Erdbeerpflanze in Form eines dicken
runden saftigen Fruchtbodens der als
Sammelplatz für die kleinen winzigen
Fruchtkapseln dient. Es lohnt sich die
einzelnen Früchte mit einer Lupe zu studieren,
jedes Exemplar ist ein wahres Wunderwerk.
Verwertung
Die Verwertung passte sich immer der
Modernisierung an. Als der Zucker noch als
„weißes Gold“, wie auch das Salz, ein
Luxusprodukt war, spielte er keine Rolle im
Haushalt. Das Obst wurde reif, ziddi, geerntet
und konnte ohne zusätzlichen Zucker
verarbeitet werden. Das meiste Obst jedoch
wurde getrocknet, wobei die Flüssigkeit
verloren ging und sich der Fruchtzucker
konzentrierte. Wenn dieses getrocknete Obst
später in Wasser eingeweicht wurde, löste sich
ein Teil des Fruchtzuckers auf und es entstand
ein süßer Saft. Es ist kaum vorstellbar, dass früher auch Kirschen,
Himbeeren, Weinbeeren, wie auch
Äpfel, Birnen, Zwetschgen
getrocknet wurden. Auf dem Wiener
Naschmarkt gibt es heute noch
Berge von getrockneten Erdbeeren im
Angebot.
„Schnitz“ wurden die getrockneten Äpfel,
Birnen und Zwetschgen genannt, die als
Zulage zu Mehlspeisen, wie auch in und mit
dem Sauerkraut gekocht wurden. Zu
Weihnachten wurden sie zu Birnenwecken
oder Schnitzbroten verarbeitet ohne Zugabe
von auch nur einem Gramm Zucker.
Aus getrockneten Weinbeeren, hiesig oder
importiert,
wurde
„Meerdriewelwin“
hergestellt.
Als nachher moderne Möglichkeiten geboten
wurden, wie einwecken, sterilisieren,
einschwefeln, ging das Trocknen verloren. Und
als der Zucker immer billiger wurde, kamen
die verschiedenen Schleckel, Confiture und
Gelée in die Küchen. Auch die Tiefkühltruhen
haben wieder das Einwecken, Schwefeln
vertrieben.
Kirschen.
Der gute alte Bettelmann ist längst als
Edelmann auf dem Tisch, der meistens mit
10
altbackenem Köijlupf, Schneckenkuchen,
süßen Wecken oder Milchbrot hergestellt wird
als mit altem trockenem Brot. Aber echte
schwarze Kirschen müssen es sein, jene die so
schöne Flecken an den Fingern lassen.
Unseren „Bettelmann“ als „clafoutis“ zu
bezeichnen ist
falsch.
Wenn das
altfranzösische Wort „claufir“ auch heißt „mit
Nägeln festmachen“, „mit etwas füllen“
eventuell Kirschen, so ist der clafoutis aus
einem Mehlflan und nicht aus einem
eingeweichtem Gebäckteig hergestellt, und die
elsässischen Schwarzkirschen gibt es nicht im
„Centre“ wo diese Spezialität daheim ist.
Wer trinkt noch seinen Kirsch in irdenen
kleinen Bechern, die in meiner Kindheit auf
jedem Esszimmerbuffet standen rund um den
mit Kirschen eingeritzten Krug, der falsche
Kirschen am Hals hängen hatte. Das war eine
echte Betschdorfer Spezialität.
Wo gibt es noch hoch beladene Heuwagen,
wo die Kinderschar sich am Wissbaum festhält
und der Grand’pa unter einem Kirschbaum halt
macht, damit alle, wie in einem
Schlaraffenland, mit dem Mund die roten
reifen saftigen Herzkirschen zopfen können ?
So war es immer in der Kanzdizeit. Lachend
grüßten die Passanten meinen Grand’pa, der
Zwillingskirschen an den Ohren trug,
leuchtende Augen und ein glückliches Lächeln
unter seinem Schnützer.
Auch die Kirschensuppe darf nicht vergessen
werden. Sie steht in ganz alten Kochbüchern
wie im „Oberrheinischen Kochbuch“ wo
geschrieben wurde „man nehme getrocknete
oder frische Kirschen“.
Kanzisdriewele.
Eine alte Spezialität ist der elsässische
Kanzisdriewelekuchen bedeckt mit Meringage
und Mandelsplitter.
Es gibt sie
nicht
mehr
die „Gelée de
groseilles de
Bar“
eine
f e i n e
Lux usgelée.
Jede Beere,
wurde
vom
Stiel entfernt,
durch
das
kleine
Loch
wurde
eine
G ä n s e f e d e r
eingeführt die jeden
winzigen
Kern
herausschabte ohne
dass die Haut der
Beere
beschädigt
wird. Nachdem der
Zuckersirup gesotten
war, kamen diese
Beeren
für
eine
Minute in den kochenden Sirup und alles
wurde in kleine besondere Gläschen gefüllt.
Mit Gänsefedern wurden die Beeren immer
wieder nach unten in den sich stockenden
Sirup gedrückt, damit sie nicht alle an der
Oberfläche blieben. Viele Frauen aus der
Meuse haben sich ein Zubrot bei dieser Arbeit
verdient. Das Rezept steht nicht mehr in den
modernen Kochbüchern.
Grüselsbeeren
„Groseilles à maquereau“ heißen die
Stachelbeeren auf französisch, weil sie
wunderbar als „Grüselbeersauce“ zu diesem
Fisch, Maquereau, ein Cousin vom Hering,
passen.
Diese Sauce wird nur noch in besonderen
Restaurants angeboten, obwohl sie früher sehr
populär war.
Die kurze Zeit der roten Früchte.
Wenn die Früchte vorbei sind, mitsamt dem
Kirscheneierkuchen, den Erdbeerbowlen, den
echten frischen Fruchteissorten, bleiben uns
die Kirschenstiele zum Entwässern, die
Kirschenkernkissen zum Bett wärmen und die
vielen
getrockneten
Blätter
als
Gesundheitstee.
11
BIEN MANGER REND INTELLIGENT !
Docteur C.Y. SCHALLER
Comment la nourriture dope notre cerveau.
Une revue très documentée, parlant de
l‟alimentation, affirme d‟emblée : les adultes
végétariens ont des enfants plus intelligents que
d‟autres !
Une étude anglaise, portant sur plus de 8000
personnes, a pour ce, testé pour le quotient
intellectuel, leurs enfants dès l‟âge de 10 ans, avec
la conclusion que les personnes qui sont les plus
intelligentes, avaient tendance à porter plus
d‟attention à leur alimentation ! ! !
Le ministère de la santé a, depuis pas mal de temps,
fait la promotion des légumes, en privilégiant les
tomates, les épinards, brocolis, carottes, myrtilles.
Les industriels ont de suite pris le relais : en
octobre 2006, le salon de l‟Alimentation à Paris a
largement diffusé des boîtes ayant des fruits et des
légumes comme contenu.
Un décret à paraître incessamment, oblige les
industriels à diffuser des messages sanitaires dans
le genre : « évitez de manger trop gras, trop sucré,
trop salé » ou aussi « évitons au maximum de
grignoter entre les repas »
Les fumeurs avaient depuis longtemps pu lire sur
leurs paquets de cigarettes : « Fumer nuit à la
santé »
besoin d‟énergie en permanence.
Les contacts sociaux, l‟apprentissage, la mémoire,
tout ce qui est intelligence dans la vie, est
développé au mieux par une bonne nourriture.
Des exemples : les épinards sont une mine d‟or
d‟acide folique servant à conserver bonne mémoire
et humeur joyeuse ; les carottes rendent vraiment
très aimables alors qu‟une carence en vitamine
« E » fait vieillir le cerveau ; cette vitamine
préserve notre stock de neurones, on la trouve
surtout dans les huiles végétales : soja, colza ou
tournesol.
Des légumes variés, fruits frais, poissons, épices,
voilà ce qui satisfera notre cerveau. De tout temps,
nos mamies avaient un mot en bouche : « mange ta
soupe, sinon tu ne grandiras pas ! » Eh bien, une
étude a prouvé que les mangeurs de soupe (5 à 6
assiettes par semaine) ont un taux de cholestérol
plus faible, de même une moindre corpulence que
les autres ! ! !
La soupe ne fait pas maigrir mais a un pouvoir
rassasiant qui permet d’alléger la suite du repas. Ce
qui n‟est pas étonnant : la mode de la soupe revient
en force à Paris. Ils ont déjà suivi la mode New
Yorkaise, où des bars à soupe ont été créés. Dans
certains supermarchés, la vente de soupes toutes
prêtes a progressé. Le seul inconvénient : les
soupes industrielles sont trop salées, par rapport à
celles que préparent nos ménagères.
A New York, la célèbre clinique MAYA a classé
pour leurs avantages multiples, les 10 meilleurs
aliments, ils sont actifs surtout pour la longévité, la
bonne forme avec action anti-cancer. Ce sont : les
brocolis, les myrtilles, les épinards, la tomate, la
pomme, les jus de légumes (au moins cinq
légumes) les amandes, le saumon (riche en oméga
3)
MAIS UNE REGLE D‟OR SUBSISTE : il faut
manger de tout, sans oublier les laitages et
quelques fois des oeufs et de la viande
rouge.ALORS BON APPETIT.
Une réponse pourtant nous vient du bon sens, en
nous disant que manger restera une partie de plaisir
pour 70% des français. IL EST TOUT A FAIT
POSSIBLE DE CONSILIER PLAISIR ET SANTE . Il n‟y a pas vraiment de bons ou de
mauvais aliments, aucun n‟est interdit, seulement
certains sont à privilégier et d‟autres à limiter ;
mais chaque famille d‟aliments a sa place dans nos
menus.
Les anglais, -toujours eux- ont réalisé en 2003, une
expérience portant sur 250 jeunes prisonniers,
pendant 4 mois. Après avoir enrichi l‟alimentation
de ces jeunes délinquants en vitamines,
oligoéléments, minéraux et acides gras essentiels,
on a constaté une réduction de 37% d‟actes
violents. Les Pays-Bas ont suivi cet exemple de
réhabilitation par la nourriture, ceci dans 11
établissements pénitentiaires.
On avait remarqué depuis un certain temps, que des
enfants dès 8 ans, carencés depuis leur jeune âge,
avaient une agression augmentée de 40% par
rapport à la normale des enfants du même âge.
LE GRAND RESPONSABLE EST LE
CERVEAU. Celui-ci exige, pour bien fonctionner,
une quarantaine de substances : vitamines,
oligoéléments, etc.… mais surtout oxygène et
glucides. Cet organe qui contient plus de cent
milliards de microprocesseurs, les neurones, a
COMBIEN DE TEMPS PEUT-ON VIVRE
SANS BOIRE ?
Sans boire, l‟être humain ne peut vivre plus de 2 à
3 semaines. Dès le deuxième jour de privation, la
peau commence à se dessécher et des troubles
apparaissent, par exemple, une
hypotension
artérielle. Indispensable, l‟eau permet notamment
d‟éliminer les déchets par l‟urine et de réguler la
température du corps par la transpiration. Un
homme de 70 Kg, vivant dans un climat tempéré et
dans des conditions normales, élimine ainsi en
moyenne 2,6 litres d‟eau chaque jour.
12
Hände
MENSCHENHÄNDE können klein sein,
sie können schmutzig oder rein sein,
oder stark und groß :
Behandschuht oder bloß.
Sie können groß sein oder zart,
geschmeidig, rissig, rau und hart.
Manche haben viele Hände,
manche haben keine Hände,
Hände können Menschen retten,
Blumen pflücken, Kranke betten.
Sie können beten, heilen, hegen,
oder sich auf andre legen.
Sie können feucht sein oder trocken,
abstand halten oder locken.
Hände können Hände drücken,
oder jemanden beglücken,
zärtlich sein, liebkosen,
abweisen, von sich stoßen.
Hände können Gutes tun,
auf dem Köpfchen eines Kindes ruh‘n.
Geld einnehmen, Geld ausgeben,
taufen und das Grab ausheben.
Menschenhände können bitten
und Zerbrochenes wieder kitten.
Hände können streicheln,
trösten oder schmeicheln,
und durch Gesten etwas sagen.
Hände können Lasten tragen,
sie können betteln und auch geben,
und ein Kind ins Leben heben.
Hände können etwas tun,
können hämmern oder ruh‘n.
Hände können bauen
hilfreich sein, vertrauen,
fühlen, tasten, spüren,
oder Kinderhände führen.
Menschenhände können segnen,
Sich im Händedruck begegnen.
Hände können andre schlagen
Oder sie auf Hände tragen?
Was zu denken gibt am Ende :
Uns Menschen formten
GOTTESHÄNDE.
Hände können niederreißen,
Hände können Steine schmeißen,
drohen, strafen, töten, quälen.
Manche Hände können stehlen,
Hände können foltern, schießen,
Hände können Frieden schließen.
Das gute Wort
Autre recette utile à tous
Accepte chaque nouveau matin comme un cadeau,
comme un don
et si possible comme une fête !
Le matin ne te lève pas trop tard !
Regarde-toi dans la glace
et souris à toi-même,
et dis-toi bonjour :
Tu auras alors un peu d’entraînement
pour le dire aussi aux autres.
Si tu connais les ingrédients du « soleil »,
tu peux toi-même le fabriquer
aussi bien que ta soupe quotidienne.
Prends une bonne portion de bonté,
ajoutes-y beaucoup de patience ;
patience avec toi-même,
patience avec les autres.
N’oublie pas le soupçon d’humour
qui fait digérer les contretemps.
Mélanges-y une bonne dose d’ardeur au travail
et verse sur le tout un grand sourire
et tu obtiens le soleil du jour.
Sag morgens mir ein gutes Wort
Bevor du gehst von Hause fort
Es kann soviel geschehen
Wer weiß ob wir uns wiedersehen.
Sag lieb ein Wort zur Nacht
Wer weiß ob man noch früh erwacht.
Das Leben ist so schnell vorbei
Und dann ist es nicht einerlei
Was du Zuletzt zu mir gesagt
Was du Zuletzt mich hast gefragt.
Drum lass ein gutes Wort das letzte sein
Bedenk :
Das letzte könnt‘s für immer sein.
Denise HIMBER du Club de HARSKIRCHEN
13
Textes transmis par Mme Mathilde BERST
Club de ITTENHEIM
Zeit der Rekorde
Quand nous aurions perdu notre unique
bien, il resterait encore le bien que nous
pouvons faire aux autres, et cela vaudrait
encore la peine de vivre et de travailler.
Lindolfo Weingärtner
Wir bauten den höchsten Turm,
Wir gruben den tiefsten Schacht,
Wir rafften das meiste Geld,
Errangen die größte Macht.
La grande difficulté dans la vie, c’est d’accepter son sort. Chacun envie une autre
destinée, et s’efforce de corriger la sienne
en la compliquant.
Wir lebten auf höchstem Stand,
Wir schufen die größte Füll,
Erzeugten den lautesten Lärm,
Und häuften den meisten Müll.
Veux-tu qu’autour de toi, sur des lieues à
la ronde, la vie soit plus jolie : un secret
agira, le voici simplement : sache sourire
au monde, et merveilleux retour : chacun
te sourira.
Wir träumten den kühnsten Traum,
Erreichten das fernste Ziel,
Wir frönten den größten Wahn
Und taten was uns gefiel.
Dieu nous donne des noix, mais il ne les
casse pas pour nous.
Wir führten den größten Krieg,
Wir wirkten das meiste Leid ;
Erbarme Dich unser, Herr,
Erbarme Dich dieser Zeit !
Der ärmste Mann ist jener, dem bei allem
Reichtum nichts genug ist. Es ist ein
Bettler im Vergleich zu jenem, der auch in
bescheidenen Verhältnissen ein fröhliches
Gemüt behält.
AUFERSTEHUNG
Auferstehung, neues Leben !
Flucht aus der Verwesung Schoss !
Ja, wir sollen dem vergeben
Der sich reißt vom Laster los !
Sollen helfen, aufzurichten,
Statt verachtend von ihm gehen ;
Und nicht richten und vernichten,
Sondern selbst mit auferstehen.
Es gibt keine bessere Schönheitspflege für
ein Gesicht als saubere Gedanken : sie
haben die größte Tiefenwirkung.
Innerlich starke Menschen können dienend
sein, schwache Seelen dagegen sind
herrschsüchtig.
Si nous trouvons belles, les vieilles choses,
Le vieil ivoire, les vieilles dentelles,
Pourquoi ne pas voir aussi la beauté
D’un vieux visage ?
Si nous trouvons de la valeur
Aux vieilles pierres, aux vieux joyaux
Et au vieil or,
Pourquoi l’homme seul doit-il perdre sa valeur
Quand il est vieux.
Auteur inconnu
Transmis par Mme Marie-Hélène LAUFS
Truchtersheim
14
Je suis de l'Alsace
Je suis de l'Alsace, de cette terre féconde
Où l'on ne parle pas français comme tout l'monde.
Je suis de l'Alsace, mon accent me trahit,
Dis-moi, pourquoi est-il objet de moqueries ?
Je suis de l'Alsace, où tout vous émerveille,
Où depuis sa montagne, Sainte-Odile veille.
Je suis de l'Alsace, très heureux de mon sort,
Y penser seulement et mon coeur bat plus fort.
Connais-tu cette Alsace qui s'étire le long du Rhin ?
Où jadis un roi s'exclamait : « Quel beau jardin ! ».
Ses maisons coquettes, ses colombages fleuris,
Ses coteaux de vignes où le raisin mûrit,
Et tous ses châteaux qui se dressent hauts et fiers,
Surplombant partout des forêts de sapins verts.
Ses rivières, ses lacs, ses champs de blés garnis !
Témoignent à tout passant : il fait bon vivr'ici !
Je suis de l'Alsace, écoute-moi bien l'ami,
Qui a connu dans le passé les pires ennuis,
Mon grand-père, tiens, tu peux le répéter,
A changé quatre fois de nationalité !
Sais-tu qu'un certain août 1942
Paraissait chez nous un sinistre décret ?
Cent trente mille des nôtres, de force furent enrôlés,
Schirmeck, Struthof, en as-tu entendu parler ?
D'accord avec toi, il faut tourner la page,
Et garder d'chez nous la plus belle image.
Je suis de l'Alsace, le meilleur pour la fin,
Où tout prête à la fête, où l'on ne manque de rien.
Nulle part mieux qu'ici on ne sait réchauffer ton coeur :
Les marchés de Noël, les corsos en fleurs,
Les fameuses Winstube, Saint-Nicolas et ses Mannele,
Sans oublier Pâques et ses Osterlammele.
Je suis de l'Alsace, longtemps, longtemps encore,
J'pourrais vous citer ses richesses, ses trésors.
Ce pays béni où se croisent deux cultures,
Goethe et Descartes, deux pensées y perdurent
Ce n'est certes pas un hasard si elle abrite en son sein,
La Cour des droits de l'Homme, le Parlement Européen.
Cette Alsace, mon cher, efforce-toi de l'aimer
Crois-moi mon ami, elle l'a bien méritée.
Trouvé par Internet — Auteur inconnu
15
« Les soliloques de Mr. Biau »
Trouvé sur Internet
Lorsque je la vis la
première fois, je me
suis dit : « Voilà une
minette qui a du
chien. » Bien que je
ne me considère pas
comme un chaud
lapin, à force de penser à elle, je finissais
par tourner chèvre, et elle fine mouche,
attendais que je lui déclare ma flamme.
Je lui donnais donc rendez-vous et lorsque
j'arrivais, je ne vis pas un chat. Je me dis :
comme toutes les souris, elle
aime se faire attendre, il n'y a
pas de quoi casser trois pattes
à un canard, elle ne m'a
quand même pas posé un
lapin.
Au bout d'un bon moment que
je faisais le pied de grue, elle
arriva enfin, elle avait visiblement couru
car elle soufflait comme un phoque. Moi,
j'essayais de noyer le poisson en lui
balançant deux ou trois blagues de mon
cru, elle se mit à rire comme une baleine,
je ne pus m'empêcher de penser : « quelle
bécasse » mais ne
relevais
pas
et
décidais
de
faire
l’autruche.
Au début de notre
idylle, tout allait pour
le mieux, elle me
faisait l'amour comme
une panthère, se collait à moi comme une
chatte en chaleur, me chouchoutait
tellement que j'étais comme un vrai coq en
pâte, et un jour on s'est dit « il faut qu'on
cohabite ! ».
Mais vous savez ce que c'est, l'amour
rend aveugle, ou tout du moins myope
comme une taupe, les
mois
suivants,
j'ouvrais les yeux, Et me
rendis compte que plus le
temps passait, plus elle
me traitait comme un
chien.
Au lieu de me mettre à gueuler comme un
putois, je décidais de l’amadouer.
Je lui ai fait mes yeux de crapaud mort
d'amour, j'ai versé des larmes de
crocodile, je me suis fait doux comme un
agneau, mais finalement, j'ai du filer comme un lièvre quand
j'ai compris qu'elle
me prenait pour un
p i g e o n .
Forcément,
cette
rupture, ça m'a filé le
bourdon, je suis
resté plusieurs semaines complètement
prostré, muet comme une carpe, même
mes potes les plus proches, avec qui je
suis copain comme cochon, ont essayé de
me tirer les vers du nez, mais rien n'y
faisait, je restais fermé comme une huître.
Mais un matin, j'en ai eu mare
de dormir comme un loir, je
me suis mis debout, fier comme un coq, je me sentais fort
comme un taureau, je me
sentais frais comme un
gardon, parce que je venais
de me rendre compte que de toutes
façons je ne perdais
rien car finalement
elle était plate comme
une limande, têtue
comme une mule, elle
avait une langue de
vipère
et
surtout,
surtout, un rire de canne à faire péter les
oies. De plus, au fond de moi, je sais
qu'un jour il me tombera une petite caille
toute chaude dans le bec, elle aura des
yeux de biche, un corps de gazelle nous
roucoulerons comme des tourtereaux je la
prendrais dans mes bras et nous nous
endormirons dans
notre nid douillet.
C'est vrai, quoi,
après tout, on
n'est
pas
des
bêtes.
16
ORDONNANCE SPECIALE
« Les tordus »
„Régime du Bonheur“
Transmis par Liliane VOGEL
Club « Joie de vivre » Elsenheim
Marcelle AUCLAIR
« Le Livre du Bonheur »
« Un borgne ne vous donne pas l‟envie d‟être
borgne ; vous n‟avez pas envie de peser cent kilos
quand vous rencontrez un obèse ».
Mais parce que nous vivons en un monde où, sans
être précisément des voleurs, beaucoup d‟hommes
et de femmes trouvent normal de frauder, filouter,
abuser leur prochain, des gens se disent : « X… a
gagné de l‟argent, pas très honnêtement, certes,
mais il n‟en est pas moins respecté… alors
pourquoi pas moi ? » Et ils en font autant.
Parce qu‟il est admis, au dessert d‟un bon repas
d‟animer la conversation en faisant de notre
prochain un objet de dérision, ou de blâme, allant
jusqu‟à ruiner une réputation d‟un coup de dent,
nous trouvons naturel de suivre le mouvement.
Parce que des gens se disputent, nous nous
disputons ; parce que des gens exploitent le faible,
nous l‟exploitons ; parce que des gens mentent,
nous mentons.
Et bien, tout cela est beaucoup plus grave que
d‟être borgne ou obèse. Nous nous étonnons des
calamités qui pleuvent sur notre planète ; qu‟un
hiver glacial prenne l‟ampleur d‟une catastrophe,
qu‟un été sec soit une calamité nationale, on
entend : « Qu‟avons-nous fait au Bon Dieu ? »
Ne confondons pas Dieu avec le Père Fouettard.
Mais la « nature » ne peut « tourner rond » alors
que l‟être humain va de travers.
Je vous l‟ai dit : nous sommes l‟outil de notre
destinée ; notre vie sera ce que la feront notre
caractère, nos pensées. Et les humains, dans leur
ensemble, font le monde ; les pensées qu‟ils
nourrissent, les actes qu‟ils accomplissent,
conditionnent même le temps qu‟il fait, je suis
persuadée.
Un mot d‟argot est riche d‟enseignement : on dit de
celui dont le comportement est parfois
incohérent : « il est tordu ». On ne fait pas de bon
travail avec un outil tordu, on ne construit pas un
monde harmonieux avec des « tordus ».
« Tordus » nous le sommes tous un peu, par la contagion du mauvais exemple, dans la jungle, nous
croyons devoir appliquer la loi de la jungle. Or ses
conséquences sont mortelles.
Sortez de cet enfer en redressant votre conduite et
le cours de vos pensées, vous en
verrez les effets immédiats dans le
petit monde qui vous concerne,
tout y sera déjà plus heureux et
plus harmonieux. Puis le cercle
s‟élargira, vous ferez tâche de votre
lumière. »
Au réveil
Se lever du bon pied
Faire une salutation à la vie, au Dieu d‟Amour.
Au petit-déjeuner
Un grand bol de confiance
Quelques tartines d‟espérance.
Au déjeuner
Mettre sur la table un bouquet de pensées positives
Salade composée de patience, de courage et de foi.
Plat de résistance : acceptation et sérénité.
Assaisonnez de graines de sagesse,
Une grosse tranche de certitude
Le tout arrosé d‟un large sourire.
Au dîner
Un potage de joie,
Un gratin d‟Amour,
Dégustez le tout dans l‟harmonie, la confiance
et la sérénité.
Au coucher
Une tisane de fleurs de paix
Infusée dans plein de signes de reconnaissance.
Terminez la journée par un merci au Créateur
du Bonheur
… et place à un sommeil libérateur, relaxant et
vivifiant.
« Dans un tramway, un insecte est pris au piège derrière
les vitres relevées et mêle son bourdonnement au bruit
des conversations et du véhicule. Le receveur qui s‟en
aperçoit, au lieu de chasser l‟intrus, fait stopper le
tramway et s‟adresse aux voyageurs : « Excusez-moi de
vous infliger ce petit retard, mais cet insecte est un
éphémère (petite libellule qui ne vit qu‟un jour), il sera
mort demain matin. Je ne souhaite pas qu‟il passe en
prison la seule journée de sa vie ! On baisse les vitres et
l‟insecte prend son envol vers l‟air libre. »
Réflexion : nous aussi vivons dans le monde de
l‟éphémère et ne savons pas ce que sera notre vie
demain… au fond, nous
sommes comme un léger
brouillard qui apparaît un
instant et disparaît
ensuite,
alors
construisons notre vie
avec des valeurs qui
durent…
17
Tristesse
La journée des confitures
Écrin où mon coeur se
blottit, essuyant parfois
quelque petites larmes
silencieuses : de nostalgie,
de mélancolie, de
plénitude et d’amour ?
Le 23 juin 2006, un pot de
confiture à la rhubarbe,
des jardins d’Alsace
a rencontré
un pot de confitures aux
mûres,
des jardins du Nord.
La fraise cambrésienne,
en confiture,
en coulis,
s’y est rajoutée.
Heureux, ces fruits en
pots se sont embaumés
mutuellement.
Ils se sont racontés
leur vie au grand air,
au soleil,
dans la brise, la bise,
mais aussi leur martyr :
cueillis, coupés de leurs
racines,
coupés en morceaux,
coupés en rondelles,
broyés, malaxés,
chauffés à blanc,
cuits ;
Par contre la mise en pots
fut une belle aventure,
bichonnés, choyés,
chapeautés, étiquetés
sous le nom de
« Bonne Maman »,
de « Bonne Mamie »,
de « Tatie Chantal », les
voilà prêts à être dégustés
du Touquet, dans le Pasde-Calais
et ailleurs.
Allez savoir, allez
comprendre…
Entourés, nous le sommes,
de près ou de loin,
ce loin un peu loin !
Mais c’est la vie, et rien
ne vaut la vie !
Merci à vous qui êtes ici
merci à vous qui êtes
ailleurs, merci pour les
petits signes, qui font
chaud au cœur, qui font
que le soleil brille de toute
sa splendeur, même s’il se
cache derrière les nuages.
Adieu tristesse à Dieu, tristesse.
Poèmes composés par
Mme Germaine Otté et
transmis par
Mme Colette Ludwig
toutes deux
de Schiltigheim
Tu sais mon garçon, quand les
cigognes
survolent
l‟Alsace, elles n‟entendent plus
que parler français
partout. Alors elles croient
qu‟elles ne sont pas encore
arrivées et continuent leur che-
Notre avenir est
le bilinguisme !!
Apprenez aux enfants l‟alsacien !
18
Canada : Maison avec chambre à part pour les couples ronfleurs
Les promoteurs immobiliers et les architectes
canadiens prévoient que d'ici 10 ans, 60% des
maisons nouvellement construites auront une
chambre pour chacun des maîtres des lieux.
Les ronflements font partie des causes
majeures de cette nouvelle tendance chez les
boomers et les seniors. On estime à 60% de la
population adulte canadienne ceux qui
ronflent. 50% des Britanniques pensent que
cela affecte leur vie sexuelle.
La tendance actuelle des
relations conjugales entre
boomers serait de faire
chambre à part. Guy
Hobman, président de
Greentree Homes, est en
tête de la frange des
constructeurs immobiliers
chez qui la tendance a été
dégagée. Un sondage parmi
les promoteurs et les
architectes prévoit que dans dix ans, plus de
60% des maisons nouvellement construites
possèderont une chambre pour chacun des
deux maîtres de maison.
L'idée de chambres séparées est de permettre
au couple de passer de meilleures nuits,
surtout chez les plus âgés. Les chambres
séparées évitent les désagréments si l'un des
époux souhaite se coucher plus tard et
continuer de travailler. Mais c'est aussi un
moyen d'échapper aux cauchemardesques
ronflements.
Le docteur Eleni Giannouli estime que 60% de
la population canadienne ronfle mais elle n'a
pas de statistiques sur les couples canadiens
qui dorment séparément pour
cette raison.
De récentes études américaines et britanniques montrent
qu'un conjoint sur quatre va
trouver refuge dans une autre
chambre afin de passer une
bonne nuit. 50% des
Britanniques disent que leur
vie sexuelle est affectée à cause des ronflements de leur
conjoint.
Quatre pour cent des hommes
de plus de 45 ans et deux pour cent des
femmes ont de sérieux troubles du sommeil
appelés "apnée du sommeil".
(Extraits de Seniorscopie)
États-unis : 40% des accidents de la route impliquant des 70+ ont lieu à une intersection
79 ans et les +80 sortent moins souvent de la route
dans les accidents que les 35-54 ans. La moitié des
carambolages aux intersections impliquant les +80
sont la conséquence d'un oubli au moment de céder
le passage, comparé à un tiers chez les 70-79 ans et
un quart chez les 35-54 ans.
Les 70-79 ans font des erreurs d'évaluation,
estimant parfois avoir le temps de passer à un
carrefour alors que la situation ne le permet pas.
Les deux autres groupes d'âge ont plus de mal à
percevoir les véhicules arrivant au carrefour. Chez
les plus jeunes, c'est souvent pour cause de
distraction. Les +80 ont des problèmes de vision
qui décline rapidement après 75 ans. Une autre
cause vient de la complexité des intersections
urbaines, les plus âgés ayant du mal à analyser trop
d'informations à la fois.
Une étude de 2002 montre
qu'après 65 ans les accidents
au moment de tourner à
gauche augmentent de 8%
aux États-unis, et à droite en
Australie
Une étude de l'Insurance Institute for Highway
Safety montre que la plupart des accidents de la
route aux carrefours sont dus à des erreurs sur la
priorité de passage. Les 70-79 ans font des erreurs
d'évaluation alors que les plus de 80 ans ne voient
pas le danger venir, souvent à cause d'une vue
déclinante. La complexité des intersections
urbaines demande de prendre en compte un trop
grand nombre d'informations simultanées.
Des études récentes ont montré que les conducteurs
âgés sont surreprésentés dans les accidents aux
intersections. 40% des accidents concernant des
conducteurs de 70 ans et plus ont eu lieu à des
intersections et impliquent un autre véhicule,
comparé à 23% chez les 35-54 ans. Une étude
menée par le Insurance Institute for Highway Safety a pris en compte les accidents de 2003-2004
dans le Connecticut.
La majeure partie des accidents est provoquée par
une erreur sur la priorité de passage de la part des
conducteurs âgés. Cela devient de plus en plus vrai
pour les automobilistes au-delà de 80 ans. Les 7019
La touchante histoire que cache votre machine à coudre
Gérard de Durdal.
Quand vous vous asseyez derrière votre machine à
coudre, pensez-vous quelquefois à un petit tailleur
modeste des environs de Lyon, portant le nom de
Barthélemy Thimonnier ?
Non, bien sûr !
Eh, vous le pourriez ! Car il fut le premier
inventeur de la machine à coudre, et malgré tout
son génie, tout son courage, tout son acharnement,
il ne connut ni la gloire ni la fortune. Bien au contraire.
Permettez-moi de vous parler de ce Français
modeste, car il mérite bien la reconnaissance des
femmes.
Barthélemy Thimonnier était pauvre, mais il avait
des idées plein la tête. Tailleur, il savait combien il
était pénible de tirer l‟aiguille à longueur de
journée. « Je deviendrai riche, disait-il à ses amis,
si je réussis à inventer une machine qui coud toute
seule ».
Pour y parvenir, il travaillait la nuit, souvent
jusqu‟à l‟aube. Ses voisins, bien sûr, ne le
comprenaient pas. Ils lui reprochaient même ce
travail nocturne et colportaient sur son compte des
bruits malveillants. Certains le soupçonnaient de
faire de la fausse monnaie !
Heureusement, il se trouva deux hommes pour
l‟aider moralement et financièrement. Deux
hommes qu‟il admirait car, par rapport à lui, pauvre
petit tailleur sans instruction, c‟étaient deux
savants : BEAUNIER, un ingénieur, et FERRAND,
répétiteur à la célèbre école des Mines de Saint
Etienne.
Le 12 avril 1830, il touchait enfin au but. Il
déposait un brevet « pour un métier mécanique
propre à la couture sur toutes Tsortes d‟étoffes ».
Deux mois plus tard, le 17 juillet 1830, le brevet
était accordé. La machine à coudre était née !
Petit, habillé d‟une grosse veste de velours à côtes,
une mèche rebelle sur le front, des yeux enfoncés
qui ne regardent nulle part, Barthélemy Thimonnier
est loin d‟avoir fière allure. Mais avec son
invention, tout n‟allait-il pas changer pour lui ? Sa
famille qui vivait chichement, n‟allait-elle pas
enfin connaître l‟opulence et lui la gloire ? Au
début, tout permit de le croire.
Le propriétaire d‟une maison de confection à Paris
lui commanda quatre-vingts machines.
Ce pouvait être le début de la fortune. Sans doute y
rêvait-il, le brave Barthélemy, quand il s‟endormait
dans le modeste hôtel où il habitait en attendant de
« rouler sur l‟or ».
Pourtant, ce jour-là, ce n‟était pas la fortune qui
frappait à sa porte mais la malchance.
Deux cents ouvriers tailleurs, persuadés que les
nouvelles machines à coudre vont les priver de leur
gagne-pain, saccagent l‟atelier. A leur départ, il ne
reste plus une machine en état de marche. Ivres de
rage, fanatisés par la colère et la peur, les ouvriers
se sont acharnés.
Barthélemy lui-même échappe de justesse à leurs
mains vengeresses. La fureur des ouvriers tailleurs
a ruiné tous ses espoirs. Lui qui rêvait de faire
venir sa famille à Paris doit repartir à pieds à Lyon ; il n‟a même pas de quoi payer la diligence !
Le voici de nouveau installé dans sa ville natale
mais très rapidement il en a assez de supporter les
ricanements des voisins, il repart pour Paris. Le
pauvre homme se tue au travail. Le jour, il exerce
son métier d‟ouvrier tailleur en se servant de sa
« couseuse » (c‟est ainsi qu‟à l‟époque on appelait
la machine à coudre). La nuit, il travaille au
perfectionnement de sa machine car le fil casse
souvent et elle n‟est pas très rapide.
Malgré son labeur acharné, ses démarches
innombrables, c‟est encore l‟échec. Il fuit à
nouveau la capitale. Encore une fois, il rejoint Lyon à pied et tout le long du chemin, il s‟arrête dans
les villes et les villages et fait le bouffon avec des
marionnettes pour gagner quelques sous pour sa
famille.
L‟année 1846 pourrait être l‟année de la chance car
il rencontre un avocat de Villefranche-sur-Saône
qui lui propose de lui financer un atelier. Tout
semble s‟arranger mais voilà la Révolution de 1848
et tout s‟écroule. C‟est une nouvelle traversée du
désert jusqu‟en 1855, année où sa machine à
coudre remporte un immense succès d‟estime à
l‟Exposition Universelle de Paris. THIMONNIER
est décoré et on salue en lui un inventeur génial
« le père spirituel de toutes les machines à
coudre ». Ce sera pour le petit tailleur le dernier
rayon de soleil qui éclairera sa vie. Ces louanges ne
remplissent pas sa bourse. Il s‟est résigné, il sait
que la fortune ne lui sourira jamais. « Pourvu que
j‟aie une soupe à manger et un petit réduit où
méditer tout seul, je suis content, » dit-il. Dans un
dernier sursaut,il perfectionne sa couseuse, le
crochet est remplacé par une aiguille et elle fait 300
points à la minute. Thimonnier meurt quelques
mois plus tard en laissant sa famille dans un
dénuement total. La France a ignoré un grand
Français ! Elle lui rendra hommage, bien plus tard
quand cela ne lui servira à rien, on posera des
plaques, on inaugurera des monuments, on fera de
beaux discours.
L‟invention de ce brave tailleur français a été
perfectionnée en 1811 par un mécanicien de génie
et un prodigieux vendeur au nom de Isaac
SINGER. C‟est grâce à lui que la machine à coudre
a conquis les cinq continents en moins de 75 ans et
elle s‟est vendue à des millions d‟exemplaires.
20
Parler deux langues permettrait de ralentir le
vieillissement cérébral... la preuve !
Dessin par FYB
A QUELLE HEURE L’ARROSAGE ESTIL LE PLUS EFFICACE ?
On prétend souvent qu‟il est préférable
d‟arroser le soir. L‟eau ne s‟évapore pas trop
rapidement, et une atmosphère humide entoure
les plantes pendant la nuit. Pourtant
l‟absorption de l‟eau par les plantes est plutôt
optimale quand il fait jour et que la lumière
active la circulation de la sève. Dans l‟idéal, un
arrosage pour rafraîchir le feuillage (un
bassinage) est bienvenu le soir tandis qu‟un
arrosage en profondeur pour alimenter la plante est préférable en tout début de journée.
LA SOIF
L‟eau est aussi nécessaire à notre vie que l‟air
que nous respirons. Elle véhicule des éléments
du sang ainsi que celui de certaines sécrétions
(larmes, sucs digestifs) L’eau est nécessaire au
maintien de la température et à l‟élimination
des déchets solubles (urine)
L‟eau représente 60% de notre poids, soit 50
litres en moyenne pour un individu de 70 Kg.
Nos 50 000 milliards de cellules contiennent
les 2/3 de l‟eau du corps, soit 32 à 35 litres
pour un homme de 70 Kg.
Le fonctionnement normal du corps conduit à
la perte d‟environ 2,6 litres par jour… il faut
donc équilibrer ces pertes par des apports
équivalents… mais boire trop d‟eau peut aussi
être dangereux, certaines personnes voulant
trop bien faire, elles boivent trop et par
conséquent leurs sels minéraux sont
complètement dilués et cela se concrétise par
des vomissements et des étourdissements.
Une récente étude réalisée par l'Institut de
recherche Rotman (spécialisé dans les travaux sur
le cerveau), en partenariat avec la Faculté de
médecine de York de Toronto (Canada) montre
que les personnes bilingues qui utilisent leurs deux
idiomes tout au long de leur vie peuvent retarder
l'apparition de symptômes de démence de
plusieurs années.
LES RHODODENDRONS
Si vous éliminez les inflorescences défleuries,
toute cette force va se porter dans l‟élaboration
d‟un beau feuillage et surtout dans les futurs
bourgeons à fleurs. L‟opération demande de la
patience et un peu de doigté car il ne faut pas
supprimer par un geste maladroit ou un peu
trop rapide les boutons en dormance situés à la
base des inflorescences.
Complétez cette taille par quelques arrosages,
si possible de l‟eau de pluie, à laquelle vous
pouvez ajouter un produit antichlorose qui fait
reverdir les feuilles jaunissantes. Apportez de
l‟engrais riche en potasse et magnésium.
Pour enlever les fleurs fanées, saisissez la base
de l‟inflorescence entre le pouce et l‟index,
effectuez, un léger mouvement de torsion : la
tige rompt net, juste au-dessus des bourgeons
de
l‟année
prochaine déjà
bien visibles sur
la tige. Pendant
cette opération,
vous
aurez,
bien
sûr,
maintenu
de
l‟autre main, le
reste de la tige.
LES ROSES
Autrefois, croit-on, toutes les roses étaient
blanches… une légende arabe dit que si on les
jette dans l‟eau du sérail, elles changent de
couleur si on ne dit pas la vérité !
Un jour, Mohamet soupçonnait d‟infidélité sa
fav o ri t e
Aïcha, il lui
demanda alors
de jeter des
roses blanches
à l‟eau… et
Aïcha revint
avec des roses
jaunes safran !
21
LE CHAT QUI ALLAIT À L‟ÉCOLE
SANTE
Cinq millions de Français sont concernés par
les troubles de l‟audition ! Seulement une
personne sur deux fait contrôler ses capacités
auditives.
En outre, 40 000 jeunes
prés ent er ai ent des
altérations du système
auditif, notamment à
cause d‟un usage
incontrôlé de la musique
amplifiée.
Félix était un gros chat gris. Il aimait jouer
avec Denis et lorsque celui-ci alla à l‟école,
Félix aurait aimé y aller aussi ! Et un jour, très
discrètement, il suivit Denis…
Félix était tellement gros qu‟il pensait pouvoir
aller au moins en classe de sixième, si ce n‟est
en cinquième ! Aussi, il monta les escaliers qui
conduisaient vers les grandes classes.
Le professeur de sixième lui ferma la porte au
nez avant qu‟il ait eu le temps de jeter un coup
d‟œil dans la salle de classe.
Le professeur de cinquième s‟écrie : « Mon
Dieu, mais il y a un chat dans cette école ! Le
concierge va le chasser ». Et il ferma la porte
aussi.
Félix était très fâché. Il redescendit les
escaliers et se dirigea vers la classe des
maternelles où la porte était restée ouverte.
Félix entra, la queue en l‟air !
« A qui est ce chat ? » demanda la maîtresse.
« A moi, répondit Denis timidement. Je ne cesse de lui dire que les chats ne peuvent pas aller
à l‟école ! »
« Mais il est venu quand même », dit la
maîtresse. « Et nous sommes heureux de
l‟avoir, pour une fois ».
Denis était ravi ainsi que les autres enfants.
A la récréation, ils donnèrent du lait à Félix. Et
Félix regardait tout : les dessins, les jeux des
enfants, en particulier le jeu de construction.
Quand ils épelèrent le mot C H A T, il écouta
attentivement et apprit à faire comme eux.
Puis soudain, la cloche sonna. Tous les enfants
s‟habillèrent pour sortir.
Félix, lui avait déjà sa
fourrure sur lui. Il marcha à
côté de Denis, la queue droite, très satisfait, car il était
réellement
allé à
l‟école, tout comme
Denis.
LA GELEE ROYALE
La gelée royale est un produit naturel rare
sécrété par les abeilles et qui constitue la
nourriture exclusive de la reine (d‟où son
nom). La reine va ainsi vivre 50 fois plus
longtemps que les autres abeilles et pondre
jusqu‟à 2000 œufs par jour !
Ces constations ont poussé des scientifiques à
analyser la composition de cette gelée royale
aux reflets nacrés que certains n‟hésitent pas à
qualifier de « remède céleste ».
C‟est un véritable concentré d‟éléments
vitaux : vitamines du groupe B, oligo-éléments
et minéraux (cuivre, fer, phosphore), nombreux
acides aminés, acides gras essentiels.
Utilisée en cures
régulières d‟un mois, la
gelée royale est un
reconstituant, un stimulant de l‟état général et
elle renforce les défenses
de l‟organisme.
CINQ MINUTES
POUR VOUS INTERESSER A VOS JAMBES
- Vous arrive-t-il d‟avoir les jambes lourdes ?
- Vous arrive-t-il d‟avoir les chevilles enflées ?
Oui, les femmes et les hommes sont concernés ! Au-delà
de 70 ans, plus de 75% des femmes et plus de 50% des
hommes sont touchés par cette pathologie.
Alors,
- évitez une exposition prolongée aux sources de
chaleur : soleil, bains, saunas…
- évitez les stations debout ou assise prolongées… et
les piétinements.
- surélevez vos jambes au repos
- rafraîchissez vos jambes (douche à l‟eau tiède du
bas vers le haut)
- évitez les vêtements trop serrés et les talons hauts
- pratiquez régulièrement la marche et des activités
physiques douces.
Consultez votre généraliste, pommade et bas médical de
compression peuvent vous soulager.
« Die Flügel hängen lassen »
Wenn ein Vogel nicht mehr kann vor
Müdigkeit, so lässt er die Flügel hängen.
Das gleiche sagt man von Menschen,
obwohl sie keine Flügel haben!
Das betrifft eher traurige und mutlose
Menschen.
22
Le travail, une valeur morale ?
Regard de philosophe, André COME-SPONVILLE
« Le Pèlerin » Mai 2006
« Travailler moins, n‟est-ce pas oublier la
valeur du travail ? Est-ce vivre mieux ?
J‟ai deux positions différentes sur cette
tendance lourde à la réduction du temps de
travail. D‟un point de vue moral, humain, ma
réponse est oui. L‟homme n‟est pas fait pour
travailler mais pour aimer, jouir de la vie, se
cultiver. Je ne pense pas que le travail soit une
valeur morale. Un rentier n‟est pas en situation
de faute, un gagnant au Loto non plus. On peut
avoir pour lui de l‟envie, mais pas de la
réprobation.
La réduction du temps de travail et les congés
payés en 1936 représentent donc pour moi un
progrès considérable. De même, les 35 heures,
mais le problème est aussi économique.
C‟est le travail qui créé de la richesse. C‟est en
ce sens que la loi sur les 35 heures me paraît
moralement
compréhensible
et
économiquement néfaste. Dans la concurrence
à l‟échelle de la planète, l‟urgence n‟était pas
de réduire le temps de travail mais de créer
davantage de richesses… La vraie justification
des 35 heures, c‟était la création d‟emplois,
mais là, je crois qu‟on s‟est trompé. Les
meilleures intentions du monde peuvent aboutir à des résultats désastreux ; l‟enfer
économique est pavé de bonnes intentions.
Croyez bien que je le regrette et que je
préfèrerais que la morale et l‟économie aillent
dans le même sens. La réduction du travail me
parait humainement positive, mais parmi les
salariés les plus bas de la hiérarchie, beaucoup
sont mécontents des 35 heures, car ils
manquent bien davantage d‟argent que de
temps. Un travail harassant ne favorise pas le
bonheur, mais la vraie question est la suivante :
est-ce que les gens en France sont épuisés au
travail ou est-ce qu‟il y a trop de misère ?
A mes yeux, la priorité est de combattre la
misère. »
En France, les activités d‟une journée, moyenne établie sur une vie, sont les
suivantes :
29% de travail
29% de loisirs
31% de sommeil
11% de divers (transport, soins du corps,
ménage)
Les dates importantes dans la réduction du
temps de travail en France :
Année 1841 : Loi instituant le temps de travail
à 8 heures/jour pour les enfants de 8 à 12 ans.
Année 1906 : Loi instituant le repos hebdomadaire.
Année 1919 : Loi instituant la journée de
8 heures.
Année 1936 : Loi instituant la durée légale de
40 heures/semaine et 15 jours de congés payés.
Année 1956 : Troisième semaine de congés
payés.
Année 1968 : Quatrième semaine de congés
payés.
Année 1982 : Loi instituant la semaine de 39
heures et une 5ème semaine de congés payés.
Année 1996 : Loi Robien incitant à la
réduction du temps de travail.
1998 à 2000 : Loi Aubry fixant la durée du
travail à 35 heures
RESULTATS : Une semaine de travail
représente :
35 heures en France, 37,2 heures au Royaume
Uni, 38,6 en Espagne et 39 heures en Europe.
D‟après le regard d‟un historien, Théodore
ZELDIN, « ce n’est plus la quantité de travail
qui compte mais sa qualité : les salariés
veulent avoir un emploi intéressant, qui leur
permette de rencontrer des gens, allié, en plus,
à un rayonnement de l’esprit. Pour preuve dès
que le métier pratiqué plaît, il n’est plus une
corvée, mais devient une passion, avec un fort
sentiment d’implication. Là est le nouveau défi
à mener : comment inventer un travail plus
épanouissant, dans lequel on pourrait
s’enrichir
économiquement
et
spirituellement. »
23
performant en mettant un réservoir
d’encre dans le manche du porte-plume.
Le brevet est déposé le 12 février 1884,
date qui est aujourd’hui reconnue comme
celle de la naissance du stylo à plume.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Au commencement,
les
hommes
écrivaient avec un
petit bâton ou une
pointe
de
métal
(stylet)
sur
des
tablettes
d’argile
tendre. Par la suite,
vint le temps du
calame, morceau de
roseau fendu que l’on trempait dans
l’encre. Cet outil régna sans partage dans
le monde de l’écrit pendant trois
millénaires (de 2000
avant J.-C. à 1000
après J.-C.). Puis au
Moyen
Age,
les
moines
copistes
jettent leur dévolu sur
la plume d’oie taillée,
plus résistante, plus
souple et moins bruyante. Le progrès continue son chemin lors de la révolution industrielle du XIXe siècle.
Avec
les
débuts de la fabrication de l’acier, une plume
révolutionnaire
fait son apparition,
c’est
la
plume
métallique. Cette plume, fixée à un manche plus ou moins
précieux (bois, nacre,
ivoire, or ou argent), devient le porteplume. C’est avec un porte-plume
réservoir, qu’à la fin du XIXe siècle, un
agent
d’assurance
américain,
Lewis Edson Watermann, perd un
contrat. Au lieu de la signature
du client, c’est une
énorme mare d’encre
qui apparaît sur le
document…Dépité,
il travaille à la
conception
d’un
outil
L’écriture
est la peinture
de la voix
Voltaire
LES ANNEES 30
Coincées entre deux guerres mondiales,
les années 30 ont connu un véritable
bouillonnement d’innovations techniques,
industrielles, sociales, architecturales et
artistiques.
Ces années sont une période intensément
créatrice, dont le stylo à plume profita
ainsi, de la même façon que dans les
années 20, l’utilisation de la couleur avait
pallié
le
manque
d’innovation
technologique dans un domaine où tout
avait été quasiment inventé entre 1884 et
1920, c’est l’action du design sur la forme
des stylos qui caractérise les années 30. A
l’art végétal et l’exubérance des années
20, succède la mode du fuselé, du profilé ;
les lignes sont nettes, sobres, amples ;
elles prennent au cubisme leurs formes
abruptes et à
l’art nègre le
goût de la
stylisation. Ce
style incroyablement
créatif
se
veut
aussi
purement
f on ction n e l,
car né de
l’industrie et
conçu
pour
une économie
de masse.
24
Une dent intelligente
délivrera des médicaments
aux malades d'Alzheimer
"Ce système va devenir indispensable‚
surtout pour les patients qui ont du
mal à penser à prendre leur traitement‚
comme les personnes souffrant de la
maladie d'Alzheimer"‚ explique Ben
Beiski l'un des chercheurs du Assuta
Medical Centre (Tel Aviv)‚ qui conduit
le projet (Reuters‚ 19/04/2007).
Le médecin n'est pas exclu du
processus. C'est lui qui programme le
système et assure le contrôle. Il décide
de la prescription‚ des quantités et de
l a f r é q u e n c e ‚ ve i l l e a u x
contre-indications‚ etc. Enfin‚ c'est lui
qui recharge le réservoir quand il est
vide. Le patient est censé pouvoir tenir
plusieurs semaines.
Selon l'agence Reuters‚ les premiers
tests ont été il y a quelques mois
réalisés sur des cochons et se seraient
avérés concluants. Des
expérimentations en clinique sont
maintenant prévues.
Le système ne risque cependant pas
de faire son apparition sur le marché
avant trois ans. Car il reste des
inconvénients à surmonter‚ dont le
plus important est le risque d'avaler ce
mécanisme installé dans la bouche. Le
réservoir devra donc être conçu dans
une matière qui évitera une diffusion
trop brusque des produits dans le
corps.
Autre problème : certaines substances
peuvent être incompatibles avec la
matière du réservoir. Tous les produits
ne seront donc pas susceptibles d'être
administrés de cette manière.
Le projet "IntelliDrug"‚ soutenu par la Commission européenne‚ concerne un système
dentaire qui faciliterait la prise régulière de
médicaments par des patients en difficulté‚
tels les malades d'Alzheimer. Un dispositif
placé à l'intérieur d'une fausse dent libèrerait
à intervalles réguliers les doses de
médicaments nécessaires au traitement des
patients
C o m me n t a i d e r l e s ma l ad e s
Alzheimer à prendre régulièrement
leur traitement médical ? Une équipe
de recherche de Tel Aviv vient
d'apporter une réponse prometteuse :
concevoir un système dentaire qui
délivre‚ à l'heure indiquée et à la
fréquence prescrite‚ les médicaments
que doit prendre le patient.
Le projet "IntelliDrug" – c'est son nom
– consiste tout simplement en une
fausse dent équipée d'un
micro-réservoir‚ qui s'ouvrirait à des
moments précis‚ programmés par le
corps médical. A intervalles réguliers‚
le système déverserait au fond de la
bouche les médicaments. Les produits
se mélangeraient alors directement à
la salive et entreraient dans le sang. Le
projet est soutenu par la Commission
européenne.
Ces médicaments étaient
habituellement pris oralement ou en
injection. Le système éviterait aussi‚ de
manière plus générale‚ que ces
mêmes patients soient obligés de se
faire assister par un infirmier à
domicile.
Pas de mise sur le marché avant
trois ans
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GROUPAMA
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