Brochure Betzdorf
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Commune de Betzdorf Cette brochure a pu être réalisée grâce au soutien de: BGL is part of the Fortis group table des matières Préface Historique et présentation p.1 p.5 Berg Betzdorf Mensdorf Olingen Roodt/Syre p.5 p.8 p.10 p.13 p.15 Die Bevölkerung der Gemeinde Betzdorf Les armoiries de Betzdorf Die Bürgermeister der Gemeinde Betzdorf Betzdorf à l'époque romaine Les associations de la commune et leurs présidents Geschichte des Schlosses von Berg Le point de vue de l'architecte Wärmeversorgung der Gebäude des Schlosses in Berg Feierliche Einweihung von Schloss Berg Ried vun der Buergermeeschtesch p.19 p.23 p.25 p.27 p.31 p.33 p.37 p.41 p.45 p.55 Préface Betzdorf, une commune où se côtoient histoire et modernité Chers concitoyens, Bien que les cinq localités* qui composent aujourd'hui la commune de Betzdorf aient eu chacune son histoire tout à fait différente des autres, elles ont depuis toujours eu un lien commun : la Syre, petite rivière qui, tel un ruban vivant, relie Mensdorf, Roodt/Syre, Olingen et Betzdorf. Comme le laisse deviner son nom, Berg, l'actuel siège de la maison communale, surplombe la vallée alluviale. Finalement, la décision du conseil communal d'acquérir le château appartenant à la Croix Rouge pour y installer l'administration communale, s'avère avoir été sage et clairvoyante. Après deux ans de travaux de restauration et de transformation, j'ai eu le grand plaisir de pouvoir inaugurer, le 29 juin 2001, la nouvelle maison des citoyens en présence de nombreux invités de marque. * Berg - 93 Betzdorf - 198 Mensdorf - 888 Olingen - 438 Roodt/Syre - 1.080 habitants habitants habitants habitants habitants Total - 2.697 habitants (Situation au 1er janvier 2003) Malgré la proximité de la capitale, les localités ont toujours conservé leur cachet rural. Que Betzdorf est une commune où il fait bon vivre n'est nullement un secret, l'accroissement sans cesse de la population en est la preuve. Le revers de la médaille est évidemment une augmentation drastique des prix des terrains et un besoin quasi intarissable de nouvelles infrastructures publiques. Afin de ne pas se laisser dépasser par les événements, l'administration communale a pris l'initiative de faire élaborer un plan de développement communal qui doit tenir compte des besoins futurs tout en mettant en valeur les capacités actuelles 1 de la commune. Une fois finalisé, ce plan servira d'aune à laquelle doit se mesurer toute décision d'une certaine importance, contribuant par cela à assurer un développement durable et cohérent. Déjà à l'heure actuelle, plusieurs citoyens se sont réunis au sein d'un groupe de travail qui s'est donné pour objectif d'accompagner les professionnels et de veiller ainsi à ce que le résultat tienne compte des aspirations de la population. Un autre instrument de planification, qui est actuellement soumis à une révision fondamentale, est le plan d'aménagement général, mieux connu sous la désignation de "règlement des bâtisses". Mais non seulement l'accroissement rapide de la population met les responsables communaux devant un sérieux défi. Aussi faut-il soigner et développer le tissu économique dans les différentes localités tout en veillant à préserver le charme caractéristique de celles-ci afin de ne pas hypothéquer la qualité de vie. Grâce à la société SES Global le nom de Betzdorf est porté dans le monde entier - et même au-delà. La flotte Astra comprend actuellement treize satellites stationnés en orbite ; un quatorzième est en voie de construction. Aux antipodes de cette dimension "spatiale" se trouvent des activités économiques plus terre à terre, quoique d'une importance non moindre. Ainsi l'entreprise Panelux n'assure pas seulement le "pain quotidien" à ses employés, mais également à une grande partie de la population luxembourgeoise. Depuis son implantation dans la commune de Betzdorf, cette boulangerie industrielle n'a cessé de se développer et les camions avec le logo bien connu sillonnent les routes du Luxembourg et des régions avoisinantes. D'autres camions, sans doute non moins bien connus, transportent les produits de la Duscholux - autre entreprise domiciliée dans la commune - à travers l'Europe entière. L'artisanat aussi nourrit toujours son homme, ou sa femme, selon le cas. Bien qu'il ne soit pas facile, face à la concurrence de la capitale, pour un artisan ou un commerçant de se tailler sa part de marché, on peut observer une renaissance des PME sur le territoire de notre commune. Certes, cette évolution est encore très timide, mais la commune ne manquera pas d'encourager toute initiative en ce sens. 2 Betzdorf,une commune où se côtoient histoire et modernité Betzdorf est une commune vivante, une commune qui peut compter sur l'engagement et l'esprit civique de ses citoyens. Actuellement une cent cinquantaine de personnes participent activement au développement de leur commune par le biais des commissions consultatives. Aucun grand projet n'est mis en route sans que ces commissions ne soient entendues dans leur avis. Ceci a été le cas lorsque l'administration communale a entrepris de revitaliser le projet de collecte et d'épuration des eaux usées suspendu pendant quelques années pour diverses raisons. C'était également le cas lorsqu'il a été décidé de mettre à la disposition du nombre toujours croissant d'écoliers des régimes primaire et préscolaire de nouvelles infrastructures scolaires, sportives et d'accueil adaptées aux besoins des enfants, de leurs parents et du personnel enseignant. Ce dernier projet est sans doute une leçon exemplaire en matière de participation démocratique. Des toutes premières réflexions jusqu'au choix de l'architecte chargé de l'exécution du projet, en passant par l'établissement de l'avis du marché, la confection du cahier des charges et le dépouillement des candidatures, des dizaines de personnes engagées au sein des commissions consultatives, représentant le personnel enseignant, les parents, ou agissant à titre d'expert, ont conseillé et assisté le collège échevinal dans sa tâche de maître d'ouvrage. Le fruit de cette coopération intense est un projet ambitieux, mettant un accent particulier sur les nouvelles questions sociales. C'est le souci pour l'épanouissement de l'enfant qui l'a conditionné. La nouvelle école tient compte de l’ensemble des besoins de l’enfant. Sa mission pédagogique Betzdorf,une commune où se côtoient histoire et modernité est complétée par une prise en charge sociale - au travers des structures d'accueil et l'incorporation de l'éducation différenciée. Des loisirs sains seront garantis par des infrastructures sportives généreuses. Le mode de construction écobiologique ainsi que des mesures en vue de réduire la consommation d'énergie - qui seront en grande partie visibles dans la nouvelle construction - devraient sensibiliser les jeunes occupants aux questions écologiques et aux limites des ressources naturelles. Je souhaite de tout coeur que le projet "future école" puisse continuer à compter sur la coopération d'une large partie de la population tout au long de sa conception et de sa réalisation. L'avis des commissions consultatives a également été d’une aide précieuse lors de la conception de nouvelles installations sportives dont bénéficiera notamment le club de football F.C. Syra Mensdorf, qui compte dans ses rangs plus d'une centaine de jeunes footballeurs. En général, force est de constater que l'éventail des activités associatives dans notre commune est très large : associations sportives, sociables et culturelles ; il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Le fait que l'animateur culturel de la région de l'Est ait établi son bureau à Mensdorf ne peut d'ailleurs avoir qu'une influence bénéfique sur l'évolution des activités culturelles dans nos localités. grand village n'est point exagérée. Il incombe dès lors aux nantis d'assumer leurs responsabilités, de se montrer solidaires avec ceux qui ne se trouvent pas dans la même situation confortable. Indépendamment des nombreuses initiatives privées ou associatives à objet caritatif, environnemental, humanitaire, etc. émanant de ses habitants, la commune s'est engagée au sein de l'alliance des communes pour le climat. Un groupe de citoyens s'est formé spontanément pour assister la commune dans ce domaine, et tous les projets communaux sont examinés en fonction de leur impact sur l'environnement. Là où cela peut se faire, il est recouru à des technologies nouvelles, moins polluantes et plus respectueuses des ressources naturelles. Une commune responsable se doit d'ailleurs aussi d'avoir une vision claire de ses obligations sur le plan social. Évoquons dans ce contexte notamment les investissements dans l'intérêt des concitoyens âgés qui ont été faits dans les centres intégrés de Junglinster, de Niederanven et de Grevenmacher. Mais n'oublions pas non plus que Betzdorf héberge depuis un siècle déjà l'Institut Saint-Joseph, qui accueille plus de cent personnes handicapées. La construction récente de pavillons garantit aussi à ces concitoyens des conditions de logement et de vie décentes. La commune s'efforce de les faire participer, dans la mesure du possible, aux activités de la communauté. Pour conclure, j'oserais affirmer que la commune de Betzdorf est bien préparée pour faire face aux défis inhérents tant à l'évolution de la société qu'à sa situation en périphérie de la ville de Luxembourg. Jusqu'à présent, elle a su se moderniser sans sacrifier son identité particulière. Et je suis convaincue que si nous tous, citoyens et responsables communaux, unissons nos forces, notre commune sera aussi à l'avenir un lieu ouvert et accueillant tout en restant pour ses habitants le havre de confort et de sécurité que l'on est en droit de s'attendre d'un chez-soi. Marie-Josée Meyers-Frank députée-maire De nos jours, une communauté ne peut cependant pas se contenter de se replier sur elle-même, de persister dans un état d'autosatisfaction. L'expression que le monde est devenu un 3 Vue sur Mensdorf Commune de Betzdorf Historique et présentation Berg Die bevölkerungsmäßig kleinste Sektion, Berg, muss ursprungs-, verwaltungs- und pfarrtechnisch in dauernd engster Verbindung mit dem heutigen Kommunalhauptort Betzdorf gesehen werden. Vor rund 2000 Jahren – die Römer Vor rund 2000 Jahren verbanden äußerst robuste große Militärstraßen der Römer, zum Teil auf dem steinigen Untergrund vorhandener keltischer Wege, dem "Kiem" erbaut, u. a. das Pariser Becken über Reims, Ivoix, Etalle, Arlon, Luxemburg und Niederanven, an den nördlichen Abhängen des "Wittenberg"/Mensdorf vorbei, mit Wasserbillig und Trier, die "Augusta Treverorum". Eine zweite Trasse, aus dem Rhône-Tal kommend, verlief über Metz und Dalheim zum "tumulus" nächst Flaxweiler, wo sich diese beiden Hauptverkehrsachsen verbanden. 5 Römische Legionen und Kohorten sind über diese Heeresstraßen marschiert; sicher benutzte sie früher auch ein sehr reger Handels- und Geschäftsverkehr. Der hl. Martinus, um 315 geboren und später Bischof von Tours, kam auf seinen Missionierungspilgergängen über Andethana (Niederanven) höchstwahrscheinlich auch nach Betzdorf, wo die Existenz eines Heidenaltares nachgewiesen ist. Auch der alte Martinus-Brunnen bei Betzdorf scheint auf keltische Naturreligion, und damit weit in die vorrömische Geschichtszeit, zurückzudeuten. Gemäß mehreren Geschichtsquellen habe die Verehrung von Quellengottheiten bei den Treverer einen besonders hohen Stellenwert gehabt; mithin kann ebenfalls im Betzdorfer "Maertes-Bur" eine vormalig heidnische Kult- oder zumindest Verehrungsstätte gesehen werden. Berg - lediglich ein größeres Gehöft Berg, als ursprünglich bescheidenste Siedlung, muss in seiner "Urzeit" lediglich als ein größeres Gehöft gesehen werden, in welchem ein Großgrundbesitzer, mit mehreren Mägden und Knechten, außergewöhnlich große Landareale landwirtschaftlich bebaute. Berg war zu spätrömischer Zeit wahrscheinlich bereits missioniert: hierauf scheinen ebenfalls römische Bildsteine hinzudeuten, die noch 1852, beim Bau der jetzigen Betzdorfer Pfarrkirche, gefunden wurden. Die Abtei Sankt-Maximin in Trier, eine Gründung aus dem Jahre 633, erwähnt in ihrem Hausarchiv ein päpstliches Schriftstück, ausgestellt durch Innozenz II, in welchem Betzdorf, sowie die eingepfarrten Berg, Olingen und Hagelsdorf, zum Patronatsverband der Maximiner Benediktiner aus Trier zählt. Betzdorf, mit anfänglich Berg und Hagelsdorf sowie Olingen, gehörten als Urpfarrei zum Landkapitel Mersch, als sogenannte "Syr-Definition". Die Syr-Definition war dem Erzbistum Longuyon, nächst Longwy-Herserange gelegen, angeschlossen, 6 Historique et présentation mit kirchenjuristischer Rechtssprechung in der Zuständigkeit des Trierer Erzbischofs. Dem Pfarrsprengel Betzdorf gehörten Ende des 14. Jahrhunderts "Hassdorf, Berigh, Wecker, Eschweiler und Olingen" an. Neben dem Betzdorfer Pfarrer amtierten dort ein Vikar und ein "residierender Kaplan in Olingen". Ritter als Grundeigner in Betzdorf und Berg Grundeigner in Betzdorf und Berg waren zu Beginn des 14. Jahrhunderts Hennekin von Burscheid, später der Ritter Gervasius von Ospern, welcher einen Teil seines Grundeigentums bereits 1307 an Aegidius von Berburg abgetreten hatte, letztlich war Junker Johann von Lellich Eigner größerer Pfarrliegenschaften in Betzdorf-Berg. Wohlhabender, wohl auch zivil einflussreicher als die Betzdorfer "Herrschaften" oder Schirmpatrone war zu Beginn des 18. Jahrhunderts Bernard von Berg, Besitzer und Nutzer ausgedehnter Ländereien. Am 19. April 1707 veräußerte dieser sein Betzdorfer Schloss mit allem Grundbesitz an Lothar Friedrich Mohr de Waldt. Der Familie Mohr de Waldt wurde am 2. Oktober 1725 die Adelsurkunde als erbliches Patent Mohr de Waldt et d'Autel durch den französischen König Charles VI ausgestellt, und zwar an Philippe-Evrard Mohr de Waldt, mit vollen Erb- und Übertragungsrechten an seinen jüngeren Bruder, "LothaireFrederic". Einige Zahlen Historique et présentation Auf Drängen der Jesuitenpatres in Luxemburg - diese hatten damals ein Drittel der Betzdorfer Liegenschaften und das Patronatsrecht Betzdorf - vererbte die Schlossherrin Mohr de Waldt 1741 ihren gesamten Besitz an ihre Nichte, die Gräfin von Fenelon de Salignac. Diese veräußerte 1805 das stattliche Schloss, mitsamt Ländereien, durch Versteigerung an den Domherrn Prof. Frederic Lech. Im "Mémorial administratif du Grand-Duché de Luxembourg" N° 47 vom 22. November 1821 wurden 1.153 Seelen für die Betzdorfer Gemeinde gezählt, davon 89 in Berg. 1852 wurden folgende Werte demographisch erfasst: Gemeinde Betzdorf 1.568 Personen, 102 (+13) für Berg. Die Volkszählung von 1866 brachte kaum demographische Verschiebungen was die Gemeindepopulation Betzdorf betraf: 1.529 Personen insgesamt, Berg 95. Mit 1.406 Personen war die Kommunalbevölkerung Betzdorfs im Jahre 1900 um nahezu 200 Seelen rückläufig; Berg zählte exakt 100 Bewohner in 16 Bauten. Bei stark abnehmender Bevölkerung in Berg, erst ein Zuwachs von 56 Personen für 1866-1880, dann ein Rückgang von 41 Seelen um die Jahrhundertwende, reichte der vorhandene Schulraum vollauf. Berg litt weiter lange Zeit unter fehlenden direkten Verkehrsverbindungen; man nimmt an, dass sich dennoch später die Großlandwirte Muller-Tesch, als Gutsverwalter, wie auch Biel, Erpelding oder Mangen damals mit eigener Kutsche und Gespann Vue de Berg 7 zu helfen wussten. Auch als am 29. August 1861 die Eisenbahnstrecke Luxemburg-Wasserbillig in Betrieb ging, blieb Berg lediglich durch die 1885-90 neu gebaute Hauptstraße mit Gemeinde und Außenwelt verbunden. Historique et présentation Für das Jahr 1922 wurden für Berg 18 Häuser mit 99 Einwohnern gezählt. 1935 ergab die große Volkszählung 1.324 Seelen für die Gemeinde Betzdorf; die Sektion Berg wies mit 87 Bewohnern eine ihrer schwächsten Bevölkerungen in nur mehr 16 Häusern auf. Berg im 20. Jahrhundert Anfang 1940 zählte Berg 91 Einwohner in 18 Häusern. Am Vormittag des 10. Mai des Jahres machte eine reichsdeutsche Feldartillerieeinheit im geräumigen Innenhof des Schlosses Halt, zum Füttern und Tränken der Pferde, sowie zum Mittagbrot zuversichtlichster Nazitruppen: "...und in weniger als zwei Monaten werden wir in Paris sein ...!". Aus Berg wurden zwei Jungmänner, Jos Uselding und Jean-Pierre Würth, zum Reichs-Arbeits-Dienst und später zur deutschen Wehrmacht zwangseingezogen. Beide konnten wenige Monate nach dem Krieg heil und gesund zu ihren Familien zurückkehren. In Berg hatte eine amerikanische Division im September-Oktober 1944 einen Roadblock mit ATK-Einheiten aufgebaut; dieser militärische Vor- und Sicherungsposten hatte sein Hauptquartier im Berger Schloss. Die Volkszählungen von 1947 und 1966 ergaben für Berg die Bevölkerungszahlen von 100 und 93 Einwohnern, bei kommunalen Werten von 1.449 bzw. 1.659 Seelen. Seit den achtziger Jahren hat Berg Bevölkerungszahlen, die zwischen 93 und 87 Personen schwanken, mit 105 Menschen für 1986, Jahr, in welchem die Kommunalbevölkerung auf 1.843 angewachsen war, um 1992-93 die 2000. Grenze zu überschreiten. 8 Betzdorf Le nom de Betzdorf, originairement Bettinsdorf (1321) vient soit d’une personne du nom de BETTO, soit d’un lieu-dit situé près de Betzdorf nommé : "Be'it". Lors de la création de la commune, pendant l’époque napoléonienne, Betzdorf, siège d’un doyenné mystérieusement disparu, est désigné chef-lieu de la commune. Entre 1795 et 1831, Betzdorf sera siège de canton, entre 1808 et 1967 siège de doyenné. Le patron de la paroisse de Betzdorf est Saint Martin, célébré le 11 novembre, le patron secondaire est Saint Hubert, célébré le 3 novembre. L'ancienne église fut construite en 1140, la nouvelle en 1748. Depuis les temps les plus anciens, les localités suivantes ont été rattachées à Betzdorf : Eschweiler, Olingen, Berg, Hagelsdorf et Wecker. Betzdorf et Berg, qui n’ont toujours formé qu’une seule paroisse, étaient le siège d’une seigneurie féodale. L'ancien château de Betzdorf, actuellement situé dans l’enceinte de l’Institut Saint- Vue sur Betzdorf Joseph, était notamment habité par les familles de Bertrange, de Lellig, de Berbourg, d’Eltz, de Berg et de Mohr de Waldt. Certaines tombes de ces seigneurs féodaux, sculptées avec art, peuvent encore être admirées actuellement dans la belle église baroque de Betzdorf. Le 19 avril 1707, Bernard de Berg vend le château de Betzdorf à Lothar Ferdinand Mohr de Waldt et à son épouse Marie-Louise de Warsberg. Lorsque, le 28 juin 1870, Philippine Mohr de Waldt mourut à Betzdorf, le château est légué à sa nièce, la comtesse de Fénelon de Salignac, qui le vend au Seigneur Frédéric Lech. Le château est finalement cédé aux Soeurs de Ste Elisabeth qui y fondent l’Institut Saint-Joseph, hébergeant plus de cent personnes handicapées. En 1912 est construit le nouveau château de Betzdorf, caractérisé par son architecture aux proportions harmonieuses. Pendant la seconde guerre mondiale, le château passe aux mains de l’ennemi. En 1953, le château devient propriété de l'Etat luxembourgeois sur la base d’un accord sur les biens, les intérêts et les droits allemands signé à Paris le 21 décembre 1945 et ratifié par la loi du 20 juin 1949. Le domaine de l’Etat "Château de Betzdorf" est inscrit au cadastre de la commune de Betzdorf et se compose de bâtiments et de biens ruraux et forestiers d’une superficie totale de 35 ha 80 a. Lorsque, le 9 avril 1953, le Grand-Duc Jean se fiança avec la princesse Joséphine-Charlotte de Belgique, le jeune couple s’installe dans le château de Betzdorf. Tous les enfants princiers sont nés au château. La famille grand-ducale quitte Betzdorf le 18 novembre 1964, pour s'installer au château de Colmar-Berg. Entre 1964 et 1982, le château de Betzdorf sert de maison de soins. Du 21 au 30 juillet 1982, le domaine du château accueille 3000 guides et scouts luxembourgeois et étrangers à l'occasion du camp e international en l’honneur du 75 anniversaire du mouvement de scouts JUBICA (JUBIläumsCAmp). En 1986, le domaine du château devient le siège de la "Société Européenne des Satellites", aujourd'hui SES-Global, le plus grand opérateur de satellites du monde. 9 Mensdorf Historique et présentation Les origines Les premières traces d'habitations aux alentours du Widdenberg remontent à l'époque où la voie romaine Metz-Trèves rejoint la voie Reims-Arlon-Trèves entre les futures localités de Mensdorf et de Beyren. De nombreux objets et inscriptions sur pierre, dégagés lors de fouilles, témoignent d'une colonialisation à l'époque gallo-romaine. A cette période, le Widdenberg est vénéré en tant que divinité celtique "Deus veraudunus". Le Widdenberg est riche en sources d'eau potable, déjà hautement appréciées à l'époque. Au début de l'époque franque, les noms des localités se terminent par -ingen, -heim et -dorf; aussi l'origine du nom de Mensdorf pourrait-elle remonter au 6e siècle après Jésus Christ. Il faut toutefois attendre l'année 1043 pour trouver une première référence écrite à la localité de Mensdorf (Mennestorf). Au fil des siècles, Mensdorf prendra les désignations de Mensdorff (1255), Mennestorff (1261), Mennisdorf (1305), Mensdorff (1585), Munsdorf (1579/1589), Mondorff (1680/1695), Mensdorf (1685) et Monsdorf (1705/1792). Les seigneurs de Mensdorf Vers 1250, Mensdorf passe sous la dépendance des comtes de Roussy dont descendent, au 13e siècle, les comtes de MensdorffPouilly. Au 14e siècle, les seigneurs de Mensdorf occupent des fonctions d'échevin à Luxembourg et possèdent de nombreuses propriétés en ville et dans la vallée de la Syre. 10 Eglise de Mensdorf Bien qu'élevé au rang de seigneurie, Mensdorf ne se distingue guère des autres villages de l'époque - les habitations sont modestes et les chaussées en mauvais état. En 1473, les premiers enregistrements fiscaux font état de 12 foyers à Mensdorf. En 1611, la localité compte 20 foyers et environ 260 habitants. Sous l'effet de la guerre de Trente Ans (1618-1648), la population de Mensdorf est décimée à 150 âmes en 1635. En 1656, seuls 42 habitants sont recensés. Ils vivent dans la plus grande misère et certains quittent même le village pour s'installer dans les pays voisins. La paroisse Historique et présentation Après avoir été une filiale de la paroisse de Flaxweiler, la paroisse de Mensdorf devient indépendante en 1858 seulement. L'existence d'une première chapelle à Mensdorf se trouve documentée dans le rapport d'une visitation paroissiale de 1570. En 1853, l'église paroissiale est construite sur le site d'une chapelle datant de 1696, dont seul le clocher est conservé. En 1659, la localité est rattachée à la France, au même titre que les villes de Thionville, Montmédy et Ivoix. Ce n'est qu'en 1900 que l'actuel clocher est dressé alors que l'édifice de 1696 est transformé en cage d'escalier vers la tribune. A la Révolution française, les comtes de Roussy doivent quitter la France et trouvent accueil en Autriche où ils aspirent à de hautes fonctions. Ils décident d'adopter le nom "de Mensdorf" pour masquer leur origine française. Le comte Alexandre de Mensdorf devient ministre des Affaires étrangères sous l'empereur d'Autriche-Hongrie. Son fils, le comte Albert de Mensdorf, né en 1861, est ambassadeur d'Autriche à Londres pendant de longues années. Le centre du village Au centre du village, l'ancien presbytère et l'ancienne école cèdent la place au centre culturel construit au début des années 1970. A la fin des années 1990, l'ancienne forge avoisinante est restaurée et transformée en salle de concerts et en locaux de réunion. Les installations d'atelier ont été préservées dans la salle du rez-de-chaussée. “Haupeschhaff” et Mensdorf 11 La nouvelle école est construite sur le terrain jadis occupé par la maison populaire et le lavoir du village, démolis en 1967. Depuis la mise en service de l'école primaire centrale à Roodt, l'école de Mensdorf accueille des classes du préscolaire. Historique et présentation Le moulin de Mensdorf L'existence d'un moulin à Mensdorf est documentée à partir du 14e siècle. Le premier moulin (le moulin Louwen) est détruit pendant la guerre de Trente Ans. Le second moulin fonctionne à partir du 17e siècle et ne cessera ses activités que dans les années 1960. L'activité économique A partir du milieu du 19e siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Luxembourg-Trèves, qui dessert la commune par les gares de Roodt et de Betzdorf, fournit de nombreux emplois aux habitants de la région et notamment aux résidants de Mensdorf. En 1866, la localité compte 730 habitants. La rue Wangert témoigne de la culture de la vigne sur les coteaux du Widdenberg au 19e siècle. Dès 1819, Mensdorf et le Widdenberg connaissent une réputation nationale par l’exploitation des carrières creusées dans le Grès de Luxembourg. Les carrières sont producteur national quasi exclusif de fameux pavés. Pour protéger les sources d’eau potable qui approvisionnent en partie la commune, l’exploitation des carrières du Widdenberg est arrêtée en 1962. Après la Seconde Guerre Mondiale, Mensdorf compte encore de nombreuses exploitations agricoles, six cafés, trois épiceries, une boulangerie, une boucherie, un commerce de fruits/légumes et de poissons, trois cordonniers, trois couturiers, quatre couturières, un coiffeur, un meunier, une entreprise de peinture, trois menuiseries, un carrossier, deux ferronneries et cinq entreprises de transports. 12 Aujourd'hui, seules deux exploitations agricoles, un café et une menuiserie subsistent. Depuis les années 1980, les activités économiques de la commune se sont réorientées suite à l’implantation d'industries de renommée nationale voire internationale dont les usines Duscholux et Panelux à Mensdorf. Les spécialités locales les plus appréciées sont les produits de distillerie, dont le plus connu est certainement le Quetsch de Mensdorf. A l'instar des autres villages de la commune, Mensdorf connaît, au cours des dernières décennies, une forte croissance des zones d'habitation. Au 1er janvier 2003, la localité compte 888 habitants. Les associations Parmi les plus anciennes associations de Mensdorf, citons la chorale Ste Cécile, les sapeurs-pompiers, le coin de terre et foyer ainsi que le football-club FC Syra. De 1910 à 1956, Mensdorf a même son club de gymnastique, la Concorde Ouvrière Mensdorf. Connue dans le pays entier, la "Menster Quetschekiermes" est née en 1974 d'une initiative du Club des Jeunes. Sur le plan culturel, la société de musique fanfare de Mensdorf est à l'origine du festival "Musek am Syrdall" qui, depuis 1988, accueille chaque année un public nombreux. Historique et présentation olingen Der Name "Olingen" Die Geschichts- und Etymologieforscher sind sich nicht einig, was Herkunft und Sinn des Namens "Olingen" angehen. Für die einen kommt Olingen, früher "Oldinga", vom keltischen "alt", was soviel wie "Bach" heißt. Das Dorf, wo Fischbach, Aselbach und Lauschbach in die Syr münden, würde also "Bachdorf" heißen. Siedlungsnamen auf –ingen enden. Der Ursprung des Dorfes könnte also in das Besiedlungsstadium der älteren Merowingerzeit, um 600 nach Christus, fallen. Die erste Urkunde, die das Bestehen von Olingen bestätigt, ist aus dem Jahre 1040. 1096 erscheint der Name des Thiefridus de Oldinga in der Schenkungsurkunde der Villa Gleichingen an das Kloster von Echternach. Die Kirchen von Olingen und Betzdorf erscheinen in einer Besitzbestätigung, die Papst Innonenz II im Jahr 1140 für die Trierer Benediktinerabtei ausstellte. Olingen gehörte zum Pfarrbezirk Betzdorf, der zum Landkapitel Mersch gehörte, sowie zum Patronatsverband der Maximiner Benediktiner aus Trier. Die Trierer Abtei und der Erzbischof in Trier machten sich über Jahrhunderte Kompetenz-, Patronats- und Zehntrechte strittig. Das Streben nach Unabhängigkeit Olingen gehörte also zum Pfarrbezirk Betzdorf mit Berg, Eschweiler, Hagelsdorf und Wecker. Doch zählten einige Häuser von Olingen zur Pfarrei Roodt/Syr. Allerdings waren die Einwohner nie glücklich mit dieser Situation und bemühten sich fast 100 Jahre, um unabhängig zu werden. Nachdem das Dorf Für die anderen jedoch kommt der Name vom angelsächsischen "old" und heißt soviel wie "Altdorf". Der Name wandelte sich im Laufe der Zeit von Oldinga über Oldingin (1193), Oildingen (1430), Olien (1570) und Ullinger (1738) zu Olingen. Der Ursprung des Dorfes Das Syrtal war schon frühzeitig besiedelt. Die Anwesenheit der ersten Bewohner ist nicht mit absoluter Sicherheit zu datieren. Studien haben jedoch ergeben, dass die frühen fränkischen L’église d’Olingen 13 kurz zu Rodenborn gehörte (1808), dann zur Kaplanei erhoben wurde (1827), später zur eigenen Pfarrei im Dekanat Betzdorf (1844), wurde es 1874 staatlich anerkannte Pfarrei. Die Pfarrkirche wurde zwischen 1838 und 1842 errichtet. Historique et présentation Die Einwohnerzahl im Laufe der Zeit Im 15. Jahrhundert zählt Olingen 20 bis 30 Einwohner, im 16. Jahrhundert 21 Haushalte und im 17., nach zahlreichen Seuchen und Kriegen, nur noch 9. Um 1787 zählt das Dorf wieder 220 Bewohner, was verglichen mit den 99 in Betzdorf oder 55 in Berg viele waren. Ab dieser Zeit blieb die Einwohnerzahl relativ stabil: 233 Einwohner im Jahre 1821, 314 im Jahre 1852, 300 im Jahre 1866, 314 im Jahre 1876, 321 im Jahre 1900, 275 im Jahre 1922, 241 im Jahre 1935, 237 im Jahre 1943, 242 im Jahre 1945, 220 im Jahre 1960, 271 im Jahre 1983 und 384 im Jahre 2000. Olingen vu de “Banzelt” 14 Olingen ist das drittgrößte Dorf der Gemeinde Betzdorf, nach Roodt/Syr und Mensdorf, gefolgt von Betzdorf und Berg. Das 20.Jahrhundert Die Gemeinderatssitzungen fanden von 1900 bis Oktober 1902 in Berg statt und vom 13. November 1902 bis zum 31. Dezember 1908 in Olingen. Ab 1909 wurden die Sitzungen in Roodt abgehalten. 1950 mahlte die Olinger Bannmühle, die seit dem 13. Jahrhundert an der Mündung der "Roudemerbaach" und der Syr stand, und Historique et présentation während des zweiten Weltkrieges zu einer Art Zufluchtsstätte und zum geheimen Resistenzort wurde, zum letzten Mal. Bis zu ihrem Abriss im Jahre 1990 sollte sie das Ortsbild prägen. 1974 weicht das alte Schulhaus dem neuen Festsaal. Olingen kannte in den letzten 30 Jahren gleich 3 große Überschwemmungen: Mai 1979, Juli 1987 und Dezember 1993. Roodt/Syre L’origine du nom La création de Roodt L’inscription la plus ancienne du nom date de 1083. C’est en cette année que fut fondée l’abbaye d'Altmünster à LuxembourgVille et que le comte Conrad I fit don de la “ecclesiam de Rode” au nouveau monastère. Ce don sera confirmé par les comtes Guillaume en 1123 et par l'archevêque Bruno de Trèves en 1124. Mais la région était probablement habitée depuis beaucoup plus longtemps, ce qui est visible dans l’existence de “Mardellen”, c’est-à-dire de fosses rondes en forme d’entonnoir d’un diamètre de 30 mètres et d’une profondeur de 5 mètres, qui servaient probablement à l’habitation ou au stockage de nourriture. L’année exacte de création de Roodt n’est pas connue. Mais selon les historiens, la création de la paroisse date probablement de l’époque de Saint Willibrord. Du 12e au 16e siècle,Roodt,petit village au bord de la Syre On n'a trouvé que très peu de sources historiques parlant de Roodt entre le 12e et le 16e siècle. On sait seulement que Roodt était à l’époque un des plus petits villages de la région, avec un maximum de 50 habitants au 13e et une trentaine au 15e (sous domination espagnole) et 16e siècle (sous domination des Pays-Bas). Le nom de Roodt vient du mot “roden”, qui veut dire défricher le sol et le rendre fertile. En effet, le village a été créé par un groupe de familles établies à cet endroit afin de défricher le sol. Contrairement à Betzdorf, qui devena sa propre souveraineté, Roodt resta la propriété du comte de Luxembourg tout au long du Moyen Âge. L’orthographe du nom du village varie au cours des siècles entre Roodt, Roth, Rhoda, Rhode, Rodt et Rhodt. Aujourd’hui encore il existe différentes façons d’écrire le nom (Roodt-sur-Syre, RoodtSyr, ...), tandis que les habitants parlent simplement de “Rued”. Lors de la seconde moitié du 14e siècle, lorsque la “justicerie” Grevenmacher est séparée de Luxembourg, Roodt devient une partie du district de la Moselle. 15 Le 17e siècle,époque de guerres interminables Au 17e siècle, sous Philippe IV, Roodt connaît une époque de guerres interminables. Roodt est menacé par la pauvreté et les épidémies. A la fin du 17e siècle, le village ne compte plus que 4 maisons. Historique et présentation Le 18e siècle,dominations autrichienne et française En 1738, sous domination autrichienne (1714-1796), le village connaît des temps meilleurs. En 1771-1777 fut construite la grande route de Luxembourg à Trèves, très bénéfique au développement de Roodt. En 1787, la population s’éleva de nouveau à 126 habitants. En 1757 fut construite une nouvelle église, appelée aujourd’hui “l’ancienne église”. A partir de 1789 commence l’époque de la Révolution française, avec la capitulation de la forteresse de Luxembourg en 1795. Le Luxembourg devient “Département des Forêts”. Roodt est nommé chef-lieu de canton et le restera pendant quelques années. La commune fait partie du canton et du district de Grevenmacher. Plusieurs installations, qui vont transformer le village en centre d’importance, tel le bureau de recettes, le centre de gendarmerie, la poste, la gare, différents commerces, un médecin, etc., de même que deux foires annuelles, datent probablement de cette époque. Ce sera finalement Betzdorf, mais la maison communale resta à Roodt. La création de la commune de Betzdorf C’est à l’époque napoléonienne qu’est créée la commune de Betzdorf, rassemblant les villages de Berg, Betzdorf, Mensdorf, Olingen et Roodt-sur-Syre. 16 Rue du Moulin à Roodt/Syre Lors de la création, les responsables politiques hésitèrent longtemps pour la fixation du chef-lieu de la commune entre le centre religieux Betzdorf et le centre administratif Roodt/Syre. Roodt/Syre gardera la maison communale jusqu’en mai 2001, date à laquelle l’administration communale déménage à Berg. Le 19e siècle En 1808, les maisons d'Olingen sont séparées de la paroisse de Roodt. Par contre, celles de Mensdorf seront annexées (jusqu’en 1858). Historique et présentation Au cours du 19e siècle, de nombreuses familles de Roodt/Syre ont émigré au Brésil (vers 1828). Elles fuyaient les conditions de pauvreté, aggravées par une nouvelle taxe inventée par les Hollandais, qui venait s’ajouter aux impôts déjà trop élevés. Une des personnalités les plus connues de Roodt au 19e est certainement Joseph Remacle Baltia, percepteur. Avant d’arriver à Roodt, il avait participé sous les guerres napoléoniennes à 8 expéditions militaires et 29 batailles. Une plaque commémorative se trouve encore aujourd’hui devant l’ancienne église de Roodt. Autre personnalité importante: Zénon Ludwig Nikolaus de Muyser, député de 1870 à 1887, vice-président de la Chambre des Députés de 1881 à 1885 et président de 1886 à 1887. Une des fenêtres de l’ancienne église est dédiée à sa mémoire. Jusqu’au milieu du 19e siècle, le village était à vocation exclusivement agricole. A partir de la seconde moitié du siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Luxembourg-Trèves, passant par Roodt, a fourni de nombreux emplois aux habitants. Les quatre années suivantes seront difficiles. 1917 sera l’année de la “grande faim”. Au printemps 1917, Roodt connaît de nombreuses attaques aériennes, qui ne s’arrêteront que le 11 novembre 1918, date de l’armistice. Vingt-deux ans plus tard, le 10 mai 1940, les troupes allemandes occupent de nouveau le Luxembourg. Roodt ne sera libéré que le 12 septembre 1944. Même si le village lui-même n’a pas trop été touché, Roodt a perdu un certain nombre de ses habitants. A partir des années 50 jusqu’à nos jours, Roodt connaîtra une période de développement économique et démographique. En 1957 est construit le nouveau cimetière, en 1963 la nouvelle école. Au cours des dernières décennies, de nombreuses maisons sont bâties. En 1972, le village compte 335 habitants. Au cours des 10 dernières années, l’accroissement de la population a été considérable: de 666 habitants en 1991, le village est passé à 1206 en 2002 (+81,10%). Cet accroissement a été beaucoup plus important que celui des villages voisins. En effet, 97% des habitants qui ont rejoint la commune dans les années 90 se sont établis à Roodt. La commune de Betzdorf a connu un essor démographique considérable, qui s’est surtout fait remarquer à Roodt. Après 1860 est construite l’école de Roodt-Syre, transformée en 1998 en home pour guides et scouts. Le 20e siècle:guerres mondiales et développement démographique Le 2 août 1914, les troupes allemandes envahissent le territoire luxembourgeois, notamment à travers Wasserbillig et Grevenmacher en direction de Niederanven, par Berg, Banzelt et Roodt. Photo aérienne de Roodt/Syre 17 La zone audiovisuelle de Betzdorf Commune de Betzdorf Die Bevölkerung der Gemeinde Betzdorf Bevölkerungsentwicklung 1820-2002 * Bevölkerungsentwicklung 1820-2002 Die Einwohnerzahl der Gemeinde Betzdorf wuchs von 1820 bis 1880 an bis zu einer Spitze von 1595 Personen. Einwohnerzahl 3000 2579 2500 2000 Ab 1945 bis 1981 konnte man wieder einen gemächlichen Anstieg der Bevölkerung beobachten. 1654 1595 1500 Zwischen 1981 und 2002 stieg die Zahl der Einwohner um 55,9 %, vorwiegend durch Zuwanderungen. 1261 1000 500 Roodt/Syr kannte dabei das größte Wachstum: +81,1 % zwischen 1991 und 2002. 0 1820 Nach 1880 verringerte diese Zahl sich kontinuierlich bis 1945, mit einem Tiefstand von 1261 Einwohnern. 1880 1945 1981 2002 Jahr Bevölkerung im Jahr 2002 * Anzahl der Einwohner * Die Werte für das Jahr 2002 basieren auf Angaben der Gemeindeverwaltung vom 27. Juni 2002 Im Jahr 2002 zählt die Gemeinde 2579 Einwohner, davon 1206 in Roodt/Syr, 672 in Mensdorf, 412 in Olingen, 196 in Betzdorf und 93 in Berg. 19 Anteil ausländischer Bevölkerung Der Anteil der ausländischen Bevölkerung ist zwischen 1960 und 2002 stark angestiegen, fällt jedoch mit 29,7 % im Vergleich zum Landesdurchschnitt (39 %) niedrig aus. 23,2 % der Ausländer stammen aus Portugal, 13,8 % aus Deutschland, 12,6 % aus Frankreich, 8,7 % aus Belgien, 10,2 % aus Großbritannien, 10 % aus Italien, 3,3 % aus den Niederlanden, 2,9 % aus Griechenland, 1,8 % aus Dänemark und 13,5 % aus anderen Ländern. Die Bevölkerung der Gemeinde Betzdorf Altersstruktur Im Jahr 2002 waren 20,2 % der Bevölkerung zwischen 0 und 14 Jahren alt, 69,8 % zwischen 15 und 65 und 10 % über 65. Somit hat die Gemeinde eine sehr junge Bevölkerung, verglichen mit dem Rest des Landes. Zusammensetzung der ausländischen Bevölkerung 10% 3,3% 2,9% 1,8% 13,5% 10,2% 8,7% 23,2% 12,6% 13,8% Portugal Deutschland Frankreich Belgien Großbritannien 20 Italien Niederlande Griechenland Dänemark Andere Länder Alter 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70-74 > 75 TOTAL Männer 64 101 104 89 65 67 97 118 114 85 112 85 43 34 40 33 1.251 Frauen 63 94 94 79 90 73 93 138 118 116 81 80 56 40 41 72 1.328 Haushaltsstruktur Die Bevölkerung der Gemeinde Betzdorf 19,1% 11,9% 14,9% 32,9% Altersstruktur 21,3% Männer Anzahl 120 Eine Person Zwei Personen Drei Personen Vier Personen Fünf und mehr 100 80 60 40 20 0 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70-74 > 75 Alter Haushaltsstruktur 32,9 % der Haushalte bestehen aus einer Person, 21,3 % aus zwei, 14,9 % aus drei, 19,1 % aus vier und 11,9 % aus fünf und mehr. Frauen Anzahl 120 Die durchschnittliche Haushaltsgröße liegt somit bei 2,6 Personen, wobei sie 1960 noch bei 4,1 lag (Abnahme von 37 %). 100 80 60 40 20 0 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70-74 > 75 Alter 21 Commune de Betzdorf Les armoiries de Betzdorf Les armoiries de Betzdorf ont été officiellement reconnues le 22 février 1985 Elles comportent en haut à gauche et en bas à droite une croix ancrée d’argent sur fond azur, et en haut à droite et en bas à gauche un lion d’azur, armé et lampassé de gueules sur fond d'argent. Sur le tout se trouve une clef de gueules mise en pal, le panneton en haut, brochant en abîme. La croix La croix dérive des armoiries de la famille des Lellig, Seigneurs féodaux de Betzdorf au Moyen Âge. Depuis le 14e siècle, Betzdorf était le siège d’une seigneurie de ce nom, résidant dans une maison forte actuellement dénommée “Aal Schlass”. Les droits fonciers et de moyenne et de basse justice migraient par aliénation et succession héréditaire de l’un à l’autre d’une série de seigneurs féodaux, dont les Bertrange, Berbourg, Eltz, Berg, Mohr de Waldt et Lellig. Malheureusement, les couleurs de ces armoiries ne sont plus connues. 23 Le lion bleu Le lion d’azur sur fond argent est dérivé des armoiries des Barons de Pouilly, qui étaient Seigneurs féodaux de Betzdorf au XVème siècle. La localité de Mensdorf était devenu une dépendance des comtes de Pouilly, famille originaire de Pouilly sur Meuse, qui est actuellement représentée entre autres par les comtes de Mensdorf-Pouilly, princes de Dietrichstein-Nickelsburg en Autriche. Les armoiries de Betzdorf La clef Armoiries de Grevenmacher La clef dérive des armoiries de Grevenmacher. En effet, la plus grande partie de l'actuelle commune de Betzdorf ressortissait en temps féodal, et du moins juridiquement, à la prévôté de Grevenmacher. Conclusion Les armoiries de Betzdorf réunissent donc en un ecartelé les armoiries des Lellig et des Pouilly en y superposant la clef empruntée aux armoiries de Grevenmacher. Armoiries de la famille des Lellig, Seigneurs féodaux de Betzdorf au Moyen Âge 24 Armoiries des Barons de Pouilly d'argent au lion d'azur (plus tard: armé et lampassé de gueules) Commune de Betzdorf die Bürgermeister der Gemeinde Betzdorf ERPELDING Bürgermeister um 1796 ENGEL Jean Bürgermeister von um 1800 - 1807 WEÏDERT Jean Baptiste 1808 - 1816 HOFFMANN François 1902 - 1908 ERPELDING Peter (Pierre) 1816 - 1823 PETRY Hubert 1823 - 1843 HOFFMANN François 1844 - 1854 HEINEN Johann-Peter 1909 - 1930 ERPELDING Nicolas 1855 - 1870 WEBER Christophe 1871 - 1888 METZDORF Nikolas 1889 - 1901 BARTHEL Jean 1930 - 10.10.1941 (Rücktritt) 25 die Bürgermeister der Gemeinde Betzdorf OLY Nikolaus Amtsbürgermeister während des 2. Weltkrieges 26 BARTHEL Jean 18.11.1944 - 1947 ENGEL Guy 1976 - 1981 MEYER Maurice 1947 - 1954 MULLER René 1982 - 1987 MANGEN Jean-Pierre 1954 - 1963 SINNER Rhett 1988 - 1999 DONDELINGER Jean-Pierre 1964 - 1975 MEYERS-FRANK Marie-Josée 2000 - Commune de Betzdorf Betzdorf à l'époque romaine En 1912, dans les carrières exploitées au Widdenberg pour la fabrication de pavés, un ouvrier trouva une statuette en terre cuite. Le Musée National d’Histoire et d’Art en fit l’acquisition et l’identifia. Il s’agissait d’une représentation de Minerve, déesse des arts et métiers. Trois ans plus tard, des habitants du village de Mensdorf découvrirent, lors de travaux forestiers, une pierre votive, qui faisait partie d’un temple gallo-romain sur le Widdenberg. Elle devint également propriété du musée. Au fil des années, d’autres découvertes, toujours fortuites, de statuettes, de monnaies et d'autres objets suivirent, documentant une activité religieuse et commerciale au Widdenberg pendant l’époque gallo-romaine. Statuette en terre cuite de Minerve, déesse protectrice des arts et métiers. Trouvée en 1912 dans la carrière au Widdenberg. Ex-voto offert probablement dans le temple dédié à Lenus Mars Veraudunus. 2e/3e siècle après J.-Chr. Musée National d’Histoire et d’Art, Luxembourg. L'époque gallo-romaine débute avec la conquête de la Gaule par César entre 58 et 51 avant J.-Chr. Par un coup de maître, César triomphe, lors de la bataille décisive d’Alésia, de Vercingétorix, qui, dans un dernier sursaut, avait rassemblé les différentes tribus des Gaulois contre l’occupation romaine. Cette occupation, combattue avec tant d’acharnement et qui dura plus ou moins trois siècles, fut pourtant bénéfique pour nos régions et leur apporta un niveau de vie, qui, au fil de notre histoire, ne fut égalé qu’au vingtième siècle. Mais pour l’instant, les rivalités politiques entre les hommes puissants de Rome éloignèrent César de la Gaule et conduisirent à l’attentat meurtrier sur celui-ci ainsi qu'à 27 des luttes pour le pouvoir, qui détournèrent l’attention de Rome des nouvelles acquisitions gauloises. Octavien, mieux connu sous son titre honorifique d'Auguste, sort vainqueur de ces luttes. Vers 20 avant J.-Chr., il donne ordre à Marcus Vipsanius Agrippa de réorganiser les provinces gauloises Aquitania, Lugdunensis et Belgica, dont fait partie le Widdenberg et de structurer le réseau routier. Au pied du Widdenberg, deux axes routiers principaux se rejoignirent - l’un remontant la vallée du Rhône, passant par Lyon, Dijon, Metz et Dalheim, l’autre venant de Reims, traversant Arlon et Luxembourg - pour continuer vers Trèves et Cologne, située au Rhin, frontière orientale de l’Empire romain. Ces deux routes étaient d’une importance capitale pour l’Empire romain, car elles assuraient le déplacement rapide des légions romaines vers la frontière. Avec la stabilisation de l’Empire, les deux axes servaient de voie de communication pour marchandises, renseignements, culture et savoir. Trèves, qui hérite son nom des Trévires, peuple gaulois qui dominait nos régions à l’époque préromaine, devint sous les Romains un centre politique, culturel et économique important. La ville, fondée en 17 av. J.-Chr., connut un rayonnement toujours croissant pendant les trois siècles suivants jusqu’à devenir ville résidentielle des empereurs, dont Constantin le Grand (324-337 après J.-Chr.), Valentinien I (364-375 après J.-Chr.) et Gratien (378-383 après J.-Chr.). Les régions rurales se développaient et la grande région autour de Trèves était parsemée de villas romaines (exploitations agricoles) florissantes, dont les vestiges font aujourd'hui encore preuve de leur richesse. Sur le territoire de la commune de Betzdorf, même si des substructions de tels bâtiments sont documentées, aucune fouille archéologique n’a jamais été menée dans un contexte scientifique, même pas au Widdenberg. Cela est d’autant plus étonnant que les découvertes fortuites assez spectaculaires du début du vingtième siècle nourrissaient la présomption de vestiges antiques enfouis autrement importants. La jonction de deux routes favorisait la création de stations près du "cursus publicus", service postal impérial créé sous Auguste. 28 Betzdorf à l'époque romaine Pierre votive avec dédicace à Lenus Mars Veraudunus et Inciona Trouvée au Widdenberg en 1915. Grès. Inscription: IN - H(ONOREM) - D(OMUS) - D(IVINAE) - DEO - VERAUDUNO ET - INCIONAE - M(ARCUS) - PL(AUTIUS?) - RESTITUTUS EX - VOTO - ALPINIAE LUCANAE - MATRIS en l'honneur de la divine maison imperiale, au dieu Veraudunus et a Inciona (érige par) Marcus Pl(autius?) Restitutus, conformement au voeu de sa mère Alpinia Lucana La pierre était intégrée dans un mur du temple. Le donateur Marcus Pl. (le nom exact n'est pas connu) Restitutus honore le voeu prononcé par sa mère. Betzdorf à l'époque romaine Auberges et magasins offraient leurs services aux voyageurs. Une telle station n’est cependant pas documentée pour la jonction du Widdenberg. Les substructions y découvertes proviennent probablement de villas romaines. Par contre, les découvertes au Widdenberg établissent avec certitude l’existence d’un temple à cet endroit. A l’époque galloromaine, la pratique religieuse créa trois types de temple. Le premier type, certainement le plus connu, est issu de la culture essentiellement urbaine des Romains. Il se situe au centre de la ville, au Capitole, comme à Rome. Posé sur un socle, façade représentative de colonnes, ses caractéristiques principales sont l'axialité et la frontalité. Le deuxième type, comparable à nos chapelles du bord des routes, permettait aux voyageurs de pratiquer leur religion lors d’un déplacement. Le troisième type de temple est un lieu de pèlerinage, situé à l’écart des routes et des agglomérations en des lieux dits "forts". Pour le rejoindre, il fallait se déplacer, faire le pèlerinage, une pratique celte reprise plus tard par le christianisme. Ces temples étaient souvent construits sur d’anciens lieux cultuels celtes. Dessin de reconstruction d’un temple à pourtour couvert Le temple du Widdenberg se présentait probablement tel que sur le dessin ci-dessus. La pierre votive, affichant le donateur du temple, était généralement intégrée dans le mur du tympan de la pièce centrale. (Dessin extrait de: Religio Romana. Wege zu den Göttern im antiken Trier. Rheinisches Landesmuseum Trier, 1996 ) Le temple du Widdenberg, édifié dans un lieu fort, fait partie de ce troisième type. Il n’existe cependant aucune preuve de l’existence, bien que fort probable, d’un lieu sacré celte au Widdenberg. Le temple gallo-romain, dont les vestiges ont été détruits lors de l’exploitation de la carrière, présentait vraisemblablement les caractéristiques du temple à pourtour couvert si typique de nos régions. Deux exemples documentés de ce type se situent à Tawern et à Steinsel. La structure de ce temple est issue d’une synthèse entre les anciens édifices cultuels celtes carrés, construits en rondins de bois et le temple italique du premier type. Carré ou polygonal, il est construit autour d’un centre sans façade privilégiée. Le culte s’exerçait tout aussi bien dans la pièce centrale, la cella, que dans le pourtour ou devant le temple sous ciel ouvert. Le temple au Widdenberg était consacré à Lenus Mars, dieu guérisseur très apprécié chez les Trévires, vénéré sous le nom de Veraudunus, divinité topique, sanctifiant le lieu même (comparable p.ex. à Notre-Dame de Lourdes par différenciation à Notre-Dame de Luxembourg). Veraudunus est à l’origine du nom de Widdenberg, mais aussi de Verdun et de Württemberg. Inciona 29 est interprétée par les historiens comme une déesse des sources. Elle n’est documentée sur aucune autre inscription. On présume que les noms de Insenborn, Intgesbach, Inspelt ou Insselbach sont issus de son nom. Betzdorf à l'époque romaine Généralement un tel temple se situait à l’intérieur d’une enceinte sacrée, autour de laquelle s’érigeaient des auberges, habitations et magasins de souvenirs. Des substructions, pouvant renvoyer à de telles bâtisses, ont été découvertes dans les alentours du temple où furent également trouvés des objets cultuels et profanes divers. Citons un bronze magnifique représentant une panthère terrassant un cygne, le pied en bronze d’un taureau, des amulettes phalliques, un bronze en forme de dauphin, une miniature d’un autel votif, une magnifique et précieuse bague cultuelle en cristal de roche, de même que bon nombre de monnaies romaines. Même si les découvertes du Widdenberg, surtout en quantité, ne peuvent se comparer à celles d’autres sites, quelques-uns de ces objets sont uniques et d’une valeur historique certaine. Ils documentent une activité humaine presque millénaire autour du Widdenberg. Panthère terrassant un cygne Bronze trouvé au Widdenberg en 1957. D'aucuns prétendent qu’il s’agirait d’une panthère attaquant une autruche. Musée National d’Histoire et d’Art, Luxembourg. 30 Commune de Betzdorf Les associations de la commune et leurs présidents (Situation novembre 2002) AMIPERAS M. Aloyse PAULUS ROODT/SYRE Club des Jeunes Betzdorf M. Manuel ALVES BERG Badminton Club Roodt/Syre M. Théo SCHINTGEN ROODT/SYRE Club des Jeunes Mensdorf Melle Daniela DARIO MENSDORF Chorale Ste Cécile Betzdorf M. Ferdy BIEL BERG Croix-Rouge - Commune de Betzdorf Mme Nicole SINNER-KUGENER ROODT/SYRE Chorale Ste Cécile Mensdorf M. Guy THILLGES MENSDORF C.T.F. - Mensdorf M. Gustave BERTOLINI MENSDORF Chorale Ste Cécile Olingen M. Raymond LEPASCH OLINGEN C.T.F. - Olingen Mme Sylvette SCHMIT-WEIGEL ROODT/SYRE (BANZELT) Chorale Ste Cécile Roodt/Syre M. Jos SCHOLTES MANTERNACH C.T.F. - Roodt/Syre M. Carlo BACKENDORF ROODT/SYRE 31 Les associations et leurs présidents Desch-Tennis Rued/Syr M. Rhett SINNER ROODT/SYRE Desch-Tennis Ouljen M. Claude FRIEDERES OLINGEN Entente des Sociétés de Mensdorf M. Gaston GENGLER MENSDORF F.C. Syra Mensdorf M. Rhett SINNER ROODT/SYRE FIT and FUN Mme Yvette ARENDT ROODT/SYRE Fraen a Mammen Betzder Mme Josée RECKINGER HAGELSDORF Fraen a Mammen Rued/Syr Mme Charlotte THIEL ROODT/SYRE Guides et Scouts de Roodt/Syre Melle Christiane FELTES REMICH 32 Jugendchouer - Gemeng Betzder Personne de contact: Mme Marie-Anne STAMMET-PELT ROODT/SYRE Mammen hëllefen Mammen Mme Anita WOHL ROODT/SYRE Musek am Syrdall asbl M. Jeannot WARINGO MENSDORF Ouljer Musék M. Paul MEYERS OLINGEN Sapeurs-Pompiers Mensdorf Service Incendie et Sauvetage Commandant: M. Reinhold DAHLEM ROODT/SYRE Société de Musique Fanfare de Mensdorf M. Gaston GENGLER MENSDORF Tennis-Club Rued/Syr M. Patrick LAMHENE ROODT/SYRE Commune de Betzdorf geschichte des Schlosses von Berg Die Spuren des Schlosses von Berg lassen sich bis in das 14. Jahrhundert zurückverfolgen. Bereits 1307 stand hier ein Bauernschloss als herrschaftliches Gutshaus. Besitzrechte hatten hier der mächtige Hennekin von Burscheid, der Junker Johann von Lellich und die Berburger Herren. Im späten 16. Jahrhundert gehörte der Hof dem Haus Oettingen mit Johann von der Eltz. Dieser verkaufte im Januar 1602 seinen Besitz an den Grundherrn in Berg, Johann. Anfang des 19. Jahrhunderts gehörte das Schloss einem Jean-Baptiste Weydert. Durch Heirat und Vererbung kam es über Vincent Muller und Hubert Muller zu René Muller. Dieser überließ 1912 seinem Bruder Edmond Muller den Hof und ließ für sich das neue Schloss in Betzdorf, heutiger Sitz der SES, erbauen. Zahlreiche Pächter und Gutshofleute bewirtschafteten den Schlossbering Berg bis Ende der 40er Jahre des letzten Jahrhunderts. 1955 erwarb das Rote Kreuz Schloss Berg, das dann, unter anderem, zur Unterbringung von Ferienkolonien, später von Flüchtlingen, diente. Am 23. Mai 1997 beschloss der vollzählig anwesende Gemeinderat mit 5:4 Stimmen, die kommunale Verwaltung mit technischen Dienststellen sowie Fuhr- und Maschinenpark auf Schloss Berg anzusiedeln. Das laut Katastererhebung vom 12. August 1997, 98,75 Ar große Areal, gelegen in den Bannteilen „Berg“ und „auf der Straße“, wechselte am 1. Oktober 1997 für 40 Millionen damaliger Luxemburger Franken (~ 1 Million Euro) 33 den Besitzer. Am 22. Februar 1999 erhielt dieses Projekt, mit einem ersten Kostenvoranschlag von 5,57 Millionen Euro, die Zustimmung des zuständigen Ministeriums. Der Gemeinderat stimmte am 11. November 1999 dem geänderten Kostenvoranschlag in Höhe von 6,52 Millionen Euro zu. In dieser Summe inbegriffen war der Kaufpreis von 991.574 Euro für das Gebäude und das umliegende Gelände, dessen Ausmaß ungefähr ein Hektar beträgt. Die Gemeindeverwaltung war bis zuletzt in Roodt/Syr angesiedelt. Das dortige Gemeindehaus wurde 1912 errichtet, mit geteiltem Eigentumsrecht für den damaligen „landwirtschaftlichen Lokalverband“ Roodt und die Betzdorfer Gemeindeverwaltung. Bis in die 30er Jahre betrieb der Verband im Erdgeschoss ein bescheidenes Samenlager und ein halbtags geöffnetes Lokalbüro. Die Gemeindeverwaltung nutzte den ersten Stock als Kommunalschreibstube, Einnahmestelle und Sitzungssaal für den Gemeinderat. 1966 wurden Sekretariat und Einnahmebüro personell getrennt und ausgeweitet. Mit der Entwicklung der Gemeinde wuchs der administrative und technische Aufwand, und das Gemeindehaus sollte sich als zu klein erweisen. Der Schöffenrat der Legislaturperiode 1994-1999 hatte dieses Problem schon erkannt und schlug dem Gemeinderat ein ehrgeiziges Projekt vor: den Erwerb von Schloss Berg, das dem Roten Kreuz gehörte, und die Instandsetzung dieser Gebäude als neuer Sitz der Gemeindeverwaltung und der technischen Dienste. Der Umbau von Schloss Berg begann am 18. Mai 1999. Sechs Berechnungsbüros und 34 verschiedene Handwerksbetriebe waren an den Arbeiten beteiligt. Die Restaurierungspläne für die Gebäude stammten von der Architektin Françoise Folmer. Für die Innenausstattung war der Architekt Laurent Biever verantwortlich. Im Spätsommer des Jahres 2000 zogen die technischen Dienste der Gemeinde in ihre neuen Räumlichkeiten auf Schloss Berg ein. Ende Mai 2001 folgte die Gemeindeverwaltung, so dass nun alle Gemeindedienste auf Schloss Berg vereinigt waren. Das 3-stöckige herrschaftliche Haus des Schlossberings in Berg erhielt im Erdgeschoss die Zugangs- und Aufenthaltshalle, die 34 geschichte des Schlosses von Berg geschichte des Schlosses von Berg behindertengerechte Empfangs- und Auskunftsstelle, sowie die Gemeindeeinnahme- und Bevölkerungsbüros. Gemeindesekretariat und Schöffenratssaal finden im ersten Stockwerk Platz. Im West-Flügel des Gebäudes befindet sich die Wohnung des Gemeindepförtners, über den Garagen für den gemeindeeigenen Fuhr- und Maschinenpark. In den Gebäuden längs der Schlossstrasse liegen die Büroräume des technischen Dienstes, mit den Werkstätten, Lagerräumen und Garagen der Wasserversorgungs- und Gärtnereiabteilungen. Im Westflügel, dem ältesten Teil des Gebäudes, befinden sich Büros für die Förster und die „Salle des mariages“. Platz bleibt da noch für das zu schaffende Kulturarchiv und Räume für die Gemeindekommissionen. Den beiden Architekten war es gelungen, die wertvolle Bausubstanz des herrschaftlichen Gebäudes und der geräumigen Stallungen zu erhalten und trotzdem moderne und zweckmäßige Räumlichkeiten für die Gemeindeverwaltung und die technischen Dienste zu schaffen. Bei der Restauration wurde versucht, die alte Bausubstanz zu erhalten. Alte Türen, Schränke, Treppenhäuser und Kamine wurden erhalten. Die Kosten für die in enger Zusammenarbeit mit dem „Service des sites et monuments“ vorgenommene Restaurierung belaufen sich auf 5,5 Millionen Euro. Hervorzuheben bleibt, dass der gesamte Komplex mittels eines mit Biogas betriebenen Blockheizkraftwerks mit Wärme versorgt wird (siehe Artikel Seite 41). 35 Le site du château et de la Croix-Rouge à Berg Commune de Betzdorf Le point de vue de l'architecte Le château de Berg, un ensemble historique Le château de Berg est un ensemble architectural qui se compose de corps de bâtiment de différentes époques : - Le bâtiment le plus ancien se situe le long de la rue. Il s'agit d'une maison d'habitation qui date probablement de 1606 et qui a été restaurée une première fois en 1723 suivant une 37 inscription sur un de ses encadrements de fenêtres. Elle présente encore aujourd'hui des couloirs avec des voûtes croisées, une tour d'escalier dans laquelle la sous-face de l'ancien escalier en pierre de taille reste visible, des encadrements de portes et autres en pierre, intérieurs et extérieurs, qui datent de l'époque de sa construction, un ancien four à pain, ... Un puits a été retrouvé sous le mur de façade côté cour du corps de bâtiment accolé au sud. Il servait probablement au ravitaillement en eau des habitants de cette première et plus ancienne demeure. D'après la légende il aurait été profond d'une centaine de mètres. - Au fil du temps des annexes ont été accolées au bâtiment de 1606 à l'est et au sud jusqu'à former l'ensemble en forme de U documenté pour la première fois au cadastre de 1824 et donc probablement antérieur à celui-ci. En 1824, les deux branches du U étaient de longueur égale. Le bâtiment qui se situe au fond de la cour intérieure, côté est, servait de maison d'habitation depuis le début du 20e siècle au 38 Le point de vue de l'architecte moins. Le décapage des enduits de façade a fait apparaître cependant des anciennes ouvertures murées en forme de portes de grange. Les autres corps de bâtiment de ce U servaient probablement de tout temps de granges, étables, écuries, etc. - Enfin, un mesurage de 1929 indique le rallongement le long de la rue d'une des branches du U. Du point de vue architectural, cet agrandissement est facile à identifier par ses encadrements Le point de vue de l'architecte de fenêtres et de portes en briques rouges. Le même mesurage précise aussi les dimensions de la tour d'escalier, ce qui laisse à penser que le rehaussement de celle-ci avec ses créneaux fantaisistes s'est fait à cette époque. Un ensemble contemporain La plus récente restauration-transformation du château de Berg a eu lieu entre 1999 et 2001. En effet, alors qu'il avait été à vendre depuis un certain temps déjà, la commune de Betzdorf s'en est portée acquéreur en 1997 avec l'idée d'y regrouper ses divers services. Le défi consistait à insuffler une nouvelle vie à ce bel ensemble et à l'adapter aux besoins d'une administration moderne tout en conservant au maximum sa substance et son caractère. Pour arriver à cette fin, l'architecte proposa d'assembler les fonctions les plus proches de par leur nature, c'est-à-dire d'installer les bureaux dans les anciennes maisons d'habitation, le service technique avec ses garages et dépôts dans les écuries et étables, la grande salle du conseil communal dans les combles de la grange. Ceci permit de conserver et de rendre accessible au public le plus ancien des bâtiments, de même que la structure porteuse et les belles portes et armoires murales en bois de la maison d'habitation au fond de la cour. Les transformations des façades furent limitées au strict minimum et les anciens pavés de la cour reposés au même endroit sur une nouvelle assise. La plupart des portes existantes furent refaites à neuf sous leur aspect d'origine, les fenêtres remplacées avec les mêmes subdivisions, les volets et les anciens portails en fer forgé furent restaurés. Le visiteur d'aujourd'hui retrouve donc un ensemble qui n'a guère changé à l'extérieur. A l'intérieur, les nouvelles affectations ont amené cependant des modifications plus importantes et un changement inévitable de style, ceci surtout en ce qui concerne les bureaux de l'administration dans le bâtiment au fond de la cour. L'architecte d'intérieur y a fait s'entrelacer les idées contemporaines et les réminiscences du passé. Les matériaux choisis sont nobles mais sans fioritures pour souligner la dignité des lieux historiques. En route pour le futur Ainsi restauré et affecté à de nouvelles fonctions qui seront certainement de nature durable, d'autant plus que les différents bâtiments présentent des réserves permettant d'accommoder des bureaux supplémentaires en cas d'agrandissement de l'administration communale, il reste à souhaiter au château de Berg de souffler les 400 prochaines bougies dans le meilleur état de conservation possible. La commune de Betzdorf aura en tout cas permis par son acquisition et la qualité des travaux exécutés à sauvegarder une partie importante et représentative de son propre patrimoine architectural et de celui de la nation. Françoise Folmer Architecte 39 Production de biogaz à Berg Commune de Betzdorf Wärmeversorgung des Schlosses in Berg Im Rahmen der Umbauarbeiten des Schlosses in Berg zum neuen Verwaltungssitz der Gemeinde Betzdorf wurden sowohl bauliche Maßnahmen als auch die Erneuerung der gesamten Haustechnik vorgenommen. In den anfänglichen Überlegungen wurde die Installation einer komplett neuen Heizungsanlage vorgesehen. Während der Anfangsphase der Umbauarbeiten wurde bekannt, dass die Familie Mangen, deren landwirtschaftliches Gut direkt gegenüber von Schloss Berg liegt, sich schon längere Zeit mit dem Gedanken des Baus einer landwirtschaftlichen Biogasanlage auseinandergesetzt hatte. Um eine mögliche Alternative zur klassischen Wärmeversorgung zu untersuchen gab der Schöffenrat der Gemeinde Betzdorf einem luxemburgischen Ingenieurbüro den Auftrag, die Machbarkeit einer Wärmeversorgung des Schlosses auf Basis einer Biogasanlage des Betriebes Mangen unter technischen, ökonomischen und ökologischen Gesichtspunkten zu analysieren. Da die Schlussfolgerungen der Studie allgemein positiv ausfielen, wurde vom landwirtschaftlichen Gut Mangen beschlossen, den Bau einer Biogasanlage weiter zu verfolgen und die Gebäude der Gemeindeverwaltung sowie der "Croix Rouge" mittels eines 41 Nahwärmenetzes zu versorgen. Zu diesem Zweck wurde zwischen dem Schöffenkollegium der Gemeinde und der Familie Mangen ein Wärmeliefervertrag abgeschlossen. Die betroffenen Gebäude werden nunmehr mit umweltfreundlicher Wärme aus der erneuerbaren Energie Biogas versorgt. Wärmeversorgung des Schlosses in Berg Die Biogasanlage besteht im Wesentlichen aus den Komponenten Fermenter, Peripherie und BHKW-Zentrale (Block-Heiz-KraftWerk). Die Biogasproduktion findet im eigentlichen Fermenter statt. Es handelt sich hier um einen großen Behälter aus Beton, in dem das Gärsubstrat (bestehend aus Flüssigmist, Festmist und Altbrot) unter Luftabschluss von methanbildenden Bakterien abgebaut und in Biogas umgewandelt wird. Durch den Abbauprozess im Fermenter wird allerdings nicht nur Biogas erzeugt, sondern es werden auch die Eigenschaften des Substrates in Bezug auf die Geruchsbelästigung, Hygiene und Düngewirkung bei der Ausbringung auf die Felder verbessert. Prinzip eines BHKW-Moduls Biogas Input Biogas BHKW-Modul Stromproduktion Wärmeproduktion Die Peripherie auf der Fermenterseite besteht im wesentlichen aus Güllepumpen und Leitungen für den Gülletransfer zwischen Schema einer Biogasanlage Kondenswasserabscheider Rührwerk mechanisch oder hydraulisch Rückstände aus Tierhaltung und Pflanzenanbau Vorbehälter Faulbehälter 35 oder 55°C Pumpe evtl. mit Schneidwerk evtl. Filter Gasanfall ca. 1,5 m3/(GVE x Tag) Heizung Gasspeicher Isolation Heizung Heizung ausgefaulter Biodung 60 - 70% CH4 30 - 35% CO2 0 - 1% H2S 0 - 1% H2 0 - 1% O2 0 - 3% N Brauchwassererwärmung Trocknung Kraft- und Stromerzeugung Beleuchtung Umwandlung 42 Wärmeversorgung des Schlosses in Berg Lageplan mit Wärmenetz Die BHKW-Zentrale ist das Herzstück der Anlage und besteht aus einem Verbrennungsmotor (Zündstrahlmotor), einem Generator und Wärmetauschern zur Nutzung der Kühlwasser-, Abgas- und Schmierölabwärme. Das BHKW-Modul verwendet das im Fermenter anfallende Biogas, um es sowohl in Strom als auch in Wärme umzuwandeln. Ein Spitzen-Heizkessel ist dem BHKWModul beigestellt, damit die Wärmeversorgung flexibler und sicherer garantiert werden kann. Die im BHKW-Modul respektiv im Spitzen-Heizkessel anfallende Wärme wird in ein kleines Nahwärmenetz (Warmwassernetz) eingespeist und versorgt die angeschlossenen Gebäude mit Wärme für Heizzwecke und zur Warmwasserbereitung. Der im BHKW produzierte Strom wird in das öffentliche Stromversorgungsnetz eingespeist. chauffage vers digesteurs Centrale Biogaz Mangen Château de Berg Hof und Fermenter sowie aus dem Rührwerk des Fermenters, welches zur guten Durchmischung des Substrates verwendet wird. Die auf die vorbeschriebene Art und Weise hergestellten Energien Wärme und Strom erzeugen bei Ihrer Produktion fast keine Kohlendioxyd (CO2) - Emissionen und tragen somit zur Senkung dieser Emissionen in der Gemeinde Betzdorf bei. Der Anschluss der Gebäude des Berger Schlosses an das Nahwärmenetz der Biogasanlage stellt einen wichtigen Schritt zur Einsparung von Primärenergie in der Gemeinde dar und hilft mit, die Ziele, die sich die Gemeinde durch den Beitritt zum "Klimabündnis Lëtzebuerg" gesetzt hat, zu verwirklichen. Croix-Rouge Technische Daten der Anlage Wärmeverbraucher Schloss Berg : Zentrum Croix Rouge : Haus Mangen : Fermenter & andere : Energieproduktion 375 170 35 50 kW kW kW kW Gesamte elektrische Leistung : Gesamte thermische Leistung : Spitzen-Heizkessel : 140 kW 180 kW 575 kW 43 Commune de Betzdorf feierliche Einweihung des Schlosses in Berg Zur feierlichen Einweihung des neuen Gemeindehauses am Freitag, den 29. Juni 2001, begrüßten Bürgermeisterin Marie-Josée Meyers-Frank und die Schöffen Marc Friederes und Jean-François Wirtz zahlreiche Gäste. Als Vertreter der großherzoglichen Familie war Hofmarschall Henri Ahlborn erschienen. Zu bemerken ist, dass es eine besondere Verbindung zwischen der Gemeinde Betzdorf und der großherzoglichen Familie gibt, da Großherzog Henri auf Schloss Betzdorf zur Welt kam. Unter den weiteren Gästen befanden sich Ehrenstaatsminister Jacques Santer, die Minister Erna Hennicot-Schoepges, Fernand Boden, Carlo Wagner und Michel Wolter, zahlreiche Abgeordnete, Distriktskommissar Jean-Pierre Sinner, Bürgermeister aus 21 Gemeinden, "Commissaire divisionnaire" Philippe Schrantz, Pfarrer Guy Diederich, Maler Mario Vandivinit, Georges Calteux und Christiane Steinmetzer vom "Service des sites et monuments nationaux", Vertreter der Verwaltungen sowie zahlreiche Einwohner aus der Gemeinde. Die Feierlichkeiten wurden von den Musikgesellschaften von Mensdorf und Olingen, unter der Leitung von Roger Armenzani, musikalisch untermalt. Nachdem Innenminister Michel Wolter 45 feierliche Einweihung des Schlosses in Berg In seiner Ansprache wies Innenminister Michel Wolter auf die Bedeutung des neuen Gemeindehauses hin, in dem nun alle Gemeindedienste zusammengeführt wurden. Es sei wichtig, ein derart schönes Gemeindehaus zu haben, da dieses ein Treffpunkt und Kulturministerin Erna Hennicot-Schoepges das Trikoloreband durchtrennt hatten, begaben sich die Gäste in den Schlosshof und der Schöffen- und Gemeinderat stellte sich auf der Treppe des neuen Gemeindehauses auf. In ihrer Ansprache (siehe Seite 55) begrüßte Bürgermeisterin Marie-Josée Meyers-Frank zuerst die zahlreichen Gäste die zur Einweihung erschienen waren. Nachdem sie kurz die Geschichte des Gebäudes nachgezeichnet hatte, bedankte sie sich bei allen, die zur Realisierung dieses Projektes beigetragen hatten. Die Bürgermeisterin betonte auch die ökologischen Aspekte die in die Planung des neuen Rathauses eingeflossen waren, da hier erstmals ein öffentliches Gebäude von einer privaten Biogasanlage (siehe Seite 41) beheizt werde. Sie wies darauf hin, dass das Rathaus, in dem nun alle Dienste der Gemeinde untergebracht seien, ein "Haus der Bürger" sei, in dem die Sorgen und Belange der Einwohner Gehör fänden. Sie lud alle Bürger der Gemeinde zum "Tag der offenen Tür" am 1. Juli 2001 ein. Bei dieser Gelegenheit werde ein großes Dorffest gefeiert, dessen Erlös für ein Kinderheim in Hinceste in Moldawien bestimmt sei. Zum Schluss ihrer Rede rief die Bürgermeisterin den Einwohnern der Gemeinde zu: "Vun elo un gehéiert dëst Haus iech!". 46 feierliche Einweihung des Schlosses in Berg aller Bürger und der Mittelpunkt des Lebens der ganzen Gemeinde sei. Kulturministerin Erna Hennicot-Schoepges begrüßte die Weitsicht des ehemaligen Schöffenrates, der die Initiative ergriffen hatte, dieses erhaltenswerte Gebäude zu erwerben und zu restaurieren. Sie bedankte sich bei den Verantwortlichen der Gemeinde für die gelungene Instandsetzung des Gebäudes. Sie zeigte sich erfreut über die zahlreichen Räumlichkeiten die jetzt der Kultur zur Verfügung stünden und wertete den Tag der offenen Tür als Auftakt zu weiteren kulturellen Veranstaltungen für die das Schloss Berg eine ideale Kulisse darstelle. Pfarrer Guy Diederich rief Gottes Segen auf die neuen Gebäude, die technischen Installationen, die dort arbeitenden Angestellten sowie auf alle Besucher des neuen Gemeindehauses herab. Nach der Segnung zeigte die Früherziehungsklasse eine tänzerische Darbietung. Anschließend erfolgte die Besichtigung der Gebäude, bei der sich die Besucher von der gelungenen Restaurierung des Schlosses überzeugen konnten. Der darauffolgende Ehrenwein schloss die rundum gelungenen Feierlichkeiten ab. 47 48 49 50 51 52 53 54 Commune de Betzdorf Ried vun der Buergermeeschtesch Aweihung vum neie Gemengenhaus den 29.Juni 2001 Här Maréchal de la Cour Henri AHLBORN, Mir si geéiert iech als Vertrieder vun der Cour Grand-Ducale an der Gemeng Betzder ze begréissen. Mir si jo besonnesch verbonne mat eisem Herrscherhaus, well de Grand-Duc Jean a séng Famill an de Joeren 1955-1964 am Betzder Schlass gewunnt huet an de Grand-Duc Henri do gebuer ass. Här Éierestaatsminister Jacques SANTER, Madame Minister Erna HENNICOT-SCHOEPGES, Dir Häre Ministeren Michel WOLTER, Fernand BODEN a Carlo WAGNER, Wäert Kolleginnen a Kollegen aus der Chamber an dem Europaparlament, Här Distriktskommissär Jean-Pierre SINNER, Kolleginnen a Kollegen Buergermeesteren aus 21 Gemeenen, Dir Dammen an Hären aus de Schäffen- a Gemengeréit, Här 55 Commissaire Divisionnaire Philippe SCHRANTZ vun der Police Grand-Ducale, dir Hären Commissairen, Här Paschtouer Guy DIEDERICH, Ried vun der Buergermeeschtesch Dir Dammen an Hären Direkteren, Direkter-adjoints, Conseillers an Inspekteren vun eise staatlechen an öffentleche Verwaltungen a Servicer, Dir Dammen an Dir Hären, wäert Gäst ! Als Buergermeester vun der Gemeen Betzder sinn ech geéiert, haut den 29. Juni am Joer 2001, esou vill Eieregäst op eiser Inauguratioun vun eiser neier Gemeen häerzlech kënnen ze begréissen. Dir an ech géiffe sécher net hei stoen wann nët zur Zäit vum deemolege Buergermeester René Muller couragéiert a wäitsichteg national an europäesch Politiker an de Persounen vun eisen Éierestaatsministeren Pierre WERNER a Jacques SANTER de Site zu Betzder um Schlass als Siège vun der heiteger Satellitegesellschaft SES erausgewielt hätten. An de 70er an 80er Joeren ass et der Gemeen Betzder finanziell ganz schlecht gaangen a mir hätten ni geduecht, datt mir een Kéier d'Méiglechkeet kréichen, dësen Areal vu bal engem Hektar fir 40 Milliounen vun der Croix-Rouge ofzekafen. Zënter 1912 war eis Gemeen zu Rued installéiert an huet nodeem d'Sekretariat an d'Recette 1966 personell getrennt gi sinn, an deem Gebai fonktionnéiert. Duerch déi rasant Entwécklung vun der Populatioun an de leschte Joerzengten konnt eis Verwaltung an de leschte Joeren awer ëmmer méi schlecht wéi recht hir sëllechen Aarbecht am Déngscht vun de Bierger ausféieren. An de viirege Schäfferot, mam Buergermeester Rhett SINNER an de Schäffen Carlo BACKENDORF a Willy HOFFMANN, huet dem Gemeenerot eng couragéiert Propose ënnerbreet. No enger Visite des Lieux an der Chrëschtvakanz 1996 huet de Gemeenerot an der Sëtzung vum 25. Mee 1997 mat 5 zu 4 56 Stëmmen fir en neie Siège vun eiser Gemeeneverwaltung zu Bierg votéiert. Et war eng couragéiert Décisioun fir d'Märei un d'Extremitéit vun der Gemeen an dat klengsten Duerf mat knapp 100 Awunner zu verléen. D'Wichtegkeet déi ech dem Patrimoine culturel bäimoossen huet mech ganz bestëmmt sensibiliséiert fir mat jo zu dësem Site ze stëmmen a vläicht och well an de Joeren 1310 déi Berbuerger Schloosshären hei mat Propriétaire waren. Leschte Propriétaire vum Schlass Bierg war den Här Edmond MULLER-TESCH, dee säi ganze Besëtz der Croix-Rouge vermaacht hat, bis d'Schlooss 1997 an de Besëtz vun der Gemeen Betzder gaang ass. Op d'ganz Geschicht vun dësem Haus mat Ursprong aus dem 14. Jorhonnert wëll ech hei net agoen. Wien et interesséiert kann dëst am Publireportage am Lëtzeburger Wort vu gëster noliesen. Den 1. Oktober 1997 huet de Gemeenerot den notariellen Akt approuvéiert. Den éischten Devis iwwert 224.531.000.- Frang huet den 22. Februar 1999 d'Approbatioun vum Minister kritt. Den ajustéierten Devis vun 263 Milliounen, den Ukaafspräis abegraff, ass den 11. November 1999 vum Gemeenerot approuvéiert ginn. D'Architektin Madame Françoise FOLMER as beoptraagt ginn fir d'Pläng auszeschaffen an den Architekt Laurent BIEVER ass mat Ried vun der Buergermeeschtesch Dobäi wëllt ech dem deemolege Schäffen Willy HOFFMANN Merci soen, deen d'Aarbechten am Ufanksstadium iwwerwaacht huet, bis den 3. Januar 2000 den neie Schefferot dës Missioun iwwerholl huet. Merci soen ech all deenen déi hei gudd Aarbecht geleest hunn, wouvun Dir Iech hanneno bei der Visite iwwerzeege kënnt. Et waren oft schwiereg a kriddeleg Décisiounen, déi an den 176 Chantiersréunioune hu misse geholl ginn an ëm munnechen Détail ass méi wéi eng Kéier hefteg diskutéiert ginn. Sou sinn am August 2000 verschidde funktionell Emännerungen vun der Architektin proposéiert ginn an am Accord mam Service des Sites et Monuments décidéiert ginn. der Innenarchitektur beoptragt ginn. No der Ausschreiwung war d'Firma PEDINOTTI fir de "Gros Oeuvre" verantwortlech an huet den 18. Mee 1999 mat den Aarbechten ugefaang. 6 verschidde Bureaux d'Etudes a 34 Corps de Métiers a Firmaen hunn hei vill Aarbecht geleescht. Besonnesch frou sinn ech datt während dem ganze Chantier keen Akzident passéiert ass. Ech sinn haut houfreg datt ech zur Réalisatioun vun dësem Wierk konnt bäidroen, an esou nach e bësschen an der Familljentraditioun vu meine Viirgänger vun der Frankefamill, wat Steemetzer an Entrepreneure waren, bliwwe sinn, grad wéi mäi Brudder, deen och sein Gemeen zu Manternach ageriicht huet. Merci deenen, déi zu der Réalisatioun vun dësem Wierk bäigedroen hunn. Merci der Madame Minister Erna HENNICOT-SCHOEPGES, dir hutt mech etlech mol wéi een Mamm beroden, awer och eise Minister Michel WOLTER deen eis mat séngem direkte Verwaltungspersonal zur Säit stung. Merci soen ech nach speziell fir all aner verwaltungstechnesch Berodung an Hëllef um finanzielle Plang bei verschiddenen anere Projet'en an eiser Gemeng. Net nëmme fir dëse mee och fir all aner Chantier kann ech allebéid nëmme respektéiere fir hir kloer an onkomplizéiert wéi och kompetent Art a Weis. Ech wënsche mir weider sou eng gudd Kooperatioun. Merci soen ech weider eisem groussen Expert vum Patrimoine architectural national, dem Här Georges CALTEUX grad wéi sénge Mataarbechter der Madame Christiane STEINMETZER an dem Här John VONKEN. E Luef och fir d'Entreprisen aus der Gemeen, just Schued dat bedéngt duerch d'Soumissiounsregelen net méi Entreprisen aus der Gemeen derbäi waren. Natierlech och all deenen auswärtegen Corps de Métiers e grousse Merci, all dat Schéint wat hei réaliséiert ginn ass, ass de 57 Mérite vun deenen, déi zënter dem viirläschten Hierscht hei geplangt a geschafft hunn. Merci awer och deene sëlleche Verwaltungen, déi deem viiregen an jetzegen Schäffen- a Gemeenerot hiren Appui ginn hunn an och nach weider ginn. Mir brauchen Iech. Ried vun der Buergermeeschtesch Erlaabt mer awer och nach e puer perséinlech Merci'en : Méngen zwee Schäffen Marc FRIEDERES a Jean-François WIRTZ fir déi et oft nët einfach war, wa mir schwiereg Décisiounen hu missen huelen. Mir hu bis elo bewisen wann een zesummen hält, bleift ee staark. Dem Duerfvertrieder hei vu Bierg Charel HUMMER dee mat vill Léift an Engagement dëse Chantier mat betreit huet. Mengem ganzen administrative Personal, mat un der Spëtzt eisem Sekretär Remy ENGEL, dem Marco SCHMIT, deen zënter Woche fir d'Organisatioun vun haut a vun der "Porte Ouverte" zoustänneg ass, eisem ganzen techneschen Service, eisem ganze Personal, déi et an der leschter Zäit ganz schwéier haten an oft ënner schwierege Konditiounen hu misse schaffen, déi lescht Buermaschinn ass nach haut de mëtteg gelaaf. D'Botzaarbechten hu bis haut de mëtteg gedauert. Ech wënsche mir datt déi Zäit déi elo kënnt, eng schéin Zäit gëtt wou eist Personal gäre schaffe kënnt, well sou wéi mir elo ausstafféiert sinn, kënnen eis der vill beneiden. Dëst gëllt och fir eisen techneschen Service mat séngem gudd ausgerüsteten Maschinnepark a sénge schéine Büroen. An e puer Dependenzien, ënner anerem am eelsten Deel vum Gebai, wou éischt Spueren bis Ufanks 1300 zréckginn, muss zwar nach de leschte Schlëff gemaat ginn, mee deemnächst wärten déi Raim mat e.a. dem Mariagesall färdeg sinn. Da kënnen och de Feeschter, de Viiraarbechter an de Gärtnerservice an hir Büroen anzéien. En etlech Raim bleiwen nach fräi. Als interessanten Détail an dësem Kontext bleiwt ze ënnersträichen datt eis Gebailechkeeten an déi vun der Croix Rouge vun engem 58 moderne Projet profitéieren, nämlech vun enger Biogasanlag. Dëst ass en éischte Bäitrag zu eisem Engagement am Kader vum Klimabündnis deem mir d'lescht Joer bäigetruede sinn. Dëst ass Ried vun der Buergermeeschtesch eng national Première wou iwwert eng Konventioun mat engem Privatbedreiwer, an deem heite Fall mat eisem éischten Noper, dem Här Guy MANGEN, öffentlech Gebäier iwwert sou eng Biogasanlag gehëtzt ginn. Mir ass et och wichteg eng gudd Noperschaft ze pflegen. An ech hoffen, datt mir och mat der Croix Rouge, déi an de leschte Joeren grouss Ëmännerunge virgeholl huet, e gudden Noper hunn. D'Kanner déi bei si an d'Vakanzheem kommen, sollen sech hei zu Bierg wuel féilen. Och net vergiesse wëll ech, deene Merci ze soen, déi säit Woche mat der Organisatioun vun der Porte Ouverte e Sonndeg, den 1. Juli eng prachtvoll Aarbecht geleest hunn. Mat un hirer Spëtzt dem Gaston GENGLER. Léif Frënn, Kolleginnen a Kollegen, dir beweist am Joer vum Benevolat datt dir duerch ären Asaatz d'Häerz op der richteger Plaz hudd an är Fräizäit affert fir mat der Aktioun vum nächste Sonndeg d'Kannerheem zu HINCESTE a Moldawien finanzéieren ze hëllefen. Eise Parverband Widdebierg huet zënter leschten Dezember schon eng bedeitend Zomm fir dës Aktioun gesammelt. D'Corps de Métiers déi hei um Site geschafft hunn an e sëlleche Firmaen a Betrieber aus der Gemeen a vun auswärts, hu sech et beim Publireportage net huele gelooss an doduerch dës Aktioun op hir Manéier efficace ënnerstëtzt. Och hinnen en extrae Merci fir dëse Geste. Nächste Sonndeg trëtt vun 11 Auer un de Grupp Modua aus der tchechescher Republik mat alen Handwierker, engem Ritterlager, asw. op, den DiscoTeam 'ANORMAL' suergt fir d'musikalesch Animatioun. Och si mer dankbar datt déi faméis 'MOSELLE VALLEY BRASS BAND', déi zu engem groussen Deel mat Museker aus eiser Gemeen besat ass, ëm 4 Auer e Benefizconcert gëtt. Wéi ëmmer ass fir Iessen an Drenke gesuergt. Dir sidd all häerzlech invitéiert. Merci der geschwatener an der geschriwwener Press. Merci eisen 2 Museken mat hirem Dirigent Roger ARMENZANI fir de musekaleschen Encadrement an eise Pompjéen fir d'Sécherheet. E leschte Merci geet dann un eis 2 Architekten Françoise FOLMER a Laurent BIEVER. Eis Gemeen ass en Gemeen déi am Embroch ass, um Wee zu der Gesellschaft vu muer. Datt et do verschidde Meenunge gett, ass normal. Wichteg ass a bleift datt jiddereen seng Argumenter soe kann. Dat ass d'Essenz vun der Demokratie, déi Gesellschaftsform déi et is erlaabt, an eisem Land, an an Europa als fräie Bierger ze liewen, ze schaffen an och eis Meenung ze soen. Dëst Haus ass en oppent Haus fir jiddereen, en Haus vun Transparenz, wou Mënsche sech gäere begéine sollen, a vum kompetente Personal zouverlässeg betreit ginn. Nëmmen zesummen erreeche mir dëst Ziel a géigesäitege Respekt an Toleranz, heiheem, an eisem Land an an Europa. Vun elo un gehéiert dëst Haus iech, eise Matbiergerinnen a Matbierger aus der Gemeen Betzder. 59 Sources BACKENDORF Carlo, Lokal-Chronik Betzdorf, www.betzdorf.lu, 1999 GEORGES Nic, Kurzgeschichten der Pfarreien, 25.7.1987, Luxemburg BACKENDORF Carlo, Lokal-Chronik Roodt-sur-Syre, www.betzdorf.lu, 1999 HARTEMINK Ralf, International civic arms website, http://www.ngw.nl BUREAU D’ETUDES ZEYEN ET BAUMANN, Gemeng Betzder, Gemengenentwécklungsplang, Inventar und Analyse, Luxemburg, 2001 HURT Jean, Menster, éist Duerf nom Krich 1945-1950, IN: Sapeurs-Pompiers Mensdorf, Commune de Betzdorf, Centenaire am Jaar 2000, Luxemburg, 2000 COMMUNE DE BETZDORF, Gemengebuet Gemeng Betzder, N° 7/2001, Luxemburg, 2001 LOUTSCH J.-C., Armorial communal du Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, 1989 DONCKEL E., So ward die Pfarrei Olingen, IN: Orgelweihe in Olingen, Luxemburg MARGUE Michel, Kloster, Graf und Bauern, Zur Frühgeschichte der Dörfer des mittleren Syrtals in einer quellenarmen Zeit, IN: Sapeurs-Pompiers Mensdorf, Commune de Betzdorf, Centenaire am Jaar 2000, Luxemburg, 2000 ERPELDING Emile, Die Mensdorfer Bannmühle, IN: Centenaire des Choeurs Mixtes Sainte Cécile Mensdorf, Luxembourg, 1991 ERPELDING Emile, Die herrschaftliche Bannmühle von Olingen a.d. 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Textes : Marie-Josée Meyers-Frank Pascal Dohn Tom Eischen Françoise Folmer Brigitte Hummer Jim Meisch Pierre Paulus Mars Peiffer Jacquie Zahlen Photos : Jim Meisch Charles Hummer Robert Schiltz Layout : Act 2 s.a. Impression : Imprimerie Centrale Contact : Administration communale de Betzdorf Château de Berg 11, rue du Château L-6922 BERG Tél.: 77 00 49-1 Fax: 77 00 82 [email protected] www.betzdorf.lu 63 Cette brochure a pu être réalisée grâce au soutien de: BGL is part of the Fortis group