Val de Loire : Conjoncture - avril 2015 (PDF : 879.5 ko)
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Centre-Val de Loire Conjoncture N° 2015-C06 La statistique agricole Avril 2015 Rédaction achevée le 03 avril 2015 Des conditions de culture favorables pour les céréales Zoom sur les marchés Seul le colza confirme une cotation en hausse au 1er trimestre Céréales Fruits et légumes Viticulture Élevage Transition calme vers le printemps Progression des cours Frémissement haussier des cours du porc charcutier Selon les premières estimations, les superficies en blé et colza sont en extension pour cette campagne. Ce sont les surfaces en blé dur qui présentent la hausse la plus marquée. Soumis à de multiples facteurs, les cours n’affichent pas de tendance d’évolution claire au cours de ces premiers mois de l’année. Le printemps annonce la fin de saison des fruits et légumes d’hiver, notamment la poire et le poireau. Pour ce dernier, cette campagne a été de nouveau très décevante. Les vins régionaux se vendent à de meilleurs prix que lors de la campagne précédente. Le repli de l’offre allemande stabilise les cours des bovins. Soutenus par une offre française limitée, les cours des agneaux s’orientent à la hausse à l’approche des fêtes de Pâques. Enfin, le cours du porc charcutier reprend un peu de vigueur. Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt GRANDES CULTURES Un début de campagne serein Les semis des céréales de printemps (hormis le maïs), des protéagineux et des betteraves sont en voie d’achèvement. La météo a été favorable aux emblavements et au développement des cultures. Des apports d’engrais ont été effectués et le retour des pluies fin mars a permis la valorisation de l’azote. Le risque majeur à ce jour, du fait de l’avancement de la végétation, est une éventuelle période gélive tardive qui diminuerait le potentiel de rendement pour certaines cultures comme le blé. Selon les premières estimations pour la campagne 2015, les surfaces semées en blé tendre d’hiver augmenteraient de 2 % par rapport à 2014. Les surfaces en blé dur grimperaient de 12 %. Son prix, plus favorable que celui du blé tendre, suscite un regain d’intérêt pour cette céréale après deux années de forte baisse. La sole des colzas progresserait également de l’ordre de 5 %. A contrario, la sole des orges d’hiver et de printemps diminuerait de 2 %, tout en restant très largement supérieure à la moyenne quinquennale 2010-2014. Les agriculteurs ont semé davantage de protéagineux (pois, féveroles et fèves) que l’année dernière, des cultures intéressantes à insérer dans les rotations qui permettent d’alimenter en azote les cultures suivantes. Contrairement à la campagne précédente, peu de parcelles ont été retournées grâce à un hiver clément. Des dégâts de campagnols sont signalés dans le Loiret, le Loir-et-Cher et l’Eure-et-Loir. Surfaces des grandes cultures en région Centre-Val de Loire Hectares Céréales Blé tendre dont hiver 2015 * 2014 694 790 678 655 2,4 672 941 3,2 72 660 65 065 11,7 94 690 - 23,3 6 575 0,1 7 328 - 10,2 692 600 Blé dur dont hiver 68 600 Seigle Écart Moyenne par rapport 2010/2014 à la moyenne (%) Évolution 2015/2014 (%) 6 580 676 415 61 400 2,4 11,7 670 770 88 660 Orge, escourgeon 282 700 288 780 - 2,1 253 394 dont printemps 75 200 84 045 - 10,5 70 808 7 015 - 1,6 dont hiver Avoine dont hiver 207 500 10 550 6 900 Tricicale Oléagineux Colza dont hiver Pois protéagineux Féveroles et fèves * Estimations au 1 avril 2015 er 10 945 25 500 26 300 305 340 292 193 305 150 Protéagineux 204 735 23 100 4 700 291 995 22 400 4 470 1,4 - 3,6 182 586 3,3 - 22,6 11,6 13,6 6,2 9 201 14,7 - 3,0 27 456 - 7,1 4,5 306 363 - 0,3 4,5 3,1 5,1 6 468 0 305 437 0 28 123 4 418 6,7 - 0,1 - 17,9 6,4 Source : Agreste - Conjoncture grandes cultures Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p.2 Conditions de culture et stades de développement De bonnes conditions de culture pour les céréales En région Centre-Val de Loire, le développement végétatif des cultures s’avère plus précoce que lors de la campagne précédente, surtout pour l’orge de printemps. Les conditions de culture sont également plus favorables. Ainsi, 62 % des blés tendres ont atteint le stade épi 1 cm au 23 mars 2015. Ce stade est légèrement plus avancé que l'an dernier à la même date (60 %). Les conditions de culture du blé tendre sont qualifiées de « bonnes ou très bonnes » en semaine 12 (se terminant le 23 mars 2015) sur 85 % des superficies, une situation observée depuis début février. En 2014 à la même période, cette proportion était de 67 %. Le stade épi 1 cm de l’orge d’hiver est atteint au 23 mars 2015 pour 58 % des surfaces. Cette proportion était de 62 % en 2014 à la même période. Les conditions de culture «bonnes à très bonnes» sont, quant à elles, atteintes pour 89 % des orges d'hiver en semaine 12 alors que l'an dernier à la même époque seules deux tiers de la sole bénéficiaient de cette qualité de conditions de culture. L’Indre-et-Loire rencontre les conditions de culture les moins favorables, aussi bien pour le blé tendre (75 %) que pour l’orge d’hiver (80 %). Pour les cultures de printemps, les semis d'orge sont achevés et les stades de la levée et du début du tallage concernent respectivement 83 % et 30 % des surfaces. Les semis de maïs n’ont quant à eux pas encore débuté. Les conditions de culture « bonnes » correspondent à un état de croissance normal incluant les facteurs limitants habituels pour la région. Source : FranceAgriMer - Céré’Obs - tous droits réservés reproduction interdite sans mention de la source : https://cereobs.franceagrimer.fr Avancement des stades de développement des cultures Moyenne de la région Centre-Val de Loire % de surfaces ensemencées Blé tendre- stade « épi 1 cm » Orge d’hiver - stade « épi 1cm » Orge de printemps - stade « levée » Orge de printemps - stade «début tallage» Maïs grain - « stade semis » Méthodologie Situation au 23 mars 2015 62 23 mars 2014 58 83 30 0 60 62 44 13 0 Source : FranceAgriMer - Céré’Obs - tous droits réservés Depuis avril 2012, FranceAgriMer met à disposition des professionnels un programme de suivi de l’état d’avancement des céréales appelé Céré’Obs. Ce programme propose une représentation hebdomadaire de l’état des cultures céréalières en France, appuyée sur l’évolution des stades de développement et des conditions de cultures. Céré’Obs s’appuie sur des notateurs des chambres d’agriculture, d’organismes économiques et d’instituts techniques, organisés par zone géographique avec un maillage permettant de couvrir la totalité du territoire de chaque région administrative. Sur la base des observations menées par les techniciens sur le terrain chaque semaine, une synthèse de l’état des céréales, du semis à la récolte, est réalisée dans différentes régions. Ces observations concernent le blé tendre, l’orge d’hiver, le blé dur, l’orge de printemps et le maïs grain. Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p.3 COTATIONS DE GRANDES CULTURES Le colza poursuit sa hausse Pour le conseil international des céréales, la production mondiale 2014/2015 toutes céréales confondues s’élèverait à deux milliards de tonnes (rapport du 26 mars 2015) et se réduirait de 3 % pour la campagne 2015/2016. La baisse atteindrait 5 % en Europe. Les stocks de report sont estimés à 429 millions de tonnes, leur plus haut niveau en 15 ans, tandis que les échanges mondiaux sont estimés atteindre un record de 309 millions de tonnes. La concurrence à l’exportation reste forte sur les marchés. Par ailleurs, les conditions climatiques demeurent incertaines dans les grandes zones de production, aux Etats-Unis comme en Russie. Aux Etats-Unis, les perspectives de sécheresse dans les grands bassins de production de blé ne sont pas levées tandis que dans le sud du pays, ce sont au contraire les fortes précipitations qui retardent les semis de maïs. En Europe, la situation est correcte. Dans ce contexte, les cours jouent de l’instabilité depuis le début de l’année et seuls ceux du colza poursuivent leur tendance haussière depuis six mois. Ainsi en mars, les cours du colza s’affichent à 369 € la tonne contre 357 € le mois précédent et 406 € la tonne en mars 2014. Les perspectives de hausse des surfaces emblavées aux États-Unis et la bonne avancée des récoltes sud-américaines constituent les principaux facteurs baissiers. A l’inverse, le colza profite toujours de perspectives de production européenne en diminution limitant la tendance baissière. L’activité est assez calme sur le marché français, avec une demande moindre en fin de campagne et une offre qui s’amenuise. Aux États-Unis, le retour des pluies sur des zones importantes de production a fait reculer les cours du blé tendre européen et détendu les prix outre-atlantique. La relative remontée de l’euro face au dollar tend aussi à faire baisser les prix des productions d’origine européenne. Les cours du blé s’affichent ce mois à 178 € la tonne rendu Rouen contre 203 € la tonne en mars 2014 et 189 € en janvier 2015. D’après FranceAgriMer, début mars, les chargements de blé tendre vers les pays tiers atteignaient 6,7 Mt, soit 18 % de moins que lors de la campagne 2013/2014. Le mois de février s’est révélé le meilleur jamais enregistré en termes d’embarquements, avec plus de 1,4 Mt de blé exportées, notamment vers l’Egypte. Par ailleurs, l’achat par des pays inhabituels comme le Bangladesh ou la Thaïlande ont permis l’écoulement des blés fourragers. La récolte 2015 de l’UE serait en repli de 8 % par rapport à la dernière campagne. Les cours du maïs s’affichent en mars à 149 € la tonne contre 173 € la tonne en mars 2014. La hausse du baril de pétrole et les perspectives de semis, pénalisés aux Etats-Unis par les pluies excédentaires, ont tiré les cours vers le haut. Les cours de l’orge de mouture oscillent depuis le début de l’année et atteignent ce mois 173 € la tonne. Les orges fourragères bénéficient d’une bonne demande à l’export. Les cours se sont raffermis sous l’effet de la demande mondiale, toujours dopée par la parité euro-dollar. Blé tendre Rouen Euros / tonne Maïs Bordeaux Euros / tonne 300 280 260 240 2012-2013 220 200 2013-2014 2013-2014 180 160 2014-2015 140 juillet août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai Orge de mouture 2012-2013 juin Rouen Euros / tonne 2014-2015 120 juillet août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai Colza juin Rouen Euros / tonne 280 520 2012-2013 240 2012-2013 460 2013-2014 200 400 2014-2015 160 340 2013-2014 2014-2015 120 juillet août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai juin 280 juillet août sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril mai juin Source : FranceAgriMer Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p.4 FRUITS ET LEGUMES Une intersaison calme La fin de saison approche pour le poireau. Les producteurs prévoient de récolter la totalité des légumes, contrairement à l’année dernière où une partie avait dû être broyée aux champs. L’offre baisse, les ventes restent moyennes mais régulières. Les prix se stabilisent, avec des cours supérieurs à ceux de 2014 mais nettement inférieurs à ceux de 2013. La campagne 2014-2015 aura été vécue comme une année de crise supplémentaire pour les producteurs. Les consommateurs commencent à s’orienter vers les légumes printaniers. La campagne du concombre a démarré en février, les premières commercialisations ont débuté avec presque dix jours de retard sur les prévisions, en raison d’une météo très peu lumineuse. En raison d’un déficit de produit surtout en Espagne, la campagne a démarré sur la base de prix élevés. Puis le mois de mars s’est révélé plutôt satisfaisant avec des prix corrects mais des volumes décevants. En effet, si pendant la première quinzaine du mois, les températures douces ont favorisé un fort développement végétatif, la production s’est ensuite infléchie de par des températures plus fraîches et du fait à nouveau d’un manque de luminosité. La plupart des laitues dans la région Centre-Val de Loire sont produites en plein air. Les premières récoltes ne sont pas attendues avant fin avril. La production actuelle sous serres et tunnels est très limitée. L'offre est donc faible et les conditions climatiques jusqu’à la fin mars ne sont pas favorables à leur développement. L’offre en poires s’amenuise et la fin de saison arrive dans certaines stations. En Conférence, l'activité est bonne, les cours se raffermissent. Les poires Comice et William’s proviennent désormais de l’hémisphère sud - Afrique du Sud et Argentine et prennent peu à peu le relais sur les étals. Les cours des pommes demeurent stables pour l'ensemble des variétés, le marché est bien orienté pour l’offre française. La qualité générale des fruits est bonne et les volumes destinés à l'industrie sont faibles, voire insuffisants par rapport à la demande. Les stocks baissent et s’écoulent régulièrement. Les premiers arrivages de pommes en provenance de l’hémisphère sud ne sont pas attendus avant mi-avril. Quasiment plus de poires en stock Le marché reste tendu avec l’arrivée de productions étrangères suite à l'embargo russe. En dépit de ce contexte, les sorties des stockages en chambres froides s’effectuent, en région Centre-Val de Loire, sur un rythme similaire aux années précédentes en recourant davantage à la vente directe vers les particuliers. Fin février 2015, 24,4 milliers de tonnes de pommes sont stockées dans la région. C'est un niveau inférieur de 6 % à celui de fin février 2014 et de 4 % à la moyenne quinquennale. Au niveau national, fin février 2015, les stocks de pommes sont inférieurs de 16 % à ceux de 2014 et quasiment identiques à la moyenne 2010-2014 à la même période. Fin février 2015, les chambres froides régionales abritent 600 tonnes de poires, soit moitié moins qu’à fin février 2014. Ce volume est aussi inférieur à la moyenne quinquennale (- 39 %). Au niveau national, la situation est similaire. Stocks de poires en région Centre-Val de Loire Stocks de pommes en région Centre-Val de Loire Situation au 28 février 2015 Situation au 28 février 2015 Milliers de tonnes Golden Rouges américaines Granny Smith Gala Autres bicolores Autres variétés Total pommes 2014 2013 0,8 0,7 6,8 2,2 3,5 8,6 2,5 24,4 6,9 1,6 4,2 6,9 5,7 26,0 Source : Agreste - Enquête stocks pommes et poires Milliers de tonnes Poires d’été Conférence Doyenne du Comice Autres poires d’automne Passe-Crassane Autres poires d’hiver Total poires 2014 2013 0,3 0,3 0,0 0,1 0,0 0,0 0,2 0,6 0,3 0,2 0,0 0,1 0,3 1,2 Source : Agreste - Enquête stocks pommes et poires Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p 5 VITICULTURE Les vins de Loire renchérissent La taille de la vigne s’est terminée fin mars. Le cycle végétatif est normal et la végétation n’a pas encore bougé. Les températures, toujours fraîches, laissent présager un démarrage beaucoup moins précoce qu’en 2014. Ainsi, le débourrement, qui marque la fin de la période de dormance hivernale, n’est pas attendu avant le 10 avril pour les cépages du Loir-et-Cher (Gamay, Cabernet, Chardonnay), voire fin avril pour le Sauvignon du Centre-Loire. Dans la région, depuis le début de la campagne en août 2014, les cours poursuivent leur ascension et les vins se vendent à de bien meilleurs prix que lors de la campagne précédente. Les cours pratiqués au négoce progressent pour toutes les appellations. Pour deux d’entre elles, les évolutions sont significatives : + 19 % pour le Chinon et + 15 % pour le Touraine blanc en moyenne pour la campagne à fin février. Dans les appellations rouges Touraine, Saint-Nicolas-de-Bourgueil et Chinon, les volumes des sorties de chais diminuent de 6 à 15 % par rapport à la campagne précédente. A l’inverse, ceux des blancs augmentent, avec + 8 % pour le Touraine blanc tranquille et + 21 % pour le Vouvray. Pour les ventes des vins du Centre-Loire, le niveau global reste sensiblement le même que sur la période précédente. En janvier 2015, les sorties mensuelles de propriété sont en léger recul (- 1,5 %) par rapport à janvier 2014. La baisse est nettement plus sensible pour les Sancerre blanc, rouge et rosé (- 7,4 %). A l’inverse, les sorties en Pouilly fumé et Reuilly affichent des hausses respectives de 19 % et 74 %. Vins clairs en vrac achetés par les négociants Situation au 28 février 2015 Hectolitres Euros / hectolitre Cumul campagne 1 2015 Touraine blanc 33 504 Vouvray 15 225 Chinon 18 595 Touraine rouge Vouvray effervescent Saint-Nicolas-de-Bourgueil 9 931 6 814 19 398 Cours moyen de la campagne 1 2015 au 31 janvier au 28 février 132 132 192 248 197 191 258 Volumes commercialisés 190 15 249 3 198 194 260 Cumul campagne 1 2015 Évolution sur un an (%) Touraine blanc 63 435 8 Vouvray 11 735 Touraine rouge Vouvray effervescent Chinon Saint-Nicolas-de-Bourgueil 1 17 986 -6 32 560 -5 28 477 15 380 9 9 19 9 Source : FranceAgriMer, InterLoire Situation au 31 décembre 2014 Hectolitres Évolution cours moyen campagne 1 2015 / 2014 (%) 21 - 15 -9 Source : FranceAgriMer, InterLoire Campagne viticole N : commence au 1er août N-1 et se termine le 31 juillet N Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p 6 COTATIONS ANIMALES Les cours plus faibles qu’en 2014, sauf pour l’agneau Vaches à viande (cat. R) - Bassin Centre-Est Moyenne sur trois semaines L’offre et la demande s’équilibrent en matière de gros bovins et stabilisent les cours. Le repli de l’offre allemande en jeunes bovins Euros / kg carcasse y contribue. Les prix des vaches « R », à 3,85 €/kg carcasse en 4,8 mars se maintiennent au niveau du début d’année mais sont inférieurs de 2 % à ceux de mars 2014. Les tarifs des jeunes bovins 4,4 « U » (3,94 €/kg carcasse) continuent à baisser. Par rapport à mars 4,2 vrier à mars n’ont pas vraiment stimulé la consommation. Les prix 3,8 4,0 des veaux de boucherie, à 6,66 €/kg carcasse, reculent de 3,6 Source : FranceAgriMer 2014, l’écart est de - 2 %. Les opérations du Festival du veau de fé2 centimes par rapport à février 2015 et de 7 centimes par rapport à mars 2014. Les cours des broutards progressent régulièrement depuis le début de l’année. L’offre est insuffisante pour satisfaire les acheteurs. La demande des pays du pourtour méditerranéen est soutenue. Le dé- bouché turc est toujours au rendez-vous. Les limousins s’affichent à 2,69 €/kg vif. Dans le Centre-Val de Loire, les animaux restent sur les exploitations pour valoriser l’herbe, limitant ainsi les sorties. Les prix des charolais grimpent à 2,82 €/kg vif et dépassent de 1 % ceux de mars 2014. 1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 semaine Veaux de boucherie (cat. Rosé clair R) - Bassin Sud Moyenne sur trois semaines Euros / kg carcasse 6,9 2013 6,7 Rupture de série 2015 6,5 6,1 1 2,0 Rupture de série 1,2 2015 1,0 13 16 19 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 semaine Cotations porcs : rupture de série en avril 2014 Nouvelle définition de la classe E (TMP de 55 % à 59 % inclus) ABATTAGES 1 235 tonnes. Par rapport à l’an dernier, ce volume baisse de 2 %. Seule la hausse des abattages de gros bovins mâles vient atténuer cette tendance. Au niveau national, si le rythme des réformes laitières abattues s’est maintenu, la rétention du cheptel de vaches allaitantes perdure dans l’attente notamment de la notification des références individuelles dans le cadre de la PAC. En région, les abattages d’ovins chutent de 10 % sur les deux premiers mois de l’année comparés au début 2014. Au niveau national, la consommation de viande ovine poursuit son déclin. Les abattages régionaux de volailles, toutes espèces confondues, sont en hausse de 1% et suivent la tendance nationale qui est plus prononcée (+ 3 %). n.b. : les abattages régionaux de porcins sont couverts par le secret statistique tation de 3 % par rapport à février 2015. Ces tarifs sont encore bien éloignés de ceux de mars 2014 (- 14 %). Dans l’Union européenne, les cours sont stables malgré l’embargo russe. La situation est d’autant plus fragile que les abattoirs sont loin de tourner à plein régime et beaucoup d’animaux ne trouvent pas preneur. Les cours des agneaux sont orientés à la hausse à l’approche des fêtes de Pâques. Les animaux de bonne qualité sont très recherchés tandis que l'offre française peine à satisfaire la demande. Les Hausse des abattages de gros bovins mâles Depuis le début de l’année, les abattages de bovins s’élèvent à confirme avec 1,36 €/kg carcasse en semaine 13 soit une augmen- volumes des importations de Nouvelle-Zélande tendent à diminuer par rapport à l’an passé. A 6,95 €/kg carcasse en semaine 13, les prix ont progressé d’environ 4 % par rapport au mois précédent. Ils sont aussi supérieurs de plus de 1 % à ceux de mars 2014. Abattages contrôlés des animaux de boucherie en région Centre-Val de Loire Données corrigées des variations journalières d’abattages Tonnes Gros bovins Gros bovins mâles Vaches Génisses Bovins de moins de 12 mois Total bovins Total ovins Total volailles Ensemble Cumul janvier à février 2015 1 131 64 782 285 104 1 235 38 8 725 9 998 Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt p 7 2014 1 162 54 814 294 103 1 265 42 8 658 9 965 Source : Agreste - Enquête auprès des abattoirs 1,6 Source : FranceAgriMer 2014 10 7 Le frémissement haussier des prix du porc charcutier (classe E) se 2013 1,8 1,4 4 semaine Cotations veaux : rupture de série en septembre 2014 en raison d'un nouveau dispositif de cotation, fusionnant les bassins Sud-Ouest et Centre-Est en un bassin Sud. Euros / kg carcasse 7 2015 2014 Moyenne sur trois semaines 4 2014 6,3 Porc charcutier (Classe E) - Nantes 1 2013 4,6 Évolution (%) -3 19 -4 -3 1 -2 - 10 1 0 INDICES Le ciseau des prix reste favorable En un an, de janvier 2014 à janvier 2015, l’IPPAP a baissé de 4 %. En 2014, il a poursuivi sa trajectoire à la baisse enclenchée depuis 2013 pour se redresser en toute fin d’année. L’IPAMPA perd 3 % en glissement annuel. Stable en début de période, Il a amorcé un repli à compter du mois de juillet, principalement en raison de la diminution des prix de l’énergie et des aliments pour animaux. Malgré leur érosion, les deux indices restent à un niveau supérieur à celui de l’année de référence (2010). IPPAP : l'indice des prix des produits agricoles à la production mesure l’évolution des prix des produitsvendus par les agriculteurs. Il est construit à partir de l’observation des prix des marchés. Évolution nationale de l'indice des prix des produits agricoles à la production (IPPAP) et de l'indice des prix d'achat des moyens de production agricole (IPAMPA) IPAMPA : l'indice des prix d'achat des moyens de production agricole mesure l’évolution des prix des biens et services utilisés par les agriculteurs pour leur exploitation agricole. Il est construit à partir d’observations auprès des vendeurs de produits nécessaires aux exploitations. Indice moyen base 100 en 2010 140 120 IPPAP IPAMPA 100 80 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 METEOROLOGIE Pluviométrie déficitaire au 1er trimestre Décembre : précipitations déficitaires avec une moyenne de 45,4 mm d’eau, pour une normale s’élevant à 64,6 mm. Seule Chartres est en excédent pluviométrique. Températures moyennes (5,2°C) globalement conformes aux normales saisonnières (4,6°C). Apparition des premières gelées avec 8 jours de gel en moyenne. Janvier : pluviométrie (54,6 mm) légèrement en deçà de la normale (56,7 mm) mais en excédent à Bourges de 33 mm. Températures moyennes (4,5°C) conformes aux normales saisonnières (4,1°C). 13 jours de gel en moyenne, avec un maximum de 16 jours à Romorantin. Depuis décembre, insolation déficitaire. Février : pluviométrie (43,6 mm) inférieure à la normale (48,6 mm), sauf à Chartres en léger excédent de 5 mm. Mois le plus froid de l’hiver avec des températures (3,9°C) inférieures aux normales saisonnières (4,7°C) marqué par 14 jours de gel en moyenne. Mars : pluviométrie (31,8 mm) très en-deçà de la normale (49,4 mm), avec un déficit atteignant 26,5 mm à Orléans. Par contre, températures moyennes (8°C) conformes aux normales saisonnières (7,8°C). Nombre de jours de gel en diminution avec une moyenne de 7 jours, et un maximum de 15 jours relevé à Romorantin. Insolation déficitaire. Source : INSEE - MAAF / SSP Pluviométrie : hauteur en mm par station mm d'eau 120 100 80 60 40 20 0 Décembre Les informations et données de cette publication peuvent être reprises sous réserve d’indiquer la source : Janvier Moyenne 1981-2010 DRAAF - AGRESTE Centre-Val de Loire Février Bourges Chartres Châteauroux Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt Cité administrative Coligny 131, rue du faubourg Bannier 45042 Orléans Cédex 1 Tél : 02.38.77.40.60 - Fax : 02.38.77.40.69 Courriel : [email protected] Site internet : www.draaf.centre.agriculture.gouv.fr Directeur de publication : Jean-Roch GAILLET Rédacteur en chef : Gaëtan BUISSON Rédactrices : Carole Genty, Evelyne Bellot-Bernard, Pascale Maciejewski Composition : Marielle Woll Tours Romorantin Orléans Source : Météo France Agreste : la statistique agricole Service régional de l’information statistique et économique Mars ISSN : en cours Prix : 2,50 € Parution : avril 2015