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OBERON, OUVERTURE Carl Maria von WEBER 1786-1826 1770-1827 Entracte SUITE POUR ORCHESTRE, D’APRÈS LADY MACBETH DE MTZENSK ARRANGEMENT DE JAMES CONLON (1991) Dimitri CHOSTAKOVITCH 1906-1975 Fin du concert aux environs de 22h50 James CONLON direction 20h30 Ludwig van BEETHOVEN Grande Salle – Philharmonie 1 CONCERTO POUR PIANO N° 3 EN UT MINEUR, OP. 37 Orchestre de Paris Philippe AÏCHE violon solo Mercredi 29 avril 2015 Arcadi VOLODOS piano OBERON, OUVERTURE Carl Maria von WEBER Composée en avril 1826 et créée au Théâtre de Covent Garden de Londres, le 12 avril 1826, sous la direction du compositeur Durée approximative : 9 minutes EN SAVOIR PLUS –John Warrack : Carl Maria von Weber Paris, Fayard, coll. « Musique », 1987 – Brigitte François-Sappey : La Musique dans l’Allemagne romantique Paris, Fayard, coll. « Musique », 2009. – Hector Berlioz : Mémoires Lyon, Symétrie, 2010 L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE L’ouverture d’Oberon a été jouée pour la première fois par l’Orchestre de Paris en 1981 sous la direction d’Alain Lombard. Lui ont depuis succédé à la baguette : Eugen Jochum en 1984, Günther Herbig et Herbert Blomstedt en 1988, Yuri Ahronovitch en 1998, Lorin Maazel en 1999, Jean-Claude Casadesus en 2009 et Juraj Valčuha en 2010. Dans cette ouverture, Weber donne le visage d’un poète musical très raffiné, en proie à une nature passionnée, dévoré par une ardeur presque italienne et doté d’une imagination musicale exceptionnelle Sir John Elliot Gardiner, dans la notice de son enregistrement d’Oberon A vec la création du Freischütz, le 18 juin 1821, Weber s’imposa comme le premier grand maître de l’opéra romantique allemand. Dès l’ouverture, il offrit à la forêt germanique des couleurs orchestrales à la hauteur de ses mystères. Deux ans plus tard, Euryanthe déployait un orchestre plus magistral encore, et son ouverture envoûta Berlioz. Composé pour Londres sur un livret inspiré du Songe d’une nuit d’été et de La Tempête de Shakespeare via Christoph Martin Wieland (poète allemand, traducteur de Shakespeare), Oberon parachève ce magnifique triptyque. Weber en dirigea la première représentation le 12 avril 1826 ; il mourut un mois et demi plus tard de la tuberculose. Debussy admirait l’exubérance de ce bijou miféerique, mi-chevaleresque. L’ouverture, ultime page orchestrale de Weber, est particulièrement réussie. On y entend plusieurs thèmes de l’opéra, organisés en une pièce symphonique cohérente. L’introduction lente, associée au monde magique d’Oberon, roi des elfes, s’ouvre par trois notes de cor (l’un des instruments fétiches du romantisme allemand) : l’appel de cor magique qui protégera le chevalier Huon. L’Allegro con fuoco traduit les aventures d’Huon et de sa belle princesse Rezia (le retour du cor suggère l’aide d’Oberon) ; il culmine sur la mélodie avec laquelle Rezia exultera, à la fin de sa prière à l’Océan : « Mon époux, nous sommes bientôt sauvés ! » Oberon est le pendant du Freischütz. L’un appartient au fantastique sombre, violent et diabolique ; l’autre est le domaine des féeries souriantes, gracieuses, insouciantes. Hector Berlioz, 1862 CARL MARIA VON WEBER Weber compta parmi ses admirateurs des personnalités aussi différentes que Berlioz et Wagner, Chopin et Liszt, Mahler et Debussy. Pourtant, son œuvre reste étrangement ignorée des scènes et des salles de concert. Clarinettistes et bassonistes recourent bien à ses concertos, mais il est rare de voir représenter le Freischütz, œuvre fétiche du romantisme allemand. L’enfant fut précoce, mais on ne l’exhiba devant aucun prince. Weber fut un chef d’orchestre et directeur de théâtre novateur ; il imposa l’usage de la baguette et réclama, contre tous, les répétitions nécessaires à son exigence musicale. Mais il était d’un naturel trop doux pour devenir le compositeur autocratique que serait Wagner. Virtuose exceptionnel du piano, il aurait pu être un Liszt, ou plutôt un Chopin, dont il partageait la santé fragile ; mais il préféra mener une paisible vie bourgeoise. Il n’en est pas moins le maillon indispensable entre Mozart (son cousin par alliance) et Wagner, entre La Flûte enchantée et Le Vaisseau fantôme. CONCERTO POUR PIANO N° 3 EN UT MINEUR, OP. 37 Ludwig van BEETHOVEN Composé entre 1800 et 1802, publié en 1804 et créé à Vienne le 5 avril 1803 avec le compositeur au piano Trois mouvements : 1. Allegro con brio – 2. Largo – 3. Rondo : Allegro Dédié au prince Louis-Ferdinand de Prusse Durée approximative : 35 minutes EN SAVOIR PLUS – André Boucourechliev : Beethoven, Paris, Le Seuil, collection « Solfèges », 1963 – Les Lettres de Beethoven, l’intégrale de la correspondance 1787-1827, Arles, Actes Sud, 2010 L’ŒUVRE ET L’ORCHESTRE Ce concerto est au répertoire de l’Orchestre de Paris depuis 1970 où il fut joué par Rudolf Firkušný sous la direction de Serge Baudo, puis par Emil Guilels sous la direction de Jean Martinon. Leur ont succédé Claudio Arrau en 1973 (dir. Joseph Krips), Jean-Bernard Pommier en 1977, Maurizio Pollini en 1978, Arturo Benedetti Michelangeli en 1981, Radu Lupu en 1983, Alfred Brendel en 1985 puis en 1989, Vladimir Ashkenazy en 1985, ces solistes jouant sous la direction de Daniel Barenboim. Bruno Leonardo Gelber l’interpréta à son tour en 1989 (dir. Alain Lombard), Yefim Bronfman en 1991 (dir. Lawrence Foster), Radu Lupu en 1995 (dir. Wolfgang Sawallisch), Elena Bashkirova en 2000 (dir. Yuri Ahronovitch), Leif Ove Andsnes en 2009 (dir. Yutaka Sado), Lang Lang en 2011(dir. Christoph Eschenbach), Rudolf Buchbinder en 2012 (dir. Paavo Järvi) jusqu’à Martin Helmchen en 2014 (dir. Christoph von Dohnányi). Beethoven, le géant des pianistes, vint à Prague. Il donna un concert. (…) Le jeu étonnant de Beethoven, si remarquable par les développements hardis de son improvisation, me toucha le cœur d’une façon étrange. Václav Jan Křtitel Tomášek (1774-1850), compositeur pragois, qui entretint une correspondance avec Beethoven et Goethe L orsqu’il s’installa à Vienne en 1792, c’est comme pianiste virtuose que Beethoven se fit tout d’abord connaître. Les trois premiers concertos pour piano datent de sa fructueuse première décennie viennoise. La création publique du Troisième Concerto (5 avril 1803) constitua pour le jeune tourneur de pages une expérience cauchemardesque : « Je ne voyais presque rien d’autre que des pages blanches ; c’est tout juste si, sur une page par-ci, par-là, apparaissaient quelques hiéroglyphes égyptiens incompréhensibles à mes yeux, qu’il avait gribouillés pour lui servir d’indications ; en effet, il joua pratiquement toute la partie de soliste par cœur, car, comme cela se produisait souvent, il n’avait pas eu le temps de tout retranscrire sur le papier. » Il y a fort à parier que Beethoven, improvisateur génial, n’avait pas fixé dans le détail toute la partie de soliste. Mais ce qu’il se permettait à luimême, auteur de l’œuvre, il le refusera aux autres exécutants : à la publication des trois premiers concertos pour piano en 1809, pour la première fois dans l’histoire de la musique, il fixera par écrit les cadences, privant le soliste de son traditionnel espace de liberté et d’improvisation. Le Troisième Concerto est une œuvre pivot, entre les deux premiers concertos, encore post-mozartiens et les deux derniers, où il est pleinement maître de son art. Au piano comme à l’orchestre, la liberté de l’expression et la largesse de l’écriture dominent l’œuvre de bout en bout. Elle initie un tout nouveau partenariat entre soliste et orchestre, où le second ne se contente plus d’offrir l’écrin nécessaire au faire-valoir du premier, pour lui offrir bien au contraire le concours de sa grandeur et de sa puissance. L’association offre dès lors un élargissement spectaculaire de l’horizon sonore et ouvre l’équilibre du classicisme aux amplifications du Romantisme. Du dialogue solennel du premier mouvement aux échanges contrastés du dernier, en passant par l’ample méditation nocturne que constitue le Largo central, où piano et orchestre alternent pour tisser ensemble un rêve sonore émerveillé. BEETHOVEN ET LA MUSIQUE CONCERTANTE Sept concertos jalonnent la carrière de Beethoven, de 1795 (Deuxième Concerto pour piano) à 1809 (Cinquième Concerto pour piano, « L’Empereur ») : cinq pour piano, un pour violon, et un pour violon, violoncelle et piano. Comme dans la sonate pour piano, le quatuor à cordes ou la symphonie, il y transcende le modèle de Mozart et Haydn et y exprime son tempérament démiurgique. C’en est fini de ces compositeurs bénis des dieux, tel Mozart, desquels la musique jaillit comme l’eau d’une fontaine. Ses œuvres naissent au prix d’un travail acharné ; pas une note qui ne soit investie d’une mission, un détail infime qui ne se révèle essentiel. Composé de 1800 et 1803, le Troisième Concerto marque le sommet de la carrière de virtuose de Beethoven. La création du Quatrième Concerto (1806) sera la dernière apparition publique du compositeur, lourdement handicapé par la surdité. Il laissera la primeur de « L’Empereur » (1811) au pianiste Friedrich Schneider. Opéra composé entre octobre 1930 et décembre 1932, à Leningrad, Batoum, Tbilissi ; sur un livret d’Alexandre Preis et Dimitri Chostakovitch d’après la nouvelle de Nikolaï Leskov. L’opéra fut créé le 22 janvier 1934 au Théâtre Maly de Leningrad et joué simultanément à Moscou au Théâtre d’Art de Constantin Stanislavski et de Vladimir NemirovitchDantchenko. Chostakovitch réunit plus tard les cinq interludes musicaux en une suite d’orchestre le 9 juin 1935, suite qui fut créée le 26 avril 1965, par l’Orchestre philharmonique de Leningrad. Cette suite d’orchestre est différente de l’arrangement proposé ce soir par James Conlon. Douze tableaux : 1. Dans la cour des Ismaïlov : Adagio – 2. Largo – 3. Tensions dangereuses : Allegro con brio – 4. Allegro 5. Katerina et Sergueï (I) : Allegro molto 6. Adagio – 7. Passacaille : Largo – 8. Katerina et Sergueï (II) : Andante – 9. L’Ivrogne : Allegro – 10. Allegretto – 11. Arrivée de la police : Presto – 12. Le Bannissement : Adagio Opéra dédié à la première femme du compositeur, la physicienne Nina Varzar. Durée approximative : 45 minutes EN SAVOIR PLUS – Krzysztof Meyer : Dimitri Chostakovitch Paris, Fayard, 1994 – Bertrand Dermoncourt : Dimitri Chostakovitch, Arles, Actes Sud, 2006 – Dimitri Chostakovitch : Le Nez et Lady Macbeth de Mtzensk, sous la direction de Michel Pazdro. L’Avant-scène Opéra n° 141. Paris, 2011 SUITE POUR ORCHESTRE, D’APRÈS LADY MACBETH DE MTZENSK ARR. JAMES CONLON Dimitri CHOSTAKOVITCH Cette suite a pour but de rendre une partie de Lady Macbeth de Mtzensk plus facilement accessible à un public qui n’est pas amateur d’opéra. James Conlon A près avoir abordé, dans Le Nez (1930), l’univers grotesque de Gogol, Chostakovitch choisit avec Lady Macbeth un sujet chargé d’érotisme et de violence. Le livret d’Alexandre Preis repose une nouvelle de Nicolaï Leskov, tirée d’un fait divers sanglant. Victime des humiliations permanentes que lui inflige son beau-père, Boris Ismaïlov, et de l’indifférence de son époux, Zinovi, cette Madame Bovary russe prend un amant, Sergueï, avec lequel elle tue successivement beau-père et mari ; lorsque son amant l’abandonne pour une plus jeune, alors que tous trois marchent vers le bagne, elle se jette dans une rivière et entraîne sa rivale dans sa chute mortelle. Etoffant la suite de 1935, qui rassemble les cinq morceaux purement orchestraux de Lady Macbeth, James Conlon a réalisé une version symphonique de cet opéra qu’il admire entre tous : « Après une citation issue du moment du cataclysme, dans l’acte final, l’histoire est racontée du début, dans son déroulement d’origine. Aucune transition, aucune musique additionnelle n’a été composée, seules certaines lignes vocales ont été transférées à l’orchestre. En disposant les extraits de manière chronologique, j’ai tenté de saisir, au moins en partie, le pouvoir dramatique saisissant de ce qui est sans aucun doute l’un des chefs-d’œuvre du XXe siècle. » On y reconnaît les trois premiers des quatre interludes reliant entre eux certains des neuf tableaux : le lugubre Largo concluant la scène 1 (n° II) ; la grotesque musique de cirque à la fin de la scène 2 (n° III), que Conlon fait suivre du duo entre Katerina et Boris (n° IV) ; la somptueuse passacaille ponctuant la scène 4 et la mort de Boris (n° VII). L’amour entre Katerina et Sergueï est représenté par ses deux principaux moments : la scène « pornographique » qui choqua tant Staline (n° V) et peint crûment, au cœur de la scène 3, les ébats de Katerina et de son amant (Chostakovitch censura lui-même, dès 1935, les glissandos explicites de trombone) ; et le duo d’amour extatique qui ouvre la scène 5 (n° VIII). Les quatre derniers numéros de la suite voient le drame basculer : air grotesque du Balourd miteux, le paysan ivre qui découvre le corps de Zinovi (n° IX) et sa course jusqu’au poste de police (n° X) ; arrivée de la police (n° XI) ; saisissant début de la scène finale et air du Vieux Forçat (n° XII). Claire Delamarche DIMITRI CHOSTAKOVITCH Le 22 janvier 1934, quatre ans après le triomphe du Nez, Chostakovitch présente à Leningrad son second opéra, Lady Macbeth du district de Mtzensk. Deux jours plus tard, le public moscovite découvre à son tour cet ouvrage très attendu. En quelques mois, Lady Macbeth accumule près de 200 représentations en Russie et séduit plusieurs métropoles étrangères. Le 26 janvier 1936, Staline assiste à une représentation, flanqué d’Andreï Jdanov, l’idéologue du Parti. Rebuté par la modernité de la musique et l’audace scabreuse des situations, le Petit Père des peuples quitte la salle à l’entracte. Deux jours plus tard, la Pravda, organe officiel, assassine l’ouvrage dans un article anonyme, « Le chaos au lieu de la musique ». Lady Macbeth restera à l’index pendant près de trente ans. Chostakovitch n’en verra plus qu’une version édulcorée, Katerina Ismaïlova, en 1963. La version originale renaîtra à l’étranger, après la mort de l’auteur, grâce à Mstislav Rostropovitch et à sa femme, la soprano Galina Vichnievskaïa. JAMES CONLON Direction D epuis ses débuts avec le New York Philharmonic en 1974, il a dirigé les plus grands orchestres américains et les principales phalanges européennes. Il est actuellement directeur musical du Los Angeles Opera, du Festival de Ravinia (résidence d’été de l’Orchestre symphonique de Chicago) et du Cincinnati May Festival, le plus ancien festival de musique chorale d’Amérique. Il a été chef permanent de l’Opéra national de Paris de 1995 à 2004, après avoir été Generalmusikdirektor de la ville de Cologne de 1989 à 2002 (directeur musical du Gürzenich Orchester et de l’Opéra de Cologne) et directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam de 1983 à 1991. James Conlon a dirigé plus de 270 représentations au Metropolitan Opera de New York, où il remporté un grand succès en novembre 2014 avec Lady Macbeth de Mtzensk de Chostakovitch, et a été l’hôte des théâtres les plus prestigieux. Il a dirigé plus de 90 opéras et un très vaste répertoire symphonique et choral. Au cours des dernières années, il a dirigé une intégrale des symphonies de Mahler avec le Chicago Symphony et la première Tétralogie de Wagner à Los Angeles. Actuellement, il poursuit sur trois ans un cycle consacré à Benjamin Britten à l’occasion du centenaire de sa naissance (2013). Ce cycle comprend des œuvres chorales et symphoniques, le Concerto pour violon, et six opéras qu’il dirigera aux Etats-Unis et en Europe, incluant Le Tour d’écrou et Albert Herring à Los Angeles. Cette saison, il dirigera également à Los Angeles I due Foscari de Verdi. Il a effectué de nombreux enregistrements : le CD et DVD de l’opéra de Kurt Weill Grandeur et Décadence de la ville de Mahagonny lui ont valu deux Grammy Awards en 2009 : Best Classical Recording et Best Opera Album. James Conlon a reçu de nombreux prix et distinctions, notamment aux États-Unis (Library Lion, Medal of the American Liszt Society) et en Italie (Premio Galileo 2000). James Conlon et l’Orchestre de Paris Régulièrement invité par l’Orchestre de Paris dans les années 1980-1990, James Conlon a dirigé une douzaine de programmes, notamment de musique française. Après quinze ans d’absence, il a retrouvé l’Orchestre de Paris et son chœur en 2010 dans un programme Debussy/Barber/Poulenc, puis en 2012 pour le Requiem de Dvořák . jamesconlon.com © Chester Higgins ARCADI VOLODOS MERCREDI 24 JUIN 2015 | 20H30 PHILHARMONIE DE PARIS, GRANDE SALLE Piano 1000 PLACES DEBOUT À 5€ N LEONARD BERNSTEIN Sur les quais (suite tirée de la musique originale du film d’Elia Kazan) HK GRUBER Busking, concerto pour trompette, banjo, accordéon et orchestre GEORGE GERSHWIN Rhapsody in Blue DIMITRI CHOSTAKOVITCH Suites pour orchestre de jazz Jonathan Darlington, direction, Håkan Hardenberger, trompette - Fazıl Say, piano Arcadi Volodos et l’Orchestre de Paris Photos © Marc Borggreve é à Saint-Pétersbourg en 1972, Arcadi Volodos étudie d’abord la voix et la direction avant de se tourner vers le piano au Conservatoire de SaintPétersbourg, puis à Moscou, Paris et Madrid. Depuis ses débuts à New York en 1996, il se produit dans le monde entier au côté de nombreux orchestres et chefs les plus éminents. Il est l’invité régulier de la Philharmonie de Berlin, du Musikverein de Vienne, du Théâtre des Champs-Elysées et du Festival de Salzbourg, où il se produit chaque année depuis 2002. Parmi les temps forts de ses dernières saisons, citons des récitals à Londres, Zurich, Vienne, Madrid, Amsterdam, SaintPétersbourg, Varsovie, Bruxelles, Munich, Séoul, Pékin, Buenos Aires, Istanbul, Baden-Baden, Dortmund, Leipzig et Vienne, ainsi que des concerts avec l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, les orchestres philharmoniques de Munich et d’Oslo et la Staatskapelle de Dresde. La saison 2013/2014 a été marquée par une tournée européenne avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la direction de Riccardo Chailly à Leipzig, Vienne, Londres et Paris, ainsi que des récitals dans les plus grandes villes d’Europe. Depuis ses débuts, Arcadi Volodos a enregistré plusieurs albums consacrés à Schubert, aux Sonates de Rachmaninoff et à son Concerto n° 3 avec le Philharmonique de Berlin sous la direction de James Levine, le Concerto pour piano de Tchaïkovski dirigé par Seiji Ozawa. Son enregistrement Volodos joue Liszt a reçu de nombreuses récompenses. En 2010, son récital au Musikverein a fait l’objet d’un CD et d’un DVD acclamés par la critique. Arcadi Volodos vient de consacrer un album au compositeur catalan Federico Mompou, lequel a reçu le Grammophone Award et le Echo-Preis. Cette saison, Arcadi Volodos est artiste en résidence au Konzerthaus de Berlin où il présente différents programmes avec orchestre, musique de chambre et récitals. Il se produira à deux reprises à Salzbourg, au Festival de Pâques avec le Staatskapelle de Dresde dirigé par Daniele Gatti et cet été en récital. Arcadi Volodos a fait ses débuts avec l’Orchestre de Paris en 2011, en interprétant le Concerto n° 1 de Tchaïkovski sous la direction de Rafael Frühbeck de Burgos. © DR Réservations sur orchestredeparis.com Dans le cadre du Festival Paris Mezzo ORCHESTRE DE PARIS L’Orchestre de Paris donne plus d’une centaine de concerts chaque saison, Salle Pleyel en tant qu’orchestre résident principal, ou à l’occasion de ses tournées internationales. Depuis l’ouverture de la Philharmonie de Paris, le 14 janvier 2015, il est l’orchestre résident principal de cette nouvelle salle conçue par l’architecte Jean Nouvel. Il a donné son concert inaugural en novembre 1967 sous la direction de son premier directeur musical, Charles Munch. Herbert von Karajan, sir Georg Solti, Daniel Barenboim, Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi et Christoph Eschenbach se succèdent ensuite à la direction de l’ orchestre. Depuis 2010, Paavo Järvi en est le septième directeur musical. L’ orchestre inscrit son répertoire dans le droit fil de la tradition musicale française en jouant un rôle majeur au service du répertoire des xxe et xxie siècles à travers la commande de nombreuses œuvres. Au cours de la saison 2014/2015, il a interprété, en première mondiale, le Concerto pour orchestre de Thierry Escaich. À l’automne 2014, l’orchestre a retrouvé le public chinois en compagnie de Nicholas Angelich et de Xavier Phillips, sous la direction de Paavo Järvi – pour sa seizième tournée en Extrême-Orient. En mars 2015, l’orchestre et Paavo Järvi se sont produits en Allemagne (Essen, Dortmund, Francfort, Düsseldorf, Stuttgart et Mannheim). Avec le jeune public au cœur de ses priorités, l’ orchestre diversifie ses activités pédagogiques (concerts éducatifs ou en famille, répétitions ouvertes, ateliers, classes en résidence, parcours de découvertes…) tout en élargissant son public (scolaires de la maternelle à l’université, familles…). Ainsi, au cours de la saison 2014/2015, les musiciens initieront plus de 40 000 enfants à la musique symphonique. Parmi les récents enregistrements, citons un DVD consacré à Stravinski et Debussy (Electric Pictures) et un CD de musique sacrée de Poulenc avec Patricia Petibon (Deutsche Grammophon) parus en 2013. En 2014 est paru le DVD Elektra (Bel Air Classiques) enregistré dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2013 sous la direction d’Esa-Pekka Salonen. Afin de mettre à la disposition du plus grand nombre le talent de ses musiciens, l’orchestre a par ailleurs engagé un large développement de sa politique audiovisuelle en nouant des partenariats avec Radio Classique, Arte et Mezzo. L’Orchestre de Paris, et ses 119 musiciens, est soutenu par le Ministère de la Culture et la Mairie de Paris depuis sa création. MUSIQUES LA CULTURE DÉBORDE, TÉLÉRAMA AUSSI Le monde bouge. Pour vous, Télérama explose chaque semaine, de curiosités et d’envies nouvelles. L’actualité culturelle au quotidien sur telerama.fr Chaque mercredi chez votre marchand de journaux Vollmond : ensemble Tanztheater Wuppertal Pina Bausch - © Laurent Philippe - PAAVO JÄRVI DIRECTEUR MUSICAL PORTRAIT LES MUSICIENS DE L’ORCHESTRE DE PARIS ET CONSEIL D’ADMINISTRATION Bruno Hamard Directeur général Didier de Cottignies Directeur artistique Paavo Järvi Directeur musical Dalia Stasevska Andrei Feher Chefs assistants David Molard Chef assistant associé Philippe Aïche Roland Daugareil Premiers violons solos VIOLONS Eiichi Chijiiwa, 2e violon solo Serge Pataud, 2e violon solo Nathalie Lamoureux, 3e solo Christian Brière, 1er chef d’attaque Christophe Mourguiart, 1er chef d’attaque Philippe Balet, 2e chef d’attaque Antonin André-Réquéna Maud Ayats Elsa Benabdallah Gaëlle Bisson Fabien Boudot David Braccini Joëlle Cousin Christiane Cukersztein Cécile Gouiran Gilles Henry Florian Holbé Andreï Iarca Saori Izumi Raphaël Jacob Momoko Kato Maya Koch Anne-Sophie Le Rol Angélique Loyer Nadia Marano-Mediouni Pascale Meley Phuong-Maï Ngô Nikola Nikolov Étienne Pfender Gabriel Richard Richard Schmoucler orchestredeparis.com Élise Thibaut Anne-Elsa Trémoulet Caroline Vernay ALTOS HAUTBOIS Michel Bénet, 1er solo Alexandre Gattet, 1er solo Benoît Leclerc Rémi Grouillet Ana Bela Chaves, 1er solo David Gaillard, 1er solo Nicolas Carles, 2e solo Florian Voisin, 3e solo Flore-Anne Brosseau Sophie Divin Chihoko Kawada Alain Mehaye Béatrice Nachin Nicolas Peyrat Marie Poulanges Cédric Robin Estelle Villotte Florian Wallez Marie-Christine Witterkoër Philippe-Olivier Devaux VIOLONCELLES BASSONS COR ANGLAIS CLARINETTES Philippe Berrod, 1er solo Pascal Moraguès, 1er solo Arnaud Leroy PETITE CLARINETTE Olivier Derbesse Giorgio Mandolesi, 1 solo Marc Trénel, 1er solo Lionel Bord Lola Descours André Cazalet, 1 solo Benoit de Barsony, 1er solo Jean-Michel Vinit Anne-Sophie Corrion Philippe Dalmasso Jérôme Rouillard Bernard Schirrer CONTREBASSES TROMPETTES FLÛTES Vincent Lucas, 1er solo Vicens Prats, 1er solo Bastien Pelat Florence Souchard-Delépine PETITE FLÛTE Anaïs Benoit er CONTREBASSON Amrei Liebold er Frédéric Mellardi, 1er solo Bruno Tomba, 1er solo Laurent Bourdon Stéphane Gourvat André Chpelitch TROMBONES Guillaume Cottet-Dumoulin, 1er solo Jonathan Reith, 1er solo Nicolas Drabik Jose Angel Isla Julian Cédric Vinatier TUBA Stéphane Labeyrie TIMBALES Éric Sammut, 1er solo Nicolas Martynciow Emmanuel Hollebeke HARPE CONSEIL D’ADMINISTRATION Pierre Joxe Président Florence Parly Vice-présidente Jean-Pierre Duport Trésorier CLARINETTE BASSE Emmanuel Gaugué, 1er solo Éric Picard, 1er solo François Michel, 2e solo Alexandre Bernon, 3e solo Delphine Biron Thomas Duran Claude Giron Marie Leclercq Serge Le Norcy Florian Miller Frédéric Peyrat Hikaru Sato Jeanine Tétard Vincent Pasquier, 1er solo Sandrine Vautrin, 2e solo Antoine Sobczak, 3e solo Benjamin Berlioz Igor Boranian Stanislas Kuchinski Mathias Lopez Gérard Steffe Ulysse Vigreux Piccolo solo de l’Orchestre de Paris Marie-Pierre Chavaroche Gildas Prado CORS PERCUSSIONS ANAÏS BENOIT amille Baslé, 1er solo C Frédéric Macarez, 1er solo MEMBRES DE DROIT Fleur Pellerin Michel Orier Jean Daubigny Patrick Bloche Christophe Girard François-David Cravenne Bruno Mantovani Antonin Baudry Benoît Leclerc Jean-Marc Poligné PERSONNALITÉS QUALIFIÉES Florence Alibert Marie-Louise Antoni Laurent Bayle Constance Benqué Pierre Boulez Dominique Bourgois Véronique Cayla Xavier Delette Pierre Encrevé Guillaume Gallienne Thierry Le Roy Laurence Le Ny Nathalie Rappaport Francis Rousseau Agnès Saal Vincent Ségal Catherine Tasca Un souvenir de votre audition ? En finale, j’ai commencé un solo de Chostakovitch et quand j’ai voulu tourner la page, la suite manquait. Quelqu’un est alors allé chercher ma partition dans les loges, mais il semblerait que cela ne m’ait pas empêché d’obtenir le poste ! Quelles œuvres ne sont pas assez jouées, selon vous, par l’orchestre ? Les ouvertures des opéras de Rossini qui sont très enlevées et où il y a de superbes parties de piccolo ! Quel compositeur auriez-vous aimé rencontrer ? Chostakovitch, pour lui demander pourquoi il a tant écrit pour le piccolo ! Dans chacune de ses symphonies ou presque, il a écrit de nombreux solos. Des solos qui peuvent être virtuoses, comme mélancoliques ou éthérés. Un compositeur au-dessus des autres ? Richard Strauss, notamment dans Les Quatre derniers Lieder – l’œuvre que j’emporterais sur une île déserte. Elektra que nous avons donnée au Festival d’Aix-enProvence en 2013 a été un véritable choc, qui a renforcé ma passion pour Strauss. Si votre instrument était un être vivant ? Si c‘était un animal, ce serait bien sûr un oiseau. Mais je l’associe plutôt à quelque chose de fluide et de vif, comme une cascade. Comment avez-vous choisi votre instrument ? Enfant, je chantais en permanence. Mais quand mes parents ont voulu me faire entrer dans une école de musique, il ne restait des places qu’en classe de flûte, trompette ou basson ! Ce qui a changé avec l’arrivée à la Philharmonie ? Depuis notre arrivée à la Philharmonie de Paris, notre rapport au public a changé. Il m’arrive souvent d’être interpellée par des spectateurs curieux. Ce sont des gens qui viennent au concert parfois pour la première fois et c’est un vrai plaisir d’échanger avec eux. Presque tous disent compter revenir à la Philharmonie ! Cette nouvelle salle a vraiment su créer un nouveau public. Où peut-on vous trouver quand vous n’êtes pas sur scène ? Dans une forêt ou un bois, en train de faire du Qi Gong. Je puise mon énergie dans la nature, ce qui me ressource pour tout donner dans la musique. Qu’auriez-vous pu devenir si vous n’étiez pas devenue musicienne ? Pendant très longtemps, j’ai voulu être éducatrice spécialisée. C’est pourquoi je ressens aujourd’hui le besoin de participer aux actions culturelles de l’orchestre. Nous ne devons pas nous adresser uniquement aux mélomanes. Je suis depuis 3 ans marraine d’une classe de l’Institut de la Croix-Faubin pour enfants handicapés grâce au partenariat avec l’association Musique et Santé. J’ai aussi le projet de monter une association pour les enfants handicapés et leurs familles qui ont, elles aussi, besoin de se ressourcer ! Un livre de chevet ? L’Ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón que j’ai lu deux fois. C’est une enquête qui se passe à Barcelone (une ville que j’adore !) avec de nombreux secrets à découvrir... Interview de Laurent Vilarem Anaïs Benoit jouant de la flûte traversière dans le cadre de son action avec la Croix-Faubin © Frédéric Désaphi / ODP PROCHAINS CONCERTS 0123 MAI L’ORCHESTRE DE PARIS MOZART Wolfgang Amadeus Concerto pour piano n° 20 MAHLER Gustav Das klagende Lied (Le Chant plaintif), version de 1880 Jaap van Zweden direction David Fray piano Melanie Diener soprano Iris Vermillion mezzo-soprano Werner Güra ténor Henk Neven baryton Chœur de l’Orchestre de Paris Lionel Sow chef de chœur Tarif : 40 € | 35 € | 28 € | 20 € | 15 € | 10 € MERCREDI 13 20h30 GRANDE SALLE PHILHARMONIE 1 DVOŘÁK Antonín Concerto pour violoncelle BRAHMS Johannes Symphonie n° 1 Emmanuel Krivine direction Alisa Weilerstein violoncelle Tarif : 40 € | 35 € | 28 € | 20 € | 15 € | 10 € MERCREDI 20 ET JEUDI 21 20h30 GRANDE SALLE PHILHARMONIE 1 CULTIVEZ VOS POINTS DE VUE, ARGUMENTEZ VOS CRITIQUES. CHAQUE JOUR LA CULTURE EST DANS 0123, DANS LE SUPPLÉMENT culture&idées ET DANS LE MAGAZINE DEBUSSY Claude culture Suivez aussi la r/culture/ sur lemonde.f La Mer MAHLER Gustav Lieder orchestrés (Zu Straßburg auf der Schanz - Nicht wiedersehenDas irdische Leben - Nun seh’ ich wohl, warum so dunkle Flammen - Urlicht - Phantasie - Revelge) E NOKIA MICROSOFT RACHÈT DANS LE MOBILE POUR REBONDIR LIRE L’ANALYSE DE CÉCILE DUCOURTIEUX Mercredi 4 septembre Tableaux d’une exposition (orch. Ravel) ILS FONT LA RENTRÉ EN CHINOIS rs Des robots toujou plus intelligents SCIENCE ET MÉDECINE ENQUÊTE – – SUPPLÉMENT Fondateur : Hubert ÉCO – P. 3 Directrice : Natalie D’AMOUR BOURGOIN, VIRUS deux frères médecins CINÉMA : LOUISE l’actrice trouble mademoiselle», Nougayrède LIRE PAGE 12 DES SÉRI ES POUR TOUT L’ÉTÉ j’ai découvert « A Marciac, e En 6 jazz, Fanny la diversité » les autres sans a appris à regarder aujourd’hui vulcales juger. Elle est PAGE 6 de notre série. nologue. Suite long cours Vacances au Les Allemands en Allemagne en voyage partent plus souvent tradition Une que leurs voisins. GE 7 et littéraire. P A philosophique son du «Graceland », le la langue, du docteur L’étrange cas Cauchy Vertical Emmanuel médecin de met son expertise service montagne au urgentiste en polars. P A G E 3 d’une série de monde taxes, le choc de taux et nouvelles entre 2012 et 2013 41 milliards d’euros Hollanen 2012. François 11,7 milliards net ’assainisseFrançais reçoiventa de, quiavaitfait campagnesurl l’heure où les rajouté 7,6 milliards Le Monde et budgétaire, a son élection, leur avis d’imposition, créa- ment dès l’année de des hausses et fait l’inventaire depuis trois ans. d’impôts le tour de vis en 2013 avec plus ns. réalisées en poursuivi tions d’impôts d’euros d’augmentatio un record absolu de 20 milliards et François Hollande Ceux-ci atteindront mentsobligaNicolas Sarkozy frappé les taxes) 2013,avecun tauxdeprélève lourdement cotisations sociales, Ces ont tous deux en trois ans brut. toires (impôts, elles ont subi supproduit intérieur à 42 % au entreprises : de prélèvements de 46,3 % du étaient tombés 33 milliards d’euros plus de la moitié des prélèvements soit créés. récession de 2009. plémentaires, plus fort de la ntd’augmend’euros d’impôts Nico- 57,6 milliards Service infographie Depuis,les impôtsnecesse de et l’œuvre Roger été P. 18-19 Patrick choc a DU MONDE impôts de ter. Le premier a LIRE L’ŒIL a augmenté les puis de las Sarkozy, qui d’euros en 2011, 16,2 milliards 2013 12 octobre A Le cas syrien et la nécessité d’un Louise Bourgoin. les musiciens Paul Simon et » à Harare de « Graceland le 14 février 1987. (Zimbabwe), DR AUJOURD’HUI ent vote du Parlem de suivre serait bien inspiré raisons. çois Hollande trois d’intervende 1991. Pour la règle en cas américain, il Le gou- l’exemple te – 2008 – a précisé à l’instar du président à l’étranger : « Parlement serait de l’évidence démo- tion des forces armées de sa déci- D’abord, qu’un vote du ela paraît relever le Parlement nationale et peut estimer devrait non de pédagogie vernement informe jours après le début de cratique : le Parlement utile exercice « punir » le régime mais se prononau plus tard trois les objectifs poursui- un à sa volonté de seulement débattre,l’éventuelle parti- sion, Il précise à un donnerait sur de force. l’intervention. peut donner lieu cer par un vote syrien davantage l’Etat ne peutplaiderl’urintervention Cette information » France à une au Ensuite,le chefde Verts ou vis. qui n’est suivi d’aucun vote. cipation de la l’intervention débat Droite, centristes, : devoir d’infor- gence, contrairement à réactiviêtre plus clair contre la Syrie. Onne saurait ; droit de vote, Mali, qui supposait,pour réussir,une beaucoup le réclament. La décision communistes, la Grande-Bre- mation et d’explication, oui l’exemple de du chef des armées. pour autoriser donjours, Ils invoquent té immédiate s’impose que le Congrès lui Voilà quelques au-delà de non. Celui-ci ne Obama de consulter non seulement le tagne et des Etats-Unis.David Cameron, s’est d’une intervention règle de M. hosti- la poursuite Chacun peut juger cette n’est ne le temps d’organiser mais un second le premier ministre, mois. des Communes Ce septembre, vote 4 quatre le un au Quant tard. peu démocratique. la Loi débat prévu incliné devant britannique. – un peu plus archaïque et fort modifier soumettre débat – et un vote seconde guerre d’Irak, en suffisante pour le à un engagement il a décidé de la pas une raison des circonstansecrétaire Enfin, avant du pays au gré président Obama, alors premier fondamentale 2003, M. Hollande, un vote du Parlement ces et des humeurs. n’interdit au président de PS, avait demandé allait servir de de consul- du de l’ONU qui Pour autant, rien Et s’il et au gouvernement s’expri- sur la résolution américaine. la République de de lui demanderde base à l’intervention Peut-on faire nouvelle révision terle Parlementet François Mitterrand et au Congrès. avait pas évoqué une n’avait esprits. candidat son initiative vote. bons un par M. Hollande avant l’enga?, plaident les approun devoir mer l’ont fait en 1991, moins à Paris guerre la Constitution, 2012, « un dialogue net : s’il peut être de l’Etat, Michel Rocard dans la premièreen 2001, promis, le 11 mars Disons-le tout chef en cas d’opérations refusé incombe au seul être un droit gement français fondiavec le Parlement» jamaisd’engapolitique, qui Jospin s’y était ne saurait la coalition st l’occasionou d’Irak. Lionel a participé à extérieures.C’e un vote du Parlement lorsque la France talibans en Afghanistan. tel dialogue. p des la Constituautomatique. Fran- ger un bien simple : contre le régime la Syrie, aujourd’hui, Pour une raison cas de « déclaration de Dans le cas de sauf en lle récention l’exclut, constitutionne guerre ». La révision C Paavo Järvi direction Matthias Goerne baryton Beuve-Méry - .fr --- www.lemonde t Dans «Tirez E LIRE PAGE 21 t Entre hausses fiscal a atteint MOUSSORGSKI Modeste P. 17 ET CAHIER ¤ - France métropolitaine e - N˚21345 - 1,80 2013 - 69 année de : Sarkozy-Hollan 84 nouveaux impôts en deux ans Des HLM à louer... sur Internet Pour lutter contre la vacance de logements, certains bailleurs sociaux à boun’hésitentpas leverser leur stratégie commerciale en proposant des biens sur le Web. ÉDITORIAL UK price £ 1,80 MERCREDI 6 ET JEUDI 7 20h30 GRANDE SALLE PHILHARMONIE 1 partenaire de SYRIE LE REGARD DE PLANTU d’Obama a La décision surprise le président changé la donne:de ce délai pour pourrait profiter des députés. vert solliciterle feu LIRE PAGE 6 Par Thomas Wieder CHRONIQUErond, Hollande le carré, Hollande le sur Un président équilibriste trapéziste la scène hexagonale, dans l’arène internationale. LIRE PAGE 22 Par Gérard Courtois DÉBATS au G20 Imposer la Syrie Lévy Par Bernard-Henri LIRE PAGE 20 e La désinvoltur prévisible de Barack Obama Par Zaki Laïdi LIRE 110x170-Orchestre Paris.indd 1 PAGE 20 Affaire : cinqen journalistes correctionnelle BetDans le dossier tencourt, la légitimité de la publication d’extraits de conversations recueillies nt clandestineme sera tranchée lors d’un procès. FRANCE – PAGE 9 Vodafone vend sa filiale américaine L’opérateur britannique a cédé pour dol130 milliards de lars sa participation dans Verizon Wireless. Le groupe américain en assure désormais le contrôle total. CAHIER ÉCO œuvres cultes 7|8 kaise Mariant pop new-yor de Paul Simon ains, l’album et accords sud-afric une aura internationale donne, en 1986, à la «world music» – PAGE 4 –, on dans le monde lions d’exemplaires jamaïcaine, d’inspiration trouve un titre percussions Write Me, les Why Don’t You une chanson es de Cecilia et afro-caribéenn sentéecomu fond de l’impasse. péruvienne,ElCondorpasa,pré itionnel, trouve répertoiretrad C’est là qu’on pour au me appartenantau plus tard un procès Paul Simon ce qui lui vaudra de l’auteur original, milieu des années usurpation des droits Alomia Robles. 1980. En compagnie le compositeur Daniel des hitsa dégringolade Garfunkel, d’Art crisEn 1985, après Paul Simon se posila curiosité de l’auteur-com une e a été parades, une cassette que lui a passée teur-interprèt sur Boyoyo folk-rock, tallise Accordion Jive Hits, par les joue Dylan sur la scène amie, sud-africaine le rival de Bob sommet des au formation Cette Beatles des Boys. ,lamusique de l’échec. le concurrent eoumbaqanga découvre le goût autopor- dutownshipjiv dans les ghettos hit-parades. Il One-Trick Pony, show- urbaine qu’on entend vit depuis 1948 le En 1980, son film du Sud. Le pays contre lequel star broyée par n’a d’Afrique qu’il l’apartheid trait d’une rock de moins bien (ANC), sous le régime national africain business, a rapporté tard, en 1983, Hearts Mandeplus lutte le Congrès coûté. Trois ans ambitieux pour lequel il dirigeant, Nelson Robben dont le principal du bagne de and Bones, disque a été transféré en 1982. rockers(tel JeffPorcaro,du la, des à Pollsmoor de le guitarisa faitappel es jazzmen(dont Island à la prisonmot d’ordre de boycott groupeToto),d un ainsi qu’à un compositeur L’ANC a lancé Les artistes sudte Al Di Meola), se hisse pénicontre le régime. (Philip Glass), la chanteuéri- culturel contemporain e exilés, comme sont classementam se du place africains ettisteHugh blementà la 35 ebaouletromp d’albums. l’obscurité, mur, Paul seMiriamMak cain des ventes ou vivent dans du monde. foncer dans le Ce fils Masekela, Plutôt que de et aux oreilles une esquive latérale.agran- cachés aux yeux plus en plus Simon cherche equi monde est de Or, en 1985, le ’Europecentral curiosité cultures, particulièred’immigrantsd toujours été d’une curieux d’autres de musique. Dès les di à Brooklyn a Over Trouoccidenl’album Bridge duo, sor- ment en matière insatiable. Sur du grandes vedettes plus gros succès de 25 mil- années 1960, les inspiration bled Water – le chercher leur s’est vendu à plus tales sont allées France, Serge ti en 1970, qui étrangers. En du Nigésous des cieux utilisé les rythmesNew York Gainsbourg a Olatunji pour rian Babatunde ne reconnaît pas l’emil USA (1964), mais ont découvert la musiprunt. Les Beatles ncedeRavi n 1965,etl’influe 2,00 ¤, queindiennee 1 800 F CFA, se fait sentir bas¤, Guadeloupe-Martinique Harrison un Afrique CFA autres 2,20 $, 4,50 Grèce £, George USA 1,80 TL, Le provoquent DT, Turquie 7,00 Shankar sur CFA, Grande-Bretagne et Sgt. Pepper’s. XPF, Tunisie 2,20 Gabon 1 800 F Certaines œuvres de l’art ou de albums Revolver Stéphanie Binet Guillaumene Gallien et Thomas Sotinel A Garçon manqué 8 92 92 TEL 01 70 4 Tarif : 40 € | 35 € | 28 € | 20 € | 15 € | 10 € POLITIQUE à faire Hollande prêt voter le Parlement FRANCE – PAGE 8 PENNY TWEEDIE/CORBIS Ces créations qui font date 11/07/14 12:00 MÉLOMANES, REJOIGNEZ LE CERCLE DE L’ORCHESTRE DE PARIS ■ Réservez vos places en priorité ■ Rencontrez les musiciens ■ ■ ■ écouvrez la nouvelle saison D en avant-première Accédez aux répétitions générales ccompagnez l’orchestre A en tournée… REMERCIEMENTS PRÉSIDENT Denis Kessler MEMBRE GRANDS MÉCÈNES C ERCLE CHARLES MUNCH Hélène et Gérald Azancot, Anthony Béchu, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Eric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen, Claude et Denis Kessler, Marie-Louise et Philippe Lagayette, Danielle et Bernard Monassier, Adrien Nimhauser, Anne et Jean Peyrelevade, Judith et Samuel Pisar, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Eric Sasson ENTREPRISES, DEVENEZ MÉCÈNES DE L’ORCHESTRE DE PARIS Apportez un soutien concret à d es projets artistiques, éducatifs o u citoyens qui ne pourraient voir l e jour sans votre aide. En remerciement du don de votre entreprise : MÉCÈNES ■ Grâce à vos dons, vous permettez à l’orchestre de développer ses projets pédagogiques et sociaux. L e Cercle contribue également a u rayonnement international d e l’orchestre en finançant ses tournées. Isabelle Bouillot, Brigitte et Jean Bouquot, François Duluc, France et Jacques Durand, Isabelle et Jacques Fineschi, Isabelle et Jean Gauvent, Chantal et Alain Gouverneyre, Goya et Olivier Guiton, François Lureau, Pascal Mandin, Valérie Meeus, Antoine Robichon, Véronique Saint-Geours, Louis Schweitzer ■ DÉDUISEZ 66% DE VOTRE DON DE VOTRE IMPÔT SUR LE REVENU OU 75% DE VOTRE DON DE VOTRE ISF. D ONATEURS Andrée et Claude Arnoux, Marie-Odile et Charles Bigot, Cristiana Brandolini, Maureen et Thierry de Choiseul, Nicole et Ervin Ciraru, Martine et Michel Derdevet, Christiane et Gérard Engel, Claudie et François Essig, Bénédicte et Marc Graingeot, Anna et Alexandre Malan, Denis Mathieu, Michèle Maylié, Jacques Mayoux, Annick et Michel Prada, Eileen et Jean-Pierre Quéré, Claudine et JeanClaude Weinstein ■ ■ ■ es invitations D L’organisation de relations publiques prestigieuses D e la visibilité sur nos supports de communication D es rencontres avec les musiciens a près le concert D es concerts privés dans vos locaux... ORGANISEZ UN ÉVÉNEMENT INOUBLIABLE Invitez vos clients aux derniers concerts de la Salle Pleyel et soyez les premiers à organiser un événement à la Philharmonie de Paris ! L’Orchestre de Paris prépare votre événement : ■D es places de concert en 1ère catégorie « Prestige » ■ L’accueil à un guichet dédié, des hôtesses pour vous guider ■ U n cocktail d’accueil, d’entracte et/ou de fin de concert ■ U n petit-déjeuner lors d’une répétition générale 60% DE VOTRE DON EST DÉDUCTIBLE DE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS CONTACT Nathalie Coulon 01 56 35 12 05 [email protected] L’Orchestre de Paris remercie les mécènes et partenaires pour leur généreux soutien LES MÉCÈNES Mécène principal de l’Orchestre de Paris Membre d’Honneur du Cercle de l’Orchestre de Paris Membres Associés Membres Partenaires Membres Donateurs Boulet Lamberti Bebon Avocats Landor Associates Via Tortona 37 Milan I-20144 Italy Tel. +39 02 764517.1 Generali Generali - CMYK - positivo Date - Data 20.09.13 Company - Cliente Generali Artwork - Esecutivo G_CMYK_POS.ai Country - Paese ITALIA Implementation -Esecutivista CDL Software Adobe Illustrator CS5 Recommended colours -Colori raccomandati Note Text Membres Amis Executive Driver Services, Potel & Chabot, Propa Consulting et Valentin C0 M 95 Y 100 K 20 - - - - - - - Il presente documento è un esecutivo. La stampa laser forniti insieme al presente documento in base fornisce un'indicazione del posizionamento dei colori, all'art. L. 22-4 del codice della proprietà intellettuale. ma in nessun caso si deve fare riferimento per la verifica Sul CD-Rom allegato troverete anche una versione dei colori di stampa. I caratteri tipografici non vengono del documento in outline. Approval signature -Firma per approvazione LES ENTREPRISES PARTENAIRES LES PARTENAIRES ENSEIGNEMENT LES PARTENAIRES MÉDIAS