JOURNAL EDEN 94 HANOUKA 2009
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JOURNAL EDEN 94 HANOUKA 2009
N° 7 Kislev 5770 Décembre 2009 - Janvier 2010. [email protected] REVUE CULTURELLE DES COMMUNAUTES JUIVES DU VAL DE MARNE Joyeux Hanouka 5770 SPÉCIAL CRÉTEIL SYNAGOGUE KYRIAT EL DE CRETEIL TOUTE L'EQUIPE DU JOURNAL EDEN 94 VOUS SOUHAITE UN JOYEUX HANOUKA 5770. NOTRE REVUE N'ETANT PAS SUBVENTIONNEE, A PU ETRE EDITEE GRACE AU PRECIEUX CONCOURS DE NOS AMIS ANNONCEURS PUBLICITAIRES QUE NOUS REMERCIONS DE TOUT COEUR. VOUS POUVEZ SOUTENIR L'ASSOCIATION EDEN 94 ET VOUS ABONNER POUR LA MODIQUE SOMME DE 50 € PAR AN, EN TELEPHONANT A EDITH AU : 06 33 67 57 07. MERCI AUX REDACTRICES ET REDACTEURS DU JOURNAL, A NOTRE TALENTUEUX MAQUETTISTE CHRISTOPHE ET A NOTRE CHER AMI JACQUES AFRIAT, ARTISTE-PEINTRE QUI A REALISE LA PREMIERE PAGE DE COUVERTURE. page 2 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 E d i u,hst to S o m m a i re Joyeuses Fêtes de Hanouka La fête de Hanouka, célébrée au coeur de l’hiver correspond à cette période de l’année où la lumière et la chaleur sont moins grandes à l’extérieur et nous incite à les rechercher dans le confort de nos intérieurs. Du coup, nous nous y réfugions bien à l’abri, aussitôt notre «labeur quotidien» terminé. Nous hibernons ! Ces temps infiniment longs qui nous maintiennent éloignés des autres peuvent nous faire croire que, pour quelques temps, nous pouvons faire l’impasse de rechercher leur compagnie. Je songe en priorité aux personnes âgées dont la difficulté quotidienne à se mouvoir les met à bonne distance de nous. Il est vrai qu’elles ne sont jamais loin de nous par la pensée et par l’affection que nous leur portons. Mais, sans notre présence physique à leur côté, est-ce vraiment suffisant ? C’est la question que j’ai posée à la Directrice de la maison de retraite Claude Kelman de CRETEIL. Penser aux autres c’est aussi et avant tout ne pas se replier sur soi et tendre la main à tous ceux qui n’ont guère ce que nous pensons de droit posséder ! Le temps de la collecte de la « tsédaka » pour le Fonds Social Juif Unifié permet aux nécessiteux, aux esseulés et aux trop nombreux exclus de passer un hiver moins difficile. S’occuper des autres était également, lors des temps immémorables des Maccabées, une priorité face à l’occupant comme Yéhouda troisième fils de Mattathias, le grand prêtre (considéré comme l’un des grands héros de l’histoire juive) accompagné de quelques milliers de partisans, en fit la démonstration courageuse en battant les forces séleucides 166-165 av. J.-C. Elles se replièrent alors sur Antioche, ce qui laissa la voie libre vers le Temple de Jérusalem et permit de mettre fin à la persécution juive d’Antiochos IV, lequel avait transformé le Temple de Jérusalem en temple de profane. Jamais loin de nous l’idée de se référer au passé pour inscrire nos actions présentes, face aux responsabilités qui nous sont confiées, même si la comparaison avec l’impérieuse lutte diffère de celle des temps modernes, elle nécéssite que l’on s’y attarde. Quoi de plus naturel que de se dresser contre toute forme «d’héllénisation» moderne lorsque l’on est responsable communautaire ? Hier la civilisation grecque voulait imposer la nonobservance du judaïsme, aujourd’hui il est de notre devoir de lutter contre l’assimilation. Le Président de la communauté de Créteil, récemment élu, nous proposera quelques unes de ses idées dans le but de mieux faire partager la vie communautaire et son envie de se tourner vers l’autre, à la manière de l’exemplaire attitude des Maccabées qui avec zèle partirent en lutte contre l’ennemi. La lumière est le symbole du peuple d’Israël, le prophète Isaïe l’a dit en substance : « D...sera pour toi une lumière éternelle » et la Ménorah (chandelier) signifie que la terre juive doit rayonner vers le monde entier la lumière, la culture, la vérité et la justice. Allumage de la menorah p°4 Houlda p°5 Le lait et le miel p°6 Interview du Président p°8 Créteil en action p°9 Centre aéré p°10 Interview madame Giaoui p°11 Upi sa rel p°12 Société p°13 Le carnet p°14 MISE EN PAGE, IMPOSITION IMPRESSION NUMÉRIQUE ET OFFSET FINITIONS TOUS TRAVAUX PUBLICITAIRES ET ADMINISTRATIFS En-têtes, cartes de visites, plaquettes, brochures, étiquettes, enveloppes, factures, dépliants, faires-parts, flyers, affiches... 131, rue de la Fontaine 93130 NOISY-LE-SEC Tél. : 01 42 87 68 14 Fax : 01 42 87 29 53 [email protected] Joëlle BOKOBZA EDEN 94 est une publication bimestrielle éditée par l’Association Culturelle EDEN 94. Directrice de la Publication : Joëlle BOKOBZA Rédacteurs : Arielle SASPORTES, Bona KSAS-LEVY, Rav David DAHAN, Dr Patrick LEVY, , Misha UZAN. Directeur de la Publicité et de la Communication : Armand BOKOBZA Relecture et Corrections : Ninon LANQUAR, EDITH HANOUN. Imprimerie et Conception : Imprimerie ROOSEVELT La page de couverture a été réalisée par Jacques AFRIAT, Artiste-Peintre LES ECONOMISTES LES PLUS PRESTIGIEUX VOUS DIRONT QUE POUR SE DEVELOPPER, UNE ENTREPRISE DOIT INVESTIR DANS LA PUBLICITE ET LA COMMUNICATION. FBA S.A.R.L. au capital de 15 000 euros - Siret 485 239 495 00016 - Code APE : 222 C Pour vos publicités au journal EDEN 94 au service des communautés juives du Val de Marne, MERCI DE CONTACTER ARMAND AU : 06 18 31 17 27 OU PAR MAIL : [email protected] POUR VOS PETITES ANNONCES AU JOURNAL EDEN 94 OFFRES OU DEMANDES (emploi, location, Ventes d’immobilier, mobiliers,voitures etc....) Naissances, Bar ou Bat Mitzva, mariage, chidouhim, n’hésitez pas à nous contacter. DEMANDER EDITH AU : 06 33 67 57 07 Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 3 Hanouka L'allumage de la Ménorah du Temple Traité Chabbath page 21 b: Quʼest-ce que Hanoucah, demande le Talmud ? "Lorsque les Grecs sont rentrés dans le Temple, ils ont souillé toutes les jarres d'huile réservées à la Ménorah qui s'y trouvaient. Les Hasmonéens les ont battus, ont cherché et n'ont pu trouver qu'une seule jarre d'huile scellée du sceau du Grand Prêtre, qui contenait de quoi allumer la Ménorah un seul jour. Il y eut un miracle, et ils purent allumer avec cette huile durant huit jours (le temps qu'il fallait pour préparer de l'huile dans les conditions de pureté rituelle nécessaires).L'année suivante, ces jours furent institués en jours de fête ("yamim tovim"), de louanges et de remerciements". Rambam, lois de Hanoucah, chaptitre 3 : A l'époque du second Temple, les Rois grecs édictèrent des lois contre les Juifs afin quʼils abandonnent leur religion, et pour les empêcher de pratiquer la Torah et d'accomplir les Commandements. Ils pénétrèrent dans le Temple et le profanèrent, souillèrent tous les objets du Culte. Les Juifs endurèrent de grandes souffrances de leur part et furent terriblement persécutés.Jusqu'au jour où le D.ieu de nos Pères les prit en pitié, les délivra et les sauva. Les Hasmonéens, de la famille des Grands Prêtres défirent les Grecs, en tuèrent un grand nombre, nommèrent un Roi de la famille sacerdotale. La royauté revint ainsi à Israël pour plus de deux cents ans, jusqu'à la destruction du Second Temple. Lorsque les Juifs surmontèrent leurs ennemis et les défirent, c'était le 25ème jour du mois de Kislev. Levoush (Rabbi Mordekhai ben Avraham Yaffé, 1530-1612) Commentaire sur Choul'han Aroukh Orah Haïm 670 A cette époque, les Juifs ne furent pas menacés dans leur vie, comme à l'époque de Haman. Toute la guerre que firent leurs ennemis était pour les soumettre et les faire abjurer. Ainsi Antiochus n'avait pas ordonné la mort et la destruction, mais des persécutions pour les faire abjurer. Et si les Juifs s'étaient soumis, il n'aurait rien demandé de plus. C'est pourquoi ces jours n'ont été institués que pour réciter le Hallel et dire des louanges, non pour festoyer et se réjouir. Ramban Moché ben Naʼhman Gérone 1194-1270. Nature des héllénistes, ces penseurs qui suivent ce Grec Aristote qui nie tout ce qui échappe à son sens, et déclare avec arrogance, lui et ses disciples, que tout ce qui ne rentre pas dans son système de pensée nʼa pas dʼexistence. Sefer Hatodaah: Ce 25 Kislev, qui a été "honoré" par la ré-inauguration de l'Autel à l'époque des Hasmonéens était déjà annoncé dans la Torah. Rabbi 'Hanina enseigne que c'est le 25 Kislev que Moché Rabbénou termina la construction du Michkan, le Tabernacle du désert. Mais il n'en fit l'inauguration que le 1er Nissan suivant, au grand dam des Bné Israël qui se demandaient quel défaut on avait pu y trouver pour le laisser démonté dans ses coffres. Pour consoler ce jour, D.ieu y plaça l'inauguration de l'Autel ('Hannoucat ha page 4 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 mizbéa'h) à l'époque des Hasmonéens. (Yalkout Melakhim, 184). A l'époque de Haggaï, ce jour du 25 Kislev fut à nouveau honoré. Les juifs au retour de Babel avaient commencé à reconstruire le Temple, mais le travail fut interrompu durant 22 ans suite à des calomnies venant des Samaritains. C'est le 24 Kislev là que les fondations du Temple furent à nouveau construites, et les Juifs fêtèrent la reprise des travaux le lendemain: Faites attention à ce jour et à plus tard, à dater de ce jour qui est le vingt quatrième du neuvième mois, jour où ont été jetés les fondements du Sanctuaire de l'Eternel. (Haggaï 2, 18) Le texte dit bien "ce jour … plus tard". Un avenir qui a mis plus de deux cents ans à se révéler.'Hannoucah en tant que fête est également présent en allusion dans la Torah. Dans la paracha Emor, le chapitre 23 du Lévitique est entièrement consacré aux fêtes de l'année, commençant par Chabbath, Pessa'h, Chavouoth, Roch Hachanah, Kippour, Souccoth, et enchaîne le chapitre 24 par les lois relatives à l'allumage de la Ménorah. Quel lien entre les fêtes de l'année et l'allumage de la Ménorah? Aucun, sinon que la Torah nous a prévenus qu'un jour, au-delà de Souccoth viendra une fête relative à l'allumage de la Ménorah du Temple. R é fl e x i o n En lʼhonneur de ma mère Mazal Tov Arlette DAHAN, qui a fêté son anniversaire p a r R a v D a v i d DA H A N Houlda, L’ultime prophètesse Dans le Talmud (meguilah 14,a), on apprend que la tradition juive a dénombré sept prophétesses Sarah, Miriam, Dvora, Hannah, Avigail, Esther et ʻHoulda. Le Contexte Historique : Lʼépoque de ʻHoulda est celle qui précède les abominables évènements de la chute du premier Temple. Le roi Josias (Yoshihahou, -640,-609) est sur le trône, le Temple est entièrement aux mains des idolâtres, la Torah est absente depuis que le roi Menashé en a interdit lʼétude sur tout le royame de Judah et les dix tribus du Nord (royaume dʼIsraël) sont exilées en Mésopotamie, tandis que les armées dʼAshour sont aux alentours de la Judée. Le roi Josias à 20 ans, organise la purification de son royaume. La douzième année de son règne, il commençe à purifier Juda et Jérusalem des hauts lieux, des idoles, des images taillées et des images en métal fondu. Puis à 26 ans, Josias fait réparer le Temple et durant ces travaux, Hilkijà, le sacrificateur, trouve le livre de la Loi. En entendant la lecture, Josias déchire ses vêtements, car il comprend le lourd châtiment qui attend ceux qui nʼont pas respecté la Torah. La Prophétesse ʻHoulda Sur ordre de Josias, le sacrificateur Hilkijà consulte la prophétesse Houlda qui confirme ce que Josias a lu dans le livre de la Loi. « Etant donné que le peuple s'est éloigné de l'Eternel, celui-ci va déverser sa fureur sur lui ». Josias ne verra pas cette période de jugement. Elle est, dʼaprès certaines sources, un chainon de la transmission de la Torah depuis Moshé (rashi). Qui est son mari ? Dʼaprès le RaDaK (rʼDavid kimʼhi de Narbonne) le mari de ʻHoulda, Shaloum Ben Tikvat était un des grands de sa génération. Il avait pour coutume de se poster à lʼentrée de la ville et de veiller à remplir les abreuvoirs dʼeau pour étancher la soif des voyageurs. Cette attitude généreuse particulière lui a valu que lʼesprit saint (la prophétie) se pose sur ʻHoulda. Pourquoi Josias sʼadresse à ʻHoulda ? Le Talmud situe ʻHoulda à lʼépoque du grand prophète Jérémie et explique quʼil nʼétait pas question de préséance, car Jérémie était de la famille de ʻHoulda. Josias sʼadresse donc à elle dans lʼespoir de recevoir une prophétie plus clémente, car les femmes sont miséricordieuses. Rabi Yoʼhanan indique quʼen fait Jérémie était absent, car il était en Gola pour tenter de ramener les tribus perdues. Nous percevons donc bien que Josias et toute sa génération à la veille de la destruction du Temple espéraient encore rétablir la situation dʼIsraël. Il veut faire profiter le peuple de la lecture du livre de la Loi. Il rassemble tout le peuple au Temple, y compris les enfants ! Josias lut devant eux toutes les paroles du livre de l'alliance, qu'on avait trouvé dans la maison de l'Eternel. ( 2Chr 34,30) Josias s'engage à être fidèle à l'Eternel et à obéir à ses ordonnances. La prophétie est-elle modulable ? Si la prophétie est la transmission de la parole divine, elle doit être immuable. Comment Josias espérait-il un changement de cette parole ? Le commentateur du Beer Maiim ʻHaiim (puits dʼeau limpide) explique : bien que le prophète ne puisse rien changer au fond de la prophétie, il peut en adoucir, par son propre langage la teneur. En fait Josias se doutait de la dureté de la prophétie mais il en espérait un adoucissement. Le Sefer Ohev Israël rajoute que le prophète peut par sa personnalité faire passer le message du côté dur de la midat haDin (justice) à celle de la midat HaRaʼhamim (clémence). Cela fonctionne comme une fourche (atar) qui peut retourner la même motte. Pourquoi ʻHoulda peut prophétiser en présence de Jérémie ? Certains disent quʼelle était specialisée dans la prophétie féminine comme Myriam de son temps. Josias la fit intervenir car elle était proche du palais, elle siégait au Mishné, qui était une sorte de Beit Midrash. Elle était donc érudite en Torah ! Josias, pressé par les événements, veut une prophétie rapide ! Quelle est sa prophétie ? Elle est décrite dans le livre des Rois (2,22) ; en punition de lʼabandon de la Torah par le peuple va sʼélever le courroux divin, mais cependant la peine sera remise à la fin du règne de Josias, car il a su se soumettre devant D-ieu. Lʼorigine de ʻHoulda Elle serait la descendante de Raʼhav de Jéricho. Après la prise de la ville, Josué lʼaurait épousée dès sa conversion et dʼune de ses filles serait sortie une descendance éminente dont Jérémie et ʻHoulda. On peut dire que ʻHoulda, comme Raʼhav, est située à lʼorée dʼun changement radical, comme lʼhéroïne de Jéricho qui a prévu la fin des Cananéens de sa ville et a sauvé sa famille,ʼHoulda a reçu la prophétie de la fin du royaume de Judah et sauve dʼune certaine manière sa famille royale. Elle garde dans la tradition, le profil de celle quʼon peut consulter dans la détresse avec lʼespoir de sauver un peu de ce qui reste à sauver. ʻHoulda est enterrée au Mont des Oliviers à Jérusalem. « Une grande petite dame ». Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 5 Le lait et le miel p a r P a t r i c k Y é h o s h o u a b e n Ya a c o v L E V Y Je vous ferai monter de l'Egypte, où vous souffrez, dans le pays des Cananéens, … dans un pays où coulent le lait et le miel, Chémoth 3:17. Que savons-nous du miel ? Dans le livre de Shofetim, Samson est attiré par la philistine Dalilah Sur la route de Timna, avant de faire sa déclaration à sa bienaimée, Samson met en pièce un lion. Avant de lʼépouser, il fait un détour et découvre le cadavre de ce lion habité par un essaim dʼabeilles. Le sang du lion sʼest « transformé » en miel. Samson recueille le miel et propose son énigme aux 30 invités de son mariage : «Du mangeur est sorti un aliment et du fort est sortie la douceur. » Samson se laisse séduire par sa femme et lui dévoile son énigme : « Quʼy a-t-il de plus doux que le miel et de plus fort que le lion ? » Dalilah énonce la solution aux 30 invités et son mari est obligé de payer lʼenjeu : 30 chemises et habits ; Samson se venge en mettant le feu aux récoltes puis se sépare de sa femme. Le Miel est un symbole solaire. Samson, symbole de la force alliée à la tendresse, contient Shemesh, le Soleil ; la crinière du Lion évoque les rayons du soleil, les 30 invités 30 jours du mois solaire. Le Miel rend clairvoyant Samson lors de son mariage, mais à lʼexcès, il aveugle les sens. Les récoltes sont incendiées et Dalilah brulée par les siens. Dans 1Shmouel 14:25-43, Saül est opposé aux philistins. Il ordonne à ses soldats de ne pas prendre de nourriture. Jonathan, son fils qui ignore lʼordre, étend sa baguette, ramasse un rayon de miel et sʼéclaircit la vue alors que les soldats affamés mangent la chair avec le sang des bêtes immolées. Condamné à mort par son père, Jonathan sera sauvé par le peuple et Saul renoncera à la bataille nocturne. Dans Vayikra (2 :11) : Nulle espèce de levain, ni de miel ne doit fumer comme combustion en lʼhonneur de lʼEternel. Pourquoi ? Parce que le miel, pur et bienfaisant, peut fermenter et devenir toxique. Comme le sang, il est assimilé au feu, cʼest pourquoi il nʼaccompagne pas les sacrifices offerts au feu de lʼautel. Lʼabeille dépose le miel sur un rayon de cire. Elle sʼappelle Déborah, parce que le Davar, la parole, se transmet par la bouche. Lʼanimal impur doit butiner de nombreuses fleurs pour créer le pur nectar de la ruche. Que savons-nous du lait ? Comme le miel, le lait est une nourriture naturelle bienfaisante. Il est obtenu en apparence sans effort, il est symbole dʼabondance. Dans le cantique de Déborah, Shofetim 5 : il demandait de lʼeau, elle lui offre du lait. Pourtant le lait fait lʼobjet dʼun interdit : Tu ne verseras pas en présence de pain levé le sang de mon sacrifice... tu ne feras point cuire un chevreau dans le lait de sa mère. Comme le pain levé, le lait peut fermenter et rendre impur le sacrifice. Il ne doit pas être mélangé avec le sang répandu, assimilé à la mort (les règles des femmes surviennent en lʼabsence de fécondation). Le lait, première nourriture du nourrisson, est symbole de vie et de croissance. Canaan, un pays où coulent le lait et de miel. Le lait blanc = Lavan, évoque Lévanah = la Lune dʼautant que les vaches portent des cornes en forme de croissant lunaire. Le miel, de couleur jaune dʼor, évoque le soleil. Le lait et le miel, cʼest donc la Lune et le Soleil. De quoi sʼagit-il vraiment? On peut sʼaider des Ecritures. Dans le désert, les enfants dʼIsraël se nourrissent de la manne. Quel est son aspect ? Elle était blanche comme le lait et avait la saveur du miel. Isaie 7:15 dit: Il se nourrira de crème et de miel, jusquʼà ce quʼil ait du discernement pour repousser le Mal et choisir le Bien. Dans le Chir HaChirim 5page 6 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 1 : Jʼai mangé mon miel avec ses rayons, jʼai bu mon vin avec mon lait... Mangez mes compagnons, buvez et enivrez-vous, amis ! Tout cela enseigne quʼil faut un lʼéquilibre harmonieux entre le Feu et lʼEau, la Rigueur et la Clémence pour atteindre un grand degré de spiritualité. Job 20 :17 affirme que le malheur est caractérisé par lʼabsence de lait et de miel. Promettre à Israël, une terre où coulent le lait et le miel, cʼest offrir une terre, fertile qui permet de parvenir à lʼéquilibre et à lʼharmonie. Voici le message essentiel des prophètes. Cette terre est véritablement sainte parce quʼelle oblige chaque Juif, chaque jour, à sʼen montrer digne, à atteindre la Kédousha, pour y subsister. Mais les écueils sont nombreux. La fermentation du miel ou du lait tournent à lʼaigre. Tout excès ou démesure à droite ou à gauche, conduit à la chute et à lʼexil. Autres pistes de réflexions : Le ReMaC, Rabbi Moshé Cordovéro nʼoubliait pas que le miel dont parle la Bible est aussi celui des palmiers-dattiers. Cʼest pourquoi, son ouvrage de morale, qui comporte 10 chapitres en référence aux 10 sephirot de lʼArbre de Vie, se nomme Tomer Dévorah, le Palmier de Déborah. Déborah, lʼAbeille qui donne le miel, est aussi le prénom de la nourrice de Rébecca dont le frère sʼappelait Lavan, le Blanc. La confrontation du Lait et du Miel sʼillustre par celle des fils de Jacob en Egypte. Le Lion = Juda, qui a enfanté avec Tamar (palmier-dattier) la lignée qui aboutira au roi David, sʼoppose au Taureau = Joseph pour défendre Benjamin, sur le territoire duquel sera édifié plus tard le Temple de Jérusalem. La Vache Rousse est rousse et allaite ses petits. Ses cendres composent lʼeau lustrale. Cʼest parce quʼelle unit la Rigueur et la Clémence quʼelle efface nos fautes. Le vénérable Idra de Mashkanah, affirme que le Blanc sort du Rouge à propos du verset 4:6 du Chir HaChirim : Jʼirai à la montagne de la Myrrhe, à la colline de lʼEncens. La myrrhe rougeâtre participait à lʼhuile dʼonction qui consacrait les rois et les prêtres dʼIsraël. Or, la Myrrhe Parfaite cʼest Tam-Mar = le Palmier-dattier. Les prêtres faisaient monter lʼEncens qui purifie et éloigne lʼange de la mort. Sa fumée blanche sʼélevait, telle une colonne, depuis lʼAutel des parfums dans le Tabernacle du désert puis dans le Temple de Jérusalem. Depuis nous avons pris lʼhabitude de lire la Kétoreth avant la prière qui remplace le service du sacrifice. Pourquoi ? parce que son odeur est douce et que son nom Lévonah signifie Blanchâtre en référence à la Clémence divine. Conclusion Ces quelques lignes ont mis en évidence des symboles de la Rigueur-Guébourah et de la Clémence-Guédoulah. Le roi Salomon, dans ses Proverbes (3 :18), affirme : la Sagesse est un Arbre de Vie pour ceux qui sʼen saisissent. Sur cet Arbre de Vie, il existe une colonne où règne la Rigueur symbolisée par : la couleur Rouge, le Feu, le Soleil, le Lion, le Miel, le Palmier, le Sang, la Myrrhe et la Gauche, et une colonne où règne la Clémence symbolisée par : la couleur Blanche, lʼEau ,la Lune, le Lait, le Bovin, lʼEncens et la Droite. Amos (5 :4), le petit berger de Tékoa, prophétisait : Ainsi parle le Seigneur à la Maison dʼIsraël : Cherchez-moi et vous vivrez ! EAU V U NO RÉTEIL ÀC DANS LA GALERIE DU MÉTRO CRÉTEIL L’ÉCHAT AVENUE DU GÉNÉRAL DE GAULLE AU 1er ÉTAGE Tél : 01 83 64 08 44 - Fax : 01 49 56 90 75 LE LABORATOIRE D’ANALYSES MÉDICALES VOUS ACCUEILLERA, SANS RDV : DU LUNDI AU JEUDI : 07H - 18H LE VENDREDI : 07H - 16H LE DIMANCHE : 08H - 13H FERMÉ LE SHABBAT POSSIBILITÉ DE PRÉLÈVEMENT À DOMICILE SUR RDV. PRISE EN CHARGE DU TIERS PAYANT, MUTUELLES – CMU - AME LE DOCTEUR GABRIEL BENHAMOU ET TOUTE SON EQUIPE VOUS SOUHAITENT UN JOYEUX HANOUKA ! Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 7 Interview par Joëlle BOKOBZA Questions à M. Albert ELHARRAR Président de la communauté juive de CRETEIL CRETEIL est une grande ville, où la communauté juive sʼest développée depuis les années 1960, date de lʼarrivée des juifs originaires des pays dʼAfrique du Nord. Nous avons demandé au Président de la communauté nouvellement élu, Albert ELHARRAR, de répondre aux questions des lecteurs dʼEDEN 94. Eden 94 : Monsieur le Président, en quelle année êtes-vous venu vous installer à Créteil ? Et quelles sont les raisons dʼavoir choisi cette ville ? Albert ELHARRAR : Je suis arrivé à Créteil en 1982. Jʼai commencé ma carrière professionnelle dans une société dʼimportation de meubles à Maisons–Alfort où mon oncle était expert-comptable. Il habitait Créteil et jʼai trouvé cette ville agréable avec une forte communauté, à proximité de Paris et de mon lieu de travail. Avez-vous par le passé occupé des postes de responsabilité ou de dirigeant communautaire ? Si oui pouvez-vous nous donner quelques exemples de votre implication dans la vie juive ? Albert ELHARRAR : Depuis 1989, je me suis impliqué en tant que fidèle à lʼoratoire du Palais où le poste dʼadministrateur mʼa été attribué. De là, jʼai intégré les différentes commissions administratives de la Communauté. Quelles ont-été les motivations à vous présenter à la présidence de la communauté de Créteil ? Vous avez une forte réputation dʼêtre très proche et à lʼécoute des jeunes. Quel regard personnel portez-vous sur la communauté de Créteil ? Albert ELHARRAR : Concernant la motivation, la réponse facile aurait été de vous dire que cʼest lʼaboutissement de mon engagement communautaire depuis vingt ans, mais la réalité est toute autre. Je vois mon élection à la tête de la communauté juive de Créteil comme le début de lʼaction à mener dans les différents chantiers qui se présentent à nous : la jeunesse, la solidarité vis-à-vis de nos aînés, notre action sociale, et lʼouverture vers ceux et celles qui vivent en marge de nos structures communautaires. En effet, nous avons fait de la jeunesse une priorité de notre mandat. Comme vous le savez, la tradition juive nous recommande de transmettre nos connaissances. Et il est regrettable que de nombreux jeunes de notre communauté ne sʼidentifient pas à nos structures actuelles. Il serait inconscient de notre part de ne pas nous adapter pour répondre à leurs attentes. La communauté juive de Créteil est pourrait-on dire « plurielle », elle ne représente pas une entité à visage unique, à ce titre pourriez vous nous dire quelles seront les actions dans lesquelles vous tenez le plus à vous investir durant votre mandat, afin de mieux prendre en compte les souhaits de chacune de ses composantes ? Albert ELHARRAR : Créteil est lʼune des plus importantes communautés dʼEurope, composées de communautés diverses, de sensibilités politique, sociale et religieuse diverses. Il est de notre devoir de fédérer cette communauté, de lui créer une structure dʼaccueil où chacun pourra exprimer page 8 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 son judaïsme, dans le respect de nos traditions. Si je devais exprimer un souhait, ce serait de voir une communauté plus méritante, dont les membres ne se contenteraient pas dʼêtre consommateurs mais aussi dʼêtre engagés. Mon propos ici nʼest pas de créer une communauté de clones ; lʼobjectif est de rassembler, dʼorganiser des manifestations autour de ces trois axes : social, jeunesse et Israël. La communauté de Créteil participe depuis de nombreuses années à son épanouissement au travers des actions quʼelle met en place, pour pacifier les échanges entre communautés, pensez vous que le dialogue « interreligieux » est une nécessité ? Si oui comment entendez-vous le mener ? Albert ELHARRAR : Le dialogue interreligieux dans une ville comme Créteil est essentiel. Nous avons la chance dʼavoir naturellement des sensibilités fortes avec les autres commaunautés ; le seul moyen de renforcer ces liens passe par le dialogue pour une meilleure connaissance de lʼautre. On constate un nombre croissant de mariages mixtes et une certaine forme de désintérêt de la part de certains juifs de Créteil à lʼégard de la communauté. Monsieur Le Président, quels types dʼactions entendez-vous mener afin que la communauté retrouve une unité ? Ces actions seront elles exclusivement cultuelles ? Albert ELHARRAR : Il serait illusoire de penser que la réponse aux maux de notre communauté soit uniquement cultuelle. La richesse de la maison communautaire est faite dʼun Kollel, dʼune synagogue mais aussi dʼespaces de réflexion à des soirées qui puissent fédérer au maximum les membres de notre communauté. Les juifs qui évoluent en marge de notre communauté sont dʼune part mal connus et pour cause, ils sʼidentifient très peu, ou pas du tout à nos projets. Nous travaillons, mon équipe et moi-même, à organiser des événements sur des sujets ouverts qui leur permettent de sʼidentifier et nous rejoindre sans contrainte. La relation forte quʼentretient le peuple juif à lʼétat dʼIsraël est un constat dʼordre intemporel, affectif et religieux, plusieurs personnalités de la vie publique ont admis ce point de vue, compte-tenu du fait que les membres de la commuanuté juive nʼont jamais cessé de servir les intérêts inalliénables de la république française et dʼêtre de bons citoyens. Comment alle-vous poursuivre avec les autorités locales, maire, préfet, conseillers généraux et régionaux cette politique de lʼacceptation de cette particularité, comme par exemple oeuvrer pour la libération du soldat franco-israélien Guilad Shalit ? Albert ELHARRAR : Le soutien à Israël fait D.ieu merci consensus dans notre communauté, ce nʼest pas un sujet de débat, mais un moyen de fédérer. Dʼailleurs, je voudrais rappeler que le député-maire, M. Laurent CATHALA a toujours manifesté son intérêt et son soutien à Israël. Jʼai encore présent à lʼesprit la manifestation organisée à Bruxelles pour la libération de Guilad Shalit, où M. CATHALA était un des parlementaires présents. Non loin encore, le 17 septembre dernier, veille de Roch Hachana, le portrait de Guilad Shalit a été déroulé sur le mur des libertés, place de lʼHôtel de ville à Créteil. Il faut aussi mentionner le fait que Créteil est jumelée avec Kyriat Yam et un programme dʼactivités très enrichissantes entre nos villes est dʼores et déjà prévu pour lʼannée à venir. Créteil en action Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 9 Jeunesse par Arielle SASPORTES Centre Aéré Juillet 2009 A nouveau cette année, sous lʼégide de la Communauté de CRETEIL, un formidable rassemblement dʼenfants a eu lieu durant le mois de juillet. Issus de tous milieux socioculturels ou religieux, ces enfants ont pu partager durant ce maintenant célèbre Centre Aéré des moments de grande complicité et de fratrie. Jour après jour, ils ont débuté leurs activités par la Téfila. Quelques bribes de Bérahot pour les petits maternelles de 4/5 ans, mais office complet pour les plus grands dont certains déjà Bar Mitsvah ont enchanté les plus jeunes de leurs magnifiques voix. Après la Téfila, selon le programme prévu, les enfants se dirigeaient soit vers les ateliers organisés dans le centre, soit ils embarquaient illico dans les cars pour une destination aussi inattendue que variée. Il faut dire quʼils ont été gâtés ! Un programme inédit leur avait été concocté : outre les activités « classiques » proposées tous les ans (poney, cinéma, Cosmic Laser, bowling, jeux de plein air…), nous avions décidé dʼaxer le centre sur un thème fondamental : celui de LʼEAU. Du coup, toutes les activités, quʼelles soient ludiques, sportives ou à caractère pédagogique ou littéraire, toutes étaient en rapport avec lʼeau. Lʼeau, bien-sûr pour notre sortie en Normandie où les enfants ont pu sʼinitier au char à voile, mais aussi découvrir la faune et la flore des bords de mer. Lʼeau encore comme élément essentiel des jeux et Parcs dʼattraction tels que Thoiry, Eurodisney ou Parc Astérix qui ont enchantés les enfants, quitte à parfois en ressortir trempés !! Mais quʼimporte notre ami le Soleil ne nous ayant jamais fait défaut page 10 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 Lʼeau toujours pour thème central de la fabuleuse pièce de théâtre : « 20 000 lieux sous les mers » que les enfants ont pu applaudir au théâtre Dejazet. Lʼeau lors de différentes activités sportives proposées (cours de natation, mais aussi piscine, détente après les efforts en accrobranches à Aventure land…) Il y en avait de tous les gouts ! Et dʼailleurs puisquʼon parle de gouts, les enfants se sont régalés durant tout le séjour. Une cuisinière avait été sélectionnée non seulement pour les repas, mais aussi pour les gouters comme à la maison crêpes, beignets, tarte aux pommes etc.… Lʼensemble des filles a dʼailleurs pu sʼinitier à la pâtisserie, notamment pour la confection de Halot le vendredi matin. On peut dire que tous les sens ont été mis en éveil durant ce mois de juillet, à tel point que les parents nous ont confié la déception de leurs enfants à la fin du Centre aéré, jugeant leurs vacances au mois dʼaoût bien moins attrayantes. Pour nous, cʼest une grande satisfaction. Il faut dire, dʼune part que les responsables communautaires ont tout mis en œuvre pour la réussite de ce centre ; ne lésinant sur aucune dépense dès lʼinstant où le projet leur paraissait enrichissant, mettant tout en œuvre pour la réussite de cet événement. Il faut dire dʼautre part que lʼéquipe dʼencadrement a été exceptionnelle. Jeunes détenteurs de BAFA ou professionnels de lʼéducation, ils nʼavaient quʼun but : rendre les enfants HEUREUX ! Cʼest pari gagné ! A lʼannée prochaine (avec Londres en projet mais… chut ! ne le dites à personne !) p a r J o ë l l e e t A r m a n d B O KO B Z A Interview En direct de la résidence Claude Kelman de CRETEIL avec la Directrice Mme Joëlle GIAOUI Une maison pour personnes âgées dans laquelle les résidents pourraient célèbrer les fêtes juives et manger cachère était, il y a quelques années, une utopie. Le courage et la détermination des dirigeants du CASIP COJASOR, à lʼinitiative de lʼassociation AVOTH, ont permis quʼaujourdʼhui cet édifice, créé en 2002, soit un lieu de vie agréable, pour proposer à un nombre important de nos «aînés» de poursuivre leur existence paisiblement. Mme GIAOUI, Directrice de la résidence Claude Kelman de CRETEIL qui nous reçoit ce jour, entend nous faire partager ses temps forts et nous faire part de lʼattente qui est la sienne en matière de partenariat, afin que cette résidence soit largement ouverte aux membres de la communauté. Eden94 : Depuis quand date votre installation en qualité de Directrice de cette résidence ? Quelle sont les compétences spécifiques à votre métier ? Mme GIAOUI : Je suis arrivée en septembre 2005, jʼétais issue de la filière soin, en tant que cadre supérieure de la santé à lʼhôpital Paul Brousse, puis dans le service gériatrie à Charles Foix où jʼai véritablement appris les problèmes liés au grand âge pendant 7 ans. Combien de résidents séjournent à la résidence Claude Kelman ? Et quelle est la nature des pathologies des personnes qui se tournent vers vos services ? Je veux dire quʼest-ce qui fait que lʼon quitte son chez soi pour intégrer la résidence ? Mme GIAOUI : 75 résidents, ce qui représente un taux dʼoccupation de 97 %. Les personnes qui viennent à nous, représentées par leurs familles sont atteintes des pathologies liées à lʼallongement de la durée de la vie. Les familles tardent lʼarrivée dans notre établissement à notre regret, car cette structure pourrait être largement vécue comme le point de départ dʼune nouvelle vie, lʼadaptation serait facilitée ; le résident profiterait pleinement des services mis à disposition. Comment concevez vous votre mission, en tant que responsable des soins des résidents, mais aussi en tant que coordinatrice dʼactions cultuelles et culturelles ? Mme GIAOUI: Le Casip-Cojasor est une fondation bi-centenaire caractérisée par un projet dont la centralité est le domaine social dans le respect des traditions religieuses et lʼemblème « bien-être de la personne âgée ». Mais pas seulement, puisquʼelle y inclut le respect de façon plus générale des personnes. Cela sʼinscrit naturellement dans une démarche de savoir-faire, mais avec en prime une « dimension dʼhumanitude » particulière à notre communauté. Les résidences de ce type avaient jusquʼà un passé récent mauvaise presse, elles étaient lʼultime recours des familles pour leurs aînés devenant une charge. Diriez-vous quʼaujourdʼhui, lʼallongement de la vie y participant, ces structures sont des indispensables relais ? Mme GIAOUI : Lʼallongement de la vie de nos ainés, les modifications de mœurs, des enfants actifs, des logements inadaptés, la dépendance dans la vie quotidienne, lʼéloignement géographique du domicile des enfants, font que cela est devenu un relais indispensable. Chaque personne représente à elle seule un «univers», les personnes âgées privées de leur autonomie physique restent quand même des personnes attachantes par leurs expé- riences, sont-elles satisfaites de leur cohabitation entre elles ? Y a t-il parfois des difficultés dʼadaptation pour certaines ? Comment faîtes-vous afin de permettre une réussite de leur adapatation ? Mme GIAOUI: Nous tenons à créer un climat de sérénité où chaque personne dispose dʼune chambre individuelle, dans un cadre agréable et conserve autant que possible son indépendance. Un travail de psychologie, assorti des observations des infirmiers (ières) permet de mieux cibler les difficultés particulières, de mettre en place des projets de vie individuels qui tendent à maintenir le maximum dʼautonomie à chacun des résidents .Afin que le moment des repas permette les échanges, nous essayons de former autour de ces moments, de la convivialité en proposant des plans de table assortis. Les résidences de ce type ont toutes la particularité dʼêtre des lieux de vie et de soins, néanmoins les personnes âgées ont-elles la possibilité dʼavoir, des activités ludiques, manuelles régulières sous forme dʼateliers, lorsque leur état de santé le leur permet ? Ont elles accès à lʼinternet ? Mme GIAOUI: Tous les jours, diverses activités sont proposées aux résidents sans obligation dʼy participer, mais en les incitant. Nous veillons quʼau moment des fêtes, les célébrations se fassent avec le plus grand nombre en y invitant les familles. Par exemple, nous avons célèbré la fête de POURIM et nos résidents faisaient partie du jury, pour lʼattribution des prix des meilleurs déguisements des enfants de lʼécole OZAR HATORAH de CRETEIL, ce fut un moment très fort. Les familles des résidents sʼimpliquent-elles dans les différentes actions que vous proposez ? Je pense aux actions ponctuelles pendant les périodes festives. Mme GIAOUI : Je dirais quʼelles sont très demandeuses dʼactivités, mais que cela ne correspond pas toujours aux souhaits formulés par leurs parents. Bien entendu, nous permettons que la résidence accueille toutes personnes bénévoles dans lʼaccompagnement des personnes âgées au cours de la journée. Cette aide facilite les soins et crée une relation avec lʼextérieur que nous apprécions bien évidemment. Il suffit pour cela quʼelles se fassent connaître. Le bénévolat doit tout de même rester encadré. Une gêne est-elle occasionnée par des visites non programmées ? Par exemple, les visites spontanées des membres de la communauté ? Mme GIAOUI : Du moment que cela nʼentrave pas les services de soins, nous permettons toutes les visites à partir de 13 H. Le plus souvent ces visites sont programmées et organisées en fonction de lʼactivité de la résidence. La mémoire du vécu de ces personnes est un élément de richesse pour tous, avez vous des idées afin de conserver tout ce patrimoine ? Que souhaiteriez vous ? Mme GIAOUI : Un étudiant écrivain public a écrit, comme travail dʼétude de fin de cycle, un livre retraçant la mémoire de 10 résidents. Cʼest un ouvrage passionnant qui, pour lʼinstant, nʼa pas fait lʼobjet de publication. Il est à disposition à la résidence. Peutêtre quʼun jour, avec lʼaccord des familles et du journaliste, nous envisagerons une publication. Pourquoi pas dans le journal EDEN 94 ? Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 11 Solidarité par Bona KSAS-LEVY U.P.I. - Sar el le volontariat civil en Israël HISTORIQUE Lors de l'été 1982, en pleine guerre de Galilée, l'ensemble des récoltes du plateau du Golan a subi beaucoup de pertes du fait que la majorité des hommes étaient mobilisés. Le docteur Aharon DAVIDI, ancien chef du corps des parachutistes de Tsahal, ému par le désespoir des habitants, forma une équipe qui fit venir environ 650 volontaires américains. Ces premiers volontaires exprimèrent le désir que le projet soit maintenu. Ainsi SAR-EL, projet National des Volontaires pour Israël fut fondé au printemps 1983, en tant qu'organisation à but non lucratif et apolitique. SAR -EL, est l'abréviation de Sherut Le Israël. Service pour lsraël. U.P.I (Union pour le Peuple dʼIsraël), qui est la branche française de SAR-EL, a été fondée en 1984. POURQUOI LE VOLONTARIAT CIVIL EN ISRAEL • Une aide économique à Israël : Les volontaires effectuent des tâches qui seraient effectuées, en leur absence, par des réservistes israéliens (chaque Israélien est mobilisé une fois par an pour une période de réserve de six semaines). En effectuant leur remplacement, les volontaires permettent à lʼEtat dʼIsraël de réaliser dʼimportantes économies.Par ailleurs, ces réservistes peuvent continuer leur travail dans le civil et rester auprès de leur famille. • Un réconfort moral pour les soldats : La présence des volontaires dans les bases apporte du baume au cœur des soldats qui effectuent leur service militaire (trois ans pour les garçons et deux ans pour les filles) ainsi quʼaux réservistes. • Une expérience personnelle enrichissante : La participation à la vie de la base, le partage des mêmes conditions de vie que les soldats créent des moments exceptionnels de fraternité et dʼémotion. QUʼEST-CE QUE LE VOLONTARIAT ? Les volontaires travaillent dans des bases militaires, situées dans des zones non à risque, en uniforme et vivent dans les mêmes conditions de logements, non mixtes, que les soldats et prennent ensemble leurs repas strictement «Kacher» Les tâches qui leur sont confiées diffèrent selon les bases et concernent la logistique, telles que la préparation de paquetages, la vérification de masques à gaz, le pliage de parachutes, lʼentretien de véhicules. Ils peuvent également exécuter des travaux de peinture, de jardinage ou de cuisine. DIVERSES FORMULES Il existe diverses formules pour 15 ou 19 jours avec possibilité de détente ou dʼoulpan. Les départs ont lieu deux dimanches par mois tout au long de lʼannée, sauf pour les mois de juillet et août où les départs ont lieu tous les dimanches. page 12 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 POUR CONTACTER LʼU.P.I. – SAR EL Bureau national : 01 44 15 23 21 / 01 44 15 23 26 Site internet : www.upisarel.org Mail : [email protected] par Misha UZAN Société Montée de violence en ISRAEL Homicide dʼune famille entière à son domicile, mort dʼun vieil homme sous les coups de ses agresseurs, viol en meute dʼune jeune fille par une demi douzaine dʼadolescents, assassinat dʼun jeune garçon par des voyous de quinze ans, arrestation dʼun terroriste homophobe, fusillade dans un club dʼhomosexuels, etc. Des scènes qui nous viennent dʼIsraël. Ces derniers mois, dans lʼEtat hébreu, lʼactualité résonne au son des violences urbaines, des émeutes à Jérusalem jusquʼaux affrontements entre bandes rivales. Lorsque les violences ont des raisons politiques, à Jérusalem avec les Arabes ou les ultra-orthodoxes, comme à Saint Jean dʼAcre entre les communautés juives et arabes il y a un an, le public israélien et étranger y est comme habitué. Il lʼest moins lorsque ces violences ont des raisons sociales. Même si elles sont encore limitées en nombre, celles-ci font désormais partie du paysage du pays. La situation nʼest pas encore catastrophique, on est loin de la Seine Saint Denis ou autres régions difficiles, mais elle se détériore au fil des ans avec une délinquance urbaine qui augmente dans certaines villes. Certes, nous lʼavons dit dans de précédents articles, dʼautres villes peuvent se vanter dʼune relative sécurité qui fait des envieux (voir Eden94 n° 4, « Etre une femme à Tel Aviv »). Néanmoins les Israéliens sont confrontés à des faits quʼils ne connaissaient que peu il y a une vingtaine dʼannées. Les dernières explosions spectaculaires à Tel Aviv et à Netanya nʼétaient pas dues à des attentats terroristes, mais à des règlements de compte entre familles du crime organisé. Le phénomène prend de lʼampleur. La télévision israélienne sʼest même emparée du sujet dans une série à succès. Mafia, drogues, prostitution et délinquance font aujourdʼhui partie de la société israélienne. Ici et là certaines communautés sont montrées du doigt. Une partie de lʼimmigration venue dʼancienne URSS est souvent perçue comme à lʼorigine de ces dérives. Certains bien sûr, dénoncent des immigrés détachés de toute valeur et éthique juive, voire de toute origine juive, et qui nʼont fui ni guerre ni persécution mais qui voient en Israël un territoire propice à leurs affaires. On sʼinterroge sur la nécessité de mieux contrôler le passé des immigrants. Une question épineuse qui viendrait restreindre la loi du retour, lʼun des fondements de lʼEtat dʼIsraël. Mais chacun sait que des immigrants sont à lʼorigine des groupes de néo-nazis arrêtés à Petah Tikva ou des inscriptions antisémites marquées sur des synagogues. Lʼaffaire Yaacov Teitel comme lʼaffaire Oshrenko pointent du doigt les nouveaux immigrants, les immigrés dʼancienne Union soviétique en tête, mais aussi les Américains et souvent aussi, les Français. Par ailleurs, lʼintégration de la communauté éthiopienne reste lente et les difficultés économiques et sociales persistent. Et dans lʼensemble les villes du sud connaissent des déstructurations qui laissent place à lʼaugmentation de la violence quotidienne sous une forme ou une autre. Le constat est dur. Israël est confronté à une nouvelle violence qui nʼest pas encore contrôlée. Toutefois des initiatives courageuses sont prises par certaines personnalités, à la Knesset ou au sein dʼassociations. La société israélienne a cette capacité de réagir vite. Les citoyens, très sensibles à leur qualité de vie, à la sécurité, à des rues paisibles et à un environnement stable, se mobilisent. Les médias, en étant quelque peu alarmants (et cet article y contribue quelque peu) renforcent en fait la volonté dʼy répondre. La police tente de sʼorganiser. Bien que certains experts lʼestiment encore trop tournée vers le terrorisme, qui reste une priorité nationale, elle cherche à se moderniser. Pris de vitesse par ce déplacement de la violence, on pense à investir dans la recherche criminelle, à résoudre les problèmes de fonctionnement, à adopter des logiciels adaptés à la poursuite des criminels et des délinquants. Les regards se portent aujourdʼhui vers les réussites à lʼétranger, notamment à New York et aux EtatsUnis. Reste à traduire ces succès au sein de lʼunivers israélien, qui témoigne de différences sensibles de situations mais reste tout de même à un niveau de violences bien moins élevé quʼaux EtatsUnis ou dans les grandes villes dʼAmérique ou dʼEurope. On peut dʼailleurs souligner à juste titre les récents succès de la police israélienne, comme dans lʼaffaire Oshrenko, où elle sʼest pleinement investie. Mais avec 22000 policiers sur lʼensemble du territoire, composé de 7,4 millions de personnes, les effectifs manquent et la tache reste difficile. La balle est dans le camp de la société israélienne et peut-être aussi de nous tous. Israël a décidé de ne pas se laisser aller à la triste normalité de la violence quotidienne. Face à une perte de valeurs, au déclin de lʼidéologie sioniste, à la déstructuration économique, sociale, aux conséquences tardives des dernières vagues dʼimmigration, Israël se défend, sʼorganise, se soigne. Il en est de la responsabilité de chacun et de lʼavenir du rêve dʼIsraël. Le seul rêve peut-être qui soit devenu réalité. Misha UZAN http://mishauzan.blogspot.com Lʼauteur est aussi webmaster du blog : http://goodnewsisrael.over-blog.com Née en 1978, l’A.B.A.S.B.A est une association à but non lucratif, déclarée cause humanitaire. Celle-ci est habilitée à recevoir des dons, des legs et des donations. L’association s’est donnée pour mission d’agir contre la pauvreté et l’exclusion. Elle souhaite faire vivre la communauté dignement par : - la Banque alimentaire Cachère - l’aide à payer les loyers en retard, les factures d’électricité ou l’assurance habitation. - l’aide à payer la scolarisation des élèves en école juive. - le soutien psychologique des personnes isolées, handicapées et âgées. Ce sont vos dons qui nous permettent de poursuivre nos actions. Votre geste de soutien contribue à rendre notre société plus solidaire. AIDEZ L’ABASBA A RECEVOIR DES DONS EN ENVOYANT CE DOCUMENT AUX PERSONNES QUE VOUS CONNAISSEZ. Un reçu CERFA vous sera remis pour chaque don versé. Association ABASBA 84, avenue du Docteur Paul Casalis 94000 CRETEIL Tél : 01.43.99.53.96 Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 13 Carnet Cʼest avec joie que nous avons appris les naissances de : ITAI PERETZ BALOUKA Au foyer de M. et Mme Elie BALOUKA Petit-fils du Docteur et Mme Peretz BALOUKA Petit-fils de M, et Mme Armand BOKOBZA Arrière-petit-fils de Mme Arlette DAHAN Arrière-petit-fils de Mme Malka BALOUKA CHALVA TAL SENIOR Au foyer de M. et Mme Betsalel SENIOR Petite-fille du Rav Schlomo Alain SENIOR et Mme Arrière-petite-fille du Rav Pinhas SENIOR et Mme DAVID TRISTAN MAX ITTAH Au foyer de M. et Mme Samuel ITTAH Petit-fils de M. et Mme Gérard BOUKOBZA Petit-fils de M. et Mme Gabriel ITTAH Arrière-petit-fils de Mme Alice BOUKOBZA ITSIK ICHAI CHETRIT Au foyer de M. et Mme Binhas CHETRIT Petit-fils de M. et Mme Mordehaï CHETRIT ROMY HANNAH METOUDI Au foyer de M. et Mme Gary METOUDI Petite-fille de M. et Mme Claude METOUDI Arrière-petite-fille de Mme Lise METOUDI LIAM TAIEB Au foyer de M. et Mme Adir TAIEB Petit-fils de Yoël et Zahava TAIEB Petit-fils de M. et Mme Daniel DAHAN SIVAN LAURIE BOUTBOUL Au foyer du Docteur et Mme Jérémie BOUTBOUL Petite-fille du Docteur et Mme Bernard BOUTBOUL Petite-fille de M. et Mme Patrick COHEN LYAM UZAN Au foyer de M. et Mme Raphaël UZAN AARON MORDEKHAI ISRAEL RIMOKH Au foyer de M. et Mme RIMOKH SNHNEOR YTSHAK SCHTRAKS Au foyer de M. et Mme Eliméleh SCHTRAKS Petit-fils de Pascale Pnina BENSIMON de NATANYA Arrière Petit-fils de M. et Mme Jean-Pierre BENSIMON GABRIEL DAVID RAPHAEL SEROUSSI Au foyer de M. et Mme Julien SEROUSSI Petit-fils de M. et Mme Alain SEROUSSI Petit-fils de M. et Mme Léon ZRIHEN Administrateur de la Communauté de CRETEIL AZRIEL REOUVEN HAZAN Au foyer de M. et Mme Gabriel HAZAN LIOR ELIAHOU DAHAN Au foyer de M. et Mme Mike DAHAN DAVID YOHAI YATTAH Au foyer de M. et Mme Michaël YATTAH Naissances YEHOUDA MATHAN SEBBAG Au foyer de M. et Mme Dan SEBBAG JONAS ELIAOU YECHUA HOUTA ALON CHOUKROUN Au foyer de M. et Mme Philippe CHOUKROUN DAVID MARCIANO Au foyer de M. et Mme Mickaël MARCIANO Petit-fils de M. et Mme David MARCIANO Petit-fils de M. et Mme SAFFAR Nous adressons aux parents ainsi quʼà toute la famille nos voeux de MAZEL TOV. HARIE MATIA ELKIESS ET RIVKA LEA SOMEKH Fils de M. et Mme Samy ELKIESS Fille de M. et Mme Saoul SOMEKH Petit-fils de Mme Arlette DAHAN FREDERIC ISAAC TAIEB ET KELLY SARFATI Fils de M. et Mme Simon TAIEB Fille de M. et Mme Alain SARFATI Petit-fils de M. Isaac KOSKAS (ZAL) Administrateur en 1959 de la Communauté de CRETEIL MORGAN TRABELSI ET AURELIE GANEM Fils de M. et Mme Gérard TRABELSI Fille de M. et Mme Jacob GANEM Petie-fils de M. Roger ZANA Petit-fils de Mme Odette TRABELSI Petite-fille de Mme Dolly ASSAYAG AVRAHAM MARTINEZ ET ORA NIDDAM Fille de M. et Mme Meyer NIDDAM Fils de M. et Mme Abraham MARTINEZ MICKAEL SAADIA ET SARAH LALOU Fille de M. et Mme Mardochée LALOU YOSSEF LAURENT FREOA Fils de M. et Mme Max FREOA EYTHAN AZOUGUY Fils de M. et Mme Raphaël AZOUGUY JAMES COHEN, RUBEN ELHARRAR, SAMUEL JAMI, RAPHAEL ATTAR, DAVID MAYER, SACHA Que leur joie éclate comme celle des villes de JUDA et des rues de JERUSALEM. PESCI Bar et Bat Mitzvot Que LʼETERNEL permette à leurs parents de les conduire sous la houppa. GABRIEL KAPELSKY ITRO BOCCARA YEHOUDA LEON GABAY ISAAC DARMONI AVRAHAM ALBERT AMAR ASSAF RAMON RACHEL BAT SIMHA BENHARROSH ROUHAMA JOELLE MARCIANO HANNA BAT RAHEL HALFON ESTHER TORJMAN PAULETTE RIVKA ATTIAS IRENE TAITA LEVY JOSIANE COHEN Décès AVA ET SHANA BENOLIEL Au foyer de M. et Mme Jonathan BENOLIEL Petite-fille de Mme Danielle BENOLIEL Anniversaire Que L’ETERNEL permette à leurs parents de les conduire sous la houppa. NATHANAEL YOSSEF SENIOR ET AUDELIA ABERGEL Fils du Rav Schlomo Alain SENIOR et Mme Fille de M. et Mme Prosper ABERGEL Petit-fils du Rav Pinhas SENIOR et Mme Petit-fils du Rav David BOUSKILA et Mme Petite-fille de M. et Mme Armand ABERGEL Petite-fille de M. et Mme Jaïs BITTON Mariages Que lʼETERNEL leur permette de participer à la Résurrection AMEN. Samedi 12 décembre 2009 : A l'occasion de Hanouka, la Communauté de CRETEIL organise une grande soirée orientale à 20h30, salle Jean Cocteau à CRETEIL VILLAGE. dîner et animation musicale avec l'orchestre CHARLY, renseignements et inscriptions au centre communautaire TEL : 01 43 77 01 70 Mercredi 16 décembre 2009 : projection au cinéma du Palais de Créteil à 20 H, du film "Va, vis et deviens", organisée par la Communauté de CRETEIL. TEL 01 43 77 01 70 page 14 - Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 MICHAEL DAHAN Mohel Diplômé [email protected] © Illustration David Kessel - reproduction interdite 06 60 20 33 61 Michael DAHAN vous souhaite un joyeux Hanouka Eden 94 - n°7 - Décembre 2009-Janvier 2010 - page 15 Pour mieux vous servir Espace Organisations ouvre un département vols. Contactez nous pour tous les vols, réguliers, charters et low cost vers toutes les destinations. A bientôt dans notre agence. Merci