L`imposition - Don Bosco Communication Graphique

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L`imposition - Don Bosco Communication Graphique
PRODUCTION GRAPHIQUE
Première Professionnelle
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L’imposition
I - PRÉSENTATION DE L’IMPOSITION
III - LE SENS DES FIBRES
L’imposition est l’opération consistant à disposer, les unes par
rapport aux autres et sur la même face d’une feuille ou d’une
bande de papier, les différentes pages d’un ouvrage devant
être imprimées ensemble et se retrouver, après finition, dans
l’ordre chronologique dans cet ouvrage.
Il est important de connaître le sens des fibres pour faciliter
l’impression et le pliage :
- La tenue d’un livre broché est meilleure lorsque la direction
prédominante des fibres est, parallèle au dos du livre. Dans
l’autre sens, les pages du livre ont tendance à s’ouvrir.
Le placement de ces pages doit prendre en compte les paramètres suivants, de façon à toujours privilégier la solution la
plus rentable pour l’entreprise :
- Pour le pliage, il est préférable de choisir le format de façon à
ce que le dernier pli s’effectue parallèlement au sens des fibres
pour diminuer la résistance au pli.
• nombre d’exemplaires à réaliser,
• position des pages de couleur ou pages imprimées sur papier
spécial (échelle de brochure, chemin de fer),
• contraintes techniques liées à la presse choisie, le choix de
celle-ci s’effectuant selon des critères techniques, économiques
(seuil de rentabilité) et de planning de charge de l’entreprise,
• contraintes techniques liées aux machines de finition (notamment massicots, plieuses, couseuses, chaînes de brochage
ou d’encartage),
• contraintes techniques liées au type de brochage (piqûre,
dos carré...) et aux opérations de surface ultérieures (vernissage, pelliculage...)
• contraintes liées au type de pliage envisagé,
• contraintes liées aux réactions possibles du support d’impression, ainsi qu’à sa qualité.
- Si une couverture est imprimée sur un papier de fort grammage et possédant une orientation des fibres perpendiculaires
au dos de l’ouvrage, le risque de cassure au niveau d’un pli est
très important. On peut y remédier en rainant préalablement
la couverture. Le risque se trouve également diminué avec un
pelliculage.
IV - LES PARAMÈTRES DIMENSIONNELS ET TECHNIQUES
D’UNE PRESSE OFFSET FEUILLES
• Le format de la presse : il correspond au format maximal de
papier utilisable sur la presse.
• Le format d’impression (ou surface imprimée maximale ) :
étant donné qu’il n’est jamais possible d’imprimer entièrement une feuille de tirage, il faut prévoir un blanc tournant
de, l’ordre de 5 mm, dans lequel ne doit être positionné aucun
élément à imprimer ; la partie de ce blanc située sur le grand
côté de la feuille, opposé à la prise de pinces, porte le nom de
”blanc de fin de pression”.
Pendant longtemps, l’imposition est restée une opération manuelle. Aujourd’hui, des logiciels d’imposition (PREPS, Impostrip…) permettent, à partir de fichiers numériques, d’insoler
directement des grands films (un film par côté de feuille et par
couleur) par procédé CTF (computer-to-film), ou des formes
imprimantes (une plaque par côté de feuille et par couleur)
par procédé CTP (computer-to-plate).
• Le format minimum du papier utilisable par la presse (attention, dans le cas de la retiration, le format minimum du papier
est plus petit que le format minimum du papier dans le cas
d’une utilisation en ligne).
II - QUELQUES TERMES À CONNAÎTRE
• Feuille d’achat : il s’agit du papier fourni par le fabricant de
papier à l’imprimeur sous forme de rames sous macules (papier
de protection) ou de palettes sous film thermorétractable.
• La valeur de la prise de pinces (généralement de l’ordre de 10
mm) ; il s’agit de la partie de la feuille de papier saisie par les
pinces du cylindre, qui la maintiennent durant son impression.
Elle est non imprimable.
• Feuille d’impression : il s’agit du papier remis au conducteur
de la presse pour réaliser l’impression. Cette feuille peut être
au même format que la feuille d’achat, ou plus petite si elle a
subi une ou plusieurs coupes avant tirage (équerrage, refente
pour mise au format de la presse).
• La gamme d’épaisseur de papier acceptée par la presse.
• La gamme de grammage acceptée par la presse ; elle varie
d’ordinaire de 50 à 300 g/m2.
• La vitesse horaire (ou cadence d’impression) de la machine :
pour des travaux traditionnels, elle peut varier de 6 000 à 15
000 tours par heure environ (valeurs indicatives).
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V - RAPPORT ENTRE LA FEUILLE D’IMPRESSION ET LA
PLAQUE OFFSET
VII - LES IMPOSITIONS INTERNATIONALES
FORMATS À LA FRANÇAISE
Pages suivantes : cahiers de 4 pages, 8 pages, 16 pages et 32
pages selon les normes des pliages internationaux.
feuille d’impression
4 pages
plaque offset
bord de plaque
VI - LES DIFFÉRENTS MODES DE RETIRATION
Le premier passage de la feuille sur une presse en ligne n’imprime qu’un côté de cette feuille ; lorsqu’un travail nécessite
un second passage pour imprimer la seconde face de la feuille,
on dit qu’il y a retiration.
La retiration implique par conséquent un retournement de la
feuille entre les premiers et seconds passages sur la presse.
Deux modes de retournement sont envisageables :
les modes de retiration basculée (anciennement ”retiration
in-8”) et culbutée (anciennement ”retiration in-12”).
8 pages
Retiration basculée
La feuille imprimée au recto est retournée selon un axe parallèle à son petit côté. De cette façon, la prise de pinces est la
même pour l’impression du second côté.
Retiration culbutée
La feuille imprimée au recto est retournée selon un axe parallèle à son grand côté. Ainsi, après retournement, le côté qui
était en prise de pinces se retrouve en fin de pression.
16 pages
Remarque
Pour des raisons de registre et de manutention, il est préférable, dans la mesure du possible, d’opter pour une retiration
basculée (in-8) plutôt que culbutée (in-12).
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32 pages
LES ÉLÉMENTS À FAIRE APPARAÎTRE SUR LE SCHÉMA
D’IMPOSITION
Un schéma d’imposition doit être le plus explicite possible et ne
laisser aucune ambiguïté quant à l’interprétation du montage
des pages. Pour cela, il doit comporter les éléments suivants :
• Les différentes coupes (coupes franches, doubles coupes,
coupes à réaliser sur le massicot trilatéral en sortie de chaîne
de brochage ou d’encartage).
• Les différents plis
• La prise de pinces
• Eventuellement la barre de contrôle
• Les angles de marge
• Les différents folios et l’orientation des pages, symbolisée
par la lettre ”T”
• Les différents blancs de façonnage (grecquage pour les dos
carrés collés et dépassant pour les brochures encartées)
Exemple : cahier de 8 pages A4 à la française pour dos carré
cousu sur feuille 45 x 64 cm
L’ANGLE DE MARGE
L’angle de marge est le coin de la feuille qui sert à toutes les
opérations de rectifications.
VIII - LE SCHÉMA D’IMPOSITION
Il s’agit d’un schéma coté précisant l’emplacement des éléments à imprimer sur la feuille d’impression.
Sa position conditionne le pliage. Elle est conventionnelle. Par
convention, sur un schéma d’imposition, l’angle de marge
noté sur le côté de seconde doit être représenté en trait plein,
tandis que celui noté sur le côté de première doit l’être en trait
pointillé.
LE CODE COULEUR
On symbolise les différents traits du schéma d’imposition de la
façon suivante :
• En noir : la feuille de tirage
• En bleu : l’empagement
• En rouge : les coupes
• En vert : les plis
Sur le schéma d’imposition, à l’exception des amalgames (voir
chapitre ci-après), on fait correspondre l’angle de marge de la
feuille de pliure avec celui de la presse offset.
En industrie, on utilise généralement un code beaucoup plus
simple :
• En traits pleins : la feuille de tirage et les coupes
• En pointillés : les plis
L’empagement est rarement porté sur le schéma d’imposition.
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IX - LES IMPOSITIONS COMBINÉES
L’IMPOSITION EN AMALGAME
De façon à optimiser les formats des presses, il s’avère souvent
intéressant de regrouper plusieurs documents à imprimer sur
une même feuille d’impression. Ceci est d’autant plus intéressant que le chiffre de tirage est important.
L’IMPOSITION EN DEMI-FEUILLE
Lorsqu’un imprimé (dépliant, feuillet, cahier...) peut être disposé par deux poses sur la feuille d’impression, et si cet imprimé,
déposé à plat, comporte la (les) même(s) couleur(s) recto et
verso, il s’avère souvent intéressant d’imposer, sur le même
côté de feuille, le recto et le verso de cet imprimé : c’est l’imposition dite en demi-feuille.
Il peut s’agir :
• De documents identiques : on parle alors de tirages par plusieurs poses.
• De documents différents mais de même format : on parle
alors de groupages.
• De documents différents de formats ou de genre ou nombre
de plis différents : on parle alors de mariages.
Ce type d’imposition présente les avantages suivants :
• Moins de films et temps de montage réduit (un seul montage pour imprimer les deux côtés de la feuille).
• Moins de plaques (un seul jeu de plaques pour les deux côtés).
• Temps de calage machine réduit pour le tirage du deuxième
côté (ce sont les mêmes plaques que pour le premier côté).
Ces éléments peuvent être de toutes sortes : simples feuillets,
dépliants, cahiers…
Ce type d’imposition peut être associé :
• À une retiration in-8, qui s’effectue de façon manuelle après
le premier passage sur la presse pour permettre l’impression
du deuxième côté lors d’un second passage.
Bien entendu, les différents éléments doivent être imprimés
sur le même papier et dans les mêmes teintes d’impression.
Les chiffres de tirage des modèles amalgamés peuvent être
identiques ou différents : un document A devant être imprimé
à 5 000 exemplaires peut être amalgamé, par exemple, avec
deux poses d’un document B devant être imprimé à 10 000
exemplaires.
• Plus rarement, à une retiration in-12. Dans cette hypothèse, il
est indispensable de prévoir une seconde prise de pinces en fin
de pression (en fait en début de pression du deuxième côté),
correspondant à la prise de feuille sur le second côté.
Bien entendu, il est tout à fait envisageable de créer une imposition par plusieurs poses en demi-feuille :
Attention : bien penser aux éventuelles doubles coupes s’il
existe des fonds perdus pour les documents autres que des
cahiers de livres ou brochures (feuillets, dépliants, …)
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LES FOLIOS
Dans une brochure piquée à cheval, les folios de la couverture et de l’intérieur se suivent. Ainsi, par exemple, dans une brochure
de 36 pages, couverture comprise, la couverture correspondra aux folios 1, 2, 35 et 36, tandis que l’intérieur portera les folios
3 à 34.
L’ECHELLE DE BROCHURE
Elle se construit en écrivant les folios de façon verticale de haut en bas pour la première moitié de l’ensemble de la brochure
(intérieur et couverture), puis de bas en haut pour la seconde moitié. Après avoir découpé la brochure en cahiers, il s’agit ensuite
de distinguer les folios situés au recto et au verso de chaque cahier :
cahier
de 4 pages
R°
1
4
2
3 V°
cahier
de 8 pages
R°
R°
1
8
2
7
3
6
4
5
cahier
de 16 pages
R°
V°
R°
R°
1
16
2
15
3
14
4
13
5
12
6
11
7
10
8
9
cahier
de 32 pages
R° 1
32
2
31
3
30
4
29
5
28
6
27
7
26
8
25
9
24
10
23
11
22
12
21
13
20
14
19
15
18
R° 16
17
V°
R°
V°
R°
R°
cahier
de 4 pages
cahier
de 8 pages
cahier
de 16 pages
V°
R°
V°
R°
V°
R°
V°
1
2
1
2
1
2
1
2
4
3
4
3
4
3
4
3
5
6
5
6
5
6
8
7
8
7
8
7
9
10
9
10
12
11
12
11
13
14
13
14
16
15
16
5
V°
V°
V°
cahier
de 32 pages
R°
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V°
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