éditorial l`essentiel - Supply Chain Magazine
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Édito LE MAGAZINE PROFESSIONNEL DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°66 - JUILLET-AOÛT 2012 Président et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédactrice Julia Fustier [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Jean-Marc Abelous, Christine Calais, Mathieu Dougados, Olivier Dubouis, Hervé Galon, Stéphane Ghioldi,Tingting Xiang Couverture : Jean-Philippe Guillaume Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chef de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Attachée commerciale Karine Dino [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 € Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach Tirage moyen par nunéro :11.500 ◆ Mise en distribution : 11.300 exemplaires ◆ le cap ©P.HIRSCH Directrice générale et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Maintenir D Depuis 2011, année record en matière de troubles et aléas divers à l’échelle de la planète, nous vivons une époque tourmentée tant sur le plan économique, politique, que climatique. Sans oublier, plus proche de nous, la récession qui menace l’Europe. Dans ce contexte, comment une entreprise peut-elle garder le cap sur la croissance ? Certes, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne (E-commerce et Aéronautique se portent très bien en France) et nombre de sociétés cherchent fortune à l’étranger, dans des pays émergents et sur des marchés encore à forte croissance. Mais où qu’elles aillent, un invariant subsiste : la promesse faite au client doit être tenue. Et quel process, en dehors du S&OP (Sales and Opérations Planning) ou encore PIC/PDP (Plan Industriel et Commercial/Plan Directeur de Production), peut garantir que tout sera fait en amont pour y parvenir ? En effet, même si le S&OP ne se décline pas en une même démarche pour tous (le nombre d’étapes, les fonctions impliquées diffèrent), nul doute que ce concept a le vent en poupe dans les entreprises. Compte tenu du sourcing lointain, des délais induits et des surcoûts du transport express, il n’est bien sûr plus possible de satisfaire instantanément une large demande volatile, au moindre coût, sans un minimum d’anticipation. En outre, s’assurer que tous les services impliqués se coordonnent et se synchronisent pour répondre à une vision concertée de la demande est un bon moyen de gagner en efficacité. Au-delà, cette pratique évolue chez les plus matures pour devenir un véritable outil de pilotage de la performance opérationnelle de l’entreprise. Progressivement, les éléments financiers entrent dans la boucle, afin que le rapprochement avec le budget soit plus régulier et surtout, que des décisions en haut lieu puissent être prises au plus vite afin d’atteindre les résultats escomptés, au lieu de constater a posteriori l’échec sur le terrain de la réalisation de la vision stratégique de l’entreprise. On voit bien là qu’il y a matière à intéresser des dirigeants d’entreprises soucieux de tenir la barre coûte que coûte sur une mer houleuse afin de mener le navire à bon port. Mais sont-ils si nombreux à l’avoir compris ? ■ CATHY POLGE Bonnes vacances à tous ! JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 5 L’ESSENTIEL Mes News. Si vous avez des informations toutes fraîches contactez : jph.guillaume@scm ag.fr jean-luc.rognon@ scmag.fr julia.fustier@scm ag.fr 8 L ©JP.GUILLAUME de colis en points relais, Relais Colis a souhaité en 2012 réduire ses dépenses d’achat de cartons qui, par leur nature d’emballage perdu, n’étaient utilisés qu’une seule fois. Avec le système Flowsrental d’Industry Capital, les cartons sont remplacés par des contenants réutilisables, ce qui supprime les déchets d’emballage. D’un point de vue logistique, les supports ont pu être déployés sans bouleverser le schéma de préparation existant chez Relais Colis, puisqu’ils ont été étudiés pour associer la légèreté à des dimensions équivalentes aux cartons utilisés précédemment. Selon Industry Capital, le retour sur investissement aurait été immédiat pour Relais Colis qui aurait pu conserver ses fonds propres afin de réaliser d’autres investissements. C’est Walther Falt Systems, société spécialisée dans les contenants, qui a fabriqué ce nouveau parc dédié déployé dès juillet. Rappelons que Flowsrental propose des contrats de location simple ou de services (traçabilité, logistique, etc.), pour tous types de contenants réutilisables plastique ou métallique. ■ JPG e moins que l’on puisse dire est que l’on ne s’y attendait pas : l’américain QAD annonce l’acquisition de la société française Dynasys pour 6 M€ (7,5 M$). Basée à Strasbourg, Dynasys est un éditeur spécialisé dans les prévisions et la planification. Cette société emploie une quarantaine de collaborateurs et a réalisé un CA de 5 M€ en 2011. QAD est une entreprise californienne très présente (notamment avec son ERP MFG pro) dans l’automobile mais aussi dans les produits de grande consommation et l’électronique. Dynasys devrait rester une division indépendante au sein du groupe et s’appeler QAD Dynasys. C’est Ariel Weil, l’actuel DG, qui en prend la direction. « Nous sommes enthousiasmés par les capacités qu’apporte Dynasys à la suite de produits QAD, a déclaré Pamela Lopker, Présidente de QAD. Nous croyons que n.Skep bénéficiera à nos clients et à de nombreuses entreprises du monde entier qui cherchent à améliorer l’efficacité de leur Supply Chain. » Pour Ariel Weil, « ce n’est que du bonheur » ! Lors d’un entretien accordé en primeur à Supply Chain Magazine, Ariel Weil nous a confié que ce rachat résultait d’une volonté stratégique de commercialiser et d’installer la suite n.Skep partout dans le monde : « Ce rapprochement est la concrétisation de ce que je rêvais de faire depuis longtemps. Nous avons mis tellement de moyens et tellement d’énergie pour développer notre outil qu’il fallait trouver une solution pour lui offrir une couverture internationale. Je suis convaincu qu’avec cette alliance, nous allons aller beaucoup plus vite et beaucoup plus loin. Nous avons tenté par le passé plusieurs formes de partenariats Ariel Weil pour développer Dynasys à l’international. Mais je cherchais avant tout une société qui partage nos valeurs, notamment les valeurs humaines et une culture du client très poussée. C’est le cas de QAD. Nous avons trouvé dans cette entreprise beaucoup de points communs et de vraies complémentarités. Et surtout, elle nous permet de rester la société Dynasys, avec les mêmes équipes, le même management, les mêmes produits… mais avec beaucoup plus de moyens. Nous devenons le centre d’excellence Supply Chain Planning de QAD, ce qui va avoir pour conséquence immédiate de doubler notre structure R&D pour pousser le développement du SaaS, du Web et du RTP (Ready to Plan). De plus, nous aurons une vingtaine de personnes en formation dès le mois de septembre pour vendre du n.Skep partout dans le monde. En fait, nous restons une société indépendante, mais avec des moyens renforcés. Ce n’est que du bonheur ! » ■ JPG N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 Apriso lance un module de traçabilité amont et aval La logistique et la production doivent travailler main dans la main dans une logique de pleine satisfaction du client (Customer Fulfillment). C’est cette vision, adoptée depuis longtemps par l’éditeur américain Apriso, qui a inspiré ce dernier pour développer un nouveau module de sa solution Flexnet (à la fois MES et WMS) : le G-TAG Tom Comstock, VicePrésident Exécutif d’Apriso ©APRISO QAD rachète Dynasys Relais Colis variabilise ses coûts via Flowsrental Spécialiste de la livraison (Global Trace and Genealogy). L’objectif de cette plate-forme web de traçabilité est de synchroniser la Supply Chain et de donner une vue complète, en temps réel, des historiques et des localisations des différents matériaux, sous-produits et produits sur la chaîne, en amont comme en aval, à la fois pour les équipes internes et les fournisseurs. Dans un premier temps, Apriso destine G-TAG à l’industrie très réglementée des matériels médicaux. « Ce module intéresse également toutes les industries qui requièrent beaucoup d’assemblage de composants, comme l’automobile ou l’aéronautique, ou encore l’industrie du luxe, afin de lutter plus efficacement contre la contrefaçon », nous indique Tom Comstock,VicePrésident Exécutif chargé du marketing et de la stratégie chez Apriso. ■ JLR L’ESSENTIEL Mes News Motorola rachète Psion pour 200 M$ ’inventeur historique du sur les marchés entreprises PDA (Personal Digital Assiset gouvernementaux, alors tant), le Britannique Psion, que la division grand va être racheté par son concurrent public, Motorola Mobility, américain Motorola Solutions. a été vendue à Google L’opération s’effectuera par rachat pour 12,5 Md$. L’activité des actions Psion au prix unitaire en logistique de Motorola de 88 pences, ce qui valorise l’enremonte à 2006, avec le treprise à environ 200 MUS $. rachat de Symbol TechnoL’acquisition devrait être finalisée logies, lui aussi spécialiste avant la fin de l’année. « Psion est des terminaux durcis à une formidable opportunité pour usage professionnel. C’est Gregory Brown, CEO de Motorola Solutions renforcer notre portefeuille de aussi par acquisition, celle solutions d’informatique mobile, où nous de Teklogix en 2000, que Psion a pris une sommes leader, avec des PDA durcis et des position de leader de l’identification autoterminaux intégrés aux véhicules qui vien- matique dans le monde de la logistique, dront densifier notre présence sur les mar- avec des filiales en Europe, Amérique du chés mondiaux sur lesquels nous sommes Nord, Asie Pacifique, Amérique latine et positionnés », a déclaré Gregory Brown, Afrique (830 employés dans plus de CEO de Motorola Solutions. A l’issue du 50 pays pour un CA de plus de 273 M$). En rachat, Psion rejoindra l’activité Enterprise France, Psion compte environ 80 perMobile Computing (EMC) de Motorola sonnes, en plus d’une centaine au niveau Solutions, dirigée par Girish Rishi. Rappe- du centre de réparation européen basé à lons que Motorola Solutions est focalisée Aix en Provence. ■ JLR opéré par la GMP à Port 2000 (Le Havre), a accueilli vendredi 22 juin pour la première fois le « AL ULA », porte-conteneurs de l’armement ©HAROPA ©MOTOROLA L Le géant « AL ULA » fait escale au Havre Le Terminal de France (TDF), United Arab Shipping Company (UASC). Avec ses 336 mètres de long pour 48 mètres de large, le « AL ULA » offre une capacité de 13.500 EVP. Des dimensions à faire tourner la tête ! Six portiques ont été mis à contribution pour manutentionner le « AL ULA » : 3.500 conteneurs import-export ont été traités au cours de son escale havraise. ■ JF JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 9 L’ESSENTIEL Mes News. Pall-ex dévoile ses plans pour son réseau français The Green Link augmente son capital Société de transport pécilaliste du fret palettisé en Europe, le Groupe Pall-Ex a l’intention de lancer un réseau opérationnel en France d’ici la fin de l’année. Avec un partenaire déjà en place, le réseau Hub & Spoke, Pall-Ex opérera à partir de son hub géographique positionné au centre de la France. Cette annonce fait suite au lancement de Pall-Ex Roumanie en décembre 2011 et verra Pall-Ex France rejoindre les réseaux existants en Italie, sur la péninsule Ibérique et en Grande Bretagne. L’ajout du réseau français constitue une étape décisive pour cet opérateur qui souhaite mettre en place « le premier réseau paneuropéen de distribution de fret, reliant directement ses opérations au Royaume-Uni avec la France, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie et l’Italie ». Le concept de Pall-Ex, pour la distribution des biens, implique un réseau d’entreprises régionales indépendantes à travers l’Europe, échangeant, à travers les Hubs Pall-Ex, leur fret palettisé. « Comme avec les autres réseaux, Pall-Ex France induira des coûts de distribution plus faibles pour les fabricants français, importateurs et distributeurs, car leurs produits ne nécessiteront plus de transport dédié pour chaque zone », prétend le porte-parole de l’entreprise. « Notre nouveau partenariat en France représente une phase historique dans notre ambition d’étendre notre réseau à travers l’Europe. L’expansion rapide que nous avons réalisée au cours des deux dernières années démontre clairement le succès de notre modèle opérationnel et de notre approche sur le marché. Cela nous positionne comme un acteur de premier plan dans l’industrie en ayant de solides réseaux dans l’ouest et l’est de l’Europe. Bien que n’étant pas le premier réseau de palettes en France, je crois que nous serons les seuls à vraiment maximiser la solution d’entreprise qu’offre le modèle. Au RoyaumeUni, nous sommes le premier opérateur avec plus de 100 dépôts membres à travers le pays et il est maintenant temps de commencer à construire une solution similaire en France.» ■ JPG S ©PALL-EX écologique spécialisée dans la logistique du dernier kilomètre en zone urbaine, The Green Link annonce une augmentation de capital réalisée auprès de la société d’investissement Pole Capital. Rappelons que cette jeune société, créée en 2009, gère la livraison et la collecte en tricycles électriques de colis et plis, sur des trajets courts. « Cet apport de fonds propres a pour but de renforcer les moyens techniques et d’embaucher de nouvelles compétences », nous apprend un communiqué. Actuellement, The Green Link emploie une quarantaine de collaborateurs et dispose de 25 véhicules électriques. La société prévoit d’ouvrir, dans les prochaines semaines, de nouveaux centres logistiques et de renforcer sa flotte de véhicules. ■ JF Un convoi très exceptionnel pour Ceva Logistics eva Logistics a été sélectionné pour concevoir et piloter le transfert d’un équipement pétrolier, à savoir une tour de chargement de plus de 20 mètres de haut et de long, depuis l’usine de LLT à Nantes jusqu’au port du site Technip Flexi France au Trait, près de Rouen. Cet équipement de pose de 165 tonnes fabriqué dans les ateliers de LLT a nécessité plus de huit mois de travail. Une dizaine de PME locales ont contribué à ce projet en sous-traitance. La tour, une fois levée et calée, a été remorquée par deux tracteurs (tireur et pousseur) synchronisés par une boîte de vitesse automatique extra lente sur une distance de 2,2 km jusqu’au port de Nantes. Le convoi, qui pèse en tout 341 tonnes, roulera au pas au rythme de 100 mètres/ heure afin d’éviter tout risque de freinage. La tour a été ensuite déposée sur un navire bigué [ndlr : muni d’une grue] pour remonter la Seine sur une vingtaine de kilomètres et être livrée dans les installations que Technip possède au port du Trait. La durée totale ©CEVA LOGISTICS C 10 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 du transfert, qui a commencé lundi 25 Juin avec le chargement de la tour sur deux remorques accouplées, est prévue sur plusieurs jours. En effet, pour déplacer cette tour d’une hauteur égale à un immeuble de six étages, le Département Projet de Ceva a dû planifier et concevoir une solution intégrant des éléments techniques d’une grande complexité, tout en gérant parallèlement l’obtention des autorisations administratives propres au passage de convois exceptionnels. Par ailleurs, pour parer à toute éventualité et sécuriser au maximum ce transport exceptionnel, une déviation a été mise en place, ainsi qu’une zone de délestage pour permettre l’éventuelle circulation des véhicules de secours en cas d’accident. Le transport de la tour par route a mobilisé en tout une trentaine de personnes. ■ JPG L’ESSENTIEL Mes Formations 2011, année de la restructuration pour Promotrans e groupe Promotrans, association pour la promotion sociale et la formation professionnelle dans les transports et les activités auxiliaires, a tenu hier son Assemblée Générale. Suite à une réduction drastique de ses ressources en 2009, relevant elle-même d’une modification surprenante des règles de répartition de collecte des ressources fiscales, Promotrans avait été contrainte à des fermetures de sites et des arrêts d’activité brutaux l’année suivante. 2011 est qualifiée « d’année de la restructuration » par l’association qui a changé de dirigeants puisque Gérard Cardon est revenu à la Présidence, après que Bruno Rouy ait assuré cette mission durant 15 ans, et Henri Kissi a été promu Directeur Général, succédant ainsi à Patrick Marcet qui l’a été durant 34 ans. Par ailleurs, la création des quatre Directions Centrales de Région est à présent opérationnelle. Toutefois, le bilan 2011 est L ©PROMOTRANS Gérard Cardon, Président du Groupe Promotrans ©PROMOTRANS Henri Kissi, Directeur Général du Groupe Promotrans marqué par des baisses du nombre de personnes formées (41.941, soit moins 3.376 par rapport à 2010), des ressources (51.378 K€, soit moins 500 K€), du CA (31.902 K€, soit moins 643 K€) et du résultat net (76 K€ vs 648 K€ en 2010). « Malgré ces résultats peu satisfaisants, nous sommes persuadés que le nouveau dispositif opérationnel a permis à l’Association de limiter les répercussions de la conjoncture économique », a déclaré Gérard Cardon. Le développement de Promotrans va s’orienter notamment vers la poursuite des actions auprès des pouvoirs publics et des organisations professionnelles et syndicales pour recouvrer les ressources supprimées ; l’achèvement de la restructuration pour optimiser la synchronisation entre le siège et les Directions régionales ; la relance des activités internationales vers l’Europe de l’Est et du Centre (Roumanie, Bulgarie en plus de la Hongrie) ainsi que vers le Maghreb (Maroc), sans oublier les nouvelles formations découlant des évolutions réglementaires (nouveau permis de conduire en 2013, qualification professionnelle des conducteurs de VL, etc.). ■ CP Le CNAM recrute 100 étudiants outenant les programmes de compétitivité industrielle, le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) recrute 100 étudiants Bac+3/4/5 à Paris, Angers, Le Havre, Lyon, Montpellier et Toulouse pour les former au métier de Supply Chain Manager. L’originalité de la formation Bac+5 « Manager de la chaîne logistique » tient à son programme pragmatique résolument tourné vers les PMEPMI et à son mode d’enseignement en alternance (une semaine de cours en journée, trois semaines en entreprise). Les enseignements sont dispensés dans l’ordre chronologique depuis la définition de la stratégie jusqu’à son exécution, suivant un fil conducteur, dans un souci d’efficacité pour la PME-PMI et l’étudiant qui progressent ensemble, au même rythme. Cette formation s’adresse à des adultes (Bac+3/4/5), à des professionnels en poste ou en recherche d’emploi cherchant à valider leur expérience et à approfondir leurs connaissances pour accéder à un statut cadre. Selon Thierry Jouenne, Responsable national de la formation, ce cursus centré sur les PME-PMI cumule tous les avantages : « Pour l’étudiant : celui de pouvoir mettre en pratique les enseignements reçus d’une semaine à l’autre, de gagner en autonomie plus rapidement, d’apprendre un métier tout en étant rémunéré, d’augmenter ses chances à l’embauche. Pour l’entreprise : de recruter une compétence logistique dédiée au développement de la fonction logistique et d’être accompagné par un Expert de la Supply Chain afin de progresser plus rapidement sur la voie de l’excellence ». Pour l’animation des cours et le tutorat des étudiants en entreprise, le Cnam recrute aussi plusieurs experts de la Supply Chain (professionnels de l’industrie, consultants) dans tous les domaines dans toutes les régions pour assister les équipes pédagogiques régionales. Pour plus d’informations sur les conditions d’admission, le programme de formation et les offres de recrutement, www.cnam.fr/supplychain-manager. ■ JPG S JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 11 L’ESSENTIEL L’ESSENTIEL Mes Produits. Ils Bougent Des bacs dédiés à l’automobile SI Schaefer lance une nouvelle gamme de bacs spécialement adaptée au secteur automobile. « Le bac QX est tout d’abord conçu pour l’utilisation d’inserts thermoformés, qui épousent la forme des pièces. Les parois latérales peuvent aussi être équipées d’une crémaillère. Elle permet d’éviter que l’insert ne colle à la pièce lors du retrait du dernier article à prélever, générant alors des perturbations sur l’installation », détaille SSI Schaefer. Ces bacs sont ajustés aux dimensions des palettes industrielles (1.200 x 1.000 mm). Ils sont disponibles en 1.000 x 600 mm et en 600 x 500 mm et offrent une capacité maximale de charge de 70 kg. Le fabricant précise que ces bacs QX sont adaptés à l’automatisation. « Ils sont munis également de systèmes de préhension pour une manutention facile, avec notamment une fente de levage pour le gerbage automatisé », complète-t-il. Cette gamme de bacs répond aux critères de propreté d’une fabrication industrielle (classification IP44). Dotés de marqueurs de couleur au niveau des bords de gerbage, les bacs sont ainsi reconnaissables même lorsqu’ils sont gerbés. ■ JF ©SSI SCHAEFER S Des AGV chez Jungheinrich J ©JUNGHEINRICH ungheinrich intègre dans sa gamme une solution de chariot sans conducteur AGV (Automated Guided Vehicle) clé en main. Un chariot de série se voit ainsi ajouter des composants d’automatisme et des équipements de sécurité. Le système est piloté au choix par un logiciel de supervision, relié à un système supérieur (ERP) ou fonctionnant de manière indépendante. Selon le constructeur, la mise en œuvre de ces chariots (guidage par laser) est simple et ne nécessite aucune modification des infrastructures d’un bâtiment. La conception et la réalisation de l’installation sont assurées par Jungheinrich, depuis l’étude jusqu’à la mise en route, la maintenance et le service après-vente. Le fabricant souligne par ailleurs qu’il offre à ses clients une possibilité de financement des systèmes AGV en location, en incluant le service associé. « La solution AGV est idéale en particulier pour les opérations de transport ou de stockage/ déstockage sur des trajectoires récurrentes (ateliers de production, fin de lignes de conditionnement, stockage automatique, expéditions...). Cette offre répond aux attentes des industriels ou logisticiens à la recherche de solutions génératrices de productivité et de rentabilité », indique-t-on chez Jungheinrich. ■ JPG 12 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 Un nouveau président au GPMR Le Conseil de développement du Grand Port Maritime de Rouen, a élu son nouveau président. Il s’agit de Jean-Philippe Laillé. Cet Ingénieur des Mines de 39 ans dirige depuis 2005 les terminaux de Rouen (Grand-Quevilly et Val-de-la-Haye) du stockeur indépendant Rubis Terminal. Ce site portuaire constitue le plus gros site français (660.000 m3 de capacité) de stockage de produits liquides divers (pétroliers, chimiques, engrais, huiles et autres liquides), prestataire de services, le seul comparable avec ceux de Belgique et des Pays-Bas. « L’axe Seine est déterminant, avec Rouen comme dernier port maritime avant Paris, bénéficiant d’une position logistique exceptionnelle, au croisement des différents modes de transport », estime le nouveau président qui ajoute : « Le Port de Rouen est un formidable atout économique pour Rouen et toute sa région, et je suis heureux de pouvoir m’investir encore un peu plus dans son développement ». Le GPMR, dirigé par Philippe Deiss, Président de l’alliance Haropa des ports de Paris, Rouen et Le Havre, voit donc un autre responsable industriel rouennais accéder à la présidence de l’un de ses organes de gouvernance, après Frédéric Henry, Président de Lubrizol France, élu le 3 février 2012 président du Conseil de surveillance du GPMR. ■ JPG Jean-Claude Terrier prend la barre de l’Union des ports de France Président du directoire du Grand Port Maritime de Marseille, JeanClaude Terrier devient celui de l’Union des ports de France. Il a été élu à l’unanimité le mardi 5 juin. Jean-Claude Terrier continuera à assurer sa fonction à la Direction du port de Marseille Fos. ■ JF Eric Banel devient Délégué Général d’Armateurs de France Succédant à Anne Sophie Ave, Eric Banel devient Délégué Général d’Armateurs de France, l’organisation professionnelle des entreprises françaises de transport et de services maritimes. Cet administrateur des affaires maritimes est diplômé en sciences politiques et en langues orientales. Il a occupé plusieurs postes en services déconcentrés, notamment à Boulognesur-Mer et à La Réunion, puis en administration centrale, au ministère des transports et au ministère de l’écologie. Eric Banel était le CoRapporteur du groupe de travail sur la politique maritime de la France en 2006. En outre, il a été le Conseiller maritime de plusieurs ministres, de Dominique Bussereau à Nathalie Kosciusko-Morizet. ■ JF L’ESSENTIEL Ils Bougent L’équipe Supply Chain Event se renforce pro, Psion, PTV Loxane, Slimstock,Transporeon,Transwide,Volid Pour faire face à la montée en puissance du IT, Vocollect... pour ne citer que les premiers. D’autres grands Salon Supply Chain Event qui se déroulera au CNIT les 21 et 22 novembre prochain, Iskander Lazali vient renforcer l’équipe commerciale en tant que Chef de projet. Iskander Lazali est déjà connu dans l’univers de la Supply Chain puisque c’est lui qui a développé entre 2010 et 2012 la partie technologie et systèmes d’information de la SITL : « Cet événement connaît une croissance importante et nous avons besoin de toutes les ressources nécessaires pour le mener à bien », a déclaré Laurent Noël, Directeur du salon. « L’arrivée d’Iskander, qui a déjà fait ses preuves à la SITL et bénéficie d’une bonne connaissance du marché et de ses acteurs représente un atout important dans cette phase de lancement », a ajouté Jean-Philippe Guillaume, Directeur du pôle conférences. Rappelons que Supply Chain Event et une manifestation organisée conjointement par Reed Exposition et Supply Chain Magazine. De nombreux exposants ont déjà confirmé leur participation, dont : Acteos, Adexio, Aldata Solution, Apriso, a-SIS, Argon Consulting, Azap, B2B Techno, Casio, Cereza Conseil, Citwell, Conex, DDS Logistics, Descartes, Dynasys, Frequentiel, Futurmaster, Generix Group, Hardis, IER, Inconso, Infflux, Intermec, JDA Software, Kratzer, KLS Logistics Systems, Manhattan Associates, MDB SCS, Motorola, OM Partners, Orange Business Services, Ortems, Pana- noms de l’informatique sont en cours de signature. Au total, ce seront 80 exposants représentatifs des technologies de la Supply Chain (logiciels, services, conseil, hardware...) qui seront présents pour cette première édition. Supply Chain Event, le salon des systèmes d’information et des technologies SCM entend se positionner dès la première année comme un événement de portée internationale. ■ JPG Contact : [email protected] Marc Lagrée, Directeur du Développement de Soflog-Telis Soflog-Telis, spécialiste français de l’emballage industriel et des services à l’industrie a embauché un nouveau Directeur du Développement en la personne de Marc Lagrée. Ce cadre de 43 ans était auparavant en charge des activités logistiques du Groupe Schenker pour l’Europe de l’Ouest. Il a précédemment travaillé en tant que Key Account Manager (KAM) chez Hays DSIA, chez Peat Marwick comme Consultant en réingénierie sur le secteur industriel automobile, et chez Hays Logistique France, ACR puis Kuehne+Nagel France en tant que Directeur du Business Development. ■ JLR JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 13 L’ESSENTIEL Ils Bougent. Eymeric de Pelleport rejoint Stéphane Houette,Vice-Président le groupe Staci chez Capgemini Consulting Eymeric de Pelleport, 38 ans, entre chez Capgemini Consulting a recruté StéStaci en tant que Directeur du développement international. Ce diplômé de l’Ecole de Commerce ESLSCA (Paris) a exercé précédemment des responsabilités dans la logistique, chez DHL Supply Chain entre 2006 et 2001, et chez SFDD Logistique, entre 2004 et 2006. Cette nomination correspond, selon le prestataire, à une volonté de soutenir une croissance forte en Europe. ■ JPG Laurent Walle devient DG de TL & Associés Laurent Walle, 39 ans, succède à Michel Drussart au poste de Directeur Général de la société TL & Associés. Entré dans ce cabinet comme Directeur technique en 2008, cet Ingénieur Télécom a pu apporter à l’entreprise une expérience industrielle d’une quinzaine d’années. Précédemment, il avait en charge le développement du pôle ingénierie, une activité qui a permis d’élargir et de compléter le spectre des activités de la société ainsi que le portefeuille clients en s’ouvrant aux domaines Défense et Sécurité. TL & Associés est un cabinet spécialisé dans le transport et la logistique. ■ JPG Caroline Ceccaldi rejoint CBRE Caroline Ceccaldi, 35 ans, rejoint le département Global Logistics Services de CBRE, dirigé par Didier Malherbe, Directeur Général Adjoint, au poste de Directrice Adjointe Conseil Grands Comptes Logistiques. Elle sera chargée de développer l’activité de conseil aux utilisateurs aux côtés de Jérôme Lesur. Diplômée d’une maîtrise de Sciences de Gestion et d’un Master de Management Immobilier de l’ESSEC (promotion 2010-2011), Caroline Ceccaldi a commencé sa carrière professionnelle à la direction immobilière de Hays Logistique (devenu Kuehne+Nagel) comme Responsable de projets. Depuis juin 2006, elle était Directrice de l’Afilog, association qu’elle a rejoint en 2003 comme Responsable du développement. « L’arrivée de Caroline Ceccaldi s’inscrit dans notre stratégie d’élargir notre offre de service auprès des utilisateurs en participant à leur stratégie immobilière en amont », indique-t-on chez CBRE. ■ JPG Jérôme Vallet rejoint MGF Jérôme Vallet, 37 ans, rejoint MGF logistique pour diriger le département Etudes et Méthodes au sein de la direction du développement. Parmi ses premiers chantiers, il aura à déployer la méthode 5S sur les 20 entrepôts du prestataire et la gestion de trois projets de réingénierie sur des sites de plus de 30.000 m². Jérôme Vallet a effectué une grande partie de sa carrière professionnelle dans la logistique et l’intégration de solutions mécanisées. ■ JPG 14 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 phane Houette en tant que Directeur Associé pour développer l’activité Transport & Logistique et renforcer les équipes Redressement & Performance. Agé de 42 ans, il est diplômé de l’Université Paris-Dauphine (Finance et Gestion). Il a commencé sa carrière chez Gemini Consulting en tant que Consultant sur les problématiques Achats/Supply Chain dans le transport et la pharmacie. En 2002, il entre chez Hemeria, cabinet de conseil de directions générales centré sur l’opérationnel pour y développer l’expertise en fusion, restructuration et plan de compétitivité, principalement dans le transport et la logistique. Suite au rappro- chement en 2008 d’Hemeria avec le cabinet de conseil en stratégie Olivier Wyman France, il intègre la Practice internationale Transport & Logistique de ce dernier pour y structurer le pôle redressement. ■ CP Changements à la tête de Gefco Le PDG du groupe Gefco, Yves Fargues, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er juillet 2012. En conséquence, un conseil d’administration s’est réuni pour nommer Luc Nadal, précédemment Directeur transport et logistique industriels, au poste de Directeur Général du groupe. Dans un même temps, Yves Fargues devrait se voir proposer la présidence du conseil d’administration. Luc Nadal, 50 ans, ancien élève de l’Ecole Polytechnique a commencé sa carrière comme Consultant chez Arthur Andersen. Avant d’entrer chez Gefco, il était Directeur Général de Fret SNCF. ■ JPG Frédéric de Sauville, Directeur commercial de Via Location Via Location, acteur majeur du marché des véhicules industriels annonce la nomination de Frédéric de Sauville au poste de Directeur Commercial. Fort d’une expérience de 20 ans dans le management commercial et financier, acquise auprès des principaux acteurs de l’industrie automobile, il sera en charge de la gestion et du développement du portefeuille clients. Avant de rejoindre Via Location, Frédéric de Sauville a exercé différentes fonctions dans les domaines commercial et financier. Il a notamment occupé des postes de Directeur Commercial chez Renault Trucks, de Directeur du développement et de Délégué Financier chez Volvo Financial Services ainsi que de Directeur de succursale chez Fraikin-Locamion. Agé de 46 ans, Frédéric de Sauville est titulaire d’un CPA de l’EM-Lyon. ■ JPG L’ESSENTIEL Mes Sorties 7/06/2012, Paris Quelle informatique pour l’e-commerce ? e 7 juin dernier, l’éditeur informatique a-SIS organisait une matinée de conférences sur le thème « les 3PL et la préparation détail ». En préambule, Evelyne Raynaud, Directrice du développement, a rappelé qu’a-SIS possède une compétence sur la préparation de commandes multi-références depuis plus de 20 ans : « Nous avons accompagné nos clients industriels (parfums, pharmacie, électronique, Ivan Louge, Responsable fournitures de bureau...), bien avant l’e-commerce. Ce qui nous donne BU e-commerce d’ID Logistics aujourd’hui une vraie compétence pour répondre aux besoins des e-commerçants, mais aussi de leurs prestataires ». Une affirmation que confirme Ivan Louge, Directeur de l’activité e-commerce d’ID-Logistics, qui révèle un accord avec a-SIS : « Notre cœur de métier est la logistique contractuelle. Mais de plus en plus de clients nous sollicitent pour mettre en place une organisation dédiée au e-commerce et au multi-canal. Le logiciel LM7 de la société a-SIS répond parfaitement à cette évolution dans la mesure où l’e-commerce obéit à des contraintes spécifiques : de petites commandes, des délais courts, du conditionnement… Bref, il nous faut un outil qui réponde aux besoins de massifier les commandes, d’optimiser les temps opératoires, d’adapter l’ordonnancement, de synchroniser des préparations multizones... La logistique du e-commerce est très différente d’une logistique traditionnelle. Elle dépend intimement de la stratégie commerciale du client et des paramètres logistiques qui déterminent le mode de préparation ». Depuis un an, ID Logistics a mis en place la logistique e-commerce de GrosBill.com, Auchan, Castorama, Alinéa, Simply Market... Pour Mathieu Desramé, autre intervenant et fondateur de SupplyWeb, l’informatique constitue également un élément central. Cette société logistique, qui s’est installée au Havre dans 27.000 m² d’entrepôts (anciennement Décathlon), affiche d’importantes ambitions : « Nous avons choisi le logiciel Magistore de la société a-SIS parce que nous cherchions un outil capable de répondre à l’évolutivité de nos clients. Ce logiciel n’exige pas un minimum de surface, il n’y a pas d’engagement de durée et tous les coûts sont variables ». Au cours de cette matinée, Luc Marcus, Expert en logistique a dressé un tableau détaillé des enjeux du e-commerce pour les distributeurs, les industriels et les logisticiens. Michel Ramos, en fin de matinée, s’est attaché à rappeler les principales fonctionnalités des solutions a-SIS pour répondre au défi du e-commerce, tant en matière de préparation de commandes détail, qu’au niveau du pilotage transport ou encore de l’Order Management. Une matinée qui aura eu le mérite de rappeler que la logistique du e-commerce exige une bonne connaissance de la préparation de détail. Une compétence bien spécifique qui n’est pas encore complètement maîtrisée par tous les acteurs du marché. ■ JPG JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 15 ©C.POLGE L L’ESSENTIEL Mes Sorties. AGENDA 9 édition du salon de Jobtransport.com La prochaine édition du salon de recrutement Logistique,Transports et Achats organisée par Jobtransport se tiendra mercredi 10 octobre de 9 h à 18 h Espace Champerret, Paris 17e. Lors de la dernière édition, cette manifestation a connu un réel succès puisque 1.400 candidats sont venus rencontrer 30 recruteurs. Plus de 500 postes étaient proposés à tous les niveaux du transport et de la logistique. Pour la première fois cette année, Supply Chain Magazine sera partenaire de l’événement. Inscription en ligne pour les candidats : www.jobtransport.com Réservation des stands pour les recruteurs : [email protected] 7/06/2012, Paris SAP dédie une matinée à la SCE J ©C.POLGE e Guillaume Rocher, SAP France ©C.POLGE 10/10/2012, Paris Giacomo Coppi, ARTONI Transporti 23 au 25/10/2012, Lille Si vous avez des informations toutes fraîches co ntactez : jph.guillaume@scm ag.fr jean-luc.rognon@ scmag.fr julia.fustier@scm ag.fr 16 Cyril Trouillet, ITELLIGENCE ©C.POLGE Magazine est partenaire du salon VAD E-Commerce 2012 qui se déroulera à Lille du 23 au 25 octobre. Cet événement rassemble les principaux prestataires de solutions multicanal nécessaires pour vendre à distance. Il compte plus de 120 conférences en accès libre dont un cycle Logistique. Pour en savoir plus : www.vad-ecommerce.com Elinor Castell, SAP AG Matinée SAP ©C.POLGE Cette année, Supply Chain ©C.POLGE Salon VAD E-commerce 2012 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 eudi 7 juin, en partenariat avec Itelligence et Supply Chain Magazine, SAP a organisé une matinée sur ses solutions dédiées de gestion de l’entreposage (EWM), du transport (TM) et des événements (EM). L’occasion de lever le voile sur des applications encore méconnues de la communauté Supply Chain, bien qu’implantées chez des clients comme Smurfit Kappa (EWM) ou Artoni Transporti (ECC, CRM, TM, EWM, EM et APO), venus témoigner. Guillaume Rocher, Directeur commercial ligne Business de SAP France, a ouvert la matinée en soulignant que SAP s’était spécialisée depuis deux ans par ligne métier pour être plus proche de ses clients. Ensuite, Giacomo Coppi, Directeur Worldwide Channel Partners d’Artoni Transporti, a expliqué comment la mise en place des solutions de SAP a accompagné la mutation de sa société de transporteur local à prestataire logistique européen. « Nous devions être plus profitables pour survivre. Il était temps pour nous de passer de transporteur local réputé en Italie à prestataire logistique et Global Forwarder. C’est pourquoi en 2009, nous nous sommes lancés dans une refonte complète de notre chaîne de valeur », explique Giacomo Coppi, qui justifie ainsi le choix de SAP : « C’était le seul éditeur d’ERP global capable d’investir dans notre secteur ». Ce projet, en trois ans, a permis à Artoni Transporti de gagner 30% de productivité au global, de réduire ses coûts de 10% par centaine de kg transportés et de 20% l’espace de stockage. Par ailleurs, le taux de transformation d’un contact marketing en client s’est amélioré de 26%. L’investissement consenti a été de 6M€ pour l’intégralité de la mise en œuvre qui se terminera en août de cette année, dont 200 K€ pour EWM, installé en quatre à six mois. « C’était une révolution complète de notre Business. A présent, nous pouvons voir si un client est rentable ou non pour chaque activité et contrôler notre cash flow à court terme comme à long terme », conclut Giacomo Coppi. Ensuite, Christophe Etienne, Responsable du projet SAP chez Smurfit Kappa Epernay et Hans Kourimsky, Manager chez Itelligence, ont détaillé comment EWM a été déployé en 10 semaines en suivant la méthode RDS (voir plus bas). « Rapid Deployment Solution (RDS) est une méthodologie de projet Lean qui permet de déployer EWM de SAP en 12 semaines, si nécessaire, ce qui accélère le retour sur investissement », résume Cyril Trouillet, DG d’Itelligence. Enfin, Elinor Castell, EWM/TM Business Development, SAP AG a insisté sur l’importance qu’avait prise la SCE pour l’éditeur. « C’est un des 10 domaines dans lesquels SAP investit beaucoup. Nous avons plus de 100 développeurs dans la Supply Chain Execution. Depuis 2011, EWM 7.02 est un Best in Class du Warehouse Management et TM 8.0 et 8.1 s’adressent aux chargeurs, aux transitaires et aux commissionnaires de transport », a-t-elle déclaré avant de dérouler le planning des prochaines évolutions de ces solutions. ■ CP L’ESSENTIEL Mes Sorties AGENDA 13/06/2012, Paris 26 au 28/03/2013, Paris Intralogistics Paris Organisé en partenariat avec le JDA veut lier la SC au client final CISMA, le salon bisannuel Intralogistics a pour ambition de réunir l’ensemble des équipements de manutention et des systèmes automatisés. Il se tiendra du 26 au 28 mars 2013, à Paris Nord Villepinte Hall 3, conjointement à SITL Solutions Logistiques (Hall 4). e 13 juin, JDA Software a réuni plus de 70 participants à sa journée de conférences annuelle. Franck Lheureux, Vice-President Sales, EMEA South de JDA Software a commencé par présenter la stratégie et la vision de l’éditeur américain compte tenu des tendances de marché côté Industriels et Distributeurs. « Le développement de JDA Software va intégrer trois initiatives clefs : répondre au paradigme du consommateur connecté et omnicanal, à la nécessaire intégration Supply Chain entre le Retail et le Manufacturing et faciliter la collaboration d’un plus grand nombre d’acteurs via le Cloud, troisième levier stratégique que nous avons actionné depuis 2010 », a précisé Franck Lheureux. Slimane Allab, Vice-President Pre-Sales EMEA de JDA Software, a poursuivi sur la volonté de l’éditeur de lier la Supply Chain, non plus seulement au linéaire, mais au client final. « Selon une étude du Gartner menée en Asie, en Europe et aux Etats Unis, 80 % des lancements de produits ne portent pas leurs fruits, et ce taux monte même à 90 % aux Etats-Unis », indiquet-il. D’où le besoin renforcé de décloisonner et de mieux collaborer entre les points de ventes, les entrepôts distributeurs et fournisseurs et les fabricants. Et de citer l’exemple de collaboration VMI réussie entre Sony et Best Buy, puis suite à ce pilote fructueux, avec l’ensemble des grands comptes (Wal-Mart...) du fabricant High Slimane Allab,Vice-President Tech. « La collaboration porte sur l’assortiment, l’introPre-Sales EMEA de JDA Software : « Le client final duction de nouveaux produits et les promotions demanattend un service et un prix ». dées par le distributeur. La solution a été déployée sur le Cloud », détaille Slimane Allab. Ont suivi de nombreux autres exemples de collaboration industrie distribution réussies grâce aux solutions de l’éditeur : Barilla, Black & Decker, Meijer... JDA Software souligne aussi l’importance d’optimiser les assortiments en fonction des espaces pour mieux piloter les flux de réapprovisionnement et maximiser les profits des surfaces de ventes. Grâce aux solutions Intactix de JDA, les planogrammes peuvent aussi devenir de plus en plus précis pour coller au mieux aux contraintes des magasins. Les interventions se sont ensuite séparées en deux : une dédiée aux distributeurs (témoignages de Brico Dépôt, Groupe Casino, X5 Retail Group et BearingPoint) et une consacrée aux industriels (interventions de Renault et Soitec). ■ CP ©J.FUSTIER L Franck Lheureux,Vice-President Sales, EMEA South de JDA Software ouvre la session. ©C.POLGE ©C.POLGE Laurent Noël, Directeur France de la Division Transport, Logistique et Manutention de Reed Expositions « Nous y attendons 15.000 visiteurs et 300 exposants (sur 19.000 m2) », annonce Laurent Noël, Directeur France de la Division Transport, Logistique et Manutention de Reed Expositions. Et d’ajouter : « Il existe une réelle synergie entre les deux salons. Le visiteur pourra passer de l’un à l’autre aisément ». Quatre grands secteurs y seront représentés : levage & manutention, automatisation, stockage & emballage, chariots. « Avant de lancer ce projet, nous avons mené une enquête visant à identifier le profil des visiteurs intéressés par ce genre de manifestation (leurs attentes, leurs processus d’achat, etc.) », explique Laurent Noël. Un moyen efficace pour structurer dans un deuxième temps l’offre... D’après les organisateurs, Intralogistics Paris est « à 100 % » orienté vers les industriels et les distributeurs issus des grands secteurs d’activité (agroalimentaire, automobile, cosmétique/chimie, biens de consommation, etc.) et demandeurs d’innovation. Une vingtaine de conférences et d’ateliers y auront lieu. « Nous prévoyons d’organiser six conférences plénières ainsi que 14 ateliers thématiques. L’idée est d’y présenter des cas très concrets. Nous y attendons environ 2.000 participants », précise Laurent Noël. Sans oublier, la création de deux prix de l’innovation pour cette occasion : « stockage et manutention » et « manutention &t équipements d’entrepôt ». Rendez-vous en mars prochain ! ■ JF JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 17 L’ESSENTIEL Mes Sorties. 14/06/2012, Paris as de temps mort lors du dernier congrès Fapics, qui s’est déroulé, pour les plus courageux, de 8h30 du matin… à 22h le soir ! Les participants en auront pris plein les yeux et les oreilles lors de cette journée riche d’enseignements. Après un mot de bienvenue de Caroline Mondon, Présidente de Fapics, Valérie Moatti, Professeur Associée à l’ESCP s’est appuyée sur une étude menée en 2006 par ESCP Europe, BearingPoint et Supply Chain Magazine pour montrer les méfaits avérés des délocalisations sur la SC. Le paradoxe étant qu’à de rares exceptions près (les plus visionnaires ?), la tendance ne semble pas s’inverser pour le moment. La fin de la matinée a été consacrée à une P gence économique, ACFCI (Assemblée des CCI françaises) qui a insisté sur le rôle de « guichet unique pour le développement des entreprises, et en particulier des PME/ETI, du réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie, acteurs à la fois régionaux et transrégionaux. 2013 sera l’année de l’industrie. En matière de formation, de sensibilisation, de diffusion du savoir faire et de l’expérimentation, vous pourrez compter sur la participation complète du réseau des CCI », s’est–il engagé. Et de citer des actions passées comme le Diagnostic Optilog, développé par HP, qui a été généralisé pour accompagner les entreprises à l’export ou l’atelier pilote en cours avec des chefs d’entreprise et les collaborateurs de l’IFA (Ins- large table ronde visant à présenter les premières conclusions du Think Tank Supply Chain de l’Association des centraliens et commandité par Fapics. Laurent Grégoire, animateur de ce cercle de réflexion, a dévoilé 16 recommandations sur les quelque 200 qui seront publiées dans un ouvrage à paraître en fin d’année. La première serait d’officialiser une définition du Supply Chain Management acceptée par tous les acteurs du SCM, une seconde, d’y adjoindre un compendium présentant ses fondamentaux. Une autre encore serait de créer une plate-forme commune de tous les promoteurs de la SC en France… titut Français des Administrateurs), la CCI Touraine et l’ESCEM, visant à démontrer comment des administrateurs de sociétés indépendants certifiés peuvent contribuer au développement des PME/ETI, via l’expertise en SCM par exemple. De son côté, Laurent Vigouroux, Directeur de l’usine de Gonesse de Bernard Controls, a expliqué comme sa PMI en croissance était en train de se transformer via sa SC, avec des résultats concrets. Jean-Marie Bomy, CFPIM, CSCP, Instructor et Authorized Education Provider de l’APICS, CFGI Mobilité, a souligné « l’importance de trouver le bon point d’entrée pour déployer la démarche SC dans les PME/TPE », la gestion des stocks étant pour lui une bonne clef. Caroline Mondon a enfin présenté un exemple de coopération fructueuse entre la CCI Touraine, l’IUT Orléans, l’ESCEM, l’IMT, l’ACFCI, des PME et des ETI tourangelles. ©C.POLGE Caroline Mondon, Présidente de Fapics ©FAPICS 21e congrès Fapics, une invitation à se dépasser De g. à d. : Dominique Brunin (ACFCI), Caroline Mondon (Fapics), Laurent Grégoire (Think Tank SC), Laurent Vigouroux (Bernard Controls), Jean-Marie Bomy (CFGI-Mobilité), Eric Berner (DGCIS), Michel Legrand (Sanofi), Zied Jemaï (Ecole Centrale Paris) et Fernando Prata (Metro France, Groupement SC & Achats des Centraliens). Sous le patronage de l’ACFCI et du Ministère du Redressement productif Autre intervenant marquant à la table ronde, Dominique Brunin, DG Pôle International, Industrie, Innovation et Intelli18 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 L’ESSENTIEL Aller plus loin par le jeu et la réflexion Après le cocktail déjeunatoire, les équipes concourant au jeu The Fresh Connection ont entamé la dernière partie. Pendant ce temps, Pierre-Marie Gallois a fait un brillant exposé sur les perspectives du Lean SC et l’importance à accorder à l’homme « pas force de travail mais force d’intelligence » pour garder « une agilité harmonieuse » dans les entreprises et bâtir une « performance conquérante et durable ». Un brainstorming avec la salle a également permis de lister en quoi Fapics pouvait concrètement contribuer à réindustrialiser la France. Hans Kremer (Involvation) a ensuite fait une démonstration du jeu « The Fresh Connection » auquel la salle a pu participer via une animation d’Eric Boudart d’Axoma et de Marie-Blandine Leroy- Devos CPIM et APICS Instructor. Piet Van Abeelen (ancien Vice-President de GE) a partagé son expérience pour faire entrer une entreprise dans une dynamique de changement qui la pousse à se dépasser. Etre critique, oser le changement, avoir une hiérarchie courte, se fixer des objectifs ambitieux et miser sur les hommes pour les atteindre… sont quelques-unes de ses recommandations. Les résultats tant attendus de la finale nationale du jeu «The Fresh Connection » ont alors été communiqués : c’est l’équipe Bernard Controls qui représentera la France le 14 septembre à la finale internationale de Barcelone ! Pour rester sur un mental de gagnant, Juliette Tournand, auteure de « La stratégie de la bienveillance », de « Secrets du mental des navigateurs océaniques » a terminé les interventions par un exposé illustré de nombreux exemples sur la manière dont les skippers, face à l’océan, se forgent un mental résolument positif, apte à la prise de décision idoine hyper rapide et porté à la confiance en l’autre, un coopétiteur susceptible un jour de vous sauver la vie… Enfin, à l’issue du dîner buffet, les plus courageux et de nouvelles troupes ont pu se frotter au jeu « Le Chaînon manquant » et expérimenter les atouts de la coopération pour sauver la race humaine suite à la submersion imminente de 80 % des terres sur notre planète en 2111… ■ CP Une table du jeu « Le Chaînon Manquant ». La finale nationale du jeu « The Fresh Connection », vainqueurs : Bernard Controls ! ©C.POLGE Dans une seconde partie, Eric Berner, DGCIS, Ministère du Redressement productif, a confirmé par sa présence le patronage de ce congrès Fapics par le Ministère qu’il représentait. Il a également rappelé l’intérêt de la DGCIS pour les travaux du Think Tank et « leurs aspects transverses et pluridimensionnels », ainsi que la volonté du Ministère « d’élever la maturité des PME », notamment via les 22 Commissaires au Redressement Productif nommés par Arnaud Montebourg. Michel Legrand, Directeur Transport de Sanofi, Zied Jemaï, Professeur Associé de la Chaire SC de l’Ecole Centrale Paris et Fernando Prata, Directeur Fabrication et Distribution, Metro France, sont aussi intervenus en tant que participants aux travaux du Think Tank. ©C.POLGE Mes Sorties JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 19 L’ESSENTIEL Mes Sorties. 14/06/2012, Paris L’innovation, maître-mot de la Convention IER ©JP.GUILLAUME Frédéric Dittmar ©JP.GUILLAUME Myriam Semery ©JP.GUILLAUME Stéphane Loyer J eudi 14 Juin, la division identification automatique d’IER (filiale du groupe Bolloré) a organisé sa convention annuelle au « Tapis Rouge », l’un des premiers grands magasins de la capitale. Dès l’ouverture de la convention, Frédéric Dittmar, a demandé aux 300 personnes réunies pour l’occasion, de se lever. Puis il a réclamé une minute de silence. Contre toute attente, le directeur de la division « identification automatique » a expliqué alors qu’il s’agissait de rendre hommage aux sociétés qui allaient disparaître dans les cinq ans, faute d’avoir suffisamment innové. Puis il s’est livré à une rétrospective historique de la Grande Distribution depuis Boucicaut (fondateur du Bon Marché) à Amazon, en passant par Goulet Turpin. Après cette entrée en matière, l’animateur a passé la parole à Myriam Semery pour un rapide tour d’horizon de l’offre Microsoft. Puis est arrivé un témoignage très attendu : celui de Charles Anssens d’Auchan pour la mise en place d’une solution RFID déployée avec l’aide d’IER et d’Orange Business Services : « Pour notre activité « fruits et légumes », l’idée était de généraliser les caissons en plastique afin d’y intégrer des puces RFID. Outre l’uniformité de caisses en couleur qui mettent en valeur les produits, nous avons pu améliorer la traçabilité et éliminer 150.000 m3 de déchets d’emballages », a révélé le responsable d’Auchan. Le système, qui enregistrera 20 millions de rotations en 2012, pourrait être étendu à d’autres produits. Par ailleurs, à la gestion des contenants pourrait être prochainement associée, celle des contenus. Actuellement, ce système concerne 500 fournisseurs, 130 magasins et 7 entrepôts. Le programme de cette convention s’est poursuivi jusqu’à 19 h 30 avec les témoignages de nombreux partenaires qui ont pu profiter de cette tribune pour faire part de leurs innovations. Pour sa part, le prestataire logistique K+N a évoqué le déploiement d’une solution vocale réalisée dans le cadre du renouvellement de contrat avec Cora : « Cette application, réalisée en 12 semaines avec l’aide d’IER, ne nécessite aucun apprentissage de voix. Ce qui est très utile lorsque l’on travaille avec du personnel polyvalent ou des intérimaires » a souligné le prestataire. La convention IER s’est achevée par un dîner au cours duquel les invités ont pu continuer de parler d’innovation… entre deux dégustations œnologiques. ■ JPG 19/06/2012, Paris Le S&OP pour piloter la performance de l’entreprise e 19 juin, le cabinet de conseil en SCM Diagma, en parte- teur Supply Chain Division Industrie du Groupement des Mousnariat avec Supply Chain Magazine, a organisé une mati- quetaires, Alain Guinouet, Directeur Supply Chain de Mars née sur le thème « Le processus S&OP, levier de per- France et Bertrand Neyret, Directeur Supply Chain Performance formance de la Supply Chain ». Devant un parterre d’une de Siniat a ensuite permis de confronter cette vision à l’expésoixantaine de participants, Elisabeth Auzanneau, Directrice rience de ces quatre praticiens du S&OP. Il en ressort que les Associée de Diagma a lancé le sujet en présentant le concept de processus, mis en place depuis quelques mois à trois ans, sont S&OP, « Processus récurrent et transverse de prise de décisions variés d’une entreprise à l’autre (trois, quatre ou cinq étapes). concertées entre le Commercial, l’Industriel, la Supply Chain, De plus, l’implication de la Direction Générale est décisive dans les Achats et la Finance ». Pour elle, ce processus, qui peut se la mise en place de ce processus transversal dont la performance dérouler selon cinq étapes successives (Demand Planning sur les résultats de leurs entreprises respectives s’est avérée Review, Supply Planning Review, Reconciliation Plans Review, (hausse du taux de service et de la qualité des prévisions, baisse Financial Review et Management Review) a trois vertus des niveaux de stocks...). Nommer un responsable de l’animaessentielles : anticiper les besoins tion du S&OP facilite l’assiduité en ressources opérationnelles et en aux réunions selon un calendrier évolution de la demande, faciliter préétabli et une certaine rigueur la gestion des priorités clients/pro(préparation pour se focaliser sur duits et partager la prise de risque les décisions clefs et rendre ces pour l’entreprise. Une table ronde réunions plus efficaces)... De nomimpliquant Véronique Adenis, breux autres conseils pratiques ont Directrice Associée, Demand Planété prodigués par les intervenants De gauche à droite : Elisabeth Auzanneau (Diagma),Véronique Adenis ning de Johnson & Johnson Santé qui ont pu échanger plus avant (Johnson & Johnson), Bertrand Régnauld (Groupement des Mousquetaires), Alain Guinouet (Mars) et Bertrand Neyret (Siniat). Beauté, Bertrand Régnauld, Direcavec la salle. ■ CP ©C.POLGE L 20 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 L’ESSENTIEL Mes Sorties 21/06/2012, Paris Kurt Salmon, a brossé pour sa part un tableau très actuel des attentes des consommateurs en magasin. Un témoignage complété par l’exposé d’Olivier Burah, Directeur MV Business de Checkpoint, qui a abordé le concept de « visibilité marchandise », générateur selon lui d’importants gisements de profitabilité. La matinée s’est terminée sur une vidéo présentant une application RFID réalisée chez Carrefour Belgique, puis par le retour d’expérience de Frédéric Morand, Chef de projet flux marchands de Système U. Durant l’après-midi, des ateliers de démonstration ont abordé, par groupes d’une quinzaine de personnes, des sujets très concrets comme l’étiquetage textile externalisé, la RFID opérationnelle en magasin, les outils d’inventaire en temps réel, les nouvelles solutions antivol avec ou sans antenne... La journée s’est terminée par une Table Ronde animée par JeanPhilipe Guillaume de Scmag sur le thème « Sommes-nous prêts pour l’avenir ? » Une question à laquelle les intervenants de la journée ont apporté leurs propres éléments de réponse. ■ JPG Arman de Vallois, Associé de Kurt Salmon Olivier Burah, Directeur MV Business de Checkpoint JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 ©JP.GUILLAUME J eudi 21 juin s’est déroulé au Stade RolandGarros le « Fashion Day France » organisé par Checkpoint Systems et Neopost ID en partenariat avec Psion et Zebra. Pour ouvrir cette journée dédiée en grande partie à la gestion de la Supply Chain dans l’industrie textile, Matthieu le Taillandier, Vice Président textile Europe de Checkpoint Systems et Alain Férard, PDG de Neopost ID, ont évoqué les grandes mutations qui s’opèrent dans ce domaine : le sourcing lointain, des schémas logistiques remis en question, des modes de consommation différents, des technologies nouvelles, bref, un marché qui se réinvente constamment : « Dans ce contexte de mutation permanente, la vélocité des entreprises fera la différence », affirme Alain Férard, non sans évoquer les technologies qui permettent d’acquérir de l’agilité comme le tag RFID à la source. Après cette entrée en matière, Francis Louis, Responsable Trade & Supply Chain à la banque HSBC a dévoilé les tendances enregistrées en matière de commerce international, avec un focus sur le marché du textile. Armand de Vallois, Associé du cabinet ©JP.GUILLAUME Une journée consacrée à la SC textile 21 L’ESSENTIEL Mes Sorties. 20/06/2012, Paris Barloworld donne sa vision du marché français ercredi 20 juin, la société Barloworld Supply Chain Software organisait un séminaire afin d’inaugurer sa toute nouvelle implantation dans des bureaux parisiens. En ouverture de cette demi-journée, Kevin Boake, Directeur Général de la société, a évoqué les raisons qui l’ont conduit à ouvrir un bureau français : « C’est un marché mature et éprouvé ». Effectivement avant cette implantation, la société avait déjà commercialisé ses solutions via des partenaires (comme le cabinet Citwell), ce qui lui permet de mettre en avant des références telles que GrandOptical, ND, Geodis, Speedy ou Sylvania. « Notre base clients a atteint une taille critique. Les ressources locales sont désormais en place », conclut Kevin Boake avant de passer la parole au nouveau Country Manager, Gilles Alais. Ce dernier a présenté rapidement l’offre logicielle, laquelle se décline en trois solutions : Cast, un logiciel de Network Design qui aide à définir la configuration optimale d’un réseau logistique (combien d’entrepôts, à quel endroit, quelle taille, quels types de transport, quels ports, etc.), Cino, un outil d’optimisation des stocks multi-échelons (selon la stratégie mise en œuvre), et Optimiza pour calculer les propositions de réapprovisionnement, planifier la demande, gérer les commandes et les indicateurs de performance. ©JP.GUILLAUME M ©JP.GUILLAUME Kevin Boake, DG de Barloworld problématique à laquelle son entreprise a été confrontée : « Nous voulions obtenir une proposition de commande hebdomadaire prenant en compte un niveau de stock de sécurité, un stock maximum, les contraintes des fournisseurs, ceci pour 100% de la gamme et sur trois sites différents ». Elle a ensuite exposé la mise en œuvre de la solution proposée par Barloworld et les bons résultats obtenus. Puis Christophe Bisiaux, Chef de projet à l’Isel (Institut Supérieur d’Etudes Logistiques) de l’université du Havre, a commenté dans quelles circonstances et avec quels moyens cet organisme de formation a participé au projet Valver de Renault Environnement : « Valver est une initiative de grande ampleur visant à modéliser le réseau logistique lié à la récupération du verre des automobiles chez les démolisseurs, les concessions et les réparateurs ». Un travail qui a généré l’élaboration de 19 scénarios pour au final réduire l’empreinte carbone de la filière. Le séminaire s’est terminé par une présentation des produits via plusieurs ateliers de démonstration. Les échanges avec les participants se sont poursuivis en fin de journée autour d’un verre. Barloworld SCS est une société originaire d’Afrique du Sud. Elle emploie 90 personnes et réalise un CA annuel de 22 M$. Elle appartient au groupe Barloworld qui représente un revenu de 7 Md$ pour un effectif global de 19.000 collaborateurs. ■ JPG Une offre complète, des témoignages concrets… Après une intervention de Cathy Polge et Jean-Philippe Guillaume de Supply Chain Magazine autour de la gestion d’une complexité croissante de la Supply Chain et de l’aide que peuvent apporter les logiciels du marché sur les plans stratégique, tactique, opérationnel et exécutif, Marie-Ange Terrasse, Responsable Achats et approvisionnements de Carclass France a expliqué la 22 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 Marie-Ange Terrasse, Responsable achats et approvisionnements de Carglass ©JP.GUILLAUME Gilles Alais, Country Manager L’ESSENTIEL Mes Sorties 26/06/2012, Paris Coup de cœur Agora du SCM pour SCMag M organisé et animé par Hervé Galon (auteur, entre autre, du célèbre « Bêtisier » de SCMag ), Jean-Philippe Guillaume a interviewé Jean Oberlé, Vice-Président Transport Groupe de Schneider Electric. La soirée s’est poursuivie par un repas au cours duquel les 130 participants ont pu échanger dans un climat convivial, « marque de fabrique » de l’Agora. Rappelons que ce club de réflexion est réservé aux Managers en charge des opérations et de la Supply Chain au sein d’entreprises industrielles ou de distribution de plus de 500 personnes. Son comité d’organisation est composé de Marc de la Fons, PDG de la Sodis, Cyrille Antoine, Vice-Président Supply Chain de Logo Luxury Eyewear, Didier Bruel, VP Distribution Europe de Technicolor, Jean-Christophe de Kerchove, Directeur des opérations Benelux d’Air Liquide Medical, Jacques Fougerousse, Supply Chain Manager, Clémentine Mermet Des Dranges, Directrice Supply Chain et Opérations de Warner Music, Guillaume Prenot, Directeur des opérations de la 20th Century Fox Pathe Europa, Xavier Spitzmuller, Directeur Supply Chain de Rottendorf pharma. Diagma, EOL, FM Logistic, Generix Group et Savoye en sont les partenaires. ■ ©AGORA DU SCM ardi 26 juin, Supply Chain Magazine s’est vu décerner « Le coup de Cœur » du club Agora du Supply Chain Management. Le trophée a été remis par un membre du bureau, Gaël Prigent, Supply Chain Manager de France Boissons et par un représentant des partenaires : Eric Decroix, DG France de FM Logistic. L’équipe de Supply Chain Magazine a tenu à remercier chaleureusement Michael Lejard, à l’initiative de ce club, ainsi que tous les membres qui depuis sept ans le font vivre. Depuis sa création en 2005, Supply Chain Magazine accompagne le développement de l’Agora qui réunit avec ses différentes déclinaisons (Lyon, Lille, Bruxelles) près de 200 Managers de la Supply Chain. Au cours de cette même soirée, qui se déroulait au restaurant « La Maison Blanche », s’est tenue une Table Ronde sur le thème « Comment les innovations techniques et managériales façonneront la Supply Chain de demain ». Laurent Grégoire, Fondateur du Groupement Supply Chain & Achats des Centraliens, Pierre Georget, Directeur de GS1, Dominique Thisse, Operations Director de Pfizer France et Yannick Meiller, Professeur à l’ESCP, ont pu échanger leurs points de vue. Après ce débat 5 & 6/06/2012, Lyon Spilog a tenu ses promesses ©JP.GUILLAUME ©JP.GUILLAUME ©JP.GUILLAUME D Un projet de logistique urbaine récompensé Les Trophées de la logistique durable ont été décernés le 6 juin à Lyon, dans le cadre du salon Spilog. Une vingtaine de dossiers étaient en compétition. Jean-Luc C’est un projet de logistique urbaine réunissant trois Fournier, sociétés (Lyon Parc Auto, Deret et Interface Trans- Directeur du port) qui a reçu le trophée d'or. Pour réduire le nom- marketing bre de camions en centre ville, les lauréats ont conçu de Deret et réalisé en périphérie de Lyon un « espace logistique urbain ». Les poids lourds déchargent leurs palettes sur cette plate-forme et des véhicules propres prennent le relai, à savoir deux camions Deret pour 31 points de livraison. La tournée de livraison est optimisée dans sa globalité alors qu'avant, chaque transporteur obéissait à sa propre logique de livraison. Au total, 250 palettes et 1.500 colis sont ainsi livrés par mois. Jean-Luc Fournier, Directeur marketing de Deret a rappelé que son entreprise est pionnière en logistique durable depuis 2009. Le trophée d'argent a été remis à Otrans pour le remplacement de deux chaudières, permettant à cette filiale de STVA de passer du fioul au bois. Un mode de combustion qui dimiFredriech Laubscher, nuerait de 350 tonnes le CO2 rejeté et économiserait Directeur Supply Chain jusqu'à 25.000 € par an. Enfin, la société Cofely (groupe de Bayer Cropscience, Président du Club Logistique GDF Suez), déjà primée en janvier dernier aux Rois de la Globale et membre du jury Supply Chain, a reçu le trophée de bronze pour la strucdes trophées de la logistique durable. turation d’une filière bois énergie. ■ JPG JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 ©JP.GUILLAUME epuis sa création en 2006, le salon Spilog s'adresse aux entreprises de la région lyonnaise. De ce point de vue, la ténacité de Michel Wacquet (organisateur) est payante, car à défaut du nombre, les visiteurs présents manifestent un réel intérêt pour les exposants (principalement des éditeurs, prestataires et consultants), lesquels détectent souvent de nouveaux Michel Wacquet besoins : « Nous avons identifié quatre projets intéressants», nous confiait un éditeur informatique à l’issue du premier jour. Un intérêt que l'on perçoit également dans les salles de conférences, à travers un public assidu et attentif. Cette année encore, le salon Spilog était organisé conjointement au salon Use IT, offrant une possibilité supplémentaire de toucher des professionnels qui ne seraient pas venus spontanément à un événement Supply Chain ». 23 L’ESSENTIEL Vu Ailleurs. SUISSE POLOGNE De nouveaux process pour les canards Le groupe de presse Lingerie fine à l’international Esotiq & Henderson a sélec©CORYTON suisse Tamedia, basé à Zurich, a choisi la filiale locale de Fiege pour moderniser sa logistique. L’expérience du prestataire allemand avec la presse d’outreRhin, dont le Frankfurter Allegemeine Zeitung et le Handelsblatt, a joué en sa faveur. Fiege Logistik Switzerland a la responsabilité opérationnelle de la Supply Chain, en particulier en matière de planification, de préparation de commandes et de transport. L’entreprise reprend 14 employés, modernise le système informatique et installe de nouveaux processus de gestion des flux. ■ CC ROYAUME-UNI Coryton carbure au diesel ’ancienne raffinerie de Petroplus à Coryton, située sur l’estuaire de la Tamise, dans l’Essex, a été acquise par une joint-venture entre Royal Vopak, Green Energy et Shell afin de la transformer en terminal d’importation et de distribution de produits pétroliers en eaux profondes, qui serait le premier du genre au Royaume-Uni. Le terminal permettra ainsi d’importer du diesel depuis des raffineries partout dans le monde. C’est le néerlandais Vopak, spécialisé dans le stockage de produits pétroliers, qui est chargé par la JV de réaliser le développement du site, puis d’opérer le terminal. Il aura une capacité de stockage de 500.000 m3 au départ, qui pourrait être portée ensuite si nécessaire à un million de mètres cubes. ■ CC L ETATS-UNIS Lean Six Sigma et business intelligence La centrale d’achat et de dis- 24 ETATS-UNIS Goodman attaque le marché américain oodman frappe fort pour s’implanter aux Etats-Unis, « le marché immobilier le plus grand, le plus liquide et le plus transparent » pour l’investisseur et développeur immobilier australien. D’une part, les engagements capitalistiques sont annoncés à hauteur de 800 M$ (641 M€), un accord avec un partenaire financier majeur étant sur le point d’être trouvé. La stratégie d’investissement consistera à cibler les investissements dans des bâtiments de classe A sur les marchés immobiliers logistique et industriel nord-américains clés : Los Angeles (Inland Empire), San Francisco, Seattle, New-York, le New Jersey et Philadelphie ainsi que les hubs logistiques de ports intérieurs, multimodaux ou de rang 1. D’autre part, Goodman s’associe au développeur californien Birtcher spécialisé sur les marchés immobiliers logistique et industriels. Pour Greg Goodman, PDG du groupe australien, « un facteur clef de succès pour entrer sur un nouveau marché est de s’assurer d’avoir la connaissance et l’expertise locale. » Basée à Los Angeles, la compagnie Birtcher, créée il y a 73 ans, a développé plus de 5,6 millions de m2 dans l’ouest et le sud des Etats-Unis pour des clients comme Nike, Xerox ou General Electric. Goodman a déjà investi sur trois sites jugés dynamiques : deux dans l’Inland Empire et un dans la baie de San Francisco, à Oakland. Une offre a été déposée à Leigh Valley, près de Philadelphie. Et Goodman travaille à plusieurs opportunités sur ses marchés cibles. Il gère des actifs à hauteur 15,2 M€ en Asie-Pacifique et en Europe. ■ CC ©GOODMAN G ©GOODMAN tribution des points de vente Dunkin’Donuts (café et beignets) et Baskin Robbins (crème glacée), National DCP, a retenu l’américain Transplace pour gérer sa logistique amont aux Etats-Unis. Le système de gestion du transport du prestataire améliorera la visibilité du cycle de vie des chargements en provenance de centaines de fournisseurs et destinés aux sept centres de distribution, et réduira les coûts directs de transport. Son expérience dans la restauration rapide et ses relations à long terme avec son réseau de transporteurs sont des atouts aux yeux de la centrale d’achat américaine. Il en va de même pour ses investissements dans le Lean Six Sigma et ses outils de business intelligence destinés à ses clients sur son portail Web, qui améliorent la visibilité sur les opérations de transport en temps réel. ■ CC tionné la joint-venture britann i c o - p o l o n a i s e Keswick Vector SCM Polska pour gérer l’entreposage et la distribution de la lingerie féminine et des maillots de bain de marque Esotiq et les sousvêtements masculins Henderson. La JV a créé une filiale, Vector Fashion Services, afin de gérer le contrat depuis son centre de distribution situé dans le Prologis Park de Gdansk. Elle est chargée de stocker et de distribuer les produits sur environ 150 magasins en Pologne. En outre, elle met la lingerie sur cintre, étiquette les produits et distribue depuis son entrepôt sous douane aux grossistes russes, ukrainiens et tchèques. ■ CC N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 L’ESSENTIEL Vu Ailleurs GRANDE-BRETAGNE ALLEMAGNE/ THAILANDE/INDE ByBox acquiert PPR Solutions La société de services ByBox Transport exceptionnel pour les usines Construire une usine ©WABER’S a acquis à 100 % PPR Solutions pour renforcer son offre HONGRIE ©BYBOX Electrolux et Waberer’s, amis de 30 ans lectrolux a signé un nouveau contrat de trois ans avec l’entreprise de transport Waberer’s International qui lui fournit ses services depuis près de 30 ans. La société hongroise reste le principal prestataire de transport du groupe suédois. Elle est chargée de distribuer les produits depuis les deux sites de production de réfrigérateurs d’Electrolux en Hongrie dans six pays européens. Le volume transporté annuellement équivaut à 25.000 camions complets. ■ CC E de services Supply Chain de bout en bout. ByBox en était l’actionnaire majoritaire depuis deux ans. PPR Solutions, qui emploie 200 techniciens opérera sous le nom de ByBox Tech Resource. ■ CC AUSTRALIE Les bouteilles de whisky prennent le train fin que la consommation de whisky écossais en Europe de l’Est ne contribue plus à la pollution des routes européennes, des milliers de bouteilles de whisky écossais prennent le train via une ligne hebdomadaire entre Londres et la ville polonaise de Wroclaw. Au préalable, les conteneurs de bouteilles empruntent la ligne entre l’Ecosse et la capitale britannique. Le service est opéré par J.G. Russells et DB Schenker Rail. Compte tenu du traditionnel pic avant Noël qui augmentera les volumes transportés, la ligne de DB Schenker Rail entre la Grande-Bretagne et la Pologne deviendra bihebdomadaire cet automne. Le Directeur de DB Schenker Rail Grande-Bretagne, Carsten Hinne, souligne que « le whisky écossais nécessite des solutions Supply Chain régulières, sécurisées et fiables. » Il serait regrettable en effet que nos concitoyens d’Europe de l’Est aient à déplorer des ruptures d’approvisionnement en Scotch au moment des fêtes de fin d’année… ■ CC A ©SIEMPELKAMP Kuehne+Nagel a renforcé son contrat avec Corning Cable Systems en Australie. La filiale du groupe américain Corning spécialisée dans la fabrication de câbles fibre optique et cuivre et d’équipements associés pour le secteur des télécommunications dit l’avoir choisi pour sa gestion logistique, sa philosophie orientée client et ses systèmes d’information avancés. Le prestataire est chargé de la gestion des flux de transport amont et de celle de l’entrepôt de 18.000 m2 du producteur à Melbourne : réception, inspection qualité, stockage, livraisons aux usines, gestion des stocks, consolidation, gestion du transport, Reverse Logistics, coupe de câbles… ■ CC ECOSSE-POLOGNE ©DB SCHENKER RAIL K+N resserre les liens avec Corning Cable Le prestataire suisse nécessite une coordination parfaite pour en acheminer les machines de production. Le fournisseur d’équipements industriel allemand Siempelkamp en est persuadé. Il a fait appel en juillet 2011 à son compatriote Log Win, son prestataire depuis 13 ans, pour s’en charger. En sept mois, Log Win a fait transporter les équipements pour une usine de construction de panneaux de bois à Rayong, en Thaïlande, en provenance de ses usines de Krefeld, en Allemagne et de Wuxi, près de Shanghaï, en Chine. Il a fallu 12 expéditions en provenance des ports de Hambourg et de Shanghaï jusqu’au port de Laem Chanbang, comportant des composants allant jusqu’à 95 tonnes, pesant au total 6.000 tonnes, plus 150 conteneurs pour les plus petits éléments. Puis les derniers 80 km se sont effectués par la route. A la même période, Logwin a transporté avec 30 conteneurs 40 pieds des composants, d’un poids total de 400 tonnes, pour une usine automobile de Chennai, en Inde. ■ CC JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 25 L’ESSENTIEL Vu Ailleurs. EUROPE ROYAUME-UNI/ IRLANDE Forever choisit Manhattan Spicers choisit Infor pour gérer la demande orever Direct EU BV, la structure chargée de la distribution en Europe des produits de beauté et de santé à base d’Aloe Vera fabriqués par l’Américain Forever Living Products, met actuellement en place son propre centre logistique européen à Roosendaal aux Pays-Bas. Cet outil de 17.000 m2, pleinement opérationnel début 2013, sera piloté notamment par des solutions informatiques issues de la Supply Chain Process Platform de Manhattan Associates, à savoir Warehouse Management (WMS) et Supply Chain Intelligence (contrôle des performances Supply Chain). Sa mission sera de gérer et d’exécuter les commandes packagées ou uniques pour quelque 500.000 distributeurs indépendants répartis dans 90 pays à travers toute la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ainsi que de réaliser des opérations de valeur ajoutée telles que l’étiquetage pays par exemple. La préparation fera appel à des technologies de type Pick to Light, avec passage sur convoyeur automatisé et trieur. A l’origine, le schéma logistique de cette société américaine de vente en réseau (à l’instar de Tupperware) s’est d’abord appuyé sur un mélange d’envois direct des produits finis depuis les usines américaines et sur un certain nombre de centres de distribution disséminés dans la région EMEA. La décision de centraliser la distribution en Europe date de plusieurs années, mais la prestation était jusque-là externalisée, également aux Pays-Bas. ■ JLR nfor annonce que Spicers, distributeur de fournitures et d’équipement de bureau au Royaume-Uni et en Irlande, a choisi Infor10 Demand Planning afin d’améliorer l’ajustement des stocks par rapport à la demande et d’accroître le taux d’exécution des commandes, tout en renforçant le service client. Spicers compte plus de 16.000 références et 15 collaborateurs Responsables de la planification de l’approvisionnement dans ses différents centres de distribution. L’outil sera utilisé dans toute l’organisation. Il devra anticiper la demande, répondre aux critères de réassortiment et gérer plus efficacement les changements de modèles. « Dans le cadre des efforts déployés pour améliorer significativement nos procédés de planification de la demande, nous avons investi dans un système sophistiqué conçu en fonction des interconnexions de notre secteur d’activité », a déclaré David Molyneux, Directeur des stocks chez Spicers. Cette solution va remplacer le système existant en fin de vie. ■ JPG F MAROC Renault-Nissan récompense STVA ors de la convention annuelle regroupant ses 200 principaux fournisseurs de logistique et de transport en Europe, Renault-Nissan a décerné le prix de l’innovation 2012 à STVA pour son projet logistique à Tanger. Ce prix récompense le groupe à travers sa filiale Geodis STVA Tanger Méditerranée (GSTM), pour sa totale implication dans le projet marocain. Dans le cadre de ce projet, le transporteur a conçu des wagons spécifiques et dédiés pour l’acheminement des véhicules de la nouvelle usine Renault-Nissan de Melloussa vers le port de Tanger-Med. Il assure également le chargement et le déchargement de ces navettes ferroviaires, en flux tendu, entre l’usine et le port, soutenant ainsi le Groupe Renault dans sa volonté de faire de cette usine un site « propre » (zéro carbone, zéro rejet industriel liquide). La filiale marocaine de STVA gère, avec ses 100 collaborateurs, la plate-forme de l’usine, les navettes ferroviaires, la plate-forme au terminal du port de Tanger, ainsi que le chargement/déchargement des navires. A terme, plus de 400.000 véhicules seront transportés par an. Renault-Nissan a ainsi salué la mobilisation et l’engagement des équipes STVA tout au long des trois années d’élaboration du projet tout comme lors de la phase de démarrage des opérations qui s’est déroulée avec succès. ■ JPG L 26 N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012 I ITALIE Un outil d’apprentissage automatique des promotions chez Danone oolsGroup a lancé un produit de Trade Promotion Forecasting (planification des promotions) qui exploite la technologie émergente de l’apprentissage automatique (Machine Learning). Un des premiers utilisateurs, Danone Italie, aurait obtenu une réduction de 20 % des erreurs de prévision pour une précision atteignant 92 %. L’éditeur souligne que la plupart des entreprises de PGC dépensent jusqu’à 12-15 % de leur revenu brut en promotions commerciales. En dépit de ces énormes investissements, ces sociétés ne parviennent généralement pas à obtenir le retour souhaité. « Un grand nombre de variables liées les unes aux autres de façon plus ou moins complexe se cachent sous des quantités de données totalement inutiles. La résolution de ce problème est cruciale », estime le PDG de ToolsGroup, Joe Shamir. La nouvelle solution de ToolsGroup serait la première à exploiter l’apprentissage automatique pour régler ce genre de problème. Cette méthode permettrait de reconnaître les caractéristiques partagées des événements promotionnels et d’identifier leurs effets sur les ventes de produits. « Cette nouvelle technologie apporte une amélioration majeure dans la visibilité de la demande, la qualité des prévisions et le niveau de détail des prévisions, ce qui est crucial pour la gestion de la planification de la chaîne logistique au niveau des comptes et le fondement du processus de promotion commerciale », souligne encore l’éditeur. Le projet Danone Italie concernait une large gamme de produits frais caractérisés par une demande dynamique, une durée de conservation courte et la nécessité d’une prévision exacte de demande. Les campagnes de publicité constituaient une variable supplémentaire à intégrer. ■ JPG T L’ESSENTIEL Vu Ailleurs EUROPE CENTRALE ROYAUME-UNI Zetes acquiert InCAPTIO Zetes annonce l’acquisition de l’entre- nique Shop Direct, qui gère de nombreux sites marchands en ligne et opère dans 49 pays, a renouvelé son contrat avec Damco Royaume-Uni et Irlande, son prestataire Supply Chain depuis 2005. Le choix a été influencé par les initiatives prises par l’entité logistique du groupe danois AP Moller Maersk en matière de Supply Chain et de systèmes d’information. Shop Direct est un utilisateur pilote de la nouvelle solution Dynamic Flow Control de Damco, qui replanifie automatiquement les expéditions en fonction de changements de dernière minute (cf. N°63 p. 21). ■ CC ©YUSEN LOGISTICS Shop Direct rempile avec Damco L ’e-commerçant britan- BENELUX Yusen Logistics fait forte impression a filiale Benelux du groupe nippon Yusen Logistics a remporté un contrat avec Océ Belgium, fournisseur de systèmes d’impression et de gestion de documents. Océ est en cours d’intégration avec Canon. Aussi Yusen Logistics sera chargé de l’entreposage de copieurs et d’imprimantes grand format et de la livraison de 5 à 10 chargements quotidiens de produits Canon et Océ pour les clients de ce dernier en Belgique et au Luxembourg. ■ CC L prise tchèque InCAPTIO (fournisseur de solutions d’identification automatique pour la chaîne d’approvisionnement) auprès d’Intermec. Ce rachat permet à Zetes d’élargir son réseau en Europe centrale. InCAPTIO réalise un CA d’environ 2 M€ et emploie 15 personnes. « Notre nouvelle équipe à Prague bénéficie d’une expérience importante dans les projets régionaux en solutions mobiles pour les grandes multinationales, notamment en Russie avec nos collaborateurs russophones. InCAPTIO possède en outre un portefeuille important de clients dans le secteur de la construction automobile à grande échelle. La société présente un grand potentiel de croissance », explique Alain Wirtz, CEO du groupe Zetes. L’investissement financier consenti par Zetes, dont le montant n’est pas précisé, contribuera à « revitaliser sa stratégie de croissance ». ■ JF JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66 27 L’ESSENTIEL Le Bêtisier. Faut-il prévoir ? ette question peut paraître un peu provocante, mais en réalité tout dépend du point de vue que l’on adopte : celui du consommateur ou du producteur, du prévisionniste, du Demand Manager, du Supply Planner… J’ai assisté à plusieurs reprises aux discussions contradictoires entre partisans et adversaires du Flowcasting, cette approche qui consiste à recueillir la prévision au plus près du consommateur pour être le plus juste possible. Ses contempteurs répliquent qu’en multipliant les points de prévision, on augmente l’incertitude, car – c’est bien connu – la somme des incertitudes est supérieure à l’incertitude de la somme. Si c’était tout noir ou tout blanc, on n’en parlerait plus. Comme disait Fernand Raynaud « ça dépend ». Ca dépend de la qualité de l’information « locale », qui elle-même dépend du marché, du Business dont on parle, etc. Par exemple, bien malin qui peut prévoir ce que je vais commander au restaurant, moi même je ne le sais pas… Et mon penchant pour le moelleux au chocolat vs. le tiramisu « della casa », s’il est statistiquement quantifiable, n’indiquera rien de mon choix immédiat. Par contre, au niveau du restaurant, c’est sûrement statistiquement prévisible… sinon que de clients insatisfaits ! C ©VADIM KOZLOVSKY-FOTOLIA Une des questions clés est : de quelle fiabilité, à quel niveau d’agrégat et à quel horizon a-t-on besoin pour répondre aux attentes des clients ou à la volonté de la stratégie commerciale ? L’autre question clé est : le gain marginal résultant d’une fiabilité de prévision accrue (par exemple en se rapprochant du consommateur) est-il supérieur à son coût d’obtention ? Deux grandeurs difficilement mesurables d’ailleurs… Et la réponse dépend probablement de nombreux facteurs, comme évoqué ci-dessus. ©SCMAGAZINE Les choses sont différentes dans le milieu industriel : la puissance des statistiques des produits de grande consommation n’est plus de mise, la qualité des prévisionnistes non plus, mais par contre, souvent, le client est palpable ! Le terrain de jeu est alors différent (si on peut dire). On peut connaître son besoin, voire le façonner, négocier les délais, utiliser des modules configurables, etc. autant de techniques permettant de s’affranchir d’une prévision précise. Réagissez à cette rubrique, partagez vos impressions en écrivant à [email protected] 28 Un Directeur industriel m’expliquait un jour que le planificateur de l’usine faisait d’excellentes prévisions car il était le point de convergence de toutes les formes de demande, que les écarts locaux s’atténuaient entre eux, qu’il avait tous les historiques et savait ce dont il avait besoin pour caler son plan de production ! Hélas, il était bien incapable d’anticiper la grosse affaire pleine de demandes spécifiques, qu’il découvrirait subitement à son grand effarement alors que toute la sphère commerciale la négociait depuis des mois. Ne parlons pas des lancements de produits et des retraits, phases délicates sources de beaucoup de maux (et de mots !), car la prévision y est non seulement nécessaire mais doit être accompagnée d’une bonne dose de collaboration entre fonctions ! Dans un monde idéal, la prévision la plus satisfaisante, c’est celle qu’on n’a pas besoin de faire, soit parce qu’on vend du sable au bord du désert (mais y a-t-il un marché ?), soit parce qu’on a une vraie commande dont les délais permettent de se passer de prévision… et si ce n’est pas le cas, on relit l’article ! Et vous, avez-vous déjà rencontré de telles situations ? N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
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