Automne 2011 - Société internationale d`arboriculture Québec inc.
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Automne 2011 - Société internationale d`arboriculture Québec inc.
Automne 2011 Volume 34, Numéro 3 ISSN 1712-0322 Photo: Marie-France Pelletier Dans ce numéro Le rendez-vous arboricole – Programme automnal Les 15 ans du Championnats des élagueurs Nouvelles de la FIHOQ Les racines des arbres Méthode de diagnostic ARCHI A&UF – Résumés du mois de juillet et septembre 2011 Société Internationale d’Arboriculture -Québec inc. S.I.A.Q. inc. CONSEIL D’ADMINISTRATION 2011 ( Président Membre du Comité exécutif de la S.I.A.Q. ) Président élu Christian Buteau Bruno Paquet Hydro-Québec Courriel : [email protected] Ville de Montréal Courriel : [email protected] Vice-Président Administrateur Marie-France Pelletier Simon Imbeault Centre de form. horticole de Laval Courriel : [email protected] Ville de Joliette Courriel : [email protected] Représentant – Chercheur arboriculture & foresterie urbaine Christian Messier Représentant – Commercial Sylvain Légaré Arbo-Design Courriel : [email protected] Courriel : [email protected] Représentant - Écoles Steve Desautels Représentant – Élagueur Jean-Pierre Cossette Centre des Moissons Courriel : [email protected] Ville de Montréal Courriel : [email protected] Représentant – Municipal Gregg Staniforth Représentant – Services publics Jean Larivière Ville de Montréal Courriel : [email protected] Hydro-Québec Courriel : jean.lariviè[email protected] PUBLICATIONS ET COLLABORATION Coordonnatrice et Éditeur Natalie Vézina Courriel : [email protected] Pour collaborer avec un article, publier une publicité ou autre Les textes à publier doivent être envoyés par courriel ou par la poste sur un CD avec la mention du logiciel de traitement de texte utilisé, de la version et du format (Ex. : Word, version 7.0 pour Windows) accompagnée d’une copie imprimée sur papier. Les CD ne seront pas retournés. Les textes doivent obligatoirement être en format PC compatible (pas de MAC). Faire parvenir tout document à l’adresse indiquée plus haut. COORDONNÉES Société Internationale d’Arboriculture - Québec (S.I.A.Q.) inc. Case postale 69042 Laval (Québec) H7X 3M2 Tél. : (450) 689-9393 Sur le web : www.siaq.org Courriel : [email protected] Québec-Arbre est la publication officielle d’information des membres de la S.I.A.Q. Québec-Arbre est publiée quatre fois l’an par la Société internationale d’arboriculture-Québec inc. (S.I.A.Q.), un chapitre de l’International Society of Arboriculture (ISA), [P.O. Box 3129, Champaign, IL 61826-3129, USA] La direction de Québec-Arbre ainsi que la S.I.A.Q. laissent aux auteurs l’entière responsabilité de leurs textes. La direction de Québec-Arbre se réserve le plein droit de refuser tout texte, annonce ou autre document qui lui sont soumis pour publication dans cette revue et que la direction de Québec-Arbre juge non approprié, et ce, pour quelque motif que ce soit. Le contenu de Québec-Arbre peut être reproduit, à moins d’une mention contraire spécifique, avec citation de la source (publication, titre, auteur). Les Rendez-vous arboricoles Programme automnal Centre des congrès et d’exposition de Saint-Hyacinthe 1200, rue Johnson Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7K7 Programmation 7 h 30 Inscription, accueil et déjeuner (Salle Hyacinthe-Delorme) 8 h 30 Ouverture et mot de bienvenue 8 h 45 L’influence des sels fondants sur la croissance et la survie des arbres urbains 9 h 30 Les effets de la compaction et des types de sol sur l’organisation architecturale et le développement des racines d’arbres urbains Conférencier: Dr. Pierre Jutras, agr., biol. Pierre Jutras a fait ses études universitaires à l’université McGill (Ph.D. Bioresource Engineering et B.Sc. Agriculture) et à l’université de Montréal (M.Sc. Biologie). Fort d’une expérience de plus de 25 années il a développé une vaste expertise en recherche, en agronomie, en arboriculture urbaine et en écologie, dans l’ingénierie des systèmes biologiques et dans la modélisation mathématique de la croissance et survie des arbres en milieux difficiles et/ou fortement dégradés Le Dr. Jutras est responsable du programme de recherche appliquée sur l’arbre urbain à la Ville de Montréal et il est aussi professeur associé au département de génie des bioressources de l’université McGill. 10 h 30 Pause 10 h 45 Travaux de transplantation à la Place d’Armes Lors de la réfection d’un espace vert situé à la Place d’Armes, 18 marronniers d’un diamètre d’environ 20 cm ont été transplantés de leur lieu jusqu’au Parc Maisonneuve. Voici donc une présentation d’une vidéo démontrant toute les étapes de la transplantation ainsi qu’un exposé explicatif des travaux. Conférencier: Luc Nadeau, ing. f. 12 h 00 Assemblée générale (Salle Papineau-Douville) 13 h 00 Visite de l’exposition commerciale horticole de St-Hyacinthe 17 h 00 Fin de la journée Les Rendez-vous arboricoles Programme automnal Centre des congrès et d’exposition de Saint-Hyacinthe 1200, rue Johnson Saint-Hyacinthe (Québec) J2S 7K7 Formulaire d’inscription FRAIS D’INSCRIPTION AVANT LE 31 OCTOBRE 2011 Nom: Compagnie: Non membre .................. 130 $ Étudiants .......................... 65 $ APRÈS LE 31 OCTOBRE 2011 Adresse: Ville: Code postal: Membre: ........................ 125 $ Non membre .................. 155 $ Étudiants .......................... 85 $ Les taxes, le déjeuner-conférence ainsi que l’entrée à l’exposition sont inclus dans les prix réguliers. Téléphone: Courriel: Chèque ci-joint Membre: .......................... 95 $ Le colloque est admissible à la loi 90 favorisant la formation de la main d’œuvre. SVP Facturez-moi Les frais d’inscription ne sont pas remboursables. Seules les individus membres de la SIAQ ont droit au tarif membre (sauf les membres municipaux) Tout paiement doit être effectué à l’ordre de la « Société Internationale d’Arboriculture-Québec inc. Le programme et le formulaire d’inscription sont aussi disponible sur le site Internet au www.siaq.org Paiement VISA Veuillez faire parvenir votre formulaire d’inscription aux coordonnées suivantes: Mode de paiement Montant: PAR COURRIEL Numéro de la carte: [email protected] Date d’expiration: Nom sur la carte: PAR LA POSTE Case postale 69042 Laval (Québec) H7X 2E8 Signature du détenteur: Mois: ___________ Année: __________ SIAQ CHAMPIONNAT C’ÉTAIT LA FÊTE AU CHAMPIONNAT ! En 2011, le championnat des élagueurs du Québec fêtait ses 15 ans. Hey oui, déjà 15 ans que les élagueurs de partout en province peuvent se mesurer aux meilleurs de leur profession. Et nous pouvons déjà vous dire que cette 15e édition est un succès sur toute la ligne. une note positive. Quelques explications, démonstrations des différentes épreuves et le coup d’envoi du 15e Championnat des élagueurs est donné aux alentours de midi. L’événement s’est tenu cette année les 10 et 11 septembre dernier au Parc Louis-Querbes à Joliette. Il va sans dire que c’est une première présence remarquée dans cette ville accueillante et chaleureuse. Et cette année, enfin, la température a été magnifique tout au long de la compétition. Les bénévoles fourmillaient sur le site dès les premières lueurs du jour en ce vendredi ensoleillé. Il faut élaguer les arbres, préparer les épreuves et organiser le site afin que tout soit prêt pour l’inspection du samedi mais surtout que le site soit entièrement sécuritaire pour recevoir la vingtaine de participants inscrits à la compétition. Les participants à cette 15e édition Quelques tintements de cloches, klaxons qui sonnent et la compétition va bon train. Un peu plus loin sur le site, Paul et Jean-François profitent du passage de petites familles pour initier les plus jeunes à la grimpe. Tout sourire aux lèves, les jeunes repartent avec une expérience en plus. Qui sait, ils auront peut-être attrapé la piqure. Les exposant sont installés et accueillent les visiteurs. De petits attroupements se forment près des clôtures de sécurité et on entend la foule scander le nom du participant qui donne tout afin de mettre la main sur le précieux trophée. Au milieu du terrain, Martin, de la firme Altec, s’amuse à offrir au jeunes et moins jeunes des tours de nacelle. Vu d’en haut, le site est vraiment magnifique. Des bénévoles à l’œuvre À la fin de la journée, les participants auront disputé un peu plus de la moitié des épreuves. Vers 18 h, les épreuves étant terminées pour la journée, tous ont quitté le site afin de se reposer un peu, demain sera aussi une grosse journée. La formule sur 2 jours, aussi employée en 2010, ayant été accueillie favorablement, le comité a récidivé pour ce 15e rendez-vous. Samedi 10 septembre, l’inscription des participants débute dès 8 h en vue de l’inspection des équipements. Le site est prêt, le ciel est bleu… et la journée s’amorce sur Dimanche matin 11 septembre… et 10e anniversaire des attentats du World Trade Center. Mais sur le site, nous sommes à des lieux de penser à ces tristes événements. Le soleil est une fois de plus parmi nous et le temps s’annonce encore magnifique. Que demander de plus. Dès 9 heures, les sites s’animent. Automne 2011 3 SIAQ C’est la poursuite des épreuves jusqu'à environ 13h. Une fois les épreuves préliminaire terminée et dans l’attente des résultats et de la préparation du Défi des maîtres, une nouvelle épreuve amicale voit le jour. Un tête à tête au Footlock. Dans un arbre, 2 câbles sont installés. 2 grimpeurs vont rivaliser de rapidité pour sonner la cloche en premier. Ils vont ainsi défiler par équipe de 2. Une fois les temps comptabilisés, les 2 meilleurs temps vont s’affronter pour une ultime ascension. C’est Leilak Arel-Anderson et Simon Imbeault qui ont été les plus rapides. Ils s’affrontent donc dans un tête à tête amical. Leilak remportera l’épreuve avec un temps d’un peu plus de 13 secondes. Bonne nouvelle, les 2 grimpeurs seront récompensés… une paire de bottes de sécurité, chacune offerte par Sécurité Landry et L.P. Royer. CHAMPIONNAT Américaine, 4 participants se disputeront l’ultime épreuve soit Leilak Arel-Anderson, Vincent Jolin, Steve Desautels et Vincent Lamothe. L’épreuve est lancée dans l’ordre décroissant du classement préliminaire. À tour de rôle, les participants auront 20 minutes pour compléter les différentes stations installées dans l’arbre. La foule est bien installée au pied de l’arbre, à l’extérieur de la zone de sécurité. Les encouragements sont nombreux. Au loin, sous le grand chapiteau, les compétiteurs, concentrés, voire même un peu nerveux, attendent leur tour. Les enjeux sont grands… une allocation permettant au champion de participer à la compétition Internationale qui aura lieu à l’été 2012 à Portland, en Oregon. Un a un, ils effectuent l’épreuve. Quelques-uns terminent, pas très fiers de leur performance, d’autres plus confiants. Le sort est jeté, on compile maintenant les résultats pour le grand dévoilement. Les épreuves terminées, tous ont rendez-vous sous le grand chapiteau. Hot-dogs, gracieusement offerts par FTQ – Local 1676 tout au long du week-end, service de bar et relaxation attendent les participants, bénévoles, exposants et supporteurs. La 15e édition sera bientôt chose du passé mais tous, sourire aux lèvres, semblent avoir grandement apprécié la fin de semaine… et il parait que la bière est bonne et froide ! La compétition a été un grand succès cette année. Avant de procéder à la cérémonie de remise des prix, nos juges en chef en profitent pour faire un « débriefing ». On veut entendre les commentaires constructifs et les suggestions pour continuer d’améliorer l’événement. Ce qu’on entend nous fait plaisir. Les gens participent, au grand bonheur des instigateurs de l’événement. Tous les résultats sont disponibles sous forme de tableau à la fin de cet article. Ils sont également disponibles sur le site Internet au www.siaq.org dans la section « Championnat » C’est notre président, Christian Buteau, qui a l’honneur d’agir à titre de maître de cérémonie. Avant de dévoiler le grand gagnant, il insiste sur la participation des nombreux bénévoles, qui durant toute la fin de semaine, on travaillé d’arrache pied pour faire de cet événement un succès. Ils sont les maîtres d’œuvre de ce championnat. Des prix de présence offerts par nos nombreux exposants et commanditaires ont donc été offerts afin de les remercier de leur participation. Tous sont repartis avec un prix. Leilak Anderson qui amorce sa montée C’est au milieu de l’après-midi que s’amorce le Défi des maîtres. En plus de Marilou Dussault, représentante féminine et championne Nord- 4 Automne 2011 Il ne faut pas non plus passer sous silence la contribution exceptionnelle de nos commanditaires et exposants qui au fil des ans, ont toujours été là afin de rendre possible le Championnat. SIAQ CHAMPIONNAT Pour cette 15e édition, une plaque commémorative à été remise à Arbo-Design, Powertech Inc., Sécurité Landry, Stihl Ltée ainsi que Vermeer Canada afin de les remercier de leur appui inestimable. Les plaques ont été remises par notre président, Christian Buteau. Il est important de savoir qu’un événement d’une telle ampleur ne pourrait avoir lieu sans l’appui financier de nos nombreux commanditaires et exposants. Vous trouverez à la fin de cet article, la liste complète de tous ceux qui ont participé à cette édition. Vincent Lamothe (3e), Leilak Arel-Anderson (1er), Vincent Jolin (2e) Marilou et Leilak se rendront donc à Portland en Oregon en août 2012, afin de concourir avec les meilleurs élagueurs au monde à « l’International Tree Climbing Championship ». Soyons fiers de nos représentants. Ils font rayonner l’arboriculture ! Sylvain Légaré, Arbo-Design Daniel Landry, Sécurité Landry Douglas Bélanger, Powertech Richard Kingstone, Stihl Ltée Il était maintenant temps de dévoiler le grand gagnant. C’est Leilak Arel-Anderson qui a mis la main sur le prestigieux trophée, suivi de Vincent Jolin et de Vincent Lamothe. Steve Desautels termine quant à lui au pied du podium. Photo : Luc Belcourt Nos champions sont une fois de plus très gâtés. Fidèle à ses habitudes, la firme Sécurité Landry remet un sac remplis d’équipement aux 3 premiers participants. Afin de promouvoir la présence des filles dans un métier traditionnellement masculin, le Centre de formation horticole de Laval a offert une bourse de 500$ à Marilou Dussault. C’est la directrice du centre, madame Louise Gohier, qui effectue la remise. Marilou est maintenant une grande ambassadrice de l’arboriculture au Québec. Elle a offert de bonnes performances au niveau International et a même été sacrée championne NordAméricaine à l’hiver 2011. Automne 2011 5 SIAQ Un tel événement demande des heures de préparation. Pour mener à bien une telle compétition, les bénévoles ont dû travailler fort. Ils sont maintenant une denrée rare et il est important de leur faire part de notre reconnaissance. Vos sourires, vos remerciements, votre appréciation sont pour eux le meilleur salaire. Un merci tout spécial à Sylvain Légaré, Jean-Pierre Cossette, Christian Buteau, Marie-France Pelletier et Ian St-Jean, les principaux instigateurs de l’édition 2011. CHAMPIONNAT (Cliquez sur l’image pour accéder à leur site) Bien des gens n’ont pas été nommés dans ce texte. Nous avons compté plus de 50 bénévoles qui ont participé, il est donc impossible de tous les nommer, mais vous qui vous reconnaissez, merci mille fois pour votre participation. Soyez fiers de faire partie de l’équipe du Championnat des élagueurs. L’organisation d’un événement de la sorte demande l’appui financier de commanditaires. Votre apport est primordial, nous en sommes reconnaissants. Merci donc à vous tous pour votre participation. Voilà ! C’est ainsi que le rideau s’est fermé sur cette 15e édition du Championnat des élagueurs du Québec. Merci à tous les gens qui ont œuvré, de près ou de loin, et contribué au succès de cet événement. Il faut donc déjà amorcer le travail en vue du championnat de 2012. Le comité doit s’agrandir… nous avons besoin de vous pour faire de cet événement un succès. Si vous avez un peu de temps à donner, peu importe vos compétences, nous avons besoin de vous. N’hésitez donc pas à communiquer avec le bureau au 450 6899393 ou nous envoyer un message par courriel à [email protected]. À plusieurs, la charge de travail sera bien moins lourde ! À l’an prochain 6 Automne 2011 La compagnie Stihl a offert une scie à chaine, cadeau qui a été tiré parmi les 22 participants à la compétition. C’est Vincent Jolin qui a remporté le prix. Il pose ici en compagnie de Richard Kingstone, représentant de l’entreprise. Date et site des prochaines compétitions internationales (ITCC) : 10 au 15 août 2012 – Portland, Oregon 3 au 7 août 2013 – Toronto, Ontario 2 au 6 août 2014 – Milwaukee, Wisconsin 8 au 12 août 2015 – Orlando, Floride SIAQ CHAMPIONNAT TABLEAU COMPLET DES RÉSULTATS Épreuves préliminaires Rang # 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 6 21 8 7 5 10 3 18 2 1 9 23 19 20 16 17 12 4 11 22 13 Nom Leilak Anderson Vincent Jolin Steve Desautels Vincent Lamothe Julien Dansereau Jérémie Bellemare Simon Bouchard Maurice Pilotte Mathieu Dandenault Marilou Dussault Marc Robitaille Benoit Girard Éric Labonté Kyle Bray François Perreault Vincent Robin Johann Fortier David Dos Santos Mathieu Guimond Yannick Lamarche Marc-André Marion Travail aux câbles 82,49 66,78 90,00 80,97 75,04 75,72 78,42 81,42 75,05 71,88 64,91 75,73 72,38 76,26 70,59 70,35 65,37 58,40 58,50 57,50 68,33 Montée libre 17,24 20,00 14,23 15,40 10,75 8,60 10,58 0,00 4,00 0,00 13,69 7,52 9,49 13,07 1,76 5,76 0,00 1,65 9,38 0,00 0,00 Footlock 20,00 12,51 9,76 13,65 12,74 4,03 6,74 5,45 0,61 4,71 0,00 0,00 2,07 3,96 3,41 0,00 0,00 11,34 3,17 0,00 0,00 Sauvetage aérien 28,00 27,68 14,95 24,82 28,00 30,55 21,95 28,32 28,64 22,59 28,64 22,59 21,32 0,00 16,55 8,27 19,41 7,64 0,00 7,95 7,95 Lancer du poids 10,00 20,00 12,00 6,00 9,00 13,00 11,00 13,00 18,00 21,00 10,00 6,00 0,00 9,00 9,00 16,00 13,00 14,00 12,00 6,00 0,00 Total 157,73 146,97 140,94 140,84 135,52 131,90 128,69 128,18 126,28 120,18 117,23 111,84 105,26 102,29 101,31 100,39 97,78 93,02 83,05 71,46 Disqualifié Tableau des médailles par épreuve Épreuve Travail au câble Montée Libre Footlock Sauvetage aérien Lancer du poids Steve Desautels Vincent Jolin Leilak Anderson Jérémie Bellemare Marilou Dussault Leilak Anderson Leilak Anderson Vincent Lamothe Mathieu Dandenault et Marc Robitaille Vincent Jolin Maurice Pilotte Vincent Lamothe Julien Dansereau Maurice Pilotte Mathieu Dandenault Commanditaire de l’épreuve Or Argent Bronze Automne 2011 7 SIAQ CHAMPIONNAT 3 9 10 10 19 22 22 10 13 5 110 0 4 9 10 10 25 25 25 9 13 5 121 Temps 5 9 8 10 23 25 23 8 13 5 114 Déductio n de classement Total 45 44 49 94 116 115 44 66 25 548 Moy 9,00 8,80 9,80 18,80 23,20 23,00 8,80 13,20 5,00 109,60 1 0 5 7 0 13 19 0 5 30 19 2 0 10 9 0 15 22 0 9 30 35 3 0 10 7 0 16 21 0 4 30 28 1 8 Temps 4 0 7 8 0 15 5 0 3 30 Déductio n de classement 5 0 8 8 0 11 18 0 4 30 19 0 40 39 0 70 85 0 25 150 109 Moy 0,00 8,00 7,80 0,00 14,00 17,00 0,00 5,00 30,00 21,8 1 0 4 3 0 11 0 0 1 30 0 2 0 6 6 0 19 0 0 6 30 7 3 0 7 4 0 12 0 0 4 30 0 2 4 0 3 4 0 10 0 0 0 30 0 Temps 5 0 5 8 0 20 0 0 7 30 10 Déductio n de classement 0 25 25 0 72 0 0 18 150 17 Moy 0,00 5,00 5,00 0,00 14,40 0,00 0,00 3,60 30,00 3,40 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 3 Temps Déductio n de classement 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Moy 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0 1 10 7 6 0 15 11 0 9 0 58 2 8 10 7 0 19 10 0 11 0 65 3 7 9 8 0 18 18 0 13 0 73 4 10 10 10 0 16 10 0 13 0 69 Temps 24,29 9 8 10 0 17 17 0 10 0 71 44 41 0 85 66 0 56 0 336 Moy 8,80 8,80 8,20 0,00 17,00 13,20 0,00 11,20 0,00 67,2 Automne 2011 3 1,40 4 44 2 20,80 Total 5 1 109,60 Total Total Rang 112 classement) Pénalité 91 5 MOY FINALE ( - pénalité de Bonus 5 15 TOTAL Descente 12 9 Égoïne 8 25 Station 3 20 25 Émondoir 19 14 Station 2 13 10 Station 1 9 10 Déplacement 6 9 Ré-ancrage Installation du câble de travail 9 2 Entrée dans l'arbre Juge 1 Discalifié Steve Desautels Marilou Dussault 8 Stations de travail 0,00 Déductio n de classement 67,20 1 Épreuve commanditée par Vincent Lamothe Vincent Jolin Leilak Arel-Anderson Participant RÉSULTATS DU DÉFI DES MAÎTRES Automne 2011 9 SIAQ CHAMPIONNAT LE CHAMPIONNAT EN PHOTOS Merci à Luc Belcourt et Vincent Lamothe qui nous ont gracieusement fait parvenir quelques clichés de l’événement. Photos : Luc Belcourt Photos : Vincent Lamothe 10 Automne 2011 Automne 2011 11 Par Guy Dubreuil LA PAROLE AUX MEMBRES La direction de Québec-Arbre ainsi que la S.I.A.Q. laissent aux auteurs l’entière responsabilité des propos tenus dans la section« La parole aux membres ». REMERCIEMENTS À LA SIAQ Par Guy Dubreuil, directeur Général, Vermeer Canada inc. C’est avec une grande fierté que j’ai reçu la plaque honorifique soulignant la participation de Vermeer Canada au Championnat des élagueurs du Québec. Cette plaque souligne l’effort soutenu, année après année, par les membres de mon équipe. Je la reçois en leur nom, car sans eux, aucune activité n’est possible. Je me souviens du tout premier Championnat. Un travail gigantesque, une poignée seulement d’hommes et de femmes qui ont érigé les bases de ce que nous pouvons vraiment appeler RÉUSSITE. Année après année, ce sont toujours des bénévoles qui ont fait de cette réunion arboricole une fin de semaine de joie, de rires et aussi de pleurs. De fiers compétiteurs et aussi de certaines compétitrices qui ont fait la barbe à leurs collègues masculins. On appelle ça la relève. Elle est nécessaire et ne s’achète pas, tu ne peux pas commander un « crate » de relève. Le Championnat a été pour plusieurs un tremplin pour consolider ce qu’ils ont appris dans leur formation. Ça leur a permis de fonder leur propre entreprise, de partager leur expérience et ainsi s’assurer de fournir une relève de qualité. Sans ces jeunes, il n’y aurait pas eu de championnat. Il faut souligner et féliciter chaque participant, du premier au dernier. Ne jamais oublier n’est que de leur rendre justice. Nous, de Vermeer Canada avons manqué seulement un championnat : celui du verglas, en 1998 qui a été fait avec des participants exténués par les 12 Automne 2011 80-90 heures de travail. Peu de gens savent que de concert avec l’armée canadienne et les mesures d’urgence, nous avons travaillé d’arrache pied pour fournir les pièces d’équipement raison, entièrement raison ! Difficile de faire de cette journée un succès sans l’appui de ces personnes. Remercions les aussi. L’équipe de Vermeer : En arrière : Mario Brunet, Jocelyn Malépart, Guy Dubreuil, Marc Paradis, Jason Frigon, André Heine. En avant : Marcel Belisle, Gabriel Boutin, Yan Deslauriers. Absent : Éric Poisson nécessaires. Les militaires avec leurs appareils de levage attendaient dans notre cour et ramassaient les unités au fur et à mesure que les inspections étaient faites pour repartir sur le terrain. Nous avons toujours été fidèles au Championnat. Il est important pour les entreprises de s’impliquer. La relève c’est aussi celle des commanditaires. Sans commandite, les coûts d’une telle organisation seraient prohibitifs voire impossible à organiser. Et les bénévoles… eux aussi sont à féliciter. Je me souviens de la sortie en règle d’un président sur l’importance des bénévoles. Il avait Pour terminer, je voudrais aussi remercier tous les clients qui nous ont supportés au cours de ces dernières années. Lors du premier Championnat, nous étions 4 personnes à desservir la province. Notre équipe est maintenant composée de 10 personnes à temps plein. Au printemps 2012, nos bureaux et ateliers seront réaménagés dans des nouveaux locaux à Laval, adjacents a la déserte de l’autoroute 13, coin 440. Ne soyez donc pas surpris de voir une pancarte « à vendre ou à louer » en face de nos locaux. NOUVEAU Service d'affûtage de couteaux sur place, aucune attente, prix imbattables ! Exemple : Couteau de 8" de long, 1,00 $ du pouce (maximum d'affutage de 1/16). Pour un jeu de couteaux de BC600XL le prix de 16 $ comparativement à un jeu neuf dont le prix de détail est de 99,20 $. Inventaire de couteaux réusinés en main. Pour informations : Mario Brunet 514-331-1332 Automne 2011 13 FIHOQ ARBORICULTURE NOUVELLES DE LA FIHOQ À la suite de la tenue du Conseil d’administration et de l’Assemblée générale annuelle de la FIHOQ ainsi que de l’Assemblée générale d’Horticompétences le 15 juin dernier à Beloeil, voici les principaux éléments d’intérêt pour les membres de la SIAQ. Plan d’action de la FIHOQ Les Fleurons du Québec célèbreront leur cinquième anniversaire en novembre prochain. Comme à chaque année, des présentations et des conférences (les Ateliers verts) seront tenues dans les différentes régions du Québec. Les membres de la SIAQ pourraient en profiter pour faire part de réalisations notoires dans le domaine (préservation d’arbres existants, soins aux arbres patrimoniaux, programme de plantation ambitieux ou innovateur, etc.). Il s’agit de contacter MarieAndrée Boucher pour suggérer une conférence locale. La création prochaine d’un Centre multidisciplinaire en écologie urbaine et périurbaine pour étudier les effets environnementaux des végétaux en milieu urbain est une opportunité majeure pour les membres de la SIAQ de faire connaître l’importance des arbres en milieu urbain, particulièrement pour lutter contre les îlots de chaleur urbains, une situation qui s’avère des plus préoccupantes. Il pourrait en découler des programmes de plantation intensifs ainsi qu’une certaine accentuation des activités d’entretien arboricole afin de préserver la forêt urbaine existante et 14 Automne 2011 lui permettre de jouer ses multiples rôles de manière plus efficace. Une subvention sera prochainement demandée afin de produire un Guide des bonnes pratiques pour la plantation et l’entretien durable des végétaux ligneux et herbacés. Les membres de la SIAQ seront assurément sollicités pour la rédaction de la portion traitant sur les soins arboricoles. En février 2012, un Forum sur l’environnement d’une durée de deux jours sera tenu vraisemblablement à Saint-Hyacinthe avec comme thématique provisoire pour le moment « Les végétaux, des solutions pour l’environnement ». Les membres de la SIAQ intéressés à s’impliquer sont invités à le signaler au secrétariat de la SIAQ. Concernant l’agrile du frêne, la FIHOQ est active afin d’assurer un certain leadership en collaboration avec les représentants gouvernementaux fédéraux et provinciaux en soutien aux associations concernées, dont la SIAQ. Un mémoire a été déposé par la FIHOQ le 25 avril 2011 sur l’avantprojet de la Loi sur l’aménagement durable du territoire et de l’urbanisme, faisant état, entre autres, de l’importance de la foresterie urbaine dans l’appréciation de la qualité de vie en milieu habité. Ce mémoire a été diffusé par voie électronique à tous les membres de la SIAQ au printemps dernier. En ce qui a trait à HortiCompétences, le ministère de l’Éducation a proposé un nouveau métier semi-spécialisé en arboriculture-élagage soit « Femme, homme de sol » considérant qu’il s’agit d’un poste d’entrée et d’accès au métier d’élagueur. Après consultation avec la SIAQ, l’AQAC et le syndicat, cette proposition a été rejetée unanimement. La demande pour la révision du DEP en arboriculture-élagage auprès du ministère de l’Éducation est sous étude et une analyse exhaustive de la profession devrait être réalisée prochainement avec une étude sectorielle auprès de tous les entrepreneurs en arboriculture. Ce qui nous permettra de disposer d’un portrait très détaillé de notre secteur d’activité. Des démarches ont également été effectuées avec succès auprès du ministère de l’Éducation pour permettre aux participantes du DEP en arboriculture-élagage de participer au concours « Chapeau, les filles ! » visant à encourager les filles à choisir les voies professionnelles où la féminité est inférieure à 34%. Voilà pour l’essentiel les dossiers FIHOQ d’intérêt de notre secteur d’activités. Si vous souhaitez des informations plus détaillées sur l’un ou l’autre de ces dossiers, contactez directement notre représentant FIHOQ, Bruno Paquet. LES RACINES Par Bruno Paquet LES RACINES DES ARBRES: MYTHES, CROYANCES ET RÉALITÉS Peu de mythes sur les arbres en milieu urbain sont aussi persistants que tous ceux ayant trait aux racines, à leur croissance, à leur étendue proverbiale et surtout à leur toute puissance lorsqu'elles rencontrent un obstacle. Tour à tour, on les a accusé de soulever des maisons, de contribuer à leur affaissement, de déplacer des murets, de briser des trottoirs, de faire éclater les tuyaux d'égout, etc. De nombreux chroniqueurs horticoles ont profité d'une occasion facile en leur imputant, sans circonstances atténuantes, la responsabilité de tous les dommages se produisant dans le sol à proximité des maisons. La réalité est heureusement fort éloignée de toutes ces prétentions comme nous le découvrirons dans cette chronique. Examinons d'abord les fonctions de ces organes vitaux que sont les racines. Fonctions des racines On peut identifier dans un premier temps, deux types de racines, soit les racines ligneuses et non-ligneuses. Les racines ligneuses sont constituées des racines latérales originant de la base du tronc et se ramifiant rapidement à mesure qu'elles s'en éloignent. Leurs fonctions principales sont l'ancrage au sol et le support de l'arbre, le transport de l'eau, des éléments minéraux et des composés organiques entre le système racinaire et les parties aériennes, ainsi que l'entreposage des hydrates de carbone essentiels au métabolisme et à la survie de l'arbre. Ces racines sont permanentes et demeurent souvent fonctionnelles durant toute l'existence des arbres, sauf en cas de perturbation physique. Les racines ligneuses pénètrent rarement à une profondeur excédant un (1) mètre, on estime d'ailleurs que 99 % de l'ensemble des racines se retrouvent dans cette zone, dont plus de 70 % dans les premiers trente (30) centimètres du sol. Les racines croissant plus profondément dans le sol constituent davantage une exception que la norme de développement pour un système radiculaire. Même les essences caractérisées par la présence initiale d'une forte racine pivotante (chênes et pins entre autres) se développant verticalement, voient cette dernière perdre de son importance, après quelques années, au profit du développement de racines secondaires latérales. Les racines non-ligneuses sont représentées par les éléments fins, les radicelles, souvent comparées à une masse enchevêtrée de cheveux, et se retrouvent pour la grande majorité dans les vingt (20) premiers centimètres d'un sol. Elles se développent dans le prolongement et parmi le réseau de racines ligneuses, issues de ces dernières et se dirigeant généralement vers la surface du sol. Elles se ramifieront jusqu'à combler tout l'espace disponible à explorer dans l'environnement des racines ligneuses. Leur fonction principale est l'absorption de l'eau et des éléments minéraux qui sont par la suite, acheminés aux autres organes de l'arbre, via les racines ligneuses. La durée de vie des radicelles est cependant très éphémère, variant de quelques jours à plusieurs mois. Ainsi, durant l'hiver, jusqu'à 90 % des radicelles peuvent mourir et être remplacées le printemps suivant au moment de la reprise de croissance des racines. Les radicelles sont souvent aidées dans leur travail par la présence de mycorhizes, un champignon qui agit en symbiose avec les racines, augmentant l'efficacité de ces dernières en raison du volume accru de sol que leurs hyphes peuvent explorer. Croissance et développement des racines La croissance des racines est opportuniste en ce sens qu'elle se produit dans les zones du sol où l'environnement est favorable, généralement dans les secteurs pourvus en eau, en oxygène, en éléments minéraux. Les racines ne croissent donc pas dans une direction définie ou vers les réserves d'eau du sol, comme il est erroné de le laisser croire. Lorsque les racines rencontrent une zone d'humidité, les radicelles ont plutôt tendance à se ramifier pour mieux exploiter cette ressource. La disposition du réseau de racines est, habituellement, radiale et horizontale, cependant son cheminement est bien souvent tortueux puisque les racines suivent les voies de moindre résistance dans le sol. Longtemps, il a été prétendu que le système racinaire des arbres était limité à l'espace défini par la projection au sol de la cime. On sait maintenant que les racines des arbres feuillus s'étendent nettement au-delà de cet espace et colonisent le sol jusqu'à des distances horizontales correspondant à deux et même trois fois, la hauteur totale de l'arbre. Automne 2011 15 Par Bruno Paquet LES RACINES Cette même croissance des racines n'est pas répartie uniformément dans le temps. Deux principales périodes d'élongation des racines ont été identifiées dont l'une débutant au printemps avant le débourrement des bourgeons, pendant une vingtaine de jours, et l'autre à l'automne, suite à la chute des feuilles et s'étendant jusqu'aux premières gelées. Durant le reste de la saison estivale, ce sont les radicelles, devenues très actives, qui explorent chaque zone de territoire entourant les racines récemment lignifiées. Les racines pénètrent le milieu environnant en s'infiltrant dans les pores libres du sol et en déplaçant les particules de matière avec lesquelles elles sont en contact intime. La disponibilité de l'oxygène du sol constitue la principale contrainte à la croissance continue des radicelles dans le sol, les milieux compactés sont particulièrement inhospitaliers au développement des racines. Il a d'ailleurs été observé que les conditions anaérobiques rencontrées dans un sol urbain compacté sont similaires aux conditions régnant dans les sols inondés, soit une faible teneur en oxygène. Ce qui a permis d'établir un parallèle entre les essences capables de performer également dans ces deux milieux à prime abord, fort différents. INTERFERENCE AVEC LES INFRASTRUCTURES L'environnement urbain est un écosystème artificiel comportant très peu de similitudes avec l'écosystème d'une forêt naturelle. Les racines doivent en conséquence s'adapter à ce milieu éminemment hostile dans certains cas: présence d'argile, sols perturbés, compactés et minéraux, sécheresse, volume restreint, etc. Les racines des arbres doivent, de plus, composer avec des infrastructures souterraines ou superficielles, tels les fondations des maisons, les murets et trottoirs, les massifs de conduits électriques, et enfin, le réseau des égouts. Fondations des maisons Plusieurs municipalités québécoises ont fait l'objet de poursuites en réclamation, de la part de citoyens habitant des quartiers fortement urbanisés, suite au constat de dommages, de fissures dans les murs, d'affaissements des immeubles, où les réclamants considéraient que les arbres de la ville, en s'alimentant en eau ou par la pression de leurs racines, avaient provoqué directement ou indirectement les dommages aux propriétés. 16 Automne 2011 De par leur croissance, il est impensable de croire que les racines, aussi impressionnantes soient-elles, puissent déplacer des murs d'immeubles. La présence d'un sous-sol argileux a souvent été liée au fait que les racines sont présumées avoir provoqué la rétraction (diminution en volume) de l'argile suite à l'absorption par l'arbre de l'eau nécessaire à sa croissance et à sa transpiration. A notre connaissance, et jusqu'à maintenant, aucun lien de causalité n'a été établi de manière formelle entre l'action des racines et l'affaissement des fondations. Bien qu'il soit plausible que les racines, de par leurs activités souterraines, contribuent à la diminution de la teneur en eau des argiles du sol, et au tassement de l'argile qui s'ensuit, leur degré de responsabilité dans l'affaissement subséquent des immeubles, reste à démontrer et leur implication serait somme toute, minime. Les murets, les trottoirs et les aires pavées A la rigueur, les murets situés à proximité immédiate du tronc, et de construction simple sans ancrage latéral, peuvent être déplacés par les racines ligneuses de support. Il en est de même pour les trottoirs en béton, minces et ne comportant aucune armature métallique, qui sont soulevés par les racines et fissurés. Il a été constaté que les dommages prennent environ une quinzaine d'années à apparaître suite à la plantation d'un arbre, et que la zone d'influence ne dépasse que rarement une distance de un (1) à deux (2) mètres desdits arbres. Dans le cas des trottoirs, les mouvements du sol causés par le gel et le dégel, ou par un dépôt affleurant d'argile, peuvent être responsables des fissures apparaissant sur les aires bétonnées trop minces. Les fissures dans le béton, occasionnées par la présence souterraine d'une racine ligneuse, sont situées en alignement avec le tronc, et montrent après quelques années, un renflement au niveau de la fissure. Il est alors possible de creuser à proximité de la fissure, pour localiser la racine en cause et couper cette dernière. Comme dans le cas d'un élagage, il est préférable d'effectuer une coupe directionnelle de la racine à un embranchement, afin de diminuer la probabilité que le problème réapparaisse après quelques années. Automne 2011 17 Par Bruno Paquet LES RACINES Le fait de couper à un embranchement, favorise en effet, la réorientation des ressources de l'arbre vers des racines existantes et moins menaçantes pour les trottoirs, tout en limitant les risques de carie éventuelle des racines. Un traitement similaire peut être réservé aux racines causant des fissures dans les aires asphaltées. A titre préventif, il est recommandé d'augmenter l'épaisseur du trottoir puisque plus il est mince, plus les mouvements du sol, causés par les racines ou les variations dues au gel et au dégel, risquent de l'affecter rapidement. Signalons que les trottoirs des municipalités, très rarement fissurés, ont une épaisseur moyenne de 35 à 45 cm sur les côtés. On peut également augmenter la couche de pierre concassée installée sous le trottoir, améliorant l'effet tampon joué par cette fondation de pierre. Certains dispositifs physiques, en vue de favoriser la croissance des racines en profondeur, donc présentant une menace moindre aux trottoirs et aux aires pavées, sont à l'étude aux États-Unis. Mentionnons, les cuves en polyéthylène, l'implantation d'une couche de mousse de polyuréthane sous le béton et la pose de grillage imprégné de cuivre. Les réseaux d’égout Les racines d'arbres ne peuvent, dans aucune circonstance, provoquer ou occasionner des bris de conduites d'égout enfouies dans le sol. L'examen d'un grand nombre de causes par plusieurs spécialistes tant au Canada, qu'aux États-Unis et en Europe, conclut que les tuyaux et conduits doivent préalablement être fissurés, craquelés, ou brisés, avant que les radicelles ne puissent parvenir à s'introduire. L'étanchéité des tuyaux de grès installés voilà vingt, trente ou quarante ans, n'est plus assurée depuis nombre d'années. Nonobstant les bris causés par les mouvements du sol causés par le gel et le dégel ou par le tassement du sol; par les installations initiales déficientes; ou par les excavations réalisées à proximité, les joints de ce type de tuyaux laissent maintenant fuir une partie des liquides transportés, dans le sol environnant les conduits. Des zones d'humidité sont ainsi créées dans le sol, à une profondeur variable. Comme il a été mentionné plus haut, la majorité du système racinaire est localisée dans le premier mètre supérieur du sol. Ce qui n'empêche pas une portion réduite des racines, 18 Automne 2011 d'explorer le sol en profondeur. Cette exploration empruntera les voies souterraines offrant une moindre résistance à la progression des racines. À cet égard, les zones de tranchées excavées lors de l'installation des conduites, quelques dizaines d'années plus tôt, offrent un matériel de texture plus grossière favorable à la croissance des racines et les incitant, dans une certaine mesure à descendre plus profondément. Ces racines rencontrent éventuellement les zones humides créées à proximité des conduites endommagées. Compte-tenu que dans un milieu favorable, les racines ont tendance à se ramifier pour accroître leur efficacité, nous retrouvons alors une masse de radicelles pouvant entourer le tuyau brisé et pénétrant à l'intérieur de ce dernier en empruntant la fissure ou le joint ouvert. Une autre ramification s'ensuit dans le tuyau en raison de la présence de l'eau en abondance, provoquant, après un certain temps, l'obstruction partielle ou totale du conduit et rendant nécessaire l'intervention d'un plombier pour le dégagement du tuyau. Mais tous ces développements originent d'un bris initial dans le conduit, bris ayant résulté en la contamination du sol environnant par le contenu des égouts. En fait, la présence de racines dans un conduit nous signale une anomalie dans l'étanchéité du système d'évacuation des résidences. Certaines municipalités en profitent d'ailleurs pour dénoncer les contrevenants, suite à la réception de plaintes pour l'obstruction des tuyaux par les racines, et les mettre en demeure de réparer leur système déficient pour mettre fin à la contamination du sol. Signalons que l'avènement et la généralisation de l'utilisation de tuyaux d'égout en PVC, dont les joints sont scellés, préservent plus efficacement que le grès, la qualité et l'intégralité du système pour une plus longue période. Les arbres jouent donc un rôle utile dans la détection de sites domestiques de pollution souterraine, ils ne sont pas à l'origine du bris, contribuant plutôt à en signaler, indirectement, l'existence. Espérons que ces quelques lignes auront permis de démystifier les racines des arbres. Par Manon Frappier ASSURANCE SUR MESURE PROGRAMME D’ASSURANCE VIVACITÉ Un programme d’assurance qui a été bâti avec votre Association (FIHOQ), comportant des couvertures solides et spécifiques à tous les membres avec des taux très compétitifs. Valeur à neuf SANS obligation de reconstruire sur les mêmes lieux. Valeur à neuf pour le matériel d’entrepreneur de cinq (5) ans et moins. Garantie pour la responsabilité professionnelle des architectes et techniciens paysagistes diplômés ou d’agronomes. Assurance responsabilité civile de 2 millions$ pour parer à toutes les éventualités. Garantie pour le risque de pollution découlant des opérations relatives à l’utilisation ou la possession ou la vente de pesticides, d’herbicides et engrais. Garantie pour le risque de pollution découlant du matériel d’entrepreneur. 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Nous invitons donc les « facebookiens » qui ne l’ont pas encore fait à visiter notre page. Encouragez votre organisme et cliquez sur « J’aime ». Participez activement en y ajoutant des photos et des vidéos touchant l’arboriculture. Tenez-vous au courant des dernières activités ou la SIAQ sera présente. Participez au forum de discussion… vous pourrez ainsi discuter avec des intervenants en arboriculture, afin de trouver des réponses à vos questions, diffuser une information d’intérêt général ou tout autres sujets d’actualité. C’est VOTRE page, à vous de l’animer. http://www.facebook.com/SiaqInc 20 Automne 2011 REVUE FORÊT-ENTREPRISE Collaboration spéciale Le prochain article est tiré de la revue technique des forêts et des arbres, « Forêt-entreprise », no 200, septembre 2011, page 4 à 15. Il est publié avec la permission des auteurs. LA MÉTHODE DE DIAGNOSTIC ARCHI Applications aux chênes pédonculés dépérissants Par Christophe Drénou, Marine Bouvier, Jean Lemaire, CNPF-IDF Automne 2011 21 22 Automne 2011 Automne 2011 23 24 Automne 2011 Automne 2011 25 26 Automne 2011 Automne 2011 27 28 Automne 2011 Automne 2011 29 30 Automne 2011 Automne 2011 31 32 Automne 2011 Automne 2011 33 ISA ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY Les membres de l’ISA peuvent consulter les articles complets via le site Internet de l’ISA au www.isa-arbor.com. Code d’utilisateur et mot de passe requis. RÉSUMÉS DES ARTICLES PARUS DANS LA REVUE ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY, PUBLIÉE PAR L’ISA Volume 37, numéro 4, juillet 2011 Résumé des titres disponibles et accès au fichier PDF (membres ISA seulement, mot de passe requis, textes en anglais) Tree-related electric outages due to wind loading PDF Local outcomes of federal and state urban & community forestry programs PDF Ground-penetrating radar accurately locates tree roots in two soil media under pavement PDF Should we consider expected environmental benefits when planting larger or smaller tree species? PDF Effects of photographic distance on tree crown attributes calculated using UrbanCrowns Image Analysis Software PDF Compatibility of toothed ascenders with arborist climbing ropes PDF TREE-RELATED ELECTRIC OUTAGES DUE TO WIND LOADING / p. 147-151 Siegfried Guggenmoos Suite aux séquelles causées par une tempête de vent qui a interrompu le service pour plus de 40% des abonnés au service électrique de Pugget Sound Energy, les autorités réglementaires ont ordonné une enquête afin d’évaluer les options pour renforcer le réseau électrique. La phase initiale de l’étude a permis de quantifier l’étendue de la problématique des arbres le long des lignes d’électricité et a permis d’examiner la corrélation entre diverses variables mesurables sur le terrain et la fréquence des pannes causées par les arbres. Cette phase de l’étude a permis de corréler ensemble des données accumulées sur 10 ans à propos des vents et des pannes. Des degrés de risque de bris d’arbre ont été calculés et ont été employés pour modéliser les causes anticipées de panne par rapport à la vitesse du vent. Des modèles ont été développés afin d’évaluer l’impact des interventions qui permettraient de réduire le risque de panne lorsque le réseau est en présence d’arbres. LOCAL OUTCOMES OF FEDERAL AND STATE URBAN & COMMUNITY FORESTRY PROGRAMS / p. 152-159 Richard J. Hauer, Gary R. Johnson, and Michael A. Kilgore Accroître les programmes et les activités liés aux projets de foresterie urbaine et communautaire (en anglais: U&CF) aux États-Unis est le but premier des programmes fédéraux et d’état en foresterie urbaine. Cette étude a permis de constater que ces programmes au sein des 50 états des États-Unis ont permis d’accroître l’activité dans ce domaine entre 1997 et 2002 à un taux annuel de 2,1%. Plusieurs facteurs des programmes de foresterie urbaine au sein des états ont permis d’expliquer partiellement cet accroissement d’activité, et ce au moyen d’un modèle d’analyse de régression multiple et de corrélation. Le nombre d’assistants techniques constituait un facteur de prédiction fort d’un accroissement de l’activité locale. Moins de certitude était observée en relation avec les fonds publics de l’état consacrés pour les programmes d’état en foresterie urbaine ou leur investissement dans des programmes de subvention à partage de coûts. L’étude a permis d’établir une preuve quant à l’effet positif des programmes d’état et fédéraux en foresterie urbaine pour construire une capacité et un développement accru au sein des programmes locaux en foresterie urbaine. GROUND-PENETRATING RADAR ACCURATELY LOCATES TREE ROOTS IN TWO SOIL MEDIA UNDER PAVEMENT / p. 160-166 Nina Bassuk, Jason Grabosky, Anthony Mucciardi, and Gary Raffel Cette étude concerne un projet de localisation des racines d’arbre au moyen d’un système de radar à pénétration dans le sol ainsi qu’une comparaison des données recueillies par rapport à la réalité observée suite à l’excavation du même volume de sol dans le but d’analyser le degré de précision du système radar. En 2003, des Acer platanoides ‘Emerald Queen’ ont été plantés dans des 34 Automne 2011 ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY ISA tranchées remplies de deux types de sol compactés différents (un loam limoneux naturel et un sol structural). Les tranchées ont été recouvertes d’une couche de 10 cm d’épaisseur de béton. En 2008, un système de radar à pénétration dans le sol muni d’une antenne de 900 MHz montée sur un véhicule de reconnaissance a été utilisé afin de mener des scans linéaires sur le dessus de la couche de béton. Immédiatement après les scans, la couche de béton a été enlevée au-dessus des arbres sélectionnés et la totalité du système racinaire a été excavée au moyen d’un excavateur à air. Une analyse de régression employant des modèles à effet mixte a permis de démontrer que le radar s’est avéré efficace pour prédire la présence des racines à la fois au sein du sol naturel que du sol structural. Les corrélations obtenues étaient de r²=0,76 et de r²=0,81 respectivement pour le sol naturel et le sol structural. Pour le sol naturel compacté sous une dalle de béton, les données provenant du radar ont surestimé la présence des racines lorsqu’on était en présence de racines dont le diamètre était au minimum détectable, mais le signal indiquait malgré tout que des racines de cette catégorie étaient présentes. Pour le sol structural sous une dalle de béton, le radar permettait de détecter de manière fiable la présence des racines avec seulement une légère surestimation. Cette étude a permis de démontrer que les données provenant du système de radar à pénétration dans le sol permettaient de détecter de manière fiable la présence et la localisation des racines sous une couche de béton au sein de deux types différents de sols compactés. SHOULD WE CONSIDER EXPECTED ENVIRONMENTAL BENEFITS WHEN PLANTING LARGER OR SMALLER TREE SPECIES? / p. 167172 T. Davis Sydnor and Sakthi K. Subburayalu Le Projet d’Évaluation des Arbres d’Ornement de l’Ohio a débuté en 1965. Deux des plantations originales à Brooklyn en Ohio incluaient 17 aubépines de Lavallée (Crataegus × lavallei Hérincq ex. Lavallee) à petit déploiement et 84 féviers inermes (Gleditsia triacanthos L. ‘Sunburst’) à grand déploiement. Une des conséquences découlant du choix des arbres provient des valeurs différentes de bénéfices environnementaux générés par des arbres de dimension et de taux de survie différents. Les valeurs de bénéfices environnementaux n’ont pas été prises en compte à l’origine lors du choix des espèces, mais elles peuvent maintenant être calculées au moyen du logiciel i-Tree. Les algorithmes contenus dans le logiciel i-Tree Streets ont été utilisés pour calculer les bénéfices environnementaux de dix des arbres choisis au hasard parmi chacune des deux plantations à Brooklyn en Ohio, valeurs qui ont été ajustées en fonction des taux de survie, 89% pour les féviers sur Morton Avenue et 65% pour les aubépines sur Orchard Grove. Lorsqu’ajusté en fonction du taux de survie, les féviers fournissaient 430 $ US en bénéfices par arbre tandis que les aubépines affichaient une valeur moyenne de 57 $ par arbre. Lorsque qu’analysé sur la base du taux de survie, les féviers donnaient 7,5 fois plus de bénéfices que les aubépines. Quel que soit l’angle avec lequel on regarde le tout, on constate qu’il y a une diminution significative des bénéfices environnementaux obtenus à partir d’arbres à petit déploiement, et ce par rapport à des arbres à grand déploiement. Les municipalités devraient prendre en considération cet aspect lorsque l’espace disponible s’avère suffisant pour planter des arbres à plus grand déploiement EFFECTS OF PHOTOGRAPHIC DISTANCE ON TREE CROWN ATTRIBUTES CALCULATED USING URBANCROWNS IMAGE ANALYSIS SOFTWARE / p. 173-179 Mason F. Patterson, P. Eric Wiseman, Matthew F. Winn, Sang-mook Lee, and Philip A. Araman UrbanCrowns est un logiciel développé par le Service forestier américain (USDA Forest Service) qui permet d’informatiser les attributs de la couronne au moyen d’une photo digitale prise de côté et de quelques mesures de base recueillies sur le terrain. D’un point de vue opérationnel, on ne connaît pas jusqu’à quel point le logiciel performe bien ou non en fonction de diverses conditions de prise de photo d’arbres de dimensions diverses, ce qui peut avoir un impact sur les mesures de reproduction et de ce fait l’utilité du logiciel en question. Les chercheurs ont évalué la robustesse des données informatisées sur la couronne obtenues à partir du logiciel UrbanCrowns, et ce pour des érables à sucre (Acer saccharum) en milieu ouvert de dimensions variées et d’âge divers (depuis ceux plantés récemment jusqu’à ceux ayant atteint leur maturité). On a découvert que les données informatisées à la fois pour le volume et la densité de la couronne étaient hautement répétitives en fonction des diverses distances de prise des photos. Pour la majorité des différentes classes de dimension, le volume et la densité de la couronne variaient de moins de 5% en moyenne par rapport aux distances de prise des photos qui correspondaient entre 1,5 et 3 fois celles de la hauteur totale de l’arbre; cependant, des erreurs de 5 à 10% dans le volume de la couronne étaient communes pour les arbres plus gros (>46 cm de diamètre de tronc). Les calculs de volume de la couronne obtenus à partir du logiciel UrbanCrowns ont montré une grande fidélité par rapport à ceux Automne 2011 35 ISA ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY obtenus à partir d’équations dérivées de solides géométriques, et ce tant en terme de précision (R²=0,9783) que de finesse (B1=1,0033). Ces observations suggèrent que le logiciel UrbanCrowns comporte un potentiel en tant que méthode fiable pour mesurer les attributs de la couronne d’un arbre qui sont normalement évalués lors d’inventaires de forêts urbaines. COMPATIBILITY OF TOOTHED ASCENDERS WITH ARBORIST CLIMBING ROPES / p. 180-185 Brian Kane Les élagueurs utilisent des bloqueurs pour grimper aux arbres, à la fois en tant que substitut aux anneaux de Prussik employés pour la montée en footlock à double corde ou la montée au moyen d’une corde simple. Les manufacturiers, cependant, ont établi des limites explicites par rapport à l’emploi des bloqueurs, limites qui sont souvent violées lorsqu’ils sont utilisés en montée dans les arbres. Des bloqueurs ont été testés avec quatre cordes différentes de montée pour les élagueurs au moyen d’un test de chute dynamique; l’impact de la charge et la distance d’arrêt ont été mesurés. Des 67 tests effectués, la distance d’arrêt a rencontré celle décrite dans la norme EN 12841-2006, soit ≤2 m, seulement 10 fois. Les impacts moyens de charge étaient de plus de 5 kN et l’ajout d’un nœud autobloquant au bloqueur accroissait l’impact de la charge de plus de 6 kN. Les élagueurs ont besoin d’être informés quant à la manière appropriée d’utiliser les bloqueurs et aussi de n’employer ces derniers qu’avec des cordes appropriées à cet effet. Volume 37, numéro 5, septembre 2011 Preliminary evidence for using statistical classification of vibration waveforms as an initial decay detection tool PDF Specialized discounted cash flow analysis formulas for valuation of benefits and costs of urban trees and forests PDF A 100% tree inventory using I-Tree eco protocol: a case study at Auburn University, Alabama, U.S. PDF Landslides and the urban forest PDF Effects of tree stabilization systems on tree health and implications for planting specifications PDF Street tree inventory and tree risk assessment of selected major roads in Kuala Lumpur, Malaysia PDF) Rapid assessment of tree debris following urban forest ice storms PDF The effects of planting depth on windthrow, stability, and growth for four tree species in containers PDF PRELIMINARY EVIDENCE FOR USING STATISTICAL CLASSIFICATION OF VIBRATION WAVEFORMS AS AN INITIAL DECAY DETECTION TOOL / p. 191-199 Anthony N. Mucciardi, Christoper J. Luley, and Kevin H. Gormally Les arboriculteurs utilisent régulièrement le sondage sonore au cours d’une évaluation initiale d’arbres urbains pour déterminer la présence de zones de carie avancées et de cavités. Frapper le tronc avec un maillet produit des ondes sonores qui se propagent au travers du bois et en retour génèrent des sons caractéristiques et audibles. L’application correcte de cette procédure requiert malgré tout une évaluation subjective des variations sonores qui se produisent selon les différents types d’espèce de bois, leur densité et les conditions ambiantes de bruits. En conséquence, une approche de classification statistique a été développée pour automatiquement identifier une zone de carie à partir d’ondes sonores capturées au moyen d’une sonde d’accéléromètre qui est moins subjective et plus reproductive que l’approche humaine. Les algorithmes de classification ont été mis au point pour détecter la présence de carie par rapport aux caractéristiques aberrantes de vibration des formes d’ondes et ne dépendent pas des changements de vélocité des ondes sonores communément utilisés avec la plupart des tests soniques de détection de la carie. Cette approche a été testée dans le cadre d’une étude préliminaire avec 36 échantillons de segments de tronc représentant une grande variété d’espèces urbaines typiques et de différentes caries. Le système de classification a permis d’identifier avec succès la présence de carie dans 83% des échantillons, et ce indépendamment de la l’espèce et du diamètre du tronc. Les résultats de cette étude de faisabilité ne peuvent être transférés directement dans le cadre réel d’inspections d’arbres sans l’apport de tests additionnels sur des arbres debout, mais ils démontrent l’utilisation potentielle des accéléromètres couplés à un système de classification statistique comme support de l’évaluation initiale de la carie chez les arbres urbains par un arboriculteur. 36 Automne 2011 ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY ISA SPECIALIZED DISCOUNTED CASH FLOW ANALYSIS FORMULAS FOR VALUATION OF BENEFITS AND COSTS OF URBAN TREES AND FORESTS / p. 200-206 Kristin S. Peterson and Thomas J. Straka Les arbres urbains et les forêts ont des bénéfices et des coûts distincts qui peuvent être évalués financièrement. Bien qu’il y a des méthodes d’évaluation communément employées pour évaluer la valeur d’arbres individuels et celle des forêts urbaines, il existe aussi une méthode qui est plus difficile à utiliser en pratique et qui est l’analyse des flux futurs de trésorerie. C’est la méthode d’évaluation qui calcule le mieux la valeur de l’argent en terme de temps et qui permet une comparaison temporelle des coûts et des bénéfices. Les méthodes courantes d’évaluation du bois sont discutées en regard du contexte urbain et l’analyse des flux futurs de trésorerie est présentée comme une méthode d’évaluation supplétive viable pour évaluer les arbres urbains. Des modèles simples sont présentés qui permettent de solutionner les évaluations forestières urbaines types au moyen d’un logiciel conventionnel d’évaluation. Des exemples typiques de scénarios d’évaluation des coûts et bénéfices d’arbre urbain sont fournis, et ce avec des calculs d’évaluation des flux futurs de trésorerie en regard de la valeur présente et de la valeur nette présente au moyenne de formules spécialisées de flux futurs de trésorerie. A 100% TREE INVENTORY USING I-TREE ECO PROTOCOL: A CASE STUDY AT AUBURN UNIVERSITY, ALABAMA, U.S. / p. 207212 Nicholas A. Martin, Arthur H. Chappelka, Gary J. Keever, and Edward F. Loewenstein Le campus de l’Université Auburn dans la ville du même nom en Alabama aux États-Unis a été employé comme site d’une étude de cas à propos de l’applicabilité de i-Tree Eco au moyen de d’un inventaire complet des arbres. L’inventaire 2009-2010 de la zone sous gestion du campus couvre un territoire de 238 ha. L’information recueillie de chacun des arbres incluait le DHP, la hauteur de l’arbre, la largeur de couronne, le pourcentage de mortalité et le pourcentage de condition de santé. L’inventaire complet comportait 7345 arbres dont le Lagerstroemia spp. (lilas des Indes), le Quercus phellos (chêne-saule) et le Pinus taeda (pin à encens) étaient les espèces les plus nombreuses sur le campus. Le DHP moyen et la hauteur totale moyenne de tous les arbres étaient de 16,4 cm et 8,5 m respectivement avec un pourcentage de couverture des cimes d’approximativement 16%. Deux cotes de condition ont été attribuées pour chacun des arbres et les résultats indiquaient que le pourcentage de dépérissement seul n’est pas une mesure suffisante d’évaluation de la condition de l’arbre. Dans cette étude de cas, on a observé que les procédures de i-Tree Eco constituaient un outil efficient et effectif et qu’elles fournissaient des informations précieuses en regard de la structure et de la fonction de la forêt urbaine de l’Université Auburn. LANDSLIDES AND THE URBAN FOREST / p. 213-218 Robert E. Loeb and Samuel King Des arbres et des semis ont été renversés et tués par les éboulements de rochers et les glissements de terrain qui se sont produits lors des pluies records du 1er et du 2 mai 2010 dans la Réserve naturelle d’état de Radnor Lake à Nashville au Tennessee (États-Unis). Les pertes ont été analysées en fonction des espèces, de la surface terrière, du diamètre et de l’épaisseur de la couche de racines, du pourcentage de pente, du degré d’occurrence des éboulements et des glissements de terrain, et de la classification de l’espèce en fonction de son type de système racinaire (système racinaire latéral versus pivot racinaire ou racines profondes). Le nombre de tiges perdues pour chacune des espèces avait une distribution similaire aux résultats contenus dans l’inventaire de 2009 de ce site, mais le nombre de semis était significativement sous-représenté dans les sites de glissement. La mortalité en arbres était près de cinq fois supérieure à celle des semis perdus. Même s’il y avait pratiquement des nombres équivalents d’arbres et de semis possédant un système racinaire latéral par rapport à ceux ayant un pivot racinaire ou des racines en profondeur, 74% des pertes en semis provenaient d’espèces à système racinaire en surface. Les diamètres et épaisseurs moyens de couches de racines étaient significativement plus élevés dans les zones d’éboulement que dans les zones de glissement de sol, et ce même si la surface terrière ne différait pas significativement. Automne 2011 37 ISA ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY Dans les deux types de mouvements de terrain, l’inclinaison de la pente n’était pas corrélée avec l’épaisseur ou le diamètre de la couche de racines, ou la surface terrière. Similairement, pour les deux types de système racinaire, l’inclinaison de la pente n’était pas significativement corrélée avec l’épaisseur de la couche de racines. La plantation d’arbres à pivot racinaire diminue les risques de mouvement de terrain, mais des progrès dans la culture de taxons, tels ceux de caryer (Carya spp.), sont requis pour assurer la préservation du pivot racinaire durant le processus de transplantation. EFFECTS OF TREE STABILIZATION SYSTEMS ON TREE HEALTH AND IMPLICATIONS FOR PLANTING SPECIFICATIONS / p. 219225 Kendra J. Labrosse, Robert C. Corry, and Youbin Zheng Un système de stabilisation des arbres est requis pour assurer la stabilité et maintenir la posture de l’arbre lors de la transplantation. Cependant, le tuteurage ou l’ancrage au sol peuvent compromettre la santé de l’arbre. Les auteurs de la présente étude ont approfondi les effets de ces systèmes de stabilisation sur l’arbre afin d’améliorer les normes techniques de plantation des arbres urbains. Les symptômes visuels de condition des arbres ont été enregistrés à partir de 488 arbres avec et sans système de stabilisation à Guelph en Ontario au Canada. Les résultats montrant des retards de croissance, de la mortalité et des problèmes de parasites étaient moins nombreux chez les arbres avec des systèmes de stabilisation. La santé était négativement affectée par les systèmes de stabilisation sous la forme de plus de symptômes de troncs annelés, de tronc enflés et de flétrissure des feuilles. Les arbres plantés sur les terrains publics ont démontré qu’ils profitaient mieux de la présence d’un système de stabilisation tandis que les arbres sur terrains privés exprimaient plus d’effets négatifs avec ces systèmes. Les implications pour les professionnels en foresterie urbaine sont une limitation des pratiques de stabilisation des arbres en fonction des conditions du site et où leur emploi est garanti par leur enlèvement subséquent après une période fixe. STREET TREE INVENTORY AND TREE RISK ASSESSMENT OF SELECTED MAJOR ROADS IN KUALA LUMPUR, MALAYSIA / p. 226-235 M. Sreetheran, M. Adnan, and A.K. Khairil Azuar Les programmes de plantation en Malaisie ont progressé tel que planifié. Néanmoins, la gestion subséquente des arbres de rues, particulièrement à l’hôtel de ville de Kuala Lumpur, n’est pas bien prise en main en raison d’une information inadéquate à propos des objectifs de gestion et d’entretien. Il n’y a jamais eu d’inventaire systématique des arbres de rues mené à Kula Lumpur. Face à cela, un inventaire a été fait pour recueillir des informations détaillées sur la structure des arbres, la composition en espèces, ainsi que les défauts et les désordres chez les arbres. Un total de 2191 arbres de rues ont été inventoriés. RAPID ASSESSMENT OF TREE DEBRIS FOLLOWING URBAN FOREST ICE STORMS / p. 236-246 Richard J. Hauer, Angela J. Hauer, Dudley R. Hartel, and Jill R. Johnson Cet article présente une méthode d’évaluation rapide pour estimer le volume de débris qui suit une tempête de verglas. Les données ont été recueillies auprès de 60 communautés afin de quantifier les volumes de débris (la plupart d’emprises publiques de réseaux aériens) qui étaient présents suite à une tempête de verglas, et ce en se basant sur l’infrastructure de la communauté, les paramètres climatiques et la structure de la forêt urbaine. L’épaisseur de glace, la superficie de la communauté et la distance entre les rues sont des variables significatives de prédiction pour estimer les volumes de débris provenant des tempêtes de verglas. Les résultats de cette étude fournissent un moyen pour estimer le volume des débris ligneux provenant des arbres urbains immédiatement après une tempête de verglas. Ce modèle peut aussi être utilisé pour prédire le volume de débris dans le cadre d’une planification préventive. 38 Automne 2011 ISA ARBORICULTURE & URBAN FORESTRY THE EFFECTS OF PLANTING DEPTH ON WINDTHROW, STABILITY, AND GROWTH FOR FOUR TREE SPECIES IN CONTAINERS / p. 247-253 Chad P. Giblin, Jeffrey H. Gillman, Gary R. Johnson, David Hanson, and Patrick J. Weicherding Déterminer les effets de la profondeur de plantation sur la stabilité et la croissance des arbres s’avère critique pour comprendre le rôle que la production en pépinière joue sur les conséquences de la profondeur de plantation à l’étape de l’aménagement paysager. Dans cette étude, des bouleaux de Mandchourie Whitespire (Betula platyphylla var. japonica ‘Whitespire’), des frênes de Pennsylvanie (Fraxinus pennsylvanica), des pommetiers Snowdrift (Malus × ‘Snowdrift’) et des chênes bicolores (Quercus bicolor) à racines nues ont été placés en production dans des pots durant 17 semaines avec quatre niveau de plantation dans le substrat par rapport à la première racine principale: 0, 5, 10 et 15 cm. Le bouleau a démontré la plus grande instabilité parmi toutes les espèces en s’inclinant plus lorsque planté à 0 cm par rapport à ceux plantés à 15 cm. Chez le frêne et le pommetier, il n’y avait pas de différence significative tant au niveau du nombre d’arbres inclinés ou du degré d’inclinaison, et ce parmi les divers traitements tout au long de l’étude. Les tiges de chênes s’inclinaient excessivement, ce qui a invalidé les mesures d’inclinaison. L’augmentation en calibre de tronc du frêne était plus importante à 0 et 5 cm de profondeur qu’à 10 ou 15 cm de profondeur. Il n’y avait pas de différence significative dans l’augmentation en calibre du tronc entre les différentes profondeurs de plantation avec les autres espèces. Les bouleaux plantés à 0 et 5 cm de profondeur avaient un accroissement du volume de racines plus important que ceux plantés à 10 ou 15 cm de profondeur. L’accroissement en volume de racines chez le frêne, le pommetier et le chêne ne différait pas de manière significative entre les divers traitements. Des renversements occasionnels par le vent ont été observés, mais ils apparaissaient être aléatoires et étaient apparemment non reliés à la profondeur de plantation. Le bénéfice perçu de planter les arbres plus profondément dans les pots pour améliorer la stabilité a été observé avec une seule espèce (le bouleau) à une seule profondeur (15 cm) et cela au prix de diminuer significativement l’accroissement en volume du système racinaire. QUÉBEC-ARBRE – GRILLE DES TARIFS PUBLICITAIRES 2011 FORMAT Carte d’affaire MEMBRE 40 $ UN (1) NUMÉRO NON MEMBRE 50 $ QUATRE (4) NUMÉROS MEMBRE NON-MEMBRE 105 $ 125 $ ¼ de page 60 $ 75 $ 165 $ 230 $ ½ page 105 $ 150 $ 350 $ 425 $ Page complète 150 $ 195 $ 475 $ ** 550 $ Pages centrales (2 pages) 250 $ 290 $ 875 $ ** 1000 $ Page endos en couleur 475 $ Non-disponible 1200 $ ** 1650 $ Le Québec-Arbre est un bulletin publié 4 fois l’an et disponible gratuitement sur Internet. Le numéro 4 (décembre) de chaque année est imprimé et distribué à tous les membres. Les consultants en arboriculture, entrepreneurs privés et élagueurs individuels ne peuvent annoncer leurs services s’ils ne sont pas membre en règle de la SIAQ. – Toute publicité est sujette à l’approbation de l’éditeur. – La T.P.S. et la T.V.Q. ne sont pas incluses dans les prix. – Libeller le chèque à l’ordre de la Société Internationale d’Arboriculture Québec inc. ** Pour les publicités Membre Annuelle « Page complète, page centrale et page endos », une bannière Internet est insérée sur la page d’accueil du Québec-Arbre En ligne au www.siaq.org/QAonline.htm. Seules les publicités pour 4 numéros se retrouveront dans la version imprimée de décembre. Important : Les publicités peuvent être fournies en couleurs pour l’affichage en ligne mais seule la page endos sera imprimée en couleur. Automne 2011 39 S.I.A.Q. inc. PUBLICATIONS ARBRES, ARBUSTES ET CONIFÈRES Bertrand Dumont Membre : 35.95 $ Régulier : 39.95 $ DÉFAUTS EXTERNES ET INDICE DE LA CARIE DES ARBRES Bruno Boulet Ministère de l'Énergie et des Ressources Prix : 16.95 $ ÉLAGAGE ET TAILLE DE FORMATION DES ARBRES FORESTIERS Hubert, Michel & Courraud, René – IDF Prix : 46.95 $ Membre : 59.95 $ Régulier : 65.95 $ ÉVALUATION FINANCIÈRE DES ARBRES D’AGRÉMENT ET DE PRODUCTION (+CD-ROM) GUIDE D’ÉVALUATION DES VÉGÉTAUX D’ORNEMENT – ÉDITION 1995 Anne Bary et Jean-Paul Nebout SIAQ Membre : 259.95 $ Régulier : 281.95 $ Membre : 37.95 $ Régulier : 52.95 $ GUIDE DE MISE EN VALEUR DES FEUILLUS NOBLES EN ESTRIE ET AU CENTRE DU QUÉBEC GUIDE PRATIQUE DE L’ARBORISTE-GRIMPEUR – NOUVELLE ÉDITION 2006 Patrick Lupien, ing. f. Société Française d’Arboriculture Membre : 32.95 $ Régulier : 37.95 $ Membre : 51.95 $ Régulier : 63.95 $ GUIDE DES PESTICIDES À FAIBLES IMPACTS Micheline Lévesque Prix : 24.95 $ GLOSSAIRE DES TERMES ARBORICOLES Daniel Diodati / SIAQ Membre : 24.95 $ Régulier : 29.95 $ 40 ARBRES, ARBUSTES, ARBRISSEAUX DU QUÉBEC LES PLANTATIONS D’ALIGNEMENT Corinne Bourgery, Dominique Castaner Membre : 71.95 $ Régulier : 76.95 $ LES ARBRES DU QUÉBEC Ministère des Ressources naturelles Prix : 10.95 $ LES CHAMPIGNONS DES ARBRES DE L'EST DE L'AMÉRIQUE DU NORD NOS CHAMPIONS – LES ARBRES REMARQUABLES Bruno Boulet Suzanne Hardy Prix : 49.95 $ Prix : 19.95 $ Automne 2011 DE LA CAPITALE PUBLICATIONS LES RACINES – FACE CACHÉE DES ARBRES Christophe Drénou Membre : 75.95 $ Régulier : 85.95 $ S.I.A.Q. inc. 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