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Culture
Économie
Santé
Fête du conte :
cap sur
l’imaginaire p. 16
ANPE : hausse
modérée du chômage
en ville nouvelle p. 23
Cannabis : quels
sont les risques ?
p. 43
L’actualité de Saint-Quentin-en-Yvelines
1,07 € - Novembre 2003 - no 181
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
DOSSIER
Logement
un enjeu de
solidarité
Récréatio
n p.6 Le
THÉÂTR
E p. 3 La
avec A.
Grinberg Preuve
et Rufus
DANSEp
par la comp.7 Go Baby Go
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nouveau
spectacle
du cirque
Plume
MUSIQUE
p. 12
Urbains
de retou Les Joyeux
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EXPOS p.
d’une saiso 14 Chronique
n par Leter
rier
sorties
à
Saint-Que
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Votre
supplément
culturel
en pages centrales
SUPPLÉME
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QUENTIN
n° 181
- NOVEMBR
E 2003
Théâtre
, concer
danse, exp
ts,
toutes vos ositions,
Jean-Lo
Murat à lauis
Merise
Yvelines
03
#
Novembre
2003
Saint-Quentinois
novembre
Bénévoles associatifs, sportifs, artistes,
acteurs économiques, universitaires,
travailleurs sociaux, professionnels
de la santé, seniors ou simples
habitants... Ces femmes et ces hommes,
Saint-Quentinoises et Saint-Quentinois,
font l’actualité ce mois-ci.
Coup de projecteur.
Le devoir de mémoire
des Crapet
© C. Lauté
Une présidente solidaire
voir agenda loisirs p. 34
© C. Lauté
La deuxième Fête de la
solidarité, organisée par
l’association Saint-Quentin
Solidarité et sa présidente
Mireille Frésil, a réuni
associations, élus et plusieurs
centaines de Saint-Quentinois,
le 18 octobre à la base de loisirs.
Échanges et débats se sont
succédé tout au long
de la journée.
« Nous aimons être partie prenante
de l’histoire d’un territoire où
nous résidons depuis 1974 ». Jean
et Françoise Crapet l’ont prouvé :
le lit à barreaux ou les vêtements
de naissance de leur fils Nicolas,
gracieusement prêtés, sont venus
enrichir la nouvelle exposition du
Musée de la ville, « L’enfant dans
la ville » (jusqu’au 10 juillet 2004).
© J.D. Bonnaud
voir p. 9
Carl-Mathieu, mascotte
nationale du Téléthon
© C. Lauté
Le Téléthon fait appel à la
générosité des Français pour aider
la recherche contre la myopathie.
Le jeune Carl-Mathieu Hakkakian,
Saint-Quentinois atteint par la
maladie, est la mascotte nationale
de l’édition 2003, qui aura lieu
les 5 et 6 décembre.
Milojica et l’ESCT en force
Le basketteur Frédéric Milojica,
joueur le plus constant depuis
le début de la saison, n’est pas
étranger aux bons résultats
de l’Étoile sportive des
cheminots de Trappes - SaintQuentin (ESCT) en N2.
Avec quatre victoires
et une défaite, l’équipe
saint-quentinoise peut viser
le haut du panier.
voir p. 8
et www.telethon.fr
Une marraine qui a du chien
La comédienne Yolande Moreau, rendue célèbre
par les Deschiens sur Canal + (et également au
programme du Prisme cette saison), est la marraine
du festival Polar dans la ville, qui se tiendra
à Saint-Quentin-en-Yvelines du 28 janvier
au 8 février 2004.
voir agenda sports p. 40-41
LE PETIT QUENTIN n°181 ET KIOSQ n°03 - NOVEMBRE 2003
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Yves Machebœuf DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Laurent Riéra RÉDACTEUR EN CHEF : Frédéric Theulé RÉDACTRICE EN
CHEF KioSQ : Caroline Junqua SECRÉTAIRES DE RÉDACTION : Isabelle Dubosq-Suffit, Stylie Jacquinot RESPONSABLE DU SERVICE PHOTOS : Stephan
Joubert PHOTOS : Johanna-Diane Bonnaud, Stephan Joubert, Christian Lauté, Boris Réjou PHOTO DE COUVERTURE : Christian Lauté ICONOGRAPHE :
Carine Lacour RÉGIE PUBLICITAIRE : Valérie Rabet – Tél. : 01 39 44 81 08 PETITES ANNONCES : Béatrice Bacon CONCEPTION GRAPHIQUE :
KRPLUS – Tél. : 01 44 83 85 50 RÉALISATION ET PHOTOGRAVURE : PLB Communication – Tél. : 01 49 87 07 07 IMPRESSION : Actis – Maulde et Renou
Tél. : 01 49 26 14 66 DÉPÔT LÉGAL : n° 8050. ISSN 09830936 n° DE COMMISSION PARITAIRE : 2148 ADEP TIRAGE : 65 000 exemplaires
ÉDITEUR : SAN 2, avenue des IV-Pavés-du-Roy BP 46 Saint-Quentin-en-Yvelines cedex TÉL. : 01 39 44 80 80 – FAX : 01 39 44 82 82
Ce numéro comporte un encart culturel, KioSQ, de 16 pages, inséré en pages centrales, tiré en 75 000 exemplaires.
www.saint-quentin-en-yvelines.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I3I
éd to
sommaire
CULTURE
SANTÉ
SPORT
19
© C. Lauté
43
© C. Lauté
© C. Lauté
37
SAINT-QUENTINOIS
Se loger, c’est tellement important !
Avoir un toit, que l’on
soit jeune ou moins
jeune, seul ou en famille, est un facteur
essentiel à son équilibre
et à son bien-être. La
question du logement
est donc cruciale et le
constat alarmant. Les demandes se chiffrent par milliers et l’offre n’est pas à la
hauteur des besoins. Les moyens mis en
œuvre par l’État pour résoudre cette
pénurie restent insuffisants et sont aujourd’hui malheureusement revus à la baisse.
De leur côté, les élus de l’agglomération
de Saint-Quentin-en-Yvelines continuent
d’agir. Ils se sont engagés à construire
4 000 logements sur cinq ans. Tous les
types d’habitats sont prévus, car même si
à l’échelle de la ville nouvelle la mixité
des habitations est satisfaisante, il reste
des efforts à faire au niveau des communes
et des quartiers pour établir des équilibres.
Bâtir de nouveaux logements, c’est aussi
répondre aux besoins des entreprises qui
ont fait ou feront le choix de s’implanter
en ville nouvelle. L’attractivité et le « bien
vivre » sur notre territoire en dépendent.
Nous continuerons à construire des logements de qualité qui respectent les normes
environnementales.
Je le répète souvent, Saint-Quentin-enYvelines s’est construit sur des bases de
solidarité. Construire des logements pour
tous, c’est la première des solidarités, c’est
accepter de partager son espace.
Alors ensemble, avec les 7 communes de
notre territoire, c’est dans ce sens que nous
agissons.
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
ACTUALITÉS
Saint-Quentin-en-Yvelines
7 Trois questions à Madeleine
Abassade.
8 Préparez-vous pour
le Téléthon.
9 Le soutien aux intermittents.
10 Élections, n’oubliez pas
de vous inscrire !
Communes
11 Un conseil municipal
des enfants solidaires.
12 L’eau, un enjeu planétaire.
13 Un marché aux saveurs
de Noël.
LE SAN ET VOUS
15 L’extravertie et
l’intimidé
Rencontre avec Marion Massa
et Frantz Malassis.
Robert Cadalbert
Président du SAN de Saint-Quentin-en-Yvelines
Conseiller régional d’Ile-de-France
Maire adjoint de Guyancourt
I4I
3 À la Une.
SOCIAL
DOSSIER
CULTURE
16 Ladescour
contes
Le festival RaConte-moi une
histoire débute le 26 novembre.
17 Zaü, le dessinateur
qui s’affiche
Portait de l’illustrateur qui a
réalisé l’affiche du 4e festival
du conte.
19 À corps et à cœur
Itinéraire de la danseuse et
chorégraphe Maria Mendy.
20 Association de
bienfaiteurs
L’association Zic en Herbe
milite en faveur de la musique
pour tous.
21 Le gai savoir
La compagnie théâtrale
Science 89 en résidence
au Prisme.
ÉCONOMIE
22 Un trait d’union entre
l’école et l’entreprise
L’association École et vie locale
s’investit auprès des jeunes.
23 Hausse
modérée du
chômage en
ville nouvelle
Le point sur l’emploi avec l’ANPE
de Montigny et de Trappes.
© C. Lauté
© S. Joubert
26 42
Logement : un enjeu
de solidarité
Avec 54 000 logements,
l’habitat se porte bien à
Saint-Quentin-en-Yvelines.
Alors que le contrat de
développement 2002-2007
signé avec l’État entre en
application (construction
de 4 000 logements
en cinq ans), la mixité
continue d’être au cœur
de l’aménagement
de l’agglomération.
Bilan d’ensemble et
perspectives d’avenir.
DOSSIER
LOISIRS
34 Agenda
Expos, braderie, sorties en
familles…
35 Des souris et des
hommes
Tournois de jeux en réseau.
SPORTS
36 Une participation
stable
Bilan du Challenge
des courses pédestres.
Le street hockey a le vent
en poupe.
39 En bref
Randonnée cycliste,
athlétisme, boxe…
Les enjeux de l’habitat en ville
nouvelle.
40 Agenda
Le point sur l’offre de
logement.
42 Une entreprise
pas comme les autres
L’insertion professionnelle
des exclus du travail.
SANTÉ
43 Les risques
du cannabis
Le point sur les dangers réels
de cette plante.
MÉMOIRE VIVE
pari gagné
45 Ledu
quartier
du Manet
Un exemple de mixité
de l’habitat.
37 Crosses en stock
26 Logement : un enjeu
de solidarité
28 État des lieux
SOCIAL
PETITES ANNONCES
46 vente, achat, services,
divers…
Les manifestations sportives
du 11 novembre
au 27 décembre.
30 Changer de toit quand
on veut
Du studio à l’appartement,
de l’appartement à la maison…
25 En bref
32 L’habitat au service
de la mixité
Fiesta, les petits déjeuners
de l’entreprise, le SIMI…
Comment trouver un équilibre
dans les quartiers.
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I5I
Saint-Quentin
actualités
TROIS QUESTIONS À…
FÊTE DE LA SCIENCE
Le nucléaire
en questions
© C. Lauté
Le Petit Quentin : Comment
est conçue la programmation
de l’institut ?
Madeleine Abassade : Notre
programmation culturelle se
pense en terme d’intervention artistique sur l’ensemble de l’institut. Elle n’est
pas figée et se construit au
fur et à mesure de la saison.
Nous invitons des compagnies avec lesquelles nous
organisons des moments de
rencontre. Cette année, le
Théâtre du Sable et la compagnie Black Blanc Beur (B3)
vont mettre en place, à l’hôpital, des ateliers de pratiques
artistiques, des rencontres
spectacles et des répétitions
publiques suivies de débats.
P. Q. : Quels spectacles seront
ouverts au grand public ?
M. A. : Au mois de novembre, le théâtre va accueillir
plusieurs représentations
amateurs dans le cadre du
festival Souffleurs d’art organisé par la Ligue 78 (voir p. 10).
En décembre, le Théâtre
du Sable jouera la pièce Le
Froussard et la compagnie de
danse Retouramont présentera le spectacle Pas ordinaire. La compagnie
B3 présentera quant à elle un moment de
danse à la cafétéria de l’hôpital.
P. Q. : Vous annoncez également une journée
de rencontre le 18 décembre…
M. A. : Cette journée est le deuxième volet
de notre réflexion sur l’enfermement. Nous
réfléchirons sur les notions de lieu de transit
et d’espace urbain. En quoi ce dernier peut-il
être générateur d’enfermement ? Ce travail
de réflexion donnera lieu à des expositions,
© C. Lauté
Madeleine Abassade,
responsable culturelle
à l’institut Marcel-Rivière
des conférences et des performances d’artistes. La compagnie Retouramont nous proposera Réflexion de façade, un spectacle durant
lequel les danseurs grimperont sur les murs
à l’intérieur du théâtre, puis nous les retrouverons le soir pour une représentation de
Pas ordinaire. ■
Institut Marcel-Rivière à la Verrière
Tél. : 01 39 38 77 09
Quel avenir pour le nucléaire ?
Telle est la question à laquelle
ont répondu plusieurs
universitaires et chercheurs,
samedi 18 octobre à l’université
de Versailles – Saint-Quentinen-Yvelines, pour la dernière
table ronde de la Fête
de la science. Parmi eux,
Martin O’Connor, chercheur au
laboratoire C3ED, Étienne Klein,
physicien au Commissariat
à l’énergie atomique (CEA),
Alain Dorange, militant
écologiste, et Robert Cadalbert,
président du SAN mais aussi
ingénieur au CEA de Saclay. Tous
ont évoqué le nucléaire comme
enjeu de société, le problème
des déchets ou encore la prise
en compte du principe de risque.
« Cette Fête de la science permet
de rapprocher les citoyens
du patrimoine scientifique.
C’est un moment privilégié pour
acquérir des connaissances
et réfléchir sur les avancées
et les enjeux de la science »,
a déclaré Robert Cadalbert
en clôture de la table ronde. ■
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I7I
Saint-Quentin
DÉMONSTRATIONS
DONS
Les pompiers
en action
Préparez-vous
pour le Téléthon
SENSIBILISATION
La sécurité
civile à l’œuvre
Samedi 11 octobre, secouristes
bénévoles et membres des forces
de l’ordre ont animé une journée
de sensibilisation à la sécurité
civile, au centre commercial
Espace Saint-Quentin.
Évacuation d’une personne dans
un immeuble, intervention de
secourisme en situation réelle
avec acteurs, explosion d’un
colis piégé, voiture tonneau…
Le spectacle était au rendez-vous.
Organisée par la préfecture,
cette journée a permis aux
pompiers, gendarmes, policiers
et secouristes de la Croix-Rouge
de réaliser des interventions
et des initiations aux premiers
gestes de secours. Une bonne
manière de faire comprendre
que la sécurité civile est l’affaire
de tous.
■
© J.D. Bonnaud
Samedi 4 octobre, à l’occasion
de l’assemblée générale de
l’Union des sapeurs pompiers
des Yvelines, 250 pompiers ont
accueilli le public à Trappes pour
une série de démonstrations.
Interventions de secourisme,
extinctions d’incendie,
exposition de matériels,
baptêmes de montée d’échelle…
Les 3 000 visiteurs qui ont défilé
durant la journée en ont eu plein
les yeux. « Le but de cette
manifestation était tout d’abord
de réunir tous les pompiers
du département et de présenter
la diversité de leurs activités. Les
gens nous apprécient beaucoup
mais nous connaissent mal »,
explique le lieutenant-colonel
Francis Denin, président de
l’Union des sapeurs pompiers
des Yvelines. Ainsi, au cours de la
journée, le public a pu découvrir
l’équipe animalière et l’équipe
de recherche et d’intervention
en milieu périlleux, munies
de leurs matériels spécifiques.
De quoi susciter quelques
vocations !
■
Le Cambodge
à l’office
L’exposition de photos sur le
Cambodge, présentée à l’office
d’information, est ouverte au
public jusqu’au 29 novembre, du
mardi au samedi de 12 h à 19 h. ■
Office d’information
de Saint-Quentin-en-Yvelines
Tél : 0 820 078 078
voir KioSQ p. 15
I8I
© C. Lauté
actualités
L
’an dernier, plus de 36 000 euros ont été récoltés en
ville nouvelle à l’occasion du Téléthon. Il s’agira de
faire encore mieux les 5 et 6 décembre prochains. Pour
ce faire, plusieurs associations saint-quentinoises organisent
des manifestations aux quatre coins de Saint-Quentin-en-Yvelines. À Magny-les-Hameaux, les festivités ont une nouvelle
fois lieu dans le gymnase Auguste-Delaune. Au programme,
trois fils rouges : 30 heures de VTT, 30 heures de vélo sur « hometrainer » et 30 heures de marche sur tapis roulant. À Montigny-le-Bretonneux, l’agence immobilière Orpi a décidé de
soutenir l’opération organisée en Provence – Alpes – Côte-d’Azur.
À Marseille, une réplique au 1/5 de la basilique Notre-Dame
sera construite, chaque petite brique étant préalablement vendue dans le réseau national des agences Orpi – et notamment
par l’agence ignymontaine. À Élancourt, rendez-vous est
donné au complexe sportif Europe pour des démonstrations
sportives et des animations culturelles. ■
Coordination locale : Galan Léal
01 30 44 11 98 – www.telethon.fr
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
VISITE
La face cachée
du Prisme
Découvrir la face cachée du
Prisme, ses coulisses, ses régies
techniques, c’est désormais
possible ! L’équipe propose en
effet des visites tout public, les
mardi 2 décembre (19 h et 20 h)
et mercredi 3 décembre (14 h 30,
16 h, 19 h et 20 h). Un accueil
spécifique est prévu pour les
personnes malentendantes. ■
Réservations/renseignements :
Le Prisme
Tél. : 01 30 51 46 06
Voir notre article p. 21
Saint-Quentin
actualités
UNAFAM
CULTURE
Permanences
saintquentinoises
Le soutien
aux intermittents
L’Union nationale des amis et
familles de malades mentaux
(UNAFAM) regroupe des familles
confrontées aux troubles
psychiques d’un proche.
Elle assure plusieurs
permanences d’accueil
à Saint-Quentin-en-Yvelines. ■
N
«
ous voulons soutenir le mouvement des
intermittents du spectacle. Ils sont en
conflit avec un accord que tout le monde
conteste, dont l’enjeu dépasse largement celui
d’une profession. La question, qui nous concerne
tous, est de savoir quelle place nous voulons
réserver à la culture dans ce pays ». Bruno Des-
UNAFAM – Tél. : 01 39 54 17 12
• Trappes – IPS, 3 place de la Mairie,
14 h-16 h, 1er et 3e mardis du mois
• Élancourt – maison de
la Villedieu, 10 h-12 h,
2e et 4e samedis du mois
• Magny – centre social
© C. Lauté
Schweitzer, 16 h-18 h 30,
18 octobre au Théâtre. À ses côtés, le président
du SAN Robert Cadalbert et le vice-président
chargé de la culture Pierre Sellincourt ont
assuré les intermittents de leur soutien. « Il
me paraît essentiel que cette lutte s’accompagne
d’une réflexion globale sur le fonctionnement
des équipements et sur le rôle de la culture aujourd’hui. À Saint-Quentin-en-Yvelines, la
culture a toujours été une priorité, mais
que se passera-t-il si nous ne trouvons
pas de solution pour ceux qui font la
culture ? », a-t-il notamment déclaré.
Une cinquantaine d’intermittents,
parmi lesquels des membres de la
coordination nationale, ont alors
expliqué leur démarche, décrivant
la réalité de leur situation. Présents,
les abonnés des salles culturelles de
la ville nouvelle ont ainsi pu, au cours de ces
deux heures d’échanges informels, avoir une
vision plus juste de ce qui fonde le combat
des intermittents.
■
1er jeudi du mois
• Voisins – maison des
associations, 10 h-12 h, un samedi
PRATIQUE
champs, directeur de la scène nationale, n’a
pas mâché ses mots en ouvrant la réunion de
soutien des responsables de salles saint-quentinoises aux intermittents du spectacle, samedi
Le CBOSQY
déménage
BASE DE LOISIRS
par mois à partir du 15 nov
Le Centre de bilan et
d’orientation professionnelle
de Saint-Quentin-en-Yvelines
(CBOSQY), qui réalise
des bilans de compétences,
est depuis quelques semaines
– mais de façon provisoire –
installé face à la gare
de Saint-Quentin, en lieu
et place de l’ancien centre
d’information de l’EPA.
■
CBOPSQY
4, place Charles-de-Gaulle
à Montigny – Tél. : 01 30 44 50 89
e-mail : [email protected]
S
amedi 18 octobre, les associations de solidarité de la ville nouvelle étaient réunies
à la base de loisirs pour une journée de
fête, co-organisée par Saint-Quentin solidarité,
le SAN et les 7 communes de la ville nouvelle.
Plus de quarante associations, d’Artisans du
monde à la Croix-Rouge, sans oublier ATD Quart
Monde, Amnesty internationnal ou la Ligue
78, ont présenté leurs activités aux centaines de visiteurs venus participer à cette
deuxième édition de Solidarité en fête.« Le
but de cette manifestation est de créer du lien
entre les associations. Qu'elles apprennent à
se connaître pour ensuite envisager des actions
en commun », a précisé Mireille Frésil, présidente de Saint-Quentin solidarité. « Cet
événement parvient à créer une dynamique et
donne une visibilité de la solidarité sur notre
territoire auprès du grand public. Enfin, ça fait
avancer la solidarité et nous en avons bien
besoin en ce moment! » Après avoir déambulé
dans les multiples stands associatifs et assisté
à deux tables rondes, les visiteurs ont assisté
à une performance vocale des chorales de la
ville nouvelle qui avaient opté pour un répertoire de chants solidaires. Et dans un grand élan
de solidarité, tout le monde a repris en chœur
la chanson Lili de Pierre Perret.
■
© C. Lauté
© S. Joubert
La solidarité en fête
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I9I
Saint-Quentin
actualités
RENCONTRE
ÉLECTIONS 2004
Des échanges
économiques
France-Pologne
N’oubliez pas
de vous inscrire !
inscription par correspondance en envoyant
les pièces indiquées par recommandé avec
avis de réception.
■
Renseignements
INTERNET
COMMERCE ÉQUITABLE
Tél. : 01 30 43 02 61
Des concours
sur le site du SAN
Achetez
solidaires !
(M. Maisoneuve)
ART ET INSERTION
Souffleurs d’art,
première !
Du 18 au
22 novembre
à Saint-Quentinen-Yvelines,
la première édition
des Souffleurs
d’art a pour
objectif de
démontrer que
l’outil artistique
peut être un
vecteur d’insertion
sociale et professionnelle. ■
Renseignements
Tél. : 01 39 23 82 92 (Martine
Kachrillo) – www.laligue78.org
I10I
P
armi les rendez-vous électoraux prévus pour l’année 2004,
deux concernent les SaintQuentinois : les régionales (21 et
28 mars) ainsi que les européennes
(13 juin). Pour voter, il vous faut
impérativement être inscrit sur les
listes électorales. Pour ce faire, vous
devez vous présenter à la mairie de
votre domicile (si vous y résidez
depuis plus de six mois), ou à défaut
dans la commune où vous payez
vos impôts locaux. Munissez-vous
d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile ou, si vous habitez
chez vos parents, d’une attestation
de leur part certifiant sur l’honneur
que vous habitez bien chez eux. Bon à savoir :
si vous ne pouvez effectuer ces demandes
personnellement, vous pouvez obtenir votre
© C. Lauté
Que représente le nouveau
marché polonais ? Comment
y trouver des opportunités
d’affaires ? Autant de
questions soulevées lors
du premier colloque organisé,
jeudi 16 octobre, par le club
d’entrepreneurs Voisins
business club (VBC) à
l’université de Saint-Quentinen-Yvelines. Son thème :
« Les échanges économiques
entre la France et la Pologne,
une réserve de croissance pour
nos PME ». Une cinquantaine
de personnes ont ainsi pu
prendre contact avec
des spécialistes de ces
questions ainsi qu’avec
Andrzej Szteliga, ministre
plénipotentiaire représentant
l’ambassadeur de Pologne
en France, venu spécialement
pour l’occasion.
■
Le saviez-vous ? Tous les 15 jours, un nouveau concours est
proposé sur le site Internet www.saint-quentin-en-yvelines.fr.
En partenariat avec les principaux équipements culturels
de l’agglomération, le SAN vous
offre des invitations (à venir,
Jean-Louis Murat à
La Merise, Sale
affaire, du sexe et
du crime au Prisme,
Dom Juan au Théâtre ou Les Blérots
de R.A.V.E.L au
Scarabée). Si la chance vous fuit, vous vous consolerez en admirant sous tous les angles des vues remarquables de Saint-Quentin-en-Yvelines, grâce à une série de photos panoramiques à
360° ! (rubrique « Découvrir Saint-Quentin »).
■
www.saint-quentin-en-yvelines.fr (rubrique « Culture-Loisirs »)
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
Association loi 1901,
Artisans du monde travaille
à l’instauration d’échanges
commerciaux plus justes
entre le Nord et le Sud,
permettant notamment
à des producteurs du Sud
de vivre pleinement
de leur travail. Les prochaines
ventes locales auront lieu
le 22 novembre (au Scarabée
à La Verrière ainsi qu’à
la maison de quartier Kosma,
à Guyancourt),
les 29-30 novembre
(église Saint-Quentin-lesSources), et au marché
de Noël de Montigny
(ferme du Manet).
■
Artisans du monde
Tél. : 01 30 43 53 15
Communes
© S. Joubert
actualités
Une nouvelle
étape pour
le tri sélectif
ÉLANCOURT
Réservation/renseignements
Tél. : 01 34 82 92 41
Concerts d’hiver
au Mousseau
L’école de musique d’Élancourt
lance la saison des concerts
d’hiver. Carole Sergent et son
quintet de jazz ouvriront le bal
dimanche 7 décembre pour
deux représentations, à 14 h et
à 17 h, à la ferme du Mousseau.
Un pot convivial vous permettra
de dialoguer avec les artistes,
à la fin de la représentation.
Les musiques latino, celtique et
baroque seront au programme
des concerts suivants. ■
Réservation/renseignements
Tél. : 01 30 16 01 40
GUYANCOURT
Le conseil municipal
des enfants solidaire
L
es 35 enfants du conseil municipal des enfants (CME)
de Guyancourt s’investissent dans la solidarité. Depuis
novembre 2002, ils mettent en place une collecte de
vieilles lunettes dans l’ensemble des pharmacies de la ville.
500 paires ont ainsi été récoltées, puis acheminées au Havre
(76) où une usine de recyclage les répare avant de les envoyer
à des enfants africains. Le CME ne s’arrête pas là. Cet hiver, il
organise – une fois par mois à compter du 6 novembre – un petit
déjeuner « équitable », au collège Paul-Éluard, composé de produits conseillés par l’association Artisans du monde. Enfin, durant
la Semaine de la solidarité (17-22 novembre), le CME organise
un concours de cartes de vœux dans les écoles primaires de Guyancourt. Une sélection sera vendue par l’association Plan international au profit des enfants nécessiteux.
■
Voilà maintenant dix ans
que Guyancourt s’est
prononcé en faveur du tri
sélectif. Après la mise
en place d’éco-points
et la construction
d’une déchetterie,
la ville franchit une nouvelle
étape en effectuant un tri
des déchets ménagers
à domicile.
Depuis le 5 novembre,
tous les habitants disposent
d’un nouveau bac à couvercle
jaune pouvant recevoir
les bouteilles et flacons
en plastique, les briques
alimentaires, les cartons
et les boîtes métalliques.
Les déchets ménagers
sont collectés deux fois
par semaine (au lieu de trois
précédemment), une collecte
spéciale devant être mise
en place une fois
par semaine pour
les emballages.
■
Renseignements
Tél. : 01 30 48 34 30
Le groupe scolaire Petit-Gibus –
Jean-Christophe inauguré
C
’est le 14 octobre
qu’ont été inaugurées les écoles
Petit-Gibus et Jean-Christophe, par le maire François Deligné, l’inspecteur
d’académie Joël-René
Dupont et le président
du SAN Robert Cadalbert.
Ouvertes depuis la rentrée
scolaire, elles accueillent
284 élèves.
■
© C. Lauté
Du 27 au 30 novembre, huit
troupes de théâtre amateur
du département investissent
la ferme du Mousseau pour
la troisième édition du festival
Pleins Feux sur le théâtre amateur
en Yvelines. Les Saint-Quentinois
pourront y voir, entre autres
spectacles, L’Argent d’ÉlieGeorges Berreby, L’Affaire
de la rue Lourcine d’Eugène
Labiche, et La Soupière de
Robert Lamoureux. « Ce festival
a pour objectif de permettre
à des compagnies amateurs
de se rencontrer et de jouer
devant un autre public que leur
public local. Il donne également
la possibilité aux spectateurs
d’avoir un échange privilégié
avec ces troupes », explique Zoé
Raoul, administratrice du comité
départemental d’animation
et de théâtre des Yvelines. ■
© C. Lauté
Le théâtre
amateur
à l’honneur
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I11I
Communes
Communes
actualités
actualités
L
e 22 novembre, Le Scarabée accueillera la 2 édition des
Rencontres de la solidarité internationale, organisée
par le collectif Ensemble pour une planète solidaire.
Action solidarité coopération développement, Action Mopti,
Artisans du monde, Saint-Quentin Solidarité, Ethiops… Plus
d’une vingtaine d’associations du secteur seront présentes
pour informer le public et débattre sur « L’eau, bien commun
de l’humanité ? ». Au programme, un petit déjeuner solidaire,
trois ateliers thématiques, des contes, un débat sur l’eau
et une exposition (du 17 au 21 novembre à la maison de
quartier Orly-Parc – Tél. : 01 30 05 62 50 ; le 22 novembre
au Scarabée – Tél. : 01 30 13 87 40 ; du 26 novembre au
5 décembre à la maison de quartier du Bois-de-l’Étang –
Tél. : 01 30 50 13 00). Des stands de vente d’artisanat et de
produits issus du commerce équitable et un espace librairie
seront également proposés aux visiteurs.
■
I12I
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
e
En réponse aux besoins
des habitants du quartier
du Buisson, La Poste a ouvert,
le 3 novembre, un nouveau
bureau de poste, place
du 19-Mars-1962.
Plus exactement,
c’est un point de contact
ouvert l’après-midi
en semaine et le samedi
matin, où peuvent
désormais être retirés colis
et lettres recommandées.
Sur une surface d’environ
100 m2, deux guichets
sécurisés (avec paiement
électronique possible)
sont à la disposition
des clients. Un conseiller
financier est également
présent chaque vendredi
pour donner des conseils
personnalisés. Pour faciliter
les opérations courantes,
un espace libre-service
(comportant notamment
un libre-service
affranchissement
et un changeur de monnaie)
permettra d’éviter
les files d’attente
aux guichets.
Enfin, un guichet
automatique est accessible
24h/24h pour retirer
des billets.
Les détenteurs de cartes
bancaires La Poste peuvent
également y consulter
leur solde et y acheter
des timbres. ■
Bureau de poste
Place du 19-Mars-1962
Ouvert du lundi au vendredi
de 15 h à 18 h et le samedi
de 9 h à 12 h
Un mémorial
pour le
centre-bourg
Symbole de la paix empreint
de l’histoire de la ville,
un mémorial portant
le nom des Magnycois
morts à la guerre devrait
être inauguré
le 20 novembre 2004,
au cœur du nouveau parc
paysager prévu en face
de l’hôtel de ville.
Cet espace fédérateur
et républicain fait l’objet
d’une commande publique
réalisée à partir
des suggestions
des habitants. Trois artistes
internationaux sont appelés
à travailler sur ce projet,
financé par la commune,
la Direction régionale
des affaires culturelles,
le conseil général,
le ministère des Anciens
Combattants, le SAN
et des fonds privés. ■
VOISINS-LE-BRETONNEUX
Un marché
aux saveurs de Noël
Le conte est
bon à La Croix
La Croix-du-Bois – Ville verte
démarre sa saison.
Le 15 novembre, petits
(et moins petits) pour
des voyages et aventures
littéraires, distillés dans
les contes asiatiques. ■
La Croix-du-Bois Ville verte
Soixante représentants
des entreprises magnycoises
ont participé le 9 octobre
au premier rendez-vous
économique organisé
par la ville.
À l’ordre du jour :
recrutement local,
desserte des transports
en commun, signalétique,
infrastructures routières
et logement. La ville
a décidé de renouveler
l’initiative en 2004. ■
Le 29 novembre, l’espace Decauville fête ses dix ans. Spectateurs,
amateurs et professionnels sont
invités à une journée de fête.
Dès 16 h, les enfants des centres
de loisirs associés à l’école (CLAE)
et du service jeunesse montreront
leurs talents artistiques lors de
spectacles de chant, de danse et
de théâtre. La médiathèque SaintExupéry s’associera à la manifestation en proposant un spectacle
itinérant de la compagnie Arbos,
sur le thème des auteurs
espagnols. À 20 h 30, un cabaret
espagnol clôturera la journée. ■
Tél. : 01 30 44 29 28
L
es 5, 6 et 7 décembre, des dizaines d’artisans et commerçants vous attendent à la ferme du Manet. Un marché d’artisanat d’art et des stands de gastronomie des
provinces françaises seront disposés dans l’enceinte du site. Peutêtre au détour d’une allée rencontrerez-vous le Père Noël… ■
Marché de Noël à la ferme du Manet
vendredi et samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 19 h
Ils ont 9-10 ans et leur propre championnat d’échecs.
Le championnat des Yvelines poussins, organisé par le club Volokitin
et qualificatif pour le championnat de ligue d’Ile-de-France,
s’est déroulé le 2 novembre à l’hôtel Campanile. ■
www.volokitin.com
PLU :
avis aux
Vicinois
L’espace musical
en chantier
Voisins vient de lancer
la révision de son plan local
d’urbanisme (PLU). Tous les
habitants de la commune sont
invités à donner leurs avis
sur le projet en mairie où
une exposition présentant
cette démarche a été installée.
Une plaquette informant les
Vicinois a été distribuée dans
toutes les boîtes aux lettres. ■
Depuis le mois d’octobre,
le futur espace musical
est en travaux. Situé dans
l’espace Decauville,
il comprendra deux studios
de musique amplifiée,
sept studios de répétition,
une salle d’éveil musical
et une salle de répétition
pour la chorale.
La fin des travaux est prévue
pour novembre 2004. ■
Un concert jazz
à ne pas manquer
TRAPPES
Tournoi international de judo,
douzième !
L
es 15 et 16 novembre, la halle des
sports Paul-Mahier sera le théâtre de
la douzième édition du tournoi international organisé par le Bushido club de
Trappes. Roumains, Hollandais, Tchèques,
Allemands et Français, dont les Trappistes,
seront présents. La journée de samedi sera
consacrée aux jeunes, le dimanche verra s’affronter les seniors de niveau national. ■
L’espace
Decauville
a dix ans
Espace Decauville
Voir aussi p. 34
Échec et mat !
Premier
rendez-vous
économique
réussi
7,5 € – 20 h - 01 30 57 48 96
© B. Rejou
L’eau, un enjeu
planétaire
Le Buisson
bouge avec
La Poste
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
© B. Rejou
MAGNY-LES-HAMEAUX
© C. Lauté
LA VERRIÈRE
Tous les amateurs de jazz ont rendezvous le 15 novembre salle Jean-Jaurès,
dans la cour de l’ancienne mairie, pour
la représentation du flûtiste Denis
Barbier, prodige du jazz, prix Boris Vian
de l’Académie du jazz, compositeur
pour l’orchestre philharmonique de
Montpellier. Il propose un répertoire
original intitulé « Flûte unlimited ». ■
Gymnase Paul-Mahier
Toute la journée - entrée gratuite – 01 30 69 18 89
Voir aussi p. 40
École de musique de Trappes
Tél. : 01 30 69 18 74
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I13I
Communes
actualités
VOISINS-LE-BRETONNEUX
Un marché
aux saveurs de Noël
Le conte est
bon à La Croix
© B. Rejou
MONTIGNY-LE-BRETONNEUX
La Croix-du-Bois – Ville verte
démarre sa saison.
Le 15 novembre, petits
(et moins petits) pour
des voyages et aventures
littéraires, distillés dans
les contes asiatiques. ■
© C. Lauté
La Croix-du-Bois Ville verte
7,5 € – 20 h - 01 30 57 48 96
Le 29 novembre, l’espace Decauville fête ses dix ans. Spectateurs,
amateurs et professionnels sont
invités à une journée de fête.
Dès 16 h, les enfants des centres
de loisirs associés à l’école (CLAE)
et du service jeunesse montreront
leurs talents artistiques lors de
spectacles de chant, de danse et
de théâtre. La médiathèque SaintExupéry s’associera à la manifestation en proposant un spectacle
itinérant de la compagnie Arbos,
sur le thème des auteurs
espagnols. À 20 h 30, un cabaret
espagnol clôturera la journée. ■
Espace Decauville
Voir aussi p. 34
Tél. : 01 30 44 29 28
L
es 5, 6 et 7 décembre, des dizaines d’artisans et commerçants vous attendent à la ferme du Manet. Un marché d’artisanat d’art et des stands de gastronomie des
provinces françaises seront disposés dans l’enceinte du site. Peutêtre au détour d’une allée rencontrerez-vous le Père Noël… ■
Marché de Noël à la ferme du Manet
vendredi et samedi de 10 h à 20 h et dimanche de 10 h à 19 h
Échec et mat !
Ils ont 9-10 ans et leur propre championnat d’échecs.
Le championnat des Yvelines poussins, organisé par le club Volokitin
et qualificatif pour le championnat de ligue d’Ile-de-France,
s’est déroulé le 2 novembre à l’hôtel Campanile. ■
www.volokitin.com
PLU :
avis aux
Vicinois
L’espace musical
en chantier
Voisins vient de lancer
la révision de son plan local
d’urbanisme (PLU). Tous les
habitants de la commune sont
invités à donner leurs avis
sur le projet en mairie où
une exposition présentant
cette démarche a été installée.
Une plaquette informant les
Vicinois a été distribuée dans
toutes les boîtes aux lettres. ■
Depuis le mois d’octobre,
le futur espace musical
est en travaux. Situé dans
l’espace Decauville,
il comprendra deux studios
de musique amplifiée,
sept studios de répétition,
une salle d’éveil musical
et une salle de répétition
pour la chorale.
La fin des travaux est prévue
pour novembre 2004. ■
Un concert jazz
à ne pas manquer
TRAPPES
Tournoi international de judo,
douzième !
© B. Rejou
L
es 15 et 16 novembre, la halle des
sports Paul-Mahier sera le théâtre de
la douzième édition du tournoi international organisé par le Bushido club de
Trappes. Roumains, Hollandais, Tchèques,
Allemands et Français, dont les Trappistes,
seront présents. La journée de samedi sera
consacrée aux jeunes, le dimanche verra s’affronter les seniors de niveau national. ■
L’espace
Decauville
a dix ans
Tous les amateurs de jazz ont rendezvous le 15 novembre salle Jean-Jaurès,
dans la cour de l’ancienne mairie, pour
la représentation du flûtiste Denis
Barbier, prodige du jazz, prix Boris Vian
de l’Académie du jazz, compositeur
pour l’orchestre philharmonique de
Montpellier. Il propose un répertoire
original intitulé « Flûte unlimited ». ■
Gymnase Paul-Mahier
Toute la journée - entrée gratuite – 01 30 69 18 89
Voir aussi p. 40
École de musique de Trappes
Tél. : 01 30 69 18 74
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I13I
le SAN et vous
SAINT-QUENTIN, C’EST LEUR NATURE ! (5)
L’extravertie
et l’intimidé
Portraits croisés de deux des modèles de la campagne « Saint-Quentin, c’est ma nature ! »,
avec cette fois Marion Massa et Frantz Malassis, aussi différents que le jour et la nuit.
Ostéopathe ou
comédienne ?
© S. Joubert
Rigolote comme tout,
elle enchaîne avec
quelques mimiques
qui donnent immédiatement envie d’assister
au numéro qu’elle
s’apprête spontanément à nous donner.
Improvisation avec
Déclic Théâtre au collège et cours avec l’asMarion Massa.
sociation Soudja tous
les mercredis après-midi lui donnent une parfaite aisance
à la scène comme à la ville.
« Le plus intéressant a été de rencontrer des gens nouveaux,
de découvrir la communication de l’intérieur, des photographes
à la maquilleuse en passant par l’attachée de presse : génial ! ».
Les cheveux de Marion, sages au début de l’entretien, ont
repris leur liberté, symbolisant les
deux visages de cette jeune fille
d’aujourd’hui qui un jour souhaite
devenir ostéopathe pour animaux
et veut brûler les planches le lendemain.
R
édacteur en
Frantz Malassis.
chef de la
revue trimestrielle éditée par la
Fondation de la
Résistance et responsable des archives de
la Résistance et de la
déportation, Frantz
Malassis consacre
l’essentiel de son
temps au devoir de
mémoire. SaintQuentinois, il travaille à Paris et n’a
que peu de marge
pour profiter d’une
vie de famille partagée entre son épouse
et ses deux enfants
de cinq ans et neuf
mois. « Lorsque j’ai lu l’annonce dans Le Petit Quentin, j’ai eu
envie de devenir ambassadeur de la ville nouvelle, pour témoigner
qu’il y faisait bon vivre. »
© S. Joubert
À
14 ans et des poussières, Marion apparaît dès les
premiers mots comme un sacré numéro. Élève de 3e
au collège Jean-François-Champollion de Voisins, ce
bout de femme à l’énergie rare habite Montigny depuis plus
de dix ans. « Vivre à Saint-Quentin-en-Yvelines me plaît, car
on y trouve un tas d’activités et plein de verdure. » Entre deux
bouchées gourmandes d’un gâteau au chocolat et une
caresse à Sunny, son fidèle basset-hound, Marion raconte
que c’est à son père, qui a relevé l’annonce de casting sur
TV Fil 78, qu’elle doit de s’être retrouvée en grand format
aux quatre coins du territoire, sourire tendre au premier
plan. « Ça fait drôle,
mais me mettre ainsi en
avant ne m’effraie pas,
je fais du théâtre depuis
l’âge de 5 ans. »
Drôle de double dans le miroir
Top modèle amateur, il se trouve un brin intimidé face aux
objectifs, puis se détend assez rapidement grâce au côté bon
enfant de l’aventure. « C’est une expérience étonnante, très enrichissante, qui permet de se découvrir différent dans la mesure
où on ne s’imagine pas tel qu’on est. » Lorsqu’il se voit pour la
première fois sur un Abribus, Frantz ne se reconnaît pas, ou
à peine. Aucun doute pourtant, ce brun en chemise blanche,
c’est bien lui. « C’est comme le reflet d’une partie de soi-même
que l’on ne connaissait pas forcément et qui soudain s’impose. »
Vie économique, famille, sport et loisirs… les déclinaisons
de la campagne correspondent à la perception que Frantz
a de Saint-Quentin-en-Yvelines.
« Ces affiches dégagent le bien-être, la
diversité et la joie de vivre que nous
vivons ici au quotidien. Saint-Quentin ? C’est vraiment ma nature ! » ■
Pascale Fresnay
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I15I
La Fête du conte 2002
au lycée hôtelier
à Guyancourt.
culture
FESTIVAL
La cour
des contes
I
© J.D. Bonnaud
«
l était une fois… » Quel enfant n’a pas
frémi de plaisir anticipé à l’écoute de ces
quatre petits mots magiques ? Contes,
récits et histoires développent l’imaginaire
des enfants et les incitent, un jour, à regarder
derrière une couverture pour voir quelle
aventure s’y cache. Parce que les explorateurs
et les aventuriers inspirent de nombreux
contes, le réseau des médiathèques du SAN a
placé cette quatrième édition de RaContemoi une histoire sous le signe de l’aventure
et du voyage.
10 décembre) en direction des professionnels de l’enfance et des parents. Les bambins
ne seront pas en reste puisque des conteurs
se rendront dans les écoles pour animer des
ateliers (passage de l’écrit à l’oral, jeux avec
les mots…). Ce travail sera restitué au public,
notamment le 10 décembre au Scarabée et
suivi d’un spectacle. En marge de ces travaux,
un concours organisé avec 223 écoles (du primaire au collège) et centres de loisirs de SaintQuentin-enYvelines, permettra aux enfants
conteurs et illustrateurs de se distinguer. ■
Nicolas Gervais
© J.D. Bonnaud
Vikings, pirates et menteurs
À l’école ou dans
les médiathèques
du réseau saint-quentinois,
les contes emmèneront
les enfants dans
un univers imaginaire.
Une cinquantaine de départs pour des destinations lointaines ont ainsi été retenus.
Citons, entre autres, Les Contes méditerranéens, le 6 décembre à la médiathèque du
Canal, pour une rencontre avec Hercule,
Pénélope… et des Vikings, À l’abordage, histoire de pirates, où l’on apprendra comment
Barbe-Noire est devenu Barbe-Verte, le
10 décembre à la médiathèque Jacques-Brel
à Magny-les-Hameaux, ou encore Couleurs
d’Orient, le 17 décembre à la médiathèque
Anatole-France à Trappes, pour faire connaissance avec l’avare Abou Kacem, le menteur
Hachachi et la gourmande Kadidja…
Formations, ateliers et concours
À ne pas manquer non plus : Du Nord au Sud,
le 5 décembre au Scarabée, à La Verrière. Un
voyage en compagnie des trolls de Norvège
et des djinns africains, conté par la Compagnie du Cercle Abbi Patrix (voir notre article
dans KioSQ, p. 5), artiste en résidence à la Maison du conte de Chevilly-Larue (94), laquelle
propose deux demi-journées d’étude (3 et
I16I
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
© J.D. Bonnaud
Le réseau des médiathèques a placé la 4e édition
du festival RaConte-moi une histoire sous le signe
de l’aventure et du voyage. Destinations lointaines,
rencontres fabuleuses, tous les jeunes Saint-Quentinois
sont invités à prendre la route du 26 novembre au 21 décembre !
Programme : médiathèques et sur
www.san-sqy.fr/feteduconte
Renseignements : 01 30 96 96 20 (21 ou 26)
Voir KioSQ p.10
Ainsi font, font, font…
Partez pour un tour du monde en 120 marionnettes et un voyage dans le temps à travers
les techniques de manipulation utilisées par
différentes civilisations jusqu’aux techniques
contemporaines, grâce à l’exposition intitulée
Regards sur l’univers merveilleux des marionnettes. Exposition proposée du mercredi 26
novembre au dimanche 21 décembre par la
compagnie Mariska Nord, organisée par le SAN
en coproduction avec la maison de quartier
Théodore-Monod, à Guyancourt.
Salle d’exposition
11, place Pierre-Bérégovoy à Guyancourt
mer et sam 10 h-13 h et 14 h-19 h
jeu et ven 14 h-19 h – dim 10 h-13 h
culture
ILLUSTRATION
Collaborateur de la maison d’édition vicinoise Rue du Monde, le dessinateur Zaü
a réalisé l’affiche de RaConte-moi une histoire 2003. Rencontre.
Zaü, le dessinateur
qui s’affiche
© J.D. Bonnaud
à la création. Après une enfance passée à
dessiner, il entre à l’école Estienne à Paris,
où il peaufine son art durant cinq ans. Vient
l’heure du service militaire, qu’il passe au
département animation. Il y rencontre un
ami, qui lui raconte une histoire… qu’il illustre. Ce premier livre pour enfant, Nonante
de Gros-Pilon (éditions L’école des loisirs)
est publié en 1967. « J’ai eu des enfants assez
tôt et il a fallu que je gagne ma vie, raconte Zaü.
Après l’armée, je suis donc entré dans une agence
de pub. »
▲ Le
dessinateur Zaü.
L
’œil malicieux et les sourcils en
bataille, Zaü nous reçoit dans son atelier parisien, au milieu de ses dessins et
de ses crayons. Un espace chaleureux où trônent des œuvres auxquelles il a imposé sa
marque, ce fameux trait noir qui contourne
ou souligne.
Le noir : une couleur qui sied
parfaitement à cet illustrateur
blanc qu’on a souvent surnommé le « dessinateur africain ». « J’ai beaucoup voyagé
dans les années 80, explique
l’intéressé. J’en ai gardé des
images qui m’ont positionné sur
l’Afrique. Mais mon nom y fait aussi beaucoup. Une coupe de cheveux ratée m’a obligé à
porter un turban qui me faisait ressembler au prophète Esaüe ; finalement Zaü est resté ! André
Langevin, je le garde pour l’administration… »
Nonante de Gros-Pilon
Un drôle de nom pour un drôle de dessinateur, dont la vie semble intimement mêlée
L’aventure Rue du Monde
Durant quinze ans, le dessinateur ne se
consacre qu’à la publicité pour laquelle il fait
des « rough » (esquisses pour vendre des campagnes de pub) ou des illustrations en indépendant. Contacté par Claude Delafosse,
directeur artistique du magazine pour enfants
Astrapi, au début des années 80, il renoue
avec l’illustration et travaille pour Nathan,
le magazine J’aime lire, entre autres.
« Tout a basculé quand j’ai collaboré avec Rue
du Monde en 1997. Très vite, cette
maison d’édition saint-quentinoise
a eu une bonne image dans les écoles et les médiathèques et j’ai été
très demandé. » Il était donc
tout naturel qu’il illustrât
l’affiche de RaConte-moi
une histoire. « Une queue
de baleine symbolise le Nord
et un éléphant le Sud, un
enfant se balade entre les
deux et un bateau figure
l’aventure… J’aime travailler
sur des affiches culturelles, car
j’ai le sentiment de
faire mes deux métiers
à la fois. »
■
Nicolas Gervais
Repères
25 avril 1943 : Naissance
à Rennes.
● 1963 : Service militaire
au fort d’Ivry, dans une
section dessin animé.
● 1964 : Entre chez Ted
Bates, une agence de
publicité.
● 1980 à 1996 : Renoue
avec l’illustration.
● 1997 : Première collaboration avec la maison
d’édition Rue du monde
pour La Cour couleurs.
Zaü devient un illustrateur maison.
● 2003 : Réalise l’affiche de
RaConte-moi une histoire.
●
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I17I
culture
DANSE
Danseuse et chorégraphe, la Saint-Quentinoise Maria Mendy a trouvé son chemin
grâce à la danse. Généreuse et passionnée, elle rêve aujourd’hui de créer une école
financièrement accessible à tous.
À corps et à cœur
À
Arrivée à Guyancourt à l’âge de treize ans,
Maria découvre peu à peu le quartier des
Garennes où elle habite, se fait quelques relations, mais attend de la vie des émotions plus
fortes. Sa bonne étoile veille. En juillet 1987,
la ville ouvre gratuitement aux jeunes, tous
les après-midi, des ateliers danse animés par
des associations. « Forte en gymnastique, j’ai
tout de suite accroché avec la modern’jazz,
comme avec les deux profs qui l’enseignaient,
Cécile Bouvet et Franck Gross, des gens formidables ; puis je me suis tournée vers les danses
africaines et le hip-hop. »
Une fois par semaine, les jeunes répètent un
spectacle final programmé en septembre à la
ferme de Bel-Ébat. « En première partie des B3
(N.D.L.R. : Compagnie Black Blanc Beur), ça
a été le délire ! » Pour connaître à nouveau
ce grand frisson et acquérir une technique
Sur fond de passion
La chance croise une nouvelle fois sa route. Le directeur de la maison de quartier voisine les invite à
monter un spectacle. Maria
et sa troupe relèvent le
défi, enchaînent les créations et les représentations avec un succès grandissant. D’autres danseurs amateurs les rejoignent, leur
public s’étoffe. Tout s’accélère. Devenue animatrice du service jeunesse de la ville, elle
donne dans les maisons de quartier des cours
de danse afro et de hip-hop à des jeunes de
plus en plus nombreux qui se reconnaissent
dans ce mode d’expression.
En même temps, Maria prépare un diplôme
d’État de professeur de danse et crée, en 1991,
l’association Jade. « Je ne m’attendais pas à
un tel succès, au point que je me sens parfois,
avec 261 adhérents âgés de 4 à 50 ans, un peu
dépassée par les événements. Mon objectif est
maintenant de créer ma propre école de danse,
pas par ambition personnelle, mais pour que
les jeunes qui n’ont pas les moyens de se payer
une formation trop coûteuse puissent, eux aussi,
avoir la chance d’en faire leur métier, de transmettre à leur tour cette passion. » Une bien
belle ambition.
■
© C. Lauté
La bonne étoile
qui leur fait alors encore
défaut, Maria et ses copines jouent les prolongations, dans la rue. « On
s’installait place JacquesBrel, avec notre poste, et on
montait des petites chorégraphies en travaillant devant les gosses et les familles du quartier. »
© C. Lauté
la fois lucide et
fougueuse, Maria a
su canaliser son
énergie en laissant son
corps exprimer tout ce
qu’elle avait de secret. Née
d’un père sénégalais et
d’une mère espagnole, elle
porte en elle la sagesse de
l’Afrique et la fièvre ibérique, mélange subtil qui
lui confère une personnalité unique, une aura qui
explique que l’on trouve
toujours dans son sillage
une bande hétéroclite
d’amis, de copains et
d’élèves qui la suivent
depuis des années avec un plaisir évident.
« Les gens ne s’y trompent pas : ils sentent
quand tu y crois vraiment, quand tu veux t’en
sortir, sans écraser les autres mais en essayant
de partager. »
« Les gens ne s’y trompent
pas, ils sentent quand
tu es sincère, quand tu y crois
vraiment, quand tu veux
t’en sortir sans pour autant
écraser les autres mais
en essayant, au contraire,
de partager. »
Maria Mendy.
Dominique Ciarlo
Jade
Tél. : 01 30 60 08 48
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I19I
culture
MUSIQUE
Association de bienfaiteurs
Fondée il y a dix ans par un groupe
d’amis qui n’avait pas de quoi
s’offrir des cours de guitare,
l’association saint-quentinoise
Zic en herbe a fait, depuis,
bien des heureux.
L
’histoire de Zic en herbe tient du conte
pour enfants. On a du mal à y croire,
tant les personnages rencontrés sont
joyeux et désintéressés. Mais ils existent bien,
fidèles à leurs idées, passionnés par la
musique qu’ils considèrent comme une
potion magique, un baume miraculeux à passer de toute urgence à son voisin.
« Ne pas pouvoir jouer d’un instrument par
manque d’argent est extrêmement frustrant.
L’idée de lutter contre cette injustice en donnant
des cours de musique financièrement accessibles
au plus grand nombre nous est naturellement
venue », remarque Rémi Poncet, président de
Zic en herbe. La bande de copains décide
donc de créer une association afin de pouvoir donner, bénévolement, des cours de
musique. Le succès est immédiat.
© S. Joubert
Sans fausse note
I20I
Dix ans et bien des combats plus tard, Zic en
herbe, basée à Magny-les-Hameaux, continue
de jouer sa partition sans fausse note. « Notre
rôle n’est en aucun cas concurrent de celui des
écoles de musique, car il est avant tout social,
comme en témoignent notre partenariat avec
le Secours populaire et les subventions perçues
dans le cadre de la politique de la Ville. »
Âgés de 7 à 55 ans, les adhérents sont actuellement une centaine à suivre les cours de guitare (acoustique, électrique, basse), de batterie, d’initiation au piano jazz, d’harmonie, de
chant, de percussions africaines et de solfège
proposés par Zic en herbe pour une cotisation
annuelle de 190 € en moyenne – prêt de l’instrument compris si l’apprenti musicien ne
peut l’acheter lui-même. Ravi, Rémi confie à
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
© C. Lauté
Pour Rémi Poncet,
la musique est
une potion magique.
mi-voix que cinq élèves ont reçu en cadeau,
en fin de saison dernière, la guitare qui leur
avait été confiée.
Master class et orchestre
Dans les locaux de la MJC Albert-Samain, à
Cressely, les six professeurs et la dizaine de
bénévoles qui font tourner Zic en herbe sont
unanimes : cours à prix minime ne signifie
pas cours de moindre qualité. « Nous avons
parmi nos profs un premier prix de Conservatoire,
d’autres enseignent à des musiciens professionnels
et plusieurs de nos anciens élèves sont aujourd’hui
au Conservatoire national », précise Rémi.
Autres axes forts, le regroupement des élèves
pour la mise en place d’ateliers musicaux en
vue de prestations scéniques et la création
d’un réseau de groupes locaux adhérents,
leurs musiciens pouvant ainsi disposer d’une
salle et d’un matériel de répétition adaptés.
Après une intervention remarquée à L’Estaminet pour la Fête de la musique, qui rassemblait élèves en première partie et groupes
confirmés en soirée, Zic en herbe songe à la
mise en place de master class, à l’ouverture
d’un cours d’initiation musicale en solfège et
en harmonie, ainsi qu’à la création d’ateliers
d’orchestre. Il est clair que les mécènes qui
pourraient leur procurer des locaux plus
grands et davantage de subventions seront
accueillis à bras ouverts…
■
Dominique Ciarlo
Zic en herbe
Tél. : 06 13 20 93 45 (Rémi Poncet)
MJC Albert-Samain
6, rue André-Hodebourg à Magny
culture
THÉÂTRE
© J.D. Bonnaud
Science 89 est une compagnie
théâtrale un peu particulière.
Ses sujets de prédilection : les sciences,
la philosophie, la morale. Son credo :
divertir, tout en vous chatouillant
les neurones. Cette année en résidence
au Prisme, elle vous réserve quelques
surprises…
Le gai savoir
S
cience 89… Un nom étrange et pourtant
évocateur, à la réflexion. Quatre-vingtneuf, c’est un clin d’œil, une référence à
l’année où la compagnie s’est montée et a joué
son premier spectacle. Quant au mot science,
il est tout bonnement indispensable ! « Nous
jouons essentiellement des spectacles qui traitent
de sujets scientifiques ou philosophiques, commente Françoise Thyrion, codirectrice de la
compagnie nantaise. À la manière de Nietzsche
ou Diderot, nous souhaitons promouvoir le gai
savoir, c’est-à-dire s’amuser tout en apprenant ! »
les échecs – et une création – Le Commerce de
pain. »
Du rififi dans les échecs
© J.D. Bonnaud
Premiers rendez-vous les 12 et 13 décembre
avec Insoumises, une œuvre grave qui s’intéresse, à travers les témoignages de Geneviève
de Gaulle-Anthonioz et de Rigoberta Menchu,
au fascisme et à la monstruosité dont les
hommes peuvent faire preuve. « Avec moi, sur
scène, il y a Marie-Christine Barrault, confie
Françoise. Quand nous sommes face à des sujets
difficiles, nous essayons toujours d’avoir à nos
Des sujets de société
côtés des personnalités qui vont accrocher le
Depuis deux ans, Science 89 passe régulière- grand public. Nous avons ainsi travaillé avec
ment par Saint-Quentin-en-Yvelines pour Fabrice Luchini et Richard Bohringer. » Le specanimer des ateliers ou donner des représen- tacle sera suivi d’une rencontre avec les
tations au Prisme. De fil en aiguille, des liens comédiens et le metteur en scène.
se sont créés, qui ont naturellement débou- Deuxième temps fort de cette résidence, à parché sur une résidence, au Prisme. Une colla- tir du 15 décembre, les Saint-Quentinois pourboration d’au- Françoise Thyrion (au centre) a fait
ront accueillir Science 89 chez eux pour un
tant plus évi- ses débuts au Théâtre de l’Unité.
spectacle à domicile, intitulé Du Rififi dans
dente que la
les échecs, dans le cadre du festival Polar
troupe connaît
dans la ville. Cette adaptation d’un roman
bien la ville
d’Arturo Perez Reverte met en scène le
nouvelle, puistournage d’un polar perturbé par un assasque, dans les
sin qui se trouvera… parmi les invités !
années 70, ses
Enfin, du 6 au 9 avril, la compagnie jouera
deux directeurs Françoise Thyrion et Michel Le Commerce de pain (le spectacle donnera lieu à
Valmer y ont fait leurs débuts au sein du une répétition publique et un cabaret littéraire)
Théâtre de l’Unité.
d’après des textes de Bertolt Brecht. Nous vous
« Cette résidence aura pour thème des sujets de en reparlerons, bien sûr…
■
Nicolas Gervais
société, et plus précisément la politique de la cité,
explique Françoise. Nous proposerons une
adaptation théâtrale – Insoumises –, une créa- Le Prisme à Élancourt
tion de théâtre en appartement dans le cadre Tél. : 01 30 51 46 06 – www.san-sqy.fr/leprisme
du festival Polar dans la ville – Du Rififi dans Pour le spectacle à domicile – Tél. : 01 30 51 75 33/34 ou 40
« À la manière
de Nietzsche
ou de Diderot,
nous souhaitons
promouvoir le gai savoir,
c’est-à-dire s’amuser
tout en apprenant ! »
Françoise Thyrion.
Un atelier
théâtre
dès janvier
À partir de janvier, la compagnie Science 89 animera un atelier théâtre trimestriel ouvert à tous à
partir de 16 ans. Séances
les jeudis soirs de 20 h
à 22 h 30.
Tél. : 01 30 51 75 35
70 € le trimestre.
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I21I
économie
ASSOCIATION
Un trait d’union entre
l’école et l’entreprise
L’association École et vie locale s’investit auprès des collégiens, lycéens et étudiants pour
répondre à leurs questions sur la vie au sein de l’entreprise, les techniques de recherche
d’emploi, les métiers… Un rapprochement des plus utiles, qui reçoit le soutien du SAN.
© C. Lauté
« L’ensemble
de nos actions
concourt à
la préparation
des élèves
à leur entrée
dans la vie
professionnelle. »
Charles Chebance.
L
Claudette Petitjean.
es jeunes ont parfois une vision négative de l’univers professionnel, façonnée à coups de plans sociaux. Ce mois
de novembre, il y aura vingt ans que l’association val-d’oisienne École et vie locale
(EVL) s’emploie à améliorer cette perception
pour aider les futurs salariés à saisir la réalité
de la vie en entreprise.
Une approche pratique
« Nous sommes là pour leur montrer qu’il est utile
de se donner les moyens de s’adapter à un univers où ils passeront une grande partie de leur
existence », précise Charles Chebance, responsable de l’antenne yvelinoise d’EVL, fondée
en 1996. Il est entouré d’une équipe de
12 bénévoles retraités qui, comme lui, ont
occupé des postes à responsabilité (toute nouvelle candidature est la bienvenue !). Surtout,
ils ont à cœur de transmettre leur expérience.
EVL organise donc des échanges entre l’école
et l’entreprise sous forme de modules consacrés aux techniques de recherche d’emploi,
aux visites d’entreprises ou de chantiers, aux
tables rondes pour découvrir un métier…
Les entreprises intéressées
« L’ensemble de nos actions concourt à la préparation des élèves à leur entrée dans la vie professionnelle et à leur futur rôle de citoyens informés et
conscients de leurs droits et de leurs devoirs »,
ajoute Charles Chebance. Au cours de l’année
2002, EVL a réalisé 120 interventions dans les
Yvelines, dont 85 % en ville nouvelle – à la
demande du SAN, qui finance l’association.
Outre les établissements scolaires, celle-ci intervient dans le cadre de la mission locale et prochainement dans les centres de formation pour
apprentis (CFA). « Par ailleurs, une soixantaine
d’entreprises saint-quentinoises, comme Legendre,
CPMA, Soulier se sont déclarées intéressées pour
accueillir les élèves en visite ; une autre facette de
l’action que nous souhaitons développer. »
■
Patrick Chateau
École et vie locale
Tél. – fax : 01 39 51 60 86 (Charles Chebance)
© C. Lauté
Entretien d’embauche
I22I
L’association École et vie locale est déjà intervenue dans douze collèges et lycées de la ville nouvelle. Parmi eux,
le lycée professionnel Henri-Matisse de Trappes. Chef de travaux, Claudette Petitjean a demandé à l’association
de sensibiliser les élèves en BEP sanitaire et social aux méthodes de rédaction de lettres de motivation et de CV…
Un effort nécessaire pour ces élèves qui sont nombreux à se retrouver sur le marché du travail à l’issue de leurs
études. « Un temps était consacré à la préparation de l’entretien d’embauche et un autre à sa simulation, expliquet-elle. Les élèves ont apprécié l’expérience des intervenants, leur technique pédagogique et leur patience. »
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
économie
EMPLOI
À l’heure où le chômage enregistre de nouveau une augmentation avec un taux
national de 9,6 %, comment se porte l’emploi en ville nouvelle ?
Le point avec Guy Villain et Marcellin Mary, respectivement directeurs de l’ANPE
de Montigny et de Trappes.
Hausse modérée du chômage
en ville nouvelle
© C. Lauté
Les chiffres
de l’emploi en
ville nouvelle
• 85 575 emplois, dont 14 980
dans le secteur automobile
• 7,9 % de taux de chômage
(6,9 % dans les Yvelines,
9,1 % en Ile-de-France et
■
9,3 % en France) (1)
© C. Lauté
(1) chiffres recensés au premier
trimestre 2003.
Les secteurs
qui recrutent
© C. Lauté
© C. Lauté
cadres dans son fichier,
nous n’en avons que
10 % sur Trappes (avec
60 % de demandeurs
d’emploi à très faible qualification).
Le Petit Quentin : Quels
sont les dispositifs utilisés
par l’ANPE dans la lutte
contre le chômage ?
G. V. : Dans le cadre des
Projets d’action personnalisés (PAP) mis en place
pour chaque demandeur
d’emploi, nous travaillons
Marcellin Mary (à gauche) et Guy Villain.
avec de multiples parteLe Petit Quentin : La hausse du chômage a-t-elle naires, tels les missions locales pour les jeudes répercussions en ville nouvelle ?
nes sans formation, l’Agence pour l’emploi
Guy Villain : Indéniablement, même si nous des cadres (APEC), l’association Agir en ville
restons l’agence pour l’emploi qui enregistre nouvelle pour l’emploi des cadres (AVEC), ou
les plus bas taux de chômage dans les Yvelines. encore le PLIE – Plan local pour l’insertion et
Entre l’été 2002 et 2003, nous constatons sur l’emploi – du SAN, pour les chômeurs de lonl’agence de Montigny une augmentation de gue durée.
13,8 % de nos demandeurs d’emploi. En sep- M. M. : Notre rôle ne se limite pas à accompatembre, nos agents ont reçu et accompagné gner le demandeur d’emploi ; nous allons égaprès de 25 personnes en demi-journée, contre lement à la rencontre des entreprises afin de cerner leurs besoins, tant en main
une moyenne de 10 en temps
d’œuvre qu’en formation.
normal.
Marcellin Mary : ParadoxaleNous pouvons ainsi proposer
ment, alors que l’agence de
des stages d’accès à l’emploi à
Trappes enregistre habituelledes gens qui seront formés aux
ment les plus forts taux de
besoins propres d’une entrechômage, nous subissons une
prise donnée. Dans le même
moins forte augmentation de
état d’esprit, nous travaillons
demandeurs d’emploi (plus
actuellement, avec le SAN, à
7 % sur la même période). Un
une action de sensibilisation
chiffre qui s’explique en pardes entreprises aux contrats de
tie par le fait que ce sont les
qualification adulte.
■
cadres les plus touchés. Or, si
Élisabeth Charle
Montigny compte 30 % de
L’emploi des cadres connaît
une crise, mais certaines offres d’emploi ne trouvent pas
assez de candidats. En ville
nouvelle, c’est particulièrement vrai pour les métiers de
bouche (hôtellerie, restauration), les commerces ou les
■
transports.
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I23I
en bref
économie
ASSOCIATION
COMMERCES
SALON
Une journée
pour les
quinquas
Fiesta dévoile
ses enseignes
Saint-Quentin
s’expose
au SIMI
L’association saint-quentinoise
Cadraxion organise le 26 novembre à la ferme du Manet une
journée sur le thème : Emploi
des quinquagénaires : paradoxes ou opportunités, à laquelle de nombreuses associations de quinquagénaires de
France sont attendues. Au programme : des ateliers, la signature d’un protocole d’accord qui
donnera naissance à la première
Fédération nationale des associations de quinquagénaires en
▲ Une réunion de Cadraxion
(Jacques Gosselin, président de
l’association, est au centre de la photo).
recherche d’emploi et une table
ronde, en présence de Robert
Cadalbert, président du SAN, de
François Deligné, maire de
Guyancourt, de Nicolas About,
maire de Montigny-le-Bretonneux, de représentants du
MEDEF et de la Confédération
générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), et d’un
membre du cabinet du ministre
des Affaires sociales, du Travail
et de la Solidarité.
Cadraxion
Tél. : 06 09 38 05 62
© C. Lauté
(Jacques Gosselin)
▲ Les membres de Cadraxion :
des cadres plus que dynamiques !
Du 9 au 10 décembre, le SAN,
interlocuteur privilégié des
investisseurs, des promoteurs
immobiliers et des entreprises
sur le territoire saint-quentinois,
sera présent au salon de l’immobilier d’entreprise en Ile-deFrance (SIMI), qui aura lieu au
palais des Congrès, à Paris. ■
A
vec ses 40 000 m2 de surface, le projet Fiesta est l’un
des plus gros chantiers d’Ile-de-France en cours.
Entièrement dédié aux commerces sportifs, culturels
et de loisirs, il est conçu sur quatre étages, avec un niveau 1
pour le sport, un niveau 2 pour les loisirs, la culture et le sport,
un niveau 3 réservé à la restauration et à un bowling, et un
dernier niveau devant accueillir un cinéma multiplexe de
16 salles (UGC Ciné). Un an avant l’ouverture (prévue en
novembre 2004), d’autres enseignes ont d’ores et déjà réservé
leur place. Voici quelques-unes de celles dans lesquelles vous
pourrez effectuer vos achats : Go Sport, Virgin Megastore, La
Grande Récré, Café Cotton, Best Mountain, Scores Games,
Jean-Louis David, Lollipops, Hokkaïdo Sushi, Mac Do, Vivre
et Savourer, Athletes World ou encore Café Muffin.
■
MAISON DE L’ENTREPRISE
Petits déjeuners
•Mardi 25 novembre : « la
loi sur les retraites ». Nombre d’annuités requises,
montant des pensions,
système des décotes ou des
surcotes : ce qui va changer ou non avec la nouvelle réforme des retraites.
Le Medef sud Yvelines fera un point détaillé pour les chefs
d’entreprise et responsables des ressources humaines.
•Jeudi 18 décembre : « la loi sur l’initiative économique ».
Quelles sont les mesures de cette loi pour le développement
et la création d’entreprise ? Maître Mercadé-Choquet apportera un éclairage technique et juridique sur son contenu. ■
Service des actions économiques
du SAN
Tél. : 01 39 80 82 50
CLUB DE CRÉATION
D’ENTREPRISE
Entreprendre
au féminin
À l’initiative du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) et
du SAN, un club de créatrices et
chefs d’entreprise va prochainement voir le jour. Il aura pour
vocation d’être un club d’échange
et de mise en réseau, au niveau
départemental. Le 6 octobre,
une première rencontre a regroupé une quinzaine de participantes dans les locaux du CIDFF.
D’autres réunions sont prévues,
■
à raison d’une par mois.
Contacts :
CIDFF au 01 30 48 98 82
Maison de l’entreprise
(Isabelle Guillemin)
Bâtiment de la médiathèque du Canal (niveau passerelle)
ou Maison de l’entreprise
Tél. : 01 39 30 51 30
au 01 39 30 51 30
Petits déjeuners de 8 h 30 à 10 h 00
(Nadine Pringault-Lopes)
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I25I
dossier
Logement : un enjeu
Avec 54 000 logements, parmi lesquels 35 % de maisons familiales et 65 % de collectifs,
Saint-Quentin-en-Yvelines propose une offre de logements diversifiée et relativement
récente. Ce bilan positif ne doit pas masquer quelques enjeux : nécessité de proposer
un logement adapté aux différentes étapes de la vie, de donner des solutions aux étudiants,
de préserver la mixité et la solidarité sur certaines parties du territoire… Alors que le contrat
de développement signé avec l’État en 2002 entre en application (4 000 logements d’ici 2007),
les élus du SAN définissent leurs objectifs. Et poursuivent leur réflexion d’ensemble sur
la ville nouvelle.
Retrouvez ce dossier du Petit Quentin sur TVFil 78 jusqu’en février 2004
- Du 14 novembre au 12 décembre : vendredi, samedi et dimanche à 18 h et 22 h.
- Du 13 décembre au 9 janvier : mercredi et jeudi à 18 h et 22 h.
- Du 10 janvier au 6 février : lundi et mardi à 18 h et 22 h.
I26I
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
dossier
de solidarité
30-31
32-33
État des lieux
Du studio à la maison Au service de la mixité
Globalement
Globalement satisfaisante,
satisfaisante, la
la situation
situation
du
du logement
logement àà Saint-Quentin-en-Yvelines
Saint-Quentin-en-Yvelines
doit
doit tenir
tenir compte
compte de
de phénomènes
phénomènes
émergents.
émergents. Décohabitation
Décohabitation des
des jeunes,
jeunes,
nécessité
nécessité d’offrir
d’offrir un
un logement
logement àà toutes
toutes
les
les populations…
populations… Le
Le point
point avec
avec Mireille
Mireille
Lucas,
Lucas, responsable
responsable de
de l’Observatoire
l’Observatoire
de
de la
la ville,
ville, au
au SAN.
SAN.
Studio,
Studio, appartement,
appartement, maison
maison individuelle
individuelle ::
tel
tel est
est le
le parcours
parcours résidentiel
résidentiel type.
type.
Tributaire
Tributaire de
de l’état
l’état du
du marché
marché ainsi
ainsi que
que
du
du parc
parc de
de logements,
logements, cette
cette mécanique
mécanique
sensible
sensible peut
peut se
se gripper.
gripper. En
En ville
ville nouvelle,
nouvelle,
l’équilibre
l’équilibre entre
entre l’offre
l’offre et
et la
la demande
demande
est
est au
au cœur
cœur de
de la
la préoccupation
préoccupation des
des élus.
élus.
Trouver
Trouver un
un équilibre
équilibre dans
dans les
les quartiers
quartiers
entre
entre habitat
habitat social,
social, locatif
locatif et
et accession
accession
àà la
la propriété
propriété :: la
la mixité,
mixité, concept
concept d’urbanisme
d’urbanisme
àà la
la base
base de
de l’aménagement
l’aménagement des
des villes
villes
nouvelles,
nouvelles, continue
continue d’être
d’être une
une priorité.
priorité.
Le
Le contrat
contrat de
de développement
développement 2002-2007
2002-2007 signé
signé
avec
avec l’État
l’État (4
(4 000
000 logements
logements en
en cinq
cinq ans)
ans)
devrait
devrait une
une nouvelle
nouvelle fois
fois en
en apporter
apporter la
la preuve.
preuve.
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
© S. Joubert
28-29
I27I
dossier
Une vue de Guyancourt
depuis le centre commercial
de Montigny.
État des
des lieux
lieux
La qualité générale des logements
de Saint-Quentin-en-Yvelines,
bien que satisfaisante, ne doit
pas occulter certaines difficultés.
Le point sur l’habitat avec
l’Observatoire de la ville.
© C. Lauté
Enquête sur
les besoins
des seniors
© C. Lauté
résidentiels de ces derniers (questionnaire disponible au « club
des anciens » de votre ville) et
cerner leurs besoins en terme
de développement des services
à domicile (un enquêteur se
rendra au domicile des personnes
intéressées qui en auront fait
la demande auprès de l’IPS).
N’hésitez pas à vous manifester,
■
votre avis est important.
IPS – Tél. : 01 30 16 17 80
I28I
À
© J.D. Bonnaud
À Saint-Quentin-en-Yvelines comme
ailleurs, le nombre de seniors augmente. L’Institut de promotion de
la santé (IPS) et l’Observatoire de
la ville du SAN lancent donc deux
enquêtes, pour prévoir les projets
Saint-Quentinen-Yvelines, la
situation du
logement est globalement satisfaisante.
« La ville nouvelle, par
Mireille Lucas
son caractère récent, propose une offre diversifiée, indique Mireille
Lucas, responsable, au Syndicat d’agglomération nouvelle (SAN), de l’Observatoire de la
ville. Le parc de logements est là, encore faut-il
qu’il évolue aujourd’hui en rapport avec les
besoins de la population. »
Des besoins qui changent
Quelques chiffres permettent de prendre la
mesure du phénomène. Après trente années
d’une urbanisation concertée entre les élus
(du SAN et des communes) et les techniciens
de l’Établissement public d’aménagement
(fermé depuis un an), Saint-Quentin-en-Yvelines accueille 54 000 logements(1). 35 % d’entre eux sont des logements individuels ou
maisons de ville (dont presque 9 sur 10 sont
habités par leurs propriétaires), les 65 % restant constituant le logement collectif – dont
les deux tiers de locatif social. « L’agglomération accueille surtout des locataires de logements
collectifs de tailles petite et moyenne, ainsi que
des propriétaires de maisons individuelles, pour-
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
suit Mireille Lucas. Cela s’explique par l’histoire
de la ville, construite dans les années soixantedix pour des classes moyennes, des familles composées de plusieurs enfants, qui constituaient
alors le profil dominant. »
Ce profil type a, depuis, subi quelques modifications, ce qui explique les difficultés auxquelles le SAN tente aujourd’hui de remédier.
Prenons le cas de la population étudiante, par
exemple. Portée par les élus locaux, l’université a ouvert ses portes en 1993, et cinq
résidences accueillent des étudiants. Mais le
succès de l’université (14 % d’étudiants supplémentaires en 2003-2004) a un effet sur
les demandes de logements. Grâce à l’office
d’information, le SAN tente actuellement
d’apporter des réponses concrètes (voir encadré « Une chambre chez l’habitant »). Par
ailleurs, Saint-Quentin-en-Yvelines a accueilli
dès sa création des logements à destination
de publics spécifiques. À la Plaine-de-Neauphle (Trappes), puis aux 7 Mares (Élancourt),
les premiers foyers de travailleurs sortent de
terre au début des années 70. Souhaitées par
les élus, des résidences pour personnes âgées
suivront, à l’image de la résidence Jean-Fourcassa (Trappes) ouverte le 1er décembre 1977,
ainsi que les appartements dédiés aux personnes handicapées (l’adaptabilité des logements
est imposée par la loi).
Les Prés, à Montigny.
L’offre et demande
La Plaine-de-Neauphle,
à Trappes.
Frédéric Theulé
(1) Chiffres tirés de l’étude réalisée en juin 2003
par l’Observatoire de la ville (« Le marché du logement
à Saint-Quentin-en-Yvelines »).
Une chambre chez l’habitant
Mettre en relation les personnes ayant des chambres disponibles et
des jeunes à la recherche d’un logement, voici l’idée toute simple
actuellement développée par le SAN pour répondre en partie aux
étudiants saint-quentinois. Depuis quelques semaines, l’office d’information recense les offres et les demandes. Roswitha Judor
accueille ainsi des étudiants depuis vingt ans. « J’aime beaucoup les
jeunes, discuter avec eux et parfois découvrir un autre pays, une autre
culture. Et puis j’aime aussi que cette grande maison vive, confie-telle, avant d’avouer : Je crois bien que je les materne un peu…
Quand je cueille des pommes dans le jardin, je leur fais des compotes et je m’occupe d’eux s’ils sont malades. Ce n’est pas grand-chose,
mais je me dis que si mon enfant était loin de chez lui, j’aimerais qu’il
soit bien accueilli ! » Madame Judor n’a déjà plus de place chez elle,
mais elle conseille vivement à tous ceux qui peuvent accueillir des
jeunes de tenter l’expérience !
Office d’information
Tél. : 0820 078 078 (0,15 €min.)
© B. Rejou
e-mail : [email protected]
Objectif Qualitel !
Parce que la qualité du logement est une priorité, le SAN vient de passer une convention
avec l’association Qualitel, dont le label garantit le niveau minimum de qualité des logements. « Qu’il s’agisse d’isolation acoustique
et thermique, de ventilation ou encore de
luminosité, de nombreux paramètres sont pris
en compte pour améliorer le confort des habitations. Grâce à cette convention, tous les
logements construits dans les secteurs d’intervention du SAN bénéficieront de ce niveau de
prestation », explique François Ghestem,
responsable du développement habitat du
SAN. C’est actuellement le cas, dans le centreville de Magny-les-Hameaux, d’une opération
pilote de 70 logements, qui bénéficie du label
Habitat et Environnement. En sus des critères du label Qualitel, celui-ci en comporte
d’autres, liés à l’environnement (gestion de l’eau, propreté du chantier, modes
d’énergie alternatifs, matériaux écologiques…).
© C. Lauté
On constate, en effet,
un « trou » dans l’offre
de logements dans les
prix moyens, c’est-àdire au-dessus du locatif social (250 à 450 €
suivant les quartiers
pour un T3 moyen) et
en dessous de l’offre
privée (650 € et + pour un T3 moyen).
Ce manque concerne aussi l’accession sociale,
car bien que 15 000 logements de ce type aient
été construits au cours du temps à Saint-Quentin-en-Yvelines, ils ont depuis rejoint les prix
du marché libre, et le logement familial,
surtout en individuel (autour de 150 000 € à
l’achat), est devenu introuvable.
« Parler de la qualité du logement, à Saint-Quentin-en-Yvelines ou ailleurs, c’est avant tout évoquer l’adéquation entre la demande et l’offre.
C’est même aller plus loin, en considérant qu’un
bon logement est aussi un logement intégré dans
un environnement, avec des crèches, des écoles,
des centres commerciaux de proximité, des équipements sportifs, des lieux de verdure comme des
bois ou des étangs… À Saint-Quentin-en-Yvelines, il me semble que c’est globalement le cas »,
conclut Mireille Lucas.
■
Une vue du centre-ville
de Montigny-le-Bretonneux.
© J.D. Bonnaud
© J.D. Bonnaud
La Bretonnière, à Voisins.
© S. Joubert
Il s’agit donc aujourd’hui de se pencher
sur des phénomènes
tels que la décohabitation des jeunes (en
ville nouvelle, 2 000
départs de jeunes par
an sont prévus entre
2003 et 2008), le vieillissement de la population (voir page cicontre), le logement
étudiant, la mixité ou
encore la nécessité de
maintenir une offre
financièrement abordable à destination des
classes moyennes, question très liée au logement dit intermédiaire.
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
I29I
dossier
© C. Lauté
domicile parental (« décohabitation »). En outre, les « pionniers » du territoire étant à peu
près tous de la même génération, nous assistons au vieillissement massif d’une tranche
d’âge – tendance qui devrait se
confirmer à l’avenir. Quel est le
risque encouru par un territoire tel que Saint-Quentin-enYvelines ? « Les habitants qui ne
De plus en plus de jeunes couples cherchent
trouvent pas de réponse à leurs
à s’établir en ville nouvelle.
besoins pourraient partir. Il existe
dans la vie de chacun d’entre nous trois moments grand. Il existe peu de grands appartements en
clés où se pose la question du changement de loge- ville nouvelle et, comme ils sont aussi chers qu’une
ment : le départ de chez les parents, la période petite maison, nous avons opté pour l’achat d’un
de l’agrandissement familial et la retraite », pavillon. »
Si Christophe et sa famille ont déménagé,
explique-t-on à l’Observatoire de la ville.
d’autres couples saint-quentinois, qui ont
Quand l’enfant paraît
pourtant des moyens financiers satisfaisants,
Le cas de Christophe illustre parfaitement cet ne le peuvent pas, faute d’une solution interétat de fait. Jeune employé saint-quentinois médiaire entre le logement social et le logeaux revenus modestes, il accède en 1996, au ment privé. « Trop riches » pour le logement
terme de longs mois d’attente, à un T3 en social, ils ne sont pas « assez riches » pour
logement social. Il s’y installe avec sa femme. devenir propriétaires. Par ailleurs, les familles
Leurs situations professionnelles s’améliorent, à faibles revenus ont du mal à obtenir un
mais les prix du marché étant prohibitifs et logement social, car le parc de la ville noula qualité de leur logement satisfaisante, ils velle, même s’il est important, évolue peu.
attendent et font des économies. « Les loyers « Il devient nécessaire de construire principalepratiqués dans le privé étaient trop élevés pour ment du logement intermédiaire pour résoudre
nous », se souvient-il. Avec le temps, les ces problèmes », souligne-t-on à l’Observabesoins du couple évoluent. « C’est lorsque toire de la ville. Un objectif à l’étude chez les
nous avons pensé au deuxième enfant que nous élus locaux.
■
Catherine Laffaille
nous sommes décidés à acheter un logement plus
▲
© S. Joubert
Les seniors d’aujourd’hui sont arrivés en ville nouvelle il y a trente ans.
Ils s’y sont plu, ont eu des enfants,
partis aujourd’hui. Nombre de maisons sont ainsi sous-occupées. Si,
parmi ces seniors, certains quittent
la ville nouvelle, beaucoup y demeurent – preuve d’un enracinement
progressif de la population. Le parc
des grands ou des moyens pavillons
évolue donc assez peu. « C’est sur
la base de ces constatations que
le SAN et les communes devraient
orienter la programmation des nouveaux logements à construire dans
les cinq prochaines années, explique
Mireille Lucas, responsable de l’Observatoire de la ville. Les enjeux sont
de taille. Le départ des jeunes et jeunes familles pose aussi la question de
la bonne utilisation des équipements
publics. Pour Saint-Quentin-en-Yvelines, construire de nouveaux logements adaptés aux besoins, c’est
donc préserver le dynamisme de
l’agglomération. »
Pensez au 1 % patronal !
Le 1 % patronal est la dénomination usuelle de
la participation des employeurs à l’effort de
construction. Dès 1953, toutes les entreprises
du secteur privé non agricole ont reversé 1 % de
leur masse salariale pour participer à la construction des logements de leurs salariés. Au fil des ans,
les choses ont évolué et aujourd’hui, le taux se
situe à 0,45 %, même si on parle toujours du 1 %
d’origine. Ces contributions, versées par les entreprises à des organismes collecteurs, servent à
réserver des logements sociaux pour les salariés et
à cautionner l’accès au logement locatif. « Le 1 %
peut aussi financer des prêts pour l’accession à la
propriété ou des travaux d’amélioration. Tous les
salariés des entreprises cotisantes y ont droit », explique Christine
Gastaud, responsable du service habitat social du SAN. Il suffit de
s’adresser à son employeur pour connaître le nom de l’organisme
collecteur qui traitera ensuite la demande.
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
© B. Rejou
Du logement locatif collectif (à gauche, Les Nouveaux Horizons
à Élancourt) au pavillon individuel (à droite, La Clef-de-Saint-Pierre
à Élancourt), Saint-Quentin-en-Yvelines rend possibles les itinéraires
résidentiels complets. Même si, devant la demande croissante,
un besoin en logements intermédiaires se fait ressentir.
Préserver
le dynamisme
du territoire
I31I
dossier
Pas facile
de quitter
le nid
© C. Lauté
Désir d’autonomie, de s’assumer, de vivre avec quelqu’un : il vient toujours un
temps où l’on souhaite partir
de chez ses parents. « Le problème, c’est que les logements sont chers en ville
nouvelle, constate Virginie,
jeune institutrice saintquentinoise. Dès que j’ai eu
mon premier salaire, j’ai cherché un appartement et j’ai
demandé un logement social.
J’attends toujours une proposition. Pourtant, j’ai besoin
de partir… Même si tout se
Le square Defay,
à Guyancourt.
passe très bien avec mes
parents qui habitent Voisinsle-Bretonneux, je souhaite
m’installer avec mon ami. »
Attachée à la ville nouvelle,
Virginie n’a pas envie de vivre
ailleurs. Mais elle s’avoue
tentée de quitter le territoire
si elle ne trouve pas de logement dans ses moyens. « Je
suis assez pessimiste. On m’a
prévenue que l’attente pour
un logement social était très
longue, alors je vais regarder
dans le privé. Mais vu les prix,
je devrais partir plus loin avec
toutes les contraintes que
cela suppose. »
I30I
Du studio à l’appartement et de l’appartement à la maison :
à Saint-Quentin-en-Yvelines, le parcours résidentiel complet
est possible, mais reste tributaire de l’état du marché
et du parc de logements. Explications.
L
e parcours résidentiel, c’est
tout simplement la capacité pour un ménage (célibataire, couple avec ou sans
enfants) de trouver un toit adapté
à ses besoins. À Saint-Quentinen-Yvelines, le parc de logements
a été construit de 1975 à 1990
pour accueillir de jeunes familles
dont la taille moyenne était à
l’époque de 3 à 3,5 personnes par
foyer. Au fil des ans, la structure
familiale a changé. Les familles
monoparentales se sont développées, les enfants ont quitté le
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
© S. Joubert
Virginie Lou.
© C. Lauté
Changer de toit
quand on veut
dossier
L’habitat au service
de la mixité
Vue de Voisins-le-Bretonneux, depuis
le quartier de la gare à Montigny.
Trouver un équilibre dans les quartiers entre l’habitat
social, le locatif et l’accession à la propriété : tel est
le principe de la mixité. Ce concept d’urbanisme, qui
a influencé la construction de la ville nouvelle dès ses
débuts, reste aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
« La mixité, plus que
des statistiques, c’est
surtout la capacité de
répondre à un itinéraire
résidentiel. Il est bon
d’avoir une mixité
sociale, mais aussi une
mixité générationnelle ».
Monique Noyer, directrice
du développement
au SAN.
I32I
Beaucoup de logements sociaux sont occupés par
des familles dont les revenus ont évolué. Elles
pourraient les libérer, mais ne trouvent pas de
solutions en rapport avec leurs moyens. » Pour
les élus du SAN, l’objectif est donc, avant
toute chose, de recréer un parcours résidentiel pour toutes les classes sociales afin d’éviter les départs et développer ainsi l’enracinement en ville nouvelle.
Dans le cadre de son contrat de développement signé avec l’État en 2002, la ville nouvelle s’est engagée à construire 4 000 logements sur cinq ans. « L’objectif est bien, grâce Logement locatif
à ces nouvelles constructions, de rééquilibrer intermédiaire : une priorité
l’offre de logements à Saint-Quentin-en-Yvelines, Différentes solutions sont envisagées. Il s’agit
précise Monique Noyer, directrice du déve- tout d’abord de construire du logement
locatif intermédiaire, mais
loppement du SAN.
La Mare-Jarry à Guyancourt.
aussi de faire évoluer l’arAujourd’hui, les familles
chitecture avec, par exemde classes moyennes
ple, le nouveau concept
déménagent dans l’Euredes « villas urbaines duraet-Loir et les cadres en
bles » (bâties avec des norvallée de Chevreuse. Parames de qualité environnellèlement, les familles
mentales, sur un périmètre
moins aisées ont du mal
foncier délimité). Enfin, il
à se loger.
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
© C. Lauté
© C. Lauté
Construire 4 000 logements
© C. Lauté
Q
u’est-ce que la mixité ? C’est la capacité de chaque quartier d’accueillir
des catégories professionnelles et de
revenus variées, mais également toutes les
tranches d’âge. Cette mixité est facilitée par
la coexistence de différents types d’habitat
(individuels, maisons de ville, collectifs), de
statuts (propriétaires, locataires), de financements (social, aidé ou libre) et de tailles des
logements (du studio au T6)… Mais la gestion
dans le temps de ces équilibres est aussi un
impératif, notamment pour éviter la concentration de populations « fragiles » dans les
mêmes quartiers, concentration qui peut provoquer le départ des autres populations qui
ont plus le choix de leur résidence, et créer
ainsi une ségrégation.
© S. Joubert
dossier
Catherine Laffaille
INTERVIEW
« Lutter contre le ghetto,
qu’il soit riche ou pauvre »
Guy Malandain, maire
de Trappes et président
du Grand projet de ville
(GPV) qui concerne Trappes
et La Verrière, a été rapporteur
de la loi d’orientation sur
la ville (13 juillet 1991).
Ce spécialiste de la question
du logement souhaite redonner
une nouvelle image de l’ouest
de la ville nouvelle. Aujourd’hui, tout commence par la restructuration
de plusieurs quartiers, notamment à Trappes. Entretien.
© C. Lauté
faut rééquilibrer les quartiers en y implantant
différents types de logements. « Le travail
effectué sur le quartier du Pont-du-Routoir, à
Guyancourt, est un bon exemple. Des logements
en accession à la propriété ont été construits en
face et à côté des logements sociaux existants »,
poursuit Monique Noyer. Reste que pour
intervenir sur le périmètre de la ville nouvelle
et définir ce qu’il faut construire sur le foncier disponible, les sept maires des communes et le président du SAN vont devoir poursuivre leur réflexion. Ainsi, une conférence
intercommunale du logement devrait être
prochainement mise en place. Plus globalement, il s’agit de définir un plan local de l’habitat, véritable schéma directeur pour les
années à venir. L’objectif étant bien sûr de
parvenir à une harmonie urbaine à l’échelle du
quartier, de la ville et de l’agglomération. ■
© B. Rejou
Pour en savoir plus : www.saint-quentin-en-yvelines.fr
(rubrique vie pratique/se loger à Saint-Quentin)
© C. Lauté
Le quartier du Bois-de-l’Étang,
à La Verrière.
Le GPV à La Verrière
À La Verrière, les opérations de réhabilitation
des logements sociaux ont commencé au cours
des années 90, bien avant le GPV (2000-2006).
Ce contrat a néanmoins permis de finaliser l’ensemble grâce à l’aménagement et la restructuration des espaces extérieurs. Ainsi, des parterres
paysagers ont été installés un peu partout autour
des résidences d’Orly-Parc et plusieurs voiries ont
été refaites pour ouvrir davantage les quartiers.
Le Petit Quentin : Le GPV s’articule avec le contrat de ville intercommunal
pluriannuel (2000-2006) signé entre l’État, le SAN, Trappes et La Verrière.
Que prévoit-il en matière de restructuration urbaine ?
Guy Malandain : En ce qui concerne Trappes, il s’agit de dessiner
un vrai centre-ville. La nouvelle ZAC Monfort-Thorez y contribue,
avec la construction de 320 logements, dont 250 en accession.
Un travail urbanistique est mené également dans le quartier des Merisiers.
Le bâtiment E du square Henri-Wallon va être intégralement démoli
et remplacé par un programme d’accession à la propriété. Le quartier
Anatole-France connaîtra également quelques changements :
nous allons ouvrir des voies pour aérer les quartiers. Enfin, le quartier
Pergaud-Verlaine sera entièrement restructuré, avec des réhabilitations
de logements et des aménagements destinés à donner aux immeubles
un aspect plus résidentiel. Au total, nous allons démolir 500 logements
sociaux et en reconstruire 300.
P. Q. : Comment s’inscrit la mixité dans votre programmation ?
G. M. : Au lieu de « mixité », je préfère parler aujourd’hui de « parcours de
logement ». Sur une ville, un habitant doit pouvoir passer d’un logement
social à la propriété. À Trappes, nous avons un effort à faire au niveau
de l’accession. Nous allons d’ailleurs construire 400 logements de ce type.
Mais attention, ce n’est pas parce qu’il nous manque des logements
en accession qu’il ne faut faire que ça. Il faut harmoniser l’ensemble,
avec du logement social, du locatif, de l’intermédiaire… C’est aussi
une question d’équilibre entre les types d’habitat : il faut de tout,
des maisons, des pavillons, des appartements. Autrement, on donne
naissance à des champs de pavillons ou des blocs d’immeubles,
et ce n’est pas une ville. Une ville, c’est le chahut des formes organisé.
P. Q. : En quoi le parcours résidentiel ou la mixité sont-ils importants ?
G. M. : La mixité est essentielle, car une ville n’a de sens que lorsqu’elle
peut rassembler tous les habitants qui le souhaitent. La mixité,
c’est un peu une lutte contre le ghetto, qu’il soit riche ou pauvre.
C’est un élément de réponse au risque d’exclusion par le logement.
LE PETIT QUENTIN - n° 181 - NOVEMBRE 2003
I33I
agenda
loisirs
DU 12 NOVEMBRE AU 13 DÉCEMBRE
PÉDAGOGIE
30 NOVEMBRE
FAMILLE
L’art des sens
Les ateliers du Musée
© C. Lauté
22 NOVEMBRE
BRADERIE
Cailloux ? Genoux ?
Joujoux !
Plus ou moins neufs, il y a fort
à parier que vos anciens jouets
feront le bonheur d’enfants
saint-quentinois d’aujourd’hui. ■
MJC de la Mérantaise à Magny
Toute la journée – accès gratuit –
01 30 52 60 05
Quai François-Truffaut à Montigny
La Croix-du-Bois - Ville verte
à Voisins
De 10 h à 18 h – adultes 25 €,
23 NOVEMBRE
RÉSERVE NATURELLE
enfants 15 € - 01 30 57 48 96
À la découverte
du jardin biologique
Musée de la ville,
© C. Lauté
© C. Lauté
Indiquer aux habitants qu’une ville ne se construit pas sans réflexion :
telle est l’ambition des multiples ateliers que propose le Musée de
la ville. Certains sont réservés aux plus jeunes ; ils y apprennent en
s’amusant à connaître l’agglomération dans laquelle
ils grandissent. À l’aide de
maisons miniatures et autres églises en bois, ils peuvent recréer leur propre ville
nouvelle. Les plus grands
s’orienteront sur un puzzle
de l’agglomération ou choisiront de partir de façon
originale et artistique à la
découverte des expositions, temporaire ou permanente. Enfin, parents,
rassurez-vous, l’équipe du Musée pense aussi à vous, grâce aux visites
guidées et gratuites de l’exposition L’Enfant dans la ville.
Destination expo, les 12 et 15 novembre, 3 décembre à 16 h – 3 €
(tarif réduit 2 €).
Chouette, la ville a rétréci !, les 19 et 22 novembre, 10 et 13 décembre
à 16 h – 3 € (tarif réduit 2 €).
S’il te plaît, dessine-moi un pouf, les 26 et 29 novembre à 16 h – 3 €
(tarif réduit 2 €).
Visite guidée gratuite, les 6 et 7 décembre à 15 h.
■
Des parcours de jeux, des ateliers
de création, un buffet champêtre
et des animations diverses attendent les familles pour une journée
« sensorielle ». ■
5 DÉCEMBRE
PLANÉTARIUM
Tél. : 01 34 52 28 80 ou www.san-sqy.fr/museedelaville
La tête
dans les étoiles
15 NOVEMBRE
BRETON
L’association Magnitude 78 reprend ses soirées planétarium.
Pendant un peu plus d’une heure,
ces passionnés des astres vous
emmènent gratuitement vers un
voyage céleste.
■
© J.D. Bonnaud
Tournoi de palets
Proche de la pétanque
dans l’esprit, la technique
de ce jeu consiste à jeter
des palets sur un carré en
bois et au plus proche d’un
cochonnet. Venez découvrir et même vous essayer
à ce jeu, très répandu dans
l’ouest de la France. ■
La réserve naturelle vous invite
à découvrir les techniques de
création d’un jardin biologique,
de la plantation des arbres à la
taille des haies, en passant par
les associations floristiques et
la lutte biologique contre les
parasites.
■
Gymnase Robert-Gravaud
de la base de loisirs à Trappes
6,5 €
De 9 h à 12 h – adultes 7 €,
06 80 96 63 82 (Sylvain
enfants 5 € – 01 30 16 44 40
MJC de Magny-Cressely
Péchot, vice-président
www.aileconcept.com/bpalsqy/
21 h – gratuit – 01 30 43 32 55 et
www/reserve
www.astrosurf.com/magnitude78
des Palettistes de Trappes)
I34I
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
© B. Rejou
Atelier de la réserve naturelle
14 h 30 – inscription :
© C. Lauté
à Trappes
loisirs
JEUX EN RÉSEAU
Amateurs de jeux en réseau, un contact
avec Archy Lan s’impose si vous souhaitez
vous éclater en équipe, dans une salle
bondée, un ou deux jours – et nuits – durant.
100 % fun
Une fois les statuts déposés, Archy Lan organise avec succès plusieurs rencontres, le nombre de participants dépassant la centaine de
joueurs dans une ambiance 100 % fun. « Le
système est très simple. Chacun vient avec son
PC, que nous connectons au réseau, puis nous
proposons des serveurs de jeux et des tournois,
et c’est parti pour deux jours et deux nuits ! »
Participation au Téléthon au gymnase Les
Pyramides, Fête de la jeunesse à l’école des
Pépinières ou rencontre mensuelle à Alfredde-Vigny, l’heure est au délire et au bonheur
de se retrouver autour d’une même passion.
« Certains voient dans ces jeux, qui consistent
le plus souvent à abattre son adversaire, une
incitation à la violence. Je veux bien, mais notre
univers reste purement virtuel alors que les infos
et les images du JT de 20 heures sont d’une tout
autre cruauté », souligne Sébastien.
« Certains parents viennent voir de quoi il
s’agit, puis s’en vont, rassurés par l’ambiance bon
enfant qui règne. Les garçons ont toujours joué avec
des épées, des pistolets et des fusils, des faux, comme
ceux que nous manions à l’écran aujourd’hui. »
Fumigènes et tirs croisés
Âge moyen : entre 20 et 25 ans, plus quelques
pères de famille trentenaires – le pourcentage
de filles demeurant infime.
Jeu star du moment, Counter-Strike, où l’on est,
au choix, le policier chargé de libérer des otages
ou le terroriste qui l’en empêche. Fumigènes,
grenades aveuglantes, tirs croisés, art du camouflage, le tout en 3 D et « à la loyale »… l’effet
est saisissant. « Quake 3 plaît également beaucoup,
mais il nous arrive aussi d’échanger des balles
d’un autre type avec une partie de Blobby Volley. »
Prêts à organiser des tournois sur l’ensemble de
la ville nouvelle, les membres de l’association
rêvent d’une salle attitrée, câblée et équipée, qui
permettrait à ceux qui ne possèdent pas d’ordinateur de pouvoir se joindre à eux. Pour le
reste, prochaines Lans, forum et infos, rendezvous sur le site web de l’association… ou dans
■
les pages loisirs du Petit Quentin !
« Certains parents
viennent voir de quoi
il s’agit, puis s’en
vont, rassurés par
l’ambiance bon
enfant qui règne. »
Sébastien Gallarato.
Pascale Fresnay
Archy Lan
Tél. : 06 22 96 03 00 (Sébastien Gallarato)
Site web : www.archylan.net
© D.R.
L
e Saint-Quentinois Sébastien Gallarato
a découvert vers l’âge de 10 ans les jeux
informatiques sur ordinateur. « On
jouait avec mes frères et des potes de classe, mais
il était impossible d’y participer à plusieurs », se
souvient le trésorier de l’association Archy
Lan, créée en février 2001. « Avec l’évolution
vers le mode multijoueurs, nous avons pris l’habitude de relier nos PC entre eux pour pouvoir
nous mesurer aux autres, nous affronter par
groupe. » Leurs « Lan parties » ont alors lieu
dans les chambres, les garages, les salons, jusqu’au jour où un anniversaire, fêté au Manet,
fait prendre conscience à ce noyau de six
copains qu’il est possible de louer des
salles équipées de tables et de chaises, les associations bénéficiant de tarifs particulièrement
étudiés. L’idée fait son chemin.
© C. Lauté
Des souris
et des hommes
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I35I
sports
CHALLENGE DES COURSES PÉDESTRES
CHALLENGE DES COURSES PÉDESTRES
Une participation
stable
Le Challenge des courses pédestres de la ville nouvelle s’est achevé avec Parcourir
Montigny et une grande nouveauté, le Relais des Hameaux (5 et 12 octobre). L’occasion
de dresser le bilan de cette édition 2003, à un mois du début du Challenge 2004.
Un nouveau relais
Les jeunes
de l’EASQY
se distinguent
Le Challenge national minimes
par équipes s’est déroulé à
Dreux (28) le 11 octobre. L’équipe
féminine de l’entente athlétique
saint-quentinoise a pris une belle
et prometteuse 7e place.
Résultats et compte rendu
sur http://easqy.athle.org
Fidèles à leur esprit familial et convivial, les
différentes courses ont réuni 2 250 personnes, avec une progression pour la Guyancourse (+ 100 inscrits !). De son côté, le nouveau Relais des Hameaux a réuni 63 équipes,
total remarquable pour une première édition. Seule nuance : si le nombre de coureurs
inscrits à trois courses a
augmenté, les partants
sur quatre courses ont
légèrement diminué. Or,
pour apparaître au classement général, il faut avoir
participé et marqué des
points dans au moins
quatre des six courses du
Challenge.
place du Challenge toutes catégories, a
dominé la catégorie seniors masculins. Chez
les féminines, l’athlète saint-quentinoise
Marianne Roger s’impose en senior et au
général, tandis qu’Annie Briol monte sur le
podium général(2). Enfin, le club a mis un
point d’honneur à remporter, comme chaque
année, le classement par clubs (à l’exception
de 1999).
La sixième édition du Challenge de la ville
nouvelle à peine achevée, la première manche
de la septième édition se profile déjà avec, le
14 décembre, le cross à la base de loisirs,
dont l’itinéraire sera celui du championnat
■
de France de cross, le 29 février.
Arnaud Thomelin
(1) Les six courses du Challenge sont les suivantes :
le cross de la base de loisirs, la Course du Printemps (Voisins),
La Guyancourse, la course en côte de la Revanche (Élancourt),
Parourir Montigny et le Relais des Hameaux.
(2) À l’heure où nous mettons sous presse, le classement
est provisoire. Résultats définitifs début novembre
sur www.san-sqy.fr/challenge
Le podium de la course du
Printemps : Élias Couto (2e),
Bernard Arasa (1er)
et Andreï Gladichev (3e)
(de gauche à droite).
▲
S
oleil et douceur étaient
de la partie le 12 octobre
à Magny-les-Hameaux
pour le Relais des Hameaux,
dernière des six courses pédestres du Challenge de SaintQuentin-en-Yvelines(1), sixième
édition du genre, créé en 1998.
Conçu afin de fidéliser la participation des athlètes aux différentes épreuves saint-quentinoises, le Challenge de la ville
nouvelle connaît une participation globale stable.
La 7e édition, déjà
I36I
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
Du souffle et des mollets
d’acier pour la course en côte
de la Revanche, en juin
dernier.
▲
Au final, l’Entente athlétique de Saint-Quentinen-Yvelines (EASQY) s’est
bien entendu illustrée.
Fabrice Doucet, même s’il
ne prend que la troisième
sports
ROLLER HOCKEY
Parmi les nombreuses activités
qui font le succès de l’association
élancourtoise Villedieu ALS, le street
hockey a le vent en poupe. Rencontre
avec Fabien Traisnel, responsable
de cette section, qui est passée
de 28 adhérents l’an dernier
à 48 aujourd’hui.
I
mpressionnants avec leurs casques
munis de grilles, leurs protège-tibias
et leurs gants rembourrés, les
joueurs de roller hockey ressemblent en
bien des points à ceux du hockey sur
glace. Les règles diffèrent sur certains
points, notamment les passes. Pas question ici de mettre son adversaire en
échec en le percutant violemment.
Mise en place il y a six ans par un noyau
de copains habitant La Villedieu
(William Roucher, précédent responsa-
© C. Lauté
Crosses
en stock
ble de la section en tête), cette activité
sportive n’a cessé de faire de nouveaux
adeptes. « Au départ, les pionniers du club
jouaient dans la rue, d’où le nom de street
hockey, auquel nous préférons désormais
roller hockey, puisque nous nous entraînons au gymnase Chastanier », précise
Fabien Traisnel. Une situation appréciable en termes de sécurité comme de
matériel – les crosses s’usant dix fois plus
vite sur le bitume que sur un revêtement
de salle.
Équilibre et agilité
© C. Lauté
Cette année,
la section
a doublé
le nombre
de ses adhérents.
Pas la peine d’être un colosse pour goûter au plaisir de ce sport venu d’Amérique du Nord, encore peu répandu en
France, bien qu’en plein essor. « Très
technique, c’est une discipline qui exige
avant tout un solide esprit d’équipe – la
coordination devant être irréprochable lors
des passes – et des qualités d’anticipation
et d’agilité : il s’agit de se déplacer rapidement sur huit roulettes en préservant son
équilibre. »
Un des objectifs de la section est de
développer le créneau enfants (actuellement composé de six jeunes de 12 à 15
ans). « Ils sont la relève, l’avenir de l’association. Amateurs d’un très bon niveau,
nous sommes en mesure de les former dans
d’excellentes conditions d’accueil et d’encadrement, l’entraînement ayant lieu le
samedi entre 11 h et 13 h 30, comme pour
les adultes débutants, qui sont une vingtaine. »
Cherche arbitre
Les seniors confirmés, qui comptent
dans leurs rangs vingt-cinq joueurs, participent quant à eux à un match toutes
les trois semaines entre octobre et juin,
ainsi qu’à de fréquents tournois. « Du
premier, organisé il y a trois ans, est né un
championnat amateur régional sans aucun
enjeu, sinon celui du plaisir de se retrouver
et de tester l’évolution des différentes équipes », note Fabien. Reste l’équipement,
assez coûteux, prêté à ceux qui souhaitent s’essayer au roller hockey. « Grâce
au soutien de notre association Villedieu
ALS et de la mairie, nous avons pu acquérir un bon matériel de base et bénéficier
d’une salle que bien des clubs nous envient,
mais nous continuons malgré cela à rêver
d’un terrain spécifique exclusivement
réservé au roller hockey. » Avis aux amateurs : la section recherche un arbitre
bénévole et motivé, qui ne devrait pas,
vu l’ambiance qui règne au sein du roller hockey élancourtois, regretter son
■
engagement.
Dominique Ciarlo
Villedieu ALS
section roller hockey
Tél. : 01 30 69 83 01
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I37I
en bref
sports
PARIS-BREST-PARIS
BOXE
Damien Drouet en connaît
déjà
un rayon
Un premier
gala réussi
Damien Drouet, le 9 août dernier,
au départ du Paris-Brest-Paris des jeunes.
© J.D. Bonnaud
retour, les douze participants sont
partis une semaine avant leurs
aînés, le 9 août. Surveillés de
près par une équipe médicale, il
n’était bien entendu pas question
pour ces courageux d’imiter les
meilleurs spécialistes « insomniaques » de la discipline. Pour
les jeunes randonneurs, des étapes
de repos étaient prévues et ils n’ont effectué
que (!) 100 à 120 km par jour. « C’était difficile physiquement, mais en fait moins que
prévu », confie Damien. Au bout du compte
et au bout de l’effort, le jeune cyclotouriste
saint-quentinois est arrivé à bon port le
22 août, en compagnie de ses partenaires de
randonnée et avec les derniers adultes du 15e
Paris-Brest-Paris. Des amitiés se sont créées
entre les douze adolescents qui ont décidé de
s’inscrire et de participer ensemble au
■
16e Paris-Brest-Paris, dans quatre ans.
C
ertains en ont rêvé, Damien Drouet
(et non Julien Nérot, comme cela
avait malencontreusement été écrit
dans notre numéro de juillet-août) l’a fait. À
16 ans, ce Magnycois, randonneur de Mollet
futé, a participé au Paris-Brest-Paris. Pas à celui
qui a regroupé du 17 au 22 août derniers à
Saint-Quentin-en-Yvelines plus de 4 000 adultes majeurs férus de cyclotourisme. Mais au
troisième Paris-Brest-Paris jeunes de l’histoire
de la plus grande randonnée cycliste du
monde. Pour parcourir les 1 200 km aller-
Le Boxing club de Saint-Quentin-en-Yvelines et son président
Roland Arnaud, également président du comité des Yvelines de
la discipline, ont accueilli le
25 octobre au complexe sportif
de l’Europe à Élancourt, un
grand gala de boxe anglaise.
Les quelque 700 passionnés qui
avaient envahi les lieux pour
l’événement ont assisté à deux
assauts de boxe éducative, un
combat féminin amateur et à
douze combats amateurs, mettant aux prises onze boxeurs du
club saint-quentinois et une
sélection nationale. Habitué à
organiser d’importantes réunions professionnelles, le club
ATHLÉTISME
J
«
’ai pratiqué le football, le rugby, la voile,
et bien d’autres sports. Mais je préfère l’athlétisme et l’escalade, car ces disciplines
mêlent les valeurs individuelles et celles de
groupe. Si l’on y regarde bien, l’athlétisme est
la base de tous les sports. » À 56 ans, Michel
Melet, homme grisonnant aux yeux malicieux, est un amoureux du sport. Un sport,
l’athlétisme, où ce Saint-Quentinois retraité
de la SNCF n’est pas n’importe qui. Outre un
siège au comité directeur de l’Entente athlé-
© C. Lauté
Michel Melet,
de l’amour
du sport…
tique de Saint-Quentin-en-Yvelines (EASQY),
Michel Melet était au mois d’août dernier le
responsable des starters au Stade de France, à
l’occasion des championnats du monde d’athlétisme. Vice-président de la Commission
nationale des officiels (bientôt Commission
des officiels techniques), il a constitué la sélection des arbitres français. ■
Voir l’interview de Michel Melet sur www.saintquentin-en-yvelines.fr (rubrique culture/loisirs).
saint-quentinois mettait pour la
première fois sur pied une
réunion amateur, destinée à
aguerrir les jeunes pousses et
à faire la promotion d’une discipline peu connue, dont l’image
est parfois décriée. Ainsi, dans
l’après-midi, le BCSQY avait permis à plusieurs dizaines de jeunes du département de passer le
Gant rouge, étape indispensable pour monter sur les rings.
BCSQY
Tél. : 01 39 48 05 35
(Roland Arnaud)
Résultats sur www.saintquentin-en-yvelines.fr
(rubrique culture/loisirs)
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I39I
agenda
sports
11 ET 29 NOVEMBRE
BASKET-BALL
ESCT / Cherbourg
ESCT / Carquefou
Les basketteurs saint-quentinois ont subi leur première
défaite de la saison en N2, le
4 octobre face à Challans (74-64). Mais la
troupe de Fabrice Calmon figure dans le
peloton de tête de
leur poule. Une position que l’ESCT devrait
conforter face à Cherbourg et Carquefou.
15 NOVEMBRE
PÊCHE
16 NOVEMBRE ET 7 DÉCEMBRE
FOOTBALL
Safari de pêche
aux carnassiers
ES Guyancourt-StQuentin / Marly-le-Roi
ES Guyancourt-StQuentin / Trappes-StQuentin
La pêche aux carnassiers est ouverte ! Organisé par l’Association agréée
de pêche et de protection du milieu aquatique (AAPPMA) de la base
de loisirs, ce sixième concours devrait suffire au bonheur des amateurs
de brochets, perches et autres sandres. Curieux, ne pas s’abstenir !
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
Deux matchs clés se profilent
pour les Guyancourtois. Deux
rencontres qui constituent l’occasion pour les joueurs de Yannick Mesnigé de grappiller des
points vers le haut du classement
de Promotion d’honneur. Mais
les Marlychois et les Trappistes,
dans un chaud derby saint-quentinois, tenteront de contrecarrer
les ambitions de l’ESG.
20 h – 4 € (2 € pour les – de 16 ans)
06 13 03 34 78
Stade Maurice-Baquet à
(Anne-Marie Broustal)
Guyancourt
15 h – entrée gratuite
14, 15 ET 16 NOVEMBRE
TENNIS
01 30 44 39 46 (Daniel Francietta)
4es Masters de SaintQuentin-en-Yvelines
16 NOVEMBRE
ORIENTATION
Après les jeunes (cf. Petit Quentin
d’octobre, p.39), c’est au tour des
48 seniors les plus fidèles aux
tournois open des six clubs saintquentinois d’en découdre. Pendant trois jours, tous tenteront
de devenir « champions de la ville
nouvelle ». Cette manifestation
est organisée par le MASQY.
La Rand’o du Castor
Courts du Sporting Bouygues
à Guyancourt
Toute la journée – entrée gratuite
Renseignements : 01 30 51 92 50
(Philippe Legras)
Étang de la base de loisirs à Trappes
Toute la journée – accès gratuit
Renseignements et inscriptions 01 30 58 57 01 (AAPPMA, Robert Jarry)
16 NOVEMBRE
VOILE
Entre sport et loisir, la course
d’orientation attire de plus en
plus d’adeptes. Deux associations spécialisées ont élu domicile à Saint-Quentin en Yvelines :
Montigny sports d’orientation
et Guyancourt Orientation 78.
Régate régionale
de dériveurs laser
En retrait lors des derniers championnats de France de voile
(23-28 août), les barreurs du Centre de voile saint-quentinois (CVSQ)
auront à cœur de briller sur leur plan d’eau.
15 ET 16 NOVEMBRE
JUDO
12e tournoi
international
Roumains, Hollandais, Tchèques,
Allemands… et bien sûr Français seront au rendez-vous de ce
12e tournoi international amical
où le niveau est toujours plus
relevé chaque année.
Ce dernier organise la Rand’o
du Castor. Cette manifestation
propose quatre circuits, de 8 à
22 km, qui traversent la vallée
de Chevreuse et s’adressent à
tous les niveaux de participants.
Sortez pour cette occasion des
sentiers battus avec vos cartes
et boussole !
Accueil au gymnase
Les Pyramides à Voisins
I40I
Gymnase Paul-Mahier à Trappes
Étang de la base de loisirs à Trappes
Départ à 10 h
Toute la journée
Toute la journée – accès gratuit
De 5 à 10 € - 01 30 44 13 55
Entrée gratuite – 01 30 69 18 89
01 30 58 91 74 ou www.asso.ffv.fr/cvsq
ou [email protected]
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
sports
16 ET 23 NOVEMBRE
RUGBY
23 NOVEMBRE
FOOTBALL US JUNIOR
RUC / Neuilly
RUC / Chevreuse
RUC / Villiers-sur-Marne
Templiers d’Élancourt /
Vikings de Lille
Le RUC accueille, entre autres,
Chevreuse, champion de France
2003 de première série. Un derby
à ne manquer sous aucun prétexte !
La saison senior ne débutant
qu’en février 2004, pleins feux
sur les juniors des Templiers.
Des joueurs à découvrir car ils
représentent la relève des Templiers en Casque de diamant.
Stade Maurice-Leluc à Saint-Cyr
Complexe de l’Europe
15 h – entrée gratuite
à Élancourt
01 30 43 57 26 (secrétariat) ou
14 h – entrée gratuite –
http://perso.wanadoo.fr/rugby7
www.footus.com/templiers
14 DÉCEMBRE
COURSE À PIED
6e cross de SaintQuentin-en-Yvelines
8/ruc.htm
22 NOVEMBRE
TENNIS DE TABLE
CTTE / Dijon
CTTE / Béthune
La route vers le maintien et la
seconde phase du championnat
de France de N2 passe par des
victoires à domicile face à Dijon
et Béthune.
29 NOVEMBRE
HANDBALL
ASMB / Vaires
Le résultat sans la manière. C’est
le constat qu’effectue pour l’instant Bruno Moyon après cinq
journées en N3. Les Ignymontaines se doivent donc de monter progressivement en puissance, en commençant par battre Vaires.
Palais des sports d’Élancourt
17 h – entrée gratuite
Gymnase Pierre-de-Coubertin
06 11 26 56 18 (Franck Saulnier)
à Montigny
20 h 45 – Entrée gratuite
23 NOVEMBRE ET 14 DÉCEMBRE
RUGBY
RCME / Antony
RCME / Romilly
Dur, dur pour le RCME… Diminués depuis l’entame de la saison en Promotion d’honneur,
les rugbymen saint-quentinois
de Gilles Pena enchaînent les
revers. Leur réaction est attendue face à Antony et Romilly.
Stade du Bout-des-Clos
à Maurepas
15 h – entrée gratuite
06 61 20 70 39 (Gilles Pena)
01 30 43 63 30 (Yann Brillouet)
Portrait de Bruno Moyon
sur www.saint-quentin-enyvelines.fr (rubrique culture/loisirs)
L’édition 2003 du Challenge des courses pédestres de Saint-Quentinen-Yvelines à peine terminée, la première épreuve de l’édition 2004
approche. Le cross de la ville nouvelle se tiendra le 14 décembre sur
le traditionnel et souvent boueux « parcours du Canard » au cœur de
la base de loisirs. Cet événement, appelé « la gadouilleuse » et organisé par l’EASQY en partenariat avec le SAN, la base de loisirs
et les communes de la ville nouvelle, compte une dizaine de courses
et représente la première des six étapes du Challenge saint-quentinois.
Objectif : fidéliser les athlètes de la ville nouvelle sur les courses
sur route créées par les clubs de l’agglomération.
Voir notre article sur le bilan du Challenge 2003, page 36.
Base de loisirs de Saint-Quentin-en-Yvelines, à Trappes
A partir de 10 h 45 – accès gratuit
Inscriptions avant le 8 décembre à l’EASQY
48, rue Jacques-Gabriel 78280 Guyancourt
Gratuit de poussins à juniors, 3 €, 4 € pour les non-licenciés
14 DÉCEMBRE
FOOTBALL FÉMININ
ASMB / Saint-Quentin
Inexpérimentées, les footballeuses saint-quentinoises continuent leur apprentissage en
Division 2. Mais elles démontrent des qualités techniques et
mentales intéressantes pour la
suite des événements. Comme
l’a montré le match nul 2-2
concédé le 5 octobre face à
Bruay, où elles avaient été
menées 2-0.
01 34 52 23 57 (Fabrice Joseph, secrétaire EASQY)
et www.san-sqy.fr/challenge
27 DÉCEMBRE
HANDBALL
À vos agendas !
Pensez d’ores et déjà à réserver vos places pour Égypte - Roumanie.
Cette rencontre du Challenge
Marrane 2003 se tiendra le
27 décembre.
Gymnase Pierre-de-Coubertin
à Montigny
Stade de La Couldre
Renseignements et tarifs
à Montigny
au 01 30 43 63 30
15 h – entrée gratuite
(Yann Brillouet, ASMB)
01 73 36 02 54
ou 01 30 64 00 77
(Françoise Sampaio)
(Roddy Bissessur, TSV 88)
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I41I
social
INSERTION PROFESSIONNELLE
Une entreprise pas
comme les autres
Stéphane Jacquin,
le directeur d’Inserpro.
L’objectif étant, comme dans toute entreprise, de réaliser un chiffre d’affaires.
« C’est en se frottant à la réalité sociale et
économique du travail avec, à la clé, un vrai
métier en main, que nos salariés pourront
se réinsérer », explique Stéphane Jacquin.
Les espaces verts,
un des quatre types
d’activités d’Inserpro.
«
N
© C. Lauté
Un travail en confiance
ous ne sommes pas une association mais une entreprise de services aux particuliers et aux collectivités », annonce Stéphane Jacquin,
directeur d’Inserpro. La nuance est significative : si l’insertion est la vocation
d’Inserpro, cette dernière fonctionne
comme toute société. Il y a un patron,
des salariés, des clients ; des règles à observer : ponctualité, assiduité, productivité et qualité dans le respect des délais.
Des salariés qui ne sont toutefois pas tout
à fait comme les autres : les deux tiers
d’entre eux sont en situation d’exclusion
par rapport au marché du travail (chômeurs de longue durée, RMistes, anciens
détenus), les autres étant des jeunes « en
voie d’exclusion », qui ont besoin d’apprendre un métier au plus vite.
Alors qu’une entreprise ordinaire emploie un chef d’équipe pour une dizaine
d’ouvriers, Inserpro a recours à un encadrant pour deux personnes. « C’est à ce
prix-là que nous pouvons offrir une formation de qualité : en étant toujours présent et
en redressant le tir immédiatement », précise Stéphane Jacquin. Un encadrement
© C. Lauté
Engranger des bénéfices tout en formant des personnes
exclues du monde du travail : c’est la double vocation
d’Inserpro. Comme quoi une entreprise peut contribuer
à la réinsertion sociale – et observer les règles du marché.
qui porte ses fruits. Tant sur le plan
humain – « ici, c’est un vrai garage où l’on
peut travailler en confiance, en étant constamment soutenu, sans rapport de force »,
se réjouit Alexandre Beslay, en apprentissage mécanique – que sur le plan des
résultats, puisque les deux tiers de ceux
qui passent le cap du premier mois trouvent un emploi lorsqu’ils quittent Inserpro.
De la mécanique au repassage
Cependant, si le côté « insertion » de la
structure affiche toujours de bons résultats (elle comptabilise le plus de postes
d’insertion sur le secteur en travaillant
notamment avec le Plan local d’insertion par l’emploi – PLIE, du SAN), elle
subit, en tant qu’entreprise de services
aux particuliers et collectivités, les effets
de la récession économique. « Nous
avons de plus en plus de mal à décrocher de
nouveaux clients », regrette Stéphane Jacquin. Saint-Quentinois, sachez qu’Inserpro propose quatre types d’activités : les
espaces verts, la mécanique, la couture
(retouches) et le repassage. Pensez-y ! ■
Élisabeth Charle
Inserpro :
01 30 51 95 71 – mail : [email protected]
I42I
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
Espaces verts : 01 30 16 44 61
Garage : 01 30 16 44 64
© C. Lauté
Chez Inserpro,
un encadrant
s’occupe de deux
salariés. Le gage
d’une formation
de qualité.
Couture (retouches) : 01 34 61 21 64
Repassage : 01 30 62 37 64
santé
DROGUE
Trop souvent considéré comme inoffensif, le cannabis est une substance interdite
à la consommation. Quels sont les dangers réels de cette plante ?
Le point avec des spécialistes du centre d’accompagnement et de soins
en addictologie de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASA).
Les risques
du cannabis
Un centre
d’addictologie
anonyme
et gratuit
La psychologue
Nasera
Talaoubrid
et le Dr Jérôme
Petitdidier.
Au départ, c’est une
sorte de lune de miel
avec le cannabis puis,
petit à petit, les effets
pervers se manifestent.
La personne a du mal
à se concentrer, elle a
besoin d’augmenter les
doses pour se sentir
bien », souligne le
docteur.
© C. Lauté
Attention
au dérapage
vez-vous déjà fumé un joint ? » À
cette question, 31 % des Français
âgés de 18 à 44 ans répondent oui, et
32 % des 15-19 ans déclarent en avoir fumé au
moins une fois dans l’année (1). Si la consommation de cannabis est devenue courante, les
risques sont réels et souvent méconnus.
Une dépendance avérée
« En cas de consommation excessive, le cannabis peut révéler des psychoses. C’est aussi un facteur de désocialisation, car il entraîne souvent un
repli sur soi. Enfin, il coûte cher et entraîne parfois des actes de délinquance », synthétise le docteur Jérôme Petitdidier, responsable du centre
d’accompagnement et de soins en addictologie de Saint-Quentin-en-Yvelines (CASA),
situé à l’Institut de promotion de la santé (IPS)
depuis janvier 2003. « Les jeunes, notamment,
mélangent lors de fêtes le cannabis, l’alcool, voire
l’ecstasy. C’est extrêmement dangereux. »
Autre vérité à répéter : la dépendance existe.
« Cette dépendance est souvent d’ordre psychique, mais bien réelle. Quelqu’un de mal dans
sa peau ou de timide va se sentir plus sûr de lui.
Catherine Laffaille
(1) source : Observatoire européen des drogues
et de la toxicomanie (chiffres de 1999).
32 % des 15-19 ans déclarent
avoir fumé un joint au moins
une fois dans l’année.
Le CASA
recherche une assistante sociale
à mi-temps – renseignements
au 01 3 0 69 98 18
IPS – CASA
3, place de la Mairie à Trappes
© J.D. Bonnaud
A
«
Le cannabis est également la première
entrée dans la toxicomanie. « Il est prouvé que
les toxicomanes ont tous commencé en fumant
des joints. Lorsqu’une personne achète du cannabis, elle entre en contact avec des vendeurs qui
lui proposent vite d’autres drogues plus dangereuses, avec une dépendance très rapide »,
explique le docteur Petitdidier. Alors attention, même si un fumeur de cannabis occasionnel ne peut être considéré comme un
drogué dépendant, il est important de surveiller une consommation qui peut très vite
■
déraper.
Vous avez des problèmes
avec une drogue, l’alcool,
les médicaments, ou toute
autre forme de dépendance ?
Vous cherchez à obtenir des
informations ou être conseillé
par un professionnel pour
un de vos proches ? Le centre
d’accompagnement et de soins
en addictologie peut vous
aider. Ouverte en juin dans
les locaux saint-quentinois
de l’Institut de promotion
de la santé, cette structure
est gérée par l’hôpital Mignot
(Versailles). « Les gens
viennent avec une demande,
mais ne savent pas comment
faire pour s’en sortir. C’est à
nous de trouver une voie.
Nous travaillons en équipe avec
un médecin, une psychologue,
une infirmière et une assistante
sociale. Nous nous engageons
à suivre la personne jusqu’à ce
que son objectif soit atteint. »
D’ici quelques mois, le centre
ouvrira une consultation
spécialisée pour les personnes
dépendantes du tabac.
■
Ouvert les lundis, mardis, vendredis de
14 h et 18 h et le jeudi de 14 h à 19 h 30
Tél. : 01 30 69 98 18
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I43I
mémoire vive
HISTOIRE DE QUARTIERS (3)
Créé il y a vingt ans, le quartier du Manet à Montigny a été pensé dans un souci
d’ouverture sur la ville. Exemple d’une cohabitation réussie entre l’habitat collectif
et les maisons individuelles.
© S. Joubert
© Musée de la Ville
Le pari gagné du quartier
du Manet
▲ Sorti de terre au milieu des années quatre-vingt, le quartier du Manet à Montigny respecte une mixité sociale en
construisant des logements dits de « petit collectif ». Des petits immeubles côtoient des maisons individuelles.
C
’est au milieu des années 80 que le quartier du Manet sort de terre. Il s’agit alors
d’une des opérations les plus importantes à l’est de Saint-Quentin-en-Yvelines et
elle annonce le développement de la ville nouvelle dans cette direction. L’objectif est d’y tenter un habitat social de qualité, moins dense
qu’aux 7 Mares(1). En effet, on s’est aperçu que
l’urbanisme sur dalle avait tendance à refermer
les quartiers sur eux-mêmes. Désormais, on
cherche à ouvrir les quartiers et les urbanistes
retournent à une idée plus classique de la cité.
Fini la dalle et les grandes étendues piétonnes
sont de retour ! La rue, les placettes et les trottoirs incluent une place à l’automobile.
Le Manet
en chiffres
• 3 500 habitants
• 1 200 logements dont 57%
individuels et 43% collectifs
• Tailles des appartements :
- 14% sont des studios ou
2 pièces
- 47% sont des 3-4 pièces
- 39% sont des 5 pièces
et plus
• 2 0 0 0 m2 de sur f ace
commerciale
Des espaces verts et des commerces
Par ailleurs, le quartier possède plusieurs
points d’entrées et de sorties, qui sont autant
de jonctions avec l’extérieur. « C’est très agréable, confie Christine Delvaux, une habitante.
Nous ne sommes pas loin des espaces verts et
des bois, nous pouvons faire nos courses à côté
et mon fils va à l’école à pied… ». En clair, le
Manet est un quartier calme mais pas clos.
Pour mieux s’en convaincre, il suffit d’emprunter la RD 36 pour s’apercevoir que le centre commercial est en bordure de route et non
à l’intérieur comme aux 7 Mares. Il permet
d’ouvrir le quartier sur la ville… « Pour travailler, c’est plus agréable, explique Guy Bolder,
gérant du salon de coiffure Guy Bold’hair.
On voit en journée les sorties d’écoles, les enfants
qui courent… ». Pour prolonger cet effet, une
avenue traverse le quartier. Le long de celle-ci
se répartissent les commerces et les habitations. « Elle permet un passage, explique Guy.
Plusieurs de mes clients disent avoir repéré mon
salon en passant en voiture. Et puis il y a
des places pour se garer, c’est un plus… Sans
compter que le bus 414 passe également par là ! ».
Ouverts sur le reste de la ville
Côté logements, nous sommes ici dans du
petit collectif. Il s’agit de petites barres d’immeubles bas qui structurent la rue et protègent
les maisons individuelles. Autre grande caractéristique du Manet, cette organisation reflète
une volonté de mixité sociale. Pour preuve :
le semi-collectif et les maisons individuelles
sont accolés. En fait, pour la première fois, l’EPA
appliquait la règle des trois tiers prévoyant un
tiers d’achats dits « normaux », c’est-à-dire de
prêts conventionnés, un tiers de prêts locatifs
aidés (c’est-à-dire de HLM) et un tiers de prêts
d’accession à la propriété (un prêt plus long
pour des remboursements réduits avec un capital de départ moindre). Aujourd’hui, le Manet
correspond bien à l’idée que se faisaient les aménageurs des futurs quartiers de la ville nouvelle :
mixtes, ouverts sur le reste de la ville, mais
« autonomes », c’est-à-dire dotés d’un centre
commercial de proximité et de tous les services.
« Si je suis venu de Paris pour vivre ici, c’est
pour me rapprocher de mon travail mais aussi pour
la qualité de vie, conclut Christine. On peut dire
■
qu’il y a tout sur place. »
Nicolas Gervais
(1) Élancourt, paru dans le Petit Quentin n° 179, p. 45
Cette page est réalisée en collaboration avec le
Musée de la Ville – Tél : 01 34 52 28 80
LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
I45I
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LE PETIT QUENTIN - nO 181 - NOVEMBRE 2003
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