Annales Africaines - Highlights from the Department of Public Health
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Annales Africaines - Highlights from the Department of Public Health
Université de Kinshasa Faculté de Médecine B.P. 834 Kinshasa XI e-mail : [email protected] Site web: www.anafrimed.cd Editeur Directeur de publication - Professeur Dr A.M.L. PUNGA-Maole Editeur Responsable adjoint de publication - Professeur MVUMBI Lelo Georges Directeur de rédaction - Professeur Dr KAYEMBE Ntumba Directeur adjoint de rédaction - Professeur Dr SUMAILI Kiswaya Ernest Comité de Rédaction - Professeur Dr KAIMBO wa Kaimbo - Professeur Dr KALENGA Prosper (Unilu) - Professeur Dr KASHONGWE Munogolo - Professeur Dr KAYEMBE Kalambayi - Professeur Dr LEPIRA Bompeka - Professeur Dr LONGO Mbenza - Professeur Dr MAMPUNZA-ma-Miezi - Professeur Dr MATANDA Nzanza - Professeur Dr M‟BUYAMBA Kabangu - Professeur Dr MBUYI Mwamba - Professeur Dr NSIBU Ndosimau Comité de lecture * National : - Professeur Dr LUTUMBA Pascal - Professeur Dr KASHINDI Clément (Unilu) - Professeur Dr KIBADI Kapay - Professeur Dr MAPATANO Ali - Professeur Dr MBOLOKO Esimo - Professeur Dr MBUNGU Mwimba - Professeur MPIANA PT (Fac. Sciences) - Professeur Dr MUMBA N. - Professeur Dr ODIMBA Tonda Etienne (Unilu) - Professeur Dr NSEKA Mangani - Professeur Dr SENGEYI Dieudonné - Professeur Dr ZINGA Ilunga Berthe - Dr MANONO Roger (HGRK) * International : - Prof Dr BEYA Robert (CH-Larochelle, France) - Professeur Dr BURY Thierry (Liège, Belgique) - Professeur DETRY Olivier (Liège, Belgique) - Professeur Dr HUBERT Jacques (Nancy, France) - Professeur Dr LOUIS Renaud (Liège, Belgique) - Professeur Dr MAKOSSO Edouard (Marien Ngouabi, Brazzaville) - Professeur MASSAMBA Alphonse (Marien Ngouabi, Brazzaville) - Professeur Dr MOUTSCHEN Michel (Liège, Belgique) - Dr NGATU Nlandu Roger (Kochi University, Medical School, Japon) - Professeur Dr SENGA Prosper (Marien Ngouabi, Brazzaville) - Professeur Dr TSHALA Katumbay (Oregon Health & Science University, USA) Administration - Mr MPEZOLO Nsaka T, Informaticien Abonnements (Honneur : USD 450; Soutien : USD 200; Ordinaire : USD 100) Souscription d’abonnement n° : 33002516601-25 à la BIAC Contact : [email protected] Site web : www.anafrimed.cd Les Annales Africaines de Médecine remercient chaleureusement : Pour leur soutien d’Honneur : Son Excellence Monsieur le Docteur Félix KABANGE NUMBI Mukwampa, Ministre de la Santé Publique ; Son Excellence Monsieur Crispin ATAMA TABE Mogodi, Ministre des Hydrocarbures ; Monsieur le Professeur Emile OKITOLONDA / Projet CDC-ESP-CISSIDA ; Monsieur le Colonel-Médecin Gilbert KABANDA, Directeur du Service Médical / FARDC ; l’Association des Anciens de la Faculté de Médecine de l’Université de Kinshasa (AFMED-UNIKIN) ; Monsieur Laurent Ndaye Nkondo, Rapporteur de la CENI ; La Banque Centrale du Congo. Pour leur soutien : l’Honorable NDEBO Akanda, Questeur Adjoint du Sénat ; Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur François BALUMUENE Nkuna (New Delhi) ; la Direction de l’Hôpital Marie BIAMBA MUTOMBO ; la Direction de la Lutte Contre la Maladie (Ministère de la Santé publique) ; le Dr KITENGE Lubangi, Directeur du Service Médical Bralima ; la Direction Médicale de l’Institut National de Sécurité Sociale ; le Centre Imagerie Médicale pour Tous. RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS Les « Annales Africaines de Médecine » sont publiées trimestriellement, soit 4 fois l‟an. Elles se destinent à publier essentiellement les articles originaux et les revues sur tous les aspects de la médecine. Les communications portant sur la recherche clinique et fondamentale spécifique à la RDC et aux autres pays africains recevront une attention particulière. Les articles soumis pour publication ne seront acceptés qu‟à condition qu‟ils ne soient pas publiés ailleurs sans autorisation de l‟éditeur en chef. Présentation du manuscrit Tous les manuscrits et correspondances devront être envoyés à l‟éditeur en chef, Annales de la Faculté de Médecine, BP 834, Kinshasa XI, RD. Congo, (e-mail : [email protected]). L‟éditeur en chef se destine à accepter les articles présentés sous une forme concise, les observations cliniques (case reports) et les articles de revue (sollicités par le comité de rédaction) de tout au plus 1000 mots. Les contributions, en triple exemplaire, doivent être tapées totalement en double interligne sur un seul côté du papier avec une marge standard de 2,5 cm. Il est aussi demandé aux auteurs d‟envoyer trois exemplaires des tableaux et figures. Les soumissions par courrier électronique à l‟adresse suivante sont particulièrement encouragées : [email protected]. Les articles originaux doivent comporter les sections suivantes : introduction, matériel et méthodes, résultats, discussion et conclusion. Chaque article sera accompagné des informations suivantes tapées, en double interligne, sur un seul côté du papier : 1. Titre de l‟article 2. Noms des auteurs, titres et leur adresse actuelle avec le nom de l‟Institution dans laquelle le travail a été réalisé 3. Le nom et l‟adresse de l‟auteur à qui la correspondance sera adressée 4. Un résumé succinct (en français et anglais) n‟excédant pas 250 mots, compréhensif en lui-même et informatif sans être descriptif. Tout au plus 5 mots clé seront associés au résumé. 5. Une lettre, signée dans la mesure du possible par tous les auteurs, qui spécifie la contribution de chaque auteur et atteste que l‟article n‟a pas été déjà soumis ou publié ailleurs 6. Mention de l‟institution d‟octroi d‟une bourse éventuelle Illustrations et tableaux Illustrations Trois copies, non insérées dans le texte du manuscrit, de chaque illustration sous forme de photo sur papier brillant seront envoyées. Elles devront porter au verso le numéro de la figure, la légende, le titre de l‟article et le nom des auteurs. Les photos, graphiques et diagrammes seront considérés comme des figures et numérotés en chiffres arabes et tapés sur une page séparée. Chaque illustration, sur une feuille séparée, devrait porter une légende la décrivant clairement. Tableaux L‟éditeur en chef se réserve le droit de n‟accepter que les tableaux essentiels. Ils devront être numérotés, de manière consécutive dans le texte, en chiffres arabes et tapés sur une feuille séparée. Références bibliographiques Seuls les articles ayant un lien avec le travail des auteurs seront utilisés dans la section référence ; il faut éviter toute liste exhaustive. Les références, tapées en double interligne, seront numérotées en chiffres arabes de manière consécutive dans le texte. Pour les références ayant plus de 6 auteurs, on citera les 6 premiers suivis de la mention et al. Les références tirées d‟une revue devront inclure, en ordre, le nom de l‟auteur suivi de ses initiales, le titre de l‟article, le nom de la revue (abrégé selon Index Medicus), l‟année, le numéro du volume, la première et la dernière page. Lepira FB, M‟Buyamba-Kabangu JR, Kayembe PK, Nseka MN. Clinical correlates of left ventricular hypertrophy in black patients with arterial hypertension. Cardiovasc J South Afr 2006 ; 17 : 7-11. Pour celles tirées d‟un livre, le nom de l‟auteur et ses initiales, le titre du livre, l‟Editeur, l‟année. Spilker B. Guide to clinical trials. Raven Press, New York, 1991. Pour celles tirées d‟un chapitre d‟un livre, le nom de l‟auteur et ses initiales, le titre de l‟article, le titre du livre, l‟éditeur, l‟année, première et dernière pages. Kopera H. Vasculitis. In: Arthritis and Allied Conditions, third, Eds: Hollander JL, Mc Carthy DJ Jr, Philadelphia, Lea and Fibiger, 1972, 230-240. Kinshasa, septembre 2007 Sommaire Comités du CIPIP6 ________________________________________________________ 6 Plan du site ______________________________________________________________ 7 Programme CIPIP6 ________________________________________________________ 8 Programme détaillé du CIPIP6 _______________________________________________ 9 Jeudi 13 juin 2013 _______________________________________________________ 17 Session plénière ____________________________________________________ 17 Session parallèle Thème 1 : VIH/SIDA _________________________________ 18 Session parallèle Thème 2 : Malaria ___________________________________ 24 Vendredi 14 juin 2013 ___________________________________________________ 30 Session plénière ____________________________________________________ 33 Session parallèle Thème 3 : Bactériologie _______________________________ 33 Session parallèle Thème 4 : Virologie __________________________________ 39 Samedi 15 juin 2013 _____________________________________________________ 45 Session plénière ____________________________________________________ 45 Session parallèle Thème 5 : Trypanosomiase Humaine Africaine ____________ 46 Session parallèle Thème 6 : Autres Maladies Tropicales Négligées ___________ 52 Session parallèle Thème 7 : Mycobactéries ______________________________ 54 Session Posters : Jeudi 13 juin 2013, Session I : VIH/SIDA et Malaria ______________ 58 Thème 1 : VIH/SIDA _______________________________________________ 58 Thème 2 : Malaria _________________________________________________ 62 Session Posters : Vendredi 14 juin 2013, Session II : Bactériologie et Virologie _______ 67 Thème 3 : Bactériologie _____________________________________________ 67 Thème 4 : Virologie ________________________________________________ 71 Session Posters : Samedi 15 juin 2013, Session III : Mycobactéries, THA et Autres Maladies Tropicales Négligées ______________________________________ 76 Thème 5 : Trypanosomiase Humaine Africaine __________________________ 76 Thème 6 : Autres Maladies Tropicales Négligées _________________________ 81 Thème 7 : Mycobactéries ____________________________________________ 85 Comités du CIPIP 6 Comité d’Organisation Professeur Dr. Muyembe J.J. Professeur Punga A.M.L Dr. Karhemere S. Professeur Dr. Boelaert M. AG Manganza P. Professeur Dr. Lutumba P. AG Mvuala T. Mr. Lionzo F. Mme Vuna M. Mme Nabazungu FG Dr Inocêncio da Luz RA Mme Huys A. Président Vice-Président INRB IMT/Anvers INRB INRB/UNIKIN INRB INRB INRB INRB Université de Anvers / UNIKIN IMT/Anvers Comité d’honneur Son Excellence Monsieur le Ministre de la Santé Son Excellence Monsieur le Ministre de l‟ESU Mr. le Représentant de l‟OMS/RDC Mr. le Directeur de l‟IMT/Anvers Mr le Responsable du CDC/RDC Mr le Directeur de l‟USAID/RDC Comité Scientifique Professeur Dr. Boelaert M. Professeur Dr. Lutumba P. Professeur Dr. Punga A. Professeur Dr. Bompangue D. Professeur Dr. Büscher P. Professeur Dr. Jacobs J. Professeur Kibadi A. Professeur Leroy E. Professeur Masumu J. Professeur Mumba D. Professeur Muyembe J.J. Ph. Ravinetto R. Professeur Dr. Van geertruyden J.P. Président Vice-Président Vice-Président INRB/UNIKIN IMT/Anvers IMT/Anvers INRB/UNIKIN CIRF Gabon INRB/Labovet/UPN INRB/UNIKIN INRB/UNIKIN IMT/Anvers Université d‟Anvers Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 6 Plan du Site Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 7 Programme du 6ème Congrès International de Pathologies Infectieuses et Parasitaires (CIPIP6) Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 8 Programme détaillé du CIPIP6 Mercredi 12 juin 2013 7:30 – 16:30 Retrait de Macarons à l‟INRB Jeudi 13 juin 2013 7:30 – 8:30 Retrait de Macarons au Grand Hôtel Kinshasa 8:50 – 9:00 Session d’ouverture Modérateur : Protocole officiel Mot de bienvenue Président du Comité d‟organisation, Directeur Général de l‟INRB : Professeur JJ. Muyembe Programme CIPIP 6 Professeur Dr. Marleen Boelaert Mot du Gouverneur de la Ville de Kinshasa 9:00 – 9:10 Discours d‟ouverture de S.E. Monsieur le Ministre de la Santé Publique Salle Congo Session Académique Modérateur : Professeur Dr. Pascal Lutumba Dr. Kebela Situation de la lutte contre la maladie en RDC. Professeur Dr. B. Gryseels Stratégies globales de l‟élimination des maladies. Professeur Dr. JJ. Muyembe Eradication de la Variole. Remise du prix spécial par SE Monsieur le Ministre de la Santé Publique. Dr. Pere Simarro : Présentation des lauréats dans la lutte contre la trypanosomiase en RDC et en Angola. Remise de certificat de mérite aux lauréats par SE Monsieur le Ministre de la Santé Publique. Cocktail sur invitation Salle Congo 8:30 – 8:40 8:40 – 8:50 9:10 – 9:30 9:30 – 9:50 9:50 – 10:10 10:10 – 10:30 10:30 – 11:00 10:30 – 11:00 Salle Lubumbashi Pause-café et Session Posters I: HIV/SIDA et Malaria Salle Congo Session parallèle Thème 1: VIH/SIDA Modérateur : Professeur Dr. Lepira Co-modérateur : Dr. Ndiketemena J Invité: Dr. Ido Eiji, Department of Molecular Virology, Tokyo, Japan. Molecular epidemiology of HIV in the Congo basin (Democratic Republic of Congo) analyzed by high-throughput DNA sequencing. Evaluation de l‟impact de la formation intégrée en paquet VIH à Kinshasa. Panzi Kalunda Eric, ISTM, Kinshasa, RDC. Trends in Mortality and Loss to Follow-up at The Regional Hospital of Nkongsamba, Cameroon. Bekolo Calvin Epie, Centre Médical d‟Arrondissment de Bare-Bakem, Nkongsamba, Cameroon. Manifestations oculaires de l‟infection à VIH/SIDA à Bukavu, RD Congo. Ngoma Basedeke, Université Catholique de Bukavu, RDC. 11:00 – 11:15 11:15– 11:30 11:30 – 11:45 11:45 – 12:00 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 9 12:00 – 12:15 12:15 – 12:30 Salle Lubumbashi 11:00 – 11:20 11:20– 11:40 11:40 - 12:00 12:00 – 12:15 12:15 – 12:30 12:30 – 13:30 13:30 – 14:30 Salle Congo 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 15:15 15:15 – 15:30 15:30 – 15:45 Prévalence et déterminants de la protéinurie chez les personnes vivant avec l‟infection à VIH à Bukavu. Masimango Imani Mannix, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Identification d‟Enterocytozoon bieneusi par l‟utilisation de la PCR à temps réel, PCR-RFLP chez des patients infectés par le VIH à Kinshasa/RD Congo. Wumba Roger, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC Session Parallèle Thème 2 : Malaria Modérateur : Professeur Dr. Punga A. Co-modérateur : Dr. Gasigwa D. Invité : Directeur Programme National de Lutte Contre le Paludisme en RDC. Invité : Professeur Jean-Pierre Van geertruyden, Université d‟Anvers, Belgique. Elimination de la Malaria. Invité : Dr. V. Sinou, Marseille Université, France. Sensibilité ex vivo de Plasmodium falciparum à différentes molécules antipaludiques en République Démocratique du Congo. Epidémiologie du paludisme de l‟enfant de moins de quinze (15) ans en République du Congo. Akiana Jean, Laboratoire National de Santé, Brazzaville, Congo. Determinants of Cerebral Malaria in Congolese children. Ossou-Nguiet Paul Macaire, Brazzaville, Congo. Noki I, Aketi L, Kokolomami J, Tshibassu P Pause midi Salle Lubumbashi Session Poster I: VIH/SIDA et Malaria Session parallèle Thème 1: VIH/SIDA Modérateur : Professeur Kayembe P. Co-modérateur : Dr. Mayala G. Etiologies des Méningites Lymphocytaires chez les PVVIH suivis dans le service des maladies infectieuses de Conakry. Traoré Fodé Amara, Services des Maladies Infectieuses de l‟hôpital Donka, Conakry, Guinée. Dépistage du VIH en salle de travail à Lubumbashi, RD Congo : une stratégie de rattrapage dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant. Mwembo Tambwe-A-Nkoy Albert, Université de Lubumbashi, Lubumbashi, RDC. Provider initiated counselling and testing in internal medicine wards. A worthwhile strategy also in a generalized but lower HIV prevalence context as Kinshasa. Diallo I, Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Connaissance, attitude et pratique des prestataires des soins de la salle d‟accouchement en rapport avec la Prévention de la Transmission du VIH de la mère à l‟enfant à Lubumbashi. Mwembo Tambwe-A-Nkoy Albert, Université de Lubumbashi, Lubumbashi, RDC. Prise en charge par les pairs des Personnes vivant avec le VIH stables: expérience des points de distribution (PODI) communautaires à Kinshasa. Kalenga L, Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 10 15:45 – 16:00 16:15 – 16:30 16:30 – 16:45 Salle Lubumbashi 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 15:15 15:15 – 15:30 15:30 – 15:45 15:45 – 16:00 16:15 – 16:30 Déterminants de la reconstitution immunitaire chez l‟enfant infecté par le VIH sous traitement ARV en République Démocratique du Congo. Noki I, Aketi L, Kokolomami J, Tshibassu P. Immune Reconstitution Inflammatory Syndrome among HIV/AIDS Patients during Highly Active Antiretroviral Therapy in Addis Ababa, Ethiopia. Gezehegn Kahsay Hury, Institute of Virology, Leipzig, Germany. Immune restoration disease and changes in CD4+ T-cell count in HIVinfected patients during highly active antiretroviral therapy at Zewditu memorial hospital, Addis Ababa, Ethiopia. Gezehegn Kahstay Hury, Institute of Virology, Leipzig, Germany. Session Parallèle Thème 2 : Malaria Modérateur : Professeur Okito Londa Co-moderateur: Professeur Van geertruyden JP. Prévalence de l‟infection à P. falciparum asymptomatique chez la femme enceinte en zone d'endémie palustre (Zone de Santé de Kimbanseke, Kinshasa/RDC). Matangila Rika Junior, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Epidémiologie du paludisme d‟importation en France Métropolitaine en 2011. Kendjo Eric, Centre National de Référence du Paludisme importé, Paris, France. Fight against resistant forms of Plasmodium falciparum using genetic engineering. Djoussou kaoke Mathieu, Université de Maroua, Maroua, Cameroon. Etude de la fiabilité du diagnostic biologique du paludisme à Mbuji-MayiContrôle de qualité inter-laboratoire. Disashi Tumba Ghislain, Université de Mbuji-Mayi, Mbuji-Mayi, RDC. Accuracy of malaria rapid diagnostic test SD-Bioline in children under five years old: a household survey in the Health Zone of Mont Ngafula I, Kinshasa, DRC. Maketa Vivi, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Validité du test de diagnostic rapide SD Bioline® chez les enfants asymptomatiques Versus symptomatiques dans une zone de transmission stable de paludisme. Ilombe Gillon, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Evaluation externe de la qualité de la lecture et de l‟interprétation des tests de diagnostic rapide du paludisme par SMS : Résultats pour 1849 utilisateurs en République Démocratique du Congo. Mukadi Kaningu Pierre, Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, RDC. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 11 Vendredi 14 juin 2013 Salle Congo 8:30 – 8:45 8:45 – 9:00 9:00 – 9:30 9:30 - 10:00 10:00 10:15 10:15 – 10:30 Session Plénière : Bactériologie et Virologie Modérateur: Professeur Dr. Masumu J. Invité : Dr. Teuwen D. Le virus d‟immunodéficience humaine : une origine fascinante Invité : Professeur Dr. Delaporte Origine de VIH et des épidémies : perspectives Invité : Professeur Dr. Piarroux R. Elimination du Cholera Invité : Professeur Dr. Muyembe J.J., Directeur Général INRB, Kinshasa, RDC. The recent outbreak of Ebola haemorrhagic fever in Democratic Republic of Congo (DRC) – Challenges for control. Invité : Professeur Dr. De Jong B. Overview Multiresistant Tuberculosis Invité : Dr. Kaswa M.K., Programme National de Lutte contre la Tuberculose, Kinshasa, RDC. Extensively Drug Resistant Tuberculosis (XDR-TB) : A potential Thread in Kinshasa, DR Congo. 10:30 -11:00 Salle Lubumbashi Pause-café et session Posters II: Bactériologie and Virologie Salle Congo Session Parallèle Thème 3: Bactériologie Modérateur : Professeur Mumba Co-modérateur : Dr. Mputu 11:00 – 11:15 Elimination du choléra en RDC. Bompangue Didier, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Epidemic increase of Salmonella bacteremia in children < 5 years old, Bwamanda, the Democratic Republic of Congo. Phoba Marie-France, Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, RDC. Prévalence des infections nosocomiales au service des maladies infectieuses de l'hôpital de base de Makélékélé de Brazzaville. Amona Médard, CHU BZV, Brazzaville, Congo. Etude écologique des porteurs et vecteurs potentiels de la peste dans le foyer de l'Ituri. Shako Lomami Jean-Christophe, Laboratoire Peste au Nord-Est RDC, Bunia, RDC. Le Tétanos nosocomial dans le service de référence de l‟Hôpital National Donka à Conakry (2001-2011). Traoré Fodé Amara, Service des Maladies Infectieuses de l‟hôpital Donka, Conakry, Guinée. Evaluation des souches de Salmonella typhi. Kumelundu Kasongo Kumel, ISTM, Kinshasa, RDC. 11:15 – 11:30 11:30 - 11:45 11:45 - 12:00 12:00 - 12:15 12:15 - 12:30 Salle Lubumbashi 11:00 – 11:15 11:15 – 11:30 Session Parallèle Thème 4: Virologie Modérateur : Professeur Dr. Muyembe JJ. Co-modérateur : Dr. Mputu L. Invité : Professeur Serge Alain Sadeuh-Mba, Service de Virologie, Yaoundé, Cameroun. Enterovirusses in Captive Primates from Cameroon – Cross-species Transmission. Invité : Dr. Sheila Makiala Mandanda Exploration des ictères fébriles aigus chez les patients suspects de fièvre Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 12 jaune en République Démocratique du Congo. 11:30 – 11:45 11:45 - 12:00 12:00 - 12:15 12:15 - 12:30 Invité : Dr. Yuma Ramazani S., Directeur du Centre National de Transfusion Sanguine, Kinshasa, RDC. Bilan de couverture et de sérologie de 2007 à 2011 au CNTS de la RDC. Evaluation de l‟efficacité de la transfusion dans la correction du taux d‟hémoglobine au cours de l‟anémie palustre grave. Dishashi Tumba Gislain, Université de Mbuji Mayi, Mbuji Mayi, RDC. Profil épidémiologique du Monkeypox en RDCongo. Pukuta Elisabeth, INRB, Kinshasa, RDC. Epidémie de Chikungunya à Kinshasa, 2012. Bompangue Didier, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. 12:30 - 13:30 Pause midi 12:30 - 13:30 Salle Lubumbashi Session Posters II: Bactériologie et Virologie Salle Congo Session Parallèle Thème 3 : Bactériologie Modérateur : Professeur Kayembe J.M. Co-modérateur : Professeur Ahuka Bloodstream bacterial pathogens and their antibiotic susceptibility patterns in University Hospital of Kinshasa from birth to fifteen years old, DR Congo. Lunguya Octavie, INRB, Kinshasa, RDC. Bacterial isolates in blood cultures of patients with suspected septiceamia in Saint Joseph Hospital, Kinshasa: a three year study. Nsiata Nelson, Hôpital Saint Joseph, Kinshasa, RDC. Tableau Clinique, Paraclinique et évolutif de sepsis à l‟Unité des soins Intensifs des Cliniques Universitaires de Kinshasa, du 1er Mai 2011 au 30 Novembre 2012. Mbula Marcel, Cliniques Universitaires de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Résultats préliminaires de l‟étude neurologique NIDIAG explorant les causes d‟affections neurologiques à l‟Hôpital Général de Référence de Mosango, Province de Bandundu, République Démocratique du Congo. Déby Mukendi, INRB, Kinshasa, RDC Cerebral Malaria and bacterial meningitis among children in Hospital Saint Luc of Kisantu, the Democratic Republic of Congo Phoba Marie-France, INRB, Kinshasa, RDC. Etat des lieux du diagnostic des MIP au Sud-Kivu en RD Congo. Mitima Kashosi Théophile, Université Evangélique en Afrique, Bukavu, RDC. 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 15:15 15:15 – 15:30 15:30 – 15:45 15 :45 – 16 :00 Salle Lubumbashi 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 15:15 15:15 – 15:30 Session Parallèle Thème 4 : Virologie Modérateur: Professeur Bompangue D. Co-modérateur : Dr. Ravinetto R. Aspects clinico-épidémiologiques de la gastroentérite à Rotavirus chez l‟enfant à Kinshasa. Mujinga M.V, Cliniques Universitaires de Kinshasa, RDC. Evaluation of the influenza sentinel surveillance system, Kinshasa, DR Congo, 2009- 2011. Ngay Lukusa Ipos, INRB, Kinshasa, RDC. Bonobos are the reservoir of HTLV-2 and 3 but not for HIV in DRCongo. Ahuka-Mundeke Steve, Laboratoire des Rétrovirus, Montpellier, France. Identification of a wide diversity of simian retroviruses in non-human primate bushmet in D.R. Congo. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 13 Ahuka-Mundeke Steve, Laboratoire des Rétrovirus, Montpellier, France. 15:30 – 15:45 15:45 – 16:00 16:00 – 16:15 16:15 – 16:30 18:00 – 21:00 Another large measles outbreak in the African region: epidemic in Katanga Province, Democratic Republic of Congo, 2010-2011. Porten Klaudia, Epicentre, Paris, France. Estimation adéquate des couvertures vaccinales un pré-requis essentiel pour permettre une planification adaptée du contrôle et de l‟élimination de la rougeole: Cas de quelques zones de santé en République Démocratique du Congo. Jerlie Loka Roka, Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Local discrepancies in measles vaccine opportunities: results of population-based surveys in Sub-Saharan Africa. Porten Klaudia, Epicentre, Paris, France. Cas de rage canine mortelle admis à l'Hôpital Général de Kinshasa. Muyila Ikie-Ikie, Hôpital Général de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Soirée Congolaise à l‟esplanade de l‟INRB (sur invitation) Samedi 15 juin 2013 Salle Congo 8:30 – 9:00 9:00 – 9:30 9:30 – 9:45 9:45 – 10:00 10:00 –10:15 10:15 –10:30 Session plénière : Mycobactérie, THA et Autres Maladies Tropicales Négligées Modérateur: Professeur Dr. Lutumba P. Invité : Pere Simarro (OMS) L‟élimination des maladies tropicales négligées dans le monde Invité : Dr. Lumbala Crispin, Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase (PNLT) La Trypanosomiase Humaine Africaine en RDC en 2012. La situation actuelle des glossines et la prévalence de la maladie du sommeil dans le foyer de Ngabé au Congo Brazzaville. Mbongo Nicolas, Laboratoire National de Santé Publique, Brazzaville, Congo. Interdits liés au traitement de la maladie du sommeil en RDC : Origines et implications sur le contrôle de la maladie. Mpanya Kabeya Alain, PNLTHA, RDC. Les nouveaux tests de diagnostic rapide pour la THA à T.b.gambiense. Mumba Ngoyi Dieudonné, INRB, Kinshasa, RDC. Performance of parasitological and molecular techniques for the diagnosis and surveillance of sleeping sickness. Büscher Phillippe, Institut de Médecine Tropicale, Anvers, Belgique. 10:30 – 11:00 Salle Lubumbashi Pause-café et Session Posters III: Mycobactérie, THA et Autres Maladies Tropicales Négligés. Salle Congo Session Parallèle Thème 5 : Trypanosomiase Humaine Africaine Modérateur : Professeur Boelaert M. Co-modérateur : Dr. Mitashi P. Parasitological Diagnosis of Human African Trypanosomiasis in an active screening program of Médecins Sans Frontières in „hard to reach‟ areas in the Democratic Republic of Congo. Ndombe Rolin, Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Improved detection of sleeping sickness cases by LED fluorescence microscopy. Mitashi P., Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Neopterin for stage determination and treatment outcome evaluation in patients affected by T. b. gambiense human African trypanosomiasis 11:00 – 11:15 11:15 – 11:30 11:30 – 11:45 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 14 Tiberti Natalia, University of Geneva, Geneva, Switzerland. 11:45 – 12:00 12:00 – 12:15 12:15 – 12:30 Salle Lubumbashi 11:00 – 11:30 11:30 – 11:45 11:45 – 12:00 12:00 – 12:15 12 :15 – 12 :30 12:30 – 13:30 13:30 – 14:30 Salle Congo 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 16:30 Isolement et sensibilité aux médicaments de souches de Trypanosoma brucei gambiense provenant de patients trypanosomés guéris et rechutés. Pyana Pati, Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, RDC. Tolérance au traitement pour la Trypanosomiase Humaine Africaine dans un projet mobile de Médecins Sans Frontières en République Démocratique du Congo Weregemere A., Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Influence of human African trypanosomiasis on memory B- and T-cells and on acquired immunity Lejon Veerle, Institut de Recherche pour le Développement, Montpellier, France. Session Parallèle Thème 6 : Autres Maladies Tropicales Négligés Modérateur: Professeur Dr. Polman K. Invité : Prof Moussa Sacko La lutte contre les helminthiases Improving Uptake of Preventive Treatment for intestinal Schistosomiasis among School Children through Teacher Motivation: serial cross sectional surveys in Jinja district, Uganda. Muhumuza Simon, Makerere University, Child Health and Development, Kampala, Uganda. Toilet practices among pig owners in eastern Zambia: A socioanthropological approach for cysticercosis control. Thys Séverine, Institut de Médecine Tropicale, Anvers, Belgique. High prevalence of Taenia solium cysticercosis in a village community of Bas-Congo, Democratic Republic of Congo. Praet N, Institut de Médecine Tropicale, Anvers, Belgique. Impact du traitement de masse de la schistosomiase sur la taeniase en milieu de co-endémie en République Démocratique du Congo. Madinga Joule, Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Pause midi Salle Lubumbashi Session Poster III: Mycobactérie, THA et autres Maladies Tropicales Négligés. Symposium THA Modérateur: Dr. Kebela Development and evaluation of a rapid screening test for sleeping sicknes. Dr. Lumbala Crispin, PNLTHA, RDC. Does Card Agglutination test for Trypanosomiasis (CATT) dilution 1:8 positivity equals presence of Human African Trypanosomiasis parasites? A question which merits further study. Kibwatiaka Telesphore, Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC. Table ronde. Quelles perspectives pour la lutte contre la THA en RDC Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 15 Salle Lubumbashi 14:30 – 14:45 14:45 – 15:00 15:00 – 15:15 15:15 – 15:30 15:30 – 15:45 15:45 – 16:00 16:00 – 16:15 16:15 – 16:30 16:30 – 16:45 16:45 – 18:30 Session Parallèle Thème 7: Mycobactérie Modérateur: Professeur Kashangue Co-modérateur : Professeur Disashi T. Invité : Dr. Mputu Luengu Jean Norbert, Programme National d‟Elimination de la lèpre, Kinshasa, RDC. Situation de la lutte contre la lèpre en RDC. Invité : Dr. Kibadi Kapay Anatole, INRB & Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Programme National de Lutte contre l‟Ulcère de Buruli de la République Démocratique du Congo: Rapport des Activités 2011 et 2012. Holistic study of the disease ecology of Mycobacterium ulcerans in Africa Lessons learned from DRC (2002-2012). Suykerbuyk Patrick, Central Bureau of Statistics, Oranjestad, Aruba Confirmation de l‟endémicité de l‟Ulcère de Buruli dans la province du Maniema. Munyangi Wa Nkola Jérôme, Université Technologique Bel Campus, Kinshasa, RDC. La décentralisation des activités de lutte contre l‟ulcère de Buruli dans le Territoire de Songololo : Résultats, défis et perspectives d‟avenir. Phanzu Mavinga Delphin, Institut Médical Evangélique, Kimpese, RDC. Complications et séquelles graves d‟ulcère de Buruli : étude observationnelle d‟une série de patients traités par la Chirurgie Plastique en RD Congo. Kibadi Kapay Anatole, INRB & Université de Kinshasa, Kinshasa, RDC. Differentiation of Mycobacterium tuberculosis complex species by Polymerase Chain Reaction (PCR) using genomic regions of difference in Kinshasa, DR Congo. Kavunga Membo Hugo, Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, RDC. Réseau national de confirmation de l‟ulcère de Buruli en République Démocratique du Congo : Quel bilan trois ans après ? Phanzu Mavinga Delphin, Institut Médical Evangélique, Kimpese, RDC. A pilot Survey on Mycobacterium bovis in Camels in Mauritania Ould EL Mamy, CNERV, Nouakchott, Mauritania. Salle Congo Session de clôture de la Conférence CIPIP6 - Rapport Général par Professeur Dr. Lutumba P. - Discours de clôture de S.E. Ministre de la Santé Public et S.E. Ministre de l‟ESU et Recherche Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 16 Jeudi 13 juin 2013 Thème 1 : VIH/SIDA Thème 2 : Malaria Invité Dr. Ido Molecular epidemiology of HIV in the Congo basin (Democratic Republic of Congo) analyzed by high-throughput DNA sequencing. Eiji Ido1,2, Stomy Karhemere3, Shota Nakamura4, Takaaki Nakaya5, Jacob Barnor2, James Brandful2, William Ampofo2, Ishmael Aziati2, Esinam Agbosu2, Max Ebengho6, Kevin Bakuba6, Kazuyoshi Ikuta4, Shoji Yamaoka1, Jean-Jacques Muyembe Tamfum3. 1) Department of Molecular Virology, Tokyo Medical and Dental University, Tokyo, Japan; 2) Noguchi Memorial Institute for Medical Research, University of Ghana, Accra, Ghana; 3)INRB, Kinshasa, DRC; 4) Institute of Microbial Diseases, Osaka University, Osaka, Japan; 5) Kyoto Prefectural University, Kyoto, Japan; 6) AMO-Congo, Mbandaka, DRC. Background: Higly diversified HIV strains are known to be co-circulating in Central African countries according to numerous reports including our groups. However, not much is known about rural areas in Democratic Republic of Congo (DRC) partly due to a long-term continued political instability of the country. Thus we have extended our servey to the Equatorial Province which is located in the center of Congo basin and applied the high-througput DNA sequencing technology to clarify the molecular epidemiological status of HIV of the region. Methods: Blood samples were collected from a total of 61 AIDS-suspected patients who visited MDF clinics in Equatorial Province. Sero-positive specimens were subjected to a nested-PCR in polgene. Then the positive products were analyzed by the high-throughput DNA sequencing using a Roch 454 Junior in addition to a classical sequencing method. Results: The genetic profile was highly diversified much more than expected: the predominant subtype was A, but followed by almost all other subtypes such as G, C, D, B, F, and H. More importantly, the blas analysis based on a huge amount of sequence data obtained by the new generation sequencer quickly elucidated cases of a single subtype strain but also complicated cases of mixed infection such as dual or triple infections. Conclusion: A great genetic diversity of HIV clarified in this study suggests a new hypothesis that the pandemic of HIV might have started here in the Congo basin. Our results suggest that the Congo basin is a huge reservoir of various HIV strains and may be potentially one of the major sites of generating new recombinant forms. Invité: Dr. V. Sinou Sensibilité ex vivo de Plasmodium falciparum à différentes molécules antipaludiques en République Démocratique du Congo V. Sinou1, C. Latour, F. Rouvier, D. Parzy1,2, G. Tshuy3, C. Nsemi3, L. Tshilolo3,4 S. Mandoko Nkoli5, D. Mbongi5, D. Mumba5, S. Karhemere Bi Shamba, J.J. Muyembe5 1) UMR-MD3 Aix-Marseille Univ., Fac. Pharmacie, Marseille, France ; 2) IRBA-Antenne Marseille, Parc le Pharo, France ; 3) CH Monkole, Kin., RDC ; 4) CEFA, Kin., RDC ; 5) INRB, Kin., RDC Dans le cadre d‟une étude d‟évaluation de la sensibilité ex vivo d‟isolats cliniques de Plasmodium falciparum (P. falciparum) réalisée en 2012 en collaboration avec l‟Institut National de Recherche Biomédicale et le Centre Hospitalier Monkole, un laboratoire de microbiologie projetable (K-LMP) a été déployé dans la province/ville de Kinshasa (RD Congo). Constitué de 4 malles compartimentées, le K-LMP intègre l‟ensemble des éléments nécessaires au diagnostic, au traitement des prélèvements et à la culture du parasite. Deux équipements spécifiques permettent de satisfaire aux contraintes de la culture in vitro : une mini-hotte à flux laminaire de classe II et une étuve trigaz équipée d‟arrivées de gaz permettant d‟injecter du CO2 et du N2. Sur le terrain, un test immunoenzymatique a été choisi pour évaluer la croissance parasitaire. Une chaîne du froid est intégrée pour une conservation optimale d'échantillons destinés à des analyses ultérieures. Le déploiement du K-LMP à proximité des sujets recrutés, a permis le traitement des prélèvements sanguins (diagnostic, conditionnement d‟aliquotes), la mise en culture en plaque 96 puits coatées avec les 8 molécules testées, et la révélation de la croissance parasitaire. Pendant les 49 jours de recrutement, 270 prélèvements sanguins ont été centrifugés et aliquotés, et 155 échantillons positifs à P. falciparum ont été cultivés in vitro. Une proportion variable d‟isolats selon la molécule considérée présente une diminution de sensibilité à la chloroquine, quinine, méfloquine, amodiaquine et doxycycline. Aucune sensibilité diminuée à la DHA, luméfantrine et pipéraquine n‟est observée. Les profils de résistance des isolats aux molécules testées ainsi que les résultats de l‟analyse moléculaire des gènes de résistance réalisée en complément sont présentés. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 17 Session parallèle Thème 1 : VIH/SIDA Evaluation de l’impact de la formation intégrée en paquet VIH à Kinshasa. Ngoy Mwepu Emérence ; Panzi Kalunda Eric ; Katako Mulangwa ; Joseph Pierre ; Okenge Ngongo Léon ; Omanyondo Marie Claire ; Eloko Eya Matangelo Gérard ; Akumbakinayo Muinida ; Fatoumata Wangara et Kuakou Clément. Institut Supérieur de Techniques Médicales, Kin., RDC. Introduction : L‟épidémie de VIH reste une catastrophe humaine sans précédent qui inflige d‟immenses souffrances dans le monde entier. Plus de 33 000000 de personnes vivent avec le VIH et plus de 7000 cas nouveaux d‟infection due au VIH se produisent chaque jour et touchent plus la population des pays à faible revenu (ONU SIDA, 2011). Cependant, l‟ONU SIDA a mis en place une formation intégrée en paquet VIH dans ses interventions, une des stratégies visant à améliorer la survie de PVVIH. Par ailleurs, AMO Congo une des ONG/RDC qui prend en charge les PVVIH, bénéficie également de l‟appui du FM. Face à la situation qui précède, la question de savoir si la formation intégrée en paquet VIH a de l‟impact dans la prise en charge des PVVIH au sein de l‟ACS-AMO Congo? Méthodologie : Une étude transversale a été réalisée afin d‟évaluer l‟impact positif de la formation intégrée en paquet VIH sur la prise en charge des personnes vivant avec le VIH à Kinshasa au sein de l‟ACS-AMO Congo. 440 PVVIH étaient repartis en deux groupes dont l‟un a bénéficié du paquet complet VIH et l‟autre en a bénéficié partiellement. Les indicateurs biologiques tant cliniques que psychologiques avaient été mesurés. Résultats : 27,1% des IO/IST ont été évités grâce à la prise de CTX (FPe=0,271),37,5% de cas d‟augmentation de CD4 étaient attribués au TARV ,11,9% de cas de la réduction de la charge virale étaient imputables au traitement anti rétroviral (RA=11,95%),11% de cas d‟amélioration de CD4 étaient attribuables à l‟appui nutritionnel, la PEC nutritionnelle avait de l‟impact positif sur la réduction de la charge virale (RA :13,9%),33,3% de cas d‟amélioration pondérale étaient liés à la PEC nutritionnelle et 37,5% de cas d‟amélioration d‟estime de soi étaient liés à l‟entretien de PVVIH avec les hommes de Dieu. Conclusion : L‟intégration de la formation en paquet VIH avait amélioré la survie de PVVIH sur le plan clinique tant biologique que psychologique. Trends in Mortality and Loss to Follow-up at the Regional Hospital of Nkongsamba, Cameroon. Bekolo C. Epie Centre Médical d'Arrondissement de Bare-Bakem, Nkongsamba, Cameroun. Background: Access to HIV care has been rolled out in Cameroon in the recent decade as a result of decentralised delivery of care, free antiretroviral drugs and earlier initiation of antiretroviral therapy. We sought to describe how mortality and loss to follow up (LTFU) had evolved across these eras; and what were the patient-related determinants at an HIV clinic which is one of the worst performing in the country. Methods: A retrospective chart review was conducted in June 2012 at The Nkongsamba Regional Hospital in Cameroon to identify HIV positive patients =15 years old enrolled between June 2005 and December 2010. Incidence of mortality and LTFU were the main outcomes. Univariable and multivariable Cox regression models were used to screen for factors associated with the outcomes. Telephone calls were made to trace patients LTFU. Results: We identified 1858 HIV-infected adults of which 1305 (70.2%) were females. Their median age was 36 years (IQR: 16-70) and were followed up over a total risk period of 3647.3 person-years. The overall mortality rate was 34.6 deaths per 1000 person-years (95%CI: 29.0-41.1) while the overall LTFU rate was 94.6 per 1000 person-years (95%CI: 85.1-105.1). These rates remain high over the years but began to fall in 2010. Main factors associated with increased incidence of mortality were: male sex, advanced clinical stages, CD4 count <200cells/µl, haemoglobin level<10g/dl. Major determinants of high LTFU rate were: distance to clinic of over 5km, patients who are single, having partners with unknown HIV status or taking no treatment and with CD4>500cells/µl. About 66.7% of patients LTFU who were traced had already died while 85.4% of those still alive indicated that they lacked the personal motivation for regular follow up care. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 18 Manifestations oculaires de l’infection à VIH/SIDA à Bukavu, RD Congo. Ngma B.D., Rugema M.G., Bulabula A.N., Katoto C.P., Bamuleke A.B., Mweze C.M. Université Catholique de Bukavu, Bukavu, RDC. But : Etudier le profil des manifestations oculaires du VIH/SIDA à Bukavu et déterminer la corrélation entre leur survenue et le taux des CD4. Patients et Méthodes : Etude prospective réalisée dans trois hôpitaux de Bukavu, en R.D. Congo, l‟Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu, l‟Hôpital Général de Référence de Panzi et l‟Hôpital Général de Référence de Kadutu, de mars 2012 à février 2013. Tous les patients VIH positifs avec une numération des CD4 étaient inclus dans l‟étude, et ont bénéficié d‟un examen ophtalmologique aussi complet que possible. Résultats : 71 patients étaient retenus, 49 femmes (69%) et 22 hommes (31%). Leur âge moyen était de 39,1 ans ±12,6. L‟examen oculaire était anormal chez 51 patients (71,8%) et normal chez 20 patients (28,2%). Le signe d‟appel de la maladie était oculaire chez 33,8% des patients. La principale lésion au niveau du segment antérieur était la conjonctivite (31%). Les lésions les plus fréquentes du segment postérieur étaient la rétinite à cytomégalovirus (7,1%) et la rétinopathie à VIH (5,7%). Le taux moyen de CD4 était de 206,8/mm3 ±229,8. 71,4% des patients avec manifestations oculaires avaient un taux des CD4 < 200/mm3. Une corrélation non linéaire a été trouvée entre le taux des CD4 et la survenue des manifestations oculaires. Conclusion : Avec l‟accès aux antirétroviraux, les manifestations oculaires du VIH/SIDA sont moins fréquentes. Cette étude permettra à l‟ophtalmologue de jouer son rôle dans le diagnostic et la prise en charge des patients. Mots clé : VIH/SIDA, Manifestations oculaires, Taux des CD4 Prévalence et déterminants de la protéinurie chez les personnes vivant avec l’infection à VIH à Bukavu. Masimango M I1, Sumaili EK1, Makulo R J-R1, Mokoli VM1, Bukabau J1, Longo AL1, Lepira FB1, Nseka NM1, Jadoul M2, Mubagwa DK. 1 Service de Néphrologie, Université de Kinshasa, RDC. 2 Service de Néphrologie, Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles Objectifs : Rechercher la prévalence et les déterminants de la protéinurie (un marqueur précoce de l‟atteinte rénale et des complications cardiovasculaires) dans une population des PVV à Bukavu. Matériels et méthodes : Par une approche transversale multicentrique (3 centres de santé de Bukavu), 260 PVV consécutives ont été examinées entre mars et avril 2012. Parmi elles, 62 étaient naïves au traitement antirétroviral (groupe 1) et 198 sous ARVs (groupe 2). La protéinurie était systématiquement recherchée à la bandelette réactive (multistix) et à la méthode quantitative (rapport albuminurie sur créatininurie, A/C). Résultats: La prévalence de la protéinurie à la bandelette réactive était de 41% tandis que celle de la protéinurie A/C était de 10,6%. En analyse univariée, les déterminants significativement associés à la protéinurie étaient le sexe masculin (OR non ajusté 2,8 ; IC 95% : 1,2-6,7), le taux de CD4 inférieur à 200 éléments/mm3 (OR 6:1,7-21,3), la pression pulsée > 60 mmHg (OR 4 ; 1,3-12,9) et l‟obésité centrale (OR 3,1 ; 1,04 - 9,5). En analyse multivariée, la force de l‟association observée en analyse univariée a persisté uniquement pour le taux de CD4 inférieur à 200 (OR ajusté 5,5 ; IC 95% :1,5-19,7). Conclusion: La protéinurie quantitative par le ratio A/C est fréquente (10,6%) chez les PVV, surtout en cas d‟immunodépression sévère. Cela soulève la question du temps idéal de mise sous ARV afin de réduire la fréquence de la protéinurie. Mots clés : Déterminants, prévalence, protéinurie (bandelette, A/C), PVV, Bukavu. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 19 Identification d’Entererocytozoon bieneusi par l’utilisation de la PCR à Temps Réel, PCR-RFLP chez des patients infectés par le VIH à Kinshasa/RD Congo. Wumba R, Menotti J, Longo Mbenza B, Mandina M, Kintoki F, Zanga J, Sala J, Kendjo E, GuilloOlczyk AC, Thellier M. Université de Kinshasa/FAC de Médecine, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Objectif : Déterminer la prévalence et les génotypes d‟Enterocytozoon bieneusi dans les échantillons des selles des patients VIH positifs en utilisant une approche rapide et efficiente de la PCR à temps réel et la PCR- RFLP. Méthodes : Cette étude transversale a été menée dans les hôpitaux de Kinshasa entre 2009 et 2012. La détection des microsporidies comprenant Enterocytozoon bieneusi et Encephalitozoon intestinalis a été réalisée chez 242 patients infectés par le VIH. Le typage moléculaire a été basé sur le polymorphisme de la région ITS de l‟ADN ribosomal d‟Enterocytozoon bieneusi. La PCR-RFLP a été générée avec deux enzymes de restriction (Nla III et Fnu 4HI) dans les produits d‟amplification de la PCR ITS pour la classification des souches dans les différentes lignées. La performance diagnostique de l‟Immunofluorescence utilisant les anticorps monoclonaux (IFI-AcM) a été définie en comparaison avec la PCR à temps réel considérée comme technique de référence au cours de cette étude. Résultats : De 242 patients infectés par le VIH, la prévalence par l‟utilisation de la PCR à temps réel d‟Enterocytozzon bieneusi était de 7,9% (n=19) parmi lesquels un était co-infectée avec Encephalitozoon intestinalis. De ces 19 patients avec Enterocytozoon bieneusi, en utilisant la méthode de PCR-RFLP, 5 souches de type I (26,3%) et 5 autres souches de type IV d‟Enterocytozoon bieneusi (26,3%) ont été identifiées. La sensibilité de l‟IFI-AcM a été faiblement estimée à 42,1%. Conclusion : L‟IFI-AcM apparait moins sensible que la PCR à temps réel (PCR-RT). Malgré les différentes méthodes de PCR, il est possible d‟établir une association entre infection à VIH, la situation géographique (France, Cameroun et RD Congo) et la coïncidence des types I et IV des souches d‟Enterocytozoon bieneusi. La souche IV (correspondant au génotype K) est présente uniquement en Uganda, au Pérou et au Gabon. Etiologies des Méningites Lymphocytaires chez les PVVIH suivis dans le Service des Maladies Infectieuses de Conakry. Traoré FA, Tounkara TM, Sako FB, Moule AD, Traoré M, Kpamy DO, Doumbouya M. Service des Maladies Infectieuses de l'hôpital Donka, Conakry, Guinée. L‟avènement de l‟infection par le VIH a considérablement modifié les étiologies des méningites lymphocytaires. L‟objectif de cette étude était de déterminer la fréquence des méningites lymphocytaires chez les PVVIH, d‟identifier les principales étiologies et de déterminer la létalité dans le service des maladies infectieuses de Conakry. Il s‟agissait d‟une étude rétrospective d‟une durée de 10 ans portant sur les dossiers d‟hospitalisation des patients reçus pour méningite lymphocytaires sur terrain d‟infection par le VIH. Sur les 8649 hospitalisations durant la période d‟étude, 3167 cas d‟infection à VIH ont été diagnostiqués parmi lesquels 85 méningites lymphocytaires ont étés colligés soit 0,98%. Le sexe masculin était le plus concerné avec 44 cas et une sex-ratio H/F de 1,07. La moyenne d‟âge était de 32 ans avec des extrêmes de 16 à 60 ans. La symptomatologie clinique était dominée par la fièvre (75%), les céphalées (69,4%), les crises convulsives généralisées (10%) et le coma (6%). La sérologie VIH1 était revenue positive chez 73 patients et seulement 13 patients avaient effectués le dosage des lymphocytes CD4 dont la moyenne était de 140 cellules/mm3. L‟analyse du LCR a permis de mettre en évidence Cryptococcus neoformans (60,30%), Toxoplasma gondii (4,71%), Streptococcus pneumoniae (9,41%), Nesseria meningitidis (5,88%) Haemophilus influenzae (1,18%). Dans 18,52% des cas aucun germe n‟a été identifié. La létalité était de 65,88%. La prise en charge correcte de ces méningites nécessite un relèvement du plateau technique dans le but d‟améliorer le diagnostic étiologique. Mots clés : Méningites, Lymphocytaires, PVVIH, Conakry Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 20 Dépistage du VIH en salle de travail à Lubumbashi, RD Congo : une stratégie de rattrapage dans le cadre de la prévention de la transmission de la mère à l'enfant. Professeur Albert Mwembo-Tambwe A Nkoy Université de Lubumbashi, Lubumbashi, République Démocratique du Congo Position du problème : Malgré le dépistage du VIH proposé lors des consultations prénatales, la proportion des femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante en RD Congo. L'objectif de cette étude était de déterminer l‟acceptabilité du dépistage rapide du VIH parmi les parturientes en salle de travail et d‟identifier les facteurs qui sont associés à l‟acceptabilité du dépistage du VIH. Méthodologie : L‟intervention a consisté à faire le dépistage rapide du VIH chez les parturientes admises en salles de travail à Lubumbashi du 29 septembre 2010 au 28 février 2011. Les parturientes testées VIH positives ont été prises en charge par le service de prévention de la transmission du VIH de la mère à l‟enfant. Les analyses statistiques descriptives usuelles et une régression logistique ont été réalisées. Résultats : Sur 474 parturientes, 433 (91,4 % ; Intervalle de Confiance [IC] 95 % : 88,4-93,7%) ont fait le dépistage volontaire du VIH en salle de travail après counseling. L‟acceptabilité du dépistage rapide du VIH était significativement plus élevée lorsque la durée du counseling était inférieure ou égale à 5 minutes (odds ratio ajusté [ORa] = 5,8 ; IC 95 % : 2,6-13); chez les parturientes qui avaient déclaré ne pas avoir fait ce dépistage aux CPN (ORa = 3,8 ; IC 95 % : 2-7,8) et chez celles qui étaient en début de travail d‟accouchement (ORa = 2,3 ; IC 95 % : 1,2-4,7). Par contre, elle était basse chez les adolescentes que chez les adultes (ORa = 0,1 ; [CI] 95 % : 0,0-0,7). Conclusion : Le conseil et le dépistage volontaire du VIH sont acceptés dans nos salles de travail. En le proposant systématiquement en salle de travail, il pourrait servir de stratégie de rattrapage en complémentarité avec le service intégré aux CPN. Mots clés : Conseil ; VIH ; Femme enceinte ; Travail Provider initiated counseling and testing in internal medicine wards. A worthwhile strategy also in a generalized but lower HIV prevalence context as Kinshasa. Diallo I, Luyeye P, Ebondo Ngoie S, Tshombe A, Kantani N'der T, Barry K, De Weggheleire A. Médecins sans Frontières Belgique, Kinshasa, RDC. Context: DR Congo is facing massive challenges to scale-up access to antiretroviral treatment. One of the major bottlenecks is access to HIV diagnosis. Besides financial barriers and unavailability of HIV tests and trained personnel, strategies to identify quicker a critical mass of people living with HIV merits further investigation and guidance. Methodology: We supported during 12/2012 three hospital structures HGR Roi Baudouin (HGRB), HGR Matete (HGRM) and CS Pilote Masina in Kinshasa to implement a systematic offer of HIV counseling and testing (T&C) to internal medicine ward patients without known HIV status. Patients with HIV suggestive symptoms were tested with a two-test serial algorithm and patients without HIV suggestive symptoms with a three-test serial algorithm in line with WHO recommendations. Results: In December 2012, a total of 303 adult patients were admitted (HGR Roi Baudouin: 89, HGR Matete: 68 and CS Pilote: 146). Out of those, 245 (80.8%) were offered HIV testing and counseling, respectively 52 (58%) in HGRB, 54 (79%) in HGRM and 139 (95%) in CS Pilote. All, except three patients, accepted the HIV T&C offered. A total of 21 patients were diagnosed HIV positive: 12 in HGRB (23%), 5 in HGRM (9.3%) and 4 in CS Pilote (2.9%). Discussion: The higher in-service prevalence in the HGRB is probably biased by a certain degree of pre-selection (offer of T&C for symptomatic patients rather than systematic offer), but also intrinsically linked to its generally known position of „referral hospital‟ for the eastern part of the city and thus concentrating more severely ill patients. Conclusion: Also in HIV lower prevalence contexts, systematic provider initiated counseling and testing in internal medicine wards of hospital structures, especially with referral hospital status or known for having HIV treatment capacity, is a valuable strategy to improve quality of care and identify quickly a critical mass of HIV positive and treatment eligible patients. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 21 Connaissance, attitude et pratique des prestataires des soins de la salle d’accouchement en rapport avec la Prévention de la Transmission du VIH de la mère à l’enfant à Lubumbashi. Professeur Albert Mwembo-Tambwe A Nkoy. Université de Lubumbashi, Lubumbashi, RDC. Objectif : Evaluer le niveau de Connaissance, Attitude et Pratique (CAP) des prestataires des maternités en rapport avec la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l‟Enfant (PTME) à Lubumbashi. Méthodologie : Ce travail repose sur une étude transversale descriptive réalisée dans 27 maternités de Lubumbashi en Avril 2010. L‟échantillon était constitué de 153 prestataires travaillant dans ces maternités et qui ont été interrogés sur leur CAP en rapport avec la PTME. Pour faire cette évaluation, un score de 24 points a été classé en « suffisant » ou « insuffisant » selon qu‟il était d‟au moins 12 ou inférieur à 12. Résultats : Le niveau de CAP de la PTME des prestataires des maternités à Lubumbashi est suffisant dans seulement 8,5 % des cas. La proportion de prestataires avec un niveau CAP suffisant était significativement plus élevé chez les universitaires que chez les non universitaires (Odds Ratio ajusté [ORa] = 8,6; Intervalle de Confiance [IC] 95% : 1,6-47,5) et dans les maternités où la PTME était intégrée (OR = 4,5 ; IC 95% : 1,3-18,4). Conclusion : Le niveau de Connaissance, Attitude et Pratique en matière de PTME est très bas chez les prestataires affectés dans les maternités à Lubumbashi. Il y a nécessité d‟organiser des formations pour les prestataires de ces services. Mots clés : Attitude, Connaissance, Infection du VIH, Prévention de la transmission mère-enfant, Lubumbashi. Prise en charge par les pairs des Personnes vivant avec le VIH stables: expérience des points de distribution (PODI) communautaires à Kinshasa. Kalenga L, Luemba A, Luyeye P, Lukela J, Loko Roka J, Lampaert E, Kiala B, Goemare E, De Weggheleire A. Médecins Sans Frontières, Kinshasa, RDC Contexte: Des modèles alternatives de prise en charge pour les personnes vivant avec le VIH (PVV) favorisant „la proximité, rapidité, confidentialité et entre-aide‟ ont dans d‟autres contextes démontrés leur succès en terme de rétention et satisfaction des utilisateurs. Dans ce but, Médecins Sans Frontières et une organisation de PVV (RNOAC) ont piloté trois points de distribution (PODI) gérés par des pairs à Kinshasa. Ils assurent aux PVV stables (répondant aux critères préétablis) un réapprovisionnement d‟antirétroviraux, un appui psychologique et stimulent l‟entre-aide. Méthode: Nous avons analysé les données des PVV transférés du Centre Hospitalier Kabinda vers les PODI entre 2010 et 2012 en menant une analyse Kaplan Meier pour estimer la rétention post-transfert. Était considéré comme non retenu, tout décès rapporté ou tout patient ne s‟étant plus présenté au rendez-vous dans un délai d‟un mois (perdu de vue). Résultats: Entre 12/2010 et 12/2012, un total de 1726 PVV avaient été transférés aux trois PODI. A l‟entrée aux PODI, la majorité des PVV (76,6%) était de sexe féminin et l‟âge moyen était de 46 ans (Min: 12 ; Max : 74). Le taux de CD4 variait entre 234 et 1394 (moyenne : 623) et leur durée moyenne de suivi au PODI au moment d‟analyse était de 9 mois. L‟analyse montrait une rétention de 96,3% (IC : 95,3 – 97,2) à 6 mois post-transfert pour l‟ensemble des PVV suivis au PODI. A 12 mois, la rétention était de 86,5% (IC : 83,9 – 88,7). Vu le pilotage récent, seulement 381 PVV avaient déjà atteint un suivi de 12 mois. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 22 Déterminants de la reconstitution immunitaire chez l’enfant infecté par le VIH sous traitement ARV en République Démocratique du Congo. Noki I, Aketi L, Kokolomami J, Tshibassu P. Département de Pédiatrie, Cliniques Universitaires, Kin., RDC Résumé : La disponibilité d'une thérapie antirétrovirale hautement active a augmenté le maintien en vie des personnes vivant avec le Virus de l‟Immunodéficience Humaine, qui est maintenant devenu une maladie chronique à la fois chez les adultes et les enfants, en permettant le contrôle de la réplication virale et la restauration de la fonction immunitaire. Cependant, un nombre peu élevé mais significatif des malades n‟arrive pas à reconstituer leur système immunitaire et reste exposé aux maladies liés ou associées au VIH/sida. Le but de cet étude est d‟identifié les facteurs cliniques et ou biologiques associés à la reconstitution immunitaire chez l‟enfant sous ARV 2 ans après le début du traitement ARV. Méthodes : Une cohorte historique a été faite par examen des dossiers des malades ayant au moins 2 ans de suivi sous traitement dans différents hôpitaux du pays. La reconstitution immunitaire était définie en fonction de l‟âge par l‟augmentation des lymphocytes T CD4 au-dessus du niveau d‟immunodépression sévère (enfants de moins de 2ans ˃ 25%, entre 2 et 5 ans ˃ 20% et plus de 5ans ˃15%). L‟analyse bi variée par la régression logistique de Cox a été utilisée pour identifier les déterminants associés au temps que met l‟enfant à atteindre le taux de lymphocytes T CD4 au-dessus de la sévérité en fonction de l‟âge. Résultats : 580 enfants étaient éligibles. L‟âge médian est de 6 ans avec un espace interquartile de 7 ans. Le taux médian des lymphocytes au départ était de 414,23 cellules/mm³. La plupart des enfants (81,3%) ont reconstitués leur système immunitaire dans les 2 ans qui suivent le début de traitement. Dans l‟analyse bi variée, l‟incapacité à atteindre le taux de lymphocytes au-dessus de la sévérité est liée au taux bas de lymphocyte inférieur à 200 cellules/mm³ (p˂0.001), la présence de la malnutrition aigüe sévère (p= 0,012) et le début du traitement avec le régime 3TC, D4T, NVP par rapport au régime 3TC, AZT, NVP p= 0,002. Conclusion : Le temps médian nécessaire pour atteindre le taux des lymphocytes au-dessus de la sévérité est de 3 mois, bien que cela puisse se prolonger pour un petit sous-ensemble. Le taux bas de Lymphocyte T CD4 et la malnutrition aigüe sévère ont été les facteurs ayant influencé négativement ce temps. Le traitement à base de 3TC, AZT, NVP est associé à une reconstitution immunitaire plus rapide. Mots clés : Reconstitution immunitaire/ARV/ VIH / Enfant Immune Reconstitution Inflammatory Syndrome among HIV/AIDS Patients during Highly Active Antiretroviral Therapy in Addis Ababa, Ethiopia. Kahsay Huruy, Andargachew Mulu, Getahun Mengistu, Aster Shewa-Amare, Addis Akalu, Afework Kassu, Gashaw Andargie, Daniel Elias and Workineh Torben. Institute of Virology, Leipzig, Germany. Suppression of viral replication is followed by increases in CD4+ lymphocytes, and this has been shown to result in decreased susceptibility to opportunists after initiation of highly active antiretroviral therapy (HAART). However, clinical aggravations after the initiation of HAART have been thought to be due to the restored ability to mount an inflammatory response, or the immune reconstitution inflammatory syndrome (IRIS). The degree of IRIS observed in human immunodeficiency virus (HIV)-infected patients following initiation of HAART is variable. This prospective study was aimed at determining the proportion of IRIS and the pattern of opportunistic infections among 186 HIV/AIDS patients receiving HAART between December 2006 and July 2007 at Zewditu Memorial Hospital, Addis Ababa, Ethiopia. The proportion of IRIS was 17.2% (32/186). The mean number of days of IRIS occurrence for each disease ranged from 26 to 122 days with a mean of 80. Opportunistic diseases associated with IRIS were tuberculosis (68.8%, 22/32), herpes zoster rash (12.5%, 4/32), cryptococcosis (9.4%, 3/32), toxoplasmosis (6.3%, 2/32) and bacterial pneumonia (3.1%, 1/32). Compared to baseline readings there were significant increases in CD4 count, aspartate aminotransferase and alanine aminotransferase levels while hemoglobin values decreased during the development of IRIS. In summary, the proportion of IRIS and the pattern of opportunistic infections in HAART-treated patients in Ethiopia mirrored those reported in other countries. Further prospective surveys on epidemiological, immunological, microbial and clinical studies are imperative to assess the proportion and pattern of IRIS and effect of HAART in Ethiopia. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 23 Immune restoration disease and changes in CD4+ T-cell count in HIV- infected patients during highly active antiretroviral therapy at Zewditu memorial hospital, Addis Ababa, Ethiopia Kahsay Huruy, Afework Kassu, Andargachew Mulu and Yemataw Wondie. Institute of Virology, Leipzig, Germany. Background: Highly active antiretroviral therapy (HAART) improves the immune function and decreases morbidity, mortality and opportunistic infections (OIs) in HIV-infected patients. However, since the use of HAART, immune restoration disease (IRD) has been described in association with many OIs. Our objective was to determine the proportion of IRD, changes in CD4+ T-cell count and possible risk factors of IRD in HIV-infected patients. Methods: A retrospective study of all HIV- infected patients starting HAART between September 1, 2005 and August 31, 2006 at Zewditu memorial hospital HIV clinic, Addis Ababa, Ethiopia was conducted. All laboratory and clinical data were extracted from computerized clinic records and patient charts. Results: A total of 1166 HIV- infected patients with mean ± SD age of 36 ± 9.3 years were on HAART. IRD was identified in 170 (14.6%) patients. OIs diagnosed in the IRD patients were tuberculosis (66.5%, 113/170), toxoplasmosis (12.9%, 22/170), herpes zoster rash (12.9%, 22/170), Pneumocystis jirovecii pneumonia (4.1%, 7/170), and cryptococcosis (3.5%, 6/170). Of the 170 patients with IRD, 124 (72.9%) patients developed IRD within the first 3 months of HAART initiation. Low baseline CD4+ T-cell count (odds ratio [OR], 3.16, 95% confidence interval [CI], 2.19-4.58) and baseline extra pulmonary tuberculosis (OR, 7.7, 95% CI, 3.36-17.65) were associated with development of IRD. Twenty nine (17.1%) of the IRD patients needed to use systemic anti-inflammatory treatment where as 19(11.2%) patients required hospitalization associated to the IRD occurrence. There was a total of 8 (4.7%) deaths attributable to IRD. Conclusions: The proportion and risk factors of IRD and the pattern of OIs mirrored reports from other countries. Close monitoring of patients during the first three months of HAART initiation is important to minimize clinical deterioration related to IRD. Session parallèle Thème 2 : Malaria Epidémiologie du paludisme de l’enfant de moins de quinze (15) ans en République du Congo Akiana J., Mokondjimobe E., Loumouamou Nkodia M. Y., Bokilo Dzia Lepfoundzou A., Parra H.J., Sokhana. C.S., Faye O. Laboratoire National de Santé, Brazzaville, République du Congo. Les données actuelles sur le paludisme portent à croire que ce fléau sévit encore en République du Congo. Seulement, les indicateurs épidémiologiques de bases récentes en liaison avec les vecteurs et le parasite de cette affection font défaut, puisqu‟elles remontent de la décennie 1980. Même ces données antérieures sont souvent rapportées sur Brazzaville et les environs. C‟est pourquoi, nous avons conduit la présente étude sur l‟épidémiologie, le vecteur, le parasite, leur diversité et leur rôle dans la transmission du paludisme. Une étude prospective de capture de moustiques et de leur identification avec la confection de Gouttes Epaisses (GE) et un questionnaire individuel sur les indicateurs paludométriques auprès des enfants de moins de 15 ans ont été réalisées, lors d‟un passage transversal dans les six sites d‟étude (Gamboma, Ollombo, Oyo, Owando, Ouesso et Tanry). Les moustiques ont été capturés sur appâts humains à l‟intérieur ou à l‟extérieur des maisons sélectionnées. L‟identification des moustiques a été réalisée sur loupe binoculaire et la biologie moléculaire (PCR). Les GE ont été lues sur 200 champs microscopes (0,5µl de sang). Les questionnaires ont été saisis et analysés sur Excel. 12 hommes/nuit ont été notés, avec une population anophelienne faible (maximum à Oyo, Owando et Ouesso et toujours inférieur à 200 moustiques par site). A Gamboma, ollombo et Tanry, moins de 20 moustiques ont été capturés par site. Les anophèles observés appartiennent au complexe gambiae et ont été inférieur à 100. Le taux d‟infection palustre chez les anophèles a été nul. Les enfants participant à l‟étude ont été 507, avec une sex-ratio ? 1 en faveur des garçons, dans les proportions de 52 à Gamboma, 70 à Ollombo, 86 à Oyo, 83 à Owando, 99 à Ouesso et 117 à Tanry. Le taux de prévalence observé a ? 20% et à varié de moins de 1% à Gamboma à 16% à Tanry. L‟utilisation de la moustiquaire imprégnée a atteint 70%. La transmission et la prévalence du paludisme sont faibles. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 24 Determinants of Cerebral Malaria in Congolese children. Ossou-Nguiet PM, Okoko AR, Moyen E, Ekouya Bowassa G, Oko A, Ndjobo-Mamadoud IC, Moyen G Département de Médecine, Brazzaville, République du Congo. Malaria still constitutes a worrying problem of public health. It remains an important cause of infant mortality. To determine de determinants of severe malaria a case control study was carried from July to December 2011 in pediatric intensive care department of university hospital of Brazzaville. The group included 230 children hospitalize for severe malaria, and control group consisted of children follow up for ordinary malaria. Cases and control were compared using statistical tests for watched group. The young age of mother (OR=4,13), her poor education level (OR=2,36), the low socioeconomic level of parents (OR=5,90), the malnutrition (OR=2,67), the delay of consultation (OR=13,69) and the parasitaemia were associated with significantly higher risk of severe malaria. The importance of identified determinants imposes the implementation of primary prevention measures which pass through the amelioration of socioeconomic and cultural conditions of populations, the reinforcement of sanitary education, also a secondary prevention consisting of an early and accurate management of ordinary malaria Prévalence de l'infection à P. falciparum asymptomatique chez la femme enceinte en zone d'endémie palustre (Zone de Santé de Kimbanseke, Kinshasa/RDC) Junior Matangila, Jean Lufuluabo, Axel Ibalanky, Pascal Lutumba. Université de Kinshasa (Unikin), Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction: The aim of this study was to determine the extent of P. falciparum asymptomatic infection and its related anemia, in apparently healthy pregnant women living in Kimbanseke health zone, in Kinshasa/Democratic Republic of Congo, an endemic area for malaria transmission. Methodology: A cross-sectional study was conducted at the Maternité des Soeurs, between July and August 2012. Pregnant women in apparent good health, attending the Maternity for their first prenatal visits were enrolled. Socio-demographic data were collected using a questionnaire. Rapid diagnostic test and microscopy were used for the diagnosis of P. falciparum infection. Haemoglobin concentration was determined using Hemo Control® device. Results: Three hundred and thirty two (332) pregnant women participated in the study. The prevalence of P. falciparum asymptomatic infection in pregnant women, using blood smear and RDT were respectively 21% and 27%. The frequency of P. falciparum infection was significantly higher among single women (36.7%) compared to married women (18.0%) (p = 0.001). P. falciparum infection frequency was lower among women who spent last night under a bed net (15.1%) compared to those who did not use a bed net last night (38.9%) (p = 0.03). The prevalence of anaemia was 61.9%. Anemia was significantly associated with asymptomatic malaria infection (p = 0.000006). Conclusion: These alarming results emphasizes the need to actively diagnose and treat asymptomatic malaria infection in antenatal care visit in areas of high malaria transmission, regardless of IPTp with SP, and to increase efforts in promoting the use of ITNs in DRC. Epidémiologie du paludisme d’importation en France Métropolitaine en 2011. Eric Kendjo, Marc Thellier, Sandrine Houzé, Daniel Parzy, Bruno Pradines, Pierre Buffet, Nicolas Taudon, Pascal Houzé, Rémy Durand, Jacques Le Bras, Martin Danis. Centre National de Référence du Paludisme d'importation, Paris, France. Les cas de paludisme diagnostiqués en France métropolitaine sont colligés et analysés au Centre National de Référence du paludisme à partir des données transmises par un réseau de correspondants. En 2011, le CNR du paludisme a enregistré 1891 cas de paludisme en France métropolitaine (3559 estimés), dont 1 cas autochtone probable. La région Ile-de-France demeure au 1er rang avec 51,1% des cas déclarés. Le pic épidémiologique mensuel des cas se situe entre juillet et septembre. Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae sont identifiés respectivement dans 82,8%, 7,4%, 6,0% et 2,1% des cas alors que 1,4% sont infectés par plus de 1 espèce et que l‟espèce est indéterminée pour 0,8%. Les formes cliniques sont pour 91,6% des accès simples, 7,2% des accès graves, 1,1% des formes asymptomatiques et 0,1% des PVE. Les pays de contamination sont majoritairement situés en Afrique subsaharienne (92%). Une prise de chimioprophylaxie est alléguée par 27,8% des patients. Trente-six cas sont signalés chez les femmes enceintes. On note une diminution des cas estimés de paludisme d‟importation d‟environ 22,4% par rapport à 2010. Le nombre de cas de paludisme grave est en augmentation mais la létalité reste stable autour de 0,3% (4 décès en 2011). Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 25 Fight against resistant forms of Plasmodium falciparum using genetic engineering. Djoussou kaoke Mathieu, Makoa Aminike Nigel, Nyangono Biyegue Christine. Université de Maroua, Maroua, Cameroun. Resistance form of P. falciparum to antimalarial chemotherapy is a significant problem in Africa in general and particularly in Cameroon, where association of drugs such as sulfadoxine-pyrimetamine (fancidarTM) artemisin-based combination therapy (ACT) are used to treat chloroquine resistant malaria. To assess the selectivity of chemotherapy efficacy, a kit of detection of resistant gene, using molecular techniques, have been couple to blood steak smear to show the usefulness of polymerase chain reaction (PCR)-based genotyping of P. falciparum link to the mutation points with treatment failure. Blood sample of 150 sick children of ages lower 5 years were collected on filter paper before treatment. The genetic material was extracted by using chelex method and amplified by PCR using specifics primers for dhps, dhfr, msp2 and pfs25 genes. Restriction Fragment Length Polymorphism (RFLP) was used to detect resistant gene to a specific antimalarial drug. Primers used for the detection of resistant gene were coupled to luciferase gene which gives fluorescent coloration in the presence of luciferine, the substrate. Sample collected showed that 50% of patients were resistant to chloroquine, 35% to mefloquine monotherapy and 5% to fansidarTM. Etude de la fiabilité du diagnostic biologique du paludisme à Mbuji-Mayi-Contrôle de qualité inter-laboratoire. Evariste Tshibangu Kabamba, Ghislain Disashi Tumba, Jonas Nsenda Nkongolo et Nadine Kayiba Kalenda. Université de Mbuji-Mayi, RDC. Contexte : Face aux résistances pharmacologiques en croissance ces dernières années, l‟exigence de rationalisation de la thérapie antipaludéenne impose un diagnostic fiable du paludisme. Objectifs : Evaluer la qualité du diagnostic biologique de paludisme en milieu sanitaire de Mbuji-Mayi. Méthodologie : 150 sujets avec ou sans diagnostic présumé d‟accès palustre simple ont servi à la recherche concomitante de Plasmodium par la goutte épaisse (GE) et par l‟immunochromatographie (kit Paracheck Pf®). Les lames de GE ont, en tout, été lues à l‟aveugle par 17 laboratoires d‟Hôpitaux Généraux de Référence (HGR) et des Structures Sanitaires Périphériques (SSP) pour un contrôle externe de la qualité des résultats. Résultats : En référence à la GE, le test Paracheck Pf® a été performant avec un taux d‟erreur diagnostique par excès de 9% et celui par défaut, de 3,13%. La concordance des résultats des deux procédés a été excellente (Kappa=84,6%; p=0,00). Des GE faussement positives et négatives ont été notées respectivement dans 34,9 et 20% d‟HGR ainsi que dans 63,6 et 38% des SSP. L‟efficience globale des résultats de la parasitémie fournis a été médiocre voire très mauvaise (Kappa=0,41) dans 78,6% des structures contrôlés avec 44,3 et 36,7% de résultats erronés dans les SSP et HGR (p>0,05). Conclusion : A Mbuji-Mayi, le diagnostic biologique de paludisme par la GE manque de fiabilité et le recours à l‟immunochromatographie parait être une alternative intéressante. La mise sur pied d‟un système de contrôle de qualité et d‟assurance qualité ainsi que la formation des microscopistes s‟avèrent aussi nécessaires. Mots-clés : Accès palustre simple – Fiabilité – Diagnostic –Paracheck Pf® Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 26 Accuracy of malaria rapid diagnostic test SD-Bioline in children under five years old: a household survey in the Health Zone of Mont Ngafula I, Kinshasa, DRC. Maketa Vivi, Muhindo Hypolite, Matangila Alex, Josué Zanga, Lutumba Pascal, Van Geertruyden Jean Pierre. Tropical Medicine Department, University of Kinshasa, Democratic Republic of the Congo. Although developing countries carry the highest burden of malaria, they lack optimal conditions for microscopy. Hence whilst microscopy remains the gold standard, malaria rapid diagnostic tests (MRDT) are a good alternative for a rapid and reliable diagnosis. Several studies assessed the performances of MRDT in health facilities. Still, there is limited information about accuracy and predictive value of MRDTs in population based surveys of malaria prevalence, where asymptomatic people are more likely to have lower parasitemia than in clinic settings. This study aims to assess the prevalence of malaria infection in an endemic area and the accuracy of a PLDH based MRDT the SD-Bioline in children under five. This is a cross sectional study conducted in the Health Zone of Mont Ngafula1 during the dry season from April to August 2012. We included 376 girls (46.3%) on a total of 812 children in the study. The mean of age was 3.4 years with a standard deviation of 1.3. Three hundred and thirteen children (38.6%) were living in a household owning a net of whom 231 (74.0%) were obtained through community based distribution and 203 (64.9%) slept under it the night before enrolment. Fifty three children (6.5%) were living in a household that had an insect screen on the windows, of which 21 (39.6%) were in a good condition. The overall prevalence of malaria was 25%. Compared to the microscopy, the sensitivity, the specificity, the PPV and the NPV of SD-Bioline were respectively of 93.6%, 81.1%, 60.6% and 97.6%. Validité du Test Rapide de Détection (TDR) du paludisme chez les enfants dans la communauté versus enfants se présentant au centre avec suspicion de paludisme. Ilombe G, Muhindo H, Maketa V, Lutumba P. Faculté de Médecine/Université de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Contexte : La RD Congo, limitée par les contraintes liées à la microscopie de la goutte épaisse dans le diagnostic du paludisme, a opté de la remplacer par le TDR au niveau primaire. L‟utilisation de TDR pour le diagnostic peut être remise en question vue l‟endémicité palustre et la possibilité d‟interférence élevée que présente la RD Congo. Objectif : Evaluer la validité du TDR dans la pratique clinique courante dans le contexte de la RDC. Matériel et méthodes Le TDR et la goutte épaisse (GE) ont été réalisés dans la communauté auprès de 612 enfants sans fièvre, et en milieu sanitaire chez 281 enfants avec fièvre, tous âgés de 6-59 mois dans la Zone de Santé de Mont Ngafula I à Kinshasa au cours d‟une étude transversale. Les paramètres de validité du TDR ont été estimés avec leur intervalle de confiance à 95% en usant de la GE comme standard. Résultats : Dans la communauté, la sensibilité (Se), la spécificité (Sp), valeur prédictive positive (VPP) et négative (VPN) de TDR étaient respectivement 94,3% (89,8 – 97,2), 79,6% (75,7 - 83,2), 62,1% (55,8 - 68,1) et 97,5% (95,5 - 98,8). Par contre en milieu sanitaire, la Se, la Sp, la VPP et VPN étaient respectivement 99,4% (96,8 - 99,9), 67,5% (58,9 - 75,2), 78,9% (72,7- 84,2) et 98,8% (94,4 - 99,9). Conclusion : La forte sensibilité et faible spécificité de TDR au niveau sanitaire peuvent conduire à une mauvaise classification et à la mise sous traitement des sujets non malades. Ceci peut accélérer la sélection des souches résistantes mais aussi entraîner des dépenses inutiles dans les ménages. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 27 Evaluation externe de la qualité de la lecture et de l’interprétation des tests de diagnostic rapide du paludisme par SMS : Résultats pour 1849 utilisateurs en République Démocratique du Congo. Pierre Mukadi, Philippe Gillet, Albert Lukuka, Joël Mbatshi, John Otshudiema, Jean-Jacques Muyembe, Jozefien Buyze, Jan Jacobs, Veerle Lejon. Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Si les tests de diagnostic rapide (TDR) sont simples, les erreurs post-analytiques sont fréquentes. Nous avons organisé une évaluation externe de la qualité (EEQ) de la lecture et de l'interprétation d‟un TDR du paludisme à trois bandes en République Démocratique du Congo (RDC). Des photographies hautes résolution de 10 résultats de TDR, accompagnés d‟un questionnaire ont été distribuées aux structures de santé de 9 des 11 provinces de la RDC. Les participants répondaient aux photographies par SMS et le responsable de la structure de santé renvoyait le questionnaire. 1849 utilisateurs de TDR de 1014 structures de santé ont participé. Globalement, 18.5% des participants ont interprété correctement les 10 photographies. Les erreurs les plus fréquentes étaient (i) la non reconnaissance d'un test invalide (13,2-32,5%) ou d‟un test négatif (9,8-12,8%), (ii) la non détection de bandes de faible intensité (4,1-31,2%) et (iii) la difficulté d'identification des espèces de Plasmodium (12,1-17,4%). Les ruptures de stocks étaient fréquentes, la stratégie pour le diagnostic du paludisme n‟était pas standardisée, moins de deux tiers des structures utilisait le TDR recommandé par le Programme National et moins de la moitié des structures de santé avaient bénéficié d‟une formation sur les TDR. La performance de lecture des TDR était associée au niveau de formation de l‟utilisateur et au niveau technique des structures. Les erreurs de lecture ou d'interprétation des TDR du paludisme et les ruptures de stock sont répandues en RDC. Une formation adéquate associée à des évaluations régulières est recommandée. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 28 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 29 Vendredi 14 juin 2013 Thème 3 : Bactériologie Thème 4 : Virologie Session plénière: Invité Dr. Dirk Teuwen Le virus d’immunodéficience humaine : une origine fascinante Dirk E Teuwen, Jean-Marie Kabongo, Mike Worobey, Jean-Jacques Muyembe Tamfum Notre connaissance de la transmission d‟un virus d‟un singe ou d‟un autre animal à un être humain est extrêmement limitée, cependant les sauts “d‟espèce” apparaissent avec une régularité de métronome. En comparant le matériel génétique du virus de l‟immunodéficience humaine (VIH-1) et le virus de l‟immunodéficience simienne (VIS), il a été démontré que le VIS du chimpanzé (VIScpz) est le précurseur du VIH et que son origine se trouve au Cameroun. Les chasseurs sont entrés en contact avec des chimpanzés pendant leur recherche de nourriture. Par un contact direct ou bien par une morsure ou en découpant l'animal, un chasseur a été infecté. Récemment, on a constaté chez les chasseurs et les villageois la présence de nouveaux virus lymphotropiques à cellules T du singe (ou simien). Différents STLV ont également été mis en lumière dans différentes races de singes. Aujourd‟hui notre connaissance sur l‟origine du HIV-1 a été élucidé dans le tissue humaine préservé dans des blocs d‟histopathologique de Kinshasa. Les services d‟histopathologie de l‟hôpital universitaire de Kinshasa avaient conservé des blocs histopathologiques dans les archives depuis les années 60. Ces blocs ont été transmis et le tissu de ces blocs a été étudié sur le matériau génétique VIH. Dans une biopsie d'un ganglion lymphatique d'une femme, prise en 1960, un sous-type A du VIH du groupe M a été identifié (échantillon DRC60). Ce résultat a été confirmé également confirme par une seconde étude à l'Université de NorthWestern, Chicago (USA) qui a identifié la même souche dans trois blocs anonymes. Avec le sous-type D du VIH identifié dans un échantillon de sang de 1959 (échantillon ZR59), prélevé sur un homme de Léopoldville lors des examens cliniques, ce sont les deux plus vieilles souches connues du VIH. Deux souches qui confirment que le groupe M des virus VIH-1 connaissaient déjà en 1960 une diversification substantielle. Session plénière: Invité Professeur Dr. Jean-Jacques Muyembe The recent outbreak of Ebola haemorrhagic fever in DRC-Challenges for control Jean Jacques Muyembe-Tamfum1, 2 1) National Institute of Biomedical Research, Kinshasa, DRC; 2) On behalf of the International Technical and Scientific Committee for Ebola Outbreak; Control in Isiro, DRC. The deadly Ebola haemorrhagic fever outbreaks were formerly sporadic, but are becoming more and more frequent in DRC. Since its first emergence in 1976, in the Equatorial Province, Ebola virus has reemerged several times in 1995 (Bandundu), in 2007- 2009 (Western Kasai). All these outbreaks were caused by Zaire ebolavirus (ZEBOV) with high fatality rates (up to 80%). The current Ebola outbreak in Isiro health zone is caused by the newly discovered species Bundibugyo ebolavirus (BEBOV). Since the beginning of 2012, the district of Haut Uélé, Oriental Province, was facing a severe epidemic of malaria associated with an epidemic of invasive salmonellosis with a high lethality rate mostly among children under 5-y. The whole province was on high alert as the western district of Kibale in neighboring Uganda was experiencing an outbreak of EHF caused by Sudan ebolavirus. On August 2, 2012, the surveillance team in Isiro reported unusual cases of a mysterious disease with fever and haemorrhagic syndrome that affected people in communities including health workers. Two blood samples from one acute and one convalescent patients were tested positive for Bundibugyo ebolavirus (BEBOV) at the Uganda Virus Research Institute (UVRI). The DRC‟s Minister of Health, in compliance with the International Health Regulation (IHR, 2005), officially declared the emergence of Ebola Bundibugyo in DRC and requested technical assistance from WHO. Contingency measures to contain the outbreak included isolation of patients in an isolation ward, protection of health workers with personal protecting equipment and improvement of hygiene and sanitation conditions, passive and active case detection and contact tracing, social mobilization and psychosocial support to convalescent and to Ebola affected families. From May to November 2012, 77 cases were recorded, (36 laboratory confirmed, 17 Probable and 24 suspected) of whom 36 died (lethality rate 46.7%). 13 health workers were affected. The use of mobile laboratory (CDC/Atlanta and Winnipeg) at the epicenter of the outbreak was of utmost importance. However, healthcare workers experienced difficulty in early recognizing the disease as most cases were mild diseases mimicking malaria or typhoid fever. The usual case definition to detect ZEBOV outbreak was not adapted to BEBOV outbreak. The most challenging were logistics as the Isiro district is a landlocked area and social mobilization as the communities continued to deny Ebola as the cause of the outbreak and to hide patients. Like in previous DRC‟s Ebola outbreaks, the Bundibugyo outbreak in Isiro was detected after a long delay (4 months). Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 30 Session plénière: Invité Dr. M.K. Kaswa Extensively Drug-Resistant Tuberculosis (XDR-TB) : A Potential Threat in Kinshasa, DR Congo. M.K Kaswa, M Aloni, L Nkuku, B Bakoko, G Kabuya, JP Okiata, J Verhaegen, AV Deun, M Boelaert, JJ Muyembe. Programme National de Lutte contre la Tuberculose, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Conventional methods for diagnosing MDR-TB such as mycobacterial culture and drug susceptibility testing (DST) are slow and cumbersome requiring at least 2 months for MDR and XDR TB case detection .In 2010, INRB and NTP did start the implementation of molecular testing for rapid detection of MDR and XDR TB in Kinshasa. The aims of the study were to implement rapid molecular testing for MDR TB case under field conditions and to determine the magnitude of MDR TB in Kinshasa, DR Congo. Molecular testings were performed directly on sputum specimens collected among a prospective cohort of MDR TB suspects in Kinshasa from March 2011 to March 2013. A total 485 MDR TB suspects did get access to molecular testing using Genotype® MDR TB plus assay during the study period under this current evaluation. Preliminary data shows that 76% (371) MTBC were recovered. Overall 49% (182) of MTB Complex recovered were MDR TB. Among the 126 molecular Second Line DST performed at this time, we retrieved 28 fluoquinolone resistant, 4 Aminoglycoside resistant and 1 XDR TB case. These findings suggest that existing XDR and pre-XDR TB are circulating in Kinshasa. The challenges posed by XDR-TB seriously jeopardize the progress made in recent years to control TB in DR Congo. Urgent call for providing NTP with accurate rapid diagnostic tools and appropriate drugs supplying system is relevant to control the spread of XDR TB cases in the central Africa. Invité Professeur Dr. Serge Alain Sadeuh-Mba Enteroviruses in Captive Primates from Cameroon - Cross-species Transmission. Serge Alain Sadeuh-Mba1,2, Maël Bessaud2, Marie-Claire Endegue Zanga1, Marie-Line Joffret2, Jean Balanant2, Richard Njouom1, Jean-Marc Reynes1, Francis Delpeyroux2, and Dominique Rousset1 1 ; Service de Virologie, Centre Pasteur du Cameroun, B.P. 1274 Yaoundé, Cameroun. 2 ; Unité postulante de Biologie des Virus Entériques, Institut Pasteur, 25 rue du Dr Roux, 75015 Paris, France. There is limited data on enteroviruses (EV) infecting non human primates (NHP) in Africa. The present study aimed to characterize the genetic diversity of EV infecting NHP in Cameroon, Central Africa, and to investigate the potential reservoirs of new EV types in humans. A total of 99 stool samples originating from captive NHP were collected in two primates keeping centres in Yaoundé and neighbourhoods. RNAs purified directly from the stool samples were screened for EV using a sensitive RT-nested PCR targeting a portion of the VP1 capsid coding gene. Moreover, stool suspensions were prepared from all stool samples and inoculated to human and simian derived cell cultures. EV genomes detected in the stool suspensions and in cell culture supernatants were subjected to PCR amplification and sequencing of 3 genomic regions: 5‟UTR, VP1 and 3Dpol. Genetic identification of EV was done by comparison of the sequences obtained in this study with those of EV prototype strains. DNA samples from EV positive stools were tested for contaminating human biological material and primates‟ species were confirmed by the sequencing of a portion of the mitochondrial DNA. Stool samples from nine chimpanzees (Pan troglodytes), three gorillas (Gorilla gorilla), and two mandrills (Mandrillus sphinx) were positive using PCR and/or viral isolation. All EV strains from chimpanzees and gorillas were identified as EV types infecting humans. Among these was the chimpanzee derived EV-A119 whose prototype strain was recently reported in humans in Cameroon and Ghana. One of the mandrill‟s strains was an EV type already described in humans while the other one was typically a simian EV whose prototype strain SA5 was originally recovered from a vervet monkey, native to Africa. None of the EV positive stools containing previously known human EV types showed a PCR based evidence of contamination by human tissues. This study identified some well known human EV types as well as a proposed new EV type infecting captive NHP in Cameroon. Our data also provides substantial evidence that NHP, apes in particular, can be naturally infected with some human EV types including strains of the species HEV-C. The fact that we identified human EV types in NHP confirmed that cross-species transmission could play a role in the emergence of new EV types from humans to NHP and vice-versa. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 31 Invité Dr. Sheila Makiala Mandana Exploration des ictères fébriles aigus chez les patients suspects de fièvre jaune en RDC Sheila Makiala Mandanda, Eric Maurice Leroy, Jean-Jacques Muyembe Tamfum Aucune exploration étiologique n‟est jamais réalisée pour plus de 99% des syndromes ictériques fébriles aigus identifiés dans le cadre de la surveillance de la fièvre jaune. Notre objectif était d‟explorer les ictères fébriles aigus chez les patients issus de la surveillance de la fièvre jaune. Sur 365 patients inclus dans la surveillance de la fièvre jaune en République Démocratique du Congo de janvier 2010 à janvier 2012, 233 ont été retenus dans l‟étude. Les taux de bilirubine totale et directe, d‟urée, de créatinine et des protéines totales ont été dosés. L‟Ag HBs et l‟Ag/Ac anti-VHC ont été recherchés par des méthodes immuno-enzymatiques et une qPCR a été réalisée pour la détection des arbovirus et des herpès virus. L‟âge moyen des patients était de 21±16 ans. La majorité d‟entre eux ont développé un ictère à bilirubine directe (30%) ou mixte (33%). L‟urée et la créatinine étaient élevées dans 52% et 27% des cas respectivement. Les protéines totales étaient diminuées dans tous les échantillons testés (56). La fréquence des patients porteurs d‟Ag HBs était de 26%, celle des patients porteurs de VHC était de 2,4%, celle des patients porteurs d‟arbovirus était de 7,7% et celle des patients porteurs d‟herpès virus était de 25,5%. Les arbovirus détectés sont le virus de Dengue (sérotypes 1 et 2) et le virus Chikungunya. Il s‟agit des premiers cas de Dengue documenté en République Démocratique du Congo et cette forme clinique de Dengue et de Chikungunya peut s‟apparenter à des formes graves, rarement rencontrées dans le monde et jamais observées en Afrique. Ces résultats témoignent de la nécessité d‟élargir la gamme d‟analyses de routine dans ce type de syndrome au sein du réseau de surveillance. Mots clés : Ictère, fièvre jaune, hépatite, arbovirus, herpès virus Invité Dr. Sylvain Yuma Ramazani Bilan de couverture et de sérologie de 2007 à 2011 au CNTS de la RDC. Sylvain Yuma Ramazani, MD, MPH, MSc Centre National de Transfusion Sanguine, Kinshasa, République Démocratique du Congo. La présente étude est un bilan de 5 ans, de 2007 à 2011, de couverture et de sérologie dans le centre national de transfusion sanguine (CNTS) de la République Démocratique du Congo. Une moyenne annuelle de 308.871± 68.904 dons de sang a été collectée. Les besoins couverts ont connu une forte hausse au fil des années, passant de 59,3 % en 2007 à 88,4% en 2011. Cependant, seul 93,1 ± 3,9% des poches de sang ont été utilisées et 70,2 ± 12,8% d‟entre elles étaient testées pour les 4 marqueurs sérologiques recommandés : le VIH, le virus de l‟hépatite B (HBS), le virus de l‟hépatite C (HCV) et la syphilis (RPR). La majorité de dons provenait des familles (61,3 ± 2,0%). La séroprévalence des 4 marqueurs a connu une nette diminution mais celle-ci variait selon le type de dons: les dons payant, bien qu‟ayant la plus forte prévalence du VIH en 2007 (4,2%), ont enregistré la plus forte diminution (-1,76%) tandis que les dons familiaux ont très légèrement varié, de 4,03% à 3,37%. Les dons bénévoles ont enregistré la plus forte diminution de la prévalence de l‟HBS, de 6,6% à 2,5%. La diminution de la prévalence de l‟HCV fut la même entre les dons payants et bénévoles (-3.3%) mais moindre chez les dons familiaux (-0,53%). Bien que présentant la plus forte prévalence de RPR en 2007 (3,5%), les dons payants avaient enregistré la plus forte baisse (-2,7%). Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 32 Session parallèle Thème 3: Bactériologie Elimination du choléra en RDC. Didier Bompangue, Laurent Akilimali, Guy Mutombo, Annie Mutombo, Berthe Miwanda, Doudou Batumbo, Gisèle Mbuyi, Benoît Kebela, Jean Jacques Muyembe. Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo. La République Démocratique du Congo (RDC) est l'un des pays les plus touchés par les épidémies de choléra au monde. Cet article retrace le processus suivi en RDC allant de la surveillance des cas de choléra à l‟élaboration d‟un plan stratégique multisectoriel d‟élimination du choléra d‟abord pour la période 2008-2012 puis de 2013 à 2017. Nous avons étudié les cas et décès de choléra signalés du niveau périphérique au niveau central de 2000 à 2011. Nous avons également analysé les données environnementales pour les différentes zones géographiques. Les incidences ont été calculées pour 100 000 habitants. Durant cette période, 238 292 cas cliniques de choléra et 7 348 décès (létalité de 3,1%) ont été notifiés en RDC, ce qui représente 15% des cas et 20% des décès rapportés dans le monde pendant cette période. Les taux d‟attaque annuels les plus élevés ont été observés dans les provinces de l'Est autour de grands lacs d‟où les épidémies partent toujours. Selon une saisonnalité connue, nos données suggèrent que les lacs constituent un potentiel réservoir du Vibrio cholerae. La pêche et ses activités connexes contribuent à la propagation du choléra. La RDC s'est engagée à l'élimination du choléra dans son territoire, mais pour atteindre cet objectif, l‟engagement du gouvernement et de l‟ensemble des partenaires sera essentiel. Epidemic increase of Salmonella bacteremia in children < 5 years old, Bwamanda, the Democratic Republic of Congo. Marie-France Phoba, Hilde De Boeck, Billy Bongoso Ifeka, Jacques Dawili, Octavie Lunguya, Raymond Vanhoof, Jean-Jacques Muyembe, Chris Van Geet, Sophie Bertrand and Jan Jacobs. National Institute for Biomedical Research, Kinshasa, Democratic Republic of the Congo. Salmonella enteric is a leading cause of bloodstream infection in sub- Saharan Africa, particular in children < 5 years old. We describe an epidemic increase in HGR Bwamanda, a 224-bed referral hospital in the province of Equateur, in the North-West of DR Congo. From November 2011 to May 2012, an epidemic increase of Salmonella bacteremia was noted. Salmonella spp. represented 90.5% (103/114) of clinically significant blood culture isolates and comprised Salmonella typhimurium (54.4%, 56/103), Salmonella enteritidis (28.2%, 29/103) and Salmonella typhi (17.5%, 18/103), with Salmonella enteritidis accounting for most of the increase. Most (79.6%, 82/103) isolates were obtained from children < 5 years old. Median ages of patients with bloodstream infection due to Salmonella typhimurium and Salmonella enteritidis were 14 months (14 days – 64 years) and 19 months (3 months – 8 years) respectively. Clinical presentation was non-specific; in-hospital case fatality rate was 11.1%. More than half (57.9%, 44/76) of children < 5 years old for whom laboratory data were available had Plasmodium falciparum infection diagnosed by microscopy and/or rapid diagnostic test. Most (97.6%, 83/85) non-typhoid Salmonella isolates as well as 6/18 (33.3%) Salmonella typhi isolates were multidrug resistant (i.e. resistant to the first line oral antibiotics amoxicillin, trimethoprimsulphamethoxazole and chloramphenicol), one (1.0%) Salmonella typhimurium had decreased ciprofloxacin susceptibility related to a point mutation in the gyrA gene (substitution of Gly by Cys at codon 81). Multilocus variable-number tandem-repeat analysis of the Salmonella enteritidis isolates revealed three major and four minor profiles, with differences limited to one out five loci. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 33 Prévalence des infections nosocomiales au service des maladies infectieuses de l'hôpital de base de Makélékélé de Brazzaville. Médard AMONA CHU BZV, Brazzaville, République du Congo. L‟infection nosocomiale est un problème de santé publique important dans le monde. Le but de cette étude était d'évaluer la prévalence des infections nosocomiales et leurs principales caractéristiques au service des maladies infectieuses de l‟hôpital de Makélékélé. L'étude a été rétrospective pilote menée de Janvier-Juin 2012. Un total de 49 patients a été inclus. Les données sociodémographique, clinique et pronostique ont été recueillies. La culture et l‟antibiogramme par méthode de diffusion sur disque ont été utilisés. La prévalence de l‟infection nosocomiale était de 10,02%. L‟âge moyen était de 32±11 ans ; la tranche d‟âge la plus touchée était de 20 à 40 ans. Le sexe ratio (F/H) était de 0,4. Le taux d‟immunodépression était de 64,35%. L‟immunodépression par VIH/SIDA était majoritaire (65%). L‟antibiothérapie préalable était le premier facteur de risque (51%). L‟infection nosocomiale était urinaire dans 54% des cas, respiratoire dans 23% des cas. Les antibiotiques fréquemment utilisés étaient les ß lactamines (52%) et les fluoroquinolones (41%). La mortalité hospitalière par infection nosocomiale était de 53%. La bactériémie représentait 57% des cas de décès. Les bactéries résistantes étaient : Escherichia coli (29%), Pseudomonas aeruginosa (24%), Klebsiella pneumoniae (21%), Enterobacter sp. (3%), Citrobacter freundii (2%), Acinetobacter sp. (1%), Proteus mirabilis (1%). Seuls l‟Imipenème et l‟Amikacine ont gardé une bonne sensibilité face à ces bactéries. La prévalence des infections nosocomiales est élevée au service des maladies infectieuses et médecine interne de l‟hôpital de Makélékélé de Brazzaville. Etude écologique des porteurs et vecteurs potentiels de la peste dans le foyer de l'Ituri. Jean-Christophe Shako, Anne Laudisoit, Léopold Lubula. Laboratoire Peste au Nord-Est RDC, Bunia, République Démocratique du Congo. Environ 61% des 1415 espèces d‟organismes infectieux pathogènes pour l‟homme et dont l‟homme est l‟hôte final sont transmis par des animaux; 537 sont des bactéries et des rickettsies (Cleveland et al, 2001). Le bacille gram négatif de la peste, Yersinia pestis, en fait partie. La raison principale de notre étude est que le foyer Congolais semble à ce jour le dernier lieu en Afrique continentale où les facteurs permettant la résurgence de la peste et son maintien pourraient être en élucidés. Le foyer congolais de l‟Ituri, situé à 100km de Bunia, et boycotté par sa situation lors de la guerre, connaît une expansion des cas de peste depuis plusieurs années. 7 zones de santé sont reconnues traditionnellement endémique en Ituri ; il s‟agit des zones de santé de Rethy, Linga et Jiba (dans le District sanitaire de Djugu) ; Rimba, logo, Kambala, Aru (dans le District sanitaire d‟Aru). Suite aux multiples difficultés que connait le Centre de Surveillance et de Lutte contre la Peste au Nord-Est de la RDC (CSLP), telle que la fuite du personnel formé dans la surveillance depuis 1999 (début des guerres interethniques en Ituri), manque de motivation du personnel récemment formé, destruction et pillage du patrimoine de Laboratoire de Blukwa situé à 60 Km de Bunia, la peste tend à prendre de l‟expansion vers les autres zones de santé au sud de l‟Ituri, notamment : la zone de santé de Fataki, Aungba, Laybo, Mahagi et Biringi. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 34 Le Tétanos nosocomial dans le Service de Référence de l’Hôpital National Donka à Conakry (2001-2011). Traoré FA, Youla AS, Sako FB, Keita M, Kpamy DO, Traoré M. Service des Maladies Infectieuses de l'hôpital Donka, Conakry, Guinée. Devenu presque inexistant dans les pays développés, le tétanos nosocomial reste toujours d‟actualité dans notre pays malgré le problème médico-légal qu‟il pose. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer la prévalence de cette affection, de décrire son tableau clinique et de déterminer sa létalité. Il s‟agissait d‟une étude rétrospective d‟une durée de 11 ans réalisée dans le service des maladies infectieuses de Conakry. Parmi 8649 hospitalisations de 2001 à 2011 nous avons colligés 239 cas de tétanos (2,7%) dont 60 tétanos nosocomiaux (0,7%). Le sexe masculin a représenté 73% de ces tétanos avec un sex-ratio H/F de 2,7. La tranche d‟âge de 20-40 ans a été la plus touchée avec 32 cas (53,3%). Un seul patient avait commencé son calendrier vaccinal qui était resté incomplet. Les deux hôpitaux nationaux du CHU de Conakry et les cliniques privées étaient les plus grandes pourvoyeuses de ces tétanos nosocomiaux avec respectivement 22 et 27 cas (36,6 et 45%). Les tétanos post IM de quinine représentaient 26 cas (43,3%) tandis que la cure herniaire était retrouvée dans 16 cas (26,6%). La durée moyenne d'invasion et d'incubation était respectivement de 1,5 jours et 6 jours chez les décédés (n = 45, 75%) et 2 jours et 10,5 jours chez les survivants. Trois-quarts des 60 malades sont morts. La lutte contre cette forme de tétanos passe nécessairement par une amélioration des conditions de travail, une application stricte des règles d‟asepsie et la formation continue du personnel médical et paramédical. Mots clés : Tétanos, Nosocomial, Quinine, Conakry Evaluation des souches de Salmonella typhi. Kumelundu Kasongo, Kandolo Kakongo, Luamba Lua Nsembo. ISTM-Kinshasa, UPN-Binza, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Chaque année, en République démocratique du Congo, on enregistre 10 à 100 cas de décès dus au Salmonella typhi par 100.000 habitants. Recueillis des salles d‟opération de quelques hôpitaux Kinshasa, 73 échantillons de sécrétions de tissus de péritoine nécrosés et de sécrétions stercorales de 49 sujets de sexe féminin et de 24 de sexe masculin, soit respectivement 67,12% et 32,88% avec le sex-ratio 2/1 ont fait l‟objet de notre étude. La moyenne d‟âge était de 37,52 avec les extrémités de 11 à 63 ans. Ces échantillons étaient acheminés au Laboratoire bactériologie de l‟ISTM-Kinshasa pour analyses. Des perforations typhiques diagnostiquées, 6 souches d‟entérobactéries ont été isolées dont, 5 de Salmonella typhi et 1 de Proteus vulgaris, soit respectivement 6,84% et 1,36%. L‟antibiogramme de ces 5 souches de Salmonella typhi, était le suivant : 3 souches sensibles contre 2 résistantes à la Ciprofloxacine 5 µg (20%) ; 1 souche sensible versus 4 à l‟Acide Nalidixique 30 µg (6,66%) et 1 souche sensible contre 4 à l‟Amoxicilline 30 µg (6,66%). Aucune n‟a été sensible au Cotrimoxazole 25 µg. En 1992, Rowe et al ont isolé une souche de Salmonella typhi multi résistante au Royaume Uni. C‟est le Viphage du type E1 avec un plasmide codé pour la résistance à la Ciprofloxacine à 0-30 mg/L au Chloramphénicol, au Triméthoprime à 0-6 mg/L. Le cas de résistance de Salmonella typhi observé au cours de notre étude concorde avec les résultats de Rowe et al. lorsqu‟ils évoquent le cas des souches multi résistantes du bacille typhique. Mots clés : Evaluation, souches, Salmonella typhi, péritonites et antibiotiques. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 35 Bloodstream bacterial pathogens and their antibiotic susceptibility patterns in University Hospital of Kinshasa from birth to fifteen years of age, DR Congo. O. Lunguya, J. Bambi, MF. Phoba, E. Bonebe, M. Kapepela, S. Ahuka Mundeke, JJ. Muyembe, J. Jacobs. INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Background: Bloodstream infection is a common cause of mortality among children in resource limited settings. The aim of the present study was to determine the spectrum and antibiotic susceptibility of bacteria causing bloodstream infections in children admitted at the University of Kinshasa Teaching Hospital (UNIKIN), Kinshasa, DR Congo. Methods: As part of a microbiological surveillance study from January 2011 to February 2012, 539 blood cultures were drawn in children 0–15 years old admitted to the children's wards of UNIKIN and suspected of bloodstream infection. Samples were collected in aerobic pediatric Bact/Alert vials (bioMérieux) under aseptic conditions. Isolates were identified to the species level by standard biochemical methods and antibiotic resistance determined by agar diffusion according to Clinical Laboratory Standards Institute guidelines. Results: Clinically significant organisms were isolated in 113 (21.0%) of samples with highest rates among newborns (48/154: 31.8%). The most clinically significant organisms recovered were Klebsiella spp. (n = 32, 28.3%), Candida spp. (n = 27, 23.6%), non-typhoid Salmonella spp. (n = 12, 10.6%), Staphylococcus aureus (n = 8, 7.1%), Enterobacter spp. (n = 7, 6.2%) and Escherichia coli (n = 67, 5.3%). Antibiotic resistance rates for Enterobacteriaceae to ampicillin, co-trimoxazole, chloramphenicol, gentamicin, cefotaxime and ciprofloxacin were 98.3%, 94.8%, 86.2%, 72.4%, 65.5% and 29.3% respectively. Resistance of Staphylococcus aureus to cefotaxime, gentamicin, erythromycin and cotrimoxazole varied between 12.5% and 50.0%, one isolate was methicillin-resistant. Conclusion: Enterobacteriaceae were the leading causes of bloodstream infection in children with high rate of resistance to most commonly antibiotics used. Bacterial isolates in blood cultures of patients with suspected septiceamia in Saint Joseph Hospital, Kinshasa: a three year study. Nelson Nsiata1, Steve Ahuka1, Octavie Lunguya2 et Aimé Bokulu2. 1 Hopital Saint Joseph, Kinshasa, République Démocratique du Congo. 2 Service de Microbiologie, Cliniques Universitaires de Kinshasa, République Démocratique du Congo. Aims and Objective: Septicaemia is a common condition in patient with a resultant high morbidity and mortality in developing countries. The gold standard for diagnosis of septicaemia is the isolation of bacterial agents from blood cultures. The study was done to determine the common aetiology of septicaemia in patients and their antibiotic susceptibility pattern in Saint Joseph Hospital, Kinshasa, DRC Materials and Methods: A retrospective study with a review of blood culture reports of patients aged 080 years, suspected of septicaemia from January 2010 to January 2012 in Saint Joseph Hospital, Kinshasa, DRC was carried out. Results: Out of 383 blood culture samples, only 29 (7,5%) were culture positive. Gram-negative bacteria constituted 96.4% (28/29) of the isolates. The most prevalent bacterial isolates were Klebsiella pneumoniae 44,8% (13/29) and Escherichia coli 17% (5/29). Antibiotic resistance rates for Klebsiella pneumonia and Escherichia to the first line antibiotics used in this hospital: ceftriaxone, ciprofloxacin, gentamicin and clavulinate -amoxyl varied between 50 and 100%. Conclusion: The commonest bacterial isolates from blood culture of patient with suspected septicaemia in Saint Joseph Hospital are Klebseilla pnemonia and Escherichia coli which are resistant to the first line antibiotics used this hospital. Rational use of antibiotics with regular antibiotic susceptibility surveillance studies is recommended to maintain high antibiotic therapeutic profile. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 36 Tableau Clinique, Paraclinique et Evolutif du sepsis à l’Unité des Soins Intensifs des Cliniques Universitaires de Kinshasa, du 1er Mai 2011 au 30 Novembre 2012. Mbula Mambimbi Marcel, Ketty Fabrice, Situakibanza Nani-Tuma Hippolyte, Longokolo Muriel, Mandina Madone, Mayasi Nadine. Cliniques Universitaires de Kinshasa, République Démocratique du Congo. Contexte : Le sepsis est une pathologie infectieuse grave mettant rapidement en jeu le pronostic vital qui s‟accompagne souvent des complications graves et d‟une forte mortalité. Objectif : Améliorer la prise en charge des patients présentant un sepsis. Méthodologie: Etude descriptive portant sur le sepsis. Paramètres d‟intérêt : âge, sexe, résidence, symptôme dominant, signes vitaux, s signes physiques, porte d‟entrée, bilan paraclinique (hémoglobine, globules blancs, formule leucocytaire, hémoculture, uroculture), traitement (étiologique et symptomatique), évolution (complications, décès et survie) et la durée d‟hospitalisation. Résultats : 564 patients ont été admis aux soins intensifs, dont 72 pour sepsis ce qui représente (12.7%); 18.1% de patients avaient l‟âge compris entre 30 et 39ans et 54.2% étaient du sexe masculin ; 45% de patients provenaient du district du Mont-Amba. L‟altération de l‟état de conscience représentait 34.1%. Les portes d‟entrée les plus rencontrées étaient pulmonaire et cutanée (38.9% et 19.4%). Le Ceftriaxone et l‟Augmentin étaient les antibiotiques les plus usités (51.4% et 37.5%). L‟hemacel était la solution de remplissage vasculaire la plus employée. L‟encéphalite septique était la complication la plus fréquente (47.2%) devant le choc septique (40.3%) et l‟insuffisance rénale aigue (22.2%). Le taux de mortalité était de 65% et la durée moyenne d‟hospitalisation était de 10 jours. Conclusion : Le sepsis représente 12.7% d‟admissions en soins intensifs. La principale porte d‟entrée est pulmonaire. L‟encéphalite septique en est la principale complication et le taux de mortalité est très élevé. Le diagnostic biologique (hémoculture) est rarement posé. Mots clés : sepsis, clinique, paraclinique, évolution, soins intensifs. Résultats préliminaires de l’étude neurologique NIDIAG explorant les causes d’affections neurologiques à l’Hôpital Général de Référence de Mosango, Province de Bandundu, RDC Déby Mukendi1, Jean-Roger Kalo1, Emmanuel Bottieau2, Barbara Barbe2, Philippe Gillet2, Cédric Yansouni3, Andrea Winkler4, Muyembe Jean-Jacques1, Jan Jacobs2, François Chappuis5, Marleen Boelart6, Pascal Lutumba1 1 Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, Democratic Republic of Congo 2 Department of Clinical Sciences, Institute of Tropical Medicine, Antwerp, Belgium 3 Centre for Tropical Diseases, McGill University Health Centre, Montréal, Canada 4 Department of Neurology, Klinikum rechts der Isar, Technical University of Munich, Germany 5 Division of International and Humanitarian Medicine, Geneva University Hospitals, Geneva, Switzerland 6 Department of Public Health, Institute of Tropical Medicine, Antwerp, Belgium Introduction : En raison du manque de moyens diagnostiques, les causes des affections neurologiques sont peu connues en zones africaines rurales. Une étude clinique et diagnostique a été lancée par le consortium NIDIAG en Septembre 2012 à l‟Hôpital Général de Référence de Mosango en province de Bandundu, RDC. Méthodes : Tous les patients consentants âgés de plus de 5 ans admis dans cet hôpital avec des symptômes neurologiques évolutifs sont examinés prospectivement par un investigateur neurologue. Un bilan systématique de laboratoire est réalisé sur le sang et le liquide céphalo-rachidien (LCR). Les patients sont suivis jusqu‟à 6 mois après la sortie de l‟hôpital. Des échantillons (sang et LCR) sont envoyés dans des laboratoires de référence (Kinshasa, Europe) pour analyses additionnelles. Résultats : Jusqu‟en Avril 2013, 67 patients ont été inclus (hommes: 54%; âge moyen: 38 ans). Parmi eux, 34 (51%) avaient été préalablement traités par antibiotiques et/ou anti-malariques. Les présentations principales étaient : altération de la conscience (n=28; 36%), déficit focal (n=14; 21%) et convulsions (n=11, 16%). Une étiologie infectieuse a été suspectée ou confirmée chez au moins 32 patients (45%), notamment méningoencéphalite bactérienne (n=13 ; 19%), trypanosomiase humaine africaine (n=6 ; 9%), tuberculose cérébrale ou Pott compliqué (n=6 ; 9%) et choc septique (n=4 ; 6%). Onze patients (16%) sont décédés et sept (10%) ont quitté l‟hôpital avec des séquelles neurologiques sévères. Conclusions : Environ la moitié des patients admis dans le Bandundu pour affections neurologiques souffre d‟infections traitables. La morbimortalité est lourde, d‟où l‟importance capitale d‟effectuer ces diagnostics le plus précocement possible. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 37 Cerebral malaria and bacterial meningitis among children in Hospital Saint Luc of Kisantu, DRC Marie-France Phoba1, 2, Jessica Maltha3, Danny Vita4, Panthaléon Lewo4, Aimée Luyindula4, Joël Nzuzi4, Christian Pululu4, Octavie Lunguya1, 2, Christel Van Geet5, Jean-Jacques Muyembe1, 2, Jan Jacobs3 1 National Institute for Biomedical Research, Kinshasa, the Democratic Republic of Congo 2 University Hospital of Kinshasa, Kinshasa, the Democratic Republic of Congo 3 Institute of Tropical Medicine, Antwerp, Belgium 4 Hospital Saint Luc of Kisantu, Bas-Congo, the Democratic Republic of Congo 5 University Hospital of Leuven, Belgium Background: Cerebral malaria (CM) and bacterial meningitis (BM) have similar clinical presentations. We prospectively studied CM and BM in children admitted to Saint Luc Hospital in Kisantu, DRC. Methods: Children <15 years suspected of either CM or BM were enrolled. Blood microscopy and cultures of blood and cerebrospinal fluid (CSF) were performed. CM was defined according to World Health Organisation definitions. BM was defined as growth of CSF culture, CSF white blood cell count>10/µl with compatible Gram stain or with blood culture growing organisms known to cause BM. Results: Over a 15-month period, 75 patients (median age 25 months, range 1 month – 14 years) were included, all were referred from health centers; onset of symptoms had started a median 3 days (1 – 21days) before admission. A total of 57.5% and 54.8% of children had been administered antimalarials and antibiotics ≤ 48 hours before admission. CM and BM were observed in 38 (50.6%) and 12 (16.0%) children. About half (5/12) of the children with BM were co-infected with P. falciparum with median parasite density of 88,799/µl (275-518,561) versus 17,976/µl (36 – 776,127) for cerebral malaria cases. CM and BM represented 1.9% and 0.6% of hospital admissions respectively. Pathogens of BM included β-hemolytic Streptococcus, Escherichia coli, Streptococcus pneumoniae and Salmonella typhi cultured from CSF (n = 1 each), and non-Typhoid Salmonella (n =2) recovered from blood cultures. In addition, Gram stain of culture-negative CSF samples showed Gram-negative rods (n= 5) and lancet-shaped Gram-positive diplococci (n = 1). Etat des lieux du diagnostic des MIP au Sud-Kivu en RD Congo. T. Mitima K, Morisho Omana, John Kivukuto. Université Evangélique en Afrique (UEA), Bukavu, République Démocratique du Congo. Les maladies infectieuses, se caractérisent par une forte morbimortalité et se classent en première position en province du Sud – Kivu. La flambée en province des maladies épidémiques et endémo – épidémiques causées soit par la multi résistance des bactéries aux antibiotiques, la pullulation des bactéries dans l‟environnement, des mesures hygiéniques inadéquates, l‟inaccessibilité de la population à l‟eau potable de qualité et en quantité suffisante, la malnutrition, le niveau socio-économique bas de la population suffisamment appauvrie par les multiples guerres et leur diagnostic reste assez faible et moins fiable. En effet, seuls 4 hôpitaux publics font les cultures bactériologiques sur les 34 hôpitaux de référence du Sud-Kivu et sont butés à des difficultés de rupture des stocks causées par la rareté et le prix exorbitant des produits et réactifs de microbiologie sur le marché local rendant ainsi les examens inaccessibles à la bourse de la population. Les germes comme les Haemophilus, Campylobacter, Clostridium, Pneumocoque et bien d‟autres sont méconnus dans les pathologies infectieuses de Bukavu. Hormis la lutte contre la lèpre et tuberculose, le VIH, la sécurité transfusionnelle, et les maladies parasitaires n‟exigeant pas assez pour leur diagnostic, aucune autre lutte ne saurait être faite par manque des données épidémiologiques soutenues par des résultats de laboratoire fiables. L‟objectif de cette présentation est de faire un plaidoyer sur la situation de diagnostic des maladies infectieuses au SudKivu dans l'espoir que des mesures appropriées seraient envisagées pour l‟amélioration de la situation à moyen et à long terme. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 38 Session parallèle Thème 4: Virologie Evaluation de l’efficacité de la transfusion dans la correction du taux d’hémoglobine au cours de l’anémie palustre grave. Nadine Kayiba Kalenda, Evariste Tshibangu Kabamba, Ghislain Disashi Tumba et Jonas Nsenda Nkongolo. Université de Mbuji-Mayi, République Démocratique du Congo. Contexte : L‟anémie sévère est une complication fréquente et parfois fatale du paludisme de l‟enfant, nécessitant une transfusion sans délai. Objectifs : Apprécier la conformité de la pratique aux recommandations sur l‟indication de la transfusion et mesurer l‟efficacité de celle-ci dans la correction du taux d‟hémoglobine au cours de l‟anémie palustre grave. Méthodologie : 123 patients transfusés pour anémie palustre grave, ainsi que leurs donneurs de sang respectifs, ont été étudiés en milieu hospitalier pédiatrique de Mbuji-Mayi. Ceci a permis de calculer le taux de correction post-transfusionnelle du taux d‟hémoglobine (TC). Résultats : Parmi les transfusés, une coexistence faible entre pâleur et décompensation cardiorespiratoire a été observée (Kappa=-0,0144 ; p=0,943) avec dans seulement 15,4% des cas, une hémoglobine (Hb) <5 g/dl. Jusqu‟à 20,3% des donneurs de sang recrutés ont eu une hémoglobine 12 g/dl. Et 8,1% des besoins transfusionnels ont été palliés avec du sang hétérogroupe ABO. La transfusion a augmenté le taux d‟hémoglobine de 7,4±2 g/dl à 10,7±2,4 g/dl (p=0,00). Et le concentré globulaire s‟est avéré être plus efficace que le sang total dans la correction du taux d‟hémoglobine (TC : 66,6±50,1% versus 39,14±28,2% ; p=0,017). Cette correction du taux d‟hémoglobine obtenue a été corrélée au type de produit sanguin utilisé, au taux d‟hémoglobine du donneur, à la charge parasitaire et au sexe du receveur. Conclusion : Nonobstant le non-respect fréquent des recommandations sur l‟indication de la transfusion, celle-ci demeure efficace dans la correction de l‟anémie palustre grave, particulièrement si elle est administrée sous forme de concentré globulaire. Mots-clés : paludisme grave- hémoglobine- Mbuji-Mayi. Profil épidémiologique du Monkeypox en RD Congo. Elisabeth Pukuta, Karhemere Stomy, Balilo Marcel, Beata Nguete, Prime Mulembakani, Robert Shongo, Okitolonda Emile, Kebela Benoit, Jean Jacques Muyembe. INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction : Le monkeypox est une zoonose virale causée par un virus de la famille des Orthopoxviridae. L‟objectif de cette étude est d‟en définir le profil épidémiologique en RD Congo à base des données épidémiologiques et virologiques de 2010 à 2011. Méthodologie : Les croutes, vésicules ou le sang prélevés sur tout cas suspect répondant à la définition des cas de l‟OMS. L‟ADN viral était extrait par la méthode PCR à temps réel avec les premiers QIAGEN et conformément au protocole du fabricant. Les ADN positifs étaient expédiés au CDC/Atlanta pour contrôle de qualité et séquençage. Résultats: Au total 534 échantillons de 419 cas suspects de monkeypox notifiés de Janvier 2010 à Décembre 2011 dans 10 provinces, excepté le Sud Kivu ont été référés et analysés au laboratoire de l‟INRB. La Province de l‟Equateur avait notifié 259 cas soit 61,8 soit % suivi du K. Occidental (49 soit 11,6%) et du Maniema (46 soit 10,9%). 203 cas étaient de sexe féminin et 207 de sexe masculin. La moyenne d‟âge était de 18 ans. Sur les 419 cas suspects, 82 (soit 20%) étaient confirmés positifs. La province de l‟Equateur a eu le plus des cas positifs (61 cas soit 74%), le Maniema (12 soit 14%), la Province Orientale (4 soit 5%), le Bandundu (3 soit 4%) et le Kasaï Occidental (2 soit 2%). Conclusion : Le monkeypox a été confirmé dans toutes les régions forestières de la RD Congo. Il a un profil épidémiologique endémo - épidémique. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 39 Epidémie de Chikungunya à Kinshasa, 2012. Didier Bompangue, Doudou Batumbo, Annie Mutombo, Gypsie Nguwa, Nicole Alama, Patrick Mukadi, Jean Jacques Muyembe. Faculté de Médecine, Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo. Peu connu jusqu‟alors dans nos milieux, le CHIKUNGUNYA s‟est révélée ces dernières années comme une pathologie émergente dont le diagnostic désoriente plusieurs cliniciens, la confondant au paludisme ou à la grippe. Cette étude visait à décrire la dynamique spatio-temporelle du CHIKUNGUNYA lors de la récente épidémie de Kinshasa. Cette étude descriptive a porté sur les données de 285 patients, collectés dans les registres de formations sanitaires des ZS touchées puis traitées par SPSS 18. Etalée sur 245 jours avec un taux d‟attaque de 31,5 pour cent mille et aucun décès, l‟épidémie a touché les sujets dont l‟âge médian était de 25 ans avec un minimum d‟un an et un maximum de 85 ans. La tranche d‟âge la plus touchée était celle de 15 à 29 ans majoritairement féminine (78%) La spatialité de l‟épidémie en faveur de la commune de Mont Ngafula (51%) avec en tête la Zone de santé de Binza météo (43%). Les signes cliniques dominés par la fièvre (87%), les céphalées (60%), les arthralgies (57%) ainsi que les éruptions (47%). Les indices de Breteau et de récipients considérables dans les sites touchés. Le CHIKUNGUNYA a principalement les sujets jeunes à prédominance féminine habitant les communes périphériques. La présence des facteurs de risque a vraisemblablement favorisée l‟installation ainsi que l‟expansion de l‟épidémie. Cette étude fait renaître la nécessité d‟installation d‟un système de surveillance du chikungunya et de l‟attention à accorder aux nouvelles maladies émergentes et réémergences en RDC. Aspects clinico-épidémiologiques de la gastroentérite à Rotavirus chez l’enfant à Kinshasa. Mujinga M.V, Aketi L.L, Muyembe J.J, Tshibassu M.P, Shikud. J, Lumbalak. P, Mpungad D, Bodi M.J, Mukuna M.B. Une étude prospective a été réalisée, du 1 août 2011 au 31 juillet 2012, sur les selles de 454 enfants âgés de 0 à 5 ans admis pour gastroentérite aiguë dans les services de pédiatrie de Cliniques Universitaires de Kinshasa, Hôpital Pédiatrique de Kalembe Lembe, C S de Kingasani et Centre Hospitalier Monkole. Son objectif a été d‟étudier les aspects cliniques et épidémiologiques de la gastroentérite aiguë à rotavirus. La recherche du rotavirus dans les selles a été effectuée selon la technique immunoenzymatique ELISA SANDWICH. Les diarrhées à rotavirus ont représenté 66,5 % des gastroentérites aiguës ; l‟âge moyen des enfants infectés a été de 8,56 ± 4,52 mois; une prédominance de sexe masculin avec un sex-ratio de 1,5 a été notée et la fréquence de la gastroentérite à rotavirus augmentait pendant la saison sèche ou froide de l‟année (Mai, Juin, Juillet et Août). La mortalité observée a été de 1,3 %. Mots clés : Gastroentérite aigue, Rotavirus, Enfants, Kinshasa. Evaluation of the influenza sentinel surveillance system, Kinshasa, DR Congo, 2009- 2011. Ngay L. Ipos., D. Kazambu, J. Kabamba, D. Mumba Ngoyi, W. Diasiswa , B. Kebela, E. Kwembe, F. Bankoshi, S. Karhemere, J.J. Muyembe INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Background: Influenza is an important cause of severe acute respiratory infection in DR Congo. It is notified through the sentinel surveillance system in five sites among in and out -patients. This study was conducted to evaluate the outcome of the surveillance system in reducing the burden of the disease. Methods: A cross-sectional descriptive study was done, using data collected from sentinel sites and the national reference laboratory. At all of the five participating sites, eight surveillance staff was interviewed via a questionnaire. Simplicity was determined based on the staff‟s mastery of the case definition. Acceptability was measured according to their participation rate; and the completeness with proportion of files completed. The promptness was based on the proportion of reports received within 48 hours and data quality refers to whether or not the data are verified. The sensitivity and positive predictive value were calculated based on the proportion of the real patient detected and the laboratory cases confirmed. Results: All 8 (100%) staff knew the influenza case definition; 75% participated in surveillance activities. Completeness of reporting was 99% in 2009, 98.5% in 2010 and 99.2% in 2011. 100% of the reports were verified. Influenza cases were notified within 48 hours. The sensitivity of the system is 74.1% and the positive predictive value 11.47%. The utility demonstrates by the detection of H1N1 pandemic and seasonal viruses Conclusions: The influenza sentinel surveillance system in the city of Kinshasa is simple, acceptable, stable, useful, and contributes to the global effort for disease control. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 40 Bonobos are the reservoir of HTLV-2 and 3 but not for HIV in DRCongo. Steve Ahuka-Mundeke, Florian Liegeois Valentin Mbenzo Valentin Omasombo Ahidjo Ayouba, Octavie Lunguya, Bila-Isia Inogwabini, Jean-Jacques Muyembe, Eric Delaporte, Martine Peeters. Laboratoire des Retrovirus, UMI233, Montpellier, France Background: African great apes are the reservoir of HIV and HTLV in Central Africa. However, limited data are available on SIV and STLV infection in Bonobos (P. paniscus), an endemic great ape of DRC. Only a limited number of captive bonobos were tested and found to be infected with STLV-2 but not with SIV. This study aims to characterize simian retroviruses from wild-living bonobos in DRC, where the epidemic of HIV started. Methods: Between 2010 and 2012, fecal samples from wild-living bonobos (P. paniscus) were collected at different forest sites in central and western DRC. Samples were collected in RNA-later. Species confirmation was done by mtDNA analyses. Fecal samples were tested for HIV cross-reactive antibodies using the Inno-LIA HIV assay. Retroviral infection was confirmed by PCR and sequencing of a 400 bp pol fragment for SIV. Screening for STLV infection was done by using universal and lineage specific primers in tax (200bp) followed by sequence and phylogenetic analyses using maximum likelihood methods. For STLV positive samples a fragment in LTR (450bp) was also amplified and sequenced for more in detail phylogenetic analysis. Results: A total of 633 fecal samples were collected and mtDNA analyses confirmed that all the samples were from bonobos. Overall, 8 (1.2%) out of 633 samples yielded positive amplification of tax fragment. Among them, six samples were identified as STLV-2 and two as STLV-3 by phylogenetic analysis of tax fragment. Phylogenetic analyses of tax and LTR fragments showed that the new STLV-2 from wild bonobos clustered with STLV-2 strains previously described in captive bonobos. STLV-3 strains from bonobos clustered with STLV-3 strains from monkeys living in the same region. All fecal samples were negative for SIV/HIV cross-reactive antibodies. Conclusion: Our study confirmed for the first time STLV-2 and 3 infections in wild-living bonobos and showed that bonobos seems not infected with SIV. Identification of a wide diversity of simian retroviruses in non-human primate bushmet in D.R. Congo. Steve Ahuka-Mundeke, Placide Mbala Prosper Abanda, Guy Bilulu, Amandine Esteban, Octavie Lunguya Ahidjo Ayouba, Jean-Jacques Muyembe, Eric Delaporte, Martine Peeters Laboratoire des Retrovirus, UMI233, IRD/Université Montpellier, France SIVs and SLTVs infecting non-human primates (NHPs) in Africa are the progenitors of HIV and HTLV. This study aims to characterize simian retroviruses (SIV and STLV) in wild NHPs at the human/primate interface in DRC in order to evaluate human exposure. Between 2009 and 2012 dried blood spots (DBS) from NHP bushmeat and blood samples from people exposed to NHP through hunting and butchering were collected in rural DRC. NHP species identification was done on site and confirmed by mtDNA analyses. All samples were tested for presence of SIV/HIV antibodies using HIV/SIV in-house Luminex EIA and INNOLIA test. Retroviral infection was confirmed by PCR and sequencing of a 400 bp pol fragment for SIV. Screening for presence of HTLV/STLV infection was done with universal and lineage specific primers in tax (200bp) followed by sequence and phylogenetic analyses using maximum likelihood methods. STLV positive samples in tax were further characterized in LTR (450bp). A total of 494 DBS samples were collected from NHP bushmeat, representing 10 different species. Overall, SIV/HIV cross-reactive antibodies were present in 91 (18%) samples derived from 9 species: C. ascanius (46/203), A. nigroviridis (3/47), C. guereza (1/2), C. wolfi (6/57), C. neglectus (7/28), C. nictitans (1/9), P. tholloni (19/86), C. angolensis (1/25), L. atterimus (1/34) and C. agilis (0/3). PCR and sequence analysis confirmed SIV infection in 5 species and showed a high genetic diversity with the identification of new SIV lineages in C. ascanius, P. tholloni and A. negroviridis. STLV infection was identified in 49 (10%) samples from 8 species and revealed STLVs from know lineages but identified also new STLV-1 and 3 lineages. Of the 89 human exposed to NHPs, mostly hunters, 2 had SIV/HIV reactive antibodies in EIA assay and in INNOLIA test. All attempts to amplify these samples remain negative. In 5 human samples, tax and LTR PCRs were positive and phylogenetic analysis showed infection with HTLV-1 subtype B. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 41 Another large measles outbreak in the African region: epidemic in Katanga Province, Democratic Republic of Congo, 2010-2011. Lise Grout, Andrea Minetti, Northan Hurtado, Gwenola François, Florence Fermon, Anne Chatelain, Géza Harczi, Jean de Dieu Ilunga Ngoie, Alexandra N‟Goran, Francisco J Luquero, Rebecca F Grais, Klaudia Porten. Epicentre, Paris, France. The Democratic Republic of Congo faces repeated measles outbreaks. From September 2010, the number of suspected measles cases increased, especially in Katanga province, where Medecins sans Frontieres supported the Ministry of Health in responding to the outbreak by providing free treatment, reinforcing surveillance and implementing non-selective mass vaccination campaigns. Here, we describe the measles outbreak in Katanga province in 2010-2011 and the results of vaccine coverage surveys conducted after the mass campaigns. The surveillance system was strengthened in 28 of the 67 health zones of the province and we conducted seven vaccination coverage surveys in 2011. The overall cumulative attack rate was 0.71% and the cases fatality ratio was 1.40%. The attack rate was higher in children under 4 and decreased with age. This pattern was constant across districts and time. The number of cases aged 10 years and older barely increased during the outbreak. Early investigation of age distribution of cases is a key in the description of the epidemic. It should guide the prioritization of age groups to vaccinate, according to its final objective. Estimation adéquate des couvertures vaccinales un pré-requis essentiel pour permettre une planification adaptée du contrôle et de l’élimination de la rougeole: Cas de quelques zones de santé en République Démocratique du Congo Jerlie Loka Roka, An Verwulgen, Sekou Dembele, Anthony Bonhommeau, Ernest Lualuali, Jean Liyolongo, Seco Gerard, Anja De Weggheleire. Médecins sans Frontières, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Contexte : Bien que le Ministère de Santé (MinSa) de la RD Congo et ses partenaires ont vaccinés plus de 80% des zones de santé (ZS) depuis 2011, l‟épidémie de rougeole continue. Médecins Sans Frontières, acteur très impliqué dans la lutte contre cette épidémie, a mené en 2012 des vaccinations de riposte dans trois ZS (Yambuku, Yalimbongo, Yaleko) à l‟Equateur et dans la province Orientale, chaque fois suivi d‟enquête post-vaccinale. Méthode : Des enquêtes avec échantillonnage en grappe à deux degrés (recommandations OMS) réalisées entre Mars et Novembre 2012 ont permis d‟estimer la couverture vaccinale (CV) de la campagne riposte MSF/MinSa et des activités vaccinales avant l‟intervention MSF (PEV de routine et campagne de suivi rougeole - AVS). Résultats/ Discussion : Au total 2.622 enfants ont été enquêtés avec les CV post-riposte suivantes: Yambuku : 95.4% (CI: 92.1-98.6), Yalimbongo : 98.2% (96.5-99.9) et Yaleko : 97.6% (96.0-99.2). Les résultats ont révélé aussi des CV PEV de routine et AVS antérieures de 37.9% (Yaleko), 32.8% (Yalimbongo) et 38.7% (Yambuku) alors que des CV administratives de >95% avaient été notifiées. Ces CV pré-interventionnelles favorisent, de facto, la survenue d‟épidémies vu l‟accumulation de personnes susceptibles. Les discussions avec les autorités sanitaires mettent en exergue des difficultés logistiques et organisationnelles comme principales barrières à la réalisation des activités vaccinales de qualité. Conclusion : Il est impératif que des efforts soient fournis pour le rapportage de CV administratives plus réalistes dans les ZS. Ceci est indispensable pour la mise en place de politique et de stratégie adéquate dans la lutte contre les maladies évitables par la vaccination en général. Les enquêtes post-vaccinales évaluant non seulement la CV suite à une campagne vaccinale mais aussi la CV antérieure est un moyen efficace pour apprécier l‟efficacité du PEV de routine et des campagnes de masses antérieures et estimer les enfants. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 42 Local discrepancies in measles vaccine opportunities: results of population-based surveys in SubSaharan Africa. Lise Grout, Nolwenn Conan, Northan Hurtado, Florence Fermon, Alexandra N‟Goran, Klaudia Porten, Rebecca F Grais. Epicentre, Paris, France Background: According to the World Health Organization recommendations, African children should receive two doses of measles containing vaccine (MCV) through routine programs or supplemental immunization activities (SIA) as part of measles control. Moreover, they might receive MCV through outbreak response mass campaigns. To understand better how children are reached by these opportunities, we present the results of vaccine coverage surveys conducted after outbreak response in different settings. Methods: We included 19 household-based surveys conducted in six countries after a non-selective vaccination mass campaign. All of them used probability proportional to size cluster-based sampling except two with Lot Quality Assurance Sampling. Results: In total, data were collected on 60,895 children from 2005 to 2011. Routine coverage varied between countries (>95% in Malawi and Kirundo province (Burundi) while <35% in N‟Djamena in 2005), inside a same country and over time. SIA coverage ranged from 49.5% [95% CI: 42.5%; 56.5%] to 89.1% [9%CI: 85.2%; 92.0%] in two different Congolese places. Outbreak response campaign coverage ranged from >95% in Malawi to 71.4% [95%CI: 68.9; 73.8] in N‟Djamena in 2005. In five sites, >5% of children remained unvaccinated after several opportunities. In N‟Djamena in 2005, 75.4% [95%CI: 73.4%; 77.3%] of children received less than two doses of MCV. Conversely, >20% of the children living in N‟Djamena in 2010 or in Malawi received more than 2 doses of MCV. Discussion: Control pre-elimination targets were still not reached, contributing to the occurrence of repeated measles outbreak in Sub-Saharan African countries. Doses of MCV are not equally distributed. We might then think about strategies to better target hard-to-reach children. Cas de rage canine mortelle admis à l'Hôpital Général de Kinshasa Par muyila I-I .D, Lose E.M.J, Tambue SD, Nzita J, Kalala M.A, Mizele, Bongo L.H.*, Malonga B.JP, Mbaruku F, Matondo M., Esako N.M. Hôpital Général de Kinshasa, République Démocratique du Congo La rage humaine est une maladie infectieuse mortelle décrite depuis l‟antiquité. C‟est une encéphalomyélite causée par un virus neurotrope, du genre lyssavirus. L‟Afrique est le 2e continent le plus touché par la rage après l‟Asie. Elle est transmise à l‟homme le plus souvent par les chiens infectés (90 % des cas). L‟épidémie actuelle provient de l‟Angola depuis 2007 en passant par Bas-Congo où quelques cas de rage canine ont été signalés. L‟HGK (Pédiatrie et M I) a admis la moitié des cas sur les 60 cas recensés à Kinshasa au 31 juillet 2009. Les auteurs rapportent une étude rétrospective de 2 1 cas de rage canine (57,1% des garçons et 42,9 % des filles), âgés de 2 à 14 ans, admis en Pédiatrie de l‟HGK, du décembre 2008 à juillet 2009. Les résultats de cette étude se présentent de la manière suivante : -L‟épidémie de rage canine sévit à Kinshasa depuis 2007, dans neuf communes et Ngaliema est en tête avec 23‟8 % des cas ; -Des enfants de moins de 15 ans (100 %) ont été particulièrement exposés à la rage, parce qu‟ils sont les personnes les plus mobiles et celles qui entrent en contact avec les chiens inconnus sans méfiance. Ils sont aussi ceux qui les provoquent. -2/3 des chiens infectés mordeurs étaient inconnus. Ce sont des chiens errants ; -L‟incubation a été courte : moins de deux mois soit 85,8 % surtout chez les enfants qui avaient des lésions sévères siégeant près du SNC ou dans les régions riches en terminaisons nerveuses ; -L‟avant –bras était le site de morsure le plus sollicité avec 28,6 % ; Tous les enfants admis présentaient les troubles neuropsychiatriques dont l‟agitation était le symptôme dominant (100 %); -Aucun traitement spécifique n‟avait été donné avant comme après l‟admission, car les symptômes étaient déjà présents ; -La majorité des décès st intervenus dans les 24 H; -L‟évolution clinique de tous les cas était rapide et fatale; -Des recommandations sont formulées, afin de lutter efficacement contre la rage. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 43 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 44 Samedi 15 juin 2013 Thème 5: Trypanosomiase Humaine Africaine Thème 6: Autres Maladies Tropicales Négligées Thème 7: Mycobactéries Invité Dr. Lumbala Crispin La Trypanosomiase Humaine Africaine en RDC en 2012. Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase, Kinshasa, RDC La Trypanosomiase Humaine africaine à Trypanosoma brucei gambiense, qui représente plus de 90% de l‟ensemble des cas de trypanosomiase humaine africaine, est essentiellement diagnostiqué en RDC où 80% de l‟ensemble de cas a été rapporté en 2011. Au cours de l‟année 2012, la RDC a rapporté 5969 nouveaux cas de THA dont 5698 chez qui le trypanosome a été mis en évidence dans les humeurs corporelles. La comparaison à l‟année 2011 démontre une augmentation du nombre de cas d‟environ 7% au cours de l‟année 2012. Cette augmentation est essentiellement tributaire des provinces du Bandundu et du Katanga. En fait le nombre de cas dans ces deux provinces a connu une augmentation entre 2011 et 2012 ; il est resté stationnaire dans la province du Bas Congo, alors qu‟il a été en baisse dans le reste des provinces. Cependant l‟analyse sur les dix dernières années montre une relative stagnation du nombre de cas entre 2010 et 2012 alors que la prévalence semble stagnée depuis maintenant 6 à 7 ans. La province du Bandundu demeure en tête avec un peu plus de 50% de l‟ensemble des cas notifiés comparativement en l‟ensemble du pays. Elle est suivie par la province Orientale (21%) et le celle du Kasaï Oriental (12%). La province Orientale où la couverture en activités est faible et l‟accessibilité rendue difficile du fait de l‟insécurité dans cette partie de l‟Est du pays regorge sûrement plus de cas que rapporté et demande une attention particulière. Bien que la prévalence est proche de l‟objectif fixé (0,1%) dans certaines provinces, le Bas Congo et Equateur ; l‟Equateur où elle est quasi sous contrôle dans la partie Nord, nonobstant la faible participation de la population aux activités, la maladie du sommeil demeure une préoccupation majeure en RDC et des stratégies nouvelles et adéquates doivent être pensées pour éviter une résurgence ou assister impuissant à cette stagnation constatée ces trois dernières années. Invité Dr. Justin Mputu Luengu Situation de la lutte contre la lèpre en RDC. Drs J.N. Mputu Luengu, F. Ngondu Lobuta, E. Etsa Mando. Programme National d'Elimination de la lèpre, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction : Le Programme National d‟Elimination de la lèpre a comme mission d‟éliminer la lèpre comme problème de santé publique à tous les niveaux. La RDC, longtemps considérée comme pays endémique, a atteint au niveau national l‟élimination de la lèpre comme problème de santé publique au 31 décembre 2007. Mais, la lèpre existe encore dans toutes les zones de santé à des degrés divers. Les 4 provinces suivantes : Bandundu, Equateur, Katanga et Province Orientale ont encore une ampleur importante de la lèpre. Résultats : La détection de la lèpre reste toujours importante dans notre pays, elle oscille actuellement autour de 3 à 4000 cas. Les taux de guérison se sont améliorés jusqu‟à atteindre plus de 80% pour les 2 types. Problèmes : - Notre pays dépiste plus de 1000 cas par an, avec cette détection nous sommes parmi les pays africains les plus endémiques. - Un des grands partenaires que nous avons en matière de la lutte contre la lèpre s‟est retiré de certaines provinces du pays. Conclusion : La lèpre existe encore en RDC, les données actuelles ne représentent pas la situation réelle de l‟endémie ; en effet, des nombreux problèmes opérationnels rencontrés sur terrain nous font penser à un sous dépistage des cas. Pour réduire sensiblement l‟ampleur de la lèpre en RDC, il faut étendre la couverture de service, la redynamisation de la mobilisation sociale, l‟extension de la stratégie PIRP et l‟application des microprojets de dépistage intensif dans les zones de santé endémiques. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 45 Invité Dr. K. Kibadi Programme National de Lutte contre l’Ulcère de Buruli de la République Démocratique du Congo : Rapport des Activités 2011 et 2012. K. Kibadi, D. Phanzu, B. Imposo, B. Mundabi, JJ Muyembe, O. Omeonga, N. Mwingy, M. Kijana, P. Aangelika, M. Kinzonzolo, N. Singa. INRB & Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo. L‟ulcère de Buruli touche au moins 30 pays répartis sur quatre continents avec 16 pays en Afrique dont la République Démocratique du Congo (RDC). Le programme national de lutte contre l‟Ulcère de Buruli (PNLUB) en RDC a été créé en 2001. Le nombre de cas cumulé de 1959 à 2009 était de 2087 cas confirmés sur plus de 3500 suspectés. En 2011, 211 cas ont été notifiés (province de Maniema 17 cas, province Bandundu & Kinshasa 21 cas, province du Bas-Congo 173 cas). En 2012, nous avons notifié 284 cas (province de Maniema 65 cas, province de Bandundu & Kinshasa 31 cas, province du Bas-Congo 188 cas). Activités 2011 & 2012. - PNLUB : Participation dans l‟élaboration du plan d‟action et de lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) en RDC. Participation à la réunion des partenaires de la lutte contre les MTN. – - INRB & EFINTD : Confirmation des cas par PCR, Culture et ZN de différents foyers endémiques de la RDC au laboratoire national d‟ulcère de Buruli en RDC (INRB). Mission exploratoire et de sensibilisation sur l‟ulcère de Buruli dans la Zone de Santé Rurale de Popokabaka (province de Bandundu) & Recherches. - PROVINCE DU BAS-CONGO (projet UB IME-KIMPESE) : Formation, sensibilisation, décentralisation de soins, prise en charge des malades en phase aigüe et en phase des séquelles & Recherches. - PROVINCE DU MANIEMA (projet Mission contre la Lèpre) : Formation des infirmiers dans les centres et postes de sante avec leurs malades et leurs familles sur les techniques simples de la kinésithérapie, attelles. Sensibilisation pendant des réunions de monitorage mensuel dans les zones de sante. Conclusion : Ces données collectées ne représentent que la partie visible de l‟iceberg. L‟Ulcère de Buruli est sous notifié en RDC en raison de la défaillance du système de santé, de l‟insuffisance de formation et la faiblesse de la surveillance ainsi que du manque d‟appui financier local ou étranger au PNLUB. Session parallèle Thème 5 : Trypanosomiase Humaine Africaine La situation actuelle des glossines et la prévalence de la maladie du sommeil dans le foyer de Ngabé au Congo Brazzaville. Mbongo N., Imbombo M.J., Ngampo S, Gangoue L., Motandi., Parra H.J Laboratoire National de Sante Publique, Brazzaville, République du Congo En 2011 au foyer de Ngabé (1°2 ‟50‟‟N ; 15°42'21‟‟E), le plus prévalent du Congo Brazzaville sur trois mille trois cents cinquante-quatre(3354) personnes examinées (taux de couverture 46 %), dix-sept (17) nouveaux malades ont été dépistés ; soit une prévalence de 0,51%. Depuis la fin des activités de l‟ORSTOM (IRD actuel), aucune étude entomologique n‟a été publiée et les données dont on dispose sur le vecteur de la maladie, la mouche tsétsé datent de plus de vingt ans. En raison des modifications environnementales liées au changement climatique, aux mouvements des populations et aux grands travaux d‟infrastructures, il apparait nécessaire de réactualiser les données sur les glossines en relation avec la prévalence de la maladie du sommeil. Quatre (4) enquêtes entomologiques ont été réalisées de juillet à décembre 2011 et une prospection médicale en décembre 2011 dans le foyer de Ngabé. Des pièges en forme pyramidal de GOUTEUX et LANCIEN (1986) ont été posés et géo-référencés dans les zones potentielles de contact homme-glossine (ports, lieu de baignade, sentiers ; champs ; rouissage de manioc ; l‟arbre de repos au village…). La mouche tsétsé est toujours présente dans le foyer de Ngabé, mais sa répartition exprimée en DAP est inégale entre les différents villages. L‟identification des parasites par PCR et LAMP a montré que les trypanosomes du groupe brucei ; potentiellement pathogènes pour l‟homme sont trois (03) fois plus fréquents (17%) que ceux du groupe congolense type foret (5%). La prospection médicale réalisée dans la même période que l'enquête entomologique a montré que la prévalence de la maladie du sommeil est faible dans les villages à forte densité apparente de glossine. Ces informations seront utiles à l‟élaboration des stratégies de surveillance et de lutte contre les mouches tsétsés conformément aux recommandations de la 30ème réunion de la CSIRLT. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 46 Interdits liés au traitement de la maladie du sommeil en RDC : Origines et implications sur le contrôle de la maladie. Mpanya A, Hendrickx D, Baloji S, Lumbala C, Boelaert M, Lefèvre P, Lutumba P. Programme National de Lutte contre la Trypanosomia, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Des interdits liés au traitement de la maladie du sommeil ont été rapportés dans les études menées au Bandundu et du Kasaï Oriental en République Démocratique du Congo. Malgré que, ces interdits ont été identifiés comme un obstacle majeur dans le contrôle de la maladie du sommeil, leur origine et leur base rationnelle ne sont pas bien connues. Une bonne documentation de ces interdits permettrait d‟améliorer la participation au dépistage et traitement. Nous avons réalisé des entretiens individuels et en groupes avec des malades, anciens malades et prestataires des soins. Ces interdits sont très anciens et auraient été instaurés par les techniciens sanitaires dans les années 1960-1970 pour contrôler les réactions graves, inattendues et difficiles à expliquer de l‟Arsobal. Ces interdits sont prescrits par les prestataires de soins et sont entretenus par les membres des communautés. Il existe plusieurs interdits mais celui de ne pas faire des rapports sexuels pendant la période de traitement et de repos est l‟interdit le plus fort et qui est toujours observé par les malades même après l‟introduction du NECT. Les interdits ont été instaurés de manière empirique avec un cercle vicieux prestataires communautés. L‟utilisation d‟un médicament peu toxique et une sensibilisation des prestataires de soins et des communautés destinés à l‟abandon des interdits inutiles pourraient améliorer la participation au dépistage et traitement des malades. Les nouveaux tests de diagnostic rapide pour la THA à T.b. gambiense. Dieudonné Mumba Ngoyi, Quentin Gilleman, Pati Pyana, Veerle Lejon, Joris Menten, Philippe Büscher. INRB/ UNIKIN, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Le CATT/ T.b. gambiense est l‟unique test utilisé à l‟heure actuelle dans le dépistage à grande échelle des populations à risque de la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA). A ce jour, avec la diminution de la prévalence de la THA, ce test montre certaines limites, notamment son format à multiple doses, la nécessité de respecter la chaîne de froid pour certains réactifs et le besoin d‟équipement compliquent sa réalisation dans un contexte de faible prévalence de la maladie. A cet effet, dans le cadre d‟un projet Européen, FP7-NIDIAG, deux nouveaux tests de diagnostic rapide, HAT Sero-Strip et HAT Sero-KSeT, ont été développés. Les évaluations de phase I et II au laboratoire et sur terrain ont montré une sensibilité et une spécificité élevées, comparables et/ ou supérieures à celles du CATT/ T.b. gambiense. L‟évaluation de phase III est en cours. En cas de succès, nous allons proposer le remplacement de CATT/ T.b. gambiense par le HAT Sero-K-SeT et le HAT Sero-Strip pour le dépistage passif dans les foyers de THA à faible prévalence. Performance of parasitological and molecular techniques for the diagnosis and surveillance of sleeping sickness. Philippe Büscher, Rosine Ali Ekangu, Dieudonné Mumba Ngoyi, Marie France Muvemba Kodi, Victor Kande Betu, Wim Van der Veken, Claude Sese, Joris Menten, Veerle Lejon. Institut de Médicine Tropicale, Anvers, Belgique. Over the last few years, improved diagnostic tests and platforms have been developed and are proposed for implementation in HAT control and surveillance. Examples include new versions of the mini-Anion Exchange Centrifugation Technique (mAECT and mAECT on buffy coat) and PCR and other DNA amplification techniques. Although promising, the performance of these tests and platforms in real life remains unknown and, especially for PCR, may be critically influenced by the nature and the processing of the biological specimen prior to examination. We present data on the diagnostic performance of lymph node aspirate examination, the capillary tube centrifugation technique, the mAECT and mAECT on buffy coat. The sensitivity and repeatability of m18S PCR performed 1° on whole blood stored in guanidine EDTA stabilisation buffer and; 2° on 30 µl of blood dried on filter paper were assessed as well. The data were obtained in >200 persons with serological (CATT positive on blood diluted 1/4) or clinical suspicion of sleeping sickness. Parasite detection and specimen collection were performed in the field (Bandundu Province, D.R. Congo), DNA extraction and PCR were performed in duplicate at ITM in Antwerp and at INRB in Kinshasa. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 47 Parasitological Diagnosis of Human African Trypanosomiasis in an active screening program of Médecins Sans Frontières in ‘hard to reach’ areas in the Democratic Republic of Congo. Rolin Ndombe, Telesphore Kibwatiaka, Alfred EW Davies Jr, Jerlie Loka Roka, Duclos Nanfack, Ibrahim Diallo Kandian, Lucien Kalenga, Anja De Weggheleire. Médecins sans Frontières, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Context: Less than a fifth of the Human African Trypanosomiasis (HAT) exposed population in DRC is reached by any active screening. During 2011-2012, Médecins Sans Frontières managed five mobile screening and treatment interventions. We describe the main project‟s diagnostic outcomes and performance. Methodology: HAT was confirmed by parasite identification in persons with positive Card Agglutination test for Trypanosomiasis (CATT) through (i) Microscopic evaluation of lymph node aspirates (LNA), (ii) or, if LNA neg/not feasible and CATT dilution 1:8 positive, by mini-haematocrit centrifugation technique (mHCT) or (iii) if mHCT negative, through mini-anion-exchange centrifugation technique (mAECT). Results: In 323 villages in the health zones Kiri, Kikongo and Ipamu (Bandundu), Djolu (Equateur) and Bibanga/Mukumbi (Kasai Oriental), 92.557 persons were screened, 1440 had a positive CATT. Thirtyfour % (51/149) of those who underwent LNA were HAT positive. CATT 1:8 dilution was positive for 418 persons, mHCT was applied for 406 and positive for 26 (6,4 %). Among those mHCT negative or not done (N=392), the mAECT obviated HAT in another 82 individuals (20,9 %). Twenty-four villages had a prevalence = 1%. The mean of persons screened/day/intervention varied between 212 and 930. The growing level of the teams‟ expertise, different allocation of human resources, CATT positivity rates and target population‟s geographical accessibility drove those differences. The screening cost/patient is estimated at 10$ in 2012 when considering the overall project costs. Conclusion: Current diagnostic algorithms are feasible in field conditions but labor-intensive and costefficiency is questioned, especially in areas with lowering HAT prevalence. To boost progress towards HAT global mapping and sustained control, there is an urgent need to evaluate simplified and innovative surveillance strategies to reach more and hard-to-reach exposed persons t regular intervals. Improved detection of sleeping sickness cases by LED fluorescence microscopy. Patrick Mitashi, Pascal Lutumba, Crispin Lumbala, Didier Kalemwa Mitembo, Philémon Mansinsa Diabakana, Victor Kande, Paul Bessell, Sylvain Biéler and Joseph Mathu Ndung‟u. Kinshasa University, Democratic Republic of Congo. Confirmatory diagnosis of human African trypanosomiasis (HAT, or sleeping sickness) is today dependent on demonstration of parasites by microscopy. However, the microscopy methods that are routinely performed have very low sensitivity, meaning that a large number of HAT cases are frequently missed and left untreated, thereby limiting the success of most disease control and elimination strategies. We report here the results of a clinical trial that was conducted in the Democratic Republic of the Congo (DRC) to evaluate the diagnostic accuracy of improved microscopy methods, including examination of blood smears stained with acridine orange by fluorescence microscopy, with or without a new red blood cell lysis procedure for concentrating trypanosomes. The sensitivity of various diagnostic algorithms combining several parasitology methods was also compared. Based on the data obtained from 213 parasitologically confirmed HAT cases, 101 suspects and 95 non-HAT controls who were enrolled passively and actively in the East Kasaï province of the DRC, it was found that staining a thick blood film with acridine orange and examining it using fluorescent light increases sensitivity by more than 3 times, as compared to classical Giemsa-stained thick smear examined under bright field microscopy, while specificity remains unaltered, at 100%. The sensitivity of the test is enhanced further when a red blood cell lysis and concentration step is included prior to preparing the blood film and staining it with acridine orange. However, the mAECT and CTC concentration methods remained the most sensitive techniques. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 48 Neopterin for stage determination and treatment outcome evaluation in patients affected by T. b. gambiense human African trypanosomiasis. Natalia Tiberti, Veerle Lejon, Alexandre Hainard, Bertrand Courtioux, Enock Matovu, John Charles Enyaru, Xavier Robin, Natacha Turck, Krister Kristensson, Dieudonné Mumba Ngoyi, Sanjeev Krishna, Sylvie Bisser, Joseph Mathu Ndung'u, Philippe Büscher, University of Geneva, Geneva, Switserland In human African trypanosomiasis (HAT) stage determination and early detection of relapses during the post-treatment follow-up represent key issues in patients‟ management. We evaluated the ability of 8 immune-mediators as markers for stage determination and treatment outcome evaluation in patients suffering from T. b. gambiense HAT. The concentration of IgM, CXCL10, CXCL13, ICAM-1, VCAM1, MMP-9, B2MG and neopterin was determined in the cerebrospinal fluid (CSF) of 512 patients originating from Angola, Chad and DR Congo. Classification as stage 2 (S2) was based on the number of white blood cells (WBC >5/µL) or presence of parasites in CSF. The same biomarkers were quantified in the CSF from 242 T. b. gambiense patients followed for two years after treatment. Sensitivity and specificity of the biomarkers in identifying patients‟ stage and predicting relapses were determined. Neopterin, at a concentration of 14 nmol/L, was the best discriminator between S1 and S2 patients before treatment (sensitivity 88%, specificity 88%), together with IgM, the best alternative to WBC counting proposed so far. Interestingly, neopterin resulted also to be the best test-of-cure marker being able to discriminate between cured and relapsed S2 patients as soon as 6 months after treatment with 87% specificity and 92% sensitivity and showing higher accuracy than the WBC. Based on the strong potential of neopterin as a CSF point-of-care test and test-of-cure for T. b. gambiense HAT highlighted in the present study, its inclusion on a field test for the rapid stage determination and treatment outcome evaluation is currently under development. Isolement et sensibilité aux médicaments de souches de Trypanosoma brucei gambiense provenant de patients trypanosomés guéris et rechutés. Pyana P., Van Reet Nick, Mumba D., Kaiser, M., Büscher P. Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Un taux de rechute élevé parmi les patients traités au mélarsoprol dans un foyer de THA à Mbuji-Mayi en R.D. Congo reste encore inexpliqué. Pour explorer l‟hypothèse de résistance au médicament, les parasites de T.b. gambiense ont été isolés via inoculation de Grammomys surdaster et ultérieurement adaptés au Mus musculus. Quarante et une souches sont adaptées au Mus musculus. Une investigation in vivo dans un modèle murin de THA aigue était effectuée avec 39 souches de cette collection avec un suivi de 90 jours après traitement. Trois souches ont rechuté au mélarsoprol 10mg/kg de Poids Vif. Les souches rechutées après traitement étaient re-testées au mélarsoprol 10 et 12 mg/kg PV simultanément avec deux souches contrôles de référence T.b. brucei et une souche de T.b. gambiense isolée dans un foyer de THA au Bandundu où un taux anormal de rechute n‟était pas reporté. Les résultats préliminaires révèlent encore une résistance de deux parmi les trois souches rechutées à 10 et 12mg/kg de PV pendant la première expérimentation. Des analyses moléculaires sont prévues pour trouver une éventuelle relation entre la rechute au mélarsoprol et des mutations génétiques particulières. Pati Pyana: [email protected] Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 49 Tolérance au traitement pour la Trypanosomiase Humaine Africaine dans un projet mobile de Médecins Sans Frontières en République Démocratique du Congo. Weregemere A, Loka Roka J, Nanfack D, Diallo Kandian I, Kalenga L, De Weggheleire A. Médecins Sans Frontières, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Contexte: La RD Congo reste le principal foyer mondial de la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA). En 2011-2012, Médecins Sans Frontières a mené un programme mobile de dépistage actif et traitement dans cinq foyers dans les provinces Equateur, Bandundu et Kasaï Orientale. Nous décrivons la cohorte des patients et la tolérance au traitement. Méthodologie : Nous avons mené une analyse descriptive rétrospective des données cliniques et thérapeutiques des patients traités durant le projet selon les directives nationales (Stade I, Pentamidine, Stade II, Nifurtimox + Eflornithine). Tous les effets indésirables notifiés pendant le traitement et possiblement attribuable à celui-ci ont été considérés. Résultats : Sur 92.557 personnes testées, la THA a été objectivée chez 159 personnes, dont 157 mis sous traitement. Le sex ratio (H/F) était 1,01 et l‟âge médian 28 ans (IQR: 18 – 42 ; 18% moins de 14 ans). Parmi les patients enrôlés, 55,7% (N=87) étaient au stade I, 44,2% (N=69) au stade II et un „non-stadifié‟ par refus de la ponction lombaire. A l‟admission, céphalées (78%) et fièvre récurrente (69,8%) étaient les principaux symptômes, suivis par arthralgie (57,8%), troubles de sommeil (49,6%) et prurit (40%). Les céphalées, prurit, troubles psychologiques et somnolence étaient plus fréquents parmi les stades II (p < 0,05). Pendant le traitement, 46% patients stade I et 60,9% stade II avaient manifesté au moins un effet indésirable, les effets neurologiques étant plus fréquents parmi les stades II (p=0 ,005). Mais aucune interruption de traitement n‟a été nécessaire et tous les patients traités ont connu une évolution favorable à court-terme (pendant l‟hospitalisation). Conclusion : Le traitement THA actuel est bien toléré et permet une amélioration des patients tous stades confondus. L‟implémentation d‟approches de dépistage actif favorisant des diagnostics précoces reste cruciale pour diminuer la souffrance individuelle évitable avant et pendant le traitement. Influence of human African trypanosomiasis on memory B- and T-cells and on acquired immunity. V Lejon, D Mumba Ngoyi, L Kestens, L Boel, B Barbé, V Kande, J van Griensven, E Bottieau, JJ Muyembe, J Jacobs, P Büscher. Institut de Recherche pour le Développement, Montpellier, France. Our understanding of the immunopathology of African trypanosomiasis largely comes from mouse models. In mice, experimental infection with Trypanosoma brucei results in permanent loss of spleen memory B-cells and loss of protection against certain pathogens, acquired by prior vaccination. If this phenomenon would occur in human African trypanosomiasis (HAT), revaccination of HAT patients after anti-trypanosomal therapy would be required. We therefore examined the effect of HAT on memory B-cells, memory T-cells and acquired immunity. The percentage of memory B-cells and memory T-cells in peripheral blood was quantified by flow cytometry in 117 HAT patients before and 6 months after treatment and in 117 controls at the same time point. As a model for acquired immunity and vaccine induced protection, antibody levels against A and B red blood cells and measles were quantified. Significantly higher percentages of blood memory T- and memory B-cells were present in HAT patients compared to controls (47.0% and 31.1% vs 39.5% and 13.1%, p<0.001). After treatment, the percentage of memory T-cells normalized and the percentage of memory B-cells decreased significantly. Anti-red blood cell IgG levels were similar in both groups. Anti-red blood cell IgM levels were slightly lower in HAT patients than in controls, but normalized after treatment. Although antimeasles antibody levels were, and remained, lower in HAT patients than in controls (1500 vs 2200 mIU/ml, p=0.03), no significant difference in protection against measles was observed (cut-off =200 mIU/ml). Our data do not seem to support permanent abolishment of vaccine protection in HAT. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 50 Development and evaluation of a rapid screening test for sleeping sickness. Lumbala C, Bisser S, Nguertoum E, Flevaud L, Jacquet D, Büscher P, Biéler S, Ndung‟u JM. Programme National de Lutte contre la Trypanosomiase, Kinshasa, République Démocratique du Congo. During the last six years, a number of partners including 12 research groups have joined efforts to identify the best antigens that could be used to develop a rapid diagnostic test (RDT) to improve screening for T.b. gambiense human African trypanosomiasis (HAT). The variant surface glycoproteins LiTat 1.3 and LiTat 1.5 were finally selected from an initial panel of 32 antigens supplied by the research groups, and used to develop a prototype RDT. The new test is packed individually, is stable at 40°C for at least 25 months and is performed on fresh blood obtained from a finger prick with no instrument or electricity required. The performance of the prototype RDT was evaluated prospectively at multiple sites in Angola, the Democratic Republic of the Congo (DRC) and the Central African Republic. Based on data obtained from 14,818 screened individuals, the sensitivity of the RDT was 89.3% (95% CI: 83.3, 93.3), which was identical to the sensitivity of the card agglutination test for trypanosomiasis (CATT) performed on plasma at a 1:8 dilution, but lower than that of CATT on whole blood, which was 94% (95% CI:88.9-96.8). The specificity of the RDT was 94.6% (95% CI: 94.2, 94.9), lower than that of CATT performed on whole blood and on plasma at a 1:8 dilution, which were 95.9% (95% CI: 95.6, 96.3) and 98.9% (95% CI: 98.7, 99.0), respectively. Additional studies on the performance, cost-effectiveness and ease of implementation of the RDT in active and passive screening strategies are being conducted in the DRC. Does Card Agglutination test for Trypanosomiasis (CATT) dilution 1:8 positivity equals presence of Human African Trypanosomiasis parasites? A question which merits further study. Telesphore Kibwatiaka1, Rolin Ndombe1, Alfred EW Davies Jr1, Jerlie Loko Roka1, Duclos Nanfack1, Ibrahim Diallo Kandia1, Lucien Kalenga, Anja De Weggheleire. Médecins sans Frontières, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Context: A general tendency to relax the diagnostic thresholds for treatment initiation is noticeable since the introduction of better tolerated treatment. In DRC Card Agglutination test for Trypanosomiasis (CATT) 1:8 dilution positive persons are often treated without parasitological confirmation. Methodology: We describe the results of a „one-off‟ screening passage done by Médecins Sans Frontières (MSF), as well as the 8 month follow-up results of the retraceable CATT 1:8 positive nontreated individuals in one site. We applied a diagnostic algorithm based on parasitological presence in lymph node aspirates (LNA), a positive mini-haematocrit centrifugation technique (mHCT) or minianion-exchange centrifugation technique (mAECT) result. Results: In the health zones Kiri, Kikongo and Ipamu (Bandundu), Djolu (Equateur) and Bibanga/Mukumbi (Kasai Oriental), 92.577 persons were screened with the CATT, 1440 tested positive. After excluding 51 patients diagnosed through LNA examination, CATT 1:8 dilution was done for all remaining and positive for 418. In those, HAT parasites were objectified in 108 through mHCT (6.2%) or mAECT (19.6%). HAT parasites could not be objectified in 74.1% of the CATT 1:8 dilution positives. Two of them notified having been treated previously for HAT and microfilariae were observed through the HAT detection methods in 56 others. During an 8 month follow-up visit in Kikongo, we could retest 35 of the 79 CATT 1:8 positive cases of the first passage. Parasitological diagnosis was confirmed in 11 (31.4%), 9 stage I and 2 stage II. Conclusion: Confirming diagnosis and treating HAT based on CATT 1:8 positivity only may lead to important over-diagnosis. Known cross-reaction with other parasites frequently present in DR Congo may elicit false CATT positivity. However, as illustrated by the 2nd stage cases found during follow-up in Kikongo, current parasitological confirmation techniques are not „error-proof‟ neither. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 51 Session parallèle Thème 6: Autres Maladies Tropicales Négligées Improving Uptake of Preventive Treatment for Intestinal Schistosomiasis among School Children through Teacher Motivation: serial cross sectional surveys in Jinja district, Uganda. Simon Muhumuza, Anne Katahoire, Fred Nuwaha and Annette Olsen Makerere University, Child Health and Development, Kampala, Uganda Background: Realization of the public health benefits of mass drug administration (MDA) for the control of schistosomiasis depends on achieving and maintaining high annual treatment coverage. In Uganda, the uptake of preventive treatment for schistomiasis among school-age children is low. This study reports on whether a new strategy of motivating school teachers improves uptake of treatment. Methods: Serial cross-sectional surveys were conducted at baseline (after MDA in 2011) where teachers did not receive any motivation and at follow-up MDA in 2012 where teachers received motivation in Jinja district of Uganda. Uptake of praziquantel was assessed in 1,010 randomly selected children from 12 primary schools during the baseline survey and in another set of 1,020 randomly selected children from the same primary schools during the follow-up survey. Results: Self-reported uptake of praziquantel increased from 28.2% (95% CI 25.4%-30.9%) at baseline to 48.9% (95% CI 45.8%-52.0%) (p<0.001) at follow-up. The proportion of children reporting fear of treatment as the major reason for non-uptake reduced from 78.9% (95% CI 72.8%-79.1%) at baseline to 65.5% (95% CI 61.2%-69.5%) (p<0.001) at follow-up. There was no change in the proportion of children reporting side effects attributable to praziquantel at baseline 49.8% (95% CI 43.8%-55.8%) and at follow-up 46.6% (95% CI 42%.1-51.2%) (p=0.50) as well as in the proportion of children with correct knowledge of schistosomiasis transmission and control between the baseline 45.9% (95% CI 42.7%-73.7%) and follow-up 44.1% (95% CI 41.0%- 47.2%) (p=0.42). Conclusion: Increased teacher motivation to distribute treatment increased uptake of praziquantel among school-age children although the realized uptake is still lower than is recommended by the world health organization (WHO). Additional measures are needed to increase uptake of praziquantel if school-based MDA is to achieve the objective of preventive chemotherapy Toilet practices among pig owners in Eastern Zambia: A socio-anthropological approach for cysticercosis control. S Thys, EK Mwape, S Gabriël, P Lefèvre, P Dorny, AM Phiri, IK Phiri, and T Marcotty. Institut de Medecine Tropicale, Anvers, Belgique. Background: Taenia solium cysticercosis is a neglected parasitic zoonosis in many developing countries including Zambia. Socio-cultural determinants related to its control remain unclear. Studies in Africa have shown that underuse of sanitary facilities and the widespread occurrence of free roaming pigs were the major risk factors for porcine cysticercosis. Latrine use could have positive sanitary implications. Objective: Assess the communities‟ practices, knowledge and perceptions regarding latrines in a T. solium endemic rural area in Eastern Zambia and identify possible barriers to their construction and use. Methods: 21 focus group discussions on latrine use, with men, women and children were organised in 7 villages of Petauke district. Results: Latrines are not constructed in every household because of the convenient use of existing latrines in the neighborhood and nearby bushes and because men do not see them as a priority. However, use of latrines was perceived to contribute to good hygiene mainly because pigs were prevented from eating human faeces. Men were reluctant to abandon the practice of open-air defecation mainly because of toilet-associated taboos with in-laws and grown-up children of the opposite sex. Latrine use does generally increase when people are freed from such taboos, encounter diarrhea-related illnesses or when visitors are around. Conclusions: Socio-cultural barriers and perceptions related to privacy, dignity and comfort hinder latrine use and, consequently, its construction. Sanitation programs should focus on men and address related sanitary taboos to be effective since they are responsible for building latrines and most of them are fond of open defecation. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 52 High prevalence of Taenia solium cysticerosis in a village community of Bas-Congo, Democratic Republic of Congo. Kanobana K, Praet N, Kabwe C, Dorny P, Lukandu P, Madinga J, Mitashi P, Verwijs M, Lutumba P, Polman K. Institute of Tropical Medicine, Department of Parasitology, 2000 Antwerp, Belgium. [email protected] Cysticercosis results from tissue infection with the larval stage of the pig tapeworm Taenia solium. Infection of the brain may cause neurocysticercosis, the most frequent cause of acquired epilepsy in developing countries. Information on human cysticercosis in the Democratic Republic of Congo (DRC) is scarce and outdated. We believe this is the first reported study on human cysticercosis and epilepsy in a village community of DRC. The proportion of villagers seropositive by ELISA for T. solium circulating antigen was 21.6%, the highest figure reported to date. The adjusted prevalence of active epilepsy in the community was 12.7 in 1,000. Impact du traitement de masse de la schistosomiase sur la taeniase en milieu de co-endémie en République Démocratique du Congo. Madinga J., Kanobana K., Lukanu P., Baloji S., Polman K., Lutumba P., Praet N., Dorny P., Gabriel S. Universite de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction : La schistosomiase et la taeniase sont deux importantes maladies tropicales négligées qui sévissent au sein des populations démunies. Le praziquantel 40mg/Kg de poids recommandé par l‟OMS pour le traitement de masse (TDM) de la schistosomiase, est également efficace sur la taeniase à 5mg/kg de poids. Le but de la présente étude est d‟évaluer l‟impact du TDM de la schistosomiase avec le praziquantel sur la prévalence de la taeniase en milieu de co-endémie. Méthode : L‟étude est menée dans la zone de santé rurale de Kimpese. Les villages sélectionnés forment deux communautés comparables éloignées d‟au moins 10Km. Les prévalences de la taeniase et de la cysticercose porcine active sont déterminées sur chaque volet de l‟étude par ELYSA-Copro-antigène et B158/B60-ELYSA-antigène respectivement. Une communauté (groupe intervention) a bénéficié du TDM au praziquantel et albendazole selon les recommandations de l‟OMS. Dans l‟autre (groupe contrôle) seuls les individus infectés seront traités avec le Niclosamide. Résultats préliminaires : - Screening humain : 89.7% de participation (2422 sur 2699 inclus) dans la branche intervention et 94.5% (2371 sur 2510 inclus) dans la branche contrôle - 162 et 196 échantillons de sérums porcins récoltés respectivement dans la branche intervention et contrôle. - TDM : 86% de couverture (2322 individus traités sur 2699 inclus) - Effet indésirables graves: 1 cas des crises d‟épilepsie 36 heures après le TDM. Activités prochaines - 2ème TDM 12 mois après le premier, - Suivi longitudinal des porcs tous les 6 mois, - Réévaluation de la prévalence de la taeniase au 24ème mois. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 53 Session parallèle Thème 7: Mycobactéries Holistic study of the disease ecology of Mycobacterium ulcerans in Africa Lessons learned from DRC (2002-2012). Patrick Suykerbuyk, Delphin Mavinga Phanzu, DRC-BU-group, Philippe De Maeyer, Luc Kestens, Françoise Portaels. Central Bureau of Statistics, Oranjestad, Aruba. Our current understanding of the epidemiology of Mycobacterium ulcerans infections (MUI) is based on the occurrence of MU disease (MUD), commonly known as Buruli ulcer. Despite substantial research efforts for over six decades, the disease ecology of MUI remains poorly understood. Many fundamental questions remain unanswered, e.g.: where, when, and how does Mycobacterium ulcerans (MU) persist, multiply or remain alive outside the human body? How is MU transmitted from an environmental source to susceptible human hosts? Why exactly is MUD (re-) emerging since the 1980s, especially in the West African region? Is MUD an inevitable outcome of a rare infection or the uncommon result of a highly prevalent infection? In this presentation we will discuss our 10 years‟ effort to improve our insights in the complex disease ecology of MUI in DRC. To this end we will explore the encountered problems and difficulties at the level of (1) elaborating a (cost-) effective sampling design for collecting environmental field data, (2) data collection, (3) data analyses, and (4) interpreting the results. To conclude, we highly recommend a holistic approach that we will illustrate using a conceptual framework that consists of the dynamic interplay between three systems: (1) the burden of MUD, (2) the transmission system of MU, and (3) the environmental factors that may influence the occurrence and increase of the disease burden. Confirmation de l’endemicité de l’Ulcère de Buruli dans la province du Maniema. Munyangi J1., Kizonzolo M2., Nkuku L3., Tiendrebeogo A4. 1 Université Technologique Bel Campus 2 Programme National de lutte contre l‟ulcère de Buruli 3 Institut National de Recherche Biomédicale 4 Organisation mondiale de la Santé/ Maladies Tropicales Négligées. L‟ulcère de Buruli est endémique dans plus de 30 pays dans le monde. L‟Afrique est le continent le plus affecté avec quatorze pays endémiques confirmés et neuf pays endémiques suspects. La RDC est parmi les pays endémiques et une enquête conduite en 2004 a montré la présence de cas suspects dans cinq provinces du pays. Un programme de lutte contre l‟Ulcère de Buruli a été mis en place à l‟issue de cette étude. L‟Institut Médical Evangélique de Kimpese et le Centre Mère Teresa de Kinshasa servent de centres de référence pour la prise en charge médico-chirurgicale des cas d‟Ulcère de Buruli. Une intégration de la prise en charge des cas d‟UB au niveau périphérique est organisée dans les ZS de Kimpese et de Songololo depuis 2007. Le nombre de cas cumulés d‟UB en RDC est estimé à 2177. Plus tard, les échantillons ont été prélevés auprès de 126 cas suspects d‟UB suite à une étude menée par l‟inspection Provinciale de santé de Maniema. Cependant aucun de ces échantillons n‟a révélé la présence de Mycobacterium ulcerans au laboratoire. Ceci nous a amené à élaborer le présent projet d‟étude visant à confirmer les cas suspects d‟UB au Maniema, et d‟évaluer l‟ampleur du problème dans cette province en vue de proposer des mesures de lutte si nécessaires. [email protected] Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 54 La décentralisation des activités de lutte contre l’ulcère de Buruli dans le Territoire de Songololo : Résultats, défis et perspectives d’avenir. Delphin Phanzu Mavinga, Désiré Imposo Bofunga Bosongo, Dieu-Merci Mputu Kembo, Philippe Lukanu Ngwala, Pascal Lutumba Tshindele, Marleen Boelaert. Institut Médical Evangélique, Kimpese, RD Congo La province du Bas-Congo contient l‟un des foyers endémiques les plus importants de l‟ulcère de Buruli (UB) en République Démocratique du Congo, le territoire de Songololo, dans le district de Cataractes. Un projet de lutte contre l'UB fut initié en fin 2004 pour promouvoir la détection précoce à base communautaire et améliorer la prise en charge des malades. Jusqu‟en 2009, le diagnostic et le traitement médico-chirurgical des patients atteints d‟ulcère de Buruli étaient l‟apanage des structures spécialisées dont les hôpitaux généraux de référence et quelques centres de santé de référence localisés dans les aires de santé les plus endémiques. Dans le but de renforcer la détection précoce des cas et d‟étendre la couverture géographique en offre de soins, les activités de lutte ont été décentralisées et intégrées dans les services de santé de base. Dans ce cadre, les deux zones de santé rurales Kimpese et Nsona-Mpangu dudit territoire, ont bénéficié d‟une intervention comprenant essentiellement (i) la formation et la supervision des professionnels de santé, (ii) la formation des relais communautaires, (iii) la mise en place d‟un réseau de confirmation des cas et de prise en charge standardisée, (iv) la fourniture de petit matériel de chirurgie, de médicaments et autres consommables médicaux. Nous rapportons les résultats obtenus après trois années de mise en œuvre, les défis qui restent à relever ainsi que les perspectives d‟avenir. Complications et séquelles graves d’ulcère de Buruli : étude observationnelle d’une série de patients traités par la chirurgie plastique en RD Congo. Professeur Kibadi Kapay Anatole INRB & Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo. L‟auteur étudie les suites opératoires d‟une série de patients avec larges ulcères et séquelles graves d‟ulcère de Buruli ayant parfois bénéficié des procédés, parfois complexes, de chirurgie réparatrice (transferts tendineux, lambeaux, greffes, cicatrisation dirigée,…) entre 2010 et 2012 en RD Congo. Le 1er cas illustré est celui d‟un large ulcère de Buruli (PCR positive, ZN positif) du bras droit compliqué d‟une paralysie radiale haute. Le traitement a recouru à l‟association de Rifampicine et Streptomycine pendant 8 semaines comme recommandé par l‟OMS pour l‟infection à Mycobacterium ulcerans couplé à un recouvrement du large ulcère par un lambeau de latissimus dorsis après détersion des tissus nécrotiques. La paralysie radiale haute en vue de restaurer la fonction d‟extension du poignet, des doigts et du pouce, a été traitée par un triple transfert tendineux : le transfert du pronator teres à l‟extensor carpi radialis brevis, du flexor carpi ulnaris à l‟extensor digitorum communis, et du palmaris longus à l‟extensor pollicis longus. Une immobilisation et une rééducation ont encadré la chirurgie. Le 2ème cas montre une reconstruction par lambeaux multiples d‟une importante perte tégumentaire avec déformation de la face chez une patiente, déjà été traitée par Rifampicine et Streptomycine, et qui s‟est déroulée en plusieurs temps : (1er temps) Couverture par lambeau pédiculé du latissimus dorsis; (2ème temps): Sevrage du lambeau du latissimus dorsis; (3ème temps) : Lambeau frontal pour couverture de la perte de substance nasale ; (4ème temps): Sevrage du lambeau frontal ; (5ème temps): Réparation des pertes résiduelles : réalisation du lambeau naso-génien pour la perte de substance nasale résiduelle. Cette étude observationnelle démontre qu‟en plus de l‟antibiothérapie telle que recommandée par l‟OMS, la chirurgie réparatrice a sa place dans les cas graves et dans les séquelles très invalidantes d‟ulcère de Buruli. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 55 Differentiation of Mycobacterium tuberculosis complex species by Polymerase Chain Reaction (PCR) using genomic regions of difference in Kinshasa, DR Congo. Kavunga H, Masumu J, Kaswa M, Mumba D, Muyembe JJ. Institut National de Recherche Biomedicale, Kinshasa, République Démocratique du Congo. The Mycobacterium tuberculosis complex (MTBC) comprises the closely related organisms M. tuberculosis, M. africanum, M. bovis, the M. bovis BCG vaccine strain, and two rarely seen members, M. microti and M. canettii. Differentiation of the members of the MTBC is necessary for the treatment of individual patients and for epidemiological purposes, especially in areas of the world where tuberculosis has reached epidemic proportions. However, study of these organisms is hindered by the lack of a single protocol that quickly and easily differentiates all of the MTBC members. In this study we have used the amplification methods targeted on Regions of Difference (RD) developed recently to identify the main species of MTBC. All the samples from TB suspect patients were analyzed at Institut National de Recherche Biomédicale (INRB). Results from this study showed that 70% isolates were identified as M. tuberculosis, 20% as M. africanum, 6% as M. bovis BCG, 1% and the remaining samples (3%) were known to be mycobacterium other than tuberculosis (MOTT). Since PCR-based assays can be implemented at National level in most of low income countries, this approach could provide a rapid and simple tool for the MTBC member‟s identification. Key words: differentiation, PCR, Regions of difference Réseau national de confirmation de l’ulcère de Buruli en République Démocratique du Congo : Quel bilan trois ans après ? Delphin Phanzu Mavinga, Oscar Kiabanzawoko Nlemvo, Koen Vandelannoote, Justin Masumu Mulumbu, Jean-jacques Muyembe Tamfum, Anatole Kibadi Kapay, Pascal Lutumba Tshindele, Miriam Eddyani, Bouke de Jong, Françoise Portaels, Marleen Boelaert. Institut Médical Evangélique, Kimpese, République Démocratique du Congo. La confirmation diagnostique de l‟ulcère de Buruli (UB) revêt de plus en plus un caractère crucial depuis l‟avènement de l‟antibiothérapie spécifique. Son usage basé sur une bonne confirmation des cas au laboratoire permettra d‟éviter au maximum le traitement abusif des patients qui ne souffrent pas d‟UB. En novembre 2009, il s‟est tenu à Kinshasa un atelier national sur l‟organisation de la lutte contre l‟ulcère de Buruli (UB) en République Démocratique du Congo (RDC) dont l‟une des résolutions clés était la mise en place d‟un réseau national de confirmation des cas d‟UB en RDC, dont la phase pilote devrait être menée dans la province du Bas-Congo dans un contexte de décentralisation de la prise en charge et l‟expérience acquise, progressivement étendue dans d‟autres foyers endémiques du pays. Ce réseau était constitué de quatre niveaux de compétence, (i) local constitué par les laboratoires des Centres de dépistage et de traitement du réseau tuberculose, pour la collecte des échantillons et la réalisation de la microscopie, (ii) régional, représenté par le laboratoire régional de l‟Hôpital de l‟Institut Médical Evangélique de Kimpese où la microscopie, la culture et l‟examen histopathologique pouvaient être réalisés, (iii) national, représenté par le Laboratoire National de Référence de l‟UB (LNRUB), pour la confirmation par amplification génique (PCR), (iv) supranational, l‟Unité de Mycobactériologie de l‟Institut de Médecine Tropicale d‟Anvers pour le contrôle de qualité externe. L‟objectif de cette étude est d‟évaluer les résultats obtenus après trois années de mise en œuvre. A pilot survey on Mycobacterium bovis in Camels in Mauritania. Ould EL Mamy, AB, Brahim Elkory, M, Barry, Y, O.M. Maouloud, M, Ould Mohamed, A, Isselmou, E, Dia, ML, O. Mohamed Amar, A, Traoré, T, Diop, M.Y, Bonfoh, B. CNERV, Nouakchott, Mauritania. Mauritania Bovine Tuberculosis Data are not available, but a big part of livestock spend through Mali border, where the prevalence rate reaches more than 10 %. The aim of this study is to establish a situation of bovine tuberculosis especially in camel where the disease has been diagnosticated twice in the past (1983 and 1985). This survey permitted to inspect 2437 carcasses during the period of 13 to 23 June 2008 in the Nouakchott slaughterhouse. Samples were realized every time we noticed lungs or liver lesions. A total of 937 camel carcasses, 750 bovine and 750 goats have been inspected leading to 28 samples from which 21 are camels, 05 from cattle and 02 from goats. Samples are analysed in the Mycobacterium laboratory of the National Institute of Public Health and in a private lab of anatomopathology. Three samples are already positive (02 camels and 01 bovine). For anatomopathology, 7 samples are strongly suspected. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 56 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 57 Session Posters Jeudi 13 Juin 2013 Session I: VIH/SIDA et Malaria. Thème 1 : VIH/SIDA Connaissances, attitudes et pratiques des jeunes âgés de 15-30 and sur le SIDA dans la cité de Tshela. Mulumbu M. R, Lelo M.B, Nkayala M.F, Mabanza F, Binene M, Mazambi Z.E, Wat‟senga N.T.F, Dieula D, Ditu .K Institut National de Recherche Biomédicale (I.N.R.B.), Kinshasa, République Démocratique du Congo. Pour nous faire une idée des connaissances des jeunes de 15 à 30 ans sur le SIDA, une enquête CAP a été menée à TSHELA en 2012. Cette étude descriptive transversale portait sur la définition du SIDA, la transmission, dispersion et la source d‟information. Elle a concerné 130 jeunes dont 51% des jeunes de sexe féminin et 49% de sexe masculin. Les résultats de cette enquête sont les suivants : 46% des garçons et 65% des filles ont défini le SIDA comme maladie mortelle ou dangereuse, 31% des jeunes ont défini le SIDA comme maladie détruisant l‟immunité humaine. 60% de jeunes disent que le SIDA est une maladie transmissible et mortelle, 82% affirment que le SIDA se transmet par les rapports sexuels et 71% par le sang. 58 % savent que le SIDA existe en RDC, 45% savent que le SIDA existe en Afrique et 67% en Europe, 43 % ont cité le préservatif comme moyen de protection contre la maladie. Sources d'information étaient diverses : 93% personnel de santé, 84% école, 61% entourage et 67% maison des jeunes. 59 % des jeunes se posent la question sur l'existence d'un traitement contre la maladie, 74% sur l‟origine de la maladie, 61% mode de transmission, 22% prévention, 7 % de ces jeunes pense carrément que c‟est un sujet d‟ensorcellement. Les auteurs pensent qu‟il serait souhaitable de vulgariser les campagnes, suite à la médiocrité du niveau de connaissance des jeunes sur le SIDA. Mot clé : communication sociale jeune SIDA Vécu de la Sérodiscordance VIH au sein du couple à Conakry. Traoré FA, Tounkara TM, Sako FB, Nningadjim MA, Traoré M, Kpamy DO, Doumbouya M, Sangare I. Service des Maladies Infectieuses de l'hopital Donka, Conakry, Guinée. Beaucoup d‟hommes et de femmes vivent au sein des couples dont l‟un des conjoints est séropositif au VIH. L‟objectif de cette étude était d‟évaluer l‟intimité affective et sexuelle au sein des couples et d‟identifier les moyens de prévention utilisés. Il s‟agissait d‟une étude prospective d‟une durée de 3 mois réalisée au CTA de l‟ONG AFSEGMASSI et au CMC Flamboyants à Conakry. Les couples déjà identifiées dont l‟un des conjoints est séropositif au VIH et qui a accepté de partager son statut ont été inclus. Trente un couples discordants ont été colligés durant la période d‟étude parmi lesquels 23 patients ont étés vus seul. Le sexe féminin a été le plus rencontré avec 22 cas et une sex-ratio F/H de 2,44. Le dépistage a été volontaire (3 cas), prénatal (5 cas) et à la demande du soignant (23 cas). Ce dépistage a été fait avant la vie de couple chez 4 patients (12,9%). Sur le plan affectif et sexuel trois patientes ont étés abandonnées par leur conjoint et 23 ont rapportés être seul dans leur démarche de soins. Quatorze patients n‟entretenaient pas de relations sexuelles avec leur conjoint pour raisons de refus du partenaire (85,7%) et par peur d‟infecter son partenaire (7,1%). Le désir d‟avoir un enfant avec le même partenaire a été retrouvé dans 58,10% des cas. Le préservatif masculin a été le moyen de prévention le plus utilisé (68%). Des efforts restent à fournir afin de rendre la vie familiale agréable au sein de ces couples. Mots clés : Sérodiscordance, VIH, Couple, Conakry. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 58 Accouchées avec statut sérologique VIH inconnu à Lubumbashi, RD Congo: Proportion et déterminants. Mwembo-Tambwe A Nkoy. Université de Lubumbashi, Lubumbashi, République Démocratique du Congo. Contexte: Beaucoup d'enfants vivant avec le VIH ont été infectés par leurs mères. Pour prévenir la transmission verticale les femmes doivent d‟abord connaître leur statut sérologique VIH. L‟objectif de cette étude était de déterminer la proportion de statut VIH inconnu à la naissance et d'identifier les facteurs associés. Méthodologie : C‟est une étude transversale réalisée dans 10 structures sanitaires de Lubumbashi de Juin à Septembre 2010. La taille de l‟échantillon était de 602 accouchées. Les statistiques descriptives usuelles et la régression logistique ont été utilisées. Résultats : Parmi les accouchées, 52,5 % ignoraient leur statut sérologique. Parmi elles, 62,9 % accepteraient de faire le test VIH à la maternité. La proportion des femmes avec un statut sérologique VIH inconnu était significativement plus élevée chez celles qui n‟avaient pas suivi de CPN (Odds Ratio ajusté [ORa] = 5,8; Intervalle de Confiance [IC] 95 % : 1,7-19,8) ; chez celles qui avaient un bas niveau d‟instruction (ORa = 1,5 ; IC 95% : 1,1-2,1) et chez celles qui ne savaient pas que la transmission verticale du VIH pouvaient se faire au moment de l‟accouchement (ORa = 1,5 ; IC 95 % : 1,0-2,4). Conclusion : La proportion de femmes qui accouchent sans connaître leur statut sérologique au VIH est encore importante, malgré le fait que le dépistage du VIH soit proposé lors des CPN. Dans les zones à haute séroprévalence de VIH, aucune femme ne devrait accoucher sans être dépistée au VIH. Ce serait une « opportunité manquée ». Mots clés : VIH, Prévention de la transmission mère –enfant, Statut. Profiles épidémiologiques, cliniques, immunes et moléculaires des Microsporidies et des cryptosporidies chez des patients infectés par le VIH/SIDA à Kinshasa/RD Congo. Wumba R, Longo-Mbenza B, Menotti J, Mandina M, Kintoki F, Situakibanza Nani H, Kapepela Kakicha M, Zanga J, Mbanzulu-Makola, Nseka T, Mukendi JP, Kendjo E, Sala J, Thellier M. UNIKIN/Faculté de Médecine, République Démocratique du Congo. Objectif : Déterminer la prévalence des microsporidies et des cryptosporidies ainsi que l‟association entre symptômes du VIH, facteurs de risque et identification moléculaire des espèces et génotypes de Cryptosporidium spp et d‟Enterocytozoon bieneusi chez les patients VIH. Méthodes : Dans cette étude transversale, les échantillons des selles ont été collectés chez 242 patients VIH (87 hommes et 155 femmes). Les méthodes diagnostiques utilisées étaient : coloration de ZiehlNeelsen modifiée, IFI-AcM, PCR à temps réel, PCR nichée, PCR-RFLP et séquençage. Odds ratio et IC à 95%. Résultats : De 242 patients VIH positifs, 7,8% ; 0,4% ; 5,4% ; 0,4% ;2% ;10,6% ;0,4% et 2,8% avaient respectivement Enterocytozoon bieneusi, Encephalitozoon intestinalis, Cryptosporidium spp, Isospora belli, protozoaires intestinaux pathogènes, protozoaires intestinaux non pathogènes et helminthes. Nous avons identifié 5 génotypes d‟Enterocytozoon bieneusi dont 2 anciens NIA1 et D et 3 nouveaux génotypes dénommés KIN1, KIN2 et KIN3. Seulement 0,4% et 1,6% des patients avaient respectivement Cryptosporidium parvum et Cryptosporidium hominis. Nous avons noté une association significative entre la diarrhée chronique, l‟asthénie et la présence de ces 28 cas avec parasites opportunistes digestifs. La vie en milieu rural, l‟utilisation des toilettes communes et l‟exposition aux cochons de ferme étaient des facteurs de risque univariés de la présence de ces 28 cas avec parasites opportunistes digestifs. En analyse multivariée, le taux de CD4<100/mm3 (OR=4,60 IC95%=1,7012,20 ; P=0,002), sans ARV (OR=5,00 IC à 95%=1,90-13,20 ; P<0,001) et l‟exposition aux eaux de surfaces (OR=2,90 IC à 95%=1,01-8,40 ; P=0,048) étaient identifié comme déterminants significatifs et indépendants. Conclusion : La prévalence d‟Enterocytozoon bieneusi et de Cryptosporidium spp est émergente en RDC. Ces découvertes recommandent une surveillance épidémiologique et une prévention par l‟hygiène insistant sur les méthodes. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 59 Traumatisme Cranio-Encéphalique révélateur de Toxoplasmose Cérébrale chez un patient infecté par le VIH dans le service de Neurochirurgie de Conakry. Traoré FA, Beavogui K, Meuke AM, Bangoura EF, Keita D, Sylla N, Guilavogui V, Kaba DI, Diallo B, Cherif M. Service des Maladies Infectieuses de l'hopital Donka, Conakry, Guinée. La toxoplasmose cérébrale est la première manifestation neurologique du sujet immunodéprimé par le VIH. Les circonstances de sa découverte sont variées et celles à l‟occasion d‟un traumatisme crânioencéphalique restent rares. Nous rapportons un cas de toxoplasmose cérébrale de découverte fortuite chez un patient de 38 ans infecté par le VIH qui a été admis dans le service de neurochirurgie de Conakry pour traumatisme crânioencéphalique suite à un accident de la voie publique. L‟examen neurologique plaidait en faveur d‟une souffrance cérébrale diffuse à type d‟obnubilation avec un score de Glasgow à 10/15, une hémiplégie droite proportionnelle, des réflexes rotulien, achilléen, stylo-radial et cutanéo-plantaire abolis à l‟hémicorps droit. Des signes d‟atteinte de la septième paire crânienne ont été également retrouvés. La tomodensitométrie cérébrale réalisée, sans injection de produit de contraste avait mis en évidence une lésion discrètement hyperdense du centre ovale gauche avec œdème péri lésionnel et un important effet de masse sur le ventricule homolatéral avec une déviation des structures de la ligne médiane. La réponse au traitement anti toxoplasmique d‟épreuve a confirmé le diagnostic. L‟évolution a été marquée par une amélioration de l‟état clinique. Les difficultés diagnostics de la toxoplasmose cérébrale chez les traumatisés crâniens entrainant une augmentation de la létalité posent le problème du relèvement du plateau diagnostic dans notre pays. Mots clés : Toxoplasmose – Traumatisme – Tomodensitométrie – HIV. Mise en place d’un Réseau National des Laboratoires VIH en RDC. Jean Willy Tshimpaka Tshiamala Programme National de Lutte contre le SIDA, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction : La République Démocratique du Congo (RDC), avec ses 60 millions d‟habitants et une prévalence nationale estimée à 3,5 %, compte environ 2,46 millions des personnes vivant avec le VIH dont 450 000 sont éligibles pour les antirétroviraux (ARV). Pour garantir la fiabilité des résultats rendus par les différents labos, la mise en plaste d‟un vaste réseau des labos VIH a été jugé nécessaire. 1. Objectif général : Mettre en place en RDC un vaste réseau des laboratoires VIH. 2. Objectifs spécifiques 3. Renforcer les capacités en ressources humaines ; 4. Vulgariser les normes nationales, conformément aux lignes directrices internationales; 5. Organiser la communication entre les membres aux différents niveaux du réseau; supervision. Méthodologie : Le Laboratoire National de Référence SIDA (LNRS/PNLS) organise un test de compétence une fois par semestre. La technique utilisée est celle de DTS (Dried tube spécimen). Un panel de 6 échantillons est envoyé à chaque laboratoire membre via le point focal provincial dans le cadre du CQE. Résultat : L‟évaluation de la qualité a consisté sur le respect du choix des stratégies et algorithmes, le remplissage du formulaire et l‟interprétation des résultats. Les labos ayant participés plusieurs fois ont des bons scores par rapport à ceux qui viennent d‟adhérer. Les résultats concernent l‟année 2012. Conclusion : À ce jour le LNRS contrôle 140 labos qui font le diagnostic VIH à travers le pays, dont en moyenne 12 labos par province. Cette activité a été rendue possible grâce à l‟appui technique et financier de l‟IMT-Anvers, et CDC-PEPFAR. Nous avons constaté une amélioration de la qualité des résultats suite à l‟accompagnement qualité par rapport au CQE réalisé en 2011. Néanmoins certaines difficultés persistent, telles que le remplissage correcte du logbook et application des algorithmes. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 60 Évaluation des 3 tests rapides du VIH en République Démocratique du Congo. Eddy Sokolua M., Dieudonné Mumba N., Jérémie Muwonga M., Eric Mafuta M., Paulin Mutombo B., Alain Ngoma M., Steve Ahuka M., Donatien Kayembe N., Ferdinand Mbayo K. Cliniques universitaires de Kinshasa, République Démocratique du Congo. Le diagnostic sérologique du VIH utilise un test ELISA associé à un test de confirmation, le WB ou le LIA. Cette stratégie est difficilement applicable dans les pays à ressources limitées. D‟où, l‟OMS recommande les tests rapides (TR) dont la combinaison en algorithme s‟est révélée efficace dans le diagnostic de l‟infection VIH. Toutefois, l‟évaluation régulière des performances de ces TR dans les conditions de terrain où ils sont utilisés s‟impose. Notre objectif était d‟évaluer la performance des TR et des algorithmes employés en RDC, pays avec une grande variété du VIH-1 et une prévalence de l‟infection VIH-1 autour de 4%. Nous avons évalué trois TR (DETERMINETMHIV-1/2, UNIGOLDTMHIV, DOUBLECHECKGOLDTMHIV1/2) ainsi que les algorithmes sur un panel de 400 sérums dont 200 positifs et 200 négatifs. Nous avons montré que les TR présentent une sensibilité allant de 98,5 à 99,5% et une spécificité de 96 à 100%. Le rapport de vraisemblance positif est supérieur à 10 et le rapport de vraisemblance négatif inférieur à 0,1 pour les 3 TR. Les algorithmes en série évalués ont présenté une sensibilité allant de 98,5 à 99,49%, une spécificité de 100%, un rapport de vraisemblance positif tendant vers l‟infini et un rapport de vraisemblance négatif inférieur à 0,1. En considérant le rapport coût-efficacité, le DETERMINETMHIV-1/2 s‟est révélé le meilleur test pour la stratégie I, tandis que le meilleur algorithme de stratégie diagnostique est la configuration DETERMINETMHIV-1/2, DOUBLECHECKGOLDTMHIV1/2. Cette étude montre que les TR utilisés en RDC présente des bonnes performances diagnostiques. Les effets indésirables des ARV observés chez les patients suivis aux Cliniques Universitaires de Kinshasa. Mbula Mambimbi Marcel, Lekuya Monka Hervé, Situakibanza Nani-Tuma Hippolyte, Longokolo Muriel Mandina Madonemayasi Nadine Cliniques Universitaires de Kinshasa, Kinshasa, République Démocratique du Congo. La trithérapie antirétrovirale améliore la qualité de la vie, mais n‟est pas dépourvu d‟effets indésirables. But : Décrire les effets indésirables du traitement antirétroviral (TAR). Méthodes : Etude descriptive d‟une série consécutive de 75 patients sous TAR suivis du 01/01/2006 au 31/12/2011pendant au moins une année et ayant présenté au moins un effet indésirable. Données collectées : âge, sexe, état civil, profession, données cliniques et biologiques, TAR, effets indésirables cliniques et biologiques. Résultats : 75 patients, avec un âge moyen de 45,85±10,87ans et un sex ratio (H/F)=0,5 ont été inclus dans l‟étude. Les mariés monogames représentaient 28%, les sujets sans emploi 18% ; 48% étaient au stade IV de l‟OMS. La candidose et la tuberculose étaient les infections opportunistes les plus fréquentes. Le taux moyen de CD4 était de 157,54± 102,62 cellules/mm3. Le régime AZT+3TC+NVP était le plus prescrit (49,33%). La d4T était la molécule la plus remplacée à cause de la neuropathie périphérique. La plupart des effets indésirables apparaissaient vers les 6 premiers mois. Les effets indésirables cliniques étaient : effets généraux (60%), lésions cutanées (17,33%), neuropathie périphérique (17,33%), lipodystrophie (4%). Les effets biologiques les plus fréquents étaient : anémie (75%), neutropénie (39,89%), troubles glucidiques et lipidiques, toxicité hépatique (37,5%) et toxicité rénale (20%). Conclusion : Les effets indésirables apparaissent dans les 6 premiers mois le plus fréquemment sous forme d‟effets généraux et d‟anémie. Les molécules les plus incriminés sont: d4T, AZT et NVP. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 61 Thème 2 : Malaria Une carte de risque du paludisme à Kinshasa, République Démocratique du Congo. Henry Ntuku, Giovanfrancesco Ferrari, Sandro Schmidlin, Christian Lengeler, Antoinette Tshefu. Ecole de Santé Publique de Kinshasa/Swiss Tropical Institute, RDC Contexte : La République Démocratique du Congo est le deuxième pays le plus impaludé au monde. Cependant, il y a un manque marqué de données sur l‟épidémiologie du paludisme. Méthodes : En 2009 (Septembre - Octobre) 2011 (Avril - Juin)) deux enquêtes transversales ont été menées sur le paludisme à Kinshasa, avec les objectifs suivants; (1) évaluer la prévalence de la malaria et de l‟anémie, et (2) produire une carte du risque du paludisme. Résultats : Un total de 6410 enfants âgés de 6-59 mois ont été testés pour le paludisme et l'anémie. Neuf Zones de Santé (ZS) ont été échantillonnées en 2009 avec des prévalences moyennes pour le paludisme et l‟anémie de 6.6% et 66.0%. Dans les 25 ZS de 2011 les prévalences étaient de 17.0% et 64.2%. Les taux de prévalence pour les deux enquêtes étaient de 11,9% pour le paludisme et 65,1% pour l'anémie. Pour mieux pouvoir comparer les résultats des deux enquêtes, deux ZS de 2009 ont été re-échantillonné en 2011. Tous les paramètres essentiels ont été cartographiés au niveau de la ZS (n = 35). La prévalence du paludisme, de l'anémie et de la fièvre était plus faible dans le centre-ville que dans la périphérie, où les taux de transmission restent élevés. La couverture des mesures de prévention a montré une tendance opposée. Conclusions : Ces cartes fournissent pour la première fois une image précise de l'épidémiologie du paludisme et de son contrôle à Kinshasa, et fournissent des informations de base solides pour la planification des futures interventions de lutte. Facteurs de risque liés au paludisme à Kinshasa, République Démocratique du Congo. Giovanfrancesco Ferrari, Henry Ntuku, Sandro Schmidlin, Christian Lengeler, Antoinette Tshefu. Swiss Tropical and Public Health Institute, Basel, Switserland. Contexte : Le paludisme reste hautement endémique en République Démocratique du Congo. La connaissance des facteurs liés à sa transmission est fondamentale pour la mise en œuvre de mesures de prévention efficaces. Méthodes : Nous avons mené une enquête transversale en Avril - Juin 2011 dans 25 Zones de Santé (ZS) à Kinshasa avec pour but d‟identifier les principaux facteurs de risque liés au paludisme, à l‟anémie et à la fièvre. Au total 3352 enfants âgés de 6 à 59 mois ont été testés pour le paludisme avec des tests diagnostiques rapides et pour l‟anémie avec un test Hemocue TM. Les caractéristiques démographiques et socio-économiques, ainsi que les moyens de prévention utilisés par les ménages ont été collectés également. Résultats : Les prévalences du paludisme et de l‟anémie étaient respectivement de 17.0% et 64.2%. L‟analyse a été faite en utilisant un modèle statistique multivarié. Les facteurs les plus importants de protection contre le risque de paludisme étaient les suivants : dormir sous une MII (Odds Ratio=0.51,95% CI 0.37-0.70) et le niveau socioéconomique plus élevé (OR = 0.11, 95% CI 0.07– 0.19). La fièvre (OR=1.62, 95% CI 1.37–1.92) et le paludisme (OR = 3,15, 2,57 – 3,58) ont constitué les principaux facteurs de risque pour l‟anémie. Le niveau socioéconomique plus élevé a représenté un facteur significatif de protection (OR=0.66, 95% CI 0,49 – 0,89). Conclusions : Cette enquête a fourni des informations récentes sur les facteurs de risque liés au paludisme dans la ville de Kinshasa. Ces nouvelles connaissances contribuent à une meilleure planification de futures interventions. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 62 Paludisme dans le District de Bas UELE : Enquête transversale en population. Province Orientale de la RDC Brahima Touré, Sandra Cohuet, Mathieu Bichet, Annick Antierens, Esther Sterk, Joris Losimba Likwela, Klaudia Porten. Epicentre, Paris, France. Introduction : En 2012, la Province Orientale a enregistré un nombre élevé de cas et de décès lié au paludisme nécessitant la mise en œuvre d‟un programme d‟urgence par MSF-CH. Une enquête a été conduite pour estimer la mortalité rétrospective, la prévalence du paludisme, le taux d‟hémoglobine et enfin la couverture en moustiquaires imprégnées dans l‟Aire de Santé (AS) de Danga. Méthodologie : Une enquête transversale exhaustive de prévalence et de mortalité rétrospective s‟est déroulée auprès de 874 ménages (soit 4 958 personnes) du 05 septembre au 25 Septembre 2012. Résultats : Au cours de la période de rappel (1er janvier au 25 septembre 2012), 128 décès ont été enregistrés, soit un taux de mortalité brute de 1,1 pour 10 000 personnes/jour. Le taux de mortalité spécifique attribuable au paludisme était de 0,79 pour 10 000 personnes/jour. Le test de diagnostic rapide était positif chez 47,5% des 4 448 personnes testées. La goutte épaisse et le frottis sanguin étaient positifs chez 17,9% des 581 personnes testées. Le taux d‟hémoglobine moyen était de 11,6g/dl (écart type = 1,7). La couverture en moustiquaire des ménages était de 56,2% et 99,7% des moustiquaires étaient imprégnées. Conclusion : L‟enquête réalisée a trouvé une mortalité élevée et une proportion élevée de TDR positif, suggérant une situation préoccupante du paludisme dans l‟AS de Danga. SDC PlasmoDetect®: A Diagnostic based on the light scattering principle for the presence of Plasmodium sp. in red blood cells. Hypolite Muhindo, Vivi Maketa, Junior Matangila, Pascal Lutumba, Jean-Pierre Van geertruyden, Satish Deshpande. Université de Kinshasa, République Démocratique du Congo. Introduction: The diagnosis of malaria is a significant challenge in resource-limited nations. The current standard method for determining whether a patient has malaria is to carry out a peripheral blood examination using a Giemsa-stained thick and thin blood film smears. This test requires a laboratory setting with a trained microscopist for accurate diagnosis. SDC‟s platform has developed a system where a diagnosis can be carried out in minutes in the field without the use of a microscope. It relies on comparing the scattering profiles from patient's blood incubated with a dye that selectively stains the parasite. The differences between the profiles can be used to predict for the presence of the parasite. Methodology: The basis of a light scattering measurement is to compare some kind of a treatment against a control. In this case, the treatment is the addition of the dye-Giemsa stain. The addition of the dye results in an amplitude change to the peak centered about 4 degrees if the blood cells are infected. No changes are seen if the blood cells are not infected. Algorithms for interpreting the data have been developed so that a person unfamiliar with light scattering theory can interpret the results and treat the patient if they test positive for malaria parasite. Expected results: The accuracy of this new malaria diagnostic tool will be assessed using the PCR as gold standard and compared to microscopy and rapid diagnostic tests. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 63 Challenges in Adoption of Artemisinin-Based Combination Therapy For Treating Malaria Among Under-Five Children In Nigeria. King Odor, Osuolale Adekunle and Ngozi Iwuji. University of Ibadan, Ibadan, Nigeria. Introduction: The adoption and promotion of Artemisinin-based Combination Therapy (ACT) in Nigeria is influenced by the increasing prevalence of Chloroquine resistant malaria. However, little is known about the adoption and perceptions of nursing mothers regarding ACT. The study therefore assessed the perceptions and pattern of use of ACT among mothers of under-five children in Oyo Nigeria Methods: The study was a cross sectional survey involving the use of a 5-stage random sampling technique to select 720 participants from households. A validated questionnaire with a 6-point knowledge scale was used for data collection. Descriptive and Chi-square statistics were used to analyze the data using Epidemiology Package Information software Results: The participants‟ mean age was 29±5.3 years. Their levels of education were as follows: No formal education (26.0%), Primary (50.7%), Secondary (18.2%) and Higher Institution (4.9%). Thirty percent (30%) of participants had ever heard of ACT and their main sources of information include health facility (69.0%), Physician (11.0%), Nurses (11.0%) and Pharmacy (4.0%). Participants mean knowledge score relating to ACT related drugs was 1.2±2.0. Discussion and Conclusion: Despite the positive attitude of the population that are aware of ACT and its effectiveness, the awareness and accessibility as well as its use for the management of malaria in under five children are still low among nursing mothers. Advocacy, social marketing and subsidization of ACT drugs especially in the private sector are needed to address the problem Screening Phytochimique et Activités Antiplasmodiales comparées de quelques plantes consommées par les bonobos (Pan paniscus) de la station de Lui-Kotale, République Démocratique du Congo. Maloueki Ulrich1, Mbomba Ilonge Dahlia1, Ndimbo Kumugo Simon-Pierre1,3, Mbomba Nseu Bekeli Adolphe1, Ngbolua Koto-Te-Nyiwa Jean-Paul4, Dani Nzizidi Arthur5, Lukuka Kilauzi Albert5,6 & Musuyu Muganza C.-Désiré2,3 1. Comité Scientifique pour la Recherche, la Conservation et le Développement de la Biodiversité, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, R.D. Congo 2. Département de Chimie Médicinale et Pharmacognosie, Faculté des Sciences Pharmaceutiques, Université de Kinshasa, B.P. 212, Kinshasa XI, R.D. Congo 3. Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology. Deutscher Platz 6, 04103 Leipzig (Allemagne) 4. Laboratoire des Substances Naturelles et Chimie Médicinale, Faculté des Sciences, Université de Kinshasa, R.D. Congo 5. Service de Parasitologie, INRB, Avenue de la Démocratie, Kinshasa, R.D. Congo 6. Programme National de Lutte Contre le Paludisme, Kinshasa, R.D. Congo L‟analyse phytochimique des extraits totaux aqueux de fruits (Dialium corbisieri, D. gossweilerii, Grewia coriacea, Massularia acuminata, Polyalthia suaveolens), consommés par les bonobos (Pan paniscus) de Lui-Kotale en République Démocratique du Congo, a révélé la présence d‟alcaloïdes, anthocyanes, flavonoïdes, leucoanthocyanes, oses et holosides, quinones, saponosides, sucres réducteurs. Mais les mucilages ont été rapportés chez D. corbisieri, D. gossweilerii, G. coriacea, P. suaveolens, et les tanins chez G. coriacea, M. acuminata, P. suaveolens. L‟évaluation de l‟activité antiradicalaire a été effectuée par une solution méthanolique du 1,1-diphényl-2-picrylhydrazyl (DPPH). Sur chromatographie sur couche mince (CCM) révélée au DPPH 2% ont révélé des composés actifs aux Rf 0,87 (DC), 0 (DG), 0,04 et 0,39 (GC), 0,01 ; 0,56 et 0,81 (MA), 0,97 (PS). Et, sur microplaque par le DPPH 0,004% au lecteur ELISA, les CI50 mesurées (concentration inhibitrice de 50%) de 156,97 ± 29,09µg/ml (DC), > 500µg/ml (DG), 58,23 ± 8,19µg/ml (GC), 83,33 ± 11,17µg/ml (MA), 36,03 ± 2,78µg/ml (PS) ont été trouvées. L‟évaluation de l‟activité antiplasmodiale des extraits contre le Plasmodium falciparum in vitro a donné des valeurs CI50 de 19,53 ± 3,63µg/ml (pour DC), 39,06 ± 3,40µg/ml (DG), 9,77 ± 1,51µg/ml (GC), 9,77µg/ml (MA), 9,77 ± 1,21µg/ml (PS). Ces résultats confirment que certaines plantes de la diète des bonobos contiennent des principes actifs qui pourront être utiles en thérapie chez les humains. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 64 Pratiques sociales liées à l’utilisation et entretien des moustiquaires dans la lutte contre le Paludisme à Kwamounth. Mulumbu Matubula Roger, Tshapenda, Longange, Nkayala, Binene, Manzambi, Lunkunku, Kebela, Wat‟senga. INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Une étude CAP a été menée à Kwamouth en 2012 pour documenter les facteurs socioculturels, renforcer les stratégies de promotion et la vulgarisation de la moustiquaire imprégnée (MIILD). Les résultats de cette enquête, sont les suivants : faible (18%) utilisation des MIILD, protection des jardins et produits agricole (81%), pour la pêche (40%) et comme filet des poteaux (3%), MIILD déchirées entretenues (12%). 54% d‟enquêtés n‟apprécient pas la MIILD à cause de sa chaleur et 64% pour ses grandes mailles. 79% des enquêtés pensent que les MIILD sont utilisées contre les nuisances, 49 % les utilisent pour se protéger contre les vecteurs du paludisme, 59% d‟enquêtés savent déployer correctement les MIILD. 48% les déploient avant 19 heure, 22% au moment du couché et 11% lorsqu‟il y a agression, 75% d‟utilisateurs préfèrent les MIILD au tissus doux. Les auteurs concluent que pour une utilisation efficiente des MIILD, il est indispensable que des informations appropriées soient fournies aux utilisateurs pendant la campagne de distribution. Mot clé : Utilisation entretien MIILD KWAMOUNTH Sensibilité de l’Anopheles gambiae ss en Laboratoire de l’INRB vis-à-vis des insecticides. Binene M.N.G, Manzambi Z.M., Mulumbu M.R, Fasine M.S., Samu M.O, Wat‟senga T.N.F, Muyembe T.J.J. INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. La résistance des Anophèles aux insecticides constitue un obstacle majeur dans la rupture de la chaîne de transmission du paludisme. Le Laboratoire d‟Entomologie Médicale de l‟Institut National de Recherche Biomédicale dispose depuis 2003 d‟une colonie d‟Anopheles gambiae ss principal vecteur du paludisme en RDC (Lehmann et al. 2003 ; Wat‟senga et al. 2005). Les auteurs ont évalué la sensibilité de ces moustiques selon les directives de l‟OMS (1970 ; 1981a) ; Avec 3 pyréthrinoïdes (deltaméthrine, perméthrine, lambdacyhalothrine), 1 organophosphoré (malathion), 2 carbamates (bendiocarb, propoxur) et 1 organochlorés (DDT). Les résultats ont montré que ces Anopheles gambiae ss sont sensibles aux pyréthrinoïdes (98,3%), carbamates (100%) et Organophosphorés (100%). Ils sont résistants vis-à-vis du DDT (45%). Les auteurs ont conclu que cette colonie constitue une réserve importante des moustiques pour la surveillance de la résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides. Mots clés : Anopheles gambiae ss ; Sensibilité et Résistance ; insecticides. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 65 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 66 Session Posters Vendredi 14 juin 2013 Session II: Bactériologie et Virologie Thème 3 : Bactériologie Aspect épidémiologique des maladies diarrhéiques dans l'aire de santé Irema. Ependja Towaka Antoine Division provinciale de la Santé, Kisangani, République Démocratique du Congo. Aspect épidémiologique des maladies diarrhéiques observées au centre de sante d‟Irema du 1 er janvier au 31 décembre 2011. Nos objectifs ont consisté à déterminer l‟aspect épidémiologique des maladies diarrhéiques au centre de santé Irema et évaluer la prise en charge de celles-ci par rapport au protocole de traitement de ces maladies. Par manque d‟une liste de sondage fiable, il ne nous a pas été possible d‟estimer la probabilité pour chaque élément de figurer dans l‟échantillon. De ce fait, nous avons eu recourt à l‟échantillonnage non probabiliste de convenance de 65 sujets. Cette étude rétrospective a choisi la technique documentaire. Les données ont été récoltées sur base des fiches et registres de consultation curatives selon les variables ci-après : âge, sexe, profession, lieu de provenance, diagnostic, facteurs de risque, signes cliniques, résultats de laboratoire, traitement reçu et modalité de sortie. Le pourcentage et la moyenne arithmétique nous ont permis d‟analyser et interpréter nos résultats. Au terme de ce travail, il nous est apparu que 56,9% des sujets enquêtés étaient de sexe masculin et âgé de 7 ans en moyenne. La diarrhée (80%), les vomissements (56,9%) ont dominé le tableau clinique. Les hypothèses cliniques ont révélé la diarrhée simple (53,8%) et la gastroentérite (36,9%) tandis que l‟eau de boisson (92,3%) était le facteur de risque commun à la majorité de cas. Nous avons enregistré 73,8% des malades guéris contre 26,2% de décès. Par rapport à la prise en charge, celle-ci était faite de SRO (66,1%), mebendazole (64,4%), sulfate de zinc (18,4%). Prevalence of Diarrhea in Under-five children and a challenge to family planning in Nigeria. King Odor and Rose Opara, Navitas College Sydney/University of Ibadan, Nigeria. This research work was carried out to find out the prevalence of diarrhea in children in Shabu town of Shabu Development Area Nasarawa and a challenge to family planning in Nigeria. This is imperative to provide an insight to health care personnel on how to manage signs and symptoms of under-five diarrhea effectively with effect of providing family planning strategies to parents. And to see health education as an important tool in the prevention of this disease. Fifty (50) subjects were randomly selected by simple random sampling technique and all the subjects were issued questionnaires which were used as instrument for data collection. Data collected were analyzed using frequency respondents view and percentage. From the data collected there is relationship between non-exclusively breast fed children and diarrhea because from the incidence rate in various age 50% of children between the age (0-1 yr) suffer diarrhea more than other ages and it is this period (0-1yr) most mothers do not practice exclusive breast feeding and family planning options. It was also found that diarrhea is the common childhood disease as 60% respondents indicated that diarrhea is a common cause of childhood morbidity and mortality while 20% indicated malaria, and 10% each revealed measles and pneumonia. The finding also revealed that 80% of the respondents strongly believed that using dirty feeding bottle can contribute to a child developing diarrhea and 20% disagreed. It was also showed that 80% of the population were of the view that practice of exclusive breast feeding, boiling of drinking water, washing of plates and preparation of food in a clean environment are the measures in preventing diarrhea among children including effective family planning options. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 67 Epidemic study of cholera in the far North region of Cameroon: The role of natural and social environment. Agborbock cliford ako, Dongmo Andre. University of Maroua, Cameroon. Cholera made an unforeseen appearance in the Far North region of Cameroon. Prompt medical intervention, health education and media awareness campaigns, epidemic cholera continued to spread throughout the Far North Region. In 2010 more than 6,239 cases were recorded and 417 dead with a CFR of 6.68%. The question then was, what factors played a role in the cholera epidemic of Cameroon? The objective of the study will be to investigate the possible role of the natural environment i.e. temperature, rainfall and humidity as the primary factors that influence cholera outbreaks in the Far North Region; on the basis of its uniqueness in climatic conditions as compared to other areas of Cameroon. The socio-economical and demographic factors shall be considered as factors that enhanced the spread of the Cholera. As such, the exploration of the Cholera Database by the use of spreadsheet, statistical correlations and spatial mapping using GIS technology to investigated the relationships between the different variables enhancing the spread of cholera. The age groups/sex groups highly affected will be determined. Key words: socio-economical, Climate, Poverty, Epidemic Cholera, GIS mapping. Prevalence of the agents responsible of the meningeal irritation syndrome in the emergency care unit in Cameroon. Abologo Azeme L., Ntsama Mbala C.M., Leme Banock L., Bilong Bilong C.F. Université de Yaoundé I, Cameroon. Background: Meningeal irritation syndrome refers to a range of symptoms that necessitate emergency management. Clinically, it‟s an expression of an irritation of the meninges combining headache, fever, neck stiffness, altered consciousness and vomiting. Possible causes may vary from encephalitis from HIV, malaria, septicemia, meningitis and so one. The present study aimed at determining the prevalence of bacterial and fungal meningitis or other causative agents responsible of the meningeal irritation syndrome in the emergency care unit of the Yaoundé central hospital. Methods: A prospective study was carried out from January to May 2009 with 2656 patients. Clinical consultation was conducted to diagnose patients that were suffering from meningeal irritation syndrome; biochemical and microbial analysis were conducted in order to determine the different agents that were responsible. Sensitivity test to antibiotics on bacteria that were isolated was also done. Results: 47 patients (1.8%) were eligible. The origins of the meningeal irritation syndrome were diverse in the different patients. 5 sources could be identified, with encephalitis from HIV (19.2 1%), malaria (19.2%) and bacterial meningitis (17%), being the main actors; fungal meningitis (10.6%) and septicaemia (2.1%) were the other origins. Cryptococcal meningitis was in 100% of cases, associated with AIDS. Conclusion: Although the rate of meningeal irritation syndrome seems to be low, it deserves a special attention since the immune compromised patients were the most affected. Keywords: meningeal irritation syndrome; meningitis; HIV; antibiotics. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 68 Méningite bactérienne pédiatrique chez les moins de 5 ans, CHU Antananarivo (Réseau Africain, (2011-2012). A. Rakotoarisoa, N. Randretsaholy, R. Rabengodona, P. Rabehevitra, D. Ranoaritiana, B. Rafenoharisoa, L. M. Rakotomanga, A. L. Robinson, R. LepecA. E. Randrianarivo-Solofoniaina. Direction de la Veille sanitaire et de la surveillance, Antananari, Madagascar. En l‟an 2000 l‟Haemophilus influenzae (Hib) était la deuxième cause des méningites bactériennes à Madagascar. Après l‟introduction du vaccin anti-Hib en 2008, l‟OMS/AFRO a mis en place un réseau de surveillance sentinelle des méningites bactériennes en milieu pédiatrique en Afrique (Hib-MBP). L‟Hôpital Universitaire Mère Enfant de Tsaralalàna (HUMET) est le seul site sentinelle du réseau à Madagascar. Les objectifs sont de suivre les tendances en termes de morbidité et de mortalité et de mesurer la proportion des méningites à Hib, Streptococcus pneumoniae, Streptococcus B et Neisseria meningitis chez moins de 5 ans. Nous avons réalisé une première étude descriptive des cas de méningite enregistrés au sein du laboratoire de l‟HUMET durant la période d‟avril 2011 au mois de février 2012. Un cas suspect est défini comme toute personne présentant une fièvre (>38° C) apparue subitement et l‟un des signes suivants : raideur de nuque, conscience altérée ou autres signes méningés. Un cas est confirmé après isolement du germe pathogène par culture ou détection de l‟antigène soluble par le test PASTOREX® sur le liquide céphalo-rachidien (LCR). Nous avons recensés 412 cas suspects. L‟âge médian est de 10 mois. Le taux de létalité est de 19,8%. La proportion de LCR troubles est de 3,4% (14/412). Nos résultats montrent que la méningite à Streptocoque pneumoniae est le plus fréquent 79,3%, mais elle a augmenté par rapport à l‟année 2000 où la proportion était 34% des cas diagnostiqué positifs. La proportion de la méningite à Haemophilus a passée de 32% à 0%, quatre ans après l‟introduction du vaccin Hib, ce qui suggère un impact positif du vaccin. La proportion de la méningite à méningocoque reste inchangée à 7%. Afin d‟avoir une représentativité géographique au niveau national, nous recommandons d‟étendre la surveillance à d‟autres sites dans les hôpitaux de province. Perforation Typhique au Complexe Hospitalier de Kananga. Barth Muanza et Zed Ilunga. Complexe Hospitalier de Kananga, République Démocratique du Congo. La perforation intestinale d‟origine typhique est une complication de la fièvre typhoïde nécessitant une intervention chirurgicale d‟urgence. Nous rapportons une expérience de cinq ans de sa prise en charge au Complexe Hospitalier de Kananga (République Démocratique du Congo). Notre série comportait 41patients (23 hommes et 18 femmes) d'un âge moyen de 22,19 ans. Tous présentaient un tableau de péritonite aiguë généralisée. Nous les avons divisés en deux groupes selon qu‟ils étaient opérés ou pas, respectivement groupe 1, n=26 et groupe 2, n=15. 7,7% des patients opérés avaient des conditions socio-économiques aisées contre 0% des patients non opérés. 93,3% des patients non opérés n‟étaient pas en mesure de supporter le coût de la numération de globules blancs, le Widal et la radiographie de l‟abdomen sans préparation contre 80,8% des patients opérés. La fistule stercorale semble être la complication la plus fréquente (38,5%, n=26) chez les opérés, pas remarquable chez les non opérés. La durée moyenne d‟hospitalisation était plus longue chez les opérés 40,46 jours que chez les non opérés 4,33 jours. Le taux de mortalité était faible chez les opérés 19,2 % par rapport aux non opérés 33,3%. Le décès chez les non opérés est dû à l‟évolution naturelle de la péritonite, tandis que chez les opérés, il est dû aux complications post-opératoires. A l'inverse, le sexe, l‟âge, l‟occupation et le milieu de provenance ne diffèrent pas de manière significative dans les 2 groupes. L‟intervention chirurgicale semble donc donner les meilleurs résultats. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 69 Typhoid fever in a vaccinated traveller : Case Report. Ricardo Pereira Igreja ; Ronaldo Galdino Campos. Faculdade de Medicina, Universidade Federal do Rio de Janeiro, Rio de Janeiro, Brasil. Typhoid fever is a serious systemic infection caused by the enteric pathogen Salmonella enterica serovar Typhi. S. Typhi is spread by the faecal–oral route. Enteric fever also affects short-term and longterm travellers bound to highly endemic areas. A 30-year old man presented in Rio de Janeiro with malaise, fever and diarrhea that not improved after symptomatic treatment. He was hospitalized and treatment was started with ciprofloxacin intravenously. Laboratory findings showed mild thrombocytopenia and elevated transaminases. There was not leucopenia. Blood cultures were negatives but Widal test against somatic (O) antigens was reagent (1:320). He was discharged after 5 days and treatment was completed with oral ciprofloxacin. The man was born in Australia and he lived in New Zealand where he was vaccinated for typhoid fever (Vi polysaccharide). Before arrival in Brazil he had travelled in Bolivia and Peru for about a month. Currently, 2 typhoid vaccines of demonstrated safety and efficacy are available on the international market, namely the parenteral Vi polysaccharide vaccine and the live, oral Ty21a vaccine. The Vi polysaccharide vaccine elicits serum IgG Vi antibody responses in 85–95% of adults and children aged >2 years. The WHO position on typhoid vaccines is that both the parenteral Vi-based polysaccharide vaccine and the live oral Ty21a vaccine are internationally available typhoid vaccines with proven safety, efficacy and programmatic impact. Typhoid fever vaccination may be offered to travellers to destinations where the risk of typhoid fever is high, especially to those staying in endemic areas for >1 month and/or in locations where antibioticresistant strains of S. Typhi are prevalent. Although the Vi and the Ty21a vaccines provide appreciable levels of protection and have a good record of safety, improved vaccines against typhoid fever are desirable. Tétanos de la femme en âge de procréer : aspects cliniques et évolutifs dans le service des maladies infectieuses de Conakry. Traoré FA, Sako FB, Tounkara TM, Traoré F, Traoré M, Kpamy DO, Doumbouya M. Service des Maladies Infectieuses de l'hopital Donka, Conakry, Guinée. Il s‟agissait d‟une étude rétrospective descriptive d‟une durée de dix ans concernant les dossiers des patientes âgées de 15 à 49 ans hospitalisées pour tétanos. Sur les 7455 patients hospitalisés, nous avons dénombré 239 cas de tétanos dont 22 chez les femmes en âge de procréer. L‟âge moyen des patientes était de 32 ans. Les actes médicaux ont représenté la porte d‟entrée principale dans 9 cas. Sur le plan clinique, l‟incubation était inférieure à sept jours chez six patientes avec une invasion inférieure à deux jours chez huit d‟entre elles. Toutes les patientes avaient un trismus ; la dysphagie était retrouvée dans 19 cas. Treize patientes présentaient des paroxysmes sur fond de contractures généralisées. Le stade II de la classification de Mollaret a été retrouvé chez 21 patientes et 12 pouvaient être classées dans le groupe II du score de Dakar. Nous avons enregistré 12 décès et la durée moyenne d‟hospitalisation a été de 21 jours. Ce travail rétrospectif permettra de justifier un renforcement des campagnes de vaccination et surtout la mise en place d‟une politique de rappels vaccinaux pour mettre fin à cette affection. Mots clés : Tétanos, Femme, Guinée. Connaissances et pratiques de la biosécurité dans les laboratoires cliniques. Cas de la ville de Kinshasa. Motuta AC, Mpanya A, Maketa V, Mukele R, Lubanza S, Vuna M., Nabazungu F, Lutumba P. Université Technologique Bel Campus, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Objectif : Documenter la conformité des laboratoires cliniques de Kinshasa en rapport avec les normes de biosécurité. Méthodes : Etude transversale descriptive combinant deux approches, qualitative et quantitative menée dans les laboratoires de Kinshasa entre le mois de septembre et novembre 2012. Résultats : Vingt-quatre laboratoires cliniques enquêtés et 55 interviews réalisés sur les connaissances de la biosécurité auprès des prestataires des laboratoires. Les jeunes laborantins ont une bonne connaissance sur la biosécurité, dans plus de 58% les laborantins mangeaient et buvaient au laboratoire, 45% conservaient les aliments dans les réfrigérateurs. Cinq mesures sur les 118 recherchées ont été appliquées dans la totalité des laboratoires enquêtés. Conclusion : Sensibilisation, formation, recyclage tant de travailleurs de laboratoire que de leurs responsables sont nécessaires pour une meilleure pratique de la biosécurité. Mots clé : Connaissances, pratiques, biosécurité, laboratoires cliniques, Kinshasa Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 70 Thème 4 : Virologie Rabies in Democratic Republic of the Congo: a forgotten situation. Pyana P., Makumyaviri I., Lukusa N., Kasongo E., Balongola I., KanyongaT., Mola M., Karhemere S. Institut National de Recherche Biomédicale, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Rabies is a life-threatening neglected disease causing in excess of 55,000 humans deaths worldwide, with 99 percent of cases transmitted by dog bites. In DR Congo, epidemics of rabies in the past two years have resulted in an estimated 74 human deaths, although the true number of deaths is not known. Some towns such as Kinshasa, Matadi, Kikwit and Kimpese experienced a severe outbreak in 2011. In these four towns in 2011, a total of 1746 bite cases and 37 deaths were reported. In many provinces, rabies awareness is low, with little knowledge concerning the risk of disease from dog bites, the importance of prompt wound treatment and post-exposure prophylaxis. Following recent outbreaks, authorities decided to kill all stray and unvaccinated dogs, during a dog vaccination campaign, without adequate supervision or means to measure the effectiveness of the strategy. Post-exposure prophylaxis and diagnostic testing by immunofluorescence are very expensive in DR Congo. Since January 2010 until now, we received 15 samples which one saliva from human and 14 brains from animals essentially from dogs. The results had shown that saliva and nine of the eleven dogs‟ brains positives at direct Rapid Immunohistochemestry Test (dRIT). Knowledge, Attitudes and Practices study has been carried out in three provinces with the collaboration of CDC / Atlanta and the INRB, to educate communities at risk of dog bites and estimate the dog population. This KAP survey will generate data needed for development of a national rabies control program. Pyana Pati: [email protected] Les morsures de chiens dans l'épidémiologie de la rage à Brazzaville. Mabouaka A.1, Mokondju Mobe E.2, Mboumba Kay D.3, Dosso Yovo², Boutoto A.², Mfoundou T²., Miassangoumouka JP3 et H. Banga –Mbojo1-3 1 Ecole Nationale Supérieure d‟Agronomie et de Foresterie B.P 69 Brazzaville, Congo 2 Centre de recherches vétérinaires et zootechniques, B.P 579, Brazzaville Congo 3 Laboratoire National de Santé Publique Brazzaville, Congo La rage est une infection zoonotique transmise directement à l‟homme lors d‟une morsure, une griffure ou un léchage par des animaux à sang chaud. Une enquête rétrospective a été réalisée à Brazzaville sur un échantillon de 888 personnes mordues de 2007 à 2010. Les indicateurs épidémiologiques, en l‟occurrence la prévalence et l‟incidence ont été évalués. Les résultats ont montré que la prévalence moyenne est de 1,61 morsure pour 10.000 habitants. Elle est plus élevée à Moungali, (2,85 pour 10.000 habitants), à Makélékélé (2,06 pour 10.000) habitants et dans les classes d‟âges de 51à 60 ans. L‟incidence a été en moyenne de 34 nouveaux cas par an. Elle a été plus élevée dans la classe d‟âge de 0-10 ans. Dans cette dernière classe; un enfant est mordu chaque semaine à Brazzaville. Le chien a été le principal animal mordeur (avec 95% des cas) et attaque beaucoup plus les membres inférieurs. La vaccination post- exposition a été appliquée à 97,97% de mordus pour un coût de 47 030 FCFA par morsure. De même, aucun animal mordeur n‟a été vacciné. L‟étude a relevé plusieurs incohérences entre les services relevant de la recherche scientifique, la santé et la médecine vétérinaire. Cette enquête suggère une implication de tous les services ayant à charge la santé publique. Reported cases of dog bites from 2007-2012 at Nyanya, Abuja, Nigeria. Osunderu Oluwakemi Abosede and Akere Esther Opeyemi. Fed.Coll. of Complementary & Alternative Medecine, Abuja, Nigeria. The study spanned from 2007- 2012 on reported cases of dog bite in humans at the General Hospital in Nyanya, Abuja FCT. The aim of the study was to assess the risk rabies constitute to the public in Abuja, the Federal Capital Territory. Despite the regulation on rabies, dog movement and population control (WHO, 1979 and WHO, 2004), rabies remains a public health problem in Nigeria. Most of the reported cases of rabies deaths in man and canines are associated with unvaccinated dogs; this can be prevented if appropriate measures can be taken. A total of 50 cases were reported, 100% of the cases were due to dog exposure. Male children had highest cases of 76%, female children; 22% and male adult case of 2%. From the exposure cases, 6%of the cases were confirmed rabies. The victims were males; Children between the ages 0 – 19 years accounted for 98% of the reported cases while only 2% occurred in adult. The research design used was a retrospective study of past medical records of patients which were randomly selected for the study. Data collected were analyzed using table of frequency and percentage. This research indicated an initial high prevalence and later low prevalence of dog bite in Abuja; the low rate may be attributed to under-reporting. Key Words: Dog bites, Rabies, Children, Hospital and Abuja. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 71 L’approche « Une Santé » et sa valeur ajoutée dans la lutte contre la rage au Cameroun. Loul Séverin ; Yomog Mathieu ; Dibongue Elisabeth ; Kuete Fidèle ; Kwenkam Paul. Ministère de l'Élevage, des Pêches et des Industries, Yaoundé, Cameroun. La rage est endémique au Cameroun. Ces dernières décennies, la lutte contre cette maladie a été régulièrement menée par les acteurs de la santé animale et humaine en l‟absence d‟une collaboration formelle entre les deux secteurs. La conséquence est sa recrudescence démontrant ainsi une faiblesse de cette méthode de lutte. La mise en place par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, d‟un Comité interministériel en charge d‟élaborer la Stratégie « Une Santé » et le programme « zoonose » a favorisé en 2012, une collaboration multisectorielle et interdisciplinaire autour de la lutte contre la rage. Dans cet article, les résultats préliminaires déjà enregistrés en 2012 dans la lutte contre la rage et grâce à une collaboration multisectorielle, sont comparés à ceux habituellement enregistrés, démontrant ainsi l‟intérêt de la mise en application du concept « Une Santé ». L‟on peut ainsi noter un renforcement de la plate-forme d‟échange d‟information dans la suspicion, le diagnostic de laboratoire et des conventions de collaboration. Ajouté à cela, la mise en œuvre des activités multisectorielles et interdisciplinaires lors des investigations, la sensibilisation et la formation des acteurs y compris ceux en charge de la santé environnementale. Ces résultats constituent une amorce de l‟intérêt de l‟application du concept « Une Santé » dans la lutte contre les zoonoses en général et de la rage en particulier. La volonté politique au plus haut niveau de l‟état à travers une institutionnalisation du concept « Une Santé » s‟est avérée une amorce déterminante pour entrevoir une lutte efficace. La fièvre de la Vallée du Rift en Mauritanie : Rétrospective des épidémies de 1987 à 2012. Ould EL Mamy AB, Kane Y, Lancelot R, Cêtre-Sossah C. CNERV, Nouakchott, Mauritanie. La Fièvre de la vallée du Rift (FVR) est une zoonose due à un virus appartenant au genre Phlebovirus et véhiculée par des arthropodes, en particulier les genres Aedes et Culex. Considérée au départ comme assez bénigne et localisée, la maladie a prouvé le contraire depuis son extension en Egypte en 1977, puis en Afrique de l‟Ouest (1987) et par la suite en péninsule arabique (2000). La première épidémie, survenue en 1987 au Trarza a fait plus de 300 décès et engendré des vagues d‟avortement chez les ruminants domestiques. Un système de surveillance par les troupeaux sentinelles de petits ruminants a été mis en place à partir de 2000, dans les zones considérées à risque. Il a pu révéler, au sein de ces troupeaux sentinelles, entre 2000 et 2003 une circulation à bas bruit signifiant un maintien du virus au sein de la population de vecteurs. Ce système a également révélé l‟exposition au risque de certaines zones notamment le nord pour lequel aucune donnée n‟était disponible. En 2010, une épidémie inattendue est survenue en Adrar faisant 13 décès, des vagues d‟avortements chez les ruminants et surtout beaucoup de mortalités chez le dromadaire, jusque-là considéré comme espèce peu sensible à la FVR. En 2012, soit moins de deux ans après l‟épidémie de l‟Adrar, des foyers ont éclaté au Tagant, les deux Hodhs, l‟Assaba, le Brakna et le Gorgol. L‟analyse des 1863 prélèvements réalisés dans le cadre d‟une enquête épidémiologique nationale, a confirmé l‟existence de foyers dans les zones citées. Les services de santé ont rapporté 35 cas dont 19 décès. Si l‟épidémie de 1987 est fortement corrélée à la mise en place du barrage de Diama, celle de 2010 et 2012 sont plus attribuées aux fortes précipitations pluviométriques enregistrées au cours de ces deux années. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 72 Unexpected Rift Valley Fever outbreak in Northern Mauritania affects camels, small ruminants and humans. Ould EL Mamy, AB., Ould Baba Gueya, M., A., Barry, Y., Isselmou, K., Dia, ML., Hampate, B., Diallo Mamadou Y, Ould Brahim El Kory M, Diop M., Thiongane, Y., Plee, L., Puech, L., Claes, F., de La Rocque. S., Bengoumi, M., Doumbia. Centre National d'Elevage ete de recherches Vétérinaire, Nouakchott, Mauritanie. End of September-beginning of October 2010 unprecedented rainfall created large ponds of water in the oases of the Saharan region of Adrar, Northern Mauritania. Such rains had not been observed for decades, and the locals refer to 1956 to describe similar events. This climatic event translated in unusual growth of vegetation, attracting shepherds and pastoralists from remote areas, including South and Southeastern regions of the country. It also favored the multiplication in high densities of several species of mosquitoes, mainly from the genus Culex and including competent vectors for major arboviruses. Few weeks after these rains, severe outbreaks of malaria and Rift Valley fever (RVF) were reported in several oases (“Graret”) of the Adrar region. Interestingly the first probable reportable case in livestock was a sick dromedary camel during the last week of October 2010 in the Aoujeft area, with symptoms evocating pasteurellosis. Two weeks after this index case additional camel cases, abortion storms in small ruminants and human fatalities (hemorrhagic fever, icteria, and nervous symptoms) were massively reported. At the end of December 2010, a total of 63 human cases, including 13 deaths, were officially reported, but the real number is probably much higher due to the remoteness of the affected area. First serological results indicate an IgM/IgG prevalence reaching 33% in camels and 44% in small ruminants, respectively. IgM was as high as 43% in Adrar, and even reached 54% in the Eastern Inchiri area. Interestingly, a significant number of camel samples showed positive RT-PCR results, while IgM ELISA and serum neutralization test were still negative, indicating an onset of infection. Contribution à l'étude portant sur le comportement des parents face à la vaccination de leurs enfants à Opala. Ependja Towaka Antoine Division provinciale de la Santé, Kisangani, République Démocratique du Congo. Contribution à l‟étude des facteurs associés aux comportements des parents dans la vaccination de leurs enfants à Opala. Notre travail a consisté à identifier les facteurs associés aux comportements des parents face à la vaccination. Il s‟est agi d‟une étude prospective portant sur un échantillon de commodité de 64 parents. Les informations ont été recueillies sur base d‟un questionnaire. Nous avons procédé à la quantification des réponses élaborées selon les fréquences et traduites sur les tableaux. L‟analyse et l‟interprétation des résultats ont été rendues disponibles à l‟aide de Khi carré au seuil de 5%. A l‟issu de cette recherche, nous avons observé que 57,8% des parents à prédominance féminine (71,9%) étaient âgés de 15 à 25 ans. Ceux pratiquant la religion catholique et les Eglises de réveil ont représenté chacune 20,3% parmi lesquels 50% étaient du niveau d‟études secondaires. Le rang de naissance était situé entre 1 à 3(48,4%) et 60,9% de ses enfants étaient des filles. Le faible niveau de connaissance des parents sur la vaccination était associé à la non adhésion. Les Infirmiers (60,9%) étaient les vaccinateurs préférés par la majorité de nos sujets tandis que la voie orale (76,6%) était la mieux indiquée. Plusieurs malentendus autour de vaccins ou la vaccination ont été soulevés par nos enquêtés notamment le gaspillage d‟argent et d‟énergie contre la poliomyélite alors que tant de besoins de base restent insatisfait (89%), la stérilité induite par le vaccin (39%), les intentions noires cachées derrière la vaccination (51,5%) et l‟intoxication vaccinale (31,2%). Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 73 High prevalence of Parvovirus B19 in children suspected of Measles in DRC. Wawina Tony, INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Febrile rash illnesses are common in children and the most frequent etiologies are measles and rubella. Since 2004, the DRC national surveillance system for measles collected blood sample from children who met the WHO clinical case definition of measles (defined as fever and macula-papular rash accompanied by at least one of the following symptoms: cough, coryza, or conjunctivitis, in any individual, regardless of age or vaccination status). Only 60% of tested samples were confirmed either measles or rubella, suggesting the existence of other viral etiologies in febrile rash illnesses. Our study aim was to estimate the prevalence of B19 parvovirus, another childhood rash illness virus, among children with fever and rash diseases. Between January and December 2011, measles- and rubella- negative sera collected from 177 children under 5 years of age were screened for B19 infection with enzyme-linked immunosorbent assays (ELISAs) using Ridascreen® Parvovirus B19 IgM kit (Ref K6031). Overall, 108 (61%) out of 177 tested samples were positive for parvovirus B19-IgM antibodies and most of the positive sample 27 (24, 8%) originated from the Katanga province. The majority of the positive cases (31%) occurred among those aged 4-5 years and most cases were recorded between January and March. This report reveals a high prevalence of B19 parvovirus in children suspected of measles illness in DRC and highlights the needs to extend the surveillance of measles diseases to other viral pathogens in DRC. Key words: Parvovirus B19, Prevalence, Measles, Rubella, DRC. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 74 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 75 Sessions Posters Samedi 15 juin 2013 Session III: Mycobactérie, THA et Autres Maladies Tropicales Négligées Thème 5 : Trypanosomiase Humaine Africaine Luminescent Multiplex Viability Assay for Trypanosoma brucei gambiense. Nick Van Reet, Pati Pyana, Stijn Rogé, Filip Claes &Philippe Büscher. Institute of Tropical Medicine, Anvers, Belgique. New trypanotoxic compounds for the treatment of human African trypanosomiasis (HAT) are urgently required. Despite the fact that T.b. gambiense is the leading cause of HAT, compound screening tests are usually performed on non gambiense strains. The fact that T.b. gambiense is often not the prime target organism in drug discovery may be attributable to the difficulties in working with this parasite subspecies and the lack of an efficient viability assay to monitor drug efficacy. In this study, a T.b. gambiense strain that was recently isolated in the Democratic Republic of the Congo was made bioluminescent by transfection with Renilla luciferase (RLuc). A luminescent multiplex viability assay (LMVA), based on the luminescent detection of both Renilla luciferase activity and the ATP content of the parasite cells within the same well, was tested for sensitivity and linearity of response by relating the luminescent signals of each test to the number of viable trypanosomes. Next, the performance of the LMVA was compared to the fluorimetric resazurin viability assay for drug sensitivity testing of eflornithine. Transfection with RLuc did not alter the in vitro and in vivo growth characteristics of the T.b. gambiense strain. Both independent assays of the LMVA correlated well with the cell density during growth as long slender bloodstream forms. The LMVA has a lower detection limit of 2 x 104 cells ml-1 and is linear up to 106 cells ml-1. The IC50 value for eflornithine of the RLuc population was similar to that of the wild type when determined with either the fluorimetric resazurin method or the LMVA. However, LMVA has some advantages over the resazurin assay for T.b. gambiense: measurement of viability can be performed within less time thus enabling time-to-kill measurements and two independent viability assays are performed in the same experiment. Résultats de la surveillance vectorielle de la Glossina fuscipes quanzensis en périphéries de la ville de Kinshasa/RDC. Pankwa W, Mayu K., Mazambi ZM, Binene M, Fasine M, Mulumbu M, Wat‟senga T, JJ Muyembe. Institut National de Recherche Biomédicale (I.N.R.B.) Kinshasa, République Démocratique du Congo. En 1999, des glossines ont été capturées dans la Ville Province de Kinshasa et ses environs alors que la région était indemne de glossines depuis 1935. Pour éviter l‟émergence de la trypanosomiase humaine africaine (THA), une lutte contre les glossines a été menée de 2004 à 2006 dans cette région en utilisant des pièges monoconiques. Les pièges ont été déployés dans les vallées de Funa et Lukaya et les glossines capturées ont été identifiées selon Pire, 1948 et Brunhes et al. 1994. Avec 213 pièges installés dans cette région, 27758 glossines ont été capturées dont 18275 en 2004, 2821glossines en 2005 et 6662 glossines en 2006 avec des densités relatives apparentes (DRA) respectives de 0,73 ; 0,13 ; 0,21 glossines par piège et par an. Bien que faibles, les auteurs considèrent que les pièges étaient efficaces et qu‟ils pourraient constituer un matériel approprié pour diminuer les densités des vecteurs de la trypanosomiase humaine africaine dans la région de Kinshasa. Ils souhaitent que cette activité soit étendue dans d‟autres foyers à glossines en RDC. La distribution des Glossine fuscipes quanzensis et variation de la densité apparente dans la Vallée de la Lukaya à Kinshasa. Binene Mbuka Guillaume. INRB, Kinshasa, République Démocratique du Congo. L‟extension de la ville de Kinshasa vers les zones à glossines a favorisé la cohabitation entre les glossines et l‟homme. Cette situation a eu un impact négatif sur les populations de Kinshasa dans la mesure où des cas de trypanosomiase humaine africaine (THA) y sont régulièrement identifiés. Pour évaluer l‟impact des pièges sur les densités de glossines, une étude a été menée dans la Vallée de la Lukaya entre 2004 et 2005 : des pièges monosconiques ont été installés aux abords des porcheries, baignades, puits d‟eaux, campements, cultures et sentiers. Les glossines capturées ont été identifiées selon Brunhes et al, 1994 et Pire, 1948. Les densités relatives apparentes (DRA) étaient plus élevées dans les environs de porcheries en 2004 : 57% ; n= 10416 et 35% ; n= 975 en 2005 suivit de cultures 17 % ; n=3112 en 2004 et 30% ; n=851 en 2005. Des comparaisons des moyennes des DRA pour les deux saisons de 2004 et 2005 effectuées avec le T de Student au seuil de 5% n‟ont pas montré une différence statistique significative pour p=0,2988 en saisons de pluie et p=0,1072 en saison sèche. Mots clés : Glossine fuscipes quanzensis, distribution, densité apparente, Lukaya. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 76 Lutte adaptée à une endémicité persistante. Dr Sese Claude, Dr Mbo florent, Dr Lumbala Crispin et Dr Kumpel Justin PNLTHA, Kinshasa, République Démocratique du Congo. La réduction de l‟endémie sommeilleuse est significative entre 2008 et 2012, de 26318 à 5629 nouveaux cas (cas sérologiques exclus), malgré cette évolution deux provinces, le Bandundu et le Kasaï Oriental ont une réduction lente et une persistante de l‟endémie dans 6 zones de santé. Certains villages et aires de santé ont connu plus de 5 passages des unités mobiles, chaque année sans intervalle mais l‟endémicité est restée élevée et persistante. La persistance et le degré élevé d‟endémicité ont conduit à la recherche d‟une stratégie appropriée ciblant les villages ou aires de santé concernées. Les actions de grande envergure consistant à renforcer le dépistage actif moyennant un appui de plusieurs équipes mobiles dans une aire de santé, une forte implication des équipes cadres des zones de santé, des autorités d‟entités administratives et des communautés, un recensement exhaustif et porte à porte de la population, une application systématique des techniques de dépistage et de diagnostic plus sensibles, une lutte anti vectorielle renforcée, une récupération immédiatement des non répondants et un appui supplémentaire par rapport au dépistage actif ordinaire. Depuis 2009, elles ont été appliquées dans les aires de santé à endémicité persistante des zones de santé de Bonga Yassa, de Kwamouth et de Bolobo dans la province de Bandundu, de Bibanga, de Mulumba et Tshikula dans les provinces du Kasaï. La réduction de l‟endémie après deux actions est très remarquable, Les taux de réduction de nouveaux cas dans les aires de santé d‟intervention varient entre 69% et 96% pour les aires de santé du Kasaï Oriental et entre 63 et 94% pour les aires de santé de Bandundu. Le renforcement ciblé du dépistage actif semble être la stratégie la mieux indiquée pour la lutte contre la THA dans les villages ou aires de santé à endémicité persistante en RDC. Attitudes et pratiques des cliniciens sur la gestion diagnostic des maladies infectieuses (THA y compris) en zone rurale. Mpanya A, Hendrickx D, Baloji S, Lefèvre P, Boelaert M, Lutumba P. PNLTHA RD Congo, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Les options thérapeutiques et les outils de diagnostic des maladies infectieuses avec trouble neurologique (THA y compris) sont très limités surtout en zone rurale. La gestion diagnostic est très peu documentée dans les conditions de faibles ressources. Nous pensons que les cliniciens développent des attitudes et pratiques en rapport avec la gestion diagnostic de ces maladies. Pour comprendre ces démarches diagnostic, nous avons réalisé des observations des consultations des cliniciens, nous avons fait des entretiens individuels et en groupes avec les cliniciens dans deux zones de santé rurales du Bandundu en RD Congo. Les cliniciens recourent moins aux outils de confirmation diagnostique en milieu rural. Dans la majorité de cas le traitement est déjà instauré sans attendre les résultats des examens de laboratoire demandés qui arrivent soit en retard soit ne sont pas fait par les malades. Les cliniciens disent que le manque d‟argent et le fait que le clinicien est perçu comme un petit dieu capable d‟identifier directement la cause de la maladie est la raison majeure. Le transfert d‟un malade est perçu dans le milieu comme un échec du clinicien, le sorcier est à rechercher dans la famille du malade avant de retourner encore à l‟hôpital. L‟amélioration de la gestion diagnostic des maladies infectieuse en milieu rural est possible en agissant sur la perception communautaire du clinicien et le niveau de vie des communautés. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 77 Diagnosing the disease or the parasite ? Hervé Sèna Vitouley, Issa Sidibe, Zakaria Bengaly, Tanguy Marcotty, Jan Van Den Abbeele and Vincent Delespaux. Institut de Médecine Tropicale d'Anvers, Belgique. To assess the impact of animal trypanosomosis and the effect of drug resistance on the health of small ruminants, twelve T. vivax isolates in Burkina Faso were injected into 12 groups of 5 Sahelian goats, two being treated with 3.5 mg/kg body weight diminazene aceturate (DA), two with 0.5 mg/kg body weight isometamidium chloride (ISM) and one left untreated as control. A monitoring was performed every 5 days for 100 days to evaluate the parasitaemia by buffy coat examination, the hematocrit and the body weight. Among the 12 groups, 6 were additionally monitored using a trypanosome specific 18S-PCR-RFLP every 5 days from day 30 to day 100 to verify the clearance of the parasites. In six groups of goats, trypanosomes disappeared after treatment, five groups showed relapses in at least one goat treated with ISM and one group showed relapses in one goat treated with DA and one with ISM. For the 6 groups that were screened both using microscopic examination and trypanosome specific 18SPCR-RFLP, the following results were observed: for the groups treated with DA, no relapses by microscopic examination and 83.3% (10/12) using the 18S-PCR-RFLP. For the groups treated with ISM, 25% (3/12) relapses by microscopic examination and 83.3% with the 18S-PCR-RFLP (10/12). The evolution of the PCV and the weight during the observation period from relapsing (either by microscopical examination or by 18S-PCR-RFLP diagnosis) and non-relapsing animals were compared. The relative average PCV in goats that relapsed microscopically, decreased significantly more than in non-relapsing goats. This difference was not significant when relapses were detected using PCR. Relapses after treatment where the host controls the parasitaemia to a level below the sensitivity of the microscopical examination do not affect body weight nor PCV. Recherche du réservoir animal de Trypanosoma brucei gambiense dans le foyer endémique de la maladie du sommeil de Masimanimba, Bandundu, RD Congo. Ali Ekangu R, Kavunga H, Muvemba M, Masumu J, Büscher P, Mumba Ngoyi D. INRB/ UNIKIN, République Démocratique du Congo. La prévalence de la Trypanosomiase Humaine Africaine (THA) reste élevée dans certains foyers en République Démocratique du Congo (RDC) malgré tous les moyens de lutte qui y sont déployés. Certains auteurs ont émis l‟idée de l‟existence d‟un réservoir animal, domestique ou sauvage, de Trypanosoma brucei gambiense (T.b.gambiense) qui entretiendrait la maladie. Dans le but de mettre éventuellement en évidence l'existence d'un tel réservoir en RDC, nous avons mené une étude dans la zone de santé de Masimanimba qui est endémique de la THA. Le sang, le sérum et le plasma d‟animaux domestiques et des rongeurs sauvages ont été prélevés. L‟échantillonnage a porté sur 135 échantillons représentant 2 taxa, les artiodactyla et les rongeurs dont 99 animaux domestiques comprenant 4 espèces et 36 animaux sauvages avec 5 espèces. L‟examen parasitologique par Centrifugation en Tube Capillaire (CTC) sur terrain n‟a relevé qu‟un seul cas positif, un porc chez qui on a détecté un trypanosome, tandis que les tests PCR spécifiques aux Trypanozoon, M18S et ITS1, ont montré respectivement que 14% d‟animaux domestiques et 8% d‟animaux sauvages pour M18S et 8% d‟animaux domestiques et 0,5% d‟animaux sauvages pour ITS1 sont porteurs d‟un trypanosome appartenant au sous genre (T.brucei spp). Les travaux pour différencier les sous-espèces de Trypanosoma brucei sont en cours. Cette étude tend à démontrer que les animaux domestiques et sauvages pourraient constituer un réservoir de T.b. gambiense, dont l‟importance épidémiologique reste à déterminer. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 78 Development of rapid diagnostic tests for surra based on recombinant Trypanosoma evansi RoTat 1.2 variant surface glycoprotein. Rogé S., Baelmans R., Wouters I., Jacquet D., Guisez Y., Gilleman Q., Simon T. and Büscher P. Institut de Médicine Tropicale, Anvers, Belgique. Serodiagnosis of surra, which causes vast economic losses in livestock, is still based on native antigens purified from bloodstream form Trypanosoma (T.) evansi grown in rodents. To avoid the use of laboratory rodents in antigen preparation we expressed the N-terminal part of the variant surface glycoprotein (VSG) RoTat 1.2, cloned from T. evansi gDNA, recombinantly in Pichia pastoris. The secreted recombinant RoTat 1.2 was affinity purified with yields of up to 10 mg per liter cell culture. The diagnostic potential of the recombinant protein was confirmed through ELISA on pre-immune and immune serum samples of 25 goats experimentally infected with T. evansi and on 185 sera of naturally infected and control dromedary camels. Next, an agglutination test was developed through coupling of the recombinant RoTat 1.2 to latex particles (rLATEX/T.evansi). This test was evaluated against 603 camel, 224 water buffalo, 696 bovine, 50 horse, 25 dog and 88 sheep sera and compared to the existing CATT/T.evansi agglutination test with immune trypanolysis as golden standard. The rLATEX/T.evansi showed a higher sensitivity (89 % vs. 80 %) and specificity (97 % vs. 95 %). Furthermore, Coris BioConcept developed a lateral flow singular test format based on the recombinant RoTat 1.2 (Surra Sero K-SeT). This test has a specificity of 97.3 % and a sensitivity of 100 % compared to trypanolysis on 146 camel sera. The results suggest that the recombinant RoTat 1.2 can replace the native RoTat 1.2 VSG for serodiagnosis of surra, thus eliminating the use of laboratory animals for antigen production. Diagnostic moléculaire de la trypanosomiase humaine et animale : situation actuelle et perspectives. Deborggraeve Stijn Institut de Médicine Tropicale, Anvers, Belgique. Des progrès importants ont été réalisés ces dernières années dans le développement et l'évaluation de tests de diagnostic moléculaire pour la trypanosomiase africaine humaine et animale. Le diagnostic moléculaire, tel que la PCR, est très sensible et spécifique mais requiert toujours un laboratoire. En tant que tel, ces techniques moléculaires ont une grande valeur dans les laboratoires de références pour le diagnostic et la surveillance de la maladie. Nous avons développé une plate-forme moléculaire pour le diagnostic de la trypanosomiase africaine humaine et animale. Des procédures opérationnelles et standardisées pour la PCR classique et la PCR en temps réel ont été développées pour la détection et l‟identification des trypanosomes jusqu'au niveau de la sous-espèce. Les premières données sur un nouveau test moléculaire ciblant l'ARN pour la détection précise des trypanosomes vivants dans le sang seront également présentées. En plus du progrès technologique, la performance diagnostique des tests moléculaires dans les évaluations cliniques ainsi que quelques suggestions pour le futur proche seront discutées. Stage determination in sleeping sickness: comparison of two cell counting and two parasite detection techniques. Dieudonné Mumba Ngoyi, Joris Menten, Pati Patient Pyana, Philippe Büscher, Veerle Lejon. INRB/ UNIKIN, Kinshasa, République Démocratique du Congo. Human African trypanosomiasis (HAT) or sleeping sickness is caused by Trypanosoma brucei (T.b.) gambiense or T.b. rhodesiense. Because of the selective permeability of the blood-brain-barrier and the higher toxicity of drugs to treat the meningo-encephalitic stage, it is imperative to assess the disease stage before stage specific treatment can be installed. In the absence of exclusive clinical signs, nor specific blood parameters, stage determination is performed by examination of cerebrospinal fluid (CSF), obtained by lumbar puncture. The CSF is examined essentially for the presence of trypanosomes and the numbers of white blood cells (WBC) per microliter (µl). Both CSF parameters are also used to assess treatment outcome during follow-up. There are several methods to determine these parameters. In this study, we compared the sensitivity of the Modified Single Centrifugation (MSC) with that of the Double Centrifugation (DC). We further compared a classical cell counting chamber (Fuchs-Rosenthal) with a disposable counting chamber (Uriglass, Menarini) in terms of repeatability and systematic differences in cell for detection of trypanosomes in CSF of HAT patients, the MSC is almost twice as sensitive as the DC. For counting WBC in CSF there is no systematic difference between the two methods, but repeatability remains worrisome. In conclusion, for analysis of CSF in the context of sleeping sickness stage determination and follow-up after treatment, we strongly recommend the MSC for parasite detection and we propose disposable counting chambers such as Uriglass or Kova to replace Fuchs-Rosenthal in conditions where proper application of the latter cannot be guaranteed. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 79 Non-variable flagellar surface of Trypanosoma brucei: Ideal target for anti-trypanosomal drugs? Zakayi P. Kabututu, Edwin Saada, Miguel Lopez et Kent Hill. Université de Kinshasa, Kinshasa, RD Congo. T. brucei and related subspecies are protozoan parasites that cause African trypanosomiasis in humans and animals, a deadly disease with devastating health and economic consequences. Due to resistance and toxicity to currently available drugs, there is a need for development of new therapeutic approaches. Trypanosome flagellum is central to parasite development and disease pathogenesis. While the flagellum role in trypanosome motility is well-documented, its role in sensing and responding to external signals is poorly understood. This paucity of information mainly relates to non-variable surface molecules, which are shielded by a tightly packed coat of well-characterized Variant Surface Glycoproteins (VSGs). Improving our knowledge on the protein composition of the flagellar membrane helps our understanding of the flagellum sensory functions because the flagellar membrane constitutes a scaffold for surface receptors mediating extracellular sensory function. Our proteomic analysis of the flagellar membrane identifies 6 members of the large Adenylate Cyclase (AC) family of enzymes known to regulate levels of cAMP, a sensory signaling molecule in eukaryotic cells. The identified ACs are surface-exposed, which is consistent with the prediction that trypanosomal ACs are enzyme-linked cell surface receptors. Immunofluorescence reveals a differential AC localization in subdomains of the flagellar membrane. RNAi knockdown studies identify ACs with roles in social motility. Future efforts to identify natural ligands to AC receptors should help in designing ligand-like molecules with antagonistic properties on the receptors and should constitute a basis for design of stage-specific antitrypanosomal drugs. Pharmacovilance results 2012 for HAT (NECT and Pentamidine) collected in two provinces in DRC. Alain Mpanya, Yves Claeys, Epco Hasker. IMT, Anvers, Belgique. Introduction: Treatment of human African trypanosomiasis (HAT) is known to be associated with frequent serious adverse events. With the advent of a new treatment regimen for stage 2 patients, NECT, the frequency of such events may have decreased but still there is a need to carefully monitor. Therefore a routine pharmacovigilance system is being piloted in two provinces of the Democratic Republic of the Congo. For each HAT patient treated, a treatment card is filled out. The card contains a box in which the health worker indicates whether or not any adverse events occurred. If there were any, he will provide more detailed information. At the end of treatment this information is sent to the provincial HAT coordination and entered into a database. Methods: In this study we analyzed data extracted from the data base for the year 2012. We assessed proportions of patients with complete information and frequency and nature of adverse events reported by treatment regimen Results: We were able to retrieve data on 2,652 patients reported for 2012 in the two provinces. Adverse events were reported for 258 (9.7%), detailed information had been filled out for 197 out of those (76.4%). Out of 996 patients treated with NECT, 137 (13.8%) had experienced an adverse event; two had died, seven had been in a critical condition but survived, and one had suffered permanent disability. One of the deaths and one of the critical conditions were attributed to the treatment, the permanent disability was considered not related to treatment. Conclusions: Adverse events associated with HAT treatment are less common than previously but still do occur and need to be carefully documented. The system developed is robust enough to be used under field conditions. Any serious adverse events reported need to be further investigated. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 80 Thème 6 : Autres Maladies Tropicales Négligées Pathologie infectieuse et parasitaire rencontrées dans les élevages du Katanga en RDC : risque pour la santé humaine et mesure de contrôle. Gaspard Mahangaiko Université de Lubumbashi, RDC Les Pathologies infectieuses et parasitaires rencontrées dans les élevages du Katanga en RDC : risques pour la santé humaine et mesures de contrôle Au Katanga comme partout ailleurs en RDC, on trouve des élevages traditionnels où les animaux sont laissés en divagation et des élevages structurés. Quel que soit le mode d'élevage pratiqué, traditionnel ou structuré, ces animaux sont confrontés à plusieurs maladies notamment d'origine infectieuse et parasitaire dont certaines sont des zoonoses et dont le contrôle pose souvent des problèmes. Une étude réalisée dans les élevages du Katanga a révélé la présence de: Brucellose: une zoonose qui se rencontre principalement chez le bovin et la chèvre avec des prévalences variables. Dans les élevages bovins, les animaux sont généralement vaccinés et chez la chèvre, aucune mesure de contrôle n'est pratiquée. Tuberculose bovine: une zoonose dont le contrôle se fait dans certains élevages par la tuberculination et représente environ 7p100 des cas en moyenne dans certains élevages. Trypanosomiase dans les élevages du nord de la province et dont le contrôle se fait uniquement par traitements aux trypanocides et le contrôle des vecteurs n'est pas effectué. Cysticercose chez les porcs en élevage non contrôlé. Les verminoses et les maladies transmises par les tiques sont d'autres maladies animales majeures avec différents modes de traitement et de contrôle. Prévalence and distribution of S. hematobium infection among school children living along SouthWestern shores of lake Malawi. Kayuni, S. DR. Masm Medi Clinics Limited, Blantyre, Malawi. Introduction: Malawi, in sub-Saharan Africa, harbours Schistosoma hematobium and Schistosoma mansoni. Previous studies showed S. hematobium prevalence of 23.7% among children with reinfection rates of 30-40%. This study aimed at determining the current prevalence and distribution of S. hematobium infection in school children along south-western shores of Lake Malawi and control interventions present in the area. Methods: This cross-sectional study was conducted in 7 primary schools, enrolling 400 children. They provided health information and urine samples for analysis on macrohematuria, microhematuria and S. hematobium eggs. A questionnaire was administered to 3 health facilities on schistosomiasis' diagnosis, treatment and control interventions. Results: 174 male and 226 female children were enrolled, aged 7-12 years (mean age: 9.57 years). 50 children (12.5%) had S. hematobium eggs. The mean egg count was 14.6/10ml and highest infection intensity was seen in 10 children (2.5%). The prevalence in schools was significantly different, ranging 0-20%. Schools with higher prevalence rates were located farther away from public hospital, providing free treatment. The prevalence rates correlated with previous history of mass chemotherapy in schools. Mass chemotherapy, health education, improved water supplies and sanitation are some interventions which contributed to lower prevalence rates in some areas. Conclusions: S. hematobium prevalence in south-western Lake Malawi was lower than previously reported, owing to control interventions like health education, improved water supplies, sanitation and mass chemotherapy. Consistent and uniform interventions can reduce prevalence further and sustain control. Thereafter, diagnostics can identify high transmission areas, monitor disease trends and guide evidence-based control strategies. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 81 Public Health and Economic Significance of Bovine Cysticercosis in Wolaita Soddo, Southern Ethiopia. Dawit Tesfaye, Tewodros Sadado and Tilaye Demissie. Hawassa University, School of Veterinary Medicine, Hawassa, Ethiopia. A combination of retrospective and cross-sectional study was employed to estimate the economic and public health significance of Taenia saginata. A total of 540 carcasses were examined during the study period. Of which, 14 (2.59%) were infected with T. saginata cysticerci. Prevalence of Cysticercus bovis based on the various anatomical locations was: 2.22% in tongue, 1.66% in masseter muscle, 1.11% in heart, 0.92% in shoulder muscle and 0.32% in the diaphragm. T. saginata was found to be a widespread public health problem in the study area with an overall prevalence of 62.5%. T. saginata infection rate among the respondents showed significant difference (p<0.05) with age groups and different levels of raw meat consumers. Adult individuals had higher odds of acquiring taeniasis (OR=31.8) than lower age groups. However, there was no significant difference (p>0.05) in the infection rate of the parasite between sex, religion and educational status groups. Albendazole and menbendazole were the most frequently sold drugs for the treatment of taeniasis. The finding indicates the importance of cysticercosis and taeniasis both in economic and public health aspects. Therefore, due attention should be given for awareness rising in the public. On the top of that, strict routine meat inspection should be undertaken to minimize chance of putting infected cattle carcass in the food chain. Intestinal parasite infection among the Nomadic Fulani in two localities of Adamawa State, North-Eastern Nigeria. Shitta, K. Babale Federal University Lokoja, Lokoja Kogi State, Nigeria. In the course of a survey to determine the prevalence of intestinal parasite infections among the Nomadic Fulani in Adamawa State, Stool specimens were collected from 229 Nomadic Fulani in Demsa and Mayo-Belwa Local Government Areas of Adamawa State. Members of purposively selected representative from 20 camps participated in the epidemiological survey. About three-quarters (74.20%) had one form of intestinal parasite or the other. The prevalence of intestinal parasite infections was similar in Mayo-Belwa (72.72%) and Demsa (75.63%). Ascaris lumbricoides (29.70%), Hookworm (20.52%), Schistosoma mansoni (14.41%), Strongyloides stercoralis (5.24%) and Trichuris trichiura (4.37%) were observed in order of prevalence. The age specific prevalence shows decreasing infection with age. An initial increase infection in the 50> years age group (80.00%), reaches a peak at 20-29 years age group (82.90%). Data show that Males (79.03%) had a higher infection rate (P<0.05) than females (68.57%). Result of this study shows a high prevalence of intestinal parasite among the Nomadic Fulani in Adamawa State. Individual as well as group awareness and national campaigns are highly recommended Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 82 Intestinal parasitosis and shigellosis among diarrheal patients in Gondar teaching hospital, northwest Ethiopia. Kahsay Huruy, Afework Kassu, Netsanet Worku et al. Institute of Virology, Leipzig, Germany. Background: Diarrheal diseases are the major causes of morbidity and mortality in developing world. Understanding the etiologic agents of diarrheal diseases and their association with socio-demographic characteristics of patients would help to design better preventive measures. Thus, this study was aimed to determine the prevalence of intestinal parasites and enteropathogenic bacteria in diarrheic patients. Methods: A cross-sectional study involving 384 consecutive diarrheal patients who visited Gondar teaching hospital, Gondar, Ethiopia from October 2006 to March 2007 was conducted. Stool specimens were collected and examined for intestinal parasites and enteropathogenic bacteria following standard parasitological and microbiological procedures. Results: Intestinal parasites were diagnosed in 36.5% of the patients. The most frequently encountered protozoan parasite was Entamoeba histolytica/dispar (7.3%) followed by Giardia lamblia (5.0%), Cryptosporidium parvum (1.8%) and Isospora belli (1.3%). The dominant helminthic parasite identified was Ascaris lumbricoides (5.5%) followed by Strongyloides stercoralis and Schistosoma mansoni (3.1% each), hookworm infection (1.8%), and Hymenolepis species (1.3%). Multiple infections of intestinal parasites were also observed in 6.3% of the patients. Among the enteropathogenic bacteria Shigella and Salmonella species were isolated from 15.6% and 1.6%, respectively, of the patients. Escherichia coli O57:H7 was not found in any of the stool samples tested. Eighty eight percent and 83.3% of the Shigella and Salmonella isolates were resistant to one or more commonly used antibiotics, respectively. Conclusion: Intestinal parasitosis was higher in patients who live in rural area, in patients who were washing their hands after visiting toilet either irregularly with soap and without soap or not at all, in patients who used well and spring water for household consumption, and in patients who had nausea (P < 0.05). Problématique de l’Onchocercose en République Démocratique du Congo. Kumelundu Kasongo, Kasereka Kasongomi, Kakongo Kabangwa, Basilua Kanza, Tukulumba Wembokese, Lufuluabo Kasuyi, Mukuwa Kuyindama, Olenga Mulenda, Kumelundu Walu Mawanika Ndandala, Sumaili Mangaza. ISTM-Kinshasa, République Démocratique du Congo. Problématique : L‟Onchocercose sévit dans les régions tropicales et pauvres d‟Afrique et occasionne des nombreux dégâts. Grande victime, la RDC compte des milliers d‟aveugles. Contexte : Contribution au contrôle de l‟endémie. Objectif : Déterminer le taux d‟infection de l‟helminthe dans les entités sélectionnées. Matériel et Méthodes : Ces études s‟étaient effectuées au village Longanga-Sankuru (71 sujets), à Lusanga Kwilu (105), à Ngaliema (34), à Ngaliema-Mont Ngafula (169). Le suc dermique prélevé par scarification exsangue chez les sujets sélectionnés était coloré au Giemsa et lu au microscope. Résultats : 1. A Lubefu (2007), 94,36% du taux d‟infection à O. volvulus auprès des autochtones ; 2. A Lusanga Bandundu (2011) 6,66% du taux d‟infection chez les cultivateurs ; 3. A Ngaliema au rivage du fleuve, (2008) 5,88% des pêcheurs parasités par l‟Onchocerca volvulus 4. 4. Taux d‟infection à Kinshasa (2012) : a. Ngaliema-Kinsuka : Ile de Mimosa : 23,72% ; Ile de Nkiudi, : 23,72% b. Mont Ngafula-Mbudi : Carrière Ngiaka, Safricas : 75%. Discussion : Les résultats de l‟infection à O. volvulus au Sankuru concordent avec ceux de Gentilini et de Mulumba MP, respectivement 90 et 95% dans les zones d‟hyper endémie (Uélé, Sankuru, Inga Boende…). Dans certaines entités de la R.D.C. les taux d‟infection sont restés élevés depuis l‟époque coloniale jusqu‟à à nos jours. Les résultats de scarification exsangue de A. Van DORPE (1958 au Kasaï) en témoignent ; à Kabwele (95,4%) et aux villages environnants de Luluabourg (89%). Les résultats de Bandundu et de Kinshasa s‟accordent qualitativement avec les précédents. Au foyer urbain de Kinsuka tout comme ailleurs, la transmission de l‟O. volvulus est importante, ce qui ne s‟accorde pas avec la conclusion de Mansiangi et col. qui y établit le faible taux. Conclusion : La transmission du parasite étant établi, il y a lieu de continuer avec cette étude biologique dans d‟autres sites. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 83 Taenia saginata Cysticercosis in Harar town, Harari National Regional State, Eastern Ethiopia: Its food safety implication. Mekonnen Yitagele Terefe, Feysel Redwan and Endrias Zewdu. Haramaya University, College of Veterinary Medicin, Dire Dawa, Ethiopia. Taenia saginata cysticercosis is among zoonotic diseases that aggravate food safety by affecting food production and consumers health, particularly in developing countries including Ethiopia. A crosssectional study was conducted to determine the prevalence, cyst distribution in infected cattle and food safety implications of Taenia saginata cysticercosis in Harar town, Eastern Ethiopia. Post-mortem inspection of carcass and organs of slaughtered cattle, cyst viability test and interviews of meat consumers were undertaken. The post-mortem inspection showed that of 898 cattle slaughtered and examined for the presence of fluid-filled cyst, 19.7% harbored at least one cyst in muscles or organs inspected. Among edible anatomical sites with cyst; shoulder muscle, liver and heart together constituted 65.4%, 66.0% and 65.4% prevalence, total cyst count and viability of the cyst, respectively. These parts are the most preferred by people for preparation of raw or inadequately cooked dishes locally served as “Kurt”, “Kitffo” and “Dullet”. The interviews showed that among 300 respondents, 60.7% had been infected by Taenia saginata taeniasis; of these, 99 % had eaten raw or undercooked beef in different forms and consumption is strongly influenced by culture. The majority of participants consume meat bought from butchers that assumed to provide officially inspected meat. This indicates the existing meat inspection processes were found to place considerable importance on the high prevalence of Taeniasis. The high presence of cysts in edible parts together with widespread consumption of raw or undercooked meat recognized in this study greatly points to the food safety significance of cysticercosis. Hence, we strongly promote policy directions that consider upgrading of meat inspection services and public education to ensure effective control of Taenia saginata cysticercosis and taeniasis. Key words: Taenia saginata, Meat inspection, Cysticercosis, Cattle, Food safety, Ethiopia Bioactivity of plant extract against Entamoeba histolytica. Toghueo K. R. M. University de Yaoundé, Yaoundé, Cameroon. Neglected tropical infectious diseases account for approximately one-half of deaths in tropical countries. In fact, amoebiasis is a worldwide distributed protozoan disease causing death and is considered second to malaria. Currently, available treatment usually does not eradicate infection. Moreover, numerous undesirable side effects, expensive cost of treatment, emergence and rapid spread of resistance to these commonly used drugs poses a serious challenge to prompt treatment. Thus, the search for new natural anti-protozoal agent is urgently needed. Hence, the in vitro and in vivo evaluation of antiamoebicidal activities of molecules from some Cameroonian medicinal plants will be done. The different organs of plants will be subjected to aqueous extraction and in vitro screening of the activities. Column chromatography will be used for fractionation of active extract and isolation of pure compounds. The in vitro activity of compounds against E. histolityca will be assessed and quantified by enzyme-linked immunoassay. Motility, attachment, invasion and replication assay will be used to determine their mechanism of action. Acute and subacute toxicity of these compounds will be evaluated and there in vivo activity will be assessed on Swiss albino mice. The pharmacokinetic parameters of active compounds will be determined and their combination with reference drugs will be assessed. At the end of this study, we expect to obtain the new antiprotozoal agent and more efficient combination with new mechanism of action against Entamoeba histolytica, less toxic with known pharmacokinetics properties. Key words: Antiamoebicidal, Toxicity, Pharmacokinetic parameters, Medicinal plants. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 84 Thème 7 : Mycobactérie Evaluation of the Prevalence and Economic Impact of Bovine Tuberculosis at SABAN-Nyabugogo Abattoir, Rwanda. Gervais Habarugira, Joseph Rukelibuga, Mark Opiyo Nanyingi, Borden Mushonga. Umutara Polytechnic, Nyagatare, Rwanda Despite the existing programs to control cattle tuberculosis in Rwanda, cattle are still the most important source of Mycobacterium bovis for infections in humans and other animals. The prevalence of Human tuberculosis in Rwanda in 2008 was estimated to 0.08% but no reliable data on the disease in cattle (1). Objectives of this study were to assess the prevalence of bovine tuberculosis, to review the role of mycobacteria species in the transmission of bovine tuberculosis and to evaluate the economic impact of bovine tuberculosis (BTB) in meat industry in Rwanda. A cross-sectional study was carried out to analyze Kigali Abattoir routine data from January through November 2009. We randomly collected 36 biopsy materials including three lungs, 31 lymphnods and two livers for mycobacteria detection using microscopy with Kinyoun stain, Lowenstein-Jensen and Colestos media and biochemical tests for culture and species identification. The results of this study show that overall the prevalence of tuberculosis was 0.9%. Considering different risk factors, animals aged more than two years had higher prevalence than younger (1.6% vs. 0.6%, P<0.05, n=16 753). The females had high prevalence compared to the males (1.4% vs. 0.6%, P<0.05, n=16 753) and the Eastern province had on average the highest prevalence among all provinces (1.3% vs. 0.9%, P<0.05, n=16 753). The Kinyoun stain was positive for 72.2% of all specimens tested. The genus Mycobacterium was isolated in 63.9% of samples. The results of identification showed Mycobacterium bovis was present in 91.3% of cases of bovine tuberculosis transmission while 8.7% were due to atypical mycobacteria. From an economic point of view, more than 1683.5 kg of edible organs were condemned equivalent to a loss of USD 4,810 during the 11 months of the study period. Our findings show that the prevalence of BT is low though BT is still causing important economic loss caused by meat condemnation. Post-mortem examination and laboratory-based analysis for the diagnosis of bovine tuberculosis among dairy cattle in Ecuador. Proaño-Pérez F, Benitez-Ortiz W, Desmecht D, Coral M, Ortiz J, Ron L, Portaels F, Rigouts L, Linden A. Army Polytechnique University, Quito, Ecuador. Veterinary inspection in slaughterhouses allows for the detection of macroscopic lesions reminiscent of bovine tuberculosis, but the presence of Mycobacterium bovis must be confirmed by laboratory methods. This study aimed at comparing the performances of the standard diagnostic tools used to identify M. bovis in tissue specimens sampled from suspicious animals. During a two years period, 1390 cattle were inspected at the Machachi abattoir in the Mejia canton - Ecuador. A total of 33 animals with granulomatous lesions were detected, representing 2.33% (16/687) and 2.42% (17/703) animals examined in 2007 and 2008, respectively. Ninety-four tissue specimens were sampled and screened for the presence of mycobacteria. Acid fast bacilli were identified in one third of the suspicious cattle (11/33) and suggestive microscopic lesions in 27.3% (9/33) of the samples examined by direct microscopy and histopathology, respectively. Culturing on Stonebrink medium and 16S-rRNA-based polymerase chain reaction (PCR) yielded 36.4% (12/33) and 27.3% (9/33) of positives, respectively. Compared to culture, other diagnostic procedures displayed a lower sensitivity, with 56.5% for PCR, and 43.5% for direct microscopy and histopathology; however, the specificity was higher (94.4% for PCR and microscopy, and 97.2% for histopathology). We conclude that reliable post-mortem laboratory testing either requires the combination of a set of available diagnostic tools or necessitates the development of improved new-generation tools with better sensitivity and specificity characteristics. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 85 Fréquence de la tuberculose pulmonaire bacillifère dans la Zone de Santé rurale d'Opala. Ependja Towaka Antoine, Epidémiologiste au B4/DPS/PO Contact : 099 47 33 900 / 081 79 31 473 mail : [email protected] Division provinciale de la Santé, Kisangani, République Démocratique du Congo. Notre travail se propose de déterminer la fréquence de la tuberculose pulmonaire bacillifère dans la zone de santé rurale d‟Opala. Il s‟est agi d‟une étude rétrospective basée sur l‟analyse documentaire. A l‟aide des registres de consultations des CSDT, nous avons retenu 321 malades suspects dont 83 cas de tuberculose pulmonaire bacillifère suivant les paramètres ci-après : âge, sexe, lieu de provenance, période de consultation, résultats de contrôle de laboratoire, régime de traitement et évolution de la maladie. Pour analyser et interpréter les résultats, nous avons eu recourt au pourcentage et au Khi carré au seuil de 5%. A l‟issu de cette enquête, nous avons observé que 25,31% des sujets étaient âgés de 45 à 54 ans mais à prédominance masculine (16,86%). La majorité des cas provenaient des aires de santé plus proche des CSDT parmi lesquels 28,91% ont été diagnostiqués au 3 è trimestre avec 2 croix (48,19%) en catégorie I (92,97%). L‟évolution de la maladie a révélé 78,32% de cas de guérison contre 12,05% de décès. Ceux qui ont terminé le traitement représentent 7,23% contre 1,20% d‟échec thérapeutique et abandon. Ainsi donc, nous confirmons l‟existence d‟une prévalence non négligeable de la tuberculose pulmonaire bacillifère dans la zone de santé rurale d‟Opala. Mots clés : Prévalence-Régime de traitement-Tuberculose pulmonaire bacillifère. Facteurs associés au retard de diagnostic et de mise sous traitement de la tuberculose pulmonaire récente à microscopie positive à Mbuji-Mayi (RD Congo). Evariste Tshibangu Kabamba, Ghislain Disashi Tumba, Ngoyi Mulumba. Université de Mbuji-Mayi, RD Congo. Contexte : La réduction de la diffusion des bacilles tuberculeux est possible par l‟identification précoce et l‟instauration rapide des antituberculeux devant toute tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+), l‟unique forme transmissible de la maladie. Objectif : Mesurer les retards observables dans le diagnostic et le traitement de la TPM+ à Mbuji-Mayi (RD Congo) et en évaluer les facteurs déterminants. Méthode : 110 nouveaux cas de TPM+ ont été interrogés et leurs dossiers médicaux analysés. Résultats : Un retard de 67,1±71,6 jours (9 à 316 jours), tributaire à 96,3% du délai de diagnostic de la tuberculose, a été observé entre la 1ère consultation d‟un prestataire des soins et la mise sous antituberculeux. La trajectoire diagnostique des patients a démontré le recours initial fréquent aux structures de soins non formelles (59,1%) et la nécessité courante d‟une 2ème voire d‟une 3ème structure de recours pour le diagnostic effectif de la maladie (66,3%). Le niveau de satisfaction vis-à-vis des soins reçus est le facteur le plus déterminant pour le délai diagnostic – traitement (OR=6,7 ; p=0,012) ; et un nombre des structures consultées avant diagnostic supérieur à 1, le facteur le plus déterminant pour les délais de la 1ère consultation au diagnostic (OR=1,3 ; p=0,049) et à la mise sous traitement (OR=1,3 ; p=0,048). Conclusion : le retard de diagnostic et celui de traitement sont notables sur le parcours des patients tuberculeux à Mbuji-Mayi. Il s‟avère nécessaire d‟améliorer et de décentraliser l‟offre diagnostique et thérapeutique de la tuberculose et de sensibiliser à la consultation précoce. Mots clés : - tuberculose - bacilloscopie - déterminant. Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 86 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 87 Ann. Afr. Med., Vol. 6, N° 2 Suppl, Mars 2013 88