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GABON Shell Gabon invité à Port-Gentil à l’occasion de la fête de l’Indépendance 17 août 2009 à Port-Gentil The Creative Energy Source • Numéro 07 - Novembre 2009 06 Journée Shell pour la Sécurité 12 Gamba Terminal Upgrade 14 Délégués du Personnel en Formation 16 Inauguration Centre Social Gamba GABON DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Roger Ratanga REDACTEUR EN CHEF Gatien Matsahanga SR Sonia Nding Guy Teclos Gomas ONT CONTRIBUE A CE NUMERO Alilat Antseleve-Oyima Jean-Felix Athomo Sally Blaxland Ernest Boucher Marguerite Butler Celestin Delbrah Adrian Drewett Germaine James Alain Lasseny Régine Mabiala Alexis Moafo Thérance Ndzobe Chioma Ngozi Okpoechi Kathleen Ondo Akwe Aristide P. Nyamat Bantsiva F. Pambou Mouketou Kombila Katrin Satizabal Jonathan Stillwell Piet de Wit David Woodruff Armelle Zague Astrid Zephir CREDITS PHOTOS Shell Gabon Relations Extérieures et Communication COLLABORATEUR EXTERIEUR Lamine Sangare AGENCE PAO - Infographie Edicomm, BP. 2107 – Libreville (Gabon) Tél. (241) 77 85 59 TIRAGE : 1500 ex. • DLBN : 11/09 Multipress Gabon Poursuivre notre engagement social Au cours des trois derniers mois, notre entreprise a été au cœur d’événements témoignant de la vitalité de notre engagement social : Un centre social flambant neuf a été offert aux populations du département de Ndougou. Son inauguration, présidée par le Ministre des Affaires Sociales a donné lieu à une mémorable cérémonie. Nous avons également initié, en collaboration avec la Smithsonian Institution, des actions de renforcement de capacités des étudiants de l’Ecole Nationale de Eaux et Forêts (ENEF) en matière d’analyse cartographique. Quinze élèves ingénieurs de cette institution en ont bénéficié. Dans le domaine de la sécurité, seize taximen de Gamba ont suivi une formation à la conduite défensive. Sur le plan interne, un séminaire de formation sur la prévention des conflits sociaux a été organisé pour les délégués du personnel. C’est en alliant notre performance sociale et notre responsabilité environnementale à l’efficacité économique que nous oeuvrons pour l’avenir. Cette dynamique est portée par notre ambition de faire de Shell Gabon une entreprise sans accidents, grâce aux efforts que les employés déploient chaque jour dans ce sens. La réussite de la dernière journée de la sécurité ainsi que l’amélioration de nos indicateurs en matière d’Hygiène, Santé Sécurité et Environnement démontrent que l’Objectif Zéro est possible. En 2010 nous allons célébrer cinquante ans de présence continue au Gabon. Cette commémoration confirme la perpétuation de l’héritage que nous ont légué les pionniers de la belle aventure de Shell au Gabon. Nous sommes fiers de cet héritage et entendons poursuivre notre engagement social pour le développement du Gabon. C’est en cela que les questions touchant à l’aide aux communautés locales, la formation et la protection de la biodiversité continuent de mobiliser nos éfforts et nos ressources. Bonne lecture. Adrian Drewett PDG & Cch. 2 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 SOMMAIRE SHELL WORLD 16 18 16 DEVELOPPEMENT DURABLE Inauguration du centre social de Gamba 18 BIODIVERSITE Stage de cartographie forestière à l’ENEF 20 SECURITE/SANTE 06 Sécurité : Cours de conduite défensive pour les taximen de Gamba Santé : Le paludisme JOURNÉE DE LA SÉCURITÉ 2009 17 août 2009 à Port-Gentil 10 02 EDITORIAL 22 VIE DE L’ENTREPRISE Poursuivre notre engagement social Portrait : Chioma Ngozi Okpoechi, Nouveaux Arrivants, Actualité Sociale 03 SOMMAIRE 26 NOUVELLES DU GROUPE 04 NEWS ROUND-UP Interview de Peter Voser, Nouveau Directeur Général Exécutif du Groupe Shell “l’actualité en bref” 28 SENSIBILISATION HSE 06 BUSINESS/EVENEMENT Si l’histoire de “Goal Zero” m’était contée Journée de la sécurité 2009 : Les Shellois se mobilisent pour plus de sécurité de travail 10 RELATIONS EXTERIEURES 20 17 août 2009 à Port-Gentil 12 TECHNIQUE Le projet “Gamba Terminal Upgrade” 14 RESSOURCES HUMAINES 22 Formation des délégués du personnel SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 3 L’ACTUALITE EN BREF L’ACTUALITÉ DE SHELL GABON EN BREF • BUSINESS • PRODUCTION • RESSOURCES HUMAINES • TECHNOLOGIE • SOCIAL • DEVELOPPEMENT Hugh Mitchell en visite à Shell Gabon Exploration : A terre et en mer Ainsi que l’exigent les obligations du CEPP (Contrat d’Exploration et de Partage de Production), 600 kilomètres d’acquisitions sismiques 2D seront effectuées sur Ozigo et Awoun. La campagne d’acquisition sismique qui a commencé en mai sur Ozigo s’est s’achevée en août. L’équipe chargée de cette opération a ensuite couvert la zone d’Awoun dont la campagne devrait prendre fin en décembre 2009. La phase d’étude et d’interprétation sismique des données aura lieu courant 2010 avec un potentiel forage d’exploration en 2011. Au cours de sa visite à Shell Gabon du 14 au 15 juillet, Hugh Mitchell a visité Rabi et Gamba où il a rencontré les employés et prononcé un discours à l’occasion de l’inauguration du nouveau Centre Social de Gamba. A la fin de son séjour , il s’est dit impressionné par toutes les personnes qu’il a rencontrées, et ravi des discussions auxquelles il a pris part et de l’atmosphère positive ressentie pendant tout son séjour. Hugh Mitchell est l’un des membres du Comité Exécutif du Directoire du Groupe Royal Dutch Shell. Il est responsable des Ressources Humaines et de la fonction Corporate en qualité de ‘Chief Human Resources and Corporate Officer’. 4 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 “Shutdown” à Gamba et à Rabi Le grand arrêt pour la maintenance annuelle du Terminal de Gamba a eu lieu à la fin du mois de juillet. Ceux de Rabi et de Toucan ont été effectué au début du mois d’août. Les deux opérations ont été conduites avec succès et sans incident. L’objectif de production de Shell Gabon pour 2009 est de 44675 barils/jour et les dernières prévisions de production pour la fin de l’année sont estimées à 48500 barils par jour. Stages de vacances 2009 Par ailleurs, les études géologiques sur les nouveaux Contrat d’Exploration et Partage de Production offshore (BC9 et BCD10) sont presque achevées. Les données existantes (HRAM/gravity et 2D) ont été rassemblées et réexaminées. Les études en cours devraient déterminer la décision d’entrer dans la seconde phase et constituer une base pour l’acquisition sismique 3D. Dans le cadre des stages de vacances, Shell Gabon a accueilli soixante élèves et étudiants dans ses locaux pendant trois mois. Les stages se sont déroulés en deux sessions entre juillet et septembre. Repartis entre Gamba, PortGentil et Libreville, les stagiaires ont eu l’opportunité de se familiariser avec le monde du travail et l’industrie du pétrole. Au cours d’une séance de bienvenue avec les jeunes, Ian Schlich, Directeur des Ressources Humaines, a rappelé l’intérêt de la démarche et invité les stagiaires à se servir de leurs expériences à Shell Gabon pour susciter des vocations et conforter leurs projets d’étude. A noter qu’en plus des stagiaires de vacances, onze étudiants ont également effectué leurs stages d’entreprise à Shell Gabon. De nouveaux bureaux à Libreville Shell Gabon a récemment ouvert de nouveaux bureaux à Libreville. Cette étape marque la fin d’un processus de repositionnement institutionnel engagé il y a plusieurs mois. L’immeuble Atanga qui abrite désormais les bureaux de Shell Gabon à Libreville est situé près de l’aéroport international Léon Mba. Le bâtiment s’élève sur quatre niveaux et accueille une partie des services des Ressources Humaines, Finances, Contrats et “Corporate”. Une trentaine d’employés y travaillent depuis le 4 août 2009. SHELL WORLD GABON - N°4 OCTOBRE 2008 5 BUSINESS/EVENEMENT Journée de la Sécurité 2009 AGIR COMME IL SE DOIT 6 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 La Journée de la Sécurité Shell a été célébrée le mercredi 8 juillet 2009. Cette année, les employés ont été invités à se concentrer sur la nécessité d’Agir comme il se doit (Do The Right Thing) afin de prévenir de façon proactive, la survenue de tout incident. C’est en cela que cette journée a constitué une étape importante dans notre voyage vers l’Objectif Zéro et la construction d’une culture de sécurité forte. A l’échelle du Groupe et de la région Exploration/Production Afrique, des messages forts ont été adressés aux employés par la hiérarchie. Les points clés de ces messages ont été relayés à tous les niveaux. A Shell Gabon, Adrian Drewett, PDG a appelé à « promouvoir la culture HSE pour générer la sensibilisation et l’action. C’est la voie idéale pour relever le défi des préjugés et chercher l’assurance que chacun travaille dans les conditions les plus sécurisées possibles. » a-t’il déclaré. En 2008, la campagne pour la Journée de la Sécurité nous a aidé à mettre l’accent sur la sensibilisation à l’action et à la responsabilité individuelle en matière de sécurité avec le thème ‘Petit Changement. Grande Différence’. Cette année, les employés ont été encouragés à saisir l’opportunité de cette journée pour approfondir la compréhension des 12 Règles de Survie. Les shellois ont aussi été encouragés à discuter sur les comportements qui peuvent aider à prévenir les blessures et la perte de vies en veillant au respect des 12 Règles de Survie. ACCIDENTS DE LA ROUTE EN BAISSE Il est vrai qu’au cours des six premiers mois de 2009, Shell Gabon a certes noté une baisse des accidents de la route, mais également enregistré une augmentation des incidents sur les sites de travail. Le 8 juillet 2009 les membres du Comité de Direction ont ainsi joué un rôle actif sur l’ensemble des sites d’opération. A Gamba, Adrian Drewett a participé à la distribution des prospectus de sensibilisation aux employés à l’entrée du Terminal et reçu ses homologues directeurs des compagnies contractantes à un déjeuner de travail au cours duquel des opportunités pour un engagement HSSE commun ont été explorés. A Gamba, Rabi, Toucan, Ozigo et Awoun, des sessions de sensibilisation ont également eu lieu. Les séances de discussion étaient facilités par les chefs de départements et les employés ont manifesté autant d’engagement qu’au cours des éditions précédentes. En marge de la Journée, des tests HSSE et jeux concours ont également été organisés. Les employés ont en effet eu le choix entre un jeu concours HSSE en ligne, les meilleures suggestions HSSE ainsi que les tests de conduite et stationnement en créneau. Les lauréats aux différents concours ont été récompensés à la fin de la journée du 8 juillet 2009. La Direction Générale s’est engagée à traduire les suggestions recueillies dans le plan d’action HSSE de l’entreprise après leur révision. AGIR COMME IL SE DOIT Pour travailler en toute sécurité Les sociétés du Groupe Royal Dutch Shell sont inconditionnellement engagées dans la poursuite de l’Objectif Zéro et des catalyseurs d’amélioration du rendement en sécurité, tels que les règles d’or – Conformité, Intervention et Respect – et des 12 Règles de Survie, qui mettent l’accent sur les activités présentant le plus grand risque de blessure grave, voire mortelle. A Shell, un ensemble de règles, de mesures, de programmes et de projets aident à améliorer la sécurité. Ils contribuent à l’ambition d’atteindre l’Objectif Zéro et traduisent le désir d’agir constamment comme il se doit en matière de sécurité. Le slogan de la Journée sur la sécurité de cette année, ‘Agir comme il se doit’, devrait aider chacun à travailler encore plus en toute sécurité. La Journée de la sécurité a offert ainsi une occasion unique de réunir les équipes pour leur permettre de se pencher sur la sécurité, de parler de ce qui importe personnellement les employés. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 7 promouvoir la culture HSE pour générer la sensibilisation et l’action. C’est la voie idéale pour relever le défi des préjugés et chercher l’assurance que chacun travaille dans les conditions les plus sécurisés possibles. Adrian Drewett PDG & Cch. Palmarès des tests de conduite 1. Joseph Louis Guissiga (EHTM) 2. Landry Manfoumbi (CIT) 3. David Morin (Colas) 4. Anicet Ndoumou Kabogui (CIT/4) 5. Patrick Onanga (Engen) 6. Kolo Bagale (OMI/33) 7. Stanislas Da Matha (Colas) 8. Mehdi Bouguetaia (ENG/4) 9. Fernand Mayeul Kassembine (ENG/4) 10. Guy Teclos Gomas (PXR/11) Palmarès du Jeu Concours HSSE en ligne 1. Terry Reeve, OPP 2. Nolda Griffioen, ENG/11 3. Ahmad Firouzi, ENG/24 4. Rodrigue Zengue, OPS/12 5. Kolo Bagale, OMI/33 6. Noel Trevor Trump, ENG/3 7. Bruno Mba Megner, OPP/3 8. Thomas Eyi Nkoumou, OPP/11 9. Marlène Smit, DRE/3 10. Séraphin Mba Ekore, OMI/43 8 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 Palmarès des meilleures suggestions HSSE SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 9 RELATIONS EXTERIEURES 17 août 2009 Fête de l’Indépendance à Port-Gentil Les festivités commémorant l’accession du Gabon à la souveraineté internationale ont été célébrées à Port-Gentil les 15 et 16 août 2009 dans le cadre des fêtes tournantes de l’Indépendance. H ormis le traditionnel défilé militaire et civil prévu à cet effet, une exposition sur l’histoire du pétrole et la biodiversité a également ouvert ses portes au public. La participation de Shell Gabon à ces deux manifestations a été très remarquée. Les deux événements étaient présidés par S.E. Rose Francine Rogombe, Président de la République, Chef de l’Etat, en présence de nombreuses personnalités politiques, autorités locales et chefs d’entreprises. Shell Gabon était représentée par une délégation conduite par Pierre Reteno Ndiaye, Directeur Général Délégué et Ian Schlich, Directeur des Ressources Humaines. EXPOSITION Le samedi 15 août, lors de l’ouverture du stand d’exposition qu’animaient con10 SHELL WORLD jointement Total et Shell Gabon, les illustres invités ont d’abord découvert la mémorable histoire des 80 années d’activités pétrolières au Gabon, à travers ses pionniers, ses succès et sa contribution au développement du pays. Dans la même lancée, Shell Gabon, par la voix de Roger Ratanga, son directeur de la communication, s’est appuyé sur l’expérience de son partenariat avec l’Insitution Smithsonian dans le complexe des aires protégées de Gamba pour illustrer la cohabitation entre l’industrie et l’environnement. “Depuis dix ans, le Programme de Surveillance de la Biodiversité dans la zone de Gamba a permis de répertorier de nombreuses espèces animales” a souligné Roger Ratanga qui a aussi rappelé que “les résultats des travaux des chercheurs de la Smithsonian aident Shell à réduire l’impact de ses activités sur l’environnement.” GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 QUAND L’OR NOIR SE MET AU VERT L’exposition sur la biodiversité du Complexe des Aires Protégées de Gamba a suscité beaucoup d’intérêt de la part des visiteurs. Le public a pu découvrir et apprécier la qualité du travail de conservation et de surveillance entrepris par Shell et la Smithsonian dans cette partie du pays. Une vingtaine de tableaux présentant des images de mammifères, invertébrés, oiseaux, amphibiens et espèces végétales ont été présentés au public. A noter que le programme de Surveillance et d’Evaluation de la Biodiversité dans le Complexe de Gamba est une initiative unique au Gabon. Il a été mis en place il y a dix ans pour accroitre l’information sur la biodiversité, promouvoir les liens entre les parties prenantes, former des chercheurs et techniciens, minimiser les impacts du secteur du pétrole et autres industries et disséminer les informations. A ce jour, environ 3000 espèces ont été recensées à travers 75 parcelles de végétation explorées. Les études menées jusqu’ici ont démontré que certaines espèces naturelles étaient plus nombreuses à Rabi que dans les parcs nationaux voisins. QUELQUES DÉTAILS : • 70 espèces de mammifères • 86 espèces de reptiles et 78 espèces d’amphibiens • 490 espèces d’oiseaux dont une nouvelle espèce découverte en août 2008 • 2200 échantillons en collection de 190 espèces de vertébrés & 206 familles d’arthropodes Le partenariat entre Shell et Smithsonian a également donné lieu à la publication de nombreux ouvrages. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 11 TECHNIQUE Projet “Gamba Terminal Upgrade” Le projet initié récemment vise à porter la capacité des équipements de 70.000 barils à 120.000 barils afin de permettre le traitement de la production additionnelle provenant de Koula et Damier ainsi que ceux de Tsiengui et d’Obangue opérés par Addax. Les travaux suivent leur cours et devraient être livrés d’ici la fin de l’année. Etat des lieux. L a gestion du Terminal Pétrolier de Gamba est placée sous la supervision du Département des Operations Sud (OPS) dirigé par Aristide P. Nyamat. La grande partie des infrastructures actuelles datent de plus de quarante ans et c’est grâce à une stratégie de maintenance préventive soutenue et le savoir-faire des équipes affectées à la gestion de ces opérations, que Shell Gabon a pu optimiser le fonctionnement de cet actif. Ainsi “Le Terminal de Gamba avait déjà connu une amélioration de ses équipements avec la mise en production de Rabi en 1989” déclare Aristide P. Nyamat. « A l’époque, l’augmentation des capacités de stockage du Terminal avait permis d’accueillir le brut supplémentaire en provenance du “grand” Rabi. » précise-t-il. Le projet ‘Gamba Terminal Upgrade’ a nécessité la mise en place de deux équipes (Aberdeen et Gamba) et la mobilisation d’importants moyens financiers. Le projet est conduit par Therance Ndzobe, Ingénieur Projet. Il est assisté dans sa mission d’une quinzaine d’ingénieurs et de techniciens spécialisés dans les différents corps de métier indispensables en Exploitation et Production pétrolière. DÉFIS TECHNIQUES L’objectif principal de ce projet est d’équiper le Terminal Pétrolier de Gamba d’une unité de chauffage moderne pouvant traiter un plus grand volume de pétrole brut. Cette unité de chauffage comprend essentiellement trois fours et un échangeur eau/huile de grande capacité. A ces équipements s’ajoutent une pompe de trans12 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 fert du bac de dessalage vers ceux de stockage et une pompe de drainage des mêmes bacs de stockage. Par ailleurs, la conception et la construction d'un banc de comptage pour une meilleure fiscalisation/répartition du mélange brut exporté à partir du Terminal Pétrolier de Gamba sera la véritable attraction de ce programme d’amélioration des équipements. Les travaux de remplacement de l’unité de chauffage et d’augmentation de sa capacité sont en cours d'achèvement. “La fabrication en usine du compteur fiscal est terminée” affirme le chef de projet qui rappelle que “La réception de l’équipement est programmée pour la fin du dernier trimestre de cette année et son installation est maintenant prévue pour le début 2010.” Pour relever certains défis techniques, la réalisation du projet ‘Gamba Terminal Upgrade’ a fait appel à l’utilisation de nouvelles technologies, notamment dans le domaine de la conduite à distance des opérations assistée par ordinateur. Dans le cadre de ce projet, le système de contrôle de tous les nouveaux équipements sont numériques. Fini le pneumatique. SATISFACTION L’ensemble des travaux entrepris lors de ce projet ont été conduits dans le respect de notre politique en matière de santé, sécurité et environnement. Aucun incident majeur n’a été signalé sur les sites d’opérations. Cette performance a été d’autant appréciée que cette année l’équipe OPS a franchi le cap de 13 ans sans accident avec arrêt de travail. HSE : Des Indicateurs de vitesse intallés à Gamba Quatre panneaux indicateurs de vitesse, alimentés à l’énergie solaire ont été installés aux alentours de la concession de Shell Gabon à Gamba. Therance Nzobe Ingénieur Projet 13 ANS SANS ACCIDENTS A OPS Le samedi 8 août 2009, le Département OPS (Opération Sud) a atteint 13 ans d'opérations sans accident avec arrêt de travail. “C'est une étape majeure et un important événement pour nous. Nous sommes fiers de l'avoir réalisé” a déclaré Aristide P. Nyamat, Responsable des Opérations Sud. “Cette performance n'aurait pas été accomplie sans l'application stricte des consignes de sécurité et le respect continu de l'environnement” a-t-il ajouté. L’objectif de ces panneaux est d’élever le niveau de sensibilisation des conducteurs sur la limitation de vitesse. D’autres indicateurs de vitesse seront également installés à Rabi et Awoun. Pour l’équipe OPS, l’utilisation à bon escient des outils (12 Règles de survie, 3 Règles d'Or, STOP, OOPS, Job Harzard Analysis, Toolbox Talk, HSSE induction, PtW, etc.) mis à leur disposition ont grandement contribué à la réalisation de cette performance. Plus qu’une performance, ces 13 années sans accidents sont aussi la preuve que l’Objectif Zéro est possible. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 13 RESSOURCES HUMAINES Relations Industrielles/Délégués du Personnel Prévenir les conflits sociaux Shell Gabon s’est engagée sur la voie d’un dialogue social soutenu et permanent avec les représentants des salariés. Outre la mise en place d’infrastructures à la disposition des délégués du personnel, l’entreprise a initié un séminaire sur la formation des délégués du personnel et œuvré à la mise en place d’un Comité Permanent de Concertation Economique et Sociale. C omment prévenir les conflits sociaux au sein d’une organisation ? Cette question fait partie des préoccupations communes exprimées par les employeurs et leurs salariés. Dans cette dynamique, les délégués du personnel occupent une position; ils sont les interlocuteurs privilégiés de la Direction Générale pour représenter les salariés et participer au dialogue social. Ils jouent donc un rôle important dans le dispositif de prévention des conflits sociaux. En ce sens, la formation est une des réponses pour les aider à jouer pleinement leur rôle. C’est dans ce cadre que le département des ressources humaines a récemment organisé un séminaire à l’endroit des délégués du personnel. Cette formation a été animée par le Professeur Etienne Nsie, Conseil juridique agréé CEMAC, Agrégé de droit privé et associé-gérant du Cabinet Emergence Gabon qui est spécialisé en droit des affaires. Son intervention a porté sur trois points, à savoir : Les institutions représentatives des employés prévues par le code du travail gabonais, les conditions de désignation et d’élection de ces différentes institutions, les attributions et missions des différents organes des institutions. Le but de la formation était de donner aux délégués du personnel une connaissance globale de leur rôle dans l’entreprise et de les rendre immédiatement opérationnels. La formation a suscité beaucoup d’engouement de la part des délégués, a en juger le niveau et la qualité des échanges avec le formateur. Au terme de la session, l’ensemble des participants ont formulé le vœux de mettre en application les enseignements reçus au cours de ce séminaire. “Cette formation nous a apporté un plus dans notre délicat rôle de Délégués du Personnel. Nous avons acquis de nouvelles compétences en matière de relations industrielle et cela nous réconforte. Nous remercions la Direction Générale pour cette initiative” a affirmé Barthelemy Mapaga Ipandy, Délégué du Personnel. 14 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 Cette formation a contribué à améliorer nos connaissances mais c’est surtout la partie d’échange avec le formateur du droit du travail qui m’a personnellement intéressé. Il me parait nécessaire de multiplier ce type de cours surtout pour les nouveaux Délégués du Personnel. Marie-Louise Moyombo Itchetche Déléguée du Personnel INTERVIEW : ERNEST BOUCHER, CHEF DU SERVICE HIR. Shell World Gabon : Quelle est la vision de Shell Gabon en matière de relations industrielles ? Ernest Boucher : La vision de la Direction Générale de Shell Gabon est de ramener les relations de travail au centre des préoccupations de la compagnie. Elle souhaite établir un meilleur dialogue avec les institutions de représentations du personnel, les syndicats (ONEP), le Gouvernement et les partenaires. SWG : Quel rôle joue le service HIR dans ce dispositif ? E.B. : Le Service HIR (Industrial relations) qui a été mis en place cette année est entièrement dédiée aux Relations sociales. Il travaille avec la Direction de Shell Gabon, les délégués du personnel, les syndicats, le gouvernement et les partenaires pour promouvoir des relations plus fortes avec les représentants de ces groupes. L’Objectif est d’optimiser les relations avec les acteurs institutionnels et garantir la paix et la tranquillité au sein de l’entreprise (industrial peace). COMITÉ PERMANENT DE CONCERTATION ECONOMIQUE ET SOCIAL Le CPCES (Comité Permanent de Concertation Economique et Social) est une instance permanente au sein de laquelle les représentants des actionnaires, la direction et les représentants des salariés peuvent discuter des enjeux économiques et sociaux auxquelles Shell Gabon fait face. La première réunion du CPCES a eu lieu le 26 juin 2009 à Gamba. L’ordre du jour a porté sur le rôle et les objectifs du CPCES, la performance de Shell Gabon en 2008, la stratégie d’affaire de Shell Gabon, la situation financière de Shell Gabon et les perspectives pour 2009. Au cours de cette réunion facilitée par le service des Relations Industrielles, la Direction Générale était représentée par Adrian Drewett (PDG). SWG : Pouvez-vous nous faire une rétrospective des initiatives menées depuis le début de l’année ? E.B. : L’année 2009 a été une année très chargée car il a fallu organiser un nouveau Service en même temps qu’il fallait gérer au quotidien les relations sociales. Les chantiers ont été très nombreux. On peut citer à titre d’exemple : a) La mise en place de nouvelles institutions : l’Advisory Committee qui est un comité qui a pour rôle de conseiller la Direction Générale en proposant des solutions adaptées à la prévention et à la résolution des conflits. Le Comité Permanent de Concertation Economique et Sociales (CPCES ). Shell Gabon est la première entreprise membre de l'UPEGA à mettre en place en 2009 cette institution représentative du personnel obligatoire dans les entreprises commerciales ayant au moins 50 employés. b) La gestion des relations avec les instances représentatives du personnel. Organisation de réunions périodiques entre la Direction des Ressources Humaines, le Leadership Team et les délégués du personnel c) La participation aux réunions mensuelles de l’UPEGA et les contacts réguliers avec les autres sociétés pétrolières. SWG : Quelles sont les perspectives pour l’année 2010 ? E.B. : Les perspectives pour l’année 2010 sont la poursuite de l’organisation du Service HIR et le renforcement des relations avec toutes les parties prenantes afin d’assurer la paix sociale dans l’entreprise. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 15 DEVELOPPEMENT DURABLE/COMMIUNAUTE Performance Sociale Inauguration du Centre Social de Gamba Le 15 juillet 2009, Mme Denise Mekam’Ne, Ministre des Affaires Sociales et Jean-Marie Koumba Souvi, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Intérieur ont inauguré le nouveau Centre Social de Gamba en présence des Autorités Locales, Hugh Mitchell (Membre du Comité Exécutif du Groupe Shell) et des membres de la direction de Shell Gabon. L e 15 juillet 2009, Mme Denise Mekam’Ne, Ministre des Affaires Sociales et Jean-Marie Koumba Souvi, Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Intérieur ont inauguré le nouveau Centre Social de Gamba en présence des Autorités Locales, Hugh Mitchell (Membre du Comité Exécutif du Groupe Shell) et des membres de la direction de Shell Gabon. Le nouveau bâtiment est une donation de Shell Gabon. Il a été construit dans le cadre des activités de Performance Sociale. Il vient s’ajouter aux trente neuf autres 16 SHELL WORLD centres gérés par le ministère des Affaires Sociales sur l’ensemble du territoire national. “Cette réalisation traduit nos efforts à contribuer, dans la mesure de nos moyens, à améliorer les conditions de vie autour de nos zones d’activités. Mais ce qui importe surtout c’est d’aider les communautés à se prendre en charge en établissant des partenariats avec les organismes de l’Etat et les institutions de développement et en privilégiant des capacités, afin de ne pas créer une dépendance d’avec Shell Gabon” a déclaré Adrian Drewett PDG. GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE Une approche de développement communautaire appréciée à sa juste valeur par Mme Denise Mekam’Ne, qui, au nom du gouvernement a exprimé sa reconnaissance à Shell Gabon : “ce don confirme l’excellence du partenariat entre l’Etat, le Groupe Shell et sa filiale Shell Gabon” a-t’elle dit. Pour Mme Denise Mekam’Ne, un centre social est un service public déconcentré sur le plan géographique, technique et rattaché à la coordination provinciale des Affaires Sociales et dépendant de la direction générale des affaires sociales. D’une manière générale, c’est une œuvre de solidarité au bénéfice des exclus, des personnes vulnérables et des plus démunis. C’est à ce titre que Mme le ministre a invité les populations du Département de Ndougou a “une fréquentation assidue des services qui sont mis a leur disposition dans cet environnement agréable.” C’est un investissement important, a renchéri Adrian Drewett : “je ne doute pas que vous en ferez bon usage pour le bénéfice de toute la communauté du Département de Ndougou. Je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué à l’édification de cet ouvrage et vous encourager tous à le chérir pour les nombreuses années à venir.” a-t’il ajouté. Pour sa part, le 1er Adjoint au Maire de la commune de Gamba, Maurice Sisso s’est réjoui de l’ouverture du centre et a assuré que les collectivités locales tacheront d’apporter leur contribution au bon fonctionnement de la structure, non sans exhorter les populations à veiller à la préservation de ce joyau communautaire. PRINCIPES DE CONDUITE DES AFFAIRES Pour sa part, Hugh Mitchell (Membre du Comité Exécutif du Groupe Shell), également présent à la cérémonie d’inauguration, s’est dit fier “des bonnes relations qui existent entre Shell et la Communauté Gabonaise. Les sociétés Shell en Afrique sont engagées par leurs Principes de Conduite à œuvrer pour le Développement Durable, quelles que soient les conditions d’Affaires. Pour nous, le Développement Durable concerne l’intégration et l’équilibre. Intégrer les aspects économiques, sociaux et environnementaux dans tout ce que nous faisons. Trouver un équilibre entre les attentes à court terme et les besoins à long terme.” Construit sur un terrain de 3000 mètres carrés, le bâtiment dispose d’un bureau de direction avec secrétariat, d’une salle d’attente, de quatre bureaux ordinaires, d’une bibliothèque, d’une cuisine, d’une salle polyvalente et de deux terrasses. “Les sociétés Shell en Afrique sont engagées par leurs Principes de Conduite à œuvrer pour le Développement Durable, quelles que soient les conditions d’Affaires” Hugh Mitchell, Hugh Mitchell Membre du Comité Exécutif du Groupe Shell. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 17 DEVELOPPEMENT DURABLE/BIODIVERSITÉ Renforcement des capacités/Ecole Nationale des Eaux et Forêts Surveillance de la Biodiversité et Cartographie Forestière Un cours sur la Surveillance de la Biodiversité des Ecosystèmes Forestiers a été donné à l’Ecole Nationale des Eaux Forêts (ENEF) avec l’appui des spécialistes de la Smithsonian. L a Smithsonian Institution a organisé quatre jours de cours à l’Ecole Nationale des Eaux et Forets (ENEF) du 6 au 9 juillet, sur la thématique de la Surveillance de la Biodiversité dans un Ecosystème Forestier et les Applications Pratiques de soutien à l’Evaluation de l’Impact du Changement Climatique. Le cours était assuré pour ses parties théoriques et pratiques par Dr. Alfonso Alonso (Centre pour l’Education Conservation et la Gestion Durable des Ressources Naturelles), Dr. Thomas Leuteritz (Centre pour l’Education Conservation et la Gestion Durable des Ressources Naturelles), M. Cliff Drysdale (ancien écologiste des aires protégées au Parc National de Kejimkujik, Canada) Trente-trois étudiants ingénieurs ont pris part à ce cours qui comprenait aussi bien des enseignements théoriques en amphithéâtre que des travaux sur site près de la forêt classée de la Mondah. Le programme a également inclus des ateliers pratiques d’application des connaissances 18 SHELL WORLD ainsi que la familiarisation aux outils intégrés de cartographie et d’étiquetage. “Ce cours avait pour objectif de familiariser les participants aux méthodes et techniques du suivi et l’évaluation de la biodiversité” explique Marguerite Butler, Responsable du Programme Gabon de la Smithsonian . “Le contenu de la formation a allié enseignements théoriques et applications pratiques pour mieux exercer les stagiaires aux nouvelles techniques en la matière, notamment l’établissement des plots forestiers, collecte et analyse des données, réalisation des conclusions interprétatives et discussion sur des sujets ayant trait aux liens existant entre le suivi forestier et les changements climatiques” a-t-elle souligné. TECHNIQUES DE MESURE DES CHANGEMENTS FORESTIERS Les participants à ce cours ont ainsi été concrètement amenés à étudier le suivi de la biodiversité des écosystèmes forestiers en établissant notamment des applications pratiques qui lient le suivi forestier aux changements climatiques. Depuis 1986, le Centre pour l’Education Conservation et la Gestion Durable des Ressources Naturelles (formellement connu auparavant sous le nom du Programme de la Smithsonian pour la Surveillance et Evaluation de la Biodiversité, SI/MAB) a développé un réseau international de recherche et de surveillance pour documenter l’état des forêts et ses changements au cours des années à venir. Les participants au cours ont ainsi GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 pris connaissance des techniques d’utilisation des protocoles et conventions établis. Les thèmes additionnels traités dans ce cours ont inclus la planification de projets et la formation des applications de protocole pour soutenir l’évaluation des incidences de changement climatique, la gestion des données et l’importance que ces parcelles tiennent pour la communauté scientifique. STAGES SCIENTIFIQUES À VEMBO Dans le cadre du partenariat entre Shell Gabon et la Smithsonian Institution, deux étudiants de l’ENEF sélectionnés en juillet, sont accueillis pour un stage de 45 jours à Vembo depuis le 10 août. Cette démarche fait partie du volet formation et renforcement des capacités du partenariat. Et à ce titre, les deux étudiants stagiaires bénéficieront d’un encadrement scientifique pour effectuer des études expérimentales avec la possibilité de procéder aux collectes de données sur site. Les données analysées et traitées, ainsi que les conclusions qui en découleront seront consignées dans des rapports scientifiques exigés pour l’obtention de leur diplôme à l’ENEF. CAFÉ SCIENTIFIQUE ET CONFÉRENCES AU CLUB YENZI Un café scientifique a eu lieu au Club Yenzi le mercredi 8 juillet dernier. Des employés, visiteurs et de nombreux enfants ont assisté à la conférence animée par le Dr. Alfonso Alonso, Senior Conservation Biologist à la Smithsonian et Directeur du Programme de la Biodiversité. Cette conférence présentait les activités de la Smithsonian (19 musées, un Zoo National et 7 centres de recherches à Washington DC.) ainsi que les projets en cours au Gabon. Le 26 aout, la Smithsonian a invité deux conférenciers pour une discussion sur la reconnaissance préliminaire : Biodiversité, pêche et exploitation durable des ressources ichtyologiques dans le Complexe d’Aires Protégées de Gamba (parc de Moukalaba Doudou). La séance était présentée par Jean Félicien Liwouwou (Ecole Nationale des Eaux et Forêts ENEF) et Jean Hervé Mve Beh (CENAREST /IRAF) SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 19 HSSE / SECURITE Sécurité routière Les taximen de Gamba initiés à la conduite défensive Le programme de formation à la conduite défensive lancé par Shell Gabon il y a quelques années a été élargie aux taximen de la ville de Gamba. Une dizaine de participants ont pris part à la première séance organisée au Centre de Formation du Terminal. L e cours de conduite défensive a été introduit à Shell Gabon il y a trois ans. Il fait partie du dispositif mis en place pour renforcer la sensibilisation des employés sur la sécurité routière. Il met en avant l’application des principes simples pouvant aider à mieux maitriser la conduite et limiter les risques d’accidents de la route. A ce jour, des dizaines d’employés ont été formés à Gamba et à Rabi. SITUATION DE CONDUITE A RISQUE Afin de permettre au plus grand nombre de participer à ce programme, des modules ont été conçus et adaptés pour des cibles spécifiques tels que les conjoints des employés et les conducteurs de véhicules de transport en commun. « A Gamba les taximen sont à l’origine de nombreuses situations de conduite à risque. Il était important que Shell intervienne pour contribuer à ramener ce risque au niveau zéro, en dotant notamment les taximen de certaines capacités en matière de sécurité routière » souligne Alexis Moafo, Ingénieur HSE, coordinateur de la formation. La session organisée au profit des taximen de Gamba a été animée par Celestin Delbrah, Instructeur certifié. Elle a noté la participation de huit candidats. Pendant la phase théorique au centre de formation du Terminal, les participants ont passé en revue les règles de base en 20 SHELL WORLD matière de conduite et de sécurité routière. A partir d’exemples concrets de situations à risque, un accent particulier a été mis sur la nécessité de respecter les procédures et adopter une attitude responsable au volant. EXERCICES PRATIQUES Sur un circuit aménagé près du Terminal, les participants sont ensuite passés à la pratique. Les exercices proposés comprenaient des slaloms, accélérations, freinages et démarrages en cote. Au terme de ces exercices pratiques, les taximen ont effectué des tests d’auto-évaluation portant sur les connaissances acquises durant la formation. GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 CONSEIL SANTÉ Le paludisme Près de 40% de la population mondiale est exposée au paludisme et on estime à plus de quatre fois la population du Gabon le nombre de cas cliniques survenant chaque année. Aucun vaccin n’est actuellement disponible les médicaments antipaludiques font partie des principaux moyens de lutte contre les moustiques vecteurs du parasite Plasmodium Dr Régine Mabiala Service Médical Shell Gabon L’Afrique est de loin le continent le plus touché avec 90% des cas de paludisme recensés dans ses zones tropicales. L’Europe connaît des cas de paludisme dits d’importation. La majorité de ces cas survient chez des personnes n’ayant pas suivi de prophylaxie. Quatre espèces de parasites du genre Plasmodium sont responsables de la maladie chez l’homme : - Plasmodium falciparum est l’espèce la plus pathogène et responsable des cas mortels. Elle est présente dans les zones tropicales d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie, et elle est dominante en Afrique. - Plasmodium vivax co-existe avec P. falciparum dans de nombreuses parties du monde, et est présente dans certaines régions tempérées. - Plasmodium ovale, principalement trouvée en Afrique de l’Ouest, ne tue pas mais peut entraîner des rechutes 4 à 5 ans après la première infection. - Plasmodium malariae a une distribution mondiale mais très inégale. Elle n’est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu’à 20 ans après la première infection. suite page 20 Mode de transmission “Nous sommes satisfaits de la participation des taximen à ce cours. Ils ont été assidus et ont manifesté beaucoup d’intérêt pour la formation” a déclaré Celestin Delbrah. “Des cours additionnels sont programmés d’ici la fin de l’année pour d’autres conducteurs de véhicules privés de transport en commun exerçant à Gamba.” a-t-il rappelé. Ce sentiment a été confirmé par Sony, taximan et participant : “Ce cours est une bonne initiative. On devrait le vulgariser davantage et en organiser plus souvent” Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anophele, elle-même infectée après avoir piqué un homme infecté : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte. Les mâles ne piquent pas. Il existe un seul cas de contamination interhumaine directe, lorsqu’une femme enceinte infectée contamine son enfant par voie transplacentaire. A noter que le certificat décerné à l’issue de la formation est valable pour deux années au terme desquelles il est conseilléde s’inscrire pour une nouvelle session. Après cette première session, un cours a été programmé pour huit autres taximen, portant à seize le nombre des conducteurs formés. Signes cliniques Les manifestations cliniques du paludisme sont très diverses. Le paludisme débute par une fièvre, huit à trente jours après l’infection, qui peut s’accompagner - ou non - de maux de tête, de douleurs musculaires, d’un affaiblissement, de vomissements, de diarrhées. Des cycles typiques alternant fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense, peuvent alors survenir : c’est “ l’accès palustre”. La périodicité de ces cycles dépend de l’espèce de parasite en cause et coïncide avec la multiplication des parasites et l’éclatement des globules rouges, qui conduit également à l’anémie. Le paludisme à P. falciparum peut être fatal s’il n’est pas traité. Dans certains cas, les globules rouges infectés peuvent bloquer les vaisseaux sanguins irriguant le cerveau : c’est le neuropaludisme, souvent mortel. Dans les régions où le paludisme est hautement endémique, les personnes sont tellement souvent infectées qu’elles finissent par être naturellement immunisées (“ immunité acquise “) et tolèrent le parasite, généralement après de nombreuses années d’infection chronique. Elles sont alors des porteurs asymptomatiques du parasite. Traitements préventifs et curatifs Plusieurs molécules anti-paludiques peuvent être utilisées en prophylaxie ou en thérapeutique. Il est dangereux de partir en zone de transmission intense de paludisme sans prise régulière d’un traitement préventif, en particulier pour les enfants et les femmes enceintes qui ont un risque accru d’accès grave. Le traitement préventif doit être prescrit par un médecin. Il tient compte des zones visitées, de la durée du voyage et aussi de la personne : l’âge, les antécédents pathologiques, une intolérance aux antipaludiques, une possible interaction médicamenteuse ou une grossesse. Mais les médicaments anti-paludiques ne garantissent pas une protection absolue contre l’infection et il est aussi important de se protéger des piqûres de moustiques (moustiquaires, produits anti-moustiques). Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale et, même si un traitement adapté a été bien pris, il est possible de faire une crise de paludisme, parfois d’apparition tardive. Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. Aussi, en cas de fièvre même légère, de nausées, de maux de tête, de courbatures ou de fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. La prise d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 21 VIE DE L’ENTREPRISE Ressources Humaines Formation des Evaluateurs de Compétences Une session de formation des évaluateurs de compétences s’est tenue au centre de formation de Gamba le 14 octobre dernier. Le cours CAT (Competence Assessment Training) a consisté en un programme visant à familiariser les employés au processus d’évaluation des compétences. Les séances étaient animées et facilitées par deux formateurs régionaux : Collins Edebiri et Ralph Imhansi-Jacob. 35 employés superviseurs ont pris part à la formation. 22 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 L e développement des compétences est un processus global mis en œuvre au sein du Groupe Shell pour aider les employés à conduire efficacement leur carrière. Des mécanismes standards appliquées à travers l’ensemble des filiales du Groupe permettent à chaque employé d’engager des discussions cycliques avec son superviseur aux fins d’évaluer sa compétence et définir son niveau de performance. C’est la familiarisation à ces mécanismes standards qui a réuni les 35 superviseurs autour des deux formateurs régionaux. “Le CAT est un cours spécifique qui a été conçu pour donner de la consistance aux compétences standards requises au sein de la branche Exploration/Production du Groupe, rappelle Jean-Charles Rolago, Responsable de Formation à Shell Gabon. Cette formation est le volet interactif d’un module disponible en ligne a partir du site web de Shell Open University” a-t-il indiqué. Les travaux ont été ouverts par Ian Schlich, Directeur des Ressources humaines. Il a inscrit l’initiative dans le cadre d’un processus visant à renforcer les capacités des évaluateurs de compétences à Shell Gabon. Pendant toute la journée du 14 octobre, les participants ont couvert les points essentiels du cours : distinction des différents niveaux de compétence, explicitation des concepts de connaissances et de savoirfaire, acquisition des méthodes de collecte des évidences et indicateurs de performance, principes de conduite d’une discussion d’évaluation, évaluation des évidences de performance, et élaboration d’un rapport d’entretien. L’enchainement des différents modules était ponctué d’exercices d’application et d’études de cas. Dans son mot de clôture, Adrian Drewett, Président Directeur General de Shell Gabon s’est dit “satisfait de l’organisation de cette formation. Il a rappelé l’importance du processus d’évaluation de compétence individuelle des employés dans la performance globale de l’entreprise. La standardisation des pratiques au sein du Groupe permet d’évaluer les employés Shell a travers le monde à l’aide des mêmes outils. C’est une approche qui aide également à la promotion de notre politique de Gabonisation” a-t-il conclu. SOCIAL : RALLYE CAR YENZI 2009 Un car rallye a été organisé le 3 octobre en horspiste aux alentours de Gamba, où 26 voitures y ont pris part. Au programme, un circuit d’environ 80km dans la jungle, sur route ensablée, boueuse et latérite, et quelques passages dans l’eau. Les 80 participants (conducteurs, co-pilotes et familles) ainsi que les organisateurs ont terminé cette journée éprouvante mais amusante autour d’un bon barbecue. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 23 PORTRAIT CHIOMA NGOZI OKPOECHI 24 SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 Chioma NGOZI OKPOECHI, une géographe aux contrats Chioma Ngozi Okpoechi est chef du service contrats à Shell Gabon depuis 2008. Meneuse d’équipes et adepte de la marche à pieds, elle trouve dans l’endurance la source de tout effort. Rencontre avec une gestionnaire passionnée de géographie. Peut-on dire que vous étiez prédestinée pour la gestion de contrats ? A dire vrai c’est surtout la géographie qui m’a toujours intéressée. J’ai fait une partie de mes études dans l’Etat d’Enugu au Nigeria. J’y ai obtenu un “Bsc. Hons Degree” en géographie(équivalent à une licence). Ensuite je me suis tournée vers la gestion en décrochant un MBA (ndlr. Master of Business Administration.) C’est à ce titre que je suis devenue membre de la “Chartered Institute of Purchasing and Supply” de Londres. A quand remonte vos premiers contacts avec Shell ? Ma première expérience à Shell a eu lieu par le biais d’un stage de trois mois effectué au service logistique de Shell au Nigeria. J’avais été particulièrement marquée par la qualité des procédures et de l’organisation du travail. Cette entreprise présentait les caractéristiques du type d’organisation idéale pour développer une carrière. Pourtant Shell n’a pas été votre premier employeur… En effet, après mes études, j’ai travaillé quelques temps chez Xerox en qualité de responsable des ventes. Mais j’avais été très vite gagnée par la routine et l’absence de défis personnels. Puis j’ai un moment pensé au secteur bancaire ou à la diplomatie, mais c’est finalement vers l’industrie pétrolière que je me suis tournée, en dépit d’un échec antérieur à des tests de recrutement à Shell. Cette fois-là, j’avais répondu à une annonce parue dans la presse. J’ai ensuite été rappelée pour des entretiens, suivis d’une visite médicale et la signature d’un contrat. Le 5 mai 1997 j’étais recruté comme “Acheteur Junior et Analyste de Stocks” au département approvisionnement à Port-Harcourt. Quel a été votre parcours depuis lors ? Dans mon premier poste j’étais chargée des achats pour le matériel de forage. Ce fut une expérience intéressante, ce d’autant qu’elle m’a permis de comprendre notre activité de base. Puis j’ai intégré certains projets, notamment sur la mise à jour des politiques et procédures en matière de gestion de stocks à SPDC (ndlr. Shell Petroleum Development Company). En 1998 j’ai été transférée au service logistique où j’ai tour à tour occupé les fonctions de “Senior Shipping Supervisor” et de “Land Logistics Supervisor”. En 2001, j’ai été de nouveau affectée aux approvisionnements comme “Senior Buyer/Stock Analyst” avec un portefeuille plus large. J’ai occupé ce poste jusqu’à mon départ pour le Gabon en 2008. Justement comment avez-vous vécu cette affectation au Gabon ? Mon affectation au Gabon est arrivée à un moment de ma carrière où j’avais besoin de faire une pause, passer à autre chose et m’occuper un peu plus de ma famille. Alors je n’ai pas hésité un seul instant. Ma famille et moi sommes finalement arrivés à Gamba le 8 mars 2008. Comment alliez-vous votre vie professionnelle et votre devoir de mère de famille à Gamba ? Je vis cette première expatriation à la fois comme un défi et une marque de confiance. La tranquillité de Gamba est sans pareil et cette quiétude est propice au travail et à l’épanouissement de la vie extra-professionnelle. Je suis croyante et attachée à certaines valeurs. En plus du temps que je consacre à mon travail et à ma famille, j’essaie aussi d’assister mes jeunes collègues qui ont besoin de conseils et d’encadrement. J’encourage surtout les jeunes femmes employées à Shell à bâtir leur carrière sans sacrifier leur vie personnelle. C’est un exercice difficile, mais possible. Je voudrais conclure en partageant cette pensée de Roy H.William avec vos lecteurs : « Nos vies sont comme de l’argent que l’on dépense. Qu’achetons-nous avec notre vie ? » VIE DE L’ENTREPRISE Nouveaux arrivants Bienvenue à Shell Gabon FINANCES FINANCES TECHNIQUE TECHNIQUE Acheul Jacques MAYOMBO, FMA/1 Prisca Nina GNANGUI, FCP/142 Marie Guilaine ENDAMNE NZEYE, DRE/5 Cristino MANOLO, ENG TECHNIQUE TECHNIQUE OPERATIONS DRH Vitaly MITROSHKIN, DPE/3 Santiago ARRIBAS PICON, ENG Thierry ELIWANTCHONI, OLS/231 Shaha LUKMAN UDDIN, PSC Carnet Rose NAISSANCES / NOCES Félicitations et vœux de bonheur aux couples Hortense & Emmanuel TSINGA Bienvenue à Patrick Charles-Owen ORIGO félicitation à Aurelie & Patrick Jeanne & GuyTECLOS SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 25 NOUVELLES DU GROUPE Interview : Peter Voser, Directeur Général Exécutif du Groupe Royal Dutch Shell plc. Peter Voser est le nouveau président-directeur général de la Royal Dutch Shell plc depuis le 1er juillet. À l’occasion de son premier entretien à ce poste, Peter nous dévoile sa pensée sur son rôle dans l’entreprise et nous révèle quelques aspects personnels de sa vie. “Je ne suis pas un PDG à l’égo surdimensionné” Peter Voser répond aux questions de Piet de Wit et David Woodruff Q Certains observateurs partent de l’hypothèse qu’étant financier, vous allez vous attaquer aux coûts, en tenant compte, notamment, de l’environnement actuel. Ont-ils raison et si oui à quoi peut-on s’attendre ? R Comme vous l’aurez remarqué, nous nous sommes mis au travail en précisant ce que serait la prochaine phase de développement de Shell. Notre stratégie « Plus d’investissement en amont et de 26 SHELL WORLD la rentabilité en aval », qui n’a pas changé depuis que nous l’avons lancée en 2004, porte notamment sur la maîtrise rigoureuse de notre rentabilité et met l’accent sur notre trésorerie. Comme je l’ai dit récemment lors du Forum des Directeurs Exécutifs (Senior Executive Forum) à Berlin, l’inflation des coûts et les prix relativement plus bas qui caractérisent notre industrie signifient que nous devons diminuer nos dépenses en les ajustant sur les prix actuels du pétrole et du gaz. Cela veut dire que nous allons nous focaliser en GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 permanence sur le contrôle des coûts, non seulement parce que je suis issu du monde de la finance mais aussi parce que je suis un homme d’affaires. Nous nous attaquerons aux coûts en lissant les structures hiérarchiques, en accélérant les processus décisionnels et en simplifiant nos méthodes de travail. Q Dans quels domaines voulez-vous que soit donné un coup d’accélérateur ? R Shell travaille toujours de manière assez complexe et nous devrons donc alléger nos processus et éliminer les activités qui ne génèrent pas de valeur. Ensuite, nous devrons simplifier ces processus, standardiser les autres activités et, chaque fois que cela est possible, automatiser les tâches. Telle a été notre philosophie et mon intention est bien de poursuivre dans cette voie. Les objectifs de Shell restent l’élimination des doublons et la simplification des processus. Q Au cours de ces quatre dernières années, Shell s’est dessaisi d’environ 300 000 barils par jour de sa capacité de production. Pourquoi Shell vend-elle une telle capacité alors qu’elle lutte pour conserver sa production au même niveau ? Sommes-nous une compagnie pétrolière et gazière ou une banque d’investissement ? R La réponse est simple : nous sommes une compagnie pétrolière et gazière intégrée. Mais nous sommes aussi une entreprise caractérisée par la gestion active de son portefeuille. Les actifs ont une certaine durée de vie ; vous pouvez très bien être le meilleur gestionnaire de ces actifs pendant une partie de leur durée de vie puis être remplacé ultérieurement par un meilleur gestionnaire prêt à payer plus pour ces actifs que ce que nous pouvons en dégager. Comme nous l’avons déjà dit, plutôt que de viser exclusivement des niveaux de production les plus élevés possible, nous cherchons également à obtenir la meilleure qualité de production pour dégager finalement de meilleurs profits et une meilleure trésorerie. Si nous pouvons tirer davantage d’argent de nos actifs en les vendant et en investissant cet argent ailleurs dans de nouveaux équipements de production offrant des marges bénéficiaires plus élevées, nous aurons alors pris les bonnes décisions qui aboutissent à une production de valeur dans le long terme. C’est pour cela que nous sommes ici, dégager de la valeur à long terme. Q Pour la première fois de son histoire longue de 101 ans, Shell n’est plus dirigé ni par un Hollandais ni par un Britannique. Devons-nous nous attendre à une certaine forme de révolution culturelle ? R Je n’aime pas le mot “révolution”. Bien sûr il y aura quelques changements dans notre culture d’entreprise. Nous devons gagner en agilité. Cela veut dire, réduire la complexité. Et passer d’une culture qui débat des mérites des décisions de gestion à une autre qui les met en œuvre rapidement. Nous avons également annoncé des changements dans nos structures, dont l’objectif est de simplifier l’organisation et de préciser les responsabilités. D’une manière générale, je conduirai cette entreprise vers le succès en m’appuyant sur l’œuvre commencée par Jeroen van der Veer. Donc, pas de révolution, nous devons simplement aller de l’avant et être performants. En ce qui concerne ma nationalité, je suis Suisse, donc neutre par définition. Je pense pouvoir bien m’entendre avec les Hollandais, les Britanniques et toutes les autres nationalités. Shell est une entreprise mondiale. Q Vous aimez le football, le ski et la plongée. Ce sont des activités plutôt risquées comparées au golf qui est l’activité sportive standard du cadre moyen chez Shell. R Aujourd’hui, je m’intéresse au football plutôt comme spectateur. Il y a longtemps que je n’y joue plus. Quant au ski, je suis pratiquement né les skis aux pieds et je ne suis pas prêt de les lâcher. La plongée est un sport familial. En principe, nous en faisons une semaine chaque année et nous ne descendons jamais à plus de 40 m. Enfin ne pas oublier la randonnée, un sport que j’adore pratiquer dans la montagne. Q Vous qui aimez les randonnées en montagne, vous ne pouviez pas mieux tomber qu’en Hollande ! R (Rires) C’est bien pour cela qu’habitant à la Haye, je vais passer le week-end en Suisse aussi souvent que possible ! LA NOUVELLE ORGANISATION DU GROUPE ROYAL DUTCH SHELL PLC Peter Voser a récemment pris ses fonctions de Directeur Exécutif du Groupe Shell. Il a à cette occasion, annoncé une nouvelle structure organisationnelle et appelé à un changement d’attitude pour permettre à Shell de retrouver sa position de leader industriel et de compagnie des “premiers” La nouvelle configuration du Groupe devrait aider à réduire les coûts, éliminer les doublons et atteindre la performance ‘Top Quartile’. Depuis le 1er juillet, nos opérations d’Exploration/Production, de Gaz/Energie et ‘joint ventures’ ont été fusionnés sous une nouvelle entité intégrée – Upstream International – et notre région s’appelle dorénavant ‘Afrique Sub-Saharienne’. Dans le même temps, d’ici la fin de l’année, Ann Pickard va occuper de nouvelles fonctions en Australie où elle aura la charge de développer les activités de Shell dans ce pays. Ian Craig sera son successeur. Ian vient de Russie où il était responsable du Projet Sakhalin II. De gauche à droite : Hugh Mitchell, Matthias Bischsel, Simon Henry, Peter Voser, Marvin Odum, Malcolm Brinded, Beat Hess, Mark Williams. SHELL WORLD GABON - N°7 NOVEMBRE 2009 27
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