Communiqué - Impresaria
Transcription
Communiqué - Impresaria
Communiqué Pour diffusion immédiate Le nouvel album le 3 mars Montréal, janvier 2015 – Après six ans d’absence, la radieuse Bïa lancera Navegar le 3 mars prochain, un nouvel album tout en sensualité, raffinement et joie de vivre. La première partie de la tournée débutera le 10 avril au Café Théâtre Les beaux esprits de Sorel. Composé, inventé, modelé, dansé et rêvé entre Rio et Montréal, Navegar est fait de 13 escales, 13 pas-dedeux musicaux où sur chaque plage, deux musiciens d’exception, virtuoses et complices, dialoguent autour de la sublime voix de Bïa. Chaque chanson devient une combinaison unique d’instruments, un univers minimaliste et pourtant complet, qui rassasie les sens et invite à naviguer sur son océan apaisant. BÏA Navegar EN SPECTACLE 04 mars Lion D’or - Lancement (ouvert au public) 10 avril Sorel - Café Théatre les beaux esprits 18 avril Val Morin - Théatre du Marais 30 avril Gatineau - Salle Jean Despré 1er mai Ste-Geneviève - Salle Pauline Julien 2 mai Longueuil - Théatre de la Ville 8 mai Jonquière - Côté Court Site web Facebook Voir le teaser Source : Bïa Musik Informations : Simon Fauteux [email protected] Audrée Loiselle [email protected] SIX media marketing inc. 514 544-7013 70, rue Molière suite 201, Montréal (Québec) H2R 1N8 www.sixmedia.ca Avec une multitude d’invité(e)s dont Gianmaria Testa (voix, guitare), Alejandra Ribera (voix), Jordan Officer (guitare), Andrea Lindsay (voix, guitare), Joe Grass (guitare), Olaf Gundel (guitare), Erik West-Millette (guitare, basse), Charles Imbeau (trompette), Bernard Falaise (guitare), Sarah Pagé (harpe), Levy Bourbonnais (harmonica) et Sheila Hannigan (violoncelle) pour ne nommer que ceux-là, Navegar est sans contredit l’album le plus accompli de Bïa. De la douce « Mon inventaire » chantée en duo avec Andrea Lindsay, en passant par « La Tua Voce » de, et avec, Gianmaria Testa jusqu’à cette grande interprétation du classique « Eleanor Rigby », Navegar est comme un voyage longtemps espéré, comme une vague de chaleur langoureuse et suave qui annonce l’arrivée prochaine de l’été. Retrouvez toutes les dates de spectacle au : www.biakrieger.com 2/3/2015 Contre vents et marées - La Presse+ COUP D'ŒIL MODE D'EMPLOI QUOI DE NEUF ON PARLE DE NOUS TABLETTE INSTALLER TABLETTE iPad L'APPLICATION ANDROID . , ; http://plus.lapresse.ca/screens/5569e8a2-e77b-4335-b867-9a3202a9cee9%7C_0.html 1/10 2/3/2015 Contre vents et marées - La Presse+ http://plus.lapresse.ca/screens/5569e8a2-e77b-4335-b867-9a3202a9cee9%7C_0.html 2/10 2/3/2015 Contre vents et marées - La Presse+ http://plus.lapresse.ca/screens/5569e8a2-e77b-4335-b867-9a3202a9cee9%7C_0.html 3/10 2/3/2015 Contre vents et marées - La Presse+ http://plus.lapresse.ca/screens/5569e8a2-e77b-4335-b867-9a3202a9cee9%7C_0.html 4/10 2/3/2015 Contre vents et marées - La Presse+ . http://plus.lapresse.ca/screens/5569e8a2-e77b-4335-b867-9a3202a9cee9%7C_0.html 5/10 2/28/2015 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 28 février 2015 - Page #111 http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26242015022800000000001001&page=111&paper=Letter 1/1 2/28/2015 LeSoleilSurMonOrdi.ca - Le Soleil - 28 février 2015 - Page #110 http://lesoleil.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26242015022800000000001001&page=110&paper=Letter 1/1 2/28/2015 LeDroitSurMonOrdi.ca - Le Droit - 28 février 2015 - Page #55 http://ledroit.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26212015022800000000001001&page=55&paper=Letter&top=2&left=294&widt… 1/1 E 6 L E D E V O I R , L E S S A M E D I 2 8 F É V R I E R E T D I M A N C H E 1 E R M A R S 2 0 1 5 CULTURE › M U S I Q U E Errances créatrices en toute intimité Bïa lance Navegar, un disque enregistré avec des musiciens de Rio de Janeiro et de Montréal YVES BERNARD e mardi, Bïa fait paraître Navegar, un preC mier album studio en plus de six ans. Il s’agit presque d’un livre-disque tellement le livret évoque les intentions de la démarche en images et en mots. Musicalement, l’album marque un retour aux sources d’un son dénudé, ou habillé intimement. Le concept est simple, aéré et convaincant : pour chaque chanson, deux instruments autour de la voix. Les musiciens y sont de Rio ou de Montréal, et des artistes comme Andrea Lindsay, Alejandra Ribera et Gianmaria Testa se prêtent à des duos vocaux avec Bïa, qui assume la direction artistique, bien appuyée par Edu Krieger au sud et Érik West-Millette au nord. Le livret trace la route « la Voie lactée autour du cou. Les deux hémisphères sur les yeux », pour paraphraser Blaise Cendrars, cité par Bïa. Les photos de Christina Alonso qui suivent sont saisissantes et sur elles se posent comme des haïkus les mots de plusieurs poètes, parmi lesquels Baudelaire, Vigneault, Veloso et Lhasa. Bïa résume : « J’ai voulu offrir le fruit de mes errances, mes voyages, mes coups de cœur, ma carte postale du Brésil. Pas celle qui est convenue, mais celle des gens bien en chair, des gens en sueur. Navegar, pour naviguer, pour se mettre en danger, se mettre en bonheur et se recréer. » Le titre du disque permet également à l’interprète redevenue auteure-compositrice de renouer avec une grande partie de sa vie passée en mer et de bien traduire les voyages faits entre Montréal et Rio. « Deux villes de port, deux villes d’échanges, deux villes de création dans lesquelles j’ai de fortes attaches : mes deux piliers en ce moment. L’une qui est ma ville d’origine, l’autre, ma ville d’adoption. Le projet s’est réalisé dans un esprit d’exploration, de rencontres et de retours en arrière. C’est comme des cercles concentrés qui se sont plus ou moins trouvés à avoir un sens et une orbite communs. » Et comment ! D’un côté, la famille musicale d’Edu Krieger à Rio avec sa panoplie d’artistes sensibles et brillants comme l’accordéoniste Marcelo Caldi, le violoniste Nicolas Krassik, la clarinettiste Joana Queiroz et le mandoliniste Luis Barcellos, entre autres. « Edu est devenu populaire en tant qu’instrumentiste. C’est un compositeur et parolier extraordinaire. Les dimanches à Rio, il anime un rassemblement de musiciens [roda] qui viennent jammer dans un bar. Quand ils sont en tournée, les plus grands artistes viennent y finir leurs soirées de 3 h à 6 h du matin. C’est sûr que les musiciens qui ont joué avec nous à Rio sont des collaborateurs habituels d’Edu. » Il y a aussi ceux de Montréal : Éric West-Millette aux pulsions acoustiques, Joe Grass à la guitare aérée, Jordan Officer aux cordes magnifiquement minimalistes, Charles Imbeau à la trompette au ralenti sur Cucurucucu Paloma, Sarah Pagé à la harpe au creux de l’oreille sur du Villa-Lobos, Ber nard Falaise aux petits éclats de guitare atmosphérique dans Eleanor Rigby des Beatles et Lévy Bourbonnais à l’harmonica tendrement livrée. Principalement interprété en portugais, le répertoire de Navegar révèle également des moments en français, en anglais, en espagnol et en italien. Souvent, l’esprit de Rio se fait entendre avec ses cordes aux accords harmoniques, son groove de samba ralenti, ses quelques notes de choro et même… son forró plus nordestin. Ailleurs, ce sera un clin d’œil à Cesaria Évora ou, à la fin, une chanson humoristique pour enfants. Par tout, le son est limpide et la voix, en évidence. « Je veux travailler mes voix. Je veux qu’on entende chaque note. Je veux qu’on entende les doigts sur les cordes. Je veux qu’on entende la virtuosité des musiciens sans que ça envahisse », dit Bïa. Le pari est réussi. Collaborateur Le Devoir L’album Navegar sera en magasin le 3 mars. Lancement ouver t au public, comprenant une courte prestation le 4 mars au Lion d’Or dès 18 h. La tournée québécoise débute le 10 avril. ANNIK MH DE CARUFEL LE DEVOIR Bïa fait paraître son premier album studio en plus de six ans. MONTRÉAL EN LUMIÈRE Stephan Eicher aujourd’hui, ou la vie après l’industrie SYLVAIN CORMIER ulletin météo. Facteur vent. Glaçons sur le fil. B Stephan Eicher pousse un petit cri d’effroi, ça résonne dans la chambre de l’hôtel parisien. « Faut m’excuser, alors, je ne viens pas ! » Il rigole en saccades, une avalanche de frissons suisses lui dégringole le long de la colonne. « C’est inhumain ! Comment on fait, là ? Je viens à Montréal pour flâner, voir des femmes dans leurs petites robes, des hommes au torse nu qui se lancent le frisbee… » Je lui dis qu’au spectacle, ce samedi au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, on se collera. Et il nous réchauf fera. « Ah ! d’accord. Faut apporter la chaleur… » J’ajoute : depuis le temps qu’on l’attend, l’Eicher, fi des descendre du piédestal, de congères. C’était quand la der- mener la bête ailleurs qu’à nière fois? J’ai oublié. On se fré- l’abattoir de la gloire. « Après quentait, avant. Un ami cher. Carcassonne [le disque céComme le titre de la lébré de 1993, avec chanson des débuts, Des hauts, des bas], Pas d’ami (comme toi). je savais que le sommet Pas d’ami comme lui ! n’était pas le lieu le «Je sais. Ce n’est pas par plus intéressant, même manque d’amour ! En si j’étais dans cette 1996, 1997, 1998, j’ai ivresse des hauteurs, fait trois fois le tour du les grandes ventes de monde, et à un moment, disques, le public large. j’ai remarqué que je Stephan Mais je sentais une n’avais plus vraiment de Eicher fontaine qui commenfamille, je ne savais plus çait à s’assécher, déjà. » comment je m’appelais. Et je Il constate : c’est fou comme me suis dit que je n’aimais pas il crée depuis qu’on entend ce que je devenais : un chanteur moins parler de lui. « J’ai raretriste qui chante de sa chambre ment fait autant de musique d’hôtel triste… Vous savez, on ne que ces dix dernières années. peut pas être éternellement une J’ai produit d’autres groupes, espèce de rock star!» écrit pour le théâtre, le cinéma, Encore faut-il accepter de des choses qui par fois ne portaient pas mon nom, j’ai fait de la musique électronique avec des gens aux Pays-Bas. J’ai même réalisé un disque de hip-hop, vous imaginez ça ? Je me suis nourri, et j’ai essayé d’appor ter ce que j’ai appris. Moins autour de mon nombril.» Espoirs et renoncements Il pouffe. «Mais je l’aime bien, mon nombril ! Je sors d’un meeting, là, avec un projet qui va nous amener en 2019, avec des musiciens classiques. Je peux être encore très excité par mes choses à moi!» Mais autrement. L’industrie du disque du temps de Déjeuner en paix ne se reconnaîtrait pas dans le miroir cassé en mille millions de petits morceaux téléchargés. « Notre tribu était Beatles ou Stones, Wrangler ou Levi’s, Telecaster ou Les Paul. C’était assez simple. Si on parlait cinéma, livres, disques, très vite on parlait des mêmes titres. Aujourd’hui, c’est à ce point kaléidoscopique, on a de la chance si on se trouve SIXTRUM MUSIQUES NOUVELLES SUR LES TRACES DES ÉLÉPHANTS BLANCS 1ER MARS, 19 H, À L’AGORA HYDRO-QUÉBEC POUR CONSULTER LA PROGRAMMATION ET ACHETER VOS BILLETS, VISITEZ FESTIVALMNM.CA 15 secondes en commun. La bonne nouvelle, c’est que partout des jeunes hommes et des jeunes filles créent en liber té, parce que la question des sous n’est plus le moteur — ils ne gagneront pas leur vie avec ça et le savent —, et la course à la célébrité ne tient pas non plus, à moins de chanter comme des dieux dans ces grandes émissions-concours. Cette nouvelle génération va trouver le moyen d’émerger, à sa façon, par ses moyens. Mais peut-être pas en faisant des disques. » Sur L’envolée, son treizième album studio qui a déjà trois ans dans le corps, Eicher a une chanson, écrite par Miossec (Philippe Djian est encore le parolier attitré), la bien nommée Disparaître, qui se veut une sor te d’adieu à l’industrie du disque. « L’aventure s’arrête ici / Merci de m’avoir toujours suivi. » L’aventure dont il s’agit, précise-t-il, est celle de l’enregistrement et sa reproduction pour le plus grand nombre. « Je crois que la chanson revient au théâtre, dans ce lieu où il se passe quelque chose entre des humains. Je crois que, pendant toutes ces années, on a essayé très futilement de figer la musique. Alors que la musique, c’est un rendez-vous. Ce sont les deux heures que nous passons ensemble, sur scène et dans la salle. Même les gens qui photographient et filment tout commencent à remarquer qu’ils font quelque chose d’absolument ridicule… » Dans le spectacle solo qu’il vient présenter, Eicher s’entoure d’automates : des instruments qui s’animent et deviennent leurs propres musiciens. « Ce sont des instruments inventés dans les années 1920, tout est automatisé mais mécaniquement. C’est l’ère pré-digitale et post-digitale ! » Il a quand même tout un assor timent de pédales, et il joue encore de la guitare, y compris Déjeuner en paix. « J’ai depuis longtemps fait la paix avec mes chansons les plus connues, mais je les fais dif féremment. On peut dire : comme si elles n’avaient jamais été enregistrées. » Dans la soirée, note-t-il, se mêleront aux connues des inconnues, qui n’ont jamais été gravées et pour raient ne jamais l’être. « Ça ne me semble plus essentiel. L’important, c’est d’être là, dans le moment. Vous et moi. » Encore fallait-il traverser la grande mare. « Si ça continue, vos grands froids, je vais pouvoir venir à pied ! » Stephan Eicher au théâtre Maisonneuve de la PdA, samedi à 20 h. Anna Aaron en première partie, dans le cadre de Montréal en lumière. Le Devoir 2/28/2015 LaVoixdelEstSurMonOrdi.ca - La Voix de l'Est - 28 février 2015 - Page #62 http://lavoixdelest.newspaperdirect.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=26202015022800000000001001&page=62&paper=Legal 1/1 2/28/2015 Le Journal de Montréal - Weekend - 28 févr. 2015 - Page #34 http://edition-e.lejournaldemontreal.com/epaper/services/OnlinePrintHandler.ashx?issue=25922015022800000000001001&page=34&paper=Letter 1/1 critiques HHHHH excellent HHHH très bon HHH bon HH moyen H faible musique x nul potpourri par marie-claude doyle kelly clarkson jérôme minière Kelly Clarkson a l’une des plus belles voix de l’industrie. Mais la chanteuse américaine, qui lance son septième album, aurait avantage à changer de direction musicale. Depuis le début de sa carrière, elle se contente de nous proposer des albums presque identiques tous les deux ans. Toutes les pièces de cet opus très pop et redondant, qui n’a absolument rien d’original, auraient pu paraître sur ses albums précédents, tellement elle n’a pas évolué musicalement. Hormis les ballades, où elle peut démontrer toute l’étendue de sa voix très puissante, et son duo très réussi avec John Legend, très peu de chansons impressionnent ou restent en tête. Dommage. M. Lévesque Le très productif Jérôme Minière nous amène, cette fois, sur... Une île! Le terrain est riche: l’artiste s’est entouré de plusieurs «ressources minières», de claviers, de divers instruments à cordes, de la batterie... Et on reconnaît son univers pop-électro très personnel, ses textes parfois introspectifs, parfois plus sociaux, ses jeux de mots sympathiques, sa poésie urbaine. Ce huitième disque comprend un très beau texte du poète et écrivain portugais Fernando Pessoa mis en musique par le chanteur, Je ne suis pas pressé. L’auteur-compositeur-interprète a toujours le tour d’écrire des vers d’oreille. C’est du Jérôme Minière. Du BON Jérôme Minière! S. desmeules piece by piece HH½ L’auteur-compositeur-interprète Mathieu Provençal, qu’on a vu à la deuxième saison de La Voix, vient de lancer Tu dors encore, le premier extrait de son nouvel album qui paraît ce printemps sous l’étiquette Disques Artic. Il s’agit d’une pièce folk-rock qui parle du cheminement chaotique de l’artiste vers l’amour et la lumière. La chanson est écrite par Louis-Marie Mathieu (Daniel Lavoie), composée par Pascal Mailloux (Marjo) et Mathieu, et réalisée par Glen Robinson (David Bowie et Keith Richards). une île HHHH Des femmes en blues En ce 8 mars, Journée internationale des femmes, le groupe Zazoo Rock’n Blues célébrera le 5e anniversaire des Femmes en blues avec 26 femmes sur scène. La soirée aura lieu au Théâtre National, qui appartenait à l’arrière-grand-père de la chanteuse et créatrice du spectacle. Écoutez l’album Piece By Piece sur Bonne nouvelle pour les fans de Cabrel bïa artistes variés L’auteure-compositrice-interprète nous revient avec ses rythmes brésiliens très chauds et sa voix douce, séduisante et remplie d’émotion. Ses créations côtoient des reprises surprenantes. On a ainsi droit à un suave Bésame Mucho et à une très belle version, très sensuelle, de Cucurrucucú Paloma, chantée en compagnie d’Alejandra Ribera. Bïa reprend aussi à sa façon Eleanor Rigby, des Beatles. Elle enveloppe son timbre de voix d’accordéon et de beaucoup d’instruments à cordes — des guitares et des violons lancinants —, ce qui rend l’œuvre encore plus envoûtante. Pour couronner le tout, elle a pu compter sur la participation de Gianmaria Testa et d’Andrea Lindsay. S. desmeules Des artistes de la nouvelle génération et d’autres bien établis reprennent des succès des années 80 de grands noms tels que Madonna, Kim Carnes, Elton John, Bryan Adams, Genesis... Dix-sept titres où l’on va autant dans la pop que dans le rock et le folk. Sam Smith y va d’une version plus douce de How Will I Know (Whitney Houston) au piano qui n’est pas piquée des vers. Dido reprend magnifiquement Smalltown Boy (Bronski Beat), et Kylie Minogue donne un côté électro-pop à Bette Davis Eyes (Kim Carnes). Le choix de chansons est intéressant, mais ça manque de morceaux plus rythmés, et certaines reprises collent trop aux originales, comme Run to You (Bryan Adams). M.-C. Doyle Écoutez l’album Navegar sur sounds of the 80s – unique covers of classic hits HHH Wilfred LeBouthillier poursuit sa route Photo: Eric myre Navegar HHH Les fans de Francis Cabrel pourront entendre du nouveau matériel de l’artiste français, qui nous offrira au printemps un album de chansons originales. Ce sont les premières à sortir depuis Des roses et des orties paru en 2008, le disque le plus vendu en France cette année-là, puisqu’il s’en est écoulé 800 000 exemplaires. Une tournée suivra à l'automne. L’auteur-compositeur-interprète Wilfred LeBouthillier, qui a lancé les extraits radio Je m’y perds, Peu m’importe et Je n’abandonnerai pas, nous arrive avec la chanson-titre de son quatrième album. Je poursuis ma route se veut un hymne à la persévérance et à la détermination. ÉCHOS VEDETTES | 53 Photo: stéfane côté Mathieu Provençal présente Tu dors encore divertissement musique SORTIE le 10 mars! ariane moffatt 22 h 22 Après un congé prolongé et bien mérité — l’artiste est devenue maman de jumeaux pendant ce temps! —, Ariane Moffatt nous présente le cinquième album studio de sa carrière. Réalisé en collaboration avec Jean-Phi Goncalves (Beast, Plaster), cet opus nous emmène dans un univers New Age avec des textures sonores empruntées aux années 80. Or, 22 h 22 est encore bien plus que tout ça. On trouve sur cet album des pièces dansantes et pop, mais également des chansons plus intimistes, interprétées avec la voix fragile, féminine et désarmante de l’artiste. Son propos est d’ailleurs toujours pertinent, et c’est grâce aux rythmes effrénés qui nous emportent que Moffatt peut aborder des sujets sérieux ou délicats, notamment dans Les tireurs fous, chanson qui dénonce la violence omniprésente. Une fois de plus, donc, la chanteuse «chouchou» des Québécois vise juste et prouve qu’elle fait partie des artistes les plus accomplis du paysage musical actuel. Mention spéciale au titre Matelots et frères, sur lequel Ariane a mixé les gazouillis de ses fils, ce qui donne un résultat surprenant! électro-pop le premier album de rémi chassé C’est confirmé! Le finaliste de La Voix a rejoint les rangs de Musicor et lancera son premier album en septembre prochain! 1 3 m a r s 7 j o u r s d i v e r t i s s e m e n t 65 musique TREMBLAY Porcelaine Nouvel par cassandre caron marie-pierre album! arthur (FOLK-ROCK) Si on connaît Maxime DesbiensTremblay pour ses rôles de comédien depuis sa plus tendre enfance (Ramdam, Un gars une fille, Urgences), son deuxième album solo nous indique qu’il est grand temps de le considérer aussi comme un musicien et un artiste aux talents multiples. Il a travaillé sur Porcelaine avec Éloi Painchaud (Jorane, Antoine Gratton, Elisapie) et a choisi d’enregistrer ses chansons en live, pour y donner plus de puissance. Le résultat est un album accrocheur dans lequel l’amour est décliné sous toutes ses facettes. M arie-Pierre, que représente pour toi Si l’aurore, ton troisième album? C’est un disque qui me représente à ce moment-ci de ma vie. C’est comme une photo de moi en 2015 qui illustre celle que je deviens, la femme que je suis. J’ose espérer qu’il marque une certaine évolution. Qu’avais-tu envie de partager avec ces nouvelles chansons? Je ne suis pas une fille très conceptuelle dans la vie, mais plusieurs chansons tournent autour du désir et aussi autour des déboires amoureux. Il y a des phases dans la vie... Dernièrement, autour de moi, ç’a été la phase des échecs amoureux, et ç’a inspiré les chansons de cet album. Avec ce disque, on a l’impression que tu délaisses un peu le son folk pour quelque chose de plus organique... J’avais envie d’explorer ce nouveau son, de faire quelque chose de différent, de plus sexy, et je me suis beaucoup inspirée de la musique des dernières décennies et d’artistes qui sont importants pour moi. Une oreille avertie pourrait très bien reconnaître les influences de Cyndi Lauper... Tu as changé de son, mais tu es restée fidèle à la même équipe, pourquoi? Je ne voulais pas changer pour changer. Pour moi, la formule actuelle est gagnante. J’ai fait appel à François Lafontaine à nouveau comme réalisateur et principal compositeur, et j’aime travailler avec Gaëlle à l’écriture des chansons. Son univers et le mien se marient bien. C’est certain que le spectacle aura le ton de mon troisième disque, mais je vais tout de même — et avec plaisir — puiser dans mes deux albums précédents. spar patrick delisle-crevier autres sorties Navegar (CHANSON) Avec cet album suave tout en douceur et en féminité, Bïa nous fait voyager jusqu’au Brésil et nous amène une bonne dose de chaleur. Laissez-vous bercer par sa voix langoureuse, sur une toile de fond minimaliste. 66 7 j o u r s d i v e r t i s s e m e n t 1 3 m a r s Une île Jipé dalpé L’homme allumette (FOLK-ROCK) Pour patienter avant la sortie de son prochain album, prévue pour 2016, Jipé Dalpé présente un EP de cinq titres réalisé avec l’aide d’Éloi Painchaud, de François Lafontaine et de Pierre Fortin. À écouter! Photos: marie-pierre arthur: normand laprise / ariane moffat: le pigeon / tremblay: jimmy francoeur / jérôme minière: marie-pierre normand / bïa jérôme minière (POP) Avec sa musique minimaliste, bien pensée et sans prétention, Jérôme Minière fait partie de ces artistes dont on n’entend pas suffisamment parler, mais dont la réputation n’est plus à faire. En effet, il a maintes fois été nommé à l’ADISQ et a remporté le Félix de l’album électronique de l’année en 2001. Une île, album aux arrangements soignés, est son huitième opus; un disque entraînant où la pop et l’électronique se marient avec brio. Il est recommandé de porter une attention particulière aux paroles, brillantes, qui valent le détour.