Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013

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Aquisuds-LeMag_Spécial CAN 2013
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Coupe d'Afrique
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du 19 janvier au 10 février
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A f r i q u e
du Sud
Con t a c t :
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013
Rafael Lucas
SURFACE DE RÉPARATIONS
Comme sous d’autres cieux, la magie du football africain de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) vient d’une évidence pleine de surprises : les résultats se décident sur le terrain.
C’est le terrain qui fait le miracle des soi-disant petits et ruine la gloire des grandes équipes
connues pour leur brillant palmarès. La surface de réparation est donc une surface de vérité.
.
Lucas
Rafael
D i re c t e u r d e l a p u b l i c a t i o n
& d i re c t e u r d e l a r é d a c t i o n
Rédacteurs
Najah.
To u r i a
Soulard
Maurice
David
Dominique
Paul
Jamal
Bellitou
philippe
Doula
G a ü z e re
Deblaine
Moffen
Hamarhoum
Eric
Ya s m i n e
Mazeau
Assistante De Rédaction
Responsable partenariats communication
& P h o t o g r a p h e d e p re s s e
Contact Rédaction :a
a q u i s u d s @ h o t m a i l . f r L’ a s s o ciation éditrice:
rédaction
contact
Ainsi a-t-on vu les pharaons de l’Egypte défaits à Bangui en juin 2012, neutralisés par
la sélection centrafricaine, dont le surnom est Les Fauves. La prestigieuse équipe des Pyramides (7 fois championne d’Afrique) restera une fois de plus loin des surfaces de réparation du football africain, après son élimination au tour préparatoire de la CAN 2012.
Faut-il voir dans cet enlisement des Pharaons un effet de l’instabilité d’un Printemps
politique arabe très agité ? Si les Lions de l’Atlas marocain sont présents, à l’exemple des
autres voisins maghrébins (les Fennecs d’Algérie et les Aigles de Carthage), d’autres lions célèbres seront absents des surfaces de réparation : les Lions du Sénégal échouant
face à la défense des Eléphants ivoiriens et les Indomptables Lions du Cameroun éliminés par la très surprenante équipe des Requins Bleus (Tubarões Azuis) de la très stable
petite république (700 000 hab.) du Cap-Vert, complètement ignorée des pronostics. . .
La surface de réparation est donc une surface de révélation. Qui aurait parié sur la Renaissance éthiopienne ? Le dernier triomphe des Antilopes Walyas éthiopiennes date du 21
janvier 1962. Ce jour-là les attaquants Mengistu Worku et Luciano Vassalo avaient envoyé
l’Ethiopie vers les étoiles en marquant les buts de la victoire face à une puissante équipe
égyptienne. Depuis, l’Ethiopie avait disparu des surfaces de réparation. Elle avait connu
une longue période de troubles : famines, révoltes, chute de la monarchie du Roi des
Rois Haïlé Sélassié, et guerres multiples. Mais le pays a retrouvé de la stabilité et connaît
un certain essor économique, rappelant ainsi la Renaissance zambienne des Chipolopolo
(Balles de cuivre) de la CAN 2012. Au milieu des renaissances (les Léopards du Congo
Kinshasa) et des gloires confirmées (Super Eagles du Nigéria, Black Star du Ghana), comment ne pas remarquer l’incroyable vitalité des Eperviers du Togo, rescapés d’une fusillade en Angola lors de la CAN 2010 ? Comment ne pas saluer l’admirable résistance du
football sahélien (les Aigles du Mali, les Étalons du Burkina Faso et les antilopes Mena du
Niger) ? La surface de réparation serait donc un lieu de magie où l’on voit de tout : renaissance des enterrés, chute des puissants, gloire des petits, confirmation des résistants, etc
R.Lucas
Histoire
de la CAN
En 53 ans d’existence, la seconde plus
vieille compétition continentale, après la
Copa America (1916), s’est adaptée aux
développements quantitatifs, mais surtout
qualitatifs, du football africain qui se fait,
petit à petit, une place parmi les grands.
La CAN, qui est de trois ans l’aînée de
la Coupe d’Europe des Nations, suscite
également l’intérêt des prospecteurs à
la recherche de jeunes talents africains,
convoités pour leur robustesse physique
et leur haut niveau technique. Beaucoup d’entre eux sont devenus des piliers des plus prestigieux clubs européens.
Le doublé des Pharaons (1957, 1959)
Après de nombreuses participations
au niveau mondial durant la première
moitié du 20è siècle (Jeux Olympiques
et Coupe du Monde), l’Egypte, considérée alors comme la puissance numéro un du football africain, n’a fait
que confirmer son statut, en dominant
les deux premières éditions de la CAN.
En 1957, pour l’inauguration à Khartoum de ce qui sera plus tard l’une des
plus prestigieuses compétitions continentales, les Pharaons, sous la houlette de Mohamed Latif, remporteront
la première CAN devant le Soudan et
l’Ethiopie, l’Afrique du Sud étant alors
bannie à cause du régime de l’apartheid.
Après une difficile victoire (2-1) en demifinale sur le pays hôte, les Egyptiens
avaient étrillé les Ethiopiens (4-0) en finale (16 février), confirmant leur carton
(5-2) lors d’une rencontre amicale en janvier 1956, à Addis Abeba. Deux ans plus
tard au Caire, les «Enfants du Nil» vont
conserver leur titre lors de la deuxième
édition disputée sous forme de championnat avec la participation des mêmes sélections présentes lors la première CAN.
4
S’offrant une promenade de santé en
match d’ouverture face à l’Ethiopie (4-0),
un score qui rappelle la finale de 1957,
les Egyptiens avaient remporté leur duel
régional (1-0) face à leurs voisins soudanais, grâce à un but à l’ultime minute de
Issam, bien servi par Mahmoud El Gohary, celui même qui a signé, quelques
années plus tard, une performance
unique, en remportant la CAN-1998
au Burkina Faso, cette fois-ci en tant
qu’entraîneur de la sélection de son pays.
L’Ethiopie prend sa revanche sur son
sol (1962)
Humiliés à deux reprises par l’équipe
égyptienne, en 1957 et 1959, les Ethiopiens ont pris leur revanche sur leur
sol, à l’occasion de la 3è édition en 1962.
Prenant le meilleur, respectivement, sur
deux nouveaux venus de la CAN, en
l’occurrence la Tunisie (4-2) et l’Ouganda
(2-1), la sélection éthiopienne a retrouvé son homologue égyptienne en finale.
Au bout d’une rencontre serrée, les deux
rivaux se sont neutralisés (2-2), avant
de recourir, pour la première fois dans
l’histoire de cette compétition africaine,
aux prolongations. Les locaux ont fini
par l’emporter sur le score de 4 buts à 2.
Les «Black Stars» brillent dans le
ciel africain (1963, 1965)
En accueillant la quatrième CAN en
1963, le Ghana s’est lancé dans sa
conquête du football africain, avec à
l’appui une équipe compétitive disposant
d’individualités
hors
pair
Accra vit alors les «Black Stars» entrer
dans les annales du football africain en
remportant leur première CAN. Très bien
préparée en Europe, où elle s’était mesurée à de grands clubs du vieux continent
de l’époque, tels Real Madrid, Fortuna
Dusseldorf et Austria de Vienne, l’équipe
ghanéenne a pulvérisé tous ses adversaires
et n’a été mise en difficulté que lors du
premier match contre la Tunisie (1-1).
Péchant par excès de confiance et
sous-estimant leurs adversaires, les locaux avaient, lors de cette rencontre,
souffert face à une équipe tunisienne
conduite par le jeune mais excellent
gardien Sadouk Sassi, alias «Attouga».
En finale, les «Black Stars» n’ont fait
qu’une bouchée du Soudan (3-0) grâce à
leur schéma de jeu ultra-offensif, basé sur
un 4-2-4, soit la même disposition tactique
adoptée, à l’époque, par la génération dorée
du Brésil, conduite par Pelé et Garrincha.
Lors de l’édition de 1965 en Tunisie,
marquée par l’absence de l’Egypte
et du Soudan, les Ghanéens ont offert aux amateurs du football un grand
festival offensif, balayant au premier
tour le Congo-Kinshasa (Zaïre) par
5 buts à 2, et la Côte d’Ivoire (4-1).
En finale, les Ghanéens ont eté confrontés
à une solide équipe tunisienne et n’ont
cédé que lors des prolongations (3-2).
Les «Léopards» secouent la hiérarchie (1968)
Dominée longtemps par le Ghana, l’Egypte et l’Ethiopie, la Coupe
d’Afrique des Nations a connu, à partir
de l’édition 1968 à Addis Abeba et Asmara (Erythrée),, l’émergence de nouvelles sélections, à l’image du CongoKinshasa (actuellement RD Congo).
Pour cette première CAN jouée à huit
équipes, les «Léopards» congolais ont
privé les «Black Stars» de leur troisième
titre d’affilée. Evinçant les Ethiopiens en
demi-finale (3-2 après prolongations), ils
ont affronté les Ghanéens qui les avaient
déjà battus en match de poule (1-0).
La volonté
ante face
ns qui ont
un but de
des Congolais a été payau talent des Ghanéeété ainsi détrônés
suite
Kalala à la 66è minute..
Le Soudan triomphe finalement
(1970 )
L’un des fondateurs de la Coupe
d’Afrique, le Soudan, a dû attendre
13 ans avant de brandir finalement le
trophée continental. Après avoir essuyé
un sévère revers (0-3) face au onze marocain, au stade d’honneur de Casablanca
(28 octobre 1969), aux éliminatoires de
la Coupe du Monde 1970, les Soudanais vont se surpasser lors de la phase finale de la CAN-1970 à Khartoum, pour
décrocher le titre africain sur leur sol.
Qualifiés in extremis pour les demi-finales, les locaux vont prendre le meilleur sur les Egyptiens (2-1). La victoire du Soudan en finale (1-0) face
au Ghana, à l’issue d’une partie acharnée, a suscité de vives protestations sur
l’arbitrage des Black Stars, qui ont boycotté la cérémonie de remise des prix.
Le Congo-Brazzaville déjoue les
pronostics (1972)
Donné comme simple outsider par les spécialistes, le Congo-Brazzaville a marqué
de son empreinte la CAN-72 au Cameroun. Relégués au deuxième plan dans un
groupe dominé par la rivalité Maroc-Soudan-Zaïre, les Diables Rouges ont émergé du lot en tenant en échec la fameuse
équipe des Lions de l’Atlas (1-1) et en
écrasant (4-2) le Soudan, tenant du titre.
Malgré une défaite face au Zaïre (20), ils passent en demi-finales où ils
vont s’imposer face au pays organisateur (1-0). La finale contre l’autre révélation du tournoi, les Aigles du Mali,
a été d’une rare qualité technique.
Les Congolais l’ont remporté, alors, (3-2)
grâce à un doublé de M’Bono (57è et 59è
mn) et un but décisif de M’Pele (63è mn).
Seconde consécration du Zaïre (1974 )
Représentant de l’Afrique en Coupe du
Monde 1974 en Allemagne, le Zaïre a confirmé son statut de puissance footballistique continentale en décrochant son deuxième titre lors de la CAN-1974 au Caire.
Baba le sauveur (1976)
Considéré par tous comme l’une des
5
plus grandes équipes du
Maroc, qui aavait raté sa
tie africaine en 1972, va
signe indien sur les terres
continent, le
première sorneutraliser le
éthiopiennes.
Plus ou moins convaincants au 1er tour,
malgré deux victoires sur le Zaïre (1-0)
et le Nigeria (3-1) et un nul face au Soudan (2-2), Faras et compagnie ont dû lutter bec et ongles au second tour, disputé
sous forme de championnat (calqué sur la
Coupe du Monde 1974 en Allemagne),
pour arracher ce trophée tant convoité.
Lors de leur dernier match contre la
Guinée, une sorte de finale (le Maroc
comptait 4 points contre 3 pour les Guinéens), les Lions de l’Atlas avaient besoin du seul point du nul. Mais le Syli
national de Guinée était animé, lui aussi,
d’une forte volonté d’inscrire son nom
sur la liste des champions d’Afrique.
Menés à la marque dès la 33è minute
sur un but de Souleymane Cherif, les
Marocains ont retenu longtemps leur
souffle jusqu’au moment où le défenseur
Ahmed Megrouh, alias «Baba», d’un tir
foudroyant, envoie le ballon au fond des
filets guinéens à deux minutes de la fin.
Cette fois-ci, c’était la bonne. Les Lions de l’Atlas décrochaient leur premier titre africain après avoir totalisé cinq points et depuis lors, cette
génération d’or a occupé une place de
choix dans le coeur des Marocains.
Cependant, cet exploit tarde encore à
être réédité. Après avoir raté l’occasion
de l’organisation de la CAN au Maroc
en 1988, les Lions de l’Atlas ont été plus
proches que jamais d’un deuxième titre à
Tunis (2004). Mais l’excellent parcours des
protégés de Baddou Zaki a buté en finale
sur la solide équipe du pays hôte (1-2).
Le
Ghana
de
nouveau
(1978)
Il est dit qu’il est difficile de battre le pays hôte d’une grande compétition. En effet, les Ghanéens n’avaient
pas laissé passer l’occasion de jouer
«at home», en 1978, pour signer une
troisième victoire en Coupe d’Afrique.
Dominateurs, les «Black stars» n’avaient
trouver aucune difficulté pour neutraliser tous leurs adversaires. Un doublé
d’Afriyie (38è et 64è) leur a suffi pour
battre l’Ouganda, courageux finaliste.
Après un premier tour mi-figue mi-raisin (victoire sur la Guinée 2-1 et les Iles
Maurice 4-1 et une défaite 1-2 devant
le Congo), les «Léopards» avaient sorti le grand jeu contre les Egyptiens,
s’imposant par trois buts à deux (3-2).
Le Zaïre et la Zambie, n’arrivant pas à
se départager lors de la première finale
(2-2 après prolongations), avaient dû
disputer un match d’appui qui s’est soldé par la consécration des Zaïrois (2-0).
Les Greens Eagles arrivent (1980)
Comme lors de la précédente édition, le
trophée de 1980 n’a pas échappé au pays
organisateur. Les Greens Eagles (actuels
Super Eagles), soutenus à chacune de leurs
sorties par les 100.000 spectateurs de Surulere Stadium de Lagos, avaient occupé la
première place de leur groupe grâce à deux
victoires sur la Tanzanie (3-1) et l’Egypte
(1-0) et un nul devant la Côte d’Ivoire.
En demi-finale et en finale, les Nigérians avaient vaincu les deux équipes maghrébines. Ils éliminèrent, sur
le score étriqué 1-0, le Maroc, tombeur
au 1er tour du tenant du titre, le Ghana, avant de dominer l’Algérie (3-0).
Les Greens Eagles ont annoncé ainsi
l’arrivée fulgurante des «Super Eagles».
Quatrième titre continental pour le
Ghana (1982)
Pour la première fois de son histoire, une
finale de la CAN s’était jouée aux tirs
au but. C’était en 1982 à Tripoli. Cette
édition se termina comme elle avait
commencé, par un duel Libye-Ghana.
Après un nul en match d’ouverture,
Libyens et Ghanéens s’étaient retrouvés
en finale. Aucune des deux équipes ne
parvenant à faire la différence au terme
du temps réglementaire et des prolongations (1-1), le sort de cette finale
s’était décidé à l’épreuve des tirs au but.
Ils ont dû patienter jusqu’en 1994 à
Tunis pour voir s’épanouir une
génération qui s’est forgée un style et
qui a imposé le respect à tous ses adversaires, même les plus grands.
Okocha, Amokachi, Kanu, Oliseh, entre autres, avaient étonné le monde
par leur jeu complet avec mélange
de puissance athlétique, de rigueur
tactique
et de
magie brésilienne.
Bénéficiant de l’encadrement perfectionné de ses joueurs au sein des plus
prestigieux clubs du vieux continent, le
Nigeria a signé un retour fulgurant au
premier plan. Lors de leur passage par
la CAN-1994, les «Super Eagles» n’ont
à aucun moment douté en leurs moyens.
Sans forcer leur talent, les camarades
de Yekini avaient atteint la finale où ils
étaient opposés à une généreuse équipe
zambienne, toujours sous le choc de la disparition de la majorité de ses joueurs titulaires dans le crash d’un avion, quelques
mois avant son déplacement au Maghreb.
Au cours de la finale, le Nigeria avait
étalé tout son savoir-faire malgré une
grande résistance de Kalucha Bwalya et
ses jeunes co-équipiers. C’est Amunike,
le remplaçant de luxe, qui fut l’homme de
la décision. Il inscrivit les deux buts de la
victoire nigériane (2-1), donnant le coup
d’envoi à la saga des «Greens Eagles».
Aux jeux du Centenaire à Atlanta, le
Nigeria a été champion olympique aux
dépens de deux grandes nations de football, l’Argentine (demi-finale) et le Brésil (finale) et son duo Bebeto-Ronaldo.
Les «Bafana Bafana», coup d’essai...
coup de maître (1996)
Pour se réconcilier avec le continent, après
la chute du régime de l’apartheid, l’Afrique
du sud accueille la 20è édition avec de
nouveaux habits (quatre groupes de quatre
équipes). Déjà vainqueurs de la CAN en
1957, 1959 et 1986, les «Enfants du Nil»,
entraînés par Mahmoud El Gohary, vainqueur en tant que joueur de la deuxième
édition en 1959, terminent au deuxième
rang du premier tour derrière le Maroc.
6
Ils passent difficilement le tour des
quarts de finale après la fatidique épreuve
des tirs au but face à la Côte d’Ivoire
(5-4), avant de disposer sur le même
score de 2-0, successivement, du Burkina Faso en demi-finales et de l’Afrique
du sud, tenante du titre, en finale.
Cette édition a été
marquée par
l’émergence de petites équipes ambitieuses cherchant à bousculer la hiérarchie comme le Togo, vainqueur du
Ghana d’Abedi Pelé au premier tour (21), ou le Burkina Faso, demi-finaliste,
et le retour au premier plan de la R.D
Congo, troisième au décompte final.
Le triplé pour le Cameroun (2000)
La victoire de la sélection camerounaise face aux «Super Eagles» devant
60.000 spectateurs a entraîné une
grosse déception chez les Nigérians qui
ont vu filer l’occasion de fêter le sacre.
Les millions d’inconditionnels de la sélection nigériane assistaient, alors, à la
troisième défaite en finale de leur équipe devant le Cameroun, après celles de
1984 (Abidjan) et de 1988 à Casablanca.
La finale remportée par les Camerounais sur le score de 4 tirs au but à 3, au
terme du nul (2-2) du temps réglementaire et des prolongations, a été palpitante eu égard au potentiel des deux
équipes qui ont fourni du bon football.
Avec ce nouveau titre, le Cameroun inscrit son nom pour la troisième fois
sur le registre africain, conservant, par
là même, définitivement le trophée.
La CAN-2000, organisée conjointement par le Ghana et le Nigeria, a
été considérée comme étant celle de
l’émergence des stars et de la maturité technique des joueurs africains.
Quatrième titre pour le Cameroun (2002)
L’édition de Bamako peut être considérée comme un tournant du football africain, avec l’excellente
carte
rendue par les joueurs camerounais et sénégalais, propulsés au rang de
stars lors du Mondial Corée-Japon.
Les Camerounais ont dominé cette édition en remportant les trois matches du
premier tour face à la RD Congo (1-0),
la Côte d’Ivoire(1-0) et le Togo (3-0).
En quart de finale, les Camerounais ont
sorti les Egyptiens (1-0), puis la sélection
du pays hôte, le Mali, (3-0) en demi-finale.
En finale face au Sénégal, le Cameroun a
confirmé son statut de leader incontestable de la décennie. Face à une coriace
équipe sénégalaise, les Lions indomptables n’ont eu leur salut qu’aux tirs au but
3-2 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu).
Au tableau des équipes ayant raté le coche, figure le onze marocain qui n’a
pas réussi à franchir le cap du 1er tour,
comme lors de l’édition précédente,
après son nul face au Ghana (0-0), sa
victoire sur le Burkina Faso (2-1) et sa
défaite devant l’Afrique du sud (3-1).
Les Aigles de Carthage au sommet, Les Lions de l’Atlas ressuscités
(2004)
La prestation de l’équipe marocaine lors de
la CAN-2004 en Tunisie a redonné confiance à tous ses fans. Mais la Tunisie a raflé
la mise grâce à un grand sens de réalisme.
Les Lions de l’Atlas ont reconquis la place
de choix qui leur revenait dans le continent. Sous la houlette de Baddou Zaki, ils
ont présenté un football attrayant, en dépit
des doutes exprimés au début de l’épreuve
sur leur capacité à réaliser un bon résultat.Après un premier tour irréprochable,
ils ont dominé l’Algérie en quarts de finale (3-1) et le Mali en demi-finale (4-0).
En finale, ils ont buté sur une équipe
tunisienne survoltée devant son public. Les Aigles de Carthage, qui avaient
perdu deux finales face au Ghana (1965
à Tunis) et en Afrique du sud (Johannesburg 1996), ont réussi cette fois-ci à
décrocher le trophée sur le score de 2-1.
Fêtés en héros à leur retour, les hommes de Zaki ont certes perdu le
trophée, mais ils ont gagné en estime
au sein du gotha du football africain.
Et de cinq pour les «Pharaons» (2006)
S’imposant finalement par 7 tirs au
but à 6, les «Black Stars» inscriront
leur nom dans l’histoire de la CAN.
Ce jour-là, une future grande star
du football mondial, Abedi Pelé,
a fait ses débuts internationaux au
plus haut niveau de la compétition.
La furia des Lions indomptables
(1984)
Forts de leur participation héroïque
au mondial-1982 en Espagne, les Lions indomptables du Cameroun vont
cette fois-ci conquérir le continent.
Les équipes africaines, tendant à trop
‘’s’européaniser’’ dans leur système de jeu,
le spectacle présenté lors de la CAN-1984
en Côte d’Ivoire n’a pas été de bonne facture, comme cela a été relevé dans les analyses des spécialistes du football africain.
En effet, les deux finalistes, le Cameroun et le Nigeria, ne se sont qualifiés que grâce aux tirs au but, respectivement face à l’Algérie (5-4/0-0 au
terme du temps réglementaire et des
prolongations) et à l’Egypte (8-7/2-2).
Au stade Houphouët-Boigny (18 mars
1984), les Camerounais n’ont pas fait de
détails face aux «Green Eagles», les battant
par trois buts à un. Les Lions indomptables
ajoutent leur nom à la liste des vainqueurs.
Les «Pharaons», 27 ans après (1986)
Les Egyptiens ont attendu très longtemps
pour reconquérir un trophée qu’ils étaient
les premiers à remporter. Pour y parvenir, il a fallu qu’ils organisent de nouveau
la Coupe d’Afrique des Nations (1986).
Une défaite surprise (2-0) face au Sénégal en match d’ouverture a failli être
fatale pour les «Enfants du Nil», qui
ne doivent leur salut qu’à un succès
(2-0) sur la modeste sélection mozambicaine, au dernier match de poules.
En demi-finales, ils étaient opposés à
leur bête noire, la sélection marocaine,
euphorique après sa deuxième qualification au mondial (Mexico-1986).
7
Une erreur d’arbitrage a permis aux Egyptiens d’accéder à la finale: Sur un coup franc
indirect, Tahar Abouzaid expédie la balle
directement dans les bois de Zaki (79è).
En finale, le penalty de Kana Biyik heurte
le poteau, et l’Egypte bat le Cameroun, tenant du titre, aux tirs au but 54 (0-0 au terme de 120 minutes de jeu).
Une fois encore, la finale a été marquée par des chocs brutaux et des tactiques privilégiant la prudence au détriment du jeu ouvert et offensif. Le
football africain est en train de perdre
beaucoup de ses particularités (jeu spectaculaire, fantaisie et fête sur le terrain).
Le Cameroun persiste et signe (1988)
Avec une équipe vieillissante, le Cameroun
s’est déplacé au Maroc pour défendre ses
chances lors de la 15è édition de la CAN.
Vainqueurs à Abidjan-1984 et finalistes
au Caire-1986, les Lions indomptables
n’ont pas produit du beau football durant toute la compétition, qui a été avare
en buts (23 buts en 16 matches). Leur
longue expérience a été cependant déterminante dans la victoire (1-0) en finale
sur un Nigeria en pleine restructuration.
Plus que jamais, le football africain est
devenu crispé, les équipes devenant de
plus en plus calculatrices. Les amateurs
du ballon rond au Maroc et à travers le
continent ont été particulièrement déçus
par la prestation des Lions de l’Atlas, qui
avaient émerveillé le monde par leur touche de magie lors du mondial mexicain,
deux ans auparavant. Zaki et les siens ont
été éliminés en demi-finales par le futur
vainqueur (1-0), à la suite d’une rencontre hachée et de faible qualité technique.
Les «Fennecs» irrésistibles (1990)
Accueillant la CAN-1990, l’Algérie allait
réconcilier les amateurs du beau spectacle
avec le football africain. Commençant
en fanfare par une grande victoire sur
le Nigeria 5-1, dont un doublé de Rabeh Madjer et un autre de Jamal Menad,
les
leur
nant
Côte
Fennecs vont se déchaîner devant
public du stade 5 juillet, prele meilleur respectivement sur la
d’ivoire (3-0) et l’Egypte (2-0).
Grâce au duo d’attaque irrésistible
Madjer-Menad et le jeune Chérif Ouazzani, plaque tournante de l’équipe,
l’Algérie a retrouvé toutes ses marques
pour faire oublier son éviction en éliminatoires de la Coupe du monde par
l’Egypte, quelques mois auparavant.
Vainqueur en demi-finale du Sénégal
(2-1), l’Algérie jouera le titre contre
le Nigeria, qui a opposé cette fois une
forte résistance aux locaux. Mais un
but de Oudjani dans le dernier quart
d’heure va libérer les Algériens, qui
rêvaient tant d’un sacre continental.
Les «Eléphants» grâce à Gouamene
(1992)
Dans l’histoire de la Coupe d’Afrique
des Nations, jamais un gardien de but
n’a contribué à la victoire finale des siens
comme l’a fait l’Ivoirien Alain Gouamene,
alors portier du Raja de Casablanca.
Les Eléphants ivoiriens n’étaient aucunement donnés favoris de la CAN-1992
au Sénégal, malgré une éclatante victoire
(3-0) au premier tour face à l’Algérie, tenante du titre. Qualifiés pour les demi-finales aux dépens de la Zambie de Kalucha
Bwalya, les Ivoiriens seront bien inspirés
par leur keeper Gouamene, qui a fermé
toutes les portes devant les attaquants
camerounais. A l’épreuve des tirs au but
(0-0 au terme du temps réglementaire et
des prolongations), Alain Gouamene, un
véritable félin dans sa cage, va qualifier
la Côte d’Ivoire en finale. Opposés aux
«Black Stars» du Ghana, qui revenaient
au devant de la scène après une longue
éclipse, les Ivoiriens vont opter pour
une tactique ultra-défensive, comptant
sur l’excellente forme de leur portier.
Comme ce fut le cas face au Cameroun, les Ivoiriens feront de nouveau la décision à l’épreuve des tirs au but (11-10).
Encore une fois, ce n’est pas l’équipe ayant
produit le meilleur football qui a gagné.
La saga des «Greens Eagles» lancée
(1994)
Après leur victoire sur leur terre en
1980, les Nigérians n’ont pas réalisé un aussi bon résultat par la suite,
à l’exception d’une place de finaliste à Casablanca-1988 et Alger-1990.
Les Egyptiens, en remportant sur leur
sol la CAN-2006, ont fait d’une pierre
deux coups: signer un nouveau record de victoires en CAN avec cinq titres et organiser une des éditions les
plus spectaculaires et les plus relevées.
La finale, qui a opposé les équipes
égyptienne et ivoirienne, ne s’est décidée que lors de la séance des tirs
au but, les 120 minutes de la partie
s’étant soldées sur le nul blanc (0-0).
Drogba et les siens se sont finalement inclinés 4-2, à la grande joie des milliers
de supporters du stade du Caire, totalement acquis à la cause des Pharaons.
2008: Les Pharaons encore et toujours, Eto’o nouveau «goaleador» de
la CAN
La tournure qu’ont pris les événements
était loin de satisfaire les amis d’Eto’o,
peu convaincants malgré leur parcours
réussi et cette finale tant attendue.
Les mordus du ballon rond africains retiendront une seule image très significative: Rigobert Song, leader vieillissant
de la défense camerounaise, hésite à se
débarrasser de la balle pendant quelques
secondes, un laps de temps fatal puisque
le jeune Mohamed Zidane, entré en
cours de jeu, la lui a chipée dans les
pieds avant de mettre Abou Trika sur
orbite pour crucifier Kameni (78è).
Les «Pharaons» consolident ainsi leur
place d’équipe la plus titrée en CAN
en ajoutant un sixième titre à leur palmarès (1957, 1959, 1986, 1998, 2006,
2008) et privent, au passage, le Cameroun, qui détient quat re trophées (1984,
1988, 2000, 2002), d’égaler leur record.
Cette édition entre, en outre, dans
les annales de la CAN comme étant
la plus prolifique, avec 99 buts, soit
une moyenne de 3,09 buts par match.
2010/ L’Egypte remporte son 7e titre
les surnoms des équipes
CAN 2013:
- Afrique du Sud:
Bafana Bafana (Les Garçons)
-Algérie: Les Fennecs du Hoggar
- Angola: Palancas Negras (Les
Antilopes noires)
- Burkina Faso: Les Étalons
- Cap-Vert: Os Tubarões Azuis
(Les Requins bleus)
- RD Congo: Les Léopards
- Côte d’Ivoire: Les Éléphants
- Éthiopie: Walya Antelopes (Les
Antilopes Walya)
- Ghana: Black Stars (Les Étoiles
Noires)
- Mali: Les Aigles
- Maroc: Les Lions de l’Atlas
© IconSport.
- Niger: Les Menas
- Nigeria: Super Eagles (Les Supers Aigles)
- Togo: Les Éperviers
2012/La Zambie remporte la 28ème CAN
face la Cote d’Ivoire 0-0 puis 8 tirs aux buts à 7.
- Tunisie: Les Aigles de Carthage
MAP
- Zambie: Chipolopolo (Les Bou-
http://www.afrique-sport.com
lets de Cuivre)
8
Aquisuds
le Mag
CAN 2013
:
les 16 équipes qualifiées et les têtes de séries connues
A l’issue du dernier tour retour des
éliminatoires pour la CAN 2013, on
connaît désormais les 15 équipes qui
disputeront la compétition avec le
pays organisateur, l’Afrique du Sud,
qualifiée d’office. Les chapeaux sont
désormais connus. Ils sont au nombre
de 4 avec, dans le premier, les 4 favoris.
Chapeau 1 :
Afrique du Sud, Zambie,
Ghana et Côte d’Ivoire
Chapeau 2 :
Mali, Tunisie, Angola
et Nigeria
Chapeau 3 :
Algérie, Maroc, Niger
et Burkina Faso
Chapeau 4 :
Togo, RDC, Ethiopie
et Cap-Vert
Composition
des
quatre
groupes de la phase finale de
la Coupe d’Afrique des nations CAN-2013, prévue en
Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février prochains
Groupe A
(à Johannesburg, Durban et
Port Elizabeth) Afrique du
Sud - Angola - Maroc - CapVert
Groupe B
(à Port Elizabeth - Durban) :
Ghana - Mali - Niger - RD
Congo
Groupe C
(à Nelspruit et Rustenburg) :
Zambie - Nigeria - BurkinaFaso
- Ethiopie
Groupe D
(à Rustenburg et Nelspruit) :
Côte d’Ivoire -Tunisie - Algérie - Togo.
9
Aquisuds
le Mag
Côté bordelai s, Fahid Ben Khalfallah
.
30 dalles, béton, peinture dorée, L 180 x
l 90 x h 10 cm (1 dalle)
10
10
© IconSport.
Afrique
du Sud
Aquisuds
le Mag
Les B a f a n a B a f ana
Sélectionneur Gordon Igesund
La liste des joueurs
Président de la République Jacob
Zuma.
Taille de la population : 49 991 300
Principales langues : IsiZulu, IsiXhosa, Afrikaans,
Sepedi, Anglais,
Setswana, Sesotho,
Xitsonga
Gardiens: Itumeleng Khune (Kaizer
Chiefs), Senzo Meyiwa (Orlando Pirates),
Wayne Sandilands (Mamelodi Sundowns)
Défenseurs: Siboniso Gaxa, Tshepo Masilela (Chiefs), Thabo Matlaba, Siya bonga Sangweni (Pirates), Bongani Khumalo (PAOK/GRE, cap), Anele Ngcongca
(Genk/BEL), Thabo Nthethe (Bloemfontein
Celtic) Milieux: Reneilwe Letsholonyane, Siphiwe Tshabalala (Chiefs), Le rato Chabangu (Moroka Swallows), Kagisho Dikgacoi (Crystal Palace/ANG),
Dean Furman (Oldham/ANG), Max Mahlangu
(Helsingborg/SUE), Oupa Manyisa (Pirates), Thuso Phala (Platinum Stars),
Thulani
Serero
(Ajax
Amsterdam/PBS)
Attaquants: Lehlohonolo Majoro, Ber nard Parker (Chiefs), Katlego Mphela
(Sundowns), Tokelo Rantie (Malmo/SUE).
Les Bafana Bafana ont commencé les préparatifs à Durban avec une victoire 3-1 contre
le Malawi, le samedi 22 décembre et une défaite 0-1 contre
la Norvège le 8 janvier.
Ecartée de la premère Coupe d’Afrique des Nations
de 1957, pour cause d’apartheid, l’Afrique du Sud
a refait surface en 1992 et a brillamment remporté
la CAN 1996 organisée chez elle. Après une bonne
percée jusqu’en 2002, elle a connu un certain déclin, pour renaître à partir de 2009 sous la houlette
de l’entraîneur brésilien Alberto Carlos Parreira. La
sélection actuelle, menée par l’entraîneur sud-africain Gordon Ingesund, est basée sur un recrutement
de joueurs évoluant au pays (16 sur 23. C’est une
équipe dotée d’un nouveau souffle qui affronte pour
son premier match les Requins Bleus du Cap-Vert,
tombeurs des Lions Indomptables du Cameroun.
11
les Bafana Bafana
Zambie
Les Chipolopolos
(Les boulets de cuivre)
Sélectionneur
Hervé Renard
Président de la République : Michael
Sata
Langues officielles Capitale Le joueur zambien
C h r i s t o p h e r K atongo a remporté
le prix BBC du
m e i l l e u r f o o t b a lleur africain de
l’année 2012.
© IconSport.
Chris Katongo
Gardiens de but : Kennedy Mweene
(Free States Stars, Afrique du Sud),
Joshua Titima (Power Dynamos)
and Kalililo Kakonje (Napsa Stars).
Défenseurs
: Stoppila
Sunzu,
Hichani Himoonde, Francis Kasonde
(TP Mazembe, RD Congo), Davies
Nkausu (Supersport United, Afrique
du Sud), Joseph Musonda (Golden
Arrows, Afrique du Sud),Chintu
Kampamba (sans club), Salulani
Phiri (Zanaco), EmanuelMbola (FC
Porto,Portugal).
12
Milieux de terrain : Rainford Kalaba, Nathan Sinkala (TP Mazembe, RD
Congo), Mukuka Mulenga (Power Dynamos), Christopher Katongo, Isaac
Chansa (Henan Construction, Chine),
Chisamba Lungu (Oural Oblast,
Russie) , Felix Katongo(Petro Athletico, Angola), Noah Chivuta (Free State
Stars, Afrique du Sud) and William,
Njobvu (Hapoël Beer Sheva, Israël).
A t t a q u a n t s : E m m a n u e l M a y u ka (Southampton, Angleterre) Collins
Mbesuma (Orlando Pirates, Afrique du
Sud), Jacob Mulenga (Utrecht, Pays-Bas),
James Chamanga (Liaojing Whowin,
Chine), Jonas Sakuwaha (TP Mazembe,
RD Congo), Evans Kangwa (Nkana) .
anglais
Lusaka
Population totale (2010) 13 046 508
hab.
La Zambie est l’une des valeurs
sûres du football africain. Depuis
le terrible crash de 1993 qui avait
causé la disparition de l’équipe nationale, ce pays a su revenir sur le
devant de la scène footballistique
africaine. Sous la direction du Français Hervé Renard, les Chipolopolos
avaient triomphé de la Côte d’Ivoire
en finale de la CAN 2012. Pourtant
l’équipe zambienne, qui a perdu
ses trois premiers matchs amicaux
et fait match nul contre le Maroc,
n’apparaît pas au mieux de sa forme.
A signaler dans cette sélection la
présence de Christopher Katongo,
sacré meilleur joueur africain le 17
décembre 2012, par la BBC Awards.
Ghana
S outh Africa 2013
L’Equipe du Ghana existe depuis 1950
Le s B l a ck Stars
S électionneu r
J a m e s Kwesi Appiah
Président John Dramani Mahama
Langues officielles Anglais
Population 24 965 816 hab
Kwadwo Asamoah
Les Black Stars (Etoiles Noires) du
Ghana ont brillé pour la première
fois en 1963 dans le ciel du football
africain, qu’ils ont dominé dans les
années 60. Malgré quelques éclipses,
les Ghanéens, surnommés les Brésiliens de l’Afrique, restent la deuxième nation africaine après l’Egypte,
au nombre de participations aux
phases finales de la CAN. Premiers
qualifiés de la CAN 2013, les Ghanéens, privés d’Essien et des frères
Ayew, seront tout de même parmi
les favoris de cette CAN, avec dans
leurs rangs deux joueurs du championnat italien, Kwadwo Asamoah
et Agyemang Badu qui figuraient
dans le dernier carré des joueurs sélectionnés pour le prix du meilleur
joueur africain de l’année 2012.
Les brésiliens d’Afrique
Gardiens:
Adam
Kwarasey
(Stromsgodset/NOR),
Fatau Dauda (AshantiGold), Daniel Adjei (Liberty Professionals
Milieux: Christian Atsu (FC Porto/
POR), Anthony Annan (Osasuna/
ESP), Derek Boateng (Dnipro Dniepropetrovsk/UKR), Emmanuel Agyemang Badu (Udinese/ITA), Solomon
Asante (Berekum Chelsea), Kwadwo
Asamoah (Juventus Turin/ITA), Albert
Adomah (Bristol City/ANG), Mohammed Rabiu (Evian TG/FRA), Mubarak Wakaso (Espanyol Barcelone/ESP)
13
© IconSport.
Défenseurs: John Paintsil (Hapoël Tel-Aviv/ISR),
Harrison Afful (Espérance Tunis/TUN), Richard Kissi Boateng (Berekum Chelsea), John Boye (Rennes/
FRA), Jonathan Mensah (Evian TG/FRA), Isaac Vorsah (Red Bull Salzburg/AUT), Jerry Akaminko (Eskisehirspor/TUR), Rashid Sumaila (Asante Kotoko), Mohammed Awal (Maritzburg United/AFS )
Attaquants: Asamoah Gyan (Al
Ain/EAU), Emmanuel Clottey (Espérance Tunis/TUN),
Richmond
Boakye
Yiadom
(Sassuolo/ITA), Yahaya
Mohamed (Amidaus Professionals).
Aquisuds
le Mag
Côte d’Ivoire
les Éléphants
Sabri Lamouchi sélectionneur
Capitale : Yamoussoukro
Devise : Franc CFA
Président : Alassane Ouattara
Langue officielle : Français
Population : 20 152 894 (2011)
Depuis sa percée victorieuse à la
CAN 1992, la Côte d’Ivoire, malgré
une brillante génération de footballeurs éclos à partir de 2005, n’a pas
eu de chance dans les phases finales
des compétitions. Lors de la finale
2012 contre la Zambie, c’est Didier
Drogba qui manque un penalty décisif aux tirs au but, laissant s’envoler
la Coupe. La plupart des prestigieux
joueurs ivoiriens des clubs européens
ont été retenus par l’entraîneur franco-tunisien Sabri Lamouchi : Didier
Drogba, désigné meilleur buteur dans
l’histoire de Chelsea avec un total de
150 buts, Doumbia Seydou, meilleur
buteur du championnat russe, Yaya
Touré, bal­lon d’Or africain 2011.
Les éléphants ont faim de victoire.
La génération Drogba voudra sûrement partir en beauté lors de cette
CAN organisée en Afrique du Sud.
La
liste
des
joueurs
Didier Drogba
© IconSport.
Milieux :
Défenseurs :
Souleymane Bamba (TRabzonspor/TUR),
Boka
(VFB
Arthur
Stuttgart/
ALL), Emmanuel Eboué
(Galatasaray/TUR), Igor
Lolo (FC Kuban/RUS),
Gardiens de but : Boubacar
Siaka
Barry Copa (Lokeren/BEL), Da-
FRA), Kolo Touré (Man-
niel Yeboah (Dijon/FRA), Badra
chester City/ANG), Is-
Ali Sangaré (Ivoire Académie)
maël Traoré (Brest/FRA)
14
Tiéné
(Paris-SG/
Abdul Razak (Manchester City/ANG), Romaric (Real Saragosse/
ESP), Max-Alain Gradel
( Sa i n t - Et i e n n e / F R A ) ,
Cheik Ismaël Tioté
(Newcastle/ANG), Yaya
Touré
(Manchester
City/ANG), Didier Ya
Konan (Hanovre 96/
ALL), Didier Zokora
(Trabzonspor/TUR )
Attaquants :
Didier Drogba (Shanghai
Shenhua/CHI), Salomon
Kalou (Lille/FRA), Arouna Koné (Wigan/ANG),
Lacina
Traoré
(Anzhi
Makhachkala/RUS), Wilfried Bony (Vitesse Arnhem/PBS), Gervinho (Arsenal/ANG) .
Mali
Les
Aigles
S é l e c t i o n n e u r,
P a t r i c e C a r t eron
Gardiens: Soumbeyla Diakité
Depuis 2002 le Mali est souvent présent en quart ou demi
-finale de la CAN. A l’instar de joueurs ivoiriens en Angleterre, plusieurs grands joueurs maliens de classe internationale
se sont illustrés en Espagne (Kanouté à Seville, Mamadou
Diarrra en Espagne, Seydou Keita à Barcelone) sans compter
C apitale :
massa (Guingamp/FRA), Aly
ceux qui se distinguent dans le championnat en France, com-
Devise : Franc CFA
Yirango (Djoliba AC), Ger-
me Cheikh Diabaté aux Girondins de Bordeaux. La qualité du
main Ber thé (Onze créateur)
football des Aigles du Mali a été confirmée par une troisième
(Stade Malien), Mamadou Sa-
Défenseurs : Idrissa Coulibaly
(Lekihwiya/QAT),
Adama
place à la CAN 2012. Le sélectionneur français Francis Car-
Population : 15 839 538 (2011)
Langue officielle : Français
teron qui remplace le Bordelais Alain Giresse aura fort à faire
(Randers/DAN),
dans un groupe où l’on retrouve les antilopes Mena du Niger,
Fousseiny Diawara (AJ Ajac-
les Léopards du Congo Kinshasa et les Black Stars du Ghana.
Tamboura
cio/FRA), Ousmane Coulibaly
(Brest/FRA),
Adama
Coulibaly (Auxerre/FRA), Salif Coulibaly (Djoliba AC),
Mahamadou
ria
la
N’Diaye
( Vito-
Guimarães/POR),
Wagué
(SM
Cheick
Diabaté , l ’ a t t a q u a n t
du Mali
Mol-
Caen/FRA),
Milieux : Samba Sow (Lens/
FRA), Kalilou Traoré (Sochaux/FRA), Mahamane Traoré
(Nice/FRA),
Abdou
Traoré
(B ordeaux/FRA), Seydou Keita (Dalian Aerbin/CHI), Mahamadou Diarra ( FC Fulham/
ANG), Mohamed Lamine Sissoko (Paris Saint-Germain/FRA),
Sambou Yatabaré (Bastia/FRA),
Samba Diakité (Queens Park
R angers/ANG), Tongo Hamed
Doumbia
( Wolverhampton/
ANG), Cheick Fantamady Diarra (Rennes/FRA ), Sigamar y
Diarra
(AC
Attaquants
massa
Cheick
Ajaccio/FRA)
:
Mamadou
(Chievo
Diabaté
Sa-
Vérone/ITA),
(Bordeaux/
FRA), Modibo Maïga ( West
Ham/ANG),
t abaré
15
Mustapha
Bamako
Ya-
(Guingamp/FRA).
© IconSport.
Tu n i s i e
Le s A i g l e s d e C a r t h a g e
S a m i T r a b e l s i sélectionneur
Youssef Msakni, le milieu offensif tunisien.
Président de la République
Moncef Marzouki
Langues officielles Capitale Arabe
Tunis
La liste des joueurs CAN Malgré plusieurs partici2013 :
pations à des quarts de
Gardiens de but : Aymen
Mathlouthi (ES Sahel), Moez
Ben Cherifia (ES Tunis), Farouk
Ben Mustapha (CA Bizertin, Tunisie)
Défenseurs : Aymen Abdennour (Toulouse, France), Anis
Boussaidi (Tavria Simferopol,
Ukraine), Khalil Chammam
(ES Tunis), Chamseddine Dhaouadi (ES Sahel), Walid Hicheri
(ES Tunis), Bilel Ifa (Club Africain), Fateh Gharbi (CS Sfaxien)
Milieux de terrain : Haten
Baratli (Club Africain), Wissem
Ben Yahia (Mersin, Turquie),
Wahbi Khazri (Bastia, France),
Majdi Traoui (ES Tunis), Khaled
Mouelhi (ES Tunis, Tunisie), Oussama Darragi (FC Sion, Suisse),
Zouhaier Dhaouadi (Sans club )
Attaquants : Fakhreddine Ben
Youssef (CS Sfaxien), Saber
Khelifa (Evian TG, France),
Youssef Msakni (Lekhwiya, Qatar), Hamdi Harbaoui (Lokeren,
Belgique), Chadi Hammami
(Al-Koweït, Koweït), Issam
Jemaa (Al-Koweït, Koweït)
16
finale de la CAN, c’est
en 2004 que les Aigles de
Carthage s’emparent de
la Coupe, sous la direction de l’entraîneur français Roger Lemerre. La
Tunisie a changé trois fois
d’entraîneur depuis 2010
(le Tunisien Faouzi Benzarti, le Français Bertrand
Marchand et actuellement
le Tunisien Sami Trabelsi).
Sami Trabelsi a privilégié
les joueurs évoluant dans le
championnat national tunisien (les trois quarts des
joueurs), tirant sans doute
des leçons du Championnat d’Afrique des Nations
2011, remporté par la Tunisie avec une sélection majoritairement composée de
joueurs locaux. L’armature
locale des Aigles de Carthage comprend beaucoup de joueurs des deux
grands clubs du football
tunisien : le Club Africain de Tunis et l’Espérance
de Tunis (quatorze fois
championne
de
Tunisie). Parmi les expatriés,
© IconSport.
on retient la présence du « Bastiais » Wahbi Khazri, et du « Toulousain » Abdennour. Les Aigles tunisiens devront batailler dur pour s’extraire d’un
groupe réunissant les Eperviers du Togo, les Fennecs d’Algérie et les Eléphants de la Côte d’Ivoire .
AN GO L A
A s Palancas Negras
(« Le s a nt i l o p e s n o i re s » )
S élec tionne u r G u s t avo Fe r r í n
Capitale : Luanda
Devise : Kwanza
Ma n u c h o G o n ç a l v e s
Population : 19 618 432 (2011)
Président : José Eduardo dos Santos
Langue officielle : Portugais
C’est vingt ans après son accession à
l’indépendance (1975) que l’Angola
a participé à sa première CAN, en
1996. Mais il faut attendre 2006
pour voir des progrès significatifs de
la sélection angolaise connue sous le
nom de Palancas Negras (hippotragues noirs ou antilopes noires). Les
Palancas negras ont atteint les quarts
de finale de la CAN en 2008 et 2010.
La préparation de la sélection a été
cependant sérieusement perturbée
par des ratés financiers. L’entraîneur
uruguayen Gustavo Ferrin avait menacé de claquer la porte, après quatre
mois de salaires impayés. Pour éviter
l’asphyxie, le gouvernement angolais a réagi en accordant à la fédération de football angolais un énorme
ballon d’oxygène de 9 millions de
dollars... La réanimation financière a visiblement porté ses fruits.
Lors des matchs amicaux de préparation, la sélection angolaise a
battu le Cameroun et la Zambie,
équipe championne de la CAN
2012. La plupart des joueurs sont
issus du championnat national.
17
© IconSport.
Parmi les joueurs évoluant à l’étranger figurent deux talents exceptionnels. L’un
d’eux est une star confirmée, l’attaquant Manucho, 29 ans du Real valladolid
en Espagne, l’autre est Guilherme Afonso qui a déjà joué dans la sélection
suisse. L’Angola qui ambitionne les quarts de finale comme objectif minimum
est dans un groupe comprenant l’Afrique du Sud, le pays organisateur, les Lions du Maroc et les Requins Bleus du Cap-Vert qui ont éliminé le Cameroun .
Milieux :
Listes des joueurs :
Gardiens :
Luis Mamona João « Lama » (Petro de Luanda), Landu Mavanga
« Landu » (Recreativo de Libolo), Adilson Cipriano da Cruz
« Neblu » (Primeiro de Agosto)
Défenseurs :
Amandio Manuel Felipe da Costa
« Amaro » (Primeiro de Agosto),
Bartolomeu Jacinto Quissanga
« Bastos » (Petro de Luanda),
Régio Francisco Conco Zalata «
Mingo Bille » (Primeiro de Agosto), Masunguna Alex Afonso «
Dany » (Primeiro de Agosto),
Ilidio Jose Panzo « Pirolito »
(Interclube), Fabrício Mafuta «
Fabrício » (Interclube), Antonio
Luis dos Santos Serrado « Lunguinha » (Kabuscorp), Marco
Ibrahim de Sousa Airosa « Marco
Airosa » (AEL Limassol/CHY)
Miguel
Geraldo
Quiame « Miguel »
(Petro de Luanda),
Osvaldo Paulo João «
Diniz » (Primeiro de
Agosto), Hermenegildo Bartolomeu « Geraldo » (Coritiba/BRE),
Manuel David Afonso
« Ary » (Primeiro de
Agosto), Antonio Sapalo L. Justo « Paty »
(Interclube), Jose Pedro Alberto « Mabina
» (Petro de Luanda),
Aderito
Waldemar
Alves de Carvalho «
Dede » (AEL Limassol/CHY), Zuela Francisco Santos « Zuela »
(Apoel Nicosie/Chy)
Attaquants :
Adriano Belmiro Duarte Nicolau « Yano
» (Progresso do Sambizanga), Manuel da
Costa Gaspar « Manuel
» (ASA), Mario Manuel de Oliveira « Ito »
(Progresso do Sambizanga), Mateus Galiano da Costa « Mateus
» (Nacional Madère/
POR), Djalma Braune
Manuel Abel Campos
« Djalma » (Kasimpaça/TUR), Felisberto
Sebastiao Da Graça
Amaral « Gilberto »
(AEL Limassol/CHY),
Mateus Contreiras Alberto « Manucho »
(Real Valladolid/ESP),
Guilherme Afonso «
Guilherme » (FC Vaduz/Liechtenstein).
M i n g o Bi l l e
Fotografia: M.Machangomgo
Copyright : Starafrica.com
ANGOLA-MEXIQUE
18
Le gardien Angolais Jose Ricardo
0-0
Nigeria les Sup er Eagle
S élec tionneur : Stephen Keshi
. République fédérale
Président
Goodluck Jonathan
Langues officielles Anglais
Langues nationales
Haoussa Igbo
����� Yoruba
������
Capitale Abuja
Population totale (2012) 162 470 737 hab.
Considéré comme le géant de l’Afrique
de l’Ouest par sa population de 162
millions d’habitants, le Nigéria s’est affirmé comme un géant du football africain à partir de 1994. Cependant ses
performances sont irrégulières, malgré
de nombreux joueurs de grand talent
connus en dehors du pays. L’entraîneur
Stephen Keshi a choisi un équilibre
entre joueurs locaux issus de Kano et
d’Enugu et joueurs expatriés qui seront majoritaire chez les attaquants.
Le Nigéria est dans le groupe C, avec la
Zambie, l’Ethiopie et le Burkina Faso.
Gardiens: Vincent Enyeama (Maccabi Tel Aviv/ISR), Austin Ejide
(Hapoel Be’er Sheba/ISR), Chigozie
Agbim
(Enugu
Rangers/NGR),
Daniel Akpeyi (Heartland/NGR)
Défenseurs:
Elderson
Echiejile
(FC Braga/POR), Juwon Oshaniwa (Ashdod FC/ISR), Benjamin
Francis (Heartland/NGR), Joseph
Yobo (Fenerbahce/TUR), Efe Ambrose (Celtic Glasgow/ECO), Solomon Kwambe (Sunshine Stars/
NGR), Azubuike Egwuekwe (Warri
Wolves/NGR), Kenneth Omeruo
(ADO Den Haag/PBS), Godfrey
Oboabona (Sunshine Stars/NGR)) .
Milieux: John Obi Mikel (Chelsea/ANG), Nosa Igiebor (Real
Betis/ESP), Ogenyi Onazi (SS
Lazio/ITA), Raheem Lawal (Adana
Demirspor/TUR),
Obiora
Nwankwo (Calcio Padova/ITA), Fegor Ogude (Valerenga/NOR), Gabriel Reuben (Kano Pillars/NGR)
Attaquants: Ahmed Musa (CSKA
Moscow/RUS), Emmanuel Emenike
(Spartak
Moscou/RUS),
Brown Ideye (Dynamo Kiev/UKR),
Victor
Moses
(Chelsea/ANG),
Bright Dike (Portland Timbers/
EUA), Ikechukwu Uche (Villarreal/ESP), Ejike Uzoenyi, Sunday Mba (Enugu Rangers/NGR).
Victor Moses
©CHELSEA FOOTBALL CLUB 2012
19
EUGUER ELIQUAT
Vahid Halilhodzic Sélectionneur
Rafik Halliche
Capitale : Alger
Président :Abdelaziz Bouteflika
Population : 35 980 193 (2011)
L e s Fennecs
C’est une équipe en pleine ascension
que cette sélection algérienne qui est
passée de la 52° place au classement
FIFA en 2011 à la 19° place en novembre 2012, sous la direction de Vahil
Halilhodzic. Avec le jeune Sofiane Beghouli (FC Valence en Espagne) et les
joueurs locaux Saïd Belkacem et Islam
Slimani, l’entraîneur a bâti une équipe
très tournée vers l’offensive. L’Algérie
devra émerger du groupe constittué par
la Côte d’Ivoire, le Togo et la Tunisie.
Gardiens: Rais Mbolhi (Krylia Sovetov/RUS), Cédric Si Mohammed ( JEM Béjaia), Azzeddine Doukha (USM Harrach)
Défenseurs: Essaïd Belkalem ( JS
Kabylie), Carl Medjani (AC Ajaccio/
FRA), Rafik Halliche (Academica/
POR), Ali Rial ( JS Kabylie), Mehdi
Mostefa (AC Ajaccio/FRA), Liassine
Cadamuro (Real Sociedad/ESP),
Djamel Mesbah (AC Milan/ITA),
Faouzi Ghoulam (Saint Etienne/FRA)
© IconSport.
Milieux: Adlène Guedioura (Nottingham
Forest/ANG),
Mehdi
Lacen (Getafe/ESP), Khaled Lemmouchia (Club Africain/TUN),
Saad Tedjar (USM Alger), Hameur
Bouazza (Racing Santander/ESP),
Ryad Boudebouz (Sochaux/FRA),
Foued Kadir (Valenciennes/FRA),
Sofiane Feghouli (Valence/ESP)
Attaquants: Hilal Soudani (Guimares/POR),
Islam
Slimani
(CR
Belouizdad),
Mohamed
Amine Aoudia (ES Sétif ), Yacine Bezzaz (CS Constantine).
LOREM IPSUM
20
Maroc Les Lions de l’Atlas
You n e s B e l h a n d a
-
Monarchie constitutionnelle
Roi
Mohammed VI
Capitale : Rabat
Population : 32 272 974 (2011)
Sélectionneur Rachid Taoussi
remplace le Belge Eric Gerets
La listes des joueurs
Gardiens : Nadir Lamyaghri (WAC
Casablanca), Anas Zniti (MAS Fès),
Khalid Askri (Raja Casablanca)
Défenseurs : Abderrahim Chakir (AS
FAR), Abdelatif Nousseir (Moghreb
Fès), Zakarya Bergdich (Lens/France),
Mehdi Benatia (Udinese/Italie), Issam
El Adoua (Vitoria Guimaraes/Portugal),
Ahmed Kantari (Brest/France), Abdelhamid El Kaoutari (Montpellier/France)
Milieux : Karim El Ahmadi (Aston
Villa/Angleterre), Adil Hermach (AlHilal/Arabie Saoudite), Kamel Chafni
(Brest/France), Nordin Amrabat (Galatasaray/Turquie), Younes Belhanda
(Montpellier/France), Abdelaziz Barrada (Getafe/Espagne), Oussama Assaïdi (Liverpool/Angleterre), Chahir
Belghazouani (AC Ajaccio/France),
Abdelilah Hafidi (Raja Casablanca)
Attaquants : Abderazak Hamdallah
(OCS), Mounir El Hamdaoui (Fiorentina/Italie), Youssef El Arabi (Grenade/Espagne), Mehdi Namli (Moghreb
Tétouan), Youssef Kadioui (AS FAR).
21
EUGUER ELIQUAT
© IconSport.
Malgré les bonnes performances de ses clubs
(le Raja de Casablanca, le FAR de Rabat) et
4 participations au Mondial, le Maroc n’a
pas brillé dans les phases finales de la CAN,
depuis 1976. Le sélectionneur marocain
Rachid Taoussi a écarté plusieurs stars du
football marocain (Marouane Chamakh,
Adel Taarabt, Adrien Regattin, Mbark
Boussoufa et le capitaine Houssine Kharja).
.
© IconSport.
La nouvelle équipe, qui comprend 9 joueurs
locaux, présente une bonne solidité défensive. Le milieu de terrain et l’attaque comprennent beaucoup de joueurs des championnats européens : Kantari et Kamel Chafni
(Brest), El Ahmadi (Aston Villa), Younes
Belhanda (Montpellier). Rachid Taoussi a
mis au point deux 11 performants, ce qui
fera des Lions de l’Atlas, une des équipes les mieux préparées à la compétition.
Niger
Capitale
Président
Population
Langue
:
:
Niamey
Mahamadou
:
16
officielle
068
994
:
Issoufou
(2011
Français
Le Ména
Sans grand palmarès dans le football africain et souvent considéré comme une
sélection faible, le Niger fait pourtant partie des pays émergents du football. Les
Menas nigériens ont commencé à s’imposer à partir de 2009. En 2010 le Niger
a gagné la Coupe de l’UEMOA (Union Monétaire Oust-Africaine) qui inclut
8 pays d’Afrique de l’Ouest. La plupart des joueurs jouent dans les championnats africains (Afrique du Sud, Algérie, Cameroun, Gabon, Sénégal, Tunisie).
C’est aussi l’unique sélection à présenter 3 joueurs sans club. Le sélectionneur
franco-allemand Gernot Rohr (qui entraîna Bordeaux entre 1990 et 1992) a
choisi de privilégier le jeu collectif, un peu à l’exemple du football zambien.
Moussa Maazou
GG Gernot Rohr sélectionneur
Les 23 du Mena national :
Gardiens
:
Daouda
Kassaly
(Chippa
United/AFS),
Saminou Rabo (Sahel SC), Moussa
Alzouma (AS Garde Nationale)
Défenseurs : Mohammed Chicoto
(AS Marsa/TUN), Koffi Dankowa
(Espérance
Zarzis/TUN),
Mohamed Soumaila (Olympic Niamey),
Mohamed
Bachar
(AS
Douanes), Kourouma Fatogoma
(Chabab/MAR), Luky James (AS
Douanes), Ismaël Alassane, Kader Amadou (Olympic Niamey)
Milieux : Karim Konaté (sans club),
Idrissa Laouali (Mangasport/GAB),
Issiakou Koudizé (AS Garde Nationale), Boubacar Talatou (AmaZulu/AFS), Williams N’Gonou
(LB 07/SUE), Souleymane Sakou
(Olympic Niamey), Amadou Mountari (Le Mans/FRA), Ibrahim Benjamin (AS Garde Nationale), Idi © I c o n Sport.
Sabiou (Akokana FC), Mohamed
Wonkoye (ASEC Mimosas/CIV),
Issoufou Boubacar (sans club)
Attaquants : Moussa Maazou
(Etoile du Sahel/TUN), Kamilou Daouda ( JS Saoura/ALG),
Modibo Sidibé (sans club), Issoufou Danté (Wydad Fès/MAR)
LOREM IPSUM
22
Le b e l g e P a u l P u t
Les Étalons
Sé l e c t i o n n e u r
Capitale :Ouagadougou
Devise : Franc CFA
Président :
Blaise Compaoré
Population : 16 967 845
Langue Français
Gardiens de but:
Abdoulaye Soulama (Asante Kotoko/GHA), Daouda Diakité (Lierse
SK/BEL), Moussa Germain Sanou
(AS Saint-Etienne/FRA), Abdoul
Ouattara ( JC
Abidjan/CIV)
Connu depuis longtemps pour son cyclisme et son célèbre festival de cinéma africain (le FESPACO), le Burkina a émergé tardivement dans la CAN. C’est surtout à partir de 2010 sous
la direction de l’entraîneur portugais Paulo Duarte que les Étalons du Burkina se sont illustrés en Afrique. L’entraîneur belge Paul Put a su conserver le niveau laissé par Paulo Duarte.
L’équipe est majoritairement composée de joueurs inscrits dans les clubs européens (Europe
de l’Est et de l’Ouest). Comme dans le cas du Mali, l’aridité d’une grande partie du pays
contraste avec sa grande richesse de talents footballistiques. Le groupe C auquel appartient
le Burkina est l’un des plus « dramatiques » car il comprend le géant Nigérian longtemps
privé de victoires, la Zambie qui est le champion sortant et l’Ethiopie en pleine renaissance .
Défenseurs:
Bakary Koné (Olympique Lyonnais/FRA), Paul Kéba Koulibaly
(Dinamo Bucarest/ROU), Soumaïla Bélem (Africa Sports/
CIV),
Mady
Panandétiguiri
(Royal Antwerp/BEL), Mohamed
Koffi (Petrojet/EGY), Henri Traoré
(AshantiGold/GHA), Bakary Soro
(Arles-Avignon/FRA), Aboubacar
Zerbo (Etoile filante Ouagadougou)
Milieux:
Charles Kaboré (Olympique Marseille/FRA), Djakaridja Koné (Evian Thonon Gaillard/FRA), Florent
Rouamba (Sheriff Tiraspol/MOL),
Jonathan Pitroipa (Rennes/FRA),
Abdou Razack Traoré (Lechia
Gdansk/POL), Wilfried Sanou
(Kyoto Sanga/JAP), Préjuce Nacoulma (Gornik Zabrze/POL), Ali
Rabo (El Shorta/EGY), Alain Traoré
(FC Lorient/FRA), Issouf Ouattara
(Chernomorets Bougas/BUL), Salif Dianda (Ternana Calcio/ITA)
Attaquants :
Moumouni Dagano (Al Siliya/
QAT), Aristide Bancé (Augsbourg/
ALL), Wilfried Dah (Al Dhaid
Sharjah/EAU), Pierre Koulibaly
(Al Dhaid Sharjah/EAU), Wilfried
Balima (FC Sheriff Tiraspol/MOL)
23
EUGUER ELIQUAT
© IconSport.
L e s Éperviers
Sélectionneur D i d i e r S i x
Capitale : Lomé
Président : Faure G n a s s i n g b é
Population : 6 154 8 1 3 ( 2 0 1 1 )
Langue officielle : F r a n ç a i s
Gardiens de but : Baba Tchagouni (Dijon/FRA), Mawugbe Atsu (Maranatha)
Défenseurs : Daré Nibombe (Royal Boussu-Dour Borinage/BEL), Sadate Ouro Akoriko (Free State Stars/AFS), Mamah Gaffar (Dacia F C/MOL), Serge Akakpo (Zilana FC/Slovénie), Sénah Mango
(Marseille/FRA), Vincent Bossou (FC Saigon/VIE), Kokou Donou (Maranatha), Dakonam Djene (Coton Sport Garoua/CMR)
Milieux : Komlan Amewou (Nîmes/FRA), Moustapha Salifou (sans club), Dove Wome (Free State
Stars/AFS), Kossi Prince Segbefia (Auxerre/Fra), Kodjo Ametepe (Maranatha), Sapol Mani (CA
Batna/ALG)
Attaquants : Thomas Dossevi (Chonburi FC/THA), Serge Gakpe (Nantes/FRA), Kalen Damessi (Lille/FRA), Mèmè Placca Fessou (Agaza) En Attente : Kossi Agassa (Reims/FRA), Emmanuel
M è m è P lacca Fessou (Agaza) En At t e n t e : K o s s i A g a s s a ( R e i m s / F R A ) , E m m a n u e l S h e y i
Sheyi Adebayor (Tottenham/ANG) , Mèmè P l a c c a F e s s o u ( A g a z a ) E n A t t e n t e : K o s s i A g a s s a
A
Le s É p e r v i ers du Togo ont une histoire assez tour m e n t é e d a n s l e f o o t b a l l a f r i c a i n . O n r e t i e n d r a l e m i t r a i l l a g e d e l e u r b u s e n
2010 en Angola, de nombreux conflits pour primes de match non payées, la valse incessante des entraîneurs jusqu’à l’arrivée de
D idier S ix et, pour finir, les relations compliquées de la s tar nationale Emmanuel A debayor avec s on équipe. N éanmoins le
To g o s ’ e s t déjà qualifié pour le Mondial et bat so u v e n t d e g r a n d e s é q u i p e s . L e s E p e r v i e r s p o u r r o n t c o m p t e r s u r u n e b o n n e
at t a q u e e mmenée par Adebayor pour sortir d’un g r o u p e t r è s r e l e v é c o m p r e n a n t l a C ô t e d ’ I v o i r e , l ’ A l g é r i e e t l a Tu n i s i e .
E m m a n u el Adebayor.
© panoramic
24
République démocratique du Congo
Sélectionneur Claude Le Roy
Les Léopards
Présid e n t d e l a Ré p u b lique Joseph Kabila
L angu e s o f f i c i e l l e s Français
L e lin g a l a , l e k i k o n g o, le swahili
et le t c h i l ub a o n t l e s t atut de langues nationales
Capit a l e K i n s h a s a
Liste des joueurs
Gardiens de but: Robert Kidiaba (TP
Mazembe), Landu Bakala (FC MK),
Parfait Mandanda (Charleroi/BEL)
Défenseurs : Issama Mpeko (Vita
Club), Chancel Mbemba (Anderlecht/
BEL), Cédric Mongongu (Evian TG/
FRA), Jean Kasusula (TP Mazembe),
Larrys Mabiala (Karabükspor/TUR),
Landry Mulemo (Courtrai/BEL), Thierry Kasereka (Vita Club), Gabriel
Zakuani (Peterborough United/ANG)
Milieux: Kazadi Mutombo (Vita
Club), Hervé Ndonga (TP Mazembe),
Youssouf
Mulumbu
(West
Bromwich
Albion/ANG),
Cédric
Makiadi (Fribourg/ALL), Kisombe Makuntima (DC Motema Pembe), Toko Nzuzi (Grasshopper/SUI)
Attaquants : Alain Kaluyitukadioko
(Al Kharitiyat/QAT), Déo Kanda (TP
Mazembe), Patou Kabangu (TP Mazembe), Matumona Zola (RAEC Mons/
BEL), Luvumbu Nzinga (Rojolu), Yves
Diba (Al Raed/ARS), Trésor Mputu
(TP Mazembe), Dieumerci Mbokani
(Anderlecht/BEL), Trésor Lomana
Lualua (Karabükspor/TUR), Manzia
Budje (Shark XI), Dominick Kumbela (Eintracht Braunschweig/ALL).
Après une période de gloire entre 1968 et 1974, les Léopards (Simba)
ont connu une période d’accalmie dans la CAN, alors qu’ils ont de
brillants résultats dans les championnats de clubs, avec le Tout Puissant Mazembe. Absent depuis 7 ans de la CAN, Le pays dispose d’un
vrai vivier de talents que l’on retrouve dans de nombreux clubs européens. L’entraîneur français Claude Leroy essaiera de relever le défi
de passer un premier tour, avec des Léopards figurant dans un groupe
composé du Ghana, du Mali et du Niger. Claude Leroy fait confiance
a beaucoup de Congolais jouant en Belgique, surnommés les « Belgicains » (Mbokani, Mbemba, Mandanda, Mulemo et Matumona).
E
Ethiopie
C a p i tale : Addis-Abeba
P o p u lation : 84 734 262
P r é s ident : Girma Wolde-Giorgi s
les Antilopes Walya
Sewnet Bishaw Sélectionneur
Running Bordeaux
52 Rue du Maréchal Joffre, 33000 Bordeaux
05 56 44 91 15
LOREM IPSUM
Sec2:26
Aux premiers temps de la CAN, de 1957 à 1962, les pays organisateurs sont
les pays du Nil : le Soudan, 1957, l’Egypte, 1959, et l’Ethiopie,1962. 1962
Principaux joueurs
fut précisément la seule année où l’Ethiopie gagna le trophée car dès 1963
ce fut l’irruption du Ghana. Après une longue période d’absence de la CAN,
Gardien de but :Sisay Bancha dès 1968, l’Ethiopie a excellé dans les courses mais le pays en pleine confi(Dedebit), Zerihun Tadele (St ance économique est entré dans une véritable renaissance dans le domaine du
George), Jemal Tassew (Cof- football vers 2011. Deux grands clubs d’Addis Abeba fournissent l’essentiel
de l’effectif des Walyas (antilope éthiopienne). Il s’agit du Saint-Georges et
fee)
du Dedebit. L’entraîneur éthiopien Seunet Bishaw a composé une sélection
basée sur les joueurs locaux : 20 joueurs sur 23. Parmi les 3 joueurs venus de
Défenseurs : Abebaw Butako, l’étranger, citons le redoutable buteur Saladin Saïd (Egypte), Yussuf Saleh,
Degu Debebe, Biadgelegn Elias joueur qui a grandi en Suède et qui y fait sa carrière, et Fuad Ibrahim (Etatsand Alula Girma (St George), Unis). Il faudra aussi compter avec Getane Kebede. Néanmoins l’Ethiopie
Berhanu Bogale, Aynalem Hailu
tombe dans un groupe de la mort, avec la Zambie, le Nigéria et le Burkina Faso.
and Seyoum Tesfaye (Dedebit)
Saladin S a ï d
Milieux: Behailu Assefa, Addis
Hintsa and Minyahil Teshome
(Dedebit),
Shimeles
Bekele
and Yared Zinabu (St George),
Dawit Estifanos (Coffee), Asrat Megersa (EEPCO), Yusuf
© 2013 MTNFootball.com.
Saleh (Syrianska/SUE)
Attaquants: Adane Girma et
Oumed Ukuri (St George),
Fuad
Ibrahim
(Minnesota
Stars/EUA), Getaneh Kebede
(Dedebit), Saladin Said (Wadi
Degla/EGY )
LOREM IPSUM
Sec2:27
Aquisuds
le Mag
Cap -Ver t
Président de la République Jorge Carlos Fonseca
Lan g u e s o f f i c i e l l es Por tugais
Cap i t a l e Pra ia
Tubarões Azuis (Les Requins Bleus) Crioulos (les Créoles)
Sélec tionneur : Lúcio Antunes
Jusq u e l à q u a s i m e n t inconnu et invisible dans l’espace de la CAN, le Cap-Vert a fait s e n s a t i o n e n é l i m inant L e s L i o n s I n d omptables du Cameroun. C’est la seule équipe à avoir choisi un a n i m a l m a r i n c o m m e
emb l è m e : O s Tu b a rões azuis, les Requins Bleus. Ce pays d’émigration, qui compte pl u s d e r e s s o r t i s s a n t s
à l’e x t é r i e u r q u e s ur le territoire national, dispose aussi d’un réservoir de joueurs g r a n d i s e t f o r m é s à
l’étr a n g e r, d a n s d e s championnats plus élargis que l’espace cap-verdien (4033 km2, 6 0 0 0 0 0 h a b i t a n t s ) .
Cett e r é u s s i t e d u C a p-Vert qui accède pour la première fois à la CAN est aussi celle d e s o n e n t r a î n e u r L úcio A n t u n e s , a m i e t adepte d’un certain José Mourinho… Retenons déjà les noms de N h u c k H e l d o n , Ry a n
Men d e s , J ú l i o Ta v a res et Nando Neves. Pour leur premier match, les Requins Bleu s , q u i o n t l e s d e n t s
long u e s , s e r o n t o p p osés aux Bafana Bafana, qui joueront chez eux le match d’ouvertur e . E m o t i o n g a r a n t i e.
La Liste des Joueurs
Gardiens de but
: Vozinha (Progresso de Sambizanga/AGO), Rilly
(Mindelense), Fock (Batugue FC)
Défenseurs : Pécks (Gil Vicente/POR),
Gégé (Maritimo/POR), Carlitos (AEL
Limassol/CHY), Nando (Châteauroux/
FRA), Fernando Varela (FC Vaslui/ROU),
Jozimar (Dordrecht/PBS), Guy Ramos
(RKC Waalwjik/PBS), Niyado Santos
« Tax » (Academica de Coimbra/POR)
28
©
Milieux : Babanco (Olhanense/POR),
Marco Soares (Omonia Nicosie/CHY),
Sténio (Feirense/POR), Rony (Fola
Esch/LUX), Odair Fortes (Reims/
FRA), Toni Varela (Sparta Rotterdam/
PBS), David Silva (Olhanense/POR)
Attaquants : Djaniny (Olhanense/
POR), Ryan Mendes (Lille/FRA), Zé
Luis (Sporting Braga/POR), Heldon Ramos « Nhuk » (Maritimo/
POR), Julio Tavares (Dijon/FRA).
s
d
u
s
i
g
u
a
q
A eM
l
© http: / / a n c i e n s d e d a k a r . e - m o nsite.com /
M i ssion accomplie av e c s u c c è s b r a v o l e s R e q u i n s B l e u s
29
A domicile, en 199 6 , N e l s o n M a n d e l a a v a i t r e m i s l e t r o p h é e à
ses joueurs.
Aquisuds
le Mag
Sport
contact : [email protected]
c
© I c o n S port.
30
Les 16 pays
sélectionnés
1-Afrique du Sud
2- Mali
3- Ghana
4- Zambié
5- Nigéria
6- Tunisie
7- Maroc
8-Côte d’Ivoire
9- Ethiopie
10- Angola
11- Niger
12- Cap-Vert
13- Togo
14- RDC
15-Burkina Fasso
16- Algérie
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Aquisuds
Magazine
ra f a e l _ l u c a s @ h o tma i l . c o m
CAN
Marwan c h a m a k h
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