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Printemps / Été 2013
Spring / Summer 2013
Revue
de la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
Rémy
Malo
Poste publications :
Numéro de convention 40036364
Un gars
de famille
Attention à la
cession de droits
Création d’un centre
de placement
Formation
sur mesure pour
les musiciens
Journal of the Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
MMot du président
Section locale 406 de la Fédération américaine
des musiciens des États-Unis et du Canada
Dirigeants
Mylène Cyr, directrice générale
Luc Fortin, président
Geneviève Plante, vice-présidente, Montréal
Jacques Bourget, vice-président, Est du Québec
Éric Lefebvre, secrétaire-trésorier
Administrateurs
Muhammad Abdul Al-Khabyyr, Nicolas
Cousineau, Jean-Luc Gagnon, Richard
Gagnon, Roberto Murray, Myriam Pelletier,
Vincent Seguin, Annie Vanasse
Siège social
505, boulevard René-Lévesque Ouest
Bureau 900, Montréal (Québec) H2Z 1Y7
Téléphone : 514-842-2866
Téléphone : 1-800-363-6688
(sans frais de l’extérieur de Montréal)
Télécopieur : 514-842-0917
www.gmmq.com
GMMQ
@GMMQ
Coordination : Julie Bréhéret
Rédaction : Julie Bréhéret, Jade Coderre,
Claude Côté, Mylène Cyr, Luc Fortin, Eric
Lefebvre, Bernard LeBlanc, Simon Roux
Révision : Christine Dufresne
Traduction : David B. Smith
Design graphique : Stéphane Olivier
Photographie de la page couverture :
David Marien-Landry
Pour tout commentaire : [email protected]
La Guilde des musiciens et musiciennes du Québec assume
l’entière responsabilité des articles et opinions publiés dans
les pages d’Entracte, sauf avis contraire. La Guilde autorise toute citation ou réimpression des articles écrits par la
rédaction à la condition expresse qu’une mention en indique
la source et qu’au moins un exemplaire en soit expédié à la
Guilde. Prenez note que cet avis ne s’applique pas aux articles
qui ne sont pas écrits par la rédaction. Le générique masculin
est employé dans cette publication sans aucune discrimination
de notre part dans le seul but d’alléger les textes.
Dépôt légal : Bibliothèque Nationale du Québec,
deuxième trimestre 2013
Poste publication : Numéro de convention 40036364
ISSN : 0841-8160-B
w w w.gm mq.com
2
Photo : Federico Ciminari
Congrès de l’AFM
Vers une
reconnaissance
de nos droits ?
Plus d’autonomie pour la Guilde
Dans le dernier Entracte (automne/
hiver 2012-2013), je vous faisais part de
la situation particulière, voire unique,
de la GMMQ au sein de la Fédération
américaine des musiciens des ÉtatsUnis et du Canada (AFM). Il nous
paraissait alors inévitable de redéfinir les liens qui nous unissent depuis
108 ans à cette fédération.
L’AFM a négocié des ententes-cadres,
notamment dans le secteur des médias
électroniques (film, disque, publicité,
télévision), basées sur les critères de
la grande industrie culturelle américaine, mais qui doivent être appliquées uniformément au Canada et
aux États-Unis. Ces ententes-cadres
(encore non traduites en français,
ce qui contrevient à la Charte de la
langue française) ne sont cependant
que rarement applicables au Québec,
les lois étant différentes aux ÉtatsUnis, au Canada et au Québec. En
tant qu’agent négociateur exclusif de
l’ensemble des musiciens sur le territoire du Québec, la GMMQ a besoin
de ressources exceptionnelles pour
respecter les obligations juridiques
que lui confèrent les lois provinciale
et fédérale sur le statut de l’artiste.
La loi nous oblige en effet à négocier
de bonne foi avec les producteurs en
tenant compte des particularités du
marché local du Québec, qui est bien
différent du marché nord-américain.
Bien que nous comprenions la volonté
de l’AFM de négocier des ententes
applicables sur tout le continent,
nous constatons que, dans les faits,
cela ne nous est pas très utile à cause
de la législation québécoise qui nous
empêche d’en imposer l’application ici.
Voilà pourquoi nous souhaitons adapter le modèle. Rappelons que la GMMQ
envoie près d’un quart de million de
dollars à l’AFM annuellement, somme
prélevée sur vos cotisations d’exercice
et annuelles.
C’est pourquoi nous demandons à
l’AFM de diminuer substantiellement
notre contribution afin que nous puissions dégager la marge de manœuvre financière qui nous permettra de
prendre en charge pleinement les
nombreuses négociations et actions
propres à notre situation juridique,
culturelle et linguistique. Le manque
de ressources actuel met un frein au
développement de la GMMQ et de ses
services, et vous, les membres, êtes
les premiers à en souffrir. Le modèle
que nous avons proposé à l’AFM nous
paraît juste et équitable : la GMMQ
serait considérée comme un syndicat autonome affilié qui paierait une
contribution tenant compte de sa réalité. En ce sens, nous avons d’ailleurs
soumis une résolution au congrès de la
fédération, qui se tiendra en juillet (voir
la Résolution no 21 dans le numéro de
mai 2013 d’International Musician).
Notre demande est raisonnable et
logique. Mais pour le moment, nous
n’avons pas encore réussi à convaincre l’AFM d’adapter le modèle.
Les 13 et 14 mai dernier, une équipe
de dirigeants et de cadres de l’AFM,
menée par le président Ray Hair, est
venue rencontrer le conseil d’administration de la Guilde pour discuter de nos revendications. Ils ont fait
valoir sans équivoque que la fédération
s’oppose au nouveau modèle d’affiliation. On nous propose plutôt la solution
inverse : envoyer davantage de contributions à l’AFM pour pouvoir obtenir
plus de services en retour. Cela nous
obligerait à faire des compressions
importantes dans d’autres postes budgétaires et, donc, dans les services aux
membres. Dans le modèle que nous
préconisons, vos cotisations restent au
même niveau, mais sont utilisées de
façon optimale en finançant les services propres à notre situation.
l’AFM prévoit une augmentation
des cotisations
Il est d’ailleurs intéressant d’étudier
les résolutions déposées par l’exécutif
international de l’AFM en vue du 99e
congrès. Bien que la fédération ait réalisé des surplus d’un million de dollars
au cours des deux derniers exercices
financiers, elle propose d’obliger les
sections locales à augmenter automatiquement de 10 $ par année la
cotisation des membres. Cette augmentation sera destinée à l’AFM et non
aux sections locales. Si les délégués au
congrès en décident ainsi, nous serons
donc forcés d’appliquer cette augmentation à nos membres, et ce, dès le 1er
janvier 2014. De même, les cotisations
d’exercice visant les médias électroniques négociées par l’AFM, incluant
Radio-Canada, augmenteraient de
20 % (de 1,25 % à 1,50 %). Nous ne
savons pas, à l’heure actuelle, à
quelles fins budgétaires serait utilisé
l’argent provenant de ces nouvelles
augmentations. Toutefois, demander
plus d’argent aux sections locales aura
pour effet de limiter la possibilité pour
chacune d’elles de financer des initiatives locales.
Au moment d’écrire ces lignes, le
conseil d’administration de la GMMQ
a statué sur le rejet de la proposition
de l’AFM. Cette position a ensuite été
présentée à nos membres lors de l’assemblée générale du 28 mai dernier.
Nous avons également fait savoir à
l’AFM que sa proposition ne correspondait pas à nos attentes. Nous espérons
que les prochaines semaines permettront de mieux nous comprendre et de
mettre en place les conditions nécessaires pour améliorer la qualité de
service à laquelle nos membres sont
en droit de s’attendre. C’est notre souhait le plus cher.
Nous serons présents au 99e congrès
de l’AFM pour représenter les membres de la section locale 406. Après
tout, le but même d’un syndicat est de
défendre et d’améliorer la condition
socioéconomique de ses membres.
Nous demandons simplement à l’AFM
de nous permettre de mieux réaliser
cet objectif fondamental.
Luc Fortin
Montréal, le 30 mai 2013
QUEL EST LE PER CAPITA REMIS À
L’AFM SUR VOTRE COTISATION ?
Selon les règlements généraux de la
Fédération américaine des musiciens
(AFM), une portion (appelée per capita) de
la cotisation annuelle payée par chacun
des membres des sections locales est
remise à l’AFM.
Prix de votre cotisation annuelle en 2013
Membre régulier : 205 $
(dont 56 $ remis à l’AFM)
Membre à vie : 81 $
(dont 40 $ remis à l’AFM)
Frais d’inscription en 2013
Nouveaux membres seulement : 195 $
(dont 65 $ remis à l’AFM)
La Recommandation 1 concernant les
finances de la Fédération sera soumise
au 99e congrès par l’exécutif international de l’AFM. Elle vise notamment
l’augmentation du per capita et, par le
fait même, une augmentation de la cotisation annuelle des membres qui serait
imposée unilatéralement par toutes les
sections locales.
Prix de votre cotisation annuelle en
2014 avec l’augmentation envisagée
par l’AFM
Membre régulier : 205 $ + 10 $ = 215 $
(dont 66 $ remis à l’AFM)
Membre à vie : 81 $ + 10 $ = 91 $
(dont 50 $ remis à l’AFM)
Membre honoraire de la Guilde
Une reconnaissance méritée
U
ne fois par année, la GMMQ souligne le parcours de l’un de
ses membres s’étant distingué par une carrière remarquable ou par des services exceptionnels rendus à la Guilde et
à ses membres, en lui attribuant le statut de membre honoraire.
En plus d’obtenir cette reconnaissance officielle de la Guilde,
le membre honoraire est dispensé du paiement de la cotisation
annuelle et continue de bénéficier des droits et avantages rattachés au statut de membre en règle. Les candidatures seront
étudiées par un comité de nomination indépendant du conseil
d’administration.
Comment obtenir ce statut honorifique ?
Un membre ne peut pas soumettre sa propre candidature
Pour être admissible au statut de membre honoraire, le candidat
doit :
• être âgé de 65 ans et plus ;
• compter plus de 35 années consécutives d’affiliation à la Fédération américaine des musiciens (AFM) ;
• avoir eu une carrière de musicien ayant eu un rayonnement qui
reflète la fierté évidente des membres ou avoir été un membre
actif s’étant distingué par les services rendus envers l’association et l’ensemble de ses membres.
Pour proposer la candidature d’un membre, il suffit de suivre la
procédure indiquée sur le site www.gmmq.com et de transmettre
à la GMMQ un dossier complet avant le 1er septembre de chaque
année.
3
w w w.gm mq.com
AWord from
the President
AFM Convention
Towards a
recognition of
our rights?
More autonomy for the Guild
In the last Entracte (Fall/Winter 2012-2013) we discussed the
GMMQ’s special, indeed unique, position within the American/
Canadian Federation of Musicians (AFM). It seemed inevitable to us that our relationship with this Federation would
have to be redefined.
The AFM has negotiated framework agreements, notably in
the electronic media sector (film, recordings, advertising,
television), which are based on criteria defined by America’s
enormous cultural industry, but which must be applied uniformly in both the USA and Canada. However, these framework agreements, (still not translated into French, which
contravenes the Charter of the French Language) are only
rarely applicable to Québec, whose laws differ from those
of the United States and Canada. As the sole negotiator for
all musicians in Québec, the GMMQ requires exceptional
resources to meet the legal obligations conferred upon it
by provincial and federal laws governing the status of the
artist. The law obliges us in fact to negotiate in good faith with
producers while taking into account the particular demands
of the local Québec market, which is very different from the
North American market. Although we understand the desire
of the AFM to negotiate agreements that are applicable
throughout the continent, we also realize that in fact this is
not very useful for us since Québec legislation prevents us
from ensuring that the agreements are applied locally. This
is why we wish to see the proposed model adapted to our
needs. Keep in mind that the GMMQ sends almost a quarter
of a million dollars every year to the AFM, an amount that
basically comes out of your own annual dues.
In view of all this, we are asking the AFM to reduce our contribution substantially so we can have more room to maneuver financially and be fully empowered to handle the many
negotiations and actions specifically tailored to our unique
legal, cultural and linguistic situation. Our current lack of
resources is impeding the development of the GMMQ and its
services, and you, our members, are the first to suffer. The
model we have proposed to the AFM seems to us fair and
equitable: the GMMQ would be considered an autonomous
affiliated union which would pay a contribution that is com-
w w w.gm mq.com
4
mensurate with our situation on reality. We have submitted
a resolution along these lines to the federation’s Convention,
to be held in July (see Resolution No. 21 in the May 2013 issue
of International Musician). Our request is reasonable and
logical. But so far we have not yet succeeded in persuading
the AFM to adopt the model.
This past May 13th and 14th, a team of AFM directors and staff,
led by its president Ray Hair, came here to meet with Guild
management to discuss our claims. They made it clear that
the federation is unequivocally opposed to the new model of
affiliation we have proposed. In fact, they proposed the exact
opposite: send more money to the AFM in order to obtain
more services in return. This would force us to make major
reductions in other areas of our budget and consequently,
in services to our members. In the model we recommend,
your contributions would remain the same, but would be
used to maximum effect in financing the services needed
for our special situation.
AFM is planning a dues increase
It is worth taking a look at the resolutions submitted by the
international executive of the AFM in the context of their 99th
Convention. Even though the federation enjoyed a surplus
of a million dollars over the last two financial periods, it is
proposing to force local chapters to automatically increase
members’ dues by $10 annually. This increase would go directly to the AFM, and not the local chapters. If the delegates
to the Convention vote in favour of this proposal, we would
be forced to pass on this increase to our members as of
January 1st, 2014. In addition, the annual contributions for
AFM negotiations with the electronic media, including RadioCanada, would be increased by 20% (from 1.25% to 1.5%).
We don’t know, at this point, to what budgetary ends the
money coming from these new increases would be used.
Nonetheless, asking for more money from local chapters
would limit the opportunities for each of them to finance
local initiatives.
As these lines were being written, the Board of Directors of
the GMMQ decided to reject the AFM’s proposal. This position
was then presented to our members at the May 28 th General
Assembly. We have also let the AFM know that its proposal is
not in line with our expectations. We hope that in the coming
weeks they will better understand us and set in motion the
conditions necessary for us to improve the quality of service
that our members have the right to expect. This is our most
heartfelt desire.
We will be present at the AFM’s 99th Convention to represent
the members of local chapter 406. After all, the main goal of
a union is to defend and improve the socioeconomic situation of its members. We are simply asking the AFM to enable
us to carry out this fundamental objective more effectively.
Luc Fortin
Montreal, May 30, 2013
Calendrier des
événements
18 février
DAMIC : collectif regroupant neuf
associations de créateurs et leur
société de gestion collective
30 avril
Assemblée générale annuelle de la
GMMQ (ajournée)
19 février
Groupe de travail sur les besoins en
formation audiovisuelle – Regroupement pour la formation en audiovisuel
du Québec (RFAVQ)
Calendrier des
représentations
10 janvier
Visite des administrateurs de la
Canadian Conference of Musicians
17 janvier
Lancement des travaux du Groupe de
travail sur la philanthropie culturelle
27 janvier
Gala des prix Opus
29 janvier
Comité Santé auditive des musiciens
4 février
Visite de Tino Galiardi, membre de
l’exécutif international de la Fédération américaine des musiciens (AFM)
et président de la section 802 de New
York, et de Ray Hair, président de
l’AFM
5 février
Forum sur la chanson québécoise
du Conseil des arts et des lettres du
Québec (CALQ)
« COUP DE CHAPEAU » À LA MAISON
SYMPHONIQUE POUR LE FONDS
JEAN-CARIGNAN
L
e fonds Jean-Carignan, créé par la
GMMQ pour soutenir les musiciens
professionnels dans le besoin, s’est
associé à l’événement « Coup de chapeau »
de la Fondation des artistes (FDA) afin de
récolter des fonds pour les artistes en difficulté entre le 28 février et le 30 mars 2013.
L’événement de la FDA avait déjà investi
les théâtres pour solliciter l’aide du public,
mais c’est la première fois qu’il s’associait
au fonds et qu’il s’arrêtait à la Maison symphonique. Les deux plus grands orchestres
de Montréal, soit l’Orchestre Métropolitain
et l’Orchestre symphonique de Montréal,
6 avril
Jazz Fest des jeunes du Québec à
Longueuil
9 avril
Conseil régional FTQ Montréal
métropolitain
27 février
Conseil général de la Fédération des
travailleurs du Québec (FTQ)
9-10 avril
Séminaire FTQ – La retraite et les
assurances collectives
28 février
Table de concertation en santé et
sécurité dans les arts de la scène
24 avril
Signature de l’entente collective
de l’Orchestre symphonique de
Sherbrooke
3 mars
« Coup de chapeau » à la Maison symphonique pour le fonds Jean-Carignan
avec l’Orchestre Métropolitain
29 avril
Réunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ,
GMMQ, SARTEC, UDA)
5 mars
Réunion intersyndicale (AQTIS, ARRQ,
GMMQ, SARTEC, UDA)
3 mai
Rencontre avec les responsables de
Semaine pour l’école publique
20-21 mars
Assemblée des fiduciaires de la Caisse
de retraite des musiciens du Canada
10 mai
Déjeuner-causerie au Conseil des
relations internationales de Montréal
(CORIM)
21 mars
Lancement de la saison 2013-2014 de
l’Orchestre Métropolitain
13-14 mai
Rencontre avec les dirigeants de l’AFM
– négociations sur nos conditions
d’affiliation
21 mars
« Coup de chapeau » à la Maison symphonique pour le fonds Jean-Carignan
avec l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM)
29 mai
Conseil général de la FTQ
23 mars
Remise des prix du Concours de la
relève au festival Jazz en rafale
ont gentiment accepté que nous sollicitions
l’auditoire après les concerts prévus les
3 et le 21 mars.
C’est le compositeur et animateur radio
bien connu François Dompierre qui, en
tant que porte-parole du fonds JeanCarignan, en a appelé à la générosité du
public. Des musiciens des deux orchestres ainsi que des bénévoles ont, comme
le veut la coutume, passé le chapeau à la
sortie de la salle pour recueillir les dons
des spectateurs.
Et le public a été généreux ! En effet, ces
deux soirées ont permis de recueillir plus
de 9000 $ pour le fonds. Rappelons que
vous pouvez en tout temps faire un don au
Photo : Philippe Jasmin
28 mai
Assemblée générale annuelle
reportée de la GMMQ
28 mars
Comité sur la santé auditive des
musiciens
fonds Jean-Carignan. Pour en savoir plus,
visitez le site Web de la Guilde, au www.
gmmq.com/fondsjeancarignan.
5
w w w.gm mq.com
Establishment
of a placement
centre for Québec’s
professional
musicians
Photo : Alain Michon
Création d’un centre
de placement
pour les musiciens
professionnels
du Québec
E
I
n 2011, lors des journées stratégiques où vous étiez
convoqués afin d‘établir les grandes lignes de notre
plan d’action triennal, vous nous avez souligné la diminution constante des engagements sous contrat Guilde dans
le secteur des prestations sur scène.
n 2011, during the strategic sessions you were invited to
attend to help determine the main goals of our three-year
action plan, you told us about the constantly decreasing
number of engagements under Guild contract in the stage
performance sector.
Il nous a donc semblé nécessaire de mettre en place un
centre de placement qui deviendrait LA référence pour l’engagement de musiciens à un juste prix auprès de divers
clients (grand public, entreprises, organisateurs d’événements, etc.) et qui faciliterait l’administration de contrats
(traitement, paiement, remises à la Caisse de retraite des
musiciens du Canada) respectant des conditions de travail
égales ou supérieures aux Normes minimales de la GMMQ.
Notre modèle d’affaires visera avant tout les meilleures
conditions de travail possible pour les musiciens, et il ne
sera pas basé sur le profit. Nos prix seront donc très compétitifs par rapport à ceux demandés par certaines entreprises.
We therefore felt it advisable to establish a placement centre
that would become THE reference point for hiring musicians
at a fair price by a variety of clients (the general public,
corporations, event organizers, etc.) and make it easier to
administer contracts (processing, payment, contributions to
the Musicians’ Pension Fund of Canada) requiring working
conditions equal to or better than the minimum standards
of the GMMQ. Our business model will be aimed above all
at obtaining the best working conditions possible for musicians and it will be a non-profit organization. Our prices will
therefore be very competitive compared to other compagnies.
Nous avons confié à la firme MBMA le mandat de préparer
le plan d’affaires. La firme a entamé ses travaux en février
et devrait les finaliser à la fin juin. Ce plan d’affaires nous
permettra de consolider le projet et de passer ensuite à la
phase du financement global.
Jusqu’à maintenant, de nombreuses consultations ont été
effectuées auprès d’organismes afin de vérifier les possibilités de financement, les différentes formes juridiques, les
impacts sur le plan fiscal, les besoins informatiques, etc.
Il en ressort que ce centre de placement sera une entité
indépendante de la GMMQ, même si cette dernière en assumera la création et la promotion jusqu’à ce que le centre soit
financièrement autonome. L’hypothèse de travail envisagée
actuellement est que cette entreprise serait constituée sous
forme de coopérative afin d’encourager l’implication directe
des musiciens dans ce nouvel outil de promotion.
Les prochaines étapes seront consacrées à établir un
échéancier de travail pour le site Web, adapter les fiches
de membres, procéder au recrutement de personnel, etc. Il
y a encore beaucoup de travail à abattre avant d‘en arriver
à l’ouverture du service au public, que nous prévoyons pour
le milieu de 2014. Il s’agit d‘un grand projet et nous croyons
qu’il stimulera l’engagement de musiciens professionnels
par le public tout en contribuant à la reconnaissance de leur
valeur financière.
Mylène Cyr
Directrice générale
w w w.gm mq.com
6
We have given the accounting firm MBMA a mandate to
prepare the business plan. The firm began work on this in
February and expects to have it ready by the end of June.
This business plan will enable us to concretize the project
and proceed to the general financing phase.
To date, we have consulted a number of organizations with
respect to options for financing, legal aspects, taxation,
computer needs, and so on. The optimum scenario calls
for the placement centre to be an entity separate from the
GMMQ, although the latter will be in charge of establishing and promoting the centre until it is financially independent. Our current thinking is that the centre should be set up
as a cooperative undertaking so as to encourage the direct
involvement of musicians in this new promotional tool.
The next phases will be devoted to establishing a work
schedule for website development, adapting members’ files,
recruiting personnel, etc. There is still lots of work to be
done before we’ll be ready to open this service to the public,
planned for the middle of next year. This is a big project,
but we are confident that it will motivate more people to
hire professional musicians and recognize their true worth,
financially.
Mylène Cyr
Executive Director
L
a GMMQ négocie actuellement plusieurs projets d’entente collective. Signalons tout d’abord l’entente collective de la CBC/Radio-Canada, négociée par la
Fédération canadienne des musiciens (FCM). Luc Fortin,
président, et Simon Roux, directeur des relations de travail,
représentent la GMMQ au sein de l’équipe de négociateurs
de la Fédération. La FCM et CBC ont participé à un blitz de
négociations qui s’est tenu à Montréal jusqu’au 17 mai 2013.
Pendant ce temps, notre confrère Bernard Leblanc poursuit son travail auprès des orchestres symphoniques et des
ensembles et organismes de musique classique. La liste des
dossiers de négociation en cours et des ententes signées,
que vous pouvez lire en page 14, montre que le domaine
de la musique classique répond généralement bien aux
demandes de négociation de la GMMQ en ce qui a trait aux
conditions de travail des musiciens.
Malheureusement, certains autres dossiers ne se règlent
pas aussi rapidement. Comme nous l’avons déjà indiqué,
la négociation du renouvellement de l’entente collective du
phonogramme, conclue avec l’ADISQ en 1996, suit son cours
en présence de la médiatrice Nadine Côté. Avec Simon Roux,
directeur des relations de travail, et les membres Nathalie
Bonin, Ligia Paquin et Maxime Lalanne, nous tentons depuis
2010 d’obtenir une amélioration des conditions de travail des
musiciens. Nous déplorons la lenteur du processus ainsi
que l’écart considérable qui persiste entre nos demandes
et les offres qui nous ont été faites par la partie adverse.
Enfin, nous poursuivons nos efforts auprès de l’Association
des producteurs de théâtre privé (APTP), avec des musiciens
ayant participé à la production de comédies musicales, ainsi
qu’auprès de TVA, producteur et diffuseur d’émissions de
télévision.
Dans les prochaines semaines, la GMMQ effectuera une
tournée de consultation, plus particulièrement auprès des
chefs d’orchestre, afin de mieux connaître les améliorations
souhaitées par les membres dans les domaines de la télévision et de la scène.
Éric Lefebvre
Secrétaire-trésorier
La GMMQ partenaire du Concours de la relève
du festival Jazz en rafale
Le 23 mars dernier, le Robert Flood Sextet remportait le
Concours de la relève dans le cadre de la 13e édition du
festival Jazz en rafale de Montréal. La formation a décroché de nombreux prix pour une valeur totale de 10 000 $.
Partenaire du concours, la GMMQ a remis aux membres
du groupe vainqueur une adhésion d’un an à la Guilde.
i n
M e M o R i A M
L
e compositeur et violoniste Jean
Cousineau, qui
a consacré une
grande partie de
sa vie et de sa
carrière à l’enseignement de son
instrument, est
décédé le jeudi
4 avril 2013 à l’âge
de 75 ans. Devenu professeur de violon dans les années
1960, Jean Cousineau fonde en 1965 l’école Les Petits
Violons, à Montréal. Il y élabore sa propre méthode d’enseignement, inspirée de la méthode Suzuki. En 1974, il lance
l’ensemble Les Petits Violons, formé des élèves les plus
avancés. L’ensemble se produit dans différents festivals.
Parallèlement à son activité de pédagogue, Jean Cousineau
poursuivra une carrière de compositeur, signant la trame
sonore de plusieurs films québécois, notamment Mon
oncle Antoine du réalisateur Claude Jutra. Jean Cousineau
a reçu plusieurs honneurs, dont le prix Calixa-Lavallée de
la Société Saint-Jean Baptiste, décerné à une personnalité
québécoise s’étant illustrée dans le domaine de la musique.
Photo : Jean-François Vézina
Photo : Federico Ciminari
Le point sur les
négociations
« Le milieu musical québécois perd un grand pédagogue, un
musicien et un compositeur remarquable », a déclaré Luc
Fortin, président de la GMMQ.
La GMMQ adresse ses plus sincères condoléances à la
famille de Jean Cousineau, ainsi qu’à ses amis et collègues.
Nos pensées vont particulièrement à son fils, Nicolas
Cousineau, membre du conseil d’administration de la GMMQ.
Jean Cousineau laisse également dans le deuil ses filles
Yukari Cousineau, violon solo de l’Orchestre Métropolitain et
Marie-Claire Cousineau, violoniste, qui prend la succession
à la direction de l’école Les Petits Violons, de même que ses
frères François Cousineau, compositeur et chef d’orchestre,
et Luc Cousineau, auteur-compositeur. Il était membre de
la GMMQ depuis 1957.
i n
M e M o R i A M
NOM DU MUSICIEN
DATE DE NAISSANCE
DATE DE DÉCÈS
RICHARD PROULX
21-02-1952
12-11-2012
BENITO TROGI
25-03-1937
23-12-2012
REMUS TZINCOCA
15-09-1915
28-12-2012
YULI TUROVSKY
07-06-1939
15-01-2013
PAUL BEAUREGARD
26-06-1927
18-01-2013
NORMAND CORBEIL
06-04-1956
29-01-2013
GLORIA MARCON
06-03-1928
03-02-2013
EVELYNE ROBITAILLE
23-03-1935
17-02-2013
PATRICK HEALEY
02-12-1967
25-03-2013
JEAN COUSINEAU
06-11-1937
04-04-2013
JEAN-BAPTISTE CHARTIER
26-06-1927
11-04-2013
RAYMOND ARDUINI
18-07-1930
29-04-2013
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Portrait / Rémy Malo
Le bassiste de 42 ans s’est trouvé un créneau sur les plus gros plateaux de télévision au Québec, de même qu’en réalisant les disques
de sa compagne, Marie-Élaine Thibert, dont il est aussi le directeur
musical. Entretien.
M
usicien de studio, de plateaux de
télévision et de tournée, Rémy
Malo a tout fait depuis ses débuts
professionnels, à l’âge de 17 ans. Il
accompagnait alors la chanteuse Lara
Fabian aux quatre coins de l’Europe, une
aventure qui a duré 13 ans.
saxophoniste Luc Lemire]. En 1995, j’ai
commencé à faire de la télé avec [le chef
d’orchestre] Charlot Barbeau. À cette
époque, je pouvais autant accompagner
Lara Fabian qu’enregistrer un disque de
Jean Leloup. Je n’appartenais à aucune
chapelle. »
Initiation aux basses fréquences
Tout a commencé à la polyvalente de
Saint-Bruno : « J’ai essayé une basse
juste pour le plaisir et ç’a été le coup de
foudre, c’est comme si j’en avais joué
toute ma vie ! Dans la vie, il y a des instrumentistes et il y a des musiciens – je
ne dis pas ça de façon péjorative. Un bassiste comme Alain Caron est un véritable
ambassadeur de son instrument, tandis
que moi, j’aime trop jouer toutes sortes
de choses. »
La tournée « Carpe Diem » de Fabian a
connu un gros succès au Québec : « On
a dû faire 165 spectacles en une seule
année », évoque celui qui est resté fidèle
à sa bonne vieille basse Fender 1965.
« Ça colle bien avec tous les contextes
musicaux, tu peux jouer toutes les chansons du monde avec celle-là. »
« Jusqu’à l’âge de 30 ans, se remémore Malo, j’ai entretenu le rêve d’être
le meilleur bassiste possible pour faire
partie d’un groupe et faire le tour du
monde. Et j’ai joué dans plusieurs groupes comme les Funkafones [avec le
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La télévison, fenêtre sur l’avenir
Les talents de bassiste de Rémy Malo
sont régulièrement sollicités au petit
écran : en plus de participer aux enregistrements des trames musicales de
séries télé, il a joué lors de plusieurs
galas, notamment ceux de l’ADISQ, de La
Presse et de la remise des prix du Gouverneur général. Puis, la reconnaissance
est arrivée sous la forme d’un quatuor de
locomotives télévisuelles : Dieu Merci !,
On n’a pas toute la soirée, On connaît la
chanson et l’incontournable, La voix, qui
défonce les cotes d’écoute.
Comme les deux dernières émissions
font relâche pour l’été, Malo en profite. Tout en travaillant au prochain
disque de sa compagne, il partira en
tournée avec Marc Dupré et fera quelques concerts avec la chanteuse MarieChristine Depestre. Ses autres familles.
« Être musicien sur le plateau de La voix,
c’est comme réaliser un album chaque
semaine parce qu’il faut adapter les
chansons au style des concurrents et
leur créer un univers musical. »
Heureusement, les gadgets électroniques permettent de gagner du temps.
Selon Malo, ils ont élevé les normes du
musicien de télé. « On injecte la chanson
dans son iPad et on la lit. Si un concurrent veut faire une version hip-hop de
“Mon Ange” d’Éric Lapointe, on l’envoie
dans un drop box et il en ressort une version écrite pour ce nouveau genre. C’est
Père, mari et réalisateur
La maison dans l’ouest de Montréal qu’il
partage avec Marie-Élaine Thibert, leur
fille et son fils est aussi son repaire créatif. Il y a aménagé un petit studio dans
le garage. « Le matin, je mets mes pantoufles et je m’en vais travailler ! Pas
de trafic, pas de clients, je ne veux rien
savoir. Ce qui m’intéresse le plus dans
malade. Plus besoin d’imprimer de partitions : avec ces logiciels, c’est instantané. Alors, on gagne du temps. Malgré
ça, il faut que j’aie une forme de liberté,
sinon je ne suis pas heureux. C’est pourquoi j’ai dû prendre une pause des plateaux de télé parce que je m’ennuyais de
jouer des chansons au complet. »
A family guy
A
The 42 year-old bassist has
carved a niche for himself on
Québec’s biggest TV shows,
while serving as producer and
artistic director on albums for his
partner, Marie-Élaine Thibert.
Interview.
musician equally at home in the
studio or performing live on television or on tour, Rémy Malo has
done it all since his professional debut at
the age of 17. Not long after he went on
tour across Europe with Laura Fabian, an
association that lasted 13 years.
Initiation to the lower frequencies
Everything began at St. Bruno Polyvalent
high school: “I tried playing bass just for
fun and it was an epiphany; it felt like I had
played bass my whole life! In life, there are
instrumentalists and there are musicians
– I don’t mean that in a pejorative sense. A
bassist like Alain Caron is a true ambassador for his instrument, whereas in my
case, I enjoy playing all sorts of things.”
“Up until I was 30,” Malo reminisces, “I
kept the dream alive to be the best bass
player possible, to join a group and tour the
world. And I played in a bunch of bands,
like the Funkafones (with saxophonist Luc
Lemire). In 1995 I started doing TV shows
with orchestra leader Charlot Barbeau.
During that period I could jump from
accompanying Laura Fabian to recording
an album with Jean Leloup. I didn’t belong
to any one school.”
Photos : David Marien-Landry
Laura Fabian’s “Carpe Diem” tour enjoyed
tremendous success in Québec: “We had
to do 165 shows in single year”, notes
Malo, who remains loyal to his trusty vintage 1965 Fender. “It sounds great in any
musical context; you can play all the songs
in the world with this axe.”
Television, a window on the future
Bassist Rémy Malo’s talents are in constant demand for the small screen: in
addition to contributing to the music
tracks for various television series, he has
played on numerous TV specials, including galas for the ADISQ, La Presse and
Governor General awards. Further recog-
la préparation d’un disque, c’est la préproduction, l’écriture de chansons, les
arrangements et la direction artistique.
Marie-Élaine souhaite que son prochain
disque (qui succédera à Je suis) soit plus
orchestral, alors on essaie d’injecter une
belle palette de nuances et de repousser
ses limites un peu plus loin. Vous allez
être surpris ! »
nition has come through his participation
in four hit TV shows : Dieu Merci !, On n’a
pas toute la soirée, On connaît la chanson
and the super-popular La voix, whose TV
ratings have gone through the roof.
With the latter two shows on summer
break, Malo has time for other projects:
working on his partner’s next album, going
on tour with Marc Dupré and doing several
concerts with Marie-Christine Depestre.
His other families. “Being a musician on
the set of La Voix is like making an album
every week, because you have to adapt the
songs to the contestants’ styles and create
a musical universe for them.”
Fortunately, there are electronic gadgets
to help save time. Malo asserts that they
have raised the standards of music for
television. “You put a song into your iPad
and you can read it. If a contestant wants
to do a rap version of Eric Lapointe’s
“Mon Ange”, you send it to a drop box and
out comes a written version for the new
genre. It’s crazy. No more need to print
out scores: with this software it’s instantaneous. So you save time. Despite this,
I need to feel some sort of freedom, or I
wouldn’t be happy. That’s why I had to take
a break from the TV shows, because I was
getting bored with playing songs already
completely laid out.”
Father, husband and producer
The Montreal west house he shares with
Marie-Élaine Thibert and their daughter
and son also serves as his creative retreat.
He has built a small studio in the garage.
“In the morning, I put on my slippers
and go to work! No traffic, no clients, I
don’t need any of it. What interests me
most in preparing an album is the preproduction process, writing songs, doing
arrangements and being artistic director.
Marie-Élaine wants her next record (after
Je Suis) to be more orchestral, so we’re
trying to create a palette full of nuances
and expand her horizons a little further.
You’re going to be surprised!”
Claude Côté
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Photo : Laurence Martel Olivier
Photo : Julie Bréhéret
Attention
à la cession
de droits
U
ne cession de droits, lorsqu’elle
est valide, permet au producteur
ou à la personne ayant enregistré
une image ou une prestation de l’utiliser
sans rémunération supplémentaire par
rapport à ce qui est prévu dans l’entente
collective applicable.
Une cession de droits peut causer de
graves préjudices à celui qui la signe.
En plus de ne pas être payé lorsque son
image et sa prestation seront utilisées,
il n’aura aucun droit de regard sur cette
utilisation.
Sur le plan financier, à court terme, accorder une cession de droits peut sembler
anodin. À long terme, toutefois, il peut
en être autrement. Par exemple, l’image
captée lors du spectacle donné par un
artiste encore peu connu peut devenir
une source de rémunération importante
quand cet artiste sera connu davantage
ou lorsqu’il sera question de produire une
œuvre rétrospective de sa carrière. Si le
musicien a cédé tous ses droits, le producteur de l’œuvre ne sera pas obligé de
demander une autorisation au musicien.
Par contre, s’il n’y a pas eu cession de
droits, le producteur devra demander une
autorisation, laquelle pourra être accordée contre rémunération.
Voici quelques situations où la cession de droits peut être un enjeu, peu
importe le secteur d’activité (studio, télé,
scène, etc.) :
• Quelques minutes avant que vous
entriez en scène, une personne très
pressée vous tend un document et
vous demande de le signer tout en
prétendant qu’il ne s’agit que d’une
formalité
• Après votre prestation en studio, on
vous demande de signer un document
comportant de nombreuses clauses
en très petits caractères
• Une personne vous demande de
signer un document en vous mentionnant qu’elle n’a pas le choix, elle
demande la même chose à tout le
monde
• En lisant le document qu’on vous
demande de signer, votre première
impression est que vous ne comprenez pas de quoi il s’agit
• Le document qu’on vous demande
de signer comporte des expressions
telles que « cession », « irrévocable »,
« emporte le droit pour le producteur
d’utiliser via tout moyen technologique connu ou inconnu »
Rappelons qu’il ne faut jamais signer un
document sans en prendre connaissance
au préalable. Sachez également que « je
ne le savais pas » ne constitue pas un
moyen de défense.
Si on vous demande de signer un document, n’hésitez jamais à demander
le temps nécessaire pour en prendre
connaissance auparavant. Vous pouvez
également communiquer avec la direction des relations de travail de la GMMQ
où nous pourrons vous informer de vos
droits. Dans tous les cas, refuser de
signer une cession de droits ne remet
pas en cause le paiement du cachet qui
vous est dû pour votre prestation.
Simon Roux
Directeur des relations de travail
• Le producteur demande au musicien de jouer bénévolement en lui
promettant de la visibilité pour sa future carrière
Voici des exemples de situations
inacceptables vécues par des
musiciens collaborant à des
émissions de télé :
• Quelques minutes avant d’entrer en ondes, le producteur demande
au musicien de signer une libération complète de droits (cession de droits)
pour utiliser sa prestation sur toutes les plateformes présentes et futures
sans autre rémunération
• Le producteur exige la présence du musicien sur le plateau de tournage
pendant de longues heures, mais ne le rémunère que pour la durée de
l’enregistrement
• Le musicien ou le producteur omet de vérifier l’existence d’une entente
collective entre le producteur et la GMMQ pour le type de prestation demandé,
avant, pendant ou après l’engagement
Si vous vous retrouvez dans une situation similaire, n’hésitez pas à
communiquer avec la direction des relations de travail de la GMMQ.
Avis : L’information ci-dessus ne constitue pas une opinion juridique. Si vous avez besoin de conseils
juridiques, veuillez consulter un avocat.
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NNouvelles parutions
LUCE DUFAULT
DU TEMPS POUR MOI [MUSIQUE FRANCOPHONE]
OLIVER JONES
JUST FOR MY LADY [JAZZ]
JUSTIN TIME RECORDS
Sortie : 30 avril 2013
Enregistré à l’automne 2012, Just for My Lady
témoigne d’abord du formidable rapport qui
s’est développé au fil des ans entre Jones et
ses collaborateurs de longue date, le vétéran
contrebassiste Éric Lagacé et l’extraordinaire
batteur Jim Doxas, véritable étoile montante
du jazz d’ici. Sur les pièces au rythme enlevé
(« Josée’s Blues ») comme sur les ballades
mélancoliques (« When Summer Comes »), le trio fait preuve d’une
époustouflante synergie. La présence d’une invitée de marque,
Josée Aidans au violon, constitue un bel apport au swing et à
l’élégance déjà remarquables. Avec une qualité d’émotion qui rappelle le panache d’un Stéphane Grappelli (particulièrement dans
la relecture de « Windmills of Your Mind » de Michel Legrand),
Aidans s’intègre sans effort au groupe, tout en faisant entendre
une voix distincte qui invite gentiment les autres à se dépasser. [Source : Justin Time Records]
ARTISTES VARIÉS
CHAPEAU WILLIE (UN HOMMAGE À WILLIE LAMOTHE) [COUNTRY]
TANDEM
Sortie : 2 avril 2013
Willie Lamothe a été l’un des pionniers de la
musique dite « western » au Québec. Ayant
appris la guitare pendant son service militaire,
il se consacre après la guerre à l’écriture de
chansons country. Il écrira plusieurs des plus
grands canons du répertoire au Québec. Ici,
les stars du Québec lui rendent hommage en
interprétant ses plus belles chansons. On retrouve sur cet album
Renée Martel, Maxime Landry, Zachary Richard, Kaïn, Isabelle
Boulay, Annie Blanchard et plusieurs autres. [Source :Tandem]
SHIRLEY THÉROUX ENTRE BREL ET MOI... [MUSIQUE FRANCOPHONE]
MUSICOR
Sortie : 19 mars 2013
Après 22 ans d’absence du monde musical,
Shirley Théroux, l’une des voix phares et incontournables des années 1960 et 1970, propose
un disque hommage à Jacques Brel. Ce nouvel
album arrive à point nommé, puisqu’elle investissait la scène lors du spectacle Retour de nos
idoles, à Québec, les 3 et 4 mai dernier. Shirley Théroux s’approprie ce grand répertoire en
livrant des versions toutes personnelles des classiques de Brel, et
propose une chanson inédite, composée au Québec en 1965.
[Source : Musicor.ca]
LUNOU
Sortie : 19 mars 2013
Luce Dufault nous offre ici son huitième disque
en carrière : 11 titres inédits qui ont tous été
choisis avec soin par la chanteuse et son équipe.
Des chansons qui la touchent, des chansons
qui la racontent. Parmi les auteurs et les compositeurs figurent des habitués tels que Daniel
Bélanger, Marc Chabot, Nelson Minville, Sylvie
Paquette, Michel Rivard et Richard Séguin,
ainsi que de nouveaux collaborateurs, dont Frédérick Baron,
Ève Déziel, Catherine Major, Louise Marois, Patrice Michaud et
Moran. Réalisateur, musicien et ami, Jean Garneau (guitares,
banjo, basse et piano) réalise l’album. Les autres instrumentistes qui ont façonné ce disque, tous des complices de longue date
de la chanteuse, sont Jean-Sébastien « Ti-Basse » Fournier (piano,
mixage et mastering), Alain Bergé (batterie) et Karl Surprenant
(basse et contrebasse).
[Source : Lunou Disques]
FORÊT
FORÊT [POP]
SIMONE RECORDS
Sortie : 18 mars 2013
Forêt, c’est d’abord le noyau que forment
Émilie et Joseph, autour duquel se sont mis à
graviter, au fil des saisons, de nombreux collaborateurs. À commencer par Kim Doré, à qui le
duo a demandé d’écrire des textes destinés au
projet, qui se tisse d’une manière peu banale :
souvent, Joseph élabore une trame que viendront ensuite habiter Kim, avec ses mots, puis
Émilie, avec sa voix et ses mélodies aériennes. Le petit groupe
d’explorateurs forestiers compte également François Lafontaine
(claviers et coréalisation avec Joseph Marchand), Philippe Brault
(basse), Robbie Kuster (batterie), Guido del Fabbro (violon et mandoline) et Pierre Girard (prise de son et mixage). Sans oublier
Pierre Lapointe, promeneur inattendu dans ces boisés, et l’artiste visuel David Altmejd, dont les sculptures ont un jour inspiré à Joseph la question suivante : « Est-ce qu’on ne pourrait pas
traduire tout ça en musique ? » David Altmejd signe d’ailleurs la
pochette de l’album, qui ne laissera personne indifférent.
[Source : Simone Records/Projet Caravelle]
STÉPHANE CÔTÉ
BALLON D’HÉLIHOMME [MUSIQUE FRANCOPHONE]
BLEU DE PLUME
Sortie : 12 mars 2013
L’auteur-compositeur-interprète Stéphane
Côté nous offre son quatrième album. Les
arrangements et la réalisation sont d’Éric
Goulet (Les Chiens, Vincent Vallières) qui y
joue également de la majorité des instruments
(guitares, basse, claviers, harmonica, banjo,
percussions). Vincent Carré est à la batterie.
Stéphane Côté présente ici un album plus personnel, aux sonorités modernes et qui flirte avec le country et
le folk avec ses guitares, sa basse, ses claviers et ses percussions. Sa poésie s’y fait plus fine, plus directe et plus mordante
que jamais.
[Source : Bleu de plume/Objectif lune]
Note :
Les albums mentionnés ici sont sélectionnés parmi ceux pour lesquels un contrat a été déposé à la GMMQ. Il existe deux types d’ententes d’enregistrement d’album,
l’entente ADISQ – phonogramme, pour un album réalisé par un producteur membre de l’ADISQ, et l’entente AFM – Sound Recording Labor Agreement, pour un album
réalisé par tout autre producteur.
Pour plus d’information sur la promotion des CD dans Entracte, écrivez à [email protected].
Pour plus d’information sur les contrats, contactez le service des relations de travail au 514-842-2866.
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É
tudiante en techniques juridiques depuis 2010, je devais, pour
conclure mon programme d’études,
effectuer un stage en milieu de travail
afin de mettre en application les notions
acquises lors de mes cours magistraux.
Le droit du divertissement et le droit du
travail m’ayant toujours intéressée, j’ai
décidé d’orienter ma recherche de stage
en ce sens et de soumettre ma candidature à la GMMQ.
En novembre 2012, j’entamais mon aventure à la Guilde. La recherche juridique,
la rédaction de procédures judiciaires et
l’interprétation d’ententes collectives
allaient désormais faire partie de mon
quotidien. N’ayant eu jusqu’alors qu’un
regard extérieur du milieu du spectacle, j’ai été enchantée de découvrir
Photo : Julie Bréhéret
Une nouvelle alliée des
musiciens aux ententes
collectives
les rouages et les particularités de ce
domaine.
Car, au cours des derniers mois, j’ai
beaucoup appris, tant sur le métier de
juriste que sur celui de musicien. L’expérience m’a permis de prendre conscience
de bien des aspects de la réalité des
membres de la GMMQ. J’ai d’ailleurs
eu la chance de participer à l’activité de
formation « Alerte aux décibels ! », qui
m’a montrée toute l’importance, pour
les musiciens, de prendre des précautions pour assurer leur santé auditive.
J’ai aussi pris part à l’atelier de formation sur la négociation, qui offre différentes perspectives du processus et amène
ainsi le musicien à faire preuve de prudence au cours des discussions liées à
ses engagements.
Mon expérience à la GMMQ m’a aussi
permis d’assimiler des notions relatives aux mécanismes de règlement des
mésententes, au suivi de dossiers, à la
communication et à l’interaction avec
différents intervenants, ce qui a rendu
mon stage enrichissant, tant sur le plan
professionnel qu’humain.
Je tiens à saluer le dévouement de
l’équipe administrative de la GMMQ et
tous les efforts qu’elle consacre à veiller
à la reconnaissance du travail des musiciens professionnels à grande échelle.
Travailler avec un personnel aussi dynamique a été à la fois formateur et très inspirant. Ce sera donc un honneur pour moi
que de poursuivre mes fonctions en tant
qu’agente de gestion des ententes collectives pendant toute la période estivale.
Jade Coderre
Agente de gestion des ententes collectives
Modification aux règlements
et appel de projets
Fonds de promotion
de la musique
L’
appel de projets pour les
bourses du Fonds de promotion de la musique est lancé !
Créé par la GMMQ, le Fonds de
promotion de la musique soutient et encourage des individus ou des organismes dans la réalisation d’un projet
contribuant au développement artistique des musiciens
québécois. Un montant de 1500 $ sera distribué selon les
demandes retenues.
Les règlements du Fonds, et plus particulièrement les critères d’évaluation, ont été modifiés récemment. Des conditions d’attribution des bourses ont également été ajoutées.
Les règlements ainsi que le formulaire de demande de
bourse sont disponibles sur le site de la GMMQ (www.gmmq.
com), sous l’onglet « Fonds de promotion ». Les membres
ont jusqu’au 10 septembre pour soumettre leur projet.
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PROTÉGEZ VOTRE AUDITION !
Moniteurs de scène
Protecteurs auditifs
Appareils auditifs
5376B ave du Parc
Montréal
514-273-7300
www.lafranceaudio.com
Des activités de formation
sur mesure pour les musiciens
Les membres de la GMMQ ont pu participer dernièrement à des activités de formation gratuites, pour lesquelles ils étaient rémunérés et qui ont été conçues
sur mesure à leur intention, en collaboration avec la Fédération des travailleurs
et travailleuses du Québec (FTQ). Voici un aperçu de trois de ces ateliers.
Analyse des états financiers
d’un orchestre
Lorsque l’administration d’un orchestre fait état de problèmes financiers,
qu’en est-il au juste ? L’analyse des
états financiers d’un orchestre a
permis aux musiciens de s’initier aux
différentes composantes des états
financiers des orchestres afin de
poser les bonnes questions sur les
chiffres qui leur sont présentés par
l’administration.
La négociation d’une entente
collective
Comment se déroule une négociation
d’entente collective ? Dans cet atelier de formation, les participants ont
simulé une négociation d’entente collective par un jeu de rôles : certains
incarnaient les représentants du producteur et d’autres, les représentants
des musiciens. Cette activité a été très
appréciée par les membres qui font
partie d’un comité de négociation ainsi
saviez-vous que
une entente verbale est aussi valide
qu’une entente écrite ?
C’est en cas de différend qu’il est plus
difficile de faire la preuve de l’entente
verbale. C’est pourquoi il est important
de mettre par écrit, le plus rapidement
possible, les éléments essentiels de votre
que par ceux qui souhaitent négocier
leur contrat individuel de travail avec
un producteur.
Alerte aux décibels !
– La santé auditive des musiciens
Dans cet atelier, les participants ont
acquis des connaissances relatives
aux composantes de l’oreille interne,
aux différents niveaux d’exposition au
bruit, à plusieurs règles de santé et
de sécurité à suivre pendant les répétitions et les prestations, ainsi qu’à
la possibilité d’être indemnisé par la
Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) en cas de surdité
liée au travail.
Vous auriez aimé participer à l’une ou
l’autre de ces activités de formation ?
Sachez qu’elles sont proposées de
manière récurrente. Nous vous invitons donc à lire notre cyberbulletin :
vous y trouverez les dates et les renseignements utiles pour vous inscrire.
entente verbale tels que la rémunération,
la date, le nombre d’heures de travail
exigé et le lieu d’engagement. De plus,
ces renseignements nous permettent de
vérifier que les conditions d’engagement
sont en conformité avec l’entente collective applicable. Il ne s’agit pas d’être
pointilleux, mais d’adopter de bonnes
pratiques d’affaires !
saviez-vous que
en studio comme à la scène, il est
important pour les musiciens professionnels de signer un contrat Guilde
avec le producteur ?
Ainsi, pour chacun de vos engagements (enregistrements – phono, radio,
télé, publicité, cinéma, jeux vidéo – ou
concerts), vous cotiserez à la Caisse
de retraite des musiciens du Canada et
vous bénéficierez d’une aide juridique
en cas de litige avec le producteur. Travailler aux conditions recommandées
par la Guilde contribue à améliorer les
conditions de travail de l’ensemble des
musiciens professionnels. Qu’attendezvous pour exiger un contrat Guilde ?
saviez-vous que
la Loi sur la santé et la sécurité du travail s’applique aussi aux producteurs
engageant des musiciens ?
La Loi sur la santé et la sécurité du travail vise à protéger les travailleurs en
obligeant les employeurs à éliminer, à
la source même, les dangers pour la
santé, la sécurité et l’intégrité physique. En cas de danger, la Loi permet
au travailleur d’exercer son droit de
refuser de travailler. Les producteurs
qui retiennent les services de musiciens sont assujettis à cette loi. Ainsi,
d’après l’article 12, un musicien qui
aurait des motifs raisonnables de croire
que l’exécution de la prestation qu’on lui
demande l’exposerait à un danger pour
sa santé, sa sécurité ou son intégrité
physique, ou pourrait exposer une autre
personne à un tel danger, peut exercer
son droit de refus.
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Ententes et griefs
RENOUVELLEMENTS D’Entente
Orchestre symphonique de Lévis
signée le 22 novembre 2012 pour une durée de trois (3) ans
(2012-2015)
Orchestre symphonique de Sherbrooke [photo page 15]
signée le 24 avril 2013 pour une durée de cinq (5) ans (2012-2017),
incluant une rétroactivité à partir de septembre 2012.
EN COURS DE NÉGOCIATION
Le Domaine Forget (dernière entente signée le 23 juin 2005)
Orchestre symphonique de Trois-Rivières (expirée le 31 août 2012)
Orchestre symphonique de Laval (expirée le 31 août 2012)
Les Jeunesses Musicales du Canada (expire le 30 juin 2013)
Appassionata, orchestre de chambre (expire le 31 août 2013)
La Sinfonia de Lanaudière (expire le 31 août 2013)
NouvEAUX GRIEFS
Déposés par la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ)
LES VIOLONS DU ROY (secteur scène)
Le 4 avril 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre des Violons
du Roy. Le producteur aurait omis de déposer les contrats des
musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution à
la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés
annuels).
AUDIOGRAM (secteur phonogramme) Le 13 mars 2013, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Audiogram. Le producteur aurait omis de déposer les contrats
des musiciens et d’effectuer les remises afférentes (contribution
à la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés
annuels).
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE montréal (secteur scène)
Le 10 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre
du producteur Orchestre symphonique de Montréal. Les musiciens
auraient effectué un nombre plus élevé de services que ce qui est
prévu à l’entente collective. L’audience est prévue le 4 avril 2014.
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE montréal (secteur scène)
Le 31 août 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Orchestre symphonique de Montréal. Le producteur
aurait organisé un déplacement des musiciens lors d’une journée
incluse dans une semaine d’inactivité prévue à l’entente collective.
L’audience est prévue le 22 janvier 2014.
GRIEFS RÉGLÉS
C4 PRODUCTIONS
Le 15 novembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du
producteur C4 Productions portant sur le non-respect de l’entente
collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait
omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution
à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé.
Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ
par le producteur.
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SPHÈRE MUSIQUE
Le 11 octobre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du producteur Sphère Musique portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis
certains montants relatifs aux cachets et aux remises afférentes dus
aux musiciens pour des spectacles de l’artiste Clément Jacques.
À la suite de l’obtention de confirmations de la part des musiciens
visés, la GMMQ s’est désistée du grief.
OPAK MÉDIA (secteur scène)
Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du
producteur Opak Média portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis
de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs
spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la
caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les
contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par
le producteur.
BONSOUND (secteur scène)
Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du
producteur Bonsound portant sur le non-respect de l’entente collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait omis
de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs
spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution à la
caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé. Les
contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ par
le producteur.
Preste (secteur scène)
Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du
producteur Preste inc. Le producteur avait omis de déposer les
contrats de musiciens et d’effectuer les remises (contribution à
la caisse de retraite, cotisation d’exercice, indemnité de congés
annuels) pour des spectacles postérieurs à l’adhésion du producteur
à l’ADISQ. Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à
la GMMQ par le producteur.
SIMONE RECORDS
Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre du
producteur Simone Records portant sur le non-respect de l’entente
collective avec l’ADISQ pour le secteur scène. Le producteur avait
omis de déposer les contrats des musiciens ayant participé à plusieurs spectacles et d’effectuer les remises afférentes (contribution
à la caisse de retraite, cotisation d’exercice). Le dossier a été réglé.
Les contrats et les remises afférentes ont été déposés à la GMMQ
par le producteur.
DARE TO CARE RECORDS (secteur scène)
Le 21 septembre 2012, la GMMQ a déposé un grief à l’encontre
du producteur Dare to Care Records inc. Le producteur avait omis
de déposer les contrats de musiciens et d’effectuer les remises
afférentes (contribution à la caisse de retraite, cotisation d’exercice,
indemnité de congés annuels). Le dossier a été réglé à la suite du
dépôt des contrats et des remises afférentes.
Il est important de signaler à la GMMQ toute
contravention à une entente collective afin
de faire respecter vos droits.
NOUVEAUX RABAIS POUR LES MEMBRES
Les membres de la GMMQ bénéficient de rabais sur les produits et services de nombreux partenaires, dans les domaines suivants : santé,
bien-être, musique, hébergement, transport, services. Il vous suffit de
présenter votre carte de membre GMMQ pour en profiter ! La liste complète des rabais en vigueur est disponible dans la section des membres
du site www.gmmq.com
[Partout au Québec] Nautilus Plus, centres d’entraînement partout au
Québec, offre un rabais sur l’abonnement annuel proposé au tarif spécial
de 20,15 $ aux deux semaines, excluant les taxes au lieu du prix courant
de 22,50 $ aux deux semaines ; aucuns frais d’adhésion.
www.nautilusplus.com
Linda Orefice, coach de carrière, offre un forfait de cinq séances en
coaching de carrière à 250 $ au lieu de 325 $. Rabais de 10 % sur la séance
individuelle: 58,50 $ au lieu de 65 $.
lindaorefi[email protected]
[Montréal] Ovarium Spa offre un rabais de 15 % sur les massages et de
25 % sur NeuroSpa, Pulsar et bain flottant. Les rabais sont offerts sur le
prix régulier des séances (exclusions : toute promotion en cours, forfaits,
abonnements et certificats-cadeaux), du lundi au jeudi sur présentation
de la carte de membre GMMQ. Le rabais est ouvert au conjoint ou à un
invité (maximum un invité).
www.ovarium.com
caissedelaculture.com
[Montréal] Studio de yoga Wanderlust, alliant musique et yoga, offre 20 %
de rabais sur le prix régulier des cours.
www.lestudiodeyoga.com
RENOUVELLEMENT DE L’ENTENTE DE L’OSS
La GMMQ et l’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) ont
signé, le 24 avril dernier, une nouvelle entente collective en
vigueur jusqu’au 31 août 2017.
Siège social
215, rue Saint-Jacques Ouest
Bureau 200
Montréal (Québec) H2Y 1M6
(514) 285-8873 | 1 800 305-2787
Télécopieur: (514) 285-4445
Métro Place d’Armes
De gauche à droite : Luc Fortin, président de la GMMQ, Dominic
Ferland, directeur général de l’OSS, Christian Beaucher, représentant des musiciens de l’OSS, Michel Bédard, vice-président du conseil
d’administration de l’OSS, et Bernard LeBlanc, directeur associé de
la division des services symphoniques de la Fédération canadienne
des musiciens (CFM).
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