Bulletin Eté 2012 - Chasser en Bretagne

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N° 44 ÉTÉ 2012 Trimestriel
Chasseur
des
Côtes d’Armor
Bulletin d’information de la Fédération Départementale des Chasseurs des Côtes d’Armor
gibier
nuisibles
tableaux
nouveaux textes
de chasse 2011
avant l’été
sanglier
prévention
sanitaire
FÉDÉRATION
L’Assemblée Générale 2012
www.fdc22.fr
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sommaire
ÉDITORIAL
N° 44 été 2012 Trimestriel
Chasse
et régulation
des nuisibles
3 Agenda
Validation du permis de chasser
4-5 Fédération
Compte-rendu
de l’assemblée générale
Yvon Méhauté
6 Fédération
Président de la Fédération
Départementale des Chasseurs
Honneurs aux chasseurs
L
a réglementation des nuisibles
change. L’arrêté ministériel de
1988 sera remplacé d’ici le preUne veille sanitaire étendue
mier juillet par un nouveau dispositif
réglementaire distinguant d’une part les
au porc domestique
espèces invasives ou envahissantes
comme la Bernache du Canada, d’autre
part les espèces liées à la chasse comme
Tableaux de chasse
le renard, et enfin les mustélidés et les
Résultats de la saison 2011-2012 oiseaux comme la pie ou la corneille. Le
nouveau classement laisse une part d’appréciation au Préfet de chaque départeGestion
ment qui transmettra au Ministère une
liste d’espèces au vu des dégâts constatés
Le retour des cartes T
localement et des résultats transmis par
les piégeurs agréés. C’est dire si le travail
Faune sauvage des piégeurs, déterreurs et chasseurs s’avère indispensable et incontournable.
Tir d’été et meutes créancées
Le rôle du Conseil Départemental de la
Chasse et de la Faune Sauvage est fondamental dans le classement des espèces
Réglementation
et il importe que les représentants de la
Nouveaux arrêtés pour les nuisibles chasse disposent de toutes les informations utiles pour défendre à la fois les
intérêts cynégétiques et l’intérêt public.
Le classement d’une espèce animale
Plédéliac
dans la catégorie des nuisibles se fonde
Battue spécifique au renard
sur des éléments objectifs que les chasseurs et les piégeurs sont souvent les
des Côtes seuls à connaître. Outre que la législaimpose de renvoyer son carnet de
d’Armor www.fdc22.fr tion
piégeage, cette obligation est une nécesBulletin de la Fédération des Chasseurs sité pour la connaissance des espèces et
une meilleure approche des milieux.
des Côtes d’Armor. Directeur de la
L’implication des chasseurs dans la gespublication: Yvon Méhauté.
tion des territoires est une réalité et une
Photogravure: Nouvelle Norme
nécessité. De plus en plus, nous sommes
Cesson-Sévigné (35.). Impression:
amenés à consacrer temps et argent
pour gérer les espaces naturels et les
imprimerie Dessalles, Saint-Brieuc
espèces sauvages. Cet investissement est
(22). Dépôt légal à parution.
important et exige de se former en
BP 214, 22192 Plérin Cedex.
amont.
Tél. 0296747429
Les chasseurs sont des hommes de terFax 0296747419
rain, mais ils doivent aussi développer
leurs connaissances pour relever des
Courriel: [email protected]
7 Sanglier
8
9
10-11
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13
Chasseur
2
défis nouveaux. Dès l’inscription au
permis de chasser, le jeune chasseur
s’inscrit dans un cyle de formation
continue.
Aujourd’hui, tous les chasseurs, qu’ils
soient jeunes ou anciens, qu’ils soient
responsables d’associations ou sociétaires, tous ont la possibilité d’améliorer
leurs connaissances théoriques et leurs
pratiques grâce aux formations proposées par la Fédération Départementale
des Chasseurs : la sécurité et l’organisation des battues, le brevet grand gibier,
le contrôle initial de la venaison, l’analyse visuelle des blaireaux, la responsabilité juridique des responsables d’association, les missions techniques du garde
particulier, la formation de piégeur, la
formation à la chasse à l’arc, les enjeux
sanitaires de la gestion du gibier, le
réglage des armes et les règles de tir...
Plus de 1800 chasseurs costarmoricains
ont ainsi suivi une formation au cours
de l’année écoulée. C’est un chiffre
remarquable qui montre d’autant plus le
dynamisme de nos adhérents qu’il s’agit
à la fois de volontariat et de bénévolat !
Les chasseurs des Côtes d’Armor ont
compris que la chasse ne pouvait être
défendue et pratiquée qu’avec passion et
compétence. Nous pouvons être
confiants dans l’avenir en agissant ainsi,
car la formation et le travail sur le terrain sont les meilleurs gages qui soient
pour tenir notre rôle d’acteur de l’environnement. Cette dynamique est à l’opposé de la facilité et du «n’ya qu’à» qui
sont le lot de la société de consommation. En choississant cette voie, les chasseurs costarmoricains ont compris que
l’époque des cueilleurs et des fusillots
était révolue.
La Fédération et les chasseurs des Côtes
d’Armor donnent un bel exemple collectif à tous les amoureux de la nature.
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agenda
Validation du permis de chasser
P
our valider son permis de chasser, il suffit de remplir le
bon de commande expédié courant juin et de le retourner, accompagné de son règlement, à l’aide de l’enveloppe
jointe à affranchir à l’adresse suivante : Crédit Agricole des
Côtes d’Armor, Régie Recette FDC22 22 098 SaintBrieuc cedex 9. Le chèque doit obligatoirement être libellé à l’ordre de Régie FDC22. Si le bon de commande n’a
pas été expédié à la bonne adresse ou s’il a été égaré, une
ligne téléphonique est spécialement ouverte pour répondre
aux questions des chasseurs : Tél. 02 96 01 30 50. Ce service
téléphonique pour la validation du permis de chasser est
ouvert : du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et
de 13 h 30 à 17 heures. À partir du lundi 24 septembre
2012, la validation du permis de chasser se fera exclusivement au siège de la Fédération des Chasseurs, La Prunelle,
22 192 Plérin cedex du lundi au vendredi, de 9 heures à
12 heures et de 14 heures à 16 heures. Au cours de l’été, le
permis de chasser est retourné au demandeur dans un délai
de 30 jours. Attention donc aux retardataires qui attendent
le dernier moment pour expédier leur commande.
Plémet fête la chasse
L
a société de chasse de Plémet organise une grande fête
de la chasse et de la nature le dimanche 29 juillet 2012
Vide-grenier dès le matin ( emplacement gratuit )
10h30 Messe en plein air avec Trompes de chasse
12h30 Repas champêtre (grillades) à la salle des Etangs
14h30 Présentation des meutes locales et des grands équipages de vénerie (Rallye Bretagne, Val d’Ahaut, An
Douarou & Avaugour), trompes de chasse, présentation
de trophées et expos photos, concours de boules.
Fin d’après-midi : drag et curée froide
Buvettes et galettes saucisses toute la journée
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3
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fédération
Assemblée générale : Fédération
Yvon Méhauté, le président de la Fédération présentant le rapport moral annuel,
à sa droite, Mme Nique représentant le Conseil Régional de Bretagne, M. Lucas représentant la FDSEA, M. Quéré
représentant la Chambre d’Agriculture, M. Menez représentant la FDC29
a Fédération Départementale des Chasseurs des l’ensemble de nos partenaires. De même, la formaCôtes d’Armor a tenu son assemblée générale le tion au brevet grand gibier et la formation à l’anasamedi 28 avril à l’espace Brezillet de Saint- lyse de la venaison connaissent chaque année un
Brieuc.
même succès. Désormais, la vénerie sous terre comL’assemblée générale a approuvé le bilan d’activi- plète ce travail de formation avec l’analyse visuelle
tés 2 011 présenté par le président Yvon Méhauté des blaireaux. Enfin, il y a tout juste un mois, la
et a coopté deux nouveaux administrateurs : Fédération a signé une convention avec l’OVS Porc
Philippe Trubuil (secteur n° 6) en remplacement de Bretagne pour la veille sanitaire en matière de
de Michel Le Denmat, et Henri Mouflin (repré- maladies ou infections entre le porc domestique et le
sentant des chasses communales, intercommuna- sanglier. » a conclu le président de la Fédération
les et groupements d’intérêts cynégétiques) en avant de cèder la parole à Elyane Philippe, secréremplacement de Didier Verger.
taire du conseil d’administration, pour le rapport
Le président a mis l’accent dans son rapport moral d’activités 2011-2012.
sur la nécessité d’adapter la chasse aux évolutions Elyane Philippe a insisté « sur la nécessité de lutter
de la société civile et a souligné l’importance du contre le morcellement des territoires de chasse, notre
travail réalisé dans ce sens par les associations de véritable cancer de la chasse costarmoricaine pour la
chasse spécialisées dans le département. « Ce tra- gestion des espèces, en particulier le petit gibier, et ce,
vail est reconnu par la Fédération départementale après l’insuffisance de régulation des espèces nuisibles.
des chasseurs et je souhaite qu’il soit aussi reconnu Il va s’en dire que la superficie moyenne des territoipar l’ensemble des chasseurs. D’une part, il contribue res de chasse est de 500 hectares ce qui est insuffisant
à une meilleure connaissance de la chasse et de la pour gérer des espèces qui occupent des domaines
faune sauvage, d’autre part il contribue à une bonne vitaux supérieurs à des centaines d’hectares tels que le
pratique et à une bonne image de la chasse. Enfin, lièvre et le faisan et des milliers d’hectares comme le
l’implication des associations permet à la Fédération cerf et le sanglier. De petits territoires ne suivent pas
de dégager du temps et d’affecter le personnel du ser- toujours les préconisations fédérales de mise en comvice technique à des missions nouvelles, » a expliqué mun des demandes de plan de chasse. A ce jour, 24
le président Yvon Méhauté avant de mettre l’ac- territoires de regroupement se sont constitués pour
cent sur la veille sanitaire qui incombe aux chas- rationnaliser la gestion des plans de chasse. On compseurs. « Notre Fédération a engagé depuis plusieurs tabilise 15 territoires de regroupement cerfs, 4 cheannées une véritable réflexion, une véritable impli- vreuils et 4 lièvres. Pour accroître le nombre de terrication dans la prévention, un véritable travail de toires de regroupement, nous devons poursuivre la
terrain dans le suivi sanitaire des animaux sauvages, cartographie des différents détenteurs de droit de
que ce soit le sanglier, le renard, le chevreuil, le cerf, chasse sur 193 communes. Sans connaissance exacte
le ragondin, le blaireau. Le plus bel exemple de cette des surfaces et des contours des territoires de chasse
volonté est le protocole d’accord de gestion et de suivi sous cartographie, il est difficile pour la Fédération
de l’espèce cerf que nous avons signé en 2 011 avec d’émettre des avis motivés pour attribuer les diffé-
L
4
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fédération
on Départementale des Chasseurs
rents quotas de plan de chasse. Ces deux dernières
années, nous avons tout de même réussi à cartographier 390 territoires de chasse sur 803 comptabilisés,
soit 48 %. Cette action a révélé de nombreuses zones
de superpositions entre territoires sur des communes
posant régulièrement des problèmes en termes de gestion des populations de cervidés et de prévention des
actes de braconnage. »
Concernant le gibier, la saison 2011-2012 présente un bilan très positif pour ceux qui se sont
retroussés les manches dans la régulation des nuisibles. Les conditions printanières ont été excellentes pour la reproduction du petit gibier naturel. « Nous nous sommes engagés il y a 3 ans à renforcer et développer des populations naturelles de faisan commun. Nous sommes convaincus que le faisan
commun est un gibier d’avenir dans les Côtes
d’Armor et que nous sommes capables de reconstituer
des populations naturelles… à condition toutefois de
réaliser un certain nombre d’efforts visant notamment à aménager les territoires, contrôler la prédation, limiter les prélèvements et favoriser le regroupement des territoires de chasse par une politique de
gestion commune. » Ainsi 19 conventions fédérales
ont été signées avec des responsables de territoires
de chasse.
Concernant le faisan, outre le travail réalisé sur le
GIC du Sulon, deux autres territoires ont fait porter leurs efforts sur cette espèce : la chasse de
Montjoie à Goudelin et les communes de
Tréduder, Plerneuf et Plélo. A noter que les communes de Trédaniel et Saint-Caradec ont quant à
elle fait le choix de souscrire une convention fédérale pour le développement de la perdrix grise.
Le lapin de garenne souffre toujours, mais la
Fédération veut restaurer des habitats favorables
aux populations de lapins et développer des outils
de gestion en proposant une convention fédérale
engageant le territoire de chasse dans l’aménagement de garennes artificielles et de réserves de
chasse ainsi que la pose de clôture électrifiée pour
prévenir de dégâts agricoles éventuels. Un piégeage intensif est recommandé toute l’année sur les
réserves. 10 territoires de chasse ont pour le
moment souscrit un contrat de ce type.
Depuis 2001, un plan de chasse lièvre a été institué.1 050 lièvres sont prélevés annuellement. Il
serait bien de doubler ce prélèvement d’ici trois
ans et d’afficher des objectifs d’indice kilométrique à atteindre sur chaque pays cynégétique.
Dans l’idéal, il faudrait atteindre 3,5 lièvres par
kilomètre. En 4 ans, la situation s’est améliorée
puisqu’on est passé à l’échelon départemental de
0,8 lièvre au kilomètre en 2009, à 1 en 2010 puis
Chiffres 2011-2012
- 716 territoires adhérents
- 12 100 chasseurs
Permis de chasser
- 145 candidats reçus à l’examen du permis de chasser.
Subventions 2011-2012
- aides aux structures adhérentes 0 €
- gestion des territoires 9 125 €
- régulation des prédateurs 11 987 €
- fond d’intervention fédéral (4 500 € alloués par pays cynégétique) :
58 500 €
- subvention allouée pour le GIC du Sulon : 8 044 €
- subventions exceptionnelles 10 762 €
Attributions 2011-2012
- 1 050 bracelets lièvres réalisés
- 253 bracelets de « cerf » réalisés
- 4 029 bracelets « chevreuils » réalisés (+205)
Prélèvements
- 627 sangliers prélevés.
Formation
- 27 présidents de sociétés de chasse formés aux responsabilités
civiles et pénales des dirigeants d’association
- 116 nouveaux référents formés à l’examen initial de la viande
de gibier
- 76 nouveaux piégeurs agréés
- 39 nouveaux gardes-chasses particuliers
- 20 nouveaux agréments de chasse à l’arc
- 542 responsables de battue formés aux règles de sécurité et d’organisation des battues dans la forêt d’Avaugour/Bois-Meur
Tarifs 2012-2013
- Timbre fédéral 66 €
- Première validation du permis de chasser,
timbre fédéral à demi-tarif
- Adhésion territoire 110 €
- Contrat de service : territoires de moins de 500 hectares baillés
40 €, territoires de plus de 500 hectares baillés 50 €
- Gestion des territoires : aides à l’acquisition de parcelles 15 €
pour 10 ares, plafond à 3 ha, le demandeur devra être une association loi 1901 à durée illimitée, pour plus de 3 ha décision du
conseil d’administration
- Régulation des prédateurs et déprédateurs : 50% du prix
d’achat des pièges achetés à la fédération, 15 € par cage à pie
achetée à la fédération.
- Formation des candidats au permis de chasser 50 €
- Bracelet chevreuil 35 €
- Bracelet cerf biche 168 €
- Bouton sanglier 58 € (bouton non utilisé remboursé à 56 €
avant le 30 avril 2013)
5
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fédération
1,07 en 2 011 et 1.19 ce printemps 2 012.
Comparé à 2011, 14 communes supplémentaires
intègrent la classe des territoires supérieurs à 2 lièvres par kilomètre. S’agissant des migrateurs, la
saison a été moyenne pour le pigeon et le gibier
d’eau et mauvaise pour la bécasse car des disparités entre territoires de chasse ont été constatées.
En ce qui concerne le grand gibier, les populations se portent très bien pour le moment,
notamment au niveau sanitaire.
L’assemblée générale a été, cette année, marquée
par les interventions de plusieurs responsables
agricoles. Le représentant de la Fecodec a insisté
sur la nécessité de travailler en concertation avec
le monde de la chasse, tandis que Didier Lucas,
président de la FDSEA, a mis en exergue le travail
remarquable de la Fédération dans le « dossier
sangliers ». « C’est en commun que nous ferons la
meilleure veille sanitaire » a-t-il conclu. Jean
Quéré, le représentant de la Chambre
d’Agriculture, a quant à lui évoqué la pertinence
du réseau de fermes pilote mis en place dans le
département avec le concours de la Fédération
Départementale des Chasseurs. Le président des
propriétaires forestiers était sur la même longueur
d’onde. « Lorsqu’on se met tous ensemble autour de
la table, on peut avancer très vite », a déclaré Guy
Hervé.
Promotion 2012 des médaillés
À
l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération,
le président Yvon Méhauté a récompensé des chasseurs méritants et des personnalités cynégétiques. Il a
notamment mis à l’honneur Annie Boschat, qui chasse sur la société de La Motte depuis 1979 et qui a reçu
la médaille d’argent de la Fédération.
- Médailles de bronze :
Pierrot Quercron, trésorier de l’Acla22.
Loïc Louesdon, membre de l’Acla 22, 40 ans de permis.
Georges Guillou, président de la société de chasse de
Plouaret, 35 ans de permis de chasser.
Lucien Guéguen, Dolo, 56 ans de permis de chasser.
Bernard Guillaume, membre du bureau de la société
de chasse de Louargat, 42 ans de permis de chasserl.
François Le Nohaic, Callac, 60 ans de permis de chasser.
Alain Goron, 54 ans de permis dont 10 ans trésorier de
la société de chasse de Saint-Hélen.
Maurice Lorre, 59 ans de permis dont 10 ans président
de la société de chasse de Saint-Hélen.
Daniel Lemonnier, trésorier de l’amicale de chasse de
Trélat, 43 ans de permis.
6
Serge Aubry, 37 ans de permis dont 2 ans président de
l’amicale de Trélat et garde particulier.
Pierre Courcoux, membre du bureau de la société de
chasse de Plaintel, piégeur, 67 ans de permis.
Jean-Claude Perrot, membre actif de la société de chasse de Plaintel.
Claude Noël, 60 ans de permis, membre actif de la
société de chasse de Saint-Mayeux
Jacky Josse, représentant les agriculteurs au bureau et
membre actif de la société de chasse de La Motte
Claude Quemard, 42 ans de permis, chauffeur de
piqueux et membre actif la société de chasse de La
Motte.
- Médailles d’argent :
André Vincent : médaille de bronze en 2004, 60 ans de
permis, ancien président de la société de chasse de
Goudelin-Bringolo, membre fondateur du GIC du
Leff, 18 ans estimateur de dégâts de gibier, signataire
en 1999 de la conventioon départementale jachère
environnement faune sauvage.
Paul Le Gall, médaille de bronze en 1985, président
depuis 2008 de la société de chasse de Louargat après
en avoir été vice-président et membre du bureau
depuis 1972.
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faune sauvage
Le sanglier sous surveillance
L
e 27 mars dernier, Yvon Méhauté, président de la
Fédération Départementale des Chasseurs, et Marc
Corman, président de l’OVS Porc Bretagne ont signé
une convention de partenariat. Il s’agit pour les deux
organismes d’échanger des informations techniques,
essentiellement d’ordre sanitaire, concernant le sanglier et le porc. « Notre Fédération a engagé depuis plusieurs années une véritable réflexion et une véritable
implication dans la prévention, ainsi qu’un véritable travail de terrain dans le suivi sanitaire des animaux sauvages, que ce soit le sanglier, le renard, le chevreuil, le cerf,
le ragondin, le blaireau, explique Yvon Méhauté. La
convention signée avec l’OVS Porc de Bretagne pour la
veille sanitaire en matière de maladies ou infections entre
le porc domestique et le sanglier, n’est donc pas anecdotique. Elle prévoit toute une série de mesures, de collaborations et d’obligations réciproques entre le monde de la
chasse et le milieu agricole. Pas moins de 75 sangliers
feront l’objet d’une analyse spécifique par les services vétérinaires. La prise en compte sanitaire est désormais intégrée dans nos plans de gestion. C’est notre objectif et c’est
notre volonté. La chasse ne peut pas exister en vase clos.
Les chasseurs ne peuvent pas s’exclure de la vie rurale, de
la vie agricole… Nous ne chassons pas dans des parcs.
Nous pratiquons la chasse dans la nature et la nature n’est
pas hermétique. Cette dimension sanitaire a permis aux
chasseurs d’être respectés et entendus par les pouvoirs
publics, par les propriétaires forestiers, par les agriculteurs… Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas rester
sur le bas-côté du chemin. Notre objectif est d’impliquer
les chasseurs partout où il y a interaction entre la faune
sauvage et la société, que ce soit dans le domaine de l’élevage agricole ou dans celui des animaux de compagnie ».
Un comité commun aux deux structures va ainsi
échanger des informations sur les risques de maladies
et d’infections, et donc organiser des actions pour surveiller les populations des deux espèces animales. Le
comité qui devra se réunir au moins une fois par an
Marc Corman, président de l’OVS Porc, et Yvon Méhauté,
président de la FDC22, signant la convention
sera ainsi opérationnel en cas d’urgence.
Concrètement, la convention prévoit que, dans le
cadre de l’examen initial du gibier, des échantillons de
hampes de sanglier seront acheminés au laboratoire
départemental d’analyse de Ploufragan en vue d’une
recherche trichine et serviront également pour une
analyse de la maladie d’Aujeszky. L’objectif est d’établir
un premier bilan sérologique de cette maladie dans les
Côtes d’Armor. L’intérêt scientifique est de rapprocher
les données des porcs d’élevages plein air des données
des sangliers sauvages. Les analyses sur les animaux
sauvages seront ainsi rapprochées des données et des
localisations des élevages de porcs de plein air.
Ces croisements de résultats permettront d’établir une
cartographie et de fournir aux chasseurs, éleveurs et
vétérinaires des éléments d’appréciation du risque de
contamination entre les deux populations. L’article 6
de la convention stipule « qu’il s’agit d’établir une base
de données géographiques recensant les élevages de porcs de
plein air et les parcs et enclos de chasse au sanglier, en
décrivant pour chacun leur degré de protection. Sur cette
même carte seront reportées les positions des prélèvements
effectués sur les sangliers déclarés en milieu ouvert (hors
parc), et les pourcentages d’analyse Aujeszky pratiqués
dans chacune des zones de chasse ».
C’est à la Fédération Départementale des Chasseurs
qu’il revient de stocker les hampes de sanglier et de les
acheminer au laboratoire vétérinaire de Ploufragan.
Les résultats renseignés sur un fichier par le service
technique de la Fédération dans un délai de 48 heures,
puis renvoyés aux propriétaires/chasseurs. On peut
estimer le nombre d’analyses annuelles à 75 animaux.
Les frais, environ 9 euros par analyse, seront partagés
entre les l’OVS Porc et la Fédération des Chasseurs des
Côtes d’Armor. Un bilan sera effectué et divulgué
chaque année à la fin de la saison de chasse.
7
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faune sauvage
Tableaux de chasse 2011-2012
L
a saison de chasse 2011-2012 présente un bilan
positif dans les territoires où les chasseurs se sont
retroussés les manches dans la régulation des nuisibles.
Les conditions printanières ont été excellentes pour la
reproduction du petit gibier naturel.
Depuis 2006, une enquête départementale est réalisée
pour connaître les prélèvements par la chasse dans les
Côtes d’Armor. A la fin de la saison de chasse 20112012, 2 000 chasseurs ont été sondés sur la base d’une
enquête statistique de type Sofres. Le taux de réponse
est légèrement inférieur à 50 %. 894 tableaux de chasse ont pu être analysés.
L’analyse de ces tableaux de chasse à tir confirme que
les espèces les plus chassées et prélevées sont toujours :
le petit gibier de plaine :
- lapin : 47 831 (16,12 % du tableau général)
- faisan : 39 290 (13,24 % du tableau général)
- perdrix grise : 20 013 (6,74 % du tableau général)
les migrateurs :
- pigeon ramier : 88 981 (29,99 % du tableau général)
- bécasse des bois : 29 054 (9,79 % du tableau général)
les prédateurs :
- renard : 14 499 (4,89 % du tableau général)
En analysant les résultats de cette enquête, on observe
que l’espèce la plus communément chassée est le faisan
puisque les deux-tiers des chasseurs déclarent avoir
prélevé au moins une pièce, soit 65,21 % des chasseurs
avec une moyenne de prélèvement de 3,16 animaux
par chasseur…
Espèce suivie de près par le pigeon ramier avec
64,54 % des chasseurs avec une moyenne de prélève-
8
ment par chasseur de 7,17 animaux. Le lapin de garenne arrive en troisième position avec 46,53 % des chasseurs avec une moyenne de prélèvement de 3,85 animaux, suivi par le renard avec 43,96 % des chasseurs et
une moyenne de prélèvement de 1,17 renard par chasseur, puis la perdrix grise avec 37,58 % des chasseurs et
une moyenne de 1,61 par chasseur ! Ainsi donc, on
trouve parmi les cinq espèces les plus chassées par le
plus grand nombre de chasseurs costarmoricains : un
migrateur (le pigeon ramier) et un prédateur (le
renard).
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gestion
L’utilité des cartes T
L
a gestion des grands animaux dans le département suppose un suivi des espèces. Dans le cadre du schéma
départemental de gestion cynégétique, et afin d’optimiser les
prélèvements et de maintenir un équilibre agro-sylvo-cynégétique, la Fédération Départementale des Chasseurs des
Côtes d’Armor a mis en place différents outils, tels que les
indicateurs de suivi numérique (comptages, écoutes au
brâme du cerf ), les indices de changement écologique (longueurs des mandibules, taux de fécondité des femelles, âges
des animaux prélevés) et les indicateurs cynégétiques (taux
de réalisation du plan de chasse en termes qualitatifs et quantitatifs). Ce dernier outil va de pair avec l’envoi et le retour
des cartes T à la Fédération.
Les cartes T sont en effet analysées afin de connaître l’évolution des prélèvements sur les territoires, ce qui permet aux
gestionnaires d’ajuster au mieux et au plus vite les attributions. La carte T est l’outil le plus fiable et le plus économique pour parvenir à réaliser un « tableau de bord » de la
chasse dans les Côtes d’Armor mais aussi prévenir les dégâts
agricoles et forestiers.
La réalisation de ce tableau de bord est essentielle pour déterminer objectivement l’état de santé d’une population par
unité de gestion. Véritable outil de gestion, il sert par conséquent à décider la politique cynégétique à suivre, que ce soit
pour augmenter ou baisser le nombre des attributions par
territoire, afin d’obtenir une pyramide des âges se rapprochant des objectifs attendus par sexe et par classe d’âge.
A la fin de la saison de chasse, les résultats des cartes T sont
complétés et comparés aux autres données, par exemple les
comptages nocturnes, pour préparer et motiver les plans de
chasse, d’où l’obligation inscrite dans les arrêtés préfectoraux, de renvoyer à la Fédération Départementale les cartes
T dûment complétées dans les 72 heures qui suivent le prélèvement. Même si l’animal attribué n’a pas été prélevé, la
carte T est à renvoyer obligatoirement après la fermeture de
la chasse. Le retour des cartes T équivaut à un retour du
bilan de chasse.
Les chasseurs costarmoricains ont compris la nécessité et l’utilité d’un tel dispositif en renseignant et en retournant les
cartes de prélèvement. Lors de l’assemblée générale de la
Fédération, il a ainsi été précisé que sur 4238 chevreuils
attribués en 2011-2012, 4029 avaient été réalisés soit 95 %
de taux de réalisation au plan de chasse dont 22 % de jeunes, 29 % de chevrettes et 49 % de brocard. Seules 123 cartes T (chevreuil) n’avaient pas été renvoyées fin avril, ce qui
représentait 3 % du quota non analysé.
En ce qui concerne l’espèce cerf, 372 animaux avaient été
attribués au plan de chasse 2011-2012. 253 animaux ont
été prélevés soit un taux de prélèvement de 68 % ce qui est
mieux que la saison passée à 59 %. 49 cartes T n’avaient
toujours pas été restituées à la Fédération fin avril, soit 13 %
du quota.
Quant aux sangliers, la Fédération a reçu 627 cartes T
concernant 240 territoires de chasse contre 672 cartes T
pour 255 territoires en 2010-2011. L’an passé, il manquait
58 cartes T, soit un tableau de chasse de 758 sangliers.
Par oubli ou négligence, une petite minorité de chasseurs
n’a donc pas retourné les cartes T chevreuil, cerf et sanglier.
D’une part, ces responsables de territoires de chasse risquent
d’être sanctionnés par la Préfecture pour manquement au
plan de gestion. D’autre part, ils se pénalisent de facto
puisque le non retour des cartes T ne permet pas d’attribuer
des animaux au futur plan de chasse. Avis donc aux ultimes
retardataires.
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faune sauvage
Tir d’été du renard
Q
uatrième espèce figurant au tableau de chasse du département, le renard peut à la fois représenter une espèce
nuisible par l’importance de sa prédation sur le petit gibier
et par les risques sanitaires qu’il véhicule, tout en étant un
animal passionnant à chasser. La quantité de renards prélevée chaque année dans les Côtes d’Armor atteste de la vitalité de l’espèce.
Une étude réalisée en 2 011 de la Beauce à la Champagne,
c’est-à-dire dans des régions où la densité du renard est nettement inférieure à celle connue dans les Côtes d’Armor,
souligne l’impact du prédateur sur la faune sauvage. La prédation y représente la principale cause de disparition des perdrix : 82 % des cas ! Le renard est en tête des prédateurs :
42 % ! Il est suivi de loin par les rapaces 17 %, les mustélidés 6 %, les chats 4 % et 13 % de carnivores indéterminés !
Les périodes d’intense prédation connaissent deux pics de
mars à avril, et de mai à juillet ! Les chasseurs doivent en tirer
les conséquences : pour retrouver un petit gibier, qu’il soit à
poil ou à plume, il faut à la fois aménager les espaces et réguler les prédateurs.
Pour réguler ce prédateur, la Fédération
Départementale des Chasseurs souhaite promouvoir
des brigades de piégeurs agréés, déterreurs et gardeschasse particuliers chargées de manière concertées sur
des milliers d’hectares, autrement dit sur plusieurs territoires de chasse, de répondre à la carence en petit
gibier en complément de la chasse à tir avec des meutes créancées.
La Fédération des Chasseurs souhaite également que
les lieutenants de louveterie s’investissent dans des
campagnes intensives de régulation des renards avec les
meutes créancées du département. Afin d’aller plus
loin dans cette démarche, la Fédération a par ailleurs
sollicité de la Préfecture des Côtes d’Armor un arrêté
systématique de tir d’été du chevreuil pour tous les territoires bénéficiaires d’un plan de chasse pour pratiquer la chasse à tir à l’approche et à l’affût du renard à
compter du 1er juin. Tous ces moyens légaux sont utiles mais devraient s’avérer inuffisants pour enrayer la
dynamique des populations vulpines aux alentours des
10
Les prélèvements du renard dans les Côtes d’Armor
territoires pilotes. C’est pourquoi, la Fédération pourrait aussi solliciter des opérations de tir de nuit par les
agents assermentés sur les territoires borduriers des territoires conventionnés en fonction des indices kilométriques d’abondance du renard relevés lors des comptages.
Les bénéficiaires d’un plan de chasse chevreuil ont
donc la possibilité de tirer les renards au cours de l’été.
Pour la saison 2012-2013, les présidents et les membres des sociétés de chasse concernées sont ainsi autorisés à tirer le renard à compter du 1er juin. Pour ce
faire, la Fédération Départementale des Chasseurs
recommande aux présidents de ne déléguer que 2 ou 3
personnes à l’approche ou à l’affût pour le tir d’été. Il
est à noter que seul l’arrêté préfectoral individuel suffit
pour le tir du renard, le bracelet n’étant réservé qu’en
cas de prélèvement d’un chevreuil.
Pour éviter des débordements et permettre aux sociétés
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faune sauvage
de chasse de contenir les risques d’accidents, les présidents devraient inviter chaque tireur mandaté à être
porteur d’une copie de l’arrêté préfectoral avec le
modèle de délégation dûment signé ainsi que le permis
de chasser validé. Il est par ailleurs indispensable de
veiller à la validité du permis de chasser 2012-2013 à
compter du 1er juillet de chaque année. Le ou les bracelets chevreuils en tir d’été pourront être utilisés jusqu’à la fermeture de la saison de chasse de l’année cynégétique en cours. Ils ne sont en effet pas spécifiques au
tir d’été du chevreuil exclusif. De plus, si le ou les chevreuils sont prélevés au 16 juin, l’arrêté préfectoral
continue de couvrir le tir du renard uniquement pendant l’été à balle ou au plomb n° 1 et 2 séries de Paris
ou à l’arc de chasse.
Cette possibilité de tirer le renard à compter du
1er juin doit être appliquée dans les meilleures conditions et déléguée à des personnes de confiance sous
peine de contrôle par les gardes assermentés (gardes de
chasse particuliers et gardes de l’Office National de la
Chasse et de la Faune Sauvage).
Renseignements : Fédération des Chasseurs des
Côtes d’Armor, BP 214, La Prunelle 22 192 Plérin
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réglementation
Nouveaux arrêtés nuisibles
L
a réglementation concernant les espèces classées
nuisibles est en cours de changement. L’arrêté
ministériel du 30 septembre 1988 devrait être remplacé d’ici le 1er juillet par deux nouveaux arrêtés ministériels et un décret. Dorénavant, les nuisibles devraient
être classés en trois catégories distinctes. La première
catégorie concerne les espèces exogènes aussi appelées
« envahissantes » telles que le ragondin, le rat musqué,
le chien vivrin, le raton-laveur, le vison d’Amérique et
la bernache du Canada. Ces espèces sont d’ores et déjà
classées nuisibles sur l’ensemble du territoire national
par un décret en date du 23 mars 2012 et applicable à
compter du 1er juillet 2012. Selon ce décret, les premières espèces citées seront piégeables toute l’année
tandis que la bernache du Canada pourra faire l’objet
d’une destruction à tir à poste fixe de la fermeture
générale de la chasse au 31 mars
La deuxième catégorie concerne les mustélidés, renard,
corneille noire et pie, qui feraient l’objet d’un arrêté
ministériel avec classement triennal d’ici le 1er juillet.
Dans chaque département, le Préfet devrait indiquer la
liste des espèces concernées au Ministre chargé de
l’Environnement, lequel prendrait un arrêté ministériel avec des classements départementaux après consultation d’une commision composée de représentants
des chasseurs, des agriculteurs, des piégeurs, des forestiers et des associations de protection de la nature.
Une troisième catégorie concerne des espèces liées à la
chasse : lapin de garenne, pigeon ramier et sanglier. Le
classement de ces espèces dans la catégorie des nuisibles relèverait d’un arrêté préfectoral annuel. Un décret devrait fixer les modalités de ce classement d’ici le
1er juillet prochain.
« La modification de la réglementation est attendue par
les piégeurs et les chasseurs, explique Lionel Bleuse, président de l’Association des Piégeurs Agréés des Côtes
d’Armor. Tout aurait dû être réglé avant les élections présidentielles et législatives, mais il y a eu du retard à cause
des associations de protection de la nature qui contestent
la composition de la commission chargée d’établir la liste
des espèces nuisibles ». En effet, l’enjeu de la réforme
était de mettre un terme aux contestations systématiques de plusieurs associations zoolâtres, dont
l’Association de sauvegarde des animaux sauvages, qui
saisissaient les tribunaux administratifs. La réforme
attendue par les véritables gestionnaires de la nature
12
Lionel Bleuse, président de l’APA22
doit prendre en compte les intérêts cynégétiques et les
intérêts particuliers. Ainsi une espèce devrait être classée nuisible en raison de cinq critères principaux : l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques ; la prévention des dommages significatifs agricoles, forestiers et
aquacoles ; la prévention des dommages aux biens des
particuliers ; la protection de la faune et de la flore ; la
prévention des dommages significatifs aux intérêts
cynégétiques. Dorénavant, si des opposants attaquaient la légalité de ces arrêtés et décrets, ce ne
seraient plus les tribunaux administratifs mais le
Conseil d’Etat qui se déclarerait compétent. « Ce serait
une bonne chose car le Conseil d’Etat est un gage d’impartialité, ce qui n’était pas toujours le cas dans certaines
juridictions administratives » précise Lionel Bleuse,
lequel rappelle à l’ensemble des piégeurs des Côtes
d’Armor qu’ils ont l’obligation de renvoyer leur bilan
de piégeage annuel avant le 30 septembre au siège de la
Fédération Départementale des Chasseurs : La
Prunelle, BP 214, 22 192 Plérin Cedex.
Les nouveaux arrêtés de classement des espèces nuisibles feront l’objet d’une publication dans le bulletin de
la Fédération des Chasseurs à paraître en septembre.
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faune sauvage
Battue préventive à Plédéliac
A
Plédéliac, la société de chasse a décidé de prendre les
devants. Les comptages printaniers avaient en effet
révélé un plus grand nombre de renards que de lièvres sur
le territoire de la commune. L’abondance des prédateurs
devenait donc préoccupante pour la conservation du petit
gibier et le travail du piégeur de la société s’avérait insuffisant au regard de la tâche à accomplir. Outre le piégeage, la chasse en battue avec les meutes des sociétaires était
d’autant plus délicate qu’elle avait généralement lieu en
janvier. « Nous connaissions plusieurs coins sensibles où il
était difficile pour nous de chasser le renard sans perdre la
voie car le chevreuil abondait dans les maïs », explique
Bernard Sohier. En lisant l’article consacré aux meutes
créancées au renard dans le bulletin fédéral (n° 40, été
2 011), le président de Plédéliac a eu l’idée de recourir aux
services d’une meute spécialisée pour organiser une battue, début septembre 2011, afin de réguler les prédateurs
plusieurs semaines avant l’ouverture générale. Tandis
qu’une quinzaine de fusils se postait sur les lignes, le président et le garde de la société de Plédéliac servaient de
guides à Benoit Leborgne de Saint-Adrien et à sa meute
d’anglo-français créancés dans la voie du renard. Au
terme de trois heures de chasse, le résultat répondait aux été réinvité en septembre prochain par la société de chasespérances du président de Plédéliac. Quatorze renards se communale… laquelle souhaite désormais associer les
avaient été tirés dont neuf réalisés dans les maïs, en bor- chasses privées voisines à cette régulation du renard.
dure du bois de Coatjegu.
Cette première battue au renard avec une meute créancée
a fait l’unanimité dans la société communale au point que
Bernard Sohier a invité Benoit Leborgne à deux nouvelles sorties sur le renard à Plédéliac. « On peut voir le chevreuil qui se dérobe sans que les chiens quittent la voie du
renard. C’est une très belle chasse avec des chiens obéissants
que les chasseurs suivent avec plaisir ». Au total, c’est entre
60 et 70 renards qui ont été prélevés à Plédéliac la saison
dernière. La régulation du renard devrait permettre de
voir les populations de lièvres se développer et de facto
une augmentation du nombre de bracelets (sept en 20112012) attribués à la société. Chasser le renard en battue
avec une meute créancée avant l’ouverture générale, telle
est désormais la règle à Plédéliac. Benoit Leborgne a donc
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actualité
Epagneul breton
Le Tan et l’épreuve de REEP (rapport en eau profonde) du club de L'épagneul Breton ainsi qu'une séance
de confirmation auront lieu pour les départements bretons à Guern (56) le 25 août 2012. Contact: René
Tanguy, 15 rue de Pen Ar Sant Stival 56300 Pontivy,
Tél. 02 97 07 05 51.
Cartes gibier d’eau
Permis de chasser
L’association des Chasseurs de Gibier d’Eau des
Côtes d’Armor informe les chasseurs que les cartes de
chasse à la passée, au hutteau et de chasse au gabion
sont en vente par l’intermédiaire du responsable de
chaque gabion puis par l’intermédiaire du trésorier
François-Xavier Bourgault. L’ACGE22 offre à tous les
candidats qui en font la demande et qui ont été reçus
au permis de chasser une carte gratuite sur fourniture
d’une photocopie du premier permis de l’année en
cours et de l’adresse de leur domicile (envoi de la carte
en retour par courrier).
Les cartes ACGE22 sont en vente aux adresses suivantes : Bar des Sports, Chez Rosa, 1 rue du Colonel
Pléven 22 650 Ploubalay Tél. 02 96 27 20 07 ;
armurerie Patrick Azalot, 17 bd Carnot 22 100 Dinan
Tél. 02 96 39 20 37 ;
Bar le Cruckin, 5 rue de Beauport Kerity 22 500
Paimpol Tél. 02 96 20 99 05 ;
armurerie Daniel Armes, 43 rue Saint-Guillaume
22 000 Saint-Brieuc Tél. 02 96 33 20 73 ;
armurerie Bonnamy, 9 rue Charbonnerie 22 000 SaintBrieuc Tél. 02 96 33 40 75 ;
Atelier du Fusil, rond-point Malakoff 22 940 Plaintel
Tél. 02 96 32 59 18 ;
Marc Durand, 2 chemin de Toul-Gwen 22 560
Pleumeur-Bodou Tél. 02 96 91 97 20 ;
par courrier François-Xavier Bourgault, Le Fayel,
35 320 La Couyère Tél. 06 28 53 00 15.05 51.
La Fédération des Chasseurs organise des sessions
de formation pour préparer l’examen du permis de
chasser. Pour suivre ces formations théoriques et pratiques, il suffit de s’inscrire auprès de la Maison de la
Chasse à Plérin.
Renseignements : Fédération des Chasseurs des Côtes Stand de tir de Botsay
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