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GRATUIT d’informations - n°59 - Mars 2005
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■
Saint-Ylie
Authume
Un foyer flambant neuf
■
P3
Dole
Des jeunes qui s’engagent
pour l’Unesco
Centre Hospitalier Spécialisé
Les grands murs qui s’alignent, à
Saint-Ylie, de chaque côté de la route
cachent une institution, un secteur
médical, que la conscience collective
jurassienne a longtemps regardé “du
bout des yeux” : la psychiatrie. L e
Centre Hospitalier Spécialisé du Jura
assure depuis plus d’un siècle sa mission d’accueil et de soins aux patients
jurassiens souffrant de pathologies
psychologiques.
Page 6
Du 8 au 13 mars
“les bonnes affaires du printemps”
Arbres fruitiers :
• Scion écolomotte
10,50€
14,95€
• Rosier Lili Marlène
Racine nues
St Paulia
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3,00€
■
P10
Sport
Histoire d’un coureur
de demi-fond
■
P13
Damparis
Festival
de magie P15
Ciel, ma cuisine !
Un jardinier spécialisé :
Gilbert sera là
le samedi 12 mars
de 10 h à 12 h et de 14 h à 17 h
le thème de la journée : la taille
Primevères barquettes
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2 barquettes achetées,
la 3e gratuite
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P U B L I R E P O R TA G E
Une équipe dévouée
Un gros appétit
Elle penche du bon côté
S
i l’incontournable
pizza a connu en
France un démarrage difficile, son succès
actuel n’est pas étranger à
la volonté de pionniers
tenaces qui sûrent affronter des conditions com-
merciales plus que précaires, afin d’en assurer la
fabrication et la vente
auprès d’un public le plus
large possible.
C’est en 1986 que Fabienne
et Thierry implantèrent
ainsi leur premier TUBE
CITROËN sur la zone de
Cora. Quelle époque !
Une première évolution
Un restaurant tout neuf
Elle eut lieu rapidement
avec l’achat d’un Renault
Master “équipé pizza” et
d’une petite remorque
“snack”, qui laissèrent la
place en 1998 à la grande
remorque “pizza/snack”,
bien connue de la clientèle.
Un aboutissement
L’autorisation bienvenue
de l’achat du terrain vient
de permettre la réalisation
de leur rêve, un nouveau
restaurant “en dur” la
Tour de Pize.
Au-delà des traditionnels
pizzas, sandwichs et
salades, ce tout nouveau
concept convivial offre au
public un large éventail
d’assiettes garnies, sandwichs clubs et croques
“maison”, kebabs et desserts variés, à emporter ou
à consommer sur place.
Les enfants privilégiés,
pourront se défouler tout
à loisirs dans un ludique
espace récréatif.
M. et Mme Journot
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Après 19 années passées dans le “camion pizza” de
Choisey, l’aventure commerciale de Fabienne et
Thierry JOURNOT vient de se concrétiser par la réalisation d’un tout nouveau restaurant.
A L’ H O N N E U R
■ AUTHUME
Un foyer rural flambant neuf
Soucieux d’entretenir son patrimoine immobilier et
d’apporter un lieu de vie aux associations du village,
la municipalité d’Authume a fait restaurer le bâtiment du foyer rural.
D
e mémoire d’Authumois, le bâtiment du
foyer rural a toujours
existé : près de l’église, avec
ses vieilles portes en bois, sa
grande salle de réunion rustique dallée de vieilles pierres
et la salle de catéchisme au premier étage. Là s’arrête la
connaissance publique du site.
En ce qui concerne les autres
pièces, le mystère reste complet pour un bon nombre d’habitants, hormis quelques bénévoles qui ont eu la chance de
visiter et de déblayer les lieux
avant la transformation. Si “l’ancien” a du charme, dans ce cas
de figure, “l’ancien” restauré
est nettement plus convivial !
par le changement. Le projet
de transformation a vu le jour
il y a quatre ans, après la réfection de la toiture, les travaux
concernant le bâtiment se sont
terminés en février 2005. Les
114 000 euros de budget ont
été financés en grande partie
par la municipalité, et pour une
moindre part, par le conseil
Général et le conseil Régional.
Un avenir plein d’espoir
Les concepteurs ont su exploiter les structures anciennes
et y intégrer des éléments
modernes et fonctionnels.
Chaque pièce a un charme
particulier, poutres apparentes
pour l’une, cheminée ancienne
pour l’autre et… l’ancienne
cave voûtée, un petit bijou d’intimité digne d’apparaître dans
un magazine spécialisé. Au
total, ce sont 5 salles de 15 à
70 m2, qui vont accueillir les
enfants de la paroisse NotreDame des Sources, les activités du foyer rural et les autres
associations de la commune.
Michel Jeanguiot, maire d’Authume, et les représentants du
foyer rural sont très satisfaits
du résultat, ils espèrent ainsi,
attirer de nouveaux membres
et peut-être ouvrir la porte à de
nouvelles activités.
Pour les curieux, il sera possible de visiter les locaux lors
de l’inauguration officielle le
19 mars 2005. Un rendez-vous
à ne pas manquer, pour le stationnement, la place de la salle
des fêtes n’est pas si loin !
Histoire de pierres
Les petites filles et demoiselles
qui ont fréquenté le bâtiment
lorsqu’il accueillait l’école des
filles en des temps immémoriaux, auraient beaucoup de
mal à reconnaître leurs
anciennes salles de classe.
Sans remonter si loin, les
jeunes du “panda club
chouette” ou les gamins de la
ruche des années 70, qui
avaient décoré la salle principale avec des écorces et des
boîtes à œufs, seront surpris
■ RAINANS
Une belle journée
L
a journée des plantes fête cette année son
dixième anniversaire. Cette manifestation
accueillera une quarantaine d’exposants : bien
sûr des pépiniéristes spécialisés (arbres,
arbustes, vivaces, rosiers anciens, conifères,
brugmansias, hydrangeas, …) venus de différentes régions de France, mais également des
artisans fabricants d’objets en rapport avec le
monde végétal ou l’art du jardin, des associations et des organismes de formation dans le
domaine de la botanique, des livres spécialisés.
A noter également de 10 h 30 à 12 h, une conférence ayant pour thème “l’utilisation raisonnée
des produits de traitement et désherbants” et la
traditionnelle bourse d’échanges du matin.
■ TAVAUX-DAMPARIS
Rencontre au sommet
L’Association familiale de Tavaux-Damparis a reçu la
visite du président de la confédération nationale des
associations familiales catholiques. Un premier évènement avant de fêter en avril le centenaire de la
naissance des AFC.
L
es associations catholiques sont une grande
famille. Et l’histoire de
celles-ci débute en 1905 grâce
au chanoine Tournier. Un
exemple qui sera suivi car les
associations se multiplieront
puis se regrouperont en 1911
dans une Union Nationale des
ACCF (associations catholiques des chefs de famille).
En 1914 on compte ainsi
762 associations et 32 fédérations départementales à travers la France. Cette même
année, un important congrès
est organisé à Lyon, dans le
but de préciser les orientations
des ACCF. La famille devient
dès lors un sujet de préoccupation pour les responsables
politiques, encouragés par le
travail des associations : en
juillet 1939 le “Code de la
famille” est promulgué et les
allocations familiales sont instituées. Dans la foulée, le gouvernement publie une ordonnance portant création de
l’UNAF (Union Nationale des
Associations Familiales), des
UDAF (Unions Départementales) et du Corps Familial
(confédérations, fédérations et
associations locales).
Un siècle d’engagement
auprès des familles
L’association familiale de
Tavaux-Damparis, aujourd’hui
sous la responsabilité de Bernard Ménétrier, a reçu la visite
de Paul Viguière, le président
de la Confédération des Associations Familiales Catholiques
(C.N.A.F.C) à laquelle elle est
Dimanche 3 avril 2005 - de 9 h à 18 h
2 euros l’entrée pour les adultes.
affiliée. Une occasion unique
pour les responsables locaux
de débattre des sujets d’actualité comme les réalités de la vie
associative sur le secteur, les
enjeux de la politique familiale
ou les représentations de
l’UDAF. A la veille de célébrer
le centenaire de la naissance
des Associations Familiales
Catholiques (A.F.C) au Puy-enVelay les 23 et 24 avril 2005,
cette rencontre revêt un caractère tout particulier. De nombreux responsables des associations de Belfort-Monbéliard,
Gray ou encore Besançon,
avaient fait le déplacement
pour un moment de partage
qui aura permis à chacun de
mieux se connaître et de
conforter leur engagement
familial. La Confédération
Nationale des Associations
Familiales Catholiques vient
d’être reconnue établissement
d’utilité publique par décret du
14 décembre 2004. Une reconnaissance récompensant un
siècle d’engagement au service des familles et qui confère
une légitimité particulière aux
AFC dans leur domaine d’action. Un événement au cœur
des discussions de cette rencontre au sommet avec Paul
Viguière. Ce dernier précisant
et insistant bien dans son intervention : “Nous ne sommes pas
une association aux services des
familles catholiques, mais une
association de familles catholiques au service de toutes les
populations et de toutes les
confessions”.
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Pays Dolois - Mars 2005 - 3
Routgees
des Villa
La
Damparis
Le club canin de Damparis
présidé par Patrick Job, organise le 19 mars sur son terrain
du bois des Brûleux (entre
Foucherans et Damparis) un
grand concours d’obéissance
qui réunira une cinquantaine
de chiens et le 20 mars un
concours spectaculaire d’agility avec 80 participants. Un
rendez-vous avec le meilleur
ami de l’homme à ne pas
manquer.
Dole
Puces de la solidarité
Organisées par la fédération
du Jura du Secours Populaire
français, le samedi 19 et
dimanche 20 mars, avenue de
Lahr, de 6 h à 19 h. Ouvert à
tous (professionnels et particuliers).
■ JURA-NORD
Contrat Educatif Local
Entre Dole et Besançon, le territoire de Jura-Nord
accueille 8 000 habitants dont 2 500 jeunes de moins
de 18 ans. Afin de leur apporter le juste équilibre dont
ils ont besoin, la Communauté de Communes a mis en
place un Contrat Educatif Local (CEL).
“U
ne politique sociale
culturelle et éducative ne se bâtit
jamais a posteriori. Elle ne peut
se concevoir qu’en se préoccupant et en y associant ceux qui
seront demain les forces vives
de la société, c’est-à-dire les
jeunes d’aujourd’hui. Ne pas
avoir ce souci, c’est se condamner à voir se creuser les fossés
entre les générations, à voir
naître des conflits qui, nous en
avons souvent l’exemple,
deviennent vite insurmontables. En mettant en chantier
un Contrat Educatif Local, qui
tend à associer tous les acteurs
du territoire, la Communauté
de Commune “Jura-Nord” souhaite réussir à faire de son ter-
Biarne/St-Vivant
Brocante
Organisée par le foyer rural, le
dimanche 24 mars de 6 h à
18 h. Entrée gratuite. Renseignements au 03 84 72 14 99.
Malange
Fête des jonquilles
Organisée par le comité des
fêtes, le dimanche 20 mars à
partir de 11 h. Au programme
de cette journée : spectacle de
magie, confection d’une meule
de comté, fabrication de pains,
orgue de barbarie, démonstration de karaté, vente de vins du
Jura, tir à la corde, toboggan
géant, lancer d’œufs, etc.
Navette gratuite. 2 euros l’entrée par adulte. Renseignements en vue d’une participation au tir à la corde au
03 84 70 99 80. Repas sous chapiteau à partir de 7 €.
Brainans
Au Moulin le 12 mars Fazz (jazz
électro), le 18 JMPZ et Brain
Damage (rock électro tribal dub), le 25 Oaïstar (rock marseillais), le 26 Debbie Davis
Band (blues) et le 2 avril, super
soirée avec la finale du tremplin Eurockéennes.
Laurent Lahaxe, coordinateur
ritoire un lieu calme, serein ou
quelque soit son âge, il fasse
bon vivre et s’épanouir.”
Le Contrat Educatif Local signé
en 2003 faisait suite à différentes actions menées depuis
1995 et en particulier un diagnostic lié à l’enfance et la jeunesse sur le territoire.
Son objectif est de rechercher le meilleur équilibre entre
le temps péri-scolaire (transport, accueil, restauration,
études) et le temps extrascolaire (soirées, mercredi,
vacances et fins de semaines).
Le respect de cet équilibre
tourne autour de quelques
principes fondamentaux : éviter
la dispersion des activités, choisir des intervenants qualifiés,
impliquer des enfants et des
jeunes à tous les stades du
CEL, respecter le rythme des
enfants et associer les familles
aux projets. Le public concerné
est représenté par les enfants
des écoles maternelles et élémentaires et les adolescents
des collèges ou des lycées.
Une convention cadre signée
avec les partenaires (caisse
d’allocations familiales, Direction Départementale de la Jeunesse et des sports, Education
Nationale et Ministère de la
culture) précise la nature des
activités, leurs localisations,
les conditions d’utilisation des
locaux, les conditions de mise
à disposition du personnel
communal ou de l’éducation
nationale et les financements.
Le suivi est assuré par un
groupe de pilotage local composé des représentants de
l’état, des élus, des acteurs
associatifs sportifs, culturels,
des enseignants, des animateurs, des représentants des
parents d’élèves et des
parents. Il est chargé de suivre
et d’évaluer l’ensemble des
actions qui y sont inscrites.
Les projets sont étudiés en
amont au sein d’une commission dite “comité d’animation,
loisirs et culture”.
La mission de coordination est assurée par Laurent
Lahaxe, éducateur des activités physiques et sportives,
employé de Jura-Nord qui est
chargé d’initier et d’entretenir
les relations entre les différents partenaires, de dynamiser les actions, de mobiliser
les moyens disponibles, sur et
autour du territoire, d’évaluer
■ DAMPARIS
Avez-vous vu le chapeau ?
Si quelqu’un doit porter
le chapeau, c’est bien le
comité des fêtes de
Damparis.
L
’histoire n’oubliera
jamais l’époque des
grandes cavalcades et
de ses miss. Pour la région
doloise, c’était Rio, Nice ou
Venise au bord des yeux. Enfin
bref, le rêve tout éveillé ! Après
quelques hauts et quelques
bas, le bonheur est à nouveau
au sommet de l’affiche grâce à
une équipe formidablement
disponible qui conjugue amitié
et imagination. Le moteur de
ces gens-là est simple : la distraction pour tous à consommer sans modération. S’il pleut
ou s’il neige, ce ne seront que
des confettis venus du ciel. Et
la joyeuse bande orchestrée
par Régis Pactet n’en finit pas
d’occuper le devant de la scène
tout au long de l’année dans
diverses manifestations. Récemment, les dames responsables de l’atelier couture
Nadine Fondard, Martine Dussouillez, Michèle Guaglio, et
mille mains bénévoles et anonymes, ont présenté un extraordinaire défilé en final d’un
spectacle grandiose : une cinquantaine de chapeaux !
Nadine Fondard, connue pour
ses créations innovantes de
robes en papier a “chapeauté”
et encadré ses amies du
comité des fêtes pour libérer la
créativité de chacune. Sur une
base cartonnée et adaptée à
chaque tête, des chapeaux tout
droit sortis du pays des merveilles d’Alice sont ainsi nés :
chapeaux d’époque, de spec-
les actions et d’anticiper les
évolutions.
Le CEL en 2005 représente
concrètement 5 sites périscolaires (Fraisans, Dampierre,
Ranchot, Orchamps et Sermange), 3 Centres de Loisirs
Sans Hébergement (Fraisans,
Rans et Gendrey) et 2 CLSH
d’été (Sermange et Louvatange) dans le cadre d’un
centre équestre. En avril 2005,
un camp de ski est proposé
aux jeunes, et cet été, des adolescents et préadolescents
pourront partir à la mer en partie grâce au travail du conseil
intercommunal des jeunes. Il
est bon de signaler, que toutes
ces réalisations ont permis la
création de 25 emplois destinés à leur fonctionnement. Par
l’intermédiaire du Contrat Territorial Communautaire, la
Communauté de Communes
de Jura-Nord favorise la
construction et l’aménagement
des bâtiments voués à l’accueil
de l’enfance et de la jeunesse.
Denis Jeunet, président de la
Communauté de Communes
Jura-Nord est satisfait du travail
accompli avec les différents partenaires. Toutefois la tâche n’est
pas terminée et de nombreux
projets sont en préparation.
Donner les moyens à la jeunesse de vivre harmonieusement est sans nul doute une des
conditions essentielles pour les
amener à devenir des adultes
responsables et citoyens.
C.C
tacle, du cirque ou du cinéma,
en plumes ou en feutre, en
papier, en cuir ou en tissu avec
parures, des chapeaux avec
paillettes et strass, des chapeaux de magiciens abracabrantesques ! Alors ne ratez
pas les prochains rendez-vous
du “Comité Magic Circus de
Damparis”. Ils sortent toujours
une surprise… de leur chapeau !
Votre nouvel espace mode s’est embelli.
Cédez à la curiosité et fêtons ensemble cette
nouvelle saison. A très bientôt
Josiane Goyet
JJVD
■ DOLE
Plus près des étoiles
L
a mauvaise nouvelle est
tombée sur la ville :
Henri Perrin est mort
des suites d’une grippe foudroyante. Tout le monde
connaissait le “Zi”, correspondant au journal le Progrès
depuis 35 ans. Ce vrai journaliste de terrain et de proximité, chaleureux et toujours
d’humeur égale, a couru
365 jours par an toutes les
manifestations depuis ce jour
de 1969 où Raphaël Fédérici,
rédacteur en chef d’alors, l’a
confirmé dans ses fonctions
de pigiste. Aujourd’hui, c’est
un personnage légendaire de
la ville de Dole qui s’en va
plus près des étoiles. Ce
voyage sans retour affecte
bien évidemment ses proches, mais aussi ses collègues
et complices des autres journaux. Cet homme, père d’une
famille de 8 enfants et de
13 petits-enfants, était aussi un
grand sportif qui dans sa jeunesse avait pratiqué la boxe et
la gymnastique. Fondateur du
club de majorettes “Les
Demoiselles de Rochefort”
puis des “Twirling Stars” de
Dole et de la fanfare des
“Trompettes Impériales”, le
“Zi”Perrin était toujours là !
Aujourd’hui, il rejoint la rédaction du ciel où il retrouvera
d’anciennes plumes doloises :
les regrettés Albert-Jean
Pilard et Henri Lambert. Oui
“Zi”Perrin, sans toi les nouvelles auront moins de
saveurs, mais tu resteras toujours présent derrière les
mots et les clichés que tu
nous as si longtemps offerts.
Au revoir l’ami et bonne
presse au paradis.
JJVD
■ CONCERT
Mille chœurs
pour un regard
3 concerts en Pays dolois
C
’est le premier événement
choral dans notre pays. Il
permet au plus grand nombre
de chorales et de chœurs de
chanter bénévolement leur
répertoire, lyrique, sacré, populaire ou autre, à l’occasion de
concerts dans toute la France.
Rétina France est l’organisateur officiel de cette manifestation. Cette association soutient
la recherche médicale en ophtalmologie. Elle aide les personnes qui perdent la vue à
cause d’une maladie de la
rétine et elle lutte contre l’isolement des malades.
Dole, église St-Jean
Vendredi 18 mars à 20 h 30
L’ensemble instrumental Euterpe de Franche-Comté ; La Sarabande (Dole) ; Le chœur de
Loue (Villette-les-Dole) ; L’écho
de la Serre (Sermange) ; La
Youtse (Abergement-la-Ronce) ;
Tourne Sol (St-Aubin).
La Loye, église de La Loye
Samedi 19 mars à 20 h 30
Interlude (Tavaux) ; Le p’tit
chœur (enfants de Champvans) ;
La clé des champs (Champvans) ;
Les alentours (Biarne).
Chaussin, église St-Maurice
Samedi 19 mars à 20 h 30
L’alouette (Chaussin) ; Les tongues joviales ; La cantarelle
(Foucherans) ; Le lutin (Auxonne) ; Le chœur Kibat (Besançon).
Infos sur les concerts
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■ CENTRE HOSPITALIER
Vue aérienne de St-Ylie
Dr Pallegoix, Thomas Maréchal et Jean Augier
Saint-Ylie,
la psychiatrie du cœur
Les grands murs qui s’alignent, à Saint-Ylie, de chaque côté de la route cachent
une institution, un secteur médical, que la conscience collective jurassienne a
longtemps regardé “du bout des yeux” : la psychiatrie. L e Centre Hospitalier
Spécialisé du Jura assure depuis plus d’un siècle sa mission d’accueil et de soins
aux patients jurassiens souffrant de pathologies psychologiques. Ici, plus de
1 000 personnes sont au service de l’âme meurtrie. Comment y est organisée la
vie quotidienne, qui gère, qui finance, quelle perspective d’évolution face au
développement d’une psychiatrie de plus en plus externalisée et qui voudrait
que son image soit davantage revalorisée ? Visite guidée sans états d’âme…
E
tablissement public départemental depuis 1970,
jouissant de l’autonomie
financière et garant de la santé
morale des quelque 260 000
Jurassiens, le CHS Dole SaintYlie est géré par un Conseil
d’Administration dont le président de droit est le président du
Conseil général. Avec un budget
(général et maisons de retraite)
de 50 millions d’euros en exploitation et 10 millions d’Euros en
investissement (chiffres 2004),
on comprend mieux le poids
économique représenté, ainsi
que l’apport humain de la population qui y travaille.
Le CHS Saint-Ylie en chiffres
Deuxième employeur du Jura (après Solvay) avec 1 057 personnes
dont 74 % de femmes.
Personnel soignant et éducatif 67,7 %, techniques et logistique
18,7 %, administratifs 10,4 %
Nombre d’entrées 2004 : Psychiatrie 4172, maisons de retraite 23,
foyer occasionnel 2
Suivi de 9 300 personnes dont 1 800 enfants et adolescents
610 lits au total répartis en 271 psychiatrie adultes St-Ylie, 9 lits
pédopsychiatrie adultes St-Ylie
5 lits psychiatrie adolescents CHG Pasteur, 10 lits psychiatrie
adultes St-Lupicin, 20 lits de postcure adultes Pont-du-Navoy, 4 lits
urgences psychiatriques CHG Pasteur, 14 places en appartements
thérapeutiques, 122 places dans les hôpitaux de jour et nuit à Lons,
Dole, Champagnole, Morez, St-Claude, Salins, Tavaux et Arbois.
135 lits pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) à St-Aubin,
Montmirrey-la-Ville, St-Ylie. 20 lits en foyer occupationnel St-Ylie
“25 % des personnes seront
atteintes dans leur vie d’un
trouble psychologique”, déclarait récemment le professeur
Ollier, une référence en psychiatrie, dans un débat sur France
Inter. “Aujourd’hui, 30 % des
admissions aux services d’urgences des hôpitaux généraux
nécessitent des soins psychiatriques. Nous avons à Dole et
Lons des équipes spécialisées
pour répondre à cette nouvelle
situation” révèle Jacques Augier
directeur de l’établissement.
On constate en effet de plus en
plus de recours à cette discipline
qu’on arrive peu à peu à dédiaboliser, qu’on souhaiterait encore
plus ouverte mais qui souffre
d’une Histoire encore tenace.
Depuis le dépôt de mendicité,
asile d’aliénés, institués au début
du XVIIIe siècle, Saint-Ylie traverse
les ans, étape par étape.
C’est à Dole, dès 1811, qu’un
dépôt de mendicité ouvre au couvent des Carmes, auquel s’ajou-
tera le jardin Mailly. En 1872, le
domaine comprenait en outre
l’annexe de la Bedugue, le quartier Barraux. La surpopulation
dans un espace restreint obligea
à chercher une autre solution. En
1873, le Conseil général achetait
une propriété à Saint-Ylie avec
château, dépendances et parc
pour une surface totale de 13
hectares. Après 5 années de
construction, les premiers pensionnaires arrivaient (la division
hommes). La division femmes
suivait en 1895. C’est à cette
même époque que se construisirent deux immeubles de pensionnat (on payait “une pension”)
destinés aux malades dont les
conditions matérielles et la situation sociale les autorisaient à des
privilèges comme des repas améliorés ou des gens de maison. Un
service première classe ! Ces
immeubles, situés face à l’entrée
principale, ont évidemment,
aujourd’hui, perdu cette particularité. Le grand chantier de SaintYlie prit fin en 1907, pratiquement dans ses contours actuels.
Depuis 1839, un arrêté du préfet
officialisait la construction d’un
hôpital d’aliénés dans le Jura.
Cette date fut jugée tellement
importante qu’elle fut conservée
pour célébrer en 1989, le
150e anniversaire de la fondation
du Centre de Saint-Ylie.
La portée de la loi
du 30 juin 1838
Cette loi est encore aujourd’hui le
pilier de l’admission des malades
en unités psychiatriques. Le docteur Pellegoix précise cette loi :
“Chaque département disposera
d’un asile d’aliéné, avec des règles,
enfin, sur l’enfermement. On n’enferme plus selon le fait du Prince. Il
faut une autorisation des autorités,
il y a contrôle et accord avant décision. C’était révolutionnaire pour
l’époque et la France fut en pointe”.
On prenait cependant bien soin
d’établir ces asiles loin de tout
centre urbain et le choix de
Saint-Ylie a pu paraître étrange.
On attendait plutôt la préfecture
Lons-le- Saunier. Mais comme le
précise encore le docteur Pellegoix : “le Doubs n’avait pas été
doté d’asile et le Jura devait
accueillir les populations des deux
départements. Géographiquement, Dole était mieux placé et
jusqu’à la construction du Centre
Hospitalier de Novillars en 1968,
Saint-Ylie couvrait les deux
départements”.
La sectorisation
des années 60
Une autre évolution importante
est constatée avec la politique de
sectorisation. On veut ouvrir les
hôpitaux psychiatriques à l’extérieur, être plus proche des gens
dans une prise en charge décentralisée. Jacques Augier le directeur, signale combien a apporté
cette évolution : “encore faut-il y
ajouter une autre révolution,
effective en 1972 : la mixité ! Les
hommes et les femmes, tant
pour le personnel soignant que
pour les patients, étaient totalement séparés.
C’est à cette époque que le Jura
se retrouve découpé en quatre
secteurs d’intervention pour la
population adulte ; Dole, Lons,
Saint Claude et un 4e regroupant
Champagnole, Arbois, Poligny,
Tavaux et deux intersecteurs
(Nord et Sud-Jura) pour les
enfants et adolescents. Désormais, les équipes médicales interviennent sur le terrain. On
accorde également d’avantage
d’attention, de temps et de
moyens, à la prévention et à l’accompagnement. Ce changement
n’a l’air de rien pour le public,
mais pour les professionnels de
santé que nous sommes, ce fut un
changement culturel énorme.
C’est sûrement la discipline où on
s’est remis le plus en question”.
Thomas Marechal le (jeune) responsable des travaux, activités
extra-hospitalières et de la communication insiste sur l’importance de cette sectorisation :
“Notre CHS du Jura a développé
un maillage dans 17 villes du
département et conclu des conventions avec plus de 70 organismes
ou structures comme des maisons
de retraite, des hôpitaux, foyers
logements, mais également des
espaces jeunes, associations de
lutte contre la toxicomanie, CCAS
et même maisons d’arrêt où là
aussi, notre action est de plus en
plus impliquée”.
Les CMP, 17 petits
Saint-Ylie sur le département
Qu’ils soient à Saint-Lupicin,
Fraisans, Arbois, Orgelet ou
Tavaux, ces mini CHS offrent
tous une alternative à l’hospitalisation complète, avec chacun
leurs spécificités et services proposés. Certains proposent des
appartements thérapeutiques,
ou le patient redécouvre peu à
peu la socialisation, avec des
visites et soins à domicile.
D’autres, appelés Hôpital de
jour, constituent un Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps
Partiel (CATTP). Les patients
sont accompagnés dans des activités diverses comme dans la
découverte de la peinture, de la
poterie, dans une sortie piscine,
une activité médiatrice à la relation très importante, comme le
souligne Monique Deliot,
ancienne responsable de l’Ecole
d’Infirmières et membre de la
CME (Commission Médicale
d’Etablissement). Chaque CMP
est ouvert tous les jours. Il a à sa
disposition un infirmier, un psychologue et un médecin. “L’objectif dans cette démarche étant de
considérer
l’hospitalisation
comme le dernier recours” rappelle Jacques Augier. Une politique de décentralisation qui
explique la capacité actuelle de
475 lits sur le CHS Saint-Ylie, là
où l’on compta jusqu’à 1 100 lits.
A ces 475 lits, il faut ajouter les
135 lits pour les établissements
pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD) et les 20 lits du
foyer
occupationnel.
Les
EHPAD sont localisées aux
Aberjoux, à proximité, aux
Mûriers, intégrés au CHS, aux
Iris à Saint Aubin et au centre
Pierre Brantus à Montmirrey la
Ville, quatre maisons de retraite
très médicalisées. Le Foyer
Occupationnel peut être considéré comme un lieu de séjour
permanent pour des patients stabilisés mais dont l’intégration
sociale et l’autonomie ne sont
pas affirmées. Ils disposent ainsi
jusqu’à l’âge de 60 ans d’un
espace privatif au pavillon des
Magnolias.
Par ici la visite !
En pénétrant dans la cour de
l’hôpital à Saint-Ylie, après avoir
passé le porche monumental, on
reste frappé par l’architecture
rappelant
les
anciennes
casernes Brack. Une impression
VOTRE PARTENAIRE SANTÉ
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Ouvert du lundi au vendredi
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en face de la Jardinerie Jurassienne
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Pays Dolois Pays Dolois- Mars 2005 - 6
qui s’étiole au fil de la visite avec
la maison de Direction et des
services administratifs, qui précède toute la colonne vertébrale
de l’établissement d’origine.
D’un côté les bâtiments
hommes, de l’autre ceux des
femmes, la plupart aujourd’hui
réaffectés à d’autres utilisations.
Magasins et cuisines, précédent
le centre de vie sociale, un bâtiment entièrement rénové très
fréquenté pour les multiples services qu’il rend aux patients : la
salle des fêtes, la cafétéria, des
boutiques, un salon de coiffure,
une banque, la Croix Marine…
La Croix Marine est une association au service des malades.
Elle apporte sa caution devant
les interlocuteurs des malades
en prise directe avec des institutions, l’administration ou des
interlocuteurs comme des
loueurs d’appartements. Elle
peut également apporter un
léger soutien financier, en
dépannage, un prêt sans intérêt
Le grand chantier
On poursuit la visite pour découvrir une chapelle et plus loin le
château d’eau. Le CHS est en
effet indépendant dans sa
consommation en eau avec son
propre puits de captage, et a
même reçu une subvention de
l’Agence de l’Eau dans le cadre
de la rénovation générale de ses
réseaux. Car c’est bien ce qui
frappe actuellement dans toutes
les allées et routes du domaine :
des engins de travaux publics
partout, des tuyaux, d’énormes
tas de graviers, des camions qui
ont défoncé les routes à tel point
qu’il faut en permanence porter
des bottes et abandonner toute
idée d’avoir une voiture propre.
Tout c’est travaux sont la concrétisation d’une grande réflexion
lancée en 2000 ayant abouti au
Contrat d’Objectifs et de
Moyens signé en novembre
2002 avec l’Agence Régionale
d’Hospitalisation (ARH).
“Aujourd’hui, 80 % des conditions d’hébergement ne sont pas
adaptées aux conditions de vie
normales du XXIe siècle dans les
établissements psychiatriques,
tous construits au milieu du
XIXe siècle. Une importante
réflexion a permis de dégager
les priorités sur l’humanisation
des structures d’accueil et les
conditions d’hébergement ainsi
que sur les conditions des
patients très déficitaires. Mais il
fallait également revoir tous nos
réseaux obsolètes et sources de
problèmes techniques qui
allaient en augmentant.” souligne Jacques Augier. Résultat,
une enveloppe de 5,8 millions
d’euros pour la réfection complète des réseaux d’eau, de
chauffage et d’assainissement.
“Pris sur nos fonds propres”,
tient à préciser le directeur. Le
chauffage a été remis en route
en septembre et tout semble
marcher de ce côté.
Autre volet important de ce
contrat avec la réfection et l’adaptation des bâtiments et une plus
grosse enveloppe qui approche
les 20 millions d’euros. C’est
l’ARH qui finance à hauteur d’environ 4 millions d’euros par an.
• restructuration de 2 pavillons
de géronto - psychiatrie dont l’ouverture est programmée en 2006,
• la construction d’un bâtiment
neuf de 4 unités de 25 lits soit
une unité pour chaque secteur.
Une solution répondant, selon la
Direction à un souci d’harmonisation des unités et une
meilleure réactivité et polyvalence du personnel sur un
même lieu, notamment face aux
situations à risques et une violence latente.
• Ouverture du CATTP de SaintClaude prévue pour fin 2005.
Enfin, en décembre 2004, eut
lieu l’ouverture d’une unité pour
adolescents au CHG Pasteur, 5
lits au sein de la nouvelle Unité
de Psychopathologie de l’Adolescence ayant “décentralisé” 10
infirmiers et un cadre.
Jacques Augier insiste également sur l’organisation différente qui sera mise en place
dans le cadre des séjours prolongés, où les patients seront
regroupés non plus géographiquement mais par pathologie.
L’importance
de la logistique
On ne reste pas les bras croisés
quand on a un tel programme à
réaliser sur les 5 ans. Tout est en
train de bouger. Deuxième
employeur du Jura avec environ
1 100 employés, Saint-Ylie pèse
de tout son poids sur l’économie
de la région. Les chiffres parlent :
• une cuisine centrale délivrant
1000 repas par jour,
• un garage de près de 75 véhicules, l’externalisation lui attribuant de plus en plus d’importance avec 40 véhicules.
• une blanchisserie qui traite le
linge de Lons, Dole Saint-Ylie,
Saint Claude et divers établissements pour un total d’environ
7,5 tonnes par jour.
• la gestion des déchets médicaux et de soins (provenant de
27 sites) avec 400 tonnes et de
déchets assimilables aux
ordures ménagères pour
900 tonnes, sous le contrôle d’un
Groupement d’Intérêt Public.
Les Acacias
imagine
Anne-Sophie et Corinne,
mêmes métiers mais formation différente
Anne-Sophie Ognier et Corinne Trossat sont toutes deux infirmières mais différentes dans leur parcours. La plus jeune, AnneSophie, vient d’intégrer le CHS en 2004 après ses 3 années
d’études et son diplôme d’Infirmière Diplômée d’Etat (IDE). Elle travaille au secteur 3 aux Acacias (Lons). Corinne, plus ancienne
avec la promotion 1985 et son ISP en poche (Infirmière Spécialisée Psychiatrie), travaille au secteur 1 aux Peupliers à Dole. AnneSophie : “Mon père travaille ici et j’ai eu la chance de connaître
cette ambiance, en effectuant des stages, ce qui m’a sans doute
facilité la tâche. Et encore, pour les conditions matérielles, j’ai
intégré une unité entièrement refaite et adaptée à notre époque.
Ce qui manque, c’est le temps, donc du personnel pour assurer
toutes les tâches…” Analyse reprise par Corinne Trossat : “On
accueille beaucoup plus de patients qu’avant. L’externalisation ne
nous a pas forcément apporté moins de travail ! C’est un métier où
l’insécurité et la violence sont à prendre en compte, alors quand
vous êtes 3 femmes pour 30 patients, c’est difficile à assurer. Car
cette violence peut s’exercer sur les malades eux-mêmes. On
manque d’hommes parfois, c’est vrai, ça pourrait rassurer, mais
c’est justement la population qui fournit l’externalisation. Par rapport aux jeunes, on a bien sûr l’expérience mais on avait une formation spécifique à la psychiatrie. J’ai suivi les cours ici sous la
direction de Monique Deliot”. Anne-Sophie reconnaît que
90 heures, engluées dans un programme de 3 ans, est insuffisant.
“Moi, je suis prête à suivre cette formation même un an s’il faut.
Nous avons chacun notre spécificité et nous nous complétons
dans notre travail quotidien”. Les horaires actuels (à l’essai) sont
de 5 h 45 à 13 45, de 13 h 15 à 21 h 15 et de 21 heures à 6 heures.
Quant aux nouvelles structures, elles reconnaissent que les conditions d’hébergement s’en trouvent très améliorées, quand elles
comparent les Acacias et les Peupliers. Mais beaucoup reste à
faire et elles aimeraient que les conditions de confort pour tous les
pavillons s’améliorent vite. “La dégradation de certains locaux et
leur inadaptation est parfois criante, reconnaissent-elles. Autre
point essentiel dans leur métier, impossible de jouer perso”, le travail d’équipe est indispensable pour arriver à des résultats et une
meilleure prise en compte des besoins des malades.
Dans un autre domaine, le CHS
possède sa propre identité qui
lui autorise encore à élever sur
les prairies de son domaine, un
cheptel de 60 moutons, (on économise aussi dans le fauchage et
la tonte des pelouses) ainsi que
des cultures maraîchères utilisées en auto consommation. Les
plus anciens se souviennent de
l’élevage des porcs et d’un cheptel de bovins. Le CHS possède
des terres agricoles allant jusqu’aux rives du Doubs. Tout est
sous la responsabilité du service
environnement qui gère également les plantations et les
espaces verts.
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printemps
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Un nouvel espace pour
mieux vous accueillir
Une forte implication
du personnel
Pour conclure, on retiendra la
formidable et réelle implication
du personnel dans un métier que
chacun s’accorde à reconnaître
difficile. La psychiatrie évolue, de
nouvelles techniques et de nouveaux psychotropes font entrevoir un monde meilleur et de
meilleures conditions de travail
et d’accueil. Saint-Ylie poursuit sa
mue et entend bien participer à
cette évolution, tout en gardant
dans l’enceinte historique du
XIXe siècle, cette force et cette
professionnalisation qui ont assis
sa réputation.
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■ BIARNE-SAINT-VIVANT
E TAT C I V I L
La chorale des “Alentours”
Naissances
Emma de Stéphane Plusquellec et de Sandra Couvert,
Jules de Grégory Soldavini et de Marion Revel, Authume.
Damparis.
Gaëtan de Nathalie Marazzi , Auxange.
Mouna de Fared Zalimi et de Aurélie Gallois, Dole.
Pour les amateurs de jolies voix, de beaux chants et d’agréable musicalité, la
chorale “des Alentours” propose, pour l’année 2005, un programme de qualité.
Tom de François Rousseau et de Virginie Gavignet, Parcey.
Mano de Damien Skrajewski et de Valérie Lamas, Dole.
Carla de Raymond Guyon et de Marie-Hélène Gallissot,
Noa de Laurent Jarlaud et de Gaëlle Jannet, Tavaux.
C
réée en septembre
1996, la chorale des
“Alentours” regroupe à
ce jour, 25 choristes passionnés de chant, de musique et
de poésie . Contrairement aux
idées reçues qui prétendent
que les chorales sont “affaires
de vieux”, ici, toutes les générations sont représentées, de
20 à 65 ans. Le même plaisir,
conduit les choristes à chanter
sous la direction du chef de
chœur Hubert Desgouilles.
Les répétitions ont lieu le mercredi à 20 h 30 dans la salle du
foyer rural de Biarne. Le
répertoire est vaste : variété
française à travers les poèmes
de Louis Aragon, les chansons
des Frères Jacques, d’Yves
Montant, de Boby Lapointe…,
variété internationale, chants
grecs, catalans, italiens,
slaves… et musique classique.
La chorale répète actuellement
une nocturne de Mozart. Afin
de parfaire son équilibre, cette
chorale mixte à 3 ou 4 voix,
serait ravie d’accueillir de
belles voix mâles, des ténors
seraient très appréciés : avis
aux amateurs !
Venez les écouter
Le 19 mars, dans le cadre de
l’opération nationale menée
par l’association “Rétina”, la
chorale “des Alentours” en
association avec “la clé des
champs” de Champvans et
“Interlude” de Tavaux, proposera à 20 h 30 en l’église de La
Loye, un concert. Des chants
seront interprétés en commun, en particulier des extraits de la musique du film les
choristes, et l’hymne à la nuit
de Jean-Philippe Rameau. Les
recettes seront intégralement
reversées à l’association
“Rétina”. La chorale participera au printemps des poètes,
le dimanche 3 avril à la Chapelle de Saint-Vivant, chants et
poèmes sur le thème de l’humour. Le 4 juin à 20 h 30, un
Villette-les-Dole.
Vincent de Eric Doisy et de Angélique Marcilly, Dole.
concert sera donné en l’église
de Biarne.
Les 1er et 2 octobre, la chorale
sollicite les amis concertistes
du Pays Dolois, afin de répéter
et d’interpréter 5 chansons
sous la direction d’un chef de
chœur, une centaine de choristes, travaillant ensemble
dans le souci d’évoluer dans
un temps très court.
Pour tous les choristes, chan-
ter est un véritable bonheur
qu’ils ont envie de partager
avec le public, c’est pourquoi
ils espèrent satisfaire de nombreux auditeurs lors des
concerts programmés cette
année, une juste récompense
pour de longues heures de travail et de plaisir !
C.C
Contact : 03 84 79 21 82
ou 03 84 82 18 63
Anaëlle de Stéphane Grappin et de Hélène Humbert, Dole.
Décès
Thomas de Stéphane Grappin et de Hélène Humbert, Dole.
Metretin Germaine veuve Bouhan, Dole, 94 ans.
Emma de Laurent Fraisier et de Carolyn Cheng, Molain.
Dhairi Djenidi, Dole, 73 ans.
Titaïna de Hervé Thiébaut et de Liliane Schoumaker, Dole.
Olivier Geneviève veuve Mittler, Dole, 69 ans.
Nathan de Yoann Couvert et de Anne Winterer, Dole.
Pernin Denise épouse Allard, Dole, 75 ans.
Dylan de Cyrille Soldavini et de Céline Mareschal, Dole.
Prétot Raymonde veuve Grandvaux, Dole, 86 ans.
Fatima de Mohammed Belbachir et de Nadia Belbachir, Dole. Vanthier Marie veuve Humbert, Dole, 95 ans.
Liam de Pierre Babot et de Laetitia Lecocq, Dole.
David Louis, Dole, 85 ans.
Mathilde de Franck Rouvet et de Anne Adolphe , Dole.
Bolle Madeleine veuve Resende, Damparis, 88 ans.
Lisa de Laurent Rouge et de Stéphanie Gonthier,
Beckert Jeanne veuve Aïthamlat, Baverans, 93 ans.
Champdivers.
Sarah de Zerrouki Guerab et de Jennifer Blondelle, Dole.
Kévin de Carlos Da silva et de Lydie Faivre, Rochefort-surNenon.
Matéo de Philippe Faivre et de Peggy Nosjean, Molay.
Rayan de Didier Tuema Ndombasi et de Néné Kindangu
Luyind, Dole.
Clément de Eric Cortet et de Caroline Oudet, Dole.
Nathan de Olivier Lamy et de Aurore Palanchon, Montbarrey.
Clara de Jean-Philippe Delion et de Carine Pagot,
■ DOLE
Des jeunes s’engagent pour l’Unesco
Un nouveau club affilié à l’Unesco, vient de se créer
avec le soutien de la MJC de Dole. Déjà, il se lance
dans un grand défi sportif et prépare l’aventure
marocaine et humanitaire du 4L Trophy.
L
e Club Unesco de Dole
est une nouvelle association à but humanitaire dans le paysage dolois.
Une bande de copains qui
compte bien faire parler d’elle.
Qu’est-ce que l’Unesco ?
C’est une organisation pour
l’éducation, la science et la culture, née le 16 novembre 1945.
Une agence spécialisée des
Nations-Unies qui a pour
objectif de construire la paix
dans l’esprit des hommes. Et
cette paix n’est pas simplement l’absence de conflits. La
paix signifie : des budgets
consacrés à construire et non
pas à tuer et détruire, des
infrastructures et des services
qui fonctionnent et s’améliorent, des populations qui font
des projets d’avenir, des
esprits libérés des traumatismes de la violence et des
idées de vengeance, et réceptifs aux idées de solidarité.
L’Unesco est un artisan du dia-
logue et l’accompagnateur du
développement durable.
Cet état d’esprit et cette définition d’un monde meilleur, a
séduit un groupe de jeunes de
la région doloise qui s’engage
aujourd’hui pour le respect
des droits de l’homme, de l’environnement et de la culture,
et pour venir en aide aux populations défavorisées.
Une jeunesse qui bouge
Nadège Nicod, la jeune présidente de l’association explique : “Actuellement nous
sommes six et nous espérons
d’autres adhésions. L’idée est
née voilà un an. Nous étions un
groupe de jeunes lycéens avec le
souhait de monter un projet axé
sur l’envie de découvrir le patrimoine de l’Unesco. Quelques
mois plus tard, avec le soutien
de la MJC de Dole, de la direction départementale de la Jeunesse et des Sports et de
quelques autres bonnes volontés,
l’association était née. Notre
première manifestation a été
une exposition dans le cadre de
la solidarité internationale au
mois de novembre 2004.
Aujourd’hui, notre principale
action est de mener une
démarche constructive en direction de la population marocaine analphabète à plus de
60 % ! Le don d’une rame de
papier ou même d’un stylo, peut
donner la possibilité pour un
jeune marocain de connaître,
savoir et apprendre. L’année
2005 devra donc nous permettre d’avoir les moyens de
participer au but humanitaire
qu’est le 4L Trophy. Une aventure sportive dans le désert qui
se déroule sur une semaine
depuis maintenant huit années.
Chaque équipe doit collecter et
acheminer 50 kg de matériel
scolaire à destination des
enfants marocains sous l’égide
de l’Unicef et de la ligue marocaine de protection de l’enfance.
Un événement qui prend de
l’ampleur chaque année (32
émissions de télé, 14 émissions
de radio, 534 articles de presse
nationale et régionale). Pour
créer l’événement à Dole et
réussir cette action, nous invitons le public jeune et moins
jeune, à suivre notre volonté et
à se mobiliser. Nous cherchons
par ailleurs, un partenariat
avec une école de mécanique
pour la préparation technique
de la 4L. Nous programmons
aussi différentes manifestations
tout au long des mois à venir
pour financer le projet : ventes
de stylos à l’effigie du 4L Trophy, concerts humanitaires,
journée découverte du Maroc,
conférence, collecte de matériel
scolaire, soirée tajine et danse
orientale, etc. Surtout nous lançons un appel aux sponsors auxquels nous offrirons un support
publicitaire original par le biais
de notre 4L”.
Pour ce parcours du cœur, les
filles seront en première ligne.
En effet l’équipage du 4L Trophy sera composé de Julie Lair
de Tavaux et Nadège Nicod de
Dole. Les membres de cette
nouvelle association humanitaire doloise ne manquent pas
d’idées et de volonté pour
apporter leur pierre à cet édifice international qu’est
l’Unesco.
Si vous avez du cœur et envie
d’actions positives, rejoignez-les
sans tarder. Contact Club Unesco
de Dole - MJC 21 place Barberousse 39100 Dole . Email [email protected]
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Desgouilles Odette, Dole, 83 ans.
Peseux Marie veuve Courtet, Dole, 96 ans.
Bouvier André, Dole, 94 ans.
Robert Julien, Saint-Aubin, 78 ans.
Guillet Francine épouse Rameaux, Relans, 86 ans.
Boisson Alice veuve Genevois, Gevry, 85 ans.
Roussey Gérard, Villette-les-Dole, 73 ans.
Savoye Andrée, Dole, 100 ans.
Vantard Renée épouse Boisson, Gevry, 65 ans.
Champvans.
Sposito Germaine veuve Georgeon, Molay, 92 ans.
Léo de Franck Vacheret et de Virginia Saulnier, Mont-sous-
Pactet Jean, Belmont, 80 ans.
Vaudrey.
Mamouni Djelloul, Dole, 71 ans.
Louanne de Alexandre Rebillet et de Tania Rattot, Saint
Jacquey Elisabeth, Dole, 76 ans.
Aubin.
Milloux Maurice, Chaussin, 85 ans.
Lucas de Thierry Ballet et de Carine Roger, Annoire.
Ramey Andrée veuve Gadriot, Archelange, 87 ans.
Yann de Gérard Ducordeaux et de Nathalie Bareille,
Arbelot Maurice époux Girot, Chaussin, 77 ans.
Champdivers.
Pillon Camille veuve Fillod, Dole, 84 ans.
Léo de Guy Serradji et de Sophie Beauquis, Dole.
Claudet Daniel, Champvans, 75 ans.
Baptiste de Thierry Jupille et de Blandine Knittel, Eclans-
Cambazard Marcel, Gevry, 80 ans.
Nenon.
Buchaillot Gabrielle épouse Riotte, Dole, 83 ans.
Carl de Marc Nicolas et de Sophie Edwards, Dole.
Brocard Yvette veuve Lallemand, Dole, 76 ans.
Ilan de Thierry Bahier et de Christine Paris, Dole.
Humblot Lucienne veuve Ouvrard, Dole, 88 ans.
Tom de Xavier Nelaton et de Céline Hermetey, Auxange.
Perrin Henri, Dole, 75 ans.
Hermelina de Marcelin Gillot et de Audrey Philippe, Mont-
Boiton Roger, Mont-sous-Vaudrey, 85 ans.
sous-Vaudrey.
Laporte André, Dole, 88 ans.
Samet de Turgay Oztürk et de Nayle Ozdemir, Dole.
Bourgoin Arlette épouse Pourcheresse, Dole, 74 ans.
Ishak de Halim Demirci et de Behice Tastan, Dole.
Célian de Anthony Generet et de Emmanuel Jet, Villette-lesDole.
Maëlle de Mickaël Gaujour et de Mélanie Le Bail, Choisey.
Rémy de Fabrice Ocler et de Christine Jupille, Moissey.
Yacine de Mourad Zeddam et de Céline Colleville, Dole.
Mellie de Michaël Hoareau et de Mélanie Gaillard, Dole.
Jeanne de Stéphane Magnin et de Mélissa Borne,
Audelange.
Carla de Florian Bailly et de Karine Dubois, Tavaux.
Elvis de Magali Chagrin, Champdivers.
Chiara de Gaëlle Couvelard, Dole.
Théo de Christian Uldry et de Sandra Ostrowski, Champvans.
Vernier Christian, Dole, 57 ans.
Squinabol Maurice, Dole, 85 ans.
Jouffroy Jean, Dole, 87 ans.
Guyon André, La Vieille Loye, 84 ans.
Ecchaut Marie veuve Meunier, Dole, 90 ans.
Georges René, Mont-sous-Vaudrey, 87 ans.
Lanternier Colette veuve Déjeux, Dole, 89 ans.
Thénéry Stéphane, Dole, 40 ans.
Marzougui Hédi, Choisey, 61 ans.
Mignerey Corinne épouse Germe, Dole, 41 ans.
Fournier Monique veuve Ressy, Dole, 70 ans.
Garnier Monique épouse Buchaillot, Parcey, 51 ans
A'issa de Essaïd Adda-Benikhlef et de Djamila Benlahcene,
Brevans.
Yassine de Boualem Mimoune et de Kheira Mekdour,
Mariages sur Dole
Neublans-Abergement.
Pereira Christophe et Paris Delphine, Dole.
Adélie de Joël Rossignol et de Sophie Grienenberger, Dole.
Da Silva Stéphane et Cretin Aude, Dole.
Alix de Eric Moreau et de Slavica Markovcic, Menotey.
Courtois Sébastien et Breton Aurélie, Dole.
Maë de Sylvain Lemang et de Aurélie Catel, Dole.
Pelz-Ferry Mathieu, et Sasset Julie, Dole.
Jade de Emmanuel Leveque et de Virginie Lavaux, Tavaux.
Dumesnil Stéphane et Aubut Clarisse.
Justine de Stéphane Combeaux et de Sandrine Mercet,
Mittaine Marc et Vial Sandrine, Dole.
Souvans.
Foveau Thomas et Olivier Clarisse, Dole.
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SPORT
■ DOLE
A comme athlétisme
Un short, une paire de baskets, l’envie de sauter ou de courir, c’est là que commence la pratique de l’athlétisme. Le DAC accueille tous ceux qui ont ces drôles
de fourmis dans les jambes ou dans les bras, et leur apprend à devenir des
athlètes, pas forcément des champions, mais simplement des sportifs heureux.
Un peu d’histoire
La pratique de l’athlétisme à
Dole remonte après guerre
avec la création d’une section sportive, l’ESC Dole
(Entente sportive et cheminots Dolois). C’est en 1962
que le DAC (Dole Athlétique Club) est créé, avec
pour président Jean Zonca
et Pierre Talagrand, à la
direction technique. Dès ce
moment, le DAC connaît de
grands moments. A partir
de 1963, Dole accueille les
stages pour les espoirs et
les athlètes aux portes de
l’équipe de France. Bambuck, Drut, Nallet, Ugolini,
y firent une de leurs premières apparitions sous le
maillot tricolore. Chaque
année, Dole accueillait un
stage et un match international et vivait durant un
mois au rythme de l’athlétisme. Régulièrement de
grandes rencontres étaient
organisées et comptaient
jusqu’à 5 500 spectateurs :
en 1965, France-URSS
espoirs, en 1966, FranceRFA, en 1969, un mémorable France-Grande-Bretagne a vu le France
l’emporter de 47 points. La
dernière rencontre internationale a eu lieu en 1978.
“Dole, petite capitale de
l’athlétisme national” titrait
l’équipe magazine le 6 août
1969, dans un dossier spécial de cinq pages. Depuis
cette période fastueuse, le
club a continué de préparer
de bons athlètes. Différents
dirigeants et entraîneurs se
sont succédé et, ont contribué à donner au club sa
structure actuelle. En 2001,
de nouveau, un stage national a eu lieu à Dole avec à
la clé, un match FranceGrande-Bretagne, pour les
cadets 2e année et les
juniors 1re année, filles et
garçons.
“Les têtes pensantes”
du Dac
Jean-Claude Canault est président du club depuis 1998.
Licencié à Dole depuis
1960, il a acquis au fil des
années, de nombreuses
compétentes en qualité de
juge, arbitre et autres
tâches officielles, tout en
s’investissant dans le fonctionnement de la fédération
française d’athlétisme, dont
il est actuellement membre.
Au DAC, il partage la direction avec deux vice-présidents, Jean-Pierre Gervais
(président de la ligue de
Franche-Comté) et Yves
Mariotte, au sein d’un
comité directeur de 25 membres, qui se réunit tous les
mois. Le staff technique est
composé d’un directeur
sportif, Azeddine Hamro, de
onze entraîneurs et dix-sept
juges officiels.
Le DAC, un club
compétitif à taille
humaine
Classé 261e club sur 1 398
au niveau national, le DAC
espère améliorer son classement. Pour ce faire, il lui
faut obtenir de nombreux
points apportés par la participation et les résultats des
athlètes lors des compétitions, toutes catégories
confondues, de l’école d’athlétisme jusqu’aux vétérans.
La participation des plus
jeunes aux compétitions
finalise les efforts faits à
l’entraînement, elle leur
donne une motivation plus
forte, l’envie de gagner et
elle leur offre l’occasion de
passer un bon moment avec
les copains sur les stades de
la région. Pour se préparer,
les athlètes bénéficient
d’installations modernes, la
salle de Templiers l’hiver et
le stade Jean-Bobin à la
belle saison. Depuis septembre 2004, le DAC en parternariat avec les jeunes du
Loisirs Populaire Dolois,
propose des entraînements
en commun. Ce qui permet
à tous de découvrir ce sport
dans le respect de la discipline, des règles et des
autres athlètes. D’autre
part, il est important de
savoir que le club est apte à
entraîner les athlètes handicapés, grâce à une convention signée avec “Sport et
Handicap”.
Le DAC prépare à toutes les
épreuves pratiquées sur un
stade ou en salle, courses,
sauts, lancers. Depuis septembre 2004, Stéphanie
Faivre licenciée au club et
conseillère technique à la
direction régionale de la
jeunesse et des sports de
Besançon, entraîne un
groupe de cadets et
minimes, garçons et filles,
aux épreuves combinées :
“A 14 ou 15 ans, ils sont
encore trop jeunes pour se
fixer sur un choix définitif, les
épreuves combinées leur permettent de pratiquer toutes
les disciplines et ainsi juger
de leurs compétences et de
leurs goûts, le sport doit rester un plaisir”.
La politique du DAC est de
garder au sein du club les
pratiquants de courses hors
stade. L’entraînement est
assuré par Yves Mariotte
qui a pris en main un
groupe important de coureurs “modestes” et de
champions
que
l’on
retrouve sur les grands
marathons nationaux ou
internationaux.
Le DAC organise régulièrement des manifestations
sportives. Au mois d’avril, la
Ets
Griffon
Petits et gros Travaux
course des 10 km de Cora
est une manifestation amicale et familiale qui
accueille beaucoup de participants dans une ambiance
conviviale. En octobre les
courses du semi-marathon
et des 10 km, sont labelisées et comptent pour le
championnat de France. Le
cross des Vernaux du mois
de novembre est devenu
une rencontre incontournable pour les amateurs du
genre. En dehors de ces
courses hors stade, le club
organise 7 réunions officielles sur le stade Bobin et
1 ou 2 aux Templiers.
Le DAC est une fourmilière,
où chacun a droit à la
parole, une sorte de grande
famille où l’on se prend en
charge tout en étant aidé et
guidé, 214 licenciés, 25 dirigeants et des bénévoles,
jamais assez nombreux,
Location mini-pelle
qui s’agitent et finissent
par trouver leur place, pour
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de tous.
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Quelques champions à l’honneur
Alain Kosmick, vétéran, champion de France 2004
de course en montagne.
Yves Meunier est champion de Franche-Comté
toutes catégories du marathon.
Claire André Mairot a fini 1re de la route de la soie en Chine
Jean-Philippe Tournier, Annick Chauvin et Sylvie Grandperrin sont champions de Franche-Comté de cross.
Marion Longet sélectionnée deux fois en équipe de France
au javelot.
Antoine Hoareau champion de France, cadet en longueur.
Jany Leseur 8e cadet sur 3 000 mètres au championnat de
France 2004.
Arnaud Chauvin 7e junior sur 1 500 mètres au championnat
de France 2004.
Les horaires d’entraînements
Ecole d’athlétisme : mercredi de 16 h 30 à 18 h
Poussins : mardi, jeudi de 18 h 15 à 19 h 30
Benjamins : mardi, jeudi de 18 h 15 à 19 h 30
Minimes : mardi, vendredi de 18 h 15 à 19 h 30
Cadets à vétérans : mardi, jeudi, vendredi, 18 h 15 à 19 h 30
Hors stade : mardi, mercredi, jeudi, de 18 heures à 19 h 30,
le dimanche de 9 h 30 à 11 heures, au parcours de santé.
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LOISIRS
■ DOLE
■ SPORT
Sur la piste d’un champion Suivez vos équipes !
Football
Jean-Philippe Tournier est devenu champion de
Franche-Comté Senior à Besançon voici quelques
jours. Histoire d’un coureur de demi-fond… qui se
donne toujours à fond.
P
our Jean-Philippe Tournier le sport est une histoire de famille avec
pour premier exemple à
suivre, la carrière de son père
Philippe, qui fut avant lui un
grand champion de course à
pied. Enfant, et après un premier essai balle au pied au
football-club de l’USTD qui
restera sans conséquence, il
se dirige très vite vers la
course à pied. Une adaptation
facilitée par ses aptitudes physiques et athlétiques pour
l’athlétisme. Ses premiers
“lauriers” sont glanés rapidement car pour ses grands
débuts dans la compétition
vers 14 ans, il remporte les
championnats académiques
UNSS (scolaires) dans la catégorie benjamin. Puis en 1991,
il enlève avec panache, le titre
de champion FC minime à
Chatenois les Forges(90) en
menant de bout en bout
l’épreuve. Les années suivantes, il remporte d’autres
titres en catégorie cadet et se
classe 5e aux Régionaux de
Dole. Par la suite, Jean-Philippe Tournier connaîtra une
période difficile où le doute
s’installe. Il faudra attendre
l’après-adolescence pour le
revoir dans la compétition et à
nouveau se distinguer sur la
piste et également en cross.
Conscient de ses capacités, il
retrouve vite l’envie et la
gagne. La maturité aidant et
sous la houlette de son père, il
repart d’un bon pied en suivant à la lettre les plans d’entraînement et les conseils.
Une grande complicité les
unissant, les résultats ne se
font pas attendre. C’est un
retour gagnant dans les
épreuves sur routes et en
cross-country. En 1997, sous
les couleurs du DUC (Dijon
Universitaire club) il réalise
une formidable saison de
cross-country avec à la clé un
titre de vice-champion en catégorie espoir et surtout en se
classant 36e espoir Français
dans cette discipline. Une
année de tous les records et
surtout de tous les chronos !
2’29” sur 1 000 mètres et 3’55”
sur 1 500 mètres. De plus, il
est avec son club de Dijon
vice-champion de France
interclubs. Ce sera par la suite
une nouvelle interruption de
4 années pendant laquelle
Jean-Philippe se cherchera
dans sa scolarité et dans sa vie
active.
Une nouvelle rage
de vaincre
Quand il revient à la compétition, c’est un autre athlète que
l’on redécouvre à 28 ans. Bien
sûr ses qualités sont connues,
mais reste à prouver tout le
bien qu’on pense de lui. Et très
rapidement, il retrouve les
bonnes sensations et l’envie
d’avaler les kilomètres. Sous
CFA2 - Groupe C
07/02/05 - DTRC 0-1 Gueugnon B
20/02/05 - Decize 1-3 DTRC
27/02/05 - DTRC - Valence B(Remis)
1. Gueugnon B - 2. Grenoble 3.AndrezieuxVx/ - 4.Montluçon5.Villefranche - 6. Montceau - 7. Mâcon 8. DTRC - 9. AC Ajaccio B - 10. Decize 11. Minguette -12. Valence B 13.Clermont/F B - 14. Chalon/s- 15. Rumilly
- 16. Le Puy
Division Honneur
les couleurs de son ancien
club de Dole, il devient Champion du Jura à Poligny en
2003, à Molinges en 2004 et à
Tavaux en janvier 2005.
Comme dit le proverbe, jamais
deux sans trois ! Les chronos
sur piste confirment sa valeur :
8’31” au 3 000 mètres de
Bourg-en-Bresse ! (niveau
national 3).De bonne augure
pour les saisons à venir ! Ce
début d’année est tonitruant et
il remporte enfin son premier
et vrai titre, le 31 janvier 2005
dans l’épreuve du championnat de Franche-Comté à
Besançon devant 80 autres
coureurs. Il n’était pas
annoncé favori de l’épreuve,
mais dans sa tête il était prêt et
il l’a fait. Ce “cross-country
man” de l’hiver prépare le
demi-fond de l’été (1 500,
3 000 et 5 000 mètres) sur
piste avec pour objectif de réaliser des chronos de 8’20” sur
3 000 et 14’30” sur 5 000. Un
autre challenge l’attend le
9 juillet prochain… son
mariage !
JJVD
Samedi 9 avril 2005, à 20 h 30
à la salle des fêtes de Dole.
Etude
de
1. Pontarlier B - 2. Clémenceau 3. Jura Lacs - 4.Planoise - 5.Dampierre
6. Lons - 7. Besançon - 8. Devecey
9. Thise B - 10. Jura Nord 11. Orchamp/V - 12. PS Dole
1re Division de District
20/02/05
Crissey - Bois D’am (Remis)
2e Div. de District - Poule B
20/02/05
St Aubin - Jura Nord B (Remis)
1. Sere Veze - 2. Arbois B - 3. St Aubin 4. Archelange - 5. Mont/sV (2) 6. Petit Noir - 7. Jura Nord B - 8. Grozon
- 9. Andelot/V - 10. Gevry - 11. Sellières
12. PS Dole B -
3e Div. de District - Poule D
20/02/05
Sere Veze B - Foucherans (Remis)
1. Choisey B - 2. Foucherans- 3. Molay
- 4. Trois Monts - 5. Abergement 6. Chaussin - 7. Crissey - 8. Jura Nord 9. Moissey- 10. Sere Veze B 11. Damparis B - 12. Archelange 2
Rugby
Maître Vieille
1. Chatenoy - 2. Tavaux - 3. Baume 4. Ordon - 5. Pougues - 6. Cluny 7. Avanon - 8. Chenove
Dominique VAN DYCK
Spéciale coupe aux ciseaux Caniches
Bichons - Cockers - Coupe new look Yorkshire
Lavage grande races
Ventes accessoires
07/02/05 - Eybens 24- 20 Chaussin
1. Montlucon 2. Sanflot 3. AS Palente
4. Chaussin 5. Pontarlier 6. Meximieux
7. Eybens 8. Beaune 9. St Priest HB
10. Decines 11. Tassin 12. Chevigny
Préfédéral Masculin
Ouvert du mardi au vendredi
de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00
et samedi de 9 h 00 à 13 h 00
27/02/05
Dole HB 24 - 31 Vesoul B
1. Mamirolle 2. Lure-Villers 3. HB Melisey
4. JA Maiche 5. Vesoul B 6. Rougemont
7. Baume les D 8. Pays Riolais
9. Champagnole 10. HBC Poligny
11. Bavans 12. Dole HB
Ctre Cial Kennedy - Tavaux
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Excellence Mascculin
1. DTRC C - 2. Viry - 3. La joux 4. Mouchard - 5. Crissey - 6. Bois D’am 7. Lons C 8. Bresse Jura - 9. Salins 10. Pont/Pyle - 11. Damparis 12. Champagnole 2
1. W/O/W Basket - 2. Dijon Dadolle 3. St Maurice - 4. Kaysersberg 5. Schiltigheum - 6. Colmar 7. Strasbourg - 8. Haguenau - 9. St Die 10. Dessenheim - 11. Besançon 12. Jura Dolois
Le Chœur du Muzot
07/02/05 - Tavaux 9 - 6 Pougues
National 3 Féminine - Poule 5
12/02/05
Jura Dolois 83 - 95 St Die
19/02/05
Kaysersberg 86 - 62 Jura Dolois
Le Cercle suisse de Dole vous invite à leur
traditionnelle rencontre de chorales. Le Chœur
du Muzot (Suisse) et la Clé des Champs animeront cette soirée. Au programme, chants classiques, folkloriques, profanes et contemporains.
Championnat B/FC Promotion
Hand Ball
National 3 - Poule K
100 choristes à
la salle des fêtes
1. Vichy - 2. Villefranche - 3. Genneviliers
- 4. Montluçon - 5. Mâcon - 6. Epernay 7. St Claude - 8. Nevers - 9. Dole 10. Beaune - 11. Soissons - 12. Genlis
1. Lons - 2. Beaume/D - 3. DTRC B
4. Roche/Nov - 5.Pont/Roide - 6. Vesoul B
7. Audincourt - 8. Choisey - 9. Fesches
10. Jura Sud B - 11. St Vit 12. Giro Lepuix - 13. Valdoie 14. Ornans
Basket Ball
■ CERCLE SUISSE DE DOLE
07/02/05 - Beaune 18 - 16 Dole
20/02/05 - Vichy - Dole (Remis)
27/02/05 - Vichy 34 - 0 Dole
06/02/05 - DTRC B 1 -1 Jura Sud B
Promotion Honneur - Poule B
Toilettage
Elégance Canine Tavaux
Fédérale 2 - Poule 2
27/02/05
Montbéliard 30 - 32 ES Chaussin
CA Morteau 10 - 0 Fraisans
1. Palente (B)US - 2. Beex - 3. Lons (B)
4. Montbéliard 5. Dampierre 6. Belfort (C)- 7. HBC Gilley 8. CA Morteau - 9. Pontarlier (B)
10. ES Chaussin - 11. Moirans (B) 12. Fraisans
m a t é r i e l p o u r
CHAUFFAGE / SANITAIRE
Prénational masculin
27/02/05
Varois/arc 30 - 29 Dole HB
1. Besançon B - 2. Dole HB - 3. US Lons
4. Moirans - 5. Varois/arc - 6. Migennes 7. Belfort -8. Luxeuil B - 9. Longvic B 10. Dijon -11. Chalon/s S B 12. Val de Gray - 13. Charitoise 14. AS Chevigny
Tennis de Table
Régionale 2 M - Poule C
20/02/05
PTT Dole Fouch 10 -10 MJC Villers
MJC Dole 15 - 5 St Ferjeux
27/02/05
Roche/Beauprés 3 -17 MJC Dole
St Ferjeux 12 - 8 PTT Dole Fouch
1. MJC Dole - 2. St Ferjeux -3. Roche
les Beauprés - 4. Chatillon le Duc 5. PTT Dole Foucherans 6. MJC Villers le Lac - 7. Gray - 8. Auxon
Dessous
Tous ces résultats nous ont été
communiqués par les ligues ou
les districts des sports concernés.
Nous les en remercions.
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LOISIRS
■ DOLE
■ DAMPARIS
“J’aime pas la guitare!”
Le métal en fusion !
© photo Yves Régaldi
siste et arrangeur sur un spectacle théâtral et musical fait la
rencontre de Claude Monnoyeur. De leur amitié naît
l’idée de se mettre mutuellement l’un au service de l’autre.
Le comédien et metteur en
scène propose au guitariste un
spectacle “musical théâtralisé”,
ainsi prend forme l’idée de
“J’aime pas la Guitare !”.
Un spectacle…
Un musicien,
Jean-Michel Trimaille est ce
que l’on appelle couramment
“Une Force Tranquille”. Musicien doué, après avoir étudié la
guitare Jazz et l’harmonie, il
étudie la composition, l’improvisation, l’écriture, l’arrangement et enfin la direction d’or-
chestre. Sa force, c’est ses
multiples compétences musicales, au service de nombreux
“Challenges” sans cesse
renouvelés.
Une rencontre,
En 2001, Jean-Michel Trimaille guitariste, contrebas-
L’idée forte de ce spectacle est
de permettre au spectateur
d’entendre un maximum de
morceaux de guitares joués
sur un maximum d’instruments, tout en incluant une
mise en scène permettant au
public la surprise sans cesse
renouvelée d’une nouvelle
découverte musicale. Ainsi à la
Guitare Jazz, fait suite la Gui-
tare Classique qui elle-même
cède la place à la Guitare
douze cordes etc, etc, pour un
spectacle surprenant où le
musicien devient comédien où
le comédien cède la place au
guitariste où le Jazz cède la
place au Flamenco…
On sourit beaucoup, on écoute
d’abord et même parfois on
participe, dans une mise en
scène simple et limpide respectant avant tout le musicien
s’amusant à devenir acteur.
C’est un spectacle tout public
déjà “testé” en famille…
Vendredi 18 et samedi 19 mars
2005 à 20 h 00
Durée du spectacle : 1 heure.
Lieu : Foyer L’accueil dolois : 5 rue
Charles-Sauria – 39100 Dole
Réservations au 03 84 82 24 10
(attention nombre de places limitées). Création RLC Spectacles
■ DOLE
Rosario Giuliani, un grand du jazz !
Pour leur troisième concert de la saison, Music’Boutic et la MJC de Dole laisse carte
blanche à Rosario Giuliani, le saxophoniste italien au son généreux et sensible.
C
e jeune musicien (il a 37
ans) naît en Italie et étudie très tôt le saxophone.
Rapidement, il engrange les
diplômes avec les plus grands
honneurs, et accompagne des
musiciens particulièrement
prestigieux comme Ennio Morricone, Randy Brecker, ou
Enrico Rava.
En 1997, à 30 ans, il participe
avec son Quartet à l’“Europe
Jazz Contest” de Bruxelles,
concours qui rassemble les 60
meilleurs nouveaux groupes
européens de jazz. Le Quartet
gagne le premier prix, et Rosario gagne le premier prix du
meilleur soliste ! Depuis, il ne
cesse d’être sollicité par les
clubs et les festivals les plus
prestigieux, en Europe ou
ailleurs. Lors de son passage
au New Morning, à Paris, en
automne dernier, on pouvait
lire : “Rosario Giuliani s’inscrit
dans la grande tradition du
hard bop, soufflant dans son
saxophone alto avec une énergie remarquable. Un souffle
en hauteur, sans fausse donne,
admirablement maîtrisé qui
culmine sur les sommets. Se
baladant avec aisance sur des
tempos rapides, il laisse cependant entendre une belle sensibilité sur des ballades (il n’est
pas italien pour rien), troquant
parfois son alto pour un
soprano.” Rosario Giuliani sera
accompagné de Rémi Vignolo
à la contrebasse, de Benjamin
Henocq à la batterie et de
Pierre de Bethmann au piano.
Ses 3 compères ne sont pas
des inconnus. Initié très tôt à
la musique et au jazz par son
père, Rémi Vignolo accompagne des grands : Aznavour,
Nougaro, Galliano, et bien
d’autres. Benjamin Henocq,
pour sa part, obtient le
“Django d’Or” en 1998 et part
en tournées avec Lee Konitz,
Michel Portal, Henri Texier,
Didier Loockwood, entre
autres. Quant à Pierre de
Bethmann, après des études
musicales brillantes, l’Académie de Jazz l’intronise “Musicien français de l’année 2004”.
Une nouvelle fois, Music’Boutic et la MJC de Dole nous
offrent un concert de qualité
avec de grands musiciens.
Quand on connaît aussi le sens
C’est une Onde de Choc
qui déferle avec le métal
gothique du groupe
Kemet.
Une
soirée
métalliquement vôtre
programmée le 2 avril au
Central de Damparis.
L
e métal est une musique
apparue au cours des
années 70. Dérivée du
blues, elle se caractérise par
des guitares distordues,
lourdes et agressives, un
chant rageur et une section
r ythmique à l’épreuve des
balles. Elle est née en Angleterre avec des groupes fondateurs qui s’appelaient Black
Sabbath, Judas Priest, Iron
Maiden ou encore Motorhead,
mais aussi aux Etats-Unis avec
Alice Cooper, Kiss ou Van
Halen. Dans les années 80, la
musique métal a gagné en
popularité grâce notamment
à Métallica et Megadeth.
Aujourd’hui, le métal est
devenu plus agressif et pris
des formes différentes du
punk métal au death métal en
passant par le pop métal, le
black métal ou encore le rap
métal et le gothique métal. Il
intègre même du hip-hop pour
donner naissance au néo
métal.
David Sauget le Messie
Dans cette jungle métallique et
régionale, il y a comme un
Messie pour irriguer cette
culture d’enfer, David Sauget.
Ce dernier, présentateur de
l’émission Spirit Walker qui
met le feu tous les mardis
soirs (radio Vesoul 91.3 FM),
est le responsable des soirées
“Ondes de Choc” proposées
par le label Roadrunner. Grâce
à lui, les meilleurs groupes se
déplacent depuis quelques
années dans la région doloise
pour répondre aux exigences
de la charte Onde de Choc :
développer la scène musicale
avec l’idée de regrouper au
niveau local un disquaire, une
radio, un bar et surtout des
fans. Pour ce prochain rendezvous, les organisateurs comptent sur la présence du plus
grand nombre pour applaudir
une pointure du genre
gothique, le groupe Kemet.
Entre rage et souffrance
Kemet est né en 1997 à Lyon
et compte à ce jour trois
albums. Le groupe évolue
dans un style métal aux sonorités mélancoliques et mélodiques. Les ambiances lourdes
et sombres mises en scène par
la musique, sont supportées
par la présence d’un chant
oscillant entre rage et souffrance. Oui, la musique de
Kemet, riche et grave, ressemble à une aube incertaine
entre douceur brumeuse et
colère ténébreuse. A découvrir
pour les Fans et les Infidèles
dans la marge. Le Métal est en
fusion ce prochain mois d’avril
à Damparis.
JJVD
Le 2 avril, soirée métal gothique au
Central de Damparis avec en première partie Aegirson de SaintJean-de-Losne. Entrée 3 €.
■ MONT-SOUS-VAUDREY
de l’accueil, le confort de la
salle et la qualité de la sonorisation, alors on sait, même si
certains noms sur l’affiche
nous sont inconnus, que la soirée sera belle.
Vendredi 11 mars au studio de la
MJC à 21 h.
Réservations : MJC : 03 84 82 00 35
ou Music’Boutic : 03 84 72 54 04
On inaugure la médiathèque
La médiathèque du Val d’Amour à Mont-sous-Vaudrey sera bientôt opérationnelle. Son inauguration est prévue le week-end du 9 et 10 avril. A cette occasion, de nombreuses animations
sont programmées. L’inauguration officielle se fera à 11 h le 9 avril.
La médiathèque du Val d’Amour va permettre de coordonner tout ce qui existe autour de la
lecture. Ce sera aussi un lieu de découverte des nouvelles technologies et une source de
documents musicaux. Tous supports confondus, livres, musique multimédia, la médiathèque
disposera d’un fond de 6 000 ouvrages.
Dans notre prochaine édition, nous vous présenterons en détail cette nouvelle structure.
En Mars 2005,
chez BIDAUT
Caravanes
la quinzaine du
FESTIVAL
Une multitude d’équipements
sur 4 modèles en série limitées
HYMER et ERIBA
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spéciale printemps
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ouvert du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h
France
LOISIRS
■ TAVAUX
Festival de magie
Des numéros d’illusions, de magie, de contorsionnistes ou de ventriloquie époustouflants sont à l’affiche. C’est sans doute le meilleur plateau d’artistes
qui se produirera pour une séance unique de 2 heures
le samedi 19 mars à la salle Gérard-Philipe de Tavaux.
C
’était un pari fou il y a
2 ans. Celui de réunir
un plateau de référence
dans un domaine où le public
a tendance à avoir tout découvert, blasé par la déferlante
médiatique.
Sacha et Olga, couple ukrainien, présentent leur spectacle
de jonglage, équilibriste, acrobatie dans toute l’Europe. Formés à l’école du cirque de
Kiev, leur carrière s’est déroulée principalement en Allemagne. Ils ont sillonné les
meilleures salles et les tournées se sont enchaînées. Du
grand art et de la grâce.
Lors de la première édition, le
public avait déjà pu apprécier
Magic Rogers. Avec lui, “la
magie est un art où se mêlent
étroitement émotion et illusion”. Créateur de rêves, un
rêve qui devient réalité à
quelques centimètres de vos
yeux. Apparitions et disparitions de colombes ou cacatoès,
la grande illusion.
Avec Philibert, découvrez un
voyage autour du monde par
marionnettes interposées, et
un numéro de ventriloque
extraordinaire. Cinq ans de
cabaret à Lyon, passages à
France 3, France 2, TF1, son
spectacle et ses personnages
ont déjà conquis un large
public, qui ne se limite pas aux
enfants, loin de là. Charly le
clown, Oscar le chien, ou
Guertrude l’Autruche, c’est du
tout bon et une grosse pointure du spectacle qui débarque à Tavaux.
Enfin, dernier volet de la soirée avec un contorsionniste
élégant et tout aussi étonnant,
qui repousse les limites de la
capacité de souplesse musculaire. Limbo est seul sur scène
avec son corps et le public qui
communie.
Une seule séance le samedi
19 mars. Réservations obligatoires. 6 € (enfant – 12 ans), 11 €
(adultes).
Réservations et renseignements
en mairie de Tavaux ou auprès du
président du Comité des fêtes au
06 30 66 57 36, ainsi qu’à l’Office
de Tourisme Dolois.
■ ETREPIGNEY
Au théatre ce soir
La troupe théâtrale d’Etrepigney joue un classique
de Georges Feydeau : le Dindon !
L
a section théâtre est née
en 1995, dans la continuité du comité des
fêtes créé en 1983 sous l’impulsion d’irréductibles villageois, dont les premiers présidents furent Jacques Frey,
puis Marcel Plumet. Aujourd’hui, à la baguette d’un
orchestre de bonne volonté,
Pascal Lhomme perpétue l’envie des premiers jours et
donne le “LA” pour les évène-
ments à l’affiche d’un village
pas comme les autres à suivre
pour exemple. Alors bien sûr,
comment résister à l’envie d’aller voir sur les planches ces
artistes locaux surdoués ? Et
bien justement, il faut succomber et se rendre en urgence au
guichet pour prendre acte et
surtout son ticket. Avec ce
spectacle vous serez tout, sauf
le “dindon” de la farce ! Dans
ce programme en trois actes,
Les fleurs de
votre printemps
vous suivrez l’aventure de
deux jeunes femmes qui ont
juré de prendre un amant si
elles étaient trompées. Dixsept personnes seront sur
scène et en costumes, entourés de deux souffleurs.
Distribution : Marie Fumey,
Ginette Goupille, Patrick
Jouan, Didier Mouquin, MaireLuce Chenu, Thierry Pachoud,
Eric Pierre, Sandrine Haptel,
Marie-Claude Pierre, Pierre
Chuard, Robert Faion, Jean
Frey, Thiery Heuzeboc, Pascal
Lhomme, Pierre Cautard,
Jacques Frey Odile Chuard.
Les souffleurs Marion Frey et
Franck Heuzebroc. Régisseur
du son et de la lumière,
Bruno Bailly. Mise en scène
d’Agnès Berthet. Décors par
les bénévoles et Eric Pierre.
Costumes de Noëlle Pluviaux.
Mobilier prêté par Tousalon
et le Faillitaire.
JJVD
Les 11, 12, 18 et 19 mars à 20 h 30 à
la salle des fêtes “La Cécilienne”.
Adultes 8,50 € – Enfants (-16 ans)
4 € – repas avec la troupe après le
spectacle : 7,50 €
■ ECOLE NATIONALE DE MUSIQUE ET DE DANSE
Serge LIFAR aurait 100 ans en 2005…
Par la magie de musiciens comme Tchaïkovsky, Poulenc, Stravinsky, Prokoviev qui marquèrent
profondément sa vie de “choréauteur” talentueux et éclectique, de la Russie à la France où il
réveilla la “Belle endormie” de l’Opéra de Paris, l’Ecole Nationale de Musique et de Danse de
Dole se propose de lui rendre hommage au cours du spectacle de la classe de danse au
Théâtre Municipal. Samedi 19 mars à 20 h 30 et dimanche 20 mars à 15 h. Entrée 4 €
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■ MOULIN DE BRAINANS
El Hadj N’diaye en concert
S
on dernier passage dans
le Jura avait marqué les
esprits (Festival du
Bouche à Oreille, une référence). Salle comble, public
enthousiaste. Normal, le personnage est hors norme, dans
le sillage des plus grands.
Les mots qu’il pose, les notes
qu’il joue, les émotions qu’il
génère, ne laisse quiconque
indifférent. Tout en lui
échappe aux étiquettes, rien ni
personne ne l’enferme. Il est
libre et son art est à lui pareil.
Le talent ça cause.
Il chante en Woloff, il chante
en français, et sa voix posée
comme un instrument, essentielle, paradoxale, est un trait
en plein cœur, ou un onguent
adoucissant les blessures de
l’âme. Bien sur il s’exprime sur
la dette des pays pauvres, il
raconte les petites âmes courant les rues de Dakar, les
filles de Casamance… Et
l’amour… Des thèmes qui parlent à tout le monde.
Je l’ai rencontré par hasard,
Annie, une amie très chère me
l’avait fait découvrir. Je m’en
souviens comme d’un choc.
D’une musique qui se fait
images, senteurs, épices, des
mots jouant à cache-cache et
racontant la vie. Une musique
pour tous, effaçant les barrières et rassemblant les
hommes. Elle aura sûrement
plus fait pour rapprocher les
peuples que bien des conférences internationales.
La musique est un langage
universel, un verbe conjugué à
tous les temps. Elle peut aussi
être un oued baignant le
désert, une fleur parfumant la
banquise, un drapeau blanc
effaçant les barbelés. Avec El
Hadj, elle est en plus un cœur
battant en blanc et noir.
Il faut venir et voir pour comprendre le phénomène. L’occa-
Natur’elles
© photo Bernard Navarro
On l’entend une fois et sa musique ne s’oublie plus. Elle vient d’Afrique mais
elle parle à tout le monde. Il s’appelle El Hadj N’diaye, il sera au Moulin de Brainans le 8 avril prochain. Emotion garantie.
sion est trop belle. Le Moulin
offre une soirée unique, pour
tous les spectateurs. Laissons
alors les préjugés à nos portes,
entrons dans la “chapelle”
spectacle. Sans âge, sans communauté de musique particulière, tous ici sauront trouver
ce souffle puissant qui fait se
rencontrer les êtres. C’est la
valeur de nos artistes, nous
faire comprendre les choses.
C’est la vertu de nos salles de
34 rue des Arènes
Tél. 03 84 82 36 67
concerts, rendre possible cette
magie. Ses albums Thiaroye et
Xel (chez Harmonia Mundi)
ont obtenu les prix les plus
prestigieux (Académie Charles
Cros…).
PAOH ! Editions
Siège social : 8, rue Mont-Roland - Dole
www/elhadjndiaye.com
Renseignement et réservation
Association Promodégel
BP 45 - 39801 Poligny Cedex
03 84 37 50 40
[email protected]
www.moulindebrainans.com
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Adresse
Pays Dolois - Zone des Epenottes - BP 212 - 39102 Dole
Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81
Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21
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