Téléfoot - TF1 Pro

Les journaux du week-end de TF1 et le magazine Téléfoot se mobilisent pour mettre les sportives à
l’honneur à l’occasion de l’opération des quatre saisons du sport féminin, organisée les samedi 6 et
dimanche 7 février.
Les équipes de LCI également sur la ligne de départ :
Manon Brunet, membre de l’Equipe de France de sabre sera l’invitée de LCI Soir week-end samedi 6 février.
Frédérique Jossinet, triple championne d’Europe de judo et vice-championne olympique sera, elle, l’invitée
de LCI Matin week-end dimanche 7 février à 8 heures 45.
INFO
ANNE-SOPHIE DE KRISTOFFY
La championne de pentathlon, ELODIE CLOUVEL
UNE CHAMPIONNE DE PENTATHLON À L’HONNEUR
DES JT DU WEEK-END DE TF1 ET LCI
3 QUESTIONS À ANNE-SOPHIE DE KRISTOFFY
ET CAROLINE HENRY
Dans les journaux du week-end d’Anne-Claire Coudray, ainsi que sur LCI, un
reportage de Pierre-Emmanuel Chinardet sera consacré à Elodie Clouvel, 26
ans, championne de pentathlon et espoir du sport français aux prochains
Jeux Olympiques de Rio. Ce portrait sera l’occasion pour les téléspectateurs
de TF1 de découvrir celle qui a été l’une des premières Françaises à se
qualifier pour les JO en décrochant la médaille d’argent aux championnats
d’Europe de pentathlon.
Anne-Sophie de Kristoffy est une ancienne sportive de haut niveau, triple
championne de France de patinage artistique (en 1978, 1979 et 1980) puis
commentatrice des grandes épreuves de la discipline dans les années 1990
sur TF1. Elle a intégré le service des sports de TF1 en 1984, peu de temps
après la fin de son parcours sportif et s’est rapidement fait remarquer en
remportant plusieurs concours de reportages. Elle a été nommée à la
direction du service des sports de TF1 et LCI en 2008. Son adjointe depuis
2010, la journaliste Caroline Henry, est un visage familier des téléspectateurs
de TF1. Celle qui a intégré LCI en 1997 est, lors des grands événements
sportifs mondiaux, aux côtés de Jean-Pierre Pernaut pour co-animer des
pages spéciales dans le JT de 13 Heures.
Anne-Sophie de Kristoffy et Caroline Henry :
deux femmes d’expérience à la tête du service des
sports de l’Information de TF1
La réalisation des reportages sportifs pour les journaux de TF1 et LCI est
assurée par un service dédié au sein de la rédaction du Groupe.
Cette équipe de journalistes est pilotée par Anne-Sophie de Kristoffy et
Caroline Henry.
Il n’est pas fréquent que le service des sports d’une
rédaction soit dirigé par deux femmes. Est-ce une fierté
pour vous ?
Anne-Sophie de Kristoffy : Il me semble que le service des sports de
la rédaction de TF1 est même le seul à être dirigé par deux femmes en
France. C’est un constat, mais je n’en tire pas de fierté particulière. J’ai
toujours eu ma place au sein du service et en prendre la direction était
dans la continuité de mon travail à TF1 depuis trente ans.
01
INFO
CAROLINE HENRY
Traitez-vous de la même manière les sujets relatifs au
sport féminin et masculin ?
Anne-Sophie de Kristoffy : Oui, traiter le sport féminin fait partie du
quotidien de notre service. C’est important pour nous de participer à ce
week-end en mettant en valeur le reportage de Pierre-Emmanuel Chinardet
sur la championne de pentathlon Elodie Clouvel, mais les sujets sur le sport
féminin font partie de notre ligne éditoriale tout au long de l’année.
Entourée de DIMITRI SZARZEWSKI et VINCENT CLERC en 2011
Caroline Henry : Effectivement, nous constatons une évolution de
la demande qui suit le changement de la société et nous la traitons
régulièrement. Nous allons donc continuer à aller découvrir des athlètes
de toutes les disciplines, qu’elles s’illustrent dans leur quotidien ou dans
des compétitions de haut niveau.
Caroline Henry : Je confirme qu’il n’y a absolument aucune différence de
traitement. Nous avons à cœur de soigner notre angle sociétal et ne pas nous
intéresser uniquement aux sportives de haut niveau. Par exemple, Didier
Pireski a récemment réalisé un sujet sur les femmes et les sports de combat.
Antoine Habert, lui, suit les nouvelles tendances du sport, notamment le
fitness…
Sentez-vous un intérêt grandissant des téléspectateurs
pour les sports féminins ?
Anne-Sophie de Kristoffy : Oui, les bonnes audiences réalisées par les
matchs de football féminin en compétitions internationales sont, par
exemple, un indicateur de l’intérêt des téléspectateurs. Nous en tenons
compte dans la préparation de nos sujets. Nous observons également une
vraie tendance de fond de notre société : les femmes adhèrent de plus en
plus aux pratiques sportives. Notre mission est d’épouser ce changement
en le restituant à nos téléspectateurs.
02
FOOT
JÉRÔME SAPORITO
TÉLÉFOOT PASSE LA BALLE AUX FEMMES
DIMANCHE 7 FÉVRIER
En aval du classico de football féminin, le choc PSG-OL qui se déroulera
au Stade Charlety vendredi 5 février, l’emblématique magazine sportif
de TF1 reviendra sur le match et consacrera un reportage à deux
joueuses phares de ces équipes qui évoluent régulièrement en sélection
nationale : l’attaquante du PSG, Marie-Laure Delie, et Eugénie Le Sommer,
incontournable numéro 9 du club lyonnais. Dans son sujet, Fabrice David
suivra les deux sportives, amies dans la vie mais rivales sur le terrain et
recueillera leurs impressions avant et après le match.
3 QUESTIONS À JÉRÔME SAPORITO,
DIRECTEUR ADJOINT DES SPORTS À TF1
PRODUCTION
Comment Téléfoot met-il en valeur le football féminin
dans sa ligne éditoriale ?
Nous suivons régulièrement le football féminin à travers l’actualité de
l’Equipe de France, mais aussi des clubs qui évoluent en championnat. Dans
les prochains mois, nous accorderons une place plus importante à l’Équipe
de France féminine qui prépare les Jeux Olympiques de Rio. Ensuite, nous
débuterons progressivement un feuilleton sur les préparations de la Coupe
du Monde de football de juin 2019 notamment illustré par des portraits,
des comptes rendus de matchs, et des analyses tactiques.
MARIE-LAURE DÉLIE et EUGÉNIE LE SOMMER lors d’un match en Equipe de France
Justement, comment appréhendez-vous ce Mondial
2019 de football féminin dont TF1 a récemment acquis
les droits ?
Nous nous dirigeons vers un grand événement populaire, qui se déroulera
dans les plus grands stades français, avec des moyens similaires à ceux
déployés pour les compétitions masculines. Avec une Équipe de France
qui jouera à domicile et qui, dans un vrai rôle d’outsider, fait partie des
dix équipes pouvant l’emporter, il y aura une réelle appétence autour
de la compétition. C’est la raison pour laquelle TF1 a fait le choix d’offrir
ce rendez-vous au plus grand nombre. Ce moment sera fondateur dans
l’histoire de la médiatisation du football féminin et je ne vous cache
pas que nous rêvons tous que ce Mondial féminin de 2019 soit l’égal du
Mondial masculin de 1998 !
Comment expliquez-vous l’intérêt croissant
des téléspectateurs pour le football féminin ?
Partout en France, la pratique du football féminin est de plus en plus
répandue. Le cap des 100 000 licenciées vient d’ailleurs d’être dépassé.
Le foot féminin bénéficie également d’un ancrage territorial de plus en
plus fort : nous constatons que tous les grands clubs professionnels ont
désormais une section féminine. Il faut aussi souligner que le jeu féminin
est très esthétique, et donc, très agréable à suivre.
03
FOOT
CHARLOTTE NAMURA
Aux côtés de FRÉDÉRIC CALENGE sur le plateau de Téléfoot 3 QUESTIONS À CHARLOTTE NAMURA,
CHRONIQUEUSE DANS TÉLÉFOOT
Comment vivez-vous votre participation à Téléfoot, une
émission qui a longtemps été incarnée par des hommes ?
À 28 ans, Charlotte Namura est devenue, en septembre dernier, l’un des
nouveaux visages de Téléfoot, le magazine dominical de TF1. Aux côtés de
Christian Jeanpierre, Bixente Lizarazu, Frank Leboeuf et Frédéric Calenge,
la jeune femme, passionnée de football, est rapidement parvenue à se
faire une place.
Je regarde l’émission depuis que je suis toute petite, y participer est donc
un rêve qui se réalise ! J’ai le sentiment de faire partie d’une évolution vers
une visibilité accrue des femmes dans le sport à la télévision. L’époque des
femmes-potiches est révolue : je n’ai donc pas le droit à l’erreur parce que
j’engage ma crédibilité.
En tant que chroniqueuse d’une émission sportive,
que pensez-vous de l’initiative des «4 saisons du sport
féminin» ?
Je m’en réjouis parce que ce genre d’initiatives met en lumière le travail
et la passion qui animent les sportives tout au long de l’année. Elles ont
longtemps été oubliées des retransmissions télévisées et méritent d’être
reconnues au même titre que les hommes. Et si cela peut donner à des
petites filles l’envie de s’intéresser à la pratique d’un sport, comment ne
pas s’en féliciter ?
Que pensez-vous de la récente acquisition des droits
télévisés de la prochaine Coupe du Monde de football
féminin par TF1 ?
Être spectatrice de cette petite révolution est un vrai bonheur. Je
crois que l’on ne mesure pas encore l’ampleur du changement qui
est en train de se mettre en place et je suis très fière que TF1 s’y
associe. Les équipes de Téléfoot seront d’ailleurs très impliquées:
d’ici au Mondial 2019, nous allons notamment contribuer à révéler les
personnalités des joueuses qui, j’en suis sûre, crèveront l’écran.
04
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