vision œil - École d`optométrie

Transcription

vision œil - École d`optométrie
École d’optométrie
L’École d’optométrie et le Groupe de recherche
en sciences de la vision présentent la :
11e Journée scientifique
4 avril 2014
Pavillon Jean-coutu,
Université de Montréal
ŒIL
VISION
Nos partenaires
Mots de bienvenue
Bienvenue à la Journée scientifique de l’École d’optométrie et du GRSV
Il me fait plaisir de vous souhaiter la bienvenue à la 11e Journée scientifique de l’École
d’optométrie, organisée avec le Groupe de Recherche en Sciences de la Vision (GRSV).
Je tiens à souligner l’excellence des travaux présentés et l’importance que notre institution
accorde au développement de la relève. C’est l’occasion de partager avec les étudiants
diplômés et de premier cycle les résultats des projets réalisés dans le cadre de leurs études.
Je désire remercier les généreux commanditaires. Leur implication est essentielle afin de
permettre à nos étudiants de présenter les résultats de leurs travaux et d’échanger avec leurs
collègues et professeurs dans une ambiance conviviale.
Je vous souhaite une très belle et instructive journée scientifique !
Christian Casanova, PhD – Professeur titulaire
Directeur de l’École d’optométrie
La septième rencontre officielle des membres du Groupe de recherche en sciences de la
vision (GRSV) de l’Université de Montréal sera l’occasion de mettre en valeur la recherche
réalisée dans diverses facultés de l’Université de Montréal et à l’École polytechnique.
Le rayonnement de notre groupe dépasse largement le campus montréalais comme en
témoignent les travaux de nos collègues des autres universités qui seront présentés lors de
cette journée. Cette rencontre permettra aussi de favoriser les échanges et collaborations
au sein de notre communauté de chercheurs établis et en devenir. Je remercie l’Université
de Montréal pour le soutien financier offert au GRSV. Bonne rencontre!
Jean-François Bouchard, BPharm, PhD – Professeur agrégé
Directeur du GRSV
A l’occasion de sa 11ème édition, la journée scientifique occupe des espaces qui lui sont
inhabituels, mais qui, je l’espère, favoriseront la discussion. Par ailleurs, ce sont toujours
des thèmes divers qui sont abordés et qui souligne le dynamisme des équipes qui explorent
l’œil, la vision, et la perception. Je voudrais souligner le travail des collègues de même
que celui des étudiants qui font aujourd’hui notre fierté. Et maintenant, place aux
présentations des conférenciers invités et à celles des étudiants diplômés et de premier
cycle qui présentent les résultats de leurs quêtes de connaissances nouvelles.
Claude Giasson, OD, PhD – Professeur titulaire
Comité organisateur
1
2
Les prix
Prix décernés lors de la journée scientifique
• Le prix du public, décerné par l'École d'optométrie
à la présentation recueillant le plus de suffrages
Ce prix s’adresse aux étudiants de tous les niveaux
Niveau : cycles supérieurs et post-doctoral
Les présentations primées sont sélectionnées par deux jurys*
• Le prix du GRSV
pour la meilleure présentation orale
• Le prix du GRSV
pour la meilleure présentation par affiche
Niveau : premier cycle
Les présentations primées dans chacune des catégories sont sélectionnées par deux jurys*
• Le prix de la société Allergan
pour la meilleure présentation de recherche fondamentale
et appliquée (doctorat en optométrie)
• Le prix de la société Allergan
pour la meilleure présentation de recherche clinique
(doctorat en optométrie)
* Ces jurys sont constitués de professeurs, chercheurs, professionnels qui emploient leurs
compétences à départager les présentations les plus méritoires.
Un merci spécial leur est adressé.
3
Horaire
8 h 30
8 h 50
4
Accueil et inscription
Mot de bienvenue
M Serge Brochu, vice-recteur adjoint à la recherche,
à la création et l’innovation
M Christian Casanova, directeur de l'École d'optométrie
M Jean-François Bouchard, directeur du GRSV
CONFÉRENCES
avec modérateur
9 h 00
Les zones de fort gradient d'orientation sont plus plastiques dans le
cortex visuel primaire du chat
Sarah Cattan2, Vishal Bharmauria, Lyes Bachatene, Jeyadarshan
Jeyabalaratnam, Jérome Ribot, Chantal Milleret, Nayan Mehta,
Stéphane Molotchnikoff
9 h 15
Effet de la caféine sur l'acuité visuelle, la sensibilité aux contrastes et
les aberrations de l'oeil
— Présentation d'étudiants de premier cycle —
Martin Spiro, Leonid Eselson, Jean-François Bouchard,
Nicolas Fontaine
9 h 30
Impact de l’inactivation du pulvinar sur la sensibilité aux contrastes
des cellules du cortex visuel primaire
Jimmy Lai1, Sébastien Thomas, Christian Casanova
9 h 45
Rodent model of neonatal hypoxia-ischemia suggests potential severe
retinal injury
Suna Jung2, Anna Polosa, Pierre Lachapelle, Pia Wintermark
10 h 00 Affichage (impair)
11 h 00 L'importance du hasard en science: exemples de projets de recherche
fondamentale ou appliquée sur l’œil
Jacob G. Sivak, OD, PhD, Professeur émérite
12 h
Buffet (Menu page 58)
12 h 30 Lancement
Les lentilles cornéennes et solutions
Les agents diagnostiques et thérapeutiques oculaires
Répertoire 2014
CONFÉRENCES
avec modérateur
13 h 30 Interaction entre les cortex préfrontal et visuel chez le rongeur :
rôle du système cholinergique
Hoang Nam Nguyen2, Frédéric Huppé-Gourgues, Elvire Vaucher
13 h 45 Entraînement perceptivo-cognitif de joueurs de soccer
Thomas Romeas2, Jocelyn Faubert
14 h 00 Regulation de l'angiogenèse rétinienne par un nouveau récepteur du
lactate, GPR81
Ankush Madaan2, Jose C. Rivera, David Hamel, Ellen Zhou,
Sylvain Chemtob
14 h 15 L’influence des boissons énergisantes sur le taux d’oxygénation
au nerf optique
— Présentation d'étudiants de premier cycle —
Liliane Le-Ngoc, Thuy-Anh Duong, Vasile Diaconu
14 h 30 N-Arachidonoyl Dopamine mobilizes calcium via human CB1 and
CB2 receptors without inhibiting adenylyl cyclase: evidence of biased
agonism toward Gq coupling
Redmond WJ3, Cawston E, Breen C, Glass M, Connor M
14 h 45 Increased expression of retinal tau in experimental
glaucoma is neurotoxic
Marius Chiasseu2, Nicole Leclerc, Adriana Di Polo
15 h 00 Affichage (pair)
16 h 00 L'interaction entre l'attention et les mouvements oculaires dans le
cerveau normal et pathologique
Arleene Khan, PhD, Professeure adjointe
16 h 30
Fin
16 h 45
Remise de prix
Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral
5
Affiches am
6
AFFICHES CYCLES SUPÉRIEURS
1 Le traitement du goût chez l’aveugle congénital; une étude
d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
Léa Gagnon2, Ron Kupers, Maurice Ptito
3 GPR55 et le développement du système neurovisuel
Cherif Hosni2, Anteneh Argaw, Bruno Cécyre, Jonathan Gagnon,
Alex Bouchard, Sébastien Desgent et Jean-François Bouchard
5 Suppression of pro-inflammatory gene expression by PPARy
activation and B1 receptor antagonism in the retina of type 2
diabetic mice
Menakshi Bhat3, El Akoum S, Couture R and Vaucher E
7 Differential expression of cannabinoid receptors CB1 and CB2
in the retina of vervet monkeys
Joseph Bouskila2, Pasha Javadi, Christian Casanova, Maurice Ptito et JeanFrançois Bouchard
9 Enucleation and anophthalmia alter the topography of
subcortical projections of the primary visual cortex
Marie-Eve Laramée3, Gilles Bronchti, Denis Boire
11 Étude des propriétés anatomo-fonctionnelles du cortex visuel
primaire des souris D2R KO
Bruno O. F. de Souza2, Sébastien Thomas, Martin Beaulieu,
Christian Casanova
Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral
AFFICHES DE RECHERCHE CLINIQUE
13 Précision de l'évaluation du ratio excavation-papille
David Brouillard, Patrick Lessard, Vasile Diaconu
15 Étude comparative entre une lentille cornéenne souple et
une lentille perméable au gaz (PAG), mini-sclérale, chez une
population de sportifs.
Caissie Mélanie, Doucet Chantal, Langis Michaud, Marie-Ève Corbeil
17 Étude comparative de deux modalités de port sur la sécheresse
oculaire occasionnée en fin de journée par les lentilles
cornéennes
Justine Tremblay, Sandrine Malaison-Tremblay, Langis Michaud
19 Détection de scotomes centraux à la grille d’Amsler et au
périmètre Octopus-900 en basse vision
Catherine Guilbert, Julie-Andrée Marinier
AFFICHES DE RECHERCHE FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE
21 Évaluation de l’utilité clinique des stéréogrammes en points
aléatoires du Randot Stereotest chez les jeunes enfants
Stéphanie Lebeau, Isabelle Denault
23 Perception de patrons de mouvement biologique simple et
complexe en fonction de leur distance de présentation
Marjolaine Baril-Nadeau, Marie-Pier Lavoie, Marie-Pier Samson,
Thomas Romeas, Isabelle Legault, Jocelyn Faubert
25 Effets de la congélation de deux sortes de lentilles cornéennes
molles sur la puissance, la teneur en eau, le confort
et l’acuité visuelle
Janie Boucher, Émilie, Roy, Nadia Marie Quesnel
27 Utilisation de l’OCT/SLO dans l’évaluation du traitement anti-VEGF
sur la DMLA exsudative et la RD
Michèle Arthurs, Caitlin Murphy, Olga Overbury
29 L’effet de la position oculaire inférieure sur l’évaluation du
volume de larmes (Schirmer test Vs PRT)
Rémy Marcotte, My-Tien Pham, Etty Bitton
7
Affiches pm
8
AFFICHES CYCLES SUPÉRIEURS
2 Short-term Evaluation of anti-VEGF Treatment in
Diabetic Retinopathy
Caitlin Murphy2, Morganne Blais-McPherson et Olga Overbury
4 Imagerie optique fonctionelle des signaux intrinsèques
dans la rétine
Azadeh Naderian2, Laurent Bussières, Sébastien Thomas, Frédéric Lesage,
Christian Casanova
6 Expression rétinienne des enzymes endocannabinoïdes
diacylglycérol lipase α (DAGLα) et monoacylglycérol lipase
(MGL) lors du développement du rat
Bruno Cécyre2, Marjorie Monette, Liza Beudjekian, Sébastien Thomas,
Christian Casanova,Jean-François Bouchard
8 Endocannabinoid system throughout the dorsal lateral
geniculate nucleus of non-human primates
Pasha Javadi2, Joseph Bouskila, Christian Casanova,
Jean-François Bouchard, Maurice Ptito
10 Neuriotgenesis, synaptic transmission and metabolism pathways
are affected in the occipital areas of enucleated and
anophthalmic mice
Marie-Eve Laramée3, Tjing-Tjing Hu, Gilles Bronchti, Denis Boire and
Lutgarde Arckens
12 Visual and auditory impairments following postnatal
hyperoxia in rats
Xiaojuan Yang2, Alexander S. Lachapelle, Hamed Humayid Mohammed
Al-Aamri, Yoolhoo Lucas Ahn, Samaneh Chaychi, Suna Jung, Sylvain
Chemtob, Pierre Lachapelle
Cycle d'étude : 1MSc, 2 PhD, 3Post-doctoral
AFFICHES DE RECHERCHE CLINIQUE
14 Comparaison de l’angle cornéo-scléral entre les Asiatiques
et les Caucasiens
Annie Andrews, Oi I Kuok, Langis Michaud
16 Valeurs comparatives de pression intraoculaire aux tonomètres
Goldmann, Tonopen et Ocular Response Analyser en cornée centrale
et périphérique chez des sujets avec Kératocône
Sarah Khazem, Sandy Assio, Pierre Forcier
18 Comparaison de trois échelles d’acuité visuelle au près chez des
amblyopes âgés de 4 à 8 ans
Maude Guérette, Marjolaine Plourde, Marie-Ève Corbeil,
Danielle De Guise
20 Étude comparative de la correction de la presbytie avec une lentille
semi-sclérale et une lentille cornéenne souple
Joanie Collin Ferland, Isabelle Croteau, Langis Michaud
22 Étude comparative de la performance fonctionnelle entre
l’implantation de lentilles intraoculaires multifocales Tecnis ZMB00
et l’ajustement en lentilles cornéennes souples Biofinity Multifocal
Marie-Ève Alarie, Karina Gilbert, Nadia Marie, Quesnel, Jean-Sébastien,
Dufour
AFFICHES DE RECHERCHE FONDAMENTALE ET APPLIQUÉE
24 L’influence du vieillissement sur l’intégration spatiale
Tania Nguyen, Nadia Wilhan,
Rémy Allard, Judith Renaud, Isabelle Legault, Jocelyn Faubert
26 Étude sur les pratiques thérapeutiques des optométristes
du Québec
Tristan Gauthier, Valérie Savoie, Pierre Forcier
28 Le test de concordance de scripts : une nouvelle méthode
d’évaluation du raisonnement clinique en optométrie
Marie-Pier Dufour, Gabrielle Lapointe, Caroline Faucher
30 Projet Pilote: État des dépistages visuels en milieu scolaire au Québec
Janie Côté, Marie-Pier Genest, Danielle de Guise, Marie-Ève Corbeil
9
Conférenciers invités
Jacob G. Sivak, Professeur émérite,
École d'optométrie de l'Université de Waterloo
10
L'importance du hasard en science: exemples de projets de
recherche fondamentale ou appliquée sur l’œil
L'histoire des sciences contient beaucoup d'exemples de découvertes majeures produites
par accident: le développement de la vaccination contre la variole par Edward Jenner,
la découverte de la pénicilline par Alexander Fleming et, plus récemment, l'invention
de l'empreinte génétique par Alec Jeffries. Qu'on l’attribue au hasard ou à la créativité,
il n’est pas possible de planifier ou de programmer la découverte scientifique. Elle
n’arrive pas automatiquement à tous les chercheurs détenant une subvention mettant l'accent sur la recherche
appliquée ou faisant partie de grandes équipes parrainées par l’industrie. La découverte est favorisée quand les
chercheurs qui travaillent dans les secteurs les plus prometteurs comptent sur leur intuition et peuvent prendre
rapidement de nouvelles directions.
Une fois sa formation d’optométriste complétée à l'Université de Montréal, Jacob Sivak a complété un
doctorat en physiologie de l'Université Cornell en 1972. Avec ses collaborateurs et étudiants diplômés, le
professeur Sivak a publié plus de 250 articles sur les composantes réfractives, les aberrations optiques et les
mécanismes accommodatifs de l'œil vertébré. Les études du laboratoire du Dr Sivak, réalisées avec de talentueux
étudiants diplômés et collègues, ont d’abord relié le développement embryonnaire du cristallin à la performance
optique et à l’accommodation du cristallin de plusieurs espèces de vertébrés, du poisson en passant par plusieurs
amphibiens. Cette approche a porté fruit dans deux directions inattendues: l'étude du rôle du cristallin dans des
modèles animaux du développement de la myopie et la mise au point d'un modèle de culture du cristallin afin
d’étudier le développement de la cataracte et tester la toxicité oculaire. Ce modèle, couplé à un système à balayage
optique, permet l’analyse de la toxicologie de substances mises en présence de cristallins provenant d’animaux
d’abattoir, offrant une alternative à l’usage d’animaux vivants. Ces nouvelles études ont créé de nouvelles
connaissances, par exemple sur la morphologie et la physiologie des organites du cristallin.
Bien que le Dr Sivak ait pris sa retraite en 2009, il fait toujours de la recherche et encadre des étudiants
diplômés à l'École d'optométrie de l'Université de Waterloo. Il a occupé une chaire de recherche industrielle
sénior du CRSNG (Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et en Génie du Canada). Ses projets sont
toujours financés par une subvention de cet organisme de recherche. Il a été directeur de l'École d'optométrie
(quatre mandats) et doyen des études supérieures à l'UW. Il a reçu les distinctions suivantes soulignant ses
recherches: le prix Fry de l'Association Américaine d'optométrie, la Médaille Proctor de l'Association pour la
recherche en vision et ophtalmologie (ARVO), la Médaille Prentice de l'Académie américaine d'optométrie et
des doctorats honorifiques de l'Université de Montréal et de l'Université de l'État de New York. Il est Fellow de
la Société royale du Canada depuis 2002 et il a reçu un prix soulignant l'excellent encadrement prodigué aux
étudiants diplômés de l'UW en 2006.
Aarlenne Khan, PhD, Professeure adjointe,
École d'optométrie de l'Université de Montréal
L'interaction entre l'attention et les mouvements
oculaires dans le cerveau normal et pathologique
Notre capacité à percevoir et à interagir avec le monde qui nous entoure est
étroitement liée à notre capacité à faire les mouvements appropriés des yeux et de
déplacer le centre de notre attention. Les mouvements oculaires dirigent la fovéa au
centre d'intérêt ou de pertinence, ce qui permet un traitement plus détaillé des objets
dans notre environnement.
De plus, l’attention améliore le traitement visuel et s’avère nécessaire pour la perception. Ainsi, les
mouvements oculaires et l'attention sont essentiels à la vision. La conférence discutera de l’interaction entre les
mouvements oculaires et l'attention dans le cerveau sain et pathologique.
Dr. Khan est professeure adjointe récemment nommée à l'École d'optométrie. Elle a fait une thèse en
cotutelle à l'Université Claude Bernard (Lyon, France) et à l'Université York (Toronto, Canada) en sciences
cognitives et psychologie. Ensuite, elle a fait deux stages post-doctoraux, le premier au Smith-Kettlewell Eye
Research Institute (San Francisco), le second au Centre des neurosciences de l'Université Queen (Kingston,
Canada).
11
12
Présentations
orales
13
Les zones de fort gradient d'orientation sont plus plastiques dans le
cortex visuel primaire du chat
Sarah Cattan, Vishal Bharmauria, Lyes Bachatene, Jeyadarshan Jeyabalaratnam,
Jérome Ribot, Chantal Milleret, Nayan Mehta, Stéphane Molotchnikoff
Université de Montréal
14
présentation
A
La plupart des neurones du cortex visuel primaire du chat répondent de manière
préférentielle à une orientation. Il a été montré (Bachatene et al, 2012) que les
neurones peuvent changer d’orientation préférée si l’on présente une même
orientation de manière prolongée (adaptation). Nous avons enregistré en
imagerie optique des cartes de l’activité neuronale avant et après une adaptation
de 12 minutes et avons tenté de corréler les changements d’orientation des
neurones avec le gradient d’orientation (ce gradient est faible lorsque des
neurones voisins ont des orientations préférées proches, et fort quand ces
orientations sont très différentes). Nous avons trouvé que plus le gradient
d’orientation est fort, plus le changement d’orientation induit par l’adaptation
est important.
Effet de la caféine sur l'acuité visuelle, la sensibilité aux contrastes
et les aberrations de l'oeil
Martin Spiro, Leonid Eselson, Jean-François Bouchard, Nicolas Fontaine
École d’optométrie, Université de Montréal
Introduction : La caféine est la substance psychoactive la plus consommée
en Amérique du Nord. Elle agit sur le système nerveux central et affecte le
métabolisme. Cependant, l’effet de la caféine sur l’acuité visuelle, la taille de la
pupille, les aberrations oculaires et la sensibilité au contraste ne sont pas connus.
Il est important de savoir si elle modifie ces paramètres de façon significative. En
effet, plusieurs patients consomment de la caféine avant leur rendez-vous chez
l'optométriste, ce qui pourrait invalider certains tests.
Méthodes et matériels : 17 sujets, âgés 18-35 ans, ont été recrutés. L’acuité
visuelle était mesurée en LogMar à l’aide de l’échelle EDTRS; la procédure était
arrêtée après 4 erreurs. La sensibilité au contraste était mesurée à l’aide de la
charte Pelli-Robson à une distance de 1m. Les aberrations de l’œil et la taille de
la pupille étaient mesurées à l’aide de l’aberromètre iTrace. Chaque sujet a assisté
à 2 séances; lors de chaque visite, les 3 variables étaient mesurées avant et 45
minutes après la prise d’un comprimé contenant soit un placebo ou 200mg de
caféine. Les différences entre les valeurs de base et caféine/placebo étaient testées
par l’analyse ANOVA sur mesures répétées.
Résultats : Toutes les variables mesurées dans cette étude soient l’acuité visuelle,
la sensibilité au contraste, les mesures des aberrations de l’œil et de la taille de la
pupille, ne sont pas modifiées de façon significative à la suite de l’ingestion de
200mg de caféine.
Conclusion : L’ingestion d’une quantité de caféine équivalente à 1-2 tasses
de café n’affecte pas de façon significative plusieurs mesures des paramètres de
l’œil et des fonctions visuelles. La capacité de résolution est inchangée par la
consommation de café. Ceci est correllé par l’absence de l’effet de la caféine sur
l’aberration totale de l’œil et sur la taille de la pupille. Cette étude montre donc
que la prise modérée de café avant un examen de réfraction ne modifie pas les
valeurs obtenues.
15
présentation
B
Impact de l’inactivation du pulvinar sur la sensibilité aux contrastes
des cellules du cortex visuel primaire
Jimmy Lai, Sébastien Thomas, Christian Casanova
École d’optométrie, Université de Montréal
16
présentation
C
The pulvinar, the largest extrageniculate thalamic visual nucleus, establishes
reciprocal connections with virtually all the visual cortical areas of the brain.
The pulvinar is thus in a strategic position to influence different levels of cortical
processing through “driver” or “modulatory” synapses. It is generally considered
that, in all species, projections from the pulvinar to the primary visual cortex
are modulatory, as they would alter decoding properties of a neuron without
changing basic receptive field properties. Results from our laboratory, based
on optical imaging also support this assumption (Soc. Neurosci. Abst. 2011.
Vanni et al.). We further investigate this issue by recordings cells in the primary
visual cortex (V1) during the reversible deactivation of the lateral posterior
(LP) - pulvinar complex in the cat model. Neurons in V1 were recorded before,
during and after the deactivation of the lateral part of the LP-pulvinar with
microinjections of gamma-aminobutyric acid. The spatiotemporal properties
of V1 receptive fields were defined by reverse correlation and basic properties
were characterized by drifting gratings. Recording and injection electrodes were
positioned to obtain thalamic and cortical receptive fields that overlap in the
visual space. Results indicate that for 41 cells tested, the response amplitude
to the optimal stimulus was reduced by a mean of 65%. No change in the
preferred orientation or direction of motion was observed. Additionally, the
receptive field spatiotemporal profiles of V1 neurons were not affected by the
inactivation of the pulvinar. The contrast response function of neurons was
modeled with the Naka-Rushton function and analysis of the effects of pulvinar
deactivation revealed at least three types of modulation based on the function
parameter predominantly affected: 24% of cells had a decrease in Rmax, 13%
had an increase in the exponential factor and 11% had a C50 increase. Our
results suggest that the pulvinar modulates activity of V1 neurons in a contrastdependent manner.
Rodent model of neonatal hypoxia-ischemia suggests potential severe
retinal injury
Suna Jung, Anna Polosa, Pierre Lachapelle, Pia Wintermark
Integrated Program in Neuroscience, McGill University
Purpose: Neonatal hypoxia-ischemia (HI) is a leading cause of childhood blindness, which
is thought to be due to brain injuries resulting from HI. However, it is probable that the
immature retina would also be susceptible to HI-induced injuries. The purpose of this
study was to determine the effects of neonatal HI on the structure and function of the
retina.
Methods: HI was induced in 10-day-old male Long-Evans rat pups by left common
carotid artery ligation followed by a 2-hour exposure to 8 % oxygen (Vannucci procedure).
Sham operated pups served as control. Flash electroretinograms (fERGs) and visual evoked
potentials (fVEPs) were obtained at postnatal days (P) 17, 22, 30 and 60 from the ipsi- and
contralateral eyes. Eyes were subsequently collected for retinal histology (P60). In a separate
cohort, multifocal ERGs (mfERGs) were obtained from both eyes at P90.
Results: HI animals were classified as mild (n=6), moderate (n=5) and severe (n=6)
subgroups based on the ERG b-wave amplitude of the ipsilateral (to carotid ligation) eyes
compared to control. In control, the ERG showed an increase in amplitude from P17
through P22 (scotopic a- and photopic b-waves) or P30 (scotopic b-wave). The scotopic
a-wave amplitude was not significantly different among groups at each age. The scotopic
and photopic b-wave amplitudes were attenuated at P17 (scotopic: by 37%, 54%, 100%;
photopic: by 28%, 78%, 99%; mild, moderate, severe HI, respectively). Interestingly
in the mild HI group, the b-wave amplitudes increased to normal values over time
whereas in moderate- and severe HI groups, the increase was only marginal. In line with
these findings, structural damage was observed primarily in the inner retinal layers. The
extent of inner retinal destruction correlated with the severity of functional impairment.
Furthermore, inner retinal damage was heterogeneous across the retina, which was also
reflected in the mfERG. Contralateral eyes showed normal fERG, mfERG and histology.
VEPs, however, showed abnormal findings when driven by either the ipsilateral or
contralateral eyes of the HI animals.
Conclusions: We demonstrated that neonatal HI causes a retinopathy (of varying severity)
that primarily affects the inner retina. Interestingly, there was an evidence of functional
recovery, especially in the mild HI group that assumed normal ERG function over time.
This may be due to the varying extent of structural damage following an HI event.
Moreover, histological and functional (mfERG) evidences suggest that there are regions of
increased susceptibility within the retina. Abnormality in the VEP driven by the normal
fellow eye is most probably due to cortical deficit. These findings suggest that visual
impairments in asphyxiated newborns may arise from the retina, brain, or combination of
both. Consequently, their retina and its function should also be monitored.
17
présentation
D
Interaction entre les cortex préfrontal et visuel chez le rongeur :
rôle du système cholinergique
Hoang Nam Nguyen, Frederic Huppé-Gourgues, Elvire Vaucher
École d’optométrie, Université de Montréal
18
présentation
E
L’attention visuelle descendante peut être décrite comme la priorisation
consciente d’un stimulus précis par rapport au reste du champ visuel. Ce
processus est contrôlé par le cortex préfrontal (PFC) qui exerce cette priorisation
en modulant la réponse des neurones du cortex visuel primaire (V1). Les
neurones cholinergiques du télencéphale basal (TB) sont aussi nécessaires aux
tâches attentionnelles et pourraient être un point de relai dans l’interaction
PFC-V1.
L’objectif de cette étude est de caractériser l’activation de V1 et des neurones
cholinergiques du TB suite à des stimulations électriques du PFC chez la souris.
Les stimulations des régions prélimbiques et infralimbique du PFC médian ont
montré une activation significative des couches II/III et V de V1 évaluée par
immunocytochimie au c-Fos et autométallographie au thallium. De plus, une
lésion des neurones cholinergiques du TB diminution de manière significative
l’activation de V1 sans toutefois l’abolir. Le TB quant à lui n’a pas été activé par
aucune stimulation du PFC.
Cette absence d’activation de TB suite à la stimulation du PFC remet en
question le rôle du TB dans l’attention visuelle descendante. Ainsi, la présente
étude suggère que TB au lieu d’être un pont fonctionnel entre le PFC et V1
serait plutôt un facilitateur.
Entraînement perceptivo-cognitif de joueurs de soccer
Thomas Romeas, Jocelyn Faubert
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Les facultés d’anticipation et de prise de décision sont cruciales pour
la performance d’un athlète de haut niveau. La science tend à montrer que ces
capacités peuvent être améliorées par l’entraînement cérébral. Le 3D-MOT (3
Dimensional Multiple Object Tracking), un exercice immersif de haut niveau
attentionnel, permet entre autre d’entraîner les athlètes au traitement de scènes
visuelles dynamiques complexes auxquelles ils sont confrontés durant la pratique
de leur sport. À ce jour, cet outil s’est révélé bénéfique sur la reconnaissance
des mouvements humains (mouvement biologique) chez des participants âgés
entraînés. La présente étude vise principalement à observer le transfert des
bénéfices d’un entraînement perceptivo-cognitif de 3D-MOT sur des tâches
liées au sport en évaluant : 1) les prises de décision de joueurs de soccer sur le
terrain; 2) l’anticipation lors de la perception de mouvements humains. Cette
étude vise également à confirmer l’expertise perceptivo-cognitive des athlètes.
Méthode : Quarante-trois joueurs de soccer universitaires (21,6 ± 2,0 ans)
ont été répartis aléatoirement en trois groupes. Le groupe expérimental a suivi
un entraînement au 3D-MOT (10 séances). Le groupe placebo s’est entraîné
à regarder des matches de soccer en 3D (10 séances). Le groupe contrôle n’a
participé à aucun programme d’entraînement particulier. Les prises de décision
ont été enregistrées sur le terrain avant et après entraînement. La perception
de mouvements humains a été évaluée après l’entraînement. Des analyses de
variances (ANOVA) à mesures répétées ont permis l’interprétation des résultats.
Résultat : D’après les résultats préliminaires, les capacités de prise de
décision sembleraient plus élevées chez le groupe expérimental ayant suivi un
entraînement au 3D-MOT. L’anticipation de la perception du mouvement
biologique semble demeurer la même à travers les groupes. Par comparaison à
des non-sportifs, les capacités perceptivo-cognitives des athlètes sont supérieures.
Conclusion : L’entraînement cérébral au suivi de scènes visuelles dynamiques
permettrait d’améliorer la prise de décision de joueurs de soccer.
19
présentation
F
Regulation de l'angiogenèse rétinienne par un nouveau récepteur du
lactate, GPR81
Ankush Madaan, Jose C. Rivera, David Hamel, Ellen Zhou, Sylvain Chemtob
CHU-Hospital Sainte Justine
20
présentation
G
Retinopathy of prematurity (ROP) is a major cause of visual impairment and
blindness in children. Vascularization is essential for development and restoration
of tissue integrity following an ischemic injury. Because vascular supply is coupled
to tissue energy consumption, a role for metabolic intermediates such as lactate
in angiogenesis is conceivable. Moreover, increase in lactate production has long
been associated with tumor angiogenesis. Given the recent identification of a
novel G-protein coupled receptor for lactate (GPR81) and our detection of high
levels of lactate in ischemic retina which precedes the aberrant neovascularization
in ROP, we investigated the propensity of lactate to regulate retinal vessel growth
via GPR81 Hypothesis: Lactate plays an important role in the development
of ischemia-induced retinal neovascularization by acting through its receptor,
GPR81. Methods: Lactate levels were measured by a colorimetric assay in retinas
of mice exposed to the ROP model of oxygen-induced retinopathy (OIR). GPR81
mRNA was analyzed by RT-PCR in the retina of mice exposed to OIR and in
Retinal cell lines. GPR81 localization was evaluated by co-immunostaining with
cell-specific markers in retinal cryosections. Pro-angiogenic response to lactate was
measured in vitro by tube formation matrigel assay, ex vivo on aortic explants and
in vivo by analyzing vascular density in retinal flatmounts of mice pups injected
intravitreally with lactate. Results: Lactate levels increased three fold in the retinas
of mice exposed to OIR conditions as compared to the control retinas. GPR81
expression was detected in mice retina and retinal cell lines, predominantly in
Muller Cells. GPR81 expression increased 4 fold in the neovascular phase of OIR.
Lactate elicited a pro-angiogenic effect, as evidenced by tube formation assay and
vascular sprouting of aortic explants, while it also induced a significant increase
(p<0.05) in the retinal vascular density upon intravitreal injections; effects of
lactate were not observed in tissues of GPR81 KO mice. mRNA expression of proangiogenic mediators like VEGF, Angiopoietin I, II increased in cells stimulated
with lactate. Pilot results on GPR81 KO show reduced retinal density in agematched mice during early retinal vascular development. Conclusions: Our results
suggest for the first time that lactate exerts pro-angiogenic effects via GPR81, and
participates in neovascularization in models of ROP. Hence, it can be surmised
that GPR81 plays an instrumental role in regulation of retinal angiogenesis and
can be a potential target to alleviate vasoproliferative retinopathies such as ROP
and others.
L’influence des boissons énergisantes sur le taux d’oxygénation
au nerf optique
Liliane Le-Ngoc, Thuy-Anh Duong, Vasile Diaconu
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Étudier l’influence des boissons énergisantes sur le taux d’oxygénation
au nerf optique chez des sujets sains.
Méthode : Quinze sujets sains et non-fumeurs âgés de 20 à 29 ans (23,8±2,7)
ont participé à cette étude. Les 15 sujets ont été testés sous 2 conditions
différentes, soient en buvant 250 ml de RedBull et en buvant 250 ml
d’eau. Le volume sanguin et le taux d’oxygénation des capillaires du nerf
optique ont été mesurés avec le On-line spectroreflectometry oxygenation
measurement in the eye (OSOME), un instrument composé d’un système
de spectroscopie multicanal jumelé à une caméra de fond d’œil. Cet appareil
permet de mesurer l’oxygénation de l’œil en temps réel avec une fiabilité de 2%.
D’autres paramètres ont également été analysés : la pression intraoculaire (PIO)
mesurée avec le iCare, un tonomètre à rebond, la pression artérielle (PA) et la
fréquence cardiaque (FC) mesurées avec un sphygmomanomètre automatique
et la saturation systémique de l’hémoglobine mesurée avec un oxymètre de
pouls. Tous ces paramètres ont été mesurés à des intervalles de 15 min :
avant l’ingestion de breuvage (mesure de référence, t-15), tout de suite après
l’ingestion de breuvage (t0), 15 (t15), 30 (t30), 45 (t45) et 60 (t60) minutes
après l’ingestion de boisson.
Résultat : Quinze minutes après l'ingestion de Red Bull, le taux d'oxygénation
du sang des capillaires au nerf optique a diminué de 8.1% et le volume sanguin
a diminué de 24% et ils sont restés plus faibles que la mesure de référence 60
minutes après l’ingestion. Le taux d’oxygénation ainsi que le volume sanguin au
nerf optique sont demeurés constants après la prise d’eau.
Discussion : Le RedBull induit une diminution du volume sanguin et du
taux d’oxygénation des capillaires du nerf optique tandis que l’eau n’a aucun
effet significatif sur ces paramètres. La boisson Red Bull induit donc un effet
vasoconstricteur sur les capillaires sanguins. Les boissons énergisantes pourraient
être néfastes pour les patients ayant une perfusion oculaire inadéquate au nerf
optique, comme les patients souffrant de glaucome ou de neuropathie optique
ischémique antérieure.
21
présentation
H
N-Arachidonoyl Dopamine mobilizes calcium via human CB1 and CB2
receptors without inhibiting adenylyl cyclase: evidence of biased
agonism toward Gq coupling
Redmond W.J.1, Cawston E.2, Breen C.2, Glass M.2, Connor M.1
ASAM, Macquarie University, Sydney, Australia.
Department of Pharmacology, University of Auckland, Auckland, New Zealand.
1
2
22
présentation
I
Purpose : Responses to cannabinoids are primarily mediated by CB1 and CB2
receptors, which couple preferentially to Gi/o G-proteins. Restricted coupling to Gs
and Gq-type G-proteins has been reported for CB1 receptors, although no agonist acts
exclusively at one G-protein subtype. Here, we explored the CB receptor signalling of
N-arachidonoyl dopamine (NADA), an endogenous CB1 agonist.
Methods : CHO or HEK293 cells expressing hCB1 or hCB2 receptors or AtT20
cells expressing rCB1 receptors were grown in 96 well microplates. Intracellular
calcium [Ca]i and membrane potential were measured using proprietry fluorescent
dyes (Molecular Devices) using a Flexstation microplate reader. Adenylyl cyclase
(AC) activity was measured using a CAMYEL reporter assay and immunofluorescent
surface receptor quantification was performed. Results are mean±s.e.m. of n=3-5
determinations.
Results : NADA did not modulate forskolin-stimulated hyperpolarization of CHOhCB1 or CHO-hCB2 cells, or affect forskolin-stimulated AC activity in HEK293
cells. NADA did not stimulate GIRK-mediated hyperpolarization of AtT20-rCB1
cells. However, NADA elevated [Ca]i in CHO-hCB1 cells (nominal pEC50 4.8±0.2,
maximum increase in fluorescence 159±24%). NADA elevated [Ca]i in CHO-hCB2
over a similar concentration range to a maximum of 155±9%. The elevations of [Ca]
by NADA were antagonized by AM251 (300nM) in CHO-hCB1 and AM630
i
(300nM) in CHO-hCB2. NADA did not affect [Ca]i in untransfected CHO cells.
The [Ca]i elicited by NADA was independent of Gi/o as it was present in pertussis
toxin-treated cells. N-oleoyl dopamine, also elicited similar calcium mobilization
in both CHO-hCB1 and CHO-hCB2 and appears to be an effective agonist for
these receptors. Pretreating the CHO hCB1 or hCB2 cells with the phospholipase C
inhibitor U73122 3 µM inhibited the [Ca]i for hCB1 and hCB2. Incubation with
thapsigargin 10 µM, a sarco/endoplasmic reticulum Ca2+ pump inhibitor, had similar
results. NADA significantly affected both [3H]-SR141716A and [3H]-CP55940
binding to hCB1 and inhibited both SR1414716A and CP55940 modulation of cell
surface hCB1 in HEK293 cells.
Conclusion : TNADA appears to be an endogenous agonist at hCB1 and hCB2,
with a signalling profile consistent with a selective Gq G-protein and phospholipase C
mediated pathway. These findings also suggest a novel coupling of the hCB2 receptor
toward Gq.
Increased expression of retinal tau in experimental glaucoma
is neurotoxic
Marius Chiasseu, Nicole Leclerc, Adriana Di Polo
CR-CHUM
Retinal ganglion cell (RGC) death is the primary cause of vision loss in
most optic neuropathies, including glaucoma. There is a high occurrence of
glaucoma amongst Alzheimer’s disease (AD) patients. Indeed, preferential loss
of large diameter RGCs has been documented in AD patients. Moreover, AD
and glaucoma share a number of pathological features such as the presence of
amyloid beta plaques and tau aggregates. In this study, we examined changes
in retinal tau expression and the effect of tau on RGC survival using an
experimental rat glaucoma model. Ocular hypertension (OHT) was induced
in rats by injection of hypertonic saline solution into an episcleral vein. Retinal
tau protein expression and phosphorylation were assessed by western blot
analysis using a panel of antibodies against phospho-specific tau epitopes as
well as total tau. The cellular localization of tau was investigated by retinal
and optic nerve immunohistochemistry using cell-specific markers. Our data
demonstrate that ocular hypertension leads to rapid accumulation of retinal tau
characterized by a complex phosphorylation profile. Both hyperphosphorylated
and hypophosphorylated forms of tau were detected in glaucomatous
retinas compared to intact controls. We show that tau accumulates within
RGCs, primarily in their dendritic compartment, soon after induction of
OHT. Importantly, tau knockdown using short interfering RNA (siRNA)
led to substantial protection of RGC soma and axons from glaucomatous
damage compared to retinas treated with a control siRNA. We conclude that
ocular hypertension glaucoma displays features of a tauopathy including
compartmental redistribution of tau, altered phosphorylation profile and
neurotoxicity, therefore targeting tau may be an interesting therapeutic approach
for glaucoma treatment.
23
présentation
J
L’École d’optométrie et le
Département d’ophtalmologie
de l’Université de Montréal
introduisaient à l’automne 2011
un programme de PhD en
Sciences de la Vision
Depuis cette date, plusieurs
étudiants se sont inscrits à ce
nouveau programme !
Ce programme permet une
spécialisation dans les options
suivantes :
»» Option Basse vision et
réadaptation visuelle
»» Option Biologie cellulaire
et moléculaire
»» Option Biologie des
maladies de la vision
»» Option Neurosciences de
la vision et psychophysique
»» Option Optique,
instrumentation et
imagerie
»» Option Sciences cliniques
et épidémiologie
Pour plus d’information communiquer
avec :
Olga Overbury, Ph.D.
Responsable du programme
(514) 343-2384
[email protected]
Affiches cycles
supérieurs
25
Le traitement du goût chez l’aveugle congénital; une étude
d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
Léa Gagnon, Ron Kupers, Maurice Ptito
École d’optométrie, Université de Montréal
26
affiche
#1
La perception du goût est hautement affectée par la vue. En absence de vision
depuis la naissance, les sujets aveugles présentent une sensibilité gustative
inférieure par rapport à des sujets contrôles voyants aux yeux bandés (Gagnon
et al., 2013), un résultat qui contraste grandement avec les sensibilités auditive,
tactile et olfactive supérieures chez l’aveugle. L’augmentation de ces sensibilités
est traditionnellement associée au recrutement du cortex visuel chez les
aveugles. Dans cette étude, nous avons examiné si une performance gustative
inférieure tel qu’observée chez l’aveugle congénital pouvait aussi être associée
avec le recrutement du cortex visuel. Grâce à de l’imagerie par résonance
magnétique fonctionnelle (IRMf ) et un paradigme évènementiel, 7 aveugles
congénitaux (AC) et 11 contrôles voyants (CV) ont évalué le plaisir (-5 à +5)
ou l’intensité (0 à 9) évoqués par des goûts (salive artificielle ainsi que sucré
et amer, chacun en deux concentrations) administrés en bouche à l’aide d’un
gustomètre. Une analyse de 2e niveau a été conduite afin de déterminer les
différences intergroupes en utilisant le contraste « GOUTS vs SALIVE ». Nos
résultats préliminaires indiquent différents modèles d’activation chez les sujets
AC et CV. Alors que les CV activent leur amygdale droite, insula antérieur
droit, gyrus postcentral gauche, gyrus angulaire droit et gyrus supramarginal
droit; les participants AC activent pour leur part leur insula bilatéral, gyrus
postcentral gauche, noyau caudé gauche, gyrus supérieur frontal bilatéral,
cortex inférieur occipital bilatéral et gyrus fusiforme. Fait intéressant, les sujets
AC activent également le complexe latéral occipital gauche (LOC/LOtv), une
région normalement impliquée dans la reconnaissance d’objets visuels et/ou
tactiles. Nos résultats montrent que bien que les AC ne possèdent pas d’avantage
sensoriel dans la perception du goût, ils recrutent leur cortex occipital pour
goûter. De plus, nos résultats ajoutent de nouveaux éléments à la multimodalité
du LOtv dans le cerveau aveugle de naissance en montrant que cette région
traite aussi l’information gustative.
Short-term Evaluation of anti-VEGF Treatment in
Diabetic Retinopathy
Caitlin Murphy, Morganne Blais-McPherson et Olga Overbury
École d’optométrie, Université de Montréal
Objective: Recently it has been shown that anti-VEGF therapy can not only
be used to treat macular degeneration, but diabetic retinopathy as well. The
purpose of this study is to retrospectively evaluate the short-term effectiveness of
intravitreal bevacizumab injections for the management of diabetic retinopathy.
Methods: Seventeen eyes from 14 patients with diabetic retinopathy received
intravitreal bevacizumab injections and completed a minimum of 12-month
follow-up. Eight eyes from 6 patients also completed a 6-month follow-up.
The Spectralis® optical coherence tomogarpher (OCT) was used to measure
retinal thickness and total macular volume (TMV) while the Early Treatment of
Diabetic Retinopathy Study (ETDRS) chart was used to evaluate best-corrected
visual acuity (BCVA). One-way analysis of variance (ANOVA) with repeated
measures was used to calculate the changes in BCVA, retinal thickness, and
TMV at 6 and 12 months.
Results: Between the 6-month to 12-month follow-up, the superior outer
retinal thickness increased from 325.125 µm to 350.875 µm (P=0.036). There
were no other statistically significant changes between retinal thickness, TMV,
or BCVA at baseline and at either 6- or 12-month follow-up.
Conclusion: These results suggests that repeated injections of intravitreal
bevacizumab may lead to a stabilization of visual acuity, retinal thickness, and
TMV in patients with diabetic retinopathy.
27
affiche
#2
GPR55 et le développement du système neurovisuel
Cherif Hosni, Anteneh Argaw, Bruno Cécyre, Jonathan Gagnon,
Alex Bouchard, Sébastien Desgent et Jean-François Bouchard
École d’optométrie, Université de Montréal
28
affiche
#3
Objectif : Le but de cette étude est d'identifier la présence de GPR55 et sa contribution
fonctionnelle, plus spécifiquement au niveau de la croissance et du guidage axonal. Nous
tenterons également d'identifier les mécanismes moléculaires par lesquels GPR55 modulent
ces effets.
Méthodes : Des explants rétiniens provenant d'embryons murins (E14-15) ont été
utilisés. Ils ont été traités à l'aide d’agonistes et d’antagonistes du récepteur GPR55 afin
de vérifier leurs effets sur la morphologie du cône de croissance. À l’aide d’une technique
d’immunobuvardage, différentes voies de signalisation ont été testées. L’effet de l'activation
ou de l'inactivation de GPR55 sur le comportement du cône de croissance a été également
évalué en temps réel à l'aide de micro-injections. In vivo, on a démontré les effets des
ligands de GPR55 sur le développement des projections rétiniennes vers les noyaux
visuels du thalamus chez l’hamster doré par des injections intraoculaires et la technique
d’immunohistochimie.
Résultats : Nous avons observé in vitro que les agonistes du récepteur GPR55 (LPI,
O1602) induisent une chimio-attraction du cône de croissance, une augmentation du
nombre de filopodes ainsi que de la croissance axonale globale. Inversement, l’antagoniste
de GPR55 (cannabidiol) diminue la longueur des projections des explants rétiniens et du
nombre de filopodes et induit une chimio-répulsion du cône de croissance. Les effets de
ces agents pharmacologiques sont uniquement médiés par le récepteur GPR55. En effet,
lorsqu’utilisés chez la souris transgénique dont le gène codant pour le récepteur GPR55
a été délété (gpr55‐/‐), aucun effet sur la morphologie du cône de croissance ainsi que sur
la croissance n’a été observé. Les résultats des tests de microinjections et de microscopie
en temps réel confirment l’attraction des cônes de croissance en présence de LPI et leur
répulsion en présence du cannabidiol. Nos résultats démontrent que l'action du GPR55
est médiée par la voie de Erk½. Les effets observés in vivo, soit une augmentation de la
croissance et de la densité des axones chez les hamsters traités avec LPI et une diminution
suite au traitement avec le cannabidiol suggèrent que GPR55 peut jouer un rôle important
dans le developpement du système neurovisuel.
Conclusions : Le recépteur GPR55 est présent au niveau du système nerveux visuel lors
du développement. Son action module de façon importante le guidage axonal et la
croissance. Ses effets sont médiés par la voie ERK½ et il peut modifier la navigation des
projections rétiniennes in vivo. Ces observations soulignent l’important rôle joué par ce
récepteur au cours de la formation du système nerveux central. L’identification de GPR55
comme cible pharmacologique pourrait s'avérer très importante pour le développement de
stratégies visant le traitement de pathologie majeure telle la cécité d’origine
Imagerie optique fonctionelle des signaux intrinsèques
dans la rétine
Azadeh Naderian, Laurent Bussières, Sébastien Thomas, Frédéric Lesage,
Christian Casanova
École d’optométrie, Université de Montréal
Purpose: Imaging techniques are used to investigate the physiology of the retina
and to detect retinal diseases. Optical imaging of retinal intrinsic signals (RIS) is
a relatively new method that measures changes in light reflectance of the retina
that occur following visual stimulation. The exact physiological mechanisms
behind RIS remain to be determined. Thus, the aim of this study is to examine the
characteristics of RIS as a function of stimulation conditions and to determine the
cellular origin of these signals.
Methods: Experiments were performed on anesthetized rabbits in scotopic
condition. Optical imaging of retinal intrinsic signals was performed using a
fundus camera capturing the reflected light from the retina, illuminated by near
infrared light (750 nm). Electroretinograms (ERGs) were concurrently recorded.
The activity-dependency of RIS was evaluated by observing the effects of stimulus
intensity on intrinsic responses amplitude and by comparing the RIS responses
with the ERG a- and b-waves. Retinal stimulation consisted of a diffuse flash of
green light (546 nm). The cellular origin of RIS was studied by blocking different
cell types of the retina by injecting intra-vitreously various pharmacological agents
(aspartate, TTX, APB and PDA).
Results: Strong correlations were found between RIS amplitude and stimulus
intensity (r2=0,879) as well as with the ERG b-wave (r2=0,977). No RIS were
observed when the photoreceptors’ activity was isolated with aspartate, suggesting
that photoreceptors are not the source of of RIS. A small but significant decrease
(20%, n=16) in RIS amplitude was observed when the voltage-sensitive sodium
channels were blocked by TTX, suggesting a partial role for ganglion cells activity
in RIS. Following TTX injections, the administration of bipolar cells blockers
(PDA and APB) affected the RIS amplitude in a dose-dependent manner (20%
decrease for a concentration of 2 mM of APB and a total disappearance for 10
mM).
Conclusions: Our results indicate that: 1) The RIS are dynamic signals that can
reflect the various levels of retinal activity. 2) Photoreceptors do not contribute to
the genesis of RIS. Rather, our data suggest that in rabbits, optical signals originate
from the inner retina with a strong contribution of bipolar cells.
29
affiche
#4
Suppression of pro-inflammatory gene expression by PPARy activation
and B1 receptor antagonism in the retina of type 2 diabetic mice
Menakshi Bhat, El Akoum S, Couture R and Vaucher E
École d’optométrie, Université de Montréal
30
affiche
#5
Diabetes resulting from hyperglycemia induces pathologic proliferation
and microcirculatory dysfunctions due to oxidative stress leading to endothelial
dysfunction, failure of the blood-retinal barrier and angiogenesis. In this study,
diabetes was induced in C57Bl/6 mice feeding high fat animal diet (HFD) for 20
weeks while control mice were feed a standard diet (SD). The aim was to investigate
whether a 2-week treatment with ciglitazone (1.6 µg/g/d s.c.), an antidiabetic agent
of the family of thiazolidinediones (TZD and PPARy agonist), and SSR240612
(B1R antagonist, 10 µg/g/d s.c.) given alone or together could reduce retinal vascular
complications by assessing the expression of key genes involved in the pathogenesis
of diabetic retinopathy. Retinal RNA was extracted and utilized for cDNA synthesis
followed by qRT-PCR where mRNA expression levels were compared as a ratio with
the expression level of the reference gene Cyclophilin-A. Kinin B1 and B2 receptors
known to increase plasma extravasation and oxidative stress in diabetic retinopathy
were considerably upregulated in the retina of HFD-diabetic mice but were found
to be significantly normalized with TZD and SSR treatment given individually or in
combination. Similarly, diabetic retina displayed upregulation of the mRNA expression
of vascular endothelial growth factor (VEGF) and receptor (VEGFR-2), which play a
critical role in neovascularization and angiogenesis. Here we found that TZD treatment
group significantly inhibited the expression of VEGF along with VEGFR-2, suggesting
that the stimulation of PPARy may exert potent anti-angiogenic and anti-proliferative
activity. The combined treatment of TZD and SSR revealed similar inhibitory effects
on VEGF and VEGFR-2 expression. The activation of NF-kB plays an important role
in the early development of diabetic retinopathy and has been reported to enhance the
expression of pro-inflammatory genes. NF-kB mRNA level was significantly increased
in retina of diabetic mice, which corroborated the overexpression of endothelial nitric
oxide synthase (eNOS) and inducible nitric oxide synthase (iNOS) isoforms. The
increased mRNA levels of both iNOS and NF-kB were inhibited by TZD and SSR
treatments resulting in protection of NO-mediated leukostasis and blood-retinal barrier
breakdown. In contrast, the expression of eNOS, which is believed to play a protective
vascular function, was not affected by either treatment. None of the over-mentioned
treatments affected gene expression in the retina of control mice. Hence, the data
suggest that TZD and SSR can modulate the development of vascular dysfunction and
can be used as an effective therapeutic strategy with potential anti-angiogenic and antiproliferative effect in diabetic retinopathy.
Expression rétinienne des enzymes endocannabinoïdes diacylglycérol
lipase α (DAGLα) et monoacylglycérol lipase (MGL) lors du
développement du rat
Bruno Cécyre, Marjorie Monette, Liza Beudjekian, Sébastien Thomas,
Christian Casanova, Jean-François Bouchard
École d’optométrie, Université de Montréal
Au cours des dernières années, un intérêt grandissant concernant les rôles
physiologiques des endocannabinoïdes (eCBs) a été observé. Des études montrent
entre autre que l’exposition aux cannabinoïdes au cours du développement
produit des altérations neurofonctionnelles. La rétine de rongeur constitue
un excellent modèle afin d’étudier leurs effets sur le développement du SNC.
Elle contient des types cellulaires bien identifiés exprimant les récepteurs aux
cannabinoïdes et possède une chronologie développementale clairement établie.
Peu d’études se sont attardées aux enzymes synthétisant ou dégradant les ligands
endogènes des récepteurs cannabinoïdes. Pourtant, comme les eCBs ne sont pas
emmagasinés mais plutôt synthétisés sur demande, les enzymes impliquées dans
leur synthèse et leur dégradation jouent un rôle primordial dans la régulation de
leurs effets.
Dans cette étude, nous avons examiné le patron d’expression développemental
des enzymes responsables de la synthèse (DAGLα) et de la dégradation
(MGL) du principal eCB, le 2-arachidonoylglycerol (2-AG). Des comarquages
immunohistochimiques ont été réalisés sur des coupes de rétine de rats afin
d’identifier les enzymes DAGLα et MGL ainsi que les marqueurs des différents
types cellulaires de la rétine. Des immunobuvardages ont permis de comparer les
taux des enzymes DAGLα et MGL présents dans la rétine lors de chaque étape
développementale.
Nos résultats indiquent que le patron d’expression temporel des deux enzymes
est distinct : DAGLα est exprimée constamment au cours de développement,
tandis que MGL n’est exprimée qu’à partir du 7ème jour postnal environ et
cette expression augmente jusqu’à l’âge adulte. L’enzyme DAGLα est fortement
exprimée dans toutes les cellules neuronales de la rétine, et ce tout au long du
développement postnatal. De plus, MGL est exprimée de manière transitoire dans
les cellules horizontales, bipolaires, amacrines et ganglionnaires. Ces découvertes
suggèrent que la quantité de 2-AG rétinien varie au cours du développement
postanatal, ce qui laisse croire qu’il pourrait être impliqué dans différents
processus développementaux.
31
affiche
#6
Differential expression of cannabinoid receptors CB1 and CB2 in the
retina of vervet monkeys
Joseph Bouskila, Pasha Javadi, Christian Casanova, Maurice Ptito et JeanFrançois Bouchard
École d’optométrie, Université de Montréal
32
affiche
#7
Purpose: The presence of the cannabinoid receptor 1 (CB1R) has been largely
documented in the rodent and primate retinas in recent years. There is however
some controversy concerning the presence of cannabinoid receptor 2 (CB2R;
first considered to be the peripheral cannabinoid receptor) within the central
nervous system. Only recently, CB2R has been found in the rodent retina.
Certainly, the involvement of both cannabinoid receptors in cannabis-like effects
seems to support the presence of CB2R in the retina. The aim of this study was
twofold: 1) to characterize the distribution patterns of CB2R in the monkey
retina and compare this distribution to that previously reported for CB1R and
2) to solve the controversy on the presence of CB2R in the neural component of
the retina.
Methods: We therefore thoroughly examined the cellular localization of CB2R
in the vervet monkey (Chlorocebus sabeus) retina, using confocal microscopy.
Results: Our results demonstrate that CB2R, as CB1R, is present throughout
the retinal layers with however striking dissimilarities. Double labelling of CB2R
and glutamine synthetase shows that CB2R is restricted to Müller cell processes,
extending from the internal limiting membrane with very low staining, to the
external limiting membrane with heavy labelling. Furthermore, double labeling
of CB2R and retinal markers allowed us to exclude possible CB2R expression in
retinal neurons.
Conclusion: We conclude that CB2R is indeed present in the retina exclusively
in the retinal glia whereas CB1R is expressed mainly in the neuro-retina. These
results extend our knowledge on the expression and distribution of cannabinoid
receptors in the monkey retina, although further experiments are still needed
in order to clarify their role in retinal functions. CB2R may represent an
interesting therapeutic target for the treatment of retinal diseases.
Endocannabinoid system throughout the dorsal lateral geniculate
nucleus of non-human primates
Pasha Javadi, Joseph Bouskila, Christian Casanova,
Jean-François Bouchard, Maurice Ptito
École d’optométrie, Université de Montréal
The endocannabinoid system mainly consists of cannabinoid receptors 1 (CB1R)
and 2 (CB2R), their endogenous ligands, endocannabinoids (eCBs), and
enzymes responsible for the synthesis and degradation of these ligands. ECBs are
synthesized “on demand” by catalyzing the release of N-acylethanolamine (NAE)
from N-acylphosphatidylethanolamine (NAPE) by specific enzymes, such as N-acyl
phosphatidylethanolamine phospholipase D (NAPE-PLD). The eCBs are not
accumulated into synaptic vesicles and are rather degraded rapidly by specific enzymes,
particularly fatty acid amide hydrolase (FAAH). The localization and function of
the molecular components of the eCB system in the CNS has been the subject of
recent research. The CB1R is found primarily in the hippocampus, the associative
cortex, cerebellum and basal ganglia. eCB system also appears to be involved in CNS
development by modulating axon growth and guidance. Despite recent progress in
the field of cannabinoids and vision, the specific role of this system is not totally
understood. Some studies dating from 1970 indicate that cannabis could affect several
visual functions, such as photosensitivity, intraocular pressure, visual acuity, tracking
of moving objects, color vision, and stereoscopic vision. These visual manifestations
have been linked to the presence of CB1R and CB2R in the adult visual system. The
distribution of CB1R and enzyme of degradation FAAH of the ligand of these receptors
in rat andmonkey retina has been well characterized.
The main objective of this study is to investigate the expression and localization of the
eCB system beyond the retina in the dorsal lateral geniculate nucleus (dLGN) using
classic immunohistochemistry (3, 3'-diaminobenzidine (DAB) and fluorescent (double
labeling) methods on the vervet monkey brain.
Our results show that CB1R is expressed throughout the dLGN with higher abundance
in the magnocellular layers. The same pattern is observed for the degradation
enzyme, FAAH. However, NAPE-PLD, synthesis enzyme, is expressed homogenously
throughout the LGN with no preferences for any of the layers. Moreover, the eCB
system is absent in the koniocellular layers.
The abundance of the CB1R, FAAH and NAPE-PLD in the dLGN and their pattern
of expression in different layers raise the hypothesis of their role in visual function
especially the sensitivity in movement perception. These findings open novel doors
to understand the effect of cannabinoid on vision that can lead us towards novel
therapeutic or toxic outcomes of the cannabinoids.
33
affiche
#8
Enucleation and anophthalmia alter the topography of subcortical
projections of the primary visual cortex
Marie-Eve Laramée, Gilles Bronchti, Denis Boire
Université du Québec à Trois-Rivières
34
affiche
#9
Cortical areas have reciprocal topographic connections with thalamic nuclei.
Both corticothalamic and thalamocortical projections exhibit an initial gross
topographic organisation that is established by molecular guidance cues. Further
refinement is achieved by activity related mechanisms. The thalamocortical
projection from the lateral geniculate to the visual cortex is initially quite diffuse
and is refined during the first postnatal week. The superior colliculus receives
topographic projections from the retina but also a congruent topographic
projection from the visual cortex. There is evidence that spontaneous retinal
activity directs convergence of retinal and cortical projections to the superior
colliculus. Both retinal projections and prenatal spontaneous patterned activity
might be contributing factors for the normal topographic organization of
corticothalamic and corticotectal projections.
Methods: The topography of corticothalamic projections to the lateral
geniculate (LGN) and lateroposterior (LP) nuclei and of the corticotectal
projection was studied in intact and enucleated C57Bl6 mice and in ZRDCT
anophthalmic mice. Two anterograde tracers were injected in the primary visual
cortex of intact and blind mice. BDA was injected in the anterior and Phal in
the posterior visual cortex. Tracers were visualized with two fluorescent probes.
Results: There was a greater overlap and extent of labelling in the anophthalmic
mice than in the enucleated mice. The corticothalamic projections to the LGN
and LP were more focused in the intact than in the blind mice. Similarly the
corticotectal projection was more dispersed in the anophthalmic than in the
enucleated mice.
Conclusion: This suggests that retinal projections and prenatal spontaneous
patterned activity are required for the refinement of corticothalamic and of
corticotectal topographic projections.
Neuriotgenesis, synaptic transmission and metabolism pathways
are affected in the occipital areas of enucleated and
anophthalmic mice
Marie-Eve Laramée, Tjing-Tjing Hu, Gilles Bronchti, Denis Boire and
Lutgarde Arckens
Université du Québec à Trois-Rivières
Occipital areas of visually deprived animals are activated by non-visual stimuli and the
extent of this cross-modal activation depends on the age at the onset of blindness. In mice
binocularly enucleated at birth, the lateral (V2L) and medial (V2M) secondary visual areas
are activated by auditory stimuli, whereas V2M and the primary visual cortex (V1) are
activated in congenitally anophthalmic mice (Chabot et al. 2007). Changes in non-visual
corticocortical (Charbonneau et al. 2012) or subcortical (Piché et al. 2004) inputs to V1
were observed but they could not fully explain the pattern of activity found in blind mice.
Other anatomical, biochemical or cellular mechanisms could be involved and still have to
be tested.
To identify the most likely molecular mechanisms involved in cross modal plasticity, a
2D-DIGE screen was set up for the comparison of the V1-V2M-V2L proteomes from
anophthalmic, enucleated and intact C57BL/6xZRDCT/AN hybrid mice. Ingenuity
pathway analysis (IPA software) was performed to identify potential signalling mechanisms
and key proteins. Western immunoblotting was also performed to validate and further
investigate potential pathways.
The expression of 36 proteins was affected in blind mice and their modulation was
correlated between anophthalmic and enucleated mice. Most changes were found in
V1 (19 identified proteins). In this area, enucleated mice seemed to be more affected
than anophthalmic mice, while it was the opposite in V2M and V2L. The expression
of collapsin response mediator protein 2, α-internexin, profiling 1, capping protein,
and ARP2/3 complex, which are all involved in neuritogenesis, was modulated in blind
mice. This suggests axonal and/or dendritic reorganizations in occipital areas after visual
deprivation. Syntaxin binding protein 1 and glutamine synthetase were upregulated in
V1, suggesting an increase in glutamate neurotransmission in blind mice. Other proteins
involved in metabolic processes were also identified.
The changes observed in visual areas of enucleated and anophthalmic mice are consistent
with previous evidence and suggest that cross-modal activation of visual areas limit changes
in protein expression. Proteins involved in neuritogenesis might promote spine dynamics
and axon branching in blind mice, in addition to the development of new non-visually
driven synapses. Pre-existent non-visual synapses could also be potentiated in V1 by
proteins involved in synaptic transmission, possibly through an increase in glutamatergic
transmission. However, these mechanisms might not be sufficient to completely regain
normal activity levels as the metabolic activity remains lower in blind mice.
35
affiche
# 10
Étude des propriétés anatomo-fonctionnelles du cortex visuel
primaire des souris D2R KO
Bruno O. F. de Souza, Sébastien Thomas, Martin Beaulieu, Christian Casanova
École d’optométrie, Université de Montréal
36
affiche
# 11
In the retina, dopamine plays a critical role in the modulation of visual
information through the activation of D1 and D2-like receptors. Interestingly,
D2 receptors are also found in the primary visual cortex (V1) where their
function is unknown. In this study, we evaluate the impact of D2 receptor
deletion (D2-KO) on the structure and visual processing of mouse V1 using
optical imaging of intrinsic signals. Data from adult D2-KO mice (n=12) and
their wild-type (WT) littermates (n=9) were compared. Continuous visual
stimulation and frequency-based analysis were used to obtain retinotopic
maps and to calculate V1 shape, surface, ocular dominance and scatter.
Sinusoidal gratings of varying spatial frequency (SF) and contrast values were
used to evaluate population SF selectivity and contrast response function. No
abnormalities were observed in D2-KO retinotopic maps and no difference
was observed between the various parameters calculated from the maps.
Furthermore, no difference in the contrast response function was observed
between the 2 groups. However, the optimal SF was higher for D2-KO mice
when compared to the WT group (0.031 cpd ± 0.002 vs. 0.023 cpd ± 0.002,
p<0.05, Student’s t-test), consistent with a rightward shift of the SF selectivity
curve and higher SF selectivity cut-off (0.138 cpd ± 0.010 in D2-KO vs.
0.094 cpd ± 0.010 WT, p<0.01, Student’s t-test). Our results suggest that
D2 receptors do not contribute to the structure and connectivity of V1 but
may modulate response properties such as spatial frequency selectivity of the
comprising neurons.
Visual and auditory impairments following postnatal hyperoxia in rats
Xiaojuan Yang, Alexander S. Lachapelle, Hamed Humayid Mohammed
Al-Aamri, Yoolhoo Lucas Ahn, Samaneh Chaychi, Suna Jung, Sylvain Chemtob,
Pierre Lachapelle
Department of Ophthalmology, Montreal Children’s Hospital, Montreal, Canada
Purpose: Severe visual and auditory impairments are often reported in preterm
human infants. We compared the severity of both sequels using our rodent
model of postnatal hyperoxia (EH).
Methods: Newborn Sprague-Dawley rats(n=17) were exposed to hyperoxia
(80% O2 for 22.5 hours/ day with three 0.5 hour interruption at 21% O2)
from birth (P0) to postnatal day 14 (P14), following which they were returned
to normoxia (21%O2). Control pups maintained in normoxic condition
throughout. Electroretinogram (ERG), Visual Evoked Potential (VEP), Auditory
Brainstem Evoked Response (ABR) and Auditory Middle Response (AMR) were
recorded at P22, P26, P30 and P60, respectively.
Results: Scotopic ERGs of EH rats had decreased response from 60% of normal
at age P22 to 40 % of normal at age P60, compared to 40% and 25% for the
photopic response. At P60 the amplitude of the VEP was 80% of control.
ABR tests revealed different degrees of injuries in exposed rats up to P30, the
most severely affected showing less than 1% of normal function as shown with
significantly higher thresholds and extremely lower amplitudes of Peak II-V.
Remaining rats had values similar to control. However, by P60, all rats showed
consistent hearing loss (about 5.6% control).
Conclusions: For the first time, this work demonstrated that postnatal exposure
to hyperoxia in rats can lead to visual and hearing impairments. Long-term
studies are needed to give some insight to these consequences in the later life.
Understanding the mechanisms underlying these phenomenonscan definitely
help to avoid possible consequences in preterm infants.
37
affiche
# 12
A ME R
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Comment devenir
membre de l’American
Academy of Optometry ?
TOMETRY
À la fois organisme prestigieux et société savante, l’American Academy of
Optometry (AAO) a été fondée en 1922. Ses objectifs étaient de favoriser
l’éducation et d’élever les standards de la pratique optométrique dans un
monde changeant où l’optométrie venait au monde. Fidèle à ses principes
fondateurs, elle a toujours pour but de maintenir et de promouvoir
l’excellence dans le domaine de la pratique optométrique. Consciente
que cette excellence est indissociable des progrès amenés par la recherche
scientifique, l’AAO (www.aaopt.org) fournit dans le cadre de son congrès
annuel un environnement propice à l’éclosion de la recherche et à la
diffusion des connaissances dans le domaine de la science de la vision et
des sciences cliniques. Les étudiants ainsi que les nouveaux gradués sont
conviés à devenir membres de cette organisation.
Etty Bitton, OD, MSc, FAAO
École d’optométrie, Université de Montréal
Affiches
premier cycle
39
Précision de l'évaluation du ratio excavation-papille
David Brouillard, Patrick Lessard, Vasile Diaconu
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Quantifier l’erreur réelle et la variabilité intra et inter individu lors de
l’évaluation du ratio excavation-papille (ratio C/D). Secondairement, cette étude
cherche à évaluer la pertinence d’utiliser ce ratio.
40
affiche
# 13
Méthode : Des nerfs optiques schématisés sous forme d’ellipses représentant le
pourtour du nerf et l’excavation sont présentés aux sujets sur des petites fiches.
Les ellipses sont de formes variées dans le but d’avoir 15 nerfs optiques avec
des combinaisons de ratios horizontaux et verticaux différents. Le sujet se voit
présenter les 15 nerfs à 5 reprises dans un ordre aléatoire et doit évaluer le ratio
C/D.
Résultats : L’erreur réelle moyenne est de 0.05-0.06. Les C/D sont le plus
souvent sous-estimés. La variabilité intra-sujet moyenne est autour de 12.5%
pour les étudiants et autour de 9.9% pour les cliniciens. La variabilité inter-sujet
moyenne entre étudiants est autour de 11.5% chez les étudiants alors qu’elle est
autour de 13.5% entre cliniciens.
Discussion : L’erreur réelle du C/D fait en sorte qu’une différence de 0.1 peut
exister sans qu’un des deux évaluateurs soient dans l’erreur. L’expérience semble
améliorer très légèrement la consistance des mesures pour un optométriste mais
n’améliore pas la consistance entre 2 optométristes. Les quelques cliniciens
très expérimentés (> 5 an d’expérience) ont étés les plus consistants dans leur
mesures. Donc, l’expérience fera que la découverte d’une papille glaucomateuse
par observation de la croissance de l’excavation par la même personne sera un
peu plus précise à mesure que l’expérience augmente. Par contre, il faut noter
que les optométristes sous-estiment beaucoup les C/D dès qu’ils excèdent 0.5 de
sorte que la découverte d’une papille glaucomateuse par première observation est
moins bonne si effectuée par un clinicien que par un étudiant.
Conclusion : Il est pertinent d’utiliser le C/D cliniquement pour évaluer une
papille mais il faut être prudent dans l’interprétation de ses valeurs, surtout
en comparant avec d’autres optométristes. Le mieux est encore le suivi de
l’évolution de la papille par le même optométriste.
Comparaison de l’angle cornéo-scléral entre les Asiatiques
et les Caucasiens
Annie Andrews, Oi I Kuok, Langis Michaud
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Malgré l’utilisation répandue des lentilles sclérales au cours des
dernières années, les structures du segment antérieur au-delà de la cornée sont
peu étudiées. Cette étude vise à comparer certains paramètres anatomiques du
segment antérieur oculaire, notamment l’angle cornéo-scléral, chez les Asiatiques
et les Caucasiens.
41
Méthode : 26 sujets, dont 13 Caucasiens (groupe A) et 13 Asiatiques (groupe
B), agés entre 21 et 36 ans ont participé à l'étude. L'angle cornéo-scléral nasal
et temporal de chaque sujet ont été mésurés avec l'OCT Visante. Les données
mesurées du groupe A et B ont ensuite été comparées en utilisant la méthode de
test T pour échantillons appareillés.
affiche
# 14
Résultat : Les groupes A et B sont relativement homogènes. Le groupe B
comporte une cornée légèrement plus grande et plus cambrée que le groupe A.
À 10 mm de corde, l’angle cornéo-scléral en nasal (groupe A : 33,6° (+2,2) et
groupe B : 32,8 (+2,4)) est supérieur à l’angle temporal (groupe A : 32,6° (+1,9)
et groupe B : 31,6° (+2,6). Toutefois, cette différence n’est pas statistiquement
significative et elle est présente dans les deux groupes. À 15 mm de corde, l’angle
nasal (groupe A : 36,8 (+3,0) et groupe B : 37,6 (+2,4)) est significativement
inférieur à l’angle temporal (groupe A : 38,6 (+2,6) et groupe B : 39,5 (+2,1)).
Cette différence entre l’angle nasal (groupe A : 35,7 (+3,6) et groupe B : 34,6
(+4,3) et l’angle temporal (groupe A : 42,8 (+3,0) et groupe B : 41,0 (+2,2))
augmente à 20 mm de corde. De plus, cette différence est similaire dans les 2
groupes.
Discussion : Contrairement à nos hypothèses initiales, il n’y a pas de différences
significatives au niveau de l’angle cornéo-sclèral entre les Asiatiques (A) et les
Caucasiens (B), et ce peu importe la distance de corde (10,15 ou 20mm).Les
mêmes différences entre les côtés nasal et temporal s’observent autant dans
le groupe A que dans le groupe B. Cette étude démontre que les différences
au niveau de l'angle cornéo-sclérale entre les Asiatiques et les Caucasiens sont
non significatives. Ceci suggère que la race a peu d'impact sur l'ajustement des
lentilles de grand diamètre. Source de financement. OCT Visante par Zeiss.
Étude comparative entre une lentille cornéenne souple et une
lentille perméable au gaz (PAG), mini-sclérale,
chez une population de sportifs.
Caissie Mélanie, Doucet Chantal, Langis Michaud, Marie-Ève Corbeil
École d’optométrie, Université de Montréal
42
affiche
# 15
Objectif : Comparer la qualité de la vision des lentilles cornéennes en comfilcon
A avec les lentilles mini-sclérales PAG chez les sujets sportifs lors d’une activité
extérieure; comparer le confort et la facilité de manipulation entre les deux
différentes lentilles.
Méthode : Les deux types de lentilles ont été adaptés selon les recommandations
du manufacturier. Les tests cliniques effectués visent à valider les critères
d’inclusion (réfraction, topographie cornéenne) et le comportement clinique des
lentilles. Dans ce cas, les tests effectués comprennent la mesure des aberrations
d’ordre supérieur (Itrace, Clarion Technology, USA), la sensibilité aux contrastes
(échelle Pelli-Robson) et un examen de la santé oculaire à la lampe à fente. Les
résultats obtenus avec chaque lentille sont comparés après 2 semaines de port. Le
confort, la facilité d’entretien et de manipulation et la vision subjective ont été
évalués par un questionnaire.
Résultats : Il n’existe pas de différence significative entre les deux modes de port
au niveau du confort initial, de l’acuité visuelle objective, de l’entretien et de la
manipulation. Toutefois, le confort à la fin du port est significativement meilleur
avec les lentilles PAG (p=0.04). Ces lentilles sont également associées à une
meilleure acuité visuelle subjective et à un meilleur confort en fin de journée par
rapport aux souples. C’est pourquoi 71% des sujets recommanderaient les minisclérales à d’autres personnes. Cependant, la difficulté de manipulation explique
que seulement 36% des sujets ont choisi de demeurer en lentilles PAG à la fin
de l’étude.
Conclusion : Les lentilles mini-sclérales constituent une alternative bien
acceptée par rapport aux lentilles souples chez les sportifs. Ces lentilles procurent
une meilleure acuité visuelle et un confort accru en fin de journée. Cependant,
malgré ces avantages, la manipulation plus exigeante peut limiter leur utilisation.
Valeurs comparatives de pression intraoculaire aux tonomètres
Goldmann, Tonopen et Ocular Response Analyser en cornée centrale
et périphérique chez des sujets avec Kératocône
Sarah Khazem, Sandy Assio, Pierre Forcier
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Comparer la pression intraoculaire (PIO) mesurée au centre et
en périphérique de la cornée, à l'aide de trois méthodes différentes, chez des
patients présentant un kératocône, ainsi que chez un groupe contrôle ayant
une cornée saine. Les trois instruments de mesure à comparer sont : tonomètre
Goldmann, le tonopen et l’Ocular Response Analyser (ORA).
Méthode : Un groupe contrôle de 20 sujets sains et un groupe de 10 sujets
atteint de kératocônes ont été recrutés. Une topographie Orbscan a été effectuée
sur chaque sujet afin de déterminer la pachymétrie en chaque point de la
cornée. Le tonopen permet de mesurer la PIO à différents endroits de la cornée.
Une analyse de type Anova a été utilisée pour comparer les résultats selon les
tonomètres et selon la localisation cornéenne.
Résultats : SLes techniques de tonométrie comparées lors de cette
expérimentation donnent des mesures de PIO statistiquement différentes, que
ce soit pour le groupe kératocône ou même pour le groupe contrôle. L’épaisseur
cornéenne étant toujours plus mince en centrale qu’en périphérique, les valeurs
de PIO présentent une plus grande variabilité en position centrale. De plus, la
position sur la cornée où la mesure est effectuée modifie significativement la
valeur de la PIO. La compensation de la pression intraoculaire en fonction de la
pachymétrie ne devrait, en aucun cas, être effectuée pour des mesures de PIO en
dehors de l’axe central de la cornée.
Conclusion : La compensation de la PIO en fonction de la pachymétrie
uniquement ne suffit pas, il faut tenir compte des propriétés biomécaniques du
tissu cornéen, qui varient du centre vers la périphérie de la cornée. Il est difficile
de déterminer la valeur exacte de la PIO chez un patient avec kératocône. Afin
de pouvoir comparer les mesures d’un examen à l’autre, il faut utiliser le même
instrument, et la mesure doit être prise idéalement en cornée centrale.
43
affiche
# 16
Étude comparative de deux modalités de port sur la sécheresse
oculaire occasionnée en fin de journée par les lentilles cornéennes
Justine Tremblay, Sandrine Malaison-Tremblay, Langis Michaud
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Comparer deux stratégies différentes visant à soulager des sujets
souffrant de sécheresse oculaire induite par les lentilles cornéennes.
44
affiche
# 17
Méthodes : Quatorze sujets porteurs de lentilles cornéennes en port quotidien
ont été recrutés à la Clinique Universitaire de la vision. Les sujets ont été
divisés en deux groupes égaux (groupe A et B), chacun de ceux-ci appliquant
une stratégie différente. Les sujets du groupe A ont été réadaptés en lentilles
cornéennes jetables au jour Etafilcon A (Johnson & Johnson Vision Care,
Jacksonville, FL). Les sujets du groupe B se sont vus remettre une lentille neuve
telle que celles portées mais en remplaçant leur solution d’entretien habituelle
par une solution de peroxyde d’hydrogène (Ciba Vision, Duluth, GA).
L’effet des stratégies appliquées a été mesuré à l’aide d’un questionnaire validé
(CLDEQ-8) aux rencontres initiale et finale. Les sujets devaient également
répondre à un questionnaire subjectif. Au plan clinique, les acuités visuelles en
haut et bas contraste et le bris lacrymal (TBUT) ont été mesurés lors des deux
visites.
Résultats : Dans le groupe A, l’acuité visuelle en haut contraste s’est améliorée
pour 40% des sujets et celle en bas contraste est meilleure chez 60% des
sujets. La moyenne du TBUT a augmenté de 0,70 seconde, les résultats
du questionnaire CLDEQ-8 se sont améliorés de 5,20 points et ceux du
questionnaire subjectif de 4,80 points. Pour le groupe B, 50% des sujets ont
vu leur acuité visuelle améliorée en haut et bas contraste. Pour ce groupe, le
TBUT a diminué d’une moyenne de 1,67 seconde, les résultats du questionnaire
CLDEQ-8 se sont améliorés de 6,17 points et ceux du questionnaire subjectif de
1,67 point.
Conclusion : L’acuité visuelle à bas contraste et les symptômes subjectifs de
sécheresse s’améliorent davantage avec les lentilles à usage unique. La fréquence
et sévérité des symptômes sont plus diminuées et l’acuité en haut contraste est
meilleure avec le peroxyde d’hydrogène. Le TBUT est réduit avec le peroxyde
d’hydrogène, mais augmenté avec les lentilles à usage unique.
Comparaison de trois échelles d’acuité visuelle au près chez des
amblyopes âgés de 4 à 8 ans
Maude Guérette, Marjolaine Plourde, Marie-Ève Corbeil, Danielle De Guise
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Comparer trois échelles d’acuité visuelle (AV) au près, optotypes
d’Allen, Lea Symbols Near Vision Card (Lea) et Lea Symbols Massachusetts Near
Vision Screener (LeaM) afin de déterminer l’échelle la plus sensible pour détecter
l’amblyopie chez les enfants.
Méthode : L’AV au loin (VL) a été mesurée avec l’échelle Lea Symbols
Massachusetts (#257000) chez 18 sujets avec amblyopie unilatérale, âgés entre
4 et 8 ans. L’AV en vision de près (VP) a été mesurée à l’aide des trois échelles,
présentées en ordre contrebalancé, en commençant par l’œil sain. Les moyennes
des AV en logMar de l’œil amblyope ont été comparées entre elles à l’aide d’un
test T pour échantillons appariés (p < 0,05). Afin de déterminer la sensibilité
de chacune des échelles, la différence d’AV œil sain-œil amblyope a été calculée.
Les moyennes des écarts d’AV pour chacune des échelles ont été comparées.
Finalement, la moyenne de l’écart œil sain-œil amblyope en VL a été comparée à
celle de la charte équivalente en VP, la LeaM
Résultats : L’AV de l’œil amblyope mesurée avec l’échelle de Lea est
significativement plus faible qu’avec les deux autres échelles (p<.05). Pour ce
qui est de l’écart œil sain-œil amblyope il n’y a pas de différence significative
des moyennes des écarts entre les échelles Lea et LeaM (p = .176). Si l’échelle
d’Allen est comparée aux deux autres, la différence d’AV entre les deux yeux est
significativement plus petite (p< .05). Aucune différence significative des écarts
oeil sain-œil amblyope entre VL et VP n’a été observée pour les deux échelles
considérées.
Conclusion : Les deux échelles, Lea et LeaM, semblent adéquates pour mesurer
l’AV en VP puisqu’un même écart entre les yeux a été mesuré. En raison du petit
écart d’AV entre les yeux, l’échelle d’Allen risque de masquer certaines amblyopies
ou d’entraîner une sous-estimation du degré d’amblyopie. La moins bonne AV
mesurée avec l’échelle de Lea pourrait être attribuée au regroupement très serré
des symboles qui la composent, les enfants ayant peine à localiser la ligne de
symboles qu’ils doivent identifier. L’échelle LeaM s’est révélée considérablement
plus facile à utiliser. Elle pourrait donc être considérée comme le standard de
pratique pour la mesure de l’acuité visuelle de près chez les enfants.
45
affiche
# 18
Détection de scotomes centraux à la grille d’Amsler et au périmètre Octopus-900 en basse vision
Catherine Guilbert, Julie-Andrée Marinier
École d’optométrie, Université de Montréal
46
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# 19
Objectif : Le but de cette étude est de comparer la capacité du périmètre
Octopus-900 et de la grille d’Amsler à détecter une perte de vision centrale
(scotome central). L’étude vise également à comparer la taille et la localisation
de scotomes recensés par les deux instruments.
Méthode : La grille d’Amsler conventionnelle (quadrillé noir sur fond blanc) et
la périmètrie statique Octopus-900 (programme automatisé M Standard Blanc/
Blanc TOP) ont été effectués pour les deux yeux de six sujets (n=12) présentant
une maladie susceptible de causer une atteinte du champ visuel central. Quatre
sujets présentaient une dégénérescence maculaire, un sujet présentait l’amaurose
congénitale de Leber et l’autre sujet présentait une myopie dégénérative.
L’analyse qualitative de sensibilité pour la détection des scotomes (présence vs
absence), ainsi que l’analyse qualitative de la localisation de ces scotomes selon
16 zones paramaculaires préétablies (à l’intérieur des 10 degrés centraux) ont
été réalisées. De plus, la taille des scotomes détectés a été comparée en analysant
l’étendue (en pourcentage) occupée par le scotome dans chacune des 16 zones
paramaculaires des deux instruments.
Résultats : Lors des examens à la grille d’Amsler conventionnelle, 7/12 (58%)
des yeux ne présentaient aucun scotome absolu. De ceux-ci, 3/7 (43%) ont
démontré un scotome absolu lors de l’évaluation du champ visuel central
statique avec le périmètre Octopus-900. Lorsqu’un scotome central était présent
à la fois à la grille d’Amsler et au périmètre Octopus-900, la localisation de celuici dans les 16 différentes zones des deux instruments était la même dans 62%
des cas. Cependant, la taille du scotome était sous-estimée par la grille d’Amsler
dans 76% des cas.
Discussion : Le périmètre automatisé Octopus-900 semble posséder une
probabilité plus élevée de détecter un défaut de champ visuel central que la grile
d’Amsler chez les patients de basse vision. Lorsqu’un scotome central est présent
à la fois à la grille d’Amsler et au périmètre Octopus-900, sa localisation est en
majorité semblable, mais la taille de celui-ci est sous-estimée dans la plupart des
cas par la grille d’Amsler.
Étude comparative de la correction de la presbytie avec une lentille
semi-sclérale et une lentille cornéenne souple
Joanie Collin Ferland, Isabelle Croteau, Langis Michaud
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Comparer la correction de la presbytie par la lentille cornéenne
souple Biofinity multifocal™ et la lentille semi-sclérale perméable aux gaz Onefit
multifocale™.
Méthode : Parmi les 14 participants recrutés, 11 ont complété les trois visites
requises. Ces 11 porteurs de la Biofinity multifocal™, âgés de 47 à 73 ans
(60,8±7,9ans) (100% femmes), ont été adaptés avec la Onefit multifocale™. Les
acuités visuelles binoculaires ont été mesurées en vision de loin à haut et à faible
contraste (échelle Bailey-Lovie) et de près à haut contraste (échelle de lecture en
métrique). Aussi, les sujets ont répondu à un questionnaire évaluant l’horaire de
port, le confort, la qualité visuelle, la facilité d’utilisation et la préférence du type
de lentilles. Ces variables ont été évaluées lors de la première visite avec la lentille
souple puis avec la semi-sclérale après trois semaines de port. Les résultats ont été
analysés avec des moyennes, des écarts-type et des tests de type t pour échantillons
appariés.
Résultats : Les résultats subjectifs obtenus avec une échelle analogique (sur 10
cm) pour les deux lentilles n’ont montré aucune différence significative (p>0,05)
relativement au nombre d’heures de port, au confort (pose, jour, soir), à la
qualité visuelle (jour, soir, conduite, ordinateur, lecture, activités extérieures) et
à l’entretien. La manipulation a été évaluée à 6,1±3,1 cm et à 8,9±0,9 cm pour
les lentilles semi-sclérales et les lentilles souples respectivement, ce qui représente
une différence significative (p=0,015). Pour les questions à choix forcé, 55% des
participants ont préféré la vision avec les lentilles semi-sclérales, 73% le confort
des semi-sclérales et 82% l’utilisation des lentilles souples. Après l’e3ssai des
deux lentilles, 45% continueront de porter les lentilles semi-sclérales. Les acuités
visuelles mesurées de loin et de près ne montrent pas de différence significative
entre les lentilles (p>0,05).
Discussion : Les résultats objectifs et subjectifs montrent que les lentilles semisclérales et souples multifocales se comportent de façon similaire sauf au niveau
des manipulations. Près de la moitié des porteurs de la Biofinity multifocale™
peuvent être transférés en Onefit multifocal™. La manipulation des lentilles rigides
empêche un plus grand nombre de presbytes d’adopter cette nouvelle technologie.
47
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# 20
Évaluation de l’utilité clinique des stéréogrammes en points
aléatoires du Randot Stereotest chez les jeunes enfants
Stéphanie Lebeau , Isabelle Denault
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Évaluer la compréhension qu’ont les enfants de 2.5 à 4 ans du Randot
Stereotest (points aléatoires) et déterminer le niveau de stéréoacuité perçu.
48
affiche
# 21
Méthode : Les 80 enfants de l’étude étaient dotés d’une acuité visuelle
considérée normale pour l’âge et d’un bon alignement oculaire. Les données ont
été recueillies grâce à une approche adaptée aux jeunes enfants ; que ce soit en
vérifiant leur capacité de reconnaissance des formes, en dirigeant leur attention
sur un seul niveau de stéréoacuité à la fois, en procédant par association ou
en faisant pointer les formes dictées. Les résultats ont été analysés via le test
d’indépendance du khi-deux et ce, de façon à établir un lien (ou l’absence de
lien) entre deux variables, en l’occurrence l’âge et la compréhension, mais aussi
l’âge et la stéréoacuité. L’hypothèse avancée est que le niveau de compréhension
ainsi que le niveau de stéréoacuité augmenteraient avec l’âge.
Résultats : Parmi les 25 enfants de 2.5 < 3 ans, 23 ont démontré une bonne
compréhension du Randot Stereotest (92% des enfants). Également, 26 des 27
enfants de 3 < 3.5 ans et 28 des 28 enfants de 3.5 < 4 ans ont bien compris le
test (respectivement 96,3% et 100% des enfants). Des 77 enfants ayant compris
le test, 76 (98,7%) l’ont complété en entier (250’’). L’évaluation statistique a
révélé l’indépendance des variables à tous les niveaux pour une catégorie d’âge de
2.5 à 4 ans : l’âge n’influence ni la compréhension, ni la stéréoacuité
Discussion : Le Randot Stereotest, couramment utilisé mais non conçu pour les
jeunes enfants, s’avère être efficace pour les enfants de 2.5 à 4 ans, tant et aussi
longtemps que la méthode de test employée à l’égard des plus jeunes s’ajuste
bien à leur développement cognitif.
Conclusion : Lorsqu’un enfant de plus de 2.5 ans ne réussit pas la section
en points aléatoires, il y a lieu de se questionner. Des suivis plus étroits et
une investigation plus approfondie sont à favoriser en cas d’échec à ce test, le
pronostic d’anomalie de la vision binoculaire étant d’autant plus réservé que le
diagnostic est tardif.
Étude comparative de la performance fonctionnelle entre
l’implantation de lentilles intraoculaires multifocales Tecnis ZMB00
et l’ajustement en lentilles cornéennes souples Biofinity Multifocal
Marie-Ève Alarie, Karina Gilbert, Nadia Marie, Quesnel, Jean-Sébastien, Dufour
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Comparer la satisfaction et la performance visuelle de patients adaptés
en lentilles intraoculaires multifocales Tecnis ZMB00 (LIOMF) à celles de patients
ajustés en lentilles cornéennes molles Biofinity Multifocal (LCMMF).
Méthode : Les participants en LIOMF (n=18) et ceux ajustés en LCMMF (n=12)
ont été recrutés et examinés dans 2 cliniques différentes. Les acuités visuelles
(AV) exprimées en LogMar à différentes distances (loin, intermédiaire et près),
la sensibilité aux contrastes (SC) ainsi que la zone de vision claire (ZVC) ont été
comparées. L’appréciation subjective a été évaluée à l’aide d’un questionnaire.
La signification statistique a été testée par le test-t de student pour échantillons
indépendants (AV, SC, ZVC et certaines questions relatives a la satisfaction) et par
le test non paramétrique de Mann-Whitney (questions concernant le port de lunette
d’appoint).
Résultats : Les résultats sont considérés statistiquement significatifs si p<0,05.
Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes pour
la ZVC et les AV en VL. Par contre, la SC est supérieure (p=0,00) en LIOMF
(SC = 1,90) qu’en LCM (SC = 1,72). L’AV en VI est meilleure (p=0,00) en
LCMMF (AV VI = 0,15) qu’en LIOMF (AV VI = 0,33) et l’AV VP est meilleure
(p=0,010) en LIOMF (AV VP = 0,19) qu’en LCMMF (AV VP = 0,34). Ces
différences sont statistiquement significatives. Les patients en LIOMF rapportent
plus d’éblouissement et de halos le soir que ceux en LCMMF (p=0,01). En VP, 42%
des patients en LCMMF jugent que des lunettes d'appoint pourraient améliorer leur
vision, alors que 6% des patients en LIOMF sont du même avis. Quant au besoin
de lunettes en VL et en VI, cette différence est jugée cliniquement non-significative.
Discussion : L’AV en VL est équivalente dans les 2 groupes. Les LCMMF semblent
mieux performer en VI alors que les LIOMF donnent de meilleurs résultats en
VP. Par contre, la VL avait été volontairement favorisée lors de l'ajustement des
LCMMF de certains patients, au détriment de leur VP. Nous suggérons aux
optométristes d’évaluer adéquatement les besoins de leur patient en VI et en VP
avant de proposer une de ces deux solutions à la presbytie.
49
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# 22
Perception de patrons de mouvement biologique simple et complexe en
fonction de leur distance de présentation
Marjolaine Baril-Nadeau, Marie-Pier Lavoie, Marie-Pier Samson,
Thomas Romeas, Isabelle Legault, Jocelyn Faubert
École d’optométrie, Université de Montréal
50
affiche
# 23
Objectif : Les capacités perceptivo-cognitives permettent à l’humain d’extraire les
indices clés d’une scène visuelle pour émettre une réponse appropriée. Notamment,
il est capable de détecter les mouvements humains, même lorsqu’ils sont représentés
par des points lumineux, appelés mouvement biologique. Certains déplacements
(ex. marche) sont facilement interprétés par le cerveau tandis que d’autres, plus
spécifiques (ex. tir de soccer), nécessiteraient une plus grande expertise afin d’être
correctement perçus. Aussi, la distance entre l’œil et le stimulus est un facteur non
négligeable de la performance puisque la difficulté d’intégration serait différente
en fonction du champ visuel stimulé. L’objectif de cette étude est d’évaluer la
performance de jeunes adultes à percevoir un patron de mouvement biologique
simple (marche) par rapport à un patron complexe (tir de soccer) à plusieurs
distances.
Méthode : Dix-neuf jeunes adultes (24,2 ± 2,1 ans), non-athlètes, ont participé
à deux séances de mouvement biologique : marche et tir de soccer. Pour chaque
distance de présentation (2, 4 et 16m), les mouvements étaient présentés en
trois dimensions et à différents angles d’orientation du corps (méthode des
stimuli constants). Les sujets devaient alors déterminer correctement, à l’aide
d’une manette, la direction du mouvement biologique (droite ou gauche) le plus
rapidement possible. L’efficacité de la réponse et le temps de réaction aux patrons de
mouvement biologique ont fait l’objet d’analyses de variance (ANOVA) à mesures
répétées à deux facteurs (2 mouvements x 3 distances).
Résultats : L’efficacité de la réponse a été supérieure pour le patron de marche et les
temps de réaction plus rapides comparé au patron de soccer. L’efficacité a semblé se
détériorer à 2m de présentation.
Discussion : Le patron de soccer, comparé à celui de la marche, s’est révélé plus
complexe à interpréter par les jeunes adultes n’ayant aucune expérience dans ce
sport. Ces derniers ont semblé sensibles à l’intégration du mouvement biologique à
des distances proches des stimuli. Cette étude montre que le mouvement biologique
est un indice dynamique puissant permettant de mettre en évidence l’expertise
perceptivo-cognitive du cerveau humain. Désormais, cette tâche pourrait servir
d’entraînements perceptivo-cognitifs afin d’améliorer la performance des athlètes.
L’influence du vieillissement sur l’intégration spatiale
Tania Nguyen, Nadia Wilhan,
Rémy Allard, Judith Renaud, Isabelle Legault, Jocelyn Faubert
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Dans la vie de tous les jours, on doit souvent porter simultanément
attention à plusieurs objets en mouvement. La capacité de suivre plusieurs objets
(MOT pour multiple object tracking) lorsque le champ visuel stimulé est large,
diminue avec le vieillissement. La présente étude vise à déterminer si la perte de
performance liée à l’âge à suivre simultanément plusieurs objets en mouvement
serait en partie due à une moins bonne intégration spatiale.
Méthode : Seize personnes âgées (entre 65 à 75 ans) et dix-sept jeunes adultes
(entre 18 à 30 ans) en bonne santé et n’ayant aucune maladie oculaire ont
participé à l’étude. L’intégration spatiale a été évaluée en mesurant les seuils
de vitesse pour une tâche qui demande le suivi simultané de trois balles en
condition stéréoscopique (3D) avec le MOT pour trois tailles de champ visuel
(11,5°, 23° et 46°). L’analyse statistique a été faite avec une ANOVA à plan
mixte de 3x2 et basée sur ces deux facteurs : les différentes tailles de champ
visuel du MOT (3) et le groupe d’âge (2).
Résultats : Deux effets ont été observés. D’une part, il y a un effet significatif
de groupes d’âge montrant que la performance des jeunes adultes au MOT
est largement supérieure à celle des personnes âgées (F(1,32) = 30.2, p<.001).
D’autre part, il y a un faible effet de largeur de champ : les seuils de vitesse
étaient moins bons lorsque le champ visuel stimulé était petit (F(2,64) = 5.2,
p<.05). Par contre, aucune interaction significative entre ces deux variables n’a
été observée (F(2,64) = 1.26, p = .29).
Discussion : L’effet de vieillissement similaire pour un petit et un grand champ
visuel suggère que le déficit au MOT lié au vieillissement n’est pas causé par une
moins bonne intégration spatiale. La diminution de performance pour un petit
champ visuel peut s’expliquer par un effet de surcharge créé par une proximité
des objets, ce qui augmente les risques de confusion.
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# 24
Effets de la congélation de deux sortes de lentilles cornéennes molles sur la puissance, la teneur en eau, le confort et
l’acuité visuelle
Janie Boucher, Émilie, Roy, Nadia Marie Quesnel
École d’optométrie, Université de Montréal
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# 25
Objectif : Plusieurs patients exposent par mégarde leurs lentilles cornéennes
molles (LCM) à des températures sous zéro et celles-ci peuvent geler. Cette
étude a pour but de mesurer l’effet du gel sur 2 paramètres (puissance réfractive
et teneur en eau) et d’évaluer l’acuité visuelle et le confort des patients qui
portent ces LCM dégelées.
Méthode : Dix LCM Acuvue Moist 1 Day (Johnson & Johnson) et 10 Dailies
Aquacomfort (Alcon) de puissance -4,50 et -1,00 D ont été soumises à 12
heures de congélation puis dégelées pour vérifier l’effet sur les 2 paramètres. Les
mesures avant congélation ont été comparées aux résultats après congélation
selon deux ANOVA (2 marques, 3 mesures). Dans une deuxième étape, des
Dailies Aquacomfort (congelées puis dégelées), ont été portées par 19 patients
pendant 4 heures. Un œil portait la LCM dégelée et l’autre œil une lentille
neuve identique (lentille contrôle) selon une méthode à double insu afin
dévaluer le confort (échelle analogue) et l’acuité visuelle (échelle ETDRS).
Une analyse de variance à mesures répétées à deux facteurs a été utilisée pour
comparer les résultats des 2 yeux. La variation de teneur en eau après le port
a été évaluée selon une ANOVA à mesures répétées à 1 facteur avec un test t
apparié.
Résultats : La congélation n’a pas fait varier significativement la puissance de
ces LCM (différence inférieur à 0.12 D), mais l’effet de la marque de la lentille
semble être à la limite statistiquement significative (p=0,051). La congélation
n’affecte pas la teneur en eau de la LCM suite à un port de 4 heures, (p=0,749).
Par contre, plus la mesure est prise (n=3), une fois que la lentille est hors de
sa solution de conservation, plus la mesure tend à se rapprocher de la valeur
nominale. Le confort et l’acuité visuelle ne sont significativement pas affectés par
la congélation. (p>0,05).
Conclusion : Les résultats suggèrent qu’un patient qui porterait une de ces
marques de LCM préalablement congelées ne verrait pas sa vision ou son
confort altérés d’autant plus que la puissance et la teneur en eau ne sont pas
statistiquement ou cliniquement modifiées par le gel / dégel.
Étude sur les pratiques thérapeutiques des optométristes
du Québec
Tristan Gauthier, Valérie Savoie, Pierre Forcier
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectif : Mettre en évidence les tendances de traitements pharmacologiques
des optométristes au Québec et établir quels sont les agents pharmacologiques
les plus prescrits actuellement pour chaque classe de médicaments oculaires.
De plus, évaluer si les optométristes qui ont gradué dans les derniers 10 ans
sont plus enclins à prendre en charge les pathologies oculaires et à prescrire
les médicaments les plus récents. Aussi, établir si les optométristes en milieux
urbains (Montréal, Laval et Québec) ont tendance à moins prendre en charge
les pathologies puisqu’ils ont un accès plus facile aux ophtalmologistes. Enfin,
déterminer le portrait global de la prise en charge des urgences oculaires par les
optométristes au Québec.
Méthode : Un sondage a été envoyé électroniquement à l’aide du logiciel
Google Docs aux optométristes québécois. Les optométristes qui désiraient
participer devaient compléter les 35 questions à choix multiples. Ensuite, des
tableaux et des digrammes ont été conçus afin de faciliter l'analyse des résultats.
Résultats : 142 optométristes ont participé au sondage, ce qui correspond à
environ 12% de la population optométrique du Québec. Parmi les agents
thérapeutiques les plus prescrits actuellement, le Vigamox (moxifloxacine)
domine pour les conjonctivites bactériennes chez les adultes, tandis que
l’érythromycine est l’antibiotique le plus populaire chez les enfants jusqu’à 12
mois. Pour une blépharite chez l’adulte, le Tobradex (combo tobramycine –
dexaméthasone) est l’agent le plus prescrit. Les inflammations intraoculaires sont
traitées en grande majorité par la Pred Forte (prednisolone acétate 1%).
Discussion : L'échantillon de réponses obtenu est bien équilibré quant aux
régions d'exercice de la profession et aux années d'expériences des répondants,
ce qui permet d'avoir un portrait des plus représentatif malgré un pourcentage
de répondants inférieur à la prévision. En somme, les optométristes qui ont
gradués dans les derniers 10 ans prescrivent davantage des agents thérapeutiques
de dernière génération et prennent en charge une plus grande variété de
pathologies. Par contre, aucun lien entre la région de travail (urbain vs rural) et
la prise en charge de pathologie n’a pu être statistiquement établi.
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# 26
Utilisation de l’OCT/SLO dans l’évaluation du traitement antiVEGF sur la DMLA exsudative et la RD Michèle Arthurs, Caitlin Murphy, Olga Overbury
École d’optométrie, Université de Montréal
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# 27
Objectif : Évaluer les effets du traitement anti-VEGF chez des patients
atteints de dégénérescence maculaire reliée à l’âge (DMLA) exsudative et de
rétinopathie diabétique (RD) à l’aide du tomographe en cohérence optique avec
ophtalmoscope laser à balayage (OCT/SLO). Méthode. Des patients atteints
de DMLA ou RD avec liquide sous rétinien visible à l’OCT et n’ayant jamais
reçu de traitement anti-VEGF auparavant sont recrutés pour cette étude. Des
sujets âgés entre 50 et 85 ans avec acuités visuelles situées entre 20/15 et 20/200
ont été examinés pour un total de 4 yeux. Des injections mensuelles d’antiVEGF ont été administrées à quatre reprises. Les mesures de fonction rétinienne
obtenues mensuellement incluent: acuité visuelle (ETDRS), structure rétinienne
(scan linéaire et balayage de trame à l’OCT/SLO), fonction psychophysique
(micropérimétrie en 28 points rétiniens mesurée en décibels), localisation de
la fixation (enregistrement de 20 secondes de fixation) ainsi que stabilité de
fixation (dérivée à partir de calculs de l’aire BCEA). Une méthode qualitative a été
employée pour analyser les résultats.
Résultats : Une amélioration de l’acuité visuelle est observée dès la première
injection d’anti-VEGF et une amélioration progressive ou une stabilité de l’acuité
est notée par la suite dans trois yeux. L’épaisseur rétinienne a diminué suite au
traitement anti-VEGF dans tous les yeux. Un œil présente une régression de
l’épaisseur rétinienne et de l’acuité visuelle à la dernière visite explicable par un
nouvel épisode de liquide sous-rétinien. Dans deux des yeux on observe une
amélioration de la fonction psychophysique après la première injection. La
sensibilité rétinienne est cependant variable d’une visite à l’autre et aucun des yeux
ne recouvre une sensibilité importante suite au traitement anti-VEGF. La stabilité
de fixation s’est améliorée dans un œil alors qu’elle est restée variable pour trois
yeux.
Conclusion : Les données préliminaires de cette étude suggèrent que
l’administration d’anti-VEGF a un effet favorable sur l’acuité visuelle et
l’épaisseur rétinienne post traitement anti-VEGF. La sensibilité rétinienne et la
stabilité de fixation ne seraient cependant pas recouvertes suite au traitement antiVEGF. L’absence de recouvrement de ces deux dernières fonctions pourrait être
expliquée par la destruction des segments externes des photorécepteurs.
Le test de concordance de scripts : une nouvelle méthode
d’évaluation du raisonnement clinique en optométrie
Marie-Pier Dufour, Gabrielle Lapointe, Caroline Faucher
École d’optométrie, Université de Montréal
Le test de concordance de scripts (TCS) est un outil développé pour évaluer
le raisonnement clinique. Plusieurs études ont démontré sa validité, tant en
formation initiale que continue. En opposition aux méthodes traditionnelles
d’évaluation, souvent axées sur des connaissances factuelles, le TCS permet
d’évaluer le raisonnement clinique en contexte d’incertitude en faisant référence
à des situations potentiellement réelles. Contrairement à plusieurs autres
domaines de la santé, le TCS n’a jamais été validé en optométrie.
Objectif : La présente étude visait à vérifier la validité et l'applicabilité
éventuelle de cette méthode d'évaluation auprès d'étudiants en optométrie en
tentant de démontrer l'évolution du raisonnement clinique entre la 2e année
(avant stages) et la 4e année (vers la fin des stages) des études en optométrie.
Méthode : Un TCS en ligne de 27 vignettes cliniques, comprenant chacune de
trois à cinq items (total 101 items), a été élaboré selon la méthode développée
par Charlin et al.1 Les réponses d’un panel d’experts de 12 optométristes de la
Clinique universitaire de la vision (École d’optométrie, Université de Montréal)
ont servi à calculer les scores attribués à chaque item. Le TCS a été administré à
des étudiants de 2e et de 4e année en optométrie à l’Université de Montréal.
Résultat : Neuf étudiants de 2e année et 16 étudiants de 4e année ont répondu
à ce TCS. Vingt-cinq vignettes cliniques, composées chacune de trois items
ayant une corrélation item/total acceptable, ont été retenues pour former un
TCS final. Le coefficient alpha de Cronbach global de ce TCS est de 0,80. Les
moyennes obtenues par les étudiants de 2e année et des étudiants de 4e année
sont respectivement de 62,9 % et de 73,4 % (Test t de Student = -3,8 ; p<
0,001).
Discussion : Un meilleur score chez les étudiants d’optométrie de 4e année
que chez ceux de 2e année témoigne de la validité du TCS pour évaluer le
raisonnement clinique en optométrie. Ces résultats démontrent également la
fiabilité et la pertinence du TCS comme méthode d'évaluation du raisonnement
clinique en optométrie.
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# 28
L’effet de la position oculaire inférieure sur l’évaluation du volume
de larmes (Schirmer test Vs PRT)
Rémy Marcotte, My-Tien Pham, Etty Bitton
École d’optométrie, Université de Montréal
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# 29
Objectif : Dans le domaine médical, la fiabilité du test de Schirmer et le Phenol
Red Thread Tear Test (PRT) est controversée puisque la méthodologie du test
n’est pas universelle, surtout par rapport à la position du regard de l’œil. Par
conséquent, cette étude a pour but d’évaluer l’influence de cinq positions de
regard sur la quantité de larmes recueillies au test de Schirmer et au PRT.
Méthode : Trente volontaires (15F, 15H, 18-40 ans) ont été recrutés comme
participants sans symptômes de sécheresse oculaire selon le questionnaire OSDI
(« Ocular Surface Disease Index »). La mouillabilité du test de Schirmer et du
PRT a été effectuée en plaçant l’extrémité du papier-filtre ou du fil de coton à
environ 2 à 3mm du coin externe de l’œil droit en évitant tout contact avec la
cornée, sans anesthésie. La quantité de larmes a été évaluée selon cinq positions
oculaires (primaire, en inférieur à 15°,30°,45°, et yeux fermés).
Résultats : La moyenne du groupe, indépendant de la position du regard,
était 32.0mm/5min ± 5.8mm pour le test de Schirmer et 22.2mm/15sec ±
5.4mm pour le PRT. L’analyse ANOVA des résultats a démontré une variation
significative de la quantité de larmes recueillies entre les différentes positions
oculaires à l’étude pour le test de Schirmer (p=XX) et du PRT (p=XX). La
position de regard à 45 degrés inférieure est la position avec la plus grande
quantité de larmes recueillies pour les deux tests (moyenne de 33.3mm/5 min ±
3.9mm pour le test de Schirmer et de 23.9mm/15 sec ± 4.5mm pour le PRT).
Conclusion : La quantité de larmes recueillie est augmentée à mesure que
le regard se dirige en inférieur et ce peu importe le test utilisé. De plus, la
diminution de l’amplitude de la fente palpébrale influence à la hausse la quantité
de larmes recueillies, sauf dans le cas d’une fermeture palpébrale complète. De
plus, le degré de ces influences est moins important pour le test du PRT que
le test de Schirmer. Ainsi, une standardisation de la méthodologie pour ces
deux tests est essentielle afin de minimiser la variabilité des résultats lors de
l’évaluation de la sécheresse oculaire.
Projet Pilote: État des dépistages visuels en milieu scolaire
au Québec
Janie Côté, Marie-Pier Genest, Danielle de Guise, Marie-Ève Corbeil
École d’optométrie, Université de Montréal
Objectifs : Depuis une quinzaine d'années, le gouvernement a mis fin à sa
politique de dépistage visuel des enfants de la maternelle et de la troisième année
effectuées par les infirmier(ère)s. Cette étude avait pour but de définir l'état
actuel des dépistages visuels en milieu scolaire dans les différentes régions du
Québec et de vérifier si les ressources nécessaires sont disponibles.
Méthode : Un questionnaire de 17 questions a été distribué dans 13 CLSC (7
des grandes régions de Montréal et de Québec et 6 à l'extérieur de ces régions).
Les assistants supérieurs immédiats des CLSC ont été rejoints par téléphone, un
lien internet menant au sondage leur a ensuite été envoyé par courriel afin qu'il
soit acheminé aux infirmier(ère)s. Vingt infirmier(ères)s provenant de 7 CLSC
ont répondu au sondage. Les réponses ont été analysées à l'aide de statistiques
descriptives (moyennes, distributions de fréquence…)
Résultats : Au total, 70% des infirmier(ère)s provenaient de la grande région
de Montréal. Elles desservent en moyenne 13 écoles et ont parfois sous leur
responsabilité jusqu’à 5000 enfants (moyenne 1280). Aucun de ces CLSC
n’offre de programme de dépistage visuel systématique des enfants et seulement
55% des écoles donnent de l’information aux parents sur l’importance d’un
examen visuel. La majorité des intervenants indique être intéressée à faire des
dépistages, mais le manque de temps et le manque de connaissance les en
empêchent. 65% des intervenants disposeraient uniquement d’une échelle
d’acuité visuelle. Selon eux, la majorité des parents ne sont pas conscients de
l’impact qu'un déficit de la vision peut avoir sur l'apprentissage et une majorité
d’entre eux ignorent que les frais des examens visuels sont couverts par la
RAMQ.
Discussion : Les infirmières manquent de temps, d’équipement et de formation
pour effectuer des dépistages visuels et les parents ne sont pas suffisamment
sensibilisés sur l’importance du dépistage précoce des anomalies visuelles.
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# 30
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Menu
Boîtes à lunch
Il y a trois choix de boîtes,
sur présentation du coupon
fourni à l'accueil
Thaï
• Rouleau thaï ( boeuf et poulet)
• Salade de classique
• Salade du marché
• Légume santé
• Dessert du jour
Populaire
• Croissant parisien
• Salade de classique
• Salade du marché
• Légume santé
• Dessert du jour
Végétarien
• Rouleau thaï végétarien
• Tortillas hummus et
concombre
• Salade de classique
• Salade du marché
• Légume santé
• Dessert du jour
Breuvages variés inclus
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