Recueil national des statistiques sanitaires au Liban Édition 2004
Transcription
Recueil national des statistiques sanitaires au Liban Édition 2004
Recueil national des statistiques sanitaires au Liban Édition 2004 Tous droits réservés, 2004 Ministère de la Santé publique Coopération Italienne pour le Développement Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS) – Université Saint-Joseph IGSPS – USJ Campus des sciences médicales – rue de Damas B.P. 11-5076 Riad el-Solh, 1107 2180 Beyrouth, Liban Tél. 01 614 001-2 ext. 270 Fax 01 612 428 e-mail : [email protected] http://www.igsps.usj.edu.lb L’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS) tient à remercier Son Excellence M. Sleiman Frangieh, Ministre de la Santé, et Son Excellence M. Franco Mistretta, Ambassadeur d’Italie, sans qui la réalisation de ce recueil n’aurait pas été possible. 4 Ce document a été réalisé par l’équipe de l’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS) de l’Université Saint-Joseph. Directeur de l’IGSPS Dr Tobie ZAKHIA Chefs de projet Michèle KOSREMELLI ASMAR Dr Nada GHOSN Enquêteurs et opérateurs Mary FARAH MADBAK Elias MOUSSALLEM Deuxièmes lecteurs Dr Walid KHOURY Hana NASSIF Joumana YERETZIAN Secrétariat Marie AWAD Christiane BAKHACHE La liste ci-dessus est citée par ordre alphabétique. 5 MOT DU MINISTRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE Les statistiques sont des éléments indispensables dans tout processus de décision réfléchie. Dans le secteur de la santé, les statistiques sont vitales pour dessiner l’état de santé de la population, pour identifier ses besoins et pour définir des objectifs permettant de bâtir des stratégies futures efficaces et ciblées. Le ministère de la Santé publique s’est engagé durant ces dernières années à diffuser des statistiques fiables : les études et rapports nationaux sur les dépenses de santé, sur les dépenses des ménages et sur les maladies transmissibles et non transmissibles en constituent des exemples réels. Aujourd’hui, nous sommes allés plus loin en recensant les statistiques sanitaires existant au Liban et en les rassemblant en un seul recueil. Cet ouvrage s’adresse aux décideurs politiques, aux gestionnaires et aux professionnels de santé. Il leur permet d’appuyer leurs décisions stratégiques, de rationaliser l’utilisation des ressources et de planifier des interventions orientées vers une meilleure promotion de la santé. Je suis confiant que cette publication constitue un pas important vers une coordination accrue entre les acteurs concernés du secteur de la santé pour une plus grande fiabilité des données. Contrairement à l’idée courante, ces dernières existent en quantité suffisante : il s’agit maintenant de les exploiter et d’en tirer profit. Ceci nécessite une contribution continue des personnes concernées et dépend de la volonté de chacun à maintenir cet effort. Je saisis l’occasion pour remercier toutes les instances concernées par la santé d’avoir accepté de communiquer les données en leur possession et d’avoir rendu ce travail possible. Je remercie aussi la Coopération italienne pour tout le support qu’elle continue à offrir au ministère de la Santé ainsi que l’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale de l’Université Saint-Joseph pour sa contribution et son apport dans ce projet. Sleiman Frangieh Ministre de la Santé publique INTRODUCTION Comment introduire un premier recueil de statistiques sanitaires ? Faut-il parler de ces statistiques, de leurs caractéristiques et de leurs spécificités, ou faut-il évoquer le travail des nombreuses personnes qui ont permis la réalisation et la présentation de ce recueil ? En peu de mots, ces statistiques ont pour caractéristique leur diversité : certaines proviennent des déclarations obligatoires prévues par les textes des ministères concernés, d’autres résultent d’enquêtes ayant un objectif déterminé ou de rapports d’activité, etc. Je vais évoquer ensemble le travail des personnes et le produit de leur labeur. Je m’adresse d’abord aux personnes qui sont à l’origine de ces informations pour leur dire les nombreux avantages de cette première publication : • Elle fait connaître votre travail, travail réalisé dans l’ombre mais avec l’intention d’être utile aux scientifiques, aux planificateurs et aux responsables politiques. • Elle vous encourage à améliorer la fiabilité des informations dont vous avez la charge. • Elle vous permet de situer vos informations parmi celles fournies par d’autres. • Elle vous donne la satisfaction de voir que le résultat de votre travail est publié et pris en considération. Je m’adresse de même aux utilisateurs de ce recueil, pour leur dire que nous mettons à leur disposition, en un seul volume, les statistiques sanitaires actuelles disponibles au Liban. J’associe aux tableaux présentés les remarques suivantes : • Un premier inventaire est toujours incomplet, donc ne cherchez pas systématiquement l’exhaustivité dans ce recueil. • Un premier inventaire dépend de ceux qui ont bien voulu nous fournir les informations établies par leurs institutions. • Cette première publication requiert de votre part une prudence certaine dans l’utilisation des chiffres fournis, car : - De telles statistiques sont réalisées pour des objectifs bien définis mais différents, donc elles ne sont pas forcément « ajustables » ou « comparables » à cent pour cent. - Les statistiques socio-humaines n’ont jamais la précision mathématique. Mais malgré cette approximation ces statistiques fournissent un ordre de grandeur suffisant pour entreprendre des actions dans le domaine sanitaire. Chers lecteurs, Cet inventaire mis à votre disposition aura atteint son objectif si vous y participez vousmêmes de la façon que vous pouvez : par exemple faire connaître ce recueil, nous envoyer vos critiques, vos suggestions, vos propositions et même nous indiquer vos besoins en information sanitaire. Notre souhait est que cet immense travail qui a été réalisé grâce à la participation de tous ceux qui sont concernés par cette chaîne d’information autour de la santé et, qui a été mis à jour par l’IGSPS puisse continuer et prendre l’ampleur qu’il mérite. Le Liban a besoin dans le domaine particulier de la santé d’informations bien définies, chiffrées, fiables et suivies dans le temps. Cette nécessité est garante de la possibilité d’une amélioration de la qualité de toute intervention dans le domaine de la santé quelle qu’elle soit : médicale, politique, administrative, sociale, financière, économique etc. À partir de ce constat je lance un appel pour la création d’un Observatoire de la santé au Liban, observatoire qui collecte non seulement des informations et aide les chercheurs à les améliorer et à les développer, mais aussi qui entreprend des recherches dans le contexte complexe de la santé au Liban. En ce qui concerne l’IGSPS, notre apport a été, grâce à une équipe performante : • de rassembler ces statistiques ; • de les présenter de façon objective pour aider les lecteurs dans la prise de connaissance de ces informations et de leurs limites. Pour cette raison nous nous sommes attachés à indiquer pour chaque document son origine, son contexte, ses objectifs, la méthode utilisée, la périodicité, le champ couvert par ces statistiques, et enfin à les commenter brièvement en donnant les références. Je me permets en terminant cette présentation de vous faire part de trois sentiments que j’ai éprouvé tout au long de la préparation de ce recueil : • Un sentiment de gratitude envers tous ceux qui ont accepté le risque de publier des informations qu’ils veulent exactes, mais qui peuvent ne pas être exhaustives et complètes du premier coup. • Un sentiment de satisfaction car il y a des statistiques valables au Liban. Elles ne sont pas toujours connues et pas toujours utilisées ou appréciées à leur juste valeur. Nous avons découvert ce trésor. • Un sentiment d’humilité car le travail de l’IGSPS a été le révélateur de cette richesse. En conclusion, ce travail a un triple aspect : • Un défi assumé et réalisé : collecter en un seul volume la majorité des informations sanitaires disponibles au Liban. • Un appel pour que ce recueil puisse être reconduit et mis à la disposition des personnes et institutions intéressées. • Un espoir de voir cet outil s’enrichir au fur et à mesure des années, d’informations encore plus nombreuses et plus justes pour la connaissance de la santé au Liban. Docteur Tobie Zakhia Directeur de l’Institut de Gestion de la Santé et de la Protection Sociale TABLE DES MATIÈRES Liste des abréviations 15 Méthodologie 16 Indicateurs de santé nationaux 18 I- Statistiques du ministère de la Santé publique 21 A- Rapports d’activité 1234567891011121314- Vaccination – Programme national de vaccination (2001) Vaccination – Statistiques des centres de lutte contre la rage (2001-2002) Vaccination – Service de quarantaine (2001) Mère et enfant – Distribution des carnets de santé de l’enfant (2002) Mère et enfant – Programme national de santé reproductive (2002) Mère et enfant – Sécurité maternelle (2002) Programme de réhabilitation des centres de soins primaires (2002) Statistiques des dispensaires et centres (2002) Maladies chroniques – Programme de distribution des médicaments, YMCA (2002) Statistiques de la Centrale de distribution des médicaments (2000-2003) Bureau central de délivrance de visas de Beyrouth (2002) Statistiques du Laboratoire central de santé publique (2001) Services périphériques : activité des médecins de caza (2002) Base de données du personnel (2003) 22 25 28 30 31 33 35 38 42 44 46 51 53 57 B- Déclarations 12345678910- Maladies transmissibles (2001-2002) Maladies transmissibles – Programme de surveillance des paralysies flasques aiguës (2002) Maladies transmissibles – Programme de surveillance des méningites (2001-2002) Maladies transmissibles – Programme de surveillance de la rougeole (2002) Maladies transmissibles – Intoxication alimentaire (2002) Maladies transmissibles – Programme national de lutte contre la tuberculose (2002) Maladies transmissibles – Paludisme (2002) Maladies transmissibles – Programme national de lutte contre le VIH-Sida (2002) Maladies chroniques – Registre national du cancer (2002) Analyse des statistiques vitales (2002) 59 64 67 71 73 78 80 82 84 87 C- Études nationales 1- Mère et enfant – Étude Pap Child (1996) 2- Programme national de lutte contre la carence en iode – Étude de l’excrétion urinaire de l’iode (1997) 3- Mère et enfant – Étude nationale relative aux garderies (1997-1998) 4- Carte sanitaire (1998) 5- Étude des dépenses et utilisation des services de santé – NHEUSS (1999) 6- Étude des comptes nationaux de santé – NHA (1998) 7- Mère et enfant – Enquête nationale périnatale (1999-2000) 8- Maladies transmissibles – Maladie de Creutzfeld Jacob (2001) 9- Vaccination – Étude des effets indésirables secondaires à la vaccination (2001) 10- Programme national de lutte contre la carence en iode – Étude du sel iodé du marché libanais (2001) 11- Étude d’accréditation des établissements de santé (2001-2002) 10 94 98 100 103 109 125 131 138 140 142 144 II- Statistiques du ministère des Finances 1- Budget national (2001-2002) 2- Douanes – Importations et exportations des produits pharmaceutiques (2002) III- Statistiques de l’Administration centrale de la statistique 1- Études des conditions de vie des ménages (1997) 2- Étude de l’état de l’enfant au Liban – MICS2 (2000) IV- Statistiques du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur 1- Santé scolaire dans les écoles primaires publiques (2002) 2- Centre de recherche et de développement pédagogique (2001-2002) 3- Université Libanaise – Faculté de santé publique (1998-2002) V- Statistiques du ministère des Affaires sociales 1- Rapport d’activité du ministère des Affaires sociales (2002) 2- Étude de recensement de la population et des habitats (1994-1996) 147 148 153 155 156 159 165 166 169 174 177 178 180 VI- Statistiques du ministère de l’Intérieur, des Municipalités et des Affaires rurales 183 12345- Direction Direction Direction Direction Direction générale générale générale générale générale de de de de de l’état civil – Statistiques vitales (2001-2002) la sécurité intérieure – Service médical (2002) la sécurité intérieure – Prisons (2001-2002) la sécurité intérieure – Accidents de la voie publique (2001-2002) la sûreté générale – Service des affaires médicales (2001-2002) VII- Statistiques du ministère de la Défense nationale 1- Service médical militaire (2001-2002) VIII- Statistiques du ministère du Travail 184 185 189 191 195 197 198 201 1- Caisse nationale de Sécurité sociale (2001-2002) 202 IX- Statistiques du ministère de l’Agriculture 209 1- Direction des ressources animales – Statistiques des zoonoses (2001) 2- Direction des Coopératives – Mutuelles sociales (2002) X- Conseil des ministres 1- Mutuelle des fonctionnaires d’État (2002) 2- Conseil du développement et de la reconstruction (2001-2002) XI- Statistiques du ministère de l’Économie et du Commerce 1- Direction des assurances privées (2003) XII- Statistiques du Conseil national de la recherche scientifique 1- Conseil national de la recherche scientifique (1999-2001) 2- Centre national de l’énergie atomique – Dépistage néonatal (1998) 3- Réseau néonatal périnatal national (1999-2001) XIII- Statistiques des organismes assureurs 1- Arope (2001-2002) 2- Mednet (2001-2002) XIV- Statistiques des ordres professionnels 12345- Ordre des infirmiers et infirmières du Liban (2003) Ordres des médecins dentistes du Liban et du Liban-Nord (2002) Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord (2002) Ordre des pharmaciens du Liban (2003) Ordre des physiothérapeutes du Liban (2002) 210 212 215 216 218 223 224 227 228 231 233 239 240 243 249 250 251 253 258 261 11 XV- Statistiques des syndicats professionnels 123456789- Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat Syndicat des des des des des des des des des biologistes (2003) dépôts dentaires (2003) hôpitaux privés (2003) importateurs de médicaments et droguistes (2000) opticiens (2003) orthoprothésistes (2002) techniciens de laboratoire (2002) techniciens d’électro-radiologie (2002) travailleurs sociaux (2002) XVI- Statistiques des associations professionnelles 1- Association libanaise des assistants sociaux (2004) 2- Associations des infirmiers et infirmières a- Institut de formation des infirmiers – Croix-Rouge libanaise (2002) b- Institut des sciences paramédicales – Hôpital Notre-Dame du Liban (2002) c- Institut supérieur des infirmiers – Makassed (2002) d- Faculté des sciences infirmières – USJ (2002) e- Nurses Chapter – Alumni Association of AUB (2002) 3- Association libanaise des psychomotriciens (2002) 4- Association des sages-femmes – USJ (2002) 5- Association libanaise de l’industrie pharmaceutique (1999-2003) 264 266 267 269 272 274 275 277 278 281 282 283 285 287 288 290 291 293 295 XVII- Statistiques des organisations non gouvernementales (ONG) 299 1234567891011121314151617- 300 304 306 308 310 313 315 319 321 324 326 328 335 337 339 342 345 Ajialouna (2001-2002) Amel (2001-2002) Arc-en-ciel (2002) Caritas (2001-2002) Chronic Care Center (2002) Comité d’aide populaire (2003) Croix-Rouge libanaise (2001-2002) Dar al Amal (2003) Fondation Hariri (2001-2002) Fondation René Moawad (2002) Howard Karagheusian Commemorative Corporation (2000-2002) IDRAC – Rapid Situation of Trends of Drug Abuse in Lebanon (1999-2001) Jeunesse contre drogue (2001-2002) Makassed (2002) Ordre souverain de Malte – Fondation de l’Ordre de Malte Liban (2001-2002) Oum el Nour (2002) Soins infirmiers et développement communautaire – SIDC (2002) XVIII- Statistiques des études universitaires 12345- UL – Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (2002) USJ – Accidents domestiques USJ – Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban (2001) USJ – Dépistage néonatal (1995-2002) AUB – Mosquito Species of Lebanon (1998-1999) XIX- Statistiques des organisations internationales 123456- 12 263 UNRWA – Rapport d’activité (2001) UNRWA – Maladies transmissibles (2001) UNICEF – Analyse des pratiques médicales (2001-2002) OMS – Espérance de vie des Libanais (2000) OMS – Indicateurs de santé (2001-2002) OMS – Oral Health Programme in Lebanon (2000) 349 350 352 354 359 361 363 364 368 370 373 375 380 XX- Statistiques d’autres organisations de santé 1234- Banque nationale des yeux (2001-2003) Doctors at Home (2003) Home Care Lebanon (2003) Centre médical – Hôpital Saint-Charles (1999-2002) XXI- Statistiques des regroupements de malades 12345- Association des amis des handicapés (2003) Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda (2002-2003) Lebanese Down Syndrome Association (1998-2003) Union libanaise de l’handicapé physique (2002) Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental (2002) 385 386 387 388 390 393 394 396 399 400 402 XXII- Sites Internet 405 Annexes 407 Références 419 13 LISTE DES ABRÉVIATIONS ACS AUB BID BM CDR CNEA CNRDP CNRS CNSS FARES FSI LCSP MA MAS MDN MEC MCES MFE MIMAR MS MSP NHA OML OMN OMS ONG PNUD SG UE UNFPA UNICEF UNRWA USE USJ Administration centrale de la statistique American University of Beirut Banque islamique de développement Banque mondiale Conseil du développement et de la reconstruction Centre national de l’énergie atomique Centre national de recherche et de développement pédagogique Conseil national de la recherche scientifique Caisse nationale de Sécurité sociale Fonds arabe pour le développement économique et social Forces de sécurité intérieure Laboratoire central de santé publique (MSP) Ministère de l’Agriculture Ministère des Affaires sociales Ministère de la Défense nationale Ministère de l’Économie et du Commerce Ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur Mutuelle des fonctionnaires d’État Ministère de l’Intérieur, des Municipalités et des Affaires rurales Mutuelles sociales Ministère de la Santé publique National Health Account (Étude des comptes nationaux de santé) Ordre des médecins libanais Ordre des médecins du Nord Organisation mondiale de la santé Organisation non gouvernementale Programme des Nations unies pour le développement Sûreté Générale Union européenne Fonds des Nations unies pour la population Fonds des Nations unies pour l’enfance United Nation Relief and Works Agency Unité de surveillance épidémiologique (MSP) Université Saint-Joseph 15 MÉTHODOLOGIE Contexte Le présent projet consiste à élaborer un recueil national des statistiques sanitaires au Liban. Financé par l’Ambassade d’Italie à Beyrouth, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre le ministère de la Santé publique (MSP) et l’Institut de gestion de la santé et de la protection sociale (IGSPS) de l’Université Saint-Joseph. Objectif L’objectif principal est de mettre à la disposition des professionnels de santé et des décideurs un recueil national des statistiques sanitaires, outil d’aide à la décision et à la planification. Ce document procure au public une présentation générale du secteur sanitaire au Liban. Méthodologie Un plan préliminaire est élaboré. Il est mis à jour au cours du travail. Différentes étapes et procédures sont suivies pour élaborer le présent recueil : • Établir la liste des institutions sources de statistiques sanitaires. • Contacter les institutions sources. • Collecter les données existantes relatives à la santé. • Sélectionner et exploiter les données à publier. • Mettre en forme les tableaux et saisir les données. • Rédiger les commentaires associés. • Vérifier les documents finaux. La liste des établissements et des institutions du secteur sanitaire est établie, incluant les principales institutions gouvernementales, internationales, professionnelles, universitaires et certaines organisations non gouvernementales. De multiples contacts sont entrepris auprès des institutions. Ils sont effectués par courrier, téléphone, e-mail, fax et entretien. Une lettre officielle du ministère de la Santé publique est envoyée afin de formaliser la procédure et de présenter le projet auprès des différentes structures. La collecte des données a ciblé les statistiques sanitaires disponibles relatives aux ressources, services et résultats des différentes institutions. Les rapports annuels d’activité sont demandés. Les sites Internet disponibles sont exploités. Une fiche de collecte des données standardisée, parfois personnalisée est utilisée auprès des institutions professionnelles et de formation. Les statistiques transmises sont sélectionnées prenant en compte la pertinence des données, leur nature, leur fiabilité, leur exhaustivité et leur périodicité. Les données brutes communiquées sont traitées. Le calcul de prévalence, incidence et ratio par habitant est effectué selon les projections de l’étude statistique « Conditions de vie des ménages en 1997 » réalisée par l’Administration centrale de la statistique (ACS). Pour certaines institutions, les systèmes d’information sont étudiés. Les tableaux sont élaborés et les statistiques sont présentées à l’échelle nationale et régionale (Mohafazat). 16 La rédaction des commentaires a considéré le contexte, les objectifs, la méthodologie, l’analyse des résultats, la périodicité, l’exhaustivité et la source des données. Des vérifications sont réalisées lors de la collecte et l’exploitation des données, la mise en forme des tableaux et la rédaction des commentaires. Une vérification finale est entreprise avant l’édition du rapport. Les erreurs rencontrées dans le calcul des totaux sont rectifiées lorsque c’est possible (en prenant en compte les nouvelles sommes calculées). Le présent recueil est organisé en 22 chapitres. Chaque chapitre représente une institution, source d’information. Un même sujet peut être retrouvé dans plus d’un chapitre selon qu’il soit traité par différentes institutions. Une équipe de l’IGSPS formée d’un médecin, d’un administratif de la santé et de deux gestionnaires avait en charge la collecte des données, la mise en forme des tableaux, leur vérification et l’élaboration des commentaires. Deux lecteurs, un médecin et une statisticienne, ont apporté leurs commentaires en terme de contenu, d’analyse et de pertinence. 17 INDICATEURS DE SANTÉ NATIONAUX 1 Indicateurs économiques, sociaux et démographiques : données officielles Indicateur Valeur Unité Année Source Gross Domestic Product GDP (L.L.) 25 188 Milliards L.L. 2001 MF Gross Domestic Product GDP ($) 16 708 Millions $ 2001 MF Taux de change du dollar 1 507,8 L.L. 2001 MF 1,5 % 2001 MF Économie Taux de croissance du GDP Population Total population 4 005 025 Habitants 1997 CAS Total naissances enregistrées 85 588 Naissances 2002 MIM Total décès enregistrés 18 619 Décès 2002 MIM 8 259 308 Milliards L.L. 2003 MF 283 894 Millions L.L. 2003 MF 3,4 % 2003 MF Total dépenses en santé (TDS) 2 994 027 Millions L.L. 1998 Dépenses de santé / GDP, % 11,7 % 1998 Dépenses générales de l’État Total dépenses Total dépenses de l’État pour le MSP Total dépenses de l’État pour le MSP, % Dépenses en santé NHA NHA et MF Sources de financement de santé État (TDS) 15,0 % 1998 NHA MSP (TDS) 10,4 % 1998 NHA Sécurités sociales CNSS / MFE (TDS) 11,4 % 1998 NHA Secteur privé (TDS) 72,5 % 1998 NHA Assurances privées (TDS) 11,2 % 1998 NHA Ménages (TDS) 59,6 % 1998 NHA 0,9 % 1998 NHA Dépenses en santé par type de soins Soins hospitaliers publics Soins hospitaliers privés 22,8 % 1998 NHA Soins ambulatoires privés 42,0 % 1998 NHA Médicaments et appareillage 25,4 % 1998 NHA 2 Indicateurs économiques, sociaux et démographiques : données estimées Indicateur Valeur Unité 1,7 % Population 4 073 110 GDP GDP per capita Dépenses de santé Taux de croissance population Dépenses de santé per capita 18 Année Source Habitants 1998 ACS / estimation 24 509 000 Millions L.L. 1998 MF 6 017 269 L.L. 1998 2 994 027 Millions L.L. 1998 735 071 L.L. 1998 NHA 3 Indicateurs de santé : données officielles Indicateur Valeur Unité Année Source Taux de mortalité périnatale 27 Pour 1 000 naissances 1999-2000 EPN Taux de mortalité de moins d’un an 27 Pour 1 000 naissances vivantes 2000 MICS2 Taux de mortalité infantile (de moins de 5 ans) 35 Pour 1 000 naissances vivantes 2000 MICS2 Taux de mortalité maternelle 104 Pour 100 000 naissances 1996 Pap Child 96 9 % 1999-2000 EPN Taux de faible poids à la naissance 7 % 1999-2000 EPN Taux global de césariennes 23 % 1999-2000 EPN Taux de grossesses (≥ 4 consultations prénatales) 81 % 1999-2000 EPN Couverture vaccinale OPV3 (13-23 mois) 93,2 % 2000 MICS2 Couverture vaccinale rougeole (13-23 mois) 79,2 Indicateurs de santé Taux de prématurité % 2000 MICS2 Année du dernier cas de poliomyélite autochtone 1994 2002 ESU Année du dernier cas de poliomyélite importé 2003 2003 ESU Pour 100 000 habitants 2002 ESU Incidence de rougeole 0,9 Incidence du paludisme autochtone 0 Pour 100 000 habitants 2002 D prévention Prévalence de tuberculose 13 Pour 100 000 habitants 2002 D prévention Prévalence de tuberculose pulmonaire avec excrétion BK 4 Pour 100 000 habitants 2002 D prévention Indicateurs d’infrastructures sanitaires Nombre de lits / 1 000 habitants 2 Lits / 1 000 hab. 2001 Carte sanitaire Nombre de médecins / 10 000 habitants 23 Méd. / 10 000 hab. 2002 OML & OMN Nombre de pharmacies / 10 000 habitants 3,5 Phar. / 10 000 hab 200 O. Pharm. Taux d’habitants ayant accès à un réseau d’eau potable public 78,9 % 1999 NHEUSS Taux d’habitants ayant accès à un réseau d’égout 59,4 % 1999 NHEUSS 19 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE I IA1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) VACCINATION – PROGRAMME NATIONAL DE VACCINATION (2001) Contexte La vaccination des enfants contre les maladies infectieuses est une priorité de toute stratégie nationale de prévention. Avant la guerre, les établissements de santé assuraient déjà cette activité. En 1987, cette activité prend la forme d’un Programme national de vaccination établi conjointement par le MSP, l’UNICEF et l’OMS. Objectif Prévenir et limiter la morbidité et la mortalité liées à certaines maladies infectieuses chez l’enfant, qui sont : la poliomyélite, le tétanos, la diphtérie, la coqueluche, la rougeole, la rubéole, les oreillons, l’hépatite virale B et les infections par l’haemophilus influenzae b. Pour la poliomyélite, l’objectif est l’éradication globale du virus. Pour la rougeole, l’objectif est d’éliminer la maladie et d’en limiter la transmission indigène. On estime que le Programme national de vaccination assure la couverture vaccinale de la moitié des enfants cibles, tandis que l’autre moitié est couverte par le secteur privé. Méthode Les composantes du programme national de vaccination sont : la définition du calendrier vaccinal national par un comité scientifique national, la participation des dispensaires et centres médicaux du secteur public et philanthropique (au nombre de 600), la mise en place d’un réseau de distribution des vaccins et de contrôle de la chaîne du froid depuis le dépôt central jusqu’aux dispensaires. Les statistiques du programme proviennent du système d’information relatif à la distribution des vaccins et aux activités vaccinales des dispensaires. Dans chaque dispensaire, tout enfant vacciné est enregistré sur des formulaires spécifiques nominatifs. Ceux-ci sont à leur tour résumés sur des formulaires d’activité mensuelle et rassemblés au niveau des cazas, des mohafazats et au niveau central (département de médecine préventive) où elles sont concaténées et analysées. Des projets pilotes sont en cours pour informatiser les données du programme aussi bien au niveau central qu’au niveau périphérique. Résultats On dénombre en 2001, à l’échelle nationale : • 34 854 enfants ayant reçu trois doses du vaccin contre l’hépatite virale B (21 725 chez les moins d’un an et 13 129 chez les plus d’un an). • 27 257 enfants ayant reçu au moins trois doses contre la poliomyélite et le DTP (22 368 chez les moins d’un an et 4 889 chez les plus d’un an). • 35 480 enfants de moins d’un an ayant reçu leur première dose de MMR et 20 793 enfants leur seconde dose de MMR. En estimant le nombre de nouveau-nés à 70 000 naissances annuelles, on constate que près de la moitié des enfants sont couverts par le programme national. Cependant, l’absence d’un calcul précis du dénominateur (population cible) rend difficile le calcul du taux de vaccination assuré par le programme. Également, l’absence des statistiques de vaccination du sec- 22 teur privé rend aléatoire le calcul systématique du taux de couverture vaccinale nationale des enfants au Liban. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les données transmises par les dispensaires et centres médicaux participant au programme national de vaccination. Références MSP – Département de médecine préventive – Rapport annuel, 2001. 23 24 209 884 114 195 516 Metn Baabda Aley Chouf 29 660 24 963 5 717 472 192 60 758 173 221 1 876 21 725 5 183 437 181 90 641 118 178 1 645 192 76 1 877 2 145 751 242 249 1 336 2 578 252 618 1 316 1 659 378 4 223 156 80 98 281 2 008 724 2 604 5 951 dose 3 29 158 7 247 543 261 93 1 076 382 348 2 703 206 1 748 1 327 3 281 744 274 205 1 480 2 703 302 779 1 614 2 304 400 5 399 190 70 119 393 2 952 929 3 172 7 825 dose 1 25 983 6 235 476 242 83 993 296 308 2 398 250 1 380 1 376 3 006 754 264 205 1 476 2 699 281 770 1 427 2 308 383 5 169 178 67 103 400 2 524 840 2 364 6 476 DPT / Polio dose 2 Enfants de moins d’un an Source : MSP – Département de médecine préventive – Rapport annuel, 2001. LIBAN 6 795 267 Kesrouan Beyrouth 275 Jbeil 2 251 229 Mont-Liban Jezzine 856 1 937 1 696 725 3 002 2 243 588 Bint Jbeil 139 Tyr 125 Marjeyoun 202 Saida 150 Hasbaya 1 565 2 631 4 168 1 409 294 702 1 399 2 167 438 5 000 159 63 75 326 2 534 861 2 719 6 737 Sud 2 272 Nabatieh Nabatieh 790 Zahlé 330 2 549 1 697 Baalbeck Rachaya 417 Bekaa Gharby 5 783 Bekaa 96 Koura Hermel 340 Zgharta 59 3 106 Tripoli 129 1 002 Minyeh Diniyeh Batroun 3 659 Bcharré 8 391 Nord Akkar dose 1 HVB dose 2 Doses délivrées (2001) Caza / région 1 22 368 5 280 424 233 65 977 229 255 2 183 201 455 1 329 1 985 722 254 216 1 462 2 654 262 699 1 385 1 724 373 4 443 156 71 94 338 2 240 704 2 220 5 823 dose 3 1 386 558 54 26 14 76 38 31 239 - - 35 35 30 29 4 - 63 - - - - - 0 6 7 6 - 202 69 201 491 Rougeole 10 050 2 299 260 96 177 1 228 857 260 2 878 75 41 255 371 110 12 3 521 646 83 260 347 726 105 1 521 279 2 30 257 724 226 817 2 335 dose 1 9 665 1 702 254 92 194 986 860 262 2 648 78 1 363 156 1 597 125 15 - 511 651 59 179 291 622 134 1 285 181 4 22 158 411 210 796 1 782 HVB dose 2 13 129 1 607 264 145 244 1 354 833 325 3 165 144 2 316 256 2 716 188 16 - 720 924 78 283 389 582 162 1 494 404 17 32 230 597 279 1 664 3 223 dose 3 3 266 738 49 47 4 176 72 17 365 28 21 38 87 24 7 1 - 32 35 171 222 482 65 975 17 3 18 58 339 121 513 1 069 dose 1 3 506 698 42 46 8 164 71 27 358 10 353 67 430 16 6 1 - 23 42 151 224 469 79 965 23 1 7 54 284 126 537 1 032 4 889 545 78 71 12 471 56 63 751 21 1 062 91 1 174 50 11 1 - 62 41 153 254 520 93 1 061 25 9 17 48 339 176 682 1 296 DPT / Polio dose 2 dose 3 Enfants de 1 à 2 ans 24 030 4 628 564 202 119 2 094 317 449 3 745 209 1 426 1 266 2 901 778 301 255 1 429 2 763 233 666 1 265 1 680 303 4 147 238 87 126 420 2 065 730 2 180 5 846 rappel 1 788 210 5 5 9 2 27 14 62 - 87 21 108 172 - 2 232 406 - - - - - 0 - - - - - - 2 2 Rougeole 35 480 8 255 571 143 150 1 729 455 784 3 832 228 800 2 014 3 042 283 235 145 380 1 043 334 1 228 2 074 3 040 457 7 133 271 114 788 796 4 300 1 761 4 145 12 175 MMR dose 1 15 137 3 113 296 87 109 1 759 965 246 3 462 152 682 783 1 617 367 230 77 818 1 492 156 524 831 1 286 201 2 998 160 49 52 172 777 327 918 2 455 20 793 5 421 886 338 208 1 719 969 268 4 388 163 2 850 619 3 632 875 369 256 2 269 3 769 49 263 666 781 148 1 907 264 32 167 126 393 52 642 1 676 MMR dose 2 DT 5 780 1 641 91 52 115 1 154 183 183 1 778 22 129 312 463 19 25 - 111 155 19 185 250 191 71 716 180 18 91 170 288 69 211 1 027 Enfants > 2 ans DPT/polio rappel 2 IA2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) VACCINATION – STATISTIQUES DES CENTRES DE LUTTE CONTRE LA RAGE (2001-2002) Contexte La rage humaine est une maladie mortelle. Les moyens de prévention sont au nombre de trois : la vaccination antirabique des animaux, la lutte contre les animaux errants et la vaccination post-exposition des blessés. Objectif Prévenir la survenue de rage humaine chez les personnes blessées par morsures d’animaux. Méthode Il existe sur l’ensemble du territoire libanais, 6 centres de lutte contre la rage répartis comme suit : Beyrouth (2), Tripoli (1), Zahleh (1), Saida (1) et Nabatieh (1). Ces centres sont sous la supervision du Département de médecine préventive (DMP) du MSP. Chaque patient, ayant été mordu ou blessé par un animal domestique ou errant peut consulter gratuitement l’un de ces centres. Suite au diagnostic, les vaccins et le sérum antirabiques sont administrés selon un protocole fixé conformément aux recommandations de l’OMS. Les centres remplissent pour chaque patient une fiche relative aux données démographiques, aux conditions de blessures et aux modes de prise en charge. Les fiches sont centralisées au niveau de la Direction de la prévention où elles sont saisies et traitées au sein de l’Unité de surveillance épidémiologique (USE) du MSP. Résultats En 2001, 437 cas de morsures ont été orientés et traités dans les centres de lutte contre la rage. En 2002, ils sont 433 cas. Parmi les animaux responsables des morsures, 51,5% sont des chiens domestiques et 41,8% des chiens errants. En 2002, la plupart des morsures sont observées au Mont-Liban (27,2%), du Nord (24,9%) et en particulier durant la période s’étendant du mois d’avril au mois d’août avec un pic au mois de juin. Les victimes appartiennent en majorité aux groupes d’âge 20-59 ans (51%) et 619 ans (36,5%). Les membres inférieurs (40,2%) et supérieurs (39,3%) sont les plus atteints. Les centres qui enregistrent une grande activité sont l’hôpital de la Quarantaine (31,6%) et le centre de Tripoli (23,1%). La mise en observation de l’animal a été possible dans 42,5% des cas. 93,3% des patients ont reçu les vaccins antirabiques. Périodicité des données Un rapport d’activité semestriel des centres de lutte contre la rage est préparé par l’USE. Les données sont disponibles sur le site du MSP. Exhaustivité des données Les données concernent tous les cas de morsures ou blessures déclarés dans un des centres de lutte contre la rage du MSP. Références MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2001. MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2002. 25 1 Morsures d’animaux (2001) TOTAL Chiens domestiques Chiens errants Animaux sauvages Chats Ruminants Rongeurs Autres 437 238 171 0 15 4 8 1 Nord 165 95 59 - 8 2 1 - Bekaa 41 23 17 - 1 - - - Nabatieh 26 17 6 - 2 1 - - Sud 27 15 12 - - - - - Mont-Liban 135 69 56 - 4 1 5 - Beyrouth 35 16 16 - - - 2 1 Inconnue 2 - 2 - - - - - Non-résident 6 3 3 - - - - - 21 8 11 - 2 - - - Total morsures Région de résidence Mois de survenue des morsures Janvier Février 7 3 4 - - - - Mars 30 18 12 - - - - - Avril 51 27 20 - - 1 2 1 Mai 43 20 20 - 1 - 2 - Juin 41 23 16 - 2 - - - Juillet 53 26 25 - 2 - - - Août 66 44 20 - - 2 - - Septembre 40 20 15 - 2 1 2 - Octobre 21 11 8 - 1 - 1 - Novembre 32 14 13 - 5 - - - Décembre 32 24 7 - - - 1 - Âge des victimes < 1 an 0 - - - - - 1-5 ans 22 12 8 - - - 2 - 6-19 ans 177 105 64 - 3 2 2 1 20-59 203 105 85 - 9 2 2 - ≥ 60 34 16 13 - 3 - 2 - Inconnu 1 1 - - - - - 3 5 - - - 1 - 1 6 1 Localisation des plaies Face et nuque 9 Membres supérieurs 136 66 54 - 8 Membres inférieurs 222 124 92 - 5 Tronc 21 12 5 - 2 Multiples 30 20 9 - Inconnue 19 13 6 Tamliss 55 17 Hôpital de la Quarantaine 127 71 Tripoli 163 Saida 33 Zahlé Nabatieh 1 - 2 - - - 1 - - - - - - - 31 - 2 - 4 1 50 - 2 1 3 - 93 59 - 8 2 1 - 18 14 - - 1 - - 36 22 13 - 1 - - - 23 17 4 - 2 - - - Oui 181 167 10 - 4 - - - Non 127 12 106 - 5 2 1 1 Tué 36 21 12 - 1 1 1 - Inconnue 93 38 43 - 5 1 6 - Centres de référence Mise en observation de l’animal Prise en charge Simple stérilisation 13 6 - - - - 7 - Simple observation de l’animal 52 49 3 - - - - - Vaccins 372 183 168 - 15 4 1 1 Source : MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2001. 26 2 Morsures d’animaux (2002) TOTAL Chiens domestiques Chiens errants Animaux sauvages Chats Ruminants Rongeurs Autres 433 223 181 1 13 3 7 5 Nord 108 75 28 - 1 3 - 1 Bekaa 68 43 24 - 1 - - - Nabatieh 37 27 7 - 2 - - 1 Sud 42 24 13 1 3 - - 1 Mont-Liban 118 39 74 - 3 - 2 - Beyrouth 56 15 33 - 3 - 4 1 Inconnue 2 - - - - - 1 1 Non-résident 2 - 2 - - - - - Janvier 26 15 9 - 1 - 1 - Février 29 15 12 - 1 1 - - Mars 32 15 16 - - - 1 - Avril 44 24 18 - 1 - - 1 Mai 44 24 16 - 2 1 - 1 Juin 48 27 15 1 2 - 2 1 Juillet 43 21 21 - - - 1 - Août 44 25 17 - 1 - 1 - Septembre 31 16 13 - 1 - - 1 Octobre 39 21 15 - 2 1 - - Novembre 40 11 25 - 2 - 1 1 Décembre 13 9 4 - - - - - Total morsures Région de résidence Mois de survenue des morsures Âge des victimes < 1 an 1 1 - - - - - 1-5 ans 21 14 5 - 2 - - - 6-19 ans 158 87 61 - 5 1 - 4 20-59 221 105 102 1 5 1 7 - > = 60 31 16 13 - 1 1 - - Inconnu 1 - - - - - - 1 8 6 - - 1 - - 1 Membres supérieurs 170 79 69 1 11 1 7 2 Membres inférieurs 174 93 80 - - 1 - - Tronc 19 13 6 - - - - - Multiples 58 32 23 - 1 1 - 1 Inconnue 4 - 3 - - - - 1 Tamliss 42 14 21 - 3 - 4 - Hôpital de la Quarantaine 137 37 91 - 4 - 3 2 Tripoli 100 72 24 - - 3 - 1 Saida 61 37 19 1 3 - - 1 Zahlé 59 38 20 - 1 - - - Nabatieh 34 25 6 - 2 - - 1 Oui 184 170 5 - 6 - 1 2 Non 189 36 143 - 7 2 - 1 Tué 26 8 17 - - - 1 - Inconnue 34 9 16 1 - 1 5 2 Localisation des plaies Face et nuque Centres de référence Mise en observation de l’animal Prise en charge Simple stérilisation 6 2 - - - - 4 - Simple observation de l’animal 23 22 1 - - - - - Vaccins 404 199 180 13 13 3 3 5 Source : MSP – DMP et USE – Rapport annuel de l’activité des centres de lutte contre la rage, 2002. 27 IA3 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) VACCINATION – SERVICE DE QUARANTAINE (2001) Contexte Les programmes de prévention du MSP incluent les activités de prévention des maladies transmissibles susceptibles d’être acquises à l’étranger, telle la fièvre jaune. D’autre part, les mouvements de pèlerinage vers l’Arabie Saoudite sont un facteur de risque de méningites à neisseria meningitidis. Objectif Assurer les mesures de prévention pré-exposition aux personnes se rendant dans les pays endémiques ou à haut risque, contre la fièvre jaune et contre les méningites à méningocoque. Méthode Le Service de quarantaine à l’Aéroport international de Beyrouth assure gratuitement les activités de routine de vaccination contre la fièvre jaune et les méningites à méningocoque. D’autre part, à la saison du pèlerinage vers La Mecque, les activités de vaccination de masse se déroulent aussi au niveau des services de santé des cazas, de certains dispensaires et hôpitaux publics. Les personnes bénéficiaires reçoivent un carnet de vaccination international. Les listes des personnes vaccinées sont préparées et transmises au Service de quarantaine et au Département de médecine préventive. Résultats Durant la saison du pèlerinage de 2001, 17 408 personnes ont pu être vaccinées contre la méningite à méningocoque, dont 14,3% par le Service de quarantaine de l’aéroport de Beyrouth, 17,8% par le Service de quarantaine du port de Tripoli, 29,4% par les dispensaires publics et 37,3% par les services des cazas. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement par le Service de quarantaine. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les données de la campagne de vaccination relative au pèlerinage à la Mecque. Références MSP – Service de quarantaine – Rapport annuel, 2001. 28 1 Activité de vaccination relative au pèlerinage à la Mecque (2001) N % Service de quarantaine – Aéroport international de Beyrouth 2 482 14,3 Service de quarantaine – Port de Tripoli 3 102 17,8 Services de cazas 6 492 37,3 Dispensaires publics 5 123 29,4 Hôpitaux publics 177 1,0 Autres dispensaires 32 0,2 17 408 100,0 TOTAL Source : MSP – Service de quarantaine – Rapport annuel, 2001. 29 IA4 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) MÈRE ET ENFANT DISTRIBUTION DES CARNETS DE SANTÉ DE L’ENFANT (2002) Contexte Le carnet de santé de l’enfant a été élaboré et appliqué dans le cadre de la protection maternoinfantile. Le partage des informations médicales entre les professionnels de santé contribue à une meilleure prise en charge préventive et curative de l’enfant. Objectif Disposer d’un document de santé qui permet d’assurer la continuité des soins des enfants. Méthode La loi issue en 1996 spécifie qu’un carnet de santé doit être délivré par l’établissement hospitalier à tout nouveau-né. Le Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire au MSP assure l’édition des carnets et leur distribution aux différents établissements de santé et professionnels. Des statistiques sont établies quant au nombre de carnets distribués aux établissements. Résultats En 2002, 89 559 carnets de santé ont été distribués par le MSP aux établissements dont 52,6% au Mont-Liban, 15,1% au Nord, 11,5% à Beyrouth, 10,9% au Sud, 7,8% dans la Bekaa et 2,1% à Nabatieh. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement et présentées dans le rapport d’activité du Service de la santé de la mère et de l’enfant et de la santé scolaire. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent uniquement le nombre de carnets distribués aux établissements par le MSP et non le nombre de carnets distribués aux nouveau-nés. Références MSP – Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire – Rapport annuel, 2002. 1 Distribution des carnets de santé « enfant » aux établissements de santé (2002) N % Beyrouth 10 300 11,5 Mont-Liban 47 089 52,6 Nord 13 510 15,1 Bekaa 7 000 7,8 Sud 9 760 10,9 Nabatieh 1 900 2,1 TOTAL 89 559 100,0 Source : MSP – Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire – Rapport annuel, 2002. 30 IA5 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) MÈRE ET ENFANT PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ REPRODUCTIVE (2002) Contexte Le Programme national de santé reproductive du MSP a démarré en 1998 sous la forme d’un projet de santé financé conjointement par le gouvernement libanais et l’UNFPA. Objectif Promouvoir la santé reproductive tant sur le plan de la planification familiale que de la sécurité maternelle. Méthode Les actions du programme comprennent des activités de formation, d’équipement, de réhabilitation et de distribution de médicaments à travers un réseau de centres médicaux et de dispensaires distribués sur tout le territoire libanais. Le réseau est coordonné au niveau régional et central. Afin de mesurer les résultats du programme, un système d’information est établi. Les centres et dispensaires médicaux participant dans le programme transmettent au MSP un rapport d’activité mensuel standardisé. Ce dernier est saisi et exploité au niveau central dans le Département de la santé sociale. Résultats En 2002, 355 centres et dispensaires médicaux sont inclus dans le réseau. Géographiquement, les centres et dispensaires sont localisés dans toutes les régions libanaises : Sud-Nabatieh (33,8%), Beyrouth et Mont-Liban (27,6%), Nord (23,1%) et Bekaa (15,5%). 90 331 personnes ont bénéficié des services du programme. Les tranches d’âge les plus atteintes sont les tranches d’âge de 30 à 39 ans (36,9%) et 20 à 29 ans (35,8%). 848 920 services ont été rendus. Ils comportent la prise en charge thérapeutique (24,1%), le suivi périnatal – pré et postnatal – (17,9%), l’éducation pour la santé et les conseils (21,7%), la distribution de moyens contraceptifs – pilules, DIU, ovules, IM, préservatifs – (22,3%), le dépistage de cancer mammaire et cervical (12,3%) et la prise en charge de maladies sexuellement transmissibles (1,2%). Périodicité des données Le Programme national de santé reproductive présente au MSP des rapports d’activité trimestriels et annuels. Exhaustivité des données Les données reflètent l’activité déclarée des centres et dispensaires médicaux affiliés au programme national de santé reproductive. Références MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 31 1 Répartition des bénéficiaires du Programme national de santé reproductive par région (2002) Région N % Beyrouth et Mont-Liban 98 27,6 Nord 82 23,1 Bekaa 55 15,5 Sud et Nabatieh 120 33,8 TOTAL 355 100,0 Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 2 Répartition des bénéficiaires par âge tout au long du projet (1998-2002) TOTAL, N 1998 1999 2000 2001 2002 38 763 113 100 137 073 121 857 90 331 15-19, % 8,1 6,8 7,0 6,9 8,6 20-29, % 39,6 36,6 35,5 35,0 35,8 30-39, % 39,8 46,0 44,0 39,8 36,9 40-49, % 12,5 10,6 13,5 18,3 18,7 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 TOTAL, % Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 3 Répartition des services du Programme national de santé reproductive par région (2002) LIBAN TOTAL, N Bekaa Sud et Nabatieh 194 472 350 209 158 125 146 114 % % % % % Pilules 67 887 8,0 4,5 7,9 8,1 14,2 Pose DIU 29 122 3,4 2,9 2,7 3,2 5,2 Révision DIU 48 106 5,7 6,7 3,4 8,4 3,5 Ablation DIU 7 483 0,9 0,9 0,7 0,7 1,2 Ovules 6 157 0,7 0,8 0,8 0,6 0,7 IM 623 0,1 0,1 0,1 0,1 - Préservatifs 30 318 3,6 3,8 2,9 2,6 4,5 Conseils 88 890 10,5 9,1 15,4 12,0 7,8 Éducation 95 142 11,2 7,9 16,0 14,2 11,0 Suivi prénatal 123 805 14,6 12,3 14,3 18,1 16,3 Complications 12 878 1,5 3,2 0,1 0,8 0,1 Suivi postnatal 15 294 1,8 3,6 0,4 0,5 0,7 Traitement thérapeutique 204 703 24,1 26,5 21,0 23,8 22,5 Examens des seins 55 149 6,5 7,3 9,3 3,4 5,1 Frottis cervical 48 997 5,8 8,8 3,9 2,7 4,1 MST 10 233 1,2 1,2 0,4 0,3 2,5 Stérilité 4 133 0,5 0,3 0,7 0,4 0,7 TOTAL 848 920 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 32 Nord N Détails actes et motifs 848 920 Beyrouth et Mont-Liban IA6 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) MÈRE ET ENFANT – SÉCURITÉ MATERNELLE (2002) Contexte Suite à l’étude périnatale nationale 1999-2000, le Programme national de santé reproductive a mis en place un système d’information hospitalier relatif aux accouchements. Objectif Mesurer en permanence les indicateurs périnatals. Méthode Depuis avril 2002, tous les établissements de santé qui effectuent des accouchements sont priés de transmettre au MSP, une fiche mensuelle standardisée spécifiant le nombre d’accouchements, le mode d’accouchement (voie basse instrumentale ou non, césarienne), l’âge gestationnel (à terme, prématuré), le poids à la naissance (< 2,5 kg, 2,5 à 4,2 kg, > 4,2 kg), l’anesthésie péridurale, les mort-nés, les décès durant le séjour hospitalier, les interruptions de grossesses et les décès maternels. Les fiches remplies par les services d’obstétrique sont transmises successivement aux Services de santé des cazas, des régions et au Département de santé sociale où elles sont saisies et analysées. Résultats Durant la période juin-décembre 2002, 16 603 accouchements sont dénombrés et analysés. Les modes d’accouchement sont dans 60,5% des cas par voie basse non instrumentale, dans 10,1% par voie basse instrumentale et dans 30,1% par césarienne. Le recours à l’anesthésie loco-régionale est observé dans 12,2 % des cas. À la naissance, 4,9% des nouveau-nés sont prématurés et 8,4 % sont de faible poids (< 2,5 kg). 251 mort-nés sont enregistrés, ce qui correspond à un taux de mortinatalité de 15,5 pour mille naissances. Durant le séjour hospitalier, sont décédés 66 nouveau-nés et 4 mères. Par ailleurs, 2 191 interruptions de grossesses sont déclarées. Périodicité des données Le système mis en place depuis avril 2002 est un système continu de collecte de données relatives aux établissements d’accouchement. Un rapport est édité annuellement. Exhaustivité des données Les statistiques ne sont pas exhaustives. En effet, elles reflètent uniquement les données des établissements transmises au Département de santé sociale du MSP. Références MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 33 1 Statistiques de la sécurité maternelle (avril-décembre 2002) TOTAL accouchements N Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL 3 672 2 805 1 059 3 348 4 002 1 717 16 603 Selon le mode d’accouchement Voie basse non instrumentale % 582 62,1 51,5 50,2 68,0 71,2 60,5 Voie basse instrumentale % 17,0 8,4 8,1 18,1 1,8 2,5 10,1 Césarienne % 26,6 33,7 37,8 29,9 30,4 26,2 30,1 Utilisation d’une anesthésie loco-régionale % 28,6 18,2 13,9 5,4 2,1 1,1 12,2 Anesthésie Selon l’âge gestationnel Accouchements à terme % 83,6 92,4 99,1 90,8 92,1 93,2 90,6 Accouchements prématurés % 7,5 4,4 2,5 4,4 4,5 3,2 4,9 Non précisé % 8,9 3,2 -1,6 4,8 3,4 3,6 4,6 Selon le poids à la naissance Naissances de moins de 2,5 kg % 12,0 11,0 9,3 6,5 6,2 4,7 8,4 Naissances entre 2,5 et 4,2 kg % 86,8 86,4 89,1 90,0 91,0 90,3 88,9 Naissances de plus de 4,2 kg % 1,2 2,6 1,7 3,5 2,8 4,9 2,7 N 3 731 2 585 722 3 336 3 886 1 718 15 978 N 41 53 14 55 65 23 251 % 10,9 20,1 19,0 16,2 16,5 13,2 15,5 N N 12 306 12 298 1 94 16 507 17 748 8 238 66 2 191 N 0 1 0 0 2 1 4 Naissances vivantes Mort-nés Taux de mortinatalité (pour 1000 naissances) Nouveau-nés décédés durant l’hospitalisation de la mère Interruptions de grossesses Décès maternels Source : MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 34 IA7 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) PROGRAMME DE RÉHABILITATION DES CENTRES DE SOINS PRIMAIRES (2002) Contexte La promotion de la santé primaire est une stratégie universellement adoptée. Elle vise à mettre en valeur le secteur ambulatoire à travers des centres médicaux qui assurent des soins préventifs et curatifs de première ligne. Objectif Développer la qualité des services rendus par les centres médicaux au Liban. Méthode Le programme s’articule autour de trois composantes : • La sélection du réseau de centres médicaux selon des critères géographiques et fonctionnels. • La mise en place d’activités de formation, d’équipement et de suivi. • L’élaboration d’un système d’information relatif aux services rendus. Résultats En 2002, le nombre de centres de soins inclus dans le programme s’élève à 47. 25,5% se trouvent à la Bekaa, 23,4% au Nord, 19,1% au Sud et Nabatieh, 17% au Mont-Liban et 14,9% à Beyrouth. Ils appartiennent en majorité à des ONG (51,1%). Les autres relèvent du MSP (29,8%), du partenariat entre le MSP, les ONG et les municipalités (12,8%) et du MAS (6,4%). Sur le plan national, en 2002, les 47 centres ont pu offrir des services à 298 497 bénéficiaires, dont 51,2% sont des femmes, 35,5% des hommes et 13,3% des enfants. Les consultations les plus demandées sont : la médecine générale (27,9%), la pédiatrie (14,7%), les soins dentaires (17,9%), la gynéco-obstétrique (9,5%) et l’ophtalmologie (7,1%). La dispensation de médicaments a totalisé 3 485 sirops de fer, 22 516 actes de vaccination, 152 255 médicaments pour maladies chroniques et 269 566 pour médicaments essentiels. D’autre part, 6 769 visites à domicile et 897 visites scolaires ont pu être assurées. Périodicité et exhaustivité des données Mise à jour annuelle. Références MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 35 1 Répartition des centres de soins de santé primaire selon les régions et les secteurs (2002) N % 47 100,0 7 14,9 Mont-Liban 8 17,0 Nord 11 23,4 Bekaa 12 25,5 Sud et Nabatieh 9 19,1 47 100,0 Par région Beyrouth Par secteur MSP 14 29,8 MSP + ONG + municipalités 6 12,8 MAS 3 6,4 ONG 24 51,1 MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 2 Bénéficiaires des centres (2002) Total enfants Total femmes enceintes Total femmes Total hommes TOTAL bénéficiaires (consultations, médicaments…) N % 39 590 13,3 9 960 3,3 143 102 47,9 105 845 35,5 298 497 100,0 MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 3 Répartition en pourcentage des consultations et de leurs bénéficiaires par spécialité (2002) Consultations Bénéficiaires 326 434 211 474 Médecine générale 27,9 21,5 Pédiatrie 14,7 16,1 Gynéco-obstétrique 9,5 9,0 Cardiologie 5,3 6,1 Neurologie 1,1 1,2 Gastrologie 0,5 0,5 Pneumologie 0,4 0,4 Dermatologie 1,7 1,0 Endocrinologie 1,2 1,5 Chirurgie générale 2,7 3,3 TOTAL, N Orthopédie et rhumatologie 5,1 5,8 Ophtalmologie 7,1 8,6 ORL 1,6 4,8 Néphro-urologie 1,2 1,5 Santé bucco-dentaire 17,9 16,7 Échographie 2,0 1,9 100,0 100,0 TOTAL, % MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 36 4 Répartition des consultations et de leur personnel et bénéficiaires par région (2002) Consultations Beyrouth Bénéficiaires Médecins N % N % N % 55 132 16,9 46 749 22,1 271 24,5 Mont-Liban 73 372 22,5 63 823 30,2 213 19,3 Nord 44 559 13,7 30 127 14,2 247 22,4 Bekaa 88 311 27,1 21 244 10,0 231 20,9 Sud 44 989 13,8 31 803 15,0 108 9,8 Nabatieh 20 071 6,1 17 728 8,4 35 3,2 TOTAL 326 434 100,0 211 474 100,0 1 105 100,0 MSP – Département de la médecine sociale – Rapport annuel, 2002. 5 Délivrance de médicaments par région (2002) Enfant ayant reçu Maladies chroniques Maladies essentielles Gouttes de Fer Vaccination Ordonnances Médicaments Ordonnances Médicaments 261 2 606 3 485 8 842 11 994 21 035 Beyrouth Mont-Liban 484 6 624 17 828 44 182 29 951 38 655 Nord 596 3 525 14 880 37 462 19 876 39 051 Bekaa 1 280 6 423 13 213 34 235 50 838 115 536 Sud 191 1 471 6 908 19 480 15 876 28 093 Nabatieh 673 1 867 3 618 8 054 11 540 27 196 TOTAL 3 485 22 516 59 932 152 255 140 075 269 566 MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 6 Autres services rendus (2002) N Visites à domicile 6 769 Visites scolaires 897 Sessions d’éducation pour la santé 216 MSP – Département de la santé sociale – Rapport annuel, 2002. 37 IA8 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) STATISTIQUES DES DISPENSAIRES ET CENTRES (2002) Contexte Au Liban, les dispensaires et centres de santé jouent un rôle majeur au niveau des soins de santé primaire dispensés à la population. Officiellement, on recense plus de 700 dispensaires et centres de santé. Ces derniers appartiennent au gouvernement (MSP, MAS…), aux municipalités ou à des organisations non gouvernementales. La plupart d’entre eux participent à des programmes nationaux de vaccination et de santé reproductive. Objectif Les objectifs des statistiques des dispensaires et centres médicaux sont de deux ordres : • Mesurer les activités des dispensaires. • Promouvoir la déclaration obligatoire des maladies transmissibles de la part des dispensaires du secteur ambulatoire. Méthode Selon la loi du 19 décembre 1955, les dispensaires doivent présenter un rapport d’activité mensuel au MSP. La circulaire 67 du MSP, issue le 4 juillet 2002, exige que tous les dispensaires remplissent un formulaire spécifique rapportant leurs activités mensuelles et déclarant les maladies transmissibles. Ce formulaire est transmis à l’Unité de surveillance épidémiologique (USE) du MSP où les données sont saisies, analysées et archivées dans une base de donnée spécifique. Une copie du formulaire est envoyée à la Direction des soins du MSP. Résultats En 2002, 941 rapports d’activité mensuels des dispensaires ont été reçus. Le taux d’exhaustivité est de 8,6% pour toute l’année et 17,7% pour le quatrième trimestre. Au total 265 799 consultations médicales sont enregistrées. Le nombre moyen de consultations est 282 par dispensaire et par mois. Les spécialités le plus souvent rencontrées sont la médecine générale (24,4%), la pédiatrie (22,4%), les soins dentaires (10,6%) et la gynécologie (9,4%). 248 088 personnes ont bénéficié de ces consultations, soit une moyenne de 271 par dispensaire et par mois. Le profil démographique des bénéficiaires est constitué de 29,1% enfants de moins de 16 ans, 33% d’adultes, 11,4% de personnes âgées (65 ans et plus) et 26,6% d’âge non spécifié. Les maladies transmissibles à déclaration obligatoire et immédiate sont rarement orientées vers les dispensaires, mis à part les intoxications alimentaires (106 cas) et la rougeole/rubéole (50 cas). Quant aux autres maladies transmissibles à déclaration différée et mensuelle, les parasitoses intestinales (443 cas), la brucellose (224 cas), la dysenterie (191 cas), la fièvre typhoïde (121 cas) et les oreillons (143 cas) sont très souvent rencontrés. 38 Périodicité des données Les données sont collectées mensuellement à partir des rapports des centres et dispensaires. Un rapport national est édité annuellement. Exhaustivité des données Les données couvrent l’ensemble des dispensaires et centres de santé œuvrant au Liban qui ont transmis au MSP des rapports mensuels. Les centres de santé primaire inclus dans le projet de réhabilitation de la Banque mondiale ont été exclus. Les statistiques présentent un faible taux de remplissage et une absence de définition commune. Références MSP – USE – « Dispensary monthly report for the year 2002 ». 1 Rapports mensuels reçus (2002) Dispensaires Beyrouth 1er trimestre N % 97 10,6 - 2e trimestre Rapports Taux reçus d’exhaustivité 3e trimestre 4e trimestre Année 2002 Rapports reçus Taux d’exhaustivité Rapports reçus Taux d’exhaustivité Rapports reçus Taux d’exhaustivité Rapports Taux reçus d’exhaustivité - - - 1 0,3 1 0,3 2 0,2 Mont-Liban 253 27,7 5 3,6 8 6,2 75 52,2 95 59,2 183 30,3 Nord 192 21,0 - - - - 169 161,2 192 175,0 361 84,1 Bekaa 136 14,9 21 30,8 27 52,7 44 82,7 51 110,6 143 69,3 Sud 110 12,0 11 11,3 10 10,7 42 32,2 67 47,8 130 25,5 Nabatieh 127 13,9 - - - - 43 29,8 79 60,1 122 22,5 TOTAL 915 100,0 37 1,3 45 1,6 374 13,6 485 17,7 941 8,6 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ». 2 Profil démographique des bénéficiaires des consultations médicales (2002) Région Total patients déclarés Groupe d’âge Sexe ≤ 16 ans Adultes ≥ 65 ans Inconnu Hommes Femmes 248 088 72 103 81 778 28 275 65 932 77 205 96 626 501 111 287 103 - 168 333 - Mont-Liban 49 647 12 887 21 348 8 550 6 862 14 451 20 359 14 837 Nord 97 288 29 980 34 244 11 270 21 794 36 182 43 609 17 497 Bekaa 37 750 9 212 4 407 1 517 22 614 4 893 5 496 27 361 Sud 24 896 7 395 7 492 2 759 7 250 8 181 10 207 6 508 Nabatieh 38 006 12 518 14 000 4 076 7 412 13 330 16 622 8 054 TOTAL, % 100,0 29,1 33,0 11,4 26,6 31,1 38,9 29,9 Beyrouth 100,0 22,2 57,3 20,6 - 33,5 66,5 - Mont-Liban 100,0 26,0 43,0 17,2 13,8 29,1 41,0 29,9 Nord 100,0 30,8 35,2 11,6 22,4 37,2 44,8 18,0 Bekaa 100,0 24,4 11,7 4,0 59,9 13,0 14,6 72,5 Sud 100,0 29,7 30,1 11,1 29,1 32,9 41,0 26,1 Nabatieh 100,0 32,9 36,8 10,7 19,5 35,1 43,7 21,2 TOTAL, N Beyrouth Non spécifié 74 257 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ». 39 40 41 682 24 487 34 136 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Bekaa Sud Nabatieh TOTAL, % Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh 28,5 42,1 21,1 20,7 23,9 25,3 24,4 9 727 10 313 8 794 23 499 12 267 123 64 723 Médecine générale 27,8 23,6 24,6 20,1 21,4 22,8 22,4 9 500 5 791 10 253 22 787 10 988 111 59 430 7,7 6,9 5,3 8,6 8,7 25,3 7,9 2 616 1 700 2 201 9 771 4 493 123 20 904 1,3 2,1 1,9 2,3 1,9 - 2,0 434 512 783 2 613 965 - 5 307 Pédiatrie Gynécologie Pneumolgie 4,3 2,8 2,2 3,6 7,3 22,2 4,1 1 478 691 924 4 051 3 737 108 10 989 Cardiovasculaire ORL 4,1 3,8 1,9 10,1 4,6 - 6,4 1 398 929 795 11 443 2 356 - 16 921 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ». 113 604 Nord 51 403 487 Mont-Liban 265 799 Beyrouth TOTAL 3,9 2,1 2,3 2,7 6,6 - 3,5 1 342 518 966 3 076 3 406 - 9 308 Ophtalmologie 1,8 1,4 0,6 2,2 2,6 2,9 1,9 618 354 230 2 457 1 342 14 5 015 Digestive 0,3 1,1 0,3 1,4 1,9 - 1,1 102 273 106 1 604 959 - 3 044 Endocrinologie CONSULTATIONS 0,6 1,2 0,9 2,3 1,2 1,6 1,5 219 284 355 2 612 603 8 4 081 Neurologie Consultations médicales déclarées dans les rapports mensuels reçus des dispensaires (2002) TOTAL, N 3 0,4 0,3 0,1 0,1 0,8 - 0,3 141 67 52 112 407 - 779 Psychiatrie 6,4 4,3 21,3 10,1 9,0 - 10,6 2 171 1 058 8 859 11 515 4 628 - 28 231 Dentaire 3,4 1,3 0,7 1,4 2,2 - 1,7 1 174 318 282 1 628 1 106 - 4 508 0,6 0,1 0,4 0,3 0,7 - 0,4 193 30 159 380 365 - 1 127 Urologie Nephrologie 8,9 6,7 16,6 14,1 7,4 - 11,8 3 023 1 649 6 923 16 056 3 781 - 31 432 Autres 280 188 291 315 281 244 282 MOYENNEDES DES MOYENNE CONSULTATIONS/ CONSULTATIONS/ RAPPORTS REÇUS RAPPORTS REÇUS 4 Déclaration des maladies transmissibles par les dispensaires et centres (2002) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh LIBAN Paralysies flasques aiguës - - - - - - - Choléra - - - - - - - Diphtérie - - - - - - - Intoxication alimentaire - 2 82 1 11 10 106 Paludisme - - - - - - - Méningite - - - - - - - Tétanos néonatal - - - - - - - Rage - - - - - - - Rougeole / Rubéole - - 37 - 5 8 50 Typhus - - 22 - - - 22 Bilharziose - - - - - - - Brucellose - 2 209 13 - - 224 Dysenterie - - 99 40 11 41 191 Hépatite virale A - 1 33 3 4 8 49 Hépatite virale B - - 9 31 2 3 45 Hépatite virale C - - - - - - - Kyste hydatique - - - - - - - Leishmaniose - - 1 - - - 1 Lèpre - - - - 5 - 5 Oreillons - - 123 16 - 4 143 Parasitoses intestinales - 7 388 10 15 23 443 Coqueluche - - 15 24 - - 39 Syphilis - - - - - - - Tétanos - - - - - - - Trichinose - - - - - - - Tuberculose - - 3 2 - - 5 Fièvre typhoïde - - 117 4 - - 121 TOTAL 0 12 1 138 144 53 97 1 444 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique – « Dispensary monthly report for the year 2002 ». 41 IA9 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) MALADIES CHRONIQUES – PROGRAMME DE DISTRIBUTION DES MÉDICAMENTS, YMCA (2002) Contexte Le programme des médicaments pour maladies chroniques est un programme conjoint entre le MSP et l’Association des Jeunes Chrétiens (YMCA). Objectif Participer à la prise en charge ambulatoire des maladies chroniques de la population. Méthode La liste des médicaments du programme est établie par un comité national officiellement désigné. Le MSP assure l’approvisionnement en médicaments et le support financier de YMCA (3 900 millions L.L. en 2002). YMCA intervient dans l’établissement du réseau ambulatoire de distribution à travers les dispensaires et les centres médicaux publics et philanthropiques. Les patients, inscrits et pris en charge médicalement par le réseau ambulatoire, bénéficient de ce programme. De leur part, les dispensaires et les centres médicaux transmettent des rapports mensuels à l’association YMCA, qui les saisit et les exploite. Résultats En 2002, 398 dispensaires participent dans le réseau. La moyenne nationale est 9 dispensaires ambulatoires de distribution pour 100 000 habitants. 144 714 bénéficiaires ont profité du programme, ce qui correspond à 34 bénéficiaires pour 1 000 habitants et une moyenne de 364 bénéficiaires par dispensaire ambulatoire de distribution. 80% des maladies prises en charge regroupent les troubles cardiovasculaires (43%), l’HTA (15,6%), le diabète (13,2%) et l’hypercholestérolémie (8,9%). Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les personnes bénéficiant du programme conjoint de distribution de médicaments pour maladies chroniques. Références MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002. 1 Répartition géographique des dispensaires (2002) N % Dispensaires /100 000 hab. Beyrouth 69 17,3 16 Mont-Liban et banlieue 129 32,4 8 Nord 72 18,1 8 Bekaa 49 12,3 8 Sud et Nabatieh 79 19,8 10 398 100,0 9 LIBAN Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002. 42 2 Répartition géographique des bénéficiaires (2002) Bénéficiaires Bénéficiaires / 1,000 hab. Bénéficiaires / Dispensaires Beyrouth 25 217 57 365 Mont-Liban & Banlieue 36 470 22 283 Nord 31 443 36 437 Bekaa 22 801 39 465 Sud et Nabatieh 28 783 35 364 144 714 34 364 LIBAN Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002. 3 Répartition des maladies prises en charge (2002) Maladies % Troubles cardio-vasculaires 43,0 Hypertension artérielle (HTA) 15,6 Diabète 13,2 Hypercholestérolémie 8,9 Épilepsie 5,5 Ulcère gastro-duodénal 5,2 Troubles neurologiques 2,1 Asthme 2,0 Troubles endocriniens 1,6 Autres maladies (rhumatismes, goutte, glaucome…) 2,9 TOTAL 100,0 Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002. 4 Répartition des bénéficiaires par trouble, groupe d’âge et lieu de résidence (2002) Diabète, % Groupe d’âge Trouble cardiovasculaires, % Hypertension artérielle, % Cholestérol, % 100,0 100,0 100,0 100,0 < 25 ans 0,2 0,4 0,5 0,3 25-45 ans 4,7 5,1 4,0 8,9 45-65 ans 41,6 35,5 32,4 47,6 65-80 ans 45,3 46,8 48,7 38,7 > 80 ans 8,2 12,2 14,4 4,5 100,0 100,0 99,9 100,0 Beyrouth 18,2 18,0 17,5 22,8 Mont-Liban 22,7 24,6 24,4 25,1 Nord 19,7 19,5 21,9 23,0 Bekaa 15,4 16,2 16,5 14,2 Sud et Nabatieh 24,0 21,7 19,6 14,9 Région Source : MSP & YMCA – Rapport annuel du Programme de distribution des médicaments pour maladies chroniques, 2002. 43 I A 10 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) STATISTIQUES DE LA CENTRALE DE DISTRIBUTION DES MÉDICAMENTS (2000-2003) Contexte Depuis 1993, la Centrale de distribution de médicaments a repris ses activités de délivrance de médicaments coûteux aux patients souffrant de pathologies chroniques et sévères. Depuis 2000, le Centre bénéficie du support de l’OMS. Objectif Participer à la prise en charge thérapeutique des Libanais ne bénéficiant pas des services de la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS) ou d’autres organismes assureurs. Méthode La délivrance de médicaments aux patients suit un processus selon lequel le patient présente une ordonnance, une lettre du médecin traitant, les résultats paracliniques (anatomopathologie…) et une preuve de non-couverture par la Sécurité sociale. Le dossier ainsi formé est étudié par un comité national, qui accorde ou non l’autorisation à la Centrale des médicaments de délivrer les médicaments en question. Au niveau de la Centrale, les données relatives aux médicaments et aux patients sont informatisées. Résultats Durant la période 2000 à 2003, les pathologies prises en charge par la Centrale de distribution des médicaments sont : les cancers (39,1 %), les maladies du système nerveux central (31,9%), l’épilepsie (5,7%), l’insuffisance rénale (3,7%), l’ostéoporose (3,3%), la sclérose en plaque (2,9%), la transplantation (2,8%), l’insuffisance en hormone de croissance (1,9%)… Les patients bénéficiant de ce programme proviennent de différentes régions : Beyrouth (30,4%), Mont-Liban (29,6%), Nord (15%), Bekaa (9,2%), Sud (9%) et Nabatieh (6,8%). Le coût des médicaments a atteint en 2002 approximativement 26 500 millions de L.L. dont 47,3% sont consacrés aux médicaments anticancéreux, 15,1% pour la sclérose en plaque, 13,6% pour d’autres maladies du système nerveux central et 7,6% pour le traitement antiVIH. Périodicité des données Des statistiques sont issues annuellement et à la demande. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les délivrances de médicaments par la Centrale. Références MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003. 44 1 Maladies prises en charge par la Centrale de distribution (2000 – mars 2003) Maladies N % Cancer 8 004 39,1 Maladie du système nerveux central 6 527 31,9 Épilepsie 1 161 5,7 Insuffisance rénale 750 3,7 Ostéoporose 679 3,3 Sclérose en plaque 597 2,9 Transplantation d’organes (cœur, reins) 574 2,8 Insuffisance en hormone de croissance 399 1,9 Dialyse 340 1,7 Hépatites virales B et C 190 0,9 Asthme 180 0,9 Sida 173 0,8 Hémophilie 121 0,6 Anémie 120 0,6 Diabète 120 0,6 Maladie du crohn 70 0,3 Acromégalie 22 0,1 Divers 450 2,2 20 477 100,0 TOTAL Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003. 2 Répartition des bénéficiaires de la Centrale de distribution par région (2000 – mars 2003) Régions N % Beyrouth 5 068 30,4 Mont Liban 4 935 29,6 Nord 2 505 15,0 Bekaa 1 544 9,2 Sud 1 504 9,0 Nabatieh 1 141 6,8 TOTAL 16 697 100,0 Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003. 3 Coût des médicaments en millions de L.L. de la Centrale de distribution (2002) Médicaments de la Centrale Dépenses % Anticancéreux et adjuvants 12 500 47,3 Interférons pour la sclérose en plaque 4 000 15,1 Médicaments du système nerveux central 3 600 13,6 Anti-VIH 2 000 7,6 Immunosuppresseurs et médicaments de l’insuffisance rénale 1 730 6,5 Immunoglobulines et facteurs de coagulation 1 255 4,7 Hormones de croissance 500 1,9 Médicaments pour l’hépatite virale C 477 1,8 Laits spéciaux pour les troubles métaboliques 250 0,9 Médicaments de l’ostéoporose 94 0,4 Divers TOTAL 46 0,2 26 452 100,0 Source : MSP – Centrale de distribution des médicaments, mars 2003. 45 I A 11 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) BUREAU CENTRAL DE DÉLIVRANCE DE VISAS DE BEYROUTH (2002) Contexte L’affaiblissement du secteur hospitalier public et l’absence de couverture médicale globale de la population ont conduit le gouvernement libanais à instituer la prise en charge des admissions hospitalières en secteur privé des citoyens ne bénéficiant pas de couverture médicale. Objectif Prendre en charge les services curatifs hospitaliers des citoyens dépourvus de couverture médicale en leur accordant une couverture officielle du MSP. Méthode Tout citoyen ne bénéficiant pas de couverture médicale peut initier les démarches de prise en charge hospitalière par le MSP. Les conditions d’initiation d’une demande sont de : • Présenter une condition de maladie nécessitant une hospitalisation (prescription médicale), • Être de nationalité libanaise (pièce d’identité) et ne bénéficiant pas de la Sécurité sociale (certificat de non-bénéficiaire). Le Visa d’hospitalisation est issu après accord de l’hôpital, du médecin contrôleur et du bureau de délivrance de visas. Il donne accès aux seuls hôpitaux ayant signé un accord avec le MSP. L’hospitalisation est remboursée par le MSP à la vue des factures et résumés de sortie, vérifiés par le médecin contrôleur à l’hôpital et par un comité central au MSP. Différents formulaires spécifiques sont utilisés : • Le formulaire de demande de visa. Il sert à décrire la condition initiale du malade et les actes chirurgicaux prescrits. Il est conjointement signé par l’hôpital et le MSP. • Le formulaire de visa. Il fait valoir le droit à une hospitalisation au frais du MSP. Il spécifie l’identité du malade, sa condition, les actes prescrits accordés et l’hôpital d’accueil. • Le formulaire de facture sur lequel tout frais hospitalier est coté et facturé. • Le formulaire de résumé de sortie qui décrit le motif d’hospitalisation, le diagnostic final et l’acte réalisé. L’informatisation des données relatives aux hospitalisations au frais du MSP est centralisée et demeure incomplète. Seul le siège central (le bureau de délivrance de visas à Beyrouth) informatise et codifie les demandes et les visas accordés. Un projet d’informatisation globale et périphérique est en cours, dans lequel les factures des hôpitaux sont saisies à la source et envoyées au MSP et les demandes et visas sont informatisés dans les bureaux périphériques. Les données traitées sont utilisées par la Direction des soins, le Service de statistiques sanitaires et l’Unité de planification. 46 Résultats En 2002, les bureaux de délivrance de visas du MSP sont au nombre de 20. Ils sont répartis sur l’ensemble du territoire libanais : 1 à Beyrouth, 5 au Mont-Liban, 6 au Nord, 5 dans la Bekaa, 2 au Sud et 1 à Nabatieh. Chaque année, les hôpitaux contractuels et le nombre de lits accordés au MSP sont spécifiés par décret. Le décret 7 363 de février 2002 spécifie les 77 hôpitaux contractuels qui mettent à disposition du MSP 1 539 lits. En 2002, 135 établissements de santé, services et centres spécialisés ont signé un contrat avec le MSP. Ils regroupent des établissements hospitaliers de court séjour (62), des centres de dialyse rénale (22), des centres pour traitement de maladies chroniques (22) et autres centres de traitement spécialisés (29). Parmi eux, 78,5% assurent des hospitalisations diverses et 21,5% des soins ambulatoires. Le bureau central de délivrance de visa à Beyrouth a accordé 44 243 visas en 2002. 78,8 % concernent des admissions de court séjour et 13,3% des séances de dialyse rénale. Leurs coûts s’élèvent à environ 91 milliards L.L. 34% de ses dépenses concernent des hospitalisations sans forfait, 26,3% des hospitalisations avec forfait et 14,3% des prises en charge de maladies mentales. Selon la classification internationale des maladies, effectuée pour 37 330 visas, les 5 groupes de pathologies les plus fréquents sont : les néoplasmes (18,4%), les maladies du système circulatoire (17,6%), les grossesses et accouchements (10,3%), les maladies du système digestif (9%) et les maladies de l’appareil respiratoire (7,3%). D’autre part, les statistiques du bureau de délivrance de visa de Beyrouth révèlent que parmi les 37 162 visas analysés (par l’Unité de Planification), 29,5% concernent des admissions dans des hôpitaux du Sud et Nabatieh, 24,1 % du Mont-Liban, 22,2% de Beyrouth, 15,8% de la Bekaa et 8,5% du Nord. Les visas accordés couvrent essentiellement des hospitalisations chirurgicales non cardiaques (36,6%), des hospitalisations médicales adultes (31,2%), des interventions cardiaques (9,7%) et des accouchements (7,3%). Les visas pour intervention cardiaque sont centralisés à Beyrouth. Ils représentent 3 620 actes. 63,8 % sont accordés aux hommes. L’acte est une chirurgie à cœur ouvert dans 42,8 %, un cathétérisme dans 29,7 % et une implantation de ballon/ressort dans 27,5 % des cas. Périodicité des données Les données sont issues à la demande. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les données du bureau central de délivrance de visas de Beyrouth. Références MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. MSP – Unité de planification, 2003. 47 1 Bureaux de délivrance de visas (2002) Région N % Beyrouth 1 5,0 Mont-Liban 5 25,0 Nord 6 30,0 Bekaa 5 25,0 Sud 2 10,0 Nabatieh 1 5,0 TOTAL 20 100,0 Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. 2 Nombre d’hôpitaux contractuels et lits accordés – décret 7 363 (2002) Région Hôpitaux Lits N % N % Beyrouth 8 10,4 298 19,4 Mont-Liban 23 29,9 485 31,5 Nord 18 23,4 240 15,6 Bekaa 12 15,6 241 15,7 Sud 11 14,3 235 15,3 Nabatieh 5 6,5 40 2,6 TOTAL 77 100,0 1,539 100,0 Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. 3 Bureau central de Beyrouth : types de visas accordés (2002) Centres Couverture N % N % Hospitalisations court séjour Hospitalisation 62 45,9 34 856 78,8 Dialyse rénale Ambulatoire 22 16,3 5 864 13,3 Radiothérapie Ambulatoire 6 4,4 864 2,0 Demande de visas Maladies mentales et psychiatriques Hospitalisation 5 3,7 721 1,6 Paralysie et handicap chroniques Hospitalisation 3 2,2 543 1,2 Maladies chroniques Hospitalisation 22 16,3 520 1,2 Paralysie et handicap non chroniques Hospitalisation 6 4,4 425 1,0 Plasmaphérèse Ambulatoire 1 0,7 338 0,8 Greffe rénale Hospitalisation 4 3,0 32 0,1 Centres des brûlés Hospitalisation 2 1,5 30 0,1 Maladies respiratoires Hospitalisation 1 0,7 1 0,0 Réhabilitation des usagers de drogues Hospitalisation TOTAL Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. 48 Établissements contractuels 1 0,7 49 0,1 135 100,0 44 243 100,0 49 4 100 40 654 49 85 114 181 158 32 709 328 461 44 140 253 393 53 58 136 183 1 28 100,0 1,0 16,0 1,2 2,1 2,8 4,4 3,9 0,8 17,3 8,0 11,2 1,1 3,4 6,2 9,6 1,3 1,4 3,3 4,5 0,0 0,7 TOTAL, N Maladies infectieuses et parasitaires Néoplasme Maladies du sang Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques Maladies psychiques et de comportement Maladies du système nerveux Maladies des yeux Maladies de l’oreille et de la mastoïde Maladies du système circulatoire Maladies du système respiratoire Maladies du système digestif Maladies de la peau et du tissu subcutané Maladies du système musculaire et des tissus connectifs Maladies du système génito-urinaire Grossesses et accouchements Certaines conditions en période périnatale Malformations congénitales Résultats de laboratoire anormaux Blessures intoxications et causes externes Causes externes de morbidité et mortalité Facteurs influençant l’état de santé TOTAL, % Maladies infectieuses et parasitaires Néoplasme Maladies du sang Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques Maladies psychiques et de comportement Maladies du système nerveux Maladies des yeux Maladies de l’oreille et de la mastoïde Maladies du système circulatoire Maladies du système respiratoire Maladies du système digestif Maladies de la peau et du tissu subcutané Maladies du système musculaire et des tissus connectifs Maladies du système génito-urinaire Grossesses et accouchements Certaines conditions en période périnatale Malformations congénitales Résultats de laboratoire anormaux Blessures, intoxications et causes externes Causes externes de morbidité et mortalité Facteurs influençant l’état de santé Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. Janv. CODE CIM-10 3 652 48 573 43 81 104 126 145 30 586 397 372 27 127 240 393 46 52 103 139 4 16 100,0 1,3 15,7 1,2 2,2 2,8 3,5 4,0 0,8 16,0 10,9 10,2 0,7 3,5 6,6 10,8 1,3 1,4 2,8 3,8 0,1 0,4 Fév. 3 785 35 621 43 84 100 162 142 29 672 395 311 32 143 246 397 40 51 100 161 2 19 100,0 0,9 16,4 1,1 2,2 2,6 4,3 3,8 0,8 17,8 10,4 8,2 0,8 3,8 6,5 10,5 1,1 1,3 2,6 4,3 0,1 0,5 Mars 4 060 38 728 50 78 122 146 171 35 760 310 386 48 169 268 363 40 51 124 156 0 17 100,0 0,9 17,9 1,2 1,9 3,0 3,6 4,2 0,9 18,7 7,6 9,5 1,2 4,2 6,6 8,9 1,0 1,3 3,1 3,8 0,0 0,4 Avril 3 111 33 581 47 52 88 125 127 23 589 231 250 27 114 201 315 33 47 87 127 2 12 100,0 1,1 18,7 1,5 1,7 2,8 4,0 4,1 0,7 18,9 7,4 8,0 0,9 3,7 6,5 10,1 1,1 1,5 2,8 4,1 0,1 0,4 Mai Bureau central de Beyrouth : répartition des visas par maladie et mois (2002) 4 Juin 2 944 36 576 46 53 79 115 134 20 571 197 264 32 88 187 277 33 39 67 119 1 10 100,0 1,2 19,6 1,6 1,8 2,7 3,9 4,6 0,7 19,4 6,7 9,0 1,1 3,0 6,4 9,4 1,1 1,3 2,3 4,0 0,0 0,3 2 881 37 595 42 64 77 114 101 19 472 211 258 28 90 171 312 34 41 75 123 2 15 100,0 1,3 20,7 1,5 2,2 2,7 4,0 3,5 0,7 16,4 7,3 9,0 1,0 3,1 5,9 10,8 1,2 1,4 2,6 4,3 0,1 0,5 Juillet 2 539 33 503 45 39 79 91 67 14 456 168 256 21 76 162 291 28 31 82 88 1 8 100,0 1,3 19,8 1,8 1,5 3,1 3,6 2,6 0,6 18,0 6,6 10,1 0,8 3,0 6,4 11,5 1,1 1,2 3,2 3,5 0,0 0,3 Août 2 618 30 505 45 53 93 104 77 23 424 165 233 23 75 188 303 23 28 99 111 2 14 100,0 1,1 19,3 1,7 2,0 3,6 4,0 2,9 0,9 16,2 6,3 8,9 0,9 2,9 7,2 11,6 0,9 1,1 3,8 4,2 0,1 0,5 Sept. Oct. 2 927 37 554 46 41 102 126 91 20 477 181 250 26 101 223 348 32 34 99 120 1 18 100,0 1,3 18,9 1,6 1,4 3,5 4,3 3,1 0,7 16,3 6,2 8,5 0,9 3,5 7,6 11,9 1,1 1,2 3,4 4,1 0,0 0,6 138 210 13 72 150 326 35 26 80 80 12 100,0 1,1 20,7 1,6 1,1 3,7 3,9 3,2 0,5 17,5 0,0 5,6 8,6 0,5 2,9 6,1 13,3 1,4 1,1 3,3 3,3 0,5 2 443 26 505 38 27 90 96 78 13 428 Nov. Déc. 2 270 32 482 35 25 90 105 49 7 426 148 173 12 48 110 291 31 15 80 97 0 14 100,0 1,4 21,2 1,5 1,1 4,0 4,6 2,2 0,3 18,8 6,5 7,6 0,5 2,1 4,8 12,8 1,4 0,7 3,5 4,3 0,0 0,6 37 330 425 6 877 529 682 1 138 1 491 1 340 265 6 570 2 731 3 352 530 1 184 2 321 3 833 719 482 1 078 1 504 96 183 100,0 1,1 18,4 1,4 1,8 3,0 4,0 3,6 0,7 17,6 7,3 9,0 1,4 3,2 6,2 10,3 1,9 1,3 2,9 4,0 0,3 0,5 TOTAL 5 Bureau central de Beyrouth : coût des visas accordés en milliers de L.L. (2002) Montant 31 050 774 24 038 448 13 088 072 10 475 728 362 300 660 732 943 794 10 148 701 269 450 196 800 91 234 799 Hospitalisations sans forfait Hospitalisations avec forfait Maladies mentales Chirurgie et intervention cardiaque Plasmaphérèse Implantation de membres artificiels Radiothérapie Dialyse Greffes rénales Brûlés TOTAL % 34,0 26,3 14,3 11,5 0,4 0,7 1,0 11,1 0,3 0,2 100,0 Source : MSP – Service des statistiques sanitaires, 2003. 6 Bureau central de Beyrouth : répartition des visas accordés selon le lieu d’admission (2002) N 8 240 8 958 3 152 5 858 10 954 37 162 Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh TOTAL % 22,2 24,1 8,5 15,8 29,5 100,0 Source : MSP – Unité de planification, 2003. 7 Bureau central de Beyrouth : répartition des visas par service (2002) Types d’hospitalisation Chirurgie Chirurgie et intervention cardiaque Soins intensifs Urgences Accouchements Pédiatrie Maladies mentales Maladies Internes Maladies chroniques Brûlés Greffes de reins Phytothérapie Paralysie en cours de rééducation Sourds-muets TOTAL N 13 605 3 620 1 107 6 2 721 2 093 882 11 586 506 30 29 885 90 2 37 162 % 36,6 9,7 3,0 0,0 7,3 5,6 2,4 31,2 1,4 0,1 0,1 2,4 0,2 0,0 100,0 Source : MSP – Unité de planification, 2003. 8 Bureau central de Beyrouth : visas pour interventions cardiaques (2002) Femmes Cœur ouvert pour valve cardiaque Cœur ouvert pour malformation congénitale Cathétérisme cardiaque Ballon / Ressort Cœur ouvert, non précisé TOTAL, N TOTAL, % Source : MSP – Unité de planification, 2003. 50 Hommes TOTAL N 134 49 % 10,2 3,7 N 125 47 % 5,4 2,0 N 259 96 % 7,2 2,7 447 308 373 1 311 34,1 23,5 28,5 100,0 36,2 628 686 823 2 309 27,2 29,7 35,6 100,0 63,8 1 075 994 1 196 3 620 29,7 27,5 33,0 100,0 100,0 I A 12 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) STATISTIQUES DU LABORATOIRE CENTRAL DE SANTÉ PUBLIQUE (2001) Contexte La Direction générale de la santé regroupe 3 directions : la Direction des soins, la Direction de la prévention et la Direction des laboratoires de santé publique. Cette dernière regroupe le Laboratoire central de santé publique et les laboratoires régionaux. Objectif Les fonctions du Laboratoire central, selon le décret réglementaire 8 377 du 31/12/1961 et la loi du 10/4/1963, sont de réaliser les analyses en relation avec le contrôle sanitaire de l’eau, des aliments, des médicaments et narcotiques et d’effectuer le diagnostic et le contrôle des maladies transmissibles. Outre le rôle de contrôle, il remplit également un rôle normatif dans le domaine de l’analyse médicale. Méthode L’organisation actuelle du laboratoire regroupe 3 départements en activité : les départements de bactériologie, de chimie et de virologie. Il existe par ailleurs deux départements non opérationnels depuis plus de 20 ans : le département d’anatomo-pathologie et la banque de sang. Les examens se font sur les échantillons collectés dans le cadre de l’inspection effectuée par les institutions gouvernementales (MSP, MEC, Douanes, Forces armées…) ou locales (municipalités). Les motifs des examens sont : • Examens de contrôle de routine. • Examens pour l’exportation et l’importation de produits. • Examens relatifs à l’investigation d’épidémies ou autres accidents. Le laboratoire participe à un contrôle externe de qualité en sérologie virale. Les résultats des tests sont rendus au service qui a réalisé l’échantillonnage et à la Direction de la prévention du MSP. Ils sont édités manuellement. L’informatisation des données a été introduite récemment dans le département de virologie. Elle est en cours pour les autres départements. Résultats En 2001, 18 230 tests furent demandés au Laboratoire Central. Parmi ceux-ci, 18 168 furent réalisés dont 64 % en bactériologie, 30 % en chimie et 6% en virologie. Le département de bactériologie a réalisé 11 636 analyses dont 61,5% de tests de produits alimentaires, 21,4% d’analyses d’eau et 11,9% d’analyses de spécimens cliniques. Le département de chimie a réalisé 5 464 analyses dont 70,9% portant sur les produits alimentaires, 19,4% d’analyses de médicaments et narcotiques et 9,7% d’analyses d’eau. Le département de virologie a pu effectuer 1 068 analyses dont 45,8% de sérologie VIH et 54,2% de sérologies pour les hépatites virales. Périodicité des données Les données sont publiées deux fois par an. 51 Exhaustivité des données Les chiffres présentés reflètent l’activité annuelle du Laboratoire central du MSP. Références MSP – Direction des Laboratoires de santé publique – Rapport annuel, 2001. 1 Activité du Laboratoire central de santé publique (2001) Demandés, N Réalisés, N Département % Labo. central, % Département de bactériologie 11 636 11 636 100.0 64 Eau 2 488 2 488 21.4 14 Produits alimentaires et oligineux 7 155 7 155 61.5 39 Sérologie bactérienne (VDRL) 609 609 5.2 3 Spécimens cliniques (selles, sang, urines, gorge) Département de biochimie 1 384 11.9 8 5 464 100.0 30 Eau 529 529 9.7 3 Produits alimentaires et oligineux 3 873 3 873 70.9 21 Produits pharmaceutiques 687 625 11.4 3 Narcotiques 437 437 8.0 2 1 068 1 068 100.0 6 489 489 45.8 3 54.2 Département de virologie Sérologie VIH Sérologies hépatites virales (A, B) 579 579 TOTAL Laboratoire central 18 230 18 168 MSP – Direction des Laboratoires de santé publique – Rapport annuel, 2001. 52 1 384 5 526 3 100 I A 13 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) SERVICES PÉRIPHÉRIQUES : ACTIVITÉ DES MÉDECINS DE CAZA (2002) Contexte Selon le décret réglementaire 8 377 du 30 décembre 1961, le MSP est composé sur le plan administratif et géographique de 3 niveaux : le niveau central (administration centrale), le niveau régional (services de santé des mohafazats) et le niveau périphérique (services de santé des cazas). Au Liban, il existe 25 cazas et par conséquent 25 services de santé de caza. Selon les articles 83 et 84 du décret ci-mentionné, ces derniers assurent des services de santé curatifs et préventifs et des activités d’inspection sanitaire. Objectif Les statistiques des services de santé des cazas ont pour objectif la mesure de leurs activités. Méthode Chaque service de santé de caza présente un rapport mensuel d’activité au niveau central. Les rapports sont édités selon deux formats (ancien ou nouveau format) ou en texte libre. Au niveau central, les rapports sont regroupés à l’Unité de surveillance épidémiologique où les données sont normalisées, saisies et analysées. Résultats En 2002, 171 rapports d’activité ont été transmis au niveau central. Le taux d’exhaustivité des rapports est 57%. Les services ont pu assurer 440 visites scolaires durant lesquelles 20 939 élèves ont été examinés. Quant au programme national de vaccination, les services de cazas ont déclaré dans leurs rapports mensuels avoir distribué 179 218 vaccins aux différents dispensaires et centres médicaux. 42,7% sont des vaccins anti-DTP. D’autre part, 45117 consultations médicales ont pu être assurées par les dispensaires rattachés aux services de casa. Les spécialités les plus demandées sont les consultations de pneumologie (6,5%), de l’appareil digestif (5,1%) et de l’appareil cardio-vasculaire (4,8%). 0,9% des consultations sont dédiées à la délivrance de certificats médicaux, soit 390 certificats en 2002. Dans le domaine de l’inspection sanitaire relative à la sécurité alimentaire, les services des cazas ont inspecté 1 902 boucheries, 185 abattoirs, 344 fermes de produits laitiers, 1 203 boulangeries, 3 264 épiceries et 991 restaurants. Parmi eux, les taux des institutions en défaut par rapport aux normes nationales sont : 26,4% pour les boucheries, 13,5% pour les abattoirs, 35,8% pour les fermes de produits laitiers, 20,9% pour les boulangeries, 9,4% pour les épiceries et 20,1% pour les restaurants. 734 échantillons d’eau ont été collectés. 2 978 institutions de troisième classe, 1 184 de seconde classe et 472 de première classe ont pu être inspectées. 567 avertissements écrits et 2 415 oraux ont été délibérés. Périodicité des données Mise à jour annuelle. 53 Exhaustivité des données Les données présentes reflètent les rapports reçus des services de cazas durant 2002. Références MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 1 Rapports mensuels reçus (1997-2002) Année Raports mensuels reçus Rapports mensuels attendus Taux d’exhaustivité 1997 134 300 44,7 1998 142 300 47,3 1999 103 300 34,3 2000 152 300 50,7 2001 160 300 53,3 2002 171 300 57,0 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 2 Santé scolaire et éducation à la santé (1997-2002) Année Écoles visitées Élèves examinés Sessions de santé 1997 383 14 846 14 1998 248 32 056 18 1999 206 20 304 1 2000 385 11 566 485 2001 820 7 820 205 2002 440 20 939 51 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 3 Vaccination (1997-2002) Vaccins distribués OPV DTP DT Rougeole MMR Hépatite virale B Non spécifié 1997 75 381 20 511 31 370 2 585 10 465 8 443 - 1998 185 644 29 965 75 955 6 435 17 965 21 164 34 160 - 1999 123 624 33 692 44 482 2 345 7 225 11 835 22 975 1 070 2000 107 662 27 316 18 299 1 483 4 279 9 762 11 754 34 769 Nombre 2 007 2001 97 724 4 390 13 753 1 631 1 411 7 180 9 711 59 648 2002 179 218 29 335 76 588 2 790 1 086 11 967 27 819 29 633 1997 100,0 27,2 41,6 3,4 13,9 11,2 - 2,7 1998 100,0 16,1 40,9 3,5 9,7 11,4 18,4 - 1999 100,0 27,3 36,0 1,9 5,8 9,6 18,6 0,9 2000 100,0 25,4 17,0 1,4 4,0 9,1 10,9 32,3 2001 100,0 4,5 14,1 1,7 1,4 7,3 9,9 61,0 2002 100,0 16,4 42,7 1,6 0,6 6,7 15,5 16,5 Pourcentage Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 54 55 Année 315 28 347 44 754 33 707 45 117 1999 2000 2001 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 1998 1999 2000 2001 2002 0,7 1,7 1,0 2,8 10,8 5,0 439 781 6,5 2,4 3,2 9,1 11,2 13,4 2 926 795 1 425 2 584 1 467 2 157 Pneumologie 5,1 2,7 2,7 3,8 6,6 6,8 2 302 914 1 218 1 085 865 1 100 Appareil digestif 1,3 0,7 0,9 1,8 2,8 3,4 603 243 424 501 372 541 2,1 1,4 1,6 1,9 6,0 4,4 945 463 696 551 781 716 DermatoUrologie néphrologie 1,4 0,5 1,3 2,6 8,1 5,3 631 161 565 733 1 062 848 Endocrinologie 1,7 0,7 1,0 1,2 4,8 3,1 766 229 465 330 633 494 Neurologie 1 100 1 453 799 1 324 1 150 1 902 1998 1999 2000 2001 2002 26,4 31,2 35,6 20,4 13,1 2,9 Défaut % Boucheries Inspectés 1997 Année 185 91 113 68 121 64 Inspectés 13,5 26,4 46,0 42,6 22,3 6,3 Défaut % Abattoirs 41,0 35,8 344 37,7 32,8 10,8 2,2 Défaut % 212 244 174 250 93 Inspectés 4,8 2,3 3,3 2,6 10,2 8,4 2 162 760 1 494 747 1 340 1 361 Cardiovasculaire Fermes produits laitiers Activités d’inspection relatives à la sécurité alimentaire (1997-2002) Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 5 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 100,0 1997 Pourcentage 2002 564 13 106 1998 1 419 16 137 1997 799 intestinales TOTAL Parasitoses Consultations médicales (1997-2002) Nombre 4 0,1 0,7 0,5 0,3 1,6 0,4 29 247 215 93 213 61 1 203 520 673 571 738 742 Inspectés 20,9 20,4 16,5 21,0 18,7 3,2 Défaut % 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,2 17 1 1 3 20 37 Accidents Intoxication alimentaire Boulangeries 1,4 0,9 1,3 1,9 5,6 6,2 615 289 588 538 738 997 Ortho– pédie 1,2 0,7 1,1 0,8 3,0 3,7 520 236 482 227 395 590 Infections 3 264 2 589 2 535 2 533 3 866 2 784 Inspectés 9,4 6,8 10,1 2,9 1,5 0,6 0,1 0,1 0,1 0,1 0,0 0,2 50 23 28 15 2 34 Psychiatrie Défaut % Épiceries 0,9 1,4 0,6 2,1 3,8 4,1 390 466 249 582 495 669 Certificats médicaux 991 308 328 402 768 748 Inspectés - 1,3 1,2 2,6 0,6 0,5 - 577 413 1 146 160 63 20,14 9,4 33,2 10,0 3,0 0,1 Défaut % Restaurants 3,6 1,6 1,1 1,0 5,2 6,0 1 621 546 510 286 687 963 ORL Tuberculose 25,5 1,6 4,7 0,9 2,5 3,7 11 514 529 2 092 259 328 590 Autres 42,4 79,6 73,1 66,6 17,0 25,9 19 134 26 828 32 717 18 872 2 226 4 180 Non spécifié 6 Échantillons d’eau collectés par les cazas (1997-2002) Année N 1997 510 1998 500 1999 386 2000 430 2001 483 2002 734 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 7 Activités d’inspection relatives aux institutions classées (1997-2002) Année Classement des institutions Avertissements Plaintes 1er 2nd 3ème Oraux Écrits 1997 675 887 1 694 1 818 663 86 691 1998 609 727 1 550 1 714 521 133 613 1999 718 794 2 050 1 509 862 149 614 2000 539 1 473 3 689 2 530 522 34 526 2001 711 1 370 3 251 2 170 459 53 693 2002 472 1 184 2 978 2 415 567 96 761 Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique « CAZA Monthly Reports, 1997-2002 ». 56 Contraventions I A 14 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (RAPPORTS D’ACTIVITÉ) BASE DE DONNÉES DU PERSONNEL (2003) Contexte Au niveau de chaque ministère, le département du « Diwan » remplit plusieurs fonctions vitales. Une de ses fonctions est la gestion du personnel à travers le service des ressources humaines. Objectif L’objectif de la base de données du personnel, établie et maintenue par le service des ressources humaines, est d’aider le service dans la gestion du personnel du ministère. Méthode Une fiche individuelle est remplie et saisie au niveau du service du personnel, pour chaque fonctionnaire du MSP cadré ou non. Résultats En 2003, les statistiques du personnel médical et paramédical du MSP révèlent les constats suivants : • 513 médecins dont 13,3% sont cadrés et 86,7 % contractuels. • 373 infirmiers et aides soignants dont 39,4 % contractuels et 59% à contrats temporaires. • 104 inspecteurs sanitaires dont 93,3% cadrés. • 42 sages-femmes dont 92,4% contractuels. • 33 pharmaciens dont 48,5% cadrés et 51,5% contractuels. • 25 dentistes dont 96% contractuels. On constate qu’il n’existe aucun éducateur sanitaire et que les physiothérapeutes, assistantes sociales et agents sanitaires figurent en nombre réduit. Le personnel se répartit selon leur poste entre l’administration centrale, les administrations périphériques (mohafazat, caza), les hôpitaux publics (ancien régime), les dispensaires, les centres médicaux et les laboratoires. Périodicité des données Les données sont issues à la demande. Exhaustivité des données Les données reflètent le personnel médical et paramédical du MSP en fonction en novembre 2003. Ne sont pas incluses les données relatives au personnel administratif. Références MSP – Service du personnel, novembre 2003. 57 1 Personnel technique du MSP selon le type de contrat (novembre 2003) Dans le cadre Contractuels Temporaires TOTAL 68 445 - 513 Dentistes 1 24 - 25 Pharmaciens 16 17 - 33 Santé publique - 4 - 4 Éducateurs sanitaires - - - - Infirmiers / aides-soignants 5 147 221 373 Sages-femmes 3 39 - 42 Physiothérapeuthes 4 - - 4 Assistants sociaux 2 - - 2 Inspecteurs sanitaires 97 - 7 104 Agents sanitaires 3 - 13 16 13,3 86,7 - 100,0 Nombre Médecins Pourcentage Médecins Dentistes 4,0 96,0 - 100,0 Pharmaciens 48,5 51,5 - 100,0 Santé publique - 100,0 - 100,0 Éducateurs sanitaires - - - - Infirmiers 1,3 39,4 59,2 100,0 Sages-femmes 7,1 92,9 - 100,0 Physiothérapeuthes 100,0 - - 100,0 Assistants sociaux 100,0 - - 100,0 Inspecteurs sanitaires 93,3 - 6,7 100,0 Agents sanitaires 18,8 - 81,3 100,0 Source : MSP – Service du personnel, novembre 2003. 58 IB1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES (2001-2002) Contexte La loi du 31 décembre 1957 relative aux maladies transmissibles au Liban oblige tout médecin à déclarer au MSP les maladies qui constituent un risque pour la santé publique. Objectif Les objectifs du système de surveillance des maladies transmissibles sont : • Détecter les épidémies et prendre les mesures préventives immédiates. • Être un outil d’évaluation et d’aide à la décision pour les programmes de contrôle des maladies infectieuses. • Constituer une base de données nationale. Méthode Les maladies transmissibles à déclaration obligatoire sont au nombre de 35. Elles sont regroupées en deux groupes : maladies à déclaration immédiate et maladies à déclaration différée et mensuelle. Les maladies cibles sont définies selon les critères de l’OMS. Une adaptation nationale a été réalisée en 1998 avec l’édition du guide national de surveillance épidémiologique. Un formulaire standardisé est utilisé pour notifier les cas. Les maladies sont déclarées par les médecins du secteur public ou privé, hospitalier ou ambulatoire. Les déclarations reçues par les différents services de santé au niveau périphérique ou central sont regroupées au niveau de l’Unité de surveillance épidémiologique où elles sont vérifiées, saisies et analysées. Les mesures immédiates d’investigation et de réponse sont déclenchées au niveau périphérique ou central. Résultats En 2002, les maladies les plus fréquemment déclarées sont d’origine alimentaire ou hydrique. Elles sont essentiellement la fièvre typhoïde (644 cas), l’hépatite virale A (329 cas), la brucellose (290 cas) et la dysenterie (172 cas). Les incidences annuelles pour 100 000 habitants sont estimées à 13,4 pour la fièvre typhoïde avec un maximum de 29,12 au Nord. L’hépatite virale A a une incidence annuelle de 7,11 pour 100 000 habitants, avec un maximum de 15,59 dans la Bekaa. Quant à la brucellose, l’incidence annuelle est de 5,94 pour 100 000 habitants avec un maximum de 22,44 dans la Bekaa. Parmi les maladies incluses dans le programme national de vaccination, on retrouve aucun cas de poliomyélite, 1 cas de tétanos néonatal, 1 cas de diphtérie, 51 cas de coqueluche, 37 cas de rougeole, 10 cas de rubéole et une épidémie d’oreillons (184 cas dans le Nord). Quant à l’hépatite virale B, 253 cas furent déclarés en 2002. En ce qui concerne les maladies rares, on observe 1 cas de leishmaniose et 2 cas de lèpre. Périodicité des données Les données sont disponibles sur Internet. Une mise à jour hebdomadaire est réalisée pour l’année en cours. 59 Exhaustivité des données Les données reflètent uniquement les cas déclarés au MSP. Références MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003. MSP – www.public-health.gov.lb, 2003. 1 Nombre de cas déclarés par région (2001) Liban Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Inconnu Maladies incluses dans le programme national de vaccination Coqueluche 7 - 4 2 - - - 1 Diphtérie 0 - - - - - - - Hépatite virale B 205 25 38 6 19 71 19 27 Oreillons 39 7 7 17 1 3 - 4 Paralysie flasque aiguë 21 - 8 6 4 3 - - Poliomyélite 0 - - - - - - - Rage 2 - - 2 - - - - Rougeole 8 2 3 2 - 1 - - Rubéole 1 - - - - - 1 - Tétanos 1 - - 1 - - - - Tétanos néonatal 1 - - 1 - - - - Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique Bilharziose 0 - - - - - - - Brucellose 274 5 20 133 86 19 - 11 Choléra 0 - - - - - - - 2 206 9 108 2 041 6 4 25 13 Fièvre typhoïde et paratyphoïde 580 25 50 384 69 9 4 39 Hépatite virale A 319 15 53 77 105 15 35 19 Intoxication alimentaire 92 7 9 7 21 20 5 23 Kyste hydatique 10 1 2 - - 3 3 1 Trichinose 0 - - - - - - - Parasitoses intestinales 1 - 1 - - - - - Ebola 0 - - - - - - - Fièvre Jaune 0 - - - - - - - Gonorrhée 0 - - - - - - - Hépatite virale C 32 4 7 5 2 7 2 5 Leishmaniose 4 1 1 1 1 - - - Lèpre 1 - - - - - 1 - Méningite 108 9 31 30 6 19 6 7 Paludisme importé 42 8 5 2 1 17 6 3 Peste 0 - - - - - - - Syphilis 3 - - - - 1 - 2 Typhus 2 - 2 - - - - - Dysenterie Autres maladies transmissibles Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003. 60 2 Taux des cas déclarés pour 100 000 habitants par région (2001) Liban Population estimée en 2001 (ACS 1997) Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh 432 723 1 615 215 861 162 574 108 505 558 295 623 - 4 284 389 Maladies incluses dans le programme national de vaccination Coqueluche 0,16 - 0,25 0,23 - - Diphtérie 0,00 - - - - - - Hépatite virale B 4,78 5,78 2,35 0,70 3,31 14,04 6,43 Oreillons 0,91 1,62 0,43 1,97 0,17 0,59 - Paralysie flasque aiguë 0,49 - 0,50 0,70 0,70 0,59 - Poliomyélite 0,00 - - - - - - Rage 0,05 - - 0,23 - - - Rougeole 0,19 0,46 0,19 0,23 - 0,20 - Rubéole 0,02 - - - - - 0,34 Tétanos 0,02 - - 0,12 - - - Tétanos néonatal 0,02 - - 0,12 - - - Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique Bilharziose 0,00 - - - - - - Brucellose 6,40 1,16 1,24 15,44 14,98 3,76 - Choléra 0,00 - - - - - - Dysenterie 51,49 2,08 6,69 237,01 1,05 0,79 8,46 Fièvre typhoïde et paratyphoïde 13,54 5,78 3,10 44,59 12,02 1,78 1,35 Hépatite virale A 7,45 3,47 3,28 8,94 18,29 2,97 11,84 Intoxication alimentaire 2,15 1,62 0,56 0,81 3,66 3,96 1,69 Kyste hydatique 0,23 0,23 0,12 - - 0,59 1,01 Trichinose 0,00 - - - - - - Parasitoses intestinales 0,02 - 0,06 - - - - Ebola 0,00 - - - - - - Fièvre Jaune 0,00 - - - - - - Gonorrhée 0,00 - - - - - - Hépatite virale C 0,75 0,92 0,43 0,58 0,35 1,38 0,68 Leishmaniose 0,09 0,23 0,06 0,12 0,17 - - Lèpre 0,02 - - - - - 0,34 Méningite 2,52 2,08 1,92 3,48 1,05 3,76 2,03 Paludisme importé 0,98 1,85 0,31 0,23 0,17 3,36 2,03 Peste 0,00 - - - - - - Syphilis 0,07 - - - - 0,20 - Typhus 0,05 - 0,12 - - - - Autres maladies transmissibles Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003. 61 3 Nombre de cas déclarés par région (2002) LIBAN Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Inconnu 5 Maladies incluses dans le programme national de vaccination Coqueluche 51 3 6 22 14 1 0 Diphtérie 1 - - 1 - - - - Hépatite virale B 254 34 62 22 46 37 17 36 Oreillons 184 4 5 167 3 - 3 2 Paralysie flasque aiguë 5 41 3 10 9 4 10 0 Poliomyélite - - - - - - - - Rage 2 - - - 2 - - - Rougeole 37 3 11 7 5 4 3 4 Rubéole 10 - 5 3 - 1 - 1 Tétanos 4 - - 3 1 - - - Tétanos néonatal 1 - - 1 - - - - Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique Bilharziose - - - - - - - - Brucellose 290 15 39 58 131 6 10 31 Choléra - - - - - - - - Dysenterie 172 25 91 23 5 6 15 7 Fièvre typhoïde et paratyphoïde 644 26 140 255 136 19 8 60 Hépatite virale A 329 20 75 76 91 31 17 19 Intoxication alimentaire 125 20 22 9 66 5 0 3 Kyste hydatique 23 4 2 1 8 3 3 2 Trichinose - - - - - - - - 28 22 2 3 - - - 1 - - - - - - - - Fièvre jaune - - - - - - - - Gonorrhée 1 - 1 - - - - - Hépatite virale C 71 4 19 11 11 9 4 13 Leishmaniose 1 - 1 - - - - - Parasitoses intestinales Autres maladies transmissibles Ebola Lèpre 2 - - 2 - - - - Méningite 133 15 31 46 12 12 7 10 Paludisme importé 58 4 9 4 3 22 12 4 - - - - - - - - Syphilis 10 4 2 - - 1 - 3 Typhus 14 - 11 1 - - - 2 Peste Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003. 62 4 Taux des cas déclarés pour 100 000 habitants par région (2002) LIBAN Population estimée en 2002 (ACS, 1997) Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh 440 080 1 642 674 875 802 583 868 514 153 300 649 - 4 357 226 Maladies incluses dans le programme national de vaccination Coqueluche 1,06 - 0,37 2,51 - - Diphtérie 0,02 - - 0,11 - - - Hépatite virale B 5,00 7,73 3,77 2,51 7,88 7,20 5,65 Oreillons 4,18 0,91 0,30 19,07 0,51 - 1,00 Paralysie flasque aiguë 0,83 0,68 0,61 1,03 0,69 1,94 0,00 - - - - - - - Rage 0,05 - - - 0,34 - - Rougeole 0,76 0,68 0,67 0,80 0,86 0,78 1,00 Rubéole 0,21 - 0,30 0,34 - 0,19 - Tétanos 0,09 - - 0,34 0,17 - - Tétanos néonatal 0,02 - - 0,11 - - - Poliomyélite Autres maladies d’origine alimentaire / hydrique Bilharziose - - - - - - - Brucellose 5,94 3,41 2,37 6,62 22,44 1,17 3,33 Choléra - - - - - - - Dysenterie 3,79 5,68 5,54 2,63 0,86 1,17 4,99 Fièvre typhoïde et paratyphoïde 13,40 5,91 8,52 29,12 23,29 3,70 2,66 Hépatite virale A 7,11 4,54 4,57 8,68 15,59 6,03 5,65 Intoxication alimentaire 2,80 4,54 1,34 1,03 11,30 0,97 0,00 Kyste hydatique 0,48 0,91 0,12 0,11 1,37 0,58 1,00 Trichinose - - - - - - - 0,62 5,00 0,12 0,34 - - - - - - - - - - Fièvre jaune - - - - - - - Gonorrhée 0,02 - 0,06 - - - - Hépatite virale C 1,33 0,91 1,16 1,26 1,88 1,75 1,33 Leishmaniose 0,02 - 0,06 - - - - Lèpre 0,05 - - 0,23 - - - Méningite 2,82 3,41 1,89 5,25 2,06 2,33 2,33 Paludisme importé 1,24 0,91 0,55 0,46 0,51 4,28 3,99 - - - - - - - Syphilis 0,16 0,91 0,12 - - 0,19 - Typhus 0,28 - 0,67 0,11 - - - Vers intestinaux Autres maladies transmissibles Ebola Peste Source : MSP – Unité de surveillance épidémiologique, 2003. 63 IB2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME DE SURVEILLANCE DES PARALYSIES FLASQUES AIGUËS (2002) Contexte La surveillance des paralysies flasques aiguës a débuté au Liban en 1998. C’est une des investigations menées par la Direction de la prévention (Unité de surveillance épidémiologique) et soutenue par l’OMS, dans le cadre du programme mondial d’éradication de la poliomyélite. Objectif Détecter tout cas suspect de poliomyélite, le confirmer et prendre les mesures nécessaires afin de limiter l’expansion du virus. De même le système de surveillance est un outil d’évaluation de progression du programme d’éradication du poliovirus ainsi que de la capacité du pays à détecter le virus. Méthode La paralysie flasque aiguë définit les cas suspects de poliomyélite. Le cas devient confirmé s’il y a eu isolement du poliovirus sauvage dans les selles du malade. Les cas de paralysies flasques aiguës sont à déclaration obligatoire et immédiate. Les cas sont déclarés par les médecins au MSP (Service de santé du caza périphérique ou Unité de surveillance épidémiologique). Les cas sont investigués selon un formulaire spécifique. Afin de confirmer la présence du poliovirus, deux échantillons de selles sont collectés dans les premiers 14 jours suivant l’apparition de la paralysie et envoyés à un laboratoire accrédité par l’OMS. Selon les résultats de la culture virologique et la présence d’une paralysie résiduelle au 60e jour, le cas est classé confirmé, compatible (sans confirmation) ou infirmé. Les patients ayant des coprocultures réalisées après 14 jours de la paralysie sont revus par un comité national d’experts qui émettent le diagnostic final. Dans le but d’optimiser la déclaration des cas, un système de déclaration négative est instauré dans tous les hôpitaux du Liban ; chaque hôpital désigne une personne qui communique au MSP, toutes les semaines, la présence ou l’absence de cas de paralysies flasques aiguës. Depuis mai 2002, un système de surveillance actif, ciblant 25 hôpitaux a été mis en place. Chaque semaine, un médecin nommé par le MSP effectue des investigations sur le terrain afin de détecter la présence des cas de paralysies flasques aiguës. Les données relatives aux cas, aux systèmes de déclaration négative et de surveillance active sont saisies dans des bases de données nationales, au niveau central. Résultats En 2002, 16 cas ont été déclarés au MSP. Le ratio annuel des cas de paralysies flasques aiguës pour 100 000 enfants de moins de 15 ans est 1,32 au niveau national. Ce ratio sert d’indicateur de déclaration (en effet, il doit être supérieur à 1). On retrouve entre 0 à 3 cas par mois. Les patients se répartissent entre les différentes tranches d’âge : moins d’un an (1 cas), 2 à 4 ans (4 cas), 5 à 9 ans (5 cas) et 10 à 14 ans (6 cas). Le statut vaccinal est connu pour 15 cas. Tous ont reçu au moins 3 doses de vaccin antipoliovirus. 64 La coproculture fut réalisée pour tous les cas et dans les délais pour 81,25% des cas. Les coprocultures furent toutes négatives. Pour trois cas, la collecte des spécimens a été effectuée avec retard en raison d’une déclaration tardive. Tous les cas (3) ayant des coprocultures retardées et négatives furent revus et infirmés par le comité national d’experts. Les taux d’exhaustivité enregistrés au système de déclaration négative hebdomadaire et de surveillance active durant l’année 2002 sont de 92 % et 98,8% respectivement. La qualité de la surveillance des paralysies flasques aiguës peut être mesurée selon trois indicateurs ; le ratio PFA pour 100 000 enfants de moins de 15 ans (> 1) , le pourcentage de coprocultures adéquates c’est-à-dire collectées dans les 14 premiers jours (≥ 80% ) et les taux d’exhaustivité de la déclaration négative (≥ 80%). Périodicité des données Les données de la surveillance des paralysies flasques aiguës sont disponibles à travers des rapports issus de l’Unité de surveillance épidémiologique et les pages Internet du site du MSP. Celles-ci sont émises mensuellement. Exhaustivité des données Les données relatives représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP. En 2002, le Liban a pu satisfaire les différents indicateurs de performance. Références MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 1 Nombre de cas de PFA et leur incidence selon les régions (2002) Population < 15 ans Cas N Taux / 100 000 hab. Beyrouth 355 114 4 1,13 Mont-Liban 150 341 4 2,67 Nord 297 773 2 0,67 Bekaa 168 153 2 1,19 Sud et Nabatieh 246 069 4 1,62 1 214 822 16 1,32 LIBAN Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 2 Distribution des cas de PFA par mois (2002) N % Janvier 1 6,3 Février 1 6,3 Mars 2 12,5 Avril - - Mai 2 12,5 Juin - - Juillet 2 12,5 Août - - Septembre 2 12,5 Octobre 1 6,3 Novembre 3 18,8 Décembre 2 12,5 TOTAL 16 100,0 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 65 3 Caractéristiques démographiques des malades atteints de PFA (2002) Âge Garçons Filles TOTAL 0-1 an - 1 1 2-4 ans 3 1 4 5 5-9 ans 5 - 10-14 ans 5 1 6 TOTAL 13 3 16 N % 0 dose OPV - - 1 dose OPV - - 2 doses OPV - - 15 93,8 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 4 Statut vaccinal des malades atteints de PFA (2002) ≥ 3 doses OPV Inconnu 1 6,3 TOTAL 16 100,0 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 5 Qualité des spécimens des coprocultures des malades de PFA (2002) N % Adéquats 13 81,3 Non adéquats 3 18,8 Pas de spécimens - - 16 100.0 TOTAL Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 6 Résultats des coprocultures des malades de PFA (2002) N % Poliovirus sauvage - - Poliovirus vaccinal - - 16 100,0 Négative TOTAL 16 100,0 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 7 Classification finale des malades de PFA (2002) N % Poliomyélite confirmée - - Poliomyélite compatible - - Poliomyélite infirmée 16 100,0 TOTAL 16 100,0 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 8 Taux d’exhaustivité (2002) Sites hospitaliers inclus, N Taux d’exhaustivité des rapports, % Système des déclarations négatives hebdomadaires 140 92,0 Système de surveillance active 25 98,8 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des paralysies flasques aiguës, 2002. 66 IB3 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME DE SURVEILLANCE DES MÉNINGITES (2001-2002) Contexte La surveillance des méningites est menée par l’Unité de surveillance épidémiologie (USE) et les services périphériques des mohafazats et des cazas. Les méningites sont dans le monde entier incluses dans tout système de surveillance des maladies transmissibles. La surveillance des méningites au Liban bénéficie du support de l’OMS. Objectif Détecter les cas dus au Neisseria Meningitidis ou l’Haemophilus influenzae B en vue de déclencher les mesures prophylactiques pour l’entourage et de prévenir les cas secondaires. D’autre part la constitution d’une base de données nationale s’avère utile pour tout effort d’étude épidémiologique approfondie, de modélisation et de recherche. Méthode Au Liban, les cas de méningites sont à déclaration obligatoire et immédiate (loi des maladies infectieuses du 31 décembre 1957). Les cas sont déclarés par les médecins au MSP (Service de santé du caza périphérique ou Unité de surveillance épidémiologique). Un formulaire spécifique pour l’investigation est rempli. Les données sont centralisées dans une base de données nationale. Résultats En 2001, 108 cas de méningites furent déclarés au MSP. En 2002, ils sont 131 cas. En 2002, l’agent pathogène a pu être déterminé dans 31% des cas. Parmi les agents les plus connus, Neisseria meningitidis fut responsable de 9 cas, Haemophilus influenzae B de 4 cas et Streptococcus pneumoniae de 11 cas. 51% des méningites sont décapitées, ce sont les cas ayant un aspect trouble au LCR, un compte de leucocytes ≥ 100 éléments / mm3 ou une protéinorachie ≥ 1 g/dl et des cultures négatives. Selon la répartition géographique, la région du Nord enregistre 62% des cas. Selon les mois, un pic annuel est enregistré aux mois de juin et juillet. La confirmation de l’agent pathogène est obtenue par la culture du LCR dans 22% des cas, l’hémoculture dans 9% et la recherche des antigènes solubles dans 5% . 12 décès furent enregistrés en 2002. Le taux de mortalité des méningites au Liban est 9,2%. Périodicité des données Les données sont disponibles à travers des rapports issus de l’Unité de surveillance épidémiologique et les pages Internet du MSP qui sont mises à jour mensuellement. Exhaustivité des données Les données relatives représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP. Ceci n’empêche pas l’existence de cas non déclarés. Références MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2001. MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002. 67 1a Répartition des cas déclarés de méningites par type, région et par mois (2001) Nombre % Taux / 100 000 hab. Répartition / région Beyrouth Mont Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Inconnu Répartition / mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL Neisseria Meningitidis Haemophilus influenzae B Steptococcus Pneumoniae 108 100,0 2,7 108 7 35 32 8 19 5 2 108 8 10 11 12 13 20 12 13 2 1 3 3 16 14,8 0,4 16 2 5 7 1 1 16 2 3 4 2 2 1 2 - 4 3,7 0,1 4 4 4 1 1 1 1 - 9 8,3 0,22 9 1 5 1 2 9 1 2 2 1 1 1 1 - Tuberculose Autres méningites Méningites purulentes avec purulentes sans germes isolés germes isolés 1 0,9 0,02 1 1 1 1 - 3 2,8 0,07 3 3 3 1 1 1 - 49 45,4 1,22 49 3 13 16 2 10 5 49 4 5 1 5 6 10 6 7 1 2 2 Virales Autres 17 15,7 0,42 17 1 7 1 2 6 17 1 1 3 2 3 4 3 - 9 8,3 0,22 9 2 3 3 1 9 1 1 2 2 1 1 1 Virales Autres 17 13,0 17 3 8 2 1 1 2 17 2 1 3 7 2 1 1 6 4,6 6 1 2 2 1 6 1 1 1 1 1 1 - Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002. 1b Répartition des cas déclarés de méningites par type, région et par mois (2002) Nombre % Répartition / région Beyrouth Mont Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Répartition / mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL Neisseria Meningitidis Haemophilus influenzae b Steptococcus Pneumoniae 131 100,0 131 12 39 48 13 13 6 131 10 7 8 6 9 24 24 11 5 5 10 12 9 6,9 9 1 5 2 1 9 1 3 1 1 1 2 4 3,1 4 3 1 4 1 1 2 - 11 8,4 11 1 4 4 1 1 11 2 2 2 1 2 1 1 - Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002. 68 Tuberculose Autres méningites Méningites purulentes avec purulentes sans germes isolés germes isolés 2 1,5 2 1 1 2 1 1 15 11,5 15 3 2 5 2 2 1 15 4 1 1 3 2 1 3 67 51,1 67 2 23 26 5 9 2 67 2 2 4 4 5 17 12 4 3 3 6 5 2a Cas déclarés de méningites (2001) TOTAL Répartition / âge < 1 an 1-5 ans 6-20 ans 21-40 ans 41-60 ans ≥ 61 ans Inconnu Répartition / sexe Hommes Femmes Ponction lombaire % de documentation Réalisation antibiothérapie PL avant antibiothérapie PL après antibiothérapie Inconnue Culture LCR Positive Négative Inconnue Antigènes solubles Positifs Négatifs Inconnus Hémoculture Positive Négative Inconnue / Non faite Suivi des patients Décès Taux de mortalité (%) Neisseria Meningitidis Haemophilus influenzae B Steptococcus Pneumoniae Tuberculose Autres méningites Méningites purulentes avec purulentes sans germes isolés germes isolés Virales Autres 108 13 34 38 11 3 3 6 108 57 51 16 1 3 5 5 2 16 10 6 4 4 4 1 3 9 2 3 1 1 1 1 9 6 3 1 1 1 1 3 2 1 3 1 2 49 4 13 21 5 2 4 49 26 23 17 3 7 7 17 7 10 9 1 2 4 2 9 6 3 84,2 108 40 19 49 108 14 55 39 108 11 2 95 108 10 29 69 81,2 16 6 2 8 16 6 1 9 16 5 1 10 16 6 1 9 100 4 1 3 4 3 1 4 3 1 4 1 3 66,7 9 3 1 5 9 4 1 4 9 3 1 5 9 2 1 6 100 1 1 1 1 1 1 1 1 - 67 3 1 2 3 1 1 1 3 3 3 1 2 96 49 24 8 17 49 37 12 49 49 49 18 31 100 17 5 7 5 17 14 3 17 17 17 8 9 11,1 9 9 9 4 3,7 - 1 25,0 2 22,2 - - 1 2,0 - - 1 8 9 9 9 9 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002. 69 2b Cas déclarés de méningites (2002) TOTAL Répartition / âge < 1 an 1-5 ans 6-20 ans 21-40 ans 41-60 ans ≥ 61 ans Inconnu Répartition / sexe Hommes Femmes Ponction lombaire Documentation complète Documentation incomplète Documentation absente Réalisation antibiothérapie PL avant antibiothérapie PL après antibiothérapie Inconnu Culture LCR Positive Négative Inconnue Antigènes solubles Positifs Négatifs Inconnus Hémoculture Positive Négative Inconnue / Non faite Suivi des patients Décès Taux de mortalité (%) Neisseria Meningitidis Haemophilus influenzae B Steptococcus Pneumoniae 131 22 34 41 19 4 7 4 131 81 50 131 86 39 6 131 59 43 29 131 29 84 18 131 7 23 101 131 12 39 80 9 1 4 3 1 9 6 3 9 4 3 2 9 3 5 1 9 4 2 3 9 1 1 7 9 2 7 4 2 2 4 3 1 4 3 1 4 2 2 4 4 4 2 2 4 1 3 11 3 3 2 3 11 8 3 11 9 2 11 6 2 3 11 11 11 4 1 6 11 4 2 5 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 2 2 15 4 1 5 3 2 15 9 6 15 10 5 15 9 3 3 15 10 2 3 15 3 12 15 5 2 8 12 9,2 1 11,1 2 50,0 2 18,2 - 3 20,0 Source : MSP – USE – Rapport annuel de surveillance des méningites, 2002. 70 Tuberculose Autres méningites Méningites purulentes avec purulentes sans germes isolés germes isolés Virales Autres 67 16 20 19 8 1 1 2 67 40 27 67 50 17 67 28 27 12 67 62 5 67 14 53 67 30 37 17 1 6 5 1 2 2 17 12 5 17 8 9 17 8 5 4 17 14 3 17 3 14 17 5 12 6 1 2 2 1 6 3 3 6 2 4 6 1 1 4 6 2 4 6 6 6 6 2 3,0 1 5,9 1 16,7 IB4 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES PROGRAMME DE SURVEILLANCE DE LA ROUGEOLE (2002) Contexte La surveillance de la rougeole est une des investigations menées par l’Unité de surveillance épidémiologique. La rougeole constitue une menace pour les enfants de moins de 5 ans. La disponibilité d’un vaccin efficace et le succès d’élimination observé dans le continent américain ont amené l’OMS à définir et soutenir le programme mondial de l’élimination de la rougeole. Objectif Outre la réduction de la morbidité et de la mortalité, le but du programme de l’élimination de la rougeole est d’interrompre la circulation des virus dans les communautés et de prévenir les épidémies. Ce programme regroupe deux composantes : • Les activités de vaccination à travers la vaccination de routine et les campagnes de vaccination. • Le système de surveillance pour détecter, confirmer sérologiquement les cas et prendre les mesures nécessaires en vue de vacciner. Ce type de surveillance a été mis en place au Liban en 2002. Méthode Le cas de rougeole est défini par tout cas suspecté par le clinicien ou tout cas ayant une éruption maculo-papuleuse fébrile avec toux, coryza ou conjonctivite. Le cas confirmé est celui ayant une sérologie IgM positive. Les cas suspects sont déclarés par les médecins (hospitaliers, en cabinets…) à l’Unité de surveillance épidémiologique (USE), selon un formulaire spécifique. Quant à la sérologie, la prise de sérum est réalisée dans le laboratoire choisi par le patient ou sa famille et le sérum est acheminé au Laboratoire central (LCSP) du MSP qui réalise le test gratuitement. La rougeole peut être confirmée sérologiquement si le sérum a pu être pris entre le jour 0 et le jour 28 de la date de début de l’éruption cutanée. Les données sont saisies dans une base de données nationale. Afin d’améliorer la déclaration, un système de déclaration négative est mis en place dans tous les hôpitaux, incluant les cas de rougeole. Résultats En 2002, 45 cas suspects de rougeole ont été déclarés au MSP. Parmi ces cas, 33,3 % sont localisés au Mont-Liban (15) et 22,2 % au Nord (10). Le pic est apparu au mois d’octobre avec 26,7% (12). La tranche d’âge la plus concernée est celle de moins de 6 ans (38), soit 84,4%. 55,6 % des cas ont été hospitalisés. Quant au statut vaccinal, 28,9% étaient déjà vaccinés, 62,2 % non vaccinés et 8,9 % de statut vaccinal inconnu. Le test sérologique a été effectué pour 53,3 % des cas (24 cas). Seulement 8 ont pu être confirmés. Les cas de rougeole confirmés (8 cas) se répartissent entre les différentes régions à l’exception de la Bekaa. Ils se concentrent au 4e trimestre, date de démarrage de la confirmation sérologique. Les groupes d’âge concernés sont 9-11 mois (1 cas), 12-24 mois (3 cas) et 2-6 ans (3 cas) et ≥ 7 ans (1 cas). Quant au statut vaccinal, 75% ne sont pas vaccinés (6 cas). 87,5% ont été hospitalisés (7 cas). 71 Périodicité des données Un rapport est édité annuellement. Une mise à jour mensuelle devra être mise en place sur le site du MSP. Exhaustivité des données Les données représentent l’ensemble des cas déclarés au MSP. L’année 2002 a vu le démarrage de l’investigation et confirmation sérologique des cas de rougeole. Cependant bon nombre de cas ne sont pas déclarés. En effet le taux d’hospitalisation des cas suspects (55,6 %) est très supérieur aux taux habituels (< 30%). Références MSP – USE et LCSP – Rapport annuel de surveillance de la rougeole, 2002. 1 Répartition des cas suspects et confirmés de rougeole (2002) Cas suspects de rougeole N Répartition par région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Inconnu Répartition par mois Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre Répartition par groupe d’âge 0-9 mois 9-12 mois 12-24 mois 2-6 ans ≥ 7 ans Inconnu Répartition par sexe Homme Femme Hospitalisation Hospitalisé Non hospitalisé Statut vaccinal Vacciné Non vacciné Inconnu Prise de sang Prise de sang Absence de prise de sang Sérologie rougeole IgM positive Source : MSP – USE et LCSP – Rapport annuel de surveillance de la rougeole, 2002. 72 45 3 15 10 5 7 3 2 45 1 1 2 5 1 3 3 4 4 12 6 3 45 7 5 13 13 6 1 45 22 23 45 25 20 45 13 28 4 45 24 21 8 % 100,0 6,7 33,3 22,2 11,1 15,6 6,7 4,4 100,0 2,2 2,2 4,4 11,1 2,2 6,7 6,7 8,9 8,9 26,7 13,3 6,7 100,0 15,6 11,1 28,9 28,9 13,3 2,2 100,0 48,9 51,1 100,0 55,6 44,4 100,0 28,9 62,2 8,9 100,0 53,3 46,7 33,3% (8/24) Cas confirmés de rougeole N % 8 2 3 1 1 1 8 1 1 4 2 8 1 3 3 1 8 7 1 8 7 1 8 6 2 100.0 25,0 37,5 12,5 12,5 12,5 100,0 12,5 12,5 50,0 25,0 100,0 12,5 37,5 37,5 12,5 100,0 87,5 12,5 100,0 87,5 12,5 100,0 75,0 25,0 IB5 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES INTOXICATION ALIMENTAIRE (2002) Contexte Les intoxications alimentaires figurent parmi les maladies transmissibles à déclaration obligatoire et immédiate (loi du 31 décembre 1957). Objectif L’objectif principal de la déclaration et de l’investigation des accidents d’intoxication alimentaire est la mise en évidence des facteurs de contamination des aliments et la prise de mesure préventive. Méthode Tout cas suspect d’intoxication alimentaire doit être déclaré par le médecin traitant au MSP. L’investigation est réalisée par les équipes locales des services des cazas et l’équipe centrale de l’Unité de surveillance épidémiologique (USE). L’investigation comprend la collecte des données relatives aux patients, aux circonstances de l’accident, aux symptômes, aux produits alimentaires consommés et à leurs sources. La recherche des agents infectieux est réalisée grâce à la collecte de spécimens des malades (selles), des aliments suspects et des magasins inspectés. Les spécimens sont testés au laboratoire central de santé publique. Les données sont saisies dans une base de données nationale à l’USE du MSP. Résultats En 2002, 125 cas d’intoxication alimentaire furent déclarés au MSP, correspondant à 22 épisodes. La plupart des épisodes sont survenus au mois d’août (36,4%), dans la Bekaa (36,4%) et à Beyrouth (27,3 %). Les patients sont âgés de 1-39 ans (80%). 64% des patients sont hospitalisés. Les épisodes d’au moins deux patients concernent 118 patients. La taille médiane des épisodes est 5 patients dont 3 hospitalisés. La période d’incubation est inférieure à 6 heures dans un tiers des épisodes. Les symptômes comprennent une diarrhée aiguë aqueuse dans 72,7% des épisodes. Des coprocultures ont été réalisées au Laboratoire central ou dans un laboratoire périphérique (public ou privé) pour 36,8 % des patients, ce qui correspond à 68,2% des épisodes. Un agent infectieux a été isolé dans 28,3% des coprocultures (13), qui ont toutes révélé des salmonelles. L’aliment le plus incriminé est la viande crue (30,4% des épisodes). Les lieux de préparation des aliments incriminés sont le plus souvent, le restaurant (22,7%), la boucherie (22,7%) ou à domicile (27,3%). Lors des investigations, 12 inspections furent réalisées (5 restaurants, 5 boucheries, 1 boulangerie et 1 snack). 50% des lieux inspectés ne sont pas autorisés. 48 spécimens alimentaires relatifs aux épisodes d’intoxication alimentaire furent collectés et testés au Laboratoire central. Les examens ont montré 8 contaminations : • 3 spécimens de viande crue contaminés par des coliformes. • 1 spécimen de poulet cuisiné contaminé par des coliformes. • 1 spécimen de poulet cuisiné contaminé par du staphylocoque. • 1 spécimen de « falafel », 1 gâteau au riz et 1 gâteau à la crème contaminés par des coliformes. 73 Périodicité des données Les statistiques relatives aux investigations des intoxications alimentaires sont produites annuellement. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les cas d’intoxication alimentaire déclarés au MSP. Références MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 1 Répartition des cas et épisodes d’intoxication alimentaire selon les mois et les régions (2002) Cas % N % 125 100,0 22 100,0 Janvier 1 0,8 - - Février - - - - Par mois Mars - - - - Avril 4 3,2 1 4,5 Mai 3 2,4 1 4,5 Juin 25 20,0 2 9,1 Juillet 16 12,8 3 13,6 Août 48 38,4 8 36,4 Septembre 15 12,0 5 22,7 Octobre 12 9,6 2 9,1 Novembre 1 0,8 - - Décembre - - - - Par région 125 100,0 22 100,0 Beyrouth 20 16,0 6 27,3 Mont Liban 22 17,6 5 22,7 Nord 9 7,2 3 13,6 Bekaa 66 52,8 8 36,4 Sud 5 4,0 - - Nabatieh - - - - Non spécifié 3 2,4 - - Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 74 Épisodes N 2 Répartition des cas selon l’âge, le sexe et l’hospitalisation (2002) Cas Par groupe d’âge N % 125 100,0 < 1 an - - 1-4 ans 17 13,6 5-9 ans 14 11,2 10-19 ans 28 22,4 20-29 ans 16 12,8 30-39 ans 25 20,0 40-49 ans 2 1,6 50-59 ans 7 5,6 60-69 ans 1 0,8 ≥ 70 ans 2 1,6 Non spécifié 13 10,4 125 100,0 Masculin 61 48,8 Féminin 64 51,2 125 100,0 Non hospitalisé 45 36,0 Hospitalisé 80 64,0 Par sexe Par hospitalisation Source : MSP – USE et LCSP– « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 3 Taille et caractéristiques des épisodes avec au moins deux personnes atteintes (2002) Cas Épisodes N % N % 118 - 22 - Patients Nombre total Nombre moyen de patients - - 5,3 - Nombre médian de patients - - 4 - Minimum - - 2 - Maximum - - 23 - Hospitalisation Nombre total Taux d’hospitalisation 80 20 68% 91% Nombre moyen d’hospitalisés 3,6 Nombre médian d’hospitalisés 3 Minimum 0 Maximum 23 Période d’incubation 22 100,0 < 6 heures 8 36,4 6-12 heures 4 18,2 > 12 heures 7 31,8 Non spécifié 3 13,6 Symptômes 22 100,0 Diarrhée aqueuse 16 72,7 Diarrhée muco-sanglante 1 4,5 Diarrhée non spécifiée 1 4,5 Vomissements sans diarrhée 2 9,1 Non spécifié 2 9,1 Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 75 4 Coprocultures (2002) Cas Épisodes N % / spécimen % / cas N % / épisodes avec spécimen % / épisodes 32 - 25,6% 11 - 50,0% Coprocultures positives 7 21,9% 4 36,4% - Salmonella sp 7 - - 4 - - 14,4% 6 - 22,7% Laboratoires périphériques Coprocultures Laboratoire central Coprocultures 18 Coprocultures positives 6 Salmonella sp 6 33,3% 2 36,4% 2 - - 36,8% 15 - 68,2% 6 40,0% - 6 - Laboratoire central / périphériques Coprocultures 46 - Coprocultures positives 13 28,3% Salmonella sp 13 - - Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 5 Aliments suspectés (2002) N % 22 100,0 Domicile 6 27,3 Restaurant 5 22,7 Snack 1 4,5 Boucherie 5 22,7 Pâtisserie 1 4,5 Regroupements - - Autres 2 9,1 Non spécifié 2 9,1 22 100,0 14 63,6 Restaurant 5 22,7 Snack - - Boucherie - - Pâtisserie - - Regroupements 1 4,5 Autres - - Répartition des aliments suspectés selon le lieu de préparation Répartition des aliments suspectés selon le lieu de consommation Domicile Non spécifié 2 9,1 23 100,0 Viande cuisinée 3 13,0 Viande crue 7 30,4 Nature des aliments suspectés * Poulet - - Fromage 1 4,3 Pâtisserie 3 13,0 Rolls 3 13,0 Mansaf 2 8,7 Non spécifié 1 4,3 Multiples 3 13,0 * Un épisode peut être causé par plusieurs aliments suspectés. Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 76 6 Inspection (2002) Lieux inspectés N Lieux % Oui Autorisation Non NS Restaurant 5 41,7 3 2 - Boucherie 5 41,7 - 3 2 Boulangerie 1 8,3 - 1 - Snack 1 8,3 - - 1 TOTAL 12 100,0 3 6 3 Source : MSP – USE et LCSP – « Food Poisoning Investigation in Lebanon, 2002 ». 77 IB6 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE (2002) Contexte La prévention contre la tuberculose ne devient optimale que par le dépistage et le traitement des porteurs du bacille de Koch, qui constituent le réservoir de la maladie. Objectif Recenser les patients atteints de tuberculose, dépister les nouveaux cas et assurer leur prise en charge thérapeutique. Méthode Tout cas de tuberculose doit être déclaré au MSP (loi du 31 décembre 1957). Toutes les déclarations sont transmises au Programme national de lutte contre la tuberculose. Le programme s’organise en un réseau de centres de lutte contre la tuberculose dont 2 à Beyrouth et 6 dans les régions. Les centres assurent des consultations médicales, des services de radiologie pulmonaire et la délivrance du traitement antituberculeux. Pour les cas de tuberculose pulmonaire avec présence de BK dans les expectorations, l’observance directe est adoptée où le personnel des centres rend visite aux patients pour s’assurer de la bonne prise du traitement. En effet la non-observance du traitement antituberculeux est une cause d’échec du traitement et de la transmission de la maladie. Résultats En 2002, 516 cas ont été déclarés au programme national. Les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK constituent 171 cas, soit 33,1%. On y dénombre 92 hommes (54%) et 79 femmes (46%). 56% des cas sont âgés de 15 à 34 ans. Les rechutes de tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK sont au nombre de 7, soit 1,4% des cas. Les nouveaux cas de tuberculose pulmonaire sans excrétion de BK atteignent 134 cas, soit 26%. Finalement les 204 cas de tuberculose extra-pulmonaire dénombrés constituent 39,5%. On compte 72 hommes (35%) et 132 femmes (65%). Périodicité des données Des statistiques trimestrielles sont disponibles au MSP. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent tous les cas déclarés au MSP. Références MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre la tuberculose, 2002. 78 79 79 15,3 33,1 171 TOTAL 1,0 5 H 0,4 2 F 1,4 7 TOTAL Rechutes 15,7 81 H 10,3 53 F 3 7 - F 8 7 - H 5-15 13 11 3 F 12 16 22 H 42 11 25 F 15-24 24 19 20 H 33 8 28 F 7 10 18 H 72 14,0 18 8 7 F 7 10 16 H 25,6 132 F 8 2 6 F 45-54 39,5 204 TOTAL Nouveaux cas Tuberculose extra-pulmonaire H 35-44 Groupes d’âge 25-34 Source : MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre la tuberculose, 2002. 2 2 Tuberculose pulmonaire avec examen négatif des expectorations Tuberculose extra-pulmonaire - H 0-4 Âge et sexe des patients atteints de tuberculose (2002) Tuberculose pulmonaire avec examen positif des expectorations 2 26,0 134 TOTAL Nouveaux cas Avec expectoration (-) Source : MSP – Direction de la prévention – Rapport annuel du Programme national de lutte contre la tuberculose, 2002. 92 17,8 F Nouveaux cas Pourcentage H Tuberculose pulmonaire Avec expectoration (+) Patients atteints de tuberculose (2002) Nombre 1 5 11 8 H 266 F 10 2 4 F 51,6 55-64 48,4 250 H TOTAL 7 6 8 H 65 + 100,0 516 TOTAL 5 4 5 F 72 81 92 H 132 53 79 F TOTAL 204 134 171 TOTAL IB7 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES – PALUDISME (2002) Contexte Dans les années soixante, grâce aux efforts intensifs du MSP, le Liban a réussi à éliminer l’Anophèle, vecteur du paludisme. Depuis, le système de surveillance ne détecte que des cas de paludisme importés. Objectif Détecter les cas de paludisme au Liban pour les confirmer, assurer leur traitement, les classer selon leur origine autochtone ou importée et chercher les foyers éventuels de vecteurs au Liban. Méthode La détection des cas de paludisme s’effectue à travers le système de déclaration des maladies transmissibles (loi du 31 décembre 1957). Les cas dont déclarés au MSP et transmis au service de lutte contre le paludisme. Ce dernier effectue une investigation du cas pour identifier l’agent, le vecteur et les facteurs de risque. Un formulaire standardisé est utilisé. L’informatisation des données est réalisée à l’Unité de surveillance épidémiologique du MSP. Résultats En 2002, 59 cas ont été détectés. Tous sont importés. Les agents responsables sont le plasmodium falciparum (49 cas) et le plasmodium vivax (1 cas). Le type de plasmodium n’est pas précisé pour 9 cas. Les pays, lieu d’infestation, sont du continent Africain. Périodicité des données Rapport annuel émis par le Service de lutte contre le paludisme du MSP. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les cas déclarés au MSP. Références MSP – Service de lutte contre le paludisme – Rapport annuel, 2002. 80 1 Cas de paludisme déclarés selon l’agent et le pays d’infestation (2002) Pays d’infestation Liban Plasmodium falciparum Plasmodium ovale Plasmodium vivax Non précisé - - - - Étranger TOTAL 0 59 Bénin 6 - - 1 7 Cameroun 1 - - 1 2 Centre Afrique 2 - - - 2 Côte d’Ivoire 15 - 1 3 19 Éthiopie 1 - - - 1 Ghana - - - 1 1 Guinée 1 - - Nigeria 7 - - 1 Liberia 7 - - 1 8 Pays africain non précisé 9 - - 1 10 TOTAL 49 0 1 9 59 1 8 Source : MSP – Service de lutte contre le paludisme – Rapport annuel, 2002. 81 IB8 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES TRANSMISSIBLES – PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE VIH-SIDA (2002) Contexte L’infection par le VIH figure parmi les maladies transmissibles à déclaration obligatoire depuis 1996. Le Programme national de lutte contre le VIH-Sida fut mis en place par le MSP avec le support de l’OMS. Objectif Mesurer l’extension de l’infection dans le pays et suivre l’évolution de la nouvelle maladie. Méthode Tout médecin doit déclarer au MSP, tout cas d’atteinte par le VIH. Un formulaire spécifique est mis à disposition des médecins. La déclaration est faite auprès de la Direction de la prévention du MSP. Les déclarations sont regroupées au niveau du bureau du Programme national de lutte contre le sida, où elles sont saisies et analysées. Résultats En 2002, 48 nouveaux cas ont été déclarés, dont 30 au stade de sida. Parmi les malades atteints de Sida, 83% sont de sexe masculin et âgés de 20 à 49 ans. Quant aux modes de transmission qui cumulent les différents facteurs de risques, on retrouve le plus souvent l’hétérosexualité comme facteur de risque (34%). On note, de même une histoire de transfusion sanguine à l’étranger (3 cas). Jusqu’à l’année 2002, le nombre cumulatif des patients atteints par le VIH est 698 dont 250 au stade de sida. Parmi les patients atteints de sida, 83% sont de sexe masculin. Tous les groupes d’âge sont atteints avec une nette prédominance (74%) chez les 30-54 ans. Les comportements à risque de transmission VIH sont dus dans 47% des cas à des relations hétérosexuelles, 14% à des relations homosexuelles, 9% suite à une transfusion sanguine, 5% à l’usage de drogues par voie intraveineuse et 3% à une transmission périnatale (mèreenfant) ; 8% des cas présentent des facteurs de risque multiples. Périodicité des données Les données sont disponibles sur le site Internet du MSP. Un bulletin spécifique pour le programme est édité deux fois par an. Exhaustivité des données Les données reflètent les cas déclarés au MSP selon l’année de déclaration. Références MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ». 82 1 Nombre de cas de VIH-Sida (2002) Nouveaux cas en 2002 Sida 30 Asymptomatique VIH 18 TOTAL 48 Total cumulatif 250 448 698 Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ». 2 Évolution des cas de sida par année (1988-2002) Jusqu’en 1988 1989 11 5 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 TOTAL 10 13 7 22 12 18 5 8 37 32 19 21 30 250 Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ». 3 Répartition des cas de sida par âge et sexe Âge Nouveaux cas, 2002 TOTAL CUMULATIF Hommes Femmes TOTAL Hommes Femmes Inconnu TOTAL 0-4 - - - 1 3 - 4 5-9 - - - 3 - - 3 10-14 - - - 3 1 - 4 15-19 - - - 2 1 - 3 20-24 2 - 2 9 - - 9 25-29 4 1 5 7 2 - 9 30-34 3 - 3 24 6 - 30 35-39 7 - 7 52 8 - 60 40-44 3 1 4 33 6 1 40 45-49 6 - 6 29 6 - 35 50-54 - - - 16 5 - 21 55-59 - - - 10 1 - 11 ≥ 60 - - - 12 - - 12 Inconnu 2 1 3 6 2 1 9 TOTAL 27 3 30 207 41 2 250 Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ». 4 Répartition des comportements à risque de transmission du VIH parmi les cas déclarés Modes de transmission Hétérosexuel Nouveaux cas, 2002 11 TOTAL CUMULATIf 138 Homosexuel 2 40 Produits sanguins 3 27 Voie intraveineuse - 15 Mère-enfant - 10 Autres 2 3 Multiple 2 23 Inconnu 12 37 TOTAL 32 293 Source : MSP & OMS – Programme national de lutte contre le sida – « AIDS/HIV Surveillance Report, 2002 ». 83 IB9 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) MALADIES CHRONIQUES REGISTRE NATIONAL DU CANCER (2002) Contexte Le Registre national du cancer est partie intégrante du Programme national de lutte contre les maladies non transmissibles ; activité conjointe entre le MSP et l’OMS. Les premiers efforts pour établir le Registre national du cancer ont débuté en 1997. Cependant les premiers résultats sont apparus en 2002, grâce au programme conjoint MSP OMS et le support financier de la Coopération italienne au Liban. Objectif Les objectifs du Registre national du cancer sont : • Établir et maintenir un système de déclaration des cancers. • Mesurer des incidences du cancer. • Promouvoir et soutenir les recherches sur le cancer, les facteurs de risque, les études de cohorte, les essais cliniques… • Être un outil d’aide à la décision en matière de planification sanitaire et d’évaluation des programmes. Méthode Le système d’information du Registre national du cancer est alimenté par les déclarations des médecins traitants au MSP, à travers l’envoi d’un formulaire spécifique. Les premières statistiques du Registre du cancer couvrent uniquement les déclarations relatives aux patients pris en charge par le MSP et le Bureau central de distribution de médicaments. Tout patient atteint de cancer et ne bénéficiant pas de la Sécurité sociale peut recourir au MSP afin d’obtenir gratuitement les produits de chimiothérapie. Le patient devrait présenter au MSP des formulaires spécifiques dûment remplis par le médecin traitant, dont le formulaire du Registre. Les formulaires sont rassemblés au niveau central, au Bureau des maladies non transmissibles, où les données sont vérifiées, saisies et analysées. Les informations exploitées concernent les caractéristiques démographiques, la nature des tumeurs et leur classification, le traitement et le suivi des patients. Résultats En 2002, le Registre national du cancer a pu collecter et analyser 2 124 cas de cancer, provenant du Bureau central de distribution des médicaments du MSP. 57,4% des patients sont des femmes. La moyenne d’âge d’atteinte par le cancer est de 58,3 ans pour les hommes et 53,2 ans pour les femmes. La moitié des cas enregistrés résident dans les deux provinces : Beyrouth et Mont-Liban (55,1%). Chez les hommes, les cinq sites de cancer les plus fréquents sont : les tumeurs de l’arbre trachéo-broncho-pulmonaire (21,8%), les lymphomes non hodgkiniens (6,9%), les tumeurs de la prostate (19%), du colon-rectum (7,7%) et de la vessie (4,8%). Chez les femmes, les cinq sites les plus fréquents sont : les tumeurs du sein (49,7%), des ovaires (7,4%), du colon-rectum (4,9%), de l’arbre trachéo-broncho-pulmonaire (4,7%) et les lymphomes non hodgkiniens (3,8%). 84 Périodicité des données La mise à jour des données est annuelle. Exhaustivité des données Les données actuelles ne concernent que les patients utilisant les services du Bureau central de distribution des médicaments. On estime que les cas déclarés dans le Registre national du cancer représentent 40% du total des cas de cancer au Liban. Les données sont analysées selon la date du diagnostic du cancer qui peut être découvert à un stade précoce ou à un stade tardif. Les informations relatives à l’histologie et à la classification TNM ne sont pas encore disponibles. Le calcul des incidences de cancer est limité par la sous-déclaration des cas. Des efforts sont en cours pour essayer de collecter les données provenant des organismes assureurs. Références MSP & OMS – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ». 1 Caractéristiques démographiques des cas de cancer (2002) Sexe Hommes Femmes N % 2 124 100,0 904 42,6 1 220 57,4 2 101 100,0 < 15 58 2,8 15-19 36 1,7 Groupe d’âge 20-29 79 3,8 30-39 190 9,0 40-49 357 17,0 50-59 392 18,7 60-69 528 25,1 ≥ 70 461 21,9 Âge moyen (sd = standard deviation) Hommes m sd 58,3 18,5 Femmes 53,2 16,5 Ensemble 55,4 17,6 Région de résidence 2 091 100,0 Beyrouth 531 25,4 Mont-Liban 622 29,7 Nord 405 19,4 Sud 228 10,9 Bekaa 124 5,9 Nabatieh 180 8,6 1 0,0 Autres Source : MSP & OMS & NCDP – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ». 85 2 Répartition des patients atteints de cancer par site et par sexe (2002) Site (CIM-10) Hommes Femmes TOTAL N % n % N % 11 1,2 5 0,4 16 0,8 Tumeur maligne de l’œsophage (C15) 6 0,7 6 0,5 12 0,6 Tumeur maligne de l’estomac (C16) 37 4,1 23 1,9 60 2,8 - - - - - - 69 7,7 60 4,9 129 6,1 Tumeurs malignes de la lèvre, de la cavité buccale et du pharynx (C00-C14) Tumeur maligne de l’intestin grêle (C17) Tumeurs malignes du colon, de la jonction recto-sigmoïdienne et du rectum (C18-C201) Tumeur maligne de l’anus et du canal anal (C21) - - 1 0,1 1 0,0 Tumeurs malignes du foie, des voies biliaires et de la vésicule (C22-C24) 13 1,4 3 0,2 16 0,8 Tumeur maligne du pancréas (C25) 29 3,2 24 2,0 53 2,5 Tumeur maligne des organes digestifs, de sièges autres (C26) 10 1,1 8 0,7 18 0,8 Tumeurs malignes des fosses nasales, de l’oreille moyenne et des sinus (C30-C31) 1 0,1 - - 1 0,0 Tumeur maligne du larynx (C32) 17 1,9 5 0,4 22 1,0 Tumeurs malignes de la trachée, des bronches et du poumon (C33-C34) 196 21,8 58 4,7 254 12,0 0,0 Tumeurs malignes du thymus, du cœur, du médiastin, de la plèvre et autres tumeurs de l’appareil respiratoire et des organes intrathoraciques (C37-C39) - - 1 0,1 1 Tumeurs malignes des os et du cartilage articulaire (C40-C41) 8 0,9 15 1,2 23 1,1 Mélanome malin de la peau (C43) 1 0,1 2 0,2 3 0,1 Autres tumeurs malignes de la peau (C44) - - - - - - Tumeurs malignes du tissu mésothélial et des tissus mous (C45-C49) 9 1,0 9 0,7 18 0,8 Tumeur maligne du sein (C50) 5 0,6 608 49,7 613 28,9 Tumeurs malignes de la vulve et du vagin (C51- C52) - - 4 0,3 4 0,2 Tumeur maligne du col de l’utérus (C53) - - 19 1,6 19 0,9 Tumeurs malignes de l’utérus : corps et autres (C54-C55) - - 13 1,1 13 0,6 Tumeur maligne de l’ovaire (C56) - - 90 7,4 90 4,2 Autres tumeurs malignes des organes génitaux de la femme et tumeur du placenta (C57-C58) - - - - - - Tumeur maligne de la verge (C60) - - - - - - Tumeur maligne de la prostate (C61) 171 19,0 - - 171 8,1 Tumeur maligne du testicule (C62) 22 2,4 - - 22 1,0 Autres tumeurs malignes des organes génitaux de l’homme (C63) 2 0,2 - - 2 0,1 Tumeur maligne du rein (C64) 9 1,0 5 0,4 14 0,7 Tumeurs malignes du bassinet et de l’uretère (C65-C66) 4 0,4 - - 4 0,2 Tumeur maligne de la vessie (C67) 2,9 43 4,8 19 1,6 62 Autres tumeurs malignes des organes urinaires (C68) - - - - - - Tumeur maligne de l’œil et de ses annexes (C69) - - 1 0,1 1 0,0 Tumeurs malignes des méninges et du cerveau (C70-C71) 7 0,8 7 0,6 14 0,7 Autres tumeurs malignes du système nerveux central (C72) 1 0,1 1 0,1 2 0,1 Tumeur maligne de la thyroïde (C73) 4 0,4 4 0,3 8 0,4 Tumeurs malignes de la surrénale et d’autres glandes endocrines (C74- C75) - - - - - - Tumeurs malignes de sièges autres et mal définis (C76) - - - - - - 12 1,3 13 1,1 25 1,2 Tumeurs malignes des ganglions lymphatiques (C77) Tumeurs malignes secondaires (C78-C79) - - - - - - Tumeurs malignes de sièges non précisés (C80) 9 1,0 8 0,7 17 0,8 Maladie de Hodgkin (C81) 16 1,8 22 1,8 38 1,8 Lymphomes non hodgkiniens (C82-C85) 62 6,9 46 3,8 108 5,1 Maladies immuno-prolifératives malignes (C88) 1 0,1 - - 1 0,0 Myélomes multiples et tumeurs malignes à plasmocytes (C90) 28 3,1 22 1,8 50 2,4 Leucémie lymphoïde (C91) 23 2,6 32 2,6 55 2,6 Leucémie myéloïde (C92) 40 4,4 37 3,0 77 3,6 Autres leucémies (C93-C95) 29 3,2 15 1,2 44 2,1 Autres tumeurs malignes des tissus lymphoïdes, hématopoïétiques et apparentées (C96) 4 0,4 4 0,3 8 0,4 Tumeurs malignes de sièges multiples indépendants (C97) - - - - - - Tumeurs in situ (D00-D09) - - - - - - Tumeurs bénignes (D10-D36) 2 0,2 33 2,7 35 1,6 901 100,0 1,223 100,0 2,124 TOTAL Source : MSP & OMS & NCDP – « National Cancer Registry, Lebanon 2002 ». 86 100,0 I B 10 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (DÉCLARATIONS) ANALYSE DES STATISTIQUES VITALES (2002) Contexte L’enregistrement des événements vitaux s’effectue au niveau des services du MIM. Les statistiques vitales sont produites par le MIM et par d’autres services de l’État dont le MSP. Durant la guerre, le système de partage des données vitales entre le MIM et le MSP a été interrompu. La circulaire 59 du 12 juin 2002 a été issue par le MSP dans l’objectif de réactiver ce système. Objectif Pour le MSP, les objectifs de l’étude des statistiques des naissances et des décès sont de : • Connaître les caractéristiques démographiques de la population. • Mesurer la taille de la population et des cohortes de naissances. • Estimer l’espérance de vie des Libanais. Méthode Les événements vitaux sont enregistrés dans l’un des 44 services qalam rattachés au MIM et distribués sur les 25 cazas. On dénombre 1 à 4 services qalam par caza. Au niveau des qalams, l’enregistrement est manuel. Les listes des événements de naissances et de décès enregistrés du mois sont transmises au service de santé du caza, selon des formulaires standardisés, mentionnant les données suivantes : nom, sexe, date et lieu de naissance, date et lieu de décès (pour les décès). Les listes sont alors communiquées à la Direction de la prévention où elles sont saisies, traitées et analysées sur EpiInfo par l’Unité de surveillance épidémiologique (USE). Résultats En 2002, les listes des naissances parvenues au MSP représentent 61% des listes attendues. Cinq qalams n’ont envoyé aucune liste : Beyrouth, Deir Ahmar, Douma, Halba et Hammana. Par contre, les listes furent complètes pour 13 qalams. Au total, 45 309 naissances ont pu être analysées. La moyenne mensuelle des naissances enregistrées varie entre 26 (qalam de Dhour Choueir) et 504 (qalam de Tripoli). La répartition des naissances selon la date et le lieu d’enregistrement n’est pas calquée à la date et au lieu réel de naissance. En effet, 73,3 % des naissances enregistrées en 2002 concernent des enfants nés en 2002 et résidant dans le caza d’enregistrement. En 2002, les listes des décès parvenues au MSP représentent 56 % des listes attendues. Aucune liste ne fut parvenue de 7 qalams. Par contre, les listes furent complètes pour 13 qalams. Au total, 9 039 décès ont pu être analysés. La moyenne mensuelle de décès enregistrés varie entre 9 (qalam de Barja) et 84 (qalam de Tripoli). De même, la répartition des décès selon la date et le lieu d’enregistrement n’est pas calquée à la date et au lieu réel des décès. En effet, 71% des décès enregistrés en 2002 concernent des personnes décédées en 2002 et ayant résidé dans le caza d’enregistrement. Périodicité des données Mise à jour annuelle des statistiques, via les services de caza. Exhaustivité des données Les données reflètent celles qui ont pu être transmises du MIM au MSP. 87 Références MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ». MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ». 1 Naissance 2002 : taux d’exhaustivité des listes provenant des qalams Qalam Abdeh Aley Antélias Baabda Baalbeck Barja Batroun Bcharré Beiteddine Bekaa Gharby Bikfaya Beyrouth Bint Jbeil Chmestar Chehim Chouwayfat Danieh Deir Ahmar Dhour Choueir Douma Ftouh Kesrouan Halba Hammana Hasbaya Hermel Jbeil Jbey Jdeideh Jezzine Joya Kesrouan Jounieh Koura Laboueh Marjeyoun Minyeh Nabatieh Qobeit Rachaya Saida Tebnine Tripoli Tyr Zahlé Zgharta TOTAL Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ». 88 Rapports reçus 2 12 12 5 9 6 7 12 6 0 11 0 12 9 6 12 11 0 12 0 8 0 0 12 7 12 2 12 6 5 8 10 8 12 11 5 3 8 5 12 12 1 7 12 322 Taux d’exhaustivité 16,7% 100,0% 100,0% 41,7% 75,0% 50,0% 58,3% 100,0% 50,0% 0,0% 91,7% 0,0% 100,0% 75,0% 50,0% 100,0% 91,7% 0,0% 100,0% 0,0% 66,7% 0,0% 0,0% 100,0% 58,3% 100,0% 16,7% 100,0% 50,0% 41,7% 66,7% 83,3% 66,7% 100,0% 91,7% 41,7% 25,0% 66,7% 41,7% 100,0% 100,0% 8,3% 58,3% 100,0% 61,0% 2 Naissance 2002 : nombre de naissances enregistrées et analysées par qalam Qalam Abdeh Aley Antélias Baabda Baalbeck Barja Batroun Bcharré Beiteddine Bikfaya Bint Jbeil Chmestar Chehim Choueifat Danieh Dhour Choueir Ftouh Kesrouan Hasbaya Hermel Jbeil Jbey Jdeideh Jezzine Joya Kesrouan Jounieh Koura Laboueh Marjeyoun Minyeh Nabatieh Qobeit Rachaya Saida Tebnine Tripoli Tyr Zahlé Zgharta TOTAL Naissances enregistrées 516 1 657 329 912 1 949 293 405 780 1 229 732 2 463 1 169 551 584 1 977 307 291 1 329 981 1 425 156 871 465 593 610 772 1 265 3 311 1 497 1 201 556 797 1 549 1 953 6 044 366 2 135 1 290 45 310 Moyenne mensuelle 258 138 27 182 217 49 58 65 205 112 205 130 92 49 180 26 36 111 140 119 78 73 78 119 76 77 158 276 136 240 185 100 310 163 504 366 305 108 Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ». 89 3 Naissance 2002 : répartition des naissances enregistrées et analysées selon l’année et le lieu de naissance Caza même Caza, N Akkar Aley Baabda Baalbeck Batroun Bcharré Bint Jbeil Chouf Hasbani Hermel Jbeil Jezzine Kesrouan Koura Marjeyoun Metn Minyeh Danieh Nabatieh Rachaya Saida Tripoli Tyr Zahlé Zgharta Caza, % (horizontaux) Akkar Aley Baabda Baalbeck Batroun Bcharré Bint Jbeil Chouf Hasbani Hermel Jbeil Jezzine Kesrouan Koura Marjeyoun Metn Minyeh Danieh Nabatieh Rachaya Saida Tripoli Tyr Zahlé Zgharta À l’étranger < 2002 2002 < 2002 2002 < 2002 33 228 901 1 648 774 3 421 311 353 2 687 1 811 875 871 1 200 301 797 513 2 072 1 705 2 539 1 048 432 1 327 4 226 772 1 829 815 73,3% 84,0% 73,5% 84,9% 78,1% 76,8% 45,3% 60,8% 87,4% 65,8% 88,8% 84,3% 64,7% 88,5% 66,5% 62,6% 76,2% 73,1% 77,2% 54,2% 85,7% 69,9% 80,5% 85,7% 63,2% 10 617 168 578 133 572 92 166 1 721 245 454 104 96 164 102 257 1 237 530 728 151 364 207 1 805 183 298 262 23,4% 15,7% 25,8% 14,6% 13,1% 22,7% 21,3% 39,0% 11,8% 34,2% 10,6% 6,7% 35,3% 11,3% 33,3% 37,4% 23,7% 21,0% 11,1% 45,7% 13,4% 29,9% 19,1% 14,0% 20,3% 114 1 5 1 53 1 8 45 0,3% 0,1% 0,5% 0,0% 6,8% 0,1% 0,2% 3,5% 43 7 1 12 23 0,1% 0,9% 0,3% 1,8% 31 1 20 7 3 0,1% 0,0% 2,6% 0,2% 0,2% 495 180 174 141 1,1% 23,1% 5,0% 10,9% Source : MSP – USE – « Vital Registration : Birth Statistics in Lebanon, 2002 ». 90 Autres cazas 2002 Inconnu TOTAL 781 2 15 388 2 1 7 17 5 128 2 2 2 4 6 158 1 15 13 4 8 1 1,7% 0,2% 0,7% 8,9% 0,5% 0,1% 0,2% 0,8% 0,5% 9,0% 0,2% 0,3% 0,1% 0,2% 0,2% 11,6% 0,1% 1,0% 0,2% 0,4% 0,4% 0,1% 45 309 1 072 2 241 912 4 383 405 780 4 416 2 073 1 329 981 1 424 465 901 772 3 311 2 239 3 474 1 35 797 1 549 6 044 959 2 135 1 290 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 4 Décès 2002 : taux d’exhaustivité des listes provenant des qalams Qalam Abdeh Aley Antélias Baabda Baalbeck Barja Batroun Bcharré Beyrouth Beiteddine Bekaa Gharby Bikfaya Bint Jbeil Chhim Chmestar Chouayfat Danieh Deir Ahmar Dhour Choueir Douma Ftouh Kesrouan Halba Hammana Hasbaya Hermel Jbeil Jbey Jdeideh Jezzine Joya Kesrouan Koura Laboueh Marjeyoun Minyeh Nabatieh Qobeit Rachaya Saida Tebnine Tripoli Tyr Zahlé Zgharta TOTAL Listes reçues 2 12 12 9 8 6 12 5 5 12 12 6 8 12 10 12 8 6 7 12 1 12 6 5 8 12 6 11 5 3 8 5 12 12 2 2 12 298 % reçu 16,7% 100,0% 100,0% 75,0% 66,7% 50,0% 100,0% 41,7% 41,7% 100,0% 100,0% 50,0% 66,7% 100,0% 83,3% 100,0% 66,7% 50,0% 58,3% 100,0% 8,3% 100,0% 50,0% 41,7% 66,7% 100,0% 50,0% 91,7% 41,7% 25,0% 66,7% 41,7% 100,0% 100,0% 16,7% 16,7% 100,0% 56,4% Source : MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ». 91 5 Décès 2002 : nombre des décès enregistrés et analysés par qalam et moyenne mensuelle Qalam Abdeh Aley Antélias Baabda Baalbeck Barja Bcharré Beiteddine Bekaa Gharby Bikfaya Bint Jbeil Chhim Chmestar Chouwayfat Danieh Dhour Choueir Ftouh Kesrouan Hasbaya Hermel Jbeil Jbey Jdeideh Jezzine Joya Kesrouan-Jounieh Koura Marjeyoun Minyeh Nabatieh Qobeit Rachaya Saida Tebnine Tripoli Tyr Zahlé Zgharta TOTAL Source : MSP – USE – « Vital Registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ». 92 Décès enregistrés 58 533 127 487 258 56 233 278 159 387 379 136 148 162 367 141 164 92 126 463 16 395 174 85 233 293 256 219 196 68 151 252 342 1 010 97 116 382 9 039 Moyenne mensuelle 29 44 11 54 32 9 19 56 32 32 32 23 16 14 37 12 21 15 18 39 16 33 29 17 29 24 43 20 39 23 19 50 29 84 49 58 32 6 Décès 2002 : répartition des décès enregistrés et analysés selon l’année et le lieu de décès Caza même Caza, N Akkar Aley Baabda Baalbeck Bcharré Bekaa Gharby Bint Jbeil Chouf Hasbani Hermel Jbeil Jezzine Kesrouan Koura Marjeyoun Metn Minyeh Danieh Nabatieh Rachaya Saida Tripoli Tyr Zahlé Zgharta Caza, % (horizontaux) Akkar Aley Baabda Baalbeck Bcharré Bekaa Gharby Bint Jbeil Chouf Hasbani Hermel Jbeil Jezzine Kesrouan Koura Marjeyoun Metn Minyeh Danieh Nabatieh Rachaya Saida Tripoli Tyr Zahlé Zgharta Autres cazas À l’étranger 2002 < 2002 2002 < 2002 2002 < 2002 6 429 105 557 354 82 153 116 499 407 72 122 393 141 231 235 206 858 168 166 105 206 791 67 98 297 71,1% 83,3% 80,1% 72,7% 20,2% 65,7% 73,0% 69,2% 86,6% 78,3% 96,8% 84,9% 81,0% 58,2% 80,2% 80,5% 81,7% 28,7% 78,3% 69,5% 81,7% 78,3% 36,8% 84,5% 77,7% 1 516 21 137 78 4 48 43 221 37 20 4 70 31 20 56 50 192 62 12 46 45 219 18 18 64 17,0% 16,7% 19,7% 16,0% 1,0% 20,6% 27,0% 30,7% 7,9% 21,7% 3,2% 15,1% 17,8% 5,0% 19,1% 19,5% 18,3% 10,6% 5,7% 30,5% 17,9% 21,7% 9,9% 15,5% 16,8% 1 1 0,2% - 4 1 1 2 0,1% 0,3% 0,7% - 7 1 3 2 1 0,1% 0,2% 1,3% 1,1% 0,3% 54 5 29 20 0,6% 1,0% 12,4% 5,2% Inconnu TOTAL 1 028 49 320 1 25 145 356 34 1 97 11,4% 10,1% 78,8% 0,1% 5,3% 36,5% 60,8% 16,0% 0,4% 53,3% - 9 039 126 695 487 406 233 159 721 470 92 126 463 174 397 293 256 1 050 586 212 151 252 1 010 182 116 382 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Source : MSP – USE – « Vital registration : Death Statistics in Lebanon, 2002 ». 93 IC1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) MÈRE ET ENFANT – ÉTUDE PAP CHILD (1996) Contexte Pap Child fut réalisée en 1996, dans le cadre des programmes conjoints ente le gouvernement Libanais (MSP et MAS), les organismes des Nations unies (UNICEF) et la Ligue des pays arabes. Objectif Cette étude établit une base de données nationale pour mesurer les indicateurs relatifs à l’état de santé de la mère, de l’enfant et les facteurs sociodémographiques, économiques et environnementaux. Méthode L’étude est effectuée sur échantillon. L’unité d’échantillonnage est le foyer. L’échantillonnage fut procédé en plusieurs étapes : un premier tirage au hasard de 637 regroupements résidentiels divisés en 4 284 îlots géographiques, un second tirage de 1 422 îlots dont 300 îlots furent retenus. Finalement au sein de chaque îlot, 20 foyers furent choisis aléatoirement. L’étude est réalisée par entretien auprès des femmes, à l’aide de cinq questionnaires standardisés. La collecte des données s’est déroulée de janvier à mars 1996. Les données sont saisies et analysées grâce à une équipe regroupant des représentants du MSP, MAS et de l’UNICEF. Résultats L’étude a porté sur 4 600 foyers correspondant à 22 660 personnes. Parmi les différents indicateurs disponibles, nous avons retenu les suivants : Le taux de mortalité infantile pour les 5 années précédant l’étude est estimé à 32 pour mille naissances vivantes, dont 20 durant le premier mois de vie et 28 durant la première année de vie. Le Nord et la Bekaa enregistrent les taux les plus élevés (54/1 000 et 40/1 000 respectivement). La morbidité infantile due aux diarrhées aiguës dans les 2 semaines précédant l’étude est estimée à 11,7% des enfants de moins de 5 ans. Parmi eux, 7,7% ont eu une déshydratation, 54,2% ont eu un avis médical et 57% ont bénéficié de l’ORS. Quant aux infections respiratoires aiguës, l’incidence de la toux dans les 2 semaines précédant l’étude est estimée à 56,8%. L’avis médical fut demandé pour 77,9% des cas et les antibiotiques furent prescrits dans 38,4% des cas. Le taux de couverture vaccinale pour les enfants âgés de 13 à 23 mois est de 97% pour la troisième dose OPV-DTP et 85,7% pour le vaccin contre la rougeole. La Bekaa présente pour les deux types de vaccins les taux les plus faibles. Le taux disponible des cartes de vaccination est 55,8%. Les causes de non-vaccination sont l’âge de l’enfant (52,5%), l’ignorance des bénéfices du vaccin (14,4%) et l’état de santé de l’enfant (6,3%). Le taux de handicap est estimé à 1 712 pour 100 000 habitants. Le retard psychomoteur est la forme la plus souvent rencontrée (44,1%). Les indicateurs relatifs à la mère ont concerné la période de 5 années précédant l’étude. Les grossesses sont suivies dans 86,8%. L’accouchement est réalisé par un médecin dans 72,8%. Le taux d’accouchements à domicile est 11,9% sur le plan national et 24,7% dans le Nord. Une césarienne est indiquée dans 17,2% des cas. À Beyrouth et au Mont-Liban, les taux de 94 césariennes sont respectivement de 22,6% et 20,3% alors qu’au Nord, il est de 12,5%. Finalement l’estimation de la mortalité maternelle, selon la méthode des sœurs et avec un recul de 16 ans est 104 décès maternels pour 100 000 naissances. Périodicité des données Étude transversale ponctuelle en 1996. Exhaustivité des données Étude sur échantillon représentatif sur le plan national. Références MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 1 Taille de l’échantillon (1996) Régions Nord LIBAN Beyrouth Mont-Liban Bekaa Sud Nabatieh Familles 737 1 765 888 564 391 255 4 600 Personnes 3 226 8 093 5 097 3 066 1 936 1 242 22 660 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 2 Mortalité infantile (1996) < 1 mois < 1 an < 5 ans Mortalité infantile selon le recul (pour 1 000 naissances vivantes) Recul de 0-4 ans 20,3 27,9 32,2 Recul de 5-9 ans 29,3 38,9 40,6 Recul de 10-14 ans 30,4 41 43,6 Mortalité infantile selon les provinces, recul 0-4 ans (pour 1 000 naissances vivantes) Beyrouth 17,5 19,6 19,6 Mont-Liban 21,6 27,6 30,6 Nord 32,7 48,1 53,8 Bekaa 32,2 39,8 39,8 Sud 16,4 27,2 32,3 Nabatieh 17,2 17,2 17,2 LIBAN 20,3 27,9 32,2 Causes de mortalité infantile (%): signes présents 2 semaines précédant le décès de l’enfant (N = 59) Éruption cutanée 3,4 Vomissements 9,7 Diarrhées 9,9 Fièvre 13,2 Convulsions 15,1 Toux-dyspnée 23,6 Autres 16,7 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 95 3 Morbidité infantile (1996) Région Beyrouth LIBAN Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh 8,6 9,9 13,9 14,4 8,3 15,8 11,7 - 4,8 1,2 4,8 10 4,8 3,6 % de déshydratation / DA 9,5 9,5 3,5 16,7 - 4,8 7,7 % de demande d’avis médical / DA 52,4 63,5 43,5 61,9 60 47,6 54,2 % d’utilisation d’ORS/DA 57,1 54,1 58,6 54,6 69,3 59,2 57,5 Diarrhées aiguës (DA) Incidence des DA, 2 semaines précédant l’étude % des diarrhées sanglantes / DA Infections respiratoires aiguës (IRA) Incidence des IRA (toux), 2 semaines précédant l’étude 58 Incidence des IRA (toux + dyspnée), 2 sem. précédant l’étude 18,5 61 47,9 64,6 58,1 52,6 56,8 20,7 15,1 27,1 12,4 24,8 19,2 % de demande d’avis médical / IRA 76,6 79,7 70,6 81,4 82,9 80 77,9 % d’utilisation d’ATB / IRA 40,4 37,5 16,8 50,5 58,6 54,3 38,4 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 4 Couverture vaccinale des enfants (1996) Taux de couverture vaccinale d’après les cartes de vaccination Enfants < 5 ans Région Nombre % cartes d’enfants consultées N OPV DTP (1) OPV DTP (2) Enfants 13-23 mois OPV DTP (3) Rougeole N OPV DTP (1) OPV DTP (2) OPV DTP (3) Rougeole Beyrouth 238 73,3 174 100,0 97,2 90,4 83,7 30 100,0 100,0 96,8 93,5 Mont-Liban 668 63,9 427 100,0 97,1 94,4 79,2 109 100,0 100,0 97,1 86,5 Nord 588 36,7 216 98,7 96,0 88,4 72,8 46 100,0 100,0 97,9 81,3 Bekaa 302 45,4 137 100,0 97,0 88,6 68,2 38 100,0 100,0 94,6 73,0 Sud 225 68,5 154 100,0 95,2 92,7 78,2 34 100,0 100,0 100,0 91,7 Nabatieh 135 69,9 94 100,0 98,9 93,5 76,6 19 100,0 100,0 94,7 94,7 TOTAL 2 156 55,8 1 202 99,8 96,8 91,8 77,1 276 100,0 100,0 97,0 85,7 Causes de non-vaccination, déclarées par les mères Région Beyrouth Nombre d’enfants L’enfant est petit Ignorance de l’importance de la vaccination L’enfant est malade Intention de vacciner Manque de vaccins 22 59,1 4,5 - 9,1 - Peur des Éloignement Ignorance Autres complications de l’importance des rappels - - TOTAL - 9,1 81,8 Mont-Liban 69 63,6 9,1 6,1 7,6 - - - - 10,6 97,0 Nord 147 34,9 27,0 4,6 3,9 10,5 6,6 2,6 2,0 7,2 99,3 Bekaa 65 52,4 3,2 15,9 6,3 - 1,6 3,2 1,6 11,1 95,3 Sud 29 77,4 6,5 3,2 9,7 - - - - 3,2 100,0 Nabatieh 20 100,0 - - - - - - - - 100,0 TOTAL 352 52,5 14,4 6,3 5,7 4,4 3,0 1,7 1,1 8,0 97,1 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 96 5 Handicap (1996) Prévalence de l’handicap (pour 100 000 habitants) < 5 ans M 2 041 F 1 387 TOTAL 1 712 867 487 688 5-14 ans 1 349 1 424 1 385 15-64 ans 2 157 1 264 1 702 ≥ 65 ans 4 775 3 576 4 145 100,0 99,9 99,1 Répartition des handicaps selon leur nature en % (N = 388) Handicaps multiples - 1,3 0,5 Perte de membres supérieurs 2,2 1,3 1,0 Perte de membres inférieurs 5,5 5,8 5,6 Paralysie 7,8 6,9 7,5 Aveugles 12,0 11,5 11,8 Sourds-muets 10,9 13,4 11,9 Retard mental 16,3 14,0 15,4 Retard psychomoteur 44,0 44,4 44,1 Inconnu 1,3 1,3 1,3 100,1 99,9 99,9 Maladies transmissibles 5,2 2,5 4,1 Conditions de l’accouchement 7,5 5,1 6,5 Répartition des handicaps selon leur cause en % (N = 388) Congénitale 24 33,1 27,7 Accidents 35,5 28 32,4 Autres maladies 18,1 24,2 20,6 Autres 4,5 3,8 4,2 Inconnu 5,3 3,2 4,4 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 6 Pourcentage des grossesses et accouchements, recul de 0- 4 ans (1996) N = 2 189 naissances Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh LIBAN Suivi prénatal 98,8 95,8 71,0 86,0 93,6 82,0 86,8 Accouchement par médecin 91,0 89,3 56,7 58,3 70,0 68,4 72,8 Accouchement par sage-femme / infirmier 2,9 6,4 18,3 32,5 27,6 18,1 16,0 Accouchement par matrone 4,9 4,4 24,0 7,6 2,4 13,5 10,7 Accouchement à domicile 4,9 5,0 24,7 7,0 11,2 13,5 11,9 Taux de césariennes 22,6 20,3 12,5 14,4 16,7 16,5 17,2 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 7 Estimation de la mortalité maternelle (1996) Mortalité maternelle (pour 100 000 naissances) méthode des sœurs avec un recul 0-16 ans 104 Source : MSP & MAS & Ligue des pays arabes – « Étude de l’état de santé de la mère et de l’enfant, PAPCHILD, 1996 ». 97 IC2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA CARENCE EN IODE – ÉTUDE DE L’EXCRÉTION URINAIRE DE L’IODE (1997) Contexte La carence en iode est une des causes de retard du développement psychomoteur de l’enfant. Cependant la fortification en iode de l’alimentation des enfants peut prévenir tels troubles. En 1971, le décret 1781 oblige la fortification du sel de table en iode. Dans les années quatrevingt-dix, un accord fut signé par le MSP, l’UNICEF et les industriels pour aboutir à l’application de la loi. En 1993, une étude réalisée auprès des enfants a révélé une prévalence du goitre de 25,7% et une médiane d’excrétion urinaire de l’iode de 5,9 mcg/dl. Objectif Évaluer le programme de lutte contre la déficience en iode chez les enfants à travers le dosage de l’excrétion urinaire de l’iode. Méthode L’étude cible les enfants de 7 à 15 ans. Elle utilise la méthode d’échantillonnage en grappes. La taille de l’échantillon est fixée à 30 grappes de 20 enfants chacune, soit un nombre total de 586 enfants. Trois échantillons sont identifiés : • Un premier représentant la région montagneuse. • Un second représentant la région urbaine. • Un troisième représentant les régions à haut risque de déficience en iode. 586 échantillons d’urine furent collectés des enfants et envoyés au Laboratoire du centre de recherche des études scientifiques en Syrie pour réaliser le dosage de l’iode urinaire. 560 échantillons ont pu être analysés. L’étude fut effectuée en avril-mai 1997. Résultats Sur le plan national, la médiane de l’excrétion de l’iode urinaire est 9,45 mcg /dl. L’objectif est d’atteindre 10 mcg/dl. Au niveau des différentes régions, rurale, urbaine et à haut risque, la médiane demeure 9 mcg/dl. Périodicité des données L’étude de l’excrétion urinaire s’inscrit dans le cadre des études répétées selon les besoins d’évaluation du programme. Exhaustivité des données Étude sur échantillon. Références MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ». 98 1 Excrétion urinaire en iode chez les enfants Année Enfants N Moyenne excrétion urinaire Médiane (mcg/dl) Proportion E.U. < 5 mcg/dl Proportion E.U. < 2,5 mcg/dl 1997 586 10,25 1993 586 8,12 9,45 6,95 % 1,10 % 5,98 43,27 % 9,31 % Médiane (mcg/dl) Proportion E.U. < 5 mcg/dl Proportion E.U. < 2,5 mcg/dl Source : MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ». 2 Excrétion urinaire en iode selon les régions (1997) Région Enfants N Moyenne excrétion urinaire Région montagneuse 293 10,11 9,10 10,42 % 1,21 % Région urbaine 85 10,55 9,61 4,12 % 1,06 % Région à haut risque 208 10,36 9,64 10,18 % 3,17 % Ensemble 586 10,25 9,45 6,95 % 1,10 % Source : MSP & UNICEF – « Evaluation Studies of the IDD Program in Lebanon, 1997 ». 99 IC3 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) MÈRE ET ENFANT ÉTUDE NATIONALE RELATIVE AUX GARDERIES (1997-1998) Contexte Le décret 1775 du 8 février 1979 spécifie les conditions d’ouverture et de fonctionnement des garderies. Depuis des années, on note une prolifération des garderies au Liban. Cependant, bon nombre ne sont pas contrôlées et certaines n’ont même pas obtenu d’autorisation officielle. Une étude relative aux garderies a été entreprise dans le cadre des programmes conjoints du MSP et de l’UNICEF. En l’absence d’un fichier national de garderies au Liban, cette étude était une occasion de dresser une image nationale à un moment donné. Des propositions furent émises afin de revaloriser les garderies, améliorer leur contrôle et mettre à jour la législation existante. Objectif Les objectifs de l’étude sont : • Établir une base de données nationale relative aux garderies au Liban. • Effectuer un état des lieux exhaustif des garderies et des services offerts. • Proposer une aide à la décision quant à la révision des textes officiels régissant l’ouverture des garderies. Méthode L’étude a fixé comme unité toute garderie accueillant des enfants de moins de 3 ans. La population cible est constituée de l’ensemble des garderies privées, publiques ou ONG en exercice légal ou illégal au Liban. L’étude s’est déroulée selon différentes étapes successives : élaboration d’un questionnaire, enquête sur terrain, collecte des données, saisie et analyse des données. Résultats L’étude a porté sur 254 garderies. La plupart sont localisées au Mont-Liban (40,6%) et à Beyrouth (23,6%). La majorité appartient au secteur privé : 52,8% sont privées et 36,3% appartiennent à des ONG. 27,2% des garderies fonctionnent sans avoir obtenu une autorisation. Parmi les caractéristiques immobiliers, 84,6% occupent un bâtiment non spécifique. L’eau potable provenant du réseau gouvernemental est assurée dans 86,2% des cas. L’eau à usage domestique est disponible dans 97,6% des garderies. Souvent les garderies manquent de chambre d’isolement (59,1%), de salle à manger (44,9%), de jardin (44,0%) et de toilettes (20,9%). Peu de garderies accueillent des enfants ayant une situation particulière : 14,2% accueillent des enfants handicapés et 26% accueillent des orphelins. Quant au personnel, on dénombre 788 personnes travaillant avec les enfants dont 24,6% de niveau universitaire, 34,3% de niveau secondaire et 28,6% de niveau technique. Ils sont spécialisés en éducation dans 73,5% des cas. Périodicité des données Étude transversale ponctuelle. 100 Exhaustivité des données L’étude inclut l’ensemble des garderies au Liban exerçant en 1998. Références MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 1 Dénombrement des garderies (1998) N 254 % 100,0 Beyrouth 60 23,6 Mont-Liban 103 40,6 Nord 31 12,2 Bekaa 26 10,2 Sud et Nabatieh 34 13,4 254 100,0 Répartition / région Répartition / secteur Ministère des Affaires sociales 24 9,4 Organisations non gouvernementales 92 36,3 Individuelles, libérales 134 52,8 En contrat avec le ministère des Affaires sociales 3 1,2 Municipalités 1 0,4 Répartition / statut légal 254 100,0 Avec autorisation 185 72,8 Sans autorisation 69 27,2 Construction spécifique N 254 % 100,0 Bâtiment non spécifique 215 84,6 Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 2 Caractéristiques des garderies (1998) Bâtiment spécifique Étage occupé 39 15,4 254 100,0 1er étage 136 53,5 2e-3e étages 95 37,4 4-5-6es étages 22 8,7 Non précisé 1 0,4 Eau potable 254 100,0 Réseau 219 86,2 Puits cartésien local 32 12,6 Apportée par l’enfant 3 1,2 254 100,0 248 97,6 6 2,4 Eau à usage domestique Disponible Non disponible Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 101 3 Facilités et services disponibles (1998) Présent,% Absent,% Chambre d’isolement 40,9 59,1 Salle à manger 55,1 44,9 Jardin / Cour 56,0 44,0 Toilettes 79,1 20,9 Chambre à coucher 79,5 20,5 Salle de jeux et d’activités 86,6 13,4 Ventilation 64,6 35,4 Chauffage 94,9 5,1 Jeux éducatifs 94,9 5,1 Offre de repas 43,3 44,9 Téléphone 83,9 16,1 Organisation des rencontres avec les parents 79,5 20,5 Frigidaire 93,7 6,3 78,3 21,7 Locaux Facilités Services de santé Dossier médical Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 4 Garderies accueillant des enfants à situation particulière (1998) N = 254 Handicapés N 36 % 14,2 Orphelins 66 26,0 Abandonnés 5 2,0 Niveau d’éducation du personnel travaillant avec les enfants N 788 % 100,0 Universitaire 194 24,6 Baccalauréat 270 34,3 Complémentaire 99 12,6 Technique 225 28,6 Spécialités 612 100,0 Éducation 450 73,5 Santé / biologie 64 10,5 Autres spécialités 98 16,0 Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 5 Personnel des garderies travaillant avec les enfants (1998) Source : MSP & UNICEF – Rapport d’étude relative aux garderies au Liban, 1998. 102 IC4 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) CARTE SANITAIRE (1998) Contexte Dans le cadre du partenariat entre le MSP, le CDR et la France, une étude des dommages de guerre et la carte sanitaire fut entreprise en 1998. L’étude a compris trois phases : étude de la situation hospitalière au Liban, la programmation des projets prioritaires et la réalisation de la carte sanitaire. En 1998, le plan d’action souligne l’importance de la création d’une cellule de planification au MSP. Ses fonctions sont : la préparation de l’action législative, réglementaire, la création opposable de la carte sanitaire, la mise en place du Fichier national des établissements de soins (FNES), la création des structures de concertation (comités experts), la mise en œuvre des programmes de priorité (dont l’autonomie des hôpitaux publics, le développement du système des soins primaires de santé) et la mise en chantier du renforcement du secteur public hospitalier. Objectif L’étude de la carte sanitaire a pour objectifs : • L’information sur l’équipement médical et son évolution (hospitalier de court, moyen et long séjours, de psychiatrie, des centres de santé et des technologies avancées) . • L’établissement d’un fichier national des équipements hospitaliers. • La référence opposable d’installation d’équipement supplémentaire dans des secteurs saturés. Méthode L’équipe de travail de 1998 a regroupé des responsables du MSP, du CDR et des experts français. Elle avait en charge la réalisation d’une enquête auprès des établissements de santé (hospitaliers et centres médicaux), l’élaboration des indices théoriques de la carte sanitaire qui doivent être considérés comme des objectifs et l’initiation du fichier FNES. Résultats Les résultats de l’enquête réalisée auprès de 149 établissements hospitaliers de 1998 comptabilisent 11 223 lits de court séjour MCO (médecine, chirurgie et obstétrique). 78,4 % des lits appartiennent au secteur privé. Parmi les 21,6 % des lits publics, sont inclus les lits actifs (702 lits) et les lits des hôpitaux en cours de construction ou de réhabilitation (1 725 lits). On note l’existence de lits « polyvalents » non affectés à un service donné, ils constituent 36,3 % des lits et sont surtout localisés dans les hôpitaux privés (environ la moitié des lits des hôpitaux privés). Les indices calculés de lits pour 1 000 habitants sont 2 pour la médecine, 1 pour la chirurgie et 0,4 pour l’obstétrique. L’indice global MCO calculé est 3,7 (dans le calcul des indices, les lits polyvalents ont été redistribués selon la même proportion dans les trois disciplines). Les indices de référence proposés sont 4 lits de médecine pour 1 000 habitants à Beyrouth et 1 à 2 lits pour les régions, 2 lits de chirurgie pour 1 000 habitants à Beyrouth et 0,8 à 1,6 pour les régions et 0,4 à 0,6 lit d’obstétrique pour 1 000 habitants à Beyrouth et dans les régions. Parmi les caractéristiques des hôpitaux privés (128), la moitié sont de petite taille (≤ 50 lits), le quart a une surface totale de moins de 1 500 m2 et l’indice surface par lit est insuffisante (< 50 m2 par lit) pour 44,1%. 103 En 2001, les nouvelles statistiques de la carte sanitaire sont de 10 370 lits dont 9 889 lits fonctionnels. Ils sont distribués comme suit : 8 754 en secteur privé, 721 dans les hôpitaux publics, 414 dans les hôpitaux publics autonomes et 899 lits publics en construction. L’indice MCO global calculé pour 2001 est 2, il est maximal à Beyrouth (6). Concernant les lits de moyen et long séjour, l’enquête de 1998 a dénombré 3 403 lits. Ils appartiennent au secteur privé. L’indice national de lits pour moyen et long séjour est de 0,8 lit pour 1 000 habitants. La psychiatrie hospitalière n’est exercée que dans 7 hôpitaux. Dans le domaine des soins de santé primaire, l’enquête auprès des centres de santé et des dispensaires de 1998, a retrouvé 110 centres de santé (dont 6 fermés) et 824 dispensaires (dont 90 fermés). Les deux tiers de ces centres et dispensaires appartiennent aux ONG. En 2001, le nombre des dispensaires déclarés par le MSP est 762, dont 5,5% appartiennent au MSP, 38,6 % au MAS et 53,1% à des ONG. Dans l’objectif d’améliorer l’accès au système des soins de santé primaire, deux types de centres de santé sont identifiés. Les centres de type A sont désignés pour les zones à haute densité d’habitants (grandes cités et banlieues). Ils doivent offrir une médecine préventive de qualité et assurer environ 10 000 consultations de médecine générale annuellement. Les centres de type B sont désignés pour les zones à faible densité. Ils doivent offrir des services de médecine préventive et curative de qualité et doivent pouvoir assurer 8 000 consultations de médecine générale et 4 000 consultations de médecine de spécialité annuellement. En 1998, les besoins calculés sont de 49 centres de type A (à raison d’un centre pour 40 000 habitants) et 79 centres de type B (à raison d’un centre pour 15 000 habitants). Le dernier volet de la carte sanitaire est l’étude de l’équipement en technologies avancées. Elles comprennent les transplantations et greffes d’organes, les traitements utilisant de hautes énergies, l’imagerie médicale, la chirurgie avec assistance technologique et autres. En 2001, les indices nationaux d’équipement pour 1 000 000 d’habitants sont 0,9 pour les services de greffes rénales, 1,2 pour la radiothérapie, 4,7 pour la lithotritie, 0,7 pour les centres de brûlés, 13,3 pour le scanner, 2,8 pour l’IRM, 4,2 pour les services de chirurgie à cœur ouvert, 8,2 pour la dialyse rénale… Périodicité des données La première étude fut réalisée en 1998. Suite à celle-ci, l’unité de planification a pris en charge la mise à jour des données. Exhaustivité des données Les données de 1998 reflètent les résultats obtenus suite à l’étude effectuée par CEH/ ECSL auprès des établissements de santé. Les données de 2001 rassemblent des données obtenues du Syndicat des hôpitaux privés au Liban et des données de l’Unité de planification du MSP. Références MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ». Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ». 104 1 Enquête auprès des établissements hospitaliers (1998) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh LIBAN, N LIBAN, % 32 63 27 26 26 9 183 100,0% Réponse reçue 30 48 20 22 21 8 149 81,4% Pas de réponse 1 8 5 2 - - 16 8,7% Hôpitaux fermés 1 7 2 2 5 1 18 9,8% 2 556 3 864 1 452 1 383 1 660 308 11 223 100,0% Champ de l’enquête Répartition des lits de court séjour Lits MCO publics en activité 14 27 170 301 145 45 702 6,3% Lits MCO publics en construction 709 572 266 48 62 68 1 725 15,4% Lits MCO privés 1 833 3 265 1 016 1 034 1 453 195 8 796 78,4% 100,0% Répartition des lits médecine chirurgie obstétrique par secteur 2 556 3 864 1 452 1 383 1 660 308 11 223 Lits médecine, publics 312 253 226 151 90 30 1 062 9,5% Lits médecine, privés 816 1 068 505 234 537 - 3 160 28,2% Lits chirurgie, publics 292 244 124 118 69 28 875 7,8% Lits chirurgie, privés 255 389 201 151 193 - 1 189 10,6% Lits obstétrique, publics 103 102 86 35 20 10 356 3,2% Lits obstétrique, privés 134 167 77 37 74 - 489 4,4% Lits polyvalents, publics 16 - - 45 28 45 134 1,2% Lits polyvalents, privés 628 1 641 233 612 649 195 3 958 35,3% TOTAL lits publics 723 599 436 349 2-7 113 2 427 21,6% TOTAL lits privés 1 833 3 265 1 -16 1 -34 1 453 195 8 796 78,4% Répartition des lits médecine chirurgie obstétrique par spécialité Population (MAS 1996) 380 418 1 110 926 651 023 388 152 258 062 204 721 2 993 302 Lits médecine 1 509 2 293 869 774 1 -28 172 6 645 Lits chirurgie 733 1 108 392 459 458 97 3 247 Lits obstétrique 313 463 191 150 174 38 1 329 6,72 3,48 2,23 3,56 6,43 1,50 3,75 3,97 2,06 1,33 1,99 3,98 0,84 2,22 Indices calculés : nombre lits / 1 000 habitants Indice médecine Indice chirurgie 1,93 1,00 0,60 1,18 1,77 0,48 1,09 Indice obstétrique 0,82 0,42 0,29 0,39 0,68 0,19 0,44 Indices théoriques : nombre lits / 1 000 habitants Indice médecine 4 1-2 1-2 1-2 1-2 1-2 Indice chirurgie 2 0,8-1,6 0,8-1,6 0,8-1,6 0,8-1,6 0,8-1,6 0,6 0,4-0,6 0,4-0,6 0,4-0,6 0,4-0,6 0,4-0,6 Indice obstétrique Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ». 2 Caractéristique des établissements hospitaliers privés (1998) Taille ≤ 25 lits 26 à 50 lits > 50 lits Surface des hôpitaux privés ≤ 1 500 m2 1 501 à 3 000 m2 > 3 000 m2 Surface par lit (norme française > 65 m2 / lit) ≤ 50 m2 / lit > 50 m2 / lit N 128 29 36 63 128 32 38 58 118 52 66 % 100,0% 22,7% 28,1% 49,2% 100,0% 25,0% 29,7% 45,3% 100,0% 44,1% 55,9% Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ». 105 3 État des lieux des établissements hospitaliers de court séjour (2001) Type d’hôpitaux / région Hôpitaux publics Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Hôpitaux publics autonomes Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Nouveaux hôpitaux en construction/réhabilitation Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Hôpitaux privés Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh LIBAN Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Hôpitaux fonctionnels Hôpitaux non fonctionnels N Lits Lits utilisés Lits/1 000 hab. N Lits 12 1 1 2 3 5 6 3 1 1 1 1 202 200 70 230 296 406 414 258 40 40 76 721 14 52 189 131 335 414 258 40 40 76 - 3 1 2 - 649 539 110 - 135 29 42 21 21 22 153 30 46 24 25 28 10 370 2 739 2 659 1 546 1 506 1 920 8 754 2 539 2 331 1 276 1 170 1 438 9 889 2 553 2 641 1 505 1 341 1849 2 6 2 2 2 4 4 2 1 1 7 1 2 2 1 1 250 140 70 40 899 539 140 110 70 40 Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ». 4 Nombre de lits pour moyen/long séjour dans les établissements hospitaliers privés (2001) Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh TOTAL Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ». 106 Hôpitaux N 4 12 1 1 18 Lits N 813 2 265 125 200 3 403 Lits / 1 000 hab. 1,88 1,40 0,15 0,40 0,79 5 Établissements hospitaliers privés ayant des lits de psychiatrie (1998) Région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh TOTAL Hôpitaux, N 2 5 7 Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ». 6 Enquête auprès des centres de santé et dispensaires (1998) Beyrouth Mont-Liban Population (MAS 1996) 380 418 1 110 926 Centres de santé 14 34 MSP 2 5 MAS 1 4 Municipalités 1 ONG 10 22 Fermé 1 2 Centres / 10 000 hab. 0,4 0,3 Dispensaires 53 244 MSP 1 11 MAS 1 41 Municipalités 2 11 ONG 41 159 Fermé 8 22 Dispensaires / 10 000 hab. 1,4 2,2 Centres et dispensaires / 10 000 hab. 1,8 2,5 Nord 651 023 16 4 11 1 0,2 185 19 35 2 121 8 2,8 3,1 Bekaa 388 152 22 7 2 11 2 0,6 116 6 14 74 22 3,0 3,6 Sud 258 062 17 1 16 0,7 119 6 16 2 85 10 4,6 5,3 Nabatieh 204 721 7 3 4 0,3 107 7 16 3 61 20 5,2 5,6 LIBAN, N 2 993 302 110 22 7 1 74 6 0,4 824 50 123 20 541 90 2,8 3,1 LIBAN, % 100,0% 20,0% 6,4% 0,9% 67,3% 5,5% 100,0% 6,1% 14,9% 2,4% 65,7% 10,9% Source : MSP & CDR & CEH / ECSL – « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 ». 7 Nombre de dispensaires par secteur (2001) MSP MAS Municipalités ONG TOTAL N % 42 294 21 405 762 5,5% 38,6% 2,8% 53,1% 100,0% Source : Parlement libanais – « Rapport du Parlement libanais, 2001 ». 107 8 Répartition théorique des centres de santé (1998) Population Densité 400 000 1 412 000 420 000 402 000 150 000 150 000 200 000 90 000 798 000 345 000 85 000 200 000 70 000 28 000 70 000 408 000 138 000 60 000 21 000 163 000 26 000 347 000 170 000 27 000 150 000 255 000 90 000 60 000 35 000 70 000 > 10 hab. / hectare < 10 hab. / hectare 222,2 7,3 22,6 14,9 3,3 6,5 5 2,4 4,1 7,3 4,7 2,8 2,5 1,9 4,1 1 3,4 1,3 0,4 0,8 0,4 3,5 6,5 1 3,7 2,3 3,4 1,3 0,4 2,8 Indices de répartition des centres Beyrouth Mont-Liban Baabda Metn Chouf Aley Kesrouan Jbeil Nord Tripoli et Minieh-Danieh Zgharta Akkar Batroun Bcharré Koura Bekaa Zahlé Bekaa Gharby Rachaya Baalbeck Hermel Sud Saida Jezzine Tyr Nabatieh Nabatieh Marjayoun Hasbaya Bint Jbeil LIBAN Centres de santé A B TOTAL 1 centre / 40 000 hab. 1 centre / 15 000 hab. 9 9 28 12 40 8 2 10 8 2 10 3 3 6 3 1 4 4 2 6 2 2 4 7 20 27 7 3 10 3 3 8 8 3 3 1 1 2 2 3 26 29 5 5 3 3 3 3 3 11 14 4 4 2 10 12 2 3 5 2 2 5 5 11 11 3 3 3 3 2 2 3 3 49 79 128 Source : MSP & CDR & CEH / ECSL. « Étude des dommages de guerre et de la carte sanitaire, 1998 » 9 Technologies avancées (2001) Transplantation et greffes Greffes rénales Traitements utilisant de hautes énergies Radiothérapie (cobalt, radium) Lithotritie Centres de brûlés Imagerie médicale CT scanner IRM Chirurgie avec assistance technologique Chirurgie à cœur ouvert — CEC Autres Dialyse rénale Angioplastie Procréation médicalement assistée Source : Rapport du Parlement libanais, 2001. 108 N N /1 000 000 hab. 4 0,9 5 20 3 1,2 4,7 0,7 57 12 13,3 2,8 18 4,2 35 19 10 8,2 4,4 2,3 IC5 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) ÉTUDE DES DÉPENSES ET UTILISATIONS DES SERVICES DE SANTÉ – NHEUSS (1999) Contexte L’enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages s’inscrit dans le cadre de la réforme du secteur sanitaire au Liban. L’enquête a été menée dans le cadre des programmes conjoints entre le MSP, l’OMS et la Banque Mondiale. Objectif Les objectifs de l’enquête sont : • L’auto-évaluation des maladies par les individus. • L’estimation de la fréquence des services de santé utilisés en fonction des caractéristiques démographiques et socio-économiques. • L’identification des motifs et facteurs de l’utilisation des services de santé. • La connaissance du degré de couverture médicale de la population. • L’estimation des dépenses de santé des ménages. • La perception de la qualité des services de santé procurés. Méthode L’enquête a porté sur un échantillon de 6 544 ménages composé de 32 838 personnes pour assurer une représentativité nationale et régionale. L’échantillonnage a eu recours à la base du sondage des logements issu du recensement effectué par l’ACS en 1996-1997. Un taux de sondage uniforme a été fixé à 1/128. La collecte des données est réalisée par entretien auprès des ménages. Six différents questionnaires sont utilisés pour aborder : • Les conditions générales de vie des ménages. • La santé des individus. • Le recours aux soins ambulatoires dans le mois précédent l’enquête. • Le recours aux soins dentaires durant les 3 derniers mois. • Le recours à l’hospitalisation de moins de 24 heures durant les 6 derniers mois. • Le recours à l’hospitalisation de plus de 24 heures durant les 12 derniers mois. La collecte des données a été réalisée en mai-juillet 1999. Résultats L’enquête a porté sur 6 544 ménages composés de 32 838 personnes. En 1999, sur le plan démographique, la population libanaise est composée de 38,6% de moins de 19 ans, 50,7% de 20 à 59 ans et 10,5% de plus de 60 ans. La population des régions périphériques dans le Nord, la Bekaa, le Sud et Nabatieh est plus jeune que celle de Beyrouth et Mont-Liban. La pyramide des âges montre un rétrécissement à la base (signe d’une baisse de la natalité) et un creux important à partir de 30 ans (reflet de l’émigration des jeunes). Notons que le rétrécissement à la base est à redresser pour la tranche 0-4 ans ; l’âge étant calculé au 31 décembre 1999, sans prendre en considération les naissances du second semestre de cette année. 109 Le taux de célibat est élevé au Liban. Chez les jeunes de 25 à 29 ans, 74,7% des hommes et 52,2% des femmes sont célibataires. A 50 ans, le taux de célibat est 4,6% chez les hommes et 10,8% chez les femmes. Le taux d’analphabétisme pour la population âgée de plus de 10 ans atteint 10,2%, 5,8% chez les hommes et 14,4% chez les femmes. Par ailleurs 12,3% des individus âgés de 25 ans ou plus (14,6% des hommes et 10,1% des femmes) ont un diplôme universitaire. Pour la tranche d’âge 15-64 ans, une personne sur deux est active (49,9%). Le taux d’activité globale est 76,4% chez les hommes et 25% chez les femmes. Le taux de chômage est 9,4% pour les deux sexes, 8,6% pour les hommes et 11,6% pour les femmes. Plus de la moitié des personnes au chômage sont des jeunes nouvellement arrivés sur le marché de l’emploi. Les catégories professionnelles les plus observées chez les hommes sont les directeurs ou gérants d’entreprise (14,1%), les ouvriers de bâtiment (11%) et les ouvriers du métal (8,6%). Chez les femmes, ce sont les employées non qualifiées (18,8%), les professions de l’enseignement (18,1%) et les employées de bureau (11,8%). Le taux de féminisation est maximal pour les professions intermédiaires de l’enseignement (81,1%) et de la santé (71,5%). Les secteurs d’activité les plus répandus sont le commerce chez les hommes (25,9% ) et l’enseignement chez les femmes (23%). Le secteur public absorbe 12,5% des actifs. Quant au statut professionnel, environ 2 travailleurs sur 3 sont salariés. Les travailleurs indépendants représentent 28,3%. Le revenu annuel moyen du travailleur s’élève à environ 9 millions L.L. (d’après les déclarations des enquêtés). Parmi les caractéristiques des ménages, notons que la taille moyenne est de 5 individus. Selon l’échelle proposée des revenus, 43,2% des ménages ont un revenu mensuel inférieur à 800 000 L.L. (sous réserve de sous-estimation des déclarations). Au niveau des logements, l’équipement de confort n’est pas accessible à tous les ménages. 21% ne bénéficient pas du réseau public d’eau potable. 41% ne disposent pas de réseau d’égout. 45,9% de la population bénéficient d’une couverture médicale. Pour l’ensemble de la population, 17,8% sont assurés par la CNSS, 8,3% par les assurances privées et 8,1% par les forces armées (MDN & MIMAR). Par ailleurs, 46,8% de la population sont couverts pour les soins hospitaliers, 39,4% pour les consultations, 40% pour les médicaments et 18,4% pour les soins dentaires. Pour la population assurée, tous bénéficient d’une couverture hospitalière, 84,3% bénéficient d’une couverture des consultations, 85,6% des médicaments et 39,2% des soins dentaires. L’étude de la morbidité des maladies chroniques révèle que les groupes de pathologies les plus rencontrées sont les pathologies rhumatismales (11,5%), les maladies de l’appareil circulatoire (8,4% ) et les maladies métaboliques et nutritionnelles (7,9%). Les maladies les plus observées sont les dorsalgies (6,9%), les polyarthrites rhumatismales (5,3%), l’HTA (5,5%), les anomalies des lipoprotéines (3,6%), les maladies cardiaques (3,5%) et le diabète (3,1%). Le tabagisme est déclaré chez 35,1% des hommes et 18,5% des femmes de plus de 15 ans. Le taux de tabagisme est maximal pour la tranche d’âge 45-49 ans (59,4% chez les hommes et 34,8% chez les femmes). Le taux d’handicap global est 2%. Ce taux varie en fonction de l’âge, il est de 4,7% pour les personnes âgées de 60 ans et plus. Le taux de paralysie totale ou partielle est 4,8 pour mille, il est 4,1 pour mille pour l’handicap mental. Les principales causes d’handicap sont les malformations (38,2%), les accidents (24,6%), les maladies (18,7%) et la guerre (11,9%). Les accidents surviennent avec une fréquence d’un accident par mois. 11,6% des accidents sont dus aux accidents de la voie publique. Le recours aux services de santé peut être mesuré comme suit : • Par mois, 28% des habitants ont recours aux consultations médicales. • Par trimestre, 16% des habitants ont recours aux soins dentaires. • Par semestre, 2% des habitants sont hospitalisés sans nuitée. • Par an, 10,2% des habitants sont hospitalisés avec nuitée. 110 La fréquence de l’utilisation des services de santé montre : • 3,65 consultations médicales par habitant et par mois. • 0,66 soin dentaire par habitant et par trimestre. • 0,05 hospitalisation de jour (sans nuitée) par habitant et par semestre. • 0,12 hospitalisation (avec nuitée) par habitant et par an. • 0,59 jour d’hospitalisation (avec nuitée) par habitant et par an. Parmi les motifs de recours aux soins ambulatoires, les maladies aiguës constituent 57,1% des cas, les maladies chroniques 20,5% et les accidents 2,8%. Par ailleurs, parmi les motifs de recours aux soins hospitaliers avec nuitée, les maladies aiguës représentent 42,5% des cas, les maladies chroniques 34,4%, les accouchements 11,1% et les accidents 6%. Les consultations sont le plus souvent en relation avec les troubles de l’appareil respiratoire (22,1%) et les maladies du système ostéo-articulaire (11,9%). Quant aux hospitalisations (avec nuitée), elles sont principalement dues aux maladies de l’appareil circulatoire (13,2%), de l’appareil respiratoire (12,4%), de l’appareil digestif (10,9%), aux grossesses et accouchements (10,7%) et aux troubles de l’appareil génito-urinaire (10%). L’aide médicale du MSP a financé 25,7% de l’ensemble des hospitalisations avec nuitée et 10,2% des hospitalisations sans nuitée. Pour la population non assurée, 51,7% de leurs hospitalisations avec nuitée sont au frais du MSP. Pour l’ensemble des consultations, 77,5% sont réalisées dans le secteur privé, 12,1% dans les ONG et 8,2% dans le secteur public. Quant aux hospitalisations avec nuitée, 74,3% sont réalisées dans le secteur privé et 19,8% dans le secteur public. Suite à la survenue d’un problème de santé, 79,5% de la population s’orientent vers un médecin (clinique ou hôpital). 22,7% se contentent de soins à domicile, 12,6% s’auto-médicalisent et 5,8% demandent conseil aux pharmaciens. Le secteur des dispensaires (publics et ONG) au Liban pourvoit 45,8% des actes de vaccinations, 18,4% des consultations médicales, 14,3% des tests de laboratoire et 9,5% des examens d’imagerie. 0,2% des consultations ont recours à la médecine traditionnelle. Pour un ménage, la moyenne annuelle des dépenses de santé s’élève à environ 2,6 millions L.L. Ceci représente 14,1% de leur budget moyen annuel. Ils sont dépensés pour les soins ambulatoires et achat de médicaments (51,9%), les soins dentaires (21,8%), les primes d’assurances (14,5%) et les frais d’hospitalisation (11,8%). Périodicité des données Étude transversale ponctuelle réalisée en 1999. Exhaustivité des données Étude sur échantillon. Références MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 111 1 Répartition en % pondéré de la population par âge suivant le sexe et le lieu de résidence (1999) Âge Hommes et femmes (% verticaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé Hommes (% verticaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé Femmes (% verticaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé Beyrouth 99,9 5,2 8,6 8,5 9,2 9,8 8,3 6,8 6,8 6,4 5,3 5,2 5,0 5,1 3,4 6,2 0,1 100,0 5,4 9,4 9,1 9,7 10,8 8,3 5,9 5,8 5,6 5,5 4,8 4,8 4,5 3,7 6,7 99,9 5,0 7,9 7,9 8,7 9,0 8,4 7,6 7,6 7,2 5,1 5,5 5,2 5,7 3,2 5,8 0,1 Banlieue 100,0 7,4 9,3 9,1 10,5 9,3 10,0 8,9 7,5 6,1 4,7 4,2 3,3 3,1 2,7 3,8 0,1 99,9 8,1 9,1 9,8 11,1 9,2 10,4 7,8 7,3 5,7 4,2 4,1 3,3 3,4 2,7 3,7 100,0 6,7 9,4 8,5 10,0 9,5 9,7 9,9 7,7 6,4 5,1 4,3 3,2 2,8 2,7 4,0 0,1 Mt Liban 99,9 6,4 7,6 8,1 8,6 9,1 9,4 8,2 8,9 6,4 5,1 4,6 3,9 3,7 3,3 6,4 0,2 100,1 6,7 7,5 8,6 9,0 9,2 9,2 8,2 8,7 6,3 3,7 4,9 3,9 3,6 3,3 7,3 100,1 6,1 7,8 7,7 8,3 9,0 9,6 8,3 9,1 6,5 6,4 4,4 3,9 3,8 3,4 5,6 0,2 Nord 100,0 9,8 11,7 11,2 11,4 10,0 8,1 6,7 6,2 5,0 4,0 3,5 3,0 2,7 2,5 4,2 100,2 9,4 12,6 12,1 11,3 10,1 8,4 6,5 5,8 4,5 3,8 3,2 3,0 2,6 2,5 4,4 99,9 10,1 10,7 10,2 11,5 9,9 7,8 7,0 6,5 5,5 4,3 3,8 3,1 2,9 2,5 4,1 - Bekaa 100,1 9,0 10,2 11,3 12,1 10,7 8,7 7,0 6,1 5,2 4,3 3,7 2,8 3,1 2,2 3,7 100,0 8,3 11,0 10,8 12,9 12,5 8,6 6,6 5,4 4,3 4,6 3,5 2,9 3,1 2,1 3,4 99,9 9,6 9,5 11,9 11,2 8,8 8,8 7,4 6,8 6,0 4,0 3,8 2,7 3,0 2,4 4,0 - Sud 100,0 8,7 11,3 11,4 11,6 9,0 8,5 7,4 7,5 5,7 3,6 3,9 3,2 2,6 2,1 3,4 0,1 100,1 8,9 11,1 11,4 12,9 9,4 8,4 6,5 6,5 5,7 3,9 3,8 3,3 2,6 2,2 3,4 0,1 99,9 8,5 11,5 11,4 10,2 8,6 8,5 8,4 8,5 5,8 3,4 4,0 3,1 2,6 2,0 3,4 - Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 112 Nabatieh 99,9 9,8 11,9 11,4 10,2 8,3 7,8 7,3 7,4 5,1 3,8 3,1 2,8 3,6 2,9 4,5 99,7 9,9 12,9 12,2 8,8 8,9 7,2 6,4 7,7 4,8 3,9 3,1 3,0 3,6 2,6 4,7 100,0 9,8 11,1 10,5 11,4 7,7 8,3 8,1 7,1 5,4 3,7 3,2 2,7 3,6 3,1 4,3 - LIBAN 99,9 8,0 10,0 10,0 10,6 9,5 8,9 7,6 7,2 5,7 4,4 4,0 3,4 3,3 2,7 4,5 0,1 100,0 8,2 10,4 10,5 11,0 10,0 8,9 7,0 6,7 5,3 4,1 3,9 3,4 3,2 2,7 4,6 0,1 99,9 7,9 9,6 9,6 10,2 9,1 8,8 8,2 7,6 6,1 4,7 4,2 3,4 3,3 2,7 4,4 0,1 2 Pyramide des âges pour 1 000 habitants (1999) Âge 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 et plus Indéterminé TOTAL Masculin 40 51 52 54 49 44 35 33 26 20 19 17 16 13 23 Féminin 40 49 49 52 46 45 42 39 31 24 21 17 17 14 22 492 508 M&F 80 100 101 106 95 89 76 72 57 44 40 34 33 27 45 1 1 000 Pyramide des âges 60-64 Féminin 45-49 Masculin 30-34 15-19 0-4 -60 -40 -20 0 20 40 60 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 3 Taux de célibat (% pondéré) de la population suivant l’âge et le sexe (1999) Âge Masculin Féminin M&F < 15 100,0 100,0 100,0 15-19 99,7 94,3 97,1 20-24 96,6 74,0 85,6 25-29 74,7 52,2 63,3 30-34 43,6 32,7 37,6 35-39 21,5 26,8 24,4 40-44 12,1 16,0 14,3 45-49 5,9 13,9 10,2 50-54 4,6 10,8 7,8 55-59 4,0 7,5 5,7 ≥ 60 2,0 6,4 4,2 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 113 4 Répartition de la population par âge, sexe et niveau d’éducation acquis (1999) Âge Hommes et femmes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminés ≥ 10 ans ≥ 25 ans Hommes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminés ≥ 10 ans ≥ 25 ans Femmes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminés ≥ 10 ans ≥ 25 ans Illetrés Lisent et écrivent Primaire Complémentaire Secondaire 8,5 0,1 0,8 0,8 1,6 2,5 3,4 4,9 6,3 8,6 12,4 18,7 22,8 32,8 39,5 44,5 22,9 10,2 15,2 4,8 0,1 0,7 0,7 1,5 1,7 2,7 3,1 4,0 3,8 4,9 6,5 11,6 18,8 24,4 28,1 17,5 5,8 8,7 12,0 0,1 0,9 1,0 1,7 3,4 4,2 6,5 8,3 12,7 19,0 29,7 33,8 46,0 54,0 61,3 25,7 14,4 21,1 7,7 0,4 1,3 5,0 6,4 6,3 8,0 8,2 8,3 11,3 13,7 17,8 20,4 22,5 26,7 10,9 9,3 12,3 8,6 0,7 1,9 5,5 7,2 5,9 8,7 8,8 7,7 11,6 14,2 20,3 24,8 26,9 35,5 10,5 14,1 6,8 0,2 0,7 4,4 5,5 6,8 7,3 7,7 8,7 11,0 13,3 15,3 16,2 18,3 17,6 16,6 8,2 10,7 30,6 0,2 72,8 55,6 20,2 26,5 25,2 26,6 28,7 26,7 26,5 27,7 26,1 24,2 20,7 15,1 5,5 28,4 25,2 32,8 0,2 73,4 56,7 23,5 29,4 27,2 27,9 29,5 28,4 27,4 31,0 29,3 29,3 24,0 18,9 16,2 30,9 27,4 28,5 0,2 72,3 54,3 16,8 23,4 23,2 25,5 28,1 25,4 25,7 24,8 23,0 19,4 17,6 11,3 26,1 23,3 20,9 41,8 40,9 22,5 26,4 24,0 23,7 23,6 20,8 16,3 17,2 10,9 8,1 6,4 10,2 25,5 19,8 20,9 40,3 39,6 23,8 26,7 24,3 24,0 22,7 22,0 15,9 17,4 11,6 10,4 6,7 0,0 25,7 20,0 20,9 0,0 43,5 42,3 21,2 26,1 23,7 23,5 24,3 19,8 16,8 17,0 10,2 5,9 6,1 15,4 25,4 19,6 12,5 0,1 27,8 18,7 19,2 19,9 18,8 17,9 17,3 12,4 9,0 7,1 5,8 4,9 16,2 15,3 15,0 12,2 0,1 26,6 16,8 18,1 19,2 17,7 17,8 17,9 14,8 10,1 8,2 8,8 6,7 32,5 15,0 15,2 12,8 0,1 29,0 20,7 20,4 20,5 19,7 18,1 16,7 10,2 7,9 5,9 2,8 3,0 7,7 15,6 14,9 Universitaire Universitaire Enfants bas supérieur âge et indét. 8,1 4,3 22,7 17,2 14,7 12,2 12,2 9,4 8,8 5,4 4,2 2,8 1,9 11,9 9,9 10,6 8,5 3,1 20,6 17,1 15,1 13,8 15,9 12,6 13,3 8,5 6,3 4,5 3,1 17,5 10,5 12,3 7,7 5,6 24,9 17,3 14,5 10,8 9,2 6,7 4,7 2,2 2,2 1,1 0,6 9 9,3 9 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » . 114 0,9 0,5 2,0 1,7 1,9 2,5 2,1 2,3 1,7 0,4 0,4 0,6 1,1 1,7 1,2 0,4 2,3 1,6 2,0 3,8 3,7 4,3 2,8 0,9 0,7 1,0 1,5 2,3 0,7 0,6 1,7 1,7 1,7 1,5 0,7 0,5 0,5 0,2 0,1 0,8 1,1 21,5 99,6 25,9 0,4 0,5 0,3 0,4 0,3 0,4 0,1 0,2 0,1 0,1 0,1 22,4 0,3 0,2 21,8 99,7 25,2 0,4 0,2 0,1 0,1 0,4 0,2 0,2 0,2 0,0 16,2 0,3 0,2 21,2 99,6 26,7 0,4 0,5 0,5 0,5 0,3 0,4 0,1 0,3 0,2 25,6 0,4 0,3 5 Répartition de la population par âge, sexe et occupation (1999) Âge Hommes et femmes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 et plus Indéterminés 15-64 ans Hommes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 et plus Indéterminés 15-64 ans Femmes (% horizontaux) 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 70 et plus Indéterminés 15-64 ans Travaille Cherche un 1er emploi Chômeur Scolarisé Retraité ou rentier Autre inactif 30,8 1,4 13,1 35,8 59,1 57,2 58,3 57,9 55,4 50,5 46,5 39,6 24,2 15,1 61,8 49,9 47,1 2,1 21,3 47,4 82,4 91,6 93,5 94,7 92,4 88,6 78,2 71,2 44,2 26,6 82,5 76,4 14,9 0,1 0,6 4,5 23,5 36,3 28,6 27,9 26,9 23,6 15,7 15,2 9,7 5,0 3,3 51,2 25 1,6 0,4 5,1 6,1 3,0 1,4 0,7 0,3 0,1 - 1,5 1,4 2,5 3,3 2,5 2,4 2,1 1,7 2,1 2,2 1,6 0,9 0,5 - 30,4 12.8 95.5 94,6 67,7 27,6 4,9 1,1 0,2 0,1 10,2 3,6 0,2 0,2 0,6 1,0 1,3 1,2 2,5 3,9 8,7 12,6 25,9 34,8 6,0 32,1 87.2 4.5 3,7 12,5 27,7 29,0 36,8 37,2 38,5 40,3 43,4 42,7 46,2 49,0 49,6 22,0 2,4 0,0 2,4 4,2 4,4 4,3 2,9 3,4 3,3 4,2 4,2 3,4 1,8 0,9 - 31,1 13,8 95,4 94,4 63,6 25,8 5,7 1,0 0,1 0,1 - 6,3 0,1 0,2 0,6 0,7 1,0 1,2 3,1 6,3 16,0 23,7 47,5 65,2 17,5 11,3 86,2 4,6 3,0 5,2 15,1 4,0 1,4 2,2 0,7 1,1 0,8 1,6 1,7 6,5 7,4 - 0,6 0,4 0,8 2,1 1,0 1,9 0,9 0,3 0,3 0,2 - 29,8 11,7 95,6 94,8 72,0 29,5 4,1 1,2 0,3 0,1 15,4 1,0 0,2 0,3 0,6 1,2 1,6 1,3 1,9 1,7 1,4 2,0 5,0 3,6 - 52,4 88,3 4,3 4,4 20,1 41,1 53,6 66,2 67,3 70,2 74,0 82,3 83,2 88,3 90,0 93,1 33,4 9,4 1,9 0,5 7,4 7,2 2,7 0,9 0,3 8,6 1,3 0,3 2,8 4,8 3,3 1,8 1,1 0,6 0,2 11,6 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 115 6 Répartition de la population par profession, secteur d’activité et statut professionnel (1999) Catégorie professionnelle Masculin Féminin M&F 99,6 99,8 99,1 Forces armées 4,2 0,3 3,2 2,2 Directeurs de société 1,5 1,2 1,5 20,0 Dirigeants et gérants 14,1 3,6 11,5 7,7 Spécialistes des sciences 2,2 1,2 2,0 14,5 Spécialistes de la santé 1,0 2,2 1,3 41,8 Spécialistes de l’enseignement 3,3 18,1 7,0 63,7 Autres spécialistes en sciences et arts 1,4 2,2 1,6 34,7 Prof. intermédiaires en sciences et technologie 1,7 0,4 1,4 7,9 Prof. intermédiaires de la santé 0,3 2,4 0,8 71,5 Prof. intermédiaires de l’enseignement 0,1 1,5 0,5 81,1 Autres professions intermédiaires 3,9 5,9 4,4 33,1 Employés de bureau 3,3 11,8 5,4 53,5 Autres employés 1,2 2,1 1,4 36,3 Services aux particuliers 5,0 5,8 5,2 27,1 Vendeurs 4,0 8,0 5,0 39,4 Agriculteurs et ouvriers qualifiés de l’agriculture 7,1 2,5 5,8 10,1 Ouvriers du bâtiment 11,0 0,2 0,1 0,6 Ouvriers des métaux 8,6 0,3 8,4 1,2 Artisans d’imprimerie 0,9 0,2 6,6 8,1 Autres artisans 5,5 6,2 0,7 26,6 Conducteurs d’installations fixes 0,2 0,0 5,7 - Conducteurs de machines 0,5 0,4 0,2 22,4 Conducteurs de véhicules 7,6 0,1 0,5 0,5 Employés non qualifiés de services 5,0 18,8 5,8 54,8 Manœuvres de l’agriculture 3,0 2,7 8,4 22,5 Manœuvres bâtiments et travaux publics 2,1 0,7 2,9 10,0 Indéterminés 0,9 1,0 1,8 27,3 100,1 100,0 100,1 Secteur d’activité Agriculture, pêche 10,8 5,5 9,5 Industrie 11,7 9,5 11,2 Électricité, gaz et eau 0,5 0,1 0,4 Bâtiments et travaux publics 14,5 1,1 11,2 Commerce 25,9 15,8 23,4 Restaurants et hôtels 3,4 1,4 2,9 Transport et télécommunication 6,8 1,2 5,5 Services financiers 1,6 3,3 2,0 Services aux entreprises 2,7 3,4 2,9 Administration 9,6 4,1 8,2 Enseignement 4,7 23,0 9,2 Santé et travail social 1,9 9,8 3,8 Association et organisation 0,5 0,4 0,5 Activités éducatives et de loisirs 1,3 1,5 1,4 Autres services 1,9 2,6 2,1 Services aux ménages 1,4 16,3 5,0 Autres 0,3 0,5 0,4 Indéterminé 0,6 0,5 0,5 100,0 100,0 99,9 Secteur public 12,5 12,6 12,5 Secteur privé 83 79,9 82,2 Autre secteur 4,1 7,1 4,8 Indéterminé 0,4 0,4 Secteur public / privé Statut professionnel 0,4 100,0 Indépendant 28,3 Patron 6,7 Salarié plein temps 48 Autre salarié 13,1 Aide familiale 2,9 Stagiaire 0,6 Indéterminé 0,4 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 116 Taux de féminisation 7 Caractéristiques des ménages (1999) Beyrouth Banlieue Mont-Liban Nombre moyen d’individus par ménage Classe de revenu mensuel / ménage (% vertical) Nord Bekaa Sud Nabatieh 4,4 4,8 4,6 5,6 5,8 5,2 4,9 LIBAN 5 100,0 100,1 99,9 100,0 100,0 100,1 100,0 99,9 < 300 2,6 3,2 4,2 6,6 5,2 6,8 8,0 4,9 300-500 11,0 12,0 11,0 19,4 13,1 21,4 22,7 15,0 500-800 17,8 21,0 20,3 24,2 27,2 28,1 29,3 23,3 800-1 200 22,9 21,2 22,2 21,9 25,7 19,1 23,4 22,1 1 200-1 600 16,7 14,4 15,8 11,8 13,6 11,0 9,2 13,5 1 600-2 400 14,0 14,5 12,1 8,7 9,5 7,2 5,1 10,9 2 400-3 200 8,4 7,6 7,0 3,8 4,0 3,4 0,8 5,5 3 200-5 000 3,6 3,6 3,6 2,0 1,2 1,6 1,1 2,6 > 5 000 2,9 2,4 2,6 1,5 0,4 1,1 0,4 1,8 Indéterminé 0,1 0,2 1,1 0,1 0,1 0,4 - 0,3 Revenu annuel moyen du travailleur en milliers de L.L. 10,321 10 120 10 579 7 826 7 925 8 055 7 435 9 178 Origine eau potable (% vertical) 100,0 100,0 100,0 99,9 100,0 100,1 100,0 100,0 Eau du réseau public 74,9 36,4 58,0 51,4 61,0 64,3 73,2 55,8 Eau en bouteille 12,1 26,3 11,1 7,6 2,2 11,4 6,8 12,9 Eau du réseau public et en bouteille 5,6 5,1 7,7 7,1 4,1 6,0 1,9 5,7 Source 3,4 28,3 11,9 31,5 28,2 16,0 17,2 21,1 Eau du réseau public et source 3,4 1,3 8,7 1,6 3,6 1,4 0,7 3,0 Eau en bouteille et source 0,5 2,4 2,0 0,6 0,8 0,9 0,1 1,3 Eau du réseau public, en bouteille et source 0,1 0,2 0,6 0,1 0,1 0,1 0,1 0,2 Équipement lié au logement Eau du réseau public, % 96,0 74,3 87,7 69,1 71,7 80,2 80,5 78,9 Puits artésien, % 15,8 27,0 7,4 22,9 22,9 15,8 11,5 18,8 Réseau d’égout, % 99,3 84,8 34,3 60,3 41,7 46,7 20,9 59,4 Fosses septiques, % 0,6 14,7 65,2 38,7 58,1 53,2 78,9 40,1 Chauffage central, % 8,3 10,1 13,2 6,1 2,5 0,9 1,2 7,1 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 117 8 Répartition de la population selon la nature et le type de couverture médicale (1999) Bénéficiaires d’assurance médicale (% vertical) Assuré Non assuré Indéterminé Type d’assurance de la population (% vertical) Sécurité sociale Seule Avec une autre Mutuelle des fonctionnaires Seule Avec une autre Forces armées Seule Avec une autre Assurance privée Seule Avec une autre Assurance complémentaire Ass. syndicat professionnel Seule Avec une autre Assurance municipalité Ass. scolaire ou travail Autre type d’assurance Seule Avec une autre Type de couverture de la population Hospitalisations, % Analyse et radiographie, % Consultations, % Médicaments, % Soins dentaires, % Beyrouth 100,0 53,2 45,3 1,5 Banlieue 100,0 49,0 48,8 2,2 Mont-Liban 100,0 51,6 46,5 1,9 Nord 100,0 40,8 57,3 1,9 Sud 100,0 51,4 46,0 2,6 Nabatieh 100,0 37,2 61,3 1,5 Bekaa 100,0 36,4 63,0 0,6 LIBAN 100,0 45,9 52,3 1,8 23,8 18,0 5,9 3,2 3,0 0,2 3,8 3,8 16,9 15,2 1,6 23,2 17,0 6,2 3,4 3,0 0,4 6,5 6,4 0,1 11,0 10,4 0,7 23,9 19,7 4,1 3,6 3,5 0,0 7,1 7,0 14,2 13,4 0,8 13,1 12,0 1,1 4,7 4,5 0,1 12,2 12,2 4,5 3,9 0,5 13,3 12,1 1,2 5,6 5,6 4,4 4,4 0,1 5,0 4,0 1,1 10,2 9,2 1,0 8,5 7,1 1,4 7,6 7,5 0,1 1,2 1,0 0,2 12,2 11,3 1,0 5,3 5,2 0,1 12,7 12,6 2,9 2,7 0,2 17,8 14,6 3,2 4,5 4,3 0,3 8,1 8,1 8,3 7,6 0,7 4,0 3,1 2,8 0,3 1,2 0,1 3,0 3,0 - 5,4 2,0 1,9 0,3 1,2 2,4 2,3 0,1 3,3 2,9 2,8 0,1 0,5 0,5 0,5 - 0,7 0,7 0,7 0,7 1,8 3,9 3,6 0,4 1,2 2,0 1,7 0,3 0,3 0,3 21,7 20,4 1,3 0,4 2,1 1,9 0,3 0,2 9,2 8,0 1,1 0,8 1,5 1,4 0,1 0,6 1,4 1,3 - 2,5 1,9 1,8 0,1 0,4 0,8 5,1 4,8 0,3 54,0 45,3 40,3 41,0 10,5 51,4 45,8 39,9 40,8 12,5 52,7 45,6 40,9 42,8 11,9 41,6 38,3 37,2 37,3 22,2 52,7 50,6 49,6 50,1 32,6 46,7 45,5 44,7 44,9 31,1 36,6 34,0 33,7 33,7 19,7 46,8 42,3 39,4 40,0 18,4 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » . 9 Répartition de la population assurée selon la nature et le type de couverture médicale (1999) Type d’assurance des assurés Sécurité sociale Seule Avec une autre Mutuelle des fonctionnaires Seule Avec une autre Forces armées Seule Avec une autre Assurance privée Seule Avec une autre Ass., syndicat professionnel Seule Avec une autre Ass. scolaire ou travail Autre type d’assurance Seule Avec une autre Type de couverture des assurés Hospitalisations, % Analyse et radiographie, % Consultations, % Médicaments, % Soins dentaires, % Beyrouth Banlieue Mont-Liban Nord Sud Nabatieh Bekaa LIBAN 44,1 33,3 10,9 5,9 5,6 0,4 7,0 7,0 31,3 28,2 3,0 5,7 5,2 0,6 0,2 5,6 5,6 - 45,1 33,1 12,1 6,6 5,8 0,8 12,6 12,5 0,2 21,4 20,2 1,4 3,9 3,7 2,3 4,7 4,5 0,2 45,4 37,5 7,8 6,8 6,7 13,5 13,3 27,0 25,5 1,5 5,5 5,3 0,2 1,0 1,0 1,0 - 31,5 28,8 2,6 11,3 10,8 0,2 29,3 29,3 10,8 9,4 1,2 1,7 1,7 4,3 9,4 8,6 1,0 25,2 22,9 2,3 10,6 10,6 8,3 8,3 0,2 9,5 7,6 2,1 3,8 3,2 0,6 0,6 41,1 38,7 2,5 21,8 19,7 2,1 18,2 15,2 3,0 16,2 16,0 0,2 2,6 2,1 0,4 4,5 4,1 0,6 0,4 19,7 17,1 2,4 33,3 30,9 2,7 14,5 14,2 0,3 34,7 34,4 7,9 7,4 0,5 4,1 3,8 1,6 3,8 3,6 - 38,0 31,2 6,8 9,6 9,2 0,6 17,3 17,3 17,7 16,2 1,5 4,1 3,8 0,2 1,7 10,9 10,3 0,6 100,0 84,0 74,7 75,9 19,4 100,0 89,1 77,7 79,4 24,4 100,1 86,6 77,8 81,3 22,7 100,0 92,2 89,5 89,8 53,4 100,0 96,1 94,2 95,2 61,9 99,9 97,3 95,5 95,9 66,5 99,9 92,9 92,2 92,1 54,0 100,0 90,5 84,3 85,6 39,2 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 » . 118 10 Prévalence (%) des maladies chroniques chez la population (1999) Prévalence des groupes de maladies chroniques Maladies infectieuses et parasitaires Tumeurs Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et du système immunitaire Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles Troubles mentaux et du comportement Maladies du système nerveux Maladies de l’œil et annexes Maladies de l’oreille et l’apophyse mastoïde Maladies de l’appareil circulatoire Maladies de l’appareil respiratoire Maladies de l’appareil digestif Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif Maladies de l’appareil génito-urinaire Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens cliniques et de laboratoire non classés ailleurs Autres Prévalence des maladies chroniques les plus fréquentes Affections de la thyroïde Diabète Anomalies du métabolisme des lipoprotéines Migraine Cataracte / glaucome Hypertension artérielle Maladies cardiaques Asthme Ulcère digestif Polyarthrites rhumatismales Dorsalgies Insuffisance rénale Masculin Féminin M et F 0,2 0,2 1,1 6,2 0,7 2 2,1 0,3 7,7 4,4 3,6 1,4 8,3 3,2 0,7 0,2 0,3 0,3 3,4 9,5 0,8 3,7 2,1 0,4 9,1 3,7 4,1 1,7 14,6 3 0,9 0,2 0,3 0,3 2,3 7,9 0,8 2,9 2,1 0,3 8,4 4,0 3,9 1,6 11,5 3,1 0,8 0,2 0,5 2,9 3,6 1,3 1,3 4,5 3,8 1,9 3,0 3,3 5,3 1,4 3,9 3,3 3,6 3,2 1,6 6,6 3,3 1,6 3,1 7,2 8,6 2,2 2,2 3,1 3,6 2,3 1,4 5,5 3,5 1,7 3,1 5,3 6,9 1,8 Masculin 6,4 21,3 35,1 46,0 50,3 53,2 59,4 48,8 51,4 Féminin 1,8 6,4 11,9 23,2 30,0 32,7 34,8 32,2 25,7 M et F 4,1 13,9 23,1 33,3 39,2 41,9 46,0 40,0 38,4 43,2 39,1 22,0 35,1 19,5 19,1 10,3 18,5 30,9 28,9 16,1 26,5 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 11 Prévalence (%) du tabagisme par âge et sexe (1999) 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Ensemble (≥ 15 ans) Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 119 12 Handicap (1999) Prévalence (%) selon l’âge et le sexe < 5 ans 5-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Prévalence (pour mille) des types d’handicap Aveugle Sourd Muet Amputation de la main Amputation du pied Handicapé mental Paralysie partielle ou totale Autres Répartition (%) des causes d’handicap Malformation Accident Maladie Guerre Autres Masculin 2,5 0,9 1,3 2,7 5,2 2,5 2,5 2,7 1,7 1,0 1,8 4,6 5,2 8,5 Féminin 1,6 1,0 1,2 1,3 4,1 1,6 1,3 2,2 1,4 0,1 0,3 3,6 4,5 4,8 M et F 2,0 1,0 1,3 2,0 4,7 2,0 1,9 2,5 1,6 0,5 1,0 4,1 4,8 6,6 99,9 38,2 24,6 18,7 11,9 6,5 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 13 Accidents (1999) Incidence (%) dans le mois précédant l’enquête < 5 ans 5-14 ans 15-59 ans 60 ans et plus Répartition (%) des causes d’accidents Intoxication alimentaire Brûlure Accident de transport Intoxication chimique Décharge d’arme Fractures Autres Masculin 1,4 0,6 1,3 1,5 1,3 Féminin 0,8 1,0 0,8 0,8 1,0 M et F 1,1 0,8 1,1 1,1 1,1 9,3 6,4 13,5 0,9 2,9 27,1 45,0 9,0 9,9 8,4 0,4 24,4 46,3 9,2 7,7 11,6 0,7 1,8 26,2 45,5 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 120 14 a Taux (%) de recours de la population aux soins par âge et sexe (1999) Âge Soins ambulatoires Taux mensuel Soins dentaires Taux trimestriel Hospitalisation sans nuitée Taux semestriel Hospitalisation avec nuitée Taux annuel Masculin < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Féminin < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Indéterminé M et F 24,8 48,4 22,6 20,1 38,2 31,2 43,5 21,9 29,6 47,9 16,6 28,0 15,3 0,8 12,1 19,1 11,4 16,7 1,8 12,1 21,1 10,2 8,4 16,0 2,1 1,6 1,5 2,1 4,0 2,5 0,8 0,9 2,9 4,1 2,3 9,2 11,8 5,2 7,9 22,4 11,1 6,7 3,7 12,2 21,5 8,3 10,2 < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Indéterminé 46,0 22,3 25,0 43,1 11,0 1,3 12,1 20,2 10,8 5,5 1,2 1,2 2,5 4,0 - 9,3 4,5 10,1 22,0 5,5 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 14 b Nombre moyen de recours aux soins par âge et sexe (1999) Âge Masculin < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Féminin < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Indéterminé M et F < 5 ans 05-14 ans 15-59 ans ≥ 60 ans Indéterminé Soins ambulatoires / mois Soins dentaires / trimestre Hospitalisation sans nuitée / semestre Hospitalisation avec nuitée / an Journée d’hospitalisation /an 3,21 6,18 2,68 2,62 5,18 4,08 5,43 2,61 3,91 6,74 5,15 3,65 5,81 2,65 3,30 5,97 4,71 0,64 0,03 0,49 0,81 0,47 0,68 0,07 0,48 0,87 0,42 0,41 0,66 0,05 0,49 0,84 0,44 0,37 0,04 0,03 0,03 0,04 0,09 0,05 0,02 0,02 0,06 0,09 0,05 0,02 0,02 0,05 0,09 - 0,11 0,15 0,06 0,10 0,29 0,13 0,09 0,04 0,14 0,28 0,30 0,12 0,12 0,05 0,12 0,29 0,28 0,60 0,72 0,26 0,48 1,80 0,59 0,40 0,15 0,56 1,72 1,41 0,59 0,56 0,21 0,52 1,76 0,93 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 121 15 a Circonstances de recours aux services de santé (1999) Circonstances (% vertical) Problème de santé aigu Maladie chronique Accident Chirurgie plastique Examen général Accouchement Examen gynécologique Contrat de travail Prévention Autres Indéterminé TOTAL Hommes 59,5 20,9 4,3 2,6 0,1 10 2,5 99,9 Soins ambulatoires Femmes 55,2 20,2 1,6 2,4 9,8 0,1 8,8 2 100,1 Hospitalisation avec nuitée Hommes Femmes H et F 46,7 39,1 42,5 39,1 30,7 34,4 9,1 3,6 6,0 0,3 0,7 0,5 1,9 1,9 1,9 20,2 11,1 2,9 3,7 3,4 100,0 99,9 99,8 H et F 57,1 20,5 2,8 2,5 5,6 0,1 9,3 2,3 100,2 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 15 b Motifs de recours aux services de santé (1999) Motifs (% vertical) Consultations Maladies infectieuses et parasitaires Tumeurs Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et du système immunitaire Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles Troubles mentaux et du comportement Maladies du système nerveux Maladies de l’œil et annexes Maladies de l’oreille et l’apophyse mastoïde Maladies de l’appareil circulatoire Maladies de l’appareil respiratoire Maladies de l’appareil digestif Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané Maladies du système osteo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif Maladies de l’appareil génito-urinaire Grossesse, accouchement et puerperalité Affections de la période périnatale et malformations congénitales Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens cliniques et de laboratoire non classés ailleurs Lésions traumatiques, empoisonnements et autres conséquences de causes externes de morbidité Facteurs influant sur l’état de santé et motifs de recours aux services de santé 5,2 0,5 0,9 4,5 1,4 1,2 4,6 4,6 6,5 22,1 3,5 3,6 11,9 7,5 0,2 0,1 16 3,2 17,4 Hospitalisation sans nuitée 3,8 1,8 0,8 1,6 1,2 1,3 2,5 2,6 8,3 7,8 6,2 2,5 6,4 9,8 6,2 13,6 19 12,6 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 122 Hospitalisation avec nuitée 5,5 2,7 1,1 2,4 2 1,2 3,2 1,3 13,2 12,4 10,9 0,8 5,5 10 10,7 0,3 14,9 8,1 3,9 16 Pourcentage de recours à l’aide du MSP (1999) Région de résidence Beyrouth Banlieue Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh Revenu moyen mensuel des ménages (en milliers de L.L.) < 300 300-500 500-800 800-1 200 1 200-1 600 1 600-2 400 2 400-3 200 3 200-5 000 > 5 000 Indéterminé Avec nuitée 25,7 14,7 19,2 24,2 25,2 23,5 38,5 30,5 25,7 39,4 38,4 30,7 23,9 20,3 13,9 13,2 28,0 1,1 17,7 Sans nuitée 10,2 7,3 7,9 7,9 11,4 7,7 14,4 15,4 10,2 20,5 15,2 14,4 9,3 5,6 5,4 4,5 7,8 - 25,7 3,0 51,7 10,2 1,9 18,3 Présence d’une couverture médicale Assuré Non assuré Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 17 a Répartition (%) des services de santé selon les secteurs (1999) Secteurs Public Privés ONG Autres TOTAL Consultations Actes médicaux 8,2 77,5 12,1 2,1 99,9 9,2 76,9 12 1,9 100,0 Hospitalisations sans nuitée 8,7 85,7 5,6 100,0 Hospitalisations avec nuitée 19,8 74,3 5,9 100,0 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 17 b Choix du recours (%) aux soins suite à un problème de santé (1999) Soins à domicile Médicaments sans prescription médicale Consultation du pharmacien Consultation médicale Hospitalisation Indéterminé Assuré 20,8 10,0 4,3 77,9 6,7 4,2 Non assuré 24,2 14,6 6,9 69,8 5,7 4,4 Ensemble 22,7 12,6 5,8 73,4 6,1 4,3 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 123 17 c Choix du lieu des soins (%) selon les actes (1999) Lieu de soins Clinique Clinique dans un hôpital Laboratoire Laboratoire dans un hôpital Dispensaire Pharmacie Hôpital Domicile/École Médecine traditionnelle Indéterminé Indéterminé TOTAL Consultation 57,0 19,6 18,4 2,7 2,1 0,2 4,2 100,0 Tests de laboratoire 4,2 6,1 38,0 28,9 14,3 0,3 7,6 0,2 0,3 4,4 99,9 Imagerie 16,0 10,9 9,1 17,7 9,5 36,4 0,4 4,3 100,0 Vaccination 40,0 8,3 45,8 2,5 3,5 100,1 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 18 Moyenne annuelle des dépenses des ménages (1999) Dépenses globales annuelles (en milliers de L.L.) Alimentation Moyenne 18 550 5 825 % 100,0 31,4 Habillements Soins personnels Loyer Énergie, eau, téléphone Entretien et réparations Biens durables Transports Éducation Santé Loisirs Divers Dépenses de santé annuelles (en milliers de L.L.) Assurance Hospitalisation avec nuitée Hospitalisation sans nuitée Soins dentaires Soins ambulatoires Consultations médicales Imagerie Traitements Laboratoires Urgences Vaccination Médicaments Transports Autres Médicaments, hors soins ambulatoires 985 969 340 1 699 468 395 1 435 2 163 2 609 942 721 2 609 379 264 44 570 956 377 70 18 138 5 15 304 10 20 396 5,3 5,2 1,8 9,2 2,5 2,1 7,7 11,7 14,1 5,1 3,9 100,0 14,5 10,1 1,7 21,8 36,7 14,4 2,7 0,7 5,3 0,2 0,6 11,6 0,4 0,8 15,2 Source : MSP & ACS & OMS & BM – « Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages, 1999 ». 124 IC6 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) ÉTUDE DES COMPTES NATIONAUX DE SANTÉ – NHA (1998) Contexte L’étude des comptes nationaux de santé (NHA) a été réalisée suite à une initiative du MSP, de la Banque Mondiale et de l’OMS dans le but d’évaluer les comptes de santé des pays de la région. Objectif Identifier et mesurer les sources de financement et les dépenses de santé. Méthode Une équipe regroupant des représentants des organismes officiels de santé dont le MSP, les services médicaux des forces armées (MDN, FSI, SS, SG), la CNSS, la MFE et autres organismes internationaux (OMS, BM), fut mise en place. L’équipe de travail, ainsi formée, a en charge de collecter et d’analyser les statistiques des différents organismes assureurs publics et privés. Les données des institutions publiques furent recueillies sur une base annuelle. Quant aux organismes assureurs privés, des estimations furent réalisées à partir d’études sur échantillons (assurances privées, grosses firmes…). Les dépenses des ménages furent estimées à partir de l’étude nationale sur les dépenses et utilisations des services de santé de 1999. La présente étude reflète les comptes nationaux de santé du Liban pour l’année 1998. Résultats D’après les organismes assureurs, 51,2% de la population libanaise est bénéficiaire d’une couverture médicale. 26,1% de la population bénéficie de la CNSS, 8,8% des services médicaux des différentes forces armées, 4,4% de la MFE et 8% des assurances privées. En 1998, le coût global des services de santé s’élève à 2 994 milliards L.L.. Les ménages constituent la première source de financement (59,6%). Les autres sources sont les budgets des différents ministères de l’Etat (14,9%), les assurances sociales (12,5%) et les assurances privées (11,2%). 62% des dépenses nationales de santé sont versées pour les soins hospitaliers, 10% pour les soins ambulatoires, 13% pour les médicaments, 11% pour les coûts administratifs et 3% pour les investissements. Selon les organismes assureurs, on constate que 71% du budget du MSP est attribué aux soins hospitaliers et en particulier aux hospitalisations avec actes chirurgicaux (73% des hospitalisations). La CNSS alloue 52 % de son budget aux soins hospitaliers (dont 60% pour les actes chirurgicaux) et 23% aux médicaments. L’armée et la FSI attribuent respectivement 59% et 74% de leur budget aux soins hospitaliers. Les hospitalisations médicales représentent 49% et 47% respectivement de leurs hospitalisations. En 1998, le budget du MSP représente 3,19% du budget national de l’Etat. Au fil des années, le montant alloué ne cesse d’augmenter passant de 194 milliards en 1994 à environ 253 milliards L.L. en 1998. Depuis 1996, le budget du MSP est déficitaire. Le déficit s’élève à 25 milliards en 1998. En 1998, les dépenses de santé des ménages sont estimées à 2 088 milliards L.L.. 97% sont versés au secteur privé. Par ailleurs, 51,9% sont consacrés aux soins ambulatoires et à l’achat de médicaments et 21,8% aux soins dentaires. 125 Périodicité des données Étude transversale ponctuelle. Exhaustivité des données Les données reflètent les comptes déclarés des institutions officielles et une estimation des comptes des organismes privés. Références MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 1 Pourcentage de couverture médicale de la population par les tiers payants (1998) Type de Couverture Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) Mutuelle des fonctionnaires d’État (MFE) Armée Forces de sécurité intérieure (FSI) Sûreté générale et Sécurité de l’État (SG) Assurances privées, couverture complète* Caisses des mutuelles sociales TOTAL *Assurances privées, couverture complémentaire % 26,1 4,4 8,8 1,9 0,4 8,0 1,6 51,2 4,6 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 2a Sources de financement de santé (1998) Trésorerie Montant en millions de L.L. Secteur privé Employeurs Gouvernement Ministère de la Santé publique Armée (budget de santé du Ministère de la Défense) Armée (budget des médicaments du Ministère de la Défense) Armée (budget administration du Ministère de la Défense) Forces de sécurité intérieures Sûreté générale 397 540 261 280 58 841 10 000 17 780 39 709 6 000 Sécurité d’État Ministère des Affaires sociales Ministère des Déplacés Caisse des douanes Assurances sociales Mutuelles des fonctionnaires d’État Caisse nationale de Sécurité sociale Mutuelles Entreprises et assurances privées Assurances privées Dépenses ménages Employeurs Organisations non gouvernementales Donateurs TOTAL 2 400 230 1 300 140 933 45 129 79 334 16 470 538 473 - - 173 434 173 434 135 619 91 416 44 203 309 053 60 738 43 358 17 380 2 027 262 242 462 1 784 800 2 088 000 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 126 Donateurs TOTAL 50 853 49 640 - 448 393 310 919 58 841 10 000 17 780 39 709 6 000 1 214 - 2 400 1 214 230 1 300 375 105 45 129 296 126 33 850 2 170 621 333 878 1 784 800 44 203 6 774 966 2 994 119 Ménages 7 740 6 774 966 58 593 2b Sources de financement de santé (1998) Pourcentages Trésorerie Secteur privé Donateurs TOTAL 0,0 2,0 1,7 1,7 - 15,0 10,4 2,0 0,3 0,6 1,3 0,2 0,1 12,5 5,8 4,5 3,1 - 1,4 0,6 67,7 8,1 59,6 0,3 - 1,5 9,9 1,1 72,5 59,6 1,5 10,3 69,7 0,2 2,0 1,5 0,2 100,0 Employeurs Ménages 13,3 8,7 2,0 0,3 0,6 1,3 0,2 0,1 4,7 0,0 5,8 Mutuelles des fonctionnaires de l’Etat Caisse nationale de Sécurité sociale Mutuelles Entreprises et assurances privées Assurances privées Dépenses ménages 1,5 2,6 0,6 - Employeurs Organisations non gouvernementales Donateurs TOTAL 18,0 Gouvernement Ministère de la Santé publique Armée (budget de santé du ministère de la Défense) Armée (budget des médicaments du ministère de la Défense) Armée (budget administration du ministère de la Défense) Forces de sécurité intérieure Sûreté générale Sécurité d’État Ministère des Affaires sociales Ministère des Déplacés Caisse des douanes Assurances sociales Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 127 128 202 698 17 686 3 595 770 6 000 7 321 2 518 182 494 49 661 132 833 23 880 23 880 27 795 24 870 1 857 1 068 22 118 21 151 967 13 241 4 961 8 280 21 188 310 919 MSP 50 769 50 769 24 791 25 978 3 874 517 3 357 14 198 10 000 3 200 998 16 575 3 300 13 275 120 1 085 86 621 Armée 24 371 24 371 11 441 12 930 7 853 6 994 811 49 5 586 3 064 2 172 350 1 898 70 1 828 39 709 FSI 3 500 3 500 2 500 2 500 6 000 SG SS 1 450 1 450 950 950 2 400 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. Secteur hospitalier Hôpitaux publics Dépenses courantes Capital Construction Salaires Ménages Hôpitaux de la CNSS Hôpitaux privés Séjours médicaux Séjours chirurgicaux Autres soins en institution Établissements de soins infirmiers Centres pour santé mentale Centres pour personnes âgées Soins hors institution Médecins ONG Dentistes Soins paramédicaux Centres de soins ambulatoires Laboratoires imagerie Soins à domicile Autres Autres services de santé Médicaments (budget) Médicaments (ambulatoires) Appareils optiques / auditifs Équipement médical Autres Administration de santé Administration publique Salaires des fonctionnaires Administration privée Institutions de formation Investissement du capital Autres TOTAL Montant en millions de L.L 3a Montant des dépenses de santé (1998) 1 214 1 214 1 214 MAS 115 115 115 115 230 M disp. 24 337 39 24 298 10 080 14 217 18 763 2 350 16 413 1 934 260 1 674 95 45 129 MFE 107 708 562 107 146 42 159 29 601 12 558 47 541 47 541 40 000 13 000 27 000 58 718 296 126 CNSS 25 388 16 925 8 463 8 463 8 463 33 850 Mutuelles 6 774 6 774 6 774 ONG 40 074 40 074 4 129 4 129 44 203 50 082 50 082 100 163 100 163 103 502 103 502 80 131 80 131 333 878 Employeurs Assu. privées 246 400 8 800 8 800 237 600 237 600 978 400 283 504 24 384 456 000 6 192 180 800 27 520 560 000 560 000 1 784 800 Ménages 966 966 Donateurs 23 880 23 880 1 256 022 480 826 57 241 459 678 9 549 220 139 28 588 761 408 42 678 716 416 2 315 157 907 21 591 52 057 84 259 120 23 333 58 718 2 992 819 711 430 26 486 3 595 770 6 000 7 321 8 800 3 119 681 825 TOTAL 129 6,8 0,6 0,1 0,0 0,2 0,2 0,1 6,1 1,7 4,4 0,8 0,8 0,9 0,8 0,1 0,0 0,7 0,7 0,0 0,4 0,2 0,3 0,7 10,4 Secteur hospitalier Hôpitaux publics Dépenses courantes Capital Construction Salaires Ménages Hôpitaux de la CNSS Hôpitaux privés Sejours médicaux Séjours chirurgicaux Autres soins en institution Établissements de soins infirmiers Centres pour santé mentale Centres pour personnes âgées Soins hors institution Médecins ONG Dentistes Soins paramédicaux Centres de soins ambulatoires Laboratoires imagerie Soins à domicile Autres Autres services de santé Médicaments (budget) Médicaments (ambulatoires) Appareils optiques / auditifs Équipement médical Autres Administration de santé Administration publique Salaires des fonctionnaires Administration privée Institutions de formation Investissement du capital Autres TOTAL 1,7 1,7 0,8 0,9 0,1 0,0 0,1 0,5 0,3 0,1 0,0 0,6 0,1 0,4 0,0 0,0 2,9 Armée 0,8 0,8 0,4 0,4 0,3 0,2 0,0 0,0 0,2 0,1 0,1 0,0 0,1 0,0 0,1 1,3 FSI 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 0,2 SS 0,1 0,1 SG Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. MSP Pourcentage diagonal 3b Pourcentage des dépenses de santé (1998) 0,0 0,0 0,0 MAS 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 M disp. 0,8 0,0 0,8 0,3 0,5 0,6 0,1 0,5 0,1 0,0 0,1 0,0 1,5 MFE 1,4 1,0 0,4 1,6 1,6 1,3 0,4 0,9 2 9,9 3,6 0,0 0,0 CNSS 0,8 0,6 0,3 0,3 0,3 1,1 Mutuelles 0,2 0,2 0,2 1,3 1,3 0,1 0,1 1,5 ONG Employeurs 3,3 3,3 103 502 3,5 2,7 2,7 11,2 1,7 1,7 Assu. privées 32,7 9,5 0,8 15,2 0,2 6,0 0,9 18,7 18,7 59,6 8,2 0,3 0,3 7,9 0,0 0,0 Ménages Donateurs 0,8 0,8 42,0 16,1 1,9 15,4 0,3 7,4 1,0 25,4 1,4 23,9 0,1 5,3 0,7 1,7 2,8 0,0 0,8 2,0 100,0 23,8 0,9 0,1 0,0 0,2 0,2 0,3 0,1 19,2 TOTAL 4 Pourcentage des dépenses publiques dans le secteur de la santé (1998) Catégories Distribution selon les secteurs (%) Secteur hospitalier Secteur ambulatoire Médicaments et autres traitements et services Coûts administratifs Investissements Distribution des dépenses du secteur hospitalier (%) Hospitalisations avec acte chirurgical Hospitalisations médicales Distribution des dépenses des soins hospitaliers (%) Chirurgie Honoraires des médecins Anesthésie Hôtellerie Bloc opératoire Laboratoires Imagerie IRM CT Scanner Médicaments Équipement médical Autres MSP 101,0 71,0 10,08,0 5,0 7,0 100,0 73,0 27,0 100,1 16,7 8,6 4,8 15,6 12,6 12,2 7,1 0,5 2,4 15,7 2,8 1,1 CNSS 100,0 52,0 6,0 23,0 19,0 100,0 60,0 40,0 99,9 13,1 11,1 4,8 17,0 18,2 10,5 6,9 0,9 12,0 4,7 0,7 MFE 100,0 54,0 42,0 4,0 100,0 59,0 41,0 99,9 16,1 11,4 4,9 12,8 10,3 9,2 4,6 0,2 1,0 19,3 3,7 6,4 Armée 99,0 59,0 4,0 16,0 19,0 1,0 100,0 51,0 49,0 100,1 11,7 9,4 3,1 18,4 8,4 13,2 7,3 0,8 1,9 14,6 6,2 5,1 FSI 100,0 74,0 3,0 17,0 6,0 100,0 53,0 47,0 99,8 10,2 14,4 2,5 13,6 9,6 12,3 4,7 0,5 1,8 19,1 9,0 2,1 TOTAL 99,0 62,0 10,0 13,0 11,0 3,0 100,7 15,0 8,0 4,2 15,9 11,0 11,0 6,0 0,6 1,8 19,1 6,0 2,1 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 5 Budget du ministère de la Santé publique (1994-1998) Part du budget du MSP / budget national Balance financière du MSP (budget en milliers de L.L.) Budget Dépenses 1 994 5,27 54 838 345 194 907 794 140 069 449 1 995 4,09 14 472 638 196 897 619 182 424 981 1996 3,03 -42 266 224 168 814 490 211 080 714 1997 2,48 -94 909 412 156 570 000 251 479 412 1998 3,19 -25 500 501 252 943 587 278 444 088 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 6 Distribution des dépenses de santé des ménages par secteur et service en milliers de L.L. (1998) Assurances Hospitalisations Chirurgie de jour Soins dentaires Soins ambulatoires • Consultations médicales • Imagerie • Traitement • Laboratoires • Urgences • Vaccination • Médicaments • Transports • Autres procédures Médicaments (hors soins ambulatoires) TOTAL Secteur public 6 336 000 2 464 000 6 192 000 6 032 000 160 000 - Secteur privé 198 528 000 31 680 000 456 000 000 735 024 000 283 504 000 56 000 000 14 400 000 110 400 000 4 000 000 243 200 000 7 520 000 16 000 000 316 800 000 Source : MSP & WHO & World Bank – « Lebanese National Health Accounts, 1998 », December 2000. 130 ONG 6 336 000 1 056 000 24 384 000 12 064 000 12 000 000 320 000 - TOTAL 303 200 000 211 200 000 35 200 000 456 000 000 765 600 000 301 600 000 56 000 000 14 400 000 110 400 000 4 000 000 12 000 000 243 200 000 8 000 000 16 000 000 316 800 000 2 088 000 000 TOTAL, % 14,5% 10,1% 1,7% 21,8% 36,7% 14,4% 2,7% 0,7% 5,3% 0,2% 0,6% 11,6% 0,4% 0,8% 15,2% 100,0% IC7 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) MÈRE ET ENFANT – ENQUÊTE NATIONALE PÉRINATALE (1999-2000) Contexte L’étude périnatale nationale de 1999-2000, s’inscrit dans le contexte des efforts conjoints du MSP et de l’UNICEF visant à mieux connaître l’état de santé de la mère et de l’enfant durant la période périnatale afin de mieux planifier les actions de protection materno-infantile. L’étude fut réalisée en collaboration avec la Société libanaise de médecine périnatale, le Syndicat des Hôpitaux privés, l’Association des Sages-femmes, les Sociétés de pédiatrie du Liban et du Nord et la Société de gynéco-obstétrique. L’étude a bénéficié du support technique de l’Unité 149 de l’INSERM France. Objectif L’objectif principal de l’Étude périnatale nationale est l’estimation des principaux indicateurs de l’état de santé de la femme et de l’enfant durant la période périnatale. Les objectifs secondaires sont : • La connaissance des pratiques médicales en période périnatale. • L’identification des facteurs de risque de mortalité et de morbidité périnatale. • L’établissement d’une base de données nationale périnatale. Méthode L’étude a ciblé toutes les naissances, vivantes ou mort-nées, d’âge gestationnel d’au moins vingt-deux semaines d’aménorrhée ou de poids à la naissance d’au moins de 500 grammes, ayant eu lieu dans les établissements de santé (hôpital, maternité ou cabinet privé). Dans le caza du Akkar, les accouchements à domicile ont été inclus dans l’échantillon. Les accouchements réalisés dans les camps palestiniens n’ont pas été inclus dans l’étude. L’étude s’est déroulée sur deux périodes de quinze jours ; du 1er au 15 novembre 1999 et du 16 avril au 1er mai 2000. La taille de l’échantillon a été fixée à environ 5 000 naissances au niveau national et 500 à 1 000 naissances au niveau régional afin d’assurer une représentativité des principaux indicateurs au niveau régional. Tous les établissements d’accouchement des secteurs public et privé ont participé à l’étude. Dans les établissements, le personnel enquêteur (364) a été identifié et formé. La collecte des données est réalisée grâce à un questionnaire standardisé en langue arabe, rempli après entretien avec la femme et la consultation du dossier médical. Les données collectées et vérifiées dans chaque région sont transmises au niveau central où elles sont revérifiées, codées, saisies et analysées. Les données sont anonymes. La base des données nationale est actuellement à l’USE du MSP. Résultats Sont décrits les résultats des accouchements qui ont eu lieu dans les établissements de santé. 5 231 femmes ayant mis au monde 5 333 naissances, dans 201 établissements de santé, ont été étudiées. Les grossesses multiples constituent 1,8% du total des grossesses. Les accouchements sont dans 80,1% réalisés dans les hôpitaux et maternités privées. La majorité des femmes proviennent du Mont-Liban (35,5%) et du Nord (25,3%). 131 Les caractéristiques socio-démographiques des femmes montrent une moyenne d’âge de 28 ans, une nationalité libanaise dans 94,6% des cas et le plus souvent une éducation de niveau complémentaire (32,5%). La couverture médicale est présente chez 51,1% des femmes. Les femmes actives qui ont exercé une activité professionnelle durant leur grossesse constituent 14,9%. Parmi ces dernières, 37,5% n’ont pas bénéficié d’arrêt de travail durant leur grossesse. Quant au comportement vis-à-vis du tabac, 22,7% des femmes fument durant la grossesse. 20,5% cessent de fumer durant le troisième trimestre. Les antécédents obstétricaux pathologiques sont rencontrés chez 22,3% des femmes, 12,1% ont une césarienne antérieure, 7,5% un mort-né, 5,9% un enfant de faible poids à la naissance, 5,2% un prématuré et 3,4% un mort néonatal. Durant la grossesse, 5,1% de femmes n’ont bénéficié d’aucune consultation prénatale et 6,7% d’aucune échographie obstétricale. 9,5% des femmes ont été hospitalisées durant la grossesse. Les motifs d’hospitalisation les plus fréquents sont les pathologies fœtales (37,2%), les infections (23,6%), les pathologies maternelles non gynécologiques (23,6%) et les syndromes vasculo-rénaux (8,1%). Les accouchements sont caractérisés par un début spontané dans 75% des cas et une présentation céphalique dans 91,8% cas. Le taux global de césariennes est 23,1%. Il est plus élevé pour les grossesses multiples. Les accouchements par voie basse se font dans 68,1% des cas sans recours aux anesthésies alors que la loco-régionale est prescrite dans 11,2% des cas. Quant aux césariennes, l’anesthésie générale prédomine dans 76,1% des cas. À la naissance, le taux de prématurité (< 37 SA) est 9%, le taux de grande prématurité (< 33 SA) 2,4%, le taux de faible poids (< 2 500 g) 7% et de très faible poids 1,6% (< 1 000 g). Le taux de mortinatalité est estimé à 19 pour 1 000 naissances, le taux de mortalité néonatale (décès de J0 à J7) est 9 pour 1 000 naissances vivantes et le taux de mortalité périnatale (de 27 SA à J7) est 27 pour mille naissances vivantes. Les comparaisons régionales révèlent des disparités. Les régions du Nord et de la Bekaa apparaissent défavorisées par rapport aux régions du Mont-Liban et Beyrouth. Périodicité des données Cette étude a été réalisée pour la première fois en 1999-2000. Elle doit être conduite périodiquement afin d’être un outil de mesure des indicateurs et d’évaluation des programmes de santé. Exhaustivité des données L’étude inclut tous les accouchements qui ont eu lieu dans des établissements d’accouchements (hors les camps palestiniens), durant deux périodes de 15 jours. Références MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 1 Répartition de l’échantillon par type de grossesse, d’établissement et de région (1999-2000)* Femmes Grossesses uniques et multiples Grossesses uniques Naissances N % N % 5 231 100,0 5 333 100,0 96,3 5 137 98,2 5 137 Grossesses gémellaires 86 1,6 172 3,2 Grossesses triples 8 0,2 24 0,5 Établissements Établissements et secteurs d’accouchement Accouchements N % N % 201 100,0 5 231 100,0 Hôpitaux publics 14 7,0 650 12,4 Hôpitaux privés 111 55,2 3 874 74,1 Maternités privées 7 3,5 312 6,0 Cabinets privés 69 34,3 390 7,5 - - 5 0,1 Domicile Lieu de résidence Répartition selon les régions Lieu d’accouchement N % N % 5 228 100,0 5 231 100,0 Beyrouth 365 7,0 739 14,1 Mont-Liban 1 857 35,5 1 402 26,8 Nord 1 324 25,3 1 318 25,2 Bekaa 796 15,2 795 15,2 Sud et Nabatieh 880 16,8 977 18,7 6 0,1 - - Étranger * Les valeurs inconnues ont été soustraites des tableaux. Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 133 2 Caractéristiques socio-démographiques des femmes (1999-2000) % Répartition par groupe d’âge (N = 5 201) 100,0 < 15 ans 0,1 15-29 ans 5,7 20-24 ans 23,1 25-29 ans 29,6 30-34 ans 24,9 35-39 ans 13,3 40-44 ans 2,9 > 44 ans 0,4 Âge moyen 28,3 (IC = 28,1-28,4) Nationalité des femmes (N = 5 213) 100,0 Libanaise 94,6 Arabe 4,2 Autre 1,2 Répartition par niveau d’éducation (N = 5 200) 100,0 Non scolarisée 6,6 Primaire 21,9 Complémentaire 32,5 Secondaire 21,1 Universitaire 17,9 Présence d’une couverture médicale (N = 5 224) 100,0 Oui 51,1 Non 48,9 Exercice d’un emploi durant la grossesse (N = 5 202) 100,0 Femmes actives 14,9 Femmes au foyer 85,1 Arrêt de travail pour les femmes actives (N = 773) 100,0 Pas d’arrêt 37,5 Arrêt de moins de 7 jours 31,3 Arrêt de 7 jours au plus 31,2 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 3 Habitudes tabagiques des femmes (1999-2000) Avant la grossesse, % Au 3e trimestre, % Tabagisme 100,0 100,0 Fument 22,7 17,8 Ne fument pas 77,3 82,2 100,0 100,0 Cigarettes 93,6 95,0 Cigarettes et narguilé 0,9 0,7 Narguilé 5,5 4,3 100,0 100,0 Type de tabagisme chez les femmes tabagiques Consommation des cigarettes / jour Arrêt - 20,5 1-9 cigarettes / jour 27,1 29,4 ≥ 10 cigarettes / jour 72,9 50,1 Consommation moyenne / jour 14,9 (IC = 14,3-15,4) 12,6 (IC = 12,0-13,2) Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 134 4 Gestité, parité et antécédents obstétricaux des femmes (1999-2000) Gestité % Parité % 100,0 100,0 0 26,8 30,5 1 23,5 25,6 2 17,3 17,4 3 12,3 11,5 4 7,5 5,9 ≥5 12,6 Moyenne 2,1 Gestité et parité des femmes Antécédents obstétricaux des femmes Antécédents de mort-né 9,1 (IC = 2,0-2,2) 1,8 (IC = 1,7-1,8) % 7,5 Antécédents de mort néonatal 3,4 Antécédents de prématuré 5,2 Antécédents de d’enfant de faible poids à la naissance 5,9 Antécédents de césarienne 12,1 Antécédent obstétrical pathologique (y compris la césarienne) 22,3 Antécédent obstétrical pathologique (césarienne exclue) 13,4 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 5 Surveillance de la grossesse (1999-2000) % Nombre de consultations prénatales (N = 5 181) 100,0 0 5,1 1-3 14,0 ≥4 Nombre d’échographies obstétricales (N = 4 946) 80,9 100,0 0 6,7 1 19,2 2 18,2 3 15,5 4 11,3 ≥5 29,1 Nombre moyen d’échographies Réalisation d’échographies obstétricales pour les femmes non suivies (N = 259) 3,6 Oui 6,2 Non 93,8 Participation de l’équipe responsable de l’accouchement au suivi prénatal (N = 4 939) Oui Non Hospitalisation durant la grossesse (N = 5 195) 100,0 80,3 19,7 100,0 Oui 9,5 Non 90,5 Motifs d’hospitalisation des femmes (N = 478) (IC = 3,5-3,7) 100,0 100,0 Pathologies fœtales 37,2 Infections 23,6 Pathologies maternelles non gynécologiques 23,6 Syndromes vasculo-rénaux 8,1 Pathologies des annexes 2,1 Pathologies gynécologiques 0,8 Diabète 0,6 Autres 4,0 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 135 6 Accouchement (1999-2000) % Transfert in utero (N = 5 161) 100,0 Pas de transfert 97,9 Transfert pendant la grossesse 0,9 Transfert pour accouchement 1,2 Début du travail (N = 5 323) 100,0 Spontané 75,0 Induit 8,8 Césarienne avant travail 16,2 Présentation (N = 5 296) 100,0 Céphalique 91,8 Siège 6,2 Transverse 1,9 Face 0,1 Mode d’accouchement (N = 5 333) 100,0 Voie basse 72,6 Voie basse instrumentale 4,3 Césarienne 23,1 Épisiotomie chez les primipares (N = 1 168) 100,0 Oui 93,1 Non 6,9 Temps de décision des césariennes (N = 1 227) 100,0 Césariennes décidées avant le travail 70,3 Césariennes décidées au cours du travail 29,7 Indication de césarienne selon le type de grossesse Taux de césarienne en cas de grossesse unique 21,8 Taux de césarienne en cas de grossesse gémellaire 52,9 Taux de césarienne en cas de grossesse triple 87,5 Indication de césarienne selon les antécédents obstétricaux Première césarienne 15,3 Césarienne itérative 81,5 Anesthésie (% vertical = 100,0%) Césariennes, % Voies basses, % Sans anesthésie - 68,1 Loco-régionales 23,0 11,2 Générale 76,1 7,9 Morphine / Kétalar 0,9 12,8 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 136 7 État à la naissance (1999-2000) % Sexe de l’enfant (N = 5 296) 100,0 Garçons 51,6 Filles 48,4 État à l’accouchement (N = 5 333) 100,0 Né vivant 98,1 Mort-né avant travail 1,7 Mort-né pendant le travail 0,2 Âge gestationnel en semaines d’aménorrhée (N = 5 229) 100,0 ≤ 27 1,0 28-32 1,3 33-34 1,3 35-36 5,4 ≥ 37 91,0 Poids à la naissance (N = 5 314) 100,0 < 1 500 g 1,6 1 500-2 500 g 5,4 > 2 500 g 93,0 Transfert postnatal (N = 5 333) 100,0 Non 92,0 Transféré dans le même hôpital 7,1 Transféré vers un autre hôpital 0,9 Transféré sans précision 0,0 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 8 Mortalité périnatale (1999-2000) Mortinatalité pour 1 000 naissances (de 22 SA à la naissance) Pour 1 000 T.C. 19,0 15-23 Mortalité néonatale précoce pour 1 000 naissances vivantes (de la naissance à 7 jours) 9,0 6-11 Mortalité périnatale pour 1 000 naissances vivantes (de 22 SA in utero à 7 jours) 27,0 23-32 Source : MSP & UNICEF – « Enquête nationale périnatale, 1999-2000 ». 137 IC8 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) MALADIES TRANSMISSIBLES MALADIE DE CREUTZFELD JACOB (2001) Contexte Depuis 1996, le monde devient de plus en plus alerte à la transmission des encéphalopathies spongiformes chez les humains. Quatre étiologies sont documentées : la forme sporadique (pour les plus de 50 ans), la forme génétique (GSS, FFI), la forme iatrogène et la nouvelle variante de la maladie de « Creutzfeld-Jacob » (MCJ). Cette maladie est devenue, depuis 1998, une maladie à déclaration obligatoire au Liban. En 2001, une étude rapide relative à la MCJ a été réalisée auprès des médecins. Objectif L’étude a pour but d’estimer la prévalence de MCJ au Liban durant les cinq dernières années. Il est reconnu mondialement que l’incidence annuelle des cas sporadiques est en moyenne d’un cas pour 1 million d’habitants. Au Liban, nous devons compter 4 cas par an. Avant 2001, aucun cas n’a été déclaré au MSP. En 2001, 3 cas ont été signalés. Méthode L’étude a été réalisée en 2001, auprès des médecins neurologues et psychiatres libanais inscrits aux deux Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord. Les médecins furent contactés par téléphone. Une circulaire et un questionnaire standardisé furent envoyés par fax. Les définitions des cas sont celles de l’OMS. Elles sont mentionnées dans le questionnaire. Les médecins devaient signaler tout cas suspect de maladie de Creutzfeld-Jacob rencontré depuis 1997. Les questionnaires sont envoyés à l’USE du MSP, où les données sont saisies et exploitées. Résultats 144 neurologues et psychiatres sont inscrits aux deux Ordres des médecins. 75% ont pu être contactés. Parmi les médecins contactés, 54% ont participé à l’étude. 8 médecins neurologues ont déclaré avoir diagnostiqué 10 cas de MCJ. Cinq cas concernent l’année 2001. Les formes rencontrées sont essentiellement sporadiques (8/10). Un cas de nouvelle variante fut signalé, dont l’autopsie post mortem avait infirmé le diagnostic de nouvelle variante. En 2001, l’incidence de MCJ est estimée à 1,25 cas / 1 000 000 d’habitants. Le taux de déclaration au MSP est 60% (3/5). Périodicité des données Étude ponctuelle réalisée en 2001. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les cas déclarés par les médecins qui ont participé à l’étude. Références MSP – USE & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ». 138 1 Nombre des médecins inscrits, contactés et ayant répondu (2001) Spécialité Neurologues Psychiatres TOTAL Inscrits 96 Contactés Ayant répondu N % / inscrits N 73 76% 45 % / inscrits % / contactés 47% 62% 48 35 73% 13 27% 37% 144 108 75% 58 40% 54% Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ». 2 Nombre de médecins qui ont signalé des cas de MCJ (2001) Spécialité Cas signalés Cas déclarés Neurologues 8 10 Psychiatres - - TOTAL 8 10 Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ». 3 Cas déclarés de MCJ (2001) Définition des cas Année 1997 Cas possible sporadique TOTAL 1998 1999 2000 2001 1 2 1 4 UN 8 Démence progressive avec au moins 2 des signes suivants : • Myoclonie • Troubles visuels ou syndrome cérébelleux • Syndrome pyramidal / extrapyramidal • Avec ou sans un tracé périodique à l’EEG • Avec une survie < 2 ans Iatrogénie 0 Syndrome cérébelleux progressif secondaire à l’usage d’hormones pituitaires d’origine humaine Démence progressive secondaire à un acte neurochirurgical (transplantation cornéenne, greffe de dure-mère, EEC stéréotaxique) Familial 1 * 1 ** 1 Démence progressive secondaire avec un cas similaire chez le père ou la mère Cas suspect de nouvelle variante 1*** Démence progressive avec au moins 4 des signes suivants : • Paresthésie, dysenterie précoce • Ataxie • Chorée, dystonie, myoclonie • Démence Mutisme akinétique Confirmé 0 Encéphalopathie spongiforme à l’anatomopathologie TOTAL 1 2 2 5 0 10 * Alzheimer ** Démence vasculaire *** Autopsie post mortem avait éliminé le diagnostic Source : MSP & OMS – « Rapid Study on Prevalence of CJD in Lebanon, 2001 ». 139 IC9 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) VACCINATION – ÉTUDE DES EFFETS INDÉSIRABLES SECONDAIRES À LA VACCINATION (2001) Contexte L’étude des effets et manifestations indésirables secondaires à la vaccination renforce le programme national de vaccination. La campagne nationale de vaccination contre la rougeole de 2001 fut une opportunité de réaliser une étude pilote sur les effets indésirables de vaccination. Objectif La surveillance des effets indésirables à la vaccination permet de : • Détecter et estimer les effets indésirables. • Investiguer les cas graves afin de distinguer les facteurs en cause ; programmatique, vaccinal ou simple coïncidence. Méthode La campagne vaccinale nationale contre la rougeole de 2001 a ciblé les enfants âgés de 1-14 ans qui n’ont pas reçu 2 doses de MMR documentées. Le vaccin utilisé est le MR (MeaslesRubella). Un échantillon d’enfants vaccinés a été tiré au hasard des listes vaccinales de la campagne. Les parents des enfants sélectionnés furent contactés par téléphone par l’équipe du MSP à la recherche d’effets survenus dans les 10 jours suivant l’acte vaccinal. Un questionnaire standardisé fut adopté. Les données furent saisies et analysées au niveau central par le service de lutte contre les maladies transmissibles. Résultats L’étude est réalisée sur un échantillon de 4 815 enfants vaccinés durant la campagne. Les enfants de l’échantillon appartiennent aux tranches d’âge : 1-4 ans (6 %), 5-9 ans (51%) et 10-15 ans (43%). Suite à la campagne, des effets adverses ont été observés chez 2,5 % des enfants. Les effets adverses déclarés par les parents sont le plus souvent une fièvre (52%) ou une éruption cutanée 28%. Périodicité des données Étude pilote ponctuelle réalisée en 2001. Exhaustivité des données Échantillon tiré au hasard de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole en 2001. Références MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ». 140 1 Profil de l’échantillon (2001) (N = 4 815) Répartition par âge % 100,0 1-4 an 6,0 5-9 ans 51,0 10-15 ans Répartition par sexe 43,0 100,0 Filles 52,0 Garçons 48,0 Source : MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ». 2 Incidence des effets adverses (2001) (N = 4 815) % Enfants ayant présenté des effets adverses 2,5 Source : MSP – Service de contrôle des maladies transmissibles – « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ». 3 Nature des effets adverses observés (2001) (N = 4 815) % Fièvre ≥ 38,5 52,1 Fièvre et éruption cutanée 1,7 Fièvre et toux 2,5 Éruption cutanée 28,0 Éruption cutanée et diarrhée 0,8 Diarrhée aiguë 4,1 Vomissements 0,8 Nodule 2,5 Toux 4,1 Coryza 3,3 TOTAL 99,9 Source : MSP — Service de contrôle des maladies transmissibles — « Étude des effets indésirables de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, 2001 ». 141 I C 10 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA CARENCE EN IODE – ÉTUDE DU SEL IODÉ DU MARCHÉ LIBANAIS (2001) Contexte Le Liban est classé parmi les pays ayant une déficience en iode modérée. Le programme de lutte contre la carence en iode repose sur l’évaluation de plusieurs indicateurs, dont l’un est la surveillance de la bonne application de la législation relative à la fortification du sel de table par l’iode. Objectif Évaluer la fortification en iode du sel de table sur le marché libanais. Méthode Un travail de coordination entre l’Unité de surveillance épidémiologique (USE), le Laboratoire central de santé publique et le Service de lutte contre la fraude du MEC fut mis en place pour assurer une surveillance du marché. Des équipes d’inspecteurs mixtes du MSP et du MEC sont nommées pour réaliser des inspections du marché et effectuer un échantillonnage des différents produits de sel de table. Les échantillons collectés sont transmis au Laboratoire central où un examen chimique et un dosage de l’iode selon la méthode de titration sont effectués. Les résultats sont communiqués au Service de lutte contre la fraude pour les mesures de contrôle et à l’Unité de surveillance épidémiologique pour l’établissement d’une base de données. La première phase de surveillance du sel du marché s’est déroulée en 2001-2002. Elle a concerné uniquement les régions de Beyrouth et du Mont-Liban. Résultats 53 échantillons de sel furent collectés et analysés, provenant de la ville de Beyrouth (30,2%) et des différents cazas du Mont Liban (69,8%). La majorité est de production locale (62,3%). Le dosage de l’iode a révélé aucun échantillon non iodé et 4 échantillons insuffisamment iodés (< 10 ppm), soit 7,5%. Cependant, 90,6% des échantillons ne sont pas conformes vis-à-vis de la législation libanaise. En effet, de nombreux échantillons ne respectent pas les spécifications relatives à l’étiquetage et à l’emballage. Périodicité des données Cette étude fut réalisée pendant une année. Exhaustivité des données Étude sur échantillon du sel du marché. Références MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 142 1 Répartition des échantillons du sel selon les régions (2001-2002) N 16 6 12 4 8 2 4 1 53 Beyrouth Jbeil Kesrouan Metn Baabda Aley Chouf Non spécifié LIBAN % 30,2 11,4 22,6 7,5 15,1 3,8 7,5 1,9 100,0 Source : MSP & MEC & OMS – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 2 Répartition des échantillons du sel selon le contenu en iode (2001-2002) N 4 18 15 5 0 11 53 0 trace 1-9 ppm 10-19 ppm 20-50 ppm 50-200 ppm > 200 ppm Positif sans précision TOTAL % 7,5 34,0 28,3 9,4 0,0 20,8 100,0 Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 3 Répartition des échantillons de sel selon le lieu de fabrication finale (2001-2002) N 33 19 1 53 Liban Importé Non spécifié TOTAL % 62,3 35,8 1,9 100,0 Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 4 Répartition des échantillons du sel selon la législation relative au sel de table (2001-2002) N 5 48 53 Conforme Non conforme TOTAL % 9,4 90,6 100,0 Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 5 Répartition des échantillons du sel selon la législation concernant le sel (2001-2002) Emballage hermétique Contenu ≤ 1 kg Iode testé positivement > 10 ppm Mention de « sel isolé » Type d’iode utilisé mentionné Quantité d’iode mentionnée Type du sel mentionné Date de production mentionnée Nom du producteur mentionné Adresse de la compagnie mentionnée TOTAL, N 53 53 53 53 53 Non conformes, N 2 1 4 6 28 Non conformes, % 3,8 1,9 7,5 11,3 52,8 53 53 53 53 53 30 15 10 21 26 56,6 26,4 18,9 39,6 47,2 Source : MSP & MEC & OMS – USE & LCSP & SLF – Rapport « Iodized Salt Program – Salt Control in the Market, 2001-2002 ». 143 I C 11 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) ÉTUDE D’ACCRÉDITATION DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ (2001-2002) Contexte Dans le cadre de la réforme du secteur de santé et l’évaluation de la qualité des soins, un système d’accréditation des établissements hospitaliers fut entamé en 2000 au Liban avec le concours du MSP, de la BM et du groupe australien « Overseas Projects Corporation of Victoria ». Après la phase de développement des standards de base et de l’accréditation, une étude nationale fut entreprise en 2001-2002 auprès des hôpitaux. Objectif Cette étude a pour but : • D’évaluer la conformité des établissements hospitaliers libanais vis-à-vis des standards hospitaliers de base et de l’accréditation. • D’assurer le rôle éducatif, consultatif et informatif auprès des établissements sur les systèmes de qualité et d’accréditation. Méthode La première étape de l’initiation du système d’accréditation des hôpitaux au Liban fut le développement des standards nationaux (mai 2000). 4 livres furent émis : • « Basic Sandards ». • « Accreditation Standards ». • « Basic Guidelines ». • « Accreditation Guidelines ». Les standards de base représentent les critères fondamentaux qu’un hôpital doit respecter. Quant aux standards d’accréditation, ils sont des critères requis pour assurer une qualité hospitalière. La deuxième étape de l’initiation du système d’accréditation consiste en une étude nationale auprès des établissements hospitaliers qui s’est déroulée de septembre 2001 à juin 2002. Tous les hôpitaux de court séjour, ayant des contrats avec le MSP furent inclus. Chaque hôpital a été évalué par une équipe multidisciplinaire. Durant la visite, des scores furent accordés pour évaluer les hôpitaux en utilisant comme référence les manuels des « standards ». Parmi les éléments d’élaboration des indices, citons : les systèmes de qualité, la gestion des ressources humaines, les droits du patient, les technologies médicales, la sécurité, l’état des bâtiments et des équipements… Résultats 128 établissements furent évalués durant l’étude. 47 établissements (36,7%) ont pu obtenir le statut d’accréditation totale, qui requiert un indice pour les standards de base ≥ 80% et un indice pour les standards d’accréditation ≥ 60%. 32 établissements n’ont pu répondre aux critères standards de base. D’autre part, l’étude a souligné la relation entre l’indice moyen obtenu et la taille de l’établissement. Ainsi, l’indice moyen obtenu est : • 46 pour les établissements de moins de 50 lits. • 65 pour les établissements de 50 à 100 lits. • 71 pour les établissements de 101 à 200 lits. • 68 pour les établissements de plus de 200 lits. 144 Périodicité des données L’étude est ponctuelle. Elle a été réalisée pour la première fois en 2001 et 2002. Exhaustivité des données Étude transversale auprès de 128 établissements de soins de court séjour. Références WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 ». www.public-health.gov.lb, 2003. 1 Statut d’accréditation (2001-2002) N % Statut d’accréditation totale 47 36,7 Statut intermédiaire 49 38,3 Statut de non-accréditation et manque de standards de base TOTAL 32 25,0 128 100,0 Source : WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 » 2 Indice moyen selon la taille de l’établissement (2001-2002) Indice moyen < 50 lits 46 50-100 lits 65 101-200 lits 71 ≥ 200 lits 68 Source : WHO & EMRO – « Health System and Reform in Lebanon, 2001-2002 » 145 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES FINANCES II II 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES FINANCES BUDGET NATIONAL (2001-2002) Contexte La loi des comptes publics, émise par le décret 14969 du 30 décembre 1963 charge le MF de préparer le budget annuel de l’État. Objectif Préparer et mettre en exécution les comptes de l’État. Méthode Le projet de loi budgétaire est préparé par le MF en collaboration avec les différents ministères. Le projet est soumis au Conseil des ministres avant le 1er septembre de l’année précédant l’année concernée. Ce dernier étudie le budget et le transmet au Parlement avant le 15 octobre. Le Parlement débat le projet de loi en assemblée générale. D’après la législation, le vote a lieu entre le 15 octobre et le 31 décembre. Une fois la loi du budget national votée, le MF est responsable de sa mise en œuvre. La loi est publiée au Journal officiel. Le budget de l’État est composé d’un budget général et d’un budget annexe relatif à la loterie nationale, aux télécommunications et au bureau des grains. Depuis 1997, une nouvelle classification est adoptée pour étayer les différentes lignes budgétaires (Governmental Finance Statistics GDL). Résultats En 2002, le budget national voté est 10 452 milliards de L.L., dont 9 375 milliards L.L. pour le budget général et 1 077 milliards L.L. pour le budget annexe. Le budget voté alloué au MSP 385 milliards L.L., soit 3,1% du budget global des différents ministères. Notons que, le budget du MSP occupe la 7e place. Les 6 premières sont réservées à la dette publique (48%), aux indemnités de fin de service (9,6%), au MDN (8,7%), à l’éducation (8,4%), au Conseil des ministres (7,8%) et au MIMAR (4,1%). Selon la classification fonctionnelle des dépenses budgétaires, 27,5% sont versées pour les services généraux (dont la sécurité et la défense), 14,7% pour les services communautaires et sociaux (dont la santé et l’enseignement…), 8,4% pour les services économiques et 49,3% pour les dépenses multi-fonctionnelles (dont la dette publique). La classification économique répartit les dépenses en dépenses courantes (91,21%) et en dépenses de capital (8,79%). Les dépenses courantes couvrent l’achat de matériel, les services externes et les salaires. Les dépenses de capital couvrent l’acquisition de territoires, bâtiments, équipement et maintenance. Au niveau du MSP, les dépenses prévues par la loi de 2002 sont distribuées comme suit : 73% pour l’hospitalisation en secteur privé, 9,4% pour les salaires et 10,9% pour l’achat de matériel et produits. Les recettes budgétaires pour l’année 2002, sont estimées à 5 500 milliards L.L. 73,4% proviennent des impôts et 26,6% des recettes hors impôts. Le déficit budgétaire prévu pour 2002 est 3 875 milliards L.L.. Le déficit peut excéder ce chiffre. En effet en 2000, le déficit réel atteignit 4 105 milliards L.L. alors que la loi avait prévu un déficit de 3 201 milliards L.L.. Le GDP, calculé pour l’année 2001, est 25 188 milliards L.L. (soit 16 708 millions USD). 148 Périodicité des données Les données budgétaires sont émises chaque année. Elles sont disponibles sur le site Internet ou dans le Journal officiel. Exhaustivité des données Les statistiques sont celles affichées par le MF Références MF – www.finance.gov.lb. 1 Classification administrative des dépenses budgétaires (2001-2002) Budget voté 2001 Budget général (1) Présidence de la République Parlement Présidence du Conseil des ministres Conseil constitutionnel Budget voté 2002 Dépenses courantes Dépenses de capital Dépenses totales Dépenses courantes Dépenses de capital Millions L.L. Millions L.L. Millions L.L. % Rang Millions L.L. Millions L.L. Millions L.L. 8 711 941 1 188 070 9 900 011 3 331 754 4 085 Dépenses totales % 100,00% - 8 551 059 823 943 9 375 002 100,00% - 0,04% 27 3 219 507 3 726 0,04% 27 16 Rang 42 965 1 435 44 400 0,45% 17 42 052 1 151 43 203 0,46% 309 852 668 137 977 989 9,88% 2 253 632 478 382 732 014 7,81% 5 1 777 6 1 783 0,02% 28 1 708 4 1 712 0,02% 28 Ministère de la Justice 47 033 2 780 49 813 0,50% 16 45 813 2 643 48 456 0,52% 15 Ministère des Affaires étrangères 93 583 5 234 98 817 1,00% 12 90 776 3 186 93 962 1,00% 11 Ministère de l’Intérieur, des Municipalités et des Affaires rurales 382 510 34 606 417 116 4,21% 6 367 437 18 077 385 514 4,11% 6 Ministère des Finances 155 088 17 050 172 138 1,74% 10 76 679 9 930 86 609 0,92% 12 8 Ministère des Travaux publics et du Transport 47 709 239 087 286 796 2,90% 8 42 849 151 455 194 304 2,07% Ministère de la Défense nationale 852 007 34 748 886 755 8,96% 3 798 299 13 596 811 895 8,66% 3 Ministère de l’Éducation et des Beaux-Arts 728 923 83 685 812 608 8,21% 5 727 094 64 832 791 926 8,45% 4 Ministère de la Santé publique 312 301 2 973 315 274 3,18% 7 287 740 1 787 289 527 3,09% 7 Ministère de l’Économie et du Commerce 21 437 6 040 27 477 0,28% 18 6 024 2 237 8 261 0,09% 23 Ministère de l’Agriculture 54 016 6 116 60 132 0,61% 14 30 998 3 850 34 848 0,37% 17 Ministère des Postes et des Télécommunications 13 108 300 13 408 0,14% 22 13 808 99 13 907 0,15% 21 14 Ministère du Travail 58 076 69 58 145 0,59% 15 57 378 44 57 422 0,61% Ministère de l’Information 19 024 4 924 23 948 0,24% 21 20 230 866 21 096 0,23% 19 Ministère de l’Eau et de l’Énergie 27 545 52 390 79 935 0,81% 13 11 838 51 489 63 327 0,68% 13 Ministère du Tourisme 10 235 1 490 11 725 0,12% 23 9 016 998 10 014 0,11% 22 Ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur 20 445 4 828 25 273 0,26% 19 15 187 3 611 18 798 0,20% 20 Ministère de l’Environnement 3 238 5 755 8 993 0,09% 24 3 373 2 022 5 395 0,06% 25 Ministère des Affaires des Déplacés 6 952 235 7 187 0,07% 25 6 605 123 6 728 0,07% 24 Ministère de la Jeunesse et des Sports 9 975 15 185 25 160 0,25% 20 9 427 12 932 22 359 0,24% 18 106 573 148 106 721 1,08% 11 106 118 61 106 179 1,13% 10 6 364 95 61 Ministère des Affaires sociales Ministère de l’Industrie 6 459 0,07% 26 5 128 5 189 0,06% 26 4 300 000 4 300 000 43,43% 1 4 500 000 4 500 000 48,00% 1 Indemnités de fin de services 878 000 878 000 8,87% 4 900 000 900 000 9,60% 2 Réserves budgétaires 199 874 199 874 2,02% 9 118 631 118 631 1,27% 9 Service de la dette Budget annexe (2) 1 090 928 111 413 1 202 341 - - 1 007 082 70 378 1 077 460 - - Loterie nationale 69 488 12 69 500 - - 73 988 12 74 000 - - Bureau des Grains et du Sucre 94 250 66 94 316 - - 59 374 86 59 460 - - 927 190 111 335 1 038 525 - - 873 720 70 280 944 000 - - Télécommunications TOTAL (1+2) 9 802 869 1 299 483 11 102 352 9 558 141 894 321 10 452 462 Source : MF – www.finance.gov.lb. 149 2 Classification fonctionnelle des dépenses budgétaires (2001-2002) Budget voté 2001 Services généraux du gouvernement Services publics généraux Budget voté 2002 Millions L.L. % Millions L.L. % 2 759 659 27,88% 2 580 644 27,53% 1 378 967 13,93% 1 308 320 13,96% Affaires et services de défense 985 836 9,96% 902 672 9,63% Ordre public et affaires de sécurité 394 856 3,99% 369 652 3,94% 1 510 759 15,26% 1 383 556 14,76% Services communautaires et sociaux Affaires et services d’enseignement 812 608 8,21% 791 926 8,45% Affaires et services de santé 315 274 3,18% 289 527 3,09% Affaires et services sociaux 218 092 2,20% 158 517 1,69% Affaires et services de l’habitat 84 625 0,85% 76 394 0,81% Affaires et services récréationnels et culturels 77 116 0,78% 63 957 0,68% 3 044 0,03% 3 235 0,03% 1 129 708 11,41% 792 168 8,45% 65 397 0,66% 38 782 0,41% 0,15% Affaires et services religieux Services économiques Affaires et services de l’agriculture Affaires et services de production, essence et énergie 24 035 0,24% 14 083 Affaires et services des transports et télécommunications 278 929 2,82% 187 506 2,00% Autres affaires et services économiques 761 347 7,69% 551 797 5,89% 4 499 874 45,45% 4 618 631 49,27% Dépenses multi-fonctionnelles Transactions de la dette publique TOTAL 4 499 874 45,45% 4 618 631 49,27% 9 900 000 100,00% 9 374 999 100,00% Source : MF – www.finance.gov.lb. 3 Classification économique des dépenses budgétaires (2001-2002) Budget voté 2001 Dépenses courantes % Millions L.L. % 8 711 939 88,00% 8 551 059 91,21% Matériels et produits 170 462 1,72% 132 226 1,41% Services externes 128 387 1,30% 111 982 1,19% Salaires 2 088 995 21,10% 2 061 456 21,99% Subventions et transferts 1 572 040 15,88% 1 397 214 14,90% 272 181 2,75% 245 367 2,62% 4 300 000 43,43% 4 500 000 48,00% 179 874 1,82% 102 814 1,10% 8,79% Autres dépenses Charges financières Réserves générales non allouées Dépenses de capital 1 188 061 12,00% 823 942 Acquisition de territoires 10 600 0,11% 425 0,00% Acquisition d’immobiliers 22 500 0,23% 2 550 0,03% 2 000 0,02% 2 763 0,03% 13 000 0,13% 8 288 0,09% - - - - 83 264 0,84% 38 672 0,41% 954 864 9,65% 677 196 7,22% Maintenance 80 779 0,82% 63 652 0,68% Autres dépenses relatives au capital 21 054 0,21% 30 396 0,32% 9 900 000 100,00% 9 375 001 100,00% Acquisition pour construction de routes, ports et aéroports Acquisition pour construction de réseaux d’eau Acquisition pour construction de réseaux d’électricité Équipement Construction en cours TOTAL Source : MF – www.finance.gov.lb. 150 Budget voté 2002 Millions L.L. 4 Budget alloué au MSP (2001-2002) Budget voté 2001 Millions L.L. % Budget voté 2002 Millions L.L. % Direction générale de la Santé – Affaires administratives 68 610 17,46% 78 096 27,13% Partie I 67 050 17,07% 76 471 26,57% 31 503 10,95% Matériels et produits Services externes 1 586 0,55% Salaires 27 135 9,43% Subventions et transferts 14 589 5,07% Autres dépenses Partie II 1 560 0,40% Equipements Travaux en construction 1 658 0,58% 1 625 0,56% 988 0,34% 637 0,22% Direction générale de la Santé – Hospitalisation 180 861 46,04% 210 076 72,99% Partie I 180 861 46,04% 210 000 72,96% 180 861 46,04% 210 000 72,96% 76 0,03% Hospitalisations Partie II Maintenance 76 0,03% Laboratoire central de santé publique 860 0,22% 1 352 0,47% Partie I 746 0,19% 1 268 0,44% 455 0,16% Matériels et produits Services externes Salaires Autres dépenses Partie II 114 0,03% 86 0,03% 704 0,24% 23 0,01% 84 0,03% Équipements 78 0,03% Maintenance 6 0,00% 287 815 100,00% Autres dépenses de santé 144 215 36,71% TOTAL 392 872 100,00% Source : MF – www.finance.gov.lb. 5 Recettes budgétaires (2001-2002) 2001 Loi Milliards L.L. Impôts (1) Impôts sur les revenus, profits Impôts sur les propriétés Impôts domestiques sur les produits et services Réel Milliards L.L. 2002 Réel % Loi Milliards L.L. Loi % 3 447 2 960 69,03% 4 036 73,38% 758 627 14,62% 650 11,82% 403 273 6,37% 332 6,04% 1 067 1 014 23,65% 1 940 35,27% Impôts sur le commerce international et transactions 960 856 19,96% 879 15,98% Autres impôts 259 190 4,43% 235 4,27% Revenus hors impôts (2) 1 453 1 328 30,97% 1 464 26,62% Revenus des entreprises publiques 737 800 18,66% 898 16,33% Charges administratives 421 386 9,00% 444 8,07% Amendes et confiscations 10 34 0,79% 11 0,20% Autres revenus TOTAL (1+2) 285 108 2,52% 111 2,02% 4 900 4 288 100,00% 5 500 100,00% Source : MF – www.finance.gov.lb. 151 6 Balance budgétaire (2000-2002) 2000 (Milliards L.L.) 2001 2002 Loi Réel Loi Réel Loi Réel 5 389 4 085 4 900 4 288 5 500 5 400 Impôts 3 731 2 917 3 447 2 960 4 036 3 997 Revenus hors impôts 1 658 1 168 1 453 1 328 1 464 1 403 8 590 8 190 9 900 9 375 Dépenses courantes 7 854 - 8 712 8 551 Dépenses courantes : service de dette 4 500 TOTAL revenus TOTAL dépenses 3 900 4 197 4 300 Dépenses de capital 736 - 1 188 824 Déficit budgétaire -3 201 -4 105 -5 000 -3 875 Source : MF – www.finance.gov.lb. 7 GDP (1996-2001) GDP Taux d’échange USD GDP Source : MF – www.finance.gov.lb. 152 1996 19097 2000 1998 1999 2000 2001 Milliards L.L. 20 417 22 880 24 816 24 509 24 816 24 816 25 188 L.L. 1 571 1 539 1 508 1 516 1 508 1 508 1 508 Millions USD 12 996 14 867 16 462 16 167 16 462 16 462 16 708 II 2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES FINANCES DOUANES – IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES (2002) Contexte Le service des douanes est une administration publique rattachée au MF. La nouvelle loi de novembre 2000 relative aux douanes modifie l’ancienne loi du 30 juin 1954. Désormais, le rôle premier des douanes est la collecte des taxes et impôts relatifs aux marchandises importées et à certains produits exportés. Objectif Le service des douanes a pour rôle de : • Collecter impôts et taxes relatifs à l’importation et l’exportation. • Veiller à l’application des lois et réglementations nationales. • Contrôler et interdire toute entrée ou sortie illégale de marchandises. • Contrôler les différents points d’entrée et de sortie terrestres, aériens et maritimes. • Faciliter les démarches de déclaration et œuvrer pour la transparence et l’information du public et des concernés. Méthode Les points d’entrée et de sortie sous le contrôle du service des douanes sont : • l’aéroport international de Beyrouth, • les ports de Beyrouth, Tripoli, Arida, Saida et Tyr, • les points terrestres de Masnaa, Kaa et Aboudieh. Chaque entrée ou sortie de marchandise doit être vérifiée par les services de douanes afin de déterminer le montant imposable et de détecter les marchandises illégales. Depuis 1993, on observe une réactivation du centre informatique des douanes libanaises et le développement du système d’information NAJM. Le système NAJM est un système d’information pour l’automatisation du dédouanement. Ses objectifs sont de faciliter les démarches du commerce international (réduction du coût et du temps) tout en préservant une conformité vis-à-vis des lois et réglementations nationales. Après la révision du système tarifaire et l’adoption d’un système international HS, NAJM a pu être implanté au port de Beyrouth (septembre 1997), à l’aéroport de Beyrouth (en août 1998), et au port de Tripoli (dès février 2001). En 2001, le système NOOR fut développé. Il donne accès au système NAJM on line. Ainsi les concernés peuvent faire leurs déclarations à distance et suivre ultérieurement leurs marchandises on line. Le système LITE (Lebanon International Trade Exchange), mis en service en novembre 2001 rend disponible aux professionnels et au public l’accès aux statistiques et aux tarifs du service des douanes à travers le site Internet. Résultats En 2002, le montant global des importations est 9 719 milliards de L.L. contre un montant d’exportations de 1 340 milliards de L.L. La part des produits pharmaceutiques dans les importations est 5,2% soit 502 milliards de L.L. Quant aux exportations, leur part représente 0,5% des exportations globales, soit 6,7 milliards de L.L. 153 Périodicité des données Les données sont mises à jour régulièrement sur le site Internet des douanes. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les données du système d’information NAJM en 2002. Références MF – www.customs.gov.lb, décembre 2003. 1 Importations et exportations de produits pharmaceutiques (2002) Libellé IMPORTATIONS EXPORTATIONS milliers $ millions L.L. % milliers $ millions L.L. % Glandes et autres organes à usage organo-thérapeutique, déshydraté, en poudre ou non ; extraits de glandes ou autres organes ou de leurs sécrétions à usage organo-thérapeutique, héparine et dérivés ; autres substances d’origine animale ou humaine à usage thérapeutique ou prophylactique, non mentionnées ailleurs. Glandes et autres organes déshydratés, en poudre ou non Extraits de glandes ou autres organes ou de leurs sécrétions 182 274 0,05 Autres 12 18 0,00 Sang humain, sang animal à usage thérapeutique, prophylactique ou diagnostique ; antisera et autres fractions du sang et produits immunologiques modifiés, obtenus ou non par des procédés biothechnologiques ; vaccins, toxines, cultures de micro-organismes et produits similaires Antisera et autres fractions du sang et produits immunologiques modifiés, obtenus ou non par des procédés biothechnologiques 4 727 7 129 1,42 14 21 0,31 Vaccins à usage humain 4 820 7 269 1,45 58 87 1,30 Vaccins à usage vétérinaire 1 953 2 945 0,59 Autres 100 152 0,03 42 63 0,94 Médicaments composés d’au moins deux constituants additionnés pour usage thérapeutique ou prophylactique, non contenus sous forme de produits finaux Contenant pénicilline ou dérivés ayant une structure d’acide penicillanique, ou streptomycine ou dérivés Contenant d’autres antibiotiques 203 306 0,06 Contenant des hormones ou autres produits non antibiotiques Contenant de l’insuline 1 2 Autres hormones et produits non antibiotiques 5 7 31 47 0,70 Contenant des alcaloïdes ou dérivés non hormonaux Autres 1 676 2 527 0,50 32 48 0,72 Médicaments composés de produits pour usage thérapeutique ou prophylactique, sous forme de produits finaux Contenant pénicilline ou dérivés ayant une structure d’acide pénicillanique, streptomycine ou dérivés 7 758 11 700 2,33 Contenant d’autres antibiotiques 17 113 25 806 5,13 Contenant des hormones ou autres produits non antibiotiques Contenant de l’insuline 1 285 1 937 0,39 Contenant des hormones corticostéroïdes, leurs dérivés ou leurs analogues structuraux 3 205 4 833 0,96 Autres hormones et produits non antibiotiques 8 877 13 387 2,66 Contenant des alcaloïdes ou dérivés non hormonaux 2 054 3 098 0,62 Autres médicaments contenant des vitamines ou autres produits 6 962 10 499 2,09 Autres 264 394 398 706 79,32 - - - - - - 14 37 4 130 21 57 6 227 0,31 0,85 93,26 Gaz, bandages et articles similaires, imprégnés de substances pharmaceutiques ou mis sous forme de produits à usage médical, chirurgical dentaire ou vétérinaire Adhésives 911 1 374 0,27 Autres 1 984 2 991 0,60 20 30 0,45 Gaz, bandages et articles similaires non imprégnés de substances pharmaceutiques Produits pharmaceutiques Matériel chirurgical stérile Réagents pour groupage sanguin Préparations pour examens XR ; réagents à administrer au patient Cément dentaire et autres amalgames dentaires ; céments pour reconstruction osseuse Boite de premiers gestes de secourisme Préparations chimiques contraceptives contenant des hormones ou autres produits ou des spermicides Gels à usage humain ou vétérinaire comme lubrifiant corporel pour interventions chirurgicales ou examens physiques ou agent intermédiaire entre corps et instruments médicaux Déchets pharmaceutiques TOTAL import et export des produits pharmaceutiques TOTAL import / export global Importations et exportations des produits pharmaceutiques / globaux, % Source : MF – www.customs.gov.lb, décembre 2003. 154 1 950 11 1 839 2 941 17 2 773 0,59 0,00 0,55 14 10 22 15 0,33 0,22 884 15 1 333 23 0,27 0,00 5 7 0,10 390 588 0,12 6 9 0,13 32 48 0,01 15 23 0,34 333 343 6 445 000 502 683 9 719 094 100,00 4 428 889 000 6 677 1 340 617 100,00 5,2 5,2 0,5 0,5 STATISTIQUES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA STATISTIQUE III III 1 STATISTIQUES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA STATISTIQUE ÉTUDE DES CONDITIONS DE VIE DES MÉNAGES (1997) Contexte L’étude des conditions de vie des ménages fut réalisée par l’ACS (créée en 1960). Elle fait suite au recensement exhaustif de tous les immeubles, logements et établissements réalisé en 1995-1997. L’étude est une référence pour le calcul de la taille de la population libanaise. Objectif L’enquête vise à établir des statistiques sur la vie économique et sociale du pays. Elle met à la disposition des décideurs, des chercheurs et du public les données propres à la population libanaise, ses caractéristiques socio-économiques, ses niveaux de vie et les problèmes qu’elle rencontre dans la satisfaction de ses besoins sur le plan du logement, de la santé et de l’éducation des enfants. Méthode L’enquête a porté sur l’ensemble des ménages résidant sur le territoire libanais à partir d’un échantillon aléatoire de 20 432 logements. La liste de sondage est constituée par l’ensemble des logements principaux dénombrés selon le recensement exhaustif des bâtiments, des logements et des établissements de 1996. Un taux de sondage uniforme a été fixé à 1/50. La collecte des données s’est effectuée par des entretiens à domicile selon le questionnaire composé de quatre parties, portant sur la composition du ménage, l’activité économique des membres actifs, les charges et les revenus. L’étude s’est déroulée en mai et juin 1997. L’enquête a porté sur 16 330 ménages composés de 80 217 individus résidant sur l’ensemble du territoire libanais. La région du Mont-Liban a été scindée en deux pour faire apparaître la banlieue de Beyrouth. La définition de la banlieue adoptée est celle de la région métropolitaine de Beyrouth telle que délimitée par les services de l’urbanisme en 1983 : elle s’étend du Nahr-el-Kelb au Nord à Nahr Damour au Sud et à une altitude moyenne de 400 m à l’Est. Résultats Seulement les résultats relatifs au recensement de la population seront exposés Les autres résultats ont été repris et remis à jour par l’Enquête nationale sur les dépenses et l’utilisation des services de santé par les ménages de 1999. En 1997, la population libanaise est estimée à 4 005 025 individus. Ils sont repartis comme suit : 22,5% dans la banlieue de Beyrouth, 10,1% à Beyrouth, 15,2% au Mont-Liban, 13,4% dans la Bekaa, 11,8% au Sud et 6,9% à Nabatieh. Avec un taux de croissance estimé à 0,0017, on peut estimer la population libanaise pour les années suivantes. En 2002, on estime la population libanaise à 4 357 225 individus. Les régions de résidence ne sont pas calquées sur les régions d’enregistrement de l’état civil. Par exemple, la ville de Beyrouth compte 50,4% d’habitants enregistrés à Beyrouth, 12,6% au Mont-Liban, 11,8% à Nabatieh. La population étrangère représente 7,6% avec un taux maximal de 22,7% au Sud. 156 Périodicité des données La présente étude s’inscrit dans le cadre de réalisation d’enquêtes nationales répétitives afin de mieux cerner les caractéristiques de la population libanaise. Exhaustivité des données Étude nationale sur échantillon. Références ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998. 1 Estimation de la population selon les régions de résidence (1997) Année Nord Bekaa Nabatieh Sud Mont-Liban Banlieue Beyrouth LIBAN N 807 204 539 448 275 372 472 105 607 767 899 792 403 337 4 005 025 % 20,1 13,4 6,9 11,8 15,2 22,5 10,1 100,0 1998 818 695 545 797 281 045 480 627 619 113 916 450 411 384 4 073 110 1999 832 613 555 075 285 822 488 798 629 638 932 029 418 378 4 142 353 2000 846 767 564 512 290 681 497 107 640 342 947 874 425 490 4 212 773 2001 861 162 574 108 295 623 505 558 651 227 963 988 432 723 4 284 390 2002 875 802 583 868 300 649 514 153 662 298 980 376 440 080 4 357 225 2003 890 691 593 794 305 760 522 893 673 557 997 042 447 561 4 431 298 2004 905 833 603 888 310 957 531 782 685 008 1 013 992 455 170 4 506 630 1997 Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998. 2 Répartition de la population par lieu d’enregistrement par rapport à la région de résidence (1997) Région de résidence Lieu d’enregistrement Nord Bekaa Nabatieh Sud Mont-Liban Banlieue Beyrouth LIBAN Nord 91,4 - - 0,1 5,1 4,2 3,2 20,4 Bekaa 0,5 96,3 0,2 0,6 2,4 14,4 3,5 17,2 Nabatieh 0,1 0,5 94,9 5,3 0,8 17,0 11,8 12,3 Sud 0,2 0,2 1,9 69,0 1,8 9,4 7,7 11,4 Mont-Liban 0,5 0,6 0,2 1,2 82,8 35,7 12,6 22,2 Beyrouth 0,3 0,3 2,2 1,1 3,5 13,0 50,4 8,9 Étrangers 6,8 2,0 0,6 22,7 3,5 6,2 10,4 7,6 LIBAN 99,8 99,9 100,0 100,0 99,9 99,9 99,6 100,0 Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 », février 1998. 157 3 Pourcentage de la répartition de la population par lieu de résidence et par âge (1997) Âge Nord Bekaa 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé TOTAL 9,9 11,8 12,0 11,7 9,7 8,7 7,0 6,1 4,2 3,7 3,3 2,9 2,9 2,2 3,4 0,4 99,9 8,0 9,5 11,3 12,6 11,3 8,7 7,0 5,3 4,6 4,2 4,4 3,9 3,1 2,3 3,6 0,1 99,9 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé TOTAL 10,0 12,4 12,2 11,4 10,4 8,8 6,7 5,6 4,0 3,5 3,3 2,6 3,0 2,2 3,5 0,4 100,0 7,9 9,6 11,3 12,8 12,4 8,9 6,6 4,8 4,3 3,9 4,1 3,9 3,5 2,5 3,4 0,2 100,1 0-4 5-9 10-14 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 50-54 55-59 60-64 65-69 ≥ 70 Indéterminé TOTAL 9,9 11,2 11,8 11,9 8,9 8,6 7,4 6,5 4,5 3,9 3,4 3,2 2,9 2,2 3,4 0,4 100,1 8,1 9,4 11,3 12,5 10,1 8,6 7,4 5,9 5,0 4,6 4,7 3,9 2,7 2,1 3,7 0,1 100,1 Nabatieh Sud Mont-Liban MASCULIN ET FÉMININ 8,1 9,2 6,7 9,9 11,1 7,7 10,2 11,1 8,3 10,6 11,5 9,5 9,3 9,8 9,4 8,4 9,1 9,4 7,8 8,0 9,0 6,1 6,5 7,8 4,6 4,4 6,1 4,6 4,0 5,1 4,1 3,3 4,6 4,0 3,0 4,6 3,7 2,9 3,7 3,0 2,4 3,1 5,4 3,6 4,8 0,0 0,1 0,1 99,8 100,0 99,9 MASCULIN 8,2 9,8 6,5 10,7 10,7 8,0 10,6 11,3 8,7 11,6 11,5 9,5 9,8 10,8 9,9 7,5 8,9 9,4 7,2 7,6 8,5 5,3 6,0 7,5 4,7 4,3 5,5 4,3 3,5 5,1 3,5 3,3 4,7 4,6 2,9 4,8 3,4 3,0 3,9 3,4 2,4 3,1 5,2 3,7 5,1 0,1 100,0 99,8 100,2 FÉMININ 8,1 8,5 7,0 9,3 11,5 7,5 9,8 10,9 7,8 9,6 11,5 9,6 8,8 8,8 8,8 9,3 9,2 9,5 8,3 8,5 9,5 7,0 6,9 8,1 4,6 4,4 6,7 5,0 4,4 5,2 4,6 3,3 4,4 3,4 3,1 4,5 4,0 2,8 3,6 2,7 2,4 3,0 5,6 3,5 4,5 0,1 0,2 100,1 99,8 99,9 Source : ACS – Études statistiques N. 9 – « Conditions de vie des ménages, 1997 » – février 1998. 158 Banlieue Beyrouth TOTAL 7,8 9,7 9,2 10,5 10,0 9,5 8,6 7,2 5,7 5,0 4,3 3,5 3,1 2,5 3,1 0,2 99,9 5,1 7,9 8,3 10,4 9,6 8,6 8,2 7,0 6,6 5,8 5,5 4,2 4,3 3,2 4,9 0,5 100,1 8,0 9,8 10,1 11,0 9,9 9,0 8,0 6,6 5,2 4,6 4,2 3,7 3,3 2,6 3,9 0,2 100,1 7,9 10,4 9,5 10,7 10,2 9,4 8,1 6,8 5,2 5,0 4,4 3,8 3,2 2,5 2,9 0,1 100,1 5,1 8,6 9,3 11,5 10,0 8,5 7,2 5,9 5,7 5,8 5,5 4,4 4,1 3,0 5,2 0,2 100,0 8,1 10,2 10,4 11,2 10,5 8,9 7,4 6,1 4,8 4,4 4,1 3,7 3,4 2,6 3,9 0,2 99,9 7,6 9,1 8,9 10,3 9,8 9,7 9,2 7,6 6,1 5,1 4,3 3,3 3,0 2,4 3,3 0,3 100,0 5,1 7,3 7,3 9,3 9,3 8,7 9,2 8,0 7,4 5,8 5,4 4,1 4,4 3,3 4,5 0,8 99,9 7,9 9,4 9,8 10,8 9,3 9,1 8,5 7,1 5,6 4,8 4,2 3,6 3,2 2,5 3,9 0,3 100,0 III 2 STATISTIQUES DE L’ADMINISTRATION CENTRALE DE LA STATISTIQUE ÉTUDE DE L’ÉTAT DE L’ENFANT AU LIBAN – MICS2 (2000) Contexte La présente étude s’inscrit dans le cadre des programmes conjoints entre le gouvernement libanais et l’UNICEF. Objectif Les objectifs de l’étude sont : • Connaître l’état de santé des femmes et des enfants. • Mesurer les indicateurs d’évaluation des programmes de santé. • Développer les bases de données nationales relatives à l’enfant. Méthode L’étude utilise la méthode “Multiple Indicator Cluster Survey (MICS)” pour évaluer les besoins et les programmes de santé des enfants. MICS2 est réalisée sur un échantillon représentatif à l’échelle nationale et régionale. La taille de l’échantillon est fixée à 1 625 foyers par région (Nabatieh et Sud regroupés). L’unité statistique est le foyer. La base de sondage a utilisé celle du recensement des habitats de 1996. L’échantillonnage est procédé en deux étapes : un premier tirage au hasard de 65 îlots dans chaque région et un second tirage aléatoire de 25 foyers dans chaque îlot. Les entretiens ont été effectués à domicile par des enquêteurs formés, à l’aide d’un questionnaire standardisé. La collecte des données a eu lieu en juillet-septembre 2000. Elles sont saisies sur Oracle et traitées par l’ACS. Résultats L’étude a porté sur un échantillon de 6 834 foyers, 4 244 femmes de 15 à 49 ans et 2 786 enfants de moins de 5 ans. Parmi les caractéristiques démographiques des mères, 25% sont mariées à un proche et 7,1% sont illettrées. Le nombre moyen de naissances vivantes est 3. Il varie selon l’âge de la femme. 17,2% des femmes mariées exercent un emploi. 40,5% ont recours aux méthodes modernes de contraception et 22,1% aux méthodes traditionnelles. La mortalité des enfants de moins d’un an est 27 pour mille naissances vivantes. La mortalité infantile de moins de 5 ans est 35 pour mille naissances vivantes. 53% des décès surviennent durant la période néonatale précoce (0-7 jours). Les causes de mortalité infantile varient selon l’âge. Elles sont principalement dues à la prématurité, à l’hypotrophie, aux malformations congénitales, aux pneumonies et aux accidents. Chez les enfants de moins de cinq ans, l’incidence des diarrhées aiguës dans les 2 semaines précédant l’étude est 19,3%. L’ORS est utilisé chez 44,4% des patients. L’incidence des infections respiratoires aiguës est 3,5%. Parmi ces derniers, 0,3% furent hospitalisés. L’incidence annuelle des accidents est 10,4%. Les circonstances des accidents les plus rencontrées sont le dérapage et le contact avec des liquides chauds. Les accidents surviennent le plus souvent dans la salle de séjour (28,2%) pour les moins de 3 ans et dans la cuisine (18,4%) pour les enfants de 3 à 5 ans. Les blessures causées varient entre plaies (47%), brûlures (24%) et fractures (12%). La famille a recours aux soins ambulatoires dans 32.,8% des cas et aux soins hospitaliers dans 32,4%. 159 L’allaitement maternel est déclaré pour 60,3% des nouveau-nés de moins de 3 mois, 35,2% des enfants de 6-9 mois, 34,5% des enfants de 12-15 mois et 10,6% des enfants de 20-23 mois. Chez les enfants de moins d’un an, la couverture vaccinale pour la 3ème dose de DTP-polio est 98,3%. Pour les enfants de 13 à 23 mois, le taux de couverture vaccinale pour le DTPpolio est 93,6% et pour la rougeole 79,2%. L’utilisation de sel de table suffisamment iodé (≥ 15 ppm) est prouvée dans 86,5% des foyers. Périodicité des données Étude ponctuelle, réalisée selon les besoins en indicateurs. Exhaustivité des données Étude sur échantillon. Références ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 1 Données démographiques (2000) Statut marital des femmes / 1 000 femmes Niveau d’éducation des femmes Illetrée 15-19 20-24 25-29 30-34 35-39 40-44 45-49 57 273 543 692 797 846 861 TOTAL 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 99,9 100,0 - 0,9 4,2 4,6 6,1 9,4 17,9 7,1 Primaire & intermédiaire 76,7 32,0 52,4 48,2 51,6 57,5 52,5 53,8 ≥ secondaire 23,3 67,1 43,4 47,2 42,3 33,1 29,5 39,1 18,5 13,0 15,5 15,0 14,7 14,2 13,7 15,0 10,0 Mariage consanguin Famille proche 8,0 10,5 11,5 9,0 10,0 9,5 11,6 Naissances vivantes (nombre moyen) Famille lointaine 0,8 1,3 2,2 3,1 3,6 3,9 4,6 3,2 Exercice d’un emploi (%) 3,0 9,0 18,0 17,0 19,0 21,0 17,0 17,2 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 2 Méthodes de contraception utilisées par les femmes (2000) % Méthodes modernes 15,0 Dispositifs intra-utérins 17,7 Préservatifs 4,4 Autres Méthodes traditionnelles 3,3 22,1 Retrait 9,4 Prolongement de l’allaitement maternel 1,4 Etude du cycle 10,7 Autres 0,6 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 160 40,5 Pilules contraceptives 3a Mortalité infantile : taux de décès pour 1 000 naissances vivantes (2000) Taux de mortalité d’enfants < 1 an Taux de mortalité d’enfants < 5 ans Beyrouth 21 26 Mont Liban 10 23 Nord 37 51 Bekaa 40 58 Sud & Nabatieh 34 47 Ensemble 27 35 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 3b Mortalité infantile : pourcentage des décès selon l’âge (2000) % 1-7 jours 53,0 7-30 jours 11,0 1-11 mois 18,0 1-4 ans 18,0 TOTAL 100,0 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon 2000”. 3c Mortalité infantile : causes des décès (2000) Naissance prématurée Faible poids à la naissance < 2,5 kg 1-7 jours 7-30 jours 1-11 mois 1-4 ans 26,2 - - - 4,3 - - - Malformation congénitale 26,2 40,0 50,0 28,6 Accouchement difficile 21,7 - - - Ictère 4,3 - - - Méningites / hémorragie cérébrale 4,3 - - - Pneumonie - 20,0 12,5 - Insuffisance pondérale - 20,0 - - Accidents - - 25,0 42,9 Tumeurs Non spécifié TOTAL - - - 14,3 25,9 20,0 12,5 14,3 100,0 100,0 100,0 100,1 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 4a Morbidité infantile : incidence des diarrhées aiguës chez les moins de 5 ans (2000) Incidence dans les 2 dernières semaines (%) Recours à l’ORS (%) Beyrouth 18,1 61,1 Mont-Liban 18,5 40,5 Nord 19,4 45,0 Bekaa 22,8 49,3 Sud et Nabatieh 19,1 41,5 Ensemble 19,3 44,4 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 161 4b Morbidité infantile : incidence des infections respiratoires chez les moins de 5 ans (2000) Incidence Beyrouth Recours en % (%) Hospitalisation Dispensaire Médecin privé Pharmacien 1,9 0,0 0,0 1,9 0,0 Mont Liban 3,4 0,3 0,5 1,4 0,0 Nord 3,5 0,7 0,4 1,3 0,0 Bekaa 2,8 0,0 0,0 1,3 0,4 Sud et Nabatieh 4,4 0,2 1,8 1,7 0,4 Ensemble 3,5 0,3 0,7 1,4 0,1 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 5 Accidents chez les enfants de moins de 5 ans (2000) Groupes d’âge Incidence annuelle des accidents, % Circonstances des accidents, % < 3 ans 3-5 ans < 5 ans 8,7 15,7 10,4 100,0 100,0 Brûlure par eau chaude / huile 11,6 10,9 Heurtant des objets fixes 14,3 8,5 3,7 2,2 47,5 59,5 Heurtant des objets mobiles Dérapage Accidents de la voie publique 2,3 0,8 Intoxication médicamenteuse 2,2 1,6 Non spécifiée Lieux de survenue des accidents, % Salle de séjour Chambre d’invités 100,0 100,0 28,2 13,4 8,6 6,7 Cuisine 13,3 18,4 Chambre à coucher 10,7 7,3 Escalier 8,3 10,3 Balcon 11,5 11,3 Toilette 3,7 2,9 À l’extérieur de la maison 100,0 15,8 29,7 100,0 100,0 100,0 Plaie 38,0 53,0 47,0 Brûlure 29,0 18,0 24,0 Fracture 11,0 14,0 12,0 3,0 3,0 3,0 19,0 12,0 14,0 Type de blessure, % Intoxication Autres Type de prise en charge, % Soins à domicile (pas de consultations) 100,0 34,8 Soins ambulatoires (consultations de médecins, infirmiers, pharmaciens) 32,8 Soins hospitaliers (urgences) 32,4 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 162 TOTAL 100,0 6 Allaitement maternel : répartition par groupe d’âge et région (2000) 0-3 mois, allaitement exclusif 0-3 mois, allaitement exclusif / eau 6-9 mois, allaitement maternel / solides 12-15 mois, allaitement maternel 20-23 mois, allaitement maternel 23,3 66,2 54,0 46,4 12,9 Beyrouth Mont Liban 27,9 59,6 26,0 48,5 3,8 Nord 35,3 72,5 46,7 33,4 20,7 Bekaa 12,9 42,6 20,2 37,1 16,9 Sud et Nabatieh 19,2 49,2 40,4 20,5 6,0 Ensemble 26,6 60,3 35,2 34,7 10,6 DPT 1 Polio 1 DPT 2 Polio 2 DPT 3 Polio 3 Rougeole 100,0 100,0 98,3 100,0 96,6 95,3 93,6 79,2 Vaccination documentée 60,0 58,7 57,0 50,7 Vaccination non documentée 36,6 36,6 36,6 28,5 3,4 4,7 4,7 20,8 Enfants de 13-23 mois (n = 41 473) 95,3 95,3 93,2 79,2 Beyrouth 94,2 91,1 94,2 87,9 Mont Liban 100,0 98,1 98,1 91,7 Nord 92,5 91,0 86,6 59,6 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 7 Couverture vaccinale (2000) Enfants < 1 an (n = 41 473) Vacciné Non vacciné Bekaa 92,6 92,2 92,0 68,8 Sud et Nabatieh 99,6 99,6 96,8 90,0 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. 8 Utilisation de sel iodé par les ménages et résultat du test rapide (2000) Sel iodé Test rapide < 15 ppm > 15 ppm Beyrouth 97,0 8,9 91,1 Mont Liban 96,9 18,2 81,8 Nord 99,3 8,4 91,6 Bekaa 96,6 13,3 86,7 Sud et Nabatieh 96,6 11,4 88,6 Ensemble 97,3 13,5 86,5 Source : ACS & UNICEF – “State of the Children in Lebanon, 2000”. STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR IV IV 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR SANTÉ SCOLAIRE DANS LES ÉCOLES PRIMAIRES PUBLIQUES (2002) Contexte Dans les années 1990, l’Unité de l’éducation pour la santé a été créée au sein du MCES. Mis à part les fonctions d’élaboration et d’intégration des programmes d’éducation pour la santé au sein du curriculum scolaire, l’Unité est en charge de la coordination des activités de consultations médicales et de dépistage dans les écoles primaires publiques. Objectif Dépister les troubles médicaux chez les écoliers afin de les orienter vers les structures appropriées pour la prise en charge. Méthode Les consultations médicales de dépistage s’effectuent chaque année dans les établissements scolaires et primaires du secteur public. Elles sont réalisées par les médecins des centres et dispensaires médicaux gouvernementaux (MSP, MAS) et philanthropiques (ONG). La coordination de cette activité est assurée par l’Unité de l’éducation du MCES et par l’équipe des éducateurs sanitaires localisés au sein des établissements scolaires. Différents formulaires spécifiques sont utilisés, un propre à l’élève examiné et un autre propre à l’école. Ce dernier résume les données médicales des élèves. Les données sont rassemblées au niveau des régions puis au niveau central à l’Unité de l’éducation. Les données sont traitées manuellement. Les troubles dépistés sont regroupés par appareil ou système. Les résultats finaux sont disponibles dans l’unité mentionnée. Résultats Durant l’année scolaire 2001-2002, l’activité de dépistage a concerné 632 établissements et 113 385 élèves. Ils représentent 78,2% des établissements scolaires primaires et 77,7% des élèves du primaire. Parmi les 88 060 élèves examinés, 34,3% présentent un ou plusieurs troubles médicaux. 40 troubles médicaux sont dépistés pour chaque 100 élèves examinés. La prise en charge de troubles médicaux est immédiate dans 27,6% des cas. Dans 72,4% des cas, elle nécessite l’orientation vers des spécialistes. Les cinq premiers groupes de pathologies rencontrées sont : les troubles bucco-dentaires (rencontrés chez 17,3% des élèves examinés), les troubles laryngés (4,5%), les troubles cutanés (4,3%), les troubles de l’oreille (3,7%) et les troubles ophtalmologiques (2,4%). Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les chiffres disponibles reflètent les écoles ayant participé aux activités de dépistage et qui ont envoyé leurs propres données pour l’année 2001-2002. Les statistiques sont incomplètes pour les raisons suivantes : • Manque d’exhaustivité des rapports reçus des écoles. 166 • Difficultés rencontrées par l’équipe lors de la collecte des données dans certaines régions (Nabatieh, Nord…). • Exclusion des statistiques appartenant à 43 écoles à Beyrouth et à 6 cliniques scolaires. • Exclusion des statistiques relevant du dépistage médical spécialisé et du suivi des cas (ophtalmologie et dentaire). Par ailleurs, l’absence d’un codage médical universel selon la CIM-10 limite l’analyse des données provenant de l’examen scolaire à un niveau national. Références MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 1 Nombre des établissements scolaires primaires publics (2001-2002) Écoles primaires Total, N Examinées, N Examinées,% Mont-Liban 137 121 88,3 Nord 162 150 92,6 Bekaa 211 131 62,1 Sud 122 92 75,4 TOTAL 632 494 78,2 Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 2 Nombre des élèves des écoles primaires publiques (2001-2002) Élèves du primaire Total, N Examinés, N Examinés,% Mont-Liban 16 128 13 958 86,5 Nord 35 968 33 591 93,4 Bekaa 32 215 18 556 57,6 Sud 29 074 21 955 75,5 TOTAL 113 385 88 060 77,7 Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 3 Pourcentage des élèves en bonne santé ou ayant des troubles médicaux (2001-2002) Élèves du primaire Examinés, N En bonne santé,% Mont-Liban 13 958 59,3 Troubles médicaux,% 40,7 Nord 33 591 72,4 27,6 Bekaa 18 556 60,0 40,0 Sud 21 955 64,4 35,6 TOTAL 88 060 65,7 34,3 Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 4 Nombre et ratio des troubles de santé dépistés (2001-2002) Élèves du primaire Examinés, N Troubles dépistés, N Mont-Liban 13 958 7 068 Troubles / 100 élèves examinés 50,6 Nord 33 591 11 366 33,8 Bekaa 18 556 7 896 42,6 Sud 21 955 8 998 41,0 TOTAL 88 060 35 328 40,1 Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 167 168 1 120 9 743 35 328 TOTAL 15,8 27,6 28,6 29,4 32,8 25 561 6 423 5 577 7 637 5 924 72,4 71,4 70,6 67,2 83,8 Troubles de santé référés N % 33 591 18 556 21 955 88 060 Bekaa Sud TOTAL 1,2 0,6 0,7 1,4 2,3 Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. 13 958 Nord Élèves Statut examinés, N général 4,3 3,6 2,8 6,2 2,9 Dermatologique 17,3 22,7 21,1 7,0 28,4 Buccodentaire 0,9 1,1 0,9 0,9 0,4 Rhinologique 3,7 3,1 4,1 2,2 7,9 Otologique 4,5 3,3 5,7 5,5 2,3 2,4 1,4 2,0 2,9 3,0 0,2 0,0 0,1 0,4 0,1 0,9 0,4 1,0 1,1 0,8 Laryngo- Ophtalmo- Endocrino- Cardiologique logique logique vasculaire 0,7 0,9 0,8 0,5 0,4 Pulmonaire 1,6 0,7 0,7 2,7 1,6 Urogénital 1,0 1,5 0,9 0,9 0,2 Digestif Pourcentage des troubles médicaux dépistés chez les élèves examinés par groupes de pathologies (2001-2002) Mont-Liban 6 2 319 2 575 7 896 8 998 3 729 Sud Source : MCES – Unité de l’éducation, juin 2003. Élèves du primaire Troubles traités immédiatement N % Bekaa 7 068 11 366 Nord Troubles dépistés N Traitement des troubles de santé dépistés (2001-2002) Mont-Liban 5 0,4 0,7 0,6 0,3 0,1 Orthorhumatologique 0,3 0,1 0,4 0,4 0,2 Neuropsychiatrique 0,4 0,4 0,2 0,6 0,1 Laboratoire 0,5 0,5 0,5 0,8 0,0 Autres IV 2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR CENTRE DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT PÉDAGOGIQUE (2001-2002) Contexte Le Centre de recherche et de développement pédagogique (CRDP) est un établissement public créé en 1971 (décret 1637 du 11 août 1971) et placé sous la tutelle du MCES. Il est chargé du développement de l’enseignement pré-universitaire. Il conçoit les projets relatifs aux plans éducatifs. Il analyse les programmes d’enseignement. Il décide de l’adoption et de la production des livres scolaires. Il assure la formation initiale et permanente du corps enseignant. Il décide du système d’évaluation des examens officiels. Il entreprend des recherches pédagogiques. Il propose les conditions des bâtiments scolaires. Objectif Prendre en charge les statistiques éducatives et diffuser les bulletins périodiques à cet effet. Méthode L’unité des statistiques du bureau des recherches pédagogiques, possède une équipe qui regroupe plus de 100 enquêteurs. Ceux-ci rassemblent, vérifient les statistiques des établissements scolaires suite à des visites sur terrain et collectent les données nominatives relatives aux élèves. À chaque élève, est assigné un numéro d’identification. Les statistiques relatives aux établissements d’enseignement technique et universitaire sont collectées par questionnaire. Les données saisies constituent une base de données centrale. Résultats Durant l’année scolaire 2001-2002, 899 508 élèves sont inscrits dans les 41 281 classes des 2 698 établissements scolaires publics et privés où enseignent 83 464 enseignants. Selon les cycles d’enseignement scolaire, 17% des élèves sont inscrits dans le cycle pré-primaire, 60,2% dans le cycle primaire, 21% dans le cycle intermédiaire et 11,8% dans le cycle secondaire. L’enseignement technique compte 82 647 étudiants inscrits dans les 396 établissements publics et privés. Selon le niveau de diplôme, 1,2% des étudiants sont inscrits en CAP, 5,4% en Brevet Professionnel, 1% en SP, 42,6% en Baccalauréat Technique, 19,9% en Technique Supérieur, 1,8% en Licence Technique, 0,4% en Licence d’Education Technique et 27,8% en attestations privées. L’enseignement technique pour les métiers de santé compte 12 311 étudiants inscrits et 2 146 étudiants nouvellement diplômés en 2001. Les soins infirmiers représentent 41,9% des nouveaux diplômés. L’enseignement universitaire dénombre 124 730 étudiants inscrits dans les 36 établissements universitaires. 35,2% des étudiants sont inscrits à l’Université Libanaise. Durant l’année universitaire 2002-2003, les études universitaires pour les métiers de santé ont attiré 12 758 étudiants : 2 121 en médecine, 1 864 en études infirmières, 1 195 en pharmacie et 616 en médecine dentaire. Périodicité des données Les données sont collectées, vérifiées et éditées chaque année. 169 Exhaustivité des données Les données reflètent les statistiques des établissements d’enseignement scolaire, technique et universitaire au Liban. Références MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». CRDP – www.crdp.org. 1 Répartition des élèves de l’enseignement scolaire (2001-2002) Public Privé gratuit Privé TOTAL, N TOTAL, % 2 503 3 588 18 792 24 883 2,8 Pré-primaire Garderie (1) 15 931 9 911 33 762 59 604 6,6 (2) 19 645 11 151 37 471 68 267 7,6 (1) 22 683 15 723 33 985 72 391 8,0 (2) 22 997 15 359 33 250 71 606 8,0 (3) 24 234 14 958 32 822 72 014 8,0 (4) 39 035 15 582 33 896 88 513 9,8 (5) 28 619 14 597 32 451 75 667 8,4 (6) 27 633 12 789 31 437 71 859 8,0 (7) 39 193 - 37 464 76 657 8,5 (8) 28 675 - 32 096 60 771 6,8 (9) 22 255 - 28 728 50 983 5,7 (1) 23 953 - 17 678 41 631 4,6 (2)s 9 801 - 12 817 22 618 2,5 (2)h 7 995 - 4 265 12 260 1,4 (3)lh 2 986 - 1 843 4 829 0,5 Primaire Intermédiaire Secondaire (3)se 5 344 - 3 788 9 132 1,0 (3)s 1 879 - 2 418 4 297 0,5 (3)sv 5 816 - 5 710 11 526 1,3 TOTAL 351 177 113 658 434 673 899 508 100,0 Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 2 Répartition des élèves et des établissements d’enseignement scolaire selon les cycles (2001-2002) Pré-primaire Élèves / région 152 754 Primaire Intermédiaire Secondaire TOTAL 452 050 188 411 106 293 899 508 Beyrouth 13 525 37 695 19 664 15 454 86 338 Banlieue 37 000 101 530 44 829 25 633 208 992 Mont-Liban 17 874 47 619 22 520 14 156 102 169 Nord 35 120 115 628 40 367 19 886 211 001 Bekaa 21 710 66 597 26 682 13 914 128 903 Sud 16 668 51 082 21 026 11 081 99 857 Nabatieh 10 857 31 899 13 323 6 169 62 248 65 833 1 184 616 2 698 39 335 769 218 1 361 6 364 - - 370 20 134 415 398 967 Établissements Public Privé gratuit Privé Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 170 3 Répartition des élèves, classes, enseignants et établissements scolaires selon les régions (2001-2002) Élèves, N Élèves, % Public Privé gratuit Privé Classes, N Classes, % Public Privé gratuit Privé Enseignants, N Enseignants, % Public Privé gratuit Privé Établissements, N Établissements, % Public Privé gratuit Privé Beyrouth 86 338 9,6 19 673 8 492 58 173 3 780 9,2 797 333 2 650 8 776 10,5 2 516 508 5 752 198 7,3 61 22 115 Banlieue 208 992 23,2 42 354 21 236 145 402 9 000 21,8 1 591 989 6 420 18 384 22,0 5 166 1 092 12 126 468 17,3 113 69 286 Mont-Liban 102 169 11,4 35 190 10 858 56 121 5 265 12,8 2 137 452 2 676 11 217 13,4 5 323 658 5 236 372 13,8 187 41 144 Nord 211 001 23,5 118 253 20 358 72 390 9 271 22,5 5 458 802 3 011 18 819 22,5 12 161 1 019 5 639 663 24,6 439 74 150 Bekaa 128 903 14,3 54 399 29 693 44 811 6 116 14,8 3 069 1 161 1 886 11 791 14,1 6 938 1 478 3 375 487 18,1 266 92 129 Sud 99 857 11,1 49 483 11 763 38 611 4 632 11,2 2 355 513 1 764 8 682 10,4 4 893 629 3 160 272 10,1 152 35 85 Nabatieh 62 248 6,9 31 825 11 258 19 165 3 217 7,8 1 714 512 991 5 795 6,9 3 602 574 1 619 238 8,8 143 37 58 TOTAL 899 508 100,0 351 177 113 658 434 673 41 281 100,0 17 121 4 762 19 398 83 464 100,0 40 599 5 958 36 907 2 698 100,0 1 361 370 967 Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 4 Répartition des étudiants, classes, enseignants et établissements techniques / région (2001-2002) Élèves, N Élèves, % Public Privé Étudiants, N Étudiants, % CAP, public CAP, privé BP, public BP, privé SP, public SP, privé BT, public BT, privé TS, public TS, privé LT, public LT, privé LET, public LET, privé Attestation 3 mois, privé Attestation 1 an, privé Enseignants, N Enseignants,% Public Privé Étab. techniques, N Étab. techniques, % Public Privé Beyrouth 13 235 16,0% 3 982 9 253 13 235 16,0% 214 16 323 13 1 465 3 036 2 114 1 751 345 29 2 125 1 804 1 580 14,1% 594 986 61 15,4% 5 56 Banlieue 31 047 37,6% 6 065 24 982 31 047 37,6% 94 0 1 054 168 1 999 8 797 2 638 4 312 1 077 183 72 6 282 4 371 3 388 30,2% 877 2 511 128 32,3% 7 121 Mont-Liban 7 526 9,1% 1 565 5 961 7 526 9,1% 74 178 296 61 1 229 1 594 97 426 2 782 789 931 8,3% 301 630 52 13,1% 6 46 Nord 12 874 15,6% 4 002 8 872 12 874 15,6% 12 441 95 1 208 259 2 611 3 965 943 1 277 82 1 644 337 2 122 18,9% 843 1 279 74 18,7% 6 68 Bekaa 8 035 9,7% 5 311 2 724 8 035 9,7% 27 34 494 157 142 3 387 1 221 1 252 676 9 451 185 1 469 13,1% 1 122 347 31 7,8% 9 22 Sud 7 042 8,5% 3 135 3 907 7 042 8,5% 42 123 270 109 2 603 1 459 300 365 838 933 1 209 10,8% 720 489 32 8,1% 6 26 Nabatieh 2 888 3,5% 1 858 1 030 2 888 3,5% 18 4 187 88 77 1 434 422 142 131 302 83 526 4,7% 383 143 18 4,5% 5 13 TOTAL, N 82 647 100,0% 25 918 56 729 82 647 100,0% 57 903 1 093 3 396 829 14 728 20 494 7 486 8 938 1 513 212 72 14 424 8 502 11 225 100,0% 4 840 6 385 396 100,0% 44 352 TOTAL, % 100,0 31,4 68,6 100,0 0,1 1,1 1,3 4,1 1,0 17,8 24,8 9,1 10,8 1,8 0,3 0,1 17,5 10,3 100,0 43,1 56,9 100,0 11,1 88,9 Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 171 5 Nombre des étudiants inscrits et diplômés des établissements d’enseignement technique (2001-2002) Métiers de santé Inscrits en 2002 LET Diplômés en 2001 N % N % 63 0,5 76 3,5 Soins infirmiers, LET 29 0,2 32 1,5 Laboratoire, LET 27 0,2 35 1,6 Technicien radiologie, LET LT Opticien-lunettier, LT TS Laboratoire, TS Soins infirmiers, TS 7 0,1 9 0,4 161 1,3 6 0,3 161 1,3 6 0,3 2,386 19,4 400 18,6 398 3,2 47 2,2 1,635 13,3 258 12,0 Laboratoire dentaire, TS 28 0,2 30 1,4 Opticien-lunettier, TS 112 0,9 20 0,9 Technicien radiologie, TS 184 1,5 14 0,7 Équipement médical, TS 23 0,2 - - Nutrition, TS 6 - - - Service social, TS - - 11 0,5 Physiothérapie, TS - - 20 0,9 3,130 25,4 629 29,3 Soins infirmiers, BT 2,958 24,0 610 28,4 Aide-dentistes, BT 47 0,4 8 0,4 Inspecteur sanitaire, BT 125 1,0 11 0,5 SP - - BP 316 2,6 316 2,6 2,146 100,0 BT Aide infirmier, BP CAP - - Attestation 131 1,1 Secourisme 95 0,8 Technicien radiologie 36 0,3 12,311 100,0 TOTAL Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 6 Nombre des étudiants et des enseignants universitaires (2001-2002) Universités Étudiants Inscrits (2002) N % N % UL 70 711 56,7 6 998 44,6 3 876 35,2 UAB 8 898 7,1 2 061 13,1 656 6,0 USJ 7 845 6,3 1 896 12,1 1 738 15,8 AUB 5 771 4,6 1 409 9,0 810 7,4 LAU 4 905 3,9 871 5,6 155 1,4 USEK 4 374 3,5 632 4,0 790 7,2 Autres (30) TOTAL 22 226 17,8 1 819 11,6 2 985 27,1 124 730 100,0 15 686 100,0 11 010 100,0 Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 172 Enseignants Diplômés (2001) N % 7 Étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement universitaire (2001-2002) Métiers de santé UL Privé TOTAL N % N % N % Médecine générale 515 7,5 1,041 17,6 1 556 12,2 Spécialités médicales 143 2,1 340 5,7 483 3,8 Spécialités chirurgicales 34 0,5 48 0,8 82 0,6 Médecine du travail - - 16 0,3 - - Médecine dentaire 137 2,0 364 6,1 501 3,9 Spécialités dentaires 79 1,2 27 0,5 106 0,8 Chirurgie dentaire 9 0,1 - - 9 0,1 Pharmacie, UL 215 3,1 980 16,5 1 195 9,4 Infirmier, UL 911 13,3 953 16,1 1 864 14,6 Sage-femme, UL 242 3,5 45 0,8 287 2,2 Laboratoire, UL 283 4,1 321 5,4 604 4,7 Phytothérapie, UL 195 2,8 197 3,3 392 3,1 Assistante sociale, UL 216 3,2 20 0,3 236 1,8 Administration santé - - 74 1,2 74 1,2 Assurance et sécurité - - 237 4,0 237 4,0 Codage médical - - 34 0,6 34 0,6 45 0,7 130 2,2 175 1,4 Laboratoire dentaire - - 162 2,7 162 2,7 Manipulation radiologie - - 17 0,3 17 0,3 Nutrition - - 225 3,8 225 3,8 Orthophonie, UL 47 0,7 40 0,7 87 0,7 Psychologie, UL 3 748 54,8 490 8,3 4 238 33,2 24 0,4 2 - 26 0,2 Santé publique - - 159 2,7 159 2,7 Sciences en neurologie - - 3 0,1 3 0,1 Éducateur, UL Réhabilitation des handicapés, UL Sciences pharmacie TOTAL - - 6 0,1 6 0,1 6 843 100,0 5 931 100,0 12 758 100,0 Source : MCES – CRDP – « Bulletin statistique de l’année scolaire, 2001-2002 ». 173 IV 3 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR UNIVERSITÉ LIBANAISE – FACULTÉ DE SANTÉ PUBLIQUE (1998-2002) Contexte L’Université Libanaise (UL) a été fondée par l’État libanais par un décret-loi de 1953. Cependant, ses activités ne démarrent qu’en 1959 (décret-loi 2883). Elle est la prolongation de l’École Normale Supérieure. Elle représente l’institution de l’enseignant supérieur universitaire du secteur public. En 1967, l’UL devient au terme de la loi 75/67 une personne morale indépendante et jouit d’une autonomie administrative, académique et financière. En 2002, l’UL compte quatorze facultés et instituts assurant 51 spécialisations. Elle est dirigée par un recteur nommé par décret ministériel et un conseil d’université composé de 32 membres. La Faculté de Santé publique (FSP) de l’UL a été fondée par le décret du 20 octobre 1981. Elle comporte 5 sections réparties sur l’ensemble du territoire libanais. Objectif La FSP a pour objectif de former les jeunes libanais en sciences infirmières, sciences de laboratoire, assistance médico-sociale, physiothérapie, sages-femmes, orthophonie et ergothérapie. Elle délivre des diplômes de niveau de licence. Par ailleurs, elle assure des études pour le DEA de santé publique, en collaboration avec l’Institut de santé publique, d’épidémiologie et de développement de l’Université de Bordeaux II. Méthode Les statistiques des étudiants sont réalisées grâce à la collecte de données lors de l’inscription. A chaque étudiant, est accordé un numéro de dossier. La FSP est informatisée. Un fichier relatif aux étudiants des 5 sections est maintenu au niveau central (Fanar). Résultats De 1981 à 2002, la FSP a formé 3 444 professionnels de santé : 1 305 licenciés en sciences infirmières, 793 en laboratoire, 568 en physiothérapie, 418 en étude de sages-femmes, 227 en assistances médico-sociales, 47 licenciés en orthophonie et 18 en ergothérapie, 39 DEA de santé publique et 29 DESS de gestion hospitalière. En 2002, le nombre de diplômés en sciences infirmières est 187. Il est en augmentation régulière. Les études de laboratoire, de physiothérapie et de sage-femme enregistrent environ une soixantaine annuellement. 24 assistantes médico-sociales, 12 orthophonistes et 8 ergothérapeutes sont diplômés en 2002. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent le nombre d’étudiants diplômés dans l’ensemble des cinq secteurs de la FSP de l’UL. Références UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003. UL – www.UL.edu.lb. 174 1 Nombre de diplômés par section et département d’enseignement de la FSP (1981-2002) Licence Section I Section II Section III Section IV Section V TOTAL Unesco FANAR TRIPOLI ZAHLE SAIDA LIBAN 785 1 114 631 260 586 3 376 Sciences infirmières 174 393 341 134 263 1 305 Sciences de laboratoire 212 264 125 53 139 793 Physiothérapie 169 178 114 - 107 568 Sage-femme 104 113 51 73 77 418 Assistante médico-sociale 108 119 - - - 227 Orthophonie - 47 - - - 47 Ergothérapie 18 - - - - 18 - 68 - - - 68 DEA (1995-2001) - 39 - - - 39 DESS Gestion hospitalière (2000-2001) - 29 -- - - 29 TOTAL, N 785 1 182 631 260 586 3 444 TOTAL, % 22,8 34,3 18,3 7,5 17,0 100,0 Enseignement supérieur Source : UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003. 175 2 Évolution du nombre des diplômés de la FSP (1998-2002) Département Section I Section II Section III Section IV Section V TOTAL Unesco FANAR TRIPOLI ZAHLE SAIDA LIBAN 2002 28 31 37 30 61 187 2001 23 35 29 22 60 169 2000 16 26 20 15 36 113 1999 14 20 19 23 31 107 1998 5 23 16 4 16 64 2002 14 12 12 14 13 65 2001 15 16 14 16 13 74 2000 17 18 14 10 13 72 1999 12 17 13 13 13 68 1998 12 13 14 - 17 56 2002 15 19 9 - 12 55 2001 11 10 18 - 2000 17 13 10 - 11 51 1999 16 19 14 - 10 59 1998 14 14 12 - 9 49 Sciences infirmières Sciences de laboratoire Physiothérapie 39 Physiothérapie cat.1 66 Physiothérapie cat.2 58 Physiothérapie cat.3 193 Sage-femme 2002 11 12 14 11 11 59 2001 10 13 15 14 11 63 2000 9 8 9 10 7 43 1999 11 17 9 5 1998 8 13 4 6 4 35 2002 13 11 - - - 24 2001 13 8 - - - 21 2000 7 11 - - - 18 1999 8 13 - - - 21 1998 5 11 - - - 16 2002 - 12 - - - 12 2001 - 11 - - - 11 2000 - 12 - - - 12 1999 - 12 - - - 12 2002 8 - - - - 8 2001 10 - - - - 10 42 Assistante médico-sociale Orthophonie Ergothérapie DEA 2002 - - - - - - 2001 - 2 - - - 2 2000 - 12 - - - 12 1999 - 4 - - - 4 1998 - 21 - - - 21 2002 - - - - - - 2001 - 29 - - - 29 DESS Gestion hospitalière Source : UL – FSP (Fanar) – Liste des diplômés par spécialisation, 2003. 176 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES V V1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES RAPPORT D’ACTIVITÉ DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES (2002) Contexte La création du MAS date de la loi 212 du 2 avril 1993 et du décret réglementaire 5734 du 29 septembre 1994. Avant cette date, le MAS était une direction du MSP. Objectif Assurer un triple rôle ; social, sanitaire et éducatif envers la société et en particulier envers les enfants, les personnes âgées, les handicapés et les personnes délinquantes ou à risque de délinquance. Méthode Les stratégies de fonctionnement du MAS reposent sur : • La réponse aux besoins des familles défavorisées. • La complémentarité entre le secteur public et les ONG. • La décentralisation du travail social. Le MAS assure ses fonctions à travers : • Des équipes sociales, médicales et éducatives. • Les centres médico-sociaux. • Le partenariat avec les ONG, leurs centres et leurs dispensaires. • Le partenariat avec les organisations gouvernementales et internationales. Résultats En 2002, le réseau médico-social du MAS se compose de 315 centres médicaux dont 140 sont des centres du MAS, 3 des centres syndicaux et 172 des centres ONG. Au niveau des soins médicaux, les différents centres du MAS ont pu assurer 353 445 consultations médicales dont 53 672 de santé reproductive, 46 102 de pédiatrie et 82 743 de médecine générale. Au niveau de la prise en charge des handicapés, la carte d’handicapé fut délivrée pour 6 819 personnes. Depuis 1995, le nombre total de bénéficiaires de carte d’handicapé est 40 650. D’autre part 5 732 handicapés ont pu bénéficier d’aide en équipement médical. Les dispenses de taxes sont accordées à 7 523 bénéficiaires. Quant aux personnes âgées, le MAS a pu prendre en charge 555 personnes dans les 13 centres spécialisés partenaires. En ce qui concerne l’enfance, 9 842 demandes d’aides, 8 755 formations techniques en externe et 22 462 formations techniques en interne sont accordées. D’autre part, le programme du repas scolaire s’est étendu à 27 écoles et 2002 élèves. Quant au programme « Lait à l’école », 331 enfants en petites maternelles et 445 en grandes maternelles ont pu en profiter. Par ailleurs, le MAS gère 38 garderies dont 34,2% au Sud-Nabatieh. Périodicité des données Un rapport d’activité est édité annuellement. 178 Exhaustivité des données Les données reflètent les activités du MAS citées dans le rapport annuel. Références MAS – Rapport annuel, 2002. 1 Statistiques de l’activité du MAS dans les domaines médical et social (2002) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh Les centres médicaux LIBAN 315 Centres principaux - - - - - 64 Centres périphériques - - - - - 76 Centres sociaux des syndicats 1 - 1 - 1 3 Partenariat avec les centres ONG - 66 42 22 32 172 Services médicaux Bénéficiaires - - - - - 353 445 Soins de santé reproductive 1 414 19 906 6 405 6 913 19 034 53 672 Consultations de pédiatrie 1 247 10 244 8 531 6 901 19 179 46 102 Consultations de médecine générale - - - - - 82 743 Soins dentaires - - - - - 12 344 11 21 10 6 10 58 Handicapés activité 2002 Partenariat avec des centres, N Demande de carte d’handicapés, N 417 935 367 263 343 2 325 Bénéficiaires de carte d’handicapé, % 7,5% 23,1% 22,0% 16,3% 20,0% 6 819 Bénéficiaires d’aide en équipement médical, % 7,8% 36,4% 12,5% 17,0% 26,5% 5 732 Bénéficiaires de soins, % 11,3% 47,6% 4,2% 11,4% 16,0% 2 325 Bénéficiaires de dispense de taxes, % 9,8% 45,0% 14,4% 9,5% 21,2% 7 523 Handicapés, bénéficiaires 1995-2002 - - - - - 40 650 Partenariat avec des centres pour PA 1 5 5 1 1 13 Bénéficiaires 50 275 170 35 25 555 Personnes âgées Enfance : orphelins / conditions sociales particulières Demande d’aides 551 4 507 1 680 1 604 1 500 9 842 Bénéficiaires de la formation technique en externat 1 750 4 100 1 357 673 875 8 755 Bénéficiaires de la formation technique en internat 4 418 8 085 2 528 2 818 4 613 22 462 16 71 24 16 23 150 6 4 4 3 10 27 256 314 210 426 796 2002 Partenariat avec des centres sociaux Repas scolaire Ecoles bénéficiaires Elèves bénéficiaires Programme « Lait » à l’école Enfants en Petites Maternelles 23 66 91 66 85 331 Enfants en Grandes Maternelles 26 45 131 92 151 445 5 11 7 2 13 38 Garderies Source : MAS – Rapport annuel, 2002. 179 V2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES (MAS) ÉTUDE DE RECENSEMENT DE LA POPULATION ET DES HABITATS (1994-1996) Contexte L’étude de recensement de la population libanaise et des habitats de 1994-1996 s’inscrit dans le cadre de coopération entre le MAS et le PNUD. Objectif Les principaux objectifs de cette étude sont : • Établir une base de données nationale relative à la taille de la population et des habitats. • Décrire les caractéristiques sociales, économiques, professionnelles et le niveau d’éducation des habitants. • Fournir une base de sondage nationale pour différentes études et recherches. Méthode Un comité national fut créé par l’arrêté du MSP 1095/1 du 10 novembre 1993 composé de représentants du MSP, MAS, ACS, CDR, OMS, UNICEF et des universités. Il a en charge d’établir le protocole et de réaliser l’étude de recensement. L’étude a porté sur un échantillon de 64 472 familles. La collecte des données s’est déroulée entre janvier et mars 1996. La durée totale de l’étude depuis la rédaction du protocole à l’édition du rapport final s’est étalée sur deux ans et demi. Dans l’étude, la banlieue de Beyrouth est comprise dans le Mont-Liban. Elle regroupe des communes et des quartiers localisés dans trois cazas : Metn, Baabda et Aley. Résultats Seuls les résultats relatifs au recensement de la population sont décrits. En 1996, la population libanaise est estimée à 2 993 305 habitants. Pour 100 000 habitants 37 114 demeurent au Mont-Liban, 21 749 au Nord, 12 967 à Nabatieh, 12 709 à Beyrouth, 8 621 au Sud et 6 893 dans la Bekaa Périodicité des données Étude de recensement ponctuelle et transversale. Exhaustivité des données Étude nationale sur échantillon. Références MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ». 180 181 22 756 32 407 7 931 9 116 Metn Baabda Aley Chouf Batroun 9 161 4 764 2 093 Zahlé Bekaa Gharby Rachaya 10 193 1 441 3 289 4 678 Nabatieh Hasbaya Marjeyoun Bint Jbeil 5-9 303 713 6 169 4 471 1 712 11 524 23 876 1 069 15 944 13 759 30 772 2 679 6 240 11 409 18 838 4 743 43 909 3 196 1 388 3 951 4 486 25 019 12 136 27 749 77 925 10 527 10 350 36 594 26 604 9 574 5 286 98 935 28 296 10-14 317 041 6 933 4 267 1 792 10 077 23 069 1 019 15 760 13 487 30 266 3 043 6 828 13 027 19 721 5 222 47 841 3 217 1 388 4 660 4 578 27 326 12 500 26 105 79 774 11 487 10 330 36 878 30 156 10 650 5 707 105 208 30 883 15-19 302 039 6 012 4 118 1 842 8 030 20 002 1 209 14 234 11 784 27 227 2 720 6 348 12 298 17 174 4 396 42 936 2 969 1 821 4 498 4 811 25 039 11 680 21 494 72 312 10 711 8 934 35 315 32 791 10 454 6 048 104 253 35 309 20-24 290 559 5 115 3 887 2 252 8 712 19 966 1 079 12 063 11 280 24 422 2 315 5 316 11 778 15 529 4 264 39 202 2 660 1 489 4 447 4 030 21 537 9 988 17 569 61 720 11 733 8 303 37 053 34 509 11 375 5 547 108 520 36 729 25-29 258 115 3 975 3 615 1 922 8 342 17 854 1 199 10 824 10 624 22 647 1 810 4 416 9 870 13 936 3 417 33 449 3 072 1 710 3 454 4 202 17 448 8 003 14 631 52 520 11 314 7 300 32 779 31 494 10 174 5 697 98 758 32 887 Source : MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ». 254 736 19 601 Nabatieh TOTAL 739 12 739 Tyr Jezzine 11 834 Saida 25 312 15 083 Baalbeck Sud 3 896 Hermel 34 997 1 127 2 330 Bcharré Bekaa 4 496 3 191 Koura Tripoli Zgharta 10 424 21 496 Minieh Danieh 24 711 Akkar 67 775 7 338 Kesrouan Nord 4 393 Jbeil 83 941 Mont-Liban 0-4 23 110 Beyrouth 244 192 3 721 2 908 1 572 8 654 16 855 1 239 9 769 10 221 21 229 1 880 3 780 9 401 11 358 2 458 28 877 3 165 1 418 3 708 4 598 15 182 6 777 12 699 47 547 10 016 8 634 31 489 32 148 10 826 5 677 98 790 30 894 30-34 194 191 2 800 2 392 901 5 808 11 901 919 7 260 7 187 15 366 1 365 3 096 7 263 8 292 1 969 21 985 2 588 1 127 2 968 3 278 13 060 5 359 9 821 38 201 7 737 7 910 23 150 26 931 10 060 5 065 80 853 25 885 35-39 158 902 2 327 1 672 821 4 003 8 823 749 5 796 5 846 12 391 1 193 2 364 6 364 7 115 1 683 18 719 1 907 714 2 776 2 578 11 392 3 860 7 062 30 289 5 979 5 770 18 559 22 588 8 435 3 821 65 152 23 528 40-44 GROUPES D’ÂGE Estimation de la population libanaise par caza et groupes d’âge (1996) Région 1 45-49 129 042 1 709 1 508 871 2 893 6 981 719 4 209 4 647 9 575 940 2 232 5 195 5 227 1 326 14 920 1 392 654 2 320 1 594 9 332 2 968 5 617 23 877 5 386 4 477 15 805 18 488 6 541 2 778 53 475 20 214 50-54 118 606 1 721 1 332 831 2 499 6 383 919 3 728 4 465 9 112 880 1 860 4 845 5 329 1 204 14 118 1 206 594 2 127 1 715 7 488 2 522 5 329 20 981 4 619 3 485 13 728 17 254 5 993 2 036 47 115 20 897 55-59 110 005 1 782 1 454 831 2 673 6 740 699 3 512 3 669 7 880 708 1 716 4 206 4 486 1 163 12 279 1 382 644 2 198 1 786 6 695 2 553 4 641 19 899 3 914 3 340 12 908 16 812 5 423 2 357 44 754 18 453 60-64 102 668 1 612 1 495 781 2 962 6 850 809 3 328 3 447 7 584 506 1 488 3 906 3 228 1 132 10 260 1 773 825 1 996 2 050 5 799 1 985 4 064 18 492 4 078 2 471 11 072 16 105 5 423 2 387 41 536 17 946 65+ 207 982 4 157 4 417 1 802 5 426 15 802 2 228 6 001 5 998 14 227 1 597 3 804 7 682 9 541 1 989 24 613 3 835 1 921 4 741 3 948 10 218 4 285 10 538 39 486 8 707 6 214 19 980 29 049 9 646 5 356 78 952 34 902 NS 1 514 - - 10 12 22 - 20 30 50 - - 40 - 10 50 - 10 41 10 82 71 10 224 20 31 350 242 21 20 684 484 2 993 305 52 711 40 825 19 381 91 808 204 725 14 595 125 187 118 278 258 060 23 729 54 252 116 445 154 857 38 872 388 155 34 692 16 830 47 076 48 160 217 113 95 111 192 040 651 022 115 344 95 480 358 067 357 927 121 933 62 175 1 110 926 380 417 TOTAL 182 0-4 107 38 78 Zgharta Koura Bcharré Batroun 70 Bekaa Gharby Rachaya 25 655 341 48 110 156 Jezzine Nabatieh Nabatieh Hasbaya Marjeyoun Bint Jbeil 5-9 10 146 206 149 57 385 798 36 533 460 1 028 89 208 381 629 158 1 467 107 46 132 150 836 405 927 2 603 352 346 1 223 889 320 177 3 305 945 10 592 232 143 60 337 771 34 527 451 1 011 102 228 435 659 174 1 598 107 46 156 153 913 418 872 2 665 384 345 1 232 1 007 356 191 3 515 1 032 10-14 10 090 201 138 62 268 668 40 476 394 910 91 212 411 574 147 1 434 99 61 150 161 837 390 718 2 416 358 298 1 180 1 095 349 202 3 483 1 180 15-19 9 707 171 130 75 291 667 36 403 377 816 77 178 393 519 142 1 310 89 50 149 135 720 334 587 2 062 392 277 1 238 1 153 380 185 3 625 1 227 20-24 Source : MAS & PNUD – « Statistiques de recensement de la population et des habitants, 1994-1996 ». 8 510 426 Tyr TOTAL 395 Saida 846 159 Zahlé Sud 504 306 Baalbeck 130 Hermel 1 169 150 Tripoli Bekaa 348 718 Minieh Danieh 826 2 264 Akkar Nord 305 1 083 Baabda 265 760 Metn Chouf 245 Aley 147 Kesrouan 2 804 772 Jbeil Mont-Liban Beyrouth 8 623 133 121 64 279 596 40 362 355 757 60 148 330 466 114 1 117 103 57 115 140 583 267 489 1 755 378 244 1 095 1 052 340 190 3 299 1 099 25-29 8 158 124 97 53 289 563 41 326 341 709 63 126 314 379 82 965 106 47 124 154 507 226 424 1 588 335 288 1 052 1 074 362 190 3 300 1 032 30-34 6 488 94 80 30 194 398 31 243 240 513 46 103 243 277 66 734 86 38 99 110 436 179 328 1 276 258 264 773 900 336 169 2 701 865 35-39 5 309 78 56 27 134 295 25 194 195 414 40 79 213 238 56 625 64 24 93 86 381 129 236 1 012 200 193 620 755 282 128 2 177 786 40-44 GROUPES D’ÂGE 4 311 57 50 29 97 233 24 141 155 320 31 75 174 175 44 498 47 22 78 53 312 99 188 798 180 150 528 618 219 93 1 786 675 45-49 3 962 57 44 28 83 213 31 125 149 304 29 62 162 178 40 472 40 20 71 57 250 84 178 701 154 116 459 576 200 68 1 574 698 50-54 3 675 60 49 28 89 225 23 117 123 263 24 57 141 150 39 410 46 22 73 60 224 85 155 665 131 112 431 562 181 79 1 495 616 55-59 Estimation de la distribution de la population libanaise (pour 100 000 hab.) par caza et groupes d’âge (1996) Région 2 3 430 54 50 26 99 229 27 111 115 253 17 50 130 108 38 343 59 28 67 68 194 66 136 618 136 83 370 538 181 80 1 388 600 60-64 65+ 6 948 139 148 60 181 528 74 200 200 475 53 127 257 319 66 822 128 64 158 132 341 143 352 1 319 291 208 667 970 322 179 2 638 1 166 51 0 0 0 0 1 0 1 1 2 0 0 1 0 0 2 0 0 1 0 3 2 0 7 1 1 12 8 1 1 23 16 NS 100 000 1 761 1 364 647 3 067 6 839 488 4 182 3 951 8 621 793 1 812 3 890 5 173 1 299 12 967 1 159 562 1 573 1 609 7 253 3 177 6 416 21 749 3 853 3 190 11 962 11 958 4 074 2 077 37 114 12 709 TOTAL STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES VI VI 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES DIRECTION GÉNÉRALE DE L’ÉTAT CIVIL STATISTIQUES VITALES (2001-2002) Contexte D’après la loi du 7 décembre 1951 relative aux registres de l’état civil et le décret 2 867 du 16 décembre 1959 relatif à l’organisation du MIMAR, tout événement de naissance, de décès, de mariage ou de divorce, doit faire l’objet de déclaration et d’enregistrement auprès des services de la Direction générale de l’état civil. Objectif Enregistrer les données relatives aux événements vitaux : naissances, décès, mariages et divorces des citoyens libanais. Méthode Le MIMAR dispose de 44 offices d’état civil répartis sur tout le territoire libanais. Leur rôle principal est d’enregistrer les actes de naissance, de décès, de mariage et de divorce dans les cazas. Des formulaires spécifiques pour chacun des événements sont mis à disposition et remplis. Les offices transmettent les statistiques mensuelles à la Direction générale de l’état civil ainsi qu’un résumé du nombre des différents actes enregistrés dans le mois, quels que soient la date et le lieu réel de l’événement. Au niveau central, les statistiques nationales sont émises en cumulant les statistiques des 44 offices. Résultats En 2001, les offices de l’état civil ont enregistré 86 925 actes de naissances et 18 054 décès. En 2002, les offices de l’état civil ont enregistré 85 588 actes de naissances, 18 619 décès, 33 732 mariages et 4 361 divorces. Périodicité des données Les statistiques sont issues mensuellement et annuellement. Exhaustivité des données Les statistiques mentionnées ne reflètent pas les chiffres réels de naissances et de décès de l’année. En effet, il existe un retard dans l’enregistrement des actes qui peut être dû à différentes raisons : négligence des citoyens, émigration… Références MIMAR – Direction générale de l’état civil, juillet 2003. 1 Actes de naissances, de décès, de mariages et de divorces enregistrés (2001-2002) Naissances H Décès F TOTAL H F TOTAL Divorces 2001 44 402 42 523 86 925 10 140 7 914 18 054 31 924 4 451 2002 43 466 42 122 85 588 10 362 8 257 18 619 33 732 4 361 Source : MIMAR – Direction générale de l’état civil, juillet 2003. 184 Mariages VI 2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SECURITÉ INTÉRIEURE SERVICE MÉDICAL (2002) Contexte D’après les décrets 1157 (Organisation à l’organigramme de la force de sécurité intérieure) et 1485 (Organisation de l’administration de la force de sécurité intérieure), la santé du personnel et des familles de la FSI est prise en charge par le service médical de la FSI. Les bénéficiaires sont estimés à 100 000 personnes. Ils représentent les forces armées, le personnel de la FSI, le personnel des douanes, leurs familles et les prisonniers. Objectif Les fonctions du service médical sont : • Assurer une couverture médicale aux bénéficiaires. • Émettre les spécifications du matériel et équipement médical de la FSI et organiser les dossiers d’achat. • Entretenir un dossier médical pour chaque bénéficiaire. Méthode Le service médical dispose d’un réseau de centres médicaux, d’hôpitaux contractuels, de laboratoires et autres structures médicales. Toute demande d’hospitalisation au frais de la FSI est vérifiée et accordée par le service médical central. A ce niveau, les demandes relatives au personnel et prisonniers sont codées et saisies. La CIM 10 est utilisée pour coder les diagnostics d’entrée et de sortie. Quant aux services ambulatoires, les données ne sont pas regroupées au niveau central et ne sont pas informatisées. Au niveau des prisons, un laboratoire central affilié au service médical assure le dépistage systématique du VIH, de l’hépatite virale B et de la syphilis. Les données sont traitées manuellement. Résultats Le service médical de la FSI regroupe 323 personnes dont 24% du personnel médical et paramédical et 76% du personnel administratif. Les services de santé sont délivrés dans les 15 centres médicaux de la FSI. Des partenariats sont établis avec le secteur privé, à savoir avec 107 hôpitaux, 39 laboratoires, 19 centres de radiologie et 65 centres de physiothérapie. En 2002, 22 372 hospitalisations ont été prises en charge dont 26% pour le personnel et 73,4% pour leurs familles. Chez le personnel de la FSI, les 3 premiers diagnostics de sortie sont les pathologies du système circulatoire (20,75%), du système génito-urinaires (10,33%) et du système respiratoire (10,19%). Pour les prisonniers, les 3 premiers diagnostics de sortie sont les pathologies du système circulatoire (17,3%), les lésions traumatiques et empoisonnements (15,14%) et les pathologies du système génito-urinaires (12,4%). Dans les prisons, le dépistage systématique du VIH, de l’hépatite virale B et de la syphilis, a révélé 193 cas d’hépatite virale B pour 7 953 prisonniers, soit un taux de prévalence de 24%. Périodicité des données Les statistiques sont disponibles à la demande. 185 Exhaustivité des données Les données relatives aux diagnostics de sortie des séjours hospitaliers concernent seulement le personnel de la SI et les prisonniers. Références FSI – Service médical, 2003. 1 Personnel du service médical de la FSI (2002) Nord Békaa Sud Nabatieh TOTAL, N Médecin militaire Beyrouth Mont-Liban 2 5 - 2 - 1 10 3,1 Médecin 2 3 2 1 1 - 9 2,8 Dentiste militaire 3 3 4 1 1 - 12 3,7 Dentiste 6 8 2 - - - 16 5,0 Pharmacien militaire 4 - - - - - 4 1,2 Pharmacien 1 - - - - - 1 0,3 Infirmier 8 - 1 - - - 9 2,8 Cadre administratif militaire 21 29 4 6 5 5 70 21,7 Personnel administratif 79 52 13 14 8 10 176 54,5 Technicien de laboratoire 5 - - - - - 5 1,5 Technicien dentaire 6 1 1 1 2 - 11 3,4 137 101 27 25 17 16 323 100,0 TOTAL TOTAL, % Source : FSI – Service médical, 2003. 2 Établissements et services de santé partenaires avec le service médical de la FSI (2002) Centres médicaux Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL Hôpitaux privés 12 31 20 25 14 5 107 Laboratoires 12 11 6 4 3 3 39 Centres de radiologie 9 6 4 - - - 19 Centres de physiothérapie 9 15 27 6 6 2 65 Source : FSI – Service médical, 2003. 3a 186 3 Séjours hospitaliers pris en charge par la FSI pour les agents et leurs familles (2002) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL AGENTS TOTAL, N 1 602 1 878 827 945 550 152 5 954 TOTAL, % 26,9 31,5 13,9 15,9 9,2 2,6 100,0 Janvier 160 189 73 52 49 14 537 Février 145 199 60 87 58 9 558 Mars 161 206 100 89 65 26 647 Avril 176 160 77 74 62 14 563 Mai 125 129 81 86 40 13 474 Juin 124 133 76 69 43 12 457 Juillet 118 134 61 78 50 8 449 Août 98 139 40 94 44 7 422 Septembre 129 128 61 72 32 15 437 Octobre 138 158 69 84 38 10 497 Novembre 110 148 48 53 30 11 400 Décembre 118 155 81 107 39 13 513 FAMILLES TOTAL, N 3 101 4 333 2 677 3 330 1 999 978 16 418 TOTAL, % 18,9 26,4 16,3 20,3 12,2 6,0 100,0 Janvier 340 478 270 304 346 92 1 830 Février 316 441 312 395 167 96 1 727 Mars 340 435 239 404 200 118 1 736 Avril 313 462 187 366 203 102 1 633 Mai 264 372 255 277 185 93 1 446 Juin 299 375 261 299 169 89 1 492 Juillet 277 353 219 293 150 88 1 380 Août 181 250 166 223 124 54 998 Septembre 182 284 190 185 129 65 1 035 Octobre 195 243 203 225 126 58 1 050 Novembre 195 311 194 154 105 47 1 006 Décembre 199 329 181 205 95 76 1 085 TOTAL SÉJOURS, N 4 703 6 211 3 504 4 275 2 549 1 130 22 372 TOTAL SÉJOURS, % 21,0 27,8 15,7 19,1 11,4 5,0 100,0 Source : FSI – Service médical, 2003. 187 4 Diagnostic de sortie des séjours hospitaliers des agents de la FSI et des prisonniers (2002) Chapitres CIM (10) Forces Prisonniers N % N % Maladies infectieuses et parasitaires 163 2,90 55 3,85 Tumeurs 512 9,10 23 1,61 Tumeurs / Maladies du sang 92 1,64 12 0,84 Maladies endocriniennes, métaboliques et nutritionnelles 69 1,23 19 1,33 Troubles mentaux et du comportement 27 0,48 33 2,31 Maladies du système nerveux 85 1,51 30 2,10 Maladies de l’œil, oreille et de la mastoïde 163 2,90 15 1,05 Maladies de l’appareil circulatoire 1 167 20,75 253 17,73 Maladies de l’appareil respiratoire 573 10,19 74 5,19 Maladies de l’appareil digestif 477 8,48 92 6,45 Maladies de la peau et du tissu sous-cutané 86 1,53 32 2,24 Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif 294 5,3 22 1,54 Maladies de l’appareil génito-urinaire 581 10,33 177 12,40 Grossesse, accouchement et puerpéralité 16 0,28 12 0,84 Malformations congénitales et anomalies chromosomiques 1 0,02 3 0,21 Symptômes, signes et résultats anormaux d’examens 886 15,75 120 8,41 Lésions traumatiques, empoisonnement et causes externes 407 7,24 343 24,04 Causes externes de morbidité et mortalité 22 0,39 112 7,85 Facteurs influençant l’état de santé et motif de recours aux services de santé 3 0,05 - - 5 624 100,00 1 427 100,00 Positif Négatif TOTAL Taux de positifs TOTAL Source : FSI – Service médical, 2003. 5 Résultat du dépistage obligatoire dans les prisons (2002) Maladie HIV HIV DVO - 7 953 7 953 - Hépatite virale B HBS AG 193 7 760 7 953 2,4 VDRL - 7 953 7 953 - Syphilis Source : FSI – Service médical, 2003. 188 Test VI 3 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE PRISONS (2001-2002) Contexte La loi de 1946 (revue en 1960) considère l’usage de drogue comme criminel. Cependant la nouvelle loi de 1998 a reconsidéré l’usager de drogue comme un patient, qui doit être orienté vers une structure de soins appropriée. Objectif La lutte contre l’usage de drogue s’effectue par la réduction de la demande (éducation pour la santé et prise en charge des patients) et par la réduction de l’offre (lutte contre les stupéfiants). Méthode Au Liban, l’usager et le trafiquant de drogues sont arrêtés et conduits dans une des prisons de l’État. Aucune saisie et traitement informatique ne sont effectués au niveau des prisons ou de la direction générale. Résultats En 2001-2002, 1 540 arrestations pour usage et/ou trafic de drogues ont été recensées dans les régions administratives du Mont-Liban, du Nord, de la Bekaa et du Sud-Nabatieh. La région du Mont-Liban présente le taux le plus élevé (61,8% des arrestations). Les causes des arrestations sont dans 52,5% des cas pour usage et trafic de drogues dans 26,8% pour usage et dans 14,5% pour trafic de drogue. La nationalité des personnes arrêtées et le caractère récidive du crime ne sont pas spécifiés dans la majorité des cas (75,5% et 67,4% respectivement). Dans les prisons du Nord et du Sud-Nabatieh, 13% des arrêtés sont des étrangers (48/378) et le rapport des nouvelles arrestations par rapport aux récidives est de 1:2,2. Périodicité des données Les statistiques sont issues à la demande. Les chiffres parvenus par les différentes régions ne respectent pas un format standardisé des données. Exhaustivité des données Les données parvenues par les différentes régions du Mont-Liban, du Nord, de la Bekaa et du Sud-Nabatieh, couvrent la totalité des arrestations effectuées par la FSI en 2001-2002. Références MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003. 189 1 Nombre d’arrestations pour usage et/ou trafic de drogues (2001-2002) N % Mont-Liban 952 61,8 Nord 296 19,2 Bekaa 200 13,0 Sud et Nabatieh 92 6,0 1 540 100,0 TOTAL Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003. 2 Répartition des arrestations selon l’usage ou le trafic des drogues (2001-2002) Usager Trafiquant Usager et trafiquant Mont-Liban 197 41 Nord 115 82 Bekaa 100 - Sud et Nabatieh Non spécifié TOTAL 714 - 952 94 5 296 100 - - 200 - - 92 92 TOTAL, N 412 223 808 97 1 540 TOTAL, % 26,8 14,5 52,5 6,3 100,0 Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003. 3 Répartition des arrestations selon la nationalité (2001-2002) Mont-Liban Nord Bekaa Libanais Étranger Non spécifié TOTAL - - 952 952 246 40 10 296 200 - - 200 Sud et Nabatieh 84 8 - 92 TOTAL, N 330 48 1 162 1 540 TOTAL, % 21,4 3,1 75,5 100,0 Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003. 4 Répartition des arrestations selon les récidives (2001-2002) Nouveaux Récidives Non spécifié TOTAL - - 952 952 Nord 11 199 86 296 Bekaa - - 200 200 Mont-Liban Sud et Nabatieh 84 8 - 92 TOTAL, N 95 207 1 238 1 540 TOTAL, % 6,2 13,4 80,4 100,0 Source : MIMAR – Direction générale de la sécurité intérieure, 2003. 190 VI 4 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE ACCIDENTS DE LA VOIE PUBLIQUE (2001-2002) Contexte Le Comité des urgences de la voie publique a été créé au sein du MIMAR. Les accidents de la voie publique au Liban sont une des causes de décès prématurés et d’handicaps chez les jeunes. Objectif Le Comité des urgences de la voie publique a été mis en place dans le but d’établir une base de données nationale, outil d’aide à la décision dans l’application de mesures préventives auprès de la population. Ce comité joue un rôle important au niveau de la sensibilisation de la population aux dangers du trafic. Méthode Tout accident de la voie publique est pris en charge par la gendarmerie qui doit faire état de l’accident, des circonstances et des conséquences selon des formulaires spécifiques. Résultats Entre 2001 et 2002, les accidents de la voie publique ont passé de 2 499 à 2 145 (soit une diminution de 14,6%). De même, le nombre de blessés a diminué de 17% passant de 3 865 en 2001 à 3 206 en 2002. En contrepartie, le nombre de décès a subi une augmentation de 3 5% passant de 323 en 2001 à 334 en 2002. En 2002, le Mont-Liban est la région qui compte le plus en nombre d’accidents (718), de blessés (1 038) et de décès (147). La majorité des accidents, des blessés et des décès sont principalement dus à des collisions de voitures (76,8%, 80,5% et 77,2% respectivement en 2002). Cependant, les accidents dus aux camions représentent le plus haut taux de décès par rapport aux autres types de collisions. En 2002, le taux de décès pour 100 accidents de véhicules est 26 pour les camions, 15 pour les voitures et 12 pour les deux roues. Les mécanismes en cause des accidents, en 2002, résultent de collisions de voitures (53,8%) de collisions de piétons (29,9%), de dérapage (9%) et de collision d’objets solides (7,4%). Les mécanismes dus aux collisions d’objets solides et de dérapage représentent le plus haut taux de décès (26 décès pour 100 accidents). En 2002, les principales causes des accidents résultent de l’inattention du conducteur (39,9%), de la vitesse du véhicule (19 3%) et de l’action conjointe de la vitesse et de l’inattention (18 9%). Plus encore, 40 6% des accidents ont eu lieu entre 12 h et 18 h, surtout les samedis et dimanches. Les victimes sont en majorité des hommes. En 2002, ils représentent 74,1% des blessés et 79,4% des décès. La catégorie d’âge la plus touchée est celle de 18 à 40 ans qui compte en 2002 33,4% des blessés et 21,3% de décès. Périodicité des données Des statistiques annuelles sont émises par le Comité des urgences de la voie publique. 191 Exhaustivité des données Les données reflètent la totalité des accidents répertoriés par la gendarmerie au Liban. Références MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 1 Nombre d’accidents de la voie publique (2001-2002) Mois, N 2001 2002 Accidents Blessés Décès Accidents Blessés Décès Janvier 209 324 23 169 253 16 Février 180 269 19 179 271 23 Mars 194 295 17 140 204 19 Avril 173 251 29 153 233 24 Mai 214 374 22 199 279 25 Juin 194 295 20 166 241 31 Juillet 235 378 33 176 274 29 Août 225 376 32 216 352 22 Septembre 209 305 33 195 292 42 Octobre 223 337 41 197 271 38 Novembre 201 288 28 188 265 39 Décembre TOTAL 242 373 26 167 271 26 2 499 3 865 323 2 145 32 334 Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 2 Répartition des accidents de la voie publique par région (2001-2002) 2001 Région, N Blessés Décès Accidents Blessés Décès 334 2 499 3 865 323 2 145 3 206 Beyrouth 299 364 12 220 257 13 Mont-Liban 867 1 298 113 718 1 038 147 Nord 448 619 69 437 640 66 Bekaa 464 840 80 389 685 62 Sud 246 388 31 173 264 28 Nabatieh Région, % 175 356 18 208 322 18 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Beyrouth 12,0 9,4 3,7 10,3 8,0 3,9 Mont-Liban 34,7 33,6 35,0 33,5 32,4 44,0 Nord 17,9 16,0 21,4 20,4 20,0 19,8 Bekaa 18,6 21,7 24,8 18,1 21,4 18,6 Sud 9,8 10,0 9,6 8,1 8,2 8,4 Nabatieh 7,0 9,2 5,6 9,7 10,0 5,4 MI – Comité des urgences de la voie publique – 2003. 192 2002 Accidents 3 Répartition des accidents de la voie publique suivant le véhicule en cause (2001-2002) 2001 2002 Accidents Blessés Décès Accidents Blessés Décès Véhicules, N 2 499 3 865 323 2 145 3 206 334 Voitures 1 981 3 203 250 1 648 2 580 258 Camions 141 207 48 109 177 29 Deux roues 377 455 25 388 449 47 Véhicules % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Voitures 79,3 82,9 77,4 76,8 80,5 77,2 Camions 5,6 5,4 14,9 5,1 5,5 8,7 Deux roues 15,1 11,8 7,7 18,1 14,0 14,1 Véhicules, pour 100 accidents Voitures 100 161 12 100 156 1 Camions 100 146 34 100 165 26 Deux roues 100 120 6 100 115 12 Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 4 Répartition des accidents de la voie publique suivant le mécanisme de l’accident (2001-2002) 2001 Mécanisme, N 2002 Accidents Blessés Décès Accidents Blessés Décès 334 2 499 3 865 323 2 145 3 206 Collision de véhicules 1 367 2 456 103 1 153 2 044 108 Collision de piétons 672 633 119 642 584 134 Collision d’objets solides 214 334 43 158 267 42 Dérapage 246 442 58 192 311 50 Mécanisme % 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Collision de véhicules 54,7 63,5 31,9 53,8 63,8 32,3 Collision de piétons 26,9 16,4 36,8 29,9 18,2 40,1 Collision d’objets solides 8,6 8,6 13,3 7,4 8,3 12,6 Dérapage 9,8 11,4 18,0 9,0 9,7 15,0 Collision de véhicules 100 179 7 100 177 9 Collision de piétons 100 94 17 100 90 20 Collision d’objets solides 100 156 20 100 168 26 Dérapage 100 179 23 100 161 26 Mécanisme, pour 100 accidents Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 5 Répartition des accidents par cause (2001-2002) Causes 2001 2002 N % N % Inattention 944 37,8 855 39,9 Vitesse du véhicule 589 23,6 413 19,3 Vitesse et inattention 425 17,0 406 18,9 Panne mécanique 132 5,3 147 6,9 Dérapage de la voiture 69 2,8 29 1,4 Non-respect des règlements par les piétons 15 0,6 43 2,0 Autres 325 13,0 252 11,7 TOTAL 2 499 100,0 2 145 100,0 Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 193 6 Répartition sociodémographique des victimes (2001-2002) 2001 2002 Blessés % Décès % Blessés % Décès % 100,0 100,0 100,0 100,0 Hommes 73,3 75,5 74,1 79,4 Femmes 26,7 24,5 25,9 20,6 99,4 99,6 0-5 ans 1,8 3,2 6-9 ans 2,7 3,8 10-14 ans 3,9 8,5 15-17 ans 5,9 4,8 18-25 ans 33,4 21,3 26-40 ans 27,5 19,8 41-50 ans 10,6 8,3 51-60 ans 5,9 7,1 ≥ 61 ans 7,7 22,8 Répartition par sexe Répartition par âge Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 7 Rapport des accidents de la voie publique selon le jour et l’heure de l’accident (2001-2002) En % diagonal 0-3 h 3 h-6 h 6 h-12 h 12 h-18 h 18 h-21 h 21 h-24 h TOTAL 4,6 3,2 23,9 39,9 18,6 9,7 100,0 Dimanche 1,0 1,2 2,4 5,8 3,3 1,5 15,1 Lundi 0,7 0,2 4,0 5,0 2,3 1,6 13,9 2001 Mardi 0,4 0,4 3,8 5,6 2,5 0,8 13,4 Mercredi 0,4 0,4 4,0 5,0 2,3 1,1 13,2 Jeudi 0,5 0,3 3,1 5,2 2,9 1,1 13,2 Vendredi 0,7 0,4 2,6 6,2 2,6 1,6 14,2 Samedi 1,0 0,4 3,9 7,1 2,7 1,8 17,0 3,8 3,3 24,3 40,6 18,9 9,1 100,0 Dimanche 1,2 1,2 3,4 7,0 3,4 1,4 17,7 Lundi 0,5 0,3 3,8 5,7 2,8 1,0 14,1 2002 Mardi 0,3 0,5 3,5 5,8 2,4 1,2 13,8 Mercredi 0,4 0,4 3,3 5,7 1,8 0,9 12,4 Jeudi 0,3 0,2 2,8 5,9 2,5 1,3 13,0 Vendredi 0,4 0,3 3,9 4,3 2,6 1,5 13,0 Samedi 0,8 0,4 3,6 6,1 3,3 1,8 16,0 Source : MIMAR – Comité des urgences de la voie publique, août 2003. 194 VI 5 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DES MUNICIPALITÉS ET DES AFFAIRES RURALES DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÛRETÉ GÉNÉRALE SERVICE DES AFFAIRES MÉDICALES (2001-2002) Contexte Le Service des affaires médicales est une entité du Bureau des affaires administratives de la Direction générale de la sûreté générale. Objectif Assurer une couverture médicale pour le personnel de la sûreté générale et de leurs familles. Méthode Le Service des affaires médicales fonctionne à travers un centre médical central à Beyrouth et un réseau d’établissements et de structures de santé privés contractuels. Toute demande de prise en charge nécessite l’accord du service des affaires médicales. Les prises en charge accordées sont traitées dans deux services distincts, un pour les soins ambulatoires et un pour les soins hospitaliers. Les services offerts sont : • Les consultations médicales dans le centre médical de Beyrouth. • Le remboursement des consultations médicales. • La prise en charge des soins hospitaliers dans les hôpitaux contractuels. • La prise en charge des soins et examens ambulatoires dans les services agréés. L’informatisation du système d’information du service des affaires médicales est en cours. Résultats En 2002, les services hospitaliers rendus sont résumés somme suit : • Pour le personnel, 5 741 demandes de soins hospitaliers sont enregistrées dont 743 hospitalisations, 223 admissions aux urgences, 63 cures de chimiothérapie et 3 087 examens de laboratoires, radiologie et physiothérapie. • Pour les familles, 2 081 demandes de soins hospitaliers dont 1 756 hospitalisations. Quant au secteur ambulatoire, le centre médical a pu assurer 2 081 consultations dont 70,8% pour le personnel, 28,1% pour les retraités et 1,1% pour les arrêtés. Les aides médicales relatives aux services de santé effectués dans le secteur privé s’élèvent à 23 563 aides dont 97,2% des consultations médicales. Périodicité des données Les statistiques d’activité sont issues mensuellement, annuellement et sur demande. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les services de santé accordés par le Service des affaires médicales de la Direction générale de la Sûreté générale Références MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003. 195 1 Demande de soins hospitaliers pour le personnel de la SG (2002) Services N % Hospitalisations 743 12,9 Admissions aux urgences 223 3,9 Cures de chimiothérapie 63 1,1 Appareils optiques 222 3,9 Examens de laboratoire, de radiologie et de physiothérapie 3 087 53,8 IRM 1 323 23,0 Scanner 80 1,4 TOTAL 5 741 100,0 Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003. 2 Demande de soins hospitaliers pour les familles du personnel de la SG (2002) Services N % 1 756 84,4 Admissions aux urgences 27 1,3 Cures de chimiothérapie 47 2,3 Examens de laboratoire, de radiologie et de physiothérapie 82 3,9 IRM 106 5,1 Hospitalisations Scanner 63 3,0 TOTAL 2 081 100,0 Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003. 3 Consultations du centre médical de Beyrouth (2002) Consultations N % Personnel 14 214 70,8 Retraités 5 637 28,1 Arrêtés 230 1,1 TOTAL 20 081 100,0 N % Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003. 4 Aides médicales (2002) Aides médicales Consultations dans le privé 22 912 97,2 Soins dentaires pour le personnel 382 1,6 Soins dentaires pour les familles 269 1,1 23 563 100,0 TOTAL Source : MIMAR – Direction générale de la sûreté générale, Service des affaires médicales, août 2003. 196 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE VII VII 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA DÉFENSE NATIONALE SERVICE MÉDICAL MILITAIRE (2001-2002) Contexte Le Service médical militaire est une des unités de support des forces de l’armée. Le décret 3 771 du 22 janvier 1981 et le décret réglementaire 102 du 16 septembre 1983 revu par la loi 24/87 du 5 juin 1987 définissent ses fonctions et ses bénéficiaires. Objectif Assurer les soins médicaux des militaires (en service ou en retraite), du personnel de l’armée de sa famille ainsi que des appelés du service militaire. De même, ce service entreprend des mesures préventives et nécessaires relatives aux armes de destruction massive. Méthode Le service médical assure des services à travers un réseau constitué par : • L’hôpital militaire de Beyrouth. • Cinq centres médicaux régionaux. • Des hôpitaux privés contractuels. Toute demande de soins et de services dans le secteur privé doit obtenir l’accord du Service médical. Sur le plan administratif, il existe un système d’information centralisé où tous les services couverts par l’hôpital militaire, les centres médicaux et les hôpitaux privés sont comptabilisés. Résultats En 2002, le Service médical a pu couvrir 47 855 hospitalisations, 1 380 043 consultations médicales et 89 557 consultations pour soins dentaires. Sur le plan thérapeutique, ont été délivrées 698 598 prescriptions de produits pharmaceutiques et ont été réalisées 78 676 séances de rééducation fonctionnelle, 11 954 séances de dialyse, 7 813 de séances de rééducation, 94 séances de lithotritie, 3 700 séances de chimiothérapie et 4 160 séances de radiothérapie. En ambulatoire, 332 322 tests de laboratoire, 172 429 radios XR, 6 202 scanners et 3 746 IRM ont été effectués. Périodicité des données Les statistiques sont collectées et traitées mensuellement et annuellement. Exhaustivité des données Les données reflètent les services médicaux couverts par le Service médical de l’armée. Références MDN – Service médical militaire, novembre 2003. 198 1 Statistiques du Service médical du MDN (2001-2002) 2001 2002 53 308 47 855 1 213 800 1 380 043 86 413 121 807 101 170 89 557 Hospitalisations Séjours hospitaliers Consultations Consultations médicales Consultations aux urgences Consultations médecine dentaire Paraclinique Radio XR 168 465 172 429 IRM 4 834 3 746 Scanner 5 110 6 202 Endoscopie Tests de laboratoire (par patient) 3 384 3 527 220 316 332 322 651 055 698 598 Traitement Ordonnances médicales délivrées Rééducation (patients) 11 940 7 813 Rééducation (séances) 85 431 78 676 8 366 11 954 211 199 Dialyse (séances) Aphérèse lipoprotéines (séances) Lithotritie 779 94 Chimiothérapie (cures) 2 694 3 700 Radiothérapie (séances) 2 564 4 160 128 324 Correction de la vue par laser Source : MDN – Service médical militaire, novembre 2003. 199 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DU TRAVAIL VIII VIII 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DU TRAVAIL CAISSE NATIONALE DE SÉCURITÉ SOCIALE (2001-2002) Contexte La Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) a vu le jour le 26 septembre 1963 par le décret 13955. Elle est composée de quatre branches bénéficiant chacune d’une indépendance financière : indemnités de fin de service (1965), allocations familiales (1965), maladie et maternité (1970-1971) et maladie du travail. Le décret 155 du 22 juillet 1992 a incorporé les aides scolaires aux prestations de la branche des allocations familiales. La CNSS est une institution autonome à caractère social dotée d’une personnalité morale et d’une autonomie financière et administrative. Son siège central est à Beyrouth. Elle dispose de plusieurs bureaux locaux et régionaux. Elle est dirigée par un conseil d’administration, une commission technique et un secrétariat général assujetti à l’autorité du directeur général. Les recettes des caisses proviennent des cotisations des employeurs et des employés. Objectif Procurer les meilleurs services socio-médicaux aux assurés en particulier et à la population libanaise en général. Méthode Les bénéficiaires de la CNSS sont les salariés libanais, le corps enseignant des établissements privés, les ressortissants libanais travaillant pour le compte de l’État, les municipalités ou toute administration ou établissement public, les étudiants libanais et étrangers et d’autres professions comme les chauffeurs de taxi, les boulangers… La loi 248 du 9 août 2000 a mis en place un règlement d’assurance-maladie facultatif pour les personnes âgées au Liban. La caisse d’assurance-maladie et maternité couvre les prestations des maladies (ne résultant pas d’accidents de travail), de maternité (grossesses, accouchements et suites), d’incapacité temporaire et les frais funéraires. Les prestations des services médicaux comportent les prestations ambulatoires et les prises en charge hospitalières. Les prestations ambulatoires sont remboursées à la vue du rapport médical, de l’ordonnance, de l’attestation de travail, de l’identification de l’assuré (numéro) et des emballages des médicaments utilisés. Seuls sont pris en compte les médicaments acceptés par la CNSS et les médecins et autres professionnels de santé affiliés à la Caisse. Les prises en charge hospitalières sont de deux types : celles avec accord préalable et celles avec accord après admission. La demande de prise en charge hospitalière nécessite les documents suivants : demande d’hospitalisation, attestation de travail, identification de l’assuré et rapport médical justifiant l’hospitalisation. L’indemnité d’incapacité temporaire pour maladie concerne chaque jour ouvrable ou non à partir du 4e jour d’invalidité. L’indemnité de maternité couvre une période de 10 semaines au cours desquelles l’accouchement a eu lieu. Pour chaque assuré, il existe un dossier établi dans le bureau de la caisse de la zone d’enregistrement. Toute prestation d’un assuré s’effectue à travers le bureau de la zone d’enregistrement. Pour tout processus de remboursement, les étapes se résument à la réception des documents, leur vérification par la caisse, leur contrôle par le personnel administratif et médical et la comptabilité. 202 La caisse est dotée de plusieurs unités de contrôle dont la Direction de l’inspection (auprès des institutions d’emploi) et le contrôle médical… Le contrôle médical, établi en 1966, a pour but la protection des assurés et la lutte contre les abus, les fraudes et les excès de prescriptions. Il se déroule à la caisse et à l’hôpital. Les statistiques sont établies périodiquement en exploitant les rapports d’activité mensuels et annuels des différentes unités de la caisse. Un projet d’informatisation de la CNSS est en cours, avec le support du CDR. Résultats La CNSS compte 35 bureaux régionaux répartis sur l’ensemble du territoire libanais. En 2002, le nombre d’assurés est 353 751 personnes. Entre 2000 et 2002, on constate une augmentation du nombre d’assurés de 16%. En 2001, les nouveaux inscrits sont constitués essentiellement de salariés (55,3%) et d’étudiants (36,8%). En 2002, les institutions inscrites à la CNSS sont au nombre de 42 861. Les trois premiers secteurs bénéficiaires sont le commerce et l’assurance (40,17%), les services (25,73%) et l’industrie (15,62%). Les dépenses de l’assurance-maladie ont atteint environ 375 milliards de L.L. 52,2% sont alloués aux admissions hospitalières. 191 519 demandes d’admissions hospitalières ont été traitées par la CNSS. Elles ont coûté environ 191 milliards de L.L. Les taux de croissance annuels du nombre et du montant des séjours hospitaliers pour l’année 2002 par rapport à 2001 sont 2,7% et 8,9% respectivement. En 2001, les taux de croissance annuels enregistrés (par rapport à 2000) étaient 16 3% pour le nombre de séjours et 47,9% pour les coûts. En 2001, 16 261 assurés ont profité des indemnités de fin de service. 50,6% des indemnités de fins de service sont dues à une démission. En 2001, les recettes des différentes branches s’élèvent à environ 255 milliards de L.L. pour la maladie-maternité, 227 milliards pour les allocations familiales et 566 milliards pour la retraite. Seule la branche maladie-maternité connaît un déficit d’environ 107 milliards en 2001. En effet, les deux autres branches présentent une balance positive d’environ 26 milliards pour les allocations familiales et 301 milliards pour la retraite. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement et publiées sous forme de rapports internes. Exhaustivité des données Les données cumulées représentent l’ensemble des activités de la CNSS. Références CNSS – Rapport annuel, 2001 CNSS, 2003. Voir annexe 2 – Liste des activités de la Caisse nationale de Sécurité sociale (en arabe). 203 1 Bureaux régionaux affiliés à la CNSS (2002) N % 4 11,4 11 31,4 Nord 7 20,0 Bekaa 5 14,3 Sud 3 8,6 Nabatieh 5 14,3 TOTAL 35 100,0 Beyrouth Mont-Liban Source : CNSS, 2003. 2 Répartition des assurés par région (2000-2002) 2000 2001 N N N 2002 % Beyrouth 134 703 142 712 151 359 42,8 Mont-Liban 117 673 128 108 138 590 39,2 Nord 21 133 23 098 25 006 7,1 Bekaa 14 425 15 773 17 103 4,8 Sud 13 985 15 563 17 027 4,8 Nabatieh 3 775 4 246 4 666 1,3 TOTAL 305 694 329 500 353 751 100,0 Source : CNSS, 2003. 3 Répartition des nouveaux inscrits (2001) N % Salariés 38 212 55,3 Étudiants 25 435 36,8 Chauffeurs 5 409 7,8 Bénéficiaires 69 056 100,0 Associations 3 759 Source : CNSS – Rapport annuel, 2001. 204 4 Nombre des institutions inscrites et des bénéficiaires des catégories professionnelles Institutions (21/5/2003) N % Bénéficiaires (2002) N % Agriculture 1. Agriculture, chasse et pêche 2. Exploitation forestière 3. Chasse et reproduction du gibier 4. Pêche marine et eau douce 5. Emballage des fruits et agrumes 6. Fermes d’élevage 7. Travaux agricoles non spécifiés Exploitation de la terre 11. Exploitation du charbon 12. Exploitation des métaux bruts 13. Exploitation du pétrole brut et du gaz naturel 14. Exploitation des matières du bâtiment 19. Exploitation d’autres carrières Industries 20. Industrie alimentaire 21. Industrie des boissons 22. Industrie du tabac 23. Industrie du tissage 24. Industrie de la confection 25. Industrie du bois 26. Industrie de l’ameublement 27. Industrie du papier et dérivés 28. Industrie de l’imprimerie 29. Industrie du cuir, de la fourrure et dérivés 30. Industrie du caoutchouc 31. Industrie chimique 32. Industrie des produits dérivés du pétrole et du charbon 33. Industrie des produits dérivés des carrières non minérales 34. Industrie minérale 35. Industrie des outils minéraux 36. Industrie des équipements 37. Industrie des machines, outils et installations électriques 38. Industrie des outils de transport 39. Industries diverses non mentionnées ailleurs Constructions et travaux publics 40. Constructions et travaux publics Électricité, gaz et eau 51. Electricité, gaz et vapeur 52. Distribution de l’eau et sanitation Commerce, assurance 59. Commerce divers 60. Commissions et fabriques 61. Commerce divers 62. Banques et institutions financières 63. Assurances 64. Travaux fonciers Dépôt et transport 71. Transports 72. Dépôts et entrepôts 73. Télécommunications Services 81. Services gouvernementaux 82. Écoles, hôpitaux 83. Services nécessaires aux institutions 84. Loisirs 85. Services personnels 86. Enseignants 87. Étudiants universitaires 88. Conducteurs des transports en commun Emplois non spécifiés 90. Emplois non spécifiés 91. Mokhtars 92. Médecins 94. Secteurs de la marine 95. Assurés volontaires 700 612 1 2 5 75 5 41 41 6 695 1 070 85 1 176 828 216 707 62 774 81 40 391 6 450 233 384 151 219 482 339 917 917 98 39 59 17 219 3 080 2 404 10 713 385 264 373 4 179 4 056 70 53 11 028 211 4 632 3 169 284 2 645 87 1 984 1 984 - 1,63 1,43 0,01 0,17 0,01 0,10 0,10 15,62 2,50 0,20 0,41 1,93 0,50 1,65 0,14 1,81 0,19 0,09 0,91 0,01 1,05 0,54 0,90 0,35 0,51 1,12 0,79 2,14 2,14 0,23 0,09 0,14 40,17 7,19 5,61 24,99 0,90 0,62 0,87 9,75 9,46 0,16 0,12 25,73 0,49 10,81 7,39 0,66 6,17 0,20 4,63 4,63 - 1 635 884 5 12 43 46 641 4 233 15 17 17 168 16 53 222 8 302 3 436 1 374 2 534 4 684 952 3 632 3 079 6 253 608 104 4 081 288 5 398 1 586 2 457 974 932 1 043 1 505 6 264 6 264 6 449 3 974 2 475 106 209 15 057 16 560 47 661 21 602 3 517 1 812 19 867 14 770 279 4 818 152 841 19 743 89 505 23 060 2 315 17 673 59 486 7 047 1 796 1 298 3 953 - 0,46 0,25 0,01 0,01 0,18 0,07 0,05 15,04 2,35 0,97 0,39 0,72 1,32 0,27 1,03 0,87 1,77 0,17 0,03 1,15 0,08 1,53 0,45 0,69 0,28 0,26 0,29 0,43 1,77 1,77 1,82 1,12 0,70 30,02 4,26 4,68 13,47 6,11 0,99 0,51 5,62 4,18 0,08 1,36 43,20 5,58 25,30 6,52 0,65 5,00 0,02 0,14 1,99 0,51 0,37 1,12 - TOTAL 42 861 100,00 353 767 100,00 Source : CNSS, 2003. 205 5 Dépenses de l’assurance-maladie (2000-2002) En millions de L.L. 2000 2001 2002 2002, % Hospitalisé 116 818 183 466 195 486 52,2 Externe 110 840 141 346 179 189 47,8 TOTAL 227 658 324 812 374 676 100,0 Source : CNSS, 2003. 6 Hôpitaux et admissions hospitalières (2000-2002) Région Admissions Dépenses N (en millions de L.L.) Beyrouth 49 146 69 501 Mont-Liban 68 837 71 125 Nord 23 817 18 511 Bekaa 16 747 12 577 Sud et Nabatieh 32 972 23 289 191 519 195 002 Hôpitaux Admissions TOTAL Source : CNSS, 2003. 7 Admissions hospitalières (2001) Beyrouth 25 48 129 Mont-Liban 49 61 207 Nord 21 24 347 Bekaa 24 17 214 Sud et Nabatieh TOTAL 23 30 705 142 181 602 Source : CNSS – Rapport annuel, 2001. 8 Évolution des demandes d’admissions et de leurs dépenses Admissions Dépenses N Taux de croissance annuel En millions de L.L. Taux de croissance annuel 2001 par rapport à 2000 191 467 16,33% 178 971 47,93% 2002 par rapport à 2001 191 519 2,72% 195 002 8,96 Source : CNSS, 2003. 9 Indemnités de fin de service accordées (2001) Causes N % Âge de la retraite 2 821 17,3 20 ans de service 4 061 25,0 Démission 8 227 50,6 Mariage 703 4,3 Handicap / invalidité 38 0,2 Décès TOTAL Source : CNSS – Rapport annuel, 2001. 206 411 2,5 16 261 100,0 10 Recettes et dépenses des différentes branches (2001) En millions de L.L. Recettes Dépenses Balance Maladie / Maternité 255 444 362 660 -107 216 Allocations familiales 227 365 201 399 25 966 Retraite 565 718 265 002 300 716 Source : CNSS – Rapport annuel, 2001. 11 Balance par branches et par année (1998-2000) En millions de L.L. Maladie / Maternité Allocations familiales Retraite Balance 1998 302 229 113 807 1 101 634 1 517 670 1999 5 772 107 287 226 391 339 450 2000 85 711 146 232 283 241 515 184 2001 -107 216 25 966 300 716 219 466 Source : CNSS – Rapport annuel, 2001. 207 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE IX IX 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE DIRECTION DES RESSOURCES ANIMALES STATISTIQUES DES ZOONOSES (2001) Contexte Les organismes internationaux FAO et OIE recommandent que chaque pays développe son système de déclaration des maladies chez les animaux. Objectif Disposer des statistiques des zoonoses chez les animaux afin d’établir, d’évaluer et d’ajuster les programmes de contrôle des maladies transmissibles chez les animaux et chez les hommes. Méthode Les vétérinaires doivent déclarer à la direction des ressources animales, les cas de maladies à déclaration obligatoire. Celles-ci sont divisées en 2 listes : Liste A et liste B. Les données sont analysées au niveau central. Résultats Les statistiques disponibles pour l’année 2001, estiment au Liban 85 000 bovins, 350 000, ovins, 450 000 caprins et 62 000 000 oiseaux. Le système de déclaration des maladies retrouve des cas de brucellose et d’hydatidose. De rares cas de rage animale sont retrouvés chez des animaux abattus. Le personnel vétérinaire dénombre 105 vétérinaires dont 38% travaillent dans les institutions de l’État et 77 professionnels assistants. Périodicité des données Un rapport annuel est disponible au MA et au bureau régional de l’OIE (Organisation Internationale des Epizooties). Exhaustivité des données Les données reflètent les maladies déclarées au MA. Références MA – Direction des Ressources Animales – Statistiques des zoonoses, 2003. OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ». 210 1 Ressources animales au Liban (2001) Population 85 000 350 000 450 000 3 140 20 000 62 000 000 4 000 000 131 000 Bovins Ovins Caprins Equidae Porcins Oiseaux Poissons Abeilles Établissements 13 500 5 250 7 166 351 47 2 500 45 7 000 Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ». 2 Maladies zoonotiques déclarées (2001) Maladies Listes A Fièvre Rift valley Maladies Listes B Anthrax Echinococcosis Fièvre Q Rage Paratuberculose Brucellose bovine Tuberculose bovine Encéphalopathie spongiforme bovine Brucellose caprine / ouine Tremblante des moutons Brucellose porcine Leishmaniose Épidémies Cas Décès Vaccinés - - - - 1 - 1 - - 20000 12 15 - 240 50 - - 50 - Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ». 3 Maladies zoonotiques rapportées par le système de surveillance au Liban (1995-1999) Brucellose Rage * Hydatidose Trichinose Intoxication alimentaire Leishmaniose 1995 188 2 44 4 46 - 1996 302 1 57 95 - 1997 316 35 33 - 1998 285 49 11 185 1 1999 184 1 32 228 - * Animaux abattus Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ». 4 1 Personnel vétérinaire (2001) N % 105 100,0 Dans les services de l’État 40 38,1 Dans les laboratoires, universités 5 4,8 Personnel vétérinaire : médecins vétérinaires Dans les cabinets privés 60 57,1 77 100,0 Personnel assistant pour la santé animale 62 80,5 Personnel assistant pour la sécurité alimentaire 15 19,5 Personnel assistant TOTAL 182 Source : OIE – « Santé animale-mondiale, 2001 ». 211 IX 2 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE DIRECTION DES COOPÉRATIVES MUTUELLES SOCIALES (2002) Contexte Les mutuelles sociales (MS) sont des associations coopératives régies par le décret 17 199 du 18 août 1964 et le décret 2898 du 17 mars 1972. Les associations coopératives sont rattachées à la Direction générale des coopératives. Préalablement cette direction appartenait au ministère de l’Habitat et des Coopératives. Depuis 2000, la direction est rattachée au MA. Objectif Améliorer les conditions socio-économiques des bénéficiaires. Méthode Toute demande de création d’une association coopérative doit être faite auprès de la direction générale des coopératives. Cette dernière vérifie le dossier et prépare les textes réglementaires nécessaires à chaque association. Les associations coopératives doivent communiquer à la direction : le nombre et l’identité des bénéficiaires, le champ d’action, les zones géographiques couvertes, les recettes (incluant les aides reçues), les dépenses et les comptes rendus des réunions. Les associations sont dotées d’un conseil d’administration, d’une assemblée générale et d’un comité de contrôle. La Direction des coopératives tient un registre des associations coopératives et unions. Les données sont exploitées manuellement. Résultats En 2002, 71 caisses mutuelles sont enregistrées au MA. Le nombre total de bénéficiaires déclaré est 33 998. Les années 1998 et 1999 ont enregistré la création de nombreuses nouvelles caisses. Périodicité des données Les données ne sont pas publiées. Elles sont mises à jour régulièrement. Exhaustivité des données Les données reflètent les mutuelles sociales enregistrées et ayant communiqué leurs données à la Direction générale des coopératives. Références MS – Direction générale des coopératives, 2003. Voir annexe 3 – Liste des coopératives et des mutuelles sociales (en arabe). 212 1 Membres adhérant aux mutuelles sociales (2002) N Caisse mutuelle des députés 1/2 Caisse mutuelle de 1/6 zº«µæe{ Caisse mutuelle des étudiants de l’École Saint-Joseph (Cornet Chehwan) 1/11 Caisse mutuelle des membres des coopératives de la région de Batroun 1/13 Caisse mutuelle des anciens étudiants des écoles de Ghadir au Liban 1/1 Caisse mutuelle sociale démocrate 1/15 Caisse mutuelle Makassed 1/16 Caisse mutuelle socio-sanitaire 1/17 Caisse mutuelle des employés et ouvriers de l’administration du tabac et du tombac 1/19 Caisse sanitaire mutuelle 1/20 Caisse mutuelle du groupe Fattal 1/21 Caisse mutuelle de la protection sanitaire et sociale 1/22 Caisse mutuelle socio-sanitaire 1/23 Caisse mutuelle des anciens de l’École Notre-Dame de Jamhour (NDJ) 1/24 Caisse mutuelle de la « solidarité humaine » 1/25 Caisse mutuelle sanitaire des agriculteurs d’Akkar 1/26 Caisse mutuelle catholique 1/27 Caisse mutuelle pour le soutien social 1/28 Caisse mutuelle de la fraternité de « Bissarieh » 1/29 Caisse nationale mutuelle sanitaire 1/30 Caisse mutuelle médico-sociale du Nord 1/32 Caisse mutuelle des employés de la société libanaise « Lexico à Kfarchima » 1/34 Caisse mutuelle médico-sociale d’Auxilia 1/35 Caisse mutuelle sanitaire libanaise 1/36 Caisse mutuelle sanitaire HMO 1/37 Caisse mutuelle des ouvriers et employés du secteur agricole au Sud 1/38 Caisse mutuelle syriaque 1/39 Union des caisses mutuelles sanitaires 1/40 Caisse mutuelle des artisans de Zahlé et de la Bekaa 1/41 Caisse mutuelle des employés et membres des coop du Liban1/42 Caisse mutuelle des médecins 1/43 Caisse mutuelle du diocèse grec orthodoxe de Jbeil et Batroun et environs 1/45 Caisse mutuelle des membres du syndicat des ouvriers de mécanique et de métallurgie au Liban 1/46 Caisse mutuelle des ouvriers agricoles de la Bekaa 1/47 Caisse mutuelle Afhel 1/48 Caisse mutuelle de l’Université Saint-Esprit Kaslik 1/49 Caisse mutuelle des artisans au Liban 1/50 Caisse nationale de solidarité pour la santé 1/51 Caisse mutuelle sanitaire de la région du Sud 1/52 Caisse mutuelle des médias 1/53 Caisse mutuelle nationale des syndicats des ouvriers et des employeurs au Liban 1/54 Caisse mutuelle des journalistes photographes au Liban 1/55 Caisse mutuelle de l’association « Olivier » au Liban 1/54 Caisse mutuelle des experts au Liban 1/57 Caisse mutuelle des membres du syndicat des experts comptables au Liban 1/58 Caisse mutuelle de la protection 1/59 Caisse mutuelle des dentistes 1/60 Caisse mutuelle orthodoxe du Nord 1/61 Caisse mutuelle de la cité industrielle de Baouchrieh et environs 1/62 Caisse mutuelle des employés de la Caisse nationale de sécurité sociale 1/63 Caisse mutuelle des « Officiers d’état civil » 1/64 Caisse Sociale Arabe 1/65 Caisse mutuelle du syndicat des artistes du Liban 1/66 Caisse mutuelle des membres de la chambre du commerce, de l’industrie et de l’agriculture 1/67 Caisse mutuelle Sociale du Nord (CMSN) 1/68 Caisse mutuelle familiale du Metn-Sud 1/69 Caisse mutuelle de la famille libanaise 1/70 Caisse mutuelle des dentistes du Nord 1/71 Caisse mutuelle du Metn-Nord 1/72 Caisse mutuelle de la solidarité Sociale 1/73 Caisse mutuelle Omega Liban 1/74 Mutuelle du syndicat des agents des travaux publics et construction 1/75 Caisse mutuelle des employés de l’Université arabe de Beyrouth 1/76 Caisse mutuelle des fratries du Liban 1/77 Mutuelle des agents de marchandises au Liban 1/79 Mutuelle Ajial de Beyrouth 1/80 Mutuelle « Rajaa » de la Bekaa Ouest et Rachaya 1/81 Mutuelle Jet-Med 1/82 Caisse mutuelle de la banlieue (Dahyé) 1/83 Mutuelle Med-Cross 1/84 Caisse mutuelle des employés et salariés de l’Université Libanaise 1/85 TOTAL 55 1 094 36 60 41 81 247 50 51 66 50 58 70 74 315 90 532 240 300 3 193 130 317 3 467 3 225 100 1 000 116 32 135 3 500 3 393 54 266 400 1 415 55 650 50 50 69 76 128 1 793 50 50 62 1 342 341 54 1 011 65 709 151 234 36 50 59 215 50 50 1 500 61 205 63 54 80 50 63 50 50 69 33 998 Source : MS – Direction générale des coopératives, 2003. 213 2 Mutuelles sociales enregistrées par année > 1990 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 TOTAL Source : MS – Direction générale des coopératives, 2003. 214 N 4 1 2 6 3 2 2 5 4 14 16 6 3 3 71 CONSEIL DES MINISTRES X X1 CONSEIL DES MINISTRES MUTUELLE DES FONCTIONNAIRES D’ÉTAT (2002) Contexte La Mutuelle des fonctionnaires d’État (MFE) fut créée en vertu de la loi émise par le décret 14 273 du 29 octobre 1963. La MFE est un organisme public sous la tutelle du Conseil des ministres. Objectif Assurer les fonctions d’une caisse de sécurité sociale destinée aux fonctionnaires de l’État. Méthode La MFE regroupe une administration centrale et cinq bureaux régionaux. Les services offerts sont : • La couverture médicale. • Les allocations familiales en cas de décès du fonctionnaire ou un de ses proches. • Les allocations pour mariage et naissance. • Les allocations d’éducation. Les bénéficiaires de la MFE sont les fonctionnaires des administrations publiques, de la justice et de l’Université Libanaise, à l’exception du personnel des forces armées (MDN & MIMAR). Résultats En 2002, la MFE a pu couvrir 131 703 demandes d’aides. Leur coût s’élève à un montant global de 125 milliards L.L. 77,9% des demandes concernent des aides hospitalières et/ou médicales qui représentent 55,3% des dépenses. Par ailleurs, 39,8% des dépenses de la MFE sont consacrées aux allocations éducatives. En 2002, les recettes, provenant de l’État et des employés, s’élèvent à 141 milliards de L.L., dont 125 milliards furent dépensés, laissant un surplus de 16 milliards de L.L. Périodicité des données Un rapport d’activité annuel est émis par la MFE. Exhaustivité des données Les données reflètent l’activité annuelle de la MFE. Références MFE – Rapport d’activité annuel, 2002. 216 1 Répartition des demandes d’aides de la MFE (2002) Administration centrale Beyrouth / Mont-Liban Nord Bekaa Sud 42 542 25 474 25 741 14 548 13 751 Nombre des demandes Nabatieh LIBAN 9 647 131 703 Aides hospitalières 12 361 5 454 4 760 2 899 - 576 26 050 Aides médicales 22 845 14 428 13 890 7 544 - 6 987 65 694 - - - - 10 843 - 10 843 109 - - - - - 109 Allocations éducatives 6 182 - 5 862 3 613 2 582 1 828 20 067 Allocations maritales de naissance et décès 1 045 - 1 229 492 326 256 3 348 - 5 592 - - - - 5 592 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Aides hospitalières et médicales Allocations pour traitement Allocations éducatives/maritales/naissance/décès Pourcentage des demandes Aides hospitalières 29,1 21,4 18,5 19,9 - 6,0 19,8 Aides médicales 53,7 56,6 54,0 51,9 - 72,4 49,9 - - - - 78,9 - 8,2 0,3 - - - - - 0,1 14,5 - 22,8 24,8 18,8 18,9 15,2 2,5 - 4,8 3,4 2,4 2,7 2,5 - 22,0 - - - - 4,2 Aides hospitalières et médicales Allocations pour traitement Allocations éducatives Allocations maritales, de naissance et décès Allocations éducatives/maritales/naissance/décès Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002 2 Répartition des subventions de la MFE (2002) Administration centrale Beyrouth / Mont-Liban 46 213 828 24 044 755 22 856 425 13 562 563 11 715 655 6 365 485 124 758 711 21 353 465 6 402 321 4 309 830 2 819 088 3 756 091 384 432 39 025 227 9 926 855 6 380 242 6 158 078 2 922 579 2 582 756 1 965 686 29 936 196 Allocations éducatives 12 955 568 10 150 588 10 958 239 7 170 000 4 787 191 3 602 462 49 624 048 Allocations de mariage 311 384 109 988 147 174 70 972 64 663 47 812 751 993 Allocations de naissance 194 008 109 285 134 722 91 259 59 047 48 096 636 417 1 472 548 892 331 1 148 382 488 665 465 907 316 997 4 784 830 Montant en milliers L.L. Aides hospitalières Aides médicales Allocations de décès Pourcentages des dépenses Nord Bekaa Sud Nabatieh LIBAN 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Aides hospitalières 46,2 26,6 18,9 20,8 32,1 6,0 31,3 Aides médicales 21,5 26,5 26,9 21,5 22,0 30,9 24,0 Allocations éducatives 28,0 42,2 47,9 52,9 40,9 56,6 39,8 Allocations de mariage 0,7 0,5 0,6 0,5 0,6 0,8 0,6 Allocations de naissance 0,4 0,5 0,6 0,7 0,5 0,8 0,5 Allocations de décès 3,2 3,7 5,0 3,6 4,0 5,0 3,8 Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002. 3 Recettes et dépenses de la MFE (2002) Montant en milliers L.L. Recettes Dépenses Balance Aides hospitalières 40 409 556 39 025 227 1 384 329 Aides médicales 33 641 317 29 936 196 3 705 121 Allocations éducatives 60 028 640 49 555 068 10 473 572 Allocations de mariage 1 017 586 751 993 265 593 Allocations de naissance 1 023 786 636 417 387 369 Allocations de décès 5 104 156 4 784 830 319 326 141 225 041 124 689 731 16 535 310 TOTAL Source : MFE – Rapport d’activité annuel, 2002. 217 X2 CONSEIL DES MINISTRES CONSEIL DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA RECONSTRUCTION (2001-2002) Contexte Le Conseil du développement et de la reconstruction (CDR) a été créé en vertu du décretloi 7 du 31 janvier 1977. Il remplace l’ancien ministère de la Planification. Il fonctionne sous la tutelle de la présidence du Conseil des ministres. Après la guerre, il a été réactivé en 1991. Objectif Le CDR remplit des fonctions de planification, d’expertise, d’exécution, ainsi que des fonctions financières et de contrôle. Le CDR a en charge d’établir les priorités nationales en matière de projets de développement et de reconstruction. Par ailleurs, il cherche et collecte des fonds extérieurs, exécute ou veille à l’exécution des projets. Méthode Depuis 1992, le CDR a élaboré et entrepris la mise en œuvre du Plan national de reconstruction prioritaire où l’accent fut mis sur les projets de grande envergure relatifs aux infrastructures physiques. Par la suite, l’accent fut mis sur les projets relatifs aux infrastructures sociales, les projets de modernisation de l’administration libanaise et l’élaboration d’un plan de réforme. Les sources de financement combinent des sources d’origine budgétaire interne et externe. En effet, le CDR essaie de mobiliser des ressources auprès des organismes de financement internationaux et les banques privées. Dans le cadre des efforts du gouvernement pour contenir et réduire le déficit budgétaire et la dette publique, les orientations actuelles se dirigent vers : • Le lancement de projets de développement à haute valeur ajoutée. • Le lancement de projets d’investissement. • Le recours aux financements extérieurs à long terme. • L’obtention de crédits bonifiés. Résultats Les projets du CDR relatifs au secteur sanitaire déjà achevés en 2001 concernent 5 études de politique sectorielle, la construction de 16 nouveaux centres médicaux, la réhabilitation de 11 centres médicaux et la construction de 7 nouveaux hôpitaux publics. Parmi les projets en cours, on note la construction de 4 nouveaux hôpitaux dont l’Hôpital Gouvernemental Universitaire de Beyrouth et la réhabilitation de 9 hôpitaux publics. En 2001, les projets adjugés pour le secteur santé sont au nombre de 30. 21 projets concernent les hôpitaux publics, 7 les centres médicaux et 2 la formation infirmière. Leur montant global est de 33 millions de dollars. 79% du montant est alloué à l’Hôpital gouvernemental universitaire de Beyrouth. Depuis la création du CDR, le montant total du financement externe est de 4 421 millions dont 85% sont des prêts. Les 8 principaux bailleurs qui assurent 80% du financement extérieur sont : la Banque Mondiale, le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social, la Banque Islamique de Développement, le Koweit, la Banque Européenne d’Investissement, l’Arabie Saoudite, l’Italie et les banques commerciales. 218 19% des allocations financières sont accordées à l’infrastructure sociale dont la santé publique l’éducation et l’environnement. Périodicité des données Rapport annuel disponible sur le site Internet du CDR. Exhaustivité des données Les données reflètent les informations communiquées par le CDR sur le site Internet. Références CDR – « Rapport annuel, 2001 » CDR – www.cdr.gov.lb 1 Nombre de projets réalisés et en cours relatifs au secteur de la santé (2001) N Projets réalisés et achevés 39 Études de politique sectorielle / assistance technique 5 Carte sanitaire (1998) Analyse des modes de gestion des infrastructures de santé (1998) Analyse des coûts des actes médicaux Classification des hôpitaux Autonomie des hôpitaux publics (phase I) Construction de nouveaux centres médicaux 16 Arsal, Deir Ahmar, Chmistar, Nabi Chit, Qartaba, Bar Elias, Aakkar Atique, Hammana (don koweitien) Réhabilitation des centres médicaux 11 Halba, Zahlreih, Beiteddine, Zahlé, Beyrouth, Choueifat, Saida, Nabatieh, Ehden, Minieh, Bcharré Construction de nouveaux hôpitaux 7 Nabatieh (75 lits), Tannourine (40 lits), Rachaya (40 lits), Sir Dinieh, Halba (75 lits), Sibline (75 lits), Hermel (75 lits) Saksakieh, Ras Nabeh, Bab Tabaneh, Hrajel, Jbaa, Barouk, Zahlé, Khiam (don saoudien) Projets en cours Études de politique sectorielle / assistance technique 18 5 Réforme financement du système des soins et de la comptabilité nationale de la santé Autonomie des hôpitaux publics (phase II) Assistance MSP pour la planification Formation des infirmières Activité nationale pour l’éducation Construction de nouveaux hôpitaux 4 Hôpital Universitaire de Beyrouth (540 lits), Kesrouan /Bouar (75 lits), Zahlé (125 lits), Saida (125 lits) Réhabilitation d’hôpitaux 9 Baabda (125 lits), Tibnine, Hermel, Sibline, Tripoli, Baalbeck, Dahr Bachek, Chahar Garby Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ». 219 2 Contrats adjugés en 2001 relatifs au secteur de la santé (2001) Centres médicaux et services de santé régionaux Meubles et équipement Montant ($) % 409 115 1,2 211 000 0,6 Source BIRD Acquisition d’équipements médicaux 34 540 0,1 BIRD Acquisition d’imprimantes 43 225 0,1 BIRD Acquisition de meubles et d’équipements 17 950 0,1 BIRD 1 990 0,0 Étude et supervision du centre médical de Bcharré Réhabilitation et équipement du centre médical de Bcharré 39 581 0,1 Réhabilitation des centres médicaux à Tripoli et Jbaa 60 829 0,2 69 650 0,2 41 400 0,1 Italie Italie Formation infirmière Assistance technique de formation nationale d’infirmiers Programme de formation national d’infirmiers Hôpitaux publics Hôpital de la Quarantaine Supervision de la réhabilitation de l’hôpital Hôpital universitaire de Beyrouth 28 250 0,1 32 330 541 98,5 77 550 0,2 77 550 0,2 26 019 590 79,3 Étude des routes dans l’enceinte de l’hôpital 28 000 0,1 DAO pour la fourniture de logiciels et d’équipements 60 000 0,2 285 000 0,9 Supervision, coordination et montage d’équipements médicaux Supervision et construction de la route d’accès à l’hôpital 58 816 0,2 Étude – Instruments médicaux pour l’hôpital 25 000 0,1 5 613 0,0 80 000 0,2 DAO pour équipement Sécurité et entretien pour l’hôpital et les bâtiments annexes Construction d’une route d’accès pour l’hôpital 1 307 017 4,0 22 661 539 69,1 955 288 2,9 12 935 0,0 Hôpital public de Halba 270 191 0,8 Acquisition de meubles 270 191 0,8 2 248 149 6,9 2 224 734 6,8 BIRD BIRD Équipements médicaux Acquisition d’équipements médicaux et meubles Déblayage des bâtiments dans l’enceinte de l’hôpital Hôpital public de Dahr el Bashek Travaux de réhabilitation de l’hôpital Système d’information électronique 12 000 0,0 Fourniture de hardware pour l’hôpital et le MSP 11 415 0,0 3 146 352 9,6 10 000 0,0 Hôpital de Baabda Supervision, réhabilitation et équipements Réhabilitation de l’hôpital Hôpital de Sibline Sécurité et entretien de l’hôpital Acquisition de meubles Hôpital de Hermel Acquisition de meubles TOTAL Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ». 220 3 136 352 9,6 298 518 0,9 36 000 0,1 262 518 0,8 270 191 0,8 270 191 0,8 32 809 306 100,0 BID FODI BID BID 3 Financements extérieurs et allocations selon les secteurs (données cumulatives jusqu’en 2002) Montant ($) % 4 421 100,0 Dons 662 15,0 Prêts Nature des financements extérieurs, en millions de $ 3 759 85,0 Prêts concessionnels 1 812 41.0 Autres prêts : prêts commerciaux, crédits à l’export, prêts à conditions intermédiaires 1 947 Source des financements extérieurs Banque Mondiale (BIRD) 44,0 100,0 15,0 Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (FARES) 14,0 Banque Islamique de Développement (BID) 10,0 Koweit 9,0 Banque Européenne d’Investissement 9,0 Arabie Saoudite 8,0 Italie 8,0 Banques commerciales 7,0 Autres Allocations selon les secteurs 20,0 100,0 Infrastructure physique (électricité, routes…) 37,0 Infrastructure sociale (santé, éducation, environnement…) 19,0 Services publics de base (eaux, eaux usées, déchets…) 21,0 Autres (agriculture, aéroport, ports…) 23,0 Source : CDR – « Rapport annuel, 2001 ». 221 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DU COMMERCE XI XI 1 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DU COMMERCE DIRECTION DES ASSURANCES PRIVÉES (2003) Contexte L’ancienne et la nouvelle loi (9 812 de 1968 et 94 de 1999) relatives aux assurances privées stipulent l’enregistrement obligatoire des assurances auprès du MEC. Objectif Accorder les licences, réguler, superviser et contrôler l’industrie des assurances tout en assurant la protection du consommateur. Méthode La direction des assurances privées regroupe deux divisions : la division de contrôle et la division des compagnies d’assurance. Cette dernière a en charge l’enregistrement et la mise en jour des licences dérivées aux compagnies d’assurance. Les données disponibles ont trait aux types d’assurances et non à leur activité (secteurs, nationalité et capital). Résultats En 2003, 60 compagnies d’assurances privées et 4 compagnies de réassurances sont déclarées au MEC. Parmi les assurances privées : • 56 offrent une assurance contre accident (incluant la maladie). • 55 offrent une assurance contre incendie. • 54 offrent une assurance transport. • 42 offrent une assurance-vie. Périodicité des données Les données présentées sont disponibles et mises à jour sur le site Internet du MEC. Exhaustivité des données Les données reflètent le nombre d’assurances privées enregistrées au MEC. Références MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003. 224 1 Liste des compagnies d’assurances privées au Liban (décembre 2003) Arabia Insurance Company Ltd SAL Compagnie Libanaise d’Assurances SAL Alpina Insurance Co. Ltd American Life Insurance Company Al-Itihad al-Watani (L’Union nationale) SAL Assicurazioni Generali SPA Libano-Suisse SAL Société d’Assurances Middle East Assurance & Reinsurance Co SAL Al Mashrek Insurance & Reinsurance Co SAL Commercial Insurance Co SAL – Lebanon Commercial Insurance Société Nationale d’Assurances (SNA) SAL La Phénicienne Insurance & Reinsurance Co SAL Al-Nisr Insurance Company SAL Fidelity Assurance & Réassurances Co SAL Berytus Insurance & Reinsurance Co SAL Bankers Assurance SAL The Overseas Insurance & Reinsurance Co SAL Arope Insurance SAL Société Libano-Française d’Assurances et de Réassurances SAL Libano-Arabe SAL United Commercial Insurance Co SAL Byblos Insurance Company SAL International Trust Insurance Company SAL Sté Franco-Arabe d’Assurance et de Réassurance SAL – SOFRACE North Assurance SAL As-Salam Compagnie d’Assurances SAL Cumberland Insurance & Reinsurance Co SAL Assurex Sté Anonyme Libanaise United Assurance Co SAL Compass Insurance SAL SOGENAR Société Générale d’Assurance et Réassurance SAL Arab Universal Insurance & Reinsurance Co SAL – MEDGULF Amana Insurance Co SAL Al-Madina Insurance & Reinsurance Co SAL La Securité SAL Adonis Insurance & Reinsurance – ADIR CO SAL AMECO Insurance Co SAL Crédit Général d’Assurance & Reassurances SAL Arab Life Insurance Co SAL The Capital Insurance & Reinsurance Co SAL Continental Trusts Insurance & Reinsurance Co SAL Union Franco Arabe d’Assurance & Réassurance Crédit Libanais d’Assurances et de Réassurances SAL SONAR Assurances & Réassurances SAL Al-Bahria Insurance & Reinsurance SAL Al-Aman Tkaful Insurance SAL Leaders Insurance & Reinsurance SAL L’Horizon Sté d’Assurances & Réassurances SAL Al-Fajr Société d’Assurances & Réassurances SAL Confidence Insurance Group SAL ALIG LIFE (fusion avec ALIG) Dubai for Insurance & Reinsurance American Underwriters Group Groupement Arabe Libanais ALIG LUI Trust Insurance & Reinsurance Bancassurances SAL SOGEGAP Liban Lebanon for Reinsurance AIG Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003. 225 2 Liste des compagnies de réassurances privées au Liban (décembre 2003) Caisse Centrale de Réassurance Kolnishe Ruckversicherungs Gesellschaft AG Colone BEST RE ERC Frankona Reinsurance AS Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003. 3 Secteurs d’assurances des compagnies d’assurances privées au Liban (décembre 2003) N = 60 N % Accidents 56 91,8 Incendie 55 90,2 Transports 54 88,5 Vie 42 68,9 Source : MEC – www.economy.gov.lb, décembre 2003. 226 STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE XII XII 1 STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (1999-2001) Contexte Le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) fut créé au Liban en 1962 dans une initiative d’intégrer les sciences et la recherche au sein de la stratégie nationale. Le CNRS est directement rattaché au Conseil des ministres. Objectif Les objectifs du CNRS sont : • Formuler la stratégie nationale relative aux recherches scientifiques. • Établir et supporter des projets de recherche. • Développer des programmes de subvention pour la recherche. Méthode Le CNRS fonctionne à travers : • Une commission administrative. • Un secrétariat général qui regroupe 6 divisions : génie et technologies, sciences environnementales, sciences agricoles, sciences médicales et santé publique, sciences fondamentales et administration et finance. • Des centres de recherche spécialisés : la Commission libanaise de l’énergie atomique, le Centre national des sciences marines, le Centre national de télédétection et le Centre national de géophysique. Les activités de recherche sont répertoriées dans la base de données « Abhas » au centre de documentation scientifique du CNRS. D’autre part, les activités sont mentionnées dans le bulletin du CNRS et dans le site Internet. Résultats Durant la période 1999-2001, 326 projets de recherche furent supportés par le CNRS, dont 30,1% appartiennent au domaine des sciences médicales et de la santé publique (soit 98 projets). Depuis 1993, le nombre annuel de bourses accordées en médecine / santé publique n’a cessé de progresser. Il est passé de 1 en 1993 à 30 en 2001. Parmi les 98 projets de recherche médicale et de santé publique, 85,7% (84 projets) sont alloués aux universités. Les facultés de médecine en sont les premières bénéficiaires (63,1% des projets accordés aux universités). Les thèmes de recherche se répartissent comme suit : 25,5% d’études épidémiologiques (étude de prévalence et / ou incidence de maladies, études de facteurs de risque, dépistage, registres…), 23,5% de recherche fondamentale médicale, 22,4% d’études d’approches thérapeutiques médicales et chirurgicales, 10,2% d’études génétiques et 5,1% pour la médecine parallèle et plantes médicinales. Périodicité des données Les données sont publiées sur Internet (base « Abhas »). Un répertoire des différents sujets est édité tous les 2-3 ans. 228 Exhaustivité des données Les données reflètent les projets subventionnés par le CNRS pour la période 1999-2001. Références CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. CNRS – www.cnrs.edu.lb. Voir annexe 4 – Liste des Études sanitaires du Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) 1 Répartition de l’ensemble des bourses de recherche selon les domaines (1999-2001) Domaines N % Médecine et santé publique 98 30,1 Sciences fondamentales 29 8,9 Sciences environnementales 62 19,0 Génie et technologies 75 23,0 Sciences agricoles 49 15,0 Énergie nucléaire et renouvelable TOTAL 13 4,0 326 100,0 Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. 2 Répartition des bourses de recherche en médecine et santé publique par année (1993-2001) Année N % 1993 1 1,0 1994 2 2,0 1995 1 1,0 1996 2 2,0 1997 9 9,2 1998 18 18,4 1999 13 13,3 2000 22 22,4 2001 30 30,6 TOTAL 98 100,0 Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. 3 Répartition des bourses de recherche en médecine en fonction des organismes (1999-2001) Organismes bénéficiaires N % Universités 84 85,7 Hôpitaux 9 9,2 CNRS 2 2,0 Laboratoires de recherche 2 2,0 Autres 1 1,0 TOTAL 98 100,0 Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. 229 4 Répartition des bourses de recherche en médecine en fonction des facultés (1999-2001) Facultés bénéficiaires N % Facultés de médecine 53 63,1 Facultés de santé publiques / sciences de santé 11 13,1 Facultés de pharmacie 3 3,6 Facultés de médecine dentaire 5 6,0 Autres facultés de sciences 12 14,3 TOTAL 84 100,0 Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. 5 Répartition des bourses de recherche en médecine et santé publique par thème (1999-2001) Thème N % Épidémiologie 25 25,5 Recherche fondamentale 23 23,5 Approches thérapeutiques 22 22,4 Génétique 10 10,2 Médecine parallèle 5 5,1 Approches diagnostiques et techniques de laboratoire 4 4,1 Environnement 4 4,1 Promotion de la santé 3 3,1 Démographie de population et professionnelle 2 2,0 TOTAL 98 100,0 Source : CNRS – Centre de documentation scientifique – « Répertoire des projets de recherche subventionnés et des publications issues durant 1999-2001 », 2002. 230 XII 2 STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE CENTRE NATIONAL DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE DÉPISTAGE NÉONATAL (1998) Contexte L’hypothyroïdisme congénital est une des causes de retard du développement psychomoteur chez les enfants. Un dépistage et une prise en charge précoces permettent de prévenir un tel retard. Un projet pilote de dépistage néonatal de l’hypothyroïdisme congénital a démarré en 1998 avec le support de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Objectif Dépister les cas d’hypothyroïdisme congénital et estimer son incidence au Liban afin d’élaborer un programme national de dépistage. Méthode Le projet pilote comporte deux parties : • Développement de techniques de laboratoire au Centre national de l’énergie atomique (CNEA) relatives au dosage de l’hormone hypophysaire TSH (méthode IRMA) et de l’hormone thyroïdienne TT4 (radio immunoassay). • Mise en place d’un système de dépistage chez les nouveau-nés. La population cible est toute naissance sur le territoire libanais. Des contacts ont été réalisés avec les hôpitaux publics et privés afin de collecter des spécimens des nouveau-nés. Les spécimens collectés étaient soit du sang total pris au 4-7es jour, soit du sang du cordon pris à la naissance. Après acheminement au laboratoire de référence, un premier test du dosage du TSH est réalisé. En cas de valeur anormale, limite ou élevée, un second test de dosage de la TT4 est réalisé. Les valeurs seuils étant fixées à 20 mµ/L comme borne supérieure pour la TSH et 50 nmoles /l comme borne inférieure pour la TT4. Un cas d’hypothyroïdisme congénital est défini comme un cas ayant une valeur élevée de la TSH et une valeur abaissée de la TT4. Résultats 12 000 échantillons ont pu être collectés et testés au cours du projet. Parmi eux, 4 cas d’hypothyroïdisme congénital furent dépistés. L’incidence peut être estimée à 1 cas pour 3 000 naissances. Notons que 2 des 4 enfants sont de familles non libanaises. Le dépistage des 12 000 spécimens a coûté 18 000 USD et a pu sauver l’avenir de 4 enfants. Il est de loin inférieur au coût de prise en charge des 4 enfants durant 10 ans (115 200 USD). Le coût annuel d’un enfant handicapé est estimé par l’étude à 2 880 USD. Périodicité des données Étude ponctuelle réalisée par le CNEA. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les naissances dans les hôpitaux qui ont participé à l’étude réalisée. Références CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000. 231 1 Résultat du dépistage (1998) N Nouveau-nés inclus Nouveau-nés ayant une hypothyroïdémie congénitale Incidence 12 000 4 1 cas pour 3 000 naissances Source : CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000 2 Coût du dépistage (1998) USD Coût du dépistage 18 000 Coût de la prise en charge de 4 enfants pendant 10 ans 115 200 Coût de la prise en charge d’un enfant handicapé par an 2 880 Source : CNEA – Article « Neonatal Screening for Congenital Hypothyroidism in Lebanon », Fifth Arab Conference on the Peaceful Uses of Atomic Energy, 13-17 November 2000 232 XII 3 STATISTIQUES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE RÉSEAU NÉONATAL PÉRINATAL NATIONAL (1999-2001) Contexte Le Réseau néonatal périnatal national est le fruit d’une collaboration entre les hôpitaux universitaires de Beyrouth et du Mont Liban. Il a été initié en 1999 grâce au support financier du CNRS et de l’OMS. Objectif Développer un système d’information continu de collecte des données et de mesure des indicateurs périnatals relatifs aux grossesses, accouchements, naissances et transferts néonatals dans les hôpitaux du réseau. Méthode Pour tout accouchement dans les hôpitaux du réseau, un ensemble de questionnaires relatifs à l’état de santé de la mère et du nouveau-né sont collectés. Par ailleurs, les nouveau-nés font l’objet d’un suivi à un mois et à un an. La collecte des données est réalisée à travers l’entretien avec la mère et la consultation du dossier médical hospitalier. L’étude permet de réaliser des études de cohortes. Les données sont centralisées, saisies, et exploitées sous SPSS par une équipe désignée par le réseau néonatal au centre médical de l’hôpital américain. Résultats 9 hôpitaux font partie du réseau. Ce sont : AUH-MC, Hôtel-Dieu, Makassed, Middle East, Najjar, Rassoul Azam, Rizk, Sahel et Saint-Georges. Les résultats de la seconde année (avril 2000-mars 2001) peuvent être résumés comme suit : 9 385 naissances vivantes sont dénombrées dont 4,5% issues de grossesses multiples, 26,9% de césariennes et 14,7% transférées dans les unités de soins néonatals. Les mères sont principalement âgées de 25-29 ans (32%). 67,9% résident au Mont Liban. 34,8% ont un niveau d’éducation intermédiaire et 30,5% sont de niveau universitaire. 22,6% des femmes exercent un emploi. Les mariages consanguins sont observés dans 11,2% des cas. 32,9% sont primipares. Durant leur grossesse, 0,3% n’ont pas été suivies et 1,7% n’ont pas bénéficié d’échographie obstétricale. Le taux de femmes tabagiques est de 11,3%. A l’accouchement, les voies basses sont réalisées sans anesthésie (4,1%) ou avec anesthésie locale (65,7%). Le recours à la péridurale est noté dans 25,9%. Quant aux césariennes, elles sont réalisées sous anesthésie générale dans 55,5% des cas. A la naissance, le taux des enfants de faible poids (< 2 500 g) est 9,5% et le taux de prématurité (< 37 SA) est 8,8%. La durée moyenne du séjour hospitalier des nouveau-nés est 2 à 4 jours en pouponnière et 12 à 15 jours en soins néonatals. Chez les nouveau-nés admis en soins néonatals, la morbidité néonatale est dominée par l’hyperbilirubinémie (46,6%), les troubles pulmonaires (19%) et les cardiopathies congénitales (5,9%). Parmi les traitements réalisés, on note la photothérapie (41,4%), l’exsanguino-transfusion (1,7%), la réanimation pulmonaire (29,9%), le recours au surfactant (4,6%), la prescription d’inotropes (4,7%) et l’antibiothérapie (67,4%). Un acte chirurgical fut réalisé dans 6,2%. 233 101 nouveau-nés sont décédés durant leur séjour hospitalier, dont 15,8% durant le premier jour de vie et 37,6% durant la première semaine de vie. Parmi les causes de décès, on retrouve les pathologies congénitales (22,8%), la prématurité (14,6%) et les infections (9,9%) Périodicité des données Édition d’un rapport annuel. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent uniquement les femmes enceintes et les nouveau-nés admis dans les hôpitaux du réseau. Références CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000March 2001 ». 1 Hôpitaux inclus dans le réseau périnatal 1999–2000 2000–2001 Beyrouth 6 6 Mont-Liban 3 3 Nord - - Bekaa - - Nabatieh et Sud - - TOTAL, N 9 9 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 2 Caractéristiques générales de l’échantillon 1999 – 2000 2000 – 2001 Naissances, N 9 356 9 385 Ratio par sexe 1,01 1,06 Type de grossesse, N 9 356 9 385 96,2 95,5 Unique, % Multiple, % 3,8 4,5 8 951 9 057 Voie basse, % 75,1 73,1 Césarienne, % 24,9 26 9 Mode d’accouchement, N Admission, N 9 356 9 385 Pouponnière, % 86,3 85,3 Réanimation néonatale, % 13,7 14,7 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 234 3 Caractéristiques des mères 1999-2000 2000-2001 Résidence, N 8 208 8 501 Beyrouth, % 29,4 27,4 Mont-Liban, % 66,7 67,9 Nord, % 1,0 1,1 Bekaa, % 0,9 0,8 Sud et Nabatieh, % 1,6 2,6 À L’étranger, % Âge, N 0,4 0,2 9 346 8 821 < 15 ans, % - 0,1 15-29 ans, % 3,8 4,1 20-24 ans, % 18,0 19,3 25-29 ans, % 31,2 32,0 30-34 ans, % 25,7 27,3 ≥ 35 ans, % 21,2 17,2 Âge moyen, (SD) 28,75 (5,50) 28,81 (5,68) 8 707 8 964 Libanaise, % 96,7 95,3 Étrangère, % 3,3 4,7 Éducation, N 7 138 7 474 Illettrée, % 1,5 1,5 Primaire, % 9,1 7,4 Intermédiaire, % 26,4 34,8 Secondaire, % 21,0 18,1 Technique, % 8,2 7,7 Universitaire, % 33,8 30,5 7 263 7 400 Travaille, % 24,2 22,6 Ne travaille pas, % 75,8 77,4 Nationalité, N Exercice d’un emploi, N Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 4 Antécédents obstétricaux des mères Gravité, N 1999-2000 2000-2001 9 350 8 948 I, % 30,3 32,9 II+, % 69,7 67,1 9 348 9 383 0, % 72,2 70,7 ≥ 1, % 27,8 29,3 14,6 11,2 Antécédent d’interruption de grossesse, N Mariage consanguin, % Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 235 5 Surveillance de la grossesse Consultations prénatales, N Grossesses suivies,% Nombre moyen de consultations prénatales (SD) Échographie obstétricale, N Grossesses ayant eu ≥ 1 échographie Nombre moyen d’échographies (SD) Tabagisme durant la grossesse, N Tabagisme, % 1999-2000 7 376 99,6 9,38 (3,06) 7 278 94,9 4,20 (3,09) 6 663 14,4 2000-2001 7 684 99,7 9,08 (2,53) 7 661 98,3 4,42 (3,23) 7 649 11,3 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 6 Type d’anesthésie Anesthésie pour les voies basses, N Absence, % Péridurale, % Locale, % Spinale, % 1999-2000 5 503 3,5 37,7 56,6 0,1 2000-2001 6 381 4,1 29,5 65,7 0,2 Générale, % Autres, % Anesthésie pour les césariennes, N Péridurale, % Locale, % Spinale, % Générale, % Autres, % 0,7 1,3 2 005 8,5 1,7 24,4 63,9 1,4 0,4 0,2 2 292 6,0 3,0 32,6 55,5 2,9 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 7 État de l’enfant à la naissance Poids à la naissance, N ≤ 1 500 g, % 1500-2500 g, % > 2 500 g, % Âge gestationnel, N ≤ 27 SA, % 28-37 SA, % ≥ 37 SA, % 1999-2000 9 132 1,2 7,5 91,3 8 622 0,5 8,0 91,5 2000-2001 9 277 1,2 8,1 90,5 9 115 0,2 8,6 91,2 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 8 Durée du séjour des nouveau-nés à l’hôpital 1999-2000 2000-2001 Issus des voies basses Durée moyenne en pouponnière (SD) Durée moyenne en soins néonatals (SD) 2,97 (7,24) 12,90 (16,9) 2,63 (2,86) 12,10 (13,18) Issus des césariennes Durée moyenne en pouponnière (SD) Durée moyenne en soins néonatals (SD) 5,10 (11,6) 15,95 (17,1) 4,26 (1,87) 15,68 (16,75) Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 236 9 Morbidité néonatale N Ensemble des nouveau-nés 1999 – 2000 % / soins néonatals / 1,000 naissances vivantes 9 356 Indirecte Directe 2000 – 2001 % / soins néonatals / 1,000 naissances vivantes 9 385 Ensemble des nouveau-nés en soins néonatals 1 279 Hyperbilirubinémie N 1 375 515 40,3% 55,0 641 46,6% 68,3 478 37,4% 51,1 637 46,3% 67,9 37 2,9% 4,0 8 0,6% 0,9 331 25,9% 35,4 261 19,0% 27,8 Pneumonie 125 9,8% 13,4 74 5,4% 7,9 Maladies des membranes hyalines 102 8,0% 10,9 81 5,9% 8,6 Tachypnée 89 7,0% 9,5 53 3,9% 5,6 Apnée 52 4,1% 5,6 70 5,1% 7,5 Pneumothorax 39 3,0% 4,2 30 2,2% 3,2 Hypertension pulmonaire 14 1,1% 1,5 9 0,7% 1,0 Hémorragie pulmonaire 4 0,3% 0,4 8 0,6% 0,9 Hernie diaphragmatique 3 0,2% 0,3 4 0,3% 0,4 Hypoplasie pulmonaire 3 0,2% 0,3 2 0,1% 0,2 Troubles pulmonaires Sepsis Staphylocoque coagulase négatif 32 2,5% 3,4 27 2,0% 2,9 Pseudomonas 31 2,4% 3,3 9 0,7% 1,0 Echerichia coli 28 2,2% 3,0 6 0,4% 0,6 Klebsiella 18 1,4% 1,9 13 0,9% 1,4 Streptocoque groupe B 6 0,5% 0,6 4 0,3% 0,4 Entérobacteries 6 0,5% 0,6 2 0,1% 0,2 Mycotique - - - 2 0,1% 0,2 Cardiopathies congénitales 64 5,0% 6,8 81 5,9% 8,6 Perméabilité du canal artériel 34 2,7% 3,6 39 2,8% 4,2 Communication interventriculaire 11 0,9% 1,2 12 0,9% 1,3 Perméabilité du foramen ovale 8 0,6% 0,9 8 0,6% 0,9 Coarctation de l’aorte 6 0,5% 0,6 8 0,6% 0,9 Hypoplasie du cœur gauche 5 0,4% 0,5 6 0,4% 0,6 Canal atrio-ventriculaire 4 0,3% 0,4 14 1,0% 1,5 Communication interauriculaire 2 0,2% 0,2 11 0,8% 1,2 Transposition des gros vaisseaux 4 0,3% 0,4 9 0,7% 1,0 Convulsions 39 3,0% 4,2 30 2,2% 3,2 Hémorragie intraventriculaire 10 0,8% 1,1 7 0,5% 0,7 Shunt hydrocéphalique 6 0,5% 0,6 9 0,7% 1,0 Troubles neurologiques Autres Rétinopathie des prématurés 12 0,9% 1,3 21 1,5% 2,2 Entérocolite nécrosante 10 0,8% 1,1 14 1,0% 1,5 Troubles de l’audition - - - 6 0,4% 0,6 Anomalies chromosomiques - - - 8 0,6% 0,9 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 237 10 Traitement néonatal et résultats paracliniques N 1999 – 2000 % / soins néonatals / 1 000 naissances vivantes 2000 – 2001 % / soins néonatals N Ensemble des nouveau-nés 9 356 9 385 Ensemble des nouveau-nés en soins néonatals 1 279 1 375 / 1 000 naissances vivantes Hyperbilirubinémie Photothérapie 558 43,6% 436,3 569 41,4% 60,6 Exsanguino transfusion 53 4,1% 41,4 24 1,7% 2,6 Réanimation pulmonaire 330 25,8% 35,3 411 29,9% 43,8 Surfactant 84 6,6% 9,0 63 4,6% 6,7 Ventilation mécanique 168 13,1% 18,0 170 12,4% 18,1 Ventilation à haute fréquence 58 4,5% 6,2 45 3,3% 4,8 CPAP 138 10,8% 14,7 106 7,7% 11,3 Cultures positives 219 17,1% 23,4 235 17,1% 25,0 Cultures urines positives 48 3,8% 5,1 39 2,8% 4,2 Hemocultures positives 61 4,8% 6,5 63 4,6% 6,7 Cultures LCR positives 7 0,5% 0,7 9 0,7% 1,0 Troubles pulmonaires Sepsis Cultures autres positives 134 10,5% 14,3 175 12,7% 18,6 Antibiothérapie 950 74,3% 101,5 927 67,4% 98,8 53 4,1% 5,7 64 4,7% 6,8 Cardiovasculaire Inotropes Digoxine 9 0,7% 1,0 5 0,4% 0,5 Chirurgie cardiaque 8 0,6% 0,9 14 1,0% 1,5 92 7,2% 9,8 37 2,7% 3,9 46 3,6% 4,9 85 6,2% 9,1 Troubles neurologiques Electroencéphalogramme Chirurgie Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 11 Décès néonatals hospitaliers 1999 – 2000 Âge au décès 2000 – 2001 N % N % 113 100,0 101 100,0 < 24 heures 35 31,0 16 15,8 1-7 jours 38 33,6 38 37,6 1-4 semaines 20 17,7 20 19,8 > 4 semaines 17 15,0 8 7,9 Inconnu 3 2,7 19 18,8 Causes du décès 101 100,0 Congénital 23 22,8 Prématurité 15 14,9 Infections 10 9,9 Asphyxie 8 7,9 Autres 45 44,6 Source : CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 1999-March 2000 ». CNRS – Rapport « National Collaborative Perinatal Neonatal Network NCPNN, April 2000-March 2001 ». 238 STATISTIQUES DES ORGANISMES ASSUREURS XIII XIII 1 STATISTIQUES DES ORGANISMES ASSUREURS AROPE (2001-2002) Contexte L’assurance AROPE fut fondée par la banque libanaise BLOM en 1974. Objectif Vendre et promouvoir des services d’assurance. Méthode AROPE offre une variété de services d’assurance dont l’assurance-maladie. Celle-ci comporte la couverture des soins hospitaliers (in-patient), en option les soins ambulatoires (out-patient) et les accidents de travail. Lors de la première adhésion, les nouveaux bénéficiaires doivent être âgés de 15 jours à 65 ans. Le système d’information médical relatif aux assurés fournit des données sur les examens médicaux systématiques et des données relatives aux demandes de soins. Résultats En 2002, l’assurance AROPE compte 5 branches et 59 employés. Les services de santé sont couverts dans 51 hôpitaux, 41 centres et laboratoires d’analyse médicale ou d’imagerie et 10 centres de rééducation. La majorité des structures sont localisées à Beyrouth et au Mont-Liban (78,6% des hôpitaux, 78,1% des centres combinatoires et 90% des centres de rééducation). 5 315 personnes sont couvertes par l’assurance dont 81,9% sont des premiers bénéficiaires. Elles se répartissent selon trois types de polices d’assurance : la police individuelle (30,42%), la police pour travailleurs étrangers (11,25%) et la police pour groupe médical (58,33%). Les trois catégories socio-professionnelles des premiers bénéficiaires les plus fréquentes sont les professions intermédiaires (37,5%), les hauts responsables (14%) et les femmes au foyer (13,9%). En 2002, les recettes de l’assurance médicale furent 2 058 000 USD et les dépenses 1 451 000 USD. 65,4% des dépenses sont versées pour les soins hospitaliers. Périodicité des données Les données sont issues à la demande. Un site Internet affiche les chiffres globaux et annuels de l’assurance. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les bénéficiaires de l’assurance-maladie. Références AROPE, 2003. AROPE – www.arope.com 240 1 Répartition du personnel dans les différentes branches d’AROPE (2002) Branche N % Agence principale à Hamra 46 78,0 Dora 6 10,2 Tripoli 3 5,1 Saida 3 5,1 Zahlé 1 1,7 TOTAL 59 100,0 Source : AROPE, 2003. 2 Établissements ayant un contrat avec Arope (2002) Région Hôpitaux Centres ambulatoires Centres de rééducation N % N % N % Beyrouth 12 23,5 17 41,5 5 50,0 Mont-Liban 23 45,1 15 36,6 4 40,0 Nord 4 7,8 3 7,3 1 10,0 Bekaa 6 11,8 3 7,3 - - Sud et Nabatieh 6 11,8 3 7,3 - - TOTAL 51 100,0 41 100,0 10 100,0 Source : AROPE, 2003. 3 Type de bénéficiaires par police (2001-2002) Type de police 2001 2002 1er bénéficiaire 2e bénéficiaire TOTAL 1er bénéficiaire 2e bénéficiaire TOTAL Individuel 573 850 1 423 656 961 1 617 Travailleur étranger 578 - 578 598 - 598 Groupe médical 3 000 - 3 000 3 100 - 3 100 TOTAL, N 4 151 850 5 001 4 354 961 5 315 TOTAL, % 83,0 17,0 100,0 81,9 18,1 100,0 Source : AROPE, 2003. 4 Catégories socioprofessionnelles des premiers bénéficiaires (2001-2002) 2001 Catégories N 2002 % N % 13,9 Hauts responsables 221 38,3 91 Professions intellectuelles et scientifiques supérieures 67 11,6 55 8,4 Profession intermédiaire 63 10,9 246 37,5 Employés administratifs 46 8,0 50 7,6 Employés de service ou de commerce 13 2,3 17 2,6 Agriculteurs ou pêcheurs qualifiés 2 0,3 4 0,6 Artisans 29 5,0 34 5,2 Ouvriers industriels 21 3,6 23 3,5 Ouvriers non qualifiés 11 1,9 7 1,1 - - 2 0,3 Forces militaires Étudiants 9 1,6 9 1,4 Femmes au foyer 83 14,4 93 14,2 Non codés / inconnus TOTAL 12 2,1 25 3,8 577 100,0 656 100,0 Source : AROPE, 2003. 241 5 Recettes de l’assurance-maladie en dollars (2001-2002) Type de police Individuelle 2001 2002 N % N % 835 963 44,5 946 668 46,0 Travailleur étranger 59 550 3,2 61 172 3,0 Groupe médical 982 780 52,3 1 050 470 51,0 1 878 393 100,0 2 058 310 100,0 TOTAL Source : AROPE, 2003. 6 Dépenses de l’assurance-maladie en dollars (2001-2002) Dépenses 2002 N % N % Hôpitaux 78 606 701 91,4 949 602 65,4 Ambulatoires 7 393 471 8,6 162 688 11,2 Autres - - 339 323 23,4 TOTAL 86 000 172 100,0 1 451 613 100,0 Source : AROPE, 2003. 242 2001 XIII 2 STATISTIQUES DES ORGANISMES ASSUREURS MEDNET (2001-2002) Contexte Le groupe MedNet Liban a été fondé en 1991 par « Bankers assurance » et Libano-Suisse en collaboration avec « Munich Re » (le premier réassureur mondial). Lors de sa constitution, le groupe MedNet faisait partie de « Murex Holding » qui comprenait par ailleurs « Geme Liban » et « Murex immobilière ». MedNet est devenue la première compagnie au Liban pour la gestion des programmes de couvertures de santé. La mission de MedNet est de « donner aux services relatifs aux soins de santé une valeur supérieure par la gestion des différents programmes d’assurances santé administrés par une équipe dévouée à améliorer la santé physique et morale du public assuré ». Objectif Fournir des services administratifs aux tiers payants et aux fournisseurs de soins de santé. Méthode MedNet regroupe différentes boîtes d’assurances privées et de caisses mutuelles. Elle compte 7 bureaux régionaux couvrant les différentes régions libanaises et offre un large éventail de produits et de plans. Un département de statistiques est développé pour la saisie et l’analyse des données relatives aux adhérents et aux services rendus. Résultats MedNet regroupe 10 assurances privées et 10 caisses mutuelles qui siègent à Beyrouth et au Mont-Liban. 206 personnes travaillent à MedNet. 6,3% sont des médecins, 21,4% du personnel paramédical et 72,3% du personnel administratif. 1 263 établissements de santé constituent le réseau de fournisseurs du groupe. On compte 90 hôpitaux, 680 cabinets privés, 248 pharmacies, 95 laboratoires de biologie et 33 centres de radiologie. 171 228 personnes bénéficient des services du groupe. 49,6% sont des seconds bénéficiaires. Ce chiffre n’inclut pas le portfolio international, les accidents de travail et les responsabilités civiles des clients. Les adhérents sont des différentes régions du Liban avec 59,1% du MontLiban et 26,9% de Beyrouth. Parmi les caractéristiques des soins de santé couverts par MedNet en 2002, on observe : • Les soins hospitaliers chirurgicaux représentent 64,6% des séjours et 82,4% des dépenses relatifs à l’ensemble des séjours hospitaliers. • Les accouchements par césarienne représentent 33,6% des accouchements et 50,8% des dépenses relatifs à l’ensemble des accouchements. • Les consultations de médecine spécialisée représentent 82,6% des consultations et 86,1% des dépenses de l’ensemble des consultations. Les motifs d’hospitalisations pris en charge sont très variés. En 2002, les 5 premiers motifs sont : les troubles de l’appareil respiratoire (13,02%), les complications de grossesses et les accouchements (13,34%), les troubles de l’appareil digestif (11,6%), les troubles de l’appareil cardio-vasculaire (10,4%) et les tumeurs (11,42%). 243 12708 accidents ont été pris en charge en 2002, soit le double du chiffre de 2001 (6 800). Les deux types d’accidents les plus fréquents sont les accidents domestiques (62,2%) et les accidents de la voie publique (19,7%). En matière de mortalité hospitalière, 229 décès sont recensés durant la période 2001-2002, dont 61% sont des femmes. Les causes de décès sont principalement dues aux troubles cardio-vasculaires (36,7%) et aux tumeurs (36,2%). Le taux de mortalité pour 1 000 bénéficiaires hospitalisés est 5,6 en 2001 et 8,01 en 2002. Périodicité des données Les données sont mises à jour périodiquement. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les personnes couvertes et les services rendus par le groupe MedNet sur l’ensemble du territoire libanais. Références MedNet Liban, juin 2003. 1 Répartition géographique du regroupement MedNet (Juin 2003) Beyrouth Assurances privées Caisses mutuelles N 6 N 4 TOTAL N 10 % 50,0 Mont-Liban 4 6 10 50,0 TOTAL 10 10 20 100,0 N % Source : MedNet Liban, juin 2003. 2 Personnel du regroupement MedNet (Juin 2003) Personnel médical 13 6,3 Personnel paramédical 44 21,4 Personnel administratif 149 72,3 TOTAL 206 100,0 Source : MedNet Liban, juin 2003. 3 Établissements de santé en contrat avec MedNet (Juin 2003) N Hôpitaux 90 Cabinets privés 680 Centres médicaux Centres de soins dentaires Radiologie 33 Laboratoires biologiques 95 Pharmacies 248 Physiothérapies 99 Centres d’auditions 2 Médecines nucléaires TOTAL Source : MedNet Liban, juin 2003. 244 4 2 1,263 4 Répartition des adhérents de MedNet selon premier / second bénéficiaire (30 juin 2003) N % Premier bénéficiaire 86 317 50,4 Second bénéficiaire 84 911 49,6 171 228 100,0 TOTAL Source : MedNet Liban, juin 2003. 5 Répartition des bénéficiaires de MedNet par région (juin 2003) N % Mont-Liban 101 247 59,1 Beyrouth 45 992 26,9 Bekaa 10 239 6,0 Nord 8 305 4,9 Sud-Nabatié 5 445 3,2 171 228 100,0 TOTAL Source : MedNet Liban, juin 2003. 6 Caractéristiques des soins de santé couverts par MedNet (2001-2002) 2001 Total séjours hospitaliers 2002 % du nombre total % du montant total % du nombre total % du montant total 100,0 100,0 100,0 100,0 Séjours hospitaliers médicaux 36,6 17,6 35,4 17,6 Séjours hospitaliers chirurgicaux 63,4 82,4 64,6 82,4 100,0 Total accouchements 100,0 100,0 100,0 Accouchement par césarienne 31,4 48,2 33,6 50,8 Accouchement par voie basse 68,6 51,9 66,4 49,2 100,0 100,0 100,0 100,0 Consultations de spécialistes 79,6 80,6 82,6 84,1 Consultations de médecine générale 20,4 19,4 17,4 15,9 100,0 100,0 100,0 100,0 16,2 9,2 16,2 8,8 Total consultations ambulatoires Total examens paracliniques ambulatoires Radiologie Laboratoires 53,0 47,2 56,2 53,9 Autres 30,9 43,7 27,6 37,4 Source : MedNet Liban, juin 2003. 245 7 Motifs (%) des hospitalisations prises en charge (2001-2002) Cause de prise en charge 2001 2002 Troubles de l’appareil respiratoire 14,07 13,02 Complications de grossesse et accouchements 12,79 13,34 Troubles de l’appareil digestif 11,47 11,60 Troubles de l’appareil cardio-vasculaire 10,76 10,40 Tumeurs 10,02 11,42 Troubles de l’appareil génito-urinaire 9,61 9,69 Troubles du système nerveux et des organes sensoriels 6,68 6,18 Maladies infectieuses et parasitaires 6,54 5,40 Accidents et intoxications 5,15 5,15 Troubles de l’appareil musculo-squelettique et des tissus conjonctifs 4,93 4,49 Symptômes, signes et conditions de maladies 4,07 3,97 Troubles dermatologiques et des tissus subcutanés 1,40 1,49 Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques 1,26 1,27 Services de santé rendus pour des procédures spécifiques et de suivi 0,20 0,89 Troubles hématologiques 0,54 0,82 Troubles congénitaux 0,22 0,34 Certaines conditions de la période périnatale 0,21 0,26 Services de santé dans d’autres occasions 0,01 0,09 Troubles dépistés lors des examens divers 0,01 0,06 Troubles mentaux 0,05 0,05 Recours aux mesures prophylactiques ou d’isolement Greffes et transplantations - 0,02 0,01 0,01 Sujets dont la santé peut être menacée en raison d’antécédents personnels et familiaux - 0,01 Nouveau-nés affectés liés à l’accouchement - 0,01 Recours aux services de santé pour des motifs liés à la reproduction - - Soins d’urgence - - 100,00 99,98 TOTAL Source : MedNet Liban, juin 2003. 8 Causes des accidents pris en charge (2001-2002) 2001 % N % 7 0,1 21 0,2 Accidents de travail 315 4,6 352 2,8 Courant électrique 1 - 4 - Chutes d’objets 71 1,0 466 3,7 Feu, armes ou explosifs 5 0,1 2 - Accidents domestiques Objets coupants 4 808 70,7 7,909 62,2 Accidents sportifs 8 0,1 33 0,3 Accidents scolaires 47 0,7 109 0,9 Accidents dus à la guerre 42 0,6 76 0,6 Autres accidents 513 7,5 824 6,5 9 0,1 22 0,2 Morsures d’animaux Intoxications chimiques, irradiations Accidents de la voie publique 5 0,1 19 0,1 192 2,8 360 2,8 0,1 Homicides - - 8 Suicides - - 1 - Inconnus 777 11,4 2 502 19,7 TOTAL 6 800 100,00 12 708 100,0 Source : MedNet Liban, juin 2003. 246 2002 N 9 Mortalité hospitalière (2001-2002) 2001 Nombre de décès hospitaliers 2002 99 130 Mortalité hospitalière pour 1 000 bénéficiaires 0,57 0,75 Mortalité hospitalière pour 1 000 bénéficiaires hospitalisés 5,60 8,01 Source : MedNet Liban, juin 2003. 10 Causes de mortalité hospitalière (2001-2002) N % Troubles de l’appareil cardiovasculaire 84 36,7 Tumeurs 83 36,2 Troubles de l’appareil respiratoire 14 6,1 Troubles de l’appareil digestif 12 5,2 Maladies infectieuses et parasitaires 8 3,5 Accidents et intoxications 7 3,1 Troubles du système nerveux et des organes sensoriels 5 2,2 Troubles hématologiques 4 1,7 Troubles de l’appareil génito-urinaire 3 1,3 Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques 2 0,9 Symptômes, signes et conditions de maladies 2 0,9 Certaines conditions de la période périnatale 2 0,9 Complications de grossesse et de l’accouchement 1 0,4 Services de santé rendus pour des procédures spécifiques et de suivi 1 0,4 Troubles congénitaux TOTAL 1 0,4 229 100,0 Source : MedNet Liban, juin 2003. 11 Profil démographique des décédés hospitaliers (2001-2002) Hommes Femmes TOTAL N % N % N % > 1 an 2 2,2 3 2,1 5 2,2 1-17 ans 5 5,6 2 1,4 7 3,1 18-44 ans 7 7,9 9 6,4 16 7,0 45-64 ans 25 28,1 44 31,4 69 30,1 50,2 65-79 ans 40 44,9 75 53,6 115 ≥ 80 ans 10 11,2 7 5,0 17 7,4 TOTAL 89 100,0 140 100,0 229 100,0 Source : MedNet Liban, juin 2003. 247 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS XIV XIV 1 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS ORDRE DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES DU LIBAN (2003) Contexte La loi numéro 479 promulguée en décembre 2002 autorise la création de l’Ordre des infirmiers et infirmières du Liban. Cet Ordre, dont le siège est à Beyrouth, a pour but de regrouper tous les infirmiers et infirmières du Liban autorisés à exercer la profession infirmière par le MSP sur le territoire libanais. En février 2003, ont eu lieu les élections pour le premier conseil de l’Ordre. Ce dernier est formé de 12 membres dont 9 sont porteurs d’une licence universitaire et 3 d’une licence technique (BT ou TS). Objectif La mission de l’Ordre est professionnelle, orientée vers la santé, scientifique et de direction. Ses principaux objectifs sont : • Unifier la profession des infirmiers et infirmières, veiller sur leurs droits et intérêts, élever le niveau professionnel et veiller sur l’éthique. • Procurer des prestations de soins infirmiers de qualité. • Collaborer avec le MSP, les différentes administrations publiques, les institutions et les municipalités en matière de projets et de services infirmiers. • Participer dans la prise de décision de la politique sanitaire à travers le Conseil supérieur de la santé et autres comités et conseils nationaux. • Coordonner avec les Ordres professionnels et en particulier l’Ordre des médecins. • Créer une caisse mutuelle pour la vieillesse et l’handicap. • Établir la discipline professionnelle. Méthode Un formulaire préétabli a été diffusé par fax à l’ensemble des institutions concernées permettant ainsi une collecte des données par le biais des inscriptions à l’Ordre. La saisie des données se fera ultérieurement lors de la mise en place du système d’information au cours du développement. Résultats L’Ordre étant nouvellement créé, il n’existe actuellement pas des données disponibles. La création d’une base de données relative à la profession est en cours d’élaboration. Périodicité des données La périodicité des données dépendra du système d’information développé. Exhaustivité des données Les données couvriront l’ensemble des diplômés inscrits à l’Ordre. Références Ordre des infirmiers et infirmières – Revue « Association des infirmières diplômées de la Croix-Rouge Libanaise », n° 18, 2003, p. 19-28. 250 XIV 2 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS ORDRE DES MÉDECINS DENTISTES DU LIBAN ET DU LIBANNORD (2002) Contexte Les deux Ordres des médecins dentistes du Liban et du Liban-Nord furent créés en vertu de la loi 17/66 du 4 mars 1966 et de la loi du 27 juin 1940. Objectif Les deux Ordres assurent des fonctions à visée professionnelle, scientifique et administrative. Ils protègent la profession et maintiennent la discipline professionnelle. Ils étudient les projets de loi et la législation en relation avec la profession. Ils participent aux manifestations scientifiques. Finalement, ils établissent une couverture médicale et une caisse de retraite pour les adhérents. Méthode L’exercice de la profession de médecin dentiste au Liban nécessite une inscription au service des professions médicales du MSP et une inscription à l’un des deux Ordres des médecins dentistes. À l’Ordre des médecins dentistes du Liban, une base de données relative aux membres est établie, maintenue et mise à la disposition du public via le site Internet. À l’Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, les données sont archivées sous fichier Excel et sont communiquées à la demande. Résultats En 2002, 4 231 médecins dentistes sont inscrits aux deux ordres, dont 87,9% à l’Ordre du Liban. La distribution géographique par lieu de résidence montre que 43,7% proviennent du MontLiban, 24,9% de Beyrouth, 12,1% du Nord, 8,5% du Sud et Nabatieh et 5,6% de la Bekaa. À l’Ordre des médecins dentistes du Liban, 84,4% inscrits sont actifs. Sur le plan national, le ratio de médecins dentistes pour 10 000 habitants est 19. Le ratio est 24 à Beyrouth et 2 à Nabatieh. Le nombre d’habitants pour un médecin dentiste est de 538. Des 428 dentistes spécialistes, 82,7% sont spécialisés en médecine dentaire et 17,3% en chirurgie dentaire. Périodicité des données Les données de l’Ordre des médecins dentistes du Liban sont disponibles sur Internet et mises à jour annuellement. Les données de l’Ordre des médecins dentistes du Nord sont mises à jour régulièrement sous fichier Excel. Exhaustivité des données Les données reflètent les médecins dentistes inscrits aux deux Ordres. Références Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003. 251 1 Répartition des médecins dentistes en exercice inscrits aux deux Ordres par région (2002) Région Liban Nord N N N % vertical TOTAL Rapport / 10 000 habitants NB habitants / dentistes Beyrouth 1 053 - 1 053 24,9 24 418 Mont-Liban 1 847 - 1 847 43,7 11 889 Nord - 510 510 12,1 6 1 717 Bekaa 236 - 236 5,6 4 2 474 Sud 296 - 296 7,0 6 1 737 Nabatieh 64 - 64 1,5 2 4 698 Non spécifié 225 - 225 5,3 - - TOTAL, N 3 721 510 4 231 100,0 19 538 TOTAL, % 87,9 12,1 100,0 Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003. 2 Répartition des médecins dentistes inscrits à l’Ordre des médecins du Liban selon leur statut (2002) Région Beyrouth Enregistrés 1 053 En exercice 885 Décédés 2 Retraités 160 Ratifiés 6 5 Mont Liban 1 847 1 671 4 167 Bekaa 236 213 - 23 - Sud 296 258 1 37 - Nabatieh 64 59 - 5 - Non spécifié 225 55 115 7 48 TOTAL, N 3 721 3 141 122 399 59 TOTAL, % 100,0 84,4 3,3 10,7 1,6 Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. 3 Répartition des médecins dentistes par spécialité inscrits aux deux Ordres (2002) Liban Spécialité en médecine dentaire Dentisterie pédiatrique Nord TOTAL N % N % N % 321 82,7 33 82,5 354 82,7 30 7,7 1 2,5 31 7,2 Dentisterie restauratrice 14 3,6 1 2,5 15 3,5 Endodontie 20 5,2 2 5,0 22 5,1 Gnatologie 6 1,5 - - 6 1,5 Implantologie 8 2,1 - - 8 2,1 Orthodontie 126 32,5 21 52,5 147 34,3 Parodontie 53 13,7 5 12,5 58 13,6 Pathologie orale 8 2,1 - - 8 2,1 Prosthodontie 43 11,1 3 7,5 46 10,7 Radiologie orale et maxillo-faciale 2 0,5 - - 2 0,5 Autres 11 2,8 - - 11 2,8 67 17,3 7 17,5 74 17,3 35 0,1 7 0,2 42 0,1 Spécialité en chirurgie dentaire Chirurgie orale Chirurgie orale et maxillo-faciale TOTAL 32 0,1 - - 32 0,1 388 100,0 40 100,0 428 100,0 Source : Ordre des médecins dentistes du Liban – www.lda.org.lb, 2003. Ordre des médecins dentistes du Liban-Nord, 2003. 252 XIV 3 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS ORDRE DES MÉDECINS DU LIBAN ET DU LIBAN-NORD (2002) Contexte Les deux Ordres des médecins du Liban et du Liban-Nord furent créés en vertu de la loi issue le 7 décembre 1946 et revue le 9 avril 2001. Objectif Les objectifs des deux Ordres sont : • La protection de la profession médicale. • L’établissement des règles de discipline et leur contrôle. • La coordination avec les institutions de l’Etat et le MSP. • La définition du curriculum des écoles de médecine et la promotion de la formation continue. • La mise au point des systèmes de caisse de retraite, de couverture médicale pour les médecins et leurs familles. • La fixation des honoraires médicaux. Méthode Afin de pouvoir exercer au Liban, tout médecin doit s’inscrire à l’un des deux Ordres. L’inscription nécessite la constitution d’un dossier comprenant : l’identification du médecin, les diplômes de médecine générale et de spécialités, le certificat de réussite à l’examen du Colloquium, l’inscription au MSP, le diplôme du Baccalauréat… Le dossier est examiné par un comité désigné. Les données relatives aux médecins inscrits sont saisies dans une base de données à l’OML (Liban) et sur fichier Excel à l’OMN (Nord). Résultats En 2002, 10 006 médecins sont inscrits aux deux Ordres des Médecins, dont 89,1% à l’Ordre des médecins du Liban (OML) et 10,9% à l’Ordre des médecins du Liban-Nord (OMN). Sur le plan national, on compte 230 médecins pour 100 000 habitants. Ce ratio est élevé à Beyrouth (619) et faible à Nabatieh (98). Dans les années 90, le nombre de nouveaux inscrits a considérablement augmenté avec plus de 500 nouveaux inscrits par an. Depuis 2000, on observe un ralentissement du nombre des nouveaux médecins. Ils sont 322 en 2002. Les lieux d’obtention des diplômes de Médecine Générale (MG), obtenus avant la spécialisation sont : le Liban (35,1%), les pays de l’Europe de l’Est (27,5%), les pays de l’Europe de l’Ouest (14,4%) et les pays arabes (10,6%). Les lieux d’obtention des diplômes de médecine de spécialité sont principalement : l’Europe de l’Ouest (31,9%), l’Europe de l’Est (29,2%), le Liban (24,1%) et l’Amérique du Nord (9,6%). Les diplômes de spécialités regroupent 3 775 spécialités médicales (52,4%), 3 229 spécialités chirurgicales (44,8%) et 199 autres spécialités (2,8%). Un médecin peut obtenir un, deux, voire 3 diplômes de spécialités. Le ratio de spécialités médicales pour 100 000 habitants est 87. Il est 74 pour les spécialités chirurgicales. À l’échelle nationale, le ratio de spécialité est 165. Périodicité des données Les données de l’OMN sont issues sur demande. Les données de l’OML sont mises à jour annuellement. Elles sont disponibles sur le site Internet. 253 Exhaustivité des données Les chiffres reflètent les médecins inscrits à l’un des deux Ordres. Références Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 1 Répartition des médecins inscrits aux deux Ordres par région (2002) Région Liban Nord N N Beyrouth Mont Liban (Banlieue incluse) 2 725 3 997 Nord 162 1 093 TOTAL N % vertical Rapport / 100 000 hab. N hab. / 1 médecin 2 725 3 997 27,2 39,9 619 243 161 411 1 255 12,5 143 698 767 Bekaa 761 761 7,6 130 Sud 973 973 9,7 189 528 Nabatieh 295 295 2,9 98 1 019 100,0 230 435 TOTAL, N 8 913 1 093 10 006 TOTAL, % 89,1 10,9 100,0 Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 2 Évolution du nombre de médecins inscrits aux deux Ordres (1975-2002) Année OML OMN Nouveaux inscrits Total Inscrits Nouveaux inscrits Total inscrits 2002 8 913 279 1 093 43 10 006 322 2001 8 634 400 1 050 70 9 684 470 2000 8 234 415 980 28 9 214 443 1999 7 819 504 952 75 8 771 579 1998 7 315 543 877 71 8 192 614 1997 6 772 493 806 44 7 578 537 1996 6 279 580 762 74 7 041 654 1995 5 699 676 688 82 6 387 758 1994 5 023 500 606 41 5 629 541 1993 4 523 525 565 66 5 088 591 1992 3 998 622 499 58 4 497 680 1991 3 376 329 441 16 3 817 345 1990 3 047 190 425 34 3 472 224 1989 2 857 124 391 13 3 248 137 1988 2 733 179 378 17 3 111 196 1987 2 554 267 361 45 2 915 312 1986 2 287 233 316 29 2 603 262 1985 2 054 166 287 25 2 341 191 1984 1 888 110 262 13 2 150 123 1983 1 778 331 249 23 2 027 354 1982 1 447 179 226 19 1 673 198 1981 1 268 226 207 22 1 475 248 1980 1 042 218 185 23 1 227 241 1979 824 158 162 20 986 178 1978 666 104 142 24 808 128 1977 562 140 118 19 680 159 1976 422 - 99 2 521 2 1975 422 112 97 8 519 120 Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 254 TOTAL Total inscrits Nouveaux inscrits OML OMN OMN 02 OML 20 75 19 76 19 77 19 78 19 79 19 80 19 81 19 82 19 83 19 84 19 85 19 86 19 87 19 88 19 89 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 19 20 02 19 75 19 76 19 77 19 78 19 79 19 80 19 81 19 82 19 83 19 84 19 85 19 86 19 87 19 88 19 89 19 90 19 91 19 92 19 93 19 94 19 95 19 96 19 97 19 98 19 99 20 00 20 01 Nombre total d'inscrits aux deux Ordres depuis 1975 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Total Liban Nombre des nouveaux inscrits aux deux Ordres depuis 1975 800 700 600 500 400 300 200 100 0 Total Liban 255 3 Lieu de remise des diplômes de médecine générale (jusqu’en 2002) OML OMN TOTAL N % N % N % 3 489 39,1 25 2,3 3 514 35,1 Amérique du Nord 43 0,5 - - 43 0,4 Amérique Latine et du Sud 80 0,9 1 0,1 81 0,8 Pays arabes 1 042 11,7 14 1,3 1 056 10,6 Europe de l’Ouest 1 431 16,1 8 0,7 1 439 14,4 Europe de l’Est Liban 2 697 30,3 50 4,6 2 747 27,5 Afrique 43 0,5 - - 43 0,4 Asie 87 1,0 3 0,3 90 0,9 Australie 1 0,0 - - 1 0,0 Inconnu - - 992 90,8 992 9,9 TOTAL 8 913 100,0 1 093 100,0 10 006 100,0 Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 4 Lieu de remise des diplômes de médecine de spécialités (jusqu’en 2002) OML Liban OMN % N % N % 1 638 25,4 91 12,5 1 729 24,1 Amérique du Nord 683 10,6 4 0,5 687 9,6 Amérique latine et du Sud 46 0,7 5 0,7 51 0,7 Pays arabes 212 3,3 41 5,6 253 3,5 Europe de l’Ouest 2 208 34,2 83 11,4 2 291 31,9 Europe de l’Est 1 622 25,1 473 65,0 2 095 29,2 Afrique 12 0,2 - - 12 0,2 Asie 32 0,5 2 0,3 34 0,5 Australie 1 0,0 - - 1 0,0 Inconnu - - 29 4,0 29 0,4 TOTAL 6 454 100,0 728 100,0 7 182 100,0 Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 256 TOTAL N 5 Répartition des médecins par spécialité (2002) Population estimée à 4 357 255 Spécialités médicales Allergologie et immunologie Allergologie infantile Anatomo-pathologie Anatomo-pathologie et biologie médicale Anesthésie réanimation Cardiologie Cardiologie infantile Dermatologie Échographie Endocrinologie Endocrinologie pédiatrique Gastro-entéro-hépatologie Gastro-hépatologie pédiatrique Génétique pédiatrique Gériatrie Hémato-oncologie Hématologie Hématologie pédiatrique Homéopathie Infectiologie Infectiologie pédiatrique Maladies héréditaires Maladies tropicales Médecine de famille Médecine interne Médecine nucléaire Néonatologie Néphrologie Néphrologie infantile Neurologie Neurologie infantile Oncologie Onco-hématologie pédiatrique Oncologie pédiatrique Pédiatrie Pneumologie pédiatrique Pneumologie Psychiatrie Psychiatrie infantile Radiodiagnostic Radiodiagnostic et Radiothérapie Radiothérapie Réanimation Réanimation pédiatrique Rééducation physique et fonctionnelle Rhumatologie Urgences Spécialités chirurgicales Chirurgie Générale Chirurgie digestive Chirurgie cardiovasculaire Chirurgie maxillo-faciale Chirurgie pédiatrique Chirurgie plastique Chirurgie plastique et stomatologie Chirurgie tête et cou Chirurgie thoracique Chirurgie vasculaire Gynécologie / obstétrique Neurochirurgie Ophtalmologie ORL Orthopédie Stomatologie Urologie Autres spécialités Biologie médicale Biologie médicale et hématologie Médecine légale Médecine préventive Santé publique Médecine du travail TOTAL OML N 3 389 21 2 52 7 369 396 11 169 1 125 6 234 3 1 8 25 32 2 1 44 2 1 1 94 222 10 19 84 8 123 9 22 6 3 795 2 130 59 1 189 4 7 10 1 18 53 7 2 899 651 2 75 45 73 6 2 30 805 84 246 274 351 7 248 187 151 1 16 2 15 2 6 475 OMN N 386 2 5 34 55 26 15 35 7 1 7 23 11 13 93 19 7 20 10 3 330 78 1 5 4 8 97 13 35 31 32 26 12 8 3 1 728 N 3 775 23 2 57 7 403 451 11 195 1 140 6 269 3 1 8 32 32 2 1 45 2 1 1 101 245 10 19 95 8 136 9 22 6 3 888 2 149 66 1 209 4 7 10 1 18 63 10 3 229 729 2 75 1 50 77 6 2 8 30 902 97 281 305 383 7 274 199 159 1 19 2 16 2 7 203 TOTAL % vertical 52,4 0,3 0,0 0,8 0,1 5,6 6,3 0,2 2,7 0,0 1,9 0,1 3,7 0,0 0,0 0,1 0,4 0,4 0,0 0,0 0,6 0,0 0,0 0,0 1,4 3,4 0,1 0,3 1,3 0,1 1,9 0,1 0,3 0,1 0,0 12,3 0,0 2,1 0,9 0,0 2,9 0,1 0,1 0,1 0,0 0,2 0,9 0,1 44,8 10,1 0,0 1,0 0,0 0,7 1,1 0,1 0,0 0,1 0,4 12,5 1,3 3,9 4,2 5,3 0,1 3,8 2,8 2,2 0,0 0,3 0,0 0,2 0,0 100,0 méd./100 000 hab. 86,6 0,5 1,3 0,2 9,2 10,4 0,3 4,5 3,2 0,1 6,2 0,1 0,2 0,7 0,7 1,0 2,3 5,6 0,2 0,4 2,2 0,2 3,1 0,2 0,5 0,1 0,1 20,4 0,0 3,4 1,5 4,8 0,1 0,2 0,2 0,4 1,4 0,2 74,1 16,7 0,0 1,7 0,0 1,1 1,8 0,1 0,0 0,2 0,7 20,7 2,2 6,4 7,0 8,8 0,2 6,3 4,6 3,6 0,4 0,4 165,3 Source : Ordre des médecins du Liban – www.loponline.org, 2003. Ordre des médecins du Liban-Nord, 2003. 257 XIV 4 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS ORDRE DES PHARMACIENS DU LIBAN (2003) Contexte L’Ordre des pharmaciens au Liban fut créé en vertu de la loi du 7 novembre 1970. Il remplit des fonctions d’ordre professionnel, scientifique et administratif. Objectif Les objectifs de l’Ordre sont : • Unifier les membres de la profession. • Protéger la profession. • Maintenir la discipline professionnelle. • Participer à l’élaboration des textes législatifs et réglementaires relatifs à la profession. • Établir une caisse mutuelle de retraite. Méthode Tout pharmacien qui souhaite exercer au Liban doit préalablement obtenir une autorisation du MSP (Service des professions médicales et paramédicales) et s’inscrire à l’Ordre des pharmaciens. À l’Ordre, il est établi une base de données relative aux pharmaciens et aux pharmacies. Résultats En 2003, le nombre de pharmaciens diplômés inscrits à l’Ordre des pharmaciens au Liban est 3 702 dont 2 700 (72,9%) sont actifs. 44,4% des pharmaciens résident au Mont-Liban. 64,6% exercent en libéral contre 28,4% salariés. Ils sont répartis dans les secteurs d’activité suivants : • 71,8% dans les officines et pharmacies d’hôpitaux. • 10,3% dans les dépôts pharmaceutiques. • 9,6% dans l’enseignement et les bureaux scientifiques. • 4,2% dans le secteur public. • 2,5% dans les laboratoires de biologie médicale. • 1,5% dans l’industrie pharmaceutique. Le diplôme de pharmacie est principalement obtenu au Liban (61,5%). En 2003, 222 pharmaciens sont nouvellement inscrits à l’Ordre. En 2000, le nombre d’officines recensées par l’Ordre est 1 479. À l’échelle nationale, il existe 35 officines pour 100 000 habitants. Périodicité des données Mise à jour systématique à chaque inscription. Statistiques communiquées à la demande. Exhaustivité des données Les statistiques présentées reflètent les pharmaciens inscrits à l’Ordre des pharmaciens. Références Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. Brochure « Démographie pharmaceutique », 2000. 258 1 Répartition des pharmaciens inscrits selon l’activité (2003) N % Actifs 2 700 72,9 Inactifs 1 002 27,1 TOTAL 3 702 100,0 Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. 2 Répartition des pharmaciens actifs par région (2003) N % Beyrouth 677 25,1 Mont Liban 1 198 44,4 Nord 324 12,0 Bekaa 202 7,5 Sud 198 7,3 Nabatieh 101 3,7 TOTAL 2 700 100,0 Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. 3 Statut professionnel des pharmaciens actifs (2003) Salariés Propriétaires TOTAL, N TOTAL, % Officines 188 1 614 1 802 66,7 Dépôt pharmaceutique 187 91 278 10,3 Bureaux scientifiques 260 - 260 9,6 Pharmacies d’hôpitaux 138 - 138 5,1 Institutions publiques 113 - 113 4,2 Laboratoires d’analyse 31 37 68 2,5 Industrie pharmaceutique 39 2 41 1,5 TOTAL, N 956 1 744 2 700 100,0 TOTAL, % 35,4 64,6 100,0 Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. 4 Répartition des pharmaciens par lieu d’obtention du diplôme (2003) Liban N % 2 276 61,5 États-Unis 135 3,6 Europe de l’Ouest 297 8,0 Europe de l’Est 566 15,3 Pays arabes 369 10,0 Autres 59 1,6 TOTAL 3 702 100,0 Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. 259 5 Nombre des nouveaux inscrits à l’Ordre par année (1995-2003) N 2003 222 2002 183 2001 230 2000 226 1999 226 1998 207 1997 186 1996 230 1995 252 Source : Ordre des pharmaciens du Liban, 2003. 6 Répartition des pharmacies (2000) Beyrouth Mont Liban Structures professionnelles Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL 253 826 251 165 167 70 1 820 Officines 188 708 221 150 145 67 1 479 Pharmacies d’hôpitaux 23 39 21 11 16 3 113 Usines pharmaceutiques - 8 - 1 - - 9 Drogueries générales 8 14 6 2 5 - 35 Importateurs 34 57 3 1 1 - 96 Laboratoires de biologie médicale privés - - - - - - 56 Laboratoires de biologie médicale hospitaliers - - - - - - 32 12,7 47,9 14,9 10,1 9,8 4,5 100,0 44 45 26 27 29 23 35 Répartition et ratio des officines Officines, % Officines pour 100 000 habitants Source : Brochure « Démographie Pharmaceutique », 2000. 260 XIV 5 STATISTIQUES DES ORDRES PROFESSIONNELS ORDRE DES PHYSIOTHÉRAPEUTES DU LIBAN (2002) Contexte L’Ordre des physiothérapeutes du Liban a été créé par décret 3 695, le 23 mars 2000. Avant cette date, les physiothérapeutes étaient regroupés en un syndicat professionnel. Objectif L’Ordre des physiothérapeutes vise à : • Regrouper les physiothérapeutes. • Protéger les droits et intérêts de la profession. • Relever le niveau de la profession. • Maintenir la discipline et l’éthique de la profession. • Participer aux décisions gouvernementales. • Établir une caisse de retraite et de vieillesse aux membres. Méthode Tout physiothérapeute doit être inscrit à l’Ordre. Lors de l’inscription, le nouveau membre doit fournir les documents relatifs à son identité, les diplômes obtenus et l’autorisation d’exercice au Liban décernée par le MSP. Une base de données relatives aux membres est maintenue par l’Ordre. Résultats En 2002, on compte au Liban, 984 physiothérapeutes. 31,2% travaillent au Mont-Liban, 28,6% à Beyrouth, 12,3% au Nord, 7,5% au Sud et 3,6% dans la Bekaa. En 2002, le nombre de nouveaux inscrits était 83. Périodicité des données Les données sont mises à jour systématiquement lors de nouvelles inscriptions. Exhaustivité des données Les données couvrent l’ensemble des membres adhérents à l’Ordre. Références Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003. 261 1 Répartition des membres de l’Ordre par région d’exercice (2002) N % Beyrouth 281 28,6 Mont-Liban 307 31,2 Nord 121 12,3 Bekaa 35 3,6 Sud 74 7,5 Inconnu 166 16,9 LIBAN 984 100,0 Source : Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003. 2 Nombre des physiothérapeutes nouvellement inscrits à l’Ordre (1997-2002) N 2002 83 2001 108 2000 75 1999 81 1998 70 1997 67 Source : Ordre des physiothérapeutes au Liban, mars 2003. 262 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS XV XV 1 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES BIOLOGISTES (2003) Contexte Le Syndicat des biologistes du Liban a été fondé en 1975. Depuis sa création, il œuvre à faciliter le travail des biologistes. Il essaie de regrouper les laboratoires d’analyses médico-biologique privés. Il regroupe 210 personnes, dont la plupart sont diplômés de l’Europe de l’Est, spécialement de la Russie. Le syndicat est composé d’un comité élu, d’une commission scientifique et du LEQAS (Lebanese External Quality Assurance Scheme). Objectif Les objectifs du syndicat sont de : • Protéger la profession. • Défendre les droits et intérêts des biologistes. • Assurer une formation continue aux membres adhérents par le biais de congrès, conférences nationales, régionales et internationales. Méthode Tout biologiste propriétaire d’un laboratoire d’analyse biologique peut adhérer au Syndicat. À l’adhésion, les données élémentaires relatives aux laboratoires sont collectées. Celles-ci sont utilisées pour constituer un fichier national des laboratoires. Résultats En juillet 2003, le Liban compte 67 laboratoires d’hôpitaux et 119 laboratoires privés, soit un total de 186 laboratoires. De façon générale, il y a plus de laboratoires privés que de laboratoires d’hôpitaux, à l’exception de la Bekaa. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. Exhaustivité des données Les données couvrent l’ensemble des laboratoires privés adhérents au Syndicat. Références Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003. Syndicat des biologistes du Liban – www.sdbliban.org. 264 1 Répartition des laboratoires par région (juillet 2003) Région Laboratoires des hôpitaux Laboratoires privés TOTAL Beyrouth 20 33 53 Mont-Liban 35 23 58 Nord 9 18 27 Bekaa 9 7 16 Sud 9 18 27 TOTAL 82 99 181 Source : Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003. 2 Répartition (%) des laboratoires suivant la région (juillet 2003) Région Laboratoires des hôpitaux Laboratoires privés TOTAL Beyrouth 24,4 33,3 29,3 Mont-Liban 42,7 23,2 32,0 Nord 11,0 18,2 14,9 Bekaa 11,0 7,1 8,8 Sud 11,0 18,2 14,9 100,0 100,0 100,0 Laboratoires privés TOTAL TOTAL Source : Syndicat des Biologistes du Liban, juillet 2003 3 Répartition (%) des laboratoires par type d’institution (juillet 2003) Région Laboratoires des hôpitaux Beyrouth 37,7 62,3 100,0 Mont-Liban 60,3 39,7 100,0 Nord 33,3 66,7 100,0 Bekaa 56,3 43,8 100,0 Sud 33,3 66,7 100,0 TOTAL 45,3 54,7 100,0 Source : Syndicat des biologistes du Liban, juillet 2003. 265 XV 2 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES DEPÔTS DENTAIRES (2003) Contexte Fondé à Beyrouth en 1946 par le décret 4776, le Syndicat des dépôts dentaires regroupe toute personne ou compagnie faisant commerce d’équipements et de matériels dentaires au Liban. Objectif Les objectifs du Syndicat sont : • Regrouper les membres et renforcer la solidarité. • Protéger les intérêts de la profession. • Contribuer à l’évolution de la profession. • Représenter les membres auprès des instances officielles. • Interdire toute ingérence politique. Méthode Tout propriétaire de dépôt dentaire peut adhérer au Syndicat. Les statistiques du syndicat reposent sur la collecte de données lors de l’adhésion personnelle des membres au Syndicat. Il n’existe aucun système d’information pour la gestion des données et leur analyse. Résultats En 2003, le syndicat compte 13 centres adhérents parmi les 36 existants. Périodicité des données Les données sont mises à jour à chaque fois qu’il y a une nouvelle inscription au syndicat. Exhaustivité des données Les données se limitent aux membres inscrits au Syndicat. Références Syndicat des dépôts dentaires, 2003. 1 Nombre des dépôts adhérents au syndicat par rapport aux centres existants (2003) Centres existants Centres adhérents Beyrouth 4 7 Mont-Liban 18 4 Nord 3 1 Bekaa 5 1 Sud et Nabatieh 6 - LIBAN Pourcentage des adhérents / existants Source : Syndicat des dépôts dentaires, 2003. 266 36 13 100,0 36,1 XV 3 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES HÔPITAUX PRIVÉS (2003) Contexte Le Syndicat des hôpitaux privés du Liban a été créé le 15 novembre 1965 par le décret ministériel 523/1. Il est le représentant officiel des hôpitaux privés au Liban. Il est le négociateur envers les administrations publiques et privées, les organisations et les institutions du secteur de la santé. Le Syndicat est membre de plusieurs organisations, fédérations, comités et conseils. Objectif Le Syndicat des hôpitaux privés promeut des soins de qualité en : • Mettant à la disposition des hôpitaux privés des standards assurant la qualité, la disponibilité et l’accessibilité des services. • Assurant la coordination entre les différents partenaires. • Disséminant des informations pour les professionnels de santé et patients. Méthode Les données sont collectées directement auprès des hôpitaux privés à l’aide d’un questionnaire pré-établi. Un fichier relatif aux hôpitaux privés est maintenu par le Syndicat. Résultats Au Liban, 140 hôpitaux privés sont inscrits au syndicat. Ils mettent en fonction 9 805 lits. Sur le plan national, le ratio de lits privés pour 1 000 habitants est 2. Ce ratio est maximal à Beyrouth (6) et au Mont-Liban (4). En terme d’équipement médical avancé, les hôpitaux privés mettent en service 38 centres de dialyse, 30 services de cathétérisme cardio-vasculaire, 19 services de chirurgie à cœur ouvert, 25 centres de lithotripsie, 23 IRM… Périodicité des données Mise à jour continuelle. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent le secteur hospitalier privé déclaré au Syndicat des hôpitaux privés. Références Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003. Syndicat des hôpitaux privés du Liban – www.hospitals-synd.org.lb. 267 1 Nombre des hôpitaux privés inscrits au Syndicat (mai 2003) Hôpitaux, N Lits, N Beyrouth 23 2 755 6 Mont-Liban 49 2 713 4 Bekaa 22 1 304 2 Nord 23 1 454 2 Sud 23 1 579 3 140 9 805 2 TOTAL Ratio lits /1 000 hab. * Par rapport à la population estimée en 2002 Source : Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003. 2 Équipements en technologies médicales avancées dans les hôpitaux privés (mai 2003) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Cathétérisme 11 8 5 3 3 30 7 Chirurgie à cœur ouvert 7 5 3 2 2 19 4 Traitement au cobalt 3 3 1 1 - 8 2 Lithotripsie 6 7 6 4 2 25 6 Transplantation moelle épinière 3 - - - - 3 1 Greffe rénale 4 - - - - 4 1 Centre de dialyse 9 12 11 6 4 5 38 Centre de désintoxication - 1 - - - 1 - Centre des brûlés 1 2 1 - - 4 1 Fertilisation in vitro 4 3 - - 2 9 2 Centre d’ophtalmologie 1 7 1 - - 9 2 PET Scan - 1 - - - 1 - 11 3 3 3 3 23 5 I.R.M Source : Syndicat des hôpitaux privés du Liban, mai 2003. 268 TOTAL Ratio/1 000 000 hab. XV 4 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES IMPORTATEURS DE MÉDICAMENTS ET DROGUISTES (2000) Contexte Le Syndicat des importateurs de médicaments et droguistes a été fondé en vertu du décret 5 638 du 3 mars 1948. Objectif L’action du syndicat consiste à faire observer et évoluer les lois en vigueur, avec le souci constant d’assurer au consommateur libanais des médicaments de qualité à des prix contrôlés. Le syndicat vise à être l’interlocuteur des importateurs et des distributeurs de médicaments auprès des ministères, commissions parlementaires et associations professionnelles, concernés par l’enregistrement, la tarification, la classification et les lois relatives au médicament. Méthode Le Syndicat négocie pour le compte des importateurs et distributeurs les projets de lois et les réglementations concernant le médicament. L’activité interne du Syndicat s’articule autour de commissions de travail, d’un conseil d’administration et d’une assemblée générale. Le Syndicat ne possède pas de base de données relative au médicament. Il utilise les données du MSP et de l’Ordre des pharmaciens. Résultats En 2000, le Syndicat regroupe 27 importateurs localisés au Mont Liban et à Beyrouth. Les médicaments les plus importés sont les antibiotiques (18%), les anti-rhumatismaux (14%), les médicaments cardio-vasculaires (9%) et les vitamines et sels minéraux (6%). L’importation selon le nom générique est minime et ne représente que 2%. Au niveau local, les médicaments importés sont absorbés en majorité par le secteur privé (60%) et par la CNSS (20%). Au niveau international, la France (19%), la Grande-Bretagne (14%), l’Allemagne (13%) et la Suisse (13%) se partagent environ 60% du marché des médicaments importés au Liban. Par ailleurs les 355 fabricants pharmaceutiques étrangers enregistrés au Liban sont à 68% issus de ces 4 pays. Périodicité des données Un rapport annuel est émis afin de mettre les résultats des différentes activités du Syndicat à la disposition des membres et du public. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les produits enregistrés au MSP. Références « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 269 1 Nombre des importateurs de médicaments (2000) Importateur N % Mont-Liban 13 48,1 Beyrouth 14 5,9 TOTAL 27 100,0 Source : Article de la revue L’économie libanaise et des pays arabes, numéro spécial Le dossier des médicaments au Liban, novembre 2001. 2 Répartition des médicaments importés selon leur groupe (2000) Médicaments % Antibiotiques 18,0 Anti-rhumatismes 14,0 Cardio-vasculaires 9,0 Vitamines et sels minéraux 6,0 Stéroïdes 5,0 Anti-ulcéreux 4,0 Ophtalmologiques 3,0 Autres 41,0 TOTAL 100,0 Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 3 Part d’importation de produits pharmaceutiques selon le nom commercial / scientifique (2000) Importation Importation au nom commercial Importation au nom scientifique (générique) TOTAL % 98,0 2,0 100,0 Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 4 Répartition des produits pharmaceutiques importés selon les secteurs (2000) Secteurs % Privé 60,0 Caisse nationale de Sécurite sociale (CNSS) 20,0 Ministère de la Santé publique (MSP) 6,0 Ministère de la Défense nationale (MDN) 9,0 Mutuelle des fonctionnaires de l’État (MFE) TOTAL 5,0 100,0 Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 5 Part des pays étrangers dans le marché phamaceutique libanais (2000) Pays % France 19,0 Grande-Bretagne 14,0 Allemagne 13,0 Suisse 13,0 États-Unis 8,0 Autres 33,0 TOTAL 100,0 Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 270 6 Pays d’origine des fabricants pharmaceutiques étrangers enregistrés (2000) Pays N % France 100 28,2 Bretagne 61 17,2 Allemagne 46 13,0 Suisse 36 10,1 États-Unis 33 9,3 Italie 29 8,2 Espagne 21 5,9 Belgique 11 3,1 Danemark 9 2,5 Hollande 9 2,5 TOTAL 355 100,0 Source : « Le dossier des médicaments au Liban », revue L’économie libanaise et des pays arabes, novembre 2001. 271 XV 5 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES OPTICIENS (2003) Contexte Le syndicat des opticiens a été créé en 1951 par décret ministériel et régie par la loi 68/10. En 1993, l’École d’optique-optométrie de niveau technique est ouverte à Dekwaneh. Objectif Le Syndicat des opticiens du Liban vise à : • Promouvoir la profession. • Défendre les droits des membres. • Améliorer le niveau d’enseignement. Méthode Tout diplômé d’optique-optométrie peut adhérer au syndicat. À l’inscription, un formulaire préétabli est rempli par les nouveaux adhérents. Les données sont traitées manuellement. Résultats En juin 2003, 154 membres sont inscrits au Syndicat. 72,7% des diplômes sont obtenus à l’étranger dont 44,1% dans les pays de l’Europe de l’Ouest. Périodicité des données La mise à jour n’est pas régulière. Exhaustivité des données D’après le Syndicat, les données ne sont pas complètes par manque d’informatisation. Références Syndicat des opticiens du Liban, juin 2003. 272 1 Répartition des opticiens suivant le pays de remise du diplôme (Juin 2003) Moyen-Orient Liban Égypte N % 44 28,6 42 27,3 2 1,3 74 48,1 Allemagne 5 3,2 Angleterre 1 0,6 Belgique 18 11,7 Espagne 6 3,9 France 34 22,1 Grèce 2 1,3 Europe de l’Ouest Italie 8 5,2 14 9,1 Bulgarie 3 1,9 Russie 1 0,6 Tchécoslovaquie 2 1,3 Ukraine 4 2,6 Yougoslavie 4 2,6 11 7,1 USA 9 5,8 Canada 2 1,3 11 7,1 Inde 5 3,2 Japon 5 3,2 Thaïlande 1 0,6 154 100,0 Europe de l’Est États-Unis Extrême-Orient TOTAL Source : Syndicat des opticiens du Liban, juin 2003. 273 XV 6 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES ORTHOPROTHÉSISTES (2002) Contexte Le Syndicat des orthoprothésistes a été créé en 1995. Objectif Les objectifs du Syndicat sont : • Améliorer le statut légal de la profession. • Protéger les intérêts et droits des membres adhérents. • Organiser la formation continue. Méthode Tout orthoprothésiste peut adhérer au Syndicat. À l’inscription, le nouveau membre remplit un formulaire d’adhésion. Résultats En 2002, le Syndicat compte 62 membres inscrits. 79% de leur diplôme sont obtenus au Liban. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. Exhaustivité des données Les données concernent les membres du Syndicat inscrits jusqu’en 2002. Références Syndicat des orthoprothésistes, 2003. 1 Pays de remise du diplôme des différents membres du syndicat (jusqu’en 2002) Pays N % Liban 49 79,0 Europe de l’Ouest 10 16,1 Amérique du Nord 2 3,2 Amérique latine et du Sud 1 1,6 TOTAL 62 100,0 Source : Syndicat des orthoprothésistes, 2003. 274 XV 7 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES TECHNICIENS DE LABORATOIRE (2002) Contexte Le Syndicat des techniciens de laboratoire a été créé par le décret 1/21 du 11 février 1988. Objectif Le Syndicat vise à : • Protéger la profession. • Défendre les intérêts et droits des membres. • Développer des activités sociales. • Offrir des aides professionnelles et financières. Méthode Tout technicien de laboratoire peut s’inscrire au Syndicat. Lors de l’inscription, les nouveaux adhérents doivent remplir des formulaires d’adhésion. Actuellement, le Syndicat effectue en 2004 des visites sur terrain pour actualiser les données existantes relatives aux membres. Les données ne sont pas encore informatisées. Résultats En 2002, le Syndicat compte 682 techniciens de laboratoire. Selon les régions de résidence, la majorité se trouve au Mont-Liban (30,1%), au Nord (26,4%) et au Sud (23,9%). Périodicité des données Les données sont mises à jour tous les deux ans. Exhaustivité des données Les données ne concernent que les membres inscrits au Syndicat. Références Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003. 275 1 Répartition des techniciens de laboratoire adhérents au syndicat par lieu de résidence (2002) N % Beyrouth 94 13,8 Mont-Liban 205 30,1 Nord 180 26,4 Bekaa 40 5,9 Sud 163 23,9 LIBAN 682 100,0 Source : Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003. 2 Nombre des nouveaux inscrits par année d’adhésion N % 2002 143 21,0 2000 76 11,1 1998 84 12,3 1996 379 55,6 LIBAN 682 100,0 Source : Syndicat des techniciens de laboratoire, 2003. 276 XV 8 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES TECHNICIENS D’ÉLECTRO-RADIOLOGIE (2002) Contexte Le Syndicat a été créé par arrêté numéro 1/807 en date du 24/12/1970 sous le nom de Syndicat des techniciens de radiologie du Liban. Ce nom a été modifié par l’arrêté numéro 1/552 le 14/11/1994 pour devenir le Syndicat des techniciens d’électro-radiologie du Liban. Il regroupe les personnes travaillant dans les secteurs suivants : rayons X, IRM, échographie et scanner. Objectif Le syndicat des techniciens d’électro-radiologie vise à : • Rassembler les membres de la profession. • Élever le niveau professionnel. • Aider les jeunes dans le marché du travail. • Protéger les droits des techniciens. Méthode Tout technicien peut adhérer au Syndicat. Cependant, le Syndicat cherche activement les adhérents potentiels. Il collecte directement les données des hôpitaux lors de visites du terrain ou par courrier. Une base de données relative aux membres est établie au sein du Syndicat. Un bulletin d’information est édité mensuellement sur les dernières techniques et les activités du Syndicat. Résultats D’après les statistiques de 2002, le syndicat compte 368 membres. 39 sont inactifs (décès, émigration, arrêt de travail…). Entre 1996 et 2002, le nombre annuel de nouveaux adhérents est passé de 26 à 5 membres. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. Exhaustivité des données Les données du Syndicat couvrent l’ensemble des personnes inscrites. Références Syndicat des techniciens d’électro-radiologie, novembre 2003. 1 Nombre des nouveaux adhérents au Syndicat par année d’inscription (1996-2002) Année 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 N 5 8 8 11 9 24 26 Source : Syndicat des techniciens d’électro-radiologie, novembre 2003. 277 XV 9 STATISTIQUES DES SYNDICATS PROFESSIONNELS SYNDICAT DES TRAVAILLEURS SOCIAUX (2002) Contexte Le Syndicat des travailleurs sociaux a été fondé le 1er février 1997 par la décision ministérielle 41/1 et a paru dans le journal officiel du 20/02/97. Objectif Les objectifs du Syndicat sont : • La protection de la profession. • La défense des intérêts et des droits des membres. • L’éthique professionnelle. • L’élaboration de projets : techniques, sportifs, sociaux, éducatifs, coopératifs et mutuels. • La formation continue et l’organisation des séminaires, congrès et conférences libanaises, régionales et internationales. • L’échange d’expériences avec d’autres professionnels de santé et sociaux. • Participer dans l’élaboration de lois relatives à la profession. Méthode Tout diplômé en travail social peut adhérer au syndicat. À l’inscription, les nouveaux membres remplissent la demande d’adhésion. Les données sont informatisées sous document Word. Résultats En 2002, 94 travailleurs sociaux sont inscrits au Syndicat. 85,1% exercent à Beyrouth et au Mont-Liban. Périodicité des données Les données sont mises à jour à chaque inscription. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les membres inscrits au Syndicat. Références Syndicat des travailleurs sociaux, 2003. Syndicat des travailleurs sociaux – www.socialworkerslb.org. 278 1 Répartition par région de travail et année d’inscription au Syndicat (1997-2002) Année Beyrouth Mont-Liban Nord Sud Étranger TOTAL 2002 - 1 2 - - 3 2001 2 2 - - - 4 2000 7 1 - - - 8 1999 1 2 2 1 1 7 1998 15 9 - 1 1 26 1997 18 22 3 2 1 46 TOTAL, N 43 37 7 4 3 94 TOTAL, % 45,7 39,4 7,4 4,3 3,2 100,0 Source : Syndicat des travailleurs sociaux, 2003. 2 Répartition par région de résidence et année d’inscription au Syndicat (1997-2002) Année Beyrouth Mont-Liban Nord Sud Étranger TOTAL 2002 - 1 2 - - 3 2001 3 1 - - - 4 2000 1 7 - - - 8 1999 1 3 1 1 1 7 1998 14 10 - 1 1 26 1997 16 26 2 1 1 46 TOTAL, N 35 48 5 3 3 94 TOTAL,% 37,2 51,1 5,3 3,2 3,2 100,0 Source : Syndicat des travailleurs sociaux, 2003. 279 STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES XVI XVI 1 STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION LIBANAISE DES ASSISTANTS SOCIAUX (2004) Contexte L’association libanaise des assistants sociaux, créée en 1954, regroupe les diplômés en service social de l’USJ et de tout établissement d’enseignement supérieur. Objectif Les principaux objectifs de l’association sont : • Valoriser et promouvoir la profession d’assistant social. • Collaborer avec les ONG et les structures gouvernementales. • Promouvoir la formation continue. Méthode Tout diplômé en service social (ou équivalent) peut s’inscrire à l’association. L’association s’efforce d’organiser des séminaires de formation continue et d’assister les jeunes diplômés à trouver un emploi. L’association n’est pas informatisée et ne dispose pas de fichier relatif aux membres. Résultats En 2004, l’association compte environ 160 membres. Périodicité des données Données communiquées à la demande. Exhaustivité des données Données approximatives des diplômés inscrits à l’association, y compris les diplômés inactifs, émigrés, à la retraite ou décédés. Références Association libanaise des assistants sociaux, 2004. 282 XVI 2 a STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT DE FORMATION DES INFIRMIÈRES – CRL (2002) Contexte C’est en 1946 que la Croix-Rouge libanaise (CRL) a établi son Institut de formation d’infirmiers. Ultérieurement d’autres centres de formation furent ouverts et l’Association des diplômées fondée. Objectif Les objectifs de l’association sont de : • Regrouper les diplômés. • Promouvoir la profession. • Améliorer le niveau professionnel. Méthode Tout diplômé de l’Institut de formation des Infirmières de la CRL peut adhérer à l’association. L’association organise des activités sociales et encourage la formation à l’étranger. Elle édite la revue Les Infirmières de la Croix-Rouge Libanaise orientée vers la formation continue. Les données relatives aux membres sont issues de l’Institut de formation des infirmières. L’Institut regroupe 7 centres de formation répartis sur le territoire libanais. Jusqu’en 2000, il collaborait avec l’UL pour le diplôme de Licence en sciences infirmières. Depuis 2001, il assure uniquement des formations de BT et TS en sciences infirmières et BP d’aides-soignants. Résultats En 2002, l’association compte 1 452 diplômés. Pour l’année académique 2001-2002, 145 étudiants sont inscrits à l’institut dont 45 en BT et 114 en TS. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les données reflètent les diplômés de l’Institut de formation des infirmières de la CRL (non compris les aides-soignants). Références CRL – Institut de formation des infirmières, 2003. CRL – Revue Les Infirmières de la Croix-Rouge Libanaise, numéro 17, 2002. 283 1 Nombre des infirmières diplômées de l’Institut de formation de la CRL (2002) N Ain Wazein 34 Baabda 791 Saida 54 Spears 97 Tripoli 377 Zahlé-Karak 99 TOTAL 1 452 Source : CRL – Institut de formation des infirmières, 2003. 2 Nombre des étudiants inscrits à l’Institut de formation des infirmières de la CRL (2001-2002) Baccalauréat technique (BT) Technique supérieur (TS) TOTAL Baabda 6 81 87 Falougha 21 - 21 Saida 18 - 18 Tripoli - 33 33 TOTAL 45 114 159 Source : CRL – Institut de formation des infirmières, 2003. 284 XVI 2b STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT DES SCIENCES PARAMÉDICALES – N.-D. DU LIBAN (2002) Contexte En 1972, l’hôpital Notre-Dame du Liban a inauguré l’Institut des sciences paramédicales de Jounieh. L’Institut offre des formations en sciences infirmières, laboratoire, radiologie, physiothérapie, diététique, gestion hospitalière… Les diplômes délivrés sont de niveau BT et TS. Objectif L’association des infirmières de Notre-Dame du Liban a pour objectif de : • Regrouper les diplômés en sciences infirmières de l’Institut. • Assurer une présence active dans l’Ordre professionnel. • Améliorer le niveau professionnel. Méthode Tout diplômé de l’Institut des sciences paramédicales de Jounieh peut adhérer à l’association. L’institut utilise les enquêtes et la correspondance pour collecter les données relatives aux membres. Un journal propre à l’Association est édité. Résultats En 2002, l’association compte 331 adhérents. 68% sont originaires du Mont-Liban. Depuis 2000, une vingtaine de nouveaux membres adhèrent à l’association. Périodicité des données Les données sont mises à jour lors de l’inscription de nouveaux adhérents. Exhaustivité des données Les données reflètent le nombre des membres inscrits à l’association et diplômés de l’Institut des sciences paramédicales de l’Hôpital Notre-Dame du Liban. Références Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003. 285 1 Nombre des membres (2002) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh 2002, N 24 224 41 27 15 LIBAN 331 2002, % 7,3 67,7 12,4 8,2 4,5 100,0 Source : Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003. 2 Évolution du nombre des nouveaux inscrits (1993-2002) Beyrouth Mont-Liban Nord Békaa Sud Liban 2002 1 17 5 3 1 27 2001 1 16 5 1 3 26 2000 - 20 5 1 1 27 1999 2 13 3 - - 18 1998 1 12 4 - - 17 1997 1 15 1 1 - 18 1996 - 10 4 2 - 16 1995 - 5 1 3 - 9 1994 - 7 4 - - 11 1993 - 7 3 - 4 14 Source : Hôpital Notre-Dame du Liban – Institut des sciences paramédicales, 2003. 286 XVI 2c STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES – INSTITUT SUPÉRIEUR DES INFIRMIERS – MAKASSED (2002) Contexte Etablie en 1946, l’Institut supérieur des infirmières de Makassed offre des diplômes de soins infirmiers et de techniciens de laboratoires médicaux. Les diplômes délivrés sont de niveau BS (Bachelor of Science), BT (Baccalauréat technique) et BP (Brevet pratique). L’association des infirmiers diplômés de l’Institut a vu le jour en 1962. Objectifs Les objectifs de l’association sont : • Promouvoir la profession d’infirmiers dans la communauté. • Développer la formation initiale et continue. • Améliorer le niveau professionnel. • Soutenir les élèves de l’école. • Créer une garderie. Méthode Tout étudiant de l’Institut est automatiquement inscrit. L’association maintient un fichier relatif aux membres. Résultats En 2002, l’association compte 1 240 adhérents. Les diplômes de soins infirmiers sont principalement de niveau BT (34,4%), BP (26,5%) et BS (21,2%). Périodicité des données Les données sont mises à jour lors de l’inscription de nouveaux adhérents. Exhaustivité des données Les données reflètent les membres inscrits à l’association. Références www.makassed.com, 2003. 1 Répartition des diplômés en soins infirmiers de l’Institut de Makassed (2002) BS soins infirmiers (1989-2002) N % 263 21,2 BT soins infirmiers – ancien programme (1978-1982) 76 6,1 BT soins infirmiers – nouveau programme (1983-1999) 137 11,0 BP soins infirmiers (1965-2002) 329 26,5 TS soins infirmiers (1985-1988) 9 0,7 Diplôme technique de soins infirmiers (1950-1977) TOTAL 426 34,4 1 240 100,0 Source : www.makassed.com, 2003. 287 XVI 2d STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES FACULTÉ DES SCIENCES INFIRMIÈRES – USJ (2002) Contexte L’association des diplômés de l’Université Saint-Joseph (USJ) a été fondée par décret nº 10830 le 9 octobre 1962. C’est un organisme professionnel qui regroupe les infirmières de la Faculté des Sciences Infirmières en vue de transmettre à ses adhérents le dynamisme et l’émulation capables d’engendrer plus de cohésion et de créativité. Objectif L Association des infirmières diplômées de l’USJ vise à : • Établir entre les anciens de la Faculté des sciences infirmières un centre de relation amicale, professionnelle et scientifique. • Créer et administrer un fond de secours. • Unifier les efforts entre les infirmières pour relever le niveau éducatif et valoriser la profession infirmière. • Représenter les infirmières devant les instances officielles et les organisations nationales et internationales. Méthode L’association regroupe les diplômés de la Faculté des sciences infirmières de l’USJ. Lors de l’inscription, un formulaire préétabli relatif aux informations personnelles, professionnelles et éducatives est rempli et remis à l’association soit en mains propres, soit par courrier soit par e-mail (le formulaire étant disponible sur le site Web de l’association). L’association est informatisée. Résultats En mars 2003, l’association compte 911 adhérents. Leur répartition par lieu de travail est comme suit : 47,6% à Beyrouth, 26% au Mont Liban, 14,9% dans la Bekaa, 7,2% au SudNabatieh et 4,2% au Nord. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. L’Association met à la disposition de ses adhérents une revue quotidienne Journal de l’infirmière qui relate les différentes activités de l’Association. Exhaustivité des données Les données couvrent l’ensemble des infirmiers diplômés de l’USJ adhérents à l’Association. À signaler que ce nombre a augmenté considérablement en 2003, vu qu’un grand nombre de personnes y ont adhéré pour participer aux élections du président de l’Ordre. Références Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ, 2003. Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ – www.fsi.usj.edu.lb/anciens. 288 1 Répartition par région des infirmiers adhérents à l’Association de l’USJ (12/3/03) N % Beyrouth 434 47,6 Mont-Liban 237 26,0 Bekaa 136 14,9 Sud et Nabatieh 66 7,2 Nord 38 4,2 TOTAL 911 100,0 Source : Association des infirmiers et infirmières diplômés de l’USJ, 2003. 2 Nouveaux adhérents par année de promotion et région (1993-2002) Beyrouth / Mont-Liban Nord Bekaa Sud LIBAN 2002 28 8 9 3 48 2001 36 11 7 9 63 2000 38 10 11 7 66 1999 42 5 15 3 65 1998 42 - 20 3 65 1997 46 - 11 5 62 1996 31 - 8 3 42 1995 33 - 4 - 37 1994 32 - 2 - 34 1993 25 - 5 5 35 Source : Association des Infirmiers et Infirmières diplômés de l’USJ, 2003 289 XVI 2e STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES INFIRMIERS ET INFIRMIÈRES NURSES CHAPTER – ALUMNI ASSOCIATION OF AUB (2002) Contexte L’association de l’AUB est rattachée à l’Alumni AUB. Elle regroupe les professionnels qui ont suivi des études à l’École des sciences infirmières de l’AUB. Objectif Les objectifs de l’association sont : • Regrouper les diplômées de la Faculté des sciences infirmières de l’AUB. • Promouvoir les standards de la pratique infirmière. • Protéger les intérêts et droits professionnels des membres. • Améliorer la formation en sciences infirmières. Méthode Tout diplômé en sciences infirmières de l’AUB et tout infirmier diplômé d’autres instituts mais ayant suivi deux années consécutives d’études infirmières à l’AUB ou une formation supérieure d’au moins un an à l’AUB est systématiquement membre de l’association. Lors de l’adhésion, un formulaire relatif au profil personnel, professionnel et académique est rempli. Les données sont collectées, centralisées et saisies au niveau du système d’information de l’Association mère, l’AUB Alumni association. Résultats En 2002, le nombre de nouveaux membres est environ 150. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent approximativement les infirmiers récemment diplômés de l’AUB. Références Nurses Chapter of the Alumni Association of AUB, 2003. AUB – www.aub.edu.lb. 1 Nombre des nouveaux inscrits (1999-2002) LIBAN 2002 150 2001 150 2000 75 1999 100 Source : Nurses Chapter of the Alumni Association of AUB, 2003. 290 XVI 3 STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION LIBANAISE DES PSYCHOMOTRICIENS (2002) Contexte Le projet de la naissance du comité fondateur de l’Association libanaise des psychomotriciens s’est effectué en décembre 2000. La création de l’association a eu lieu le 14 septembre 2002 et est apparue dans le journal officiel en octobre 2002. Au Liban, l’Institut de psychomotricité de l’USJ est le seul qui délivre ce diplôme. Objectif L’Association libanaise des psychomotriciens (ALDP) est une association à but thérapeutique, rééducatif et social. Ses principaux objectifs sont : • Établir entre les professionnels groupés au sein de l’association une solidarité effective pour la défense de leurs intérêts. • Assurer et maintenir tous les contacts entre les universités, associations et institutions qui sont concernés par le travail rééducatif et thérapeutique. • Promouvoir la formation initiale et la recherche en psychomotricité. Méthode Tout psychomotricien peut adhérer à l’Association. Les données sont collectées à partir d’une fiche signalétique propre à chaque adhérent comportant les renseignements de base ainsi qu’un aperçu sur les différents employeurs (institutions, écoles) et l’éventuel exercice en libéral. Actuellement, l’informatisation du système est en cours. Résultats En 2002 le nombre total de psychomotriciens adhérant à l’association est de 33 avec une majorité de femmes (97%). Le nombre total de nouveaux licenciés en psychomotricité entre 2000 et 2002 est 19. L’année 2000 présente le taux le plus élevé de licenciés (42%). Ce taux diminue progressivement entre 2000 et 2002. Par ailleurs, 13 personnes ont obtenu leur maîtrise en science de l’éducation entre 1994 et 1999. 39% des diplômés ont une maîtrise en science de l’éducation et 61% ont une licence en psychomotricité. 9% des adhérents exercent en libéral, 33% en institutions et 39% dans les deux secteurs. 12% des adhérents sont inactifs. Parmi les diplômés, 45,5% exercent dans la région du Mont-Liban et 27,3% à Beyrouth. Périodicité des données Les données sont mises à jour mensuellement lors des réunions du comité exécutif de l’Association. Les informations sont diffusées en fonction du besoin, lors de l’assemblée générale de l’Association, en septembre de chaque année. Exhaustivité des données Les données concernent l’ensemble des psychomotriciens dans le pays, même ceux qui ne sont pas membres. Références Association des psychomotriciens, novembre 2003. USJ – Institut de psychomotricité, 2003. 291 1 Pourcentage de couverture médicale de la population par les tiers payants (2002) N % Hommes 1 3,0 Femmes 32 97,0 TOTAL 33 100,0 Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003. 2 Répartition des psychomotriciens diplômés par promotion Date d’obtention du diplôme Maîtrise en science de l’éducation Licence en psychomotricité TOTAL Juin 1994 6 - 6 1997 5 - 5 1998 1 - 1 1999 1 - 1 2000 - 8 8 2001 - 6 6 2002 - 5 5 13 19 32 - 1 1 N % À l’étranger 2 6,1 Libéral 3 9,1 N’exercent pas 4 12,1 Institution ou École 11 33,3 TOTAL USJ TOTAL France Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003. 3 Répartition des psychomotriciens par secteur de travail (2002) Mixte 13 39,4 LIBAN 33 100,0 Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003. 4 Répartition des psychomotriciens par lieu de travail (2002) N % Beyrouth 9 27,3 Mont-Liban 15 45,5 Nord 1 3,0 Bekaa 1 3,0 Sud 1 3,0 À l’étranger 2 6,1 N’exercent pas 4 12,1 LIBAN 33 100,0 Source : USJ – Institut de psychomotricité, 2003. 292 XVI 4 STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION DES SAGES-FEMMES – USJ (2002) Contexte L’Association des sages-femmes de l’USJ a été fondée en 1949. Elle regroupe l’ensemble des sages-femmes diplômées de l’École de sages-femmes de l’USJ. Depuis 1970, l’association est affiliée à la Confédération des sages-femmes francophones. En 1973, elle participe à la fondation de la Confédération internationale des sages-femmes. Objectif L’Association des sages-femmes diplômées de l’USJ vise à : • Resserrer les liens de confraternité entre les sages-femmes. • Relever le niveau de la profession • Promouvoir la formation continue et les progrès scientifiques. • Protéger les droits et intérêts des diplômées. • Défendre la profession contre l’exercice illégal. Méthode Toute sage-femme diplômée de l’USJ adhère à l’Association. Un fichier relatif aux adhérentes est entretenu à partir des archives disponibles, des contrats des diplômées et lors des formations continues. L’association édite un rapport annuel. Résultats Durant les 10 dernières années (1993-2002), le nombre des nouvelles diplômées de l’USJ est passé de 14 en 1993 à 2 en 2002. Le nombre total de diplômées durant cette période est 80 dont 32,5% au Mont-Liban, 30% à Beyrouth et 23,8% à l’étranger. Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. Exhaustivité des données Les données couvrent les personnes inscrites à l’association. Références USJ – École des sages-femmes, 2003. 293 1 Répartition des adhérents en fonction de l’année d’inscription et du lieu de travail Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Étranger Ne travaille pas LIBAN 2002 2 - - - - - - 2 2001 3 1 - - - 1 - 5 2000 3 2 - - - 4 1 10 1999 2 2 1 - - 3 - 8 1998 4 1 - - 1 - - 6 1997 1 3 - - - 1 - 5 1996 1 6 - - - 3 1 11 1995 4 3 - - - 4 - 11 1994 - 2 1 2 - 2 1 8 1993 4 6 - - - 1 3 14 TOTAL, N 24 26 2 2 1 19 6 80 TOTAL,% 30,0 32,5 2,5 2,5 1,3 23,8 7,5 100,0 Source : USJ – École des sages-femmes, 2003. 294 XVI 5 STATISTIQUES DES ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES ASSOCIATION LIBANAISE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE (1999-2003) Contexte L’association libanaise de l’industrie pharmaceutique fut fondée en 1971 et réactivée en 1994. Objectif Consolider l’industrie pharmaceutique libanaise et promouvoir ses produits dans le marché local et international. Méthode Toute industrie pharmaceutique peut adhérer à l’association qui est un terrain d’échange d’information et d’expérience. L’association n’est pas informatisée. Les données relatives à l’association sont collectées selon les besoins. Résultats En 2002, l’association libanaise compte 8 adhérents : • ALGORITHM SAL fondée en 1961 (sous le nom initial de Charles FROSST). Elle produit des médicaments à visée cardiologique, anti-infectieuse, du système nerveux central et de l’incontinence urinaire. Elle possède des licences de MSD, Eli Lilly, Recordati, Biogen et Menarini. • ALFA LABORATORIES SAL établie en 1973 et spécialisée dans la production de solutions diverses. • CHALHOUB PHARMACEUTICALS CHA-PHA SAL, établie en 1964. Elle a des licences de Marion Merrell Dow et de N.V. Organon. • MEDIPHAR LABORATORIES, fondée en 1973. Elle produit des médicaments analgésiques, anti-diabétiques, anti-infectieux, anti-néoplasiques, anti-allergiques, antiinflammatoires, psychothérapeutiques, sédatifs, cardio-vasculaires et des vitamines. • MEPHICO SAL (Middle East Pharmaceutical & Industrial COmpany), établie en 1956. Elle possède des licences de NOVARTIS AG (anciennement CIBA-GEIGY). • PHARMADEX SAL, établie en 1970. • PHARMALINE SAL, opérationnelle depuis 1987. Elle produit des médicaments cardio-vasculaires, anti-néoplasiques, anti-inflammatoires, gastro-intestinaux, dermatologiques, respiratoires et endocrinologiques. Elle possède une licence des laboratoires PIERRE FABRE. • SERUM PRODUCTS SAL, établie en 1973. Elle est spécialisée dans la production des solutions. D’après une étude réalisée par le MEC en 1999-2000, auprès des producteurs pharmaceutiques nationaux, l’industrie pharmaceutique nationale dispose de 5 pharmaciens Ph. D. et de 11 pharmaciens d’état. La production nationale regroupe 541 produits dont la majorité sont des médicaments à visée dermatologique (81), anti-infectieuse (80), neuro-psychiatrique (54), cardio-vasculaire (52), pneumologique (50) et gastro-entérologique (45). Périodicité des données Communication des données à la demande. 295 Exhaustivité des données Les données reflètent les informations déclarées par l’Association et les industries pharmaceutiques. Références Association libanaise de l’industrie pharmaceutique – Brochure, 2003. UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports based on a regional market study », juin 2000. CHAPHA – www.cph.com.lb. PHARMALINE – www.pharmaline.com.lb. 1 Industrie pharmaceutique libanaise (2003) Nom ALGORITHM SAL Création 1961 ALFA LABORATORIES SAL CHALHOUB PHARMACEUTICALS CHA-PHA SAL 1973 1964 MEDIPHAR LABORATORIES 1973 MEPHICO SAL PHARMADEX SAL PHARMALINE SAL 1956 1970 1987 SERUM PRODUCTS SAL 1973 Type de produits cardiologiques, anti-infectieux, du système nerveux central et de l’incontinence urinaire solutions diverses Marion Merrell Dow, N.V. Organon analgésiques, anti-diabétiques, anti-infectieux, anti-néoplasiques, anti-allergiques, anti-inflammatoires, psychothérapeutiques, sédatifs, cardio-vasculaires et des vitamines. NOVARTIS AG cardio-vasculaires, anti-néoplasiques, anti-inflammatiques, PIERRE FABRE. gastro-intestinaux, dermatologiques, respiratoires et endocrinologiques solutions Source : Association libanaise de l’industrie pharmaceutique – Brochure, 2003. 296 Licences étrangères MSD, Eli Lilly, Recordati, Biogen, Menarini. 2 Produits de l’industrie pharmaceutique nationale (1999-2000) Catégories thérapeutiques Produits, N Fabricants, N 1 Allergologie 11 4 2 Analgésiques 26 4 3 Anesthésiologie 1 1 4 Antibiotiques 80 5 5 Anti-inflammatoires 33 6 6 Anti-spasmodiques 5 1 7 Cardio-vasculaire 52 5 8 Dermatologie 81 5 9 Diagnostics 1 1 10 Endocrinologie 15 1 11 Gastro-entérologie 45 6 12 Gynécologie 6 2 13 Hématologie 4 3 14 Hémostase 2 2 15 Hépatologie 1 1 16 Immunologie - - 17 Métabolisme et nutrition 13 3 18 Neurologie et psychiatrie 54 5 19 Oncologie 7 3 20 Ophtalmologie 4 3 21 Otologie 2 2 22 Parasitologie 17 5 23 Pneumologie 50 6 24 Rhumatologie 11 3 25 Rhinologie 10 3 26 Stomatologie 6 4 27 Toxicologie 1 1 28 Urologie et néphrologie 3 2 29 Produits diététiques - - TOTAL 541 Source : UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports Based on a Regional Market Study », juin 2000. 3 Ressources humaines de l’industrie pharmaceutique nationale (1999-2000) Personnel Producteurs Ph. D. pharmaciens 3 2 Pharmaciens 7 4 Food Engineer 1 1 MS Biology 1 1 BS Chemists 6 2 BS Medical Lab 3 2 Biologist 3 2 Baccalauréat-II 2 1 Source : UNDP & MEC – « Promoting Pharmaceutical Exports Based on a Regional Market Study », juin 2000. 297 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES XVII XVII 1 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES AJIALOUNA (2001-2002) Contexte Ajialouna est une organisation non gouvernementale créée en 1995 pour renforcer le programme de santé scolaire dans les écoles publiques. Objectif Soutenir les efforts gouvernementaux dans le programme de santé scolaire pour les classes maternelles et primaires des établissements scolaires publics des villes de Beyrouth et Tripoli. Méthode Le programme de santé scolaire d’Ajialouna comprend : • Des consultations systématiques des élèves lors de la rentrée scolaire. • Des consultations à la demande dans les cliniques de l’association. À chaque rentrée scolaire, les élèves bénéficient d’une consultation médicale de dépistage. Si un problème de santé est détecté, l’élève est référé à la clinique ou chez un spécialiste. Les cliniques reçoivent les élèves tout au long de l’année. L’association prend en charge le coût financier du programme dans les écoles, les cliniques et les hôpitaux. Également des sessions d’éducation de la santé sont effectuées selon les besoins. Les données des consultations scolaires sont saisies et analysées. Les données médicales sont codées par regroupement de pathologie, appareil ou système. Résultats Durant l’année scolaire 2001-2002, l’association Ajialouna dispose de six centres médicaux, de deux cliniques pour soins dentaires et d’un département de soins ambulatoire. 42 écoles maternelles et primaires et 9 136 élèves ont bénéficié de ce programme. Le profil sociodémographique des élèves montre une majorité de filles (61,4%), âgés de 812 ans (57,7%) et de nationalité libanaise (82%). Les consultations médicales de dépistage à l’entrée scolaire 2001-2002 ont concerné 5 957 élèves et ont révélé 4 726 troubles médicaux, soit 79 troubles médicaux pour 100 élèves examinés. Les 5 premiers groupements de pathologies rencontrées sont : les troubles de l’appareil digestif (38,2% pour 100 élèves examinés), les troubles de la sphère ORL (10,9%), les maladies infectieuses (10%), les troubles de la vue (5,6%) et les troubles de l’appareil respiratoire (3,6%). Durant l’année scolaire 2001-2002, les cliniques ont pris en charge 2 989 états pathologiques. Les plus fréquents sont les troubles de l’appareil respiratoire (26,7%), les troubles de la vue (11,6%), les troubles de l’appareil digestif (10,5%), les maladies infectieuses (10,2%) et les troubles de la sphère ORL (9,7%). Dans l’ensemble, Ajialouna a procuré 7 930 services de santé dont 57,2% sont des consultations médicales au sein des cliniques Ajialouna. Les autres services sont des soins dentaires (18,4%), des orientations vers des consultations médicales spécialisées (8,2%), des admissions à l’hôpital (0,8%)… Depuis sa création, les services de l’association n’ont cessé d’augmenter pour passer de 480 en 1996 à 7 930 en 2002. 300 Périodicité des données Édition d’un rapport d’activité annuel. Exhaustivité des données Les statistiques présentes reflètent les écoliers bénéficiaires du programme de santé d’Ajialouna. Mais l’absence d’un codage médical approprié (CIM-10) limite l’analyse des données provenant de l’examen médical scolaire et sa comparaison aux autres données des divers programmes de santé scolaire. Références Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 1 Nombre des centres médicaux d’Ajialouna, des écoles et élèves bénéficiaires (2001-2002) Centres médicaux Beyrouth Tripoli TOTAL 4 2 6 2 2 Cliniques pour soins dentaires Département de soins ambulatoires 1 Écoles 30 12 42 5 943 3 193 9136 Elèves bénéficiaires 1 Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 2 Profil socio-démographique des écoliers bénéficiaires d’Ajialouna (2001-2002) N % 9 136 100,0 Garçon 3 529 38,6 Fille 5 607 61,4 9 136 100,0 4-7 ans 2 485 27,2 8-12 ans 5 272 57,7 13-17 ans 1 335 14,6 > 17 ans 19 0,2 Non précisé 25 0,3 Nationalité 9 136 100,0 Libanaise 7 490 82,0 Syrienne 579 6,3 Sexe Âge Palestinienne 95 1,0 Autres 972 10,6 9 136 100,0 Maternelle – Petite section 569 6,2 Maternelle – Grande section 822 9,0 Maternelle – 12ème 1 030 11,3 Éducation de Base 1 – 11ème 1 073 11,7 Éducation de Base 2 – 10ème 1 169 12,8 Éducation de Base 3 – 9ème 1 768 19,4 Éducation de Base 4 – 8ème 1 384 15,1 Éducation de Base 5 – 7ème 1 321 14,5 Niveau d’éducation Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 301 3 Troubles médicaux dépistés lors des consultations médicales systématiques (2001-2002) (Élèves examinés 5 957) N Troubles de l’appareil digestif 2 274 % élèves examinés 38,2 Troubles de la sphère ORL 651 10,9 Maladies infectieuses 596 10,0 Troubles ophtalmologiques 333 5,6 Troubles de l’appareil respiratoire 213 3,6 Troubles métaboliques 148 2,5 Troubles dermatologiques 128 2,1 Troubles du développement / état général 82 1,4 Troubles de l’appareil génital masculin 80 1,3 Troubles de l’appareil cardio-vasculaire 54 0,9 Troubles hématologiques 44 0,7 Avis et conseils médicaux 29 0,5 Troubles congénitaux 27 0,5 Accidents 19 0,3 Troubles de l’appareil musculo-squelettique 15 0,3 Troubles de l’appareil rénal 13 0,2 Troubles du système nerveux 12 0,2 Troubles psychiatriques / du comportement 8 0,1 4 726 79,3 Troubles médicaux dépistés Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 4 Troubles médicaux pris en charge dans les 6 cliniques d’Ajialouna (2001-2002) (Élèves pris en charge 6 651) N % Troubles de l’appareil respiratoire 799 26,7 Troubles ophtalmologiques 346 11,6 Troubles de l’appareil digestif 314 10,5 Maladies infectieuses 305 10,2 Troubles de la sphère ORL 291 9,7 Troubles dermatologiques 203 6,8 Troubles de l’appareil génital urinaire 135 4,5 Troubles du système nerveux 83 2,8 Accidents 78 2,6 Troubles de l’appareil musculo-squelettique 71 2,4 Troubles hématologiques 54 1,8 Troubles de l’appareil cardio-vasculaire 35 1,2 Troubles métaboliques 19 0,6 Troubles psychiatriques / du comportement 8 0,3 Troubles congénitaux Autres maladies Troubles diagnostiqués pris en charge Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 302 4 0,1 244 8,2 2 989 100,0 5 Répartition des services médicaux rendus et orientés par Ajialouna dans les écoles (2001-2002) (Ensemble des services 7 930) N % Consultations d’ophtalmologie 279 3,5 Consultations d’ORL 159 2,0 Consultations de cardiologie 19 0,2 Consultations de dermatologie 53 0,7 Consultations de médecin de famille 65 0,8 Consultations de neurologie 15 0,2 Consultations de pédiatrie 22 0,3 Autres consultations spécialisées 38 0,5 Consultations médicales spécialisées Hôpitaux Transfert aux urgences 4 0,1 Transfert pour chirurgie 53 0,7 387 4,9 Consultations et soins spécialisés Consultations pour surdité Consultations pour énurésie Soins dentaires Lunettes / Lentilles 76 1,0 1 462 18,4 169 2,1 Examens paracliniques Examens de laboratoire 511 6,4 Examens de radiologie 72 0,9 Autres examens paracliniques Consultations médicales dans les cliniques Ajialouna 12 0,2 4 534 57,2 Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 6 Consultations médicales rendues et orientées par Ajialouna (1996-2002) 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Consultations médicales dans les cliniques Ajialouna 366 678 728 3 046 3 200 2 859 2002 4 534 Consultations médicales orientées 114 230 339 800 143 2 303 3 396 • Consultations médicales spécialisées 50 100 136 376 390 491 650 • Hôpitaux 11 15 32 29 37 53 57 • Consultations pour surdité - - - - - 316 387 • Consultations pour énurésie - - - - - 220 76 • Soins dentaires - - - - 170 760 1 462 • Lunettes / Lentilles 12 31 41 139 131 163 169 • Examens paracliniques 41 84 130 256 415 300 595 480 908 1 067 3 846 4 343 5 162 7 930 TOTAL Consultations Source : Ajialouna – Rapport « School Health Program – Facts & Figures, 2001-2002 ». 303 XVII 2 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES AMEL (2001-2002) Contexte L’association Amel a vu le jour en 1979. C’est une ONG, reconnue d’utilité publique par décret présidentiel. Sur le plan national, Amel est membre fondateur du Collectif des ONG et travaille en collaboration avec les municipalités, le MSP et le MAS. Sur le plan international, Amel est membre du Conseil international des organisations volontaires (ICVA) et a le statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (Nations unies) depuis 2001. Objectif L’association Amel a pour objectif de contribuer de façon active et concrète au développement du Liban en : • Améliorant les conditions de vie et la situation économique des populations les plus défavorisées. • Renforçant la participation active des populations locales. • Favorisant la promotion des partenariats et la mise en place de réseaux. Méthode L’Association met à la disposition de la population défavorisée une série de services médicaux et de dispensaires. Elle participe aux programmes nationaux de vaccination et de santé scolaire. Les services de santé rendus par les dispensaires et les équipes médicales (de santé scolaire) sont quantifiés dans des rapports annuels. Au niveau central, les données sont informatisées. Résultats En 2001-2002, Amel compte 14 structures et 11 dispensaires et centres médicaux qui sont répartis sur l’ensemble du territoire libanais, avec une forte concentration dans la Bekaa (36,4%), au Sud (27,3%) et au Mont-Liban (27,3%). Le nombre total de bénéficiaires est passé de 20 605 en 2001 à 28 565 en 2002. Les services rendus pour des programmes nationaux de prévention sont passés de 9 429 en 2001 à 7 071 en 2002. Depuis sa création et jusqu’en 2001, l’Association a rendu au total 3 046 353 services dont 73,2% en soins de santé primaire. Périodicité des données Un rapport annuel est mis à jour au niveau central de l’Association. Exhaustivité des données Les données reflètent les activités des différents centres et dispensaires de l’Association. Références Association Amel, 2003. 304 1 Structures et services offerts par Amel (2001-2002) Structures Établissements Dispensaire / centre médical, n Dispensaire / centre médical,% Garderie Dépôt pharmaceutique Type de services offerts Programme de vaccination Service de PMI Consultation spécialisée Consultation de santé mentale Service de laboratoire Radiologie Échographie Service de rééducation Clinique dentaire Pharmacie Beyrouth Mont-Liban Bekaa Sud Nabatieh TOTAL 1 1 5 3 27,3% 1 - 4 4 36,4% - 3 3 27,3% - 1 1 9,1% - 14 11 100,0% 1 1 - 2 2 2 2 1 1 3 4 1 1 - 3 3 3 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 - 8 9 7 1 4 1 4 2 3 - 2 4 3 - 9 Source : Association Amel, 2003. 2 Bénéficiaires de l’Association Amel (2001-2002) 2001 Dispensaires Cliniques spécialisées Pharmacies Laboratoires Physiothérapie Cliniques dentaires Cliniques gynécologiques Échographie Santé mentale Radiologie TOTAL 2002 n 7 014 2 023 3 036 3 987 2 775 341 741 636 52 - % 34,0 9,8 14,7 19,3 13,5 1,7 3,6 3,1 0,3 - n 8 260 3 547 5 918 4 893 3 743 110 881 643 159 411 % 28,9 12,4 20,7 17,1 13,1 0,4 3,1 2,3 0,6 1,4 20 605 100,0 28 565 100,0 2001 7 813 727 889 9 429 2002 6 164 420 487 7 071 N 2 231 323 7 113 2 270 508 805 139 3 046 353 % 73,2 0,2 0,1 0,0 26,4 100,0 Source : Association Amel, 2003 3 Services rendus pour les programmes nationaux de prévention (2001-2002) Programme national de vaccination Délivrance de médicaments Programme de santé reproductive TOTAL Source : Association Amel, 2003. 4 Nombre de services rendus depuis la création de l’Association Amel (1980-2001) Soins de santé primaire Formation professionnelle Programme d’alphabétisation Programme de réhabilitation Défense civile TOTAL Source : Association Amel, 2003. 305 XVII 3 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ARC-EN-CIEL (2002) Contexte Arc-en-ciel est une association de réinsertion sociale, à but non lucratif, autorisée par le MIMAR sous le décret 162/AD, le 21 novembre 1985 et reconnue d’utilité publique le 18 novembre 1995. Objectif Répondre aux besoins et aux sollicitations des personnes en difficultés grâce à son travail, dans la communauté et dans ses centres de références. Méthode L’Association développe ses programmes et ses activités de manière à étendre son groupe cible à toute personne en difficulté (personnes handicapées, personnes en situation de détresse psychologique, jeunes, cas sociaux…). La stratégie d’action d’arc-en-ciel s’appuie en effet sur trois piliers essentiels : le travail communautaire, les centres de référence et le programme public. Arc-en-ciel fonctionne à travers trois divisions (Grand-Beyrouth, Nord et Bekaa) regroupant six implantations géographiques. Elle gère cinq programmes relatifs à la réhabilitation, la jeunesse, la santé, le développement agricole et la préservation des ressources naturelles et les prisons. Le programme « santé pour tous » intervient au niveau des soins médicaux (médecine générale et spécialisée, paramédical, aides techniques, médicaments, oxygénothérapie…) dans les centres de référence et à domicile. Une restructuration est en cours afin d’assurer notamment des programmes : d’hospitalisation à travers un petit centre hospitalier, d’hospitalisation à domicile et de santé mentale. Chaque demande de service effectuée dans les différents centres d’Arc-en-ciel est informatisée, ainsi que les renseignements concernant chaque bénéficiaire. Les services sont tous répertoriés selon une nomenclature prédéfinie. Le logiciel d’Arc-enciel permet, entre autres, le suivi des demandes de la production, de la livraison et l’édition de rapports de contrôle. Il permet aussi la répartition des charges couvertes par les différents tiers payants et la gestion comptable automatique des paiements. Le transfert des données entre les différents centres d’Arc-en-ciel se fait périodiquement par modem. Résultats Arc-en-ciel compte six centres : 3 dans le Grand-Beyrouth, 2 au Nord et 1 à la Bekaa. 42 personnes travaillent dans le programme de santé dans des groupes multidisciplinaires dont 36 de professions médicales et paramédicales. En 2002, le nombre total de bénéficiaires ayant profité des services de réhabilitation et des services de santé est respectivement 6 283 et 1 838. Le nombre total de services de réhabilitation et de santé est respectivement 310 094 et 21 623. Les 21 623 services se répartissent à 58% pour des soins de kinésithérapie et à 22,6% pour des soins dentaires. À noter que les services de pharmacie et d’oxygénothérapie ne sont offerts qu’à Grand Beyrouth. Périodicité des données Les données sont mises à jour régulièrement au centre de Jisr el Wati-Beyrouth. 306 Exhaustivité des données Les données couvrent l’ensemble des activités offertes par le programme de santé d’Arc-enciel dans ses divers centres. Références Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 1 Structure des centres d’Arc-en-ciel (2002) Région Grand-Beyrouth Nord Bekaa TOTAL N 3 2 1 6 % 50,0 33,3 16,7 100,0 Nord 2 2 1 2 2 9 Bekaa 1 1 1 2 5 TOTAL 11 13 2 7 1 8 42 Réhabilitation N % 4 524 72,0 1 100 17,5 659 10,5 6 283 100,0 N 1 287 165 386 1 838 Réhabilitation N % 229 470 74,0 46 514 15,0 34 110 11,0 310 094 100,0 N 15 720 4 757 1 146 21 623 % 72,7 22,0 5,3 100,0 Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 2 Personnel de santé (2002) Personnel Médecin Dentiste Infirmier Kinésithérapeute Pharmacien Administratif TOTAL Grand-Beyrouth 8 10 1 4 1 4 28 Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 3 Répartition des bénéficiaires (2002) Région Grand-Beyrouth Nord Bekaa TOTAL Santé % 70,0 9,0 21,0 100,0 Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 4 Répartition des services (2002) Régions Grand-Beyrouth Nord Bekaa TOTAL Santé Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 5 Services procurés par le programme de santé d’Arc-en-ciel (2002) Services Consultations médicales et paramédicales Soins infirmiers Kinésithérapie Soins dentaires Pharmacie Oxygénothérapie TOTAL Grand-Beyrouth 1 315 471 Nord 457 135 Bekaa 62 - TOTAL, N 1 834 606 TOTAL,% 8,5 2,8 7 584 1 480 4 833 37 15 720 3 913 252 4 757 1 084 1 146 12 581 1 732 4 833 37 21 623 58,2 8,0 22,4 0,2 100,0 Source : Arc-en-ciel – Rapport d’activité, 2002. 307 XVII 4 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES CARITAS (2001-2002) Contexte Caritas Liban est une ONG reconnue d’utilité publique par l’État libanais. Elle a été fondée en 1972. Elle appartient au réseau international de Caritas. Son activité est concentrée sur trois volets : la santé, le social et le développement socio-économique. Objectif Les objectifs du programme de santé concernent : • L’amélioration des accès aux services de soins de santé primaires aux individus et aux familles défavorisées. • La prévention et la promotion de la santé au niveau des collectivités défavorisées. Méthode Le programme santé de Caritas fonctionne à travers les centres médico-sociaux (Sin-el-Fil, Sarba, Rayfoun, Deir-Kamar, Dahr-el-Ain, Zahlé, Saida et Tyr) et les cliniques mobiles (Akkar, Bekaa-Gharby et Chouf). Les équipes des centres comportent un corps médical de médecins généralistes et de spécialité, une équipe paramédicale (infirmières, assistantes sociales, aides-soignants, assistantes dentaires) et un personnel administratif. Les services médicaux offerts comportent : • Des services curatifs dont les consultations médicales. • Des services de prévention dont la santé scolaire, l’éducation pour la santé, l’hygiène orale et dentaire et la santé maternelle et infantile. Les données du programme santé de Caritas sont directement informatisées et exploitées à la fin de chaque mois et à la fin de chaque projet. Résultats En 2002, Caritas compte 8 centres médico-sociaux et 3 cliniques mobiles. L’activité des centres médicaux a enregistré 76 348 services rendus durant une période de 12 mois (juillet 2001–juin 2002). Les services offerts concernent la distribution de produits pharmaceutiques (59%), les consultations médicales (23,2%) et les soins dentaires (10,3%). D’autre part, les cliniques mobiles ont pu effectuer 3 826 consultations sur terrain et délivrer 13 679 produits pharmaceutiques. Dans le domaine de la santé scolaire, 2 649 élèves ont pu être examinés et 2 256 troubles médicaux ont été dépistés. Les troubles médicaux les plus fréquents sont les troubles de la dentition et les caries dentaires (43,1%), l’obésité (14,7%), les troubles ORL (12,5%), les troubles cutanés dont la pédiculose (10,7%) et les troubles ophtalmologiques (9,4%). Périodicité des données Les statistiques sont communiquées sur demande mais un rapport annuel est publié à la fin de chaque année. De même, Caritas publie des revues trimestrielles dans trois langues (arabe, français et anglais). 308 Exhaustivité des données Les données reflètent les résultats d’activité du programme santé de Caritas incluant les 8 centres médico-sociaux et les 3 cliniques mobiles. Références Caritas, 2003. Revue « Caritas » n° 66 (septembre 2002) et n° 67 (décembre 2002). Caritas – www.Caritas.org.lb 1 Structures, services et activités de Caritas Beyrouth et banlieue MontLiban Nord Bekaa SudNabatieh N LIBAN 8 % Structures médicales (2002) Centres médicaux 1 3 1 1 2 Cliniques mobiles - 1 1 1 - 3 14 283 27 426 11 032 12 364 11 243 76 348 100,0% Consultations 2 844 6 620 2 528 2 628 3 110 17 730 23,2% Pharmacie 9 634 16 311 6 317 7 147 5 618 45 027 59,0% 14 86 72 150 38 360 0,5% - - - - 31 31 0,0% Services des centres médicaux (Juil. 01-Juil. 02) Échographie Mammographie Clinique dentaire 961 2 724 1 457 1 005 1 721 7 868 10,3% Vaccins 234 1 075 217 746 321 2 593 3,4% Injections 246 37 86 48 3 420 0,6% Pansements 10 22 105 34 5 176 0,2% Lavage d’oreilles 36 42 14 111 - 203 0,3% 0,1% Petite chirurgie - 3 38 - - 41 E.C.G. 21 106 37 116 39 319 0,4% T. glucose/ lab 264 350 106 376 310 1 406 1,8% Audiométrie 0,0% 19 - - - - 19 T. grossesse/ frottis - 24 55 3 47 129 0,2% T. épreuve d’effort - 26 - - - 26 0,0% Activité des cliniques médicales mobiles (Juillet 2001-Juillet 2002) Consultations - - 592 3 234 - 3 826 Médicaments - 2 938 4 667 6 074 - 13 679 Nombre d’élèves examinés 299 1 013 - 383 954 2 649 Maladies et anomalies dépistées 509 502 - 289 956 2 256 100%* Cardio-vasculaire dépistées (souffle cardiaque) 3 2 - - 14 19 0,8% Respiratoire (bronchite, asthme) 4 - - 2 16 22 1,0% Ophtalmologique (myopie, strabisme) 14 75 - 49 74 212 9,4% O.R.L (laryngite, amygdales, otite, audition…) 38 91 - 93 59 281 12,5% Dentition et caries dentaires Santé scolaire (2001-2002) 182 216 - 112 462 972 43,1% Dermatologie 4 3 - 4 15 26 1,2% Pédiculose 2 2 - - 211 215 9,5% Endocrinologie (glandes thyroïdes et lymphatiques) - 1 - - 5 6 0,3% Génital (ectopie testiculaire…) 4 2 - 10 - 16 0,7% Urinaire - 1 - 1 17 19 0,8% Gastro-intestinal 2 - - 10 47 59 2,6% Motricité (squelette et articulation) - - - 1 28 29 1,3% Psychique/ retard mental 3 - - - 1 4 0,2% Excès de poids/ obésité 253 71 - 3 5 332 14,7% Retard staturo-pondéral - 38 - 4 2 44 2,0% * Le pourcentage des troubles par rapport à l’ensemble des troubles dépistés Source : Caritas, 2003. 309 XVII 5 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES CHRONIC CARE CENTER (2002) Contexte Chronic Care Center (CCC) est une institution médico-sociale, à but non lucratif, spécialisée dans le traitement et le suivi des maladies chroniques de l’enfance : la thalassémie et le diabète insulino-dépendant. Elle est fondée en 1992 et inaugurée officiellement en juin 1994. Elle fonctionne en partenariat avec le MSP, MAS, OMS et UE. Elle est en relation avec les associations des parents et les clubs des jeunes thalassémiques et diabétiques. Les estimations nationales du CCC pour ces deux maladies sont : • 1 500 patients atteints de thalassémie (majeure). • Un Libanais sur 50 porteur du gène récessif de la thalassémie. • Un enfant sur 1 000 atteint de diabète insulino-dépendant. Objectif Assurer aux enfants touchés par la thalassémie et le diabète insulino-dépendant, une qualité de soins maximale et une assistance psycho-sociale régulière. Méthode L’activité du CCC comprend un volet curatif et un volet préventif. CCC dispose d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins spécialisés, infirmières éducatrices, assistances sociales, diététiciennes et psychologues. La prise en charge des enfants comprend : les consultations spécialisées d’endocrinologie, d’ophtalmologie, d’hématologie, les consultations de psychologie, les soins infirmiers, les soins dentaires, la fourniture de médicaments et matériel, les examens de laboratoire et banque de sang, les transfusions de sang et desféral, la surveillance thérapeutique, les conseils nutritionnels, l’éducation du patient, le service social, le soutien des parents … La participation du patient au coût global du traitement est presque symbolique (0-25% selon la situation économique de la famille). Les programmes de prévention sont exercés à travers des sessions de formation, des campagnes, des activités éducatrices et récréatives et des sessions de conscientisation publique. Résultats Jusqu’à 2002, le CCC a pris en charge 579 patients thalassémiques et 869 patients diabétiques. Les patients thalassémiques sont dans 50,3% des enfants de moins de 15 ans. 90,2% sont libanais dont 27,2% de la région du Nord. 73,7% sont régulièrement suivis par le centre. En 2002, ils ont bénéficié de 3 181 consultations médicales. Les patients diabétiques sont dans 93,9% des Libanais dont 30% du Sud-Nabatieh. 81,6% sont régulièrement suivis par le centre, dont 45,7% âgés de 15 ans ou moins. En 2002, ils ont bénéficié de 3 879 consultations médicales. Périodicité des données Édition d’un rapport d’activité annuel. Communication des statistiques à la demande. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les patients pris en charge par CCC. 310 Références Chronic Care Center – « The Chronic Care Center Report 2001 ». Chronic Care Center, 2003. 1 Effectif du personnel (2002) N 12 5 2 1 1 1 2 4 1 1 2 6 1 11 38 Médecin Endocrinologue Hématologue Ophtalmologue Dentiste Cardiologue Médecin de laboratoire Infirmière Pharmacien Psychologue Service social Technicien Prévention Service administratif TOTAL Source : Chronic Care Center, 2003. 2 Thalassémiques (jusqu’en 2002) Répartition par sexe Hommes Femmes Répartition par groupe d’âge 0-5 5-10 10-15 15-20 20-30 30-45 > 45 Inconnu Répartition par nationalité Libanais Palestiniens Syriens Irakiens Inconnus Répartition des patients libanais par région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Suivi des malades Suivis Perdus de vue Décédés Bénéficiaires par année Total patients Nouveaux patients Services réalisés par année Consultations médicales Transfusions sanguines Patients sous desféral, % 1993 312 1993 1994 362 50 1994 1 489 1995 416 54 1995 2 003 240 76% 1996 447 31 1996 2 875 809 72% 1997 489 42 1997 3 613 1 041 68% 1998 512 23 1998 3 512 1 150 67% 1999 531 19 1999 3 154 1 225 67% 2000 544 13 2000 3 037 1 396 63% N 579 313 266 579 48 109 134 102 115 47 7 17 579 522 31 16 5 5 522 72 62 142 98 148 579 427 131 21 2001 561 17 2001 3 084 % 100,0 54,1 45,9 100,0 8,3 18,8 23,1 17,6 19,9 8,1 1,2 2,9 100,0 90,2 5,4 2,8 0,9 0,9 100,0 13,8 11,9 27,2 18,8 28,4 100,0 73 22,6 3,6 2002 579 18 2002 3 181 Source : Chronic Care Center, 2003. 311 3 Diabétiques (jusqu’en 2002) Répartition par sexe des patients suivis Hommes Femmes Répartition par groupe d’âge des patients suivis 0-5 5-10 10-15 15-20 20-30 30-45 > 45 Inconnu Répartition par nationalité de l’ensemble des patients Libanais Egyptien Palestinien Syrien Irakien Jordanien Inconnu Répartition des patients libanais par région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh Inconnu Suivi des malades Suivis Perdus de vue / décédés Bénéficiaires par année 1993 Total patients 232 Nouveaux patients Services réalisés par année 1993 Consultations médicales Source : Chronic Care Center, 2003. 312 1994 315 83 1994 1 709 1995 414 99 1995 2 118 1996 500 86 1996 2 828 1997 562 62 1997 3 217 1998 607 45 1998 3 177 1999 670 63 1999 3 485 2000 733 63 2000 3 669 N 709 355 354 709 39 98 187 163 199 21 1 1 869 816 2 23 18 2 1 7 816 93 185 150 130 245 13 869 709 160 2001 798 65 2001 3 740 % 100,0 50,1 49,9 100,0 5,5 13,8 26,4 23,0 28,1 3,0 0,1 0,1 100,0 93,9 0,2 2,6 2,1 0,2 0,1 0,8 100,0 11,4 22,7 18,4 15,9 30, 1,6 100,0 81,6 18,4 2002 869 69 2002 3 879 XVII 6 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES COMITÉ D’AIDE POPULAIRE (2003) Contexte Le Comité d’aide populaire est une ONG fondée le 20 avril 1978 (décret présidentiel 7119). Il est reconnu d’utilité publique. Objectif Offrir des services médico-sociaux et organiser des programmes de développement pour la population. Méthode Le Comité participe à différents programmes de santé à travers un réseau de dispensaires et centres. Il offre des consultations médicales, des soins dentaires, des soins infirmiers, des examens de laboratoire et d’imagerie, de la physiothérapie… Il organise des formations techniques et informatiques, des sessions de formation aux premiers secours et à la défense civile. Il est partenaire dans différents programmes de santé nationaux : santé scolaire, vaccination, éradication de la poliomyélite, maladies chroniques, éducation pour la santé… D’autre part, il assure des services de dons de sang, de secourisme, de transport des malades et blessés et de défense civile. Résultats En 2003, le Comité dispense des services médicaux à travers 13 dispensaires et 5 centres médicaux répartis sur l’ensemble du territoire libanais. De janvier jusqu’en octobre 2003, le Comité a assuré 81 968 consultations, 2 317 interventions de la défense civile populaire et 4 807 services de vaccination et de santé scolaire. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les activités réalisées par le Comité. Références Comité d’aide populaire, 2003. 313 1 Structures (2003) Région Dispensaires Centres TOTAL Beyrouth 2 1 3 Mont-Liban 3 1 4 Nord 4 2 6 Bekaa 2 Sud et Nabatieh 2 1 3 TOTAL 13 5 18 2 Source : Comité d’aide populaire, 2003. 2 Actes et interventions médicaux (1er janvier – 30 octobre 2003) Actes Consultations (dispensaires et centres) N % 81 968 92,0 Programme de vaccination et de santé scolaire 4 807 5,4 Défense civile populaire 2 317 2,6 89 092 100,0 TOTAL Source : Comité d’aide populaire, 2003. 3 Actes et interventions médicaux au fil des années Année 89 092 2002 108 825 2001 105 599 2000 86 048 1990 184 467 1980 17 210 Source : Comité d’aide populaire, 2003. 314 N 2003 XVII 7 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES CROIX-ROUGE LIBANAISE (2001-2002) Contexte La Croix-Rouge libanaise (CRL) est une organisation nationale humanitaire. En 1946, elle fut reconnue par l’Etat comme une organisation à but non lucratif et comme une équipe auxiliaire au service médical de l’Armée libanaise. En 1947, la CRL adhère à la Croix Rouge Internationale et au mouvement du Croissant Rouge. Objectif La CRL assure l’aide aux victimes de désastres naturels et humains, répond aux urgences, assure des fonctions de banque de sang et allège les souffrances des plus vulnérables. Méthode La CRL exerce ses activités à travers un réseau de banque du sang, centres médicaux et cliniques mobiles. Les données des rapports d’activité des différents centres sont collectées, regroupées, informatisées et exploitées au niveau central. Des statistiques mensuelles sont distribuées aux centres. Résultats En 2002, la CRL met en fonction 9 banques du sang, 57 centres médicaux et 15 cliniques mobiles. Les banques du sang ont prélevé 15 714 unités de sang et délivré 15 096 unités. Les cinq premières causes de prescriptions d’unités de sang sont les opérations (29,7%), les anesthésies (20,8%), les thalassémies (15,3%), la chirurgie à cœur ouvert (11,1%) et le cancer (7,8%). Quant aux autres produits de sang, 3 413 unités de plasma et 1 226 unités de creyo précipité ont été délivrées. Les centres médicaux et cliniques mobiles ont enregistré 85 311 consultations médicales dont 30,7% pour des maladies cardio-vasculaires (y compris HTA), 23,2% de consultations de médecine générale, 20,5% de pédiatrie, 12% pour diabète et 7,3% de gynécologie (y compris le planning familial et le suivi prénatal). 80 130 actes de soins infirmiers et examens paracliniques sont réalisés dont 18 267 actes de vaccination, 1 957 pap smear, 878 échographies et 207 mammographies. Périodicité des données Les données sont mises à jour mensuellement et éditées sous forme de rapport. Exhaustivité des données Les données représentent l’ensemble des activités des centres de la CRL. Références CRL – Statistiques du département médico-social, 2003. CRL – Rapport des banques du sang, 2003. 315 316 Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud et Nabatieh TOTAL Structure de la Croix-Rouge Libanaise (2002) Banques du sang 2 3 1 1 2 9 - - Planning familial Soins dentaires 57 • Diabète • Troubles neurologiques - Hémoglucotest 397 627 20 Piqûres Vaccinations Physiothérapie TOTAL / région Source : CRL – Statistiques du Département médico-social, 2003. F 12 046 18 632 763 316 2 050 135 2 427 - 51 82 57 505 7 036 104 683 793 858 - 176 16 780 444 1 156 5 010 18 073 6 027 338 Pansement TOTAL / sexe 1 237 Prise de tension artérielle 96 - Ostéodensitométrie ECG - Mammographie 378 - Echographie Actes de Laboratoire - Pap Smear 3 093 513 • HTA Différents services 443 587 • Maladies cardio-vasculaires Consultations pour maladies chroniques - - Suivi prénatal 509 Gynécologie 825 Pédiatrie 2 934 Beyrouth Médecine générale Consultations H F 19 601 - 924 1 171 448 2 039 285 2 100 19 305 94 363 649 8 397 783 1 799 2 255 1 979 - 164 167 645 1 406 2 006 11 204 37 259 17 658 - 1 162 1 361 551 1 934 206 1 221 29 42 - 9 - 6 515 998 1 827 2 166 2 398 - - - - 1 551 2 203 11 143 H Mont-Liban Bilan des activités des centres médicaux de la CRL (2001) 2a Source : CRL – Statistiques du Département médico-social, 2003. 1 19 1 181 365 429 1 042 107 350 35 211 - 256 336 4 331 859 349 1 547 849 336 58 140 488 2 404 2 213 9 243 F 13 574 Nord 22 852 9 278 12 1 161 434 515 1 063 71 110 30 7 - 37 - 3 440 487 231 660 621 336 - - - 2 304 1 199 5 838 H H 417 816 829 1 295 228 264 232 492 2 980 2 155 18 429 - 3 273 822 680 2 589 244 318 307 210 - - 278 8 721 33 391 14 962 - 3 229 607 697 2 285 149 165 373 17 - - - 7 522 346 593 552 1 068 143 - - - 3 113 1 625 9 708 F 1 699 - 832 7 79 13 - - - - - - - 931 81 77 - 248 19 - - - 165 178 3 487 F 1 788 - 717 28 86 10 - - - 44 - 14 39 938 58 76 - 213 35 5 1 40 147 275 850 Nabatieh 768 H Cliniques mobiles 3 3 4 5 15 Bekaa 7 440 Centres médicaux 4 10 7 8 28 57 Sud F 43 157 - 7 277 4 203 1 725 9 170 529 123 745 86 - 76 459 24 393 1 137 1 871 2 284 2 275 67 671 492 991 4 312 4 664 18 764 78 860 35 703 - 7 655 3 874 1 676 7 100 453 64 459 4 - - - 21 285 1 175 1 383 1 716 1 762 93 - - - 4 568 3 721 14 418 H 9 751 12 469 108 595 37 14 004 7 352 3 684 16 900 1 300 5 318 1 106 907 176 766 2 266 53 816 3 358 5 594 7 708 7 469 666 1 338 1 048 3 436 11 693 193 922 85 327 32 14 666 6 680 3 856 13 632 975 1 938 891 70 - 46 - 42 786 3 144 4 624 5 681 6 540 591 - - - 12 210 F 54 779 LIBAN 42 541 H 22 220 193 922 69 28 670 14 032 7 540 30 532 2 275 7 256 1 997 977 176 812 2 266 96 602 6 502 10 218 13 389 14 009 1 257 1 338 1 048 3 436 23 903 % 0,1 29,7 14,5 7,8 31,6 2,4 7,5 2,1 1,0 0,2 0,8 2,3 100,0 6,7 10,5 13,8 14,4 1,3 1,4 1,1 3,5 24,6 22,8 100,0 LIBAN 97 320 N 317 - - Planning familial Soins dentaires 93 • Diabète • Troubles neurologiques Hémoglucotest 445 614 - Piqûres Vaccinations Physiothérapie TOTAL / région Source : CRL – Statistiques du département médico-sociale, 2003. F 10 739 - 546 747 234 1 912 85 2 477 - - 24 97 367 6 489 159 647 605 548 - 156 8 663 341 1 123 4 250 15 910 5 171 215 Pansement TOTAL / sexe 1 035 Prise de tension artérielle 28 - - Ostéodensitométrie ECG - Mammographie 292 - Échographie Actes de laboratoire - Pap Smear 2 629 468 • HTA Différents services 405 503 • Maladies cardio-vasculaires Consultations pour maladies chroniques - - Suivi prénatal 318 Gynécologie 755 Pédiatrie 2 542 Médecine générale Consultations H Beyrouth F - 1 270 662 425 1 497 151 2 186 94 106 91 183 675 7 340 382 1 733 1 916 2 808 13 205 162 775 1 185 2 270 35 517 16 728 18 789 - 1 326 877 522 1 533 100 1 193 12 - - 4 - 5 567 425 1 803 2 018 3 000 10 - - - 1 392 2 513 11 161 11 449 H Mont-Liban Bilan des activités des centres médicaux de la CRL (2002) 2b Nord F 14 340 26 1 277 410 514 1 396 97 765 35 125 45 202 170 5 062 657 548 1 463 864 344 100 81 501 2 210 2 510 9 278 24 265 9 925 2 1 239 447 606 1 271 58 252 28 3 - 41 - 3 947 342 371 730 591 343 - - - 2 117 1 484 5 978 H 397 1 017 919 1 592 200 384 369 546 2 125 2 120 18 350 - 2 749 1 169 591 2 938 48 391 358 191 21 - 225 8 681 32 589 14 239 - 2 697 697 809 2 228 15 185 378 - - - - 7 009 310 703 558 1 115 155 - - - 2 812 1 577 F 9 669 Bekaa 7 230 H 1 145 - 633 4 80 9 - - - - - - - 726 - 23 58 166 2 - - - 86 84 2 418 F 1 273 - 553 4 81 5 - - - 54 12 - 30 739 - 77 55 135 7 8 - 26 67 159 534 Nabatieh 419 H Sud F 30 796 - 2 795 3 600 1 201 7 612 413 101 472 132 14 205 490 17 035 856 1 643 1 774 1 689 - 635 610 958 2 398 3 198 13 761 53 668 22 872 - 2 568 3 341 1 247 5 868 385 13 258 6 - 146 - 13 832 716 1 195 1 364 1 327 - - - - 2 456 1 982 9 040 H LIBAN F 94 287 26 9 190 6 592 3 046 15 360 794 5 920 959 608 207 687 1 957 45 346 2 451 5 665 6 732 7 636 564 1 488 1 230 3 469 8 326 11 380 48 941 164 367 70 080 2 9 077 5 811 3 479 11 944 586 1 935 676 9 - 191 - 33 710 1 886 4 563 5 231 6 604 510 - - - 9 181 8 395 36 370 H LIBAN 164 367 28 18 267 12 403 6 525 27 304 1 380 7 855 1 635 617 207 878 1 957 79 056 4 337 10 228 11 963 14 240 1 074 1 488 1 230 3 469 17 507 19 775 85 311 N % 0,0 23,1 15,7 8,3 34,5 1,7 9,9 2,1 0,8 0,3 1,1 2,5 100,0 5,1 12,0 14,0 16,7 1,3 1,7 1, 4,1 20,5 23,2 100,0 318 3 840 5 427 4 034 1 131 813 527 15 772 Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL N 31,8 100,0 5 759 3 878 1 228 938 714 15 714 Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL TOTAL % 3 197 Beyrouth 1 006 719 258 721 164 3 413 Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh TOTAL Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003. 545 15,3 2 309 113 397 206 865 325 403 Thalassémie Plasma 20,8 3 140 128 101 238 806 1 198 669 Anesthésie 14,6 2 213 92 414 165 883 291 368 Thalassémie Beyrouth 29,7 4 479 155 79 309 814 1 999 1 123 Opération 20,5 3 097 88 84 161 804 1 185 775 Anesthésie Région Unité livrée (2002) 100,0 15 096 607 893 1 148 3 744 5 548 3 156 N, délivrées Unités de sang N, prélevées Région Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003. 4 4 819 116 58 327 820 2 065 1 433 Opération 15 141 472 773 1 001 3 905 5 170 3 820 N, délivrées Rapport des banques du sang de la CRL (2002) 3b Source : CRL – Rapport des banques du sang, 2003. TOTAL % N, prélevées Région Unités de sang Rapport des banques du sang de la CRL (2001) 3a 7,8 1 181 82 52 84 400 443 120 Cancer Causes de prescription 7,5 1 142 47 17 83 389 426 180 Cancer Causes de prescription 1 226 - 9 252 - 10 955 Creyo précipité 11,1 1 677 13 13 67 441 789 354 Cœur ouvert 12,1 1 833 23 15 88 628 636 443 Cœur ouvert 7,7 1 160 63 22 4 231 562 278 Hémopathie 7,1 1 074 76 18 7 220 389 364 Hémopathie 6,1 926 47 227 237 73 183 159 Dialyse 5,0 764 29 167 144 91 126 207 Dialyse 0,8 116 - - 2 30 48 36 Bl. Acc 0,9 132 1 - 6 30 49 46 Bl. Acc 0,7 108 6 2 1 84 1 14 Divers 0,4 67 - - 20 40 3 4 Divers XVII 8 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES DAR AL AMAL (2003) Contexte Dar al Amal est une organisation non gouvernementale créée en 1970 et reconnue d’utilité publique par le décret 9176 en date du 8/7/1974. Elle a été fondée par des assistantes sociales et par des religieuses franciscaines en réponse à un besoin lancé par des femmes et des filles exerçant la prostitution. Actuellement, Dar al Amal offre un programme de prévention pour des mineurs ayant des problèmes familiaux et sociaux. De même, elle offre un programme de réhabilitation et de réinsertion dans la société des femmes prisonnières au Liban ou des femmes ayant des problèmes de prostitution. Dar al Amal est gérée par un conseil d’administration et une équipe multidisciplinaire soutenue par des bénévoles. L’association coordonne des activités avec les secteurs publics et privés tant localement qu’internationalement pour la prévention auprès des enfants à problèmes et le renforcement du statut de la femme. Objectif Le but principal de Dar al Amal est de renforcer le statut de la femme au Liban à travers différentes actions : • Recevoir des femmes et des filles prostituées pour leur offrir une formation. • Aider à changer les habitudes de vie des femmes prostituées. • Recevoir des enfants vivant dans des conditions sociales et familiales difficiles afin de prévenir la délinquance. Méthode Lors d’une nouvelle prise en charge, un dossier est ouvert au nom de la personne. Chaque centre recèle ses propres informations indépendamment des autres centres. Il n’existe aucun système informatique pour analyser et regrouper les informations des différents centres. Résultats Les services de Dar al Amal sont offerts par trois centres. Au total, depuis sa création jusqu’à septembre 2003, l’Association a rendu service à 698 bénéficiaires dont 23% de mineures et 77% de majeures. Le centre de Baabda enregistre 69,5% des bénéficiaires, le centre de Nabaa 18,6% et le centre de Sin el Fil 11,9%. Les mineures sont essentiellement prises en charge par le centre de Nabaa (80,7%). Périodicité des données Les statistiques sont éditées à la demande. Exhaustivité des données Les chiffres représentent l’ensemble des cas pris en charge par Dar al Amal. Références Dar al Amal, septembre 2003. Dar al Amal – Brochures, 2003. 319 1 Bénéficiaires des activités des trois centres (2002-2003) Centres Mineures Majeures TOTAL Nabaa 130 - 130 Sin el Fil 11 72 83 Baabda 20 465 485 TOTAL, N 161 537 698 TOTAL, % 23,1 76,9 100,0 Majeures TOTAL Source : Dar al Amal, septembre 2003. 2 Pourcentage vertical des bénéficiaires par centre (2002-2003) Centres Nabaa 80,7 - 18,6 Sin el Fil 6,8 13,4 11,9 Baabda 12,4 86,6 69,5 TOTAL 100,0 100,0 100,0 Source : Dar al Amal, septembre 2003. 320 Mineures XVII 9 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES FONDATION HARIRI (2001-2002) Contexte La Direction de santé et des services sociaux de la Fondation Hariri a été fondée en 2000. Elle joue un rôle actif dans la dispensation des soins et des services sociaux. Objectif Assurer des services de santé de haute qualité, des soins continus et globaux tant curatifs que préventifs et au moindre coût à la population. Méthode La Direction de santé et des services sociaux dispose : • D’un réseau de 8 centres médicaux (8 en 2002). • D’un service dentaire formé de plus de 30 dentistes. • D’une équipe médicale formée d’au moins 150 professionnels de santé. • D’un service de laboratoire. • D’un département informatique. La Fondation possède un système d’information médicale informatisé avancé. Tout patient bénéficiaire est muni d’une carte de santé de type magnétique et d’un « mot de passe » qui permettent aux professionnels d’accéder rapidement au dossier médical informatisé propre au patient. Ce dossier est constitué lors de la première consultation. Il comprend les données démographiques, les antécédents médicaux et familiaux, les informations sur les habitudes et style de vie et les données relatives aux différents services médicaux rendus. Résultats En 2002, les services de santé dispensés à la population comprennent : • 15 119 consultations médicales assurées à travers les 8 centres médicaux localisés à Beyrouth (6), au Mont-Liban (1) et au Sud (1). Les 3 spécialités les plus demandées sont l’ophtalmologie (16,5%), la gynéco-obstétrique (14,4%) et l’ORL (10,8%). • 15 171 vaccins administrés. • 16 417 soins dentaires réalisés. Le nombre total de bénéficiaires est 50 580 dont 61,2% sont de nouveaux patients. Périodicité des données Les statistiques sont issues automatiquement grâce au système informatique développé, qui relie les différents centres de la Fondation. Des tableaux de bord sont élaborés à chaque service rendu. Exhaustivité des données Les données reflètent l’activité des centres médicaux de la Direction de santé et services sociaux de la Fondation Hariri. Références Fondation Hariri, 2003. Fondation Hariri – www.Haririmed.org. 321 1 Consultations médicales (2001-2002) Consultations Cardiologie 2001 2002 Beyrouth MontLiban Sud LIBAN N LIBAN % Beyrouth MontLiban Sud LIBAN N LIBAN % 1 062 166 128 1 356 7,6% 934 104 101 1 139 7,1% Cardiologie pédiatrique 31 - - 31 0,2% 52 - - 52 0,3% Chirurgie générale 445 171 111 727 4,1% 434 177 99 710 4,4% Chirurgie pédiatrique 123 9 4 136 0,8% 124 7 1 132 0,8% Chirurgie plastique 114 11 - 125 0,7% 114 5 - 119 0,7% Chirurgie vasculaire 166 19 - 185 1,0% 139 21 1 161 1,0% Dermatologie 1 002 226 221 1 449 8,1% 964 181 202 1 347 8,4% Diététique 729 145 7 881 4,9% 612 111 12 735 4,6% Endocrinologie 484 63 55 602 3,4% 484 59 72 615 3,8% Gastroentérologie 350 89 28 467 2,6% 385 54 23 462 2,9% Gynéco-obstétrique 1 530 636 290 2 456 13,8% 1 470 525 323 2 318 14,4% Hémato-oncologie pédiatrique 99 - - 99 0,6% 102 - - 102 0,6% Hématologie-oncologie 15 - - 15 0,1% 11 - - 11 0,1% Maladies Infectieuses 36 3 - 39 0,2% 85 - - 85 0,5% Néphrologie 132 13 30 175 1,0% 105 17 22 144 0,9% 5 - 1 6 0,0% 2 1 1 4 0,0% Néphrologie pédiatrique Neurochirurgie 44 3 3 50 0,3% 60 6 - 66 0,4% Neurologie 321 58 5 384 2,2% 400 59 20 479 3,0% Neurologie pédiatrique 70 7 1 78 0,4% 63 11 - 74 0,5% Ophtalmologie 2 742 346 614 3 702 20,7% 1 986 217 445 2 648 16,5% ORL 1 309 315 250 1 874 10,5% 1 294 214 228 1 736 10,8% Orthopédie 1 274 251 177 1 702 9,5% 1 237 164 152 1 553 9,7% Pneumologie 164 41 27 232 1,3% 170 34 18 222 1,4% Psychothérapie 98 4 - 102 0,6% 164 24 - 188 1,2% Rhumatologie 319 54 3 376 2,1% 276 43 7 326 2,0% Urologie 463 70 72 605 3,4% 551 56 55 662 4,1% TOTAL 13 127 2 700 2 027 17 854 100% 12 218 2 090 1 782 16 090 100,0% Source : Fondation Hariri, 2003 2 Vaccins administrés (2001-2002) Mois 2001 Beyrouth MontLiban 2002 Sud LIBAN N LIBAN % Beyrouth MontLiban Nord Sud LIBAN N LIBAN % Janvier 1 749 275 - - 2 024 11,3% 849 346 - 73 1 268 8,4% Février 968 275 - 23 1 266 7,1% 691 276 - 62 1 029 6,8% Mars 1 305 405 - 20 1 730 9,7% 866 354 45 86 1 351 8,9% Avril 1 450 428 - 37 1 915 10,7% 974 363 50 115 1 502 9,9% Mai 1 077 436 - 37 1 550 8,7% 825 365 83 149 1 422 9,4% Juin 929 387 - 48 1 364 7,6% 689 336 80 124 1 229 8,1% Juillet 864 330 - 56 1 250 7,0% 801 339 80 111 1 331 8,8% Août 772 357 - 61 1 190 6,7% 688 350 69 95 1 202 7,9% Septembre 1 089 440 - 104 1 633 9,1% 1 009 393 63 159 1 624 10,7% Octobre 1 124 447 - 73 1 644 9,2% 904 424 49 134 1 511 10,0% 836 300 - 40 1 176 6,6% 642 195 48 107 992 6,5% 1 148 6,4% 710 4,7% Novembre Décembre TOTAL Source : Fondation Hariri, 2003. 322 Nord 765 314 - 69 12 928 4 394 - 568 17 890 100,0% 428 167 35 80 9 366 3 908 602 1 295 15 171 100,0% 3 Consultations pour soins dentaires (2001-2002) Mois 2001 Beyrouth MontLiban 2002 Nord Sud LIBAN N LIBAN % Beyrouth MontLiban Nord Sud LIBAN N LIBAN % Janvier 1 544 432 - - 1 976 10,3% 1 117 283 - 213 1 613 9,8% Février 1 307 401 - - 1 708 8,9% 955 230 13 208 1 406 8,6% Mars 1 142 368 - - 1 510 7,8% 952 168 25 240 1 385 8,4% Avril 1 053 317 - - 1 370 7,1% 1 066 222 15 284 1 587 9,7% Mai 1 183 357 - 146 1 686 8,8% 969 309 32 264 1 574 9,6% Juin 1 031 340 - 185 1 556 8,1% 878 185 41 251 1 355 8,3% Juillet 1 170 371 - 191 1 732 9,0% 876 300 41 180 1 397 8,5% Août 1 232 413 - 187 1 832 9,5% 892 214 33 258 1 397 8,5% Septembre 1 188 359 - 219 1 766 9,2% 948 286 39 317 1 590 9,7% Octobre 1 308 344 - 199 1 851 9,6% 851 270 15 259 1 395 8,5% Novembre 965 259 - 157 1 381 7,2% 477 116 3 138 734 4,5% Décembre 628 165 - 94 887 4,6% 502 202 65 215 984 6,0% 13 751 4 126 10 483 2 785 TOTAL 1 378 19 255 100,0% 322 2 827 16 417 100,0% Source : Fondation Hariri, 2003. 4 Nouveaux bénéficiaires (2001-2002) Mois 2001 Beyrouth MontLiban Janvier 3 019 771 2002 Nord Sud LIBAN N LIBAN % Beyrouth MontLiban - - 3 790 9,8% 1 961 Nord Sud LIBAN N LIBAN % 426 360 545 3 292 10,6% Février 2 257 538 - 686 3 481 9,0% 1 712 392 270 485 2 859 9,2% Mars 2 027 512 - 472 3 011 7,8% 1 711 430 180 531 2 852 9,2% Avril 2 129 550 - 412 3 091 8,0% 1 689 383 211 463 2 746 8,9% Mai 2 288 553 - 432 3 273 8,5% 1 656 474 93 482 2 705 8,7% Juin 2 039 535 - 380 2 954 7,7% 1 598 354 87 278 2 317 7,5% Juillet 2 289 621 - 538 3 448 9,0% 1 737 491 139 468 2 835 9,2% Août 2 377 592 - 810 3 779 9,8% 1 659 391 101 483 2 634 8,5% Septembre 2 194 563 - 741 3 498 9,1% 1 533 358 112 591 2 594 8,4% Octobre 2 316 530 - 643 3 489 9,1% 1 639 412 70 629 2 750 8,9% Novembre 1 752 380 - 527 2 659 6,9% 1 012 236 58 382 1 688 5,5% Décembre 1 279 325 - 412 2 016 5,2% 916 232 156 360 1 664 5,4% 25 966 6 470 - 6 053 18 823 4 579 1 837 5 697 TOTAL 38 489 100,0% 30 936 100,0% Source : Fondation Hariri, 2003. 5 Nouveaux et anciens bénéficiaires (2001-2002) 2001 2002 Beyrouth Mt-Liban Nord Sud LIBAN Beyrouth Mt-Liban Nord Sud LIBAN Patients, N 38 354 9 195 - 8 330 55 879 30 459 7 287 3 507 9 327 50 580 Nouveaux patients 25 966 6 470 - 6 053 38 489 8 823 4 579 1 837 5 697 30 936 Anciens patients Patients, % 12 388 2 725 - 2 277 17 390 11636 2 708 1 670 3 630 19 644 100,0% 100,0% - 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% Nouveaux patients, % 67,7% 70,4% - 72,7% 68,9% 61,8% 62,8% 52,4% 61,1% 61,2% Anciens patients, % 32,3% 29,6% - 27,3% 31,1% 38,2% 37,2% 47,6% 38,9% 38,8% Source : Fondation Hariri, 2003. 323 XVII 10 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES FONDATION RENÉ MOAWAD (2002) Contexte La Fondation René Moawad (FRM) est une ONG à but non lucratif. Elle a été créée le 22 novembre 1990, un an après l’assassinat du président René Moawad. Depuis sa création, la FRM a mis en place de multiples projets qui visent à répondre le mieux possible aux problèmes les plus cruciaux qui se posent au Liban. C’est ainsi que la FRM assure les soins médicaux aux plus défavorisés, qu’elle développe l’agriculture, l’artisanat et les petites industries, qu’elle mène des campagnes d’alphabétisation et de formation professionnelle et qu’elle protège l’environnement. Objectif Ses objectifs principaux sont : • Le développement économique, social et rural des communautés. • La promotion d’une société civile responsable afin de consolider l’unité nationale. Méthode La Fondation offre ses services à travers un réseau de structures sanitaires et sociales. Sur le plan de la santé, des dispensaires fixes et mobiles sont mis à la disposition de la population rurale. Des rapports d’activité sont édités par les dispensaires et envoyés à l’administration centrale où ils sont saisis et analysés. Résultats En 2002, la Fondation dispose d’un dispensaire fixe et de trois dispensaires mobiles localisés au Nord. 28 personnes travaillent à la Fondation dont 20 médecins, 5 infirmiers, 2 pharmaciens et 1 administratif. 20 482 services de santé ont pu être assurés par les dispensaires, dont 48% par les dispensaires mobiles. Le budget du programme de santé constitue 8% du budget global de la Fondation. Périodicité des données La mise à jour des données est mensuelle et annuelle. Exhaustivité des données Les statistiques présentes reflètent l’activité des dispensaires de la Fondation. Références FRM, 2003. FRM – www.rmf.org.lb. 324 1 Structures médicales (2002) N % Dispensaire fixe 1 25 Dispensaires mobiles 3 75 TOTAL 4 100 Source : FRM, 2003. 2 Personnel des dispensaires (2002) N % Médecins 20 71 Infirmiers 5 18 Pharmaciens 2 7 Administratif 1 4 TOTAL 28 100 N % Distribution de médicaments – dispensaire fixe 9 180 45 Consultations et distribution de médicaments – dispensaires mobiles 9 756 48 Soins dentaires 466 2 Examens de laboratoire d’analyse médicale 1 080 5 20 482 100 Source : FRM, 2003. 3 Services procurés par les dispensaires (2002) Services TOTAL Source : FRM, 2003. 4 Dépenses (2002) Montant % Dépenses agricoles et rurales 1 500 000 50,0 Dépenses prévisionnelles 510 000 17,0 Social (formation, jeunes, femmes) 390 000 13,0 Administration et communication 300 000 10,0 Santé 240 000 8,0 Forum politique 60000 2,0 TOTAL budget 3 000 000 100,0 Source : FRM, 2003. 325 XVII 11 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES HOWARD KARAGHEUSIAN COMMEMORATIVE CORPORATION (2000-2002) Contexte Howard Karagheuzian Commemorative Corporation (HKCC) est une fondation créée en 1921 à New York. Un bureau pour le Liban et la Syrie a été établi en 1941. Objectif Assurer le bien-être physique, moral, social et spirituel des enfants. Méthode La HKCC offre des services médicaux et sociaux à travers 3 centres, un à Bourj Hammoud, un à Anjar et un à Mejdel. Elle assure des consultations de pédiatrie, d’ophtalmologie, de gynécologie, d’audiométrie, de soins dentaires, un programme de santé scolaire et un service social. Chaque centre dispose de ses propres statistiques d’activité. Résultats Seules sont présentées les statistiques du centre de Bourj Hammoud en 2002. La clinique pédiatrique a enregistré 10 536 actes dont 3 171 consultations pédiatriques et 5 679 actes de vaccinations. Près de la moitié des actes de vaccination sont contre la polio. La clinique gynécologique a réalisé 9 849 actes dont 1 741 consultations, 3 198 examens de laboratoire, 318 échographies et 94 mammographies. Le programme de santé scolaire réalisé dans les écoles arméniennes a examiné 4 061 élèves. 85,2% sont en bonne santé. 15,9% présentent une obésité, 10,2% une insuffisance pondérale, 2,8% une parasitose intestinale et 0,1% une anémie. L’examen ophtalmologique effectué auprès de 5 946 enfants a dépisté des troubles de la réfraction chez 12,4% des élèves. Le bilan audiométrique est réalisé auprès de 2 234 enfants. 608 audiogrammes sont effectués et 26 avis spécialisés sont demandés. Le service social a assuré 6 047 visites et demandé 457 avis spécialisés, 135 placements en institution et 131 hospitalisations. En 2002, le budget global de HKCC au Liban s’élève à 539 mille U.S.D dont 33% sont alloués à l’assistance médico-sociale. Périodicité des données Édition d’un rapport annuel. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent l’activité du centre de Bourj Hammoud de HKCC. Références HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 1 Actes rendus par la clinique pédiatrique de Bourj-Hammoud (2000-2002) Année 2002 2001 2000 Consultations pédiatriques 3 171 3 234 3 028 Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 326 Vaccinations 5 679 5 794 7 586 Examens de laboratoire 1 686 1 962 1 932 TOTAL 10 536 10 990 12 546 2 Actes de vaccination rendus à la clinique pédiatrique de Bourj-Hammoud (2000-2002) Année 2002 2001 2000 Polio 2 354 2 339 3 878 D.T.P. 1 057 983 1 012 D.T. 49 19 413 Rougeole 389 1 101 917 Hépatite B 1 022 989 1 198 TOTAL 4 871 5 431 7 418 Autres 3 610 2 870 2 319 TOTAL 9 849 7 766 6 712 Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 3 Activité de la clinique gynécologique de Bourj-Hammoud (2000-2002) Année 2002 2001 2000 Consultations 1 741 1 547 1 447 Laboratoires 3 198 2 498 2 092 Mammographies 94 95 64 Échographies 318 277 255 Médicaments 888 479 535 Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 4 Programme de santé scolaire dans 32 écoles arméniennes : examen général (2000-2002) Année 2001-2002 2000-2001 2001-2002 2000-2001 Enfants examinés 4 061 4 138 100,0% 100,0% Bonne santé 3 458 3 487 85,2% 84,3% Obésité 645 747 15,9% 18,1% Insuffisace pondérale 414 462 10,2% 11,2% Anémie 6 16 0,1% 0,4% Parasitoses intestinales 114 103 2,8% 2,5% Éneurésie 87 96 2,1% 2,3% Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 5 Programme de santé scolaire dans les écoles arméniennes : examen ophtalmologique (2000-2002) Année Écoles N 36 39 36 39 2001-2002 2000-2001 2001-2002 2000-2001 Élèves examinés 5 946 6 385 100,0% 100,0% Demandes d’avis spécialisés 2 263 2 351 38,1% 36,8% Consultations ophtalmo. 1 046 1 143 17,6% 17,9% Troubles de la réfraction 737 686 12,4% 10,7% Lunettes conseillées 475 523 8,0% 8,2% Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 6 Programme de santé scolaire dans les écoles arméniennes : examen audiométrique (2000-2002) Année 2002 2001 2000 Écoles 46 28 19 Consultations 2 234 1 671 1 154 Audiogrammes 608 659 539 Lavage d’oreille 27 24 26 Référé à un spécialiste 26 45 55 Prise en charge médicale 48 386 333 Hospitalisations Placements en institution 135 134 124 Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 7 Interventions du service social de HKCC (2000-2002) Année 2002 2001 2000 Visites 6 047 6 267 5 109 Visistes à domicile 114 201 200 Référés à un spécialiste 457 406 446 131 108 123 Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 8 Budget de HKCC (2000-2002) Année Budget en USD 2002 2001 2000 539 000 529 000 487 000 Dépenses pour assistance médico-sociale Montant % 178 000 33,0% 165 000 31,2% 120 000 24,6% Source : HKCC – « Directors Annual Report, 2002 ». 327 XVII 12 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES IDRAC – RAPID SITUTATION OF TRENDS OF DRUG ABUSE IN LEBANON (1999-2001) Contexte Le gouvernement Libanais en coopération avec le bureau des Nations unies des drogues et crimes a lancé en 2001 une étude « Rapid situation assessment of trends of drug abuse in Lebanon ». Cette étude a été menée par IDRAC (Institute for Development, Research and Applied Care), une ONG libanaise spécialisée en santé mentale. Elle a été réalisée en coopération avec les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Santé et d’autres ONG. Objectif Permettre une meilleure connaissance et compréhension de la nature, fréquence et évolution de l’usage des drogues au Liban. Méthode L’étude est transversale. Elle combine différentes techniques de collecte de données relatives à l’usage des drogues auprès de différents échantillons. Les échantillons constitués comprennent des élèves du secondaire, des étudiants universitaires, des usagers arrêtés ou emprisonnés par la FSI, des usagers pris en charge par les centres d’accueil, de réhabilitation ou hospitalisés et des usagers rencontrés dans les rues. L’échantillon des élèves provient des établissements scolaires du secteur privé, des villes de Beyrouth et Banlieue, Sidon, Zahlé et Tripoli. Des 19 établissements sélectionnés, 10 ont participé à l’étude. Lors des examens, un questionnaire standardisé fut distribué aux élèves qui l’ont rempli sous la supervision des enquêteurs. La collecte des données s’est déroulée en avril-mai 2001. L’échantillon des étudiants universitaires est intégré dans une étude de suivi déjà entamée depuis 1991 et reprise en 1999. Les étudiants proviennent de 2 universités privées. Le questionnaire standardisé adapté est distribué et rempli par les étudiants d’une manière anonyme. L’échantillon des arrêtés par la FSI est constitué par les personnes arrêtées pour cause de drogue durant la période du 15 avril au 30 juin 2001. Les grands trafiquants de drogues furent exclus. La collecte des données s’est effectuée par entretien avec les arrêtés grâce aux agents de la FSI, formés au remplissage du questionnaire standardisé. L’échantillon des patients comprend les patients vus en consultation ou en admission par les hôpitaux ayant un département de psychiatrie et les centres d’accueil et de réhabilitation d’Oum-El-Nour. Cinq des six hôpitaux sélectionnés ont participé à l’étude. Le questionnaire standardisé fut envoyé au chef de service et rempli par le personnel. La collecte des données s’est étalée de janvier à avril 2001. L’échantillon des usagers de drogues des rues est constitué par les usagers identifiés dans les rues des régions à risque : Beyrouth, Tripoli, Bekaa et Sidon. Seuls Beyrouth et Mont-Liban ont pu être couverts par l’étude. Une équipe de travailleurs sociaux de SIDC (Soins infirmiers et développement communautaire) fut formée à l’identification des usagers de drogues dans les rues et à la collecte des données par entretien. La collecte des données s’est déroulée en avril jusqu’en juin 2001. L’échantillon des prisonniers a compris les prisonniers arrêtés pour cause de drogues dans la seule prison de Roumieh durant la période de juillet–septembre 2001. Une équipe désignée (AJEM) a entrepris la collecte des données par entretien auprès des prisonniers. 328 Résultats L’étude a été réalisée auprès de 1 303 élèves de secondaire, 1 837 étudiants universitaires et 381 usagers de drogues (52 arrêtés, 64 prisonniers, 72 patients hospitalisés, 57 personnes vues par le centre d’accueil et 33 par le centre de réhabilitation d’Oum-El-Nour et 103 personnes dans la rue). En milieu scolaire, 17,3% se déclarent tabagiques. Pour 34,3%, la consommation quotidienne dépasse 10 cigarettes. 7,4% des élèves consomment de l’alcool avec abus. Une consommation quotidienne du cannabis est déclarée chez 1,3%, 0,2% pour l’héroïne, 0,7% pour la cocaïne. La disponibilité des drogues est perçue facile chez 33,3% pour le cannabis, 11,4% pour l’héroïne et 13,7% pour la cocaïne. L’usage du cannabis devrait être considéré comme légalement permis pour 13,4% des élèves et comme une violation mineure pour 30,4%. D’autre part, l’usage de la cocaïne et de l’héroïne devrait être considéré comme légalement permis pour 10% des élèves. En milieu universitaire, 21,9% se déclarent tabagiques. Leur consommation quotidienne dépasse 10 cigarettes pour 68,7%. Parmi les étudiants, 9,1% se déclarent consommateurs réguliers d’alcool, 3,3% de différents psychotropes, 1,7% du cannabis, 1,1% de divers stimulants, 0,3% de l’héroïne et 0,1% de la cocaïne. La consommation de drogues a été recherchée dans l’entourage des élèves et étudiants. Les taux de réponse des enquêtés ont varié entre 73,8% et 80,9%. Parmi les élèves du secondaire, 36,9% ont déclaré avoir au moins 1 ami usager de drogues illicites, 27,2% un ami usager de drogues licites et 11,3% des parents usagers de drogues licites. Parmi les étudiants universitaires, 42% déclarent avoir des amis usagers de drogues. Les échantillons des usagers de drogues ont une moyenne d’âge de 28 à 33 ans. Les substances les plus consommées sont le cannabis, la cocaïne, l’héroïne et les psychotropes (opiacés, barbituriques et tranquillisants). L’usage de drogues par voie intraveineuse varie de 25,4% à 51,5% dans les différents groupes. Le partage des seringues varie de 8,7% à 63%. Une prise en charge antérieure est déclarée par 31,3% à 68,4%. Une arrestation antérieure est enregistrée chez 32,4% à 68,8%. Périodicité des données Étude transversale ponctuelle. Exhaustivité des données Étude sur échantillon. Références IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 1 Caractéristiques démographiques de l’échantillon scolaire et universitaire Secondaire (2001) Universitaire (1999) N % N % 1 303 100,0 1 837 100,0 Hommes 675 51,8 870 47,4 Femmes 628 48,2 967 52,6 Sexe Âge 1 302 100,0 1 800 100,0 ≤ 18 ans 1 243 95,5 257 14,3 19-21 ans 59 4,5 1 213 67,4 ≥ 21 ans - - 330 18,3 Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 329 2 Habitudes tabagiques en milieu scolaire et universitaire Secondaire (2001) Universitaire (1999) N % N % 1 078 100,0 1 832 100,0 Oui 225 17,3 402 21,9 Non 853 82,7 1 430 78,1 219 100,0 377 100,1 < 15 ans 81 37,0 30 8,0 15-19 ans 68 63,0 286 75,9 61 16,2 Fumeurs réguliers (n’importe quel moment)* Âge au début du tabagisme ≥ 20 ans Nombre des cigarettes consommées par jour** < 5 cigarettes 207 100,0 376 100,0 85 41,1 53 14,1 5-9 cigarettes 51 24,6 65 17,3 10-20 cigarettes 46 22,2 95 25,3 > 20 cigarettes 25 12,1 163 43,4 * Consommation quotidienne durant les 30 jours précédents ** Nombre maximal de cigarettes consommées par jour Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 3 Usage d’alcool en milieu scolaire et universitaire Secondaire (2001) Abus d’alcool (DSM-IV) Universitaire (1999) N % N % 90 7,4 167 9,1 Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 4 Fréquence de l’usage de drogues en milieu scolaire et universitaire À un moment donné N % Dans les 12 derniers mois N % Dans les 30 derniers jours N % Au moins 5 fois N % Tous les jours dans les 2 dernières semaines N % Secondaire (2001) Cannabis 88 6,8 57 4,4 28 2,2 31 2,4 17 1,3 Héroïne 10 0,8 10 0,8 5 0,4 6 0,5 2 0,2 Cocaïne 22 1,7 15 1,2 9 0,7 11 0,8 9 0,7 XTC 36 2,8 26 2 15 1,2 15 1,2 7 0,5 Amphétamines / Stimulants 15 1,2 7 0,5 3 0,2 6 0,5 7 0,5 Tranquillisants 43 3,3 29 2,2 15 1,2 17 1,3 9 0,7 Psychotropes opiacés / Barbituriques 16 1,2 9 0,7 3 0,2 7 0,5 3 0,2 Cannabis 155 8,8 92 5,2 52 3 76 4,2 31 1,7 Héroïne 15 0,8 4 0,2 3 0,2 5 0,3 5 0,3 Cocaïne 22 1,2 13 0,7 7 0,4 11 0,6 2 0,1 Amphétamines / Stimulants 76 4,3 32 1,8 16 1 41 2,2 20 1,1 Tranquillisants 231 13,1 116 6,7 63 3,7 89 5 39 2,1 Psychotropes opiacés / Barbituriques 92 5,2 37 2 18 1 57 3,1 24 1,3 Universitaire (1999) Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 5 Age au début de l’usage de drogues en milieu scolaire et universitaire Secondaire (2001) Universitaire (1999) Âge moyen IC Âge moyen IC 16,06 1,49 17,72 1,83 Hachich / Marijuana Héroïne 15,17 1,72 17,91 2,02 Cocaïne 15,00 2,63 18,06 1,98 XTC 16,00 1,70 Amphétamines 15,62 1,26 16,95 2,09 Tranquillisants 15,72 1,33 17,54 2,66 Psychotropes opiacés/barbituriques 15,67 1,30 15,86 3,68 Alcool 13,26 2,78 16,13 2,64 Cigarettes 14,75 1,97 17,52 2,11 N % Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 6 Perception des élèves du secondaire (2001) Perception de danger L’usage du cannabis mène à l’usage des drogues dures 1 252 100,0 Non 791 63,2 Oui 108 8,6 Ne savent pas 353 28,2 L’usage du cannabis est aussi dangereux que l’usage de l’héroïne et la cocaïne 1 258 100,0 Non 352 28,0 Oui 335 26,6 Ne savent pas 571 45,4 1 259 100,0 Non 455 36,2 Oui 128 10,1 Ne savent pas 676 53,7 1 147 100,0 Légalement permis 154 13,4 Une violation mineure 336 29,3 Un crime 657 57,3 1 121 100,0 Légalement permis 133 11,9 Une violation mineure 341 30,4 Un crime 647 57,7 1 141 100,0 Légalement permis 114 10,0 Une violation mineure 163 14,3 Un crime 864 75,7 Cannabis 435 33,3 Héroïne 149 11,4 cocaïne 179 13,7 XTC 350 26,8 Amphétamines 343 26,2 Tranquillisants 487 37,3 Psychotropes opiacés / barbituriques 248 19,0 L’usage de l’héroïne est aussi dangereux que l’usage de la cocaïne L’usage du cannabis devrait être considéré comme L’usage de l’XTC devrait être considéré comme L’usage de la cocaïne et de l’héroïne devrait être considéré comme Perception de la disponibilité des drogues (n = 1 307) Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 331 7 Usage des drogues dans l’entourage des élèves et étudiants Secondaire (2001) Universitaire (1999) N N % % Usage de drogues illicites chez Au moins un ami proche 695 42 Au moins un ami proche avec usage régulier 390 36,9 274 16,5 Les parents 28 2,9 17 0,9 La fratrie 36 3,7 34 1,9 Usage de drogues licites chez Au moins un ami proche avec usage régulier 264 27,2 Les parents 110 11,2 330 18,2 La fratrie 20 2,1 45 2,5 Au moins un ami proche 754 46,5 Les parents 107 5,9 La fratrie 42 2,3 Usage d’alcool chez Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 8a Caractéristiques démographiques des usagers de drogues Âge et sexe Sexe Arrêtés par la FSI Dans les prisons Dans les rues Au centre d’accueil En réhabilitation Dans les hôpitaux Âge Âge TOTAL H F < 20 20-24 25-29 30-34 35-39 > 40 Moyenne SD N 52 48 4 3 9 4 6 7 11 33,8 12,44 % 100 94,1 5,9 7,5 22,5 10 15 17,5 27,5 33,27 8,19 33,83 11,13 30,45 9,64 28,09 9,82 31,1 11,89 N 64 64 - - 9 17 15 6 17 % 100 100 - - 14,1 26,6 23,4 9,4 26,6 N 103 85 18 4 15 19 14 28 22 % 100 82,5 17,5 3,9 14,7 18,6 13,7 27,5 21,6 N 57 54 3 4 14 10 8 10 9 % 100 96,4 3,6 7,2 25,5 18,2 14,5 18,2 16,4 N 33 27 6 3 12 9 4 1 4 % 100 81,8 18,2 9,1 36,4 27,3 12,1 3 12,1 N 72 58 14 6 25 10 7 6 17 % 100 81,7 18,3 8,5 35,2 14,1 9,9 8,5 23,9 Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 8b Caractéristiques sociales des usagers de drogues Éducation Arrêtés par la FSI Dans les prisons Dans les rues Au centre d’accueil En réhabilitation Dans les hôpitaux Occupation TOTAL Illettré Elémentaire Secondaire / BT Universitaire / TS TOTAL Au chômage Étudiant Travaille N 52 8 21 13 10 51 8 11 32 % 100 15 40,4 25 19,2 100 15,7 21,6 62,7 N 64 7 31 18 8 63 1 7 55 % 100 10,9 48,4 28,1 12,5 100 1,6 11,1 87,3 N 103 - 24 52 27 101 24 8 69 % 100 - 23,3 50,5 26,2 100 23,8 7,9 68,3 N 57 4 17 16 20 57 42 5 10 % 100 7 29,8 28,1 35,1 100 73,7 8,8 17,5 N 33 - 6 12 15 32 - 14 18 % 100 - 18,2 36,4 45,5 100 - 43,7 56,3 N 72 1 19 15 37 72 19 17 36 % 100 1,4 26,4 20,8 51,4 100 26,4 23,6 50 Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 332 9 Caractéristiques de la consommation des usagers de drogues FSI (N = 52) Consommation (12 derniers mois) n % Prisons (N = 64) n % Accueil (N = 57) n % Réhabilitation (N = 33) n % Hôpitaux (N = 72) Rue (N = 103) n % n % Cannabis 23 85,2 56 87,5 53 93,0 32 97,0 53 73,6 100 97,1 Cocaïne 14 56,0 56 87,5 52 91,2 30 90,9 44 61,1 93 90,3 Hallucinogènes 6 30,0 23 35,9 17 29,8 23 69,7 20 27,8 22 21,4 Héroïne 30 88,2 38 59,4 47 82,5 28 84,8 42 58,3 77 74,8 XTC 2 13,3 12 18,8 18 31,6 17 51,5 28 38,9 35 34,0 Tranquillisants / Barbituriques 13 44,8 34 53,1 51 89,5 30 90,9 51 70,8 94 91,3 Psychotropes opiacés 5 23,8 22 34,4 32 56,1 22 66,7 20 27,8 77 74,8 Stimulants / Amphétamines 1 5,3 12 18,8 12 21,1 15 45,5 12 16,7 23 22,3 Alcool 37 72,5 60 93,8 52 91,2 33 100,0 65 90,3 102 99,0 Age au début de la consommation moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD moyenne SD Cannabis 21,55 6,86 18,22 5,95 16,89 3,1 16,22 2,87 18,23 3,83 17,07 3,05 Cocaïne 25,57 9,6 21,71 6,4 19,92 4,2 19,53 4,16 20,45 4,43 20,22 4,6 Hallucinogènes Héroïne XTC 18 1 19,22 5,16 19,94 3,58 19,17 2,9 20,05 4,43 22,8 5,23 24,17 7,19 23,58 7,13 21,81 8,04 18,86 2,16 20,83 6,08 20,84 3,51 21 2,83 21,67 5,33 19,83 2,55 19 2,24 20,65 4,05 29,79 8,12 Tranquillisants / Barbituriques 24,25 9,72 21,97 5,77 22 6,25 19,7 5,15 23,56 8,92 18,4 3,94 Psychotropes opiacés 18,67 1,15 23,32 6,42 23,52 7,39 20,09 4,83 23,15 8,18 25,03 5,23 18 21,42 6,36 21 5,96 19,27 3,17 20,73 4,38 25,47 5,64 18,78 4,83 16,37 3,14 15,33 3,73 13,3 2,78 17,47 5,7 14,79 2,8 n % n % n % n % n % n % Cannabis 7 13,5 54 84,4 40 70,2 29 87,9 41 56,9 83 80,6 Cocaïne 1 1,9 49 76,6 29 50,9 25 75,8 26 36,1 50 48,5 Hallucinogènes 2 3,8 15 23,4 9 15,8 9 27,3 7 9,7 5 4,9 Héroïne 9 17,3 40 62,5 33 57,9 27 81,8 23 31,9 63 61,2 XTC 1 1,9 10 15,6 9 15,8 13 39,4 10 13,9 9 8,7 Tranquillisants / Barbituriques 4 7,7 44 68,8 32 56,1 28 84,8 35 48,6 70 68,0 Psychotropes opiacés 4 7,7 30 46,9 22 38,6 26 78,8 18 25,0 57 55,3 Stimulants / Amphétamines 1 1,9 9 14,1 11 19,3 13 39,4 4 5,6 9 8,7 Stimulants / Amphétamines Alcool Perception de la disponibilité Comportement à risque n % n % n % n % n % n % 21 43,8 23 35,9 28 50 17 51,5 18 25,4 27 26,7 Partage de seringues 7 33,3 2 8,7 7 25 6 35,3 6 33,3 17 63 Rapports sexuels 25 67,6 57 89,1 51 89,5 30 90,9 52 78,8 90 90,9 Usage de préservatifs 17 70,8 26 45,6 29 58 11 36,7 21 40,4 21 24,1 Usage de drogues par voie intraveineuse Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 333 10 Prise en charge et arrestation des usagers de drogues FSI (N = 52) Prisons (N = 64) Accueil (N = 57) Réhabilitation (N = 33) Hôpitaux (N = 72) Rue (N = 103) Historique des traitements n % n % n % n % n % n % Admis au préalable 52 100,0 64 100,0 57 100,0 33 100,0 72 100,0 103 100,0 Oui 17 32,7 20 31,3 39 68,4 17 51,5 39 54,2 37 35,9 Non 35 67,3 44 68,8 18 31,6 16 48,5 33 45,8 66 64,1 14 100,0 22 100,0 39 100,0 17 100,0 36 100,0 37 100,0 Mode de traitement Patient externe 1 7,1 - - 2 5,1 2 11,8 4 11,1 - - Patient interne 9 64,3 17 77,3 26 66,7 11 64,7 31 86,1 6 16,2 4 28,6 5 22,7 11 28,2 4 23,5 1 2,8 31 83,8 Référé par Réhabilitation 14 100,0 21 100,0 67 100,0 44 100,0 75 100,0 45 100,0 Soi-même 12 85,7 15 71,4 43 64,2 17 38,6 34 45,3 7 15,6 La famille 1 7,1 4 19,0 19 28,4 19 43,2 29 38,7 24 53,3 Les amis - - - - 2 3,0 3 6,8 3 4,0 10 22,2 La FSI 1 7,1 2 9,5 2 3,0 - - 1 1,3 1 2,2 Fuite des FSI - - - - 1 1,5 4 9,1 7 9,3 1 2,2 Suite à une overdose - - - - - - 1 2,3 1 1,3 - - Autre - - - - - - - - - - 2 4,4 n % n % n % n % n % n % Historique des arrestations Arrêté antérieurement 27 55,1 44 68,8 28 49,1 15 45,5 22 32,4 37 35,9 Causes de l’arrestation 21 100,0 49 100,0 30 100,0 15 100,0 20 100,0 35 100,0 Usage de drogues 18 85,7 31 63,3 17 56,7 9 60,0 4 20,0 11 31,4 Trafic de drogues 2 9,5 4 8,2 1 3,3 2 13,3 2 10,0 3 8,6 22,9 Possession de drogues - - 2 4,1 5 16,7 - - 3 15,0 8 Autre - - - - 1 3,3 - - 4 20,0 1 2,9 1 4,8 12 24,5 6 20,0 4 26,7 7 35,0 12 34,3 Arrestations non liées à la drogue Source : IDRAC & UN – « The Lebanon Rapid Situation Assessment & Responses Study ». 334 XVII 13 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES JEUNESSE CONTRE DROGUE (2001-2002) Contexte Jeunesse contre drogue (JCD) a été fondée le 4 février 1994 par autorisation numéro 75/AD. C’est une association humanitaire à but non lucratif dont le but est de sensibiliser le public aux dangers de la drogue et d’aider les usagers de drogues à se débarrasser de ce fléau, tout en assurant le soutien nécessaire aux familles. Objectif Les objectifs de la JCD sont : • Corriger la vision de la loi et de la société envers les usagers de drogues et lutter contre la notion de criminalité qui lui est associée. • Réduire le nombre de décès, de délinquance et de crimes secondaires à l’usage des drogues. • Réduire la souffrance des usagers de drogues et de leur famille. • Soutenir les usagers de drogues afin d’assurer leurs responsabilités de citoyens vis-àvis de la société. Méthode JCD offre ses services à travers 15 centres. Elle a mis en place divers programmes pour la prise en charge des usagers de drogues et de leur famille : accueil, sensibilisation, traitement, réhabilitation, soutien aux parents et suivi. Pour chaque prise en charge, un dossier est établi et informatisé. Résultats Entre 2001 et 2002, le nombre d’usagers de drogues pris en charge est passé de 5 à 52. Le nombre des hommes est passé de 4 à 46 et celui des femmes de 1 à 6. En 2002, 50% (26/52) sont âgés de 20 à 24 ans. En 2002, 75% des patients présentaient une poly-toxicomanie. Les substances en cause sont l’héroïne (100% des cas), la cocaïne (36,5% ), le cannabis (32,7%), l’ecstasy (25%), le LSD (13,5%) et l’alcool (5,8%). Périodicité des données Les statistiques sont mises à jour chaque semestre. Exhaustivité des données Les données couvrent les personnes accueillies par JCD. Références JCD – Revue, 2001. JCD – Document de présentation, 2003. 335 1 Répartition par sexe et âge des usagers de drogues (2001-2002) 2001 2002 Hommes Femmes Hommes Femmes < 20 ans 1 - 4 - 20-24 1 1 20 6 25-29 1 - 5 - 30-34 - - 5 - 35-39 1 - 2 - 40-44 - - 6 - ≥ 45 - - 4 - TOTAL / sexe 4 1 46 TOTAL 5 6 52 Source : JCD – Document de présentation, 2003. 2 Répartition des usagers de drogues par nombre de substances (2001-2002) 2001 2002 N % N % Substance unique 1 20,0 13 25,0 Héroïne, cocaïne, ecstasy 4 80,0 39 75,0 TOTAL 5 100,0 52 100,0 Source : JCD – Document de présentation, 2003. 3 Nature des substances utilisées par les usagers de drogues (2001-2002) 2001 Héroïne % N % 5 100,0 52 100,0 Cocaïne 1 20,0 19 36,5 Cannabis 1 20,0 17 32,7 LSD - - 7 13,5 Ecstasy 1 20,0 13 25,0 Alcool - - 3 5,8 Autres 3 60,0 7 13,5 Source : JCD – Document de présentation, 2003. 336 2002 N VXII 14 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES MAKASSED (2002) Contexte L’Association islamique philanthropique Makassed a été créée en 1878. Elle vise à remplir des fonctions de bienfaisance, éducatives, sanitaires et culturelles. La direction de la santé de Makassed offre depuis 1983 des services sanitaires et sociaux : programme de santé scolaire, programme d’orientation et de conseils et programme d’éducation. Objectif Les programmes de la Direction de la santé de Makassed ont pour objectifs : • Délivrer des soins de santé primaire. • Développer des activités d’éducation sanitaire et d’éducation préventive. • Sensibiliser la population à l’environnement. Méthode La Direction de la santé regroupe des centres médicaux qui appliquent les programmes de santé de l’association. Le programme de santé scolaire s’effectue à travers la formation des intervenants agissant auprès des élèves, l’éducation à la santé et les consultations médicales de dépistage. Lors des visites médicales dans les écoles, le dossier médical de chaque élève est mis à jour. Tous les centres éditent un rapport d’activité envoyé à la direction où les données sont saisies et analysées dans des fichiers Excell. Résultats En 2002, Makassed possède 8 centres médicaux. 7 sont localisés à Beyrouth et au Mont-Liban. Le personnel médical et paramédical s’élève à 60 personnes : 4 médecins généralistes, 36 médecins spécialistes, 15 personnels infirmiers et 5 dentistes. 15 804 élèves de 45 écoles ont pu profiter des services de santé scolaire qui couvre les différentes régions libanaises. 53% des élèves sont du Nord, Bekaa et Sud-Nabatieh. Les classes examinées concernent le cycle pré-scolaire (18%), le cycle primaire (68%), le cycle intermédiaire (8%) et le cycle secondaire (6%). Au total 8 269 troubles ont pu être dépistés lors des consultations. Ceci représente 52 troubles pour 100 élèves examinés. Les 5 principaux troubles médicaux dépistés sont : les troubles dentaires (31,4% pour 100 élèves examinés), les troubles ORL (9,2%), les troubles ophtalmiques (4,3%), les troubles endocriniens (2,1%) et les troubles cutanés (2,1%). Le nombre total de bénéficiaires des centres médicaux hors santé scolaire est de 27 757. Parmi eux, 69% ont bénéficié de médicaments. Périodicité des données Un rapport annuel est édité par la Direction de la santé de Makassed. Exhaustivité des données Les chiffres reflètent l’activité de Makassed relative à la santé scolaire et aux centres médicaux. Références Makassed – Rapport annuel, 2002. 337 1 Rapport d’activité de la Direction des affaires médicales de Makassed (2002) Beyrouth/Mt-Liban Nord Centres médicaux et personnel Structure Les centres 7* ** Personnel Médecins généralistes Médecins de spécialité Personnel infirmier Dentistes Santé scolaire : écoles et élèves examinés Ecoles et élèves bénéficiaires Nombre de médecins 7 4 Nombre d’écoles 10 15 Nombre d’élèves 7 437 3 748 Nombre d’élèves examinés / niveau d’étude 7 437 3 748 Pré-scolaire 1 265 548 Primaire 4 132 3 101 Intermédiaire 1 167 99 Secondaire 873 Santé scolaire : résultats Morbidité globale Nombre d’élèves 7 437 3 748 Nombre de troubles dépistés 3 662 1 905 Troubles dépistés / 100 élèves 49 51 Pourcentages d’élèves ayant des troubles médicaux détectés par région Troubles dentaires % 26,8 31,8 Troubles d’ORL % 8,3 9,1 Troubles ophtalmiques % 6,0 1,9 Troubles endocriniens % 2,8 1,6 Troubles cutanés % 2,3 2,2 Troubles pulmonaires % 0,8 0,2 Troubles cardiologiques % 0,8 0,6 Troubles neurologiques % 0,2 1,0 Troubles urologiques % 1,1 0,6 Troubles digestifs % 0,1 1,7 Santé scolaire : évolution des troubles dépistés (troubles pour 100 élèves) selon les années Troubles dentaires 1996-1997 26,6 35,7 1997-1998 23,6 30,3 1998-1999 27,8 32,9 1999-2000 20,2 34,5 2000-2001 26,9 30,3 2001-2002 26,8 31,8 Troubles ORL 1996-1997 8,1 15,7 1997-1998 8,0 8,0 1998-1999 6,7 12,5 1999-2000 4,1 11,9 2000-2001 6,9 7,9 2001-2002 8,3 9,1 Troubles ophtalmiques 1996-1997 3,2 2,9 1997-1998 4,4 3,5 1998-1999 6,4 2,4 1999-2000 4,1 2,2 2000-2001 6,1 3,7 2001-2002 6,0 1,9 Bénéficiaires des services médicaux (hors santé scolaire) Bénéficiaires des consultations médicales Bénéficiaires des médicaments Médicaments pour affections aiguës Médicaments pour affections chroniques Insuline * 2 centres furent fermés en février 2002 et 1 fut ouvert en septembre 2002. ** 1 Centre sera ouvert en 2003 à Wadi Khaled. Source : Makassed – Rapport annuel, 2002. 338 Bekaa Sud-Nabatieh LIBAN - 1 8 - - 4 36 15 5 7 13 3 369 3 369 682 2 619 68 - 3 7 1 250 1 250 284 966 - 21 45 15 804 15 804 2 779 10 818 1 334 873 3 369 1 918 57 1 250 784 63 15 804 8 269 52 36,1 11,0 4,7 0,4 2,0 0,1 0,9 0,4 0,7 0,7 44,6 10,6 0,7 3,5 1,2 0,2 1., 0,2 0,6 0,0 31,4 9,2 4,3 2,1 2,1 0,4 76,2 35,4 41,4 26,2 38,8 36,1 27,7 367,7 36,2 50,9 33,6 44,6 32,3 29,8 32,0 27,1 30,6 31,4 64,7 13,4 8,6 11,4 10,9 11,0 9,3 146,9 11,9 20,1 16,0 10,6 14,0 10,0 8,7 8,5 8,7 9,2 14,1 5,3 2,7 3,5 4,4 4,7 2,8 53,1 2,1 3,8 1,3 0,7 3,9 4,7 4,5 3,5 4,8 4,3 27 757 19 189 14 908 3 928 353 100,0 69,1 53,7 14,1 1,3 0,4 0,9 0,6 XVII 15 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES ORDRE SOUVERAIN DE MALTE FONDATION DE L’ORDRE DE MALTE LIBAN (2001-2002) Contexte Durant la guerre, l’action caritative de l’Ordre de Malte était placée sous la responsabilité de l’ambassade de l’Ordre au Liban. Au printemps 2000, fut établie la « Fondation de l’Ordre de Malte » pour le Liban. Elle réunit différents partenaires : l’association Malte Liban, l’association libanaise des Chevaliers de Malte, les Oeuvres hospitalières françaises de l’Ordre de Malte et l’association allemande des Chevaliers de Malte. Objectif Mobiliser les aides nécessaires à l’action de bienfaisance et d’assistance. Méthode Au sein de la Fondation, il existe un partage des responsabilités entre Malte Liban et l’association libanaise des Chevaliers de Malte. La première supervise les centres de Kefraya, Roum, Siddikine, Yaroun, Zouk Mikhael, Khaldieh, les unités mobiles de Marjayoun et du « Toutenkamion », le centre thérapeutique pour enfants infirmes moteurs-cérébraux de Bhannès et le dépôt central pharmaceutique. La seconde association gère trois centres : Ain El Remmaneh, Kobayat et Barqua. Toute personne peut bénéficier des soins du centre. Les centres éditent des rapports d’activité mensuels qui sont transmis au niveau central pour analyse et exploitation (sous Excel). Résultats En 2002, 9 centres médico-sociaux de soins primaires et une unité mobile (Toutenkamion) fonctionnaient sous l’égide de la fondation de l’Ordre Malte. Trois sont situés au MontLiban (dont l’unité mobile), 3 au Sud-Nabatieh, 2 au Nord et 2 dans la Bekaa. 138 professionnels de santé travaillent à Malte Liban dont 77 médecins. Ils ont assuré 49 611 consultations médicales, 25 054 soins, 9 999 soins dentaires, 16 900 examens de laboratoire et de radiologie et la distribution de 44 855 médicaments. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les statistiques reflètent l’activité des centres de la Fondation à l’exception du centre de Bhannès et l’unité mobile de Marjayoun. Références Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ». Ordre Souverain de Malte, 2003. 339 1 Répartition des centres de l’ensemble de la Fondation par région (2002) Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL Malte Liban 4 1 1 4 10 Centres médicaux-sociaux 1 1 1 3 6 Centres de soins spécialisés 1 - - - 1 Unités médicales mobiles 1 - - 1 2 Organismes logistiques 1 - - - 1 Association libanaise des Chevaliers de Malte 1 1 1 - 3 Centres médicaux-sociaux 1 1 1 - 3 TOTAL 5 2 2 4 13 Source : Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ». 2 Répartition du personnel de Malte Liban par région (2002)* Médecins Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL 8 45 10 22 77 Dentistes 3 3 1 2 6 Infirmières 1 3 - 6 9 Sages-femmes - - 1 1 2 Assistantes sociales - 1 - - 1 Assistantes dentaires - 1 1 1 3 Aides-pharmaciennes - - 1 1 2 Aides-soignantes - - - 1 1 Techniciens de laboratoire - 2 - 1 3 Techniciens de radiologie - 1 - - 1 Intendantes - - - 1 1 Autres 2 6 5 7 18 TOTAL 14 62 19 43 138 *Non compris le personnel de l’association libanaise des Chevaliers de Malte Source : Ordre Souverain de Malte – « Rapport annuel, 2002 ». 3 Activités des centres médico-sociaux et unités mobiles de la Fondation par région (2001)** Actes de soins Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL, N Consultations 15 399 11 604 9 149 18 865 55 017 Soins 5 678 10 511 2 556 4 660 23 405 Dentaires 6 433 922 1 446 1 895 10 696 Physiothérapie 78 232 - - 310 Échographies 209 496 342 - 1 047 Laboratoires 2 461 4 918 659 1 876 9 914 Radiologies 362 407 532 141 1 442 13 529 16 482 7 688 6 650 44 349 - 799 - - 799 Médicaments délivrés Visite scolaire ** Non compris l’unité de Marjayoun et le centre spécialisé de Bhannès Source : Ordre Souverain de Malte, 2003. 340 4 Activités des centres médico-sociaux et unités mobiles de la Fondation par région (2002)** Actes de soins Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL, N Consultations 11 051 11 900 8 709 17 951 49 611 Soins 5 640 13 015 2 663 3 736 25 054 Dentaires 9 999 5 561 714 1 756 1 968 Physiothérapie 50 403 - - 453 Échographies 339 854 365 127 1 685 Laboratoires 2 642 8 180 643 1 886 13 351 Radiologies Médicaments délivrés 565 812 487 - 1 864 15 647 17 227 6 122 5 859 44 855 ** Non compris l’unité de Marjayoun et le centre spécialisé de Bhannès Source : Ordre Souverain de Malte, 2003. 341 XVII 16 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES OUM EL NOUR (2002) Contexte Le regroupement Oum El Nour a été créé le 15 juin 1985. Il est enregistré sous le numéro 120/AD (6/9/1990). Il est officiellement reconnu par le décret 7897 du 30 janvier 1996. Le groupe bénéficie du support financier du MAS. Objectif Entreprendre des activités médico-sociales de réhabilitation des usagers de drogues et handicapés pour une meilleure insertion sociale. Méthode Le regroupement Oum El Nour dispose d’une équipe multi-disciplinaire composée d’administratifs, médecins, pédagogues, psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, avocats… et un comité de volontaires formés de 15 personnes. Le groupe offre des services gratuits à tout usager de drogues ou handicapé indépendamment de la nationalité. Tout usager de drogues qui a suivi une cure de désintoxication peut se présenter au centre d’accueil de Zouk Mikhael, suivre une prise en charge dans l’un des 3 centres de réhabilitation du groupe (Faytroun, Achkout et Shailé) et bénéficier du support du centre de suivi de Dekwaneh. Le traitement réalisé est de type « Therapeutic Community Treatment » qui consiste en des réunions individuelles et collectives. La durée de la réhabilitation varie entre 12 et 18 mois. Elle se déroule selon 4 phases : l’accompagnement du patient, l’abord des problèmes, d’autrui et l’apprentissage d’une profession, la responsabilisation et la réintégration sociale. En parallèle, le groupe assure un programme de soutien auprès des parents des usagers de drogues et un programme d’éducation de la santé auprès des écoles et universités. Pour toute prise en charge, les données relatives aux patients bénéficiaires sont collectées. Résultats Entre 1993 et 2002, 1 348 personnes ont bénéficié d’Oum El Nour dont 45,8% (618) ont suivi le programme de réhabilitation. En 2002, 274 personnes furent suivies et 69 ont bénéficié du programme de réhabilitation. D’autre part, ont été réalisées 312 consultations individuelles, 72 consultations médicales, 459 appels aux tribunaux, 60 hospitalisations… 207 parents ont suivi le programme de soutien des familles. Le profil des usagers de drogues, pris en charge depuis 1993 jusqu’en 2002, se résume par 56% ayant débuté avant l’âge de 20 ans, 65% célibataires, 48% de niveau secondaire ou supérieur. Les 3 drogues les plus fréquemment consommées par les patients sont : l’héroïne (61%), le cannabis (40,6%) et la cocaïne (36,9%). Périodicité des données Mise à jour annuelle. 342 Exhaustivité des données Les données reflètent les statistiques des personnes prises en charge par Oum El Nour Références Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002. Oum El Nour, 2003. 1 Bénéficiaires (1993-2002) N Programme de réhabilitation 2002 274 69 2001 270 107 2000 177 58 1999 149 55 1998 134 52 1997 107 77 1996 99 55 1995 53 54 1994 58 52 1993 27 39 1 348 618 TOTAL Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002. 2 Services offerts (2002) N Services médicaux Consultations médicales 72 Hospitalisations 60 Visites chez le dentiste 468 Services sociaux Dynamiques de groupe 1 404 Thérapies de groupe 1 248 Visites de parents 270 Consultations individuelles 312 Entretiens 1 050 Services judiciaires Appels aux tribunaux 459 Éducation pour la santé Séminaires 624 Autres Appels téléphoniques 2 000 Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002. 343 3 Nombre de parents ayant participé au programme de réhabilitation (1993-2002) N 2002 207 2001 321 2000 174 1999 165 1998 156 1997 231 1996 165 1995 162 1994 156 1993 117 TOTAL 1 854 Source : Oum El Nour – Rapport d’activité annuel, 2002. 4 Profil des usagers de drogues % Âge au début de l’usage de drogues (1993-2002) (N = 1 319) 100 < 20 56 20-24 20 25-29 11 30-34 6 35-39 4 40-44 2 ≥ 45 Statut civil (1993-2002) (N = 1 319) 1 100 Célibataire 65 Mariés 26 Divorcés Niveau d’éducation (1993-2002) (N = 1 319) 9 100 Analphabète 4 Primaire 18 Complémentaire 29 Secondaire 16 TS 12 Universitaire 20 Autre État des familles (2002) (N = 274) 1 100 Famille unie 47 Divorce 28 Orphelinat 24 Adoption 1 Substances consommées (1993-2002) (N = 1 319)* Héroïne 61 Cannabis 41 Cocaïne 37 Amphétamine/ Ecstasy 29 Alcool 32 LSD 6 * Un usager de drogues peut consommer une ou plusieurs substances Source : Oum El Nour, 2003. 344 XVII 17 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES SOINS INFIRMIERS ET DÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE SIDC (2002) Contexte Soins infirmiers et développement communautaire (SIDC) est une ONG fondée en 1987. C’est une association à but non lucratif. Objectif Les objectifs principaux de SIDC sont de : • Valoriser la profession d’infirmier au sein de la communauté. • Promouvoir la santé de la population, des groupes marginalisés et des patients à travers l’éducation sanitaire et leur participation dans leur propre prise en charge médico-sociale. Méthode SIDC dispose d’une équipe formée d’infirmiers, d’aides soignants, d’éducateurs et des spécialistes de santé publique. Les activités sont organisées à travers 6 programmes spécifiques de soins ou de prévention pour les communes de Sin-El-Fil, Nabaa, et Bourj-Hammoud. Le programme de soins infirmiers à domicile est orienté vers la prise en charge des patients atteints de maladies chroniques. Il comprend la délivrance de soins infirmiers, le soutien et la formation des familles, l’organisation de sessions d’éducation et la mise à jour de listes des professionnels et des structures médicales de voisinage. Le programme de soins pour le diabète s’intéresse aux patients diabétiques. Il assure l’éducation, la formation et le soutien des patients pour l’auto-surveillance. Il leur fournit le matériel nécessaire, réalise des tests de laboratoire et organise des sessions de formation pour les patients et professionnels. Le programme de prévention «VIH-Sida » informe les jeunes sur l’infection par le VIH et les moyens de prévention. Il assure des services de soutien et d’orientation médico-sociale pour les patients atteints de sida. Il met en service une ligne verte. Le programme de prévention «Toxicomanie » organise des activités d’information sur les drogues et leurs dangers. Il assure le suivi des jeunes toxicomanes à travers les entretiens individuels, l’orientation thérapeutique, l’intervention auprès des familles, la réinsertion sociale et l’assistance judiciaire. Le programme de prévention «Club de Santé » développe chez les jeunes l’esprit du bénévolat. Il les forme à organiser des activités éducatives et préventives et à intervenir dans l’éducation des paires. Le programme de prévention « Maison des Jeunes » accueille des jeunes à risque de délinquance. Il offre un lieu d’asile où les jeunes bénéficient d’activités culturelles, éducatives et récréatives. Résultats En 2002, le programme des soins infirmiers à domicile, a pris en charge 350 personnes atteintes de maladies chroniques, dont 140 nouveaux patients. 81% des patients sont âgés de 50 ans et plus. 2 661 actes ont été réalisés dont 78% à domicile. Le programme de soins pour le diabète s’est occupé de 113 patients diabétiques dont 50 de nouveaux patients. 18 infirmiers ont été formés à la surveillance du diabète. 345 Le programme de prévention «VIH-Sida » a procuré un soutien psycho-social pour 12 malades atteints de Sida. Ses activités d’éducations ont atteint environ 2000 bénéficiaires. La ligne verte « VIH-Sida » a enregistré 70 appels de demandes d’information et d’orientation. Le programme de prévention « Toxicomanie » a suivi 22 usagers de drogues. 86,4% sont des hommes. 77,3% consomment de l’héroïne. Le programme de prévention « Club de Santé » a formé 15 jeunes pour le travail éducatif et préventif. Leurs activités ont atteint 1 050 bénéficiaires. Le programme de prévention « Maison des Jeunes » a accueilli 50 jeunes de 8 à 14 ans et 40 jeunes de 14 à 25 ans. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les données reflètent les bénéficiaires et les activités des 6 programmes de SIDC. Références SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 1 Programme des soins infirmiers à domicile (2002) % Bénéficiaires 350 Moyenne mensuelle 59 Nouveaux bénéficiaires 140 Répartition par sexe 350 Femmes 60% Hommes 40% Répartition par âge 350 ≤ 50 ans 19% 50-70 ans 46% ≥ 70 ans 35% Répartition par région 350 Sin El Fil 57% Bourj-Hammoud 39% Autres régions 4% Visites 1 357 Actes 2 661 À domicile 78% Sur site 22% Autres Examens de laboratoire Matelas d’eau Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 346 136 130 6 2 Programme de soins pour les diabétiques (2002) % Bénéficiaires Nouveaux bénéficiaires 113 50 Glycémie Total prise de sang pour glycémie 122 Total gluco-test rapide 542 Moyenne mensuelle, gluco-test rapide 50 Formation au suivi du diabète Personnel infirmier 18 Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 3 Programme de prévention VIH-Sida (2002) N Support psycho-social aux patients atteints du Sida Ligne verte : nombre d’appels reçus Bénéficiaires des activités d’éducation sur le VIH-Sida 12 70 2000 Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 4 Programme de prévention « Toxicomanie » (2002) % Nombre d’usagers de drogues bénéficiaires Répartition (%) par sexe Femmes Hommes Répartition (%) par âge 22 100,0 13,6 86,4 100,0 6-20 ans 31,8 21-30 ans 40,9 31-40 ans 22,7 ≥ 41 ans 4,5 Substances consommées (%) Héroïne 77,3 Calmants 9,1 Hachich 22,7 Arak 9,1 Alcool 4,5 Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 5 Programme de prévention « Club de Santé » (2002) N Nombre de jeunes de 19-24 ans formés Nombre de jeunes bénéficiaires 15 1 050 Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 6 Programme de prévention « Maison des Jeunes » (2002) N Nombre de jeunes de 8-14 ans bénéficiaires 50 Nombre de jeunes de 14-25 ans bénéficiaires 40 Source : SIDC – Rapport d’activité annuel, 2002. 347 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES XVIII XVIII 1 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES UL – ACCIDENTS D’EXPOSITION DE L’INFIRMIÈRE AU SANG (2002) Contexte Au Liban, rares sont les enquêtes de mesure et études des facteurs relatifs aux accidents d’exposition au sang (AES) chez le personnel soignant. Objectif Cette étude vise à mesurer l’incidence des accidents d’exposition au sang parmi le personnel infirmier des hôpitaux de Beyrouth et banlieue. De même, elle mesure le niveau de connaissances des infirmières en matière d’AES, de pathologies secondaires, des méthodes de protection pré et post-exposition et des comportements vis-à-vis de la prévention et de la prise en charge des AES. Méthode L’étude est rétrospective sur échantillon d’hôpitaux et d’infirmiers. La taille de l’échantillon a été fixée à 100 infirmiers pour évaluer une incidence de 30% avec risque alpha à 5% et un niveau de précision de 10%. 8 hôpitaux de Beyrouth et banlieue sont tirés au hasard. 12 à 13 infirmiers des services des urgences, de soins intensifs et de médecine adulte sont choisis dans chaque hôpital. La collecte des données est réalisée grâce à un entretien avec le personnel infirmier et à l’aide d’un questionnaire standardisé. Résultats 100 infirmiers ont participé à l’étude. Les hôpitaux qui ont participé à l’étude sont : Beyrouth, Gitawi, Hôtel-Dieu, Makassed, Middle East, Rassoul Aazam, Saint-Georges et Zahraa. En 2001, le taux d’incidence des AES chez le personnel infirmier est estimé à 23 pour 100 infirmiers par an. L’étude a pu recenser 37 AES. Ils sont survenus le plus souvent par piqûre (94,6%), avec une aiguille (75,7%), lors d’une injection (40,5%) ou d’un prélèvement (35,1%), après le geste (73,0%), en l’absence de port de gant (75,7%) et en l’absence de conteneur (75,7%). Le comportement du personnel infirmier retrouve l’absence de port de gants dans 63% des cas et la pratique du recapuchonnage des aiguilles dans 31% des cas. Seulement une faible portion du personnel infirmier (16%) utilise systématiquement le système « vacutainer ». Périodicité des données L’étude présente est une étude ponctuelle qui s’est déroulée en 2002 dans le cadre d’un mémoire de fin d’études en sciences infirmières. Exhaustivité des données Cette étude est basée sur un échantillon d’infirmiers des hôpitaux de Beyrouth et Banlieue. Références Université Libanaise, FSP – Département des sciences infirmières, Section I – « Accidents d’exposition de l’infirmier(e) au sang, 2002 ». 350 1 Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (2002) % Incidence des AES (n = 100 infirmiers) Pourcentage d’infirmières ayant eu ≥ 1 AES en 2001 14,0 IC = (8-22) Pourcentage d’AES pour 100 infirmières / an 23,0 IC = (15-32) Circonstances des AES (n = 37) Nature de l’exposition 100,0 Piqûre 94,6 Coupure 2,7 Projection Tâches en cours 2,7 100,0 Injection 40,5 Prélèvement 35,1 Perfusion 16,2 Nettoyage 5,4 Pansement 2,7 Temps de survenue 100,0 Avant le geste 5,0 Pendant le geste 22,0 Après le geste 73,0 Matériel en cause 100,0 Aiguille 75,7 Angiocathéter 21,6 Aiguille de vacutainer 0,0 Autre à préciser : ciseaux 2,7 Port de gants 24,3 Usage d’un conteneur 24,3 Comportement (n = 100) Absence de gants lors des prélèvements sanguins 63,0 Utilisation du système vacutainer 40,0 • Toujours 16,0 • Parfois 24,0 Pratique de recapuchonnage de l’aiguille 31,0 Source : Université Libanaise, FSP – Département des sciences infirmières, Section I – « Accidents d’exposition de l’infirmier(e) au sang, 2002 ». 351 XVIII 2 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES USJ – ACCIDENTS DOMESTIQUES Contexte Dans le cadre de l’obtention d’un diplôme de docteur en pharmacie à l’USJ, des études relatives aux accidents chez les enfants sont réalisées, avec le concours des services de pédiatrie et des urgences de différents hôpitaux au Liban. Objectif Connaître la fréquence des intoxications chez les enfants au Liban et les produits incriminés. Méthode La première étude est une étude rétrospective portant sur les registres et dossiers médicaux des urgences de 4 hôpitaux : Hôtel-Dieu de France, Notre Dame du Liban, Saint-Georges Ajaltoun et Notre Dame Maritime. La période étudiée s’étale de 1987 à 1996 à l’exception de l’hôpital Notre Dame Maritime (1995-1996). La seconde étude est une étude rétrospective portant sur les registres et dossiers médicaux des urgences de 2 hôpitaux : Hôtel-dieu de France et Notre Dame du Liban. Les années étudiées sont 1994 et 1995. Résultats En 1987-1996, 55 176 admissions aux urgences pour les enfants (0-18 ans) ont été enregistrées dans les hôpitaux de l’Hôtel-dieu de France, de Notre Dame du Liban, de Saint-Georges Ajaltoun et de Notre Dame Maritime. 1% des admissions sont dues à des intoxications et 0,2% sont secondaires à des intoxications domestiques. Les hydrocarbures sont responsables de 40% des intoxications domestiques étudiées. En 1994-1995, 11 658 admissions aux urgences pour les enfants (0-18 ans) ont été enregistrées dans les hôpitaux de l’Hôtel-dieu de France et de Notre Dame du Liban. 34,3% des admissions sont dues à des accidents et 1,4% à des accidents d’intoxication. Les médicaments sont responsables de 54% des intoxications étudiées. Périodicité des données Études ponctuelles. Exhaustivité des données Études relatives aux admissions des services des urgences de 4 hôpitaux à Beyrouth et au Mont-Liban Références USJ, Faculté de pharmacie – « Intoxication par les produits domestiques chez l’enfant au Liban, 1997 ». USJ, Faculté de pharmacie – « Les intoxications chez l’enfant : Étude au Liban, 1995-1996 ». 352 1 Statistiques des admissions aux urgences pour les enfants 0-18 ans dans 4 hôpitaux (1987-1996) Pour les enfants âgés de 0-18 ans Admissions Admissions hospitalisées % hosp. / admissions N % N % vertical 55 176 100,0 5 739 100,0 10,4 Admissions pour intoxications 535 1,0 174 3,0 32,5 Admissions pour intoxications domestiques 105 0,2 30 0,5 28,6 Produits des intoxications domestiques 105 100,0 30 100,0 28,6 42 40,0 11 36,7 26,2 10,3 Admissions aux urgences Hydrocarbures Eau de javel 29 27,6 3 10,0 Détergents 12 11,4 1 3,3 8,3 Raticides 7 6,7 7 23,3 100,0 Produits corrosifs et caustiques 5 4,8 3 10,0 60,0 Naphtalène 4 3,8 1 3,3 25,0 Multiples 4 3,8 3 10,0 75,0 Inconnu 2 1,9 1 3,3 50,0 Source : USJ, Faculté de pharmacie – « Intoxication par les produits domestiques chez l’enfant au Liban, 1997 ». 2 Statistiques des admissions aux urgences pour les enfants 0-18 ans dans 2 hôpitaux (1994-1995) Pour les enfants âgés de 0-18 ans Admissions Admissions hospitalisées % hosp. / admissions N % N % vertical Admissions aux urgences 11 658 100,0 1 235 100,0 Admissions pour accidents 4 000 34,3 295 23,9 7,4 161 1,4 66 5,3 41,0 Admissions pour accidents d’intoxication Types d’accidents Chutes 100,0 41,9 Accidents de la voie publique 5,6 Brûlures 6,5 Intoxications 3,9 Autres 2,9 Diverses 39,2 Produits des intoxications domestiques Médicaments 10,6 100,0 54,0 Produits ménagers 14,3 Produits alimentaires 11,8 Produits alcoolisés 6,8 Gaz toxique 5,6 Produits agricoles 4,4 Eau contaminée 2,5 Divers 0,6 Source : USJ, Faculté de pharmacie – "Les intoxications chez l’enfant : Étude au Liban, 1995-1996 " 353 XVIII 3 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES USJ – AIDANTS FAMILIAUX DE PERSONNES ÂGÉES EN PERTE D’AUTONOMIE AU LIBAN (2001) Contexte Dans le cadre des études subventionnées par l’OMS, la présente étude est réalisée par la Faculté des sciences infirmières de l’USJ. Elle essaie de combler l’absence de connaissances sur les aidants familiaux des personnes âgées. Son but principal est l’identification des facteurs liés à la santé des aidants familiaux. Ces données sont nécessaires pour élaborer une politique de santé relative aux personnes âgées en perte d’autonomie et de leurs aidants. Objectif Les objectifs de l’étude sont de : • Décrire les caractéristiques socio-démographiques des aidants familiaux et des personnes âgées en perte d’autonomie. • Décrire les problèmes de santé des personnes âgées. • Identifier les tâches d’aide et de soins effectuées par l’aidant pour la personne âgée. • Décrire les ressources dont dispose l’aidant familial dans la situation d’aide. • Décrire l’impact de la situation d’aide sur la santé de l’aidant familial. • Identifier les facteurs associés à la santé des aidants selon deux indicateurs : bien-être et fardeau. Méthode L’étude s’appuie sur la théorie du stress de Lazarus et Folkman (1984). Un devis corrélationnel a été utilisé pour identifier la contribution des facteurs retenus à expliquer la santé des aidants familiaux. L’échantillon est de type non probabiliste à partir de quotas de distribution géographique et de classe sociale calculés par une firme statistique libanaise (Reach Mass, 2000). Elle a porté sur 319 sujets qui répondaient aux critères d’éligibilité à l’étude, soit : • Être libanais, âgé de plus de 18 ans et parler l’arabe. • Être, depuis au moins six mois, l’aidant principal, soit assurer d’une façon prépondérante de l’aide à une personne âgée de 65 ans et plus qui a une perte d’autonomie dans les AVQ. • Procurer, au moins une fois par semaine, de l’aide concernant au moins une AVQ (activité de la vie quotidienne) ou une AVD (activité de la vie domestique). • Cohabiter avec la personne âgée en perte d’autonomie. Les variables étudiées sont : les facteurs de stress, l’évaluation cognitive, le support social, le profil socio-démographique de l’aidant familial et de son proche âgé, ainsi que les indicateurs de santé bien-être et fardeau. Sept instruments ont été utilisés : 1. Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (SMAF Hébert, Carrier et Bilodeau, 1998) et l’évaluation cognitive. 2. Revised Memory and Behavioral Checklist (Teri et al.,) et l’évaluation cognitive. 3. Echelle des tâches effectuées par l’aidant. 4. Inventory of Social Supportive Behaviors (ISSB-M Kraus 1995). 5. General Well-Being Schedule (Dupuy 1977). 6. Zarit Burden Interview (1985). 7. Questionnaire identifiant les profils socio-démographiques. 354 La collecte des données a été effectuée par la firme Reach Mass en juin et juillet 2001. Les données furent saisies et analysées sur SPSS-10. Des analyses de tendance centrale furent effectuées ainsi que des analyses de corrélation et de régression multiple de type hiérarchique. Résultats Seules les caractéristiques sociaux-démographiques des personnes âgées sont décrites cidessous. L’étude a porté sur 319 aidants familiaux. La majorité sont des femmes (83,7%), leur moyenne d’âge est de 46,1 ans. L’aidant est pour la personne âgée soit la fille ou le fils (48%) ; soit le conjoint (22,6%) ; soit le gendre ou la belle-fille (18,5%). 58% sont mariés et 32,6% sont célibataires. Plus que la moitié des aidants familiaux ont été scolarisés. 68% n’ont aucune assurance médicale. 66,8% n’exercent aucune activité professionnelle. 27,9% ont un revenu inférieur à 500 USD et 64,3% n’ont aucun revenu. Quant aux personnes âgées, plus que la moitié est de sexe féminin (60,8%), veufs ou veuves (55,2%). Leur moyenne d’âge est de 76,3 ans. 57,4% sont analphabètes. 73,4% n’ont aucune assurance médicale. 87,1% n’ont aucun revenu. Les maladies chroniques et les problèmes de santé dont souffre la personne âgée sont les maladies cardio-vasculaires (46,4%), les troubles de mémoire (40,7%), l’incontinence urinaire ou fécale (27,2%), les maladies endocriniennes (25,4%), les maladies du système ostéoarticulaire (21,9%), les troubles mentaux et les insomnies (21%), les maladies du système nerveux (15,4%). Au cours des six derniers mois, 33,9% des aidants familiaux ont eu recours aux services des centres communautaires pour leurs proches âgés. Les services les plus fréquemment reçus par les aidants familiaux sont les soins médicaux (28,8%), les explorations (21,6%), les soins infirmiers au centre (8,2%) et les soins à domicile (6%). Périodicité des données Étude transversale ponctuelle. Exhaustivité des données Étude réalisée sur échantillon retenu de convenance et non au hasard. Ceci est dû à l’absence de recensement récent de la population libanaise. De ce fait, les résultats de cette étude ne peuvent pas être généralisés. D’autres limites sont à noter. Le général « well-being schedule » de Dupuy est un instrument de mesure du bien-être général et n’est pas spécifique à la situation d’aide familiale. Un test de statut mental aurait dû être utilisé afin de catégoriser les personnes âgées démentes des personnes âgées non démentes. Les instruments de mesure utilisés sont d’origine nord-américaine. En l’absence de normes libanaises, il a été difficile de comparer les mesures prévalentes pour des sujets d’une autre culture à nos sujets. Enfin, une autre limite est liée à la désirabilité sociale. Les participants peuvent ne pas avoir exprimé leurs mauvaises opinions par crainte de rejet. Références USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 ». USJ, FSI – www.fsi.usj.edu.lb. 355 1 Profil socio-démographique des aidants familiaux (2001) % Genre Femmes Hommes Âge 100,0 83,7 16,3 99,7 < 30 ans 10,6 30-49 ans 52,3 50-59 ans 17,2 60-69 ans 10,6 > 70 ans Âge moyen Écart-type État civil 9,0 46,1 14,5 100,0 Célibataire 32,6 Marié 58,0 Divorcé 5,3 Veuf Lien de parenté avec la PA 4,1 100,0 Époux(se) 22,6 Fils, fille 48,0 Gendre, belle fille 18,5 Frère, sœur 3,8 Petits fils et autres 7,1 Niveau d’éducation 100,1 Analphabète 16,0 Savent lire et écrire 18,2 Niveau primaire 18,2 Niveau complémentaire 21,3 Niveau secondaire et plus 26,4 Assurance médicale 99,9 Aucune assurance 68,0 CNSS 16,6 Assurance publique (Coop., Armée, FSI) 9,1 Assurance privée Activité professionnelle 6,2 100,0 Aucune activité 66,8 Emploi à temps plein 22,6 Emploi à mi-temps 5,6 Emploi saisonnier 5,0 Types d’activité 100,0 Employés 43,3 Ouvriers 23,5 Cadres moyens 22,6 Autres Revenus 10,6 100,0 Aucun revenu 64,3 < 500 $ 27,9 Entre 500-899 $ 5,6 900-1 500 $ 2,2 Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » . 356 2 Profil socio-démographique des personnes âgées (2001) % Genre Femmes Hommes Âge 100,0 60,8 39,2 99,8 65 et 69 ans 26 70 et 74 ans 20,3 75 et 79 ans 19,4 80 et 84 ans 17,2 ≥ 85 ans 16,9 Âge moyen 76,3 Écart-type État civil Célibataire Marié(e) 8,65 100,0 5 36,7 Divorcé(e) 3,1 Veuf(ve) 55,2 Niveau d’éducation 100,1 Analphabète 57,4 Savent lire, écrire 30,1 Niveau primaire 6,3 Niveau complémentaire et au-delà Assurance individuelle 6,3 100,1 Aucune 73,4 CNSS 16,3 Assurance publique (Coop., Armée, FSI) 9,1 Assurance privée 1,3 Activité professionnelle Ne travaille pas 2,6 97,4 Revenu 99,8 Aucun 87,1 < 500 $ 10,8 > 500 $ 1,9 Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » . 357 3 Distribution des personnes âgées selon les maladies chroniques et les problèmes de santé (2001) N % Maladies cardio-vasculaires 148 46,4 Présence de troubles de mémoire 130 40,7 Incontinence urinaire ou fécale 87 27,2 Maladies endocriniennes 81 25,4 Maladies ostéo-articulaires 70 21,9 Troubles mentaux et insomnie 67 21,0 État morbide 57 17,9 Maladies du système nerveux 49 15,4 Maladies ophtalmologiques 35 0,1 Maladies de l’appareil digestif 27 8,5 Maladies de l’appareil génito-urinaire 24 7,5 Maladies de l’appareil respiratoire 23 7,2 Traumatismes 18 5,6 ORL 15 4,7 Tumeurs hématologie 10 3,1 Maladies infectieuses 9 2,8 Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » . 4 Distribution des services reçus* auprès des centres communautaires par type de service (2001) N % Soins / biens médicaux (consultation médicale, médicaments) 92 28,8 Explorations (laboratoire, radio, ECG, Echo…) 69 21,6 Soins infirmiers au centre (pansement, prise de tension, injection…) 26 8,2 Soins infirmiers à la maison (pansement, prise de tension, injection…) 19 0,1 Physiothérapie 9 2,8 Suivi social 9 2,8 Équipements (bâton, chaise roulante, prothèse…) 6 1,9 Petite chirurgie 6 1,9 Autres (aide alimentaire, aide financière, divertissements…) 19 0,1 * Services rendus aux personnes âgées et aux aidants familiaux. Source : USJ, FSI – Étude « Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban : contexte d’aide et de soins et facteurs associés à leur santé, 2001 » . 358 XVIII 4 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES USJ – DÉPISTAGE NÉONATAL (1995-2002) Contexte Le dépistage néonatal des maladies congénitales comme l’hypothyroïdie congénitale, la phénylcétonurie, la galactosémie congénitale, offrent la possibilité d’un diagnostic précoce, d’une prise en charge précoce et la prévention de retard du développement psychomoteur de l’enfant et autres séquelles. En 1991, un projet de loi fut préparé pour rendre obligatoire le dépistage néonatal au Liban. Cependant aucune décision ne fut prise à l’époque. Depuis 1995, dans le cadre du programme de recherche et d’études, la Faculté de médecine de l’USJ a pu bénéficier du support du MSP et du CNRS pour initier le dépistage néonatal au Liban. Objectif Le programme de dépistage néonatal permet de : • Dépister dès la naissance les cas d’hypothyroïdie congénitale, de phénylcétonurie, de galactosémie congénitale et de glucose 6 phosphate déshydrogénase. • Prendre en charge précocement des maladies congénitales. • Prévenir des troubles du développement de l’enfant. Méthode Le dépistage néonatal repose sur une coordination entre les maternités et le laboratoire de la Faculté de médecine de l’USJ. Un prélèvement sanguin est pris dans les maternités sur tout nouveau-né âgé de plus de 48 heures. Le prélèvement est fait par piqûre au talon. Les gouttes de sang sont récupérées sur un papier-filtre de la carte de Guthrie. Les données relatives à l’identité du nouveau-né sont enregistrées. Les cartes sont conservées dans des sacs hermétiques à 4 degrés et expédiées au laboratoire de la Faculté par un service accrédité dans un container isotherme. Au laboratoire, les tests sont réalisés. En cas de résultat positif, un second prélèvement est demandé. Le dépistage coûte aux ménages 5 à 10 USD pour un nouveau-né. Résultats Durant la période de 1995 à 2002, 35 hôpitaux ont participé au dépistage néonatal de l’USJ et environ 70 000 nouveau-nés furent testés, soit 10 000 tests par an. 44 cas d’hypothyroïdie congénitale furent dépistés, soit 62 tests positifs pour 100 000 tests réalisés et 1 cas d’hypothyroïdie congénitale pour 1 591 naissances. 8 cas de phénylcétonurie furent découverts, soit 11 tests positifs pour 100 000 tests réalisés et 1 cas de phénylcétonurie pour 8 750 naissances. 2 cas de galactosémie congénitale furent découverts, soit 3 tests positifs pour 100 000 tests réalisés et 1 cas de galactosémie congénitale pour 35 000 naissances. Enfin, 373 cas de déficit en glucose 6 phosphate déshydrogénasse (G6PD) furent mis en évidence, soit 533 tests positifs pour 100 000 tests réalisés et 1 cas de G6PD pour 188 naissances. 359 Périodicité des données Les données sont mises à jour annuellement. Exhaustivité des données Les données reflètent le dépistage réalisé sur les nouveau-nés des maternités collaborant avec le programme de l’USJ. Références USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003. 1 Hôpitaux participant au programme de dépistage (1995-2002) N % Beyrouth 7 20,0 Mont-Liban 19 54,3 Nord 4 11,4 Bekaa - - Sud-Nabatieh 5 14,3 TOTAL 35 100,0 Dépistés positifs N 44 Taux de dépistage / 100 000 tests 62,86 Naissance pour 1 cas positif 1 591 Phénylcétonurie 8 11,43 8 750 Galactosémie congénitale 2 2,86 35 000 373 532 86 188 Source : USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003. 2 Dépistage néonatal (1995-2002) Hypothyroïdie congénitale Déficit en glucose 6 phosphate déshydrogénase Source : USJ, FM – Laboratoire de dépistage néonatal, 2003. 360 XVIII 5 STATISTIQUES DES ÉTUDES UNIVERSITAIRES AUB – MOSQUITO SPECIES OF LEBANON (1998-1999) Contexte L’étude s’inscrit dans le cadre d’un inventaire de la population des moustiques au Liban. Les études relatives à la population des moustiques au Liban datent des années quarante et soixante-dix. À l’époque, le Liban connaissait des cas de paludisme autochtones véhiculés par les moustiques du genre anophèle et des épidémies de la dengue véhiculées par les moustiques du genre aedes. En 1956, le gouvernement libanais a entrepris un programme d’éradication du paludisme et des anophèles. De 1963 à 1974, aucun nouveau cas de paludisme autochtone ne fut déclaré. Depuis, les cas de paludisme déclarés sont importés. Cependant, en 1997, quatre cas de paludisme sont apparus et ne purent être reliés à l’importation et furent classés autochtones. Aucun autre cas de paludisme autochtone n’apparut par la suite. Objectif Mettre à jour les données sur la population des moustiques au Liban. Méthode Un travail de collecte des moustiques adultes et de larves fut entrepris durant une période d’une année, de juillet 1998 à juillet 1999. Les moustiques furent collectés à l’extérieur et à l’intérieur. La classification est réalisée selon les clefs d’identification de Dubose, Curtin, Harbah et Jayson. La taxonomie fut confirmée par le Musée d’histoire naturelle de Londres. Résultats 3 981 moustiques ont pu être collectés des différentes régions du Liban. L’espèce la plus rencontrée est le culex pipiens (78,7%). On a pu retrouver 1,6% des anophèles claviger (vecteur du paludisme) dans la région d’Ain Saadé. À signaler que les quatre espèces aedes et le culex judaicus apparaissent pour la première fois au Liban. Périodicité des données Cette étude est ponctuelle. Elle a été effectuée dans le cadre d’une thèse pour l’obtention d’une maîtrise. Exhaustivité des données Cette étude est effectuée sur échantillon. Références AUB, Department of Biology of the Faculty of Arts and Sciences – Thèse « Mosquito species of Lebanon, 1999 ». 361 1 Inventaire de la population des moustiques (juillet 1998 – juillet 1999) Espèces N % 3 135 78,7 Culex (Culex) laticinctus 104 2,6 Culex (Culex) mimeticus 62 1,6 Culex (Maillotia) hortensis 23 0,6 Culex (Neoculox) judaicus 6 0,2 Aedes caspius 451 11,3 Aedes cretinus 24 0,6 Aedes geniculatus 14 0,4 Aedes pulcritarsis 1 0,0 Culiseta longireolata 96 2,4 Culex (Culex) pipiens Anophèles claviger TOTAL Source : AUB, Department of Biology of the Faculty of Arts and Sciences – Thèse « Mosquito species of Lebanon, 1999 ». 362 65 1,6 3 981 100,0 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES XIX XIX 1 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES UNRWA – RAPPORT D’ACTIVITÉ (2001) Contexte L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency) est une organisation des Nations unies qui a vu le jour en vertu de la résolution de l’Assemblée générale 302 (IV) du 8 décembre 1949, suite au conflit arabo-israélien. L’UNRWA a débuté ses fonctions en mai 1950. Son mandat a été renouvelé jusqu’au 30 juin 2005. L’organisation est financée principalement par les pays donateurs et les Nations unies. Objectif Les objectifs de l’UNRWA sont de : • Entreprendre les activités d’assistance et de secours pour les réfugiés palestiniens dans les territoires occupés et dans les pays hôtes. • Assurer les services de base relatifs à l’éducation, la santé et les services sociaux pour les réfugiés palestiniens. • Préparer l’ère d’après le conflit. Méthode L’administration de l’UNRWA comprend un siège social à Gaza, un bureau central en Jordanie, des bureaux dans les pays hôtes et dans les territoires occupés. Les services de santé sont gérés par le département de santé. Ils sont dispensés à travers un réseau de centres médicaux de soins primaires et des hôpitaux contractuels. Au Liban, le réseau est constitué du siège central à Beyrouth et des centres médicaux dans les camps palestiniens. Les réfugiés enregistrés et pris en charge par les centres de l’UNRWA sont suivis régulièrement. Leurs données médicales sont collectées et archivées dans des dossiers médicaux spécifiques et standardisés. Résultats En 2001, la population palestinienne réfugiée au Liban est estimée à 385 000 personnes dont 56% résident dans les camps palestiniens (12). Les réfugiés palestiniens représentent 11,3% des habitants du Liban. Les structures de santé disponibles pour l’UNRWA comprennent 25 centres médicaux dont 13 sont situés à l’intérieur des camps. Les ressources humaines regroupent 316 personnes dont 51 médecins, 106 infirmiers et 13 médecins dentistes. Le ratio pour 10 000 réfugiés est 1,3 médecin, 2,8 infirmiers et 0,3 médecin dentiste. Le programme de planification familiale a pu atteindre 8 916 femmes dont 1 902 sont de nouvelles bénéficiaires. 64,7% des femmes bénéficiaires ont recours aux méthodes modernes de contraception. L’intervalle moyen entre les naissances est de 35 mois. Dans le domaine de la sécurité maternelle, on estime 9 000 femmes enceintes par an. 50,4% sont suivies par les centres médicaux de l’UNRWA. Parmi les femmes enceintes enregistrées, 93,9% ont eu au moins quatre consultations prénatales. 4 291 accouchements sont enregistrés par l’UNRWA. Le taux d’accouchement à domicile est 4,3%. La mortalité maternelle est 364 estimée à 16,8 pour 10 000 naissances vivantes. Le taux de faible poids à la naissance (< 2 500 g) est 5,8%. 30,2% des nouveau-nés bénéficient d’un allaitement maternel exclusif durant les quatre premiers mois. Le programme de vaccination pour lutter contre les maladies transmissibles de l’enfance assure un taux de couverture de 100% pour l’OPV-DTP chez les enfants de moins d’un an et un taux de 99% pour le MMR chez les enfants de 13 à 23 mois. Le programme des maladies non transmissibles estime le taux de prévalence du diabète à 4,6% et de l’HTA à 8,9% chez les adultes. En 2001, le département de santé de l’UNRWA au Liban a assuré 1 006 835 consultations médicales, paramédicales et soins dentaires, 17 601 séjours hospitaliers et 40 759 journées d’hospitalisation. La durée moyenne des séjours hospitaliers est 2,3. Le nombre moyen de consultation par médecin et par jour est 92. En 2001, le budget alloué au programme santé représente 1% du budget global de l’agence au Liban. Périodicité des données Un rapport d’activité annuel est édité. Les statistiques sont disponibles sur le site Internet. Exhaustivité des données Les données reflètent la population des réfugiés palestiniens utilisant les centres de l’UNRWA. La population a aussi accès à d’autres services de santé au sein ou en dehors de camps. Références UNRWA – Rapport « Annual report of the Department of Health, 2001 ». UNRWA – www.un.org/unrwa. 365 1 Rapport d’activité de l’agence UNRWA au Liban (2001) Agence du Liban Indicateurs démographiques Population réfugiée Population réfugiée enregistrée, N Pourcentage de la population réfugiée / population du pays Taux de croissance de la population réfugiée Taux de fertilité Pourcentages des enfants de moins de 15 ans Pourcentages de femmes en âge de procréation (15-49 ans) Pourcentage de la population adulte (> 40 ans) Population réfugiée des camps Nombre des camps Population réfugiée des camps Pourcentage de la population résidante dans les camps Infrastructure sanitaire de l’UNRWA Structures Centres médicaux de soins de santé primaires (SSP) Dans les camps Hors camps Ensemble des agences 385 000 11,3% 1,3% 2,6% 27,5% 26,0% 29,8% 3 926 000 13,0% 3,1% 3,5% 34,2% 24,0% 24,5% 12 216 000 56,1% 58 1 247 000 31,8% 25 13 12 122 68 54 15 17 25 24 4 - 96 88 122 112 16 13 6 1 316 51 13 2 106 50 38 56 2 244 317 68 12 855 353 264 375 1,3 0,3 2,8 0,8 0,2 2,2 8 916 1 902 87 060 20 774 64,7% 34,8% 33,3% 33,3% 19,7 17,1% 35 17,1% 49,9% 28,4% 48,6% 20,4% 19,7 30,2% 34,3 19,3% 9 000 4 534 50,4% 98,7% 35,0% 35,0% 130 000 76 149 58,6% 85,0% 98,5% 34,4% Autres services intégrés dans les centres de SSP Laboratoires Cliniques pour soins dentaires Services de planification familiale et de santé reproductive Soins spéciaux pour les maladies non transmissibles Services d’imagerie médicale Cliniques de physiothérapie Maternités Hôpitaux Personnel Total personnel Médecins Médecins dentistes Pharmaciens Infirmiers Autre personnel paramédical Personnel administratif Autres Professionnels de santé pour 10 000 réfugiés enregistrés Médecins Médecins dentistes Infirmiers Indicateurs relatifs à l’état de santé des réfugiés enregistrés Planification familiale Nombre de femmes bénéficiaires Nombre de nouvelles femmes bénéficiaires Prévalence de femmes en âge de procréation utilisant les moyens de contraception à travers les services de l’UNRWA Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours à la pilule contraceptive Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours au DIU Pourcentage de femmes bénéficiaires ayant recours au préservatif Âge moyen du mariage pour les femmes (en année) Pourcentage des femmes mariées à l’âge de 18 ans Intervalle moyen entre les naissances (en mois) Pourcentage de femmes ayant un intervalle inter-naissances < 18 mois Sécurité maternelle Nombre de femmes enceintes attendu Nombre de femmes enceintes enregistrées Femmes enceintes suivies par les centres UNRWA, % Pourcentage de femmes enceintes ayant ≥ 4 consultations prénatales Pourcentage de femmes enceintes ayant reçu le vaccin anti-tétanique Taux des grossesses à risque 366 Nombre d’accouchements enregistrés Taux d’accouchement à domicile Taux d’accouchement en maternité Taux d’accouchement en cabinets privés Pourcentage de femmes ayant reçu des soins post-partum Taux de mortalité maternelle (par rapport à 10 000 naissances vivantes) Nombre de naissances vivantes attendues Nombre de naissances vivantes enregistrées Taux de naissances de faible poids (< 2 500 grammes) Allaitement maternel Pourcentage de nouveau-nés allaités pour au moins un mois Prévalence de l’allaitement maternel exclusif pour au moins 4 mois Programme de vaccination élargie Nombre d’enfants enregistrés de moins d’un an Nombre d’enfants enregistrés âgés d’un an Nombre d’enfants enregistrés âgés de 2 ans Taux de couverture vaccinale pour les moins d’un an • OPV-DTP • BCG • Rougeole • Hépatite virale B Taux de couverture vaccinale pour les 13-23 mois • MMR • OPV-DTP Maladies transmissibles 4 291 4,3% 93,0% 2,7% 99,0% 16,8 9 140 4 258 5,8% 66 056 3,3% 84,6% 5,8% 95,6% 13,4 126 570 66 441 4,2% 87,2% 30,2% 78,9% 32,7% 4 487 4 379 4 406 76 591 72 118 66 884 100,0% 100,0% 99,8% 100,0% 99,3% 99,9% 98,4% 99,2% 99,0% 99,0% 96,5% 94,5% 3,4 1,3 120,0 50,0 4,6% 57,1% 8,9% 87,3% 4,7% 43,1% 7,1% 63,0% 1 006 835 801 827 166 006 635 821 85 773 119 235 8 531 092 6 660 503 1 660 291 5 000 212 1 123 854 746 735 17 601 40 759 2,3 51 946 137 601 2,6 92 36 106 37 96,3% 58,0% 96,1% 73,9% 44 319 23 408 9 372 5 954 2 502 3 083 21,1% 611 283 328 371 107 703 62 442 30 460 82 307 17,6% Incidence de certaines maladies transmissibles pour 100 000 habitants Tuberculose pulmonaire avec excrétion de BK Diphtérie Coqueluche Tétanos néonatal Poliomyélite Rougeole Maladies non transmissibles Prévalence du diabète parmi les adultes (%) Pourcentage de patients diabétiques suivis Prévalence de l’HTA parmi les adultes (%) Pourcentage de patients hypertendus suivis Indicateurs d’utilisation des services de soins de santé primaire de l’UNRWA Soins ambulatoires Consultations médicales Premières visites Visites de suivi Consultations paramédicales Consultations de soins dentaires Soins hospitaliers pris en charge Séjours hospitaliers pris en charge Nombre de journées d’hospitalisation prises en charge Durée moyenne du séjour hospitalier Taux d’utilisation par la population réfugiée Nombre moyen de consultations par médecin et par jour Nombre moyen de consultations par dentiste et par jour Autres indicateurs Pourcentage de camps ayant accès à l’eau potable Pourcentage de camps ayant accès à un système d’égout organisé Indicateurs relatifs au budget Distribution des dépenses de l’UNRWA en 2001 (en milliers USD) Programme éducation Programme santé Assistance et affaires sociales Services opérationnels Services communs Pourcentage des allocations pour la santé / budget global de l’UNRWA Source : UNRWA – Rapport « Annual report of the Department of Health, 2001 ». 367 XIX 2 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES UNRWA – MALADIES TRANSMISSIBLES (2001) Contexte L’UNRWA est une organisation des Nations unies qui a vu le jour grâce à la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies 302 (IV) du 8 décembre 1949, suite au conflit araboisraélien. L’organisation a débuté ses fonctions en mai 1950. Son mandat a été renouvelé jusqu’au 30 juin 2005. L’UNRWA est financé principalement par les pays donateurs et les Nations unies. La lutte contre les maladies transmissibles est une des missions du Département de la santé de l’UNRWA. Objectif Le Département de la santé de l’UNRWA vise en ce qui concerne les maladies transmissibles à : • Établir un système de surveillance utile pour contrôler les maladies transmissibles, à travers des programmes de contrôle, d’élimination (rougeole) ou d’éradication (poliomyélite). • Entreprendre les mesures prophylactiques et curatives immédiates nécessaires. • Évaluer et adapter les programmes de lutte contre les maladies transmissibles. Méthode Une liste des maladies transmissibles à déclaration obligatoire est définie. Elle comprend : • Les maladies qui nécessitent des actions immédiates : Choléra, polio, méningites. • Les maladies pour lesquelles il existe un programme de vaccination : rougeole, diphtérie, poliomyélite, tétanos, coqueluche, rubéole, oreillons. • Les maladies transmises par voie sexuelle ou sanguine : VIH, gonorrhée. • Les maladies qui peuvent être transmises par l’eau, les aliments : les diarrhées aiguës, la fièvre typhoïde, la brucellose… Chaque centre médical de l’UNRWA transmet, toutes les semaines, un rapport relatif aux statistiques des maladies transmissibles au bureau central de Beyrouth. Les données sont saisies et analysées par le Département de la santé. L’exploitation hebdomadaire mesure : • Les fréquences des maladies déclarées par semaine et par camp. • Les incidences des maladies déclarées par an et par camp. Résultats En 2002, les centres de soins de santé primaire de l’UNRWA ont détecté et déclaré 3 cas de méningites, 3 cas de rougeole, une épidémie d’oreillons dans le Nord (454 cas), 6 cas de tuberculose, 13 cas de brucellose, 4 cas d’infection par le VIH et 3 cas de fièvres typhoïdes. Les centres ont aussi déclaré 2 406 cas de diarrhées aiguës chez les moins de 3 ans et 496 cas de diarrhées mucosanglantes. Le Sud (Saida) représente les chiffres les plus élevés. Aucun cas de poliomyélite, de choléra, de diphtérie ou de tétanos néonatal ne fut notifié en 2002. Périodicité des données Les statistiques relatives aux maladies transmissibles à déclaration obligatoire sont issues toutes les semaines et communiquées au MSP. 368 Exhaustivité des données Les données reflètent uniquement les cas diagnostiqués par les centres de soins de santé primaire de l’UNRWA ou les admissions hospitalières prises en charge par l’organisation. Références UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ». 1 Maladies transmissibles à déclaration obligatoire déclarées par le bureau UNRWA – Liban (2001) Brucellose Choléra Coqueluche Diarrhée (0-3 ans) Diarrhée aiguë mucco-sanglante Diphtérie Fièvre typhoïde Gonorrhée Hépatites virales HIV-Sida Leishmaniose Méningite Oreillons Paralysie flasque aiguë Rougeole Rubéole Tétanos néonatal Tuberculose pulmonaire, avec expectoration de BK Tuberculose pulmonaire, sans expectoration de BK Tuberculose extra pulmonaire Beyrouth et Banlieue 9 848 62 5 5 1 25 1 Nord 2 968 43 15 282 3 1 4 2 2 Bekaa 794 71 4 - Sud 1 2 933 668 29 1 3 7 2 1 9 5 7 LIBAN 12 5 543 844 9 49 314 5 2 13 7 10 Source : UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ». 2 Maladies transmissibles à déclaration obligatoire, déclarées par le bureau UNRWA – Liban (2002) Brucellose Choléra Coqueluche Diarrhée (0-3 ans) Diarrhée aiguë mucco-sanglante Diphtérie Fièvre typhoïde Gonorrhée Hépatites virales HIV-Sida Leishmaniose Méningite Oreillons Paralysie flasque aiguë Rougeole Rubéole Tétanos néonatal Tuberculose pulmonaire, avec expectoration de BK Tuberculose pulmonaire, sans expectoration de BK Tuberculose extra pulmonaire Beyrouth et Banlieue Nord Bekaa Sud LIBAN 417 26 8 1 2 2 - 12 272 127 1 23 2 454 2 434 41 - 1 1 283 302 2 18 1 1 2 1 13 2 406 496 3 49 4 3 458 3 - 1 - 2 - 3 - 2 4 - Source : UNRWA – « Report of Infectious Diseases, 2001 ». 369 XIX 3 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES UNICEF – ANALYSE DES PRATIQUES MÉDICALES (2001-2002) Contexte L’enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban fait suite à l’enquête nationale périnatale de 1999-2000. Elle s’inscrit dans le cadre des priorités nationales dont l’amélioration du suivi de la grossesse des femmes. Cette étude fut réalisée auprès des professionnels de santé. Elle est le fruit d’une collaboration entre l’UNICEF, l’École nationale de santé publique de Rennes (France), la Société libanaise de médecine périnatale et le MSP. Objectif Cette enquête a pour but de : • Faire un état des lieux qualitatif sur la pratique des visites prénatales au Liban. • Recueillir le point de vue des professionnels de santé sur ce que devrait être le suivi prénatal au Liban. Méthode Le champ de l’enquête a regroupé différentes professions (gynéco-obstétriciens et sagesfemmes), différents types de maternités (établissements hospitaliers et cabinets privés) et différentes régions (à faible risque et à haut risque). 16 maternités et 5 cabinets privés furent tirés au hasard, en utilisant une stratification sur les régions, parmi les maternités assurant une activité minimale de 10 accouchements par mois et les cabinets privés ayant une activité minimale de 5 accouchements par mois. Un entretien dirigé avec les gynéco-obstétriciens et les sages-femmes fut entrepris à l’aide d’un questionnaire relatif aux pratiques du suivi prénatal. L’enquête s’est déroulée entre le 9 et le 17 janvier 2002. Résultats Il n’existe pas au Liban un consensus ou un protocole écrit relatif à la surveillance de la grossesse. Toutefois, les professionnels se rejoignent sur certains points : • Importance de la première consultation prénatale pour l’évaluation de l’état de la femme (95,2%) et des risques de la grossesse (95,2%). • Importance de l’examen clinique lors de la première consultation (pesée, prise de la TA, examen et palpation abdominale). • Importance des examens paracliniques dès la première consultation : groupe sanguin, NFS, glycémie, créatinémie, sérologies de la toxoplasmose et de la rubéole et examens des urines. • Importance d’établir un plan de surveillance dès la première visite. • Importance de l’information sur le tabac, la nutrition et les médicaments. Cependant, il existe une divergence des pratiques concernant les points suivants : • Le nombre de consultations prénatales. • Le nombre d’échographies obstétricales. • La date idéale de la première consultation prénatale. • Le lieu de prise en charge des grossesses à risque. • Le dépistage des MST. • La supplémentation en vitamines et minéraux… 370 Périodicité des données L’enquête sur les soins prénatals est une étude ponctuelle. Exhaustivité des données Cette enquête est réalisée auprès d’un échantillon de professionnels de santé. Références ENSP & UNICEF & MSP & SLMP – « Enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban, 2001-2002 ». 1 Les pratiques médicales de surveillance prénatale (2001-2002) % Objectifs des soins périnatals Suivre la femme enceinte pendant sa grossesse Assurer un bon démarrage du bébé dans la vie Préparer l’accouchement dans les meilleures conditions Évaluer l’état du bébé Évaluer les risques de la grossesse Faire diminuer les risques pour la mère et l’enfant Repérer les pathologies du bébé Rassurer les parents 66,7 66,7 57,1 57,1 52,4 47,6 42,9 14,3 L’existence d’un protocole pour le suivi des grossesses à bas risque Oral Écrit La date de la première consultation prénatale Dès le retard des règles Au cours du premier trimestre Dès le retard des règles pour les primipares et au cours du premier trimestre, pour les multipares Objectifs de la première consultation prénatale Évaluer l’état de la femme Évaluer les risques de la grossesse Pratiquer des examens Confirmer le diagnostic de grossesse Faire un dossier pour la femme Informer la patiente sur la grossesse et le suivi 100,0 100,0 100,0 57,1 28,6 14,3 Prescrire des médicaments Sensibiliser à la préparation à l’accouchement Les comportements face à une grossesse à risque lors de la première consultation prénatale Orientation vers un spécialiste Suivi par eux-mêmes + avis de collègue ou d’autres médecins L’examen général pratiqué lors de la première consultation prénatale comprend Une pesée Une mesure de la pression artérielle Une recherche d’œdèmes Une auscultation cardio-pulmonaire Un examen des seins L’examen obstétrical pratique lors de la première consultation prénatale comprend Un examen de l’abdomen Une palpation abdominale Un examen de la vulve et du périnée Un toucher vaginal Un examen au speculum Les examens complémentaires demandés lors de la première consultation prénatale 9,5 4,8 100,0 61,9 38,1 Groupe sanguin Formule / numération Glycémie Examens d’urines au laboratoire 95,2 95,2 57,1 42,9 42,9 19,0 100,0 100,0 95,2 95,2 95,2 81,0 81,0 57,1 28,6 14,3 100,0 95,2 90,2 90,5 371 Examens d’urines par bandelettes Échographie Créatinine Dépistage de la rubéole Dépistage de la toxoplasmose Dépistage de l’hépatite B Dépistage de la VIH Dépistage de la syphilis Recherche d’anticorps irréguliers Dépistage biologique du risque de trisomie 21 Prélèvements vaginaux Sont prescrits systématiquement les médicaments de supplémentation suivants Acide folique Calcium Vitamines Fer Iode L’organisation du suivi de la grossesse et de l’accouchement Établir lors de la première consultation un plan de surveillance de la grossesse Préciser le lieu d’accouchement pour les grossesses normales et à risque L’information de la future mère sur les thèmes suivants Tabac Nutrition Usage de médicaments Consommation d’alcool Préparation à l’accouchement Activités sportives Remise des dépliants par les professionnels Disponibilité des dépliants Les objectifs des autres consultations prénatales (jusqu’au 8e mois de grossesse) Surveiller l’état de la mère et du fœtus Suivre les risques de la grossesse Veiller au bien-être de la future mère et du bébé Faire un dossier pour la femme Confirmer les informations obtenues à la première visite Les thèmes de discussion abordés au cours des autres consultations prénatales Répondre aux questions de la future mère Parler de ce qui est normal pendant la grossesse Parler des premiers signes de problème Sensibiliser à la prise de médicaments Encourager à la préparation de l’accouchement Informer sur les questions de sexualité pendant la grossesse L’examen clinique pratiqué au cours des autres consultations prénatales comprend Une pesée Une mesure de la pression artérielle Une mesure de la hauteur utérine Une auscultation des bruits du cœur fœtal Une palpation abdominale Un toucher vaginal Proposition du nombre et répartition des consultations prénatales au cours de la grossesse ≤ 3 consultations 4-8 consultations ≥ 9 consultations Proposition du nombre et répartition des échographies au cours d’une grossesse normale 2 échographies 3 échographies 4 échographies 9 échographies Source : ENSP & UNICEF & MSP & SLMP – « Enquête sur la pratique des soins prénatals au Liban, 2001-2002 ». 372 4,8 90,5 85,7 76,2 71,4 61,9 42,9 33,3 19,0 9,5 4,8 71,4 66,7 57,1 57,1 4,8 100,0 57,1 100,0 100,0 100,0 66,7 61,9 57,1 71,4 19,0 100,0 100,0 28,6 42,9 4,8 95,2 76,2 76,2 4,8 4,8 4,8 100,0 100,0 85,7 85,7 76,2 9,5 100,1 4,8 28,6 66,7 100,0 33,3 47,6 4,8 14,3 XIX 4 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES OMS – ESPÉRANCE DE VIE DES LIBANAIS (2000) Contexte Le calcul des espérances de vie procure un indicateur de santé qui reflète à la fois le degré du développement socio-économique, l’infrastructure sanitaire et l’état de santé de la population. Chaque année, l’OMS tache de produire les tables de mortalité et de suivre les espérances de vie des différentes populations. Objectif Le calcul de l’espérance de vie des populations. Méthode Le calcul de l’espérance de vie nécessite la disponibilité de la taille de la population et le nombre de décès par groupes d’âge, sexe et par an. Les tables de mortalité permettent de calculer les taux de mortalité spécifique, les probabilités de mourir ou de survivre à un âge donné et l’espérance de vie à un âge donné. Les sources des données utilisées pour ce calcul sont les études nationales relatives à la taille de la population et les registres de décès du MIMAR. Résultats En 2000, les estimations de l’OMS pour le Liban sont : une espérance de vie à la naissance de 69 pour les hommes et de 73 ans pour les femmes. Périodicité des données Les calculs des espérances de vie sont effectués annuellement. Exhaustivité des données Les données sont relatives à un pays étudié et à l’année de l’étude. Références OMS – « Mortalité mondiale en 2000 : tables de mortalité pour 191 pays ». 373 1 Table de mortalité (2000) Âge < 1 an Espérance de vie 69,1 HOMMES Mortalité actuelle 622 Population actuelle 33 931 Espérance de vie 73,3 FEMMES Mortalité actuelle 458 Population actuelle 32 408 1-4 ans 69,4 139 137 459 73,4 135 131 528 5-9 ans 65,6 92 195 011 69,7 78 187 348 10-14 ans 60,8 84 188 846 64,8 68 182 282 15-19 ans 55,9 200 170 657 59,9 117 166 920 20-24 ans 51,2 261 158 853 55,1 135 157 138 25-29 ans 46,6 281 168 307 50,4 164 165 302 30-34 ans 42,0 316 161 679 45,6 208 158 453 35-39 ans 37,4 303 116 866 40,9 252 132 304 40-44 ans 32,9 302 78 930 36,3 326 113 102 45-49 ans 28,4 402 67 945 31,7 374 85 515 50-54 ans 24,2 504 54 136 27,4 404 61 699 55-59 ans 20,3 598 41 015 23,2 484 50 101 60-64 ans 16,6 922 40 319 19,2 692 46 672 65-69 ans 13,3 1 363 38 622 15,5 1 006 43 406 70-74 ans 10,4 1 674 30 370 12,1 1 347 35 161 75-79 ans 7,9 1 473 17 180 9,2 1 357 21 343 80-84 ans 5,9 900 6 672 6,7 970 8 995 85-89 ans 4,3 660 3 226 4,8 826 4 745 90-94 ans 3,1 204 683 3,4 300 1 122 95-99 ans 2,3 31 73 2,5 59 150 > 100 ans 1,8 2 4 1,8 6 11 11 333 1 710 784 9 766 1 785 705 TOTAL Source : OMS – « Mortalité mondiale en 2000 : tables de mortalité pour 191 pays ». 374 XIX 5 STATISTIQUES DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES OMS – INDICATEURS DE SANTÉ (2001-2002) Contexte Chaque année, l’OMS édite un rapport national de santé « World Health Report ». Objectif Le rapport tente de résumer la situation sanitaire mondiale, de récapituler les principaux événements de santé de l’année et de communiquer les principales statistiques de mortalité et morbidité remis à jour pour les pays membres (192) de l’OMS. Méthode L’élaboration des indicateurs fait appel aux données fournies par les études disponibles de recensement, de population et des systèmes de registres civils mis en place. Les données relatives aux populations, leur taille et structures sont élaborées selon la division de population des Nations unies. Les pays sont regroupés en strates selon la région et le niveau de mortalité infantile et adulte. 14 sous-régions sont identifiées. Le Liban figure dans la région de la Méditerranée orientale à faible taux de mortalité infantile et adulte. Cette dernière regroupe : Bahrain, Emirats Arabes Unis, Iran, Jordanie, Koweit, Libye, Oman, Qatar, Syrie, Tunisie. Les causes de décès sont extrapolées à partir de données de 112 pays ayant un système national de registre des causes de décès. Les causes sont codées selon la classification internationale des maladies (CIM-10). Les tables de mortalité sont développées pour tous les pays membres. Le calcul des DALY (année de vie en bonne santé perdue) comprend l’ensemble des années de vie perdues par décès celles perdues pour cause d’handicap. L’indicateur HALE estime l’espérance de vie en bonne santé. Les calculs sont effectués grâce aux données des causes de décès de 2002, l’étude « Global burden of disease study 2000 » et les études réalisées dans différents pays. Les comptes des dépenses de santé sont élaborés grâce aux références statistiques financières internationales. Résultats En 2002, la population libanaise est estimée à 3,5 millions d’habitants. Le taux de croissance de 1992 à 2002 est 2,3%. Pour 100 habitants, 56 sont dépendants et 8 sont âgés de 60 ans ou plus. Le taux de fertilité est 2,2. À la naissance, l’espérance de vie est 69,8 ans pour les deux sexes. Pour 1 000 naissances vivantes, 35 garçons et 29 filles décèdent avant l’âge de 5 ans. Pour 1 000 adultes âgés de 15-60 ans, 201 hommes et 139 femmes décèdent chaque année. À la naissance, l’espérance de vie en bonne santé est 60,4 ans, pour les deux sexes (59,2 ans pour les hommes et 61,6 ans pour les femmes). En 2001, au Liban, les dépenses totales de santé représentent 12,2% du GDP. La contribution du gouvernement représente 28,1 % versus 71,9 % pour le privé. Dans le budget du gouvernement, les fonds alloués à la santé représentent 9,5%. La sécurité sociale couvre 50,6% des dépenses de santé du gouvernement. Quant aux dépenses des ménages, ils représentent 81,2% des dépenses privées de santé. Les dépenses totales de santé per capita sont 500 USD dont 141 USD du gouvernement. 375 En 2002, pour la région de la Méditerranée orientale à faible taux de mortalité infantile et adulte, le nombre de décès est estimé à 706 000 décès. 13% sont secondaires aux maladies transmissibles, conditions maternelles, périnatales et déficits nutritionnels, 71% aux maladies non transmissibles et 15,9% aux accidents. Les trois principales causes de décès sont les maladies cardio-vasculaires (40,2 %), les accidents non intentionnels (13,9%) et les tumeurs malignes (10,8%). L’étude des DALYs estime 24 079 années perdues en 2002 pour la région. 18,5 % sont dues aux maladies transmissibles, conditions périnatales et déficits nutritionnels, 61,8 % aux maladies non transmissibles et 19,8 % aux accidents. Les trois principales causes sont les maladies neurologiques / psychiatriques (18%), les accidents non intentionnels (17,5%) et les maladies cardio-vasculaires (12,3%). Périodicité des données Édition d’un rapport annuel. Exhaustivité des données Données mondiales. Références OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ». 376 377 Source : OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ». Taux de mortalité 15-60 ans (2002) Hommes Femmes Indicateurs HALE Espérance de vie en bonne santé (2002) Deux sexes – A la naissance Hommes – A la naissance Femmes – A la naissance Hommes – A 60 ans Femmes – A 60 ans Indicateurs relatifs aux dépenses de santé Dépenses totales de santé (2001) Contribution du gouvernement dans les dépenses totales de santé (2001) Contribution du privé dans les dépenses totales de santé (2001) Part des dépenses de santé dans le budget du gouvernement (2001) Contribution des ressources externes dans les dépenses totales de santé (2001) Contribution de la sécurité sociale dans les dépenses de santé du gouvernement (2001) Contribution des ménages dans les dépenses de santé du privé (2001) Indicateurs relatifs aux dépenses de santé per capita Dépenses de santé per capita (2001) Dépenses de santé per capita (2001) Dépenses de santé du gouvernement per capita (2001) Dépenses de santé du gouvernement per capita (2001) Indicateurs fondamentaux Population (2002) Taux de croissance 1992-2002 Taux de dépendance (1992) Taux de dépendance (2002) % ≥ 60 ans (1992) % ≥ 60 ans (2002) Taux de fertilité (1992) Taux de fertilité (2002) Espérance de vie à la naissance (2002) Pour les 2 sexes Hommes Femmes Taux de mortalité < 5 ans (2002) Garçons Filles Liban 60,4 59,2 61,6 11,3 12,6 12,2 28,1 71,9 9,5 0,2 50,6 81,2 500 673 141 189 années années années années années % / GDP % / dépenses totales de santé % / dépenses totales de santé % / budget de gouvernement % / dépenses totales de santé % / dépenses de santé du gouvernement % / dépenses de santé du privé USD – au taux de change moyen USD – au taux de change international USD – au taux de change moyen USD – au taux de change international 35 29 pour 1 000 naissances vivantes Pour 1 000 naissances vivantes 201 139 69,8 67,6 72 ans ans ans Pour 1 000 Pour 1 000 3 596 2.3 65 56 8.3 8,6 2,9 2,2 Valeur Milliers d’habitants % Pour 100 habitants Pour 100 habitants % % Unité Principaux indicateurs de santé nationaux et internationaux (2001-2002) 1 4 887 4 887 2 550 2 497 13,9 98,8 85,1 32,3 62,9 96,5 100 73,4 72,3 77,7 16,9 20,5 821 789 332 303 81,9 78,4 85,3 1 302 307 4.6 114 111 22.4 24,5 8 8 Etats-Unis Etats-Unis Norvège Norvège Etats-Unis Kribati Cambodge Etats Arabes Unis Chad France 62 pays San Marino Japon Japon Australie Monaco Zimbabwe Zimbabwe Sierra Leone Sierra Leone Japon Japon, Islande Japon Chine Liberia Yémen Ouganda Suède Italie, San Marino Niger Niger Pays Maximum Valeur 1 12 1 5 2 16 1,2 1,9 0 0 20,8 31,4 27,2 33,2 7,9 9,2 81 31 4 3 34 32,4 35,7 2 1.4 38 37 1,8 2,4 1,3 1,1 Liberia Rép. démocratique du Congo Éthiopie Rép. démocratique du Congo, Myanmar Guinée Equatoriale, Madagascar Côte d’Ivoire Kribati Nigéria 46 pays 72 pays Afrique de Sud Lesotho Sierra Leone Lesotho Liberia Sierra Leone Koweit San Marino Finlande, Islande, Japon, Singapour, Suède Finlande, Islande, Singapour, Suède, Monaco, San Marino Sierra Leone Sierra Leone Sierra Leone Niue Estonie Singapour Etats Arabes Unis Etats Arabes Unis Etats Arabes Unis Allemagne, San Marino, Espagne Bulgarie, Latvia Pays Minimum Valeur 2 Causes des décès et estimations des DALYs dans le monde et au Moyen-Orient (2002) Causes des décès Monde entier* DALYS Moyen-Orient** à faible mortalité infantile et adulte Monde entier Moyen-Orient à faible mortalité infantile et adulte N (000) % N (000) % N (000) % N (000) % Maladies transmissibles, conditions maternelles et périnatales et déficits nutritionnels 18 416 32,3 92 13,0 612 194 41,0 4 444 18,5 Maladies infectieuses et parasitaires 11 122 19,5 38 5,4 356 824 23,9 1 523 6,3 1 605 2,8 7 1,0 35 361 2,4 140 0,6 Maladies sexuellement transmissibles (non compris le VIH) 167 • Syphilis 157 • Chlamydia 9 • Gonorrhée 1 0,3 0,3 0,0 0,0 - - 11 348 4 200 3 571 3 365 0,8 0,3 0,2 0,2 144 3 100 39 0,6 0,0 0,4 0,2 VIH-Sida 2 821 4,9 1 0,1 86 072 5,8 43 0,2 Maladies diarrhéiques 1 767 3,1 14 2,0 61 095 4,1 564 2,3 Maladies de l’enfance • Coqueluche • Poliomyélite • Diphtérie • Rougeole • Tétanos 1 360 301 1 5 760 292 2,4 0,5 0,0 0,0 1,3 0,5 - - 49 844 13 052 152 184 27 058 9 398 3,3 0,9 0,0 0,0 1,8 0,6 58 39 4 9 5 0,2 0,2 0,0 0,0 0,0 Méningite 173 0,3 2 0,3 6 195 0,4 84 0,3 Hépatite Virale B 103 0,2 1 0,1 2 177 0,1 24 0,1 Hépatite Virale C 53 0,1 1 0,1 1 001 0,1 12 0,0 1 222 2,1 2 0,3 44 716 3,0 92 0,4 130 48 14 15 51 - 0,2 0,1 0,0 0,0 0,1 - - - 12 255 1 535 667 1 702 2 090 5 777 484 0,8 0,1 0,0 0,1 0,1 0,4 0,0 45 30 16 - 0,2 0,1 0,1 - Tuberculose Paludisme Maladies Tropicales • Trypanosomiose • Maladie de Chagas • Schistosomiase (bilharziose) • Leishmaniose • Filariose lymphatique • Onchocercose Lèpre 6 0,0 - - 199 0,0 - - Dengue 19 0,0 - - 616 0,0 10 0,0 Encéphalique japonaise 14 0,0 - - 709 0,0 - - - - - - 2 329 0,2 91 0,4 12 3 3 3 0,0 0,0 0,0 0,0 - - 2 951 1 817 1 006 59 0,2 0,1 0,1 0,0 1 - 0,0 - Trachome Nématodes intestinaux • Ascardiase • Infections à Trichuris trichiuria • Ankylostomiase Infections respiratoires 3 845 6,7 20 2,8 90 252 6,1 559 2,3 Infection de l’appareil respiratoire inférieur 3 766 6,6 19 2,7 87 022 5,8 511 2,1 Infection de l’appareil respiratoire supérieur 75 0,1 - - 1 795 0,1 10 0,0 Otite moyenne 4 0,0 - - 1 434 0,1 38 0,2 1,7 Conditions maternelles 510 0,9 3 0,4 33 625 2,3 412 Conditions périnatales 2 464 4,3 28 4,0 97 423 6,5 1 319 5,5 475 0,8 4 0,6 34 070 2,3 631 2,6 250 0,4 2 0,3 16 565 1,1 174 0,7 7 0,0 - - 3 519 0,2 121 0,5 Avitaminose A 23 0,0 - - 793 0,1 - - Anémie par carence en fer 137 0,2 1 0,1 12 224 0,8 334 1,4 Maladies non transmissibles 33 424 58,6 501 71,0 696 632 46,7 14 872 61,8 Tumeurs malignes 7 106 12,5 76 10,8 75 407 5,1 983 4,1 Cancers de la bouche et de l’oropharynx 317 0,6 2 0,3 3 560 0,2 24 0,1 Cancer de l’œsophage 446 0,8 4 0,6 4 247 0,3 34 0,1 Déficit nutritionnel Malnutrition protéino-énergétique Carence en iode Cancer de l’estomac 849 1,5 12 1,7 8 087 0,5 117 0,5 Cancers du colon/rectum 620 1,1 5 0,7 5 802 0,4 58 0,2 Cancer du foie 619 1,1 6 0,8 7 146 0,5 63 0,3 Cancer du pancréas 229 0,4 2 0,3 1 962 0,1 17 0,1 Cancers de la trachée, bronches et poumons 1 239 2,2 10 1,4 11 189 0,8 98 0,4 Mélanomie et autres cancers cutanés 66 0,1 1 0,1 688 0,0 10 0,0 Cancer du sein 477 0,8 4 0,6 6 165 0,4 76 0,3 Cancer du col utérin 239 0,4 1 0,1 3 284 0,2 20 0,1 Cancer du corps utérin 71 0,1 1 0,1 1 121 0,1 13 0,1 Cancer de l’ovaire 134 0,2 1 0,1 1 632 0,1 16 0,1 Cancer de la prostate 268 0,5 3 0,4 1 621 0,1 25 0,1 Cancer de la vessie 178 0,3 2 0,3 1 473 0,1 19 0,1 Lymphomes, myélomes multiples 334 0,6 5 0,7 4 303 0,3 76 0,3 Leucémies 264 0,5 7 1,0 4 680 0,3 147 0,6 Autres tumeurs 148 0,3 9 1,3 1 746 0,1 128 0,5 378 Diabète sucré 987 1,7 15 2,1 16 191 1,1 412 Troubles nutritionnels / endocriniens 243 0,4 5 0,7 7 966 0,5 209 0,9 1 105 1,9 22 3,1 193 136 12,9 4 342 18,0 Troubles dépressifs unipolaires 13 0,0 - - 67 295 4,5 1 259 5,2 Troubles affectifs bipolaires 1 0,0 - - 13 952 0,9 380 1,6 Troubles neuro-psychiatriques 1,7 Schizophrénie 23 0,0 - - 16 144 1,1 471 2,0 Épilepsie 125 0,2 2 0,3 7 327 0,5 123 0,5 Alcoolisme 86 0,2 2 0,3 20 247 1,4 55 0,2 Maladie d’Alzheimer et autres démences 395 0,7 2 0,3 10 383 0,7 101 0,4 Maladie de Parkinson 98 0,2 2 0,3 1 554 0,1 40 0,2 Scléroses multiples 16 0,0 - - 1 475 0,1 35 0,1 Toxicomanie 88 0,2 7 1,0 7 413 0,5 562 2,3 Stress post-traumatique - - - - 3 335 0,2 84 0,3 Troubles obsessionnels et compulsifs - - - - 4 923 0,3 191 0,8 Accès de panic - - - - 6 758 0,5 186 0,8 Insomnie - - - - 3 477 0,2 35 0,1 Migraine - - - - 7 666 0,5 136 0,6 - - - - 69 380 4,7 2 108 8,8 Glaucome - - - - 3 866 0,3 216 0,9 Cataracte - - - - 25 251 1,7 570 2,4 Perte de la vue - - - - 14 191 1,0 757 3,1 Perte de l’audition - - - - 26 034 1,7 564 2,3 16 655 29,2 284 40,2 147 541 9,9 2 952 12,3 Troubles des organes des sens Maladies cardio-vasculaires Cardiopathie rhumatismale 328 0,6 4 0,6 5 872 0,4 101 0,4 Cardiopathie hypertensive 907 1,6 30 4,2 7 622 0,5 254 1,1 Cardiopathie ischémique 7 168 12,6 143 20,3 58 334 3,9 1 376 5,7 Maladies vasculo-cérébrales 5 494 9,6 54 7,6 49 118 3,3 576 2,4 Cardiopathie inflammatoire 402 0,7 11 1,6 5 818 0,4 133 0,6 3 696 6,5 27 3,8 55 060 3,7 840 3,5 1,4 Troubles respiratoires Maladie pulmonaire obstructive chronique 2 746 4,8 15 2,1 27 708 1,9 346 Asthme 239 0,4 2 0,3 15 325 1,0 280 1,2 1 963 3,4 22 3,1 46 300 3,1 687 2,9 Ulcère peptique 265 0,5 2 0,3 4 644 0,3 34 0,1 Cirrhose du foie 783 1,4 8 1,1 13 909 0,9 124 0,5 Appendicite 21 0,0 - - 393 0,0 6 0,0 Troubles digestifs Troubles de l’appareil génito-urinaire 847 1,5 21 3,0 15 214 1,0 375 1,6 Néphrite / néphrose 677 1,2 9 1,3 8 390 0,6 112 0,5 Hypertrophie bénigne de la prostate 31 0,1 1 0,1 2 460 0,2 59 0,2 Maladies de la peau 69 0,1 1 0,1 3 749 0,3 67 0,3 Maladies musculo-squelettiques 106 0,2 1 0,1 30 168 2,0 518 2,2 Arthrite rhumatoïde 25 0,0 - - 4 867 0,3 101 0,4 Ostéo-arthrite 5 0,0 - - 14 861 1,0 216 0,9 Anomalies congénitales 493 0,9 19 2,7 27 402 1,8 942 3,9 Maladies de la bouche 1,3 2 0,0 - - 7 372 0,5 312 Caries dentaires - - - - 4 769 0,3 197 0,8 Maladies péridontales - - - - 302 0,0 5 0,0 - - - - 2 185 0,1 106 0,4 Accidents Edentulisme 5 188 9,1 112 15,9 182 591 12,2 4 763 19,8 Non intentionnels 3 562 6,2 98 13,9 133 468 8,9 4 214 17,5 1 192 2,1 57 8,1 38 660 2,6 1 836 7,6 Empoisonnement 355 0,6 3 0,4 7 519 0,5 74 0,3 Chute 393 0,7 6 0,8 16 262 1,1 509 2,1 Incendie 311 0,5 7 1,0 11 841 0,8 292 1,2 Noyade 385 0,7 5 0,7 10 893 0,7 154 0,6 Autres accidents 928 1,6 19 2,7 48 682 3,3 1 350 5,6 1 626 2,9 15 2,1 49 123 3,3 549 2,3 Accident de la voie publique Intentionnels Auto-infligés 877 1,5 9 1,3 20 836 1,4 261 1,1 Violence 559 1,0 5 0,7 21 427 1,4 244 1,0 Guerre TOTAL 178 0,3 - - 6 505 0,4 26 0,1 57 027 100,0 706 100,0 1 491 416 100,0 24 079 100,0 * Population mondiale 6 224 985 milliers. ** Population des pays du Moyen-Orient à faible mortalité 142 528 milliers. Source : OMS – « World Health Report 2003 : Shaping the Future ». 379 XIX 6 STATISTIQUES DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE (ÉTUDES NATIONALES) OMS – ORAL HEALTH PROGRAMME IN LEBANON (2002) Contexte Dans le cadre des programmes conjoints entre l’OMS et le MSP, une étude relative à l’état de santé bucco-dentaire a été réalisée avec l’assistance technique du « World Health Organization Collaborating Center in Oral Health – University of Texas Health Science Center at San Antonio ». Au Liban, selon des études antérieures, l’indice de caries dentaires (DMF-T) pour les enfants de 12 ans est passé de 1,2 en 1961 à 5,7 en 1993. Afin de réduire les caries dentaires, il a été envisagé l’étude de l’utilité d’un programme de supplémentation du sel de table par le fluor. Objectif Les objectifs principaux de l’étude sont : • Connaître l’état dentaire chez les enfants de 6-8 ans, 12 et 15 ans. • Déterminer la concentration de fluor dans les réseaux d’eau potable. • Estimer le niveau d’apport du fluor par l’étude de l’excrétion rénale du fluor chez les enfants de 3-5 ans. • Connaître l’usage des dentifrices fluorés chez les enfants âgés de 3 à 5 ans. Méthode L’étude de l’état dentaire chez les enfants a été réalisée sur un échantillon tiré au hasard de la liste des élèves scolarisés du MCES (pour l’année 1999-2000). Une stratification a été réalisée sur le caza et le statut de l’école (public, privé payant et privé non payant). Les enfants sélectionnés furent examinés selon les techniques recommandées par l’OMS. Un test de calibration des examineurs (avec test de Kappa) fut aussi effectué. L’indice DMFT (CAOD) représente le nombre moyen de dents cariées, obturées ou absentes. L’étude de l’excrétion urinaire du fluor chez les enfants de 3-5 ans a été réalisée sur un échantillon tiré au hasard de la liste des garderies et maternelles de 26 communes. L’échantillon est constitué d’une grappe (40 à 50 enfants) par région. La collecte des urines a concerné un intervalle de 16 à 18 heures divisées en 3 périodes (nocturne, matinale et midi). Les urines collectées furent transmises et testées au Laboratoire central de santé publique. Un questionnaire relatif aux habitudes d’hygiène dentaire (brossage des dents, dentifrices…) fut mis et remplis par les parents des enfants. L’étude de la concentration en fluor des eaux potables fut réalisée sur un échantillon représentant 201 communes. Les échantillons d’eau furent transmis et testés au Laboratoire central de santé publique Résultats L’étude de l’état dentaire chez les enfants a porté sur 1 433 élèves dont 477 âges de 6-8 ans, 479 de 12 ans et 477 de 15 ans. Chez les 6-8 ans, la prévalence de caries sur les dents primaires est 88,5% dont 86,2% ne sont pas traitées. La prévalence de caries sur les dents permanentes est 20% pour les enfants âgés de 6-8 ans, 80% pour les 12 ans, 90,6% pour les 15 ans. L’indice moyen DMFT des dents primaires est 5,15 pour les enfants de 6-8 ans. 380 L’indice moyen DMFT des dents permanentes est 3,4 pour les enfants âgés de 12 ans et 5,4 pour les 15 ans. L’absence de fluorose dentaire est enregistrée chez 88% des enfants. L’étude d’excrétion urinaire du fluor a été réalisée sur 155 enfants âgés de 3 à 5 ans. L’âge moyen des enfants varie entre 3,8 et 4,6 selon les régions. La durée moyenne de collecte des urines varie entre 14,8 à 18,6 heures. L’excrétion moyenne du fluor est 249 µg / jour à Beyrouth, 152 au Mont-Liban, 151 au Nord, 118 dans la Bekaa et 170 au Sud-Nabatieh. L’étude des habitudes d’hygiène dentaire réalisée chez 192 enfants âgés de 1 à 5 ans a révélé que 60% débutent le brossage des dents à partir de 3 ans, 51,4% brossent leurs dents deux fois par jour et 67% sont supervisés par leurs parents. La supplémentation en fluor est déclarée chez 26% des enfants. L’étude de la concentration du fluor dans l’eau potable a été effectuée sur 271 échantillons prélevés de 229 sites. 30,3% des échantillons ont une concentration inférieure à 0,1 mg/l, 64,2% de 0,11-0.49 mg/l, 4,8% de 0,5-0,99 mg/l et 0,7% supérieur ou égal à 1 mg/l. Périodicité des données Étude ponctuelle. Exhaustivité des données Étude sur échantillons d’eau et d’enfants. Références World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”. 381 1 État dentaire des enfants libanais (2000) 6-8 ans Taille de l’échantillon Nombre Répartition par région Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud Nabatieh 477 55,8 6,3 37,9 24,9 18,2 12,4 0,2 Groupes d’âge 12 ans 15 ans 479 50,3 18,6 31,1 18,8 12,7 12,7 6,1 TOTAL 477 30,6 18,9 50,5 11,9 6,3 12,2 0,2 1 433 45,6 14,6 39,8 18,6 12,4 12,4 2,2 Indice DMFT (Decayed Missing or Filled Teeth) = CAOD (Dents cariées absentes ou obturées) Dents primaires Prévalence (%) • Caries sur les dents primaires • Dents primaires non traitées Répartition (%) selon le DMFT • DMFT = 0 • DMFT = 1-3 • DMFT = 4-6 • DMFT ≥ 7 Indice moyen DMFT (standard error) 88,1 86,2 100,0 12,0 20,1 34,0 34,0 5,15 (0,16) 22,1 21,9 100,0 77,9 19,0 3,1 0,45 (0,05) 2,5 2,3 100,0 97,5 2,5 0,04 (0,01) 37,5 36,8 100,0 62,5 13,9 12,4 11,3 1,88 (0,08) 30,0 28,7 100,0 12,0 20,1 34,0 34,0 0,6 (0,05) 80,4 75,2 100,0 77,9 19,0 3,1 3,42 (0,14) 90,6 81,6 100,0 97,5 2,5 5,44 (0,17) 67,0 61,8 100,0 62,5 13,9 12,4 11,3 3,15 (0,09) 100,0 88,8 8,9 1,2 1,2 - 100,0 87,5 2,8 3,6 3,8 2,1 0,2 100,0 88,1 4,1 3,4 3,2 0,6 0,6 100,0 88,0 4,6 3,0 3,0 1,1 0,3 Dents permanentes Prévalence (%) • Caries sur des dents permanentes • Dents permanentes non traitées Répartition (%) selon le DMFT • DMFT = 0 • DMFT = 1-3 • DMFT = 4-6 • DMFT ≥ 7 Indice moyen DMFT (standard error) Fluorose dentaire Prévalence (%) • Absente • Douteuse • Très faible • Faible • Modérée • Sévère Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”. 382 2 Détermination des concentrations de fluor dans les urines des enfants libanais (2000) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh 18 37 34 30 36 Échantillon d’urines collectées, N 96 115 71 106 115 Âge moyen 4,6 3,8 4,5 4,2 4,1 0,6 0,5 0,58 0,3 0,4 0,57-0,66 0,4-0,62 0,48-0,68 0,24-0,37 0,32-0,43 0,4-0,8 0,2-1,9 0,19-1,54 0,1-0,9 0,2-1 10,4 6,3 6,3 4,9 7,1 Sujets Nombre d’enfants, N Concentration du fluor en ppm Moyenne Intervalle de confiance Rang Excrétion du fluor par 24 heures en ug/h Moyenne Intervalle de confiance 10,7-13,7 4,7-7,8 5,2-7,4 2,8-6,7 6,0-8,1 Rang 4,3-21,7 1,2-21,5 2,1-13,5 1,1-30,4 3,1-17,8 249,1 152,3 151 118,7 170,7 Excretion du fluor en ug / 24 heures Moyenne Intervalle de confiance 257-328 112-187 124-179 68-160 144-194 103,7-520 27,7-516,5 51-324 25,3-728,9 74,4-426,5 Moyenne 435,6 298,2 283 380,6 449,6 Deviation Standard 172,2 132,2 146 193,7 119,7 Rang Flux urinaire en ml / 24 heures Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”. 3 Habitudes d’hygiène dentaire chez les enfants âgés de 1 à 5 ans (2000) Beyrouth Mont-Liban Âge au début du brossage des dents (N = 135) Nord Bekaa Sud-Nabatieh TOTAL 100,0 100,0 0,0 100,0 1 an - 15,8 3,0 - - 5,2 2 ans - 44,7 42,4 18,8 31,3 34,8 3 ans - 34,2 39,4 50,0 56,3 44,4 4 ans - 5,3 15,2 31,3 9,4 14,8 5 ans 100,0 100,0 - - - - 3,1 0,7 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 1 fois - 60,0 42,4 64,7 53,1 43,0 2 fois 100,0 40,0 48,5 23,5 37,5 51,4 Fréquence quotidienne de brossage des dents (N = 179) 3 fois - - 9,1 11,8 9,4 5,6 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Oui - 92,5 82,9 97,0 70,0 67,0 Non 100,0 7,5 14,3 - 10,0 27,7 Supervision par les parents (N = 188) Inconnu - - 2,9 3,0 20,0 5,3 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Oui - 71,8 28,6 18,4 12,5 26,0 Non 100,0 28,2 71,4 81,6 87,5 74,0 Supplémentation fluorée (N = 192) Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”. 383 4 Détermination des concentrations du fluor dans les eaux libanaises (2000) Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh Nombre de sites 4 48 42 62 73 TOTAL 229 Nombre d’échantillons 5 53 60 67 86 271 Répartition (N) des échantillons selon la concentration en fluor en mg / l ≤ 0.10 1 14 40 25 2 82 0,11-0,49 4 34 16 41 79 174 0,50-0,99 - 3 4 1 5 13 ≥1 - 2 - - - 2 TOTAL 5 53 60 67 86 271 Répartition (%) des échantillons selon la concentration en fluor en mg / l ≤ 0,10 20,0 26,4 66,7 37,3 2,3 30,3 0,11-0,49 80,0 64,2 26,7 61,2 91,9 64,2 0,50-0,99 - 5,7 6,7 1,5 5,8 4,8 ≥1 - 3,8 - - - 0,7 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 TOTAL Source : World Health Organisation Collaborating Center in Oral Health, University of Texas Health Science Center at San Antonio Oral Health Programme in Lebanon – “Technical Assistance Provided for Development of Baseline Studies for Salt Fluoridation, 2000”. 384 STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ XX XX 1 STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ BANQUE NATIONALE DES YEUX (2001-2003) Contexte La Banque nationale des yeux a été créée en 1995. C’est une association à but non lucratif. Avant cette date, il existait au Liban des greffes de cornées. Les premières ont eu lieu en 1946 à l’Hôpital américain de Beyrouth avec de cornées importées des États-Unis. En 1949, l’HôtelDieu débute ce type d’opérations. Les premiers donateurs libanais sont apparus en 1972. Entre 1972 et 1984, plusieurs tentatives ont été effectuées sous l’égide de la Croix-Rouge libanaise pour créer la Banque nationale des yeux. Entre 1979 et 1995, 70 greffes de la cornée ont eu lieu. Actuellement, il existe des centaines de cas sur la liste d’attente de la Banque. Objectif Les principaux objectifs de la Banque nationale des yeux sont : • Assurer des cornées aux personnes nécessiteuses gratuitement à partir de donateurs libanais et étrangers. • Élaborer des études, des documents éducatifs et scientifiques relatifs aux cornées et greffes. Méthode La Banque est mise au courant du décès d’un donateur dans un délai ne dépassant pas les 6 heures. Un médecin et une équipe de la Banque retirent la cornée qui sera greffée à une des personnes sur la liste d’attente. Les données sont collectées à partir de demandes reçues par la Banque. Résultats Jusqu’en mars 2003, la banque des yeux a pu assurer 173 dons de cornées. Entre 2001 et 2002, on note une augmentation des dons de l’ordre de 45%. Ceci reflète une meilleure éducation et information du public. Périodicité des données Les données sont mises à jour à chaque donation. Exhaustivité des données Les données représentent les dons de cornées offerts à la Banque des yeux. Références Banque nationale des yeux, mars 2003. 1 Nombre de dons de cornée (2001-mars 2003) 2003 (1er trimestre) 2002 2001 Source : Banque nationale des yeux, mars 2003. 386 N 48 74 51 XX 2 STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ DOCTOR’S AT HOME (2003) Contexte Doctor’s at Home est un regroupement de médecins ayant pour but l’amélioration de la qualité de vie des patients dans les centres et à domicile. Objectif Assurer un système de garde médicale, au moindre coût, 7 jours /7 et 24 heures /24 dans les régions de Grand-Beyrouth, Rabieh, Broummana et Faqra. Méthode Le personnel de Doctor’s at Home comprend une vingtaine de médecins de différentes spécialités, des infirmières diplômées et des aides soignantes. Les services offerts comportent : • Les consultations médicales à domicile par des médecins équipés de matériel d’urgence (bonbonne d’oxygène, nébulisateur, trousse de suture et pharmacie d’urgence). • Le transport dans une ambulance médicalisée qui assure un monitoring continu. • La garde chez les patients âgés ou atteints de la maladie d’Alzheimer. • Les séances de physiothérapie. Toute personne nécessitant une intervention médicale d’urgence peut contacter « Doctors at Home » moyennant une somme symbolique. Toute intervention est signalée au niveau central de Beyrouth où les données sont informatisées. Résultats En 2003, le groupe Doctor’s at Home fonctionne avec 19 médecins dont 7 généralistes et 3 de médecine d’urgence. Périodicité des données Les données sont mises à jour régulièrement au niveau central. Exhaustivité des données Les données reflètent le personnel médical du groupe. Références Doctor’s at Home, 2003. 1 Nombre de médecins contractuels par spécialité (2003) Médecine générale Médecine d’urgence Gynécologie Pédiatrie Orthopédie ORL Cardiologie Psychiatrie Dermatologie TOTAL N 7 3 2 2 1 1 1 1 1 19 % 36,8 15,8 10,5 10,5 5,3 5,3 5,3 5,3 5,3 100,0 Source : Doctor’s at Home, 2003. 387 XX 3 STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ HOME CARE LEBANON (2003) Contexte Home Care Lebanon est un groupe créé en 1997 et spécialisé dans le traitement de patients semi-aigus et chroniques à domicile. Objectif Assurer des soins et améliorer la qualité de vie des patients à domicile et au moindre coût. Méthode Home Care Lebanon dispose de professionnels de santé, de médecins, infirmiers, sagesfemmes, physiothérapeutes et aides soignants. Les soins médicaux effectués à domicile offerts sont : les traitements antibiotiques intraveineux, la chimiothérapie, la nutrition parentérale et entérale, la thérapie respiratoire, les soins infirmiers, les pansements post-chirurgicaux, les soins corporels, la garde d’enfants, la dispensation de médicaments, des examens de laboratoire, de l’équipement médical… Les services sont rendus moyennant une somme d’argent. Ils sont assurés 7 jours / 7 et 24 heures /24. Les données relatives aux services sont informatisées. Résultats Jusqu’en octobre 2003, Home Care Lebanon est remboursable par 37 compagnies d’assurances. Des milliers de personnes ont bénéficié de Home Care Lebanon. Les patients pris en charge présentent dans 17,7% des maladies du système musculo-squelettique, 17,4% des néoplasmes, 11,2% des maladies du système nerveux, 8,6% des maladies infectieuses et 8,4% des maladies du sang… Périodicité des données Mise à jour systématique. Exhaustivité des données Les données reflètent les patients pris en charge par Home Care Lebanon. Références Home Care Lebanon, octobre 2003. Home Care Lebanon – www.homecarelebanon.com. 388 1 Assurances traitant avec Home Care Lebanon (Octobre 2003) Groupe N ALIG 1 Berytus 1 Cumberland 1 International Insurance Co 1 La Médicale 1 La Phénicienne 1 MedEX 6 MedGulf 1 MedNet 12 Municipalité de Beyrouth 10 SNA 1 Union Nationale 1 TOTAL 37 Source : Home Care Lebanon, octobre 2003. 2 Maladies des patients pris en charge par Home Care Lebanon (1997 – Octobre 2003) Maladies % Maladies du système musculo-squelettique 17,7 Néoplasmes 17,4 Maladies du système nerveux 11,2 Maladies infectieuses et parasitaires 8,6 Maladies du sang 8,4 Maladies pédiatriques 7,1 Maladies du système respiratoire 6,8 Maladies endocriniennes, nutritionnelles, métaboliques 6,1 Maladies du système génito-urinaire 5,7 Maladies du système circulatoire 4,7 Maladies dermatologiques 4,0 Maladies du système digestif 1,9 Intoxications 0,6 Maladies mentales 0,5 Complications de grossesse et suites d’accouchements 0,5 Anomalies congénitales 0,2 Complications du puerpérium - Maladies ORL - Greffes d’organe ou de tissus - Autres maladies - TOTAL 101,3 Source : Home Care Lebanon, octobre 2003. 389 XX 4 STATISTIQUES D’AUTRES ORGANISATIONS DE SANTÉ CENTRE MÉDICAL – HÔPITAL SAINT-CHARLES (1999-2002) Contexte L’hôpital Saint-Charles dispose depuis 1991 d’un centre médical spécialisé pour la prise en charge des personnes toxicomanes et alcooliques Objectif Le centre médical de l’Hôpital Saint-Charles a pour objectif d’offrir les meilleurs soins possibles pour les usagers de drogues dans le cadre d’un hôpital général. Méthode Le centre médical spécialisé est doté d’une capacité de 30 lits divisés en 2 unités. Il assure un service d’accueil de jour et de nuit et une urgence médicale permanente. Il assure des cures de désintoxication aux usagers de drogues et d’alcool. Il dispose d’une équipe multidisciplinaire formée de médecins, psychologues, assistantes sociales, infirmières et personnels administratifs. À l’admission du patient, un dossier est rempli manuellement. Le dossier contient des informations personnelles relatives à l’individu ainsi que des données bio-psycho-sociales. Résultats En 2002, 143 patients usagers de drogues furent traités dans le service. Parmi les caractéristiques des patients, 67,8% sont usagers d’héroïne, 57,4% sont âgés de 20 à 29 ans et 88,1% sont des hommes. Une fois pris en charge, la majorité des usagers de drogues subissent un traitement complet. Ils sont 86% en 2002. Périodicité des données Les données sont mises à jour régulièrement. Exhaustivité des données Les données couvrent les personnes admises et traitées au centre médical spécialisé de l’Hôpital Saint Charles. Références Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003. 390 1 Répartition des usagers de drogues selon les substances utilisées (1999-2002) 1999 Héroïne (± psychotropes) N 71 2000 % 74,7 N 120 2001 % 71,0 N 115 2002 % 83,9 N 97 % 67,8 Morphine (± psychotropes) 1 1,1 - - - - - - Cocaïne (± psychotropes) 10 10,5 15 8,9 7 5,1 15 10,5 Psychotropes 12 12,6 30 17,8 10 7,3 6 4,2 Thinner (solvant) 1 1,1 - - - - - - Multiple - - 4 2,4 5 3,6 25 17,5 TOTAL 95 100,0 169 100,0 137 100,0 143 100,0 Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003. 2 Répartition des usagers de drogues par âge (1999-2002) Âge 1999 2000 2001 2002 < 20 ans N 15 % 15,8 N 27 % 16,0 N 22 % 16,1 N 19 % 13,3 20-24 ans 11 11,6 49 29,0 60 43,8 62 43,4 25-29 ans 20 21,1 35 20,7 20 14,6 20 14,0 30-34 ans 17 17,9 15 8,9 8 5,8 14 9,8 35-39 ans 21 22,1 21 12,4 13 9,5 10 7,0 40-44 ans 10 10,5 14 8,3 10 7,3 7 4,9 ≥ 45 ans 1 1,1 8 4,7 4 2,9 11 7,7 TOTAL 95 100,0 169 100,0 137 100,0 143 100,0 Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003. 3 Répartition des usagers de drogues par sexe (1999-2002) Hommes Femmes TOTAL 2002 N 126 % 88,1 N 17 % 11,9 N 143 % 100,0 2001 113 82,5 24 17,5 137 100,0 2000 139 82,2 30 17,8 169 100,0 1999 77 81,1 18 18,9 95 100,0 Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003. 4 Répartition des usagers de drogues selon l’issue de la prise en charge (1999-2002) Traitement complet Traitement incomplet TOTAL 2002 N 123 % 86,0 N 20 % 14,0 N 143 % 100,0 2001 119 86,9 18 13,1 137 100,0 2000 1999 86 90,5 9 9,5 169 100,0 95 100,0 Source : Hôpital Saint-Charles – Centre médical, 2003. 391 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES XXI 393 XXI 1 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES ASSOCIATION DES AMIS DES HANDICAPÉS (2003) Contexte L’Association des amis des handicapés (AAH) a été fondée en 1978 par un groupe de parents d’enfants présentant des handicaps. En 1980, AAH a ouvert une institution de soins intégrés à Chemlane. Objectif L’AAH se propose de pourvoir aux besoins vitaux et éducatifs des enfants par : • L’identification et la mise en valeur de leurs aptitudes potentielles. • La structuration et la modification des méthodes d’enseignement en vue de les rendre conformes aux besoins et aux capacités d’absorption des enfants inadaptés. • Le développement chez l’enfant d’une vision positive de la vie et sa participation dans des activités productives. • La promotion de la confiance en soi et de l’intégration de l’enfant dans son entourage. Méthode L’AAH fournit des services de réhabilitation à travers un centre pour les classes pré-scolaires, un centre de formation pré-professionnelle et un centre pour l’habilitation professionnelle. Pour chaque enfant adhérant, un dossier médico-social est préparé rassemblant des renseignements de base sur la famille, les résultats souhaités, les résultats des visites à domicile, de l’examen médical et de l’examen psychologique. Les renseignements ainsi recueillis sont examinés par un groupe de travail polyvalent, regroupant un médecin, une assistance sociale, une psychologue et des thérapeutes spécialisés en pédagogie, en comportement et en réhabilitation. A la lueur des standards de performance usuels, une stratégie de soins et d’enseignement adaptée aux besoins de l’enfant est proposée et mise en application pour une période d’essai de deux semaines. Par la suite, une évaluation avancée et intensive est réalisée pour déterminer les performances et les capacités d’adaptation de l’enfant et décider quant à son admission à l’AAH. Résultats En 2003, L’AAH a rendu service à 84 enfants. 34 enfants sont pris en charge dans le centre Marie-Rose Boulos, 25 dans le centre de l’AAH pour la formation pré-professionnelle et 25 adultes dans le centre de Fadi Osseiran. 35,7% des bénéficiaires souffrent de la trisomie 21 et 42,9% sont âgés de 11 à 20 ans. Périodicité des données La mise à jour des données se fait annuellement. Exhaustivité des données Les données reflètent les personnes prises en charge par l’AAH. Références AAH, 2004. AAH – Brochures, 2003. 394 1 Distribution des bénéficiaires selon les centres d’accueil (2003) Centre Type d’enseignement N % Centre Marie-Rose Boulos Classes pré-scolaires et préparatoires 34 40,5 Centre de l’AAH pour la formation pré-professionnelle Education primaire et formation professionnelle 25 29,8 Centre Fadi Osseiran pour l’habilitation professionnelle Formation professionnelle TOTAL 25 29,8 84 100,0 Source : AAH – Brochures, 2003. 2 Distribution des bénéficiaires selon l’étiologie de l’handicap (2003) Étiologie N % Trisomie 21 30 35,7 Autisme 11 13,1 Troubles d’apprentissage 6 7,1 Paralysie cérébrale 5 6,0 Épilepsie 3 3,6 Troubles de l’attention et de l’hyperactivité 3 3,6 Multiple 3 3,6 Syndrome du chromosome fragile X 2 2,4 Troubles du langage 2 2,4 Spina Bifida 1 1,2 Phénylcétonurie 1 1,2 Syndrome Torrete 1 1,2 Autre 16 19,0 TOTAL 84 100,0 Source : AAH, 2004. 3 Distribution des bénéficiaires selon l’âge (2003) Âge N % 3-10 ans 18 21,4 11-20 ans 36 42,9 21-30 ans 22 26,2 > 30 ans 8 9,5 TOTAL 84 100,0 Source : AAH, 2004. 395 XXI 2 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES INSTITUT LIBANAIS POUR LES NON-VOYANTS ET LES DÉFICIENTS AUDITIFS DE BAABDA (2002-2003) Contexte En 1953, la Société libanaise des aveugles et des sourds fut créée. Elle établit l’Institut libanais pour les non-voyants et déficients auditifs de Baabda. Elle fonda l’école des Aveugles en 1955 et l’école des Sourds en 1956. Objectif Offrir un toit, une éducation et une formation professionnelle aux enfants non-voyants et aux déficients auditifs afin de leur assurer une vie digne et indépendante adaptée à leur handicap et environnement. Méthode L’institut accueille gratuitement des enfants de toutes les régions libanaises. Il s’occupe de la formation académique, de l’orientation et de la formation professionnelle. Il assure de même des services médicaux. La formation académique adopte le programme du MCES. Le programme prépare les étudiants pour les examens officiels et les études universitaires. En 1979, et pour la première fois au Liban, les élèves se sont présentés à l’examen de baccalauréat officiel. Par ailleurs, le programme offre la possibilité d’intégration dans les écoles ordinaires. Des matières supplémentaires sont enseignées : la méthode de Braille (lire et écrire), la dactylographie, l’orientation à l’aide de la canne blanche et le cours d’adaptation personnelle et sociale. L’éducation des déficients auditifs se base sur le langage parlé et écrit plutôt que les signes. Des activités parascolaires sont organisées : enseignement musical, chant, travaux manuels, théâtre, travaux domestiques, éducation physique, exercice de mobilité, sorties… Le programme de formation technique comprend les métiers de tissage, menuiserie, couture et massages. Depuis 1997, l’informatique est introduite dans l’institut. Les données relatives aux enfants sont partiellement informatisées. Résultats Durant l’année académique 2002-2003, l’Institut libanais pour les non-voyants et déficients auditifs de Baabda a accueilli 83 élèves non-voyants et 55 mal-entendants. Ils sont 16 en maternelle, 46 en primaire, 24 en secondaire et 16 en formation technique. Les types de cécité les plus observés chez les enfants sont : l’atteinte de la rétine (26,5%), l’atteinte du nerf optique (18,1%) et la cataracte (18,1%). Les circonstances de cécité les plus fréquentes sont la consanguinité et l’hérédité (57,8%), les causes d’origine maternelle (13,3%) et les maladies de l’enfance (10,8%). Les soins médicaux sont dispensés par 16 professionnels dont 5 médecins et 2 dentistes. Pour 100 élèves non-voyants, 13 présentent des troubles dentaires et 13 des troubles ORL. Périodicité des données Mise à jour annuelle. 396 Exhaustivité des données Les statistiques reflètent les élèves non-voyants inscrits à l’Institut libanais pour les nonvoyants et les déficients auditifs de Baabda. Références Institut Libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003. Revue « The Lebanese School for the Blind and Deaf », Baabda, 2003. 1 Bénéficiaires (2002-2003) Non-voyants Mal-entendants 83 55 Petit et grand jardins 7 9 12ème 6 - 11ème - 10 10ème - 6 9ème 4 - 8ème 5 7 7ème 8 - 5ème et 6ème 6 12 3ème 6 - Classe spécialisée 12 11 École ordinaire 13 - Formation technique artisanale 16 - Par sexe 83 55 Garçons 48 35 Filles 35 20 Par classe Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003. 2 Types et causes de cécité (2002-2003) N % 83 100,0 Atteinte de la rétine 22 26,5 Atteinte du nerf optique 15 18,1 Cataracte 15 18,1 Glaucome 10 12,0 Microphtalmie 8 9,6 Nystagmus 4 4,8 Infections 4 4,8 Autres 5 6,0 Types Causes 83 100,0 Hérédité – Consanguinité 48 57,8 Secondaire à l’atteinte de la mère (toxoplasmose, rubéole) ou à la prise de médicaments durant la grossesse 11 13,3 Maladies de l’enfance 9 10,8 Accidents et traumatismes 6 7,2 Autres causes périnatales 4 4,8 Inconnus 5 6,0 Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003. 397 3 Soins médico-sociaux (2002-2003) N Personnel Généraliste 2 Pédiatre 1 Ophtalmologue 1 ORL 1 Dentiste 2 Psychologue 2 Orthophoniste 1 Assistante sociale 1 Éducatrice spécialisée 5 Troubles dépistés chez les non-voyants (N = 83) 113 Troubles ophtalmologiques 83 100 Troubles dentaires 11 13 Troubles ORL 11 13 Troubles cardiovasculaires 3 4 Troubles urologiques 2 2 Troubles endocriniens 1 1 Troubles cutanés 1 1 Troubles neurologiques 1 1 Source : Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda, 2003. 398 Troubles / 100 Non-voyants 16 XXI 3 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES LEBANESE DOWN SYNDROME ASSOCIATION (1998-2003) Contexte La Lebanese Down Syndrome Association (LDSA) est une organisation indépendante fondée en 1998 et dirigée par les parents des malades. Objectif Les objectifs de la LDSA sont : • Établir un réseau de communication et d’information pour les parents d’enfants atteints de trisomie 21. • Sensibiliser positivement l’opinion publique. • Développer des services de qualités adéquats et adaptés. • Promouvoir l’éducation spécialisée et adaptée pour les enfants atteints de trisomie 21. • Faire intégrer les enfants dans la société. Méthode L’association est en contact avec les médecins, les professionnels de santé et les établissements hospitaliers. Ces derniers signalent tout cas de trisomie 21 à l’association. Cependant, le cas n’est répertorié officiellement dans l’association que si les parents entrent en contact avec elle. Résultats L’association compte depuis sa création environ 160 familles. Périodicité des données Les données sont présentées annuellement lors de l’assemblée générale de l’association. Exhaustivité des données Seuls les cas pris en charge par l’association sont recensés. Références Lebanese Down Syndrome Association – Brochure, 2000. 399 XXI 4 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES UNION LIBANAISE DE L’HANDICAPÉ PHYSIQUE Contexte L’Union libanaise de l’handicapé physique (ULHP) a été fondée en 1981. Objectif L’ULHP vise à : • Protéger les droits des personnes handicapées physiques. • Participer à l’élaboration de lois protégeant les personnes handicapées physiques. • Modifier l’opinion de la société vis-à-vis de l’handicap. Méthode L’ULHP compte 7 centres sociaux : 1 à Beyrouth, 1 au Nord, 2 au Sud et 3 à la Bekaa. Tout handicapé physique peut s’inscrire à L’ULHP. L’inscription peut se faire par place ou via l’Internet. Une base de donnée établie est relative aux adhérents et aux caractéristiques de l’handicap. Résultats En 2002, L’UHPL compte 536 adhérents. 50,9% sont des handicapés physiques de naissance, 23,3% des handicapés physiques de guerre, 13,1% atteints de poliomyélite et 12,7% handicapés secondaires à des accidents. Selon les régions, les adhérents sont originaires du Sud dans 32% des cas, de la Bekaa dans 28,9%, de Beyrouth dans 25,2%, du Mont-Liban dans 12,7% et du Nord dans 1,1%. Périodicité des données Les données sont mises à jour mensuellement et annuellement. Exhaustivité des données Les statistiques de l’ULHP reflètent uniquement les personnes inscrites à l’Union. L’ULHP estime le nombre d’handicapés physiques à 41 000 au Liban. Références L’ULHP, 2003. L’ULHP – www.lphu.com. 400 1 Étiologies de l’handicap physique (2002) Causes N % Guerre 125 23,3 Accident 68 12,7 Naissance 273 50,9 Polio 70 13,1 TOTAL 536 100,0 Source : L’ULHP, 2003. 2 Répartition des handicapés physiques par région et par année d’inscription (1993-2002) Année Beyrouth Mont-Liban Nord Bekaa Sud-Nabatieh LIBAN 2002 6 2 - 3 2 13 2001 5 3 - 5 2 15 2000 1 - - 3 4 8 1999 5 1 1 4 6 17 1998 2 4 2 6 8 22 1997 3 3 - 6 3 15 1996 - - - 3 4 7 1995 4 - - 3 2 9 1994 3 3 - 5 3 14 1993 106 52 3 117 138 416 TOTAL, N 135 68 6 155 172 536 TOTAL, % 25,2 12,7 1,1 28,9 32,1 100,0 Source : L’ULHP, 2003. 401 XXI 5 STATISTIQUES DES REGROUPEMENTS DE MALADES UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DES PARENTS ET INSTITUTIONS POUR LE RETARD MENTAL (2002) Contexte L’Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental a été fondée en 1991 (décret 270 AD). Elle regroupe les associations et ONG travaillant dans le cadre de la prise en charge des enfants atteints d’un retard psychomoteur. Objectif Les objectifs principaux de l’Union sont de : • Coordonner l’activité des différentes ONG et associations membres. • Améliorer la qualité et la quantité des services offerts. • Participer dans la prise de décision dans le domaine de prise en charge des personnes atteintes de retard psychomoteur. Méthode L’Union organise des séminaires et congrès nationaux et internationaux. Elle soutient les projets médicaux des différentes ONG et encourage la formation en physiothérapie, orthophonie et ergothérapie au Liban et à l’étranger. L’Union dispose d’une liste des associations membres et de leurs bénéficiaires. Résultats En 2002, l’Union compte 37 associations membres réparties sur l’ensemble du territoire libanais. Ils prennent en charge 2 991 patients dont 63% du Mont-Liban. Périodicité des données Mise à jour annuelle. Exhaustivité des données Les données reflètent les déclarations des associations membres de l’Union. Références Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental, 2003. 1 Associations-membres (2002) N Beyrouth 3 8,1 Mont-Liban 20 54,1 Nord 3 8,1 Bekaa 5 13,5 Sud et Nabatieh 6 16,2 TOTAL 37 100,0 Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental, 2003. 402 % 2 Répartition des patients bénéficiaires par région (2002) N % 282 9,4 1 884 63,0 Nord 196 6,6 Bekaa 266 8,9 Sud et Nabatieh 363 12,1 2 991 100,0 Beyrouth Mont-Liban TOTAL Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental au Liban, 2003 3 Liste des associations membres de l’Union et des bénéficiaires (2002) Bénéficiaires, N Beyrouth Association des amis des handicapés Association libanaise pour l’éducation spécialisée Association Fista – Beyrouth Mont-Liban Centre Jbeil pour les soins de jour Centre « Al Yanbouh » Maison de l’enfant Centre « Axioville » CRC « Contact & Research Center » Centre « Zawartentis » Association « Al Zawrak » Centre « Massaken Hayat » Associations « Iman & Nour » Association « Al Amal » Association des parents des handicapés Association « Dr Mohamed Khaled » Association culturelle « Ghassan Kanafany » Centre National pour le développement et la réhabilitation « Beit Al Hanane » « Al Kafaat » Association libanaise pour la trisomie Association libanaise pour l’union Sesobel Comité local pour la prise en charge des handicapés Nord Centre « Wahat Al Farah » Centre Fista – Tripoli Centre « Al Mabarrah Al Islamiah » Bekaa « Dar Bahij »- Hermel « Dar Al Hanane » – Bechwet Centre « Imdad » Association « Ayam Al Rajaa » Institut « Al Karmeh » – Zahleh Sud-Nabatieh Centre « Al Beit Said » École « Hadiqat Al Salam » Centre Moussan Centre Aita Chaab pour l’éducation spécialisée Association des handicapés – Jabel Amel « Maison de l’enfant handicapé » 225 57 25 37 85 78 35 65 98 45 500 85 27 47 76 32 135 21 500 14 86 65 45 29 15 79 97 46 45 65 105 45 47 56 Source : Union nationale des associations des parents et institutions pour le retard mental au Liban, 2003 403 SITES INTERNET XXII 406 ADRESSE www.public-health.gov.lb www.socialaffaires.gov.lb www.cdr.gov.lb www.finance.gov.lb www.customs.gov.lb www.cnrs.edu.lb www.crdp.org www.agriculture.gov.lb www.cas.ov.lb www.lebanon.com/isf www.cnss.gov.lb www.loponline.org www.atebba.org www.opl.org.lb www.lda.org.lb www.hospitals-synd.org.lb www.who. www.emro.who. www.worldbank.com www.undp.org www.oecd.org ORGANISMES Sites gouvernementaux Ministère de la Santé publique Ministère des Affaires sociales Conseil du Développement et de la Reconstruction Ministère des Finances MF – Douanes Conseil national pour la recherchescientifique Centre de recherche et de dévelopement pédagogique Ministère de l’Agriculture Administration centrale de la statistique Forces de sécurité intérieure Caisse nationale de Sécurité sociale Ordres et Syndicats Ordre des médecins du Liban Ordre des médecins du Liban-Nord Ordre des pharmaciens du Liban Ordre des dentistes du Liban Syndicat des hôpitaux privés du Liban Organismes internationaux Organisation mondiale de la santé OMS – Bureau régional pour le Moyen-Orient Banque mondiale Programme des Nations unies pour le développement Organisation for Economic Co-operation and Development Démographie des médecins dentistes Élèves, étudiants, corps enseignant et établissements d’enseignement Rapport d’enquêtes (statistiques agricoles) Indice des prix à la consommation HIV-Sida, maladies transmissibles STATISTIQUES Rapports annuels Rapports budgétaires RAPPORT D’ACTIVITÉ Pharmaciens, pharmacies et médicaments Population (MI), accidents de la voie publique (FSI) Projets subventionnés Lite BASE DE DONNÉES LDA Journal Revue libanaise des sciences médicales La revue pharmaceutique libanaise Periodical-Nachra, Lebanese Science Journal, Lebanese Science Bulletin, Lebanese Scientific Research Reports Newsletter (HIV) PÉRIODIQUES ANNEXES ANNEXE 1 LETTRE OFFICIELLE DU DIRECTEUR GÉNÉRAL DU MINISTÈRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE 409 ANNEXE 2 LISTE DES ACTIVITÉS DE LA CAISSE NATIONALE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE áeÉ©dG ∫ɨ°T’Gh AÉæÑdG áeÉ©dG ∫ɨ°T’Gh AÉæÑdG .40 √É«ŸG ,RɨdG ,AÉHô¡µdG QÉîÑdGh RɨdG ,AÉHô¡µdG .51 áeÉ©dG äÉØ«¶æàdGh √É«ŸG ™jRƒJ .52 ájQÉ≤©dG ∫ɪY’G ,ÚeCÉàdG ,IQÉéàdG ∑QÉÑa AÓchh ¿ƒ«°ùeƒb .60 É¡YGƒfG ≈∏Y IQÉéàdG - 16 - 59 á«dÉŸG äÉ°ù°SDƒŸGh ±QÉ°üŸG .62 ÚeCÉàdG .63 ájQÉ≤©dG ∫ɪY’G .64 äÉYOƒà°ùŸG , äÉ«∏≤ædG äÉ«∏≤ædG .71 ¿RÉıGh äÉYOƒà°ùŸG .72 äÓ°UGƒŸG .73 äÉeóÿG á∏≤à°ùŸG ídÉ°üŸG ôFGhO , á«eƒµ◊G ôFGhódG .81 ( ¢SGQóe í°üe - ≈Ø°ûà°ùe ) áeÉ©dG äÉeóÿG .82 äÉ°ù°SDƒŸG É¡«dG êÉà– »àdG äÉeóÿG .83 á«aÎdGh á«∏°ùàdG πLG øe äÉeóÿG .84 á«°üî°ûdG äÉeóÿG .85 (¢SQóe) ᫪«∏©àdG á«Ä¡dG OGôaG .86 äÉ©eÉ÷G ÜÓW .87 ¿ƒ«eƒª©dG ¿ƒ≤FÉ°ùdG .88 áë°VGh IQƒ°üH áæ«©ŸG ÒZ ∫ɪY’G áë°VGh IQƒ°üH á«æ©ŸG ÒZ ∫ɪY’G .90 ¿hQÉàıG .91 AÉÑW’G .92 ôëÑdG ´É£b .94 ¿ƒjQÉ«àN’G ¿ƒfƒª°†ŸG .95 410 ¿GƒjódG …ôëÑdGh …ÈdG ó«°üdG êGôM’G ,áYQGQõdG .1 äÉHɨdG Qɪãà°SGh êGôM’G áYGQR .2 ó«°üdG ójôW ôKɵJ ≈∏Y πª©dG ïØdG ᣰSGƒH ó«°üdG ,ÈdG ó«°S .3 ô¡ædG ó«°U ,ôëÑdG ó«°U .4 äÉ«°†ª◊Gh ¬cGƒØdG Ö«°VƒJ .5 øLGhódGh äÉfGƒ«◊G ´QGõe .6 áë°VGh IQƒ°üH áæ«©ŸG ÒZ á«YGQõdG ∫ɪY’G .7 ¢VQ’G øe êGôîà°S’G áYÉæ°U …ôé◊G ºëØdG êGôîà°SG .11 á«fó©ŸG äGõ∏ØdG êGôîà°SG .12 »©«Ñ£dG RɨdGh ΩÉÿG ∫hÎÑdG êGôîà°SG .13 πeôdGh QÉîØdGh AÉæÑdG ôéM êGôîà°SG .14 á«fó©ŸG ÒZ ºLÉæŸG π«°UÉfi êGôîà°SG .19 äÉYÉæ°üdG äÉHhô°ûŸG GóY Ée á«FGò¨dG OGƒŸG áYÉæ°U .20 äÉHhô°ûŸG áYÉæ°U .21 ≠ÑàdG áYÉæ°U .22 è«°ùædG áYÉæ°U .23 á«£Z’Gh äÉ°VÉ«ÑdG ∞∏àflh äÉ°SƒÑ∏ŸGh ájòM’G áYÉæ°U .24 äÉ°ThôØŸG áYÉæ°U GóY Ée Ú∏ØdGh Ö°ûÿG áYÉæ°U .25 äÉ°ThôØŸG áYÉæ°U .26 ¥QƒdG øe Ió©ŸG ±Éæ°U’Gh ¥QƒdG áYÉæ°U .27 É¡d á©HÉàdG äÉYÉæ°üdGh ô°ûædGh áYÉÑ£dG áYÉæ°U .28 hôØdGh ó∏÷G øe áYƒæ°üŸG ±Éæ°U’Gh ,hôØdGh ,ó∏÷G áYÉæ°U .29 •É£ŸG áYÉæ°U .30 ájhɪ«µdG áYÉæ°üdG .31 …ôé◊G ºëØdGh ∫hÎÑdG äÉ≤à°ûe äÉYÉæ°U .32 á«fó©ŸG ÒZ ºLÉæŸG äÉLôîà°ùe äÉYÉà°U .33 ¿OÉ©ª∏d á«°SÉ°S’G áYÉæ°üdG .34 π≤ædG äGó©eh ä’B’G GóY Ée á«fó©ŸG äGhO’G áYÉæ°U .35 á«FÉHô¡µdG ä’B’G GóY Ée ä’B’G áYÉæ°U .36 á«FÉHô¡µdG äGõ«¡éàdGh äGhO’Gh ä’B’G áYÉæ°U .37 π≤ædG äGó©e áYÉæ°U .38 ôNBG ¿Éµe ‘ IQƒcòe ≈à°T äÉYÉæ°U .39 ANNEXE 3 LISTE DES COOPÉRATIVES ET DES MUTUELLES SOCIALES 1/41 ´É≤ÑdGh á∏MR »«aô◊ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .39 á«fhÉ©àdG á«©ª÷G ‘ AÉ°†Y’Gh Ú∏eÉ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .40 1/42 ¿ÉæÑd ‘ á«LÉàf’Gh á«cÓ¡à°S’G Ωhô∏d º¡à«∏YÉah ¿hÎÑdGh π«ÑL á«°TôHG AÉæH’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .41 1/45 ¢ùcPƒJQ’G 1/43 …ó°VÉ©àdG Ö«Ñ£dG ¥hóæ°U .42 1/48 zπ«¡aCG{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .43 ¿ÉæÑd ‘ ¿hÉ©ŸGh ∂«fɵ«ŸG ∫ɪYh áHÉ≤f AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .44 1/46 1/47 ´É≤ÑdG ‘ Ú«YGQõdG ∫ɪ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .45 1/51 áë°üdG πLG øe øeÉ°†à∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .46 1/54 ¿ÉæÑd ‘ Úeóîà°ùŸGh ∫ɪ©dG äÉHÉ≤æd »æWƒdG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .47 1/50 ¿ÉæÑd ‘ ÚaÎÙG Úæjõª∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .48 1/52 ܃æ÷G á≤£æŸ »ë°üdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .49 1/53 á«eÓY’G Iô°SÓd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .50 1/55 ¿ÉæÑd ‘ Ú«Øë°üdG øjQƒ°üª∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .51 1/54 OLIVER ¿ÉæÑd ¿hÉ©J á«©ª÷ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .52 1/57 ¿ÉæÑd ‘ AGÈî∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .53 1/49 ∂«∏°ùµdG ¢Só≤dG ìhôdG á©eÉ÷ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .54 1/59 ájɪ◊G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .55 ¿ÉæÑd ‘ øjRÉÛG áÑ°SÉÙG AGÈN áHÉ≤f AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .56 1/58 1/70 á«fÉæÑ∏dG á∏FÉ©dG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .57 1/69 »Hƒæ÷G ÏŸG - »∏FÉ©dG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .58 1/73 »YɪàL’G øeÉ°†à∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .59 1/72 ‹Éª°ûdG ÏŸG ó°VÉ©J ¥hóæ°U .60 1/71 ∫ɪ°ûdG ‘ ¿Éæ°S’G AÉÑW’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .61 á«fÉæÑ∏dG AÉæÑdGh áeÉ©dG ∫ɨ°T’G ‹hÉ≤e áHÉ≤æd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .62 1/75 ¿ÉæÑd ‘ º¡«ØXƒeh 1/74 ¿ÉæÑd - OMEGA ó°VÉ©J ¥hóæ°U .63 1/76 á«Hô©dG ähÒH á©eÉL ‘ Ú∏eÉ©∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .6 1/79 ¿ÉæÑd ‘ Ú°üNôŸG ™FÉ°†ÑdG »°ü∏ı …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .65 1/80 z∫É«LCG{ ähÒH áæjóe ‘ …ó°VÉ©àdG¥hóæ°üdG .66 ¬¡«fƒc Ió∏H AÉæHCG øe Ú«aô◊Gh ∑ɪ°S’G »©FÉÑd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .67 1/78 1/77 ¿ÉæÑd ‘ äÉjƒN’G á£HGôd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .68 1/85 á«fÉæÑ∏dG á©eÉ÷G »eóîà°ùeh AGôLGh »ØXƒŸ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .69 1/81 É«°TGQh »Hô¨dG ´É≤ÑdG ‘ zAÉLQ{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .70 1/84 Med Cross …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .71 1/82 Jet Med …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .72 1/83 …ó°VÉ©àdG á«MÉ°†dG ¥hóæ°U .73 1/61 ∫ɪ°ûdG ‘ »°ùcPƒJQ’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .1 1/2 Ú«dÉ◊Gh Ú≤HÉ°ùdG ÜGƒæ∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .2 1/6. …ó°VÉ©àdG ¿Éæ°S’G Ö«ÑW ¥hóæ°U .3 1/62 ÉgQGƒLh ájô°TƒÑdG - …ó°VÉ©àdG á«YÉæ°üdG áæjóŸG ¥hóæ°U .4 1/64 ¿ÉæÑd ‘ øjQÉîª∏d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .5 zº«µæe{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .6 1/66 ∞°Sƒj QÉe á°SQóe ¿ÉæÑd ‘ ÚfÉæØdG áHÉ≤f ó°VÉ©J ¥hóæ°U .7 1/65 »YɪàL’G »Hô©dG ¥hóæ°üdG .8 »YɪàL’G ¿Éª°†∏d »æWƒdG ¥hóæ°üdG »eóîà°ùŸ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .9 1/63 ‘ áYGQõdGh áYÉæ°üdGh IQÉéàdG áaôZ AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .10 1/67 ¿ÉæÑd 1/10 ∞°Sƒj QÉe á°SQóe …ó°VÉ©àdG ÖdÉ£dG ¥hóæ°U .11 CMSN 1/68 ‹Éª°ûdG »YɪàL’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .12 1/14 ¿ÉæÑd ‘ ôjôØdG ¢SQGóe ≈eGó≤d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .13 1/13 ¿hÎÑdG á≤£æe ‘ äÉ«fhÉ©àdG AÉ°†Y’ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .14 1/15 »YɪàL’G »WGôbƒÁódG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .15 1/16 …ó°UÉ≤ŸG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .16 1/17 »ë°üdG »YɪàL’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .17 1/36 ÊÉæÑ∏dG »ë°üdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .18 1/21 ∫Éàa áYƒªÛ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .19 1/20 …ó°VÉ©àdG »ë°üdG ¿Éª°†dG ¥hóæ°U .20 1/18 ¿ÉæÑd ‘ ∑ÉÑæàdGh ≠ÑàdG ô°üM IQGOG ∫ɪYh »ØXƒŸ …ó°VÉ©àdG .21 1/22 á«YɪàL’Gh á«ë°üdG ájÉYô∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .22 1/23 »ë°üdG »YɪàL’G …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .23 1/25 zÊÉ°ùf’G OÉ–’G{ …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .24 1/26 QɵY ‘ »YGQõdG »ë°üdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .25 1/24 Qƒ¡ª÷G Ió«°S á°SQóe ≈eGó≤d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .26 1/29 ájQÉ°ù«ÑdG ‘ …ó°VÉ©àdG AÉN’G ¥hóæ°U .27 1/30 »ë°üdG ó°VÉ©à∏d »æWƒdG ¥hóæ°üdG .28 1/28 »YɪàL’G πaɵà∏d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .29 1/27 »µ«dƒKɵdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .30 1/32 ∫ɪ°ûdG ‘ »YɪàL’G »Ñ£dG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .31 1/31 ¿ÉæÑd ‘ Ú«YGQõdG ∫ɪ©dG áHÉ≤æd …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .32 á«fÉæÑ∏dG á«aôÿG äÉYÉæ°üdG ácô°T »ØXƒeh ∫ɪ©d ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .33 1/34 ɪ«°TôØc ‘ zƒµ«°ù«d{ 1/35 »YɪàL’G »ë°üdG …ó°VÉ©àdG É«∏«°ùchG ¥hóæ°U .34 ܃æ÷G ‘ »YGQõdG ´É£≤dG »eóîà°ùeh ∫ɪ©d …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .35 1/38 1/37 HMO »ë°üdG …ó°VÉ©àdG ¥hóæ°üdG .36 1/39 ÊÉjô°ùdG ó°VÉ©àdG ¥hóæ°U .37 1/40 á«ë°üdG ó°VÉ©àdG ≥jOÉæ°üd »æ≤àdG OÉ–’G .38 411 ANNEXE 4 LISTE DES ÉTUDES SANITAIRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (CNRS) MD.081 : Physiology, anatomy and pharmacology of somatic sensori system. Début du projet : 01/1994 Durée : 60 mois JABBUR Suhayl – SAADÉ Nayef American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.086 : The effect of increase in sympathetic and parasympathetic activity and of imipramine on the cardiodynamic, arrythmogenic and lethal action of ouabain in the cat heart-lung preparation. Début du projet : 01/1993 Durée : 84 mois SIMAAN Joseph – FAWAZ George American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.150 : Etude des plantes toxiques du Liban: phytochimie et activités biologiques. Début du projet : 07/1996 Durée : 36 mois TAOUBI Khalil Lebanese University – Faculty of Pharmacology MD.205 : Valorisation des plantes médicinales libanaises : activité pharmacologique. Début du projet : 06/1994 Durée : 60 mois OUEIDA Fathi – YASSIN Ahmad – RIFAI Muhamed – HABIB Jean – EL-KAK Assem Lebanese University – Faculty of Pharmacology MD.217 : Characterization of genes and mutations responsible for the Usher syndrome in Lebanon. Début du projet : 01/1995 Durée : 48 mois SLIM Rima American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.256 : The neuroprotective effects of creatine, creatine phosphate and cyclocreatine in seizure related brain injury in the developing brain. Début du projet : 07/1997 Durée : 36 mois MIKATI Mohamad – RAHMEH Amal – KURDI Rana – LTEIF Lena American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.274 : Establishing a national Children’s Cardiac Registry Center (CCRC) Début du projet : 01/1997 412 Durée : 60 mois BITAR Fadi – OBEID Mounir – ABYAD Abdul Razzak – ALAM Samir American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.275 : PCR detection of the etiology of bacterial otitis with effusion in infected children. Début du projet : 07/1996 Durée : 36 mois FAYAD Michel – MATAR Ghassan – HADI Ussama American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.302 : Assessment of the prevalence of musculoskeletal diseases osteoporotic fractures and related risk factors in the Lebanese population. Début du projet : 07/1997 Durée : 12 mois BADDOURA Rafic Hôtel-Dieu de France Hospital – Centre Hospitalier Universitaire MD.306 : Endotxin clearance binding and uptake by rat liver. Début du projet : 07/1997 Durée : 24 mois BIKHAZI Anwar American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.309 : Cellular mechanism of the action of Amphotericin B and a comparison with Liposomal Amphotericin B Début du projet : 01/1997 Durée: 24 mois SABRA Ramzi – ABDELNOOR Alexander M. American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.310 : The national collaborative perinatal neonatal network (NCPNN): patterns of neonatal, infant and five-year, morbidity and mortality in greater Beirut. Début du projet : 07/1997 Durée : 60 mois YUNIS Khaled – MOUNLA Nabil – USTA Ihab – KASPAR Hanna – HELOU Maya American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.311 : Robot-assisted surgery for the insertion of screws in vertebral pedicles. Début du projet : 07/1997 Durée : 12 mois ABDEL-MALEK Karim – HAIDAR Rachid – MRAD Fouad American University of Beirut – Faculty of Engineering and Architecture American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.388 : Targeting of the ceramide pathway by viral proteins. MD.322 : Structural changes in right vertricular hypertrophy and in the pulmonary arterial wall in monocrotaline-induced pulmonary hypertension. Début du projet: 07/1997 Durée: 36 mois NASSER Michel – SLIM Rima – MEDAWAR Walid – KASPAR Hanna – JAMALEDDINE Ghassan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.380 : Antimicrobial effect of “Hypericum tymifolium” against pathogenic bacteria and yeasts in the human being. Début du projet : 07/1998 Durée : 12 mois HILAN Christo – SFEIR Rabiha Lebanese Institute for Agriculture Research – Fanar Station MD.381 : Regulation of intestinal epithelial cell function by interlukin-1. Début du projet : 01/1998 Durée : 48 mois HOMEIDAN Fadia – EL-SABBAN marwan – DBAIDO Ghassan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.382 : The role cell-cell communication in the control of vasomotor function. Début du projet : 01/1998 Durée : 36 mois EL-SABBAN Marwan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.383 : Flt3 ligand as prognosticator and indicator of recovering bone marrow elements. Début du projet : 01/1998 Durée : 12 mois HAIDAR Joud – DAHER Rose – BAZARBACHI Ali American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.385 : The effect of estrogen on pigment production by melanocytes. Début du projet : 01/1998 Durée : 12 mois RUBEIZ Nelly – KIBBI Abdul-Ghani – ZAYNOUN Shukrallah American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.386 : Detection of the diarrheal enterotoxin producing Bacillus Cereus isolby PCR – Amplification of the hb1A Diarrheal Enterotoxin gene. Début du projet : 07/1998 Durée : 12 mois MATAR Ghassan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.387 : Ceramide inhibits interleukin-2 induction : mechanisms of action. Début du projet : 07/1998 Durée : 24 mois DURR Ibrahim – DBAIBO Ghassan Début du projet: 07/1998 Durée : 48 mois DBAIBO Ghassan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.389 : The mechanism of action of Alpha Interferon in combination with Zidovudine and/or Arsenic in treating HTLV-1 associated adult T-Cell Lukemia/Lymphoma (ATL). Début du projet : 07/1998 Durée : 48 mois BAZARBACHI Ali – EL-SABBAN Marwan – DBAIBO Ghassan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.390 : Etude de la composition chimique et des activités biologiques des huiles essentielles de certaines plantes médicales de la côte libanaise. Début du projet : 07/1998 Durée : 36 mois FARAH Lizette – DIAB Youssef – CHEBIB Hanna Lebanese University – Faculty of Sciences. Section II MD.391 : Hypersensibilité des voies respiratoires aux aéroallergènes au Liban. Début du projet : 07/1998 Durée : 24 mois KHOURY Francis – KHAYAT Georges – AOUN Zeina – SARKIS Dolla – SAFI Najwa Université Saint-Joseph – Faculté de médecine MD.392 : Les Patterns dominants des régimes alimentaires des familles selon les niveaux socio-économiques à Tripoli (Liban). Début du projet : 07/1998 Durée : 12 mois ZIADE Fouad – ABS Ibrahim Lebanese University – Faculty of Public health. Section III MD.393 : La carte médicale du Liban Nord. Début du projet : 07/1998 Durée : 24 mois KALAAGIE Wassim Lebanese University – Faculty of Public health. Section III MD.394 : Cotinine and smoking cessation. Début du projet : 07/1998 Durée : 36 mois CHAHINE Ramez – NAVARRO Chantal – NADAU Regenald – NASR Laure Lebanese University – Faculty of Medical Sciences MD.395 : Etude clinique sur les différentes formes du syndrome de Usher dans la population libanaise. Début du projet : 07/1998 Durée : 12 mois NEHMÉ Antoine Toufic – ELZIR Elie – SLIM Rima Lebanese University – Faculty of Medical Sciences 413 MD.396 : Situational analysis of health human resources in Lebanon. Début du projet : 07/1998 Durée : 36 mois KASSAK Kassem – KOBEISSI Hanaa American University of Beirut – Faculty of Health Sciences MD.397 : The role of vitamin C, E and their analogs on ultraviolet radiation induced effects in the skin. Début du projet: 07/1998 Durée : 24 mois MOHTASEB Hala – RUBEIZ Nelly American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.398 : Copper Adenosine Triphosphatase activity in rat liver mitochondria: a new enzyme or the Wilson gene product Début du projet : 07/1998 Durée : 12 mois USTA Julnar – EL-SABBAN Marwan – CORTAS Nadim American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.463 : The composition of the principal compounds of (Zallouh) Ferula Hermonis and the anti microbial effects. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois HILAN Christo – SFEIR Rabiha – JAWISH Dallal Lebanese Institute for Agriculture Research – Fanar Station MD.465 : Burkholderia Cepacia: un modèle bactérien d’interface environnement / santé publique. Début du projet : 01/1999 Durée : 10 mois HAMZE Mounzer Lebanese University – Faculty of Public Health. Section III MD.467 : Reversibility of spinal cord injury using Bosentan. Début du projet : 01/1999 Durée : 24 mois COMAIR Youssef – SAADÉ Nayef – LOUAK Elie American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.468 : Control of phenolic cross-linking in cell walls of food plants. Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois BAYDOUN Elias American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.471 : The influence of pretreatment with Phenytoin Lidocaine and Quinidine on the cardiodynamic and electrophysiological effects of Ouabain in the cat heart-lung preparation. Début du projet : 01/1999 Durée : 24 mois SIMAAN Joseph American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.472 : Prévalence des affections musculo-squelettiques et recours aux soins dans la population libanaise. Début du projet : 07/2000 Durée : 12 mois 414 BADDOURA Rafic Université Saint-Joseph – Faculté de médecine MD.475 : DNA-Based identification and subtyping of Escherichia coli 0157:H7 and other pathogenic E.coli isolated from diarrheal stools of infected individuals. Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois MATAR Ghassan – HARAKEH Hani American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.481 : Substance use and abuse among university students in Lebanon. Début du projet : 01/1999 Durée : 24 mois KARAM Elie Saint-Georges Hospital MD.486 : Membrane bound FTL3 ligand synthesis is inhibited when anchored to its receptor on stem cells. Début du projet : 03/2000 Durée : 12 mois HAIDAR Joud – BAZARBACHI Ali – DAHER Rose American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.487 : Infection with hepatitis viruses (B &C) and human retroviruses (HTL V-I and HIV) in three high risk Lebanese groups: patients with congenital bleeding disorders – patients with sickle cell anemia patients on cycled cancer chemotherapy. Début du projet : 03/2001 Durée : 24 mois RAMIA Sami – NEHMAN Roger – MAJZOUB Malak American University of Beirut – Faculty of Health Sciences MD.488 : An investigation into the exposure rate to hepatitis B virus (HBV) and hepatitis C virus (HCV) among Lebanese thalassemia patients. Début du projet : 03/2000 Durée : 12 mois RAMIA Sami – HARAKEH Steve – NEHMAN Roger – TAHER Ali American University of Beirut – Faculty of Public Health MD.489 : Changes in the level of tumor necrosis factor #alpha# and its receptor in the blood and follicular fluid of polycystic ovarian patients. Début du projet : 03/2000 Durée : 24 mois NASR Sonia – TARRAF Charbel – JURJUS Abdo – KARBAJI Elie – AWWAD Johnny American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.494 : Neurodevelopmental perspectives of the neonatal ventral hippocampus lesion as an animal model of schizophrenia. Début du projet : 11/1999 Durée : 24 mois AL-AMIN Hassen – KHANI Munir – ATWEH Samir American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.495 : Prevalence of vitamin D insufficiency in school children in Beirut. Début du projet : 11/1999 Durée : 24 mois FULEIHAN Ghada – SHUKEIR Mahmoud – NABULSI Mona American University of Beirut – Faculty of Medicine Durée : 12 mois MÉGARBANÉ André – ESTEPHAN Edward – LOISELET Jacques – SALEM Nabiha Université Saint-Joseph – Faculté de médecine MD.497 : Prevalence and selected determinants of iron deficiency anemia in pregnant women in Lebanon. MD.519 : Localisation et identification de gènes impliqués dans des syndromes ataxiques à transmission autosomale récessive. Début du projet : 07/1999 Durée : 12 mois HWALLA Nahla American University of Beirut – Faculty of Agricultural and Food Sciences Début du projet : 07/2001 Durée : 12 mois MÉGARBANÉ André – DELAGUE Valérie – CHOUERY Eliane – SALEM Nabiha Université Saint-Joseph – Faculté de médecine MD.506 : Quinoxaline 1,4 –di-N-oxides as anticancer and hypoxia – selective drugs MD.522 : The role of the media in educating and raising awareness about health in Lebanon. Début du projet : 11/2000 Durée : 24 mois MOHTASEB Hala – HADDADIN Makhluf American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.507 : A decade of childhood acute leukemia at the American University of Beirut Medical Center Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois DABBOUS Ibrahim – ALBAHLAWAN Lama – FAOUR Rolla American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.512 : Approche génétique et moléculaire du déficit en glucose –6phosphate désydrogénase (G6PD) identifié par dépistage néonatal au Liban. Début du projet : 11/1999 Durée : 24 mois TOUMA Elias – LOISELET Jacques – KHNEISSER Issam – CHOUERY Eliane American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.513 : Regulation of neoplastic keratinocyte proliferation and cell cycle control by retinoid receptors. Début du projet : 05/2001 Durée : 12 mois DARWICHE Nadine American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.516 : The study of neural immune interactions: the model of endotoxin-induced inflammatory hyperalgesia. Début du projet : 11/1999 Durée : 24 mois SAFIEH-GARABEDIAN Bared – SAADÉ Nayef American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.517 : Mechanisms of anti-tumor-promotion by sage oil : effect on skin cancer cell lines. Début du projet : 03/2000 Durée : 24 mois MOHTASEB Hala American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.518 : Génétique des anomalies de la latéralisation cardiaque. Début du projet : 03/2000 Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois SOWEID Rima – KHOGALI Mustafa American University of Beirut – Faculty of Health Sciences MD.525 : Factor V mutation (Leiden). A useful marker of thrombotic (and cardiovascular) complications. Début du projet : 01/1999 Durée : 12 mois ALMAWI Wassim – BITAR Fadi KREIDEH R. Saint George Hospital – CHIKHANI G. – ELIAS G., MD.528 : Combined retinoic acid and arsenic treatment of adult TCell leukemic (ATL) cells: effects on cell cycle control and apoptosis. Début du projet : 03/2000 Durée : 24 mois DARWICHE Nadine – BAZARBACHI Ali – EL-SABBAN Marwan American University of Beirut-Faculty of Medicine MD.530 : Neonatal screening for the congenital hypothyroidism in Lebanon. Début du projet : 10/1997 Durée : 60 mois HASHEM Huda – EL-EZZI Asmahan National Council for Scientific Research – Lebanese Atomic Energy Comission MD.534 : Evaluation des pratiques de l’antibiopropylaxie chirugicale dans les hôpitaux libanais. Début du projet : 07/2000 Durée : 12 mois DEMERJIAN Noura – AZZAM Raghida Lebanese University – Faculty of Medical Sciences MD.536 : Activité antioxydante de la salive et maladies du parodonte. Début du projet : 11/2000 Durée : 36 mois DIAB Ladiki – Randa Lebanese University – Faculty of Dentistry MD.537 : Gluten enterapathy (celiac disease). Début du projet : 07/2000 415 Durée : 24 mois YAZBECK André – YAZBEK Elvire Hôpital Saint-Charles MD.544 : Assessment of malnutrition in older adults from different socioeconomic backgrounds in Lebanon. Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois HWALLA Nahla – MEHIO SIBAI Abla American University of Beirut – Faculty of Agricultural and Food Sciences MD.545 : Effects of chronic hypoxia on the developing brain. Début du projet : 03/2000 Durée : 24 mois MIKATI Mohamad – BITAR Fadi American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.550 : The impact of preoperative patient education on postoperative recovery in open-heart surgery patients. Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois KARAM Nadim – DERMEJIAN Marie – JABBOUR Jean – TAMIM Hala University of Balamand – Faculty of Medicine MD.551 : Prevalence of CCRS#DELTA# 32 deletion (A mutation associated with resistance to HIV 1 infection) in the Lebanese population. Début du projet : 03/2000 Durée : 12 mois KARAM Walid – KARAM Nadim – JURJUS Abdo – EL-KHANSA Hala University of Balamand – Faculty of Health Sciences MD.553 : MTHFR 677/T gene variant prevalence in the Lebanese population and its role in thrombosis. Début du projet : 07/2001 Durée : 12 mois SAMAHA Hanady – KARAM Walid – HAKIMEH Noha Saint George Hospital MD.555 : Mesure tridimensionnelle de la précision des empreintes : double mélange aux vinylpolysiloxanes après désinfection. Début du projet : 02/2001 Durée : 24 mois JARROUCHE Wissam Lebanese University – Faculty of Dentistry MD.556 : Seroprevalence of human T-cell lymphotropic virus type 1 in blood donors in Lebanon. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois TAMIM Hala – RAMIA Sami – NEHMAN Roger – BAZZ Elisabeth American University of Beirut-Faculty of Health Sciences MD.557 : Prevalence and distribution of the prothrombin (coagulation factor II 20210A) mutation in the Lebanese population. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois HAKIMEH Noha – KARAM Walid – SAMAHA Hanady Saint George Hospital 416 MD.558 : Effect and mechanism of action of interleukin-1 on the Sodium - Potassium ATPase in inner medullary collecting duct cells. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois KREYDIYYEH Sawsan American University of Beirut-Faculty of Arts and Sciences MD.559 : Préparation chez la souris immunodéficiente SCID d’anticorps polyclonaux et monoclonaux humains dirigés contre la protéine MsP3 du parasite plasmodium faciparum agent du paludisme humain. Début du projet : 02/2001 Durée : 36 mois BOUHAROUN TAYOUN Hasnaa – CHAMAT Soulaima – NOUN Ghada Lebanese University – Faculty of Public Health. Section II MD.563 : Communication skills : a video companion for learners and teachers. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois SAAB Bassem – MAJOR Stella – MUSHARRAFIEH Umayya – USTA Jinan American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.564 : Human papilloma virus: incidence and prevalence in cervical cancer over 17 years. Début du projet : 11/2001 Durée : 24 mois SEOUD Muheiddine – ZALLOUA Pierre – MROUEH Adnan – KHALIL Ali – KASPAR Hanna American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.565 : Epidemiology of Helicobacter Pylori and Hepatitis A virus among school students in Lebanon. Début du projet : 11/2001 Durée : 12 mois BIZRI Abdul Rahman – MUSHARRAFIEH Umayya – HEMADEH Ghassan – NUWAYHID Iman American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.566: Treatment of Behcet Uveitis with inflixmab (TNF Alpha Antagonist): pilot study. Début du projet : 11/2001 Durée : 12 mois ARAYSSI Thuraya – BASHOUR Ziad – HOMEIDAN Fadia – UTHMAN Imad – HAMRA Rasha American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.568 : Prevalence of antibiodies against varicella virus among school students in Lebanon. Début du projet : 11/1999 Durée : 24 mois MUSHARRAFIEH Umayya – BIZRI Abdul Rahman – HAMADELI Ghassan – NUWAYHID Iman American University of Beirut-Faculty of Medicine MD.570 : Universal newborn hearing screening program. Phase 1: establishment of an optimal screening protocol and follow up procedure. Début du projet : 10/2001 Durée : 24 mois ABOUCHACRA Kim – YUNIS Khaled – ZAYTOUN Georges – FULEIHAN Nabil American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.575 : Prevalent environmental factors, which determine the species of Phlebotomine, sand files and related biotope in a Leishmaniasis focus in Lebanon. Début du projet : 07/2001 Durée : 24 mois NUWAYRI-SALTI Nuha – KNIO Kouzama American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.576 : Bone metabolism in normo vs. hyperinsulinemic premenopausal obese females and its response to different hypocaloric diets. Début du projet : 05/2001 Durée : 12 mois TORBAY Naji – HWALLA Nahla – FULEIHAN Ghada American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.579 : Contribution à la chromotagrophie de pseudobioaffinité sur histidine immobilisée : application à la séparation de molécules d’intérêt thérapeutique, les immunoglobulines humaines. Début du projet : 05/2001 Durée : 36 mois EL-KAK Assem Lebanese University – Faculty of Pharmacology MD.580 : Etude comparative de la chlorhexidine et de l’héxétidine sur les Candidas Albicans de l’intrados des prothèses amovibles totales. Début du projet : 07/2001 Durée : 12 mois AOUN Georges Lebanese University – Faculty of Dentistry MD.584 : Localisation du gène responsable des cinq incisives mandibulaires. Début du projet : 07/2001 Durée : 24 mois EL-TOUM, Sami Lebanese University – Faculty of Dentistry MD.585 : Contribution of motor an sensory innervation in inflammatory reactions and trophic phenomena of teeth. Début du projet : 04/2000 Durée : 36 mois RIFAI Khaldoun – JOHAN CHIDIAC Jose – JABBUR Suhayl – JURJUS Abdo – SAFIEH-GARABEDIAN Bared Lebanese University – Faculty of Dentistry MD.594 : Bone mineral density of the Lebanese reference population using ultrasound machine. Début du projet : 07/2001 Durée : 24 mois MAALOUF Ghassan – KALLAS Georges – ABOU JAOUDEH Paul – EL-HAGE Antoine Saint George Hospital MD.595 : Recherche de nouvelles mutations dans le gène MEFV responsable de la fièvre méditerranéenne familiale. Début du projet : 07/2001 Durée : 12 mois LOISELET Jacques – DELAGUE Valérie – EL-HACHEM Myrna – CHOUERY Eliane – SALEM Nabiha Université Saint-Joseph – Faculté de Médecine MD.599 : Factors that may influence the development of type 1 diabetes in Lebanese patients. Début du projet : 02/2001 Durée : 36 mois ZALLOUA Pierre Chronic Care Center – Genetics Research Laboratory MD.600 : Connaissances, attitudes et pratiques concernant les maladies sexuellement transmissibles parmi les conscrits de l’armée libanaise. Début du projet : 04/2000 Durée : 12 mois HAGE-BOUTROS Georges – ADIB Salim Hôpital Militaire MD.604 : Anti inflammatory and anti-cancer effects of black seed extracts. Début du projet : 02/2001 Durée : 12 mois YARED Boutros – MOHTASSEB Hala Lebanese University – Faculty of Medical Sciences MD.605 : Effect of organochlorines on function of normal mousemammary gland cells (CID-9), normal human breast cell line (MCF10A) and human carcinoma breast cell line (MCF-7). Début du projet : 11/2000 Durée : 12 mois TALHOUK Rabih – KOGAN Joanna – EL-SABBAN Marwan – TARRAF Charbel American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.607 : Physiology and pharmacology of pain-related behavior produced by various challenges to the peripheral and central nervous system (PNS and CNS). Début du projet : 07/1999 Durée : 36 mois SAADÉ Nayef – JABBUR Suhayl – ATWEH Samir – BAHUTH Nadia American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.612 : Mass screening for prostate cancer : is it a necessity in Lebanon? Début du projet : 07/1999 Durée : 24 mois EL-EZZI Asmahan – TAHA Mazen National Council for Scientific Research– Lebanese Atomic Energy Commission MD.615 : Pesticides et effets respiratoires. Début du projet : 07/2000 Durée : 24 mois 417 WAKED Mirna – SALAMEH Pascale Lebanese University – Faculty of Public Health – Section I MD.627 : A genetic approach to protein-protein interactions involving ZipA and other cell division proteins in E.coli. Début du projet: 11/2001 Durée : 12 mois KHATTAR Medhat American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.628 : Antiproliferative and immunomodulatory effects of thymoquinone from Nigella Sativa. Début du projet : 11/2001 Durée : 12 mois JURJUS Abdo – MOHTASSEB Hala American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.633 : Leucémies/lymphomes T de l’adulte (ATL) associées au rétrovirus HTLVI: physiopathologie de la leucémogénèse et étude du mécanisme d’action de traitement par arsenic-interferon alpha. Début du projet : 01/2001 Durée : 36 mois BAZARBACHI Ali – DE THÉ Hugues – NASR Rihab American University of Beirut – Faculty of Medicine MD.641 : Template-directed cyclopolymerization of 4-nucleic base1,6 heptadienes : the synthesis of carbocyclic oligonucleotide analogs. Début du projet : 11/2001 Durée : 36 mois BOUHADIR Kamal – HALAOUI Lara – FARES Fares American University of Beirut – Faculty of Arts and Sciences MD.642 : Do we really need to leave thyroid tissue behind? Surgeons view versus endocrinologists. Début du projet : 11/2001 Durée : 12 mois MNEIMNE Mustapha – SHUKEIR Mahmoud – MOUDALLAL Nada Makassed General Hospital Source : CNRS – « Répertoire des Projets de Recherche Subventionnés et de Projets de Recherche Subventionnées et des Publications issues durant 1999-2001 », 2002. 418 RÉFÉRENCES RÉFÉRENCES Statistiques du ministère de la Santé publique Département de médecine préventive Unité de surveillance épidémiologique Service de Quarantaine Service de la santé de la mère, de l’enfant et de la santé scolaire Département de la santé sociale Service des statistiques sanitaires – MSP Direction de la prévention Laboratoires de santé publique Service du personnel Service de lutte contre le paludisme Programme national de lutte contre le sida Programme national des maladies non transmissibles Service de planification Direction des soins Centrale de distribution des médicaments Service de contrôle des maladies transmissibles 01/615 716/7/8 01/611 845 01/614 194-5-6 01/442 298 01/615 754 01/611 174-175 01/615 734 01/615 734 01/810 491 01/615 741 01/580 660 01/566 100-1-2 01/566 100-1-3 01/615 767-3 01/615 737 01/444 334 01/611 845 Statistiques du ministère des Finances Budget national Douanes – Importation et exportation des produits pharmaceutiques 01/642 722 01/981 084 01/520 211-2-3-4-5-6 Statistiques de l’Administration centrale de la statistique Études des conditions de vie des ménages – 1997 Étude de l’état de l’enfant au Liban – MICS2 – 2000 01/373 160-1 01/373 160-2 – 01/613 716 01/373 160-3 – 01/981 301 Statistiques du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur Santé scolaire dans les écoles primaires publiques Statistiques du Centre de recherche et du développement pédagogique Université Libanaise – Faculté de santé publique 01/371 694 01/272 701 01/683 204-5 01/787 482 Statistiques du ministère des Affaires sociales Statistiques du ministère de l’Intérieur et des Municipalités Direction générale de l’état civil Direction générale de la sécurité intérieure – Service médical Direction générale de la sécurité intérieure – Prisons Direction générale de la sécurité intérieure – Accidents de la voie publique Direction générale de la sûreté générale – Service médical 01/611 260-4 – 01/754 200-1 01/741 890 01/422 000 – 01/425 250 01/422 000 – 01/425 250 01/425 610 Statistiques du ministère de la Défense nationale Service médical militaire 05/468 800 01/391 057-58 – 01/386 500 Statistiques du ministère du Travail Caisse nationale de Sécurité sociale – CNSS 01/556 809 01/700 281 – 01/700 411 – 01/840 520 Statistiques du ministère de l’Agriculture Direction des ressources animales – Statistiques des zoonoses Direction des coopératives – Mutuelles sociales Conseil des ministres Mutuelle des fonctionnaires d’État – MFE Conseil pour le Développement et la Reconstruction – CDR 01/443 912 01/981 373 421 Statistiques du ministère de l’Économie et du Commerce Direction des assurances privées 01/743 729 – 01/743 932 01/743 729 – 743 932/5/6 Statistiques du Centre national de recherche scientifique Conseil national de la recherche scientifique – CNRS Centre national de l’énergie atomique – CNEA – Dépistage néonatal 01/850 125 – 840 260 01/850 125 – 840 261 01/450 811 Statistiques des organismes assureurs AROPE MedNet 01/200 369-385 01/458 015 – 01/494 912 Statistiques des Ordres professionnels Ordre des infirmiers et infirmières du Liban Ordre des médecins du Liban Ordre des médecins dentistes du Liban et du Nord Ordre des pharmaciens du Liban Ordre des physiothérapeutes du Liban 01/381 186 01/611 702-3 – 06/611 377-348 06/627526 – 01/611 222 01/425 651 01/488 068 Statistiques des Syndicats professionnels Syndicat des biologistes Syndicat des dépôts dentaires Syndicat des hôpitaux privés Syndicat des importateurs de médicaments et droguistes Syndicat des opticiens Syndicat des orthoprothésistes Syndicat des techniciens de laboratoire Syndicat des techniciens d’électro-radiologie Syndicat des travailleurs sociaux 01/200 800 – 328 800 01/380 675 Statistiques des Associations professionnelles Association des assistantes sociales Association des infirmières a- USJ b- Nurses’ Chapter of the Alumni Association of AUB c- Croix-Rouge libanaise d- Institut des sciences paramédicales de l’hôpital Notre-Dame du Liban e- Makassed Association libanaise des psychomotriciens Association des sages-femmes de l’USJ Association libanaise de l’industrie pharmaceutique / Pharmaline 01/615 400 – 01/615 300 01/350 000 05/950 626 01/644 644 01/646 590 09/616 135 01/614 001-2 01/888 306-7 Statistiques des organisations non gouvernementales (ONG) Ajialouna Aamel Arc-en-ciel Caritas Chronic Care Center Comité d’aide populaire Croix-Rouge libanaise (CRL) Dar Al Amal Fondation Hariri Fondation René Moawad Howard Karagheusian Commemorative Corporation IDRAC Jeunesse contre drogue (JCD) Makassed Ordre souverain de Malte Oum el Nour SIDC 422 01/426 041 09/935 740 01/616 772 – 01/611 011 01/614 142 – 01/577 171 – 388 743 01/611 755 01/363 086-7 01/304 910-01/317 293/4 01/425 365-524 – 01/564 630 01/499 767-8/701 – 483 305 01/263 940 01/48 18 99 05/456 859 01/315 963 – 01/819 650 05/372 166-803 – 04/87 07 12 01/483 508 01/855 596 01/613 367-8 01/263 030 01/585 700 09/932 649-549 01/665 511 01/425 451 – 01/492 175 09/210 285 – 01/210 736 01/482 428 Statistiques des études universitaires UL – Accidents d’exposition de l’infirmière au sang (UL) USJ – Accidents domestiques USJ – Aidants familiaux de personnes âgées en perte d’autonomie au Liban USJ – Dépistage néonatal AUB – Mosquito Species of Lebanon UL – Santé bucco-dentaire 01/787 482 – 01/791 058 01/614 001-2 ext 165 01/614 052-3 01/615 001-2 01/340 460 01/494 446 – 01/494 831 Statistiques des organisations internationales UNRWA UNICEF (Analyse des pratiques médicales) OMS 01/840 490-5 – 01/840 060-5 01/981 301 01/612 970-1-2 Statistiques d’autres organisations de santé Banque nationale des yeux Doctor’s at Home Home Care Lebanon Hôpital Saint-Charles 07/720 111 – 07/725 001-2-3-4-7 01/444 400 01/399 673-4-5 01/451 371-2 Statistiques des regroupements de malades Association des amis des handicapés Lebanese Down Syndrome Association Union des handicapés mentaux Institut libanais pour les non-voyants et les déficients auditifs de Baabda Union libanaise de l’handicapé physique 01/853 813 05/920 601 05/461 409 423 Maquette et réalisation Alarm Design House Impression Dar el Kotob 2004