Ukraine : avertissement à peine voilé d`Obama à - L`Orient
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Ukraine : avertissement à peine voilé d`Obama à - L`Orient
ABONNEMENT Leïla el-Hakim : le départ d’une « supermamie » People George Clooney et Amal Alamuddin se fiancent L’acteur américain George Clooney et sa compagne, l’avocate libano-britannique Amal Alamuddin, ont officialisé leur relation que « L’Orient-Le Jour » avait dévoilée il y a de cela quelques semaines. Les deux célébrités se sont ainsi fiancés dans la plus stricte intimité. Page 7, l’article de Béchara MAROUN lundi 28 avril 2014 | N°14028 Exil Page 5 / Patricia KHODER Page 16 Quotidien libanais d’expRession française Corporations Page 8 / Marisol RIFAÏ www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Proche-Orient Page 11 L’Allemagne, nouvel eldorado Fady Gemayel prend les rênes Abbas condamne le « crime odieux » de l’Association des industriels de la Shoah pour les réfugiés syriens Aujourd’hui Aujourd’hui Liban La situation Entre malaise social et présidentielle bloquée au 2e tour Page 2, l’article de Tilda ABOU RIZK Culture Parution « La Femme de peu de nécessité » de Rabih Alameddine, une lecture indispensable Au Vatican, un moment d’histoire l La chronique À quel prix la liberté ? Jean XXIII et Jean-Paul II François : « Ce sont les saints élevés à la gloire des autels qui font grandir l’Église » Les Libanais présents en masse à la messe de canonisation l l Pages 4 et 9, nos informations et la correspondance à Rome de Fady NOUN Page 6, la correspondance d’Irène MOSALLI International Commémoration « La République turque a été bâtie, entre autres, sur le refus de reconnaître le génocide arménien » Page 10, l’interview recueillie par Samia MEDAWAR Anniversaire La démocratie sudafricaine fête ses vingt printemps Page 10 Élection La fraude vient hanter l’entredeux tours de la présidentielle afghane Page 11 Ici et ailleurs La façade de la basilique Saint-Pierre, à Rome, arbore fièrement les portraits officiels des deux nouveaux saints, qui sont ici « chez eux ». Ukraine : avertissement à peine voilé d’Obama à Moscou Danse La vida es un tango, même au Liban ! Page 16, l’article de Carla HENOUD Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Télévision, météo 13 Horoscope, jeux 14 Petites annonces 15 BEYROUTH min. max. 16° / 26° À Donetsk, des dizaines de militants prorusses ont occupé les locaux de la télévision régionale, exigeant que ses journalistes « disent la vérité ». Anatolii Stepanov / AFP Vincenzo Pinto / AFP Tensions Le président américain Barack Obama a appelé la Russie à cesser ses « provocations » en Ukraine, faute de quoi elle s’exposerait à de nouvelles sanctions, visant notamment sa défense. Sur le terrain, la situation reste inquiétante, et le sort des observateurs de l’OSCE détenus depuis vendredi par des prorusses de l’Est ukrainien demeurait dans la balance, hier. Page 10 L’Irak poursuit Daech jusqu’en Syrie de Nagib Aoun Révolte Des hélicoptères irakiens ont tiré hier sur un convoi de Daech en territoire syrien pour l’empêcher d’entrer en Irak, tuant huit personnes. C’est la première fois que les autorités irakiennes revendiquent ouvertement une attaque contre les jihadistes de Daech en Syrie. Page 11 Dire qu’il y a urgence serait un euphémisme. C’est de vie ou de mort qu’il s’agit désormais, d’un combat à mener impérativement pour stopper la descente aux enfers, pour interrompre la ligne droite qui mène à la faillite totale, à la dissolution de ce qui reste d’un État gangrené, dépecé par ceux-là mêmes qui osent s’en prétendre les défenseurs attitrés. Il suffit de suivre le spectacle, largement médiatisé, offert aux Libanais à l’orée d’échéances cruciales pour se rendre compte que l’espoir d’un sursaut, d’une prise de conscience collective relève d’une vue de l’esprit et qu’à l’intérêt général bien compris la classe politique préfère tout naturellement les batailles d’arrière-garde, celles qui privilégient les anciens acquis et garantissent leur préservation. De part et d’autre on manœuvre, on se lance des souricières sous les pieds, on échange des fléchettes bien ajustées et les alliés eux-mêmes s’épient en chiens de faïence et se préparent à retourner des vestes devenues bien encombrantes à l’heure des options décisives. Quorum des deux tiers ou majorité simple, vote blanc ou débandade honteuse : tout a été dit, tout a été essayé et à l’horizon se profile déjà un siège présidentiel qui s’exerce à une vacance prolongée ou au mieux à l’accueil d’un locataire qui n’aura d’autre choix que de se plier aux faits accomplis. Climat délétère, échanges d’accusations au ras des pâquerettes, rappel indigne d’atrocités passées, tout a été mis en place pour pérenniser l’état de blocage, pour garder les portes ouvertes à de nouvelles dérives sécuritaires. Tous se mettent de la partie, politiciens de pacotille ou corrupteurs d’opinions et certains médias, les yeux rivés sur le seul audimat, répercutent les discours haineux avec Certains médias, les délectation, plonyeux rivés sur le seul gent dans les basfonds de l’inculture audimat, répercutent et d’une bêtise fièles discours haineux rement assumée. De talk-shows avec délectation scabreux en débats taillés sur mesure, la rivalité entre les chaînes est alors fonction de la capacité de l’invité à aller encore plus loin dans l’insulte et l’invective. Plus il y va fort, plus le taux d’écoute augmente... Et le tour est joué. Qu’importe que la haine s’installe dans les esprits, que les griefs d’un passé honteux soient étalés au grand jour, l’essentiel est de ne pas se faire griller par la chaîne concurrente, la « sacro-sainte liberté d’expression » dut-elle être dévoyée par ceux-là mêmes qui conduisent le pays à la ruine morale et physique. Ne l’oublions pas : avant la guerre de 1975, avant que les portes de l’enfer ne s’ouvrent devant les Libanais, beaucoup de médias, certains ne s’en rendant même pas compte, avaient contribué à la montée des tensions, à l’exacerbation des rancunes, en rapportant les accusations des uns, en sollicitant les réponses acerbes des autres. Sur le terrain, les armes étaient déjà entreposées de part et d’autre, et tous attendaient le moment propice, celui survenu un certain 13 avril... La mémoire est-elle seule à même de nous protéger de nouvelles dérives sanglantes ? Dans un récent article consacré à l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui, Jean Daniel, du Nouvel Observateur, concluait par ses lignes : « Jusqu’ici, ce sont les souvenirs de la guerre civile et des années noires qui ont réfréné la tentation de la violence... Mais les nouvelles générations n’ont pas les mêmes souvenirs. Et vient un temps où les récits des parents, si atroces soient-ils, finissent par ne plus suffire... » Le Liban n’est évidemment pas l’Algérie et les données internes sont différentes, mais les Libanais, eux, ont-ils appris les leçons du passé ? Les nouvelles générations ont-elles réussi à se distancier des héritages piégés, des haines ressuscitées de part et d’autre ? À entendre les vociférations générales, les « échanges d’amabilités » sur les réseaux sociaux, on est tenté de croire que dans le Liban de Panurge il n’y a que les mauvaises habitudes qui durent... 2 Liban lundi 28 avril 2014 La situation Entre malaise social et e présidentielle bloquée au 2 tour Tilda ABOU RIZK C’est au rythme des revendications sociales et des manifestations de protestation que démarre une semaine politique qui devrait être principalement marquée en théorie par l’élection, mercredi, d’un nouveau chef de l’État, au deuxième tour de la présidentielle. Mais en théorie seulement. Car au plan pratique, le blocage reste le même. Il y a d’un côté le 14 Mars qui soutient à fond la candidature du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, de l’autre le 8 Mars farouchement opposé à cette candidature mais qui ne propose pas encore de candidat et au centre, le bloc Joumblatt et des indépendants qui appuient l’accession du député Henri Hélou à la tête de l’État. De diverses sources concordantes, on s’attend, ce mercredi dans l’hémicycle, à ce que le scénario de la semaine dernière se répète avec l’absence et le retrait de députés du 8 Mars, notamment du bloc du Changement et de la Réforme, de la réunion électorale pour provoquer un défaut de quorum et empêcher l’élection d’un président à la majorité simple. Selon le député Jean Oghassabian, les contacts vont bon train pour assurer une majorité de 65 voix à M. Geagea, mais le parlementaire – comme pratiquement l’ensemble de la coalition du 14 Mars – ne se fait pas d’illusions sur la question, puisqu’il estime que le défaut de quorum se poursuivra jusqu’à ce qu’il soit possible de parvenir à une sorte d’entente sur un candidat « accepté de tous », pour reprendre les termes du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï. Divisés et incapables pour l’heure de s’entendre sur la personne d’un candidat à la présidence de la République, les deux camps adversaires font monter les enchères. Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, a ainsi affirmé hier soir sans ambages que son parti « rejette tout président dont le projet politique ne s’aligne pas sur celui de la Résistance et ne tend pas à la consolider ». Une position en flèche que des observateurs ont interprétée comme une façon de pousser la partie adverse à s’engager dans des négociations autour de la personne d’un candidat « consensuel ». Bien que farouchement attaché à la candidature du chef des FL, comme l’a exprimé le vice-président de la Chambre, Farid Makari, dans une déclaration au quotidien koweitien as-Siyassa, le 14 Mars n’est pas hostile à des pourparlers pouvant favoriser cette entente. « Nous sommes engagés jusqu’au bout dans la bataille présidentielle sur base de la candidature de Samir Geagea et nous prendrons soin, dans le même temps, de l’évaluer régulièrement en fonction des données et des opportunités en présence. Les démarches à venir seront décidées sur cette base. Ce qui nous importe c’est de hisser à la tête de l’État une personne qui porte les idées et les objectifs du 14 Mars », a affirmé M. Makari. Abondant dans le même sens, M. Antoine Zahra, député FL, a relevé que « les concertations se poursuivent au sein du 14 Mars pour évaluer, au besoin, toutes les options », en soulignant que le chef des Forces libanaises s’était déclaré favorable à l’élection à la tête de l’État de toute personne qui reprendrait à son compte le projet du 14 Mars et qui aurait une chance véritable d’être élue. Si le premier tour de la présidentielle a permis de mesurer le poids des candidats en présence et la marge de manœuvre des blocs parlementaires, ce n’est qu’après le deuxième tour, mercredi, qu’il faudra s’attendre à des contacts plus soutenus entre les forces politiques, sans que ceux-ci ne débouchent nécessairement, en l’absence notamment d’un « coup de main » régionalo-international, relevé par le député Jean Oghassabian, qui a souligné l’intérêt porté par la communauté internationale pour le moment aux élections présidentielles en Irak et en Syrie. Il n’en demeure pas moins que dans certains cercles politiques, on estime que l’issue des présidentielles en Irak et la nouvelle configuration politique qui en résulterait favoriserait un déblocage au Liban, à la faveur d’une reprise de langue entre les États-Unis, l’Iran et l’Arabie saoudite, où l’ambassadeur américain, David Hale, est attendu le 5 mai en principe. Dans ces cercles, on juge que si jamais les puissances régionales et internationa- les interviennent au Liban, ce serait pour encourager l’élection d’une personnalité qui ne serait pas considérée comme étant « provocante » ou de « confrontation ». Dans ce cadre, on avance de nouveau les noms du député Robert Ghanem, de l’ancien ministre Jean Obeid et plus particulièrement du gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé. L’accession de M. Salamé à la tête de l’État, estime-ton dans ces milieux, serait rassurante à plus d’un égard étant donné la situation économique dans le pays. Parallèlement au deuxième tour de la présidentielle, la semaine sera par excellence celle de la protestation sociale et des grèves. Les transports publics, en grève aujourd’hui, organisent deux manifestations qui convergeront dans la matinée à la place Riad el-Solh. La première aura pour point de départ le rond-point Cola et la deuxième le rond-point Dora. Les enseignants seront en grève mardi et le comité de coordination syndicale mobilise les syndicats pour la mégamanifestation qu’il prévoit pour mercredi. de leur peuple aux niveaux, économique, scientifique et social », ajoutant que « l’Arabie saoudite, sous la direction du roi Abdallah, est devenue le phare de sécurité dans le monde arabe aujourd’hui exposé à des vagues successives de dangers, notamment la culture des dictatures et la culture du terrorisme et de l’extrémisme au nom de la religion ». de la Culture Rony Araiji. « La situation au Liban est évidemment compliquée, mais j’ai trouvé chez les responsables libanais une volonté de s’attacher à l’unité de leur pays », a affirmé M. Gebrayel à l’issue de la visite. solidarité avec le peuple syrien, espérant qu’il connaîtra « paix et stabilité » et qu’il édifiera un État démocratique. Le 14 Mars se félicite du retrait des troupes syriennes il y a 9 ans Le président syrien Bachar el-Assad a reçu hier le général Jamil el-Sayyed pour un entretien qui a duré deux heures, au cours desquelles ils ont discuté des développements, notamment « les détails des opérations militaires entreprises par l’armée syrienne pour nettoyer les régions frontalières proches du Akkar et de la Békaa des groupuscules terroristes, ce qui donnera à l’armée libanaise l’opportunité de contrôler les frontières en collaborant avec les Syriens, après un chaos sécuritaire qui a duré pendant plus de trois ans ». « Les développements en Syrie se poursuivent pour lutter, d’une part contre le terrorisme et les groupes takfiristes, et le soutien aux réconciliations nationales dans les différentes régions, d’autre part », a expliqué Jamil el-Sayyed à l’issue de l’entretien, estimant que « la présidentielle syrienne est une affaire souverainiste syrienne par excellence, qui ne peut être empêchée par les événements d’ordre sécuritaire ». Brèves politiques Hariri félicite Abdallah d’Arabie L’ancien Premier ministre Saad Hariri a annoncé hier que « l’Arabie saoudite demeurera le phare des Arabes et des musulmans qui aspirent à la stabilité, au progrès et à la liberté, et qui sont attachés aux valeurs de modération, de paix et de dialogue entre les civilisations ». Le président Hariri, qui se prononçait à l’occasion du neuvième anniversaire de l’accession au trône du roi Abdallah ben Abdel Aziz, a estimé que « cet anniversaire résume la voie pionnière dans la construction et le développement, qui a mené le royaume vers des positions avancées parmi les pays concernés par le progrès Frangié reçoit l’Amicale libano-française Le député Sleimane Frangié, chef du courant Marada, s’est entretenu hier à Bnechii avec une délégation parlementaire française de l’Amicale libano-française, présidée par Henri Gebrayel, en présence du ministre Le secrétariat général du 14 Mars a félicité les Libanais, dans un communiqué ce samedi, à l’occasion du « neuvième anniversaire du retrait de l’armée syrienne du Liban, résultat de la révolution de l’Indépendance qui a vu le jour au lendemain de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri ». Dans ce contexte, le 14 Mars a exprimé sa Jamil el-Sayyed rencontre le président Assad en Syrie Geagea s’entretient avec Hale du dossier de la présidentielle et de la situation régionale Samir Geagea recevant l’ambassadeur américain David Hale, hier. Le président du parti des Forces libanaises, Samir Geagea, a reçu samedi à son bureau de Maarab (Kesrouan) l’ambassadeur des États-Unis, M. David Hale. L’entretien a porté sur les développements de la situation dans la région ainsi que sur la conjoncture présente sur la scène locale. Le bureau de presse du leader des FL a indiqué à ce sujet que l’ambassadeur américain et M. Geagea se sont « longuement penchés sur l’échéance de l’élection présidentielle, mettant notamment l’accent sur la nécessité d’élire le président de la République en respectant les délais constitutionnels » prévus sur ce plan. SANA et l’entretien Geagea-Jarba Il convient d’indiquer dans ce cadre que l’agence syrienne d’information SANA, qui relève du régime de Bachar elAssad, s’est élevée hier avec virulence contre l’entretien téléphonique que le chef de la Coalition nationale syrienne, Ahmad Jarba, a eu samedi soir avec Samir Geagea. Au cours de cet entretien téléphonique, rappelle-t-on, M. Jarba avait implicitement soutenu la candidature de M. Geagea à la présidence de la République, soulignant que « le peuple syrien serait heureux de l’accession » du leader des FL à la magistrature suprême. De son côté, M. Geagea avait souligné à M. Jarba que « les Libanais sont de tout cœur avec le peuple syrien dans sa lutte en vue de l’édification d’un État civil, démocratique, pluraliste et moderne en Syrie ». Réagissant à cet entretien téléphonique entre M. Geagea et le leader de l’opposition syrienne, l’agence pro-Assad SANA a vivement stigmatisé cet entretien, affirmant qu’il s’inscrit « dans le cadre de la convergence d’intérêts entre les instruments du projet américano-sioniste ». L’agence SANA a rapporté à ce propos dans un commentaire lapidaire : « Dans le sillage des liens étroits et de la convergence d’intérêts entre la coalition de Doha (la Coalition nationale syrienne) et les instruments du projet américano-sioniste dans la région, le dénommé Ahmad Jarba, qui préside la coalition de Doha, est entré en contact avec le président du parti des Forces libanaises, Photo ANI Samir Geagea. » « Selon les observateurs, souligne l’agence SANA, l’appel de Jarba à Geagea dévoile la réalité des liens qui existent entre eux, en leur qualité d’agents du projet qui vise la région et qui a éclaté au grand jour. Cet entretien téléphonique met aussi en évidence le fait qu’ils ont les mains couvertes de sang en raison de leurs agissements au Liban et en Syrie. Les observateurs relèvent sur ce plan que l’incapacité à agir dans laquelle se trouvent les instruments du projet américano-sioniste pousse ces instruments à se contenter de formuler des vœux de succès. » En conclusion, l’agence SANA a affirmé que « Geagea ne parviendra pas à accéder à la présidence de la République en raison du fait que les forces nationales libanaises font face aux rêves qu’il entretient ». Conférence de presse Il convient d’indiquer dans ce cadre que le leader des FL tiendra aujourd’hui, à midi, à Maarab, une conférence de presse qui sera consacrée aux développements en rapport avec l’échéance présidentielle. 1953 Droit de vote accordé aux femmes libanaises Les Libanais ont voté 2050 Les femmes majoritaires au Parlement NOUS SOMMES EN 2050, VOUS ÊTES JOURNALISTE À L’ORIENT-LE JOUR ET VOUS DEVEZ SOUMETTRE UN ARTICLE OU UN DESSIN QUI DÉCRIT UN TEMPS FORT DE L’ACTUALITÉ À l’occasion de son 90e anniversaire, L’Orient-Le Jour organise un concours destiné aux étudiants libanais, ou non-libanais de mère libanaise. Si vous avez moins de 26 ans et que vous êtes inscrit dans une université au Liban, participez et gagnez une bourse universitaire. Envoyez votre article ou dessin avant le 30 juin 2014, à l’adresse : [email protected]. Votre texte, en français et en format Word, doit faire entre 3 000 et 5 000 signes au maximum (espace inclus) et peut être écrit sous la forme d’une information factuelle, d’un éditorial, d’un reportage, d’une interview ou toute autre forme journalistique. Orient NP 17.5x25.indd 1 Le dessin journalistique peut être une caricature, une bande dessinée, ou une infographie. Le sujet peut être politique, économique, culturel, écologique, sociétal, sportif, etc. Ce concours sera récompensé par des prix décernés par un jury d’experts constitué de 5 membres. Les candidats présélectionnés se présenteront devant le jury pour exposer et défendre leur travail. Les fiches de renseignement et le règlement du concours sont accessibles sur le site internet de L’Orient-Le Jour : www.lorientlejour.com/concours90ans. Bonne chance à tous ! 3/18/14 4:32 PM 4 Liban lundi 28 avril 2014 Raï : Pour un président tout aussi patient et sage que Sleiman Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a célébré samedi la messe à l’église Saint-Maron à Rome, à l’occasion de son centenaire, en présence du chef de l’État Michel Sleiman, du ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, du ministre de la Défense Samir Mokbel, du cardinal Leonardi Sandri, du cardinal Antonio Maria Vegliò, du patriarche des syriaques-catholiques Ignace Younan, et de nombreuses figures religieuses et diplomatiques libanaises et italiennes. Dans son homélie, Mgr Raï a repris les importantes étapes de l’histoire des maronites à Rome, notamment la construction de l’église SaintMaron en 1904 par le patriarche Élias Hoyek, qui s’est également attelé à l’achat du terrain pour la construction de l’École maronite nouvelle à Rome en 1893. « Nous sommes tous ve- nus à Rome avec ces millions de visiteurs pour assister à la canonisation du pape Jean XXIII qui a créé le printemps de l’Église en organisant le concile Vatican II, et le pape Jean-Paul II qui a réalisé ce printemps, détruit le mur de Berlin et libéré les pays d’Europe de l’Est de l’occupation communiste, a déclaré Mgr Raï. Nous sollicitons leur intervention pour la paix dans notre pays et au MoyenOrient, en Palestine, en Syrie en Irak et en Égypte. » Et le patriarche d’ajouter, à l’adresse du président Sleiman : « Nous demandons également l’intercession des deux papes pour que le Parlement élise un nouveau président de la République qui soit capable de prendre la relève, vous qui avez pu, avec votre patience et votre sagesse, conférer au Liban une place importante à l’échelle arabe et internationale. » Le chef de l’État recevant des mains du patriarche maronite la statuette de saint Maron samedi soir. Michel Sleiman avait été reçu au siège de l’Institut maronite de Rome par Mgr Raï et le vicaire patriarcal à Rome, l’évêque François Eid, samedi soir vers 18h30. Après une brève présentation artistique, dans la rue menant à l’Institut, une rencontre s’est tenue entre le chef de l’Église maronite et M. Sleiman. Ce dernier a ensuite écrit un mot sur le registre d’or de l’église : « Il y a plus d’un siècle que l’église Saint-Maron à Rome est le témoin vivant de l’esprit La mémoire des 90 ans Dans « L’Orient-Le Jour » du 28 avril 1974 L’affaire Christiane Boutros (...) de nos aïeux et des valeurs de notre Orient, berceau de la foi et des civilisations au cœur de la capitale du catholicisme. Aujourd’hui, alors que je partage la joie des Libanais en général, et surtout des maronites, pour la célébration de son centenaire, je prie pour qu’elle reste un phare de résurrection continue pour de nombreux centenaires à venir. » Au terme de la célébration eucharistique, le patriarche Raï a présenté au président Sleiman une statuette de saint Maron, à l’image de celle placée dans la cour de la basilique Saint-Pierre et bénie par le pape émérite Benoît XVI. M. Sleiman et son épouse Wafa’ ont par ailleurs assisté hier, accompagnés par la délégation libanaise, à la canonisation des papes Jean XXIII et Jean-Paul II. Ils ont également pu saluer le pape François. Vaste rassemblement de jeunes à Jounieh pour suivre dans la joie et le recueillement la canonisation de Jean-Paul II et Jean XXIII Katia RAYA C’était hier un grand jour pour les catholiques du monde entier mais aussi pour les jeunes du Liban. Dès les premières heures de la matinée, une foule de fidèles a commencé à affluer au théâtre Platéa à Jounieh, à Sahel Alma, pour vivre ce temps fort de la foi, pour assister à la transmission en direct de la double canonisation des deux papes qui ont marqué l’histoire de l’Église, Jean XXIII et Jean-Paul II, et se bénir de leurs reliques. Une assemblée de plus de trois mille personnes, selon les organisateurs – toutes générations confondues –, était présente pour prier, célébrer l’Eucharistie, louer Dieu et Le remercier pour cette grâce accordée à l’Église, en présence de l’évêque Georges Aboujaoudé, président de la commission épiscopale pour l’apostolat des laïcs au Liban. Cet évènement a été organisé par la commission des jeunes au conseil pour l’apostolat des laïcs, le bureau patriarcal maronite des jeunes et le rassemblement « Jésus ma joie ». Une collaboration qui a constitué une première du genre. « Les papes ont réuni les jeunes de tout le Liban. Cette manifestation est l’aboutissement d’une étroite coopération entre ces trois organismes », souligne Denise Khoury, membre du conseil pour l’apostolat des laïcs. Le thème choisi pour cette journée est « Ouvrez largement les portes », inspiré par les premières paroles du pape Jean-Paul II après son élection : « N’ayez pas peur, ouvrez largement les portes au Christ », explique sœur Gioia, consacrée dans la « mission de vie » et membre du comité organisateur. C’est par cette expression que Jean XXIII a lancé le concile Vatican II en déclarant en 1959 : « Je veux ouvrir largement les portes de l’Église, afin que nous puissions voir ce qui se passe à l’extérieur, et que le monde puisse voir ce qui se passe à l’intérieur de l’Église. » Ambiance de recueillement et de joie Pour les jeunes ainsi rassemblés à Sahel Alma, cette journée du 27 avril est ainsi exceptionnelle. L’excitation et la joie se mêlent au recueillement et à la prière. Les jeunes font montre d’une émouvante piété, debout ou à genoux, les bougies en mains pour accueillir les deux reliques des deux saints. Toute la foule reprend en chœur les chants entonnés par la chorale. Lors de la retransmission de la cérémonie de canonisation en direct du Vatican, c’est dans une ambiance de finale de Coupe du monde de football que les jeunes accueillent l’annonce par le pape François de la canonisation des deux saints sous des tonnerres d’applaudissements. Dans leur écrasante majorité, ils ont été conquis par les paroles simples, chaleureuses et directes du pape François. « Je me suis levé à quatre heure du matin pour venir du Akkar rendre hommage au pape des jeunes », indique Mario Awad, 19 ans, faisant clairement allusion au pape Jean-Paul II. Tracy Roukoz, venue du diocèse d’Antélias, s’est portée bénévole pour participer à l’organisation de cette journée. « Je suis venue hier toute la journée pour aider dans les préparatifs de ce jour. Je suis très contente de vivre ce temps fort, c’est très beau ! » s’exclame-t-elle, habitée par l’effusion spirituelle. « C’est un évènement exceptionnel, on ne pouvait le rater ! Je suis venu partager cette joie de l’Église et me bénir des deux reliques », relève Issa Nassar, 50 ans. Dans la salle comble, tout le monde porte des écharpes jaunes, rouges et bleues, l’ambiance est bon enfant. Si le pape Jean-Paul II était présent ce jour-là physiquement à Platea, il aurait sûrement répété la même phrase qu’il avait exprimée à la foule à Harissa lors de sa visite au Liban, en 1997 : « Quel Belo Horizonte ! » (Quel bel horizon). Au terme de la journée, Mgr Georges Aboujaoudé célèbre la messe de clôture. Dans son homélie, il insiste sur le rôle du pape Jean XXIII qui a ouvert les portes de l’Église. « S’il n’y avait pas de Jean XXIII, il n’y aurait pas eu de Jean Paul-II », révèlet-il. L’évêque met l’accent sur le rôle donné aux laïcs par le concile Vatican II, en vue d’inciter les jeunes à prendre en main la mission de l’Église et s’engager pleinement dans l’expression de leur foi. « Ne dites pas qu’est-ce qui nous Plus de trois mille personnes réunies au théâtre Platéa pour célébrer avec l’Église catholique la canonisation des deux papes Jean-Paul II et Jean XXIII. reste au Liban, tout le Liban nous appartient », leur a-t-il lancé, en conclusion de son homélie. Les deux saints et le Liban Pour les Libanais, le saint pape Jean-Paul II est le pape le plus charismatique et populaire de tous les temps. Il a visité le pays en 1997 à l’occasion de la signature de l’Exhortation apostolique postsynodale « Une espérance nouvelle pour le Liban ». Ce document appelle à un dialogue interreligieux crucial pour notre région. « Ayant vécu côte à côte pendant de longs siècles tantôt dans la paix et la collaboration, tantôt dans l’affrontement et les conflits, les chrétiens et les musulmans au Liban doivent trouver dans le dialogue respectueux des sensibilités des personnes et des différentes communau- tés la voie indispensable à la convivialité et à l’édification de la société » (§90). Le dialogue interreligieux s’avère être, dans cette perspective, un antidote aux dangers de l’islamisme vis-à-vis de la présence chrétienne au Moyen-Orient. Surnommé « le bon pape », le saint pape Jean XXIII est peu connu des Libanais bien qu’il ait visité le Liban en 1954. Il était cardinal à cette époque, envoyé par le saint pape Pie XII pour clôturer l’année mariale. Ce pape est considéré comme le père de la rénovation de l’Église catholique pour avoir lancé le concile Vatican II (1962-1965) qui a tracé des lignes novatrices : abandon du latin et du port obligatoire de la soutane, mise en valeur de la mission des laïcs, ouverture aux autres religions et aux non-croyants, et engagement social et politicoéconomique dans le monde. complexe de la libération ». Les diplomates européens en ont visité les différents bâtiments avant de se mêler aux enfants qui s’amusaient follement dans une kermesse organisée pour eux par le centre. L’ambassadeur de l’UE Angelina Eickhorst s’est d’ailleurs déclarée impressionnée par les lieux et la qualité des services fournis aux orphelins et aux écoliers, ainsi qu’aux internes. Ayant fait quasiment le tour du Liban, et ayant pris soin de pousser l’UE à financer des projets sur l’ensemble du territoire libanais, Mme Eickhorst a déclaré qu’elle avait rarement vu un tel niveau de prestations. La seconde étape de « la journée sudiste » des diplomates européens a eu lieu sur la colline de Choukine où ils ont visité le chantier de la construction d’un nouveau complexe, le premier du genre au Moyen-Orient. C’est un projet d’un montant de 20 millions de dollars, qui prévoit l’ouverture d’un hôpital, d’un centre d’accueil et de soins pour les personnes âgées, selon un concept totalement différent du traditionnel asile de vieillards et un centre de réhabilitation pour les victimes de la drogue. Le Fonds koweïtien a d’ailleurs proposé de financer ce dernier centre et les responsables du projet sont confiants dans la possibilité de trouver des financements pour le reste. Ils ont d’ailleurs déjà entamé des contacts avec l’AUBMC pour qu’elle se charge de la gestion du centre hospitalier en construction. Les députés Yassine Jaber, Abdellatif Zein et Ali Bazzi ont participé à cette tournée des diplomates européens, expliquant à leurs interlocuteurs les données sociales de la région surtout à la lumière de l’afflux des réfugiés syriens. Dans une courte allocution, Mme Dunia Harajly Berry a expliqué les objectifs de l’association Medrar et sa volonté d’étendre son champ d’action à l’ensemble du territoire libanais, pour renforcer l’entente et améliorer les conditions de vie des plus défavorisés. De son côté, au nom des 28 pays membres de l’UE, Mme Eickhorst s’est déclarée « impressionnée par le haut niveau du travail accompli, précisant que c’est cela qui fait toute la différence entre le Liban et d’autres pays. Elle a insisté sur le fait que les Libanais ont besoin de stabilité et de reprendre leurs institutions qu’elles soient publiques ou privées, ajoutant qu’il vaut mieux travailler sans les politiques, car quand la politique s’en mêle tout se complique, a-telle ajouté, avant de rappeler que l’UE fonctionne car elle a pour slogan “l’unité dans la diversité” ». Un message aux Libanais ? Des accrochages armés ont opposé samedi matin des membres des familles Nassereddine et Mokdad dans le quartier de Jamous dans la banlieue sud de Beyrouth faisant au moins trois blessés. Le commandement de l’armée a annoncé qu’il était intervenu pour ramener le calme, effectuant des perquisitions dans plusieurs domiciles afin d’arrêter les suspects. Les causes de l’accrochage, au cours duquel des armes ont été utilisées, seraient familiales. Hier, selon les informations de la LBC, une réunion de réconciliation a été organisée entre les deux familles au domicile de Rached Jaafar, à Roueiss. Ahmadieh (président de Nature sans frontières, NSF). Roger Haddad a expliqué que les pneus étaient incinérés pour la récupération du fer. « Les émanations toxiques, à cette altitude, polluent l’air et laissent des résidus dans le sol, qui trouvent leur chemin vers les nappes phréatiques, a-t-il dit. L’eau potable dont profitent de nombreux villages sous Aïn Dara est ainsi affectée. » Hafez Yehia, pour sa part, a axé son intervention sur l’asphalteuse placée à proximité de l’une des carrières. « Les matières toxiques qui s’en dégagent polluent une source appelée Aïn el-Jawzé, qui alimente plus de 300 foyers à Aïn Dara », a-t-il souligné. Il a dénoncé le fait que la municipalité n’effectue pas les tests nécessaires sur l’eau. « Cette eau est de couleur grise comme « Bleu Marine », un individu s’est approché et lui a lancé au visage l’acide, qui devait lui causer des brûlures graves (...) La Cour a entendu également la déposition de l’homme qui avait tenté d’arrêter l’auteur du vitriolage : Nadim Nassif a révélé qu’au moment où il passait rue Clemenceau, il avait entendu crier Mme Boutros (...) Il s’est lancé à la poursuite de l’auteur de l’opération qui avait emprunté la rue menant à Hamra et a appréhendé l’intéressé. Il a précisé toutefois qu’il avait relâché l’homme à la suite de l’intervention de Haroutioun Kalajian qui aurait proféré des menaces de mort, se faisant passer pour un agent de la Sûreté (...) La Cour avait auparavant tenu une audience consacrée à l’audition des témoins. Appelé à la barre, le colonel Nasr, de la Sûreté générale, a indiqué qu’il avait remis à M. Antoine Boutros un enregistreur de petite dimension dans le dessein de capter une éventuelle conversation téléphonique entre son épouse et le colonel Lahoud (...). Source d’avenir Les causes de la mort d’un surveillant à Beddaoui sont « naturelles » Le surveillant Farouq Cardovaki est décédé samedi après son hospitalisation à la suite de son intervention pour régler une rixe entre des élèves de brevet, dans la cour du Lycée officiel pour garçons de Beddaoui (Liban-Nord). Les premières rumeurs faisaient état de blessures au thorax causées par un objet contondant, ce qui avait semé la panique au sein de l’établissement comme de la ville. Toutefois, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont affirmé hier, citant les rapports des deux médecins légistes ayant examiné le corps, que « les causes de la mort sont naturelles, et qu’il n’y a aucune trace de blessures sur le corps ». Sept militaires blessés par une grenade à Tripoli Une grenade lancée contre une patrouille de l’armée, samedi à 15h, à Bab elTebbané, à Tripoli, a fait sept blessés militaires dont deux officiers, ainsi que deux blessés légers parmi les civils. L’agresseur, nommé Omar Hakim, a été arrêté par l’armée dans le quartier de Zahriyé. Par ailleurs, une autre grenade lancée près de la citadelle de Tripoli a fait un blessé dans les rangs des soldats de l’armée. Une bombe sonore a également été lancée par un inconnu sur une motocyclette à Tripoli, sans faire de blessés. Le CNA accuse le TSL de « porter atteinte à la souveraineté du Liban » Le Conseil national de l’audiovisuel (CNA) s’est prononcé hier sur l’affaire de la convocation des journalistes Ibrahim el-Amine et Karma Khayat par le Tribunal spécial pour le Liban pour outrage au tribunal, appelant à prendre pour seule référence les lois de la justice libanaise pour traiter des dossiers se rapportant à l’information. Estimant que toute violation à ce principe pourrait constituer une atteinte à la souveraineté libanaise, le CNA a qualifié les agissements du TSL d’« atteinte aux libertés médiatiques qui confirme les craintes de voir se transformer le tribunal en outil de tutelle étrangère au Liban ». Le CNA a en outre appelé le corps médiatique à s’opposer d’une même voix à « cette flagrante violation », et le gouvernement à assumer L’air et l’eau de Aïn Dara viciés par les émanations toxiques On connaît les tristement célèbres carrières de Aïn Dara (hauteurs de Aley). Les écologistes de la région dénoncent aujourd’hui nombre d’autres problèmes environnementaux dans la même région : une « montagne » de pneus usagés régulièrement incinérés en plein air, un dépotoir sauvage, une asphalteuse dont les émanations toxiques contribuent à la pollution de l’air, de l’eau et du sol... Des écologistes, qui se sont exprimés récemment dans une conférence de presse, estiment que la qualité du sol (dans une région agricole par excellence), de l’air et de l’eau a été gravement dégradée par ces multiples agressions, à deux mille mètres d’altitude. Une conférence de presse conjointe a donc été tenue par les écologistes Roger Haddad, Hafez Yehia et Mahmoud Menottes aux poignets, Haroutioun Kalajian, le complice de l’exécuteur, à l’issue de la reconstitution. La sécurité en bref Accrochages entre deux familles rivales dans la banlieue sud L’ONG Medrar (Amal) lance un grand projet au Sud en présence d’ambassadeurs européens Fondée en 2000, mais enregistrée en 2009, l’ONG Medrar fait partie des institutions sociales du mouvement Amal. Sur l’impulsion de Abdallah Nabih Berry et de son épouse Dunia, elle voit désormais grand. Après avoir construit « le complexe de la libération » à Sultanié (caza de Tyr) qui abrite une école, un orphelinat, un internat pour garçons et un autre pour les filles, ainsi qu’un centre sportif et un théâtre, elle projette désormais de construire sur la colline de Choukine (caza de Nabatiyé) un immense hôpital gériatrique doublé d’un centre de réhabilitation pour les victimes de la drogue et d’un centre hospitalier. Le chantier a d’ailleurs déjà commencé et pour pouvoir en parler, la responsable de l’ONG Dunia Harajly Berry a invité hier les ambassadeurs de l’Union européenne sur les lieux. Les ambassadeurs de l’UE, des Pays-Bas et d’Allemagne ont répondu à l’invitation, alors que les ambassadeurs de l’Italie, de la Pologne et de Belgique se sont fait représenter par des diplomates. Première étape de ce long périple, Sultanieh où trône sur une colline faisant face à Tebnine et à sa forteresse « le Hier matin, rue Clemenceau, le président de la Cour criminelle de Beyrouth, M. Gabriel Meouchy, ses assesseurs, MM. Hassan Kawas et Labib Zouein, ainsi que le procureur général, M. Mounif Hamdane, ont procédé à la reconstitution du vitriolage dont a été victime Mme Antoine Boutros, née Christiane de Morny, affaire dans laquelle sont impliqués le colonel à la retraite Mansour Lahoud et Haroutioun Kalajian. Ce dernier, qui était sous la surveillance sévère des agents de l’ordre, s’est prêté à la reconstitution en détail des principaux faits qui avaient précédé et suivi le vitriolage. Il a montré le lieu où il se tenait au moment où il est intervenu, facilitant ainsi la fuite de l’auteur du vitriolage qu’il n’avait, a-t-il affirmé, jamais rencontré avant le crime. Mme Boutros a déclaré pour sa part qu’au moment où elle s’apprêtait à s’engouffrer dans sa voiture, garée à proximité de sa boutique de prêt-à-porter il est facile de le constater, a-til ajouté. L’asphalteuse fonctionne sans filtre, sa technologie est largement dépassée, et elle pollue l’air et l’eau. » Mahmoud Ahmadieh a rappelé « la dévastation sans précédent causée par les carrières à Aïn Dara ». « Nous avons entendu dire que la décision de fermer les carrières a été prise, mais elle ne suffit pas, dit-il. Qu’en est-il de la réhabilitation de ces sites très dégradés ? Malheureusement, nous ne progressons pas et ne sommes pas à l’abri du danger de voir ces sites continuer à fonctionner illégalement par un nouveau détournement de la loi. » Il a cependant affirmé « que le mouvement de protestation se poursuivra, et ses différentes étapes seront annoncées au fur et à mesure ». ses responsabilités, estimant qu’« aviser l’opinion publique est le devoir des médias puisqu’il représente l’expression directe de la transparence, de l’honnêteté et du droit des citoyens au savoir, conformément à la déclaration des droits de l’homme et aux conventions internationales ». Pour sa part, le député Marwan Farès a considéré que la décision du Tribunal spécial pour le Liban est « injuste et répressive » et n’avait « aucun lien avec le TSL ou toute autre partie internationale ». « Au Liban, nous finançons le TSL pour révéler la vérité alors que la décision que ce tribunal prend porte atteinte à la liberté des journalistes du Liban, ces journalistes que nous soutenons justement pour l’élucidation de toute vérité », a-t-il dit. Le député a réitéré son appel à l’État libanais afin d’arrêter toute contribution faite au TSL « puisque ceci nuit au Liban et aux Libanais ». Des affirmations reprises par l’ancien président de la république Émile Lahoud, qui a regretté que le TSL accuse « des journalistes et des institutions connues et nobles », alors que le Liban attend toujours que « ce tribunal révèle des vérités concrètes concernant l’assassinat de Rafic Hariri ». M. Lahoud a également tenu à rappeler avoir mis en garde contre de pareils agissements alors qu’il était encore au pouvoir. De son côté, la commission médias au sein du Courant patriotique libre a fait part de son soutien aux deux journalistes, réitérant son attachement aux libertés médiatiques et à la protection des journalistes. Liban lundi 28 avril 2014 Pour les réfugiés syriens qui attendent le départ, l’Allemagne est le nouvel eldorado Exil Depuis le mois de septembre, deux fois par mois, des charters transportant des réfugiés syriens quittent Beyrouth pour Hanovre ou d’autres villes allemandes. Ils font partie d’un programme conjoint de l’UNHCR et du gouvernement allemand. Patricia KHODER Une salle qui compte une vingtaine de réfugiés syriens : des hommes, quelques enfants et une seule femme, voilée. Il y a aussi une animatrice allemande et sa traductrice libanaise. De nombreux posters de l’Allemagne sont accrochés sur les murs : la carte du pays avec ses seize Länder, des images de la porte de Brandebourg, de Potsdamerplatz, de la Hamburger Bahnhof, musée d’art contemporain de la capitale allemande, et d’autres lieux emblématiques de la République fédérale d’Allemagne. Sur un tableau, derrière l’animatrice, on peut lire en majuscules « les frères Grimm », deux illustres Allemands, qui ont – parmi tant d’autres – forgé la culture du pays et l’esprit de ses habitants. Bienvenue à l’une des sessions dispensées aux réfugiés syriens, choisis par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) pour émigrer en Allemagne. Les cours se tiennent à Jnah, dans les locaux de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis septembre dernier, des sessions intensives de trois jours sont données par une animatrice allemande aux réfugiés syriens qui seront accueillis en Allemagne. En tout 5 000 personnes, hommes, femmes et enfants, devraient bénéficier de ce programme. Arrivés dans la République fédérale allemande, ils seront placés dans des maisons d’accueil destinées aux demandeurs d’asile, ils commenceront à apprendre la langue et pourront plus tard travailler. Ils devraient avant tout s’adapter à la vie en Allemagne. C’est dans cette optique que le cours de trois jours a été conçu. On leur demande par exemple de joindre des images, comme de petites fiches, ensemble. Un costume traditionnel bavarois et une choppe de bière, deux enfants dans la forêt – à savoir Hänsel et Gretel – et le portrait de Jacob et Wilhelm Grimm, la Mannschaft et une balle de football, le mur de Berlin et une image récente de la porte de Brandebourg, des cadeaux et un sapin de Noël, des œufs colorés et un lapin... Commentant cet exercice, Suzanne, l’animatrice allemande, et Zeinab, sa traductrice libanaise, notent que nombre de réfugiés n’ont jamais entendu parler d’Adolf Hilter ou de la guerre froide. Certains ne connaissent pas Noël. Personne, à moins qu’il y ait des chrétiens dans la salle, ne connaît la fête de Pâques et quand on essaie de les aider, en leur disant que c’est une célébration, ils s’exclament pour dire que cela doit être une fête pour les animaux. Ils quittent le Moyen-Orient à cause de la guerre. Ici, atterrissage dans un aéroport allemand. Le fait de ne pas être un familier des frères Grimm, de Goethe ou de Schiller, présents également sur les fiches, ne constitue donc pas vraiment un problème... Tous les trains de la Deutsche Bahn Lors des sessions, on parle aussi de la scolarisation des enfants, du travail, des contrats qui devraient être signés, des rapports médicaux qu’il faut envoyer à l’entreprise si l’on est malade. Certains posent des questions sur la possibilité de travailler au noir ou cherchent des détails sur les aides sociales si l’on est au chômage. On évoque aussi le travail des femmes et leur rôle dans la société. Le travail de la femme en Syrie, toutes classes sociales confondues, n’est pas vraiment dans les mœurs. L’animatrice allemande consacre aussi beaucoup de temps aux moyens de transport en Allemagne. On se perd entre U-Bahn, S-Bahn, M pour Tramway et non Métro, et Bus. Et l’on fait connaissance aussi avec tous les trains de la Deutsche Bahn : le RB, le RE, le IC et le ICE. Devant une carte de métro d’une ville de la Basse-Saxe, des cours pratiques pour les correspondances sont entamés... et d’autres itinéraires en train sont imaginés. À titre d’exemple, une promenade d’une journée pour une famille de neuf personnes avec deux billets à 22 euros l’un, permettant l’accès au train à dix personnes dans le Niedersachsen, entre Leer, Hanovre et Göttingen... Les exercices sont difficiles et certains demandent si l’on peut acheter une voiture ou se déplacer à mobylette. Il leur est alors expliqué que les Allemands privilégient les vélos et que si un réfugié achète une voiture, cela sera mal interprété par les autorités qui penseront qu’il est riche et qu’il a les moyens de subvenir à ses propres besoins. Vient ensuite le tour des loyers et des règlements qui régissent la vie dans les immeubles : il faut faire attention au bruit, ne pas fumer si le bâtiment est non fumeur, oublier le brasero à charbon et privilégier le barbecue électrique pour rôtir les brochettes de viande, ne pas bricoler s’il y a une fuite d’eau ou une panne électrique... Le tri des ordures est également évoqué, l’Allemagne étant probablement le pays européen où l’on compte le plus grand nombre de bennes par produit : poubelles pour les chaussures usées, les vêtements anciens, les produits électroniques, le papier et le carton, le compost, les emballages en plastique, le verre transparent, le verre vert, le verre brun... sans oublier les bouteilles en plastique que l’on recharge dans les distributeurs des supermarchés. L’assistance ne cache pas sa surprise et reste silencieuse. Une blague fuse : « Ne peuton pas vivre seuls dans une montagne et faire ce qu’on veut ? » Suzanne, l’animatrice, et Zeinab, la traductrice, sont habituées à ce genre de questions. « Nous essayons de leur donner un minimum d’informations avant qu’ils partent et cela même s’ils seront directement pris en charge par le gouvernement une fois sur place », indique Suzanne. Zeinab renchérit : « Nous croisons toutes sortes de personnes qui viennent pour la session, il y a des juges, des médecins, des agriculteurs, de simples journaliers... Il y a des familles, certes, mais aussi quelques célibataires. La quasi-totalité n’a jamais pris un avion ou encore n’avait jamais quitté la Syrie avant de venir se réfugier au Liban ». Nombre de ces familles viennent de milieux traditionnels où les femmes n’ont pas de rôle à jouer ou leur mot à dire. À l’instar de leurs pères, maris, frères et fils, elles devraient s’adapter à une autre vie en Allemagne. « Les hommes sélectionnés posent des questions sur le racisme, demandent si les Allemands seront encouragés à les embaucher même s’ils ne maîtrisent pas la langue et sont des étrangers », indique Suzanne qui tente de les rassurer en mettant l’accent sur leur savoir-faire que les Alle- Le soir, devant son ordinateur, le petit Rida imagine l’Allemagne Rida a dix ans. Il a les cheveux en brosse, de grosses lunettes et les oreilles décollées. Rida est le plus jeune d’un groupe d’une vingtaine de réfugiés syriens qui suivent durant trois jours des cours de culture générale allemande. Originaire de Deraa, il devrait partir prochainement avec ses deux frères, sa sœur et ses parents, en Allemagne. La famille bénéficie d’un programme allemand destiné aux réfugiés syriens du Liban. Rida a un physique de premier de classe. D’ailleurs, il était premier de classe dans son pays natal. Au Liban, ses parents ont réussi à l’inscrire dans une école privée, mais il a eu du mal à suivre, les cours de mathématiques et de sciences étant enseignés en langue française alors qu’en Syrie l’enseignement est exclusivement en langue arabe. Depuis qu’il a su qu’il partait en Allemagne, le petit garçon a commencé à apprendre des mots allemands. Il sait dire Guten Morgen (Bonjour), Guten Abend (Bonsoir), il sait compter jusqu’à dix et c’est fièrement qu’il montre à Suzanne, l’animatrice allemande en charge du cours, la liste qu’il a écrite en arabe et en allemand, celle des fruits et légumes : Apfel (pomme), Kartoffel (pomme de terre) et Zwiebel (oignon)... Rida ne sait pas encore qu’il s’agit là de quelques produits qui forment la base de la nourriture traditionnelle allemande. « Je vais deux fois par semaine à un café Internet avec Le petit Rida entouré de sa famille originaire de Deraa. mon père. Nous téléchargeons un programme allemand sur notre laptop et nous rentrons à la maison. J’apprends à prononcer, à écrire... C’est facile et intéressant », dit-il. Rida regarde aussi sur Internet des images de l’Allemagne, « où il y a des forêts et des fleuves grands comme la mer », indique-t-il. Il rêve d’habiter Berlin « parce que c’est la capitale du pays et parce que les images m’ont plu », explique-t-il. Tout comme son fils, Ahmad, 48 ans, le père de Rida, rêve du jour où il arrivera en Allemagne. Ahmad est chef cuisinier. Il n’a jamais vécu loin de Daraa... que pour venir trouver refuge au Liban il y a un an et huit mois. « Rien ne se fait par hasard. Je suis arrivé à Siddikine (village du Liban-Sud) qui compte beaucoup d’émigrés libanais en Allemagne. À Siddikine, tout le monde me dit que l’Allemagne c’est le para- dis, et moi je veux aller dans ce paradis », dit-il. Ahmad ne sait pas que 90 % des Libanais d’Allemagne, notamment ceux qui sont originaires du Liban-Sud et de la Békaa, vivent des aides sociales, travaillent au noir et habitent des ghettos. Il ignore aussi qu’ils cachent la vérité à leur famille quand ils rentrent au Liban, prétendant qu’ils vivent comme des rois en Europe, alors qu’ils font de petits métiers et ne parviennent pas à s’intégrer. Le quadragénaire est prêt à apprendre une nouvelle langue et à repartir à zéro, même s’il ne parle que l’arabe et même s’il n’a pas achevé ses études scolaires. « Si les Allemands n’avaient pas besoin de nous, s’il n’y avait pas du travail pour nous, ils ne nous accueilleraient pas », indique-t-il. Ahmad évoque aussi un vague cousin qui était parti en Allemagne il y a 25 ans. « Je n’ai même pas son adresse. Je sais qu’il habite Berlin et qu’il travaille dans le commerce des voiture. S’il ne s’était pas plu en Allemagne, il serait rentré en Syrie depuis longtemps », souligne-t-il L’épouse d’Ahmad, Abir, âgée de 40 ans, ne partage pas l’enthousiasme de son mari et de son fils benjamin. Elle appréhende ce départ. « Nous avons quitté la Syrie parce que nous sommes chiites et parce que mon fils aîné, qui a actuellement 21 ans, aurait été obligé d’effectuer son service militaire », raconte-t-elle. « Je sais que ça va être difficile. Nous ne connaissons pas la langue et nous ne sommes pas familiers de la culture allemande », ditelle. J’ai peur de partir, de ne pas m’adapter, de ne pas être acceptée, de ne pas pouvoir communiquer avec les Allemands », indique cette femme voilée qui a quitté l’école très tôt et qui n’a jamais travaillé. « J’aurais aimé rester ici », relève-t-elle. « Malgré toutes nos difficultés actuelles, au Liban, je suis plus proche géographiquement de la Syrie. De plus, les gens parlent ma langue et ont des habitudes proches des miennes. Mes fils aînés trouveront du travail, le benjamin ira à l’école. C’est le meilleur scénario, mais les choses peuvent être pires », indique-telle encore, caressant un rêve qu’elle considère désormais impossible : celui de rentrer chez elle, en Syrie. mands n’ont peut-être pas. « Une fois parti, pas question de rentrer en Syrie » Pour nombre d’entre eux, l’Allemagne est un nouvel eldorado, une terre promise où tout ira pour le mieux, où toutes les portes leurs seront ouvertes. L’enthousiasme de certains est surdimensionné, extraordinaire. Amer, 26 ans, Hicham, 35 ans, et Ahmad, 43 ans, sont tous les trois originaires d’Edleb. Amer a suivi des études en informatique, Hicham est agriculteur et Ahmad était propriétaire d’un restaurant avant la guerre en Syrie. Tous les trois sont mariés et pères de famille. Ils rêvent de l’Allemagne, « le pays le plus riche d’Europe et qui possède la meilleur industrie du monde ». Ils évoquent aussi « les droits de l’homme, les libertés politiques et religieuses, la démocratie ». Les trois hommes qualifient l’Allemagne, un pays où ils n’ont jamais mis les pieds, de « paradis ». Ils n’appréhendent pas leur séjour à venir, même pas l’apprentissage de la langue. Ils croient dur comme fer qu’ils se débrouilleront, même s’ils n’ont jamais appris une langue étrangère. Même si tous les trois n’ont jamais travaillé dans des entreprises en Syrie et ne se sont donc pas pliés à des règlementations, ils sont sûrs que tout marchera comme sur des roulettes et que rien ne leur sera difficile. « Les Allemands sont des 5 Dans les locaux de l’OIM, cours pratiques destinés aux réfugiés qui partent pour l’Allemagne. travailleurs et il y aura de l’emploi pour nous », martèle Ahmad, père de neuf enfants. Tous les trois disent qu’une fois établis en Allemagne, ils ne remettront plus jamais les pieds en Syrie. « Une fois parti, il n’est pas question que je rentre ; tout va se passer pour le mieux et je profiterai de ce que l’Europe m’offrira », indique de son côté Hicham. Mohammad a 22 ans, il est originaire de Damas. Il partira seul en Allemagne. Le jeune homme, qui a suivi des études de marketing dans son pays, est calme et réfléchi. Mohammad n’a jamais travaillé. Du fait de la guerre il a été contrait de fuir pour le Liban alors qu’il venait d’achever ses études. « Une fois en Allemagne, je me recyclerai, il faut penser au quotidien. Peut-être qu’il me sera plus facile de devenir coiffeur, je pourrai ainsi travailler, et si des opportunités se présentent, je poursuivrai mes études pour avoir le niveau des Allemands au travail. Peut-être que je pourrai ainsi trouver un emploi dans ma spécialisation universitaire », espère-t-il. Deux salles d’attente sont mitoyennes à la chambre où la session est donnée. Elles sont consacrées aux réfugiés qui viennent effectuer des tests médicaux, nécessaires avant leur départ pour l’Allemagne. L’une d’elles abrite surtout des enfants en bas âge. Certains sont accompagnés de leurs mères et d’autres attendent que leurs pères terminent la session de formation. Parmi eux figurent Omar, 9 ans, et Alia, 7 ans. Les deux enfants font moins que leur âge. Tous les deux sont scolarisés à Saïda et sont contents d’apprendre le français, les études étant dispensées uniquement en langue arabe en Syrie. Ils sont aussi contents de partir en Allemagne. « Ce pays est sans doute très important... Mon oncle qui s’est réfugié en Turquie compte partir avec sa famille. Il nous a dit au téléphone qu’il faut payer beaucoup d’argent pour y arriver », raconte Alia. L’oncle des deux enfants devra probablement passer par une filière de trafiquants pour pouvoir se rendre en Allemagne, comme c’est le cas de nombreux Syriens qui veulent fuir vers l’Europe, notamment vers la République fédérale allemande. Omar indique de son côté qu’il a déjà une tante qui vit en Allemagne. « J’ignore dans quelle ville elle habite, mais elle nous envoie des photos prises à partir de sa maison. C’est très différent de la Syrie, la rue est immense, il y a des arbres et tout le monde est blond », dit-il. Parmi la dizaine de femmes présentes avec leurs enfants, seule Fatima, 24 ans, détient un diplôme universitaire. Les autres, mères de familles nombreuses, n’ont pas achevé leurs études primaires. Une femme fatiguée est étendue sur un canapé. Elle s’appelle Janna, elle a 70 ans et elle porte des tatouages au visage. Originaire de Homs, elle est bédouine. Sa famille n’a jamais été sédentaire. Les Bédouins suivent les pluies et les saisons pour travailler. Janna est dure d’oreille. Elle est diabétique et souffre d’ostéoporose. Elle ne peut pas marcher et se déplace sur une chaise roulante. Ce départ en Allemagne semble surréaliste pour elle ; elle n’y croit pas vraiment. « Je pars avec mes deux filles, l’une d’elles a une famille et l’autre est célibataire. Mes fils n’ont pas a été sélectionnés pour venir avec nous. Je ne veux pas partir, mais il semble que l’Allemagne est un pays riche. Je pourrai donc profiter de toutes les aides médicales. » Janna ne veut pas imaginer l’Allemagne, encore moins la vie loin de ses fils. « Mais tout le monde me dit que c’est une chance, que le gouvernement allemand s’occupera de moi... » note-t-elle, préférant parler de ses tatouages, « qui n’ont aucun sens mais que nous portons comme des bijoux et des ornements », explique-t-elle, fière, ajoutant que ses filles aussi sont tatouées. Elle préfère également parler de la vie qu’elle a menée depuis sa naissance dans les plaines de la Syrie, suivant des troupeaux ou travaillant dans les champs. Janna, Fatima, Alia, Omar, Mohammad, Hicham, Ahmad, Amer et des milliers d’autres bénéficieront du programme du gouvernement allemand. Même s’ils ne le réalisent pas encore, il leur faudra du temps pour s’adapter à leur terre d’accueil. Et quand l’Allemagne ne sera plus pour eux l’eldorado, lors des longues nuits d’exil, ils se souviendront de leur pays comme on rêve d’un paradis perdu. Le plus grand nombre de réfugiés syriens en Europe Le nombre de Syriens ayant trouvé refuge jusqu’à présent en Allemagne se chiffre à bien plus de 30 000 personnes. Depuis le début du conflit en Syrie, le pays reçoit mensuellement en moyenne un millier de demandes d’exil de ressortissants syriens qui se trouvent sur son territoire. L’Allemagne est ainsi le pays européen qui accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens. Grâce à un travail effectué à Beyrouth entre l’ambassade d’Allemagne, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’autres partenaires locaux, des réfugiés syriens arrivent régulièrement dans les fédérations allemandes par le biais de vols gratuits mis à leur disposition. Ainsi, deux vols par mois sont organisés de la capitale libanaise vers Hanovre. L’Allemagne privilégie dans ce cadre les familles, les blessés, les femmes en situation précaire et les minorités religieuses à condition que ces minorités ne soient pas partie prenante dans la guerre en Syrie, souligne un communiqué du ministère allemand des Affaires étrangères. Parmi ces personnes devraient aussi figurer des hommes et des femmes qui pourraient contribuer à la reconstruction et au développement de leur pays, le jour où la stabilité y sera réinstaurée. Ce sont presque uniquement les réfugiés syriens du Liban qui bénéficient de ce programme, les autres pays ayant reçu des déplacés syriens, à savoir la Jordanie et la Turquie, refusant la coopération dans ce sens avec le gouvernement allemand et cela pour ne pas encourager un plus grand nombre de Syriens à trouver refuge chez eux dans l’espoir de partir en Allemagne. Pour le Liban, le problème ne se pose plus. Selon un rapport de l’UNHCR publié la semaine dernière, le pays du Cèdre accueille le plus important ratio de réfugiés par habitant dans l’histoire mondiale moderne. Parmi le lot de réfugiés qui sont pris en charge par l’OIM pour quitter le Liban, figurent également des déplacés syriens ayant des proches en Allemagne. Dans ce cas de figure, ce sont les parents établis dans la République fédérale qui effectuent la demande à condition que la personne se trouvant au Liban soit inscrite auprès de l’UNHCR. L’Allemagne a adopté également une politique souple vis-à-vis des citoyens syriens qui se trouvent sur son territoire. Dans ce cadre, le pays a pris deux autres mesures. Il est désormais possible aux Syriens qui vivent depuis longtemps en Allemagne d’accueillir leurs proches venus de Syrie. Ils doivent remplir cependant certaines conditions. De plus, la famille d’accueil devrait avoir un certain niveau de re- venus pour soutenir ses proches. Ce chiffre change selon les fédérations allemandes. La seconde mesure est un assouplissement de la politique d’octroi de permis de séjour et d’exil politique et humanitaire. Ainsi, chaque Syrien venu en visite dans l’espace Schengen, mais dont la limite de validité du visa a été dépassée, n’est pas expulsé. Il peut déposer une demande d’exil auprès des autorités allemandes. Mais il y a aussi certains Syriens qui sont prêts à tout pour arriver en Allemagne et effectuer les démarches nécessaires pour l’octroi d’un asile humanitaire et politique. Ils n’ont pas peur d’entrer illégalement en Europe. Ainsi, ils n’hésitent pas à aller jusqu’à la côte africaine pour arriver à Lampedusa. D’autres viennent dans des camions de transport de marchandises à partir de la Turquie. Ils rejoignent l’espace européen et se rendent ensuite en Allemagne. Des exilés qui viennent de milieux pauvres et ruraux La République fédérale allemande avait fait preuve de générosité durant la guerre du Liban, recevant des milliers de Libanais, venus des zones les plus pauvres du pays. Même si les statistiques officielles comptent uniquement 35 000 Libanais, le nombre de personnes d’origine libanaise ou se sentant libanais est estimé entre 120 000 et 200 000 en Allemagne. Près de 90 % de ces 200 000 Libanais vivent des aides sociales. La majorité travaille au noir et habite les ghettos des grandes villes allemandes. Le problème se posera-t-il avec les réfugiés syriens ? La République fédérale allemande veut probablement se protéger : les réfugiés syriens qui partent du Liban doivent accepter une clause, celle de rentrer chez eux si le calme est instauré dans leur pays deux ans après leur arrivée en Allemagne. Mais vu la mauvaise expérience avec les Libanais, qui refusent de quitter l’Allema- Zeinab, la traductrice, entourée des hommes qui rêvent d’un eldorado. gne après l’instauration de la paix dans leur pays, réussiront-ils avec les Syriens ? Quand elles ont voulu accueillir des réfugiés de Syrie, les autorités allemandes ont posé des lignes directrices souhaitant que la priorité soit accordée aux minorités religieuses persécutées, aux blessés de guerre, aux femmes responsables de familles ainsi qu’aux personnes ayant des diplômes universitaires. Elles souhaitaient ainsi faciliter l’intégration de ces exilés, dans un pays – chargé d’une lourde histoire – où l’on n’ose pas parler tout haut des problèmes d’émigration, d’intégration et de racisme et où il est assez difficile de se faire une place quand on vient de l’étranger. Diverses fédérations allemandes ont pris l’initiative d’accueillir les proches parents de Syriens qui se trouvent en Allemagne comme réfugiés. Cela facilite bien sûr leur intégration. Actuellement, nombre de réfugiés syriens accueillis en Allemagne viennent de milieux pauvres, ruraux et traditionnels où la femme n’a pas de rôle à jouer et où ses droits sont bafoués. Beaucoup n’ont pas achevé leurs études scolaires et ont dépassé l’âge de suivre des formations. Ils ont des familles nombreuses... alors que la population allemande est en train de vieillir et fait face à des problèmes démographiques vis-à-vis des émigrés qu’elle a commencé à accueillir il y a plus de cinquante ans. Pour ces réfugiés syriens, le problème qui pourrait se poser en Allemagne ne serait pas d’ordre économique mais social. Les exilés bénéficieront de toutes les aides gouvernementales possibles, mais c’est au niveau de leur vie quotidienne qu’ils auraient de forts risques de ne pas pouvoir s’adapter au rythme allemand. 6 Culture Rabih Alameddine et « Alia, Don Quichotte dans une région sans solution » Parution 72 ans, pleine de vie, coulant des jours dans une solitude grouillant d’un monde de son imaginaire où elle ne s’ennuie jamais et où l’on ne s’ennuie jamais avec elle. Pourquoi est-elle alors « La Femme d’aucune nécessité » ? WASHINGTON – d’Irène MOSALLI C’est là le nouvel ouvrage de Rabih Alameddine, récemment publié aux États-Unis sous le titre de The Unnecessary Woman (éditions Grove). Cet auteur libanais, vivant entre San Francisco et Beyrouth, a déjà fait parler de lui dans trois précédents ouvrages, dont le Hakawati. Comme ce conteur légendaire (ainsi nommé en arabe), il déploie un brillant talent pour dévider des histoires. Et il rend son héroïne, Alia, indispensable et d’une extrême nécessité en la parant d’une incroyable richesse intérieure qui dépasse son moi et étreint le Beyrouth en guerre des années 75. Sur un mode à la fois de cynisme et d’idéalisme étincelants. Rien n’échappe à cette femme qui ne s’essouffle jamais en embrassant toutes les situations. Inter-muros et extra-muros. Alia se raconte à partir du jour où, s’étant trompé de bouteille de shampooing, elle se retrouve avec une chevelure bleue, ayant forcé sur une teinte qui ne devait être qu’un reflet sur sa tête blanche. Comme on le lui avait conseillée. Qu’à cela ne tienne, elle continue de faire ce qu’elle a toujours La couverture de l’ouvrage. fait depuis un certain temps. Commencer, le premier jour de chaque année, la traduction en arabe d’un livre étranger. Travail qu’elle mettra de côté, chez elle, sans jamais lui faire prendre le chemin d’un éditeur. C’est ainsi qu’elle bâtit sa vie avec l’écriture et la lecture, seule dans son vaste appartement, en prêtant quand même l’oreille aux bruits extérieurs de la guerre et des voisines de son immeuble. En prenant soin de prendre ses distances avec les uns et les autres. Divorcée, sans enfants, avec une seule amie décédée et volontairement coupée du reste du monde, elle apparaît comme l’appendice de sa famille qui ne se reconnaît pas en elle. Mais elle est bien dans sa peau avec ses compagnons, les livres, qui remplissent sa grande demeure. Avec aussi, toujours à ses côtés, un fusil d’assaut AK-47 (comme tout bon citoyen libanais), au cas où. Comme Pessoa Auparavant, elle avait travaillé dans une librairie qui avait fini par fermer ses portes, lui léguant un bureau qu’elle a transporté chez elle. Elle s’y est installée pour effectuer, en une cinquantaine d’années, les 36 traductions que personne n’a jamais lues. Elles trônent parmi des monceaux de bouquins qu’elle lit inlassablement. Au début du récit de Rabih Alameddine, elle s’apprête à attaquer la traduction des Détectives sauvages du Chilien Roberto Bolano. Elle fréquente des gens de plume de diverses veines alors que gronde la violence dans tout Beyrouth, notamment de l’Allemand Z.G. Sebald à Marcel Proust, en passant par JeanPaul Sartre, Virginia Wolf, Javier Marias et Italo Calvino. De ce dernier, elle conserve une relique : une copie de son ouvrage Les Villes invisibles, dont la couverture est roussie. Elle le lisait à la lueur d’une Rabih Alameddine et sa première fournée. bougie (en raison des coupures de courant), alors que les gens s’entre-tuaient sous sa fenêtre. Elle s’explique : « Un petit feu maladroit, quelque chose qui, semble-t-il, arrivait souvent à Joseph Conrad – les petits feux et non les villes brûlées. » Le magnifique personnage de Alia, éprise de mots, d’idées et de liberté, a en partage avec son pygmalion Rabih Alameddine le poète Fernando Pessoa. Dans une interview, Alameddine dit à ce sujet : « Outre que Pessoa est immense, il est important pour moi et pour elle. Pour elle spécialement, parce qu’ils ont le même mode de vie. Il est séparé du monde car il pensait qu’y participer n’avait aucun sens. Et elle avait choisi cette philosophie de non-participation. » Alameddine l’a modelée à l’image de cette pensée de Pessoa : « Je ne suis rien. Jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien. Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. » Questions à l’auteur Joint au téléphone, Rabih Alameddidne, qui se trouve actuellement à San Francisco, explique la genèse de Alia, personnage-clé de son roman et toute sa symbolique. « Au départ, je cogitais l’histoire d’une femme ayant perdu son mari et qui cherchait l’intérêt de ses enfants dans un autre pays que le sien, sans se soucier nullement des événements importants se déroulant autour d’elle. Tout en élaborant son détachement, ma pensée s’est arrêtée sur le cas de l’écrivain et dessinateur polonais juif Bruno Shulz, épargné par un officier nazi afin qu’il lui réalise des dessins sur papier. J’ai alors cherché à creuser le concept de ce qui rend une personne nécessaire ou pas nécessaire. » À l’image de Alia qui, même dans sa réclusion au milieu de ses livres, dégage un grand dynamisme ? « En fait, Alia est nécessaire, mais c’est la société qui l’a rendue inutile, car nous venons d’une région où seuls comptent les gens qui ont de l’argent, alors que les autres sont sacrifiés sans vergogne et sans recherche d’une solution à leurs problèmes. » Cette héroïne dégage-telle magie et ambiguïté ? « Absolument. Aurait-elle été rejetée par les autres ou alors serait-ce elle qui les a rejetés ? Elle ne craint pas de se poser cette question car dans notre région il existe aussi des personnes qui se remettent en question, même dans un contexte non défini. Alors Alia essaie de mener sa vie comme une œuvre d’art et devient un Don Quichotte dans un univers où rien n’est résolu. » lundi 28 avril 2014 Arts métissés au Tournesol Festival du printemps C’est Miss Lira, chanteuse sud-africaine de « fusion » soul et jazz, qui inaugure ce soir, au théâtre Tournesol, la 4e édition beyrouthine de cet événement qui célèbre la diversité culturelle arabe, africaine et orientale. Jusqu’au 26 mai. Événement bisannuel organisé par l’Association Shams en collaboration avec al-Mawred al-Thaqafi (Ressource culturelle), le Festival du printemps a été présenté d’abord au Caire en 2004, puis à Beyrouth en 2008. Il réunit des artistes des quatre coins du monde. Musique, chants, poésie, arts visuels, contes, théâtres et danse moderne sont au programme de cette édition. Ce soir donc c’est la chanteuse sud-africaine Miss Lira qui prendra les planches du Tournesol avec sa musique, une « fusion » de soul, de funk, « saupoudrée » de jazz et de musique africaine. Née à Johannesburg, Lira est l’une des valeurs montantes de la musique africaine. Son style afrosoul lui a valu plusieurs disques de platine et de multiples récompenses internationales parmi lesquelles South African Music Awards, MOJO Awards, MTV Africa Music Awards. Le 1er mai, c’est la danseuse et chorégraphe virtuose Mamela Nyamza qui présente The Meal. Célébrée pour sa personnalité « épatante, courageuse et d’une rude beauté ». À travers sa danse influencée par les héritières de traditions africaines, intégrant toutes formes d’arts contemporains, Nyamza dit tout. Homophobie, violence des hommes envers les femmes, drogue et sida, etc. Le 15 mai, place au chanteur et guitariste zimbabwéen Oliver Mtukudzi, 64 ans, nommé affectueusement dans son pays « Tuku ». Le talent « incontestable » de Mtukudzi, son « humanisme », son « implication » ainsi que sa voix « chaude, rassurante et douce » font de lui une « véritable icône » qui dépasse les frontières de son Afrique natale. Mtukudzi reçoit en 2003 la plus haute distinction de la musique africaine, le Prix Kora. Mtukudzi a été nommé en 2011 ambassadeur de bonne volonté de l’Unicef pour l’Afrique du Sud. Le 16 mai, Nawal, la « diva pop et mystique » comorienne de Paris propose une musique résolument acoustique, reflet de son identité métisse. Une La diva Miss Lira inaugure le Festival du printemps 2014. musique qui laisse place à la « méditation, à l’introspection, à l’amour, à la sagesse, au respect humain et à la paix intérieure ». Auteure-compositrice-interprète, cette multi-instrumentiste autodidacte, accompagnée de son gambusi (luth originaire des Comores), de sa flûte et du daff, est la première musicienne de ces îles à se produire en public. Le 24 mai, Zaki Ibrahim, chanteuse et musicienne d’origine sud-africaine qui mêle R&B, jazz et soul. Elle a vécu dans de nombreux pays, dont le Canada (où elle est née), la France, la Grande-Bretagne et le Liban. Son premier album a fait la sélection du Polaris Music Prize en 2012. La soirée du 26 mai est animée par Aziz Sahmaoui, marocain multi-instrumentiste qui mêle dans ses chansons la musique traditionnelle maghrébine, notamment le style des Gnawas, au jazz et à la fusion (funk, reggae et salsa). Red Zone Le festival accueille également la deuxième édition du festival Red Zone, Free the Arts, en collaboration avec Shams et KKV de Norvège. Un festival axé notamment sur la liberté d’expression. Dans ce cadre, une expo- sition de l’artiste photographe égyptienne Heba Khalifa et une installation de Hany Rashed inspirée de la révolution place Tahrir, du 1er au 7 mai (de 15h à 20h), à Station, Mar Mikhaël. Une soirée poétique audiovisuelle, le 2 mai, au Tournesol à 20h30, réunissant des taquineurs de muse et musiciens d’Égypte (Ali Talibab), de Tunisie (Ghazi Frini), de Jordanie/Palestine (Tarek Abou Kwaik, el-Far3i) et du Liban (Mazen el-Sayed, alias el-Ras). Soirée théâtre avec deux saynètes le 4 mai avec Capharnaüm de Latefa Ahrare (Maroc) et Kate Pendry (Norvège). Soirée poétique le 8 mai avec Walid al-Kubaisi (Irak/Norvège), Michael Adel (Égypte) et Mohammad Elghafy (Maroc). Le 10 mai, c’est la chanteuse iranienne Mahsa Vahdat qui portera la voix du chant persan vers des contrées musicales libres. Clôture le 17 mai avec Badia Bouhrizi, chanteuse-compositrice tunisienne qui puise dans la musique rock et reggae, en l’incrustant de rythme africain. Ses poésies traditionnelles chantées traitent des soucis de la jeune génération, dans un contexte sociopolitique. Renseignements au 01/381290. « Avez-vous trouvé un livre ? » À Hamra, une belle initiative pour encourager à la lecture La bonne nouvelle du lundi Coupures d’électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires, attentats... Face à l’ambiance générale quelque peu délétère, « L’Orient-Le Jour » se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi. Ghina KAMLEH Avez-vous trouvé un livre ? Tel est le titre d’une belle initiative lancée vendredi par la maison d’édition beyrouthine Dar al-Saqi. Une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine nationale de la lecture, du 23 au 30 avril, organisée chaque année par le ministère libanais de la Culture, en collaboration avec les bibliothèques et librairies libanaises. Le concept ? 200 livres ont été placés vendredi par Dar alSaqi, maison d’édition installée dans le quariter de Verdun, dans des cafés, restaurants, magasins, boulangeries, salons de coiffure de Hamra, célèbre rue commerçante de la capitale libanaise. Le principe de l’initiative est simple. Dal al-Saqi a placé des livres en libre accès en différents endroits de la rue Hamra. Quiconque découvre un de ces livres peut le prendre, le lire et, une fois qu’il l’a fini, le redéposer quelque part pour permettre à un autre lecteur d’en profiter. « L’idée derrière cette chaîne de lecture et de lecteurs étant d’inciter les gens à lire », explique à L’Orient-Le Jour Sandy Moumji, responsable médiatique au sein de la maison d’édition qui compte une vingtaine de salariés. « L’initiative consiste également à encourager la lecture de manière amusante et à provoquer un acte quotidien de lecture qui épargnerait aux gens le prix du livre », ajoutet-elle. Chaque livre est accompagné d’une note dans laquelle Dar al-Saqi explique l’objectif de son initiative et prie le lecteur de replacer le livre quelque part, pour que le chaîne ne soit pas interrompue. « Certes, les gens ne lisent plus comme avant, notamment avec le développement des supports de lecture numériques. Mais il existe toujours des lecteurs qui préfèrent te- ★★ Factory Girl de Mohammad Khan avec Yasmine Raeis (Muhr au Festival de Dubaï). Sur fond musical, une jeune fille de condition modeste s’amourache du directeur de l’usine. Un film égyptien à la fois dramatique et gai. Métropolis Empire Sofil ■ Diplomatie c’est un film de fiction historique franco-allemand coécrit et réalisé par Volker Schlöndorff avec André Dussolier et Niels Arestrup. hnston, avec Chris Evans et Hayley Atwell. Grand Cinemas ABC Dbayeh/ thaway. Suite du premier Rio. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, Planète City Complex Tripoli, Cinemall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center nir un livre entre les mains », poursuit Sandy Moumji. À Hamra, sont disséminés des romans, des recueils de poèmes, des ouvrages culturels et politiques, tous en langue arabe. L’on peut ainsi tomber sur Charisme, un roman de Hala Kawtharani, une biographie de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, un ouvrage sur la révolution égyptienne, ou encore Le Chat de Sikirida de Rachid el-Daïf. Plusieurs événements sont organisés, outre cette initiative, dans le cadre de la Semaine nationale de la lecture, comme « Les petits écrivent aux grands : rencontre avec Youmna Medlej », à l’Institut français du Liban et dans les écoles ; des contes et des jeux dans les bibliothèques de la région de Deir el-Qamar, ou encore, le 30 avril, à 17h, un « café littéraire » autour de notre collègue Fady Noun, à la bibliothèque municipale Assabil à Monnot. Agenda Cinéma Premières visions ★ Brick Mansions de Camille Delamarre. Detroit, 2018. Damien, policier expert en arts martiaux, est chargé d’infiltrer le dangereux ghetto de Brick Mansions. Dernier film de Paul Walker. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT 01/995 195 SOUKS Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh ★ House of magic film d’animation belge. Pour enfants. Un chat tombe sur un manoir abandonné où tout est magie. Grand Cinemas ABC Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center, Cinemall ■ The other Woman de Nick Cassavetes, avec Cameron Diaz. Trois femmes trompées se coalisent pour se venger de l’homme trompeur. Grand Cinemas ABC Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ★★ Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. Métropolis Empire Sofil, Vox B.C. Center, Cinemall ■ Captain America de Joe Jo- Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center ★★ CasSe-tête chinois de Cédric Klapisch, avec Romain Duris et Audrey Tautou. Empire Première ❍ Divergent de Neil Burger, avec Kate Winslet et Shailene Woodley. Ci- nemaCity (Beirut Souks), Empire Première/ Galaxy, Grand Concorde, Vox B.C. Center ■ Halawet Rouh avec Haïfa Wehbé et Salah Abdallah. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/ Galaxy, Espace, Grand Cinemas ABC Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Cinemall, Vox B.C. Center, Planète Abraj/ City Complex Tripoli ★★ Héritages de Philippe Aractingi. Métropolis Empire Sofil, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Planète Abraj (20h00 et 22h30) ★ Need for speed de Scott Waugh, avec Aaron Paul. CinemaCity (Dora), Empire Galaxy, Cinemall, Vox B.C. Center ■ Noah (3D) de Darren Aronofsky, avec Russell Crowe et Jennifer Connelly. Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/Galaxy, Espace, Cinemall, Vox B.C. Center, Planète Abraj/City Complex Tripoli ★ Rio 2 (3D) film d’animation de Carlos Saldanha, avec Anne Ha- ★★ Son of God de Christopher Spencer, avec Diogo Morgado. Empire Galaxy, Espace ★★ The Spectacular now de James Ponsoldt, avec Miles Teller et Shailene Woodley. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh ★ Tinker bell de Peggy Holmes, avec Mae Whitman et Christina Hendricks. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center Tokarev thriller de Paco Cabezas, avec Nicolas Cage. Grand Cinemas ABC ■ Achrafieh/Dbayeh/Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/ Galaxy, Espace, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall Transcendance de Wally Pfister, avec Johnny Depp et Rebecca Hall. ■ Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/ Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. CONCERTs Mohtady el-Hajj aux Lundis des franciscaines rue du Musée à 18h00. Tél. : 01/337486 Écoute musicale « Les instruments à vent/bois : La petite harmonie » à l’Institut français du Liban rue de Damas à 18h00. Tél. : 01/420200. CINÉ-CLUBS Festival du film de Tripoli au Centre culturel Safadi Beit el-Fan jusqu’au 29 avril Tomboy au Métro al-Madina à 18h30. Tél. : 01/753021 The golden age à l’Empire Sodéco à 19h30. Tél. : 01/616707. FESTIVALS Meeting Points 7 au Beirut Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 3 mai. Tél. : 01/397018 Spring festival au théâtre Tournesol Tayyouneh jusqu’au 26 mai. Tél. : 01/381290. Expos Hussein Madi : A Boudless life au Beirut Exhibition Center front de mer jusqu’au 1er juin. Tél. : 01/962000 ext. : 2883 Fouad J. Tabet : Mitsou à SV Gallery Saifi Village rue Anis Kanafani jusqu’au 3 mai. Tél. : 01/975655 Missak Terzian : Timeless dream à la galerie Hamazkaïne Bourj Hammoud centre Shaghzoyan jusqu’au 30 avril. Tél. : 01/241262 Antoine Faysal : Arc-en-ciel au Lycée libano-allemand Jounieh jusqu’au 30 avril. Tél. : 09/835572 Anita Toutikian : Exbroideries à Badguer La Maison rose rue DerMelkonian Bourj Hammoud jusqu’au 18 mai. Tél. : 01/240214 Je te salue Marie à la galerie Alice Mogabgab rue Achrafieh imm. Karam jusqu’au 13 juin. Tél. : 03/210424 JoËlle Jammal Junk : The inside da box à The Oddfish Store jusqu’au 3 mai. Tél. : 01/566302 Ginane Makki Bacho et Fathallah Zamroud : Traces physiques à la galerie Ayyam à côté de l’hôtel Monroe rue Zeitouni jusqu’au 31 mai. Tél. : 01/374450 Mustapha Azeroual : Reliefs à la galerie Art Factum jusqu’au 2 mai. Tél. : 01/443263 Beirut on screen à Plan Bey Mar Mikhaël rue d’Aménie imm. Geara jusqu’au 30 avril. Tél. : 01/444110 Frida et Diego à la villa Audi jusqu’au 30 avril. Tél. : 01/200445 Habib Haddad : Bala Enwen à LAAPS Verdun jusqu’au 28 avril. Tél. : 01/738522 The last supper à The Venue Souk el-Arwan jusqu’au 4 mai. Tél. : 78/940941 Haytham Jabbar au souk Jewellery jusqu’au 10 mai. Tél. : 01/957000 ext. 3601 Rio Com Muito Amor à Brasiliban rue Mar Mitr jusqu’au 9 mai. Tél. : 01/322905 Reem Yassouf : Child’s message à Art on 56th rue Youssef Hayeck Gemmayzé jusqu’au 3 mai. Tél. : 01/570331 Zaven : The age of bronze à Macam Alita à Jbeil jusqu’au 31 mai. Tél. : 03/271500 Walid Rachid : Miroirs… Les cheikhs druzes Mowahhedoun du Liban à l’Institut français de Deir el-Qamar jusqu’au 24 mai. Tél. : 05/510016 Mohammad al-Ameri : State of Love à Orjowan Art Gallery à Bir Hassan imm. Nisrin rue Omar Fahel face TV Mayadeen jusqu’au 30 avril. Tél. : 76/703572 Zeina Abi Rached : Paris n’est pas une île déserte à l’Institut français de Tripoli jusqu’au 30 avril. Tél. : 06/442590 Fatima Kawtharani : Red Sunflowers à Art Circle rue Antoine Ge- mayel près rue Commodore jusqu’au 3 mai. Tél. : 03/027776 Mounira al-Solh : All mother tongues are difficult à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 19 juillet. Tél. : 01/566550 Critical Machines à l’AUB Byblos Bank Art Gallery jusqu’au 26 juin. Tél. : 01/350000 ext. : 4347 Exposition collective d’artistes internationaux à la galerie Les Plumes Achrafieh Tabaris jusqu’au 30 avril. Tél. : 01/333537. Théâtre Hayda mich film masri à la LAU Beyrouth à 20h30 jusqu’au 4 mai. Tél. : 01/786464 Come back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 – 71/1508501 Louna et Cooky Belly de Samer Abou Rizk à l’Athénée de Jounieh à 16h00 les samedis et dimanches jusqu’à fin avril. Tél. : 09/912321 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth jusqu’au 30 avril. Tél. : 01/980650. Carnet lundi 28 avril 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Naissance John Jabra et Carla, neé Skaff, sont heureux d’annoncer la naissance de leur premier enfant Karim, le 25 avril 2014, à Londres. Nécrologie Les familles Hert, Najjar, Tabbara, Mikdadi, Ghandour, Daaboul, Arafat, Tohmé et leurs alliés ont la douleur d’annoncer le décès du regretté HICHAM MAHMOUD HERT époux de Racha Nabil Tabbara fils de feu Mahmoud Abdallah Hert et de Fadia Bachir Najjar père de Laïth et Taymour frère du Dr Nada, épouse du Dr Fadi Ghandour, et de Marwan, époux de Maya Bahige Ghandour. Les prières seront récitées aujourd’hui lundi 28 avril à midi, à la mosquée Khachoukji, Kaskas. L’enterrement aura lieu au cimetière des Martyrs. Les condoléances seront reçues avant et après l’enterrement, ainsi que les deuxième et troisième jours, pour les femmes et les hommes, au domicile de son père feu Mahmoud Abdallah Hert, rue Kaskas, face au Horch, immeuble Beydoun, 6e étage. z Nabil Hakim Nicole Hakim, Vve Nagi Wehbé (à l’étranger) Antoine Jallad, époux de feue Rosine Hakim Édouard Hakim et famille Antoine Hakim et famille Nadine Wehbé Abdallah (Bamo) et famille Nathalie Wehbé Maamari et famille Nicolas Wehbé et famille (à l’étranger) Nouhad Wehbé (à l’étranger) Karyn Jallad Tohmé et famille (à l’étranger) Karl Jallad et son épouse (à l’étranger) Charif Nabil Hakim (à l’étranger) Ziad Nabil Hakim (à l’étranger) ainsi que les familles Ayoub, Hakim, Wehbé, Jallad, Tadros, Shaabani, Sargologlo, Kanaan, Abdallah (Bamo), Maamari, Tohmé, Massamiri, Khoury, Maroun, Asfar et Henoud ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, belle-sœur et grand-mère VICKY AYOUB Vve Clément Hakim L’absoute a eu lieu samedi 19 avril, en l’église Saint-Sauveur des grecs-catholiques. Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 et demain mardi 29 avril, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Sauveur des grecs-catholiques, rue Monnot, Achrafieh. z Répondant à l’appel du Seigneur ANTOINE NASRALLAH SAAD nous a quittés dimanche le 27 avril 2014. Son épouse : Victoria F. Saad Ses fils : Nasrallah, époux de Maya Zamaraghdis, et famille Rizkallah Ses sœurs : Victoria, Vve Raymond Finan, ses enfants et leurs familles Liliane Les enfants de feue Paulette M. Tohmé et leurs familles Beau-frère de : Antoun F. Saad, époux de Micheline Islambouli, et famille Gloria et Marie-Claude Saad ainsi que les familles Saad, Talamas, Zamaraghdis, Finan, Tohmé, Islambouli, vous invitent à assister une messe pour le repos de son âme demain mardi 29 avril 15h30, en l’église Notre-Dame des Anges, Badaro. Les condoléances seront reçues mardi 29 avril à partir de 11h et mercredi 30 avril, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Anges, Badaro. z The media has lost one of its greatest. Lebanese Journalist, Publisher, Editor, Monday Morning Founder and ArabSaga blogger Fawaz Chafic Najia lost his battle against cancer in London on Sunday morning. Our thoughts are with his wife Wadad Kronfol Najia, his sister Hitaf Najia Keirouz, his children Chafic, Omar and Abboudi, and his grandchildren. Fawaz will be sorely missed – both by his family and by his many friends – whom he helped and inspired. But as he rests from his life’s long labor, this great husband, father, grandfather and friend should know that he has helped make this world a better place. The song has ended, but the melody lingers on… Hani KEIROUZ Les familles Baddoura, Knio, Soueid, Sultan, Darwiche, Abou Aalfé, Moughrabi et leurs alliés ont la douleur d’annoncer le décès de la regrettée LILAS OSMAN BADDOURA mère de feu Khaled Mohammad Knio grand-mère de Lilas, Léa, Roula et Aya sœur de Salamé, de Inaya, et de feues Tharouat, Nazha et Hyam. Les prières ont été récitées samedi 26 avril, à la mosquée Khachoukji. L’enterrement a eu lieu au cimetière des Martyrs. Les condoléances seront reçues, pour les femmes et les hommes, aujourd’hui lundi 28 avril, de 10h à 18h, au domicile de la défunte, à Tallet al-Khayat, immeuble View, près du Canal 7. z Eugénie Salamé, Vve Abdo Nakouzi, ses enfants et leurs familles Hind al-Achkar, Vve Antoine Nakouzi, ses enfants et leurs familles Les enfants de feue Mountaha, Vve Moussa Khairallah, et leurs familles ont la douleur d’annoncer le décès, survenu dimanche 27 avril 2014, de leur regrettée belle-sœur et tante GENEVIÈVE (VEF) YOUSSEF NAKOUZI L’absoute sera donnée aujourd’hui lundi 28 avril à 17h, en l’église Notre-Dame, à Mtein. Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, ainsi que demain mardi 29 avril, de 11h à 19h, dans le salon de l’église NotreDame, à Mtein, puis mercredi 30 avril, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Mar Takla, à Jal el-Dib. z Fabienne Rebeiz, épouse Chaker el-Khoury Aline Rebeiz, épouse Joe Cambar Yvette Rebeiz, Vve Fawzi Zreik, et famille Alex Rebeiz et famille (à l’étranger) Danielle Rebeiz, épouse Nicolas Eléftériadés Karl Ayoub el-Khoury et son épouse Maria Kfoury Jennifer el-Khoury Stéphanie et Anthony Cambar ainsi que les familles Rebeiz, Khoury, Cambar, Zreik, Eléftériadés, Bikhazi, Salha et Dagher ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, sœur, tante et grand-mère JACQUELINE REBEIZ Vve Raymond Rebeiz L’absoute sera donnée aujourd’hui lundi 28 avril à 17h, en l’église Saydet el-Niyah, rue Makhoul, Ras-Beyrouth. Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 avril à partir de 13h, ainsi que mardi 29 avril et mercredi 30 avril, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saydet el-Niyah, rue Makhoul, Ras-Beyrouth. Condoléances L’association de la famille Karam Le président Me Ernest Karam Les enfants de feue Lili, Vve Mansour Challita : Me Khalil Challita et famille, et Bahia, épouse du Dr Nabil Lteif La fille de feue Linda, Vve Nagib Abou Takka : Grace, Vve Khaled Bou Charbine, et ses enfants Samira Karam Les familles des feus cheikhs Tanios, Georges, Youssef, Élias, Kaïssar, Iskandar et Francis el-Khoury Karam ont la douleur d’annoncer le décès de leur regrettée sœur et tante EMMA BÉCHARA BEY KARAM fille de feue Damia Iskandar Chaïban Ghorayeb. Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 avril, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame, à Hadeth. z Wadad Kronfol Chafic Najia Omar Najia, son épouse Dana Kamal et leurs enfants Abdallah Najia, son épouse Claudine Brown et leurs enfants Hitaf Najia, épouse Tony Keirouz, et leurs enfants ont la douleur de faire part du décès, survenu dimanche 20 avril 2014, à Londres, de leur époux, père et frère FAWAZ CHAFIC NAJIA Grand éditorialiste Les condoléances seront reçues mercredi 30 avril, de 14h à 19h, dans la salle de l’Alumni Club de l’AUB, place Wardieh. Prière de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. z Carole, épouse Ramzi Barakat, et leurs enfants : Tamara et Nadim Me William Miskaoui, ses enfants et leurs familles Les enfants de feu Georges Miskaoui et leurs familles ainsi que les familles Mrad, Miskaoui, Barakat, Malhamé, Kossaïfi, Estéphan, Barcha, Mouawad, Bakhos et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu vendredi 25 avril 2014, de leur regrettée mère, belle-mère, grand-mère, sœur et tante LILI JOSEPH MISKAOUI Vve Joseph Louis Mrad Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 avril, de 14h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Anges, à Badaro. z Hélène (Lina) Iskandar Ayoub Bedran L’ingénieur Saad, son épouse Betty Tawtel et leur famille L’ingénieur Iyad, son épouse Lama Nassar et leur famille Dr Jihane et sa fille L’ingénieur Jean, son épouse Aimée Abou Nader, leurs enfants et leurs familles Émile, son épouse Leila Nahas, leurs enfants et leurs familles Samia Sfeir, Vve Toni, son fils et sa famille Thérèse, épouse Fernand Van Routen, leurs enfants et leurs familles Marie (Mimi), Vve du commandant Camile Abou Selwan Les enfants de feu Iskandar Ayoub Bedran et leurs familles ont la douleur d’annoncer le décès de leur regretté époux, père, beaupère, grand-père, frère, beau-frère et oncle KOZHAYA SAAD SFEIR Ancien président du syndicat des topographes au Liban Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 avril, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Saint-Rock, à Reyfoun, ainsi que demain mardi 29 avril, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Joseph de La Sagesse, à Achrafieh. z Dr Saleh Féghali et famille Yvette, épouse Jean Fiani, ses enfants et leurs familles Norma (présidente de la municipalité de Midan), épouse du Dr Antoine Awad, et famille Madeleine, épouse Albert Adaïmi, ses enfants et leurs familles Nelly, épouse James Farhat, et famille ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère et grand-mère HÉLÈNE HANNA NASRALLAH Vve Tannous Saleh Féghali Les condoléances seront reçues aujourd’hui lundi 28 et demain mardi 29 avril au domicile de son fils, Dr Saleh Feghali, à Houmal. 7 Pensée pieuse Pour la quatrième commémoration du rappel à Dieu de SOUAD ALLENBY BRIDI une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connue et aimée. Réunion statutaire du Rotary Club de Beyrouth La réunion statutaire du Rotary Club de Beyrouth se tiendra le lundi 28 avril à 13h30, à l’hôtel Palm Beach. Au cours de cette réunion, M. Gabriel Metni, chef d’équipe du service des entreprises à la Bank of Beirut, donnera une conférence sur le thème « La faisabilité d’une opération de titrisation au Liban ». Les rotariens et les rotariennes ainsi que leurs invités seront les bienvenus. Conférence « Le carême et la liturgie » à l’USEK Sous le patronage du patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK) organise son troisième symposium liturgique intitulé « Le carême et la liturgie ». Cet événement, animé par la faculté des scien- ces religieuses et orientales, Institut de liturgie, aura lieu les mardi 29 et mercredi 30 avril, à la salle des conférences, au campus principal de l’USEK. La séance d’ouverture se tiendra le 29 avril à 9h30. Leïla el-Hakim : le départ d’une « supermamie » Béchara MAROUN Il aura fallu deux à trois jours pour réaliser que la grande actrice Leïla el-Hakim s’est en allée. Mais il faudra surtout attendre les mois prochains pour comprendre que la grand-mère irremplaçable des feuilletons libanais n’est plus là, et qu’il n’y aura presque plus personne pour incarner dorénavant ces rôles de « mamie de tout le monde ». De Talbin el-Ereb, Hakamat el-Mahkama, Ghaltet Omri, et Bent el-Hay à Familia, où elle est devenue grand-mère fan de catch et de boxe, en passant par son rôle mémorable de grandmère en seconde enfance dans Mich Zabta, l’actrice aura imprégné à travers ses 50 ans de carrière les souvenirs de plusieurs générations à la télé comme au cinéma. C’est d’ailleurs aux côtés de Faten Hamama et de Farid el-Atrache que Leïla elHakim avait fait ses débuts au cinéma en 1970, dans le film al-Helm al-Kabir, avant de briller à la télé en tragédie tout comme en comédie. Elle paraîtra plus tard dans le film La ceinture de feu de Bahij Hojeij, Et Maintenant on va où ? de Nadine Labaki et La vallée des larmes de Maryanne Zéhil, plus récemment en 2012. Une carrière riche en émotions pour laquelle l’enseignante en langue française originaire de Aïn el-Remmaneh n’était pas du tout destinée, mais à laquelle elle consacrera le chemin d’une vie. Jusqu’au dernier souffle, du haut de sa petite taille et de ses 82 ans, elle a tenté de jouer le jeu dans le feuilleton télévisé Amalia, avant que la maladie ne l’empêche de se rendre aux lieux de tournage, les producteurs la remplaçant à contre-gré. L’année 2014 qui avait été marquée par la mort de l’actrice Amalia Abi Saleh emporte aujourd’hui un autre visage familier de la télévision libanaise, un petit bout de femme toujours souriante, calme, touchante, expressive et professionnelle. Elle rejoint ainsi sa sœur, l’actrice Micheline Daou, décédée il y a 5 ans. Samedi, à l’église du Sacré-Cœur à Badaro, ses collègues étaient nombreux pour lui faire leurs adieux, elle qui était connue pour s’enquérir toujours de l’état de santé de tous les vieux de la télé, comme Salah Tizani et Souad Karim. Le président du syndicat des artistes Jean Kassis, son compagnon de toujours Omar Mikati, les acteurs Georges Khabbaz, Wafa’ Tarabay, Renée el-Dik, Youssef Haddad, Talal el-Jurdi, Liliane Nemri et Nadine el-Rassi, très émue, étaient tous au rendez-vous, alors que l’acteur et scénariste Tarek Soueid racontait sur Communautés Célébration de la fête de Notre-Dame du Rosaire La basilique Notre-Dame de la Médaille miraculeuse des pères lazaristes, à Achrafieh, fera célébrer la fête de NotreDame du Rosaire (la Vierge de Pompéi) le samedi 3 mai, à 18h. Au programme : récitation du chapelet, eucharistie et procession mariale. Par ailleurs, la basilique Notre-Dame de la Médaille miraculeuse des pères lazaristes marque le mois de mai par plusieurs événements : – Tous les mardis, à 11h, récitation du chapelet en français, suivi à 11h30 par la célé- bration de l’eucharistie selon le rite latin en français. – Le premier mardi du mois de mai, à 10h30, adoration du saint sacrement suivie à 11h30 par la célébration de l’eucharistie selon le rite latin en français. – Tous les soirs, à 18h, chapelet médité, suivi à 18h30 par la célébration de l’eucharistie selon le rite latin en arabe. – Tous les dimanches, à 10h, célébration de l’eucharistie selon le rite latin en français ; à 11h, célébration de l’eucharistie selon le rite maronite en arabe. L’actrice jouant le rôle de la grand-mère de Nadine Rassi, dans « Ghaltet Omri ». sa page Facebook : « À chaque fois que je la voyais, elle me prenait de côté en riant et me disait à basse voix : “Écoute mon fils, je veux te poser une question, mais sans que l’on nous entende et que l’on se moque de nous. T’occupes-tu toujours des animaux dans la rue ? Leur donnes-tu toujours à manger ?” Et quand je répondais par l’affirmative, elle me disait : “Voilà pourquoi je t’aime. Tu es comme moi. Tu sais ce qu’est une âme...” ». Le ministre de la Culture, Rony Arayji, avait pour sa part déploré vendredi le décès de l’actrice. « Avec le départ de la grande Leïla elHakim, le Liban perd une artiste illustre qui a laissé son empreinte dans le monde du théâtre, du cinéma et de la télévision au Liban, a-t-il dit dans un communiqué. Elle restera une fierté pour les Libanais et ne sera jamais oubliée. » Et si l’État se suffit de quelques mots de consolation pour rendre hommage à nos acteurs vétérans après leur triste départ, sans se soucier de leur sort de leur vivant souvent tout aussi triste et amoindrissant, l’hommage plus éloquent du ciel suffira à élever Leïla elHakim, qui repose en paix. *Les condoléances seront encore reçues aujourd’hui au salon de l’église du Sacré-Cœur à Badaro, entre 10 heures et 18 heures. Éducation Cérémonie en hommage à des étudiants syriens doués en dessin Avis de La Flamme Le comité de La Flamme informe ses membres et amis que la messe du 1er vendredi du mois aura lieu le 2 mai 2014, à 10h, en l’église Saint-Joseph, rue de l’Université Saint-Joseph, Achrafieh. Rencontre avec le fondateur de l’incubateur/accélérateur de Seeqnce et Alice à l’ALBA Samer Karam, fondateur de l’incubateur/accélérateur Seeqnce et Alice, sera l’invité de la section design de l’ALBA, demain mardi 29 avril. Lors de son intervention, Samer Karam présentera son incubateur Alice et partagera l’histoire de sa création. Alice, rappelle-t-on, est une plate-forme en ligne dédiée à l’accélération de start-up du monde entier. La présentation sera suivie d’une table ronde avec des acteurs du monde de l’entrepreneuriat, d’une part des représentants de la Banque du Liban et de Kafalat pour présenter les opportunités offertes aux entrepreneurs au Liban et, d’autre part, des en- trepreneurs qui feront part de leur expérience personnelle. Les participants à la table ronde sont l’ancien ministre de Télécommunications, Nicolas Sehnaoui, Marianne Hoayek, représentante de la Banque du Liban, ainsi qu’Élie Akhrass, représentant de Kafalat, Marc Dfouni, PDG de Eastline Marketing, Hassane Slaibi, PDG de Roadie Tuner, Karim Joreige, PDG de Virtuosi, Zeina Saab, PDG de Nawaya Network, Roula Dfouni, PDG de Satish, Bahi Ghubril, PDG de Zawarib, et Stéphanie Saad, directrice de Startup Beirut. La rencontre aura lieu le mardi 29 avril à 17h à la petite salle polyvalente de l’ALBA. Un étudiant syrien recevant son prix des mains des officiels libanais et koweïtiens. L’association Muhtaraf alFan al-Tachkili à Rachaya, en collaboration avec la municipalité de Kamed el-Loz (Békaa-Ouest), a organisé une cérémonie en l’honneur d’un groupe d’étudiants syriens qui se sont illustrés dans le cadre d’une compétition de dessin. Cette cérémonie était parrainée par le ministre de l’Information Ramzi Jreige et son homologue koweïtien, cheikh Salmane Sabbah alSalem Hammoud al-Sabbah, représentés respectivement par le directeur général du ministère Hassan Falha et par le chargé d’affaires de l’ambassade du Koweït, Mohammad al-Wakyane. Dans son allocution, M. Falha a assuré que tous les moyens seront mis en œuvre pour aider les réfugiés syriens à surmonter leurs épreuves. Aide humanitaire Centre social du CJC – cas 4 619 Un homme âgé de 48 ans, étranger, handicapé, à la charge de sa mère qui travaille comme femme de ménage, a besoin d’être hospitalisé pour la pose d’un pacemaker. Souhaiterions réunir la somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas. Le cas 4 618 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell. : 70/145301, après-midi 01/335750. Économie 8 La semaine de la Bourse de Beyrouth L’activité de la Bourse de Beyrouth a affiché des performances mitigées au cours des deux dernières semaines, notamment à cause de l’échec du Parlement à élire un président de la République au premier tour. Ainsi, la Bourse de Beyrouth a clôturé à la baisse en fin de semaine dernière, avec l’indice BSI de la BLOM bank à 1 206 points, soit une diminution de 0,02 %. La moyenne quotidienne du volume des échanges a augmenté de 46,84 % pour atteindre 108 658 actions. La valeur des échanges a quant à elle accusé une hausse de 55,04 %, à 914 973 dollars. La capitalisation boursière a Titres BLOM Index 1 206,50 –0,02% diminué de 2,02 millions de dollars pour atteindre 9,69 milliards de dollars. La semaine dernière, l’indice BSI n’a pas réussi à dépasser l’indice composite panarabe S&P qui a augmenté de 3,04 % à 153,97 points. Il a également été dépassé par l’indice Morgan Stanley pour les pays émergents qui a accusé une hausse de 0,43 % à 1 004,46 points. Dans les semaines à venir, l’activité de la Bourse de Beyrouth dépendra fortement des développements du second tour de l’élection présidentielle ainsi que du dossier de la grille des salaires des fonctionnaires. Marchés Cours ($)* à la clôture Variation hebdomadaire (%) BLOM (ordinaire) Beyrouth 9,00 –0,11 BLOM GDR Beyrouth 9,20 –3,06 BLOM GDR London Stock Exchange 9,30 +2,71 BLOM (préférentielle 2011) Beyrouth 10,18 –0,10 Audi (ordinaire) Beyrouth 6,10 –0,49 Audi (GDR) Beyrouth 6,20 –3,13 Audi (GDR) London Stock Exchange 6,20 –1,59 Audi (préférentielle « E ») Beyrouth 100 –2,44 Audi (préférentielle « F ») Beyrouth 100 0 Audi (préférentielle « G ») Beyrouth 100 +1,01 Audi (préférentielle « H ») Beyrouth 100,30 +0,30 Byblos (ordinaire) Beyrouth 1,69 +1,20 Byblos (GDR) London Stock Exchange 73 0 Byblos (préférentielle « 2008 ») Beyrouth 101,50 0 Byblos (préférentielle « 2009 ») Beyrouth 103,10 0 Bank of Beirut (ordinaire) Beyrouth 18,99 –0,05 Bank of Beirut (préférentielle « E ») Beyrouth 27 0 Bank of Beirut (préférentielle « I ») Beyrouth 26,40 0 Bank of Beirut (préférentielle « H ») Beyrouth 26,84 0 Fransabank (B) Gré à gré 28 0 BLC (ordinaire) Beyrouth 1,85 0 Bemo (ordinaire) Beyrouth 1,82 0 Bemo pref 2013 Beyrouth 100 0 Secteur bancaire Secteur immobilier Solidere (A) Beyrouth 12,92 +0,54 Solidere (B) Beyrouth 12,97 +0,93 Solidere (GDR) London Stock Exchange 12,90 +0,47 Secteur industriel Holcim Liban Beyrouth 14,82 +9,21 Ciments blancs (B) Beyrouth 3,50 0 Ciments blancs (N) Beyrouth 2,75 0 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « A ») – 7 140,28 +0,28 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « B ») – 5 180,16 +0,28 BLOM Cedars Balanced Fund (tranche « C ») – 5 423,62 +0,28 BLOM Bond Fund – 9 568,62 0 Rymco Beyrouth 3,50 0 ABC (nouvelle) Gré à gré 33 0 Fonds Commerce de détail Secteur touristique Casino du Liban Gré à gré 425 0 SGHL Gré à gré 7 0 * Sauf si indiqué autrement. En partenariat avec www.fidus.com.lb lundi 28 avril 2014 Liban Fady Gemayel prend les rênes de l’Association des industriels Corporations Fady Gemayel a remporté samedi dernier les élections pour la présidence de l’Association des industriels libanais (AIL). Son credo : utiliser la conjoncture difficile et l’expérience de l’instabilité pour renforcer les points forts de l’industriel libanais. Marisol RIFAÏ C’est dans un contexte d’incertitude, lié à l’élection présidentielle, et de grogne sociale croissante des fonctionnaires, des enseignants, mais également d’une large tranche de la population qui croule sous le poids de la cherté de vie, que se sont tenues samedi dernier les élections pour la présidence de l’Association des industriels libanais (AIL). La liste « Tous pour l’industrie » l’a emporté, avec Fady Gemayel à sa tête et Ziyad Bekdache à la vice-présidence. Contacté par L’Orient-Le Jour, M. Gemayel s’est montré optimiste quant à l’avenir du secteur industriel qui représente environ 12 % du PIB et qui a fait preuve d’une résilience relative au cours des derniers mois comparé à la majorité des secteurs économiques. « Le développement continu et la réussite des industriels libanais malgré la conjoncture très difficile de ces dernières années et malgré l’absence de soutien de la part des pouvoirs publics – mis à part quelques initiatives ponctuelles – sont une preuve à eux seuls des capacités multiples du secteur », a-t-il indiqué. Il reste cependant un grand chantier de réformes à entreprendre pour permettre à l’industrie libanaise de prospérer et de se démarquer dans la région et à l’international. Parmi les principaux problèmes ponctuels que rencontrent les industriels et qui font partie des priorités du programme du président de l’AIL, celui des coûts énergétiques trop élevés ou du manque de main-d’œuvre spécialisée. Mais d’autres pistes, nouvelles, plus originales, seront également au programme du mandat du nouveau président. Parmi elles, créer une synergie entre le secteur industriel et les points forts ou les « success stories » du secteur privé libanais. « Par exemple, nous aimerions nous rapprocher des grands noms de la haute couture libanaise pour les inciter à élargir leur gamme de prêt-à-porter ou à diversifier leurs activités dans l’ameublement, le tout en collaborant avec les industriels », a expliqué M. Gemayel. « On pourrait également profiter de la percée de certaines entreprises libanaises qui fournissent à de grandes marques internationales de supermarchés des services de gestion informatique, pour permettre aux petites industries agroalimentaires, par exemple, d’accéder aux rayons de ces grandes marques », a-t-il poursuivi. Le président de l’AIL a par ailleurs insisté sur le besoin de renforcer la confiance et les partenariats avec le système bancaire afin de permettre aux industriels d’avoir plus facilement accès aux capitaux, « surtout que les liquidités existent, les banques libanaises possédant plus de 164 milliards de dollars d’avoirs ». « Il va falloir profiter de la mondialisation pour faire du secteur industriel libanais une plateforme de rayonnement régional pour les grands groupes internationaux, en s’appuyant sur notre expérience à gérer les crises politiques et économiques ainsi que sur notre capital humain et naturel », a affirmé M. Gemayel. « Ainsi, ce sont de nouveaux marchés qu’il faut aller chercher, dans la Syrie postguerre Fady Gemayel : Il va falloir profiter de la mondialisation pour faire du secteur industriel libanais une plateforme de rayonnement régional. à moyen et long terme, mais également dans les pays où se trouve la diaspora libanaise, en renforçant les routes maritimes », a-t-il ajouté. Enfin, le président de l’AIL a insisté sur la nécessité de collaborer avec l’ensemble des instances économiques du pays, « car aujourd’hui, le principal défi n’est pas de développer uniquement no- tre secteur, mais de ramener la croissance en mettant en place un programme global de relance économique, qui bénéficierait à l’ensemble du pays », a-t-il conclu. International Énergie États-Unis Le gouvernement français a reporté sine die, hier, toute rencontre avec le présidentdirecteur général (PDG) de l’américain General Electric (GE), candidat au rachat de la branche énergie du fleuron industriel français Alstom, au vu de l’intérêt manifesté par l’allemand Siemens, exigeant de prendre le temps nécessaire à l’examen de ce dossier stratégique. Le gouvernement français souhaite « disposer du temps nécessaire à un examen sérieux des propositions » sur la table, a annoncé Bercy, en conséquence le ministre de l’Économie Arnaud Montebourg a reporté son entrevue avec Jeffrey Immelt, évoquée depuis vendredi. « Compte tenu des enjeux stratégiques pour l’industrie et l’économie françaises, le gouvernement n’acceptera pas qu’une décision soit prise, quelle qu’elle soit, dans la précipitation et sans l’instruction conjointe avec les intérêts de la nation des choix alternatifs », a affirmé le ministère. Le gouvernement français « est prêt à examiner » les projets de GE et Siemens, « deux investisseurs importants » en France, « avec le souci de préserver les intérêts de la base industrielle de la France et à y participer financièrement », a-t-il dit. Une source proche du dossier avait auparavant indiqué que le Premier ministre Manuel Valls, lui non plus, ne verrait pas le PDG de GE hier. Ces discussions devaient porter sur le projet du mastodonte GE (305 000 salariés dans le monde et 146 milliards de dollars de chiffre d’affaires) de racheter les actifs d’Alstom dans l’énergie. Ces divisions « Power » et « Grid », spécialisées dans les équipements pour centrales thermiques, les lignes à haute tension ou encore les énergies renouvelables, représentent plus de 70 % de l’activité d’Alstom et un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros. Les négociations seraient déjà bien avancées avec le groupe français dirigé par Patrick Kron, pour une transaction estimée par la presse à quelque 10 milliards d’euros, qui ne concernerait pas la branche transports, La Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit cette semaine pendant deux jours, devrait s’en tenir à sa politique de réduction progressive de son soutien monétaire à une économie américaine qui promet toujours de repartir d’un pied ferme. La majorité des analystes s’attend à ce que la Réserve fédérale annonce mercredi une nouvelle réduction de 10 milliards de dollars des achats d’obligations destinées à soutenir la reprise pour les porter à 45 milliards de dollars mensuels. « On ne s’attend pas à autre chose qu’à une répétition du dernier message d’orientation monétaire et une nouvelle diminution des achats d’actifs », résume Paul Dales pour Capital Economics. Lors de sa précédente réunion le 19 mars, la Fed avait modifié ses indications de politique monétaire, abandonnant un objectif de taux de chômage pour signaler une éventuelle hausse des taux. Le communiqué du FOMC indique désormais seulement que les taux – proches de zéro depuis fin 2008 – le resteront « pendant une période considérable ». Mercredi à l’issue de sa réunion – la deuxième sous la houlette de la nouvelle présidente de la Fed, Janet Yellen –, il est aussi prévu que « le FOMC signale que l’activité économique va rebondir », assure Michael Gapen, analyste pour Barclays Research. La première estimation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre est également publiée mercredi. L’avenir d’Alstom, convoité par l’américain La Fed devrait General Electric et l’allemand Siemens : continuer à réduire un feuilleton à suspense son aide monétaire Patrick Kovarik/AFP fabriquant les trains à grande vitesse (TGV), source de fierté hexagonale. Le groupe diversifié Bouygues, premier actionnaire d’Alstom avec 29,4 %, serait favorable à l’opération. Siemens en trouble-fête Mais l’allemand Siemens est venu jouer les troublefête : hier matin, il a annoncé dans un bref communiqué avoir fait part à Alstom « de sa disposition à échanger sur les questions stratégiques soulevées par une coopération future ». Selon Le Figaro, Siemens aurait proposé à Alstom, par écrit dimanche matin, de reprendre l’activité énergie convoitée par GE contre une somme en numéraire, à laquelle s’ajouterait « la moitié de sa branche transports ». Ce rebondissement, qui avait filtré dès samedi de source proche du dossier, a surpris les analystes, car lors du sauvetage d’Alstom en 2003-2004 alors au bord de la faillite, l’État français s’était opposé à un rachat par Siemens. Ce dernier craint visiblement de se retrouver face à un très puissant concurrent, qui plus est sur ses terres européennes, en cas de rapprochement entre GE et Alstom dans le domaine de l’énergie, une de ses sources majeures de revenus et de bénéfices. Mais le PDG d’Alstom est viscéralement opposé à tout rapprochement avec le groupe allemand. Or, bien que l’État ne soit plus actionnaire de l’entreprise depuis 2006, le gouvernement français s’est invité avec force dans le dossier. Dès vendredi, M. Montebourg a reçu Clara Gaymard, la dirigeante de GE en France, selon des sources proches. Car le gouvernement entend être « particulièrement ferme sur ses exigences de maintien et de création d’emplois, d’investissements et de recherche-développement en France, ainsi que le maintien des centres de décision en France », a martelé Bercy dimanche. Il sera « extrêmement vigilant, s’agissant du maintien de l’excellence et de l’indépendance de la filière nucléaire française ». De son côté, Alstom devait convoquer un conseil d’administration extraordinaire en fin de journée, selon la presse, ce que le groupe n’a pas confirmé. Pour l’heure, son PDG, Patrick Kron, s’est contenté d’indiquer aux organisations syndicales que le groupe était en discussions « pour une opération industrielle », suscitant l’inquiétude des syndicats. Dimanche matin, dans l’émission conjointe I-TéléEurope1-Le Monde, JeanClaude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a estimé que l’État pourrait entrer temporairement au capital de l’industriel pour « peser sur le dossier », dans la mesure où Alstom est « sur des secteurs stratégiques ». L’annonce de GE est « rapide, avec un déroulé qui avait l’air rapide » et avec Siemens qui « rentre dans la course, il y a une dimension européenne dans le dossier » : il faut donc que ces deux offres « soient bien étudiées en termes de centre de décision, en terme d’emplois, d’activité », a insisté M. Mailly, craignant un effet sur l’emploi. Présent dans une vingtaine de villes de l’Hexagone, dont trois principaux sites de production (Belfort, qui abrite son siège européen, Buc, Le Creusot), General Electric France emploie 11 000 salariés en France, contre 18 000 pour Alstom. « GE est très respecté en termes de politique sociale », avait affirmé samedi à l’AFP une source proche du dossier, estimant que « c’est dans l’ADN de GE » – qui coopère avec Snecma (Safran) dans les moteurs d’avion – « d’être un partenaire industriel » de la France. (Source : AFP) Croissance médiocre au premier trimestre, meilleure ensuite Les projections des économistes sont d’une croissance de 1,5 % à 2 % seulement au premier trimestre, alors qu’au quatrième trimestre 2013, l’économie américaine a progressé de 2,6 %. En revanche, l’expansion devrait repartir autour ou au-dessus de 3 % entre avril et juin, promettent les économistes. Mi-mars, la Fed avait pris acte du ralentissement de l’activité, reflétant en partie des conditions météorologiques difficiles. Depuis, elle a assuré dans son Livre beige mi-avril que la croissance redémarrait après les rigueurs hivernales. Avec un retour de la fréquentation des magasins, les dépenses de consommation ont accéléré « après l’amélioration des conditions climatiques », signalait ce rapport sur l’état de l’économie qui paraît toutes les six semaines. D’autres indicateurs sont résolument dans le vert, montrant une solide hausse des ventes au détail en mars (1,1 %) accompagnée de ventes dans les services dopées par la mise en place du nouveau système de santé « Obamacare ». Les Américains couverts médicalement pour la première fois se sont mis à dépenser dans des services médicaux. Les commandes de biens durables (d’une durée de vie d’au moins trois ans), bon indice de l’activité future, ont fait mieux que prévu en mars (+2,6 %). Du côté de l’inflation, une politique monétaire accommodante reste de mise puisque l’augmentation des prix (0,9 % sur un an en février, selon l’indice PCE) est encore bien en dessous de l’objectif idéal de la Fed (2 %). Mais la Banque centrale se dit confiante dans le fait que la hausse des prix atteindra graduellement ce seuil d’ici à 2016. Marché immobilier décevant La seule ombre au tableau vient du marché immobilier. Conséquence des mois d’hiver ou effet de la hausse des taux du crédit immobilier de l’été dernier, le dynamisme des ventes de logements s’est nettement essoufflé. Sur un an en mars, quasiment tous les indicateurs du marché résidentiel sont dans le rouge : des ventes de logements anciens (-7,5 % sur un an) à celles de maisons neuves (-13,3 %) en passant par les mises en chantier (-5,9 %). Le taux moyen du crédit immobilier à 30 ans, la référence sur le marché américain, est à 4,5 %, selon la Mortgage Bankers Association, au lieu de 3,6 % il y a 11 mois. Le volume d’émission de nouveaux prêts immobiliers a plongé à son niveau le plus bas en 14 ans au premier trimestre. (Source : AFP) lundi 28 avril 2014 Une nouvelle guérison à la prière de Jean-Paul II On apprenait hier à Rome que le porte-parole de la Conférence des évêques de France, Mgr Bernard Podvin, a tout récemment fait état d’une nouvelle guérison en France par l’intercession de Jean-Paul II, à la prière de sœur Marie Simon-Pierre et de sa communauté des Petites Sœurs des maternités catholiques. Il s’agit, explique-t-il, d’un nouveau-né, atteint d’une grave malformation cardiaque, « libéré de ce mal, le deux avril courant, date anniversaire de l’entrée dans la vie du bienheureux Jean-Paul II ». Il précise que « ses jeunes parents s’étaient confiés à sœur Marie Simon-Pierre et à sa communauté qui avaient prié le pape polonais à l’intention du bébé ! » Notons que sœur Marie SimonPierre, dont la guérison par l’intercession de Jean-Paul II, de la maladie de Parkinson, a été la guérison retenue pour la béatification, en 2011, a lu au cours de la célébration une prière qui dit : « Par l’intercession de saint Jean-Paul II, suscite toujours, ô Père, parmi les hommes de culture, de science et de gouvernement, la passion pour la dignité de l’homme, et fais qu’en chaque personne soit servi Jésus ressuscité et vivant. » La formule de canonisation La formule de canonisation que le pape François a prononcé, en réponse à la triple demande (signe de la solennité de l’acte, une demande simple suffit pour les béatifications) du cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, au début de la messe de ce 27 avril, dimanche de la Miséricorde divine, indique la triple autorité engagée par la canonisation : celle du Christ, celle des apôtres Pierre et Paul et celle du pape lui-même. Le pape a en effet proclamé ceci, en latin, « au Nom de la Sainte et Indivisible Trinité » : « En l’honneur de la Très Sainte et Indivisible Trinité, pour l’exal- tation de la foi catholique et la croissance de la vie chrétienne, par l’autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des saints apôtres Pierre et Paul et la Nôtre, après avoir réfléchi longuement, ayant imploré de nombreuses fois l’aide divine et ayant écouté l’avis de nombreux frères, nous déclarons et définissons comme saints les bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II, et nous les inscrivons au Livre des Saints, et nous établissons qu’ils soient honorés avec piété et dévotion parmi les saints dans l’Église universelle. Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. ». L’assemblée a répondu trois fois « Amen ! » Une église à Salvador de Bahia est la première à prendre le nom de Saint-Jean-Paul-II Une petite église du quartier pauvre d’Alagados à Salvador de Bahia, au nord-est du Brésil, a été la première du monde à prendre le nom de Saint-Jean-Paul-II hier, après sa canonisation et celle de Jean XXIII par le pape François à Rome. « La petite église de NotreDame dos Alagados s’appelle dorénavant “Notre-Dame dos Alagados et de Saint-JeanPaul-II”. C’est la première du monde à porter le nom du nouveau saint », a déclaré à l’AFP une porte-parole de l’archidiocèse de Salvador, capitale de l’État de Bahia. L’église Notre-Dame dos Alagados avait été inaugurée en 1980 par le pape Jean-Paul II lui-même lors de sa première des trois visites au Brésil. « La venue du pape Jean-Paul II a eu un impact très fort et a marqué et marque encore tout le quartier », affirme le curé de la paroisse d’Alagados, Étienne Kern, dans un communiqué. Jean XXIII, « le meilleur pape de l’histoire pour le peuple juif » Le pape Jean XXIII, qui a été canonisé hier au Vatican, était « le meilleur pape de l’histoire pour le peuple juif », estime l’un des fondateurs de la Fondation Raoul Wallenberg, Baruch Tenembaum. Il a sauvé des milliers de vie durant la Shoah et ouvert le dialogue judéochrétien, souligne-t-il dans un entretien à l’AFP à New York, au siège de la Fondation. De son vrai nom Angelo Giuseppe Roncalli, Jean XXIII « a fait des choses tellement extraordinaires, je suis ravi qu’il soit déclaré saint, même si la béatification ne me touche pas, en tant que juif ». « C’est évident pour moi, sans aucun doute, Jean XXIII Roncalli a été le meilleur pape de l’histoire pour le peuple juif. (...) Il n’aurait pas pu faire plus qu’il n’a fait », ajoute Baruch Tenembaum, Argentin de 80 ans, très connu pour son engagement en faveur du dialogue interreligieux. En 2009, il était l’un des candidats au prix Nobel de la paix. En tant que délégué apostolique en Turquie à partir de 1935, Jean XXIII aidera à sauver des milliers de juifs d’Europe de l’Est des persécutions nazies, faisant distribuer par la délégation apostolique des certificats de baptême ou de conversion, raconte-t-il. Tenembaum a proposé que Jean XXIII soit reconnu comme « juste parmi les nations », titre décerné par le mémorial de Yad Vashem au nom de l’État d’Israël. S’y ajoutent aussi selon lui ses gestes d’ouverture en faveur d’un dialogue interreligieux, quand il était pape entre 1958 et 1963. Jean XXIII « a été le premier à se débarrasser » de certains termes, éliminant par exemple le mot « perfide », associés aux juifs durant la prière du vendredi saint, dit-il. Dossier international 9 Jean XXIII et Jean-Paul II élevés à la gloire des autels Canonisations Dimanche de la divine Miséricorde pour un million de pèlerins à Rome ; François rend hommage à la « docilité à l’Esprit » de ses deux prédécesseurs. ROME, de notre envoyé spécial Fady NOUN Sur un parterre de prières et d’espérances, « oliviers verdoyants dans la maison de Dieu », cèdres inébranlables parfumant la brise du jour, deux nouveaux géants de sainteté, Jean XXIII et JeanPaul II, se dressent depuis hier. Grandiose par le nombre de pèlerins qui y assistaient et l’audience qui lui a été accordée – on parle de 2 milliards de téléspectateurs –, la messe de canonisation a été concélébrée par Benoît XVI. Ce détail a été exploité par la presse locale qui a parlé de la « journée des quatre papes ». Elle aurait tout aussi bien pu rendre justice à la géniale intuition de Benoît XVI, que la foule a affectueusement acclamé, pour avoir su se retirer au bon moment et céder la barre à plus jeune. Son beau visage reflétait d’ailleurs une paix totale, au moment de l’accolade que lui a donné son successeur, comme l’ont montré les caméras. On peut parler aussi, en cette fin de l’octave de Pâques proclamée « Fête de la divine Miséricorde » par Jean-Paul II, d’une véritable « Journée mondiale de la miséricorde », avec près d’un million de pèlerins du monde entier, venus souvent en famille jusqu’à Saint-Pierre de Rome, exprimer leur reconnaissance à un pape qui, avec sa crosse de pasteur, avait pris les devants et s’était rendu chez eux, ayant « fait du monde sa vaste paroisse ». ditionnels de Jean-Paul II l’avaient réservée, et y avaient installé leurs tapis de tente et de sol et disposé leurs sacs de couchage. La foule est la foule Il faut dire que rien dans les mouvements de cette foule ne paraît nouveau à celui qui est familier des Évangiles. Les cas de bousculades, d’indélicatesse et de rudesse y abondent , en effet, à commencer par le récit de la nativité à Bethléem, où « tout était complet » comme on dit aujourd’hui, en passant par la foule si dense que même la mère de Jésus ne pouvait plus le joindre sans se faire écraser, pour finir par le récit des amis de ce paralytique qui, en désespoir de cause, démontent un toit pour l’introduire dans la maison. La foule est la foule et peut être imprévisible. Par ailleurs, les Libanais ont été intrigués ou simplement amusés par le canular de l’apparition d’une lumière sur la tombe de Jean-Paul II, dans la basilique SaintPierre, sachant que la photo circulant à ce sujet a été prise avec un flash, vers 18 h 30, et qu’un effet de réflexion est plus que probable. Le président de la République, Michel Sleiman, le Tout étant relatif par ailleurs, les Libanais ont fait bonne figure dans cette impressionnante foule, avec quelque 7 000 pèlerins venus du Liban, d’après le nombre de visas délivrés, et des milliers d’autres des États-Unis, du Canada, d’Amérique latine, d’Australie et de différents pays d’Europe. C’est avec une réelle abnégation que beaucoup d’entre eux ont bravé la fatigue pour se rendre, à 3 heures du matin, à la veillée de prière qui a précédé la cérémonie de dimanche. Ils ont ainsi su vaincre le sommeil ou somnoler pour se reposer sur des strapontins de fortune que les plus prévoyants avaient emportés. Ballottés, pressés par l’immense foule, confrontés à des conduites parfois grossières, ils ont dû, malgré leur indignation, prendre patience et suivre la cérémonie sur des écrans installés dans des endroits stratégiques. Pour la place Saint-Pierre elle-même, il fallait s’y prendre bien avant. Dès samedi midi, en effet, d’irréductibles Polonais et d’autres incon- – Angelo Giuseppe Roncalli (Jean XXIII) était un homme de l’ancienne Église préconciliaire, conservateur mais ouvert, par tempérament et grâce à sa carrière de nonce (diplomate) qui lui a permis de connaître des réalités diverses non catholiques. En 1959, conscient des nombreux mouvements qui agitent l’ins- – Giovanni Battista Montini (Paul VI), également homme de l’ancien système, un moment bras droit de Pie XII, se retrouve, à la mort de Jean XXIII en 1963, en charge de mener le concile à son terme. Il en sera le principal artisan et devrait être béatifié à l’automne pour avoir conduit cette ouverture. Il a dû gérer les divisions profondes de l’Église à la suite du concile, dans l’ère de mai 68 : contestations d’extrême gauche et d’extrême droite, départ d’une partie du clergé, controverse autour de l’interdiction de la pilule, mise en cause des dogmes, etc. Il vivra très douloureusement cette crise. – Karol Wojtyla (Jean-Paul Dans son homélie, entamée par une réflexion sur « les plaies glorieuses » de Jésus, le pape François a affirmé : « Dans la convocation du concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. » « Dans ce service du peuple de Dieu, saint Jean-Paul II a été le pape de la famille. Luimême a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du pape de la famille. » Commentant l’Évangile du jour sur les doutes de l’apôtre Thomas, le pape avait commencé par dire : « Si ces plaies ne disparaissent pas du corps du Christ ressuscité, c’est qu’elles sont nécessaires pour Les « plaies glorieuses » du Christ Et ces plaies, a ajouté le pape, sont les plaies de toute personne souffrante. C’est cet héritage de la miséricorde de Dieu que l’Église nous invite à intérioriser et à transmettre comme son trésor le plus précieux, ce que nous constatons notamment dans la vie des saints. « Jean XXIII et Jean-Paul II ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXe siècle, a repris le pape. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus-Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie. » « Ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde (...) ont coopéré avec le Saint Esprit pour restaurer Accolade chaleureuse entre Benoît XVI et le pape François, hier, place Saint-Pierre. Osservatore Romano/AFP/HO et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille (...) Que ces deux nouveaux saints pasteurs du peuple de Dieu intercèdent pour l’Église (...) Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, tou- jours pardonne, parce qu’elle aime toujours. » La fête du pape Jean-Paul II a été inscrite au martyrologe romain au 22 octobre, jour anniversaire de l’inauguration de son pontificat, en 1978, et celle du pape Jean XXIII, au 3 juin, date anniversaire de sa « naissance au ciel », en 1963. Au terme de la célébration, le pape François a salué les quelque 90 délégations sur le parvis de Saint-Pierre, et notamment la délégation libanaise. Le pape devrait ensuite faire le tour de la place pour saluer la foule. Près d’un million de personnes ont assisté à la canonisation des deux papes hier, dont un demi-million massés place Saint-Pierre et à proximité. Les 500 000 autres étaient dispersées autour des dix-sept écrans géants installés dans les endroits mythiques de Rome (Colisée, Forum romain, place Farnese...). Vincenzo Pinto/AFP Reportage Analyse Cinq papes, trois décédés – Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II – et deux vivants – Benoît XVI et François –, peuvent être considérés à des titres différents comme des hommes de Vatican II. titution, il convoque le concile à la surprise générale. La curie conservatrice espère que rien ne changera, mais le pape acceptera vite un changement en profondeur. Un guide guidé notre foi, qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous ; qu’elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. » Bonne figure La canonisation de deux papes n’est-elle pas aussi la canonisation du concile ? La canonisation des deux papes Jean-Paul II et Jean XXIII peut être considérée comme une sorte de consécration, ou canonisation symbolique, du concile Vatican II qui avait marqué l’ouverture de l’Église au monde moderne entre 1962 et 1965. Cinq papes, trois décédés – Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II – et deux vivants – Benoît XVI et François –, peuvent être considérés à des titres différents comme des hommes du concile. Les quatre premiers ont participé directement à ses travaux. ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, et des délégations de la Fondation maronite dans le monde et de la Ligue maronite ont assisté à ce moment solennel, ainsi que les patriarches Béchara Raï des maronites et Youssef III Younan des syriaques-catholiques, ainsi que de nombreux évêques libanais et supérieurs d’ordres religieux. II) est à 42 ans en 1962 un jeune porte-parole de l’épiscopat polonais à Vatican II, remarqué par son brio et son énergie. Pendant ses vingt-six ans de pontificat, il ne cessera de se référer à ce concile, pour manifester l’ouverture de l’Église au monde tout en mettant au pas les plus progressistes. Un concile recadré, mais où l’ouverture au monde est approfondie (par exemple avec les repentances et le dialogue interreligieux). – Le théologien allemand Joseph Ratzinger (Benoît XVI) a 35 ans et plein d’idées de renouveau pour l’Église quand il accompagne le cardinal de Cologne Joseph Frings au Vatican pour le concile. Il jouera un rôle actif, de réformiste. Après mai 1968, il opère un virage conservateur face à ce qu’il perçoit comme des dérives de gauche. À ceux qui disent que le concile est une « rupture » avec les siècles passés, il répond « renouveau dans la continuité ». Il confiera que le concile est l’évènement central de sa vie. – Jorge Mario Bergoglio, devenu l’an dernier pape, est un homme dont toute la carrière de prêtre a été influencée par le concile et le seul des cinq à ne pas avoir participé à ses travaux. Il a 25 ans et suit la longue formation jésuite exigée par la Compagnie de Jésus quand le concile commence en 1962. Il sera ordonné en 1969, six ans après sa fin. Sa jeunesse aura été préconciliaire mais toute sa vie de prêtre sera sous le signe du renouveau de Vatican II. Il en connaît aussi en Argentine, au sein des jésuites, les suites mouvementées. Il parlera moins que ses prédécesseurs du concile, comme si c’était pour lui une réalité désormais intégrée, naturelle. @ AFP À Cracovie, Jean-Paul II est « un saint depuis toujours » Des dizaines de milliers de Polonais sont venus vivre hier à Cracovie, l’ancien fief de Karol Wojtyla, la canonisation au Vatican de « leur pape – un saint depuis toujours ». « C’est une grande fête pour nous. C’est l’aboutissement (...) de toute sa vie et de son œuvre qu’il a partagées avec nous », déclare à l’AFP Janina Powiazka, 56 ans. « C’est l’aboutissement d’un processus religieux, mais, pour nous, c’est un saint depuis toujours », explique cette fonctionnaire originaire de Zakopane à 100 km de Cracovie, une station des montagnes Tatras si chères à Jean-Paul II. Dans une atmosphère de recueillement, elle a suivi avec une trentaine de milliers de Polonais et de pèlerins du monde entier, selon les organisateurs, la retransmission en direct des cérémonies au Vatican sur un écran géant devant le sanctuaire de la Miséricorde divine. C’est ici que le jeune Karol Wojtyla venait prier pendant l’occupation nazie, lorsqu’il travaillait dans une carrière de pierre voisine, et c’est ici que vivait la sœur Faustyna Kowalska, apôtre de la Miséricorde divine. En 2000, il l’a fait sainte, aidant à la propagation mondiale de ce culte. Depuis sa canonisation, un nouveau sanctuaire – un imposant bâtiment moderne, flanqué d’une haute tour – a été construit sur la colline, toute recouverte d’herbe verte. C’est par un tonnerre d’applaudissements qu’a été accueilli la formule en latin pour la sanctification du pape polonais Karol Wojtyla (19782005) et du pape italien du concile Vatican II, Angelo Giuseppe Roncalli (19581963). « C’est une journée extraordinaire, une double fête pour nous, celle de la canonisation et celle de la Miséricorde divine » célébrée aussi dimanche, déclare à l’AFP Barbara Sobola, 35 ans, originaire de Jaroslaw à 230 kilomètres à l’est de Cracovie. « Le pape était pour nous un exemple à suivre. Il nous enseignait l’amour d’autrui, la tolérance, la bonté, il nous montrait comment supporter la souffrance », explique-t-elle visiblement émue. « C’est d’autant plus émouvant qu’avant, un saint était une personne lointaine qui vivait il y a des siècles, alors qu’aujourd’hui, c’est quelqu’un qui nous est proche, quelqu’un que tout le monde connaît ici », ajoute-t-elle. « C’est ici que tout a commencé » « Cela n’arrivera plus jamais de notre vie – d’avoir un pape polonais qui devient ensuite un saint », confie Wieslawa Jezyna, 70 ans, habillée d’un tee-shirt bleu, tout comme une cinquantaine de ses compagnons de Poznan, ville de l’ouest de la Pologne. « Je me rappelle le moment de sa mort, son enterrement, lorsque la Bible s’est fermée sur son cercueil », se souvientelle. « À ce moment, quelque chose s’est aussi refermé dans notre vie. Et aujourd’hui, c’est un moment de joie. » Avec les fidèles polonais, des centaines des pèlerins du monde entier sont venus à Cracovie rendre hommage à Jean-Paul II. « Le pape polonais a tou- jours été présent dans ma vie », explique Maria Badalla, une Américaine d’origine mexicaine venue avec un groupe de fidèles de sa paroisse de Mount Vermont, près de Seattle. « C’était un exemple d’homme simple, humble, ouvert sur le monde. Je suis venue en Pologne, parce que c’est ici que tout a commencé, c’est ici qu’il a vécu. Je voulais ainsi comprendre vraiment qui il était », déclare-t-elle. « Et puis, la foule ici est moins importante qu’à Rome », ajoute sa fille Melissa, 21 ans. « C’est une journée formidable, le ciel s’est ouvert et on a deux nouveaux saints », lance souriante Alina Piekarska, une économiste de 58 ans originaire de Cracovie. Elle est une des rares personnes qui évoque ici Jean XXIII, deuxième pape canonisé dimanche. « On le connaît très peu ici. C’est une occasion pour apprendre quelque chose de plus sur lui », explique-t-elle, mais « c’est surtout une grande journée pour la Pologne qui a gagné un patron puissant ». (Source : AFP) 10 International lundi 28 avril 2014 Le sort des observateurs de l’OSCE en négociation dans l’Est ukrainien Tensions Obama met Moscou en garde contre ses « provocations » ; un nouveau volet de sanction US visera la défense russe. Le sort des observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), détenus depuis vendredi par des rebelles prorusses de l’est de l’Ukraine, demeurait dans la balance hier, alors que rien ne semble faire baisser la tension entre Kiev et Moscou. L’un des huit observateurs militaires envoyés par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a été libéré hier soir et a quitté son lieu de détention, la mairie de Slaviansk, accompagné par deux négociateurs de l’OSCE, a constaté un journaliste de l’AFP. Il s’agit de l’observateur suédois, qui souffre de diabète, a indiqué une porte-parole des séparatistes. L’OSCE à Vienne a confirmé la libération du Suédois et indiqué que « les efforts pour la libération de tous les inspecteurs détenus et des personnes les accompagnant vont être poursuivis ». Des « invités » Plus tôt dans la journée, les insurgés prorusses de Slaviansk avaient exhibé les huit étrangers devant la presse. « Je ne peux pas rentrer chez moi librement », a sobrement commenté l’un d’entre eux, le colonel allemand Axel Schneider. Les rebelles retiennent aussi quatre Ukrainiens qui les accompagnaient mais ne sont pas apparus en public. Cette présentation à la presse est « répugnante », a réagi le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, insistant sur « le devoir » de la Russie d’intervenir pour leur libération. Les militaires retenus sont « des prisonniers de guerre », a expliqué Viatcheslav Ponomarev, dirigeant séparatiste et maire autoproclamé de Slaviansk. Cette ville de 100 000 habitants échappe depuis deux semaines au contrôle de Kiev et fait l’objet d’un « blocus » et d’une « opération antiterroriste » de la part des autorités centrales. Les observateurs « ne sont pas nos otages, ce sont nos invités », a aussi expliqué M. Ponomarev. Trois militaires hauts gradés ukrainiens, accusés d’espionnage, sont également détenus à Slaviansk, selon lui. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont qualifié leur arrestation d’ « attaque par des criminels armés ». La télévision russe a peu après montré des images des trois hommes en caleçon, les yeux bandés et couverts de ruban adhésif. Slaviansk n’est pas la seule ville en proie à des troubles séparatistes : à Donetsk, grande ville industrielle de l’Est, des dizaines de militants pro-russes ont occupé les locaux de la télévision régionale, exigeant que ses journalistes « disent la vérité ». L’ex-magnat russe et opposant au Kremlin Mikhaïl Khodorkovski se trouvait également hier à Donetsk où il a été apostrophé par une poignée de militants prorusses l’accusant d’avoir « vendu sa patrie ». Sanctions Sur le plan diplomatique, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a mis en garde hier contre un risque de « dérapage aux conséquences incalculables » en Ukraine et lancé un appel à la « désescalade en particulier du côté russe et du côté des prorusses ». Le président américain Barack Obama a pour sa part une nouvelle fois appelé hier la Russie à cesser ses « provocations » en Ukraine, faute de quoi elle s’exposerait à de nouvelles sanctions à court terme. Les nouvelles sanctions annoncées samedi par le G7 visent à « faire comprendre à la Russie que les actes de déstabilisation qui se déroulent en Ukraine doivent cesser », a lancé le président américain. « Tant que la Russie suivra la voie des provocations plutôt que d’essayer de résoudre cette question par des moyens pacifiques et (de favoriser) une désescalade, il y aura des conséquences et ces conséquences iront en croissant », a-t-il prévenu. Les sanctions de Washington, qui pourraient intervenir dès aujourd’hui, viseront principalement l’industrie de la défense russe, ainsi que des personnes et des sociétés proches du président Vladimir Poutine, a ensuite affirmé le conseiller adjoint américain à la Sécurité nationale Tony Blinken. En ce qui concerne les Européens, une réunion est prévue aujourd’hui, qui pourrait déboucher sur l’adoption de sanctions dites de « phase 2 », comme le gel d’actifs et des interdictions de voyage. (Sources : agences) La démocratie sud-africaine fête ses vingt printemps Anniversaire Malgré une bouffée d’espoir sans précédent en 1994, le pays reste inégalitaire, avec un taux de chômage et de corruption élevé et un système de santé public précaire. L’Afrique du Sud a fêté hier les 20 ans de sa première élection multiraciale, qui enterra l’apartheid dans un inoubliable élan populaire et pacifique vers les urnes. Dans un discours, le président Jacob Zuma a évoqué « le sang, la sueur et les larmes » versés pour gagner « le précieux droit de vote » le 27 avril 1994, appelant ses compatriotes à voter à nouveau « par millions » aux prochaines législatives du 7 mai. « Nous avons fait de l’Afrique du Sud un meilleur endroit pour vivre », a répété M. Zuma, en campagne pour un second mandat, vraisemblablement gagné d’avance en raison du poids du Congrès national africain (ANC) dans le paysage politique national depuis 1994. « Nous ne devons pas nier ou minimiser ces succès, quelles que soient nos différences politiques ou divergences, même en période électorale », a-t-il ajouté. « On ne peut pas célébrer la liberté quand il n’y a pas de pain sur la table », a rétorqué Julius Malema, ex-soutien de M. Zuma quand il présidait la Ligue jeunesse de l’ANC. En ayant été exclu, il se présente avec un nouveau parti, le Front de libération économique (EFF). « Nous n’avons rien à fêter. Nos habitants vivent toujours dans des bidonvilles, n’ont pas d’eau courante, pas d’électricité, pas de routes correctes. La liberté c’est avoir des toilettes avec une chasse d’eau », a dénoncé « Juju » lors d’un meeting à Durban. L’opposition libérale, Alliance Démocratique, n’était pas en reste pour dire qu’il « y a encore beaucoup à faire » avant de dire que les Sud-Africains sont libres. Un jour comme aucun autre Couronnement de difficiles Le 27 avril 1994, des files interminables d’électeurs ont patienté dans le calme pour voter, symbole d’un peuple miraculeusement réconcilié. Mike Persson / AFP / Archives négociations entre l’ANC de Nelson Mandela et les autorités de l’apartheid, le scrutin du 27 avril 1994 permit à l’Afrique du Sud d’échapper à la guerre civile que beaucoup prédisaient alors et de se doter d’un État de droit très progressiste. Deux images du scrutin de 1994 sont restées célèbres : celle de Mandela souriant, posant son bulletin de vote à la main, lui qui sortait de 27 ans de bagne, le poing levé. Et celle des files interminables d’électeurs patientant dans le calme pour voter, symbole d’un peuple miraculeusement réconcilié. « Aujourd’hui est un jour comme aucun autre avant lui. Le vote pour notre première élection libre et juste a commencé. Aujourd’hui c’est l’aube de notre liberté », devait déclarer ce jour-là Mandela, avant de devenir à 75 ans et avec le soutien de la minorité blanche le premier président noir de l’histoire sud-africaine. « Debout ensemble, envoyons ce message haut et clair : “nous ne laisserons pas une poignée de tueurs nous voler notre démocratie” », avait-il ajouté, alors que des mesures de sécurité sans précédent avaient été déployées par crainte d’atten- tats. L’archevêque Desmond Tutu résumait alors le sentiment national : « Incroyable, comme lorsqu’on tombe amoureux » ou comme « marcher dans les nuages ». La suite a donné en partie raison aux optimistes. État paria, l’Afrique du Sud est revenue dans le concert des nations, son PIB a doublé en vingt ans, la pauvreté a reculé et une classe aisée noire a émergé. Mais on est encore loin de « la vie meilleure pour tous » promise par Mandela en 1994. Manque d’emplois, manque d’enseignants de qualité et d’une police fiable, système de santé public où l’on risque tous les jours de mourir en accouchant alors que le pays abrite des cliniques privées où l’on vient de tout le continent pour se faire soigner : on est passé de la discrimination par la couleur de peau à la sélection par l’argent. Le pays reste parmi les plus inégalitaires et après trois ans d’état de grâce, les premières années de présidence Mandela (1994-99), les nuages ont recommencé à s’accumuler. Depuis dix ans, les explosions de violence populaire, réminiscences de la lutte contre l’apartheid, se multiplient dans les townships et les scandales de corruption se succèdent. Pour la première fois en 1994, la majorité noire, auparavant exclue, a pu voter mais cela ne suffit plus à faire rêver. Les deux tiers des « Born Free », les 18-19 ans nés après l’élection de Mandela, ne sont pas inscrits sur les listes électorales. D’anciens ministres de Mandela ont appelé au boycott du scrutin du 7 mai, un mot d’ordre quasiment sacrilège. (Source : AFP) Tutu « heureux » que Mandela ne puisse voir l’état décevant de son pays L’archevêque sud-africain Desmond Tutu, ami personnel du défunt président Nelson Mandela, s’est dit soulagé que ce dernier soit déjà mort pour ne pas voir l’état décevant du pays après 20 ans de pouvoir de l’ANC, dans une interview publiée hier par le Sunday Times. « Je ne pensais pas que la déception arriverait si vite », a déclaré le prélat de 82 ans, dont les propos, recueillis lors d’une séance de signature d’un livre coécrit avec sa fille Mpho Tutu, ont été confirmés par son attaché de presse Benny Gool. Mercredi, lors d’une conférence de presse au Cap pour les 20 ans du premier vote multiracial, Desmond Tutu avait répété avec fracas que c’en était fini pour lui de voter pour le Congrès national africain (ANC) de son ami Mandela, dont vingt ans de pouvoir l’ont dégoûté. Nigeria Chine Des affrontements ethniques font 34 morts dans l’État de Nasarawa Le premier musée commémorant Tiananmen ouvre ses portes à Hong Kong Au moins 34 personnes sont mortes dans des affrontements entre deux ethnies rivales dans l’État de Nasarawa, dans le centre du Nigeria, a déclaré hier un porte-parole du gouvernement de l’État. De nombreuses maisons et des granges ont aussi été brûlées dans les violences qui ont opposé des membres de la tribu Eggon et d’autres de l’ethnie Gwandara dans le village d’Egan samedi, selon Sani Musa Mairiga. C’est une milice Eggon qui a attaqué Egan, un village peuplé par des Gwandara, après une dispute sur des terres cultivables, lors de laquelle un Eggon avait été blessé, a relaté M. Mairiga. « Toutes les victimes appartenaient à la tribu Gwandara dont le village a été subitement attaqué par des membres du culte Ombatse, de la tribu Eggon ». Des policiers armés ont été déployés dans le village pour mettre fin aux violences, selon M. Mairiga, sans préciser si des assaillants avaient été arrêtés. Les conflits ethniques sont fréquents dans le centre du Nigeria, souvent à cause de disputes sur la terre, malgré de nombreuses tentatives de pacification dans plusieurs États de la région. Ces conflits ont souvent une connotation religieuse, surtout dans les États du centre où les fermiers indigènes sont chrétiens en majorité et les bergers nomades sont souvent musulmans. (Source : AFP) Le premier musée dédié à la répression sanglante sur la place Tiananmen à Pékin en 1989, a été inauguré le weekend dernier à Hong Kong, lors d’une cérémonie lourde d’émotion. L’exposition permanente rend ainsi hommage aux victimes de la répression brutale du soulèvement étudiant en faveur de la démocratie les 3 et 4 juin 1989 dans la capitale chinoise. Dans le reste de la Chine, toute référence à cet épisode sanglant ayant fait plus de mille morts, sans compter les morts en province, selon des sources indépendantes, est interdite. De nombreux Chinois ignorent ainsi toujours cette période noire, et le pouvoir communiste n’a jamais publié de bilan. Ce mémorial de 75 mètres carrés, situé dans le quartier commercial de l’East Tsim Sha Tsui, présente des photos des manifestations et de la ré- pression avec l’aide de l’armée qui a suivi, incluant l’image mondialement célèbre d’un manifestant défiant, debout et seul, un char de l’armée chinoise. Il expose également une statue de deux mètres de haut représentant la déesse de la démocratie, semblable à celle qui avait été érigée il y a 25 ans sur la place Tiananmen. L’Alliance de soutien des mouvements patriotiques et démocratiques de Chine (Alliance in Support of Patriotic Democratic Movements of China), organisatrice de ces commémorations, est également à l’origine de la veillée annuelle, le 4 juin, dédiée aux événements et à laquelle participent des dizaines de milliers de personnes. L’inauguration du musée a toutefois été perturbée par une manifestation d’une dizaine de militants prochinois qui criaient aux « traîtres », en désignant l’Alliance fonda- trice du musée. « Ils oublient le massacre de Nankin et ne parlent que du 4 juin », criait un manifestant, en référence à cet événement de la Seconde Guerre mondiale où l’armée japonaise a massacré, selon Pékin, plus de 300 000 Chinois. Se revendiquant du « Groupe 6.4 de la Vérité » (6.4 pour 4 juin), ces militants prochinois accusent l’Alliance qui a également financé le mémorial de faire une présentation biaisée de cette « rébellion contre-révolutionnaire », et rappellent que des soldats chinois ont également été tués lors des affrontements avec les étudiants à Tiananmen. Cette manifestation n’a toutefois pas pu empêcher une longue cohorte de visiteurs, y compris ceux venus en nombre de Chine continentale, de se masser aux portes du musée hongkongais pour le visiter. (Source : AFP) « La République turque a été bâtie, entre autres, sur le refus de reconnaître le génocide arménien » Interview Pour Bayram Balci, il appartient aux promoteurs du rapprochement turco-arménien et à Erevan de rassurer Ankara sur la portée et les conséquences d’une telle reconnaissance du génocide. Propos recueillis par Samia MEDAWAR Comme chaque année, à l’occasion de la commémoration du génocide arménien, le débat sur les événements de 1915 refait surface. Et comme chaque année, l’Arménie et la diaspora arménienne exigent de la Turquie la reconnaissance du caractère génocidaire des massacres et déportations commis par l’Empire ottoman entre 1915 et 1917. Si pour la Turquie ces événements ont fait 500 000 victimes, l’Arménie, elle, avance le chiffre d’un million et demi. Toutefois, une imperceptible évolution dans les discours de la société civile et de responsables turcs a pu être observée ces dernières années, ce qu’Erevan juge néanmoins insuffisant. Expert sur ce dossier particulièrement sensible, Bayram Balci, chercheur invité au Carnegie Endowment de Washington DC, répond aux questions de L’Orient-Le Jour. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a présenté mercredi dernier ses condoléances aux descendants des victimes de 1915, à la veille de la commémoration des événements. Est-ce la preuve d’un réel changement d’attitude de la part du gouvernement turc ? Pourquoi tenir ces propos maintenant ? Les propos de M. Erdogan ont une portée historique, même s’ils ont été jugés insuffisants par la partie arménienne. C’est la première fois qu’un dirigeant turc s’exprime de cette manière, formulant une compassion pour les victimes de la tragédie de 1915. Certes il ne parle pas (encore ?) de génocide, mais c’est déjà un progrès considérable dans le dialogue turco-arménien, qui, à long terme, à mon avis, pourrait conduire à une reconnaissance du fait génocidaire. Le Premier ministre turc évoque une commission d’enquête mixte sur le sujet. Sera-t-elle réellement utile ? Cette idée de commission mixte est souvent évoquée par la partie turque quand il est question de débats sur ce qui s’est passé en 1915, car les Turcs estiment que les souffrances ont été subies de part et d’autre, et qu’à ce titre une commission mixte devrait pouvoir clarifier les choses. Je ne peux savoir si elle serait utile ou pas, mais une chose est sûre, elle sera difficile à mettre en place. La partie arménienne y verra un moyen de mettre en doute le caractère génocidaire de la tragédie de 1915. Pour Erevan comme pour la diaspora arménienne, la question du génocide ne fait aucun doute, et il ne sert à rien de constituer une commission mixte d’historiens. En décembre 2013, la CEDH a affirmé que nier le génocide arménien ne constitue pas un délit en soi, et lors de sa visite récente en Turquie, François Hollande a pris soin de ne pas utiliser ce terme. La question estelle encore d’actualité pour la communauté internationale ? Je pense qu’elle est toujours d’actualité pour nombre de pays, y compris la France et les États-Unis. Et je ne serais pas surpris qu’elle revienne à l’ordre du jour, d’autant qu’elle a en réalité été toujours présente. Lors de sa visite, le président Hollande n’a pas prononcé le terme « génocide » car il ne voulait pas compliquer les relations franco-turques qui avaient particulièrement souffert sous la présidence de son prédécesseur (Nicolas Sarkozy). De plus, il ne voulait pas entraver les intérêts économiques français en Turquie où les entreprises françaises sont assez actives. En 2015, centenaire de la tragédie, il y aura certainement de vifs débats sur ce sujet dans beaucoup de pays occidentaux, notamment ceux où il y a d’importantes com- munautés arméniennes. Pourquoi la Turquie continue-t-elle de nier le génocide de 1915, puisqu’elle semble souhaiter une normalisation des relations diplomatiques avec l’Arménie ? La Turquie souhaite normaliser ses relations avec l’Arménie, mais pas au prix de reconnaître le génocide arménien, en tout cas au sens où l’entendent les Arméniens. Cette normalisation apporterait un gain symbolique considérable à la Turquie et de très substantiels avantages économiques à l’Arménie dont elle réduirait l‘enclavement. Mais il faut admettre que pour la Turquie, la reconnaissance du fait génocidaire n’est pas chose aisée, car la République turque a été bâtie, entre autres bien entendu, sur le refus de reconnaître ce fait comme étant un génocide. Par ailleurs, il y a sans doute la peur que cette reconnaissance entraîne des sanctions ou réparations, voire des compensations, et encore plus inquiétant pour le pays, une remise en question des frontières. En cela, il appartient aux promoteurs du rapprochement turco-arménien et à la République d’Arménie de rassurer la Turquie sur la portée et les conséquences d’une telle reconnaissance du génocide. En l’état actuel des choses, tout cela n’est pas possible. Et puis, il y a un autre facteur : l’Azerbaïdjan. Pays proche à tous points de vue de la Turquie, ce pays a un lourd contentieux avec l’Arménie : le Karabakh, province arménienne au sein de la République d’Azerbaïdjan qui au lendemain de la désintégration de l’Union soviétique a demandé à être séparé de l’Azerbaïdjan. Le non-règlement du statut du Karabakh et l’occupation par les forces arméniennes de plusieurs régions azerbaïdjanaises autour du Karabakh provoquent l’hostilité de l’Azerbaïdjan à tout rapprochement turco-arménien. Corée du Sud Naufrage du ferry : le Premier ministre démissionne Le Premier ministre sud-coréen a démissionné hier, en assumant personnellement la responsabilité du naufrage du ferry qui a fait plus de 300 morts et disparus le 16 avril. Dans un exercice de contrition obligatoire pour les responsables gouvernementaux ou les patrons d’entreprise sudcoréens sur la sellette, Chung Hong-won a annoncé son retrait en direct à la télévision. « Je présente mes excuses pour avoir été incapable d’empêcher cet accident de se produire et incapable d’en gérer correctement les suites », a-t-il déclaré. « J’ai estimé, en tant que Premier ministre, que je devais assumer mes responsabilités et démissionner. L’accident a plongé tous les Sud-Coréens dans un état profond de choc et de tristesse. (De nombreux) jours ont passé depuis, mais les cris des familles des disparus continuent de me hanter la nuit », a assuré le Premier ministre. « Ce n’est pas le moment de se montrer du doigt, nous devons terminer les opérations de secours », a-t-il encore dit, en demandant pour lui « le pardon et la compréhension ». La présidente Park Geun-hye a accepté la démission de son Premier ministre, mais celle-ci ne sera effective qu’au terme des opérations de secours, a précisé son porte-parole. Sur Jindo, l’île la plus proche de l’épave, les proches en deuil se montraient dans l’ensemble indifférents au geste du Premier ministre dont le rôle est essentiellement protocolaire. « Et après ? Mon fils est là, au fond de la mer. Sa démission ne soulagera jamais mon amertume et ma tristesse, a réagi Ji Hyung-soo. Tous ceux qui sont responsables de cette catastrophe doivent être punis sévèrement, mais l’urgence est de récupérer les corps. » Le gouvernement, de même que la plupart des institutions officielles concernées, ont essuyé de fortes critiques de la part des familles éplorées qui accusent notamment les autorités d’avoir exagéré l’ampleur des secours dans leurs déclarations par rapport aux moyens réellement engagés. Le nombre de personnes déclarées mortes s’élève à 188, selon le dernier bilan officiel communiqué hier. Mais 114 restent portées disparues, coincées dans l’épave du Sewol, qui a sombré le 16 avril au matin avec 476 personnes à bord, dont 325 lycéens en voyage scolaire vers l’île de Jeju. Plus de dix jours après la catastrophe, les sauveteurs ont perdu tout espoir de retrouver des survivants et les familles dénoncent le rythme trop lent selon elles auquel sont menées les opérations de récupération des corps. Côté enquête, les procureurs ont perquisitionné hier les bureaux de la direction du trafic maritime sur les îles de Jeju et de Jindo, saisissant des communications entre le ferry et les contrôleurs à terre dans la demi-heure précédant le naufrage, selon l’agence Yonhap. Des transcriptions déjà rendues publiques de ces communications ont révélé la panique et l’indécision de l’équipage et des contrôleurs au moment de l’accident, le capitaine, parmi les premiers secourus, ayant en particulier tardé à ordonner l’évacuation du navire. Les familles dénoncent également des infractions aux règles de sécurité avec un ferry potentiellement surchargé et une liste de passagers inexacte et incomplète. Les 15 membres de l’équipage du ferry ayant survécu se trouvent désormais derrière les barreaux pour différents chefs d’accusation, notamment négligence et abandon de passagers. (Source : AFP) Quand Pyongyang compare Park Geun-hye à une « prostituée » et Obama à son « maquereau »... Le régime nord-coréen, guère avare de noms d’oiseaux pour ses ennemis, a franchi hier un nouveau degré dans l’injure verbale en comparant la présidente sud-coréenne Park Geun-hye à une « prostituée » et Barack Obama à un « maquereau ». Dans une diatribe particulièrement véhémente, Pyongyang a fustigé la relation d’un « maître et de sa ma- rionnette » et agité la menace d’un « prix élevé » à payer par la dirigeante sud-coréenne. « Le récent comportement de Park Geun-hye avec Obama était celui d’une fille méchante et immature qui demande à des gangsters de rosser quelqu’un qu’elle n’aime pas », a estimé le Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la Corée. « Ou celui d’une prostituée maligne acharnée à piéger quelqu’un en mettant son corps au service d’un puissant maquereau », a-t-il ajouté, selon l’agence d’État KCNA. Cette violente saillie survient au lendemain d’une visite en Corée du Sud du président Obama qui a qualifié le régime nord-coréen d’« État paria » faible dont l’isolement s’aggraverait en cas de nouvel essai nucléaire. lundi 28 avril 2014 L’Irak attaque un convoi de jihadistes en Syrie Révolte Les combats redoublent d’intensité entre les rebelles et l’armée de Damas. Des hélicoptères irakiens ont tiré hier sur un convoi jihadiste en territoire syrien pour l’empêcher d’entrer en Irak, tuant huit personnes, un message fort avant les législatives de mercredi. C’est la première fois que les autorités irakiennes revendiquent une attaque contre des jihadistes en Syrie. Officiellement neutre dans le conflit syrien, l’Irak est sorti de sa réserve en mars, à l’approche du scrutin, le Premier ministre Nouri al-Maliki accusant les monarchies du Golfe, principaux alliés de la rébellion syrienne, de « soutenir le terrorisme ». Les hélicoptères de l’armée irakienne ont mené le raid dans l’est de la Syrie contre un convoi de camions qui s’approchait de la frontière pour « délivrer (en Irak) du carburant à Daech (l’État islamique en Irak et au Levant, lié à el-Qaëda) », a indiqué le porte-parole du ministère irakien de l’Intérieur, Saad Maan. L’attaque a été menée « sans coordination avec le régime Syrien », a ajouté le général de brigade Maan, soulignant la responsabilité pour les Irakiens de « protéger la frontière », d’un côté comme de l’autre. Frontière poreuse La porosité des 600 kilomètres de frontières qui séparent l’Irak de la Syrie a profité aux jihadistes de Daech, qui ont fait de la région irakienne frontalière d’al-Anbar leur base arrière. Daech est haï par le reste de la rébellion syrienne à cause de la brutalité de ses méthodes. Chassé de plusieurs secteurs syriens, le groupe s’est replié à Raqa. En Irak, il contrôle la ville de Fallouja. Le conflit syrien alimente la spirale de violences en Irak, en attisant des divisions confessionnelles déjà profondes. Des Irakiens aussi bien chiites que sunnites sont partis combattre en Syrie, au côté du régime pour les chiites et de la rébellion pour les sunnites. Plusieurs incidents ont eu lieu à la frontière syro-irakienne. En septembre dernier, une fillette de 4 ans a été tuée dans la localité frontalière irakienne d’al-Qaïm par la chute d’obus tirés de Syrie. Deux semaines auparavant, des avions militaires syriens avaient brièvement pénétré l’espace aérien irakien pour bombarder des positions rebelles dans la ville frontalière syrienne de Boukamal. L’Irak accueille en outre près de 40 000 réfugiés Syriens. Alep Ailleurs en Syrie, au moins 21 personnes ont été tuées et une cinquantaine d’autres blessées hier par des tirs au mortier menés par des rebelles sur des quartiers prorégime à Alep, a rapporté l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). « Les tirs ont visé des quartiers (...) certains dans la vieille ville, où les rebelles tentent d’avancer », a indiqué l’OSDH. La guerre fait rage dans l’ex-capitale économique de Syrie, divisée depuis l’été 2012 entre quartiers tenus par le régime et ceux contrôlés par les rebelles. Auparavant, « des brigades islamistes rebelles ont fait sauter l’immeuble abritant la Chambre d’industrie dans la vieille ville qui servait de quartier général aux forces gouvernementales », a précisé l’OSDH faisant état de morts et de blessés parmi les soldats, ainsi que de combats et de bombardements dans le secteur. Les secteurs rebelles à Alep et sa province sont soumis de leur côté depuis le 15 décembre à des bombardements aériens des forces gouvernementales ayant fait des centaines de morts. Les attaques aux « barils d’explosifs », menées par les forces gouvernementales et dénoncées par la communauté internationale, ont fait encore six morts hier, selon l’OSDH. Dans la province de Lattaquié, les troupes gouvernementales ont repris aux rebelles un poste de garde dans la ville de Samra, a indiqué l’agence SANA. L’OSDH a expliqué de son côté que des affrontements entre rebelles et forces du régime étaient en cours dans la ville même. Dans la province de Qouneitra, les rebelles ont progressé dans leur offensive visant à s’emparer de collines stratégiques et à relier des secteurs sous leur contrôle dans cette région et la province voisine de Deraa, selon l’Observatoire. (Source : AFP) Quatre nouveaux candidats à la présidentielle de juin Le Parlement syrien a annoncé hier quatre nouveaux candidats, dont une femme, pour la présidentielle prévue le 3 juin, un scrutin qualifié par l’opposition en exil et l’Occident de « parodie de la démocratie ». Le président Bachar el-Assad, dont la famille est au pouvoir en Syrie depuis plus de 40 ans, n’a pas encore présenté sa candidature dans le cadre de cette élection. Le nombre de candidats à la magistrature suprême s’élève désormais à six, pour une élection qui sera organisée dans les zones contrôlées par le régime. La plupart des candidats sont peu connus du public. Samedi, la présidence syrienne avait affirmé vouloir organiser une élection « libre et transparente ». Éclairage À Raqa, une campagne sur Internet pour chasser Daech Sous le slogan « Raqa est massacrée en silence », des militants dans cette ville syrienne mènent campagne contre le groupe Daech (l’État islamique en Irak et au Levant, lié à el-Qaëda), accusé de détenir des centaines de personnes simplement pour avoir fumé une cigarette ou ouvert une page Facebook. Le récent témoignage de quatre journalistes français sur leurs terribles dix mois de captivité aux mains de ce groupe jihadiste a jeté la lumière sur l’effroyable agonie des otages syriens notamment à Raqa, place forte de Daech dans le nord du pays en guerre. « Chaque jour, les mères se réunissent devant les bases de Daech à Raqa pour pleurer et supplier de connaître la date de libération de leur fils », confie Amer Matar, 28 ans, dont le frère, le journaliste-citoyen Mohammad Nour, 21 ans, est détenu depuis neuf mois. « Ma mère souffre en permanence car elle est sans nouvelle de son benjamin », raconte Matar, un cinéaste de la ville qui a dû se réfugier en Allemagne en raison de son opposition au président Bachar el-Assad. Autrefois alliés contre le régime, Daech et les rebelles se livrent depuis des mois à une guerre sans merci dans le Nord où le groupe ultraradical est accusé des pires atrocités et de volonté hégémonique. Ses combattants ont d’ailleurs été chassés de plusieurs zones. Raqa, à 550 km au nord-est de Damas, est la seule capitale provinciale syrienne qui échappe au régime mais est contrôlée d’une main de fer par Daech. Né en Irak dans le sillage de l’invasion américaine de 2003, ce groupe s’est montré si cruel avec la population qu’elle s’est soulevée contre lui. Ses combattants ont multiplié les rapts de rebelles, de militants et civils accusés de « crimes » de toutes sortes comme par exemple de fumer. Une femme a reçu 40 coups de fouet car elle ne couvrait pas son visage, selon des militants. Des photos d’exécutions, dont une montrant des hommes agenouillés et yeux bandés dans un parc public et celle d’un homme abattu devant des enfants, ont été diffusées par des militants dénonçant les exactions de Daech. Selon Sema Nassar, une militante connue des droits de l’homme, « Daech détient plus de 1 000 personnes dans la province de Raqa, mais il est impossible d’en connaître le nombre réel ». La torture y est pratiquée de manière systématique, les exécutions sont fréquentes et les arrestations quotidiennes. Beaucoup de ceux arrêtés disparaissent sans laisser de traces, assure-t-elle. De ce fait, la majorité des militants ont fui la province, surtout vers la Turquie voisine. « Pour Daech, les militants sont un défi à leur pouvoir et doivent pour cela être éliminés », assure Sema. Briser le mur du silence Prenant leur courage à deux mains, un groupe de militants a lancé la semaine dernière une campagne sur Internet exigeant un départ de Daech. La campagne a reçu un énorme soutien sur les réseaux sociaux et, dans les zones rebelles, des manifestants ont adopté le slogan « Purger Raqa de la bande d’Abou Bakr al-Baghdadi », en référence au chef de Daech. « Daech est l’ennemi de Dieu », « Raqa est libre ! Daech dehors ! », proclament-ils. « Raqa est littéralement en train d’être massacrée en silence. Il est très dangereux de s’opposer à Daech, mais nous avons besoin de briser le mur du silence », affirme Abou Ibrahim, un des organisateurs de la campagne. « Nous devons faire des sacrifices, sinon ils nous dirigeront pour toujours, et cela est inacceptable », dit-il via Internet de Raqa. La campagne a provoqué l’ire de Daech qui a aussitôt arrêté 70 personnes dans la ville en une semaine, selon Sema Nassar. « Ils ont arrêté même ceux qui ont ouvert une page Facebook pour s’amuser, des gens pas du tout politisés ». L’opposition en exil accuse Daech de faire le jeu du régime, voire même d’agir sous ses ordres. Selon une source de sécurité, l’armée ne veut pas attaquer Daech car le régime « veut faire de Raqa un exemple ». « Nous voulons que les gens voient ce qui se passe lorsque les rebelles prennent le contrôle. » Entre leur haine du régime et de Daech, les proches des kidnappés se disent « paralysés ». « Nous n’avons personne à qui nous adresser. Nous les Syriens sommes les citoyens de nulle part », assure Amer. © AFP Nouveau retard de Damas dans l’évacuation de ses armes chimiques L’opération d’évacuation des armes chimiques de Syrie a connu un nouveau retard. À l’expiration hier du délai pour l’évacuation de la totalité de l’arsenal chimique syrien, la chef de la mission conjointe de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU, Sigrid Kaag, a indiqué qu’il restait de « 7,5 à 8 % du matériel d’armes chimiques (...) encore dans le pays, sur un site spécifique ». Lors d’une conférence de presse à Damas, elle a précisé que le problème était « d’accéder » à ce site. « Près de 6,5 % doivent être évacués (pour être détruits à l’extérieur du pays) », tandis qu’un « petit pourcentage » doit être détruit sur place. Elle a espéré que l’échéance du 30 juin sera respectée pour la destruction de l’arsenal chimique syrien. Tout en se félicitant de « la coopération très constructive » entre Damas et l’OIAC, Mme Kaag a souligné que « la Syrie doit respecter ses engagements en tant qu’État » membre de la convention sur les armes chimiques, assurant toutefois comprendre les défis posés par l’insécurité. Mme Kaag a en outre refusé de se prononcer sur les accusations françaises et américaines, réfutées par Moscou – allié de Damas –, sur l’utilisation récente d’armes chimiques par le régime, « probablement du chlore », affirmant que cela ne relevait pas du mandat de l’OIAC. (Source : AFP) La chef de la mission conjointe de l’OIAC et de l’ONU, Sigrid Kaag. Louai Beshara/AFP International 11 Abbas condamne le « crime odieux » de la Shoah Proche-Orient Le président palestinien appelle Israël à conclure une paix « juste ». Le président palestinien Mahmoud Abbas a condamné hier le génocide juif, dans une déclaration sans précédent, peu avant le début des commémorations de la Shoah en Israël, et a appelé le gouvernement israélien à conclure une paix « juste » avec les Palestiniens. « Ce qui est arrivé aux juifs durant l’Holocauste est le crime le plus odieux qui soit survenu contre l’humanité pendant l’ère moderne », a estimé M. Abbas, selon un communiqué de l’OLP, qu’il dirige, publié le jour où Israël commémorait la Shoah. Ce n’est pas la première fois que le président palestinien, à qui il a été reproché d’avoir émis des doutes sur l’ampleur du génocide dans son doctorat obtenu à l’Université de Moscou en 1982, dénonce le « crime » de l’Holocauste. Recevant des journalistes juifs le 1er juillet 2010 à Ramallah (Cisjordanie), il avait rappelé avoir envoyé ses représentants à des cérémonies commémoratives, y compris à Auschwitz. « Comment peut-on nous accuser de nier l’Holocauste ? » avait-il lancé. Mais il s’agit de sa condamnation la plus forte à ce jour. Elle a été également diffusée en langue arabe. Dans son communiqué, jusqu’à présent Israël et prône la lutte armée. Aux termes de cet accord, l’OLP et le Hamas, au pouvoir à Gaza, sont convenus de former prochainement un gouvernement de « consensus national » que dirigera le président Abbas et qui sera composé de personnalités indépendantes. Samedi, devant la direction de l’OLP réunie pour deux jours à Ramallah, M. Abbas a promis que ce futur gouvernement rejetterait la violence et reconnaîtrait l’État d’Israël afin de rassurer la communauté internationale sur sa volonté de paix. Mais Israël a estimé qu’en renouant une alliance avec le Hamas, qu’il considère comme une « organisation terroriste », le dirigeant palestinien a donné « le coup de grâce » au processus de paix. « Le Hamas nie l’Holocauste tout en tentant de créer un autre Holocauste en détruisant l’État d’Israël », a accusé hier M. Netanyahu. « Au lieu de faire des déclarations visant à apaiser l’opinion publique internationale, Abou Mazen (le surnom de Mahmoud Abbas) doit faire un choix entre l’alliance avec le Hamas et la paix véritable avec Israël », a insisté le Premier ministre. Israël ne négociera pas la paix avec le nouveau gouvernement palestinien tant que le Hamas ne déclarera pas reconnaître l’État hébreu, a ajouté M. Netanyahu. « Soit le Hamas renonce à la destruction d’Israël, adopte le chemin de la paix et dénonce la terreur, soit le président Abbas renonce au Hamas », a déclaré M. Netanyahu. « Si l’un de ces deux événements se produisait, nous pourrions revenir à la table des négociations. J’espère qu’il renoncera à son alliance avec le Hamas et qu’il reviendra à la table des négociations, la balle est dans son camp », a ajouté le Premier ministre israélien. (Source : AFP) inévitables complications, en termes de sécurité et de coût financier, qu’engendrerait l’organisation d’un nouveau vote. (Source : AFP) « Soit le Hamas renonce à la destruction d’Israël, soit le président Abbas renonce au Hamas », a averti Netanyahu. Sebastian Scheiner/AFP M. Abbas a en outre exhorté le gouvernement israélien « à saisir l’opportunité de conclure une paix juste et globale dans la région, basée sur une solution à deux États, Israël et la Palestine cohabitant côte à côte dans la paix et la sécurité ». Les pourparlers de paix, relancés en juillet 2013 sous l’égide de Washington et qui sont totalement enlisés, ont été suspendus jeudi par le gouvernement de Benjamin Netanyahu à la suite de la signature d’un nouvel accord de réconciliation entre l’OLP et le mouvement islamiste Hamas qui ne reconnaît pas Élection La fraude vient hanter l’entre-deux-tours de la présidentielle afghane La fraude a faussé les résultats du premier tour de l’élection présidentielle en Afghanistan, ont affirmé hier les deux candidats arrivés en tête, Ashraf Ghani et Abdullah Abdullah. Ce scrutin, première passation des pouvoirs d’un président afghan démocratiquement élu à un autre, est considéré comme un test majeur pour ce pays pauvre toujours aux prises avec une violente insurrection des talibans et qui plongera dans l’inconnu après le retrait des 51 000 soldats de l’OTAN d’ici à la fin de l’année. M. Abdullah, un ancien ministre des Affaires étrangères, est arrivé largement en tête du premier tour du 5 avril avec 44,9 % des voix, soit plus de 13 points d’avance sur M. Ghani (31,5 %), un ancien économiste de la Banque mondiale, selon les résultats préliminaires publiés samedi. Ces résultats ouvrent la voie à l’organisation d’un second tour entre les deux hommes, qui pourrait avoir lieu le 7 juin. Entre-temps, les candidats ont l’opportunité de contester les résultats du premier tour, ce qu’ils ont commencé à faire dès hier. « Il y a eu, partout, fraudes et violations, organisées et systématiques, qui auraient pu être évitées », a déclaré M. Abdullah. « Nous disons depuis le départ que la fraude est notre principal ennemi », a-t-il ajouté, affirmant disposer de « documents » et de « preuves » montrant qu’en l’absence de fraudes, il aurait pu remporter une victoire « nette et évidente » dès le premier tour. Son rival Ashraf Ghani a renchéri sur le même thème, en affirmant que l’avance dont jouit M. Abdullah « se réduira une fois que les fraudes auront été examinées ». « Certains bureaux de vote n’étaient pas approvisionnés en bulletins (...). Nous voulons des explications (...) », a dit M. Ghani. M. Ghani a également assuré qu’il ne passerait aucun accord secret pour qu’un vainqueur soit désigné avant le second tour, une hypothèse évoquée dans les milieux politiques afghans en raison des Arabie saoudite Les décès dus au coronavirus se multiplient Les décès dus au coronavirus MERS se multiplient en Arabie saoudite, approchant de la centaine et alimentant l’inquiétude de la population face à cette mystérieuse maladie dont on ignore le moyen de transmission. Depuis le début du mois d’avril, 31 personnes sont décédées dans le royaume, principal foyer de ce virus, portant à 94 le nombre de morts depuis l’apparition de la maladie dans le pays en juin 2012. La multiplication des cas à Djeddah, deuxième ville du royaume située sur la mer Rouge, a causé un début de panique, les habitants se ruant sur les pharmacies pour acheter des masques. Beaucoup de parents ont cessé d’envoyer leurs enfants à l’école. En attendant, les écoles ont demandé aux parents de munir leurs enfants de masques et de désinfectants. La multiplication des cas à Djeddah a entraîné la fermeture provisoire du service des urgences de l’hôpital du roi Fahd, le plus grand de la ville. C’est dans ce contexte que le ministre de la Santé, Abdal- lah al-Rabiah, a été relevé de ses fonctions. Le ministre du Travail Adel Faqih, chargé de l’intérim, a annoncé samedi que trois centres médicaux seraient désormais affectés à recevoir les personnes contaminées par le virus : un à Djeddah, un à Riyad et le dernier dans la province orientale du royaume où les premiers cas étaient apparus. Hier, le ministère de la Santé a annoncé que deux nouveaux Saoudiens atteints du coronavirus étaient décédés, venant s’ajouter à cinq autres dont le décès avait été annoncé samedi. Toutefois, la maladie ne semble pas pour le moment inquiéter les fidèles qui affluent dans la ville sainte de La Mecque pour effectuer le rite de la Omra (petit pèlerinage). Un responsable du ministère du Pèlerinage, Abdallah al-Marghalani, a assuré que « le ministère n’a pas reçu de demandes d’annulation des réservations pour La Mecque » de la part de groupes et que le nombre de pèlerins n’avait pas diminué. (Source : AFP) Brèves Turquie Deux soldats enlevés par un commando kurde Deux militaires turcs ont été enlevés samedi soir par un commando kurde dans le sud-est de la Turquie, a annoncé hier l’agence Anatolie. L’enlèvement survient après la mise en garde lancée par le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, illégal), Abdullah Öcalan, actuellement en détention, via un communiqué confié à son avocat, sur la possibilité d’un retour à la violence. Toutefois, rien ne permet à ce stade d’établir clairement un lien direct entre le commando et le PKK, qui a conclu en mars une trêve avec le gouvernement turc. Égypte Quarante-deux partisans de Morsi condamnés à de lourdes peines Quarante-deux partisans du président islamiste destitué Mohammad Morsi ont été condamnés hier en Égypte à des peines allant de trois à 15 années de prison pour des violences dans le centre du pays, a-t-on appris de source judiciaire. Ce verdict a été rendu par un tribunal de Minya, le gouvernorat où plus de 500 pro-Morsi ont été condamnés à mort fin mars à l’issue d’un procès expéditif qui a provoqué un tollé international. Il intervient à la veille d’un autre verdict : celui de près de 700 autres pro-Morsi également jugés pour des violences durant l’été. Libye Procès de kadhafistes : Seif al-Islam comparaît par vidéoconférence Seif al-Islam, l’un des fils de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a comparu hier par vidéoconférence devant la cour pénale de Tripoli qui doit le juger avec 36 autres proches de son père pour leur rôle dans la répression meurtrière de la révolte de 2011. En tenue bleue de prisonnier, Seif al-Islam était interrogé depuis le tribunal de Zenten où il est détenu depuis son arrestation par des rebelles en novembre 2011, peu après la chute du régime Kadhafi. Alors que le juge lui demandait s’il avait un avocat ou s’il voulait choisir un, Seif alIslam a répété : « Dieu est mon avocat. » La cour a fixé la prochaine audience au 11 mai, en décidant qu’un avocat serait commis d’office pour Seif al-Islam. 12 Sports lundi 28 avril 2014 Football Un Bayern à deux visages Le Bayern Munich, avec Ribéry buteur et Pizarro auteur d’un doublé, a surmonté une piètre première période pour battre le Werder Brême 5-2 samedi à l’Allianz Arena, trois jours avant d’y accueillir le Real Madrid pour disputer la place en finale de C1. Trois jours après la défaite à Madrid (1-0), le Bayern de Guardiola a montré deux visages : le premier inquiétant en cédant sur deux contres pour être mené à la pause (1-2) par le 12e de la Bundesliga, le second plus rassurant en marquant quatre buts ! « C’est la première fois que je suis un peu déçu et triste de notre première période », concédait le Catalan après la 27e victoire de la saison du champion d’Allemagne. « On était meilleur en seconde période et on a gagné, ce qui est bon pour le moral. Mais ce sera un tout autre match (mardi contre le Real) », a-t-il prévenu tout en exprimant « sa confiance totale en l’équipe » et son « espoir de réussir ensemble » à se qualifier pour la finale européenne. Guardiola, debout devant son banc où reposaient les Kroos, Lahm et Mandzukic, avait le visage sombre durant la minute de silence en mémoire de son ex-adjoint au Barça Tito Vilanova, décédé la veille. Et le sourire n’avait pas pris place sur le visage du Catalan au coup de sifflet final, visiblement pas rassuré par la fragilité de sa défense... À l’opposé, Ribéry était tout sourire aux côtés de ses partenaires en communiant avec les supporteurs, visiblement soulagé d’avoir retrouvé son jeu en percussion, qui manquait depuis deux semaines et notamment mercredi contre le Real, et le chemin des filets pour la première fois depuis fin mars. Le Français figurait parmi les plus en vue de la rencontre avec Bastian Schweinsteiger, qui formait le double 6 avec Martinez, et le vétéran Claudio Pizarro, auteur d’un doublé en l’espace de trois minutes (54, 57) permettant au « Rekordmeister » de reprendre l’avantage en début de seconde période. Les joueurs du Werder ont joué crânement leur chance en première période, profitant des larges boulevards laissés par un champion en perdition, et d’une efficacité maximale : deux contres et deux buts par Gebre Selasie (10) et Hunt (36). L’égalisation de Ribéry (20), parfaitement mis sur orbite par Pizarro, n’empêchait pas les Bavarois de retourner au vestiaire sous les sifflets ! Guardiola appelait Lahm en latéral droit, à la place du jeune Wieser, à la pause puis Robben à la 72e minute à la place de Dante. Coaching payant puisque le capitaine trouvait la tête de Schweinsteiger (61) tandis que le Néerlandais enroulait une frappe du gauche (73) pour parachever le succès. En soirée, Leverkusen et Dortmund ont fait match nul (2-2), le premier reprenant une longueur d’avance sur Wolfsburg dans la lutte pour la 4e place et le second assurant quasiment son 2e rang avec 7 unités d’avance sur Schalke. Les deux clubs de la Ruhr ont livré un match très animé dont les quatre buts ont été inscrits en première période : Lars Bender (7) et Castro (35) ont donné deux fois l’avantage au Bayer, Kirch (29) et Reus (39 s.p) remettant les deux équipes à égalité. ©AFP Le Paris SG, décevant, s’est heurté à une très courageuse équipe de Sochaux qui a obtenu un match nul mérité (1-1) et a empêché le club de la capitale de décrocher le titre de champion de France de L1, hier, lors de la 35e journée. Le PSG, qui compte 83 points, soit huit de plus que son dauphin Monaco à trois journées de la fin de la saison, a été plutôt brouillon et aura l’occasion d’être sacré contre Rennes au Parc des Princes lors de la prochaine journée, en décalé, le 7 mai. Paris pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Cavani (24), mais Sochaux s’est accroché et a égalisé sur un but contre son camp de Thiago Silva (56). Le commentaire du président du PSG Nasser al-Khelaifi a été sec au micro de Canal+ : « On ne méritait pas de gagner ce match, on n’a pas joué comme d’habitude, on ne mérite pas (d’être champion). » « Il y avait beaucoup de motivation sur le terrain : être champion pour les uns et se sauver pour les autres. Et ce soir, la motivation pour le sauvetage a été beaucoup plus palpable », a analysé son entraîneur Laurent Blanc. La contre-performance des Parisiens dans le Doubs, qui auraient pu être champions en cas de victoire, risque donc de faire renaître la thèse des « mondialistes » du PSG qui lèveraient le pied en fin de saison pour ne pas risquer la blessure avant le Brésil. Le Brésilien Lucas a, lui, tout de même avoué « un peu de fatigue mentale » : « Tout le monde a besoin de rentrer à la maison, tout le monde pense aux vacances, au Mondial. » L’autre diagnostic avancé pour le PSG, outre l’absence d’Ibrahimovic, blessé, est que quelque chose se serait cassé avec l’élimination en Ligue des champions. Le gardien Salvatore Sirigu n’est pas d’accord : « Arrêtez de nous parler de Chelsea, on est passé à autre chose. » Mais que s’est-il passé à Bonal ? Le PSG avait ouvert logiquement le score grâce à un but superbe de Cavani. Lancé dans le dos de la défense par Motta, l’Uruguayen contrôlait de la poitrine et reprenait de volée pour battre Pelé (0-1, 24). Lavezzi manquait ensuite le but du K.-O. Après avoir Chelsea se relance et abat Liverpool Buteur en première période et impliqué sur les deux buts en seconde, Franck Ribéry a retrouvé son allant et s’est battu comme un lion durant 90 minutes, n’hésitant pas à se jeter dans des tacles défensifs salués par son public à Munich. Christof Stache/AFP Sochaux empêche Paris d’être sacré champion « Un peu de fatigue mentale » Une thèse balayée par alKhelaifi : « Je ne suis pas d’accord avec vous, Thiago Silva est bon, mais avec la fin de saison, la Coupe du monde bientôt, je pense que tout le monde doit être un peu fatigué. » Espagne Elche-Levante 1-1 Grenade-Rayo Vallecano 0-3 Getafe-Malaga 1-0 « C’est dommage que pendant 40 minutes on n’ait pas eu plus d’audace. On les a regardés jouer », a regretté l’entraîneur sochalien Hervé Renard. Après la pause, l’envie des Sochaliens leur permettait, avec de la réussite, d’égaliser. Après une frappe de Corchia repoussée par Sirigu, Ayew décalait Marange, dont le centre était repoussé par le gardien parisien sur Thiago Silva, qui marquait contre son camp (1-1, 56). Les Lionceaux, poussés par un Bonal rugissant, se ruèrent alors à l’attaque face à des Parisiens étonnamment passifs. « On a eu énormément de difficultés en deuxième mi- Moral touché ? Devant sans avoir alors montré grand-chose, Chelsea, donné mourant après avoir pris seulement neuf points sur 18 lors de ses six derniers matches, s’est alors senti encouragé à disposer neuf joueurs devant son but, laissant ainsi le Sénégalais loin devant. Les résultats du dimanche 27 avril 2014 1re course Duel entre le Sochalien Roy Contout (à droite) et le Parisien Gregory Van der Wiel au stade Bonal. Le PSG, en manque de réalisme, a laissé passer hier une occasion de décrocher le titre de champion de France pour la deuxième saison consécutive en faisant match nul 1-1 sur la pelouse de Sochaux pour le compte de la 35e journée de la Ligue 1. Sébastien Bozon/AFP Sergio Ramos (60) puis Dani Carvajal (84) ont certes alourdi le score de la tête, mais la vedette de la soirée était portugaise : en l’absence de plusieurs titulaires comme Karim Benzema, ménagé en vue de la demifinale retour de C1 contre le Bayern Munich mardi prochain, « CR7 » a étincelé. C’était seulement son deuxième match après trois semaines d’absence sur blessures, mais le Portugais s’est montré beaucoup plus en jambes que mercredi soir lors du précieux succès contre les Bavarois en Ligue des champions (1-0). Ola au Bernabeu Et il a été récompensé d’entrée lorsque, décalé sur son aile gauche, il a adressé une frappe légèrement bombée qui a fini dans le petit filet opposé (6). Ensuite, le double Ballon d’or a enchaîné les gestes de classe et d’altruisme, avant de repiquer dans l’axe à l’entrée de la surface et d’adresser un missile dans la lucarne du gardien navarrais (51). Suffisant pour reprendre le large en tête du classement des buteurs de Liga devant Diego Costa (27 buts) et pour adresser un message au Bayern Munich : « CR7 » est de retour. D’ailleurs, Ancelotti n’a pris aucun risque lorsque Sergio Ramos a mis le Real à l’abri en piquant sa tête sur un centre d’Angel Di Maria. L’entraîneur italien a aussitôt fait sortir Ronaldo (61) sous les vivats pour le préserver en vue de Munich. Et, euphorique, le public du Bernabeu s’est lancé dans une ola qui contrastait avec sa retenue exemplaire lors de la minute de silence dédiée à l’ancien entraîneur du Barça Tito Vilanova, décédé vendredi. Assommé par le quatrième but, signé Carvajal sur une belle louche d’Isco (83), Osasuna n’a jamais semblé en mesure d’inquiéter la défense du Real, avec un Raphaël Varane titulaire et très sûr dans ses interventions. Le club navarrais reste donc englué en bas de tableau, où il espère ne pas connaître le même sort que le Betis Séville, lanterne rouge et mathématiquement relégué samedi en 2e division au terme d’une saison noire. La victoire de Getafe contre Malaga (1-0) a en effet placé les banlieusards madrilènes, 17e et premiers non-relégables avec 35 points, hors de portée des Sévillans. (Sources : agences) Les résultats complets du week-end Italie AS Rome-AC Milan 2-0 Bologne-Fiorentina 0-3 Inter Milan-Naples 0-0 Verona-Catane 4-0 Livourne-Lazio Rome 0-2 Cagliari-Parme 1-0 Sampdoria Gênes-Chievo Vérone 2-1 Torino-Udinese 2-0 Atalanta Bergame-Genoa 1-1. « Sochaux nous a bousculés » temps. Sochaux a pris le pas physiquement, nous a bousculés et mérite vraiment son point. Mais on a aussi eu deux occasions très franches pour l’emporter », a noté Blanc. Pelé sauva en effet Sochaux en bloquant une frappe de Cavani (61) puis en détournant un tir à bout portant de Verratti (65). Sochaux, qui a enchaîné un septième match sans défaite au stade Bonal (cinq victoires et deux nuls), conserve sa 18e place, mais, avec 34 points, a désormais quatre longueurs de retard sur Évian-Thonon et Guingamp. « Ce point est important, on grignote. Il nous reste trois journées dont deux matches à domicile pour continuer à grignoter. Quatre points de retard, c’est encore beaucoup et à la fois peu », a résumé Renard. ©AFP Suarez obligé de s’excentrer pour chercher de l’air, Coutinho volontaire mais imprécis, Sterling bien tenu et Sturridge seulement entré en jeu pour essayer d’inverser la tendance, Liverpool a alors monopolisé le ballon mais aussi buté sur le double rideau bleu. Allen et Gerrard, visiblement touché par ce coup du sort fatal, ont bien essayé d’égaliser sur des frappes lointaines, ils sont alors tombés sur un Schwarzer des grands jours dans le but. Mourinho et Chelsea restent donc toujours en course pour un étonnant doublé puisqu’ils joueront mercredi leur demi-finale retour de C1 à Stamford Bridge contre l’Atletico après avoir ramené un 0-0 de Madrid. Avant tout soucieux d’aborder au mieux cette échéance, Chelsea avait donc comme prévu aligné son équipe B à Anfield, avec pas moins de huit titulaires habituels absents, sur blessure (Cech, Terry, Hazard, Eto’o) ou suspension (Ramires). Personne ne donnait donc cher de l’improbable charnière Ivanovic-Kalas. Mais c’était sans compter sur le pouvoir de nuisance des Blues, qui ont cherché dès la 2e minute à gagner du temps et ont même inscrit un second but par Willian en toute fin de match (90 + 4). Si Liverpool reste en course pour son premier titre de champion depuis 1990 grâce à un calendrier final aisé, ce revers contre l’arrière-banc de son rival pourrait pourtant toucher son moral. Il faudra donc que Rodgers motive son équipe, déjà battue (2-1) fin décembre à Londres lors de sa dernière défaite avant celle-ci dans des conditions indigestes, pour qu’elle trouve des ressources mentales pour ne pas craquer. ©AFP Courses Ronaldo flambe et le Real espère, le Betis relégué Cristiano Ronaldo, auteur d’un somptueux doublé contre Osasuna (4-0), a entretenu samedi le rêve du Real Madrid de pouvoir dépasser l’Atletico pour le titre en championnat d’Espagne, lors d’une 35e journée qui a scellé le sort du Betis Séville, officiellement relégué. Le triplé reste possible : la « Maison blanche », sacrée en Coupe du Roi et en lice pour atteindre la finale de la Ligue des champions, compte six points de retard sur le leader « colchonero » (88 points), qui a battu Valence (1-0), hier. Mais pour Carlo Ancelotti, la meilleure nouvelle de la soirée est sans doute la forme retrouvée de Ronaldo, omniprésent au stade Bernabeu et auteur de ses 29e et 30e buts en Liga cette saison sur deux magnifiques frappes lointaines (6, 51). pris le meilleur sur Sunzu, il ne parvenait pas à redresser sa frappe (32). Chelsea est désormais complètement relancé dans l’optique du titre de champion d’Angleterre après sa surprenante victoire (2-0) à Liverpool qui pourrait fragiliser le leader, abattu par les remplaçants des Blues hier lors du choc de la 36e journée. Auteur d’un nouveau coup gagnant, José Mourinho revient ainsi à deux points (78 contre 80) de son ancien élève Brendan Rodgers, qui perd son invincibilité en 2014 au pire moment après 11 victoires d’affilée. Expert pour dominer tactiquement ses adversaires, l’entraîneur portugais des Londoniens a réussi un exploit digne de sa victoire (1-0) à City début février quand les coéquipiers d’Agüero étaient injouables à domicile. Par ricochet, ce résultat pourrait justement faire aussi les affaires des Citizens, 3e avec 74 points, avant d’affronter Crystal Palace en fin de journée et avec ensuite un match de plus à jouer. Alors que Liverpool avait pris le match en main, l’habituel remplaçant Ba a été le héros, comme contre le Paris SG en quart de finale retour de la C1, en donnant l’avantage à son équipe dans les arrêts de jeu de la première période (45 + 2). Un scénario d’autant plus difficile à encaisser pour les Reds qu’il résulte d’une faute stupide commise par Gerrard, leur emblématique capitaine qui a glissé sur une passe latérale alors qu’il court toujours à 33 ans après son premier titre en Premier League. Real Madrid-Osasuna 4-0 Betis Séville-Real Sociedad 0-1 Espanyol Barcelone-Almeria 1-2 Valence CF-Atletico Madrid 0-1 Athletic Bilbao-FC Séville 3-1 Villarreal-FC Barcelone 2-3. Allemagne Hanovre-Stuttgart 0-0 Bayern Munich-Werder Brême 5-2 Wolfsburg-Fribourg 2 – 2 Hoffenheim-Francfort 0-0 Mayence-Nuremberg 2-0 Berlin-Brunswick 2-0 Bayer Leverkusen-Dortmund 2-2 Augsbourg-Hambourg 3-1 Schalke 04-Mönchengladbach 0-1. Angleterre Southampton-Everton 2-0 Swansea City-Aston Villa 4-1 Stoke City-Tottenham 0-1 West Bromwich-West Ham 1-0 Fulham-Hull City 2-2 Manchester United-Norwich City 4-0 Sunderland-Cardiff City 4-0 Liverpool-Chelsea 0-2 Crystal Palace-Manchester City 0-2. France Nantes-Marseille 1-1 Ajaccio-Monaco 1-4 Évian/Thonon-Saint-Étienne 1-2 Guingamp-Valenciennes 1-0 Montpellier-Toulouse 2-1 Nice-Reims 1-0 Rennes-Lorient 1-1 Sochaux-Paris SG 1-1 Lyon-Bastia 4-1 Lille-Bordeaux 2-1. 1 600 mètres Pénalité pour chevaux de 4 ans, ayant gagné une ou 2 courses. 1 - Ghali (Issam 52)Hors paris. 2 - Samerry (Toufic 54 1/2) G : 2,00 P : 1,10 3 - Hanine (Zahr 50 1/2) 1,20 4 - Amir el-Berdaouni (Khalaf 54)Forecast 1/4 : 2,00 Gagnée par loin et 3/4 l, temps : 1m 54s 3/5, prop. : M. Antoine Nasr, entr.: Charles Younès. 2e course 1 400 mètres Pour chevaux de 4 ans, n’ayant jamais gagné. 1 - Ibn el-Hayate (Garly 54) G : 3,50P : 1,20 2 - Tizkar (Amine 54) 1,50 3 - Raoud (Ala’ 54)Forecast 1/2 : 4,00 4 - Wali Sour (Badr 54) Trio ordre (1-2-3) : 24 000 Gagnée par loin et loin, temps : 1m 42s, prop. : M. Moufid Dabaghi, entr.: Ali Seifeddine. 3e course 1 400 mètres Pénalité pour poneys de 4 ans, ayant gagné une ou 2 courses. 1 - Difa’e (Mhannad 50) G : 77,00P :35,00 2 - Ma’assam (Garly 54) 7,00 3 - Nagham (Issam 52 1/2)Forecast 4/2 : 88,00 4 - Tayr el-Ahrare (Zahr 52) Trio ordre (4-2-3) :840 000 Gagnée par 3 l et loin, temps : 1m 42s 4/5, prop. : M. Moufid Dabaghi, entr.: Ali Seifeddine. 4e course 1 600 mètres (Course à réclamer) handicap pour chevaux âgés, ayant gagné de 4 à 7 courses. 1 - Challal (Garly 57) G : 1,10P : 1,10 2 - Hayda Mine (Toufic 56 1/2) 1,70 3 - Rayyane (Mhannad 54 1/2)Forecast 1/3 : 1,90 4 - Hajjass (Khalaf 52 1/2) Trio ordre (1-3-2) : 21 000 Gagnée par 2 l et 1 1/2 l, temps : 1m 54s 3/5, prop. : M. Michel Pharaon, entr.: ali Seifeddine. 5e course 1 000 mètres Pénalité pour poneys âgés, ayant gagné de 4 à 6 courses. 1 - Lamiisse (Nasser 52 1/2) G : 1,60P : 4,50 2 - Hami el-Aalam (Garly 54) 1,60 3 - Ramz el-Adl (Mhannad 54)Forecast 3/4 : 2,40 4 - Taroub (Zahr 50 1/2) Trio ordre (3-4-1) : 27 000 Gagnée par 3 l et loin, temps : 1m 08s, prop. : M. Walid Abi Nader, entr.: Cédric Kachou’e, N.P.: Zahrat el-Ward. 6e course 1 000 mètres (Course à réclamer) pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 4 à 6 courses. 1 - Nabhane (Badr 56) G : 1,80P : 1,40 2 - Ya Mouallem (Samer 55 1/2) 3,50 3 - Chi Nhar (Toufic 56)Forecast 4/5 : 4,50 4 - Hakam (Ala’ 56) Trio ordre (4-5-2) : 90 000 Gagnée par 3/4 l et courte tête, temps : 1m 08s 2/5, prop. : M. Adnane Moubarak, entr.: Ali H. Seifeddine. 7 course e 1 400 mètres Pénalité pour chevaux âgés, ayant gagné de 5 à 8 courses. 1 - Bahbahane (Nasser 53) G : 8,00P : 2,10 2 - Chahd el-Assal (Badr 56) 1,20 3 - Darb el-Ezz (Issam 52)Forecast 2/1 : 5,00 4 - Inabe (Zahr 50 1/2) Gagnée par 2 1/2 l et loin, temps : 1m 39s 1/5, prop. : M. Antoine Nasr, entr.: Cédric Kachou’e. Le doublé 1re sur 2e course : Samerry (n° 1) sur Ibn el-Hayate (n° 1) = 4,50 2e sur 3e course : Ibn el-Hayate (n° 1) sur Difa’e (n° 4) = 88,00 3e sur 4e course : Difa’e (n° 4) sur Challal (n° 1) = 144,00 4e sur 5e course : Challal (n° 1) sur Lamisse (n° 3) = 2,40 5e sur 6e course : Lamisse (n° 3) sur Nabhane (n° 4) = 3,00 6e sur 7e course : Nabhane (n° 4) sur Bahbahane (n° 2) = 4,50 La course française (n° 1) 2 200 mètres Hippodrome d’Angers - prix Ange Gabriel : (R 2 C 4) « plat » pour chevaux de 4 à 9 ans. 1 - Casar (Fresu) G : 6,00P : 2,30 (Hubert) 2,00 2 - Lemon River (Roussel) 4,00 3 - Hors Quercus (Fournier) 4 - Sarly Placé twin (13-8) : 9,50 (13-12) : 25,00 (8-12) : 25,00 273 000 ll Trio parc (13-8-12) : N.P.: Arrado (n° 4). La course française (n° 2) 2 100 mètres Hippodrome de Longchamp - prix du Secours populaire : (R 1 C 2) « plat » pour chevaux de 4 ans. 1 - Abys (Hamelin) G : 7,50P : 3,00 (Soumillon) 1,80 2 - Almandin 2,40 3 - Country Music (Guyon) (Rispoli) 4 - Silver Trail Placé twin (9-2) : 6,00 (2-8) : 9,00 117 000 ll Trio parc (9-2-8) : La course française (n° 3) 2 000 mètres Hippodrome de Longchamp - prix du Pavillon royal : (R 1 C 4) « plat » handicap pour chevaux de 5 à 8 ans. 1 - Divin Leon (Ruis) G : 11,00P : 5,00 (Thomas) 2,60 2 - Azzato (Benoist) 6,50 3 - Tolka (Soumillon) 4 - Sisyphe Placé twin (7-12) : 39,00 (12-2) : 21,00 585 000 ll Trio parc (7-12-2) : La course française (n° 4) 2 825 mètres Hippodrome de Cholet - prix Pithon Sas Distinxion Gr A : (R 3 C 2) « attelé » pour juments de 5 ans. 1 - Vénus de Nganda (Heno) G : 8,00P : 2,50 (Menard) 1,30 2 - Valba Meryl (Jamault) 1,70 3 - Volcane Sky (Guillemin) 4 - Vénus du Cyd Placé twin (8-14) : 4,50 (8-1) : 6,50 (14-1) : 4,00 Trio parc (8-14-1) :27 000 ll La course française (n° 5) 3 100 mètres Hippodrome de Longchamp - prix de Barbeville : (R 1 C 6) « plat » pour chevaux de 4 à 6 ans. 1 - Montclair (Boudot) G : 7,50P : 2,30 (Jarnet) 3,00 2 - Terrubi (Veron) 1,70 3 - Fly With Me (Lemaire) 4 - Gold Tara Placé twin (8-6) : 27,00 (8-10) : 4,50 (6-10) : 10,00 117 000 ll Trio parc (8-6-10) : Mony ESSEILY Sports 13 lundi 28 avril 2014 Tennis Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 07:30 08:30 10:00 11:30 12:30 14:30 15:00 17:00 18:00 18:45 19:30 19:53 20:35 21:30 00:00 Infos Familia Al-Mouttaham Nharkoum Saïd Al-Yanabi3 Ayyam el-Dirassa Infos Lara Inside Game Ahbabtou Tifla Yasmine Loto Journal Wlad el-Balad Ahla Jalssi Infos. Future TV 07:00 07:30 08:00 08:15 09:00 09:15 10:00 10:15 11:00 11:15 12:00 14:00 15:00 16:00 16:15 16:40 17:00 17:30 18:30 Journal Akhbar el-Sabah Infos Akhbar el-Sabah Infos Kalam Beyrouth Infos Kalam Beyrouth Infos Aalam el-Sabah Infos Code 24 Infos Journal arménien Journal anglais Journal français Souriya el-Yaoum Sayyedat el-Mazra3a Min Koul Kalbi 19:30 20:15 20:30 22:00 22:30 23:00 23:30 00:15 01:00 06:30 Le journal DNA Aal Akid Business Mag Like Hal Haki Future Sports Journal Sayyedat el-Mazra3a Min Koul Kalbi Yoga. OTV 08:00 11:30 12:30 13:15 14:15 14:45 16:30 18:00 19:45 20:30 21:45 23:30 Yaoum Jdid Hiwar el-Yaoum Mich Ma32oul What’s up Journal Min Ha2ik Journal arménien 3a Nar Latifi Journal Starji Lauri Bel Deni Journal. MTV 08:00 08:20 09:00 14:00 16:30 18:00 19:00 19:52 20:45 21:45 00:00 Infos MTV Alive Workout Beyrouth el-Yaoum Ess2alni 3an Yassou3 Aghani, Aghani Ekhtarab el-Hayy Le journal Habib Mira Bi Mawdou3iyeh Le journal. Sharapova poursuit son règne à Stuttgart La Russe Maria Sharapova a poursuivi son règne au tournoi WTA de Stuttgart en triomphant pour la 3e année consécutive sur la terre battue grâce à sa victoire sur la Serbe Ana Ivanovic 3-6, 6-4, 6-1, hier en finale. À 27 ans, Sharapova, n° 9 mondiale avant le tournoi, a surmonté un piètre début de match pour signer sa première victoire de la saison, la 30e de sa carrière en simple, en un peu plus de deux heures. « Ce titre est très spécial car cette fois ce fut extrêmement difficile », a commenté la longiligne Russe, invaincue en 13 matches disputés à Stuttgart depuis sa première apparition en 2012. Menée d’entrée 4-0, Sharapova a perdu la première manche et fut encore à la traîne 3-1 dans la deuxième avant de trouver son rythme de croisière et la clé du service d’Ivanovic qu’elle prenait ensuite à quatre reprises pour triompher. « La tâche fut compliquée mais j’ai toujours cru en mes chances. Cette combativité fait peut-être partie de ma nature », a déclaré la quadruple lauréate en grand chelem après sa 8e victoire en 10 confrontations avec sa rivale serbe. Pour sa première sortie de l’année sur terre, la tête de série n° 6 a accroché à son tableau de chasse la n° 3 mondiale polonaise Agnieszka Radwanska en quarts, puis la spécialiste italienne Sara Errani, chaque fois en deux sets secs. Une parfaite préparation pour Roland-Garros où Sharapova avait échoué en finale l’an dernier face à l’Américaine Serena Williams, celle-là même qui l’a battue en demi-finales à Miami (Floride) le mois dernier. À 26 ans, Ivanovic (n° 12), ex-n° 1 mondiale retombée au 12e rang, a perdu sa pre- 19:00 20:00 21:00 21:55 23:50 Bienvenue chez nous Money Drop Journal Série Taxi Brooklyn Law and order : SVU. France 2 18:05 Dans la peau d’un chef 19:55 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:45 Série Rizzoli & Isles 23:55 Mots croisés. France 3 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 Documentaire Été 44. 17:28 Questions pour un champion 18:00 Flash Info 18:02 Le point 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:31 Boulevard du palais 21:07 Salles de spectacle 21:30 Le journal de France 2 22:00 Des enfants faits main 22:57 RLF – Rétablissement des liens familiaux 00:00 Le journal de la RTS 00:27 TV5 Monde le journal Afrique 00:46 L’invité 00:59 Touchez pas au grisbi 02:31 Merci d’éteindre en partant 02:36 Arte reportage 03:30 TV5 Monde le journal 03:54 Roxy Stst. Le Bulgare Grigor Dimitrov a remporté le tournoi ATP de Bucarest en battant hier en finale le Tchèque Lukas Rosol 7-6 (7/5), 6-1, pour enlever son deuxième titre de l’année après Acapulco, au Mexique. Météo Liban TV5 Monde Orient Bogdan Cristel/Reuters M6 18:20 La meilleure boulangerie de France 19:40 100% Mag 20:45 Le 19.45 21:05 Scènes de ménages 21:50 Top Chef, le choc des champions. Arte 16:40 Chevaux de prestige 19:15 Face à face avec les tigres 20:00 La Croatie par la côte 21:05 28 minutes 21:50 Drame Blue Valentine 23:40 Panic sur Florida Beach. TV5 Monde Europe 08:50 Télématin 09:00 Le journal de Radio-Canada 09:25 TV5 Monde le journal 09:37 Afrique presse 10:03 Flash Info 10:06 Épicerie fine 10:32 Garden Party 11:00 Flash Info 11:02 En voyage ! 11:30 Nec plus ultra : la collection 11:57 Flash Info 11:59 Dans la peau d’un chef 12:42 Plus belle la vie 13:06 Flash Info 13:08 Les petits plats de Babette 13:32 Amour, haine et propagande : la guerre froide 14:16 Les villages de France 14:30 Le journal de la RTBF 14:59 Visa pour l’aventure 16:19 Cent regards sur le monde 16:46 Dans la peau d’un chef 09:15 10:06 10:19 10:33 11:00 11:03 11:32 12:00 12:15 12:41 13:07 13:10 13:39 13:42 14:30 15:03 15:10 15:18 15:25 15:39 16:02 16:07 17:00 17:32 18:58 19:16 19:30 19:53 20:00 20:20 20:30 20:35 21:30 21:59 22:46 23:32 00:00 00:23 00:54 01:02 Télématin TV5 Monde le journal Peuples du monde Challenge d’été Flash Info Jardin vu par... Pique-assiette invite les chefs TV5 Monde le journal Plus belle la vie Mot de passe Flash Info Des chiffres et des lettres Flash Info Tout le monde veut prendre sa place Le journal de la RTBF Mademoiselle Zazie Mily, Miss Questions Pok et Mok A.R.T. Investigation Le ranch Zoobabu Amour, haine et propagande : la guerre froide Questions pour un champion Le noir (te) vous va si bien Premiers pas Pour le rôle 64’ le monde en français – 1re partie Le journal de l’économie 64’ le monde en français – 2e partie L’invité 64’ l’essentiel Arte reportage Le journal de France 2 Melting-pot café Melting-pot café Maghreb-Orient Express TV5 Monde le journal Afrique Le journal de la RTS Le journal de l’économie Le dîner de cons. Radio Liban 96,2 FM 07:00 10:00 11:00 12:00 13:00 13:30 14:00 RFI En direct RL Libre cours RL Flâneries matinales RL Rush Hour RL Journal RFI En direct RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI En direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. ©AFP Maria Sharapova a remporté pour la troisième année de suite le tournoi WTA de Stuttgart en battant hier en finale la Serbe Ana Ivanovic 3-6, 6-4, 6-1. Au passage, la Russe s’est vu offrir une Porsche 911 Targa... Thomas Kienzle/AFP Grigor Dimitrov remporte son troisième titre, à Bucarest Chaînes câblées TF1 mière finale de l’année, ayant remporté les deux précédentes en janvier à Auckland, en Nouvelle-Zélande, puis début avril à Monterrey au Mexique. 8/21° 14/24° 11/22° Basket-ball 8/30° 8/30° 16/26° 8/30° 12/24° Le Bulgare Grigor Dimitrov, vainqueur du Tchèque Lukas Rosol 7-6 (7/2), 6-1 hier en finale du tournoi de Bucarest, a enlevé son deuxième titre de l’année après Acapulco, au Mexique, le troisième de sa carrière après Stockholm en 2013. Dimitrov, 22 ans, 16e joueur mondial, avait profité de l’abandon de Gaël Monfils après 16 minutes dans leur demi-finale, samedi, le Français étant victime d’une entorse à la cheville droite. Il n’a perdu aucun set tout au long de la semaine roumaine. En finale, il n’a été inquiété qu’au cours du premier set par le tenant du titre et 43e mondial. Mené 2-0, Rosol s’est réveillé et a sauvé quatre balles de première manche à 5-4 et 15/40. Sa combativité lui a permis de disputer le jeu décisif où il a payé au prix fort sa débauche d’énergie, ne parvenant à marquer que deux points, et ne remportant ensuite qu’un seul jeu dans le dernier set. S’il a moins servi que son adversaire (58 % contre 62 %) en dépit de quatre aces, Dimitrov a nettement mieux transformé en points ses premières balles (84 % contre 59 %). Il s’est aussi montré plus performant en retour de service (50,5 % contre 30,5). Dimitrov a conclu la partie en une heure et 21 minutes d’échanges, s’adjugeant son 20e match en 2014. ©AFP Vent N-O – 10 à 30 km/h. Humidité 55 à 75 %. Visibilité bonne. Mer moyennement agitée, 21°. Temps printanier sur le BMO. Le temps sera aujourd’hui peu nuageux avec une légère hausse des températures. Demain, le temps sera ensoleillé à peu nuageux, avec une légère baisse des températures. Moyen-Orient Abou Dhabi 28/39° Dubaï 28/37° Amman 13/26° Istanbul 13/15° Ankara 9/21° Le Caire 16/31° Bagdad 24/37° Mascate 30/38° Damas 13/27° Nicosie 15/26° Djeddah 27/33° Riyad 27/37° Doha 28/41° Téhéran 17/27° International Alger 13/23° Marrakech 13/29° Amsterdam 8/14° Marseille 11/17° Athènes 15/20° Milan 8/17° Berlin 9/18° Minsk 8/21° Bucarest 9/19° Montréal 4/12° Budapest 10/18° Moscou 7/18° Buenos Aires 13/21° Munich 6/13° Bruxelles 7/14° New York 8/16° Copenhague 8/12° Paris 8/16° Dublin 7/12° Prague 7/16° Genève 6/12° Rio de Janeiro 17/26° Kiev 9/18° Rome 12/18° Lisbonne 12/18° Tunis 14/23° Londres 7/15° Varsovie 11/21° Madrid 7/22° Vienne 8/16° Tennis de table Riyada wa Adab champion du Liban chez les juniors Les joueuses de l’équipe de Riyada wa Adab de Kfarchima, championnes du Liban de tennis de table (juniors), posent avec leur trophée. Les filles de l’équipe de Riyada wa Adab de Kfarchima ont été sacrées championnes du Liban de tennis de table (juniors) après avoir battu difficilement en finale leurs homologues de Nadwa Komatieh (3-2). Les rencontres se sont déroulées dans les salles du Collège des frères Mont La Salle. Voici les résultats des rencontres finales : Malak Khoury (Nadwa Komatieh) bat Laetitia Azar (Riyada wa Adab) 3-1 Patricia Homsy (Riyada wa Adab) bat Mona Khoury (Nadwa Komatieh) 3-0 Roxanne el-Murr (Riyada wa Adab) bat Marwa Awada (Nadwa Komatieh) 3-0 Malak Khoury (Nadwa Komatieh) bat Patricia Homsy (Riyada wa Adab) 3-0 Laetitia Azar (Riyada wa Adab) bat Mona Khoury (Nadwa Komatieh) 3-2. Tous les cadors se relancent sauf San Antonio dans les playoffs de la NBA La journée de samedi rassemblait les quatre meilleures équipes de NBA et prétendants les plus sérieux au titre, San Antonio, Indiana, Oklahoma City et Miami, qui ont tous retrouvé des couleurs à l’exception des Spurs malmenés encore une fois par les Dallas Mavericks. San Antonio et Tony Parker croyaient avoir fait le plus dur en prenant un avantage de deux points à 1 sec 7/10e de la sirène, mais Dallas les a crucifiés samedi avec un improbable panier à trois points, synonyme de 2e victoire en trois matches pour les Mavericks (109108). Décidément, rien ne se passe comme prévu pour les Spurs lors de ce premier tour des playoffs. Grands favoris de leur duel contre leurs voisins de Dallas au regard de leur impressionnante saison régulière (62 victoires pour 20 défaites, meilleur bilan de NBA) et de leurs neuf victoires de suite contre les « Mavs », les joueurs de Gregg Popovich viennent d’enregistrer deux défaites aussi cinglantes que cruelles. Mercredi, ils ont été corrigés à domicile par Dallas 113 à 92, et samedi, ils ont été assommés en toute fin d’une rencontre qu’ils croyaient avoir gagnée. Certes, ils ont longtemps été menés par Dirk Nowitzki (18 pts) et les siens, mais ils n’ont jamais perdu le contact et ont parfaitement négocié la fin de rencontre pour doubler leurs adversaires une première fois grâce à un tir primé de Boris Diaw (106-104 à 26 sec de la sirène). Dallas a égalisé par l’impressionnant Monta Ellis Monta Ellis des Dallas Mavericks va au panier contre San Antonio lors du match des playoffs ce week-end, à Dallas. Tom Pennington/AFP (29 pts), mais Manu Ginobili, très discret jusque-là (0 pt lors des deux premières périodes), a été au bout de la possession de San Antonio pour marquer un panier qu’il croyait décisif (108-106). Mais le vétéran Vince Carter, 36 ans, s’est démarqué, a feinté Ginobili et donné la victoire aux siens avec un panier à trois points impeccable dans une ambiance quasi hystérique avec envahissement du terrain par les spectateurs, dont le surexcité président des Mavericks, Marc Cuban. Si San Antonio est en position précaire mené 2 victoires à 1, Miami va très bien : le Heat mène 3 à 0 devant Charlotte après son succès 98 à 85 sur le parquet des Bobcats. Le double tenant du titre a livré sa prestation la plus aboutie, digne enfin d’un Défaits par les Mavericks (109-108) au terme d’un match complètement fou, les Spurs de Tony Parker sont désormais menés deux victoires à une. prétendant au titre. Indiana et Oklahoma City vont mieux. Les Pacers, en perdition ces dernières semaines, sont revenus à la hauteur des Atlanta Hawks (2 victoires partout) en s’imposant 91 à 88 en déplacement. Ils peuvent reprendre les commandes de la série lors du match n° 5 de retour chez eux. Le Thunder est venu à bout de Memphis en prolongation (92-89), malgré 15 points seulement de Kevin Durant (32 pts de moyenne), mais OKC et Memphis sont dos à dos (deux victoires chacun). ©AFP 14 Détente lundi 28 avril 2014 Sudoku moyen 341 SU|DO|KU Moyen oku diabo 313 7 18 3 5 66 9 4 2 6 5 1 3 8 7 9 2 8 3 5 1 39 5 99 6 2 8 1 1 7 4 2 8 4 6 5 1 3 4 4 2 8 7 3 2 6 9 4 7 9 1 4 8 9 3 7 34 1 7 6 2 4 55 3 9 2 6 5 1 8 9 5 7 2 8 9 4 8 6 2 Solution 315 du précédent numéro oku diabo 9 6 3 7 2 1 8 2 5 9 4 6 7 3 7 1 2 8 9 5 4 8 4 7 5 3 9 1 5 9 6 2 4 8 7 4 8 1 3 5 6 2 6 3 5 1 7 4 9 1 2 4 9 8 3 6 3 7 8 6 1 2 5 3 4 Diabolique Sudoku diabo 317 Sudoku diabo 314 2 2 44 5 1 7 3 8 1 9 6 7 5 2 9 7 8 3 9 6 4 6 1 8 3 6 4 5 98 5 4 72 1 7 3 2 7 6 8 9 5 2 5 3 2 4 7 6 4 67 1 8 9 3 86 7 9 5 2 1 3 6 8 1 3 2 3 6 5 9 2 1 8 4 7 oku diabo 317 Sudoku diabo 318 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de 6 unneuf9ordre 2 4 1 3 7 9 1 8 4 7 6 cases. 1 7 8 3 9 5 6 3 2 7 5 1 8 Les mots fléchés 9 5 6 1 2 8 4 6 5 4 9 2 3 4 6 5 8 7 1 2 4 7 9 8 6 1 2 8 5 7 3 4 7 1 4 2 5 9 3 1 6 3 2 9 5 2 3 9 7 4 6 8 5 2 3 6 8 4 1 8 9 6 1 4 7 8 4 7 9 3 2 5 5 3 1 6 8 2 7 4 2 3 5 9 3 8 1 5 6 7 9 9 1 8 2 4 7 3 8 7 4 5 6 1 5 2 9 6 3 EGOISTE EXTERIEURE INDIRECT 9 7 8 4 3 2 7 5 1 6 4 8 5 9 2 1 6 3 5 E E S I A L A M O R A L I S T E E T M E M O I R E R U E T N E L I T E N A N C O U T U M E R D N E F U T I E S P M E T N D T M I O S E O N A U M R T P R I E M E R I I M C O L I E E N U E O R M E E T O S E I I I I E D R O E B R E C A N E P S V N E S E R U U I O N T B O D S S P I O E N I N E L E N C R V E E O T A O L U C F T N O U U O E S B N E R U C I G R I T HR E N G N G E D N F R C E U E V N T E I L E A S D R A 1 B N C E RD T L P O E M A A O R F N N D O E R I E U I E E I I I U S D T C E I E C L L R N S O G E I U U E T L L S T I O E C G N N E P 2T E E E 3E R E C 4R A O I I V R G B S I C S T E I N Y A R T T E T E U E O A B X T O I S E D E E L A R O M N F A E H 6 1 9 7 3 2 5 4 6 9 8 Les mots croisés 7 1 8 9 3 2 5 HORIZONTALEMENT 10 1. Priver d’un usage. - 2. Pleine 1 de9 difficultés. 6 - 3. Exprime la condition. Préparation parfu8 mée. 4 - 4.7Arbrisseau épineux. 5. Réuni en un seul ensemble. - 6. Guide pour une écuyère. 2 -Homme 57. Oiseau 3 sacré en Égypte. de grande classe. - 8. Prénom masculin. Pierres à 9 feus. 7 -4 9. Langue balte. Pont parisien. - 10. Que de temps ! 8 1d’une longue prise en 6 Résultat main. Mesure angulaire. A longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite 3 2 7 4 8 Problème n° 14 028 B C D E F G H I J 4 5 GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Votre rapidité dans l’action vous favorisera. Vous entrerez en contact avec des personnes influentes qui peuvent vous aider à améliorer votre situation. 6 7 8 CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Il 9 serait temps de mettre de l’ordre dans votre vie. Vous avez la fâcheuse manie de mêler votre vie professionnelle et votre vie personnelle. Solution du n° 14 027 6 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 A B C D C L I Q R E M U RA M C L O I Q U B L EES R E M U S R O T I I E NM A O R M I T L I N A N U S M E S E S T T EE R TG I TN E E E E B A N C M E E R S S AEL AEI E P I T A P H E E N I M E EI O RR ASU T A L E N T U E U X E P I T N I E T A L E A B C D BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Il faudra bien surveiller vos paroles aujourd’hui, car vous serez appelé à faire un reproche à quelqu’un de très susceptible. N’élevez surtout pas la voix. Surveiller les questions bancaires et les placements. Ne faites rien à la légère. Consultez quelqu’un de compétent si vous désirez investir. 3 6 9 1 VERTICALEMENT 8Retiré1des affaires. - B. Il 2 A. n’est pas de mèche avec les 3 autres. Être comme deux ronds 2 5 4 de flan. - C. Utile pour faire des ronds. Taupin des moissons. D. 7Fais des3 vagues. - E. Suet en 56 mer. C’est correct. Qui est donc 7 cassant. - F. Sans aucun doute. 2 4 - G. Homme à fables. Sa place 8 est en orbite. - H. Séduisante. 9 I.9 Personne 6 à l’esprit borné. Se met au piano. - J. Dilatée en se 10 bidonnant. Récompense pour 3 qui5 celui a bien tourné. 4 8Solution des mots fléchés du précédent numéro 1 7 ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : 2 9 J L’horoscope 1 7 3 5 8 1 2 I Solution 5 du précédent mot secret : MOYEN 6 4 VERTU VICE VILAIN VOLEUR VOLONTE RAPPORT RAYER REGLE REGNE 10 Sudoku diabo 320 1 2 5 7 3 8 6 3 9 4 5 2 4 7 8 6 9 1 9 1 4 2 8 6 7 5 6 3 1 9 3 8 2 5 7 4 8 4 1 9 6 7 5 6 7 1 2 3 2 9 3 8 4 5 UNION PARESSE PENSEE PERTURBATION PRIE MALAISEE MEFIE MEMOIRE MENSONGE ECOUTE TEMPS TETE OISIF OUBLIE LENTEUR LESION LEVE LIBRE LIEN LUEUR DEBILE DEMENT DESIR DETESTER DIGNITE DONNE DONNEE DROIT SCIENCE SITUE SUITE NIAIS NIER HONNEUR Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. METTRE MINEURE MISSION MORALE MORALISTE FACILE FACTEUR FENDRE COEUR COMPORTEMENT CONDUITE CONSCIENCE CONVICTION COUTUME CREE Solution du précédent numéro Règle du jeu oku diabo 319 6 8 3 1 3 5 2 9 9 4 6 7 2 3 1 4 5 2 7 8 7 6 9 5 4 1 8 6 8 7 5 3 1 9 4 2 ABSOLU APPORT AUTOAGRESSION 9 1 Sudoku diabo 316 6 4 5 7 8 2 7 1 9 5 4 3 8 2 3 6 1 9 4 7 2 1 6 5 1 5 6 9 3 8 9 3 8 4 2 7 2 9 4 3 7 6 3 6 7 8 5 1 5 8 1 2 9 4 UN MOT DE 7 LETTRES : LES MŒURS 1 6 7 8 4 3 5 2 1 2 7 79 3 8 56 4 1 5 7 1 9 8 7 5 82 6 93 4 Le mot secret E F G H I J E F G H U A B S R M I N U S E R E B S A A P H I O N T U I J L E S O T I T L M E G I N A N C L A I E E R A U E U X (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Gaspacho Ébouillantez 6 tomates bien mûres et pelez-les. Coupez un concombre en gros morceaux. Pelez 1 oignon et 6 gousses d’ail. Lavez un poivron vert et ôtez le pédoncule et les graines. Émincez-le et réduisez le tout au mixer. Versez dans une terrine et laissez au moins 1h au réfrigérateur. Décorez de dés de concombre, de tomates et de croûtons aillés. Servez très frais. Gâteau chatelet Pour 4 personnes. 3 œufs, 125 g de farine, autant de sucre, le zeste râpé d’un gros citron, 125 g de noix épluchées et moulues. Travailler 1/4 d’heure les jaunes d’œufs avec le sucre, en ajoutant peu à peu la farine et les noix. Ajouter en dernier les blancs battus en neige ferme avec 1 pincée de sel. Verser dans un moule bien beurré et mettre à four moyen environ 3/4 d’heure. LION (23 Juillet au 22 Août) : Vous serez surpris de constater que vous avez des frais inattendus. Surveillez bien vos biens immobiliers. Des dépenses seront possibles au niveau des réparations. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Vous pouvez continuer à rêver car les rêves deviendront réalité, à condition que vous sachiez bien conduire votre affaire. Faites des plans et posez des jalons. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Un ennemi veut vous concurrencer. Ne vous laissez pas impressionner. Bien de l’eau coulera sous le pont avant que cela se concrétise. La chance est de votre côté. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Possibilité de tensions et de frictions au sein de la famille. Ne perdez surtout pas votre calme. On compte sur votre bon jugement pour régler un litige. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Journée de sérénité surtout sur le plan sentimental. Période propice aux échanges et aux réconciliations. Cela se ressent jusque dans votre vie professionnelle. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Une personne en qui vous aviez pleine confiance cherchera à vous nuire par jalousie. On n’écoute pas ce qu’elle tente de faire croire. Conservez votre calme. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Ne faites confiance en personne aujourd’hui. Vous êtes sujet à être trompé. Ne vous fiez surtout pas aux belles paroles qui n’ont pour but que de vous léser. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : On cherchera à vous rejoindre parce qu’on a un urgent besoin de vos services. Ne refusez pas. Vous vous devez d’être compatissant. Auto 15 lundi 28 avril 2014 Essai Porsche Macan, le magnifique ! C’est dans le cadre – pour le moins exotique – de Ras el-Khaimah aux Émirats arabes unis, que Porsche a présenté à la presse le Macan. Véloce, agile, mais aussi confortable et habitable, ce SUV de taille moyenne sera sans doute la Porsche la plus vendue au monde. Dans l’automobile, comme partout, il y a des situations auxquelles personne ne peut se soustraire, même si on se nomme Porsche. Ce fabricant de voitures basses et rapides doit aujourd’hui faire face à une tendance persistante du marché : le boom des SUV (pour Sport Utility Vehicle). Ce cocktail de 4 × 4, de berline et de break a lancé une véritable OPA sur toute la planète. Depuis 2007, ses ventes ont progressé de 185 %, la version intermédiaire, ou « compact », se taillant un franc succès dans le monde entier. Porsche, qui ouvre un centre à son label tous les quinze jours en Chine, ne pouvait donc rester insensible à cette déferlante. Après le Cayenne lancé il y déjà presque douze ans, le constructeur allemand propose donc aujourd’hui le Macan, un SUV compact taillé pour la conquête de la planète. Il part d’une base éprouvée, le Q5 de Audi, autre label du groupe Volkswagen, auquel Porsche appartient également. La marque dit avoir réétudié ou réadapté les deux tiers de ses composants, à la manière du fabricant de voitures basses et rapides qu’il demeure avant tout. Cela se voit : le Macan perd en hauteur (moins 4 cm) et gagne en longueur (plus 7 cm) par rapport au Q5, dont il conserve cependant l’empattement. Les occupants sont assis 7 cm plus bas que dans le Cayenne. À l’intérieur, Porsche oblige, on retrouve le contact à gauche, le compte-tours au milieu ainsi qu’une console centrale prenant de l’altitude à l’approche de la planche de bord. Côté motorisations, régulation optimale des mouvements de caisse, aide précieuse sur un SUV. La transmission est pour sa part gérée par le PTM (Porsche Traction Management), et le Macan bénéficie d’une optimisation de la répartition du couple sur l’essieu arrière. Sur le plan esthétique, la ressemblance avec le Cayenne est manifeste. Pourquoi changer une formule qui gagne ? À l’intérieur, on se retrouve également dans une ambiance typiquement Porsche, et c’est tant mieux. Les deux motorisations essence procurent un velouté de conduite exceptionnel tous les Macan sont équipés de V6. Un diesel 3 litres de 258 ch, et deux essence, développant respectivement 340 (3 litres) et 400 ch (3,6 litres). Côté transmission, il est bien entendu un 4 × 4, ou plus exactement une propulsion devenant quatre roues motrices en cas de nécessité. Tous les modèles sont équipés de la boîte double embrayage PDK à 7 rapports. Le châssis est particulièrement soigné. Une suspension totalement pneumatique est disponible ; elle abaisse de 15 mm la garde au sol par rapport à son homologue strictement métallique. Classique ou pneumatique, celle-ci est contrôlée par un dispositif électronique (PASM) assurant une Macan est un fascinant paradoxe. À quelques minutes d’intervalle, les journalistes ont pu « survoler » les autoroutes autour de Ras el-Khaimah à bord du 400 ch, puis affronter toutes les difficultés imaginables en tout-terrain sur des routes montagneuses aménagées par Porsche. Dans les enchaînements, le Macan ne s’est pas avéré ridicule derrière une 911. Le SUV sportif n’est plus désormais du domaine du rêve. Le Macan redistribue les cartes sur la planète SUV. Son extraordinaire châssis associé à de brillantes motorisations, le tout livré dans un écrin d’une qualité irréprochable, met à mal la concurrence, à commencer par le cousin Audi Q5, mais dont la version S diesel, avec 313 ch, conserve tout de même un petit avantage. Le Macan illustre à nouveau la célèbre phrase « Que reste-til aux grandes ? ». Déjà 1 500 commandes pour la Lamborghini Huracan La Lamborghini Huracan dévoilée en fin d’année dernière connaît un début de carrière pour le moins prometteur. Alors que les premiers exemplaires ne sont pas encore livrés, la maison de Sant’Agata Bolognese indique qu’elle a déjà reçu 1 500 commandes pour sa « petite » nouvelle. C’est au Salon de Pékin que Lamborghini a indiqué avoir déjà reçu 1 500 commandes de sa nouvelle Huracan présentée au public pour la première fois au dernier Salon de Genève. Après 14 ans de carrière, la Gallardo qu’elle remplace parvenait encore très bien à garnir les carnets de commandes de la marque, il est donc presque naturel de constater que ce gros pas en avant technologique (plus qu’esthétique en tout cas) suscite l’envie et déclenche les signatures de chèque. La nouvelle Huracan qui adopte un nouveau châssis 10 % plus léger conserve son V10 5,2 l qui développe désormais 610 ch. Il est Infiniti Q70L : renommée, restylée et rallongée Il y a quelques mois, la routière M d’Infiniti avait suivi la nouvelle politique d’appellation maison, en reprenant le nom de Q70. Elle marque aujourd’hui davantage le coup, grâce à un petit lifting et une inédite version à empattement long. Infiniti, vous connaissez ? Présente en Europe depuis la fin 2008, la griffe luxueuse de Nissan peine à se faire une notoriété. Rebaptisée Q70 depuis peu, la routière maison n’a ainsi trouvé que 47 acheteurs en France en 2013. Même une Ferrari 458 s’est deux fois mieux vendue ! Heureusement, il y a davantage d’adeptes outre-Atlantique, si bien que la marque a choisi le Salon de New York pour révéler le restylage de sa grande berline. Au programme, notamment, des antibrouillards qui ne sont plus simplement offres d’emploi ronds, des optiques avant et arrière redessinées, des répétiteurs de clignotants intégrés aux rétroviseurs ou une grille de calandre en nid d’abeilles. Plus important, cette Infiniti Q70 se dote d’une version à empattement rallongé de 15 cm. De quoi mieux choyer les passagers arrière et améliorer le sort de cette berline en Chine, où ce type de variante est très prisé. En revanche, il est encore loin d’être certain que cette déclinaison débarque en Europe. La marque n’évoque d’ailleurs pas encore la date d’arrivée de cette Q70 restylée sur notre marché ni les motorisations qui y seront proposées. Mais le V6 3.7 essence grimpe de 320 à 330 ch, le bloc hybride conserve ses 364 ch, et un diesel figurera toujours au programme. ventes en Amérique du Nord chaque année. Cette nouvelle génération qui repose sur un châssis « révisé » et arbore un look légèrement remanié se distingue surtout par ses améliorations techniques invisibles. Ainsi, selon le communiqué ce nouvel Outback équipé d’origine et sur toutes ses versions de la boîte Lineartronic CVT est plus spacieux, plus « capable », moins gourmand, mieux fini, plus silencieux et mieux équipé. L’Outback se dote d’une fonction Torque Vectoring pour plus d’agilité, un nouveau mode baptisé X-Mode associé à une transmission intégrale améliorée augmente ses capacités en tout-terrain tandis que les équipements de sécurité tels que la détection d’angle mort, de franchissement de ligne ou de piétons à l’arrière font leur apparition. Le système de caméras EyeSight a également été amélioré alors qu’un nouveau système multimédia débute sa carrière. L’Outback est équipé d’un 4 cylindres 2,5 l de 175 ch en entrée de gamme et d’un 6 cylindres 3,6lR Limiter de 256 ch. Toyota a choisi de prendre des risques pour le restylage de la Camry, une véritable référence outre-Atlantique. La berline, qui est la plus vendue sur son segment au pays de l’Oncle Sam, subit de lourds changements et gagne un style plus dynamique. La Camry est l’exemple parfait de la capacité de Toyota à s’adapter au marché visé. La berline, qui est un énorme succès aux États-Unis, est avant tout conçue pour répondre aux attentes des clients américains, et vu les résultats des ventes, Toyota peut se féliciter d’être premier sur ce segment au pays de l’Oncle Sam. D’ailleurs, signalons que depuis la génération actuelle de Camry, lancée en 2011, Toyota a choisi de réserver les modèles spécifiques uniquement au marché américain. Les Japonais n’ont donc même plus la possibilité d’opter pour les variantes V6, puisqu’ils n’ont plus que l’hybride au catalogue, comme le reste de l’Asie. Imaginez donc la périlleuse tâche que de devoir modifier une telle auto à succès pour Toyota USA. Au Salon de New York, le constructeur présente justement le restylage, et il est important. L’esthétique a été largement revue avec des boucliers avant et arrière redessinés et un style plus en finesse. À l’intérieur, les changements sont minimes et sous le capot, ils sont inexistants. Le catalogue américain est toujours composé du quatre cylindres 2.5 VVTi de 178 ch, du V6 3.5 VVTi de 268 ch et du modèle hybride (quatre cylindres 2.5 VVTi et moteur électrique, 200 ch au total). La corvée de lavage de la voiture sera-t-elle bientôt terminée ? En tout cas, Nissan a mis au point une technologie de peinture qui permet de rejeter les projections d’eau et de boue sur la carrosserie. Nissan est décidément aux petits soins pour son Note. Après l’avoir doté d’une caméra de recul autonettoyante, voilà que le constructeur japonais fait de même, sur un prototype, pour sa carrosserie. Bien entendu, la technologie utilisée n’est pas la même : pour la caméra, c’est un petit jet d’eau et d’air comprimé qui officie, mais pour la carrosserie, c’est le revêtement qui agit lui-même. En repoussant l’eau, la boue et la poussière, la peinture de Nissan baptisée UltraEver Dry permet d’éviter le lavage régulier de l’auto pour qu’elle reste propre. La technique consiste à utiliser les nanotechnologies pour créer une couche d’air protectrice entre la peinture et l’environnement extérieur, permettant de repousser grâce à ses qualités hydrophobe et oléophobe toutes les gouttelettes projetées sur la carrosserie. Cette couche est en fait composée de millions de minuscules plots, qui peuvent prendre la forme de petits champignons ou de petites fleurs de lotus, afin d’emprisonner le plus d’air possible. Pour le moment, la technologie de carrosserie autonettoyante de Nissan est en phase de test, mais elle pourrait arriver assez rapidement au catalogue du constructeur, pas sur des modèles neufs, mais en après-vente. Concept-car BMW Vision Future Luxury : avant-goût de Série 7 Au Salon de Pékin, BMW soigne les rêves de grandeur d’une clientèle qui raffole de luxe et d’espace. La Vision Future Luxury laisse entrevoir la future Série 7. Premier marché automobile du monde, la Chine ressemble à un eldorado, grâce aux nombres de millionnaires qui y font leur apparition chaque année. Logique dès lors que BMW ait choisi le Salon de Pékin, plutôt que celui de New York qui se déroule en même temps, pour présenter son conceptcar Vision Future Luxury. Celui-ci annonce la relève de la limousine Série 7, mise à mal par la dernière Mercedes-Benz Classe S. La principale innovation de la Vision Future Luxury concerne sa structure qui fait massivement appel au carbone. En ce sens, la future Série 7 pourrait être le premier modèle de la gamme BMW à tirer les enseignements de la gamme i : les i3 et i8 proposent en effet des structures en composite. Sur la Vision Future Luxury, celle-ci conserve toutefois des pièces en acier. Notons par ailleurs les montants centraux intégrés aux sièges avant, ce qui autorise de larges portes sans encadrement à ouverture antagoniste. Si cette solution semble difficilement applicable en série (les réglages des sièges seraient trop limités), il n’est pas impossible de voir apparaître des portes intégrant le montant, comme sur un Ford B-Max. Autre nouveauté : un affichage tête haute à réalité augmentée, comme sur le Land Rover Discovery Vision. Ce dispositif a pour fonction d’attirer l’attention du conducteur sur certains éléments, comme par exemple les panneaux de signalisation ou certains bâtiments, dans le cas de la navigation. Voilà sans doute la prochaine étape dans les systèmes d’infodivertissement. Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». Subaru dévoile le nouvel Outback à New York En Amérique du Nord, Subaru est une valeur sûre pour bon nombre de clients. C’est donc à New York que la marque japonaise dévoile son tout nouveau Outback meilleur dans tous les domaines. Le Subaru Outback est le 4 x 4 familial bon à tout faire de la firme japonaise qui enregistre des records de maintenant accouplé à une vraie boîte double embrayage qui, grâce à sa rapidité, autorise un 0 à 100 km/h en 3,2 s tandis que la vitesse maximale touche les 325 km/h. Rappelons qu’en février dernier, Lamborghini indiquait avoir reçu 700 commandes. Toyota renouvelle la Camry Technologie pour le Salon de New York Nissan teste un revêtement de peinture autonettoyant A leading nursery in Dubai is seeking to recruit a nursery director. The candidate should be an ECE graduate with at least 3 years of management experience, French is a must. Please send your CV to : [email protected] A pharmaceutical company is looking for a medical representative for South Lebanon. For interested candidate, kindly send CV’s on : [email protected] Human resources (HR) personal manager required 3 years experience. Please send your CV to : [email protected] immobilier location 2 nouveaux appts, Achrafieh, Sassine, chambre, 2 toilettes, cuisine, salon. Tél. : 71/433655. A6136, Saifi, apt 435sqm, 4 bedrooms, 2 parkings, 84000/ year. Ultimate Brokerage 01/992993. Achrafieh, Mar Mikhaël, ancienne maison rénovée 235m2, r. d. c., t. b. é., a/c, 1750$/ mois, sans park., non meublée. 71/318080. Achrafieh, Mar Mikhaël, appt 195m2, t. b. é., non meublé, 6e étage, belle vue, 1500$/mois. 71/318080. Achrafieh, nouvel appt 155m2, piscine, sécurité, jardin, 2 park., 2000$/mois. 01/993399 – 03/566702. 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À vendre action familiale au Yarzé Club Baabda. 03/908611 – 03/954253. 16 Ici et ailleurs Cinéma En Floride, les « oscars de Bollywood » récompensent « Bhaag Milkha Bhaag » Au Liban, on parle libanais, oui mais un libanais « à la libanaise » ! Entre le passage des peuples sur ce bout de terre et les voyages des Libanais dans le monde, nous nous sommes construit un langage hétéroclite « extra » ! Madmozél écoute, Madmozél prend note. Des mots à consonance bizarre... Mais d’où viennent-ils ? deborahphares.wordpress.com Le 28 avril dans l’histoire 1789 : début de la mutinerie du Bounty. 1908 : naissance d’Oskar L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. 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Il devient le premier homme à avoir séjourné en tant que « touriste de l’espace » à bord de la Station spatiale internationale (ISS). La cérémonie de remise des prix du cinéma indien, délocalisée pour la première fois aux États-Unis, a récompensé le film Bhaag Milkha Bhaag, l’histoire d’un sprinteur qui survit à la partition de l’Inde mais échoue dans sa course la plus importante. Ces « oscars de Bollywood » se sont déroulés dans le stade de football de 66 000 places bondé de Tampa, en Floride. L’histoire de l’athlète olympique Milkha Singh y a été plébiscitée, remportant les récompenses de meilleur film, meilleur réalisateur et meilleur acteur. Le réalisateur Rakeysh Omprakash Mehra a dédicacé son prix au vrai Milkha Singh, aujourd’hui âgé de 84 ans et qui est monté sur scène pour dire : « Cette récompense est pour les garçons et les filles en Inde qui méritent de remporter la médaille d’or. » Singh est né en 1935 dans ce qui est aujourd’hui le Pakistan et a assisté au massacre de ses parents lors des bains de sang qui ont accompagné la partition de l’Inde en 1947. Il a commencé à courir durant son service militaire et a été envoyé aux Jeux olympiques de Rome en 1960. Surnommé le « Sikh volant » avec son turban, Milkha Singh était l’un des favoris pour les 400 m mais il a finalement terminé quatrième de la course. Il n’en reste pas moins une légende en Inde, un pays qui peine à se montrer performant dans les grands rendez-vous sportifs internationaux. M. Singh a affirmé qu’en regardant Bhaag Milkha Bhaag, qui peut être traduit en « Cours Milkha, cours », il avait pleuré pour seulement la troisième fois de sa vie, après la mort de ses parents et son échec olympique. Farhan Akhtar, qui était l’un des animateurs de la soirée, a remporté le prix du meilleur acteur pour son interprétation de Milkha Singh. Deepika Padukone, qui était nommée pour trois films, a de son côté remporté la récompense de la meilleure actrice pour son rôle dans le film d’action Chennai Express. La comédie musicale romantique Aashiqui 2 a remporté les quatre prix pour la musique. Deepika Padukone a remporté la récompense de la meilleure actrice. Jewel Samad/AFP lundi 28 avril 2014 La vida es un tango, même au Liban ! Danse Pour eux, la vie est un tango et leur vie tourne dans un magnifique pas de deux autour du tango. Les aficionados de cette danse argentine, de plus en plus nombreux chez nous et dans le monde, se retrouveront pour la 6e fois à l’occasion du Beirut International Tango Festival, du 29 avril au 7 mai. Au programme : de la danse, deux spectacles, des cours, des milongas et du tourisme, au son des bandonéons. Carla HENOUD Il se bat depuis de nombreuses années pour donner au tango une place d’honneur au Liban. Mazen Kiwan, danseur, professeur, fondateur du Beirut International Tango Festival, membre du jury de Dancing with the Stars, n’a évidemment pas eu les choses faciles, dans le contexte actuel du pays, pour réussir à convaincre danseurs amateurs et professionnels de faire partie de la grande fête annuelle du tango. Et pourtant, avec quelque 200 inscrits et sept couples professionnels, entre show et cours, qui viennent spécialement de leurs pays respectifs pour l’événement, et le concours du ministère du Tourisme, de l’Institut culturel italien, de l’AUB et de l’ambassade d’Argentine, il a retrouvé le sourire. « Nous avons créé ce festival pour connecter la danse avec tout un mouvement social qui se déroule en ce moment au Liban, en insistant sur la culture, le tourisme et la paix. Cette semaine est dédiée à la danse et la musique, avec deux concerts de tango uniques au Music Hall, des ateliers de danse à l’Université américaine de Beyrouth et des bals de tango (ce qu’on appelle les milongas) au Saint-Georges Yacht Club », précise-t-il. Comme les années précédentes, et au grand bonheur d’un large public séduit par la musique et la danse argentines, deux concerts-spectacles auront lieu au Music Hall les 29 et 30 avril à 21h. S’y produiront des danseurs de tango internationaux venus de différents pays : Horacio Godoy & Magdalena Gutierrez (Argentine), Mazen Kiwan & Yamila Yvonne, Giampiero Cantone & Francesca Del Buono (Italie), et enfin Michalis Souvleris & Maria Kalogera (Grèce). Chacun des couples, qui dansent ensemble depuis longtemps et pour certains ont participé à des championnats professionnels, a des figures, une attitude, une préférence musicale et un rythme. Les observer dans leur exercice Les danseurs professionnels en pleine performance. de style, accompagnés par la musique sensuelle et captivante de l’orchestre Quinteto El Arrastre, est un moment de pur bonheur. Et lorsque la voix envoûtante de la chanteuse argentine de tango, Sandra Rumolino, vient avec une puissante mélancolie se déverser sur scène, le bonheur est complet. La suite du programme Outre ces deux soirées exceptionnelles, le Beirut International Tango Festival tient ses promesses : comme pour les éditions précédentes, des cours seront proposés aux débutants et aux professionnels, du 1er au 4 mai, au West Hall de l’Université américaine de Beyrouth. Aux couples de danseurs présents pour les concerts se joignent les maestros Fernando Sanchez & Ariadna Naveira ainsi que Carlos Espinoza & Noelia Hurtado. Des bals auront lieu au Saint-Georges Yacht Club du 1er au 4 mai à partir de 22h. Plus de 300 danseurs se produiront sur des musiques choisies par les DJ Marcelo Rojas (Argentine), Giuseppe Clemente (Italie), Armando Geday (États-Unis) et Najy Di (Liban). Enfin, des visites touristiques sont proposées aux participants en provenance de plus de 35 pays différents pour, et c’est également le but du festival, leur faire découvrir le Liban, son histoire et sa tradition culinaire. « Le Festival international de tango à Beyrouth vise à placer notre ville sur la carte de tango parmi les principales destinations de festivals mondiaux comme ceux de Buenos Aires, New York, Paris, Istanbul et Rome », conclut Mazen Kiwan. Spectacle « La Vida es un Tango », au Music Hall les 29 et 30 avril à 21 heures. Billets en vente à la librairie Antoine. Pour plus d’informations : www.tangolebanon.com L’affiche du spectacle. People George Clooney se fiance avec la Libano-Britannique Amal Alamuddin George Clooney, 52 ans, et Amal Alamuddin, 36 ans, se fréquentent depuis un moment déjà. L’acteur américain George Clooney, l’un des célibataires d’Hollywood les plus convoités, s’est fiancé à sa petite amie, l’avocate libano-britannique Amal Alamuddin, a annoncé samedi l’hebdomadaire People. « George et Amal essayent de garder un profil bas, mais ils n’essayent pas non plus de se cacher », indique le magazine spécialisé dans la vie des célébrités, qui cite une « source ayant connaissance de la situation ». « Je crois qu’ils veulent que ceux qu’ils aiment sachent que cela est vrai et qu’ils ont l’intention de rester ensemble pour toujours », affirme cette source. Les fiançailles ont eu lieu « il n’y a pas très longtemps, je crois », selon cette source, ajoutant qu’apparemment le couple n’avait pas encore décidé de se marier. Selon une autre source, le couple a été vu jeudi dans un restaurant chic de Los Angeles en train de dîner avec le mannequin Cindy Crawford et son mari, amis de longue date de l’acteur. À cette occasion, Amal Alamuddin portait « une bague énorme », selon cette source. George Clooney, 52 ans, a enchaîné de nombreuses relations au cours des années mais n’a jamais semblé vouloir s’engager sur le long terme. Amal Alamuddin, 36 ans, est une avocate britannique d’origine libanaise spécialisée en droit international et droits de l’homme. Ils sont apparus pour la première fois ensemble en octobre à Londres, selon People, et ils ont été vus depuis à New York et lors de voyages en Tanzanie et aux Seychelles. (Source : AFP)
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