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Les frères Lumière s’invitent au 33e festival jazz & musique improvisée en Franche-Comté 23 > 28 juin 2014 www.aspro-impro.fr - 03 81 48 95 39 - Besançon ou feuilletoscope, ou encore, flipbook VOTRE CINÉMA DE POCHE MAISON VICTOR HUGO C lin d’œil à la thématique du festival cette année autour du cinéma (cinéconcerts, cinéma élargi, cinéma pour l’oreille…), cette plaquette est agrémentée d’un folioscope. Pour mémoire, un folioscope c’est un petit livret composé d’un ensemble d’images ou de photogrammes très peu différents dans leur contenu qui, quand on l’effeuille rapidement d’un doigt en cornant un côté de page, donne l’illusion du mouvement. BESANÇON VILLE NATALE Le 26 février 1802, la maison du 140 Grande-Rue à Besançon a vu naître un écrivain mondialement célèbre, Victor Hugo. Dans une scénographie contemporaine, ce sont les combats de l’homme engagé qui sont présentés dans des espaces aux vocations différentes. Le rez-de-chaussée évoque les hommages rendus par les Bisontins et les liens tissés avec sa ville natale. Au premier étage, une exposition permanente est entièrement consacrée aux combats de cet écrivain engagé pour la liberté d’expression, pour la dignité humaine, pour les droits des enfants, pour la liberté des peuples. Maison Victor Hugo 140 Grande-Rue Ouvert tous les jours sauf mardi Tél : 03 81 87 85 35 www.besancon-tourisme.com De la sorte, vous pourrez regarder notre petite animation inspirée d’un film célébrissime des frères Lumière, Le jardinier ou l’arroseur arrosé. Vous pourrez le visionner n’importe où, du moment que vous serez équipé d’un pouce en parfait état de marche (non fourni). L’arroseuse arrosée folioscope de René Barsot avec Ingrid Humbert. Pastiche de l’incontournable arroseur arrosé des frères Lumière en forme d’hommage à Musidora dans le rôle d’Irma Vep, l’inoubliable et troublante héroïne du sérial de Louis Feuillade, Les vampires. Deux parallèles s’aimaient… hélas (André Frédérique) É tait muet de naissance, définition pour cinéma du célèbre verbicruciste, auteur et humoriste Tristan Bernard né à Besançon comme les frères Lumière inventeurs du cinématographe quand tout débutait pour le jazz dans les rues, les églises et les bordels de la Nouvelle Orléans. Bien sûr, jazz et cinéma ont à présent considérablement évolué. Le jazz a toujours été une musique hybride dont nous accompagnons et défendons tous les métissages, même les plus improbables. Et le cinéma, même muet, était néanmoins sonore. Parallèlement ces deux arts ont eu des accointances. Ainsi le premier film parlant a choisi le jazz pour faire entendre sa voix (Le chanteur de jazz). Aujourd’hui nous partageons l’avis de Gérard Hourbette (directeur d’Art Zoyd qui nous fait l’amitié de créer ici Vampyr) selon lequel : associer la musique à l’image c’est aussi donner un moyen à des publics autres et moins avisés d’accéder à des écritures musicales nouvelles et parfois complexes. Autrement dit, former des publics, obligation à laquelle nous enjoignent tous les notables et les notoires. Sinon ? Alors là, hop ! hache… billot… Mais, n’en déplaise à tous ces gens bien intentionnés, garantir l’accès à la Culture c’est d’abord s’assurer que le prix ne soit pas discriminatoire. Nous y souscrivons depuis longtemps, c’est pourquoi nous sollicitons des financements publics a priori… équitables. Nous faisons partie de ces incorrigibles naïfs qui pensent que cela relève du Service Public comme : La Culture le metteur en scène Jean Pierre Vincent quand il déclare au est une dépense. Le retour sur investissement (financier ou électoral) ne saurait-être sa justification. C’est cela que les décideurs et dirigeants doivent se remettre en tête car il semble que cette évidence se soit perdue dans le désarroi financier et politique mondial. On ne saurait mieux dire. Allez, bon festival à tous et à chacun. Philippe Romanoni exposition Du 24 au 28 juin Grand-Kursaal - Besançon - Entrée libre de 10h à 18h René BARSOT « Au lac de tes yeux très profond » (Apollinaire) s e le Lou ni le p né Bar sopthe Re On ne plonge dans un tel regard qu’au risque de s’y perdre vous dirait René Barsot. Mais un photographe est-il objectif ? Ces deux-là ont croisé leurs regards, la première fois, à notre festival Musiques Libres où Lou Chavanis était lectrice lors du vernissage de l’exposition Ephémères et autres incertaines. C’est bien connu, au commencement était le verbe. Et là, comme une évidence forte et réciproque sont nés et cette envie et ce besoin de partager ensemble une aventure photographique. L’occasion s’est présentée rapidement avec notre projet autour tog ho ra du cinéma. Images à Lou allait naître, sous la forme, comme autant d’histoires sans paroles - René, seul, entendant la belle voix de Lou -, d’une vingtaine m o d èl de planches, noir et blanc argentique, à la manière de court-métrages en cinq images-séquences, qui seront installées dans une ambiance proche de celle d’une salle de cinéma. Bouts de films extraits de scénarii non écrits, instants complices menant également à quelques mises en scène hommage au cinéma muet où Lou confrontera son imaginaire à celui de René et mettra en avant son savoir-faire de comédienne, sans fard ou maquillée de manière expressionniste et avec l’apport d’un certain nombres d’accessoires, bibis, colifichets, voilettes… C hava Vernissage le lundi 23 juin à 18h Grand Kursaal Besançon, entrée libre. Cartes postales : des lots de 5 cartes postales seront réalisés et mis en vente au prix modique de 10€, voire offerts avec chaque abonnement ou proposés comme billet pour l’accès au concert du mardi 24 à 20h30. Cartes postales sonores de Petites Cités Comtoises de Caractère. C haque soir, du mardi 24 au samedi 28, en préambule au concert de 18h, diffusion en forme de cinéma pour l’oreille d’une carte postale sonore (Baume-les-Dames, Marnay, Salins-les-Bains, Arbois, Bucey-les-Gy). Depuis l’automne 2013, dans cinq Petites Cités Comtoises de Caractère, des groupes d’ados sont partis à l’écoute du paysage. Les micros à la main, le magnétophone en bandoulière et le casque sur les oreilles, ils ont rapporté une collection de perles sonores, faites de murmures, de bruissements, de cliquetis, de tintements, de chants, de souffles et de paroles. L’oreille tendue vers la vie des bruits mais aussi vers les résonances du passé, ils ont fait parler les murs et enregistré l’écho des vieilles pierres. Chaque soir, à la manière d’un cinéma pour les oreilles, ils nous livrent une recomposition libre et enjouée de leur patrimoine sonore. Au travers des bruits et des voix qu’ils ont collectés, nous nous laissons guider le long d’une promenade sonore, l’oreille en alerte, doucement chahutée par des tranches de vie, des histoires de villages et des grappes de son. Petits Bruits de Caractère est une commande d’Intermèdes Géographiques et des CAUE de Franche-Comté (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) sous la direction artistique de Xavier Saïki et Olivier Toulemonde avec la participation active des architectes/paysagistes : Alain Brustel, Françoise Cremel, Pierre et Chantal Guillaume, Michel Malcotti et Franck Mathé. Ce projet est soutenu par la DRAC Franche-Comté en faveur du réseau des Petites Cités Comtoises de Caractère. © Krystof Guez ciné-concert autour de 3 films du cinéma surréaliste / création Maguelone Vidal - Bruno Chevillon M aguelone Vidal et Bruno Chevillon rêvent Histoires d’œil comme une exploration des relations poétiques entre cinéma surréaliste et performance musicale. Le geste musical et instrumental est ici toujours indissociable du scénario et de la qualité des images qui leur permettent de déployer un imaginaire sonore riche et résolument actuel. Maguelone Vidal (sax. baryton, soprano, voix, platine) Bruno Chevillon (contrebasse) Un chien andalou de Luis Bunuel avec Pierre Batcheff, Simone Mareuil, Luis Bunuel, Salvador Dali (noir et blanc/France/1928/0h16). Tout commence sur un balcon où un homme aiguise un rasoir… Inspiré par des rêves de Luis Bunuel et Salvador Dali, écrit comme un « cadavre exquis », ce film est le surréalisme à l’état pur ; ce n’est qu’un rêve filmé. Anémic cinéma de Marcel Duchamp (noir et blanc/France/1925/0h07). Marcel Duchamp fit appel à Man Ray et Marc Allégret pour tirer un film de ses rotoreliefs, disques optiques sur lesquels son texte est imprimé en spirale. L’anagramme du titre annonce, tout à la fois, l’aspect tournoyant des disques optiques et les boucles de mots, contrepèteries et blagues de potaches (Distribution : Cinedoc Paris Film Coop). Emak Bakia de Man Ray avec Kiki de Montparnasse, Jacques Rigaut (noir et blanc/France/1926/0h17). Ciné-poème, ovni cinématographique dans lequel Man Ray invente des rêveries poétiques en formant des associations d’idées par collages visuels. « À ceux qui se demanderaient encore les raisons de cette extravagance, on peut simplement répondre par la traduction du titre, Emak Bakia, vieille expression basque qui signifie : fichez moi la paix. » (Man Ray) (Distribution : Cinedoc Paris Film Coop). Ces projections seront ponctuées d’intermèdes musicaux, impromptus jazzistiques et autres surprises réjouissantes dont nous vous laissons le plaisir de la découverte, de manière à bien associer le jazz d’aujourd’hui au surréalisme dans sa revendication de liberté. Petit Kursaal Besançon Lundi 23 juin - 20h30 Prenez une place, venez à deux 10€ / 5€ / 3€ Performance film/musique Gaëlle ROUARD - Dominique RÉPÉCAUD Mehr Nacht G ermaine a encore raison ! « Au cinéma l’histoire est une surface. Au 7 e Art c’est la profondeur sensible qui s’étend au-dessous de cette surface : l’insaisissable musical. » (Germaine Dulac - 1928). Cet insaisissable toujours fringant, deux artisans de l’improvisation vont tenter de le ceinturer pour le retenir et le délivrer le temps d’une rencontre : exercice périlleux. Avec un projecteur et une guitare, il s’agit d’un travail de sculpture donnant la part belle aux aléas du jeu, à la surprise pour faire «sortir», advenir cela même qu’on ne peut se figurer clairement, ce qui ne peut être préfiguré, prémédité consciemment. À l’aventure donc ! Découvrir et jouer avec le mouvement et la lumière, les vrais éléments constitutifs du cinéma, ouvre un monde infini de rythmes et d’impressions sensibles. Le traitement du médium cinéma ici proposé est à comprendre comme une recherche propre aux arts plastiques telle qu’on l’entend dans le cinéma expérimental. Duo inédit, réuni à l’occasion de cette 33e édition avec une cinéaste, Gaëlle Rouard, qui a mis au point plusieurs procédés de traitement chimique du support film et a développé un jeu d’instrumentiste sur projecteur 16 mm, et un guitariste autodidacte et trifouilleur, Dominique Répécaud, qui triture sa guitare quand ses activités de directeur du CCAM-scène nationale de Vandœuvre-les-Nancy et du Festival Musique Action, la Mecque des musiques de traverse en France, lui en laissent le loisir. Gaëlle Rouard (projecteur et films 16 mm) Dominique Répécaud (guitare) En ouverture de la soirée - Carte postale sonore # 1 Petits bruits de caractère à Baume-les-Dames Artiste sonore : Olivier Toulemonde - Architecte : Alain Brustel Grand Kursaal Besançon Mardi 24 juin - 18h Gratuit Expanded cinema (cinéma élargi) Christine Abdelnour - Ryan Kernoa Stefano Canapa U ne performance dans la tradition du « cinéma élargi » (ou expanded cinema : expression désignant les expériences de modification du dispositif classique de la projection de film). La musique et les images sont créées simultanément dans l’interaction et l’improvisation. Les musiciens et le projectionniste élaborent un dialogue, croisent leurs voix et leurs influences dans un protocole expérimental fait de manipulations de projecteur, de bouts de films noir et blanc, de lignes et de formes, d’apparitions et de disparitions de lumière, de vibrations et de textures, d’ombre, de rythmes et de respiration, de souffle, de persistance rétinienne et d’affleurement de la matière. Loin de toute forme de narration ou de figuration, Split Second s’intéresse à l’art de l’image et du son en mouvement, au phénomène de projection, au déplacement de la matière dans l’air. Christine Abdelnour (saxophone alto) Ryan Kernoa (guitare) Stefano Canapa (projecteurs 16 mm préparés) Petit Kursaal Besançon Mardi 24 juin - 20h30 Tarifs : un jeu de cartes postales ou 10€ Cinéma pour l’oreille Jérôme NOETINGER solo U n programme de musique concrète en lien plus ou moins direct avec l’image. Art du son fixé, la musique concrète née en 1948 dans les mains de Pierre Schaeffer, entretient des rapports étroits avec le cinéma, un autre art du support. Composée à partir d’éléments préexistants empruntés à n’importe quel matériau sonore, qu’il soit bruit ou musique habituelle, puis composée expérimentalement par une construction directe, la musique concrète est ensuite projetée sur un ensemble de hautparleurs qui officie tel un écran. Pour le festival, Jérôme Noetinger a sélectionné une série de compositions qu’il diffusera lui-même. Dans le noir. Du cinéma pour l’oreille. Jérôme Noetinger (magnétophone à bandes, dispositif électroacoustique) En ouverture de la soirée - Carte postale sonore # 2 Petits bruits de caractère à Salins-les-Bains Artiste sonore : Xavier Saïki - Architecte : Michel Malcotti Grand Kursaal Besançon Mercredi 25 juin - 18h Gratuit © P. Chinellato Ciné oratorio surréaliste de Medvedkine Collectif ARFI Olivier Bost - Éric Brochard - Patrick Charbonnier Nicolas Lelièvre invitent Ted Milton A vec ce projet les musiciens de l’ARFI (association à la recherche d’un folklore imaginaire) inventent une nouvelle forme spectaculaire entre ciné-concert et tour de chant : le ciné oratorio surréaliste. Les situations fantasques du film de Medvedkine sont renforcées par des musiques émotionnelles tantôt bruitistes, tantôt détonantes, introduisant la harangue des textes de Ted Milton (transfuge du jazz-punk-psychodada-combo BLURT, groupe punk anglais incontournable). Les chansons fouillent le thème du bonheur, sa quête, sa réalisation, son utopie, pour offrir une lecture parallèle ancrée dans des contextes historiques éloignés et évoquer l’universalité de ce leitmotiv. Olivier Bost (guitare préparée), Eric Brochard (contrebasse, basse électrique), Patrick Charbonnier (daxophone, dispositif électroacoustique, trombone), Nicolas Lelièvre (batterie, objets sonores), avec la participation de Ted Milton (textes, voix, saxophone) Le Bonheur d’Alexander Medvedkine avec Pyotr Zinovyev (noir et blanc/Russie/1934/1h04). Un chef d’œuvre hilarant. Ce film est une perle du cinéma muet russe qui mélange farce et politique, une comédie limite burlesque (on se croirait, parfois, dans un film de Buster Keaton). On rigole du début à la fin, mais c’est également une œuvre sur la condition difficile des paysans avant et après la révolution de 1917. On suit l’histoire d’un paysan naïf qui, après la mort de son grand père, part sur les routes à la recherche du bonheur. Il y trouve un sac plein d’argent et achète un cheval… Théâtre Ledoux / Scène Nationale de Besançon Mercredi 25 juin - 20h30 20€ / 15€ / 10€ Performance Christophe CARDOEN - Will GUTHRIE Jérôme NOETINGER E t vous, que cherchez-vous ? Encore une formation inédite constituée pour le Festival. Au départ, il y a la vieille complicité entre Jérôme Noetinger, (maître virtuose hallucinant du Revox détourneur-pirateur), et Will Guthrie, (batteur étourdissant et enthousiasmant, au jeu instinctif et explosif, utilisant un peu toutes sortes de choses pour faire du son), qui s’exprime dans le quintet Thymolphthalein ou dans un duo dynamique et rebondissant, brut et ludique qui sera complété ici par l’apport de Christophe Cardoen, manipulateur de lumière comme d’autres le font du son qui, produisant des variations de rythmes, des scansions de noirs profonds dans la lumière vive, modifie notre perception du temps et des lieux. Donc, en résumé : Christophe Cardoen sculpte la lumière et travaille sa propagation, Will Guthrie frappe le temps et déforme l’espace, Jérôme Noetinger capte les vibrations mécaniques de ces ondulations. Ensemble, ils fabriquent des boucles électromagnétiques et des courbures temporelles. Christophe Cardoen (lumière), Will Guthrie (batterie et objets amplifiés), Jérôme Noetinger (dispositif électroacoustique, objets amplifiés, diffusion) En ouverture de la soirée - Carte postale sonore # 3 Petits bruits de caractère à Marnay Artiste sonore : Olivier Toulemonde Architectes : Chantal et Pierre Guillaume Grand Kursaal Besançon Jeudi 26 juin - 18h Gratuit © Jean Michel Monnin Spectacle cinématographique sur les films du cinémagicien Collectif ARFI Olivier Bost - Eric Vagnon - Guillaume Grenard Damien Grange - Jérôme Lopez À ses débuts le cinéma était considéré comme une attraction foraine. Alors, pour ce spectacle cinématographique, c’est dans une forme interactive et scénographiée aux allures de fête foraine (fêtes dans lesquelles Méliès projetait lui-même ses films) que le collectif ARFI, en plus de la projection de ses films, a souhaité retrouver l’œuvre du réalisateur. Un comédien bonimenteur et trois musiciens vont nous immerger dans cette ambiance de fête foraine avec ses décors surchargés aux allusions gaguesques dans un espace où le spec tateur sera baigné d’images, de trompel’œil, d’illusions optiques comme le mapping (procédé permettant de diffuser de la vidéo sur un objet ou un personnage en en épousant les formes) et dont Méliès fut le préfigurateur (lui qui projetait sur des personnages tout de blanc vêtus) et un novateur dans de nombreux domaines. Venu du monde du spectacle et de la magie, il est le tout premier cinéaste de fiction et le pionnier des effets spéciaux de cinéma. Ici, il s’agit de retrouver dans la musique l’esprit joueur et ingénieux de Méliès ainsi que l’univers poétique et baroque de certains de ses films. Un monde joyeux et cruel, terrien et lunaire, classique et fictionnel… à l’image d’un cinéaste doublement génial : tantôt Monsieur Méliès, tantôt Géo Smile. Olivier Bost (trombone, accessoires), Eric Vagnon (saxophones, accessoires), Guillaume Grenard (trompettes, accessoires), Damien Grange (jeu, lumières), Jérôme Lopez (vidéo) Théâtre Ledoux / Scène Nationale de Besançon Jeudi 26 juin - 20h30 20€ / 15€ / 10€ Expanded cinema (cinéma élargi) Cellule d’Intervention METEMKINE Christophe Auger - Xavier Quérel Jérôme Noetinger L es performances de la Cellule d’Intervention Metemkine allient projections 16 mm et musique électroacoustique dans la grande tradition du « cinéma élargi » (ou expanded cinema, expression désignant les expériences de modification du dispositif classique de la projection de film). Le musicien et les cinéastes sont sur scène, faisant face au public. Deux miroirs installés dans la salle reflètent les images sur un écran placé derrière eux. Son et images sont travaillés en direct. La Cellule d’Intervention développe une idée de jeu entre image et son, le projecteur cinéma étant un instrument comme le magnétophone à bandes, par exemple. Du cinéma pour les oreilles, de la musique pour les yeux. Christophe Auger, Xavier Quérel (projecteurs cinéma), Jérôme Noetinger (dispositif électroacoustique) « Metemkine nous offre l’expérience rare d’une musique libérée de toute servitude par rapport au cinéma, un cinéma live projeté comme de la musique, avec des projectionnistes qui manifestent une spontanéité d’instrumentistes. » (Tom Cora) En ouverture de la soirée - Carte postale sonore # 4 Petits bruits de caractère à Arbois Artiste sonore : Xavier Saïki - Paysagiste : Franck Mathé Grand Kursaal Besançon Vendredi 27 juin - 18h Gratuit © Valentina-Avon cin’electro concert Version intégrale restaurée du film de Fritz Lang Par ACTUEL REMIX (du Collectif ARFI) Xavier Garcia - Guy Villerd Metropolis de Fritz Lang avec Alfred Abel, Gustav Frölich, Brigitte Helm (noir et blanc/ Allemagne/1927/2h33). Dans une immense cité du 3e millénaire, les ouvriers forment une caste d’esclaves relégués dans une ville souterraine tandis qu’une élite privilégiée vit dans une oisiveté paradisiaque… Cette version avait été présentée à Berlin en 1927 puis avait subi des coupes par la Paramount pour en faciliter l’exploitation. Les scènes coupées étaient considérées comme perdues jusqu’en 2008 où elles ont été retrouvées au Musée du cinéma de Buenos-Aires en Argentine, suscitant l’émoi chez les cinéphiles… A ctuel Remix mélange la musique d’artistes phares de la scène électro avec celle de compositeurs dits contemporains, pour le plaisir de confronter deux styles de musiques actuelles, pour éclater des frontières réputées infranchissables entre ces mondes. A l’occasion de la sortie de la version intégrale restaurée de Metropolis, le duo remixe la musique de Ritchie Hawtin, figure majeure de la scène électro avec l’œuvre de Iannis Xenakis, pionnier de la musique du XXe siècle. L’œuvre puissamment rythmique et épurée de Ritchie Hawtin est le moteur, la pulsation vitale de la trame musicale de ce ciné-concert sur laquelle la richesse et la modernité du « matériau » Xenakis se déploient avec une intensité proche du style expressionniste du film. Remix de Iannis Xenakis et Ritchie Hawtin, Xavier Garcia, Guy Villerd (laptop), Thierry Cousin (son) Théâtre Ledoux / Scène Nationale de Besançon Vendredi 27 juin - 20h30 20€ / 15€ / 10€ Performance Hervé GUDIN - Xavier QUÉREL R encontre inédite de deux artistes, un cinéaste, un guitariste. Tout est travaillé en direct : le son, l’image. Guitares préparées, électronique malmenée. Projecteurs bricolés, pellicules trafiquées. Objets détournés. Les univers que tous deux affectionnent nous plongent dans une expérience unique. Une manipulation riche et virtuose de la lumière. Une performance artistique qui n’est pas sans rappeler certains artistes comme Andy Warhol et son Exploding Plastic Inevitable ou encore Ben Van Meter. Une sorte de spectacle multi-media analogique. Hervé Gudin (guitares préparées), Xavier Quérel (projecteurs bricolés, pellicules trafiquées) En ouverture de la soirée - Carte postale sonore # 5 Petits bruits de caractère à Bucey-les-Gy Artiste sonore : Olivier Toulemonde - Paysagiste : Françoise Cremel Grand Kursaal Besançon Samedi 28 juin - 18h Gratuit ciné-concert création de Carl Theodor DREYER ART ZOYD Vampyr de Carl Theodor Dreyer avec Julian West, Maurice Schutz, Sybille Schmitz, Rena Mandel (noir et blanc/France-Allemagne/1932/1h23) Allan Gray s’installe un soir dans l’auberge du village de Courtempierre. Pendant la nuit, un vieillard lui rend visite et lui confie un grimoire sur le vampirisme et les moyens d’y faire face. Dès cet instant, Allan doit affronter et déjouer les pièges d’une femme vampire… A rt Zoyd, ensemble électo-acoustique mythique et célébrissime, au confluent du jazz, du rock progressif et de l‘avant-garde électronique, poursuit ici son travail de création musicale sur l’image avec la première mondiale d’un nouveau projet autour de Vampyr de Dreyer. Le cinéma est devenu un axe privilégié de la démarche du groupe : « Je considère les films comme un livret d’opéra » prévient Gérard Hourbette, directeur d’Art Zoyd. Défi artistique passionnant car il ne se satisfait jamais de l’illustration redondante ou d’une lecture qui se voudrait trop définitive ou fermée et sans subtilité. « J’essaie de trouver une interprétation personnelle et risquée de l’œuvre » souligne-t-il. En fait, Vampyr appartient déjà à la période du parlant. « J’ai simplement souhaité le traiter exactement comme un film muet, juste en réécrivant une bande-son imaginaire. Le vampire a quelque chose de très contemporain, d’actuel. C’est en quelque sorte, le symbole infernal de ces formes sournoises que sont peut-être, l’épidémie, la contamination ou certaines formes de prosélytisme. » Gérard Hourbette (conception, direction), Yukari HamadaBertocchi (claviers, capteurs, samplers), Nadia Ratsimandresy (ondes, Martelot, clavier), Romuald Cabardos (percussions, pads, samplers), Daniel Koskowitz (percussions, pads, samplers), Jérôme Soudan « mimetic » (percussions, pads, samplers) Théâtre Ledoux / Scène Nationale de Besançon Samedi 28 juin - 20h30 20€ / 15€ / 10€ © Emmanuel Valette Artiste et modèle T roublante ou facétieuse, voire les deux à la fois, Lou vous aura accompagné tout au long de la lecture de cette plaquette pour laquelle elle a accepté de relever le défi de réinterpréter l’image de certaines actrices du cinéma muet dont elle trouve l’intemporalité fascinante. Ce travail photographique est le résultat de recherches communes et de confrontations avec le photographe René Barsot. Étudiante en Art Dramatique au Conservatoire de Besançon, elle est également comédienne dans le collectif What’s the foc et a tenu, l’année dernière, un rôle dans le ventre des focs de et mis en scène par Baptiste Mongis. Également elle s’est initiée au sein de la Compagnie Bacchus à un certain nombre de métiers du théâtre, notamment lors des festivals off d’Avignon 2011 et 2012. Tour à tour, régisseur son et lumière pour Le dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, dans une mise en scène de Jean-Marc Doron, puis technicienne pour L’île des esclaves de Marivaux et The servant of two masters de Goldoni (mise en scène Jean Pétrement), enfin, chargée de communication. Toujours pour la Compagnie Bacchus, elle a joué dans Don Quichotte de Cervantes, L’opéra de la lune de Jacques Prévert, La croisière s’abuse de Jean Pétrement. Pratiquant elle-même la photographie, elle a officié sur Fin de partie de Samuel Beckett, mis en scène par Jean Pétrement. Enfin, elle a également goûté au cinéma, comme actrice dans un courtmétrage de Léo Grunenwald. Jazz et Musique Improvisée en Franche-Comté est organisé par aspro-impro (association pour la promotion des musiques nouvelles et improvisées) 3 rue d’Alsace – 25000 Besançon Lieux du Festival Contacts a [email protected] - www.aspro-impro.com > 03 81 48 95 39 licences d’entrepreneur de spectacle n° 2-1001629 et n° 3-1001630 directeur artistique : Philippe Romanoni > 06 81 91 29 25 Le Kursaal place du théâtre - Besançon Le Théâtre Ledoux (Scène nationale) rue Mégevand - Besançon administration : Marie-France Beuret > 06 81 01 86 73 Emilie Parisot > 03 81 48 95 39 Tarifs communication : Nino Amor > 03 81 48 95 39 ass festival : 60€ pour tous les p concerts du festival 18h00 : gratuit 2 0h30 : tarif plein : 10€, 20€ Réduit* : 5€, 15€ spécial** se reporter aux pages correspondantes 1 chèque avantage jeune = une place offerte Lieux de vente ffice du Tourisme de Besançon de 10h à 18h (du lundi au samedi sauf O dimanche de 10h à 13h) 2 adresses : 2 place de la 1ère Armée Française ou place du 8 septembre, Hôtel de Ville - Besançon (paiement espèces/chèque/carte) L es Sandales d’Empédocle de 10h à 19h (du lundi à partir de 14h au samedi) 95 Grande Rue - Besançon (paiement : espèces, chèque) ar correspondance : aspro-impro, 3 rue d’Alsace, 25000 Besançon (chèque) P ou sur www.aspro-impro.fr (carte) Kursaal : du lundi 23 au samedi 28 juin de 10h à 18h, (espèces, chèque) E n ligne : Moxity : www.moxity.com, www.fnac.com, www.carrefour.com, www.francebillet.com graphiste : Olivier Rovelas > 06 60 75 65 86 photographe : René Barsot > 06 71 85 37 46 régie générale : Guy Pothier > 06 30 39 08 81 régie son : Alain Befort sonorisateur : Damien Lonchampt Le véritable mélomane est l’homme qui, entendant une femme chanter dans sa salle de bain, s’approche du trou de la serrure et y colle… l’oreille. (Francis Blanche) Ce festival n’existerait pas sans la participation active, passionnée et désintéressée de : Marie-France Bordy, Jean Daubas, David Finot, Étienne Guilleminot, Agnès Jacques, Joëlle Maillardet, Anie Magnol, Noëlle Magnol, Quentin Mercier, Hélène Métroz, Élodie Sauvain, Jean-Marie Vogt. Et également avec l’aide de : René Barsot, Lou Chavanis, Ingrid Humbert, Marie Arnold, Olivier Rovelas, Est’Imprim, le Kursaal, la Scène Nationale de Besançon, la Rodia/smac de Besançon, l’Orchestre de Besançon, le Conservatoire à rayonnement régional du Grand Besançon, l’Hôtel du Nord, le fjt de la Cassotte, DMA Lycée Pasteur, les Sandales d’Empédocle, la Biscuiterie Buhler, Patrick Simmen, Plazza Victor-Hugo, Agnès Marcelli, Pudding Théâtre, Laure Silvant, Intermèdes Géographiques, Lionel Viard. Avec le concours des personnels techniques et d’accueil du Kursaal et du Théâtre Ledoux. Aspro-Impro aurait le plaisir de vous rencontrer au 33e Festival jazz & musique improvisée en Franche-Comté Lithographie de Louis Anquetin (1861-1932). Bien entendu, toute ressemblance ou homonymie avec une personne connue dans la région Franche-Comté ne serait ni une coïncidence fortuite ni involontaire et l’auteur en décline la responsabilité au nom des droits imprescriptibles de l’imagination.