Enseignement et apprentissage des mathématiques
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Enseignement et apprentissage des mathématiques
Enseignement et apprentissage des mathématiques Que disent les recherches psychopédagogiques? Sous la direction de M. Crahay, L. Verschaffel, E. De Corte & J. Grégoire Apprendre et enseigner les maths… - Chap. I (De Corte & Verschaffel) Maths ≠ collection de concepts abstraits et habiletés procédurales à maîtriser Maths série d’activités de création « de cohérence » et de résolution de problèmes basées sur une modélisation mathématique de la réalité But ultime de l’enseignement des maths développement d’une disposition à mathématiser le réel Apprentissage des maths construction active, opérée par une communauté d’étudiants, de significations et de compréhensions basées sur la modélisation de la réalité La « disposition mathématique » Pour devenir compétents… maîtrise coordonnée de cinq catégories d’outils cognitifs Une base de connaissances spécifiques Des heuristiques stratégies de recherche en résolution de problèmes Des connaissances métacognitive Des stratégies d’auto-régulation Les croyances associées aux mathématiques La résolution de problèmes A. Résoudre et symboliser des problèmes additifs et soustractifs I. Introduction Problèmes liens entre le symbolisme mathématique et les actions sur les objets (monde réel) Objet de l’étude Investiguer les difficultés rencontrées par les élèves pour créer des connexions entre leurs démarches informelles de résolution (comptage) et le symbolisme mathématique (les calculs) Etudier les limites d’une approche top-down Approche top-down Les symboles conventionnels sont proposés d’emblée aux élèves à qui on explique ce qu’ils représentent et comment les utiliser sont considérés comme référant de manière fixe et non ambigüe à des objets mathématiques L’enseignement ne s’appuie pas sur les stratégies informelles des enfants Situation couramment rencontrée en CF Techniques de calculs => pré-requis à RP Problèmes => illustrer applicabilité des opérations Symbolisme => entraîner techniques de calculs - D’après une enquête réalisée en 2004-2005 auprès d’une centaine d’enseignants du cycle 5-8 (Fagnant & Hindryckx, 2006)… l’objectif principal de la résolution de problèmes est d’appliquer, dans des situations « réelles », les opérations formelles apprises en classe (l’objectif de donner du sens aux opérations n’est pas assez présent). seul un tiers des enseignants déclare appuyer, dès le début de la première année primaire, l’apprentissage des opérations sur la résolution de problèmes. Pour les autres RP post-posée après Janvier (pour environ 20%), en fin d’année (pour 20 autres %) voire à l’année ou au cycle suivant (pour encore environ 20%). Le présupposé selon lequel les problèmes sont trop complexes pour les jeunes élèves (autrement dit, l’idée selon laquelle une maîtrise préalable des calculs et certaines compétences en lecture sont nécessaires) semble encore bien présent… Apports des théories du traitement de l’information Typologie Type changement Type combinaison Type comparaison + ou - II. Méthodologie 25 élèves de 1P (6 classes – 4 écoles) Interviews individuelles 14 problèmes de la classification de Riley et al. (changement, combinaison, comparaison) I. lit l’énoncé à voix haute E. répète l’énoncé E. résout le P (matériel manipulable) E. propose un calcul (lié à histoire ou stratégie) I. repose la question E. entoure la réponse au sein du calcul (+ flexibilité) Pour la phase de résolution RC si elle permettait d’aboutir à la réponse attendue. Si erreur de comptage recompter (éviter « techniques »). les erreurs Pour l’écriture du calcul, plusieurs critères : - - structure correcte (ex. pas 3-5=2) construit au départ des trois nombres attendus (les deux données du problème et la réponse attendue) réponse identifiée correctement au sein du calcul CC même si aucun lien au problème ou à la stratégie de résolution (ex. « 5+(7)=12 » face à changement 2 et stratégie soustractive) CI si R mal identifiée (ex. (4)+(9)=13 face à combinaison 1) III. Quelques résultats 1. En fin de première primaire, les enfants sont-ils capables de résoudre et de symboliser certains problèmes ? Combinaison 1 - Pierre a 4 pommes. Anne a 9 pommes. Combien de pommes Pierre et Anne ont-ils ensemble ? R C (sur 25) (sur 25) 22 16 D (R-C) 6 Changement 1 - Pierre avait 4 pommes. Anne a donné 9 pommes à Pierre. Combien de pommes Pierre a-t-il maintenant ? 23 17 6 Changement 2 - Pierre avait 12 cerises. Pierre a donné 7 cerises à Anne. Combien de cerises Pierre a-t-il maintenant ? 22 13 9 Changement 3 - Pierre avait 5 bonbons. Anne a donné quelques bonbons à Pierre. Maintenant, Pierre a 11 bonbons. Combien de bonbons Anne a-t-elle donnés à Pierre ? 19 13 6 Changement 5 - Pierre avait quelques livres. Anne a donné 6 livres à Pierre. Maintenant Pierre a 11 livres. Combien de livres Pierre avait-il au départ ? 18 11 7 Comparaison 1 - Pierre a 5 bonbons. Anne a 11 bonbons. Combien de bonbons Anne a-t-elle de plus que Pierre ? 12 7 5 Comparaison 3 - Pierre a 4 pommes. Anne a 9 pommes de plus que Pierre. Combien de pommes Anne a-t-elle ? 11 7 4 Pour tous les problèmes nombre de CC toujours inférieur au nombre de RC (colonne «D»). Pas seulement une tendance globale aucun élève n’est parvenu à produire un calcul correct s’il n’avait pas, au préalable, résolu le problème correctement. Colonne « D » difficultés de symbolisation nombre d’élèves qui n’ont pas pu produire un calcul correct face à un problème qu’ils avaient pourtant résolu correctement (et ceci, généralement par comptage). 2. Quels types de calculs les élèves produisent-ils ? Les élèves privilégient les calculs relationnels qui correspondent à leurs stratégies informelles de résolution et à la structure des problèmes (ex. 5+(6)=11 face à changement 3) Les calculs numériques (ou canoniques) qui entrent en conflit ne sont quasi jamais proposés (ex. 11-5=(6)) abstraction extrême des approches d’enseignement qui imposent les calculs avec la réponse derrière le signe d’égalité 3. Chaque élève est-il capable d’utiliser correctement les signes « + » et « » en situation de résolution de problèmes ? Profil I – 3 élèves Le néant Aucun calcul correct aucune connexion problèmes / symboles Profil II – 4 élèves Des additions pour des situations additives Uniquement calculs « + » dans des situations additives (Chang. 1) ou mixtes (ex. chang. 3). Profil III – 9 élèves Des additions pour des situat. de ttes sortes Uniquement calculs « + » idem que profil II + reconstructions additives dans situations soustractives (ex. 7+(5)=12 face à chang. 2) Profil IV – 5 élèves Add et soustr dans ttes sortes de situations Calculs « + » et « - », mais (1) pas tjrs adaptés (reconstructions additives) (2) pas tjrs CC (certains P sont RC mais pas CC) Profil V – 4 élèves Add et soustr bien adaptées aux situat. Tous les calculs bien adaptés aux situations et tous les problèmes RC sont symbolisés correctement 4. Peut-on considérer l’utilisation d’un symbolisme mathématique insuffisamment intégré comme un élément déclencheur de démarches superficielles ? Analyser les erreurs produites au moment de la résolution et au moment de la production du calcul voir si on peut les attribuer à des mécanismes différents… Résultats (non développés ici) - Erreurs de nature conceptuelle (résolution) - Développement de démarches superficielles (production du calcul) IV. En guise de conclusion… La maîtrise des techniques de calcul n’est pas un pré-requis à la résolution de problèmes ET ce n’est pas non plus une aide… Développer plus tôt la RP et s’appuyer d’avantage sur les stratégies informelles des élèves Utilisation très prépondérante des calculs relationnels qui « collent » à la structure du P et aux stratégies informelles Ne pas imposer l’utilisation de calculs canoniques (R derrière le signe d’égalité) ces calculs demandent une trop grande abstraction (partie/tout) + ils creusent l’écart avec stratégies informelles manque de sens et stratégies superficielles… L’analyse par profils d’élèves révèle de manière criante les difficultés éprouvées par bon nombre d’élèves pour utiliser les symboles mathématiques en situation de résolution de problèmes Développer la RP pour viser une co-construction des concepts d’addition et de soustraction et des symbolisations utilisées pour les représenter (plutôt qu’entraîner les techniques de calcul hors contexte et utiliser la RP pour appliquer les opérations en situation « réelle ») L’analyse des erreurs commises par les élèves permet d’apporter des arguments en faveur de l’hypothèse selon laquelle l’utilisation d’un symbolisme mathématique qu’ils n’ont pas suffisamment intégré pourrait être un facteur déclencheur de stratégies superficielles Mise en garde en matière d’enseignement : enseignement « tardif » de RP centré sur l’objectif d’illustrer l’applicabilité des opérations risque de favoriser le développement de stratégies superficielles (alors que ces stratégies sont peu présentes chez les jeunes élèves) Références Fagnant, A. (2005). Résoudre et symboliser des problèmes additifs et soustractifs en début d’enseignement primaire. In M. Crahay, L. Verschaffel, E. De Corte & J. Grégoire (Eds.), Enseignement et apprentissage des mathématiques. Que disent les recherches psychopédagogiques ?(131-150). Bruxelles : De Boeck. Fagnant, A. & Hindricks, G. (2006). La résolution de problèmes : enquête auprès des enseignants du cycle 5-8. Actes du quatrième congrès des chercheurs en éducation, 111-113. Namur, du 21 au 22 mars 2006 : http://www.agers/cfwb/be. Pour en savoir plus… Fagnant, A. (2002). Mathematical symbolism : A feature responsible for superficial approaches ? In A.D. Cockburn and E. Nordi (Eds), Proceedings of the 26th Annual Conference of the International Group for the Psychology of Mathematics Education, vol. 2, 345-352. Norwich, UK : University of East Anglia. Fagnant, A., Vlassis, J. & Crahay, M. (2005). Using mathematical symbols at the beginning of arithmetical and algebraic learning. In Verschaffel, L. De Corte, E. Kanselaar, G. & Valcke, M. (Eds.). Powerful environments for promoting deep conceptual and strategic learning (81-95). (Studia Paedagogica, n°41). Leuven: Leuven University Press. Fagnant, A. (2005). The use of mathematical symbolism in problem solving. An empirical study carried out in grade one in the French Community of Belgium. European Journal of Psychology of Education, XX (4), pp. 355-367. La résolution de problèmes B. La modélisation et la résolution de problèmes d’application Point de départ – Le phénomène sous étude Steve a acheté 4 planches de 2,5 m chacune. Combien de planches de 1 m peut-il faire à partir de ces planches ? Quelle sera la température de l’eau d’un container si vous versez dedans un litre d’eau à 80 degrés et un litre d’eau à 40 degrés. John court le 100 m en 15 secondes. Combien de temps lui faudra-t-il pour parcourir un km ? Bruce et Alice vont à la même école. Bruce habite à 17 km de l’école et Alice à 8 km de l’école. Quelle est la distance entre la maison de Bruce et la maison d’Alice? Démarches superficielles et suspension de construction de sens Age du capitaine et bus de l’armée confrontés à des problèmes un peu particuliers (dans un contexte de classe classique) réagissent de manière stéréotypée et artificielle Problème: Un bus de l’armée contient 36 soldats. Si 1128 soldats ont besoin de se rendre à leur camp d’entraînement en bus, combien de bus sont nécessaires ? Réponses les plus fréquentes: 1.128 36 = 31.33 bus 1.128 ÷ 36 ≈ 31 bus Problèmes standards et problèmes problématiques Item standard (item S): peut être résolu d’une manière indiscutable en appliquant des opérations arithmétiques évidentes avec les nombres fournis Item problématique (item P): le modèle mathématique approprié est moins évident et plus discutable, du moins si on prend sérieusement en compte la réalité du contexte évoqué dans le problème Exemple d’un item S et P Problème S: un homme coupe une corde à linge de 12 mètres en morceaux de 1,5 mètres chacun. Combien de morceaux obtiendra-t-il ? Problème P: un homme veut une corde assez longue pour l’étendre entre deux mats séparés de 12 mètres, mais il ne dispose que de morceaux de corde de 1,5 mètre de long. Combien de ces morceaux doit-il attacher les uns aux autres pour disposer d’une corde qu’il puisse étendre entre les deux mats ? Réactions réalistes et non-réalistes Réaction réaliste (RR): Dès qu’un élève donnait une réponse au problème en prenant en compte le contexte ou quand il produisait une réponse « non réaliste » accompagnée d’un commentaire réaliste Réaction non-réaliste (NR): Les réactions sans indice manifeste d’activation ou d’utilisation de connaissances du monde réel Plusieurs études sur les problèmes problématiques ex. 4 planches de 2,5 m // courir le 100 m en 15 secondes // 2 amis habitent à 8 et 17 km de l’école très peu de réponses réalistes : les élèves résolvent les problèmes sans faire appel à leurs connaissances de la vie réelle appliquer envers et contre tout des opérations mathématiques en vue de fournir des réponses numériques précises à tous les problèmes qui leur sont proposés Les présupposés et leurs origines Présupposés supposer que tous les problèmes proposés sont corrects, complets et qu’ils ont du sens (puisque déterminés comme tels par l’autorité) supposer qu’il n’y a qu’une seule réponse correcte et qu’elle doit se présenter sous une forme numérique et précise (et qu’il n’y a qu’une seule façon d’y arriver) Origine ? Nature stéréotypée des énoncés Culture de classe L’enseignement des mathématiques Induit une série de représentations chez les élèves qui les conduisent à court-circuiter leur réflexion et leur bon sens à agir comme s’il suffisait d’exécuter des opérations arithmétiques pour résoudre les problèmes qui leur sont soumis N’incite pas les élèves à développer des capacités à la modélisation Le modèle du mathematical modeling Phénomène sous étude Compré- Modèle de situation hension Modéli- Modèle mathématique sation Analyse Evaluation mathématique Résultat Commu- Résultat communiqué interprété nication Interpré- Résultat découlant du tation modèle math. Stratégies superficielles Version atrophiée du processus de modélisation Les recherches de type intervention Faire acquérir aux élèves une stratégie générale permettant de résoudre des problèmes développer des heuristiques (R / R) Proposer des problèmes réalistes (ouverts et complexes) Développer les échanges entre élèves (travaux de groupes et débats en groupe-classe) Faire acquérir aux élèves un ensemble de croyances et d’attitudes positives culture de classe Une stratégie heuristique et métacognitive générale Références Verschaffel, L. & De Corte, E. (2005). La modélisation et la résolution des problèmes d’application : de l’analyse à l’utilisation efficace. In M. Crahay, L. Verschaffel, E. De Corte & J. Grégoire (Eds.), Enseignement et apprentissage des mathématiques. Que disent les recherches psychopédagogiques ? (153-176). Bruxelles : De Boeck. Verschaffel, L., Greer, B. & De Corte, E. (2000). Making sense of word problems. Lisse, The Netherlands : Swets & Zeitlinger. La résolution de problèmes C. La difficulté d’articuler diverses procédures dans des problèmes complexes. Introduction Maîtrise des procédures = condition nécessaire mais non suffisante Importance de la représentation mobilisation Organisation Surcharge cognitive Face à des problèmes complexes…. H1 oubli de mobiliser certaines procédures (alors qu’ils en disposent) H2 difficultés de mise en œuvre de ces procédures (par ailleurs maîtrisées) Données méthodologiques Deux problèmes complexes (désignés par le code SC) et N questions « fermées » (procédures testées isolément) 1436 élèves de 6e primaire issus de 61 écoles différentes et répartis dans 81 classes différentes Une promenade dans les bois Des élèves de 6e primaire d'une école liégeoise ont décidé de faire une promenade à pied dans les bois d'Esneux. Voici le plan de cette promenade. L'itinéraire est surligné en noir. Les élèves veulent partir à 9 h de l'école. Il faut 20 minutes au bus scolaire pour les déposer au début de la promenade. Ils marcheront à 3,5 km à l'heure et comptent s'arrêter 1/2 h. en chemin pour se reposer. À quelle heure les élèves arriveront-ils à la fin de la promenade dans les bois si tout se passe comme prévu ? Pour résoudre ce problème, il faut : Procédure 1 Mesurer, sur le plan, les sept tronçons du trajet et, par addition, obtenir la longueur correcte. Procédure 2 Calculer la longueur réelle en tenant compte de l'échelle 1/20 000. Procédure 3 Calculer la durée de la marche en tenant compte du résultat de l'opération précédente et de l'énoncé qui indique que les élèves ont marché à 3,5 km/heure. Procédure 4 Ajouter, au résultat précédent, 1/2 heures d'arrêt. Procédure 5 Tenir compte de l'heure de départ (9h00) et des 20 minutes de déplacement en bus pour fixer le départ réel de la promenade à 9h20. Procédure 6 Calculer l'heure d'arrivée en ajoutant la durée du trajet (opérations 3 et 4) à l'heure du départ réel (opération 5). Taux de réussite, d'échec et d'omission relatifs à chacune des procédures à mobiliser pour résoudre le problème complexe N° de procédure P 1 /SC1 Nature de la procédure Réussite Échec 13,4 % P 2 /SC1 a mesuré correctement les longueurs sur le 43,1 % plan a calculé la longueur réelle 36,2 % Omissio n 42,5 % 22,1 % 41,7 % P 3 /SC1 a calculé la durée correctement 33 % 23,1 % 43,9 % P 4 /SC1 a tenu compte de la 1/2 h. d'arrêt 49,7 % 7% 43,3 % P 5 /SC1 a tenu compte des 20 minutes de déplacement en car a indiqué l'heure d'arrivée exacte 54,6 % 4,6 % 40,9 % 24,3 % 49,7 % 31 % P6 /SC1 Procédures 1 et 2 testées isolément SF 1.1. Voici la distance, sur un plan à l'échelle entre la ville A et la ville B. Calcule la distance réelle qui les sépare. ---------------------------------------------------------------------------------A B SF1.2 Distances réelles ………. Distances sur le plan 1 cm Échelle 1 100 Taux de réussite, d'échec et d'omission des procédures 1 et 2 testées dans deux situations fermées Situation SF 1.1 SF 1.2 Procédure Nature de la procédure Réussite Échec Omission P1 a mesuré correctement la longueur sur le plan 80,7 % 3,3 % 16,0 % P2 a calculé la longueur réelle 54,6 % 30,1 % 15,3 % P2 a calculé la longueur réelle 72,0 % 14,4 % 13,7 % Taux de réussite, d'échec et d'omission pour la procédure 1 "Mesurer correctement sur le plan" testée en situation complexe ou fermée. Situation complexe Réussite Situation fermée Échec Omission Réussite 35,4 % 1,2 % 6,5 % 43,1 % Échec 13,4 % 0,0 % 0,0 % 13,4 % Omission 31,9 % 2,1 % 9,5 % 43,5 % Total 80,7 % 3,3 % 16,0 % 100,0 % Total Taux de réussite, d'échec et d'omission pour la procédure 2, "Calculer une longueur réelle connaissant une longueur sur le plan", testée en situation complexe et en situation fermée. Situation Réussite complexe Échec Omission Total Situation SF 1.1 Réussite Échec Omission Total 25,6 % 7,9 % 1,7 % 36,2 % 11,7 % 8 % 3,0 % 22,1 % 17,3 % 14,7 % 9,7 % 41,7 % 54,6 % 30,6 % 14,4 % 100,0 % Discussion Il ne suffit pas de maîtriser les procédures pour résoudre des problèmes complexes qui les impliquent… Difficultés pour se représenter le problème correctement Erreurs de procédures d’autant plus fréquentes que la situation est complexe Difficultés pour planifier la séquence de procédures Importance de la maîtrise des procédures mais… Quid des compétences stratégiques et de la régulation métacognitive? EST-IL POSSIBLE D’APPRENDRE A RESOUDRE DES PROBLEMES ? Affaire à suivre…. Référence Crahay, M. (2005). La difficulté d’articuler diverses procédures dans des problèmes complexes. In M. Crahay, L. Verschaffel, E. De Corte & J. Grégoire (Eds.), Enseignement et apprentissage des mathématiques. Que disent les recherches psychopédagogiques ? (177-199). Bruxelles : De Boeck.