Valcartier remporte le championnat national de hockey junior

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LE MERCREDI 28 MARS 2007
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Valcartier remporte le championnat
national de hockey junior
Le championnat national de hockey junior
s'est déroulé du 3 au 9 mars à la BFC Borden.
Plus de détails dans l’article en p. 26.
Photo : JoAnne Gagné, Borden Citizen
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Page 2 / Adsum / 28 mars 2007
Salam Malekoum!
Par Yan Bélanger
Journal Adsum
ANNONCES POUR LA DÉFENSE
Un budget
de continuité
Par Yan Bélanger
Journal Adsum
Le capitaine Julie Jalbert échange avec des femmes afghanes venues à Valcartier pour prendre part à un
dîner-causerie culturel avec des militaires de la FO 3-07 qui s’apprêtent à quitter le pays pour accomplir
leur mission au Moyen-Orient. - Photo : Yan Bélanger, journal Adsum
mars 2001, où elle a trouvé l’espoir d’offrir
un avenir meilleur à ses trois enfants. «Les
soldats canadiens veulent la paix en
Afghanistan. On voit toute la sincérité chez
eux. C’est réconfortant d’entendre une
femme militaire sur sa perception, ses sentiments et la considération qu’elle porte
pour les femmes et les enfants afghans. On
leur souhaite un aller et un retour avec la
santé.»
Assis à la table voisine, Abdul Hadi Rasoli,
21 ans, est récemment arrivé au Canada
après, lui aussi, être passé par le Pakistan.
En 1999, alors qu’il était encore un adolescent, il a quitté l’Afghanistan et la petite
cité qu’il habitait, située à une journée de
route à l’ouest de Kaboul. Pour lui, la
L’EPR ET LE COCIM EN BREF...
En Afghanistan, les équipes provinciales de
reconstruction aident le gouvernement
démocratiquement élu à accroître sa capacité de gouverner et à devenir légitime aux
yeux des Afghans, à rebâtir le pays et à dispenser des services à la population. Elles
sont généralement composées de militaires
des FC, de policiers civils dirigés par la GRC
et de représentants de l’ACDI. Les équipes
COCIM - pour coopération civilo-militaire -,
quant à elles, créent un lien entre les militaires canadiens et les habitants et les
autorités locales de chaque district de la
zone de responsabilité canadienne. Le soutien qu’apportent ces équipes à la mission
prend parfois la forme de projets, comme le
forage de puits ou la livraison de fournitures
scolaires et médicales; tantôt il s’agit simplement d’assurer la liaison avec les
dirigeants de la collectivité locale afin qu’ils
comprennent pourquoi les militaires canadiens sont là.
Concours
Fête
de la
des
présence de nos Canadiens là-bas est importante. «Elle empêche la tuerie et le chaos»,
commente-t-il en ajoutant que le Canada
est un «bon pays, un pays progressif et
démocratique».
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28 mars 2007 / Adsum / Page 3
Le budget de 2007, déposé le 19 mars
par le ministre Jim Flaherty, confirme
l’intention du gouvernement conservateur de poursuivre son programme
de renforcement des capacités militaires canadiennes.
Dans son budget de l’an dernier, le
Gouvernement du Canada s’était engagé
à investir 5,3 milliards de dollars sur cinq
ans dans les Forces canadiennes pour mettre en œuvre le plan de défense «Le Canada
d’abord». Ottawa maintient son engagement et accélère même la mise en place
de ce plan quinquennal de défense. Le gouvernement continuera d’appuyer le
développement de la force multi-rôle et
apte au combat du Canada, et d’améliorer la rémunération du personnel militaire.
Ainsi, des crédits de 175 millions de dollars prévus pour l’année fiscale 2009-2010
seront utilisés dès cette année, portant le
coût de la mise en place du plan de défense
à 900 millions de dollars en 2007-2008.
E n trois ans, les Forces canadiennes
recevront donc 3,1 milliards de dollars.
Rappelons que le plan «Le Canada d’abord»
regroupe une série d’acquisitions en
équipement militaire déjà annoncées par
le gouvernement, notamment des avions
de transport stratégique et tactique, des
hélicoptères, des camions logistiques et
des navires de soutien interarmées.
O ttawa bonifie de 60 millions par
année son système d’indemnités d’opération. Ce montant servira à harmoniser les
indemnités d’environnement versées aux
soldats d’unités de campagne de l’Armée
déployés en zones de combat avec celles
que reçoivent les membres de la Marine
et des Forces aériennes. Les militaires
actuellement en Afghanistan pourraient
recevoir ainsi une indemnité supplémentaire d’au moins 285$ par mois de service.
Autre annonce, le gouvernement canadien mettra sur pied cinq nouvelles
cliniques de traitement des traumatismess liés au stress opérationnel afin
d’aider les militaires qui en sont victimes
et leur famille. Un budget de 10 millions
de dollars en 2007-2008 a été dégagé pour
la mise sur pied de ces cliniques.
Enfin, les anciens combattants ne sont
pas en reste. Ottawa créera pour eux un
poste d’ombudsman. Cette annonce
coûtera en 2007-2008 jusqu’à 5,3 millions
de dollars et 6,3 millions de dollars par la
suite. Un budget annuel supplémentaire
de 13,7 millions de dollars est aussi prévu
pour améliorer les services aux anciens
combattants et répondre aux problèmes
soulevés par le nouvel ombudsman.
Aussi, jusqu’à tout récemment, les membres des Forces canadiennes qui étaient
blessés dans des opérations militaires, par
exemple en Afghanistan, cessaient de
recevoir la « prime de danger» lorsqu’ils
étaient rapatriés au pays. Une nouvelle
indemnité procurera des paiements équivalents à cette prime. L’indemnité fera
en sorte que les soldats ne soient pas pénalisés financièrement lorsqu’ils sont blessés
au cours d’opérations militaires. Le budget d’opération de la Défense nationale,
qui s’élevait à 14,6 milliards $ en 2005,
devrait atteindre, si les investissements
annoncées vont comme prévu, les 20 milliards de dollars en 2010.
Dans le cadre de leur entraînement
préparatoire pour leur mission
en Afghanistan, une poignée de militaires de Valcartier ont échangé avec
des Afghans et des Pakistanais
d’origine à l’occasion d’un dînercauserie tenu le 14 mars au mess des
adjudants et sergents de la garnison.
«Salam Malekoum!», lance respectueusement le major Luc Saint-Jean, de la COCIM,
pour souhaiter la bienvenue aux invités,
des Afghans et des Pakistanais issus des
communautés culturelles de Montréal et
de Sherbrooke. Ces derniers sont venus
rencontrer des militaires de la Force opérationnelle 3-07 qui s’apprêtent à quitter
en août pour servir au Moyen-Orient.
«C’est une occasion privilégiée pour la
communauté afghane d’ici de connaître la
réalité de nos soldats canadiens et tout le
confort qu’ils doivent laisser derrière pour
aller appuyer les efforts de reconstruction
en Afghanistan, notre terre natale, et aider
et défendre les intérêts des nôtres», indique
le mobilisateur du groupe, Shahismatullah
Habibi. Voilà déjà 15 ans qu’il est installé
ici, au Canada, «son deuxième pays»,
dit-il, avec sa femme et ses enfants, loin de
ses frères et sœurs toujours en Afghanistan.
L’activité avait par ailleurs comme objectif de démontrer l’intérêt de nos militaires
canadiens pour les communautés culturelles
dans le cadre du prochain déploiement.
Elle s’inscrivait également dans une série
d’initiatives, comme des cours de langue
et d’histoire, pour familiariser davantage
nos militaires avec la culture afghane avant
leur déploiement.
Les militaires présents pour ce dînercauserie culturel, tous du groupe COCIM
et de l’Équipe provinciale de reconstruction, se sont ainsi mêlés à la vingtaine d’invités pour échanger avec eux en toute simplicité.
Le capitaine Julie Jalbert, 38 ans, de
l’EPR, est mère de quatre enfants. Elle
en sera à sa toute première mission à
l’étranger. «C’est l’inconnu, mais je suis
prête à tout.» Durant le dîner-causerie, le
capitaine Jalbert a fait de belles rencontres parmi un petit groupe de femmes
afghanes, dont celle d’Aziza Naikbeen qui
a lui servi d’interprète. Toutes l’ont abondamment questionnée sur le «sort» que les
Forces canadiennes réservent à ses femmes
en uniforme. «Ce sont des échanges très
intéressants et instructifs. Au-delà de mes
espérances même! On a parlé beaucoup
aussi de leurs réalités, ici, en comparaison
avec ce qu’elles avaient vécu en Afghanistan.»
Aziza Naikbeen est elle aussi une jeune
mère de famille de 32 ans. Elle a fui en 1995
la guerre et les talibans en Afghanistan
pour aller s’installer dans le pays voisin, le
Pakistan, puis est venue au Canada, en
MARS, MOIS DE LA NUTRITION
Joyeuses Pâques à vous tous P etits changements, grand impact!
LE MOT DU
COMMANDANT
5e Groupe de
soutien de secteur
Colonel
Gerry Champagne
À la fin de la première semaine d’avril, la
majorité d’entre vous serez en compagnie
des vôtres pour célébrer Pâques par un
repas en famille. Ce temps pris ensemble
auprès de ceux et celles qui sont au centre
de votre vie sera une occasion propice pour
resserrer les liens qui vous unissent, vivre
des moments heureux et élaborer un album
rempli de souvenirs à vous remémorer
lorsque vous serez éloigné d’eux, en entraînement ou en mission.
Savourez pleinement ces moments de
répit qui vous sont donnés pour vous reposer, vous ressourcer, oublier vos tracas et
vous préparer vous-même ainsi que votre
famille aux temps qui viennent.
Prisez de tout cœur cette quatrième force
de la Défense nationale. Votre famille, vos
amis, vos camarades sont votre support
énergétique lors de missions et une auréole
de souvenirs de bonheur qui vous suivront
dans tous vos périples.
Joyeuses Pâques!
Par le service de l’Alimention, 5 GSS
Dans la vie trépidante d’aujourd’hui, nous
manquons souvent de temps pour accomplir toutes les tâches inscrites à notre agenda.
Notre journée est remplie de comptes à rendre à nos patrons, de routes engorgées par la
circulation, de commissions incessantes...
Malheureusement, notre régime alimentaire
est souvent le premier à souffrir de toute cette
agitation quotidienne. Cela n’est pas encourageant puisque l’alimentation a un immense
pouvoir sur le bien-être physique et psychologique de chacun.
Ne perdez pas la foi... La bonne nouvelle est
que de petits changements à votre menu peuvent avoir de grandes répercussions sur votre
santé alimentaire. On s’entend que des ailes
de poulet avec frites sont des aliments réconfortants dans une journée par ailleurs détestable,
que plusieurs salades n’ont pas de goût sans
vinaigrette, et même que certains plats santé
qui ont bonne saveur prennent beaucoup de
temps à préparer. Par contre, avez-vous pensé
de préparer ces mêmes ailes de poulet au four
au lieu de les frire? Avez-vous essayé du citron ou une vinaigrette plus légère sur votre
salade? Saviez-vous qu’il y a des mets santé
très succulents qui ne sont ni difficiles ni longs
à préparer?
Pendant le mois de la nutrition, le service
de l’Alimentation du 5e Groupe de soutien de
secteur a pris le temps d’évaluer le menu offert
dans nos cuisines dans le but d’identifier si de
petits changements pouvaient être faits pour
améliorer la santé alimentaire tout en continuant à offrir ces fameux choix qui nous font
chaud au cœur. D’ici la fin du mois, des alternatives au menu seront apportées. Elles seront
minimes, mais seront bénéfiques pour une
saine alimentation :
- Toute friture qui peut être préparée avec une
cuisson alternative le sera.
- Les salades seront plus légères.
- Des desserts plus légers seront offerts.
Ces changements seront en effet du
29 mars au 6 avril. Par la suite, nous vous proposerons de continuer avec plusieurs de ces
alternatives. Laissez-nous connaître votre opinion. Bonne santé et on vous encourage à faire
de même chez vous!
AVIS
À VENDRE
INTERDICTION DE FRÉQUENTER LES SENTIERS
DU SECTEUR DONNACONA
Recherche et développement pour la défense
Canada - Valcartier (RDDC Valcartier) rappelle à la population qu’il est strictement interdit de fréquenter ou d’utiliser le secteur
Donnacona. Le secteur Donnacona est une
bande de terrain d’environ 1,5 km par 5,6 km
sur une superficie de 8,32 km2 située entre la
Ville de Québec (arrondissement Laurentien)
et les municipalités de Shannon et de SainteCatherine-de-la-Jaques-Cartier. Ce secteur a
été utilisé dans le passé pour des essais de
munitions, rendant sa fréquentation non sécuritaire pour des activités récréatives. Bien que
ce périmètre soit clairement délimité par
des clôtures et des affiches indiquant l’interdiction du droit de circuler, des tiers ont fréquenté et utilisé à leurs risques et dépens ces sentiers, causant aussi des dommages à cette
propriété du ministère de la Défense nationale.
LES OPÉRATIONS SPÉCIALES EN PLEINE
CROISSANCE
Le chef d’état-major de la défense a ordonné
récemment la création pour 2007 d’une deuxième compagnie d’action directe ainsi que
certaines composantes de soutien à l’intérieur
du Régiment d’opérations spéciales du Canada
(ROSC). Ces éléments devront être prêts pour
un déploiement opérationnel tôt en 2008. Le
ROSC est actuellement en pleine campagne
de recrutement. Tous les membres des Forces
canadiennes qui rencontrent les différents
critères de sélection peuvent soumettre leur
candidature. Notez cependant que certaines
restrictions particulières s’appliquent si le candidat provient de la Force terrestre. Pour
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dernières années le trophée pour le projet domiciliaire
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plus amples informations sur le sujet, vous
pouvez consulter sur Intranet le CANFORGEN
129/06
au
lien
suivant
:
http://vcds.mil.ca/vcds-exec/pubs/canforgen/2006/129-06_f.asp, ou bien, communiquer
avec la Cellule du recrutement et sélection du
Régiment au 1 800 262-1507. Le ROSC, élément intégral du Commandement - Forces
d’opérations spéciales du Canada, est une unité
d’opérations spéciales qui a déjà démontré
une compétence indispensable au succès dans
la lutte contre le terrorisme et fourni une capacité d’intervention rapide pour des missions
partout au Canada et dans le monde.
NOMINATIONS À DES POSTES CLÉS
Les dernières promotions et nominations à
des postes clés au sein des Forces canadiennes
sont connues. En voici quelques-unes dont
celles qui affecteront les formations et unités
du Secteur du Québec de la Force terrestre/Force
opérationnelle interarmées (Est) :
- Le c olonel Éric Tremblay sera nommé
commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada en remplacement du
c olonel Guy Laroche qui sera promu
brigadier-général et nommé commandant
de la Force opérationnelle Afghanistan.
- Le c olonel Karen Ritchie sera nommé
commandant du 5e Groupe de soutien de
secteur en remplacement du c olonel Gerry
Champagne qui sera nommé Directeur des
opérations en cours, État-major interarmées stratégique au Quartier général de la
Défense nationale à Ottawa.
- Le c olonel Gregory Burt sera nommé
chef d’état-major au QG du Secteur du
Québec de la Force terrestre.
- Le b rigadier-général Jocelyn Lacroix a
été
nommé
chef
d’état-major
du
Commandement du Canada à Ottawa en
b rigadier-général
remplacement
du
Marquis Hainse qui sera nommé commandant adjoint du Commandement régional
(Sud) en Afghanistan.
- Le b rigadier-général Timothy Grant sera
promu major-général et nommé commandant adjoint du Commandement de la Force
expéditionnaire du Canada.
- Le b rigadier-général Guy Thibault sera
promu major-général et nommé chef d’étatmajor adjoint de l’Armée de terre.
- Le b rigadier-général David Martin a été
nommé chef de la direction de l’Agence de
soutien du personnel des Forces canadiennes au QGDN à Ottawa en remplacement
du m ajor-général Doug Langton qui a été
nommé commandant de l’État-major de
liaison des Forces canadiennes à
Washington.
Sergent Tom et le Masque Noir, un roman signé par un ancien 22
Par Yan Bélanger
Journal Adsum
L’adjudant Sylvain Leblanc, un ancien
membre du Royal 22e Régiment, publie
le premier d’une série de romans, dont
l’histoire dormait au fond d’un tiroir
depuis plus de 30 ans.
À 47 ans, l’adjudant Sylvain Leblanc attendait
ce jour depuis fort longtemps. Il vient de publier, à compte d’auteur, un premier roman, intitulé «Sergent Tom et le Masque Noir», dont le
genre se situe à mi-chemin entre le roman
policier et la saga familiale. Pour écrire ce
roman, il est parti du premier jet qu’il avait
écrit à la main à l’âge de 15 ans!
«À l’époque, j’ignorais qu’un jour je m’enrôlerais dans les Forces canadiennes. Pourtant,
le héros est un militaire», souligne l’auteur,
grand adepte de Bob Morane, Doc Savage et
de la série télévisée X-Files. Aujourd’hui, il est
réserviste comme adjudant des Normes au
quartier général du 35e Groupe-brigade du
Canada, après avoir servi dans la Régulière au
sein du Royal 22e Régiment. «La lecture est un
passe-temps économique que beaucoup de
gens devraient découvrir. Ma famille était issue
d’un milieu modeste. Enfants, nous devions
trouver une façon de nous évader. C’est ainsi
que j’ai commencé à écrire», poursuit le militaire.
L’adjudant Leblanc s’est décidé à publier ses
histoires après avoir été piqué au vif par une
grande amie à l’occasion d’un barbecue familial. «Bien qu’elle m’ait entendu dire durant
des années que j’aimais bien écrire, elle m’a
fait remarquer qu’elle n’avait pourtant jamais
vu la couleur
de
mes
textes... Et
c’était vrai!»
L’adjudant
Leblanc a
ainsi consacré tous ses
temps libres
des
deux
dernières
années et ses
étés, parfois
isolé dans un
chalet,
à
réécrire une
histoire déjà
vieille de 30.
Photo : Yan Bélanger, journal Adsum
«À
prime
abord, je n’avais pas l’intention de publier mon
roman. Pour moi, j’avais atteint l’accomplissement de ma passion en menant mon histoire
à terme. Mais encouragé par les commentaires
positifs des membres de mon entourage qui
ont lu mon manuscrit, j’ai décidé de l’imprimer
en 300 copies. Ce n’est pas le début d’une
seconde carrière, je vous l’assure», ajoute-til humblement.
«Vous savez, lorsque j’écris, mon stress s’envole. C’est un exutoire formidable. Accorder
de la place à ses rêves fait du bien à l’âme!»,
confie l’auteur amateur.
LORSQUE LA FICTION RATTRAPE L’AUTEUR
Étrangement, l’adjudant Leblanc a failli être
victime il y a sept ans, à quelques détails près,
du même incident qui entraîne la mort du per-
sonnage principal de son roman, le sergent
Tom. «Je me suis retrouvé avec une grenade
entre les deux pieds qu’avait laissé tomber un
jeune réserviste, alors que nous étions en
entraînement dans les secteurs de Valcartier.
Un accident bête!» L’adjudant Leblanc a tout
juste eu le temps de plonger à l’abri en entraînant le jeune soldat avec lui.
«Sergent Tom et le Masque Noir» parle de
courage, d’amitié, de fierté, toutes des valeurs
qui, selon l’auteur, collent bien aux Forces
canadiennes. Le roman aborde aussi les thèmes
de la famille et de la douleur de vivre. «Mon
roman propose que c’est dans l’action que nous
sommes vraiment vivant. Que sans action, les
paroles sont vides de sens», souligne l’adjudant.
Mais à quoi peut bien aspirer maintenant
un homme qui a accompli son rêve? «J’aimerais
voir les yeux des lecteurs s’écarquiller de surprise au détour d’un nouveau chapitre de mes
histoires et les entendre discuter du contenu
de mes romans en partageant avec eux mes
opinions sur ce qu’ils ont lu.»
L’adjudant Leblanc travaille déjà sur la deuxième aventure de «Sergent Tom» qui se transportera à Portland, au Maine, où il s’est rendu
faire du repérage en avril 2006, question de
s’inspirer des lieux. Les prochains romans, qui
constitueront des suites du premier, se
dérouleront en France et à Rivière-du-Loup,
pour se poursuivre sur le site d’Expo-Québec.
Le livre de l’adjudant Leblanc, Syl’20 Le
Blanc de son nom de plume, est disponible
uniquement au CANEX de la Garnison
Valcartier. «Premier arrivé, premier servi»,
vous dit l’auteur.
Entre deux patrouilles en montagne,
les troupes s’exercent sur simulateur
Par Yan Bélanger
Journal Adsum
Le Secteur du Québec de la Force terrestre (SQFT) innove une fois de plus
en étant le premier secteur à travers
tout le Canada à déployer à l’extérieur
de la garnison un simulateur d’entraînement de la troupe dans le cadre d’un
exercice réel de montée en puissance.
Virtual Battlefield System (VBS), c’est son
nom anglais; un simulateur d’entraînement
militaire dernier cri acquis il y a moins de
deux ans par le Centre d’entraînement en
environnement synthétique, situé à Valcartier,
et qui relève du Centre d’instruction du SQFT.
Depuis, d’autres bases de l’Armée de terre à
travers le Canada ont fait elles aussi l’acquisition du VBS.
À l’initiative du commandant du SQFT
et de la FOI (Est), le brigadier-général Christian
Barabé, Valcartier a fait figure de pionnier
en déployant le simulateur à l’extérieur de la
garnison. Le VBS a, en effet, servi en exercice à Fort Bliss durant l’une des phases importantes de la montée en puissance de la Force
opérationnelle 3-07 qui quittera en août pour
l’Afghanistan.
«L’expérience là-bas a connu un franc succès, rapporte le major à la retraite Richard
Sneddon, aujourd’hui contrôleur d’exercice
pour CALIAN, une entreprise chargée d’opérer différents simulateurs pour le compte de
l’Armée. Plus de 1300 militaires - soit la quasi
totalité du personnel du Groupement tactique et près de la moitié de l’Élément de soutien national - se sont entraînés sur le VBS,
qu’on a placé pour les besoins de la cause,
dans trois camions-remorques stationnés sur
le camp Dona Ana.»
«Sergent Tom et le
Masque Noir» est l’histoire d’un adolescent,
Jimmy Cash, et de son
frère Tom, un sergent
instructeur dans l’armée
canadienne, décédé
dans un accident de
grenade lors d’un
entraînement sur un
champ de tir à Valcartier.
Se déroulant entièrement dans la ville de
Québec, cette aventure évoque l’énergie et
l’inspiration que l’on trouve en se laissant
porter par le souvenir de nos proches disparus. C’est aussi l’histoire d’une vengeance
qui sert de cadre à une enquête policière.
Les personnages sont à la fois complexes et
familiers. Les scènes du roman sont découpées
comme des vidéos-clips avec de multiples
sauts dans le temps. Un conflit père-fils sert
aussi de trame de fond à l’histoire. «Sergent
Tom et le Masque Noir» : un récit tordu interrogeant la conscience de chaque lecteur.
TITRE : SERGENT TOM ET LE MASQUE NOIR
AUTEURS : Sylvain Le Blanc
ÉDITEUR : Aucun (à compte d’auteur)
PAGES : 413
PRIX : 18,99$ (disponible au CANEX
Valcartier)
NOUVELLES
EXPRESS
Cette rubrique vous présente différentes nouvelles concernant la
Défense nationale qui sont, à nottre
avis, d’intérêt pour nos lecteurs.
Les FC accueillent un aumônier juif
sable du groupe VBS déployé à Fort Bliss, le
lieutenant Jérôme Robin-Thériault.
Le simulateur utilise la même technologie
des récentes consoles de jeux vidéo commerciales. Mais attention, là s’arrête la comparaison, avertit le lieutenant Robin-Thériault.
«Ce n’est pas un X-Box ou un PlayStation.
Le VBS, comme tout simulateur militaire,
est un outil de travail qui doit être considéré
avec sérieux par la troupe et bénéficier d’un
encadrement serré de la part de la chaîne de
commandement. Ce sont ces aspects-là qui
permettent d’accroître la qualité de l’entraînement du soldat.»
Malgré le réalisme surprenant des scénarios 3-D recréés par le VBS, la simulation ne
remplacera jamais l’entraînement réel. Mais
elle contribue grandement à mieux préparer le soldat sur ce qui l’attend sur le champ
de bataille ou le terrain opérationnel, à exercer
sa façon de penser et d’agir sans pour autant
l’exposer à un danger. À Fort Bliss, les responsables ont même poussé l’audace de recréer
l’un des champs de tir du camp. «On dépasse
la théorie. Le soldat peut ainsi visualiser
l’opération avant même qu’il ne soit sur le
terrain. Et une fois rendu là-bas, il n’est plus
devant l’inconnu», indique le lieutenant.
Sur le VBS, chaque utilisateur devient
un personnage du système. Il peut marcher,
courir, conduire un véhicule, porter son arme
à l’épaule ou encore tirer avec. Le simulateur
a été conçu pour améliorer les performances au combat du soldat, ses compétences
tactiques et techniques ainsi que les procédures de bataille dans des scénarios d’action
directe, de défense de points vitaux sur un
camp ou encore d’exercices de convois.
La capacité de chaque soldat en tant que
«capteur d’information» pour la chaîne de
commandement a aussi été grandement exercée sur le VBS à Fort Bliss. Que voit-il sur
le terrain? Une bombe? Pourquoi des gens
quittent-ils le village en masse? Qu’a-t-il appris
lors de ses échanges avec des civils au marché
public? sont autant d’informations privilégiées
sur l’environnement que le soldat peut recueillir. Ainsi peut-il participer activement à la
planification des missions.
Selon les responsables du VBS, nous ne
sommes pas loin du jour où les théâtres opérationnels, comme l’Afghanistan, seront équipés
de simulateurs semblables pour exercer les
troupes avant de lancer des missions ou
des offensives plus musclées et de haut risque.
Chaim Mendelsohn, premier rabbin orthodoxe à servir dans les Forces canadiennes
(FC) depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale, a été assermenté le 13 mars à
Ottawa. Au cours d’une modeste cérémonie
d’installation, le Rabbin Mendelsohn a
prêté serment d’allégeance à la Reine et
reçu sa commission en qualité d’officier
militaire au grade de capitaine. Il servira
comme aumônier de la 28e Ambulance de
campagne, une unité de 100 militaires
basée à Ottawa.
«C’est une journée importante, a déclaré
le brigadier-général Stan Johnstone,
aumônier général des FC. Nous accueillons à bras ouverts le Rabbin Mendelsohn
au sein de la Branche des services d’aumônerie. Et grâce à cette preuve de notre engagement envers la diversité, nous serons davantage en mesure de répondre aux besoins
spirituels de tous les membres des FC et
de leur famille.»
La Branche des services d’aumônerie
des FC est une branche interconfessionnelle qui s’est engagée à soutenir tous les
hommes et les femmes qui servent dans
l’Armée de terre, dans la Marine et dans la
Force aérienne peu importe leurs croyances.
Accusations contre un soldat de Shilo
en relation avec la mort du cplc
Jeffrey Walsh
Le Service national des enquêtes des Forces
canadiennes (SNEFC) a porté des accusations contre le caporal-chef Robbie Fraser,
du 2e Bataillon, Princess Patricia’s Canadian
Light Infantry Regiment (PPCLI) relativement à la mort du caporal-chef Jeffrey Scott
Walsh, survenue en Afghanistan, le 9 août
2006. Le caporal-chef Fraser est accusé
d’homicide involontaire coupable, selon
l’article 130 de la Loi sur la défense nationale,
en vertu de l’article 236 du Code criminel
et de négligence dans l’exécution de ses
tâches, en vertu de l’article 124 de la Loi
sur la défense nationale.
LE VBS : PAS UN JEU NITENDO!
Le VBS est un logiciel de simulation qui a été
développé en Australie et que l’on peut facilement utiliser sur plusieurs stations informatiques liées en réseau. À Valcartier, il est
déployé à l’intérieur du «bunker».
«Ce simulateur vient combler le delta qui
existait avant, faute de technologies appropriées, entre l’entraînement individuel sur
un système de simulation d’armes légères et
les niveaux supérieurs d’entraînement comme
de compagnie et de groupe-bataillon. Nous
n’avions pas la capacité avant d’entraîner
la troupe aux niveaux de section et de peloton, ce que fait le VBS», souligne le respon-
SERGENT TOM
ET LE MASQUE NOIR
35e année, No 19, mercredi 28 mars 2007
Le journal Adsum est une publication non officielle
publiée un mercredi sur deux avec la permission
du Commandant du 5e Groupe de soutien de
secteur. Les opinions et les points de vue exprimés
dans ce journal ne sont pas nécessairement ceux
du MDN, des FC et de l’ASPFC / Personnel des
FNP.
Le journal Adsum informe la communauté
militaire de la garnison et de la grande région de
Québec depuis 1972. Notre publication constitue
l’un des principaux outils de communication
interne de l’Armée au Québec. C’est un moyen
privilégié pour le Secteur du Québec de la Force
terrestre (SQFT) de communiquer avec son personnel et les familles. Les succès, les intérêts et
les préoccupations de la grande équipe du SQFT,
voilà la matière avec laquelle est bâti l’Adsum.
Tirage : 5800 copies
Éditeur
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ISSN 0705-0992
Prix d’appréciation du Conseil de liaison
des Forces canadiennes pour le Groupe LGS
Par le sous-lieutenant Pierre-Luc Therrien
Les Voltigeurs de Québec
Le Conseil de liaison des Forces canadiennes (CLFC) a remis un certificat de mérite
au Groupe LGS, le 16 février, en l’honneur
de l’appui remarquable offert aux réservistes
au sein de l’entreprise qui emploie près de
15 membres de la Force de réserve.
Groupe LGS est une société d’expertsconseils spécialisée dans les technologies de l’information. Les réservistes à l’emploi du Groupe LGS proviennent de
différentes unités des 34e et 35e Groupebrigade du Canada ou du Corps de cadets.
Le Régiment du Saguenay, le 52e Bataillon
des services du Canada, la 4e Compagnie
de renseignements, le 2 Field Regt RCA, les
Voltigeurs de Québec, le 6e Bataillon, Royal,
M. Marc-André Bélanger, vice-président Québec - Europe du Groupe LGS, reçoit le prix d’appréciation de
M. Jean Fournier, président du CLFC au Québec, lors de la cérémonie qui a eu lieu aux bureaux du Groupe
LGS le 16 février.
22e Régiment, le 713e Escadron des communications sont parmi les unités ayant
ou ayant eu des réservistes dans cette entreprise.
Considérant le fait que 40% des réservistes
occupent un emploi à temps plein et que
40% sont des étudiants, l’appui des
employeurs et des établissements d’éducation est primordial.
Les employeurs ont aussi beaucoup à
gagner en appuyant les réservistes. En effet,
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LES NOTR
La compagnie C du 1 R22eR
mise sur un principe : la
sécurité avant tout!
Par le caporal Alexandre Bolduc
Signaleur peloton 7
La compagnie de la force de protection de
l’Équipe de reconstruction provinciale (ERP)
jouit d’un contact privilégié avec la population locale en Afghanistan et de ce fait, est bien
au courant de ses problèmes. Actuellement,
le sud de l’Afghanistan est aux prises avec un
grave problème d’approvisionnement en eau
vers ses champs. Un pourcentage élevé de la
population de ce pays vit de l’agriculture, et
une bonne irrigation des terres est donc primordiale.
Les équipes, tant de l’ERP que des organisations non gouvernementales (ONG), ont
dirigé d’importants projets afin de remédier
à cette catastrophe. La tâche n’étant pas mince
en cette saison de renouveau pour les terres
fertiles, nous avons été déployés avec une
équipe de la coopération civilo-militaire (COCIM)
pour une période de dix jours. Notre mission consistait à les protéger pendant la durée
de l’opération.
Nous sommes allés à Mah Sum Ghar, dans
le district de Panjaway, afin d’établir des contacts avec certains dirigeants et entrepreneurs
locaux. Cette rencontre, que l’on nomme la
«Shûra», est un regroupement qui vise à établir
des discussions politiques et économiques. En
raison de la nature d’une telle rencontre et de
l’importance des acteurs en jeu, qui dit «Shûra»
dit périmètre de sécurité.
Nous avons donc établi un poste de fouille
à l’entrée de la zone et un poste d’observation
sur les positions surélevées, et nous avons placé
un franc-tireur au point le plus stratégique.
Nous avons maintenu un lien radio important
avec les véhicules blindés légers de troisième
génération (VBL III), légèrement en retrait,
au cas où leur appui aurait été requis. Cela a
été l’une des plus longues «Shûra» auxquelles
nous avons participé depuis le début de notre
mission. Six heures à surveiller l’horizon sous
un soleil de plomb, de quoi nous obliger à boire
plusieurs litres d’eau.
Les jours qui ont suivi ont été parsemés de
visites éclair en plusieurs endroits qui nous
ont été indiqués par les dirigeants du district.
Nous avons pris quelques photos des canaux
à réparer et enregistré les coordonnées des
lieux. De plus, l’évaluation des coûts monétaires des futurs travaux a occupé la majorité
de ces journées pour l’équipe du COCIM que
nous avons accompagnée assidûment.
Pour notre part, ces situations nous ont
obligés, à maintes reprises, à créer un cordon
de sécurité pendant que ces derniers étaient
à l’œuvre. Nous sommes alors forcés de détourner la circulation routière ou de l’arrêter
MISSION CANADIENNE EN AFGHANISTAN
Rétrospective des derniers jours
Par Yan Bélanger, journal Adsum
D’après différentes dépêches
CONVOI CANADIEN VICTIME D’UN ATTENTAT
Un enfant a été tué et quatre personnes ont été
blessées le 17 mars dans un attentat suicide
à la voiture piégée qui visait un convoi canadien près de la ville de Kandahar. Parmi les
blessés, on dénombrait un militaire canadien
qui n’aurait subi, fort heureusement, que des
blessures mineures. La kamikaze était sur l’autoroute lorsqu’il a fait exploser sa charge,
qui a touché une famille afghane. Il s’agit de
la huitième attaque suicide à frapper ce pays
en moins d’une semaine, faisant au total 11
morts, tous des civils. Quelque 140 attentats
suicide ont eu lieu l’an dernier en Afghanistan
contre 25 en 2005.
DES SOLDATS AMÉRICAINS EN RENFORT
Le président américain Georges W. Bush a
décidé d’envoyer 3500 hommes supplémentaires en Afghanistan. Avec ce renfort annoncé avant l’offensive attendue de la part des
talibans au printemps, le nombre de soldats
américains en Afghanistan, de 27 000 jusqu’alors,
semble devoir atteindre son plus haut niveau
depuis l’attaque de 2001, bien que cette information n’a pas été confirmée.
LA GOUVERNEURE GÉNÉRALE VISITE
LES TROUPES
La
gouverneure
générale et
commandante en
chef
du
Canada,
Michaëlle
Jean, a effectué à la mi-mars son premier voyage en
Afghanistan afin d’exprimer sa solidarité avec
le peuple afghan et les soldats canadiens à qui
elle a rendu visite. Durant son séjour, elle a
notamment rencontré le président de la
République islamique d’Afghanistan, Hamid
Karzaï, et pris part à des discussions avec des
femmes afghanes. Sa visite coïncidait d’ailleurs
avec la Journée internationale des femmes.
Résumé de l’Heure des familles avec la chaîne
de commandement du 21 février 2007
Le caporal Bolduc demeure à l’écoute de sa radio
pendant une halte d’une patrouille à pied à Mah
Sum Ghar.
carrément. Rien ni personne ne doit pénétrer
à l’intérieur de nos lignes sauf avec un avis
contraire.
Les deux dernières journées de notre opération ont plutôt été très chargées. La première
a été occupée par une patrouille démontée
dans un village non loin de Sperwan Ghar,
situé à quelques kilomètres à l’ouest de Mah
Sum Ghar. Nous avons parcouru les étroites
ruelles sablonnées, bondées d’enfants curieux
et d’adultes intrigués par notre présence. La
proximité de la population nous pousse à augmenter notre vigilance, tout en faisant preuve
d’humanité.
De retour à Mah Sum Ghar le dernier jour,
nous avons exécuté, une fois de plus, une
patrouille à pied. Une école et une mosquée
devaient être visitées afin d’évaluer les coûts
de remise à neuf de ces dernières, lourdement
endommagées par les combats de l’automne
dernier. Une rue principale bondée de circulation, de marchands et de passants nous
attendait passivement. Notre tâche était de se
rendre sur les lieux sans anicroche pour cette
dernière tâche. Somme toute, notre mission
a été accomplie avec succès puisque chacun
de nous est rentré au bercail, rassasié en adrénaline et prêt à repartir pour d’autres défis.
Rencontre officielle des dirigeants et entrepreneurs lors d’une Shûra à Mah Sum Ghar.
Le major Stéphane Leblanc, commandant par
intérim du 12e Régiment blindé du Canada,
était le maître de cérémonie de l’Heure des
familles avec la chaîne de commandement qui
s’est tenue le 21 février dernier au Centre communautaire de Valcartier. Les sites de Valcartier,
Saint-Hubert et Bagotville étaient en ligne avec
le Camp Nathan Smith en Afghanistan. Plus
d’une quarantaine de personnes étaient
présentes.
C’est le major Richard Collin, commandant
de l’Équipe de reconstruction provinciale, qui
a parlé de la situation de son groupe en théâtre
pour le dernier mois. Son sergent-major, trois
caporaux et un soldat étaient également présents.
En guise d’introduction, le maj Collin nous
a parlé de son récent travail sur l’amélioration
des installations pour les militaires qui arriveront
sous peu. Dorénavant, les militaires seront de
6 à 8 par chambre au lieu de dormir dans
des gymnases. De plus, il nous a informés qu’il
venait d’améliorer les tours de protection du
camp pour augmenter la sécurité. Du côté des
opérations, celles qui se passent en ville sont
en légère diminution. Toutefois, selon ses dires,
le rythme des opérations demeure élevé.
Actuellement, il y a beaucoup de va-et-vient
pour introduire la nouvelle équipe de la FOI
Afghanistan 03 qui provient de la base de
Gagetown.
Voici quelques questions parmi toutes celles
qui ont été posées par les personnes présentes
avec les réponses qui ont été données.
Question : M. Michel Bouchard de Bagotville
demande si depuis les trois mois de leur présence
en Afghanistan, leur plan de mission avait
changé. Si oui, est-ce en mieux ou en pire?
Réponse : Le maj Collin répond que toutes les
tâches selon lui sont semblables. Toutefois, le
rythme des opérations augmente.
Q : Le soldat Marc Roy de Saint-Hubert
demande si leur contact avec la population
locale est bien et s’ils sont bien reçus.
R : Le maj Collin répond que les contacts avec
la population se font à tous les jours. Parfois
même deux fois par jour. Selon son expérience, ils sont très bien reçus sauf à un endroit.
À cet endroit, les jeunes leur lancent des roches
indique-t-il en riant.
Q : Une personne de Bagotville demande
quels sont les projets de reconstruction.
R : Le maj Collin précise que le rôle de son
équipe est d’assurer la sécurité et qu’ils ne travaillent à aucun projet directement pour leur
part. Toutefois, les équipes de reconstruction
travaillent actuellement à reconstruire des
écoles, à fournir des services médicaux et à
forer des puits. De plus, la COCIM travaille
beaucoup à la modernisation des services
policiers locaux. Ils construisent des postes
de police et des postes de contrôle. Il y a beaucoup de projets à court et à long terme.
Q : Le major Leblanc de Valcartier demande
si les Organismes non-gouvernementaux
parviennent à faire leur travail sur les lieux.
R : Le maj Collin affirme que les Canadiens
sont très présents sur les lieux. COCIM opère
présentement beaucoup de projets de reconstruction. Ces projets sont surtout en vue
d’améliorer l’agriculture qui est le moteur de
l’économie afghane. COCIM fabrique, par
exemple, des systèmes d’irrigation. Ils font
aussi la réparation des dommages sur le terrain. Selon lui, il y a aussi beaucoup d’autres
organisations. Par exemple, les policiers militaires et la Gendarmerie Royale du Canada
travaillent à l’instruction de la police afghane.
Les ingénieurs travaillent à la reconstruction
des routes. Pour ce qui est des ONG, cellesci travaillent rarement avec lui.
Q : M. Larouche de Valcartier veut savoir
si les dates de congé sont respectées.
R Le caporal Doyon répond que, selon lui, les
dates de congé sont respectées. Il y a même
des personnes actuellement en vacance.
Q : Le maj Leblanc de Valcartier veut savoir
si les militaires ont des loisirs.
R : Le caporal Larouche mentionne qu’il y a
beaucoup d’activités différentes. Il y a un gym,
bientôt il y aura une piscine, il y a des tables
de pocker. Le soldat Désilet ajoute qu’il y a
aussi des gens qui ont apporté des ordinateurs,
des XBox, des Play Stations. Ils ont même
accès à une vidéothèque de 200 films.
Q : Quelqu’un de Bagotville demande
pourquoi la couverture médiatique est si
faible au Canada français.
R : Le maj Collin précise qu’il s’attendait à cela.
Les réseaux francophones sont venus quelques
fois pour voir le terrain. Les médias francophones se préparent selon lui pour le mois
d’août. Il pense que lorsque le gros du contingent québécois partira, les médias suivront.
Q : Quelqu’un de Valcartier demande si le
courrier se rend bien.
R : Le caporal Doyon dit que le courrier se rend
toujours à bon port. Tout le monde reçoit le
courrier attendu. Il informe les gens que la distance peut engendrer certains délais d’attente
d’environ deux semaines. Il dit que c’est bon
pour le moral. Il dit aussi que le courrier arrive
toujours intact.
En guise de conclusion, le maj Collin nous
informe que tout va bon train. L’entraînement
préparatoire est terminé pour les nouveaux
soldats arrivant. Il nous informe que le personnel sera bientôt restreint. Cela demandera
plus d’effort des troupes sur le terrain. Il ne
s’attend pas à ce que le rythme opérationnel
diminue. Il ne prévoit pas non plus que les
tâches diminueront. Ils prévoient aussi aller
dans des nouvelles régions.
90e anniversaire (1917-2007)
Le Monument de Vimy
Majestueux et évocateur, le Monument
commémoratif du Canada à Vimy est
l’un des hommages les plus impressionnants rendu aux soldats canadiens qui ont combattu et donné leur
vie pendant la Première Guerre mondiale. Le monument surplombe la
crête de Vimy, une colline située dans
le Nord de la France, à 14 kilomètres
au nord-est d’Arras. Il est le point de
mire du lieu commémoratif de Vimy.
Le Monument commémoratif du Canada
à Vimy est l’une des oeuvres d’art les plus
significatives de notre pays. Sa puissante
composition et l’excellence de sa qualité
artistique en font l’incarnation même de
la guerre et du sacrifice, du deuil et de la
mélancolie et, enfin, de l’espoir en l’avenir.
Le Monument de Vimy demeure le symbole durable de l’accession du Canada au
rang de nation durant la Première Guerre
mondiale.
INFO-ÉCLAIR
- En 1922, la France a cédé à perpétuité
au Canada 117 hectares (290 acres) du
champ de bataille original pour l’érection
d’un monument à la mémoire des soldats
canadiens et l’établissement d’un parc
commémoratif national.
- Le projet du sculpteur torontois, Walter
Allward, a été choisi parmi les 160 projets
soumis par des Canadiens lors d’un con-
cours. Le monument, dont la construction a débuté en 1925, a été dévoilé onze
ans plus tard, en 1936. Sa construction a
coûté environ 1,5 million de dollars.
- Le monument est construit sur le flanc
de la côte 145, au point le plus élevé de
la crête de Vimy qui forme un élément
d’une longue ligne statique connue sous
le nom de «Front occidental». Depuis plus
de 70 ans, le monument est le point de
mire de ce vaste paysage.
- Les deux pylônes du monument
représentent le Canada et la France, les
deux pays étant unis par l’esprit du sacrifice.
- Les 20 personnages qui ornent le monument symbolisent le sacrifice et le deuil,
évoquent les idéaux pour lesquels les
Canadiens ont combattu, ainsi que les
valeurs universelles de justice, de paix et
de vérité qu’ils ont défendues.
- Sur les parois du monument sont inscrits
les noms de 11 285 soldats canadiens manquant à l’appel et n’ayant pas de sépulture
connue.
- Le monument a été dévoilé le 26 juillet 1936. Soixante ans plus tard, l’emplacement du Monument commémoratif du
Canada à Vimy a été désigné lieu historique
national du Canada.
Articles tirés du site Web des Anciens Combattants
Canada : www.vac-acc.gc.ca
Le monument commémoratif du Canada à Vimy, en France, a été construit sur le flanc de la côte 145, au
point le plus élevé de la crête de Vimy. - Anciens Combattants Canada
L a Bataille de la crête de Vimy
Le caporal-chef Heidi Chamberlain
joue de la trompette durant une cérémonie commémorative à la crête de
Vimy, en France. - Photo : Sgt D. Snashall
Combattants Canada
La sihouette d’un soldat sur les noms
des hommes disparus au combat
gravés sur le Monument commémoratif du Canada à Vimy, en France.
- Photo : Sgt J. Kean, technicien en imagerie des
Forces canadiennes
LES SACRIFICES
La bataille de la crête de Vimy a été un succès retentissant, mais la victoire a coûté
très cher aux troupes canadiennes : environ 11 000 blessés, dont plus de 3 500
mortellement.
CRÊTE DE VIMY, FRANCE, avril 1917 - Pendant la
bataille de la crête de Vimy, le 29e Bataillon d’infanterie avance sur le «no man’s land» malgré le
barbelé allemand et le feu nourri des tireurs.
- Photo : Capt H.E. Knobel, Archives MDN
Au cours de la Première Guerre mondiale, le Canada - un pays d’à peine huit
millions d’habitants-a envoyé plus de 600
000 militaires au front. Le bilan des victimes a été lourd pour notre pays : plus de
60 000 soldats ont été tués et 170 000 ont
été blessés.
L’HÉRITAGE
Des régiments d’un océan à l’autre ont contribué à la victoire, bien canadienne, à la
bataille de la crête de Vimy et, ainsi, à la
définition d’une identité nouvelle pour
le pays. Par ailleurs, les réalisations militaires du Canada lors de la Première
Guerre mondiale lui ont donné un plus
grand poids sur l’échiquier international
et lui ont valu le privilège d’apposer sa signature sur le Traité de Versailles qui a mis
fin à la guerre.
Aujourd’hui, sur la côte 145, sur une parcelle de terre cédée à jamais au Canada
par la France en guise de reconnaissance,
le Monument commémoratif du Canada
à Vimy surplombe le paysage champêtre.
Sont inscrits sur le superbe monument les
noms de 11 285 soldats canadiens portés
disparus ou présumés morts en France.
Le Monument rend un vibrant hommage
à tous ceux et à toutes celles qui ont pris
les armes au nom de leur pays, qui ont
risqué leur vie à la guerre et qui ont payé
si cher pour garantir la paix et la liberté
dont nous jouissons aujourd’hui.
Les 20 personnages qui ornent le monument commémoratif du Canada à Vimy symbolisent le sacrifice et le
deuil, évoquent les idéaux pour lesquels les Canadiens
ont combattu, ainsi que les valeurs universelles de justice, de paix et de vérité qu’ils ont défendues. - Anciens
Malgré les décennies qui se sont
écoulées depuis la bataille de la crête
de Vimy, les efforts colossaux des
Canadiens qui ont participé à cette
bataille décisive de la Première Guerre
mondiale demeurent gravés à jamais
dans la mémoire collective du pays.
Beaucoup de gens disent même que
le Canada est arrivé à maturité, il y a
90 ans, en ces inexorables jours d’avril.
La bataille de la crête de Vimy éclate à
5 heures et demie, le 9 avril 1917. C’était
le lundi de Pâques. Appuyée par un tir d’artillerie inégalé pendant la guerre, la première vague de 20 000 soldats canadiens,
peinant sous le poids d’équipement pouvant peser jusqu’à 36 kilogrammes, avancent en direction du tir meurtrier
des mitrailleuses, la neige et la grêle leur
fouettant le visage.
Malgré les lourdes pertes qu’ont subies
les bataillons des premières vagues, l’assaut canadien s’est poursuivi sans relâche.
La côte 145, nom donné au point le plus
élevé de la crête, a été prise le 10 avril au
matin. Deux jours plus tard, les Canadiens
s’emparent du «Bourgeon», autre point
élevé de la ligne de front. Les Allemands
battent en retraite; la bataille de la crête
de Vimy est gagnée. Le Corps canadien et
le Corps britannique, au sud, avaient réussi à gagner plus de terrain, à capturer plus
de prisonniers et à saisir plus de fusils que
toute autre offensive britannique précédente.
La bravoure dont ont fait preuve les soldats canadiens a valu à quatre d’entre eux
la Croix de Victoria, la décoration militaire la plus distinguée au pays. Il s’agissait du soldat William Milne, du sergent
suppléant Ellis Sifton, du capitaine Thain
MacDowell et du soldat John Pattison.
Exercice BAROUDEUR CONGELÉ
Par le capitaine François Laroche
12e Régiment blindé du Canada
Durant le mois le plus froid de l’année,
l’escadron B du 12e Régiment blindé du
Canada a participé à un entraînement
aventurier du 20 au 22 février à la station
touristique de Duchesnay. Tous les escadrons
du régiment étaient représentés avec une
forte concentration de membres de la
troupe 7 revenus de Kandahar cet automne.
Cet exercice cherchait à accomplir
plusieurs buts : relever des défis physiques
et mentaux, promouvoir la camaraderie
tout en développant de nouvelles habiletés
en sortant du cadre des entraînements
hivernaux conventionnels.
La première activité de notre aventure
a été l’escalade de glace aux chutes
Montmorency. Nous avons rencontré nos
guides tôt le matin afin de débuter une
journée exigeante sur fond de paysage
féérique. Il s’agissait d’une première expérience d’escalade de glace pour la majorité
du groupe.
La seule préparation dont nous avons
pu bénéficier au préalable consistait en
une session d’initiation sur le mur d’escalade
au Centre des sports de la garnison. Les
responsables du Rock Gym nous ont bien
pris en main en nous expliquant le fonctionnement de l’équipement ainsi qu’en
nous enseignant les techniques de base
pour accomplir l’ascension de la falaise
glacée.
Divisés en groupes de trois, nous avions
accès à plusieurs voies d’escalade présentant différentes hauteurs et ayant des degrés
de difficultés variables (de 20 à 50 mètres).
Il y en avait donc pour tous les goûts et
chacun de nous a eu l’opportunité de
grimper à plusieurs reprises sur différentes
parois.
Après quelques ascensions, les coups de
piolets dans la glace sont devenus un peu
plus difficiles et certains muscles du corps
moins coopératifs. Certaines personnes
ont tenté l’expérience du pain de sucre
(accumulation de neige et de glace à la
base de la chute Montmorency) pour se
dégourdir en dévalant sa pente sur un
traîneau. Somme toute, l’expérience
s’est avérée fort agréable et a apporté diverses sensations tant physiques que mentales aux membres de l’escadron.
À la fin de la journée, le groupe s’est
dirigé vers la station touristique de
Duchesnay afin de s’établir dans les refuges
pour deux nuits. Chaque personne avait
le choix de se déplacer soit en raquettes,
soit en skis de fond avec son équipement
personnel afin d’atteindre l’un des refuges
(entre 2 à 3 km). Nous étions divisés en
deux groupes : le groupe du major Lemyre
logeant dans le refuge «La Halte» et mon
groupe, logeant dans le refuge «La Bicoque».
Ce dernier était très grand avec des lits
superposés, un grand poêle à bois au centre et quelques tables. Étant donné les
efforts déployés, nul besoin de vous dire
que la soirée s’est terminée peu après le
souper!
Prêts à entamer notre deuxième journée
de l’exercice, nous nous sommes divisés
en deux dans le but de profiter d’activités
distinctes, la randonnée en traîneau à
chiens ou encore les sports offerts à la station touristique de Duchesnay (pêche
blanche, raquette et ski de fond). Dame
nature était au rendez-vous avec une température clémente et un soleil radieux.
Malgré l’emplacement de prédilection
selon les organisateurs, personne de mon
groupe n’a eu le plaisir de se vanter d’avoir
attrapé ne serait-ce qu’une minuscule
truite! Cependant, la pêche blanche sur le
lac Saint-Joseph a été plus fructueuse le
lendemain puisque le groupe du major
Recevez votre copie
du journal Adsum
par la poste !
Lemyre peut se targuer d’avoir récolté trois
poissons.
En après-midi, nous avons découvert ce
vaste domaine grâce aux magnifiques sentiers de ski de fond et de raquette. Nos
refuges ont d’ailleurs été visités par de
nombreux amants de la nature puisque
quelques sentiers convergeaient vers ces
derniers.
En début de soirée, les gens de l’autre
groupe sont revenus de l’excursion en
traîneau à chiens, épuisés mais très satisfaits de cette expérience unique. Afin de
rigoler avec son équipe, le major Lemyre
a baptisé ses deux chiens de tête au nom
du sergent-major de l’escadron, l’adjudant
Pelletier, et du sergent-major du régiment,
l’adjudant-chef Poirier. Afin de connaître
la performance de ces deux chiens lors de
cette journée, vous n’avez qu’à demander
au major...
Le dernier et troisième jour de cet exercice aventurier se levait : le moment tant
attendu par mon groupe était maintenant
arrivé! Le personnel d’Aventure Inukshuk
nous a accueillis le matin au cœur de leur
gigantesque chenil (plus de 225 chiens qui
aboient très fort à notre arrivée). Les responsables nous ont enseigné les techniques
de conduite du traîneau et donné quelques
consignes de sécurité. Par la suite, nous
avons été divisés en petites équipes de trois
personnes par guide. Nous avons eu la
chance d’atteler les chiens très excités à
l’idée de partir en randonnée.
L’aventure était palpitante, les paysages
enivrants et les chiens infatigables malgré les 35 kilomètres parcourus à travers
les sentiers de la station Duchesnay. Nous
avons pris un dîner au beau milieu de la
forêt, inclus dans le forfait (meilleur que
nos boîtes à lunch militaires). Nous pouvons conclure qu’il s’agit d’une activité qui
requiert un minimum de forme physique
puisqu’à plusieurs reprises, nous avons
dû courir derrière le traîneau pour aider
les chiens à grimper les pentes. Cette belle
journée s’est terminée par la visite de l’hôtel de glace situé sur le site de la station
touristique de Duchesnay.
Bref, nous pouvons nous considérer
chanceux et privilégiés d’avoir pu vivre
une expérience de ce calibre aussi intense
qu’unique. Nous avons été éblouis et avons
pu apprécier davantage la nature et les
panoramas d’hiver québécois. Qui sait,
peut-être aurez-vous la chance de vivre
cette belle aventure un jour...
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UN MOMENT D’HISTOIRE AVEC LE MUSÉE DU R22ER
Souvenirs
d’un Maréchal
Maréchal de France, de Grande-Bretagne et de
Pologne, Ferdinand Foch (1851-1929), commandant en chef des forces alliées qu'il conduisit à la
victoire lors de la Grande Guerre, devint le premier colonel honoraire du Royal 22e Régiment de
1921 à 1929.
Outre de nombreuses photographies, des
dessins, de la correspondance et autres documents, le Musée du R22eR a le privilège de conserver plusieurs objets ayant appartenu à ce
grand homme.
En effet, parmi les pièces importantes de la collection figurent son fanion personnel, une canne
fabriquée à partir du bois de la porte du Cloth
Hall à Ypres en 1917, mais surtout, son calot bleu
français orné des sept étoiles dorées de
maréchal et son képi de grande tenue décoré de
feuilles de chêne. Par surcroît, le képi nous est
parvenu dans un coffret de bois fait sur mesure,
renfermant une petite photo du Maréchal. Voilà
un beau clin d'œil d'un objet de collection!
Le couvre-chef du généralissime des armées
alliées sera exposé dans le cadre de la prochaine
exposition temporaire Barbelés et coquelicots
commémorant les batailles de Vimy, Courcelette
et plusieurs autres. L'exposition ouvrira ses
portes en avril prochain.
Le 5 Bn S du C prend part au défi de son commandant
Par le sous-lieutenant
Mathieu Beauséjour
Officier d’état-major,
compagnie Maintenance
C’est dans un esprit de
fête et de camaraderie
qu’a eu lieu le Défi
du commandant du
5 e Bataillon des services du Canada le
16 février. Pour l’occasion, musique, costumes et ballons ont
envahi les plateaux et
la piscine du Centre
des sports de la
Garnison Valcartier.
Les objectifs de cet
événement étaient
d’augmenter la cohésion entre les membres
civils et militaires du
bataillon, en plus de
permettre à ces
derniers de prendre
une pause de la
frénésie du tempo
opérationnel.
Le caporal Bernier a fait des pieds et des mains pour arracher la victoire de
L’activité reposait la course de brouette.
donc sur le concept
d’une journée sportive comprenant de nom- tout : il y avait aussi des épreuves farfelues,
breuses activités, tant inusitées qu’exigeantes telles que la course en «Big Wheel» et le basphysiquement. Le gymnase et la piscine étaient ket-ball en tube dans la piscine, afin d’oubliséparés en 21 plateaux différents, que chaque er l’exigence des autres stations.
équipe devait effectuer au cours de la journée.
Au total, environ 150 participants civils et
Chaque plateau mettait en compétition deux militaires ont parcouru les plateaux, pendant
équipes, qui avaient 10 minutes pour s’appro- qu’une cinquantaine d’autres les encouprier la victoire.
rageaient. Les activités ont été supervisées
Les épreuves étaient conçues soit pour tester par une équipe dynamique, composée d’une
la condition physique des membres, soit pour centaine d’autres membres du bataillon. Le
mousser le moral des troupes. En effet, la puis- niveau de participation des membres de
sance était mise à l’épreuve pendant l’épreuve l’unité, la planification admirablement
du souque à la corde, alors que l’endurance orchestrée par le sous-lieutenant Françis
était sollicitée pendant le hockey sous-marin, Dumont, ainsi que la coopération du personle mur d’escalade et les diverses courses à nel PSP ont contribué à faire de cette journée
relais. Des stations de soccer, de hockey et de un succès incontestable. À tous, bravo et merci
football ont été installées afin de tester l’adresse de votre implication.
et l’agilité des membres, mais ce n’était pas
Le lieutenant Caroline Blanchet
en pleine action à l’épreuve de
la course à relais en poche
de patates.
Revêtu de son déguisement aux
couleurs du bataillon, le souslieutenant Dumont fait une
démonstration de la course en
«Big Wheel», épreuve très prisée
par les participants de la journée
sportive du 5 Bn S du C.
La troupe 6 en appui à l’artillerie
Photos : sgt Langlois
Par le capitaine Vincent Gallant
Commandant de la troupe 6, 53e Escadron, 5 RGC
L’exercice RÉFLEXE RAPIDE a été très
exigeant pour les sapeurs de combat de la
troupe 6 du 53 e Escadron de génie du
5 e Régiment du génie de combat.
Néanmoins, ils ont fièrement démontré
leur rôle sur le champ de bataille, celui
d’aider les troupes amies à vivre, à se déplacer et à combattre tout en empêchant l’ennemi de faire de même.
Durant la première phase de l’entraînement, du 2 au 12 février, la troupe 6 a entrepris la construction de la base d’opération
avancée (BOA), baptisée UBIQUE, une
position d’artillerie destinée à accueillir
une troupe de deux obusiers M777. Dans
le but de la protéger contre les tirs directs
et indirects de l’ennemi, des constructions
dignes du génie militaire ont été érigées
par la troupe 6 avec la contribution d’un
détachement d’équipement lourd et de la
troupe de construction.
La BOA, ceinturée de monticules de
sable de 2,5 mètres de haut et de concertinas, renferme un poste de fouille de
véhicules, un poste d’observation, deux
emplacements pour M777, des murs protecteurs en Hesco Bastion, quelques milliers de sacs de sable, un bunker et des
installations sanitaires.
Dès le deuxième jour de la construction,
une troupe d’artillerie est arrivée et la
grande majorité des sapeurs ont vu pour
la première fois les obusiers 155 mm (M777)
du 5e Régiment d’artillerie légère du Canada
effectuer des missions de tir à quelques
mètres d’eux pendant leur travail.
Au début, tous étaient impressionnés
par la puissance de feu, mais pendant le
tir de nuit, après une longue journée de
travail, les membres ont réalisé que la
cohabitation ne serait pas nécessairement
facile. En plus du bruit ahurissant, la restriction de mouvement à l’intérieur de la BOA
occupée par les deux métiers de la devise
UBIQUE était une contrainte de taille,
surtout pour les travaux d’équipement
lourd. Ces conditions de travail ont donné
un bon aperçu des conditions auxquelles
nous pourrions être confrontés dans six
mois en Afghanistan.
Les résultats furent concluants et ces
installations permanentes serviront désormais pour l’entraînement à Fort Bliss.
Après la construction, la troupe a fait
quelques champs de tir réels et a reçu de
l’instruction de la part des Américains. Par
contre, l’horaire jusqu’au 27 février a surtout
été rempli par des tâches d’appui aux
équipes de combat. Entre autres, les sapeurs
ont eu l’occasion de faire des brèches explosives et mécaniques à maintes reprises sur
divers obstacles durant les attaques mécanisées et les opérations de FIBUA.
Les membres de la troupe 6 peuvent être
fiers du travail accompli et rentrer au
Québec la tête haute. Bon travail les boys!
Des ingénieurs ouvrent le chemin
sur le champ de bataille
Par le lieutenant Dave Morency
5e Régiment du génie de combat
LES POLICIERS MILITAIRES CANADIENS ET
AMÉRICAINS S’ENTRAÎNENT CONJOINTEMENT
Des membres de la Police militaire de la Force
opérationnelle 3-07, provenant de la 5e Unité de
Police militaire du Secteur du Québec de la Force
terrestre, ont participé à l’exercice RÉFLEXE RAPIDE. C’est au cours de cet exercice que le capitaine
Leroux, commandant du peloton de soutien rapproché, et une partie de son équipe ont eu l’honneur et le privilège de suivre un cours de formation interarmées en utilisation de la force avec
le 72e Détachement de la Police militaire du
76e Bataillon de la Police militaire de l’Armée
américaine. Cette formation a permis aux
policiers militaires des deux pays de partager
connaissances et expérience, et de pratiquer des
tactiques d’intervention et de maîtrise très effi-
caces de sujet ou détenu qui démontre des comportements agressifs. L’entraînement a été
donné par les instructeurs de la Police militaire
américaine avec fierté et un haut niveau de professionnalisme.
Durant les dix premiers jours de l’exercice RÉFLEXE RAPIDE, les ingénieurs
de la troupe 5 du 53e Escadron de génie
léger ont mis en pratique leurs talents
d’ingénieur afin de construire la base
d’opération avancée MAPLE LEAF.
L’excellent travail des sapeurs et leur enthousiasme ont permis la construction
d’une base opérationnelle fonctionnelle
capable d’héberger plus de 180 personnes
tout en assurant leur protection contre
nos ennemis d’aujourd’hui.
Cependant, le 13 février a marqué le
début de l’entraînement interarmes avec
les différentes unités de combat de la Force
opérationnelle. Les ingénieurs se sont
joints à différentes équipes de combat
afin d’apporter leur appui à différentes
tâches.
La tâche qui a été la plus intéressante à
tous les égards pour les membres de la
troupe a été l’attaque délibérée d’équipe
de combats qui a eu lieu de jour et de nuit.
Durant celle-ci, les sections d’ingénieurs
ont été employées afin d’offrir de la mobilité à l’équipe de combat en créant des
brèches dans des obstacles ennemis à l’aide
d’explosif et de moyens mécaniques. Cette
opération était une première pour plusieurs
membres de la troupe. Travailler avec
les blindés, l’infanterie, la reconnaissance
et l’artillerie a demandé une coordination
complexe à tous les niveaux de commandement. Cependant, avec l’entraînement,
les ingénieurs ont su procurer un excellent soutien à leurs alliés, et la mission a
été accomplie.
Tout au long de l’exercice, les membres
de la troupe 5 ont su surmonter les
différents obstacles encourus. Les membres sont repartis au Québec avec de nouvelles connaissances techniques et tactiques. Cependant, ce qui a le plus été
remarqué de tous durant cet exercice est
l’amélioration de la cohésion au sein de la
troupe qui a permis à chacun de passer
autravers les moments plus difficiles de
l’exercice.
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d’ailes a été organisée par l’adjudantchef Pete Marchand,
sergent-major du
Groupement tactique 3 R22 eR. De
plus, une surprise de
taille attendait alors
les sauteurs en la personne du général à
la retraite Maurice
Baril, Colonel honoraire du Royal 22e
Régiment,
qui
présidait la parade.
Ancien chef d’état-major de la Défense nationale
mais également parachutiste et fier membre
de l’ancien Régiment aéroporté du Canada,
le gén Baril a remis avec beaucoup de plaisir
les ailes de parachutistes canadiennes aux
Américains ayant sauté. De plus, des ailes de
parachutistes canadiennes honoraires ont également été décernées aux vétérans parachutistes
américains présents à cette journée. De leur
côté, les sauteurs canadiens ont également reçu
tout un honneur, alors que quatre vétérans de
la Normandie, dont un ancien patrouilleur
éclaireur américain ayant sauté lors du Jour
J du 6 juin 1944, leur ont remis leurs ailes de
parachutistes américaines. Un autre des vétérans
avait pour sa part été parachuté lors des opérations OVERLORD et MARKET GARDEN de
la Deuxième Guerre mondiale. De plus, une
autre surprise de taille attendait les parachutistes
présents puisqu’un des vétérans présents était
nul autre qu’un des personnages incarnés dans
la série «Band of Brothers» («Frères d’arme»).
À la fin de cette journée, quelques parachutistes canadiens ont eu la chance d’aller
souper au chapitre de El Paso des vétérans parachutistes américains. Ainsi, ceux-ci ont eu le
rare privilège d’échanger avec des vétérans parachutistes de la Deuxième Guerre mondiale et
avec des vétérans membre des Forces spéciales
américaines, ayant participé à la Guerre du
Vietnam.
Enfin, je ne peux passer sous silence le travail sans relâche du capitaine Éric Richard,
capitaine-adjudant du GT. Lorsqu’il a appris
en arrivant à Fort Bliss que les sauts avec les
Américains étaient annulés, il a décidé, avec le
soutien du major Simon Bernard, chef CONEX,
de prendre le dossier sur ses épaules afin de
ressusciter l’événement. À la lumière des efforts
fournis par ces derniers, il est parfois juste d’affirmer que certains membres portant le béret
vert ont quand même le cœur au marron!
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L’ÉQUIPE RAPHAËL DUMAIS
Près de 80 parachutistes, Canadiens et
Américains, attendaient avec impatience la
venue du 20 février, afin de participer à une
journée d’échanges d’ailes de parachutistes sur
le DZ Grange des secteurs d’entraînement américains de Fort Bliss, au Nouveau-Mexique. Une
activité du genre entraîne alors les parachutistes
d’une nation à faire un saut encadré par la
nation hôte.
Ainsi, les normes américaines statuent que
les sauteurs étrangers doivent satisfaire à un
ratio de 3 sur 5 afin de mériter les ailes américaines. Conséquemment, le contrôleur de la
zone de largage, la zone de largage elle-même,
l’aéronef et le chef largueur étaient américains,
ce qui rencontraient les normes de la U.S. Army.
Néanmoins, les sauteurs devaient se contenter
des vénérables parachutes canadiens CT-1.
Alors qu’une ambiance de fraternité régnait
en début de journée, le fort vent est venu menacer le déroulement des activités. Néanmoins,
tous étaient plus que déterminés à sauter et ont
enfilé leur parachute pour le début de l’aprèsmidi et ce, sans craindre les vents de 13 nœuds.
Peu après le dîner, la première envolée est
donc embarquée à bord d’un hélicoptère américain de type Chinook (CH-47), sous les yeux
toujours passionnés de plusieurs vétérans parachutistes du chapitre de El Paso de la 82e Division
aéroportée. Après les vérifications d’usage des
parachutes à bord de l’hélicoptère, dirigées
dans les circonstances par un chef largueur
américain, les premiers sauteurs, alors tous
Canadiens, ont appris qu’ils pouvaient sauter,
la vitesse de vent atteignant 13 nœuds, le maximum permis pour un saut avec ligne statique.
Une petite minute plus tard, les 18 premiers
parachutistes s’élancaient dans le vide du haut
du Chinook. Une autre minute plus tard, ils
atterrissaient durement sur le sol épineux du
Par lieutenant Laurent Simard-Cournoyer
3e Bataillon, Royal 22e Régiment
Échanges d’ailes de parachutiste entre soldats canadiens et américains
À l’assaut des grottes
Par le lieutenant Éric Beauchamp
Commandant du peloton 10, compagnie D, FO 3-07
Lors de l’exercice RÉFLEXE RAPIDE, les
membres de la compagnie D de la Force opérationnelle 3-07 ont pratiqué l’assaut des grottes.
Nul ne s’attendait à un terrain aussi difficile.
Parmi les diverses étapes d’entraînement
de la FO 3-07, l’assaut et la fouille de grottes
constituent une étape de la préparation en
vue de la mission que nos soldats effectueront
en Afghanistan dès le mois d’août prochain.
En effet, les grottes sont fréquemment utilisées par les insurgés talibans qui s’y réfugient
et y cachent des armes.
C’est le 10 février en soirée que les membres de la compagnie D ont débuté leur préparation à la bataille. Installé au beau milieu
du désert, durant la nuit précédant l’opération, le poste de commandement de la compagnie D a procédé à la planification et à la
diffusion des ordres de la mission.
L’opération a débuté durant la nuit par l’insertion d’un groupe de reconnaissance et d’un
élément chargé d’intercepter les différents
postes d’observation de l’ennemi positionnés
au sommet des montagnes ceinturant le lieu
de l’opération, et ce, avant l’arrivée du groupe
principal constitué de l’équipe d’assaut et de
fouille.
Le matin du 11 février, alors que le groupe
précurseur occupait sa position, le groupe
principal a débuté son avance vers l’objectif.
Dès le début, le terrain s’est révélé difficile :
une route sinueuse et rocailleuse, composée
de crevasses et de côtes abruptes. Un parcours
difficilement manœuvrable par les VBL.
D’ailleurs, lors du déplacement vers l’objectif, un incident impliquant les ingénieurs de
combat attachés à la compagnie D pour l’opération s’est produit. Environ un kilomètre avant
l’objectif, le sol a cédé sous le poids de leur
véhicule VBL et celui-ci a basculé sur le côté
pour se retrouver à l’envers. Heureusement,
aucun blessé n’a été déploré; les occupants
ont été quittes pour des sensations fortes. Sans
aucune hésitation, ce qui démontre bien le
professionnalisme et le courage de nos soldats, l’équipage des ingénieurs ainsi que la
force d’assaut ont poursuivi à pied leur progression vers l’objectif.
À l’entrée des grottes, l’équipe d’assaut a
préparé son équipement en vue de sa descente
vers les profondeurs obscures et poussiéreuses
des cavernes. La descente a été périlleuse et
abrupte. Tous ont rapidement constaté qu’il
est très difficile de passer à l’assaut des grottes
face à un ennemi bien établi et préparé à notre
arrivée.
À mi-chemin de la descente, un deuxième
incident s’est produit. Un soldat de la force
d’assaut a fait une chute d’environ trois mètres
dans une des galeries de la grotte. L’équipe
d’intervention médicale a rapidement procédé
à son extraction. Face à la complexité du terrain et aux dangers reliés à la fouille de la
grotte, la décision de la détruire a été prise
par le commandant de compagnie.
La compagnie D se souviendra sans l’ombre d’un doute de cette opération dans les
grottes. Les incidents, dont on ne peut se
réjouir, ont malgré tout contribué au réalisme
de l’entraînement. Tous ont constaté la complexité de ce genre d’opération et encore une
fois, nous avons vu une belle démonstration
de courage, d’esprit de corps et de travail bien
fait qui aura certainement contribué à augmenter les capacités de la compagnie.
SOLUTION SUDOKU
de la p. 4
Les artilleurs au pays des cowboys
Par le capitaine Patrick Beaudin
Commandant tpe B, batterie X, 5e Régiment d’artillerie
légère du Canada
Lorsqu’on entend le mot Texas, certaines
images nous viennent tout de suite en tête.
On s’imagine un cowboy fumant sa Malboro,
surveillant son bétail. C’est cependant un tout
autre scénario qui attendait la batterie X du
5e Régiment d’artillerie légère du Canada (5
RALC) lors de l’exercice RÉFLEXE RAPIDE.
Après avoir passé quelques jours à s’acclimater au nouvel environnement, les trois
troupes de canons de la batterie X, à savoir la
A, la B et la C, ont été envoyées en exercice
pour une durée de sept jours. Nombreux
ont été les défis rencontrés par les artilleurs.
À titre d’exemple, mentionnons des reconnaissances en terrain inconnu, un climat désertique, la présence de belligérants, etc. C’est
avec le professionnalisme qu’on leur connaît
que les artilleurs de Valcartier ont cependant
relevé les défis qu’ils ont trouvés sur leur
chemin.
Lors de ce même exercice, la troupe B a eu
le privilège de recevoir la visite du lieutenant-
général Leslie. Ce dernier (n’ayant pas renié
ses racines d’artilleur) a été très impressionné par les capacités de l’obusier de 155 mm
M777. Pendant la démonstration, le détachement du sergent Leute s’est démarqué par sa
vitesse d’exécution, ce qui a valu à ce même
sergent le surnom de «Lucky Leute». D’autres
personnes, dont le brigadier-général Barabé,
sont venues faire leur tour.
Par la suite, plusieurs activités ont rempli
le calendrier. Habitués à «tirer du canon», les
membres du 5 RALC ont raffiné leurs vertus
guerrières. Au menu, la détection de dispositifs explosifs improvisés (DEI), des attaques
de sections avec tir réel, des exercices pour
pratiquer les procédures lors d’embuscades
de convoi, une patrouille en zone montagneuse, etc.
C’est avec la tête remplie de souvenirs que
les artilleurs ont pris le chemin du retour. Une
expérience fort enrichissante, de nombreux
défis, voilà ce que l’on retiendra de l’exercice
RÉFLEXE RAPIDE à Fort Bliss. En espérant
que la prochaine fois nous aurons un peu de
temps (et surtout la permission!) pour s’enfiler une bonne pièce de bœuf made in Texas
dans un Steak-House!
Une patrouille en montage éprouvante fortifie l’esprit de
corps de la compagnie D
Par le caporal-chef Martin Forgues
Peloton 12, Compagnie D, FO 3-07
Alors que vrombissaient les hélicoptères
Chinook et Griffon et que la poussière voilait
l’horizon, les membres de la compagnie D
de la Force opérationnelle 3-07 ne savaient
toujours pas que les 24 prochaines heures
allaient leur apporter leur lot de surprises.
En effet, ils s’apprêtaient à entamer une
patrouille de combat en montagne dans le
cadre de l’exercice RÉFLEXE RAPIDE, étape
cruciale de la préparation au combat en vue
de la mission qu’ils effectueront en Afghanistan
dès août prochain.
C’est le 12 février en début de soirée que
la compagnie, composée de membres du
3e Bataillon, Royal 22e Régiment et de 34
réservistes des 34e et 35e Groupe-brigade du
Canada, se posait dans les montagnes près
de Soledad Canyon, au Nouveau-Mexique.
Dès le début de la marche de 12 kilomètres
sur une ascension de 3500 mètres vers l’objectif, ils ont dû s’accommoder non seulement du terrain difficile, mais aussi du poids
de leur équipement-arme, sac à dos,
veste protectrice et plaques balistiques - qui
constituait une charge non négligeable pour
les soldats.
LA NUIT LA PLUS LONGUE
Ce changement dans le plan
initial, si nécessaire soit-il, a
semé une certaine consternation chez certains, qui n’avaient
pas sur eux l’équipement nécessaire pour coucher à l’extérieur.
Heureusement pour eux,
quelques bons samaritains
suréquipés étaient là pour leur
prodiguer un peu de confort,
certains poussant l’effort jusqu’à
transformer, le temps de
quelques heures, leur «bivy
bag» en lit conjugal. Une belle
démonstration de franche
camaraderie qui a certainement sauvé certains d’une crise
d’hypothermie tout en inscrivant
un nouveau chapitre au livre
des leçons retenues concernant
l’équipement à apporter en
opération.
LA NATURE SE DÉCHAÎNE
L’aube semblait de bon augure
pour le reste de la patrouille, avec un soleil
radieux qui livrait victorieusement bataille
aux derniers relents de brume. La montée
donnait droit à un paysage époustouflant
rappelant les plus belles images du Magicien
d’Oz, et l’objectif se rapprochait. Après une
modification à l’heure H, la compagnie arrive
enfin au point de dislocation, attendue par
un détachement du peloton de reconnaissance qui se chargera de disposer les éléments d’appui et d’assaut en vue de l’attaque
qui se fait de plus en plus imminente : l’assaut prend la direction de la ligne de départ,
tandis que l’appui escalade une ultime colline
au sommet de laquelle elle assurera la base
de feu. À l’approche de midi trente, le ciel
s’obscurcit d’un coup et c’est alors qu’une
tempête de neige aussi sournoise qu’indésirable déferle sur la compagnie tandis qu’elle
vient à bout, avec brio, des forces d’opposition. Après la consolidation, la question des
hélicoptères devient préoccupante : viendront-ils extraire la compagnie?
Une éclaircie apporte une lueur d’espoir,
et la première envolée se dirige vers la zone
d’atterrissage sous un ciel qui demeure tout
de même incertain. Après une quinzaine de
minutes d’attente, quelque chose se pointe
venant des cieux : non pas les hélicos, mais
plutôt une tempête de... grêle. Les quelques
50 soldats composant l’envolée amorcent
alors une longue attente dans le froid et l’incertitude. Une heure et demie plus tard, le
verdict tombe : ils rentreront au camp Dona
Ana par la route. La mort dans l’âme, ils
reprennent à la marche les trois kilomètres
les séparant de l’objectif, où ils exécuteront
une jonction avec les véhicules... Quel revirement! Trois heures plus tard, tous reprenaient le chemin de Dona Ana.
La compagnie D, cobaye de cette patrouille
que devront accomplir les trois autres compagnies d’infanterie du groupement tactique,
se souviendra sans l’ombre d’un doute de
cette patrouille en montagne obéissant strictement à la loi de Murphy. Son courage et sa
volonté ont certainement été mis à l’épreuve.
Mais malgré les embûches, elle est venue,
elle a vu, et elle a indubitablement vaincu.
Une belle démonstration de courage, d’esprit
de corps et de travail bien fait qui aura certainement contribué à souder la compagnie
ensemble en vue des six mois qui les attendent à Kandahar.
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UN TERRAIN DIFFICILE
Dès le début, le terrain se révélait : un long
parcours sinueux et rocailleux, composé
d’obscures crevasses et de côtes abruptes.
Le parcours semblait mener la compagnie
D droit vers le Mordor, l’horizon s’enflammant, puis s’éteignant avec la disparition des
derniers rayons de soleil. À peine arrivés au
premier point de rassemblement, un premier blessé. Le genou affecté, il doit rester
au point de rassemblement en compagnie
d’un petit détachement, qui assurera son
bien-être jusqu’à l’arrivée d’un hélico de
secours appelé en renfort, tandis que le reste
de la «D», guidée par son détachement de
reconnaissance, continue l’avance sous un
ciel sans nuage et sans lune.
Après quelques kilomètres, un dilemme
se présente : redescendre dans le lit d’une
ancienne rivière qui semble mener droit vers
l’objectif, ou continuer à escalader une colline
et contourner la montagne. Le choix se pose
sur l’ancienne rivière. La compagnie, en succession de pelotons, amorce la descente.
Quelques mètres plus bas, un deuxième blessé.
La cheville, cette fois. Décidément, la
malchance semble s’acharner sur la compagnie. Après mûre réflexion, il est décidé
que la compagnie passera la
nuit au pied de la colline, dans
le lit de la rivière, et reprendra
la marche dès la première lueur.
De 5 à 80 km/h en un mois pour la compagnie C du GT 3 R22eR
Par le lieutenant Matthieu Saikaly
Commandant du peloton 9, compagnie C,
Groupement tactique 3 R22eR
Du 26 janvier au 24 février, les membres
de la compagnie C du Groupement tactique 3 R22eR se sont entraînés à Fort Bliss,
au Nouveau-Mexique et au Texas. La première partie de l’entraînement s’est concentrée sur des plateaux afin de laisser les
sous-unités parfaire leurs IPO et se familiariser avec le VBL.
En effet, la compagnie C a été pendant
plus d’une décennie une compagnie d’infanterie légère spécialisée dans le parachutisme. La grande majorité des membres de la compagnie ont été qualifiés tout
récemment sur ce véhicule. Les soldats
ont su apprendre à utiliser leurs véhicules
en un mois afin de pouvoir opérer comme
les soldats des autres compagnies dont
certains cumulent plusieurs années d’expérience dans ce domaine.
Le premier bloc d’entraînement était
constitué d’attaques montées et démontées de sections et de pelotons, de champs
de tir VBL et d’armes de peloton. À maintes
reprises, la compagnie a été la première à
passer dans la brèche pour l’entraînement,
spécialement celui avec les Américains.
En effet, la compagnie a pu recevoir de
l’instruction de nos confrères américains
sur les dispositifs explosifs de circonstance
ainsi que la protection de points d’entrée.
L’entraînement a été extrêmement bénéfique, surtout pour parfaire nos communications. Par contre, on s’est aperçu très
rapidement que nos procédures étaient
parfois différentes des procédures américaines.
De plus, nos membres ont pu peaufiner leurs techniques de combat urbain à
plusieurs reprises. Ils ont effectué des
escortes de convoi et une opération de cordon et fouille au niveau de compagnie.
Le deuxième bloc d’entraînement a débuté
avec des opérations de FIBUA avec de la
C-munition, pour culminer avec un assaut
de compagnie sur une enceinte avec tir
réel. Ensuite, la compagnie s’est concentrée sur l’avance mécanisée au niveau de
compagnie pour se préparer à opérer en
équipe de combat, qui peut comprendre
jusqu’à 60 véhicules.
Cette phase terminée, la compagnie s’est
ensuite rendue dans les montagnes pour
y effectuer une patrouille de combat.
L’insertion héliportée se déroulant au cours
de l’après-midi, la majorité de la compagnie s’est dirigée vers sa base de patrouille.
Le dernier peloton a débarqué vers 17 h
15 et a rejoint le reste de la compagnie en
naviguant de nuit. La navigation et
l’itinéraire ont été assurés par les éléments
de reconnaissance du GT tout au long de
la patrouille. La compagnie a pu attaquer
son objectif à l’heure prévue sous le couvert de l’artillerie, de sa base de feu et des
tireurs d’élite.
Le dernier bloc se déroulait de nuit. Il a
débuté par la confirmation de zérotage de
nos VBL de nuit. Par la suite, nos membres ont effectué des attaques mécanisées
au niveau de peloton. La compagnie a
ensuite entamé l’entraînement de point
vital de soir qui a été très bénéfique pour
le perfectionnement de nos techniques de
tir de nuit.
Les dernières journées ont été consacrées
à effectuer de l’entraînement de FIBUA de
jour et de nuit avec de la C-munition et du
tir réel. Finalement, la dernière soirée s’est
terminée avec une attaque délibérée au
niveau d’équipe de combat avec les éléments blindés et de reconnaissance.
L’exercice terminé, la compagnie a profité de vacances bien méritées. Elle continuera ensuite à qualifier la majorité de
son personnel sur le VBL. La validation à
Wainwright arrivant bientôt, les soldats
nouvellement qualifiés seront prêts à y
assumer leurs fonctions pour prendre
de l’expérience avant de se déployer.
La compagnie C mieux préparée à réagir en présence de dispositifs explosifs de circonstance
Par le sous-lieutenant Simon Mailloux
Commandant du peloton 8, compagnie C, GT 3 R22eR
La compagnie C était sur la route depuis
4 heures du matin. Notre mission était
d’assister à un entraînement sous le contrôle de la Task Force Sidewinder de l’armée américaine. Cette équipe d’instructeurs était constituée d’anciens sous-officiers
ayant servi en Irak ou en Afghanistan qui
ont une large expérience des dispositifs
explosifs de circonstance (DEC).
Nous avions peu d’informations sur ce
qui nous attendait, outre les emplacements
des différents sites d’entraînement tels que
contrôle de point d’entrée, force de réaction rapide et site d’évacuation médicale.
Cet entraînement est très prisé par les
unités américaines, nous avons été privilégiés de pouvoir y participer. Cet entraînement chaudement recommandé par le
groupement tactique nous semblait donc
très utile et pertinent pour notre préparation au déploiement en Afghanistan.
Les 15 VBL III de la compagnie C se sont
donc stationnés au camp McGregor, au
Nouveau-Mexique, et nous avons effectué
la liaison avec les instructeurs américains.
Au programme, des leçons apprises et un
peu de théorie en matinée, ensuite une
présentation sur la fabrication des dispositifs et comment les camoufler. Pour finir,
un parcours du combattant à pied et en
véhicules.
Les leçons théoriques étaient très bien
adaptées pour le soldat et agrémentées par
des histoires vécues des instructeurs et des
vidéos pris en théâtre. Les instructeurs ont
utilisé plusieurs courtes phrases clés afin
de retenir les points majeurs tel que : «If
it doesn’t look right, it ain’t right» (si ça ne
semble pas correct, ce n’est pas correct)
ou «If you didn’t put it there, don’t pick
it up» (si vous ne l’avez pas placé là, ne le
ramassez pas). La théorie se concentre sur
la logique et les réactions aux situations
de stress comme les distances de sécurité
et éviter de développer une routine pour
orienter les réactions face aux DEC.
Les instructeurs nous ont ensuite présenté comment il était facile de construire un
DEC et que la seule limite était l’imagination du fabricant. Des canettes de Coke
aux mines antichar empilées, en passant
par les obus de 105 mm attachés à des
plaques de pression, tout est possible et
peut être camouflé. Nous avons ensuite
pu trouver et désamorcer nous-mêmes
certains DEC inertes qui étaient camouflés dans une salle extérieure aménagée
pour les fins de l’entraînement. Cette expérience a aiguisé notre perception et nous a
préparés pour la dernière étape.
Les instructeurs de la Task Force
Sidewinder nous ont ensuite emmenés
dans un village d’une dizaine d’habitations. Nous avons brisé la compagnie au
niveau de section pour répondre aux besoins
et nous avons préparé des patrouilles
démontées. D’une longueur de 1,2 kilomètre, les sentiers étaient parsemés d’explosifs de toutes sortes mettant au défi les
commandants de section sur leur capacité à identifier la menace et à réagir. Champ
de mines, fil de trébuchement, plaques à
pression, obus enterrés, tout y était et en
grand nombre. La marche s’est ensuite
terminée avec un combat en zone urbaine
à proximité de DEC mettant le commandant de section face à un nouvel élément
tactique où des éléments ennemis avaient
été placés pour ajouter au «challenge». La
patrouille a finalement rejoint son VBL
pour parcourir un autre sentier simulant la menace aux convois.
Les instructeurs américains ont été très
impressionnés par le sens de l’initiative et
la vitesse de réaction des commandants
de section canadiens et de leurs membres.
Les sergents américains ont dénoté un
degré élevé de professionnalisme de la part
des membres de la compagnie C. De plus,
cela nous a permis de développer la coopération canado-américaine à notre niveau.
Cet entraînement a été très bénéfique à la
préparation de la compagnie C contre ce
type de menace.
Les maîtres de la nuit pendant
l’exercice RÉFLEXE RAPIDE
Par le lieutenant Geoffrey Dionne
Commandant du peloton 7, compagnie C,
Groupement tactique 3 R22eR
Dans le cadre de l’exercice RÉFLEXE RAPIDE, la compagnie C de la Force opérationnelle
3-07 a effectué des opérations nocturnes dans
la dernière phase de son entraînement. Afin de
se préparer adéquatement, nous avons fait des
opérations jusqu’au niveau de compagnie caractérisées par la vitesse et l’intensité.
La préparation à la bataille a été rapide et
orientée vers le matériel nécessaire pour les
mesures de contrôle de nuit, à quelques exceptions près : les fantassins devaient porter des
lunettes de vision de nuit monoculaires et les
pointeurs laser infrarouges. Les véhicules avaient
de plus été identifiés selon leur fonction pour
l’opération, avec des cialumes et des lampes
stroboscopiques IR, et devaient les utiliser conjointement avec leurs viseurs thermiques et à
intensification de lumière pour engager les
bonnes cibles. Les véhicules se sont déplacés
au cours de l’attaque sans aucune lumière vi-
sible à l’œil nu, rendant donc impossible pour
les spectateurs de voir l’attaque s’ils n’étaient
pas équipés de moyens de vision nocturne.
Dans le but de donner de la confiance au soldat en son équipement, la dernière phase était
très importante. Afin de se préparer aux futures
opérations, les membres de la compagnie C
devaient effectuer une série d’opérations de
nuit pour leur permettre d’acquérir une plus
grande confiance en leur équipement de vision
nocturne et d’être beaucoup plus à l’aise dans
leur manipulation.
L’exercice RÉFLEXE RAPIDE a permis à
tous les échelons de la chaîne de commandement d’approfondir les diverses techniques,
tactiques et procédures qu’ils auront à utiliser
en Afghanistan. Malgré un programme lourdement chargé, l’opinion générale est unanime
pour affirmer que les membres de la compagnie C seront prêts pour la dernière étape de
l’entraînement à Wainwright. Cet entraînement
aura permis de développer les dernières compétences requises et de renforcer la cohésion
au sein de notre équipe.
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L’escadron A dans le sud
Par le lieutenant Carl Chevalier
Escadron A, 12e Régiment blindé du Canada
En quittant le froid de Valcartier au mois
de janvier, les membres de l’escadron A du
12e Régiment blindé du Canada ont entrepris une deuxième phase de leur entraînement pré-déploiement à Fort Bliss, au
Texas. Dès l’arrivée de l’escadron à Biggs
Airfield, les membres ont constaté que le
paysage était très différent de celui auquel
ils sont habitués à ce temps-ci de l’année.
Des plaines de sable, des dunes parsemées
de cactus de tout genre et des montagnes
à l’ouest marquant la fin des Rocheuses
avant de se prolonger au Mexique.
L’escadron a aussitôt pris la route vers
le camp Dona Ana qui est situé au NouveauMexique, au cœur du désert de ce coin de
pays. D’après les vétérans de l’Afghanistan,
le paysage est presque identique ici qu’à
celui de l’Afghanistan : but premier réussi. Après une courte acclimatation au nouvel entourage, il était temps pour l’escadron
de débuter les opérations.
Le départ a été progressif, commençant
avec de l’entraînement au niveau de
l’escadron. Suivant quelques escortes de
convoi et postes d’observation, les troupes
ont débuté leurs tâches au niveau d’équipe
de combat avec les compagnies du groupement tactique. Ces opérations comportaient une multitude de tâches dont des
reconnaissances de zones, des escortes de
convois, des reconnaissances d’itinéraires,
la sécurité de flancs et tout ceci dans un
cadre d’entraînement à sec et de tir réel.
Un membre de votre
famille sera déployé
en Afghanistan?
Il y avait aussi de l’entraînement avec
nos confrères américains tels que les
lectures sur les dispositifs explosifs de circonstance. Ces derniers ont transmis leur
expérience avec ces engins en Irak et en
Afghanistan avec grand enthousiasme.
L’entraînement comportait également
plusieurs champs de tir 25 mm, C7, C6 et
même des mines type Claymore, une première pour plusieurs membres de l’escadron.
De plus, en raison de la simple nature du
terrain, les chauffeurs des Coyote ont appris
plusieurs leçons concernant les différentes
capacités de leur véhicule en terme de
manœuvre sur le sable et au travers des
dunes. Pour les chefs d’équipage, c’était
un exercice de navigation en terrain inconnu, avec peu de points de repère.
Le travail au niveau d’équipe de combat
a donné la chance à tous d’acquérir une
plus grande appréciation envers les autres
métiers. Tous les métiers étaient représentés : les chars d’assaut provenant du Lord
Strathcona’s Horse (RC), les Griffon du
430e Escadron tactique d’hélicoptères et
même une toute première avec les avions
Aurora, typiquement utilisés pour la chasse aux sous-marins, mais convertis en outils de reconnaissance. Les Américains
nous ont également prêter leur appui pour
déployer l’escadron dans les montagnes
en hélicoptère de type Chinook.
Malgré les vents qui créaient des minitempêtes de sable, l’exercice a permis à
l’escadron d’acquérir plusieurs bonnes
expériences qui n’auraient pas été possibles au Canada, nous préparant ainsi pour
le déploiement du mois d’août.
Appuyons les troupes
en Afghanistan!
Les Forces canadiennes ont mis sur pied,
le samedi 10 mars, une activité promotionnelle dans le but de démontrer leur
appui aux troupes en Afghanistan. Pour
cette occasion, le caporal Steven Bilodeau
du 1er Bataillon, Royal 22e Régiment, et
membre du Groupe de soutien au
déploiement, a fait partie de l’alignement
des Keb’s de Québec. Cette
jeune équipe de basketball professionnel évolue au sein de
l’American
Basketball
Association et leur première
saison est prometteuse.
Comme témoignage de leur
appui à la mission en
Afghanistan, l’organisation
du Kebekwa a fait don de
40 billets aux familles vivant le
déploiement actuellement. Tout
au long de la rencontre, la
présence des Forces canadiennes a été très appréciée des
joueurs ainsi que du public. En
plus de recevoir des objets promotionnels sur les Forces canadiennes, les jeunes spectateurs
ont eu la chance de rencontrer notre mascotte : Juno. De
plus, un quintette de cuivre du
2e bataillon, Royal 22e Régiment
a accompagné Mme Sylvie
Desgroseillers pour l’interprétation des hymnes nationaux.
Cette activité a été couronnée de succès malgré la défaite
de 120-107 des locaux contre
les Silverbacks de Buffalo. «Je
pratique avec cette équipe
depuis janvier avec l’intention
d’améliorer mon jeu et de per-
former davantage aux prochaines compétitions internationales CISM futures.
Mon but a été de donner l’opportunité aux
gens de signifier l’appui que nous offrons
aux troupes déployées. Je suis persuadé
que nous avons besoin de l’appui de la population spécialement ici dans la grande
région de Québec», a affirmé le cpl Bilodeau.
Photo : Cpl Julie Turcotte, Nouvelles de l’Armée
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lecteurs? Soyez les bienvenus! Envoyez-nous
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ateliers de 60 à 90 minutes chacun, répartis sur huit semaines.
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La colère, pour ou
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DE LA NUTRITION
Tel que vous pourrez le lire dans cette présente
édition de l’Adsum, la section Alimentation du
5 GSS prend un virage santé et effectue
quelques changements à son menu. Pour
souligner ces nouveautés, le département de
Promotion de la santé tiendra un kiosque d’information le jeudi 29 mars prochain, entre
11 h 30 et 13 h. Venez nous rencontrer aux
cuisines du 505 et préparez vos questions. Une
foule de documentation sera disponible sur
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La violence des
silences, des attitudes
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sournoise. La violence psychologique s’attaque à l’image et à l’estime de soi. Elle est
la forme de violence la plus difficile à identifier et face à elle, on se sent souvent démuni et incapable de l’arrêter. La «violence
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destructrice et ses effets se font sentir à
long terme.
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Sept d’entre eux seront suffisamment
importants pour vous mettre en colère. Le
programme «Gérer les moments de colère»
vous permettra d’explorer votre relation
avec la colère en vous aidant à mieux com-
prendre et à faire face à vos déclencheurs
de façon à prévenir une escalade de la
colère. En participant au programme, vous
pourrez identifier les situations précises
qui engendrent de la colère et mettre en
application des stratégies d’adaptation
fructueuses face à ces situations. Nous
avons tous nos moments de colère, c’est
la façon de les gérer qui compte!
Le programme Gestion des moments de
colère comporte huit rencontres d’une
durée de trois heures par semaine.
Séance d’information : le jeudi 12 avril
à 13 h 30 au local 182 du Centre des sports
(bât. 516). Le programme aura lieu les
jeudis de 13 h à 16 h du 19 avril au 14 juin.
Pour de plus amples informations sur nos
services et nos cours, composez le 844-5000,
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des sports, local 181.
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fumer ou de chiquer?
vent pointé du doigt lorsque vient le temps
de perdre quelques kilos. Par contre, avec
la gamme de produits présents sur le
marché, il est possible de choisir un bon
pain qui sera nutritif, sans toutefois nous
faire prendre du poids. Généralement, les
pains ne contiennent que très peu de
matières grasses et de sucre ajouté, comparativement à d’autres produits de boulangerie. Donc, un pain de grains entiers et
riche en fibre amènera plus rapidement
un effet de satiété et diminuera ainsi la
quantité d’aliments consommés au cours
du repas.
Le pamplemousse fait fondre la graisse
Bien que plusieurs personnes aient déjà
perdu du poids avec un fameux régime de
à elle contient moins de gras saturés et trans
et constitue un bon choix. Mais attention
aux margarines hydrogénées, car elles fournissent beaucoup de gras trans qui sont eux
dommageables pour la santé. Vaut mieux
les éviter.
Les oeufs sont mauvais pour le cholestérol
sanguin
Chez les gens en bonne santé ne présentant
pas problème de cholestérol, la consommation de un ou deux oeufs par jour est
sans effet nocif sur la santé. Il est bien entendu que les personnes souffrant d’hypercholestérolémie doivent surveiller leur alimentation. Par contre, les sources de
cholestérol se trouvent beaucoup plus dans
les gras saturés et trans que dans les oeufs.
Vaut donc mieux porter attention au bacon
et aux pommes de terre rissolées qui accompagnent bien souvent les oeufs au déjeuner.
Source : www.extenso.org
AV. LAPIERRE
Les mythes en matière d’alimentation et
surtout de perte de poids sont très nombreux. Certains sont farfelus et d’autres
nous ont tellement été répétés que l’on finit
par y croire. Malheureusement, tous ces
mythes amènent de fausses croyances chez
les gens et entraînent plusieurs d’entre eux
vers des habitudes contraires à la saine
alimentation qui peuvent même parfois
affecter leur santé. Tentons d’en démystifier quelques-unes !
Le pain fait grossir
Aucun aliment à lui seul ne fait engraisser, c’est le surplus de calories qui amène
une prise de poids. Le pain est bien sou-
BOUL. L’ORMIÈRE
Par Sylvie Roy
Gestionnaire de la promotion de la santé
pamplemousse, il n’existe pas de preuve
scientifique que ce fruit fait fondre la
graisse. La perte de poids engendrée par
ce type de régime est plutôt le résultat d’une
restriction calorique. Une diète
hypocalorique est généralement suivie
d’une reprise de poids lorsqu’il y a retour
aux anciennes habitudes. Vaut donc mieux
se concentrer sur une saine alimentation et la pratique d’activité physique pour
perdre du poids à long terme et le conserver!
Manger avant de se coucher fait
engraisser
Ce n’est pas de manger avant d’aller au lit
qui fait prendre du poids, mais le surplus
de calories. Le fait de grignoter après le
souper ou bien de manger très tard peut
contribuer à un surplus de calories qui
sera alors responsable de la prise de poids.
Il est donc important d’être attentif à ces
petits excès qui apportent des calories
superflues. Par contre, il est vrai que de
manger de trop grandes quantités avant
d’aller au lit pourrait nuire à votre sommeil.
Il ne faut pas boire pendant les repas
Il est important de boire tout au long de
la journée afin de se garder bien hydraté,
et ce pendant les repas ou non. L’estomac
produit du suc gastrique afin de permettre la digestion; cette production s’ajuste
selon la quantité et la texture des aliments.
Par conséquent, que notre repas soit plus
liquide ou non, notre estomac s’adapte.
Il n’y a donc pas de problème à boire modérément pendant le repas. Quoi boire en
mangeant? L’eau demeure le meilleur choix,
car elle n’ajoute pas de calories!
Le beurre est plus engraissant que
la margarine
À quantité égale, le beurre et la margarine
fournissent le même nombre de calories. C’est au plan des types de gras qu’ils
diffèrent. Le beurre contient beaucoup de
gras saturés qui sont nocifs pour la santé
lorsqu’on les consomme en grande quantité. La margarine non hydrogénée quant
BLOC
NOTE
CONCOURS de PÂQUES
Aidez madame Poulette
à
décorerses
oeufs de Pâques!
À l'occasion de Pâques, l'équipe du journal Adsum, en
collaboration avec CANEX, lance un concours de
coloriage sur le thème de cette fête. Tous les jeunes
(de 0 à 14 ans) sont invités à donner un coup de main
à madame Poulette dans la décoration de ses oeufs
de Pâques. Montrez-lui votre talent de coloriste et
faites un petit chef-d'oeuvre de ce dessin. Une fois
terminé, faites-nous-le parvenir à l'adresse suivante:
Journal Adsum
Garnison Valcartier
CP 1000, succursale Forces
Courcelette (Québec) G0A 4Z0
À GAGNER : Trois magnifiques poules en chocolat,
gracieuseté de CANEX, seront tirés au hasard parmi tous
ceux et celles qui nous auront fait parvenir leurs oeuvres.
Les participants ont jusqu'au mercredi 4 avril pour nous
faire parvenir leurs créations.
Nom de l’enfant :
Son âge :
Nom des parents :
Tél. (jour) :
Les dessins peuvent aussi être digitalisés et nous être
envoyés par courriel à [email protected]
Bonne chance et joyeuses Pâques!
Ce soir, 28 mars
VOUS ÊTES MUTÉ À GAGETOWN?
L’École Arc-en-ciel, située à Oromocto au
Nouveau-Brunswick, tiendra ce soir, le mercredi 28 mars à 18 h 30 au Centre de la famille
Valcartier, une session d’informations à l’intention des militaires et leurs conjointes qui
sont ou pourraient être mutés à la BFC
Gagetown et qui désirent que leurs enfants
poursuivent leur éducation en français. Seul
établissement d’enseignement francophone
de cette région, l’École Arc-en-ciel accueille
des élèves de la maternelle, du primaire et
jusqu’au secondaire 2. Les parents qui se
déplaceront à la rencontre pourront en connaître davantage sur l’établissement, sa vision,
ses valeurs, les programmes d’études ainsi
que les divers services offerts.
31 mars et 1er avril
COMPTOIR DES AUBAINES
Le Comptoir des Aubaines de Sainte-Catherinede-la-Jacques-Cartier (sous-sol de l’église
au 2, rue Jolicoeur) sera ouvert le samedi
31 mars de 9 h à 16 h ainsi que le dimanche
1er avril de 9 h à 13 h.
1er avril
EASTER CONTEST
Help Mother Hen
decorate
Easter eggs
For Easter, the Adsum team, in collaboration with
CANEX, is holding an Easter egg decorating contest.
Kids 0 to 14 years old are invited to give Mother Hen a
hand decorating her Easter eggs. Show off your talent
as a painter and create a miniature work of art! When
you've finished decorating your egg, send it to us at
the following address:
Adsum Newpaper
Valcartier Garrison
PO Box 1000, station Forces
Courcelette, Quebec G0A 4Z0
Or you can scan your design and send it to us
by e-mail at [email protected]
PRIZES : Three delicious chocolate Easter Mother
Hens donated by CANEX. Winners' names will be drawn
at random from among all those who send in their artwork.
You have until April 4 to send us your creations.
Child's name :
Age :
Parents' names :
Tel. (daytime) :
Good luck to everyone, and Happy Easter!
REPAS FRATERNEL À LA CHAPELLE ST.ALBAN
Le dimanche 1er avril, à la chapelle St.Alban,
aura lieu un repas fraternel de type «cabane
à sucre» après la tenue du culte francophone qui débute à 10 h. Toutes les personnes
intéressées, parents et enfants, membres et
employés des FC ainsi que leurs familles et
amis, sont invitées à venir rejoindre la congrégation de St.Alban (150, rue Hodson) pour
cette célébration toute québécoise. L’activité
est gratuite. Le tout se terminera avec coulée
de sirop chaud sur la neige! N’oubliez pas que,
depuis octobre 2006, la chapelle St.Alban offre
un culte anglophone chaque deuxième dimanche
du mois, de 9 h à 10 h. En plus des cultes dominicaux français et anglais, la chapelle offre aussi
un service de LIGNE DE PRIÈRE pour vos
besoins et requêtes d’ordre spirituel. Appelez
au 844-9715, entre 8 h et 16 h 30, ou adressez
vos courriels à [email protected].
Renseignements : padré Harold Ristau,
847-5059.
Sunday April 1st, to St-Alban’s Chapel, there
will be a “Sugar Shack” potluck lunch after
the French service which begins at 10:00 a.m.
Anyone interested including parents and children, members and employees of the CF, and
their friends and families are invited to come
and join us at rue Hodson, to celebrate this
“Quebecois” event. It’s free! Don’t miss the
grand finale: hot maple syrup poured on fresh
snow. Don’t forget that, since October 2006,
St.Alban’s Protestant Chapel offers services
in English every second Sunday of the month,
from 9:00 a.m. to 10:00 a.m. Besides offering
Christian services in French and English, Saint
Alban’s chapel offers a “prayer line” to support you in your spiritual needs. Call 8449715, between 8:00 a.m. and 4:30 p.m., or send
your emails to: [email protected].
Information : padre Harold Ristau at 8475059.
Du 1er au 8 avril
HORAIRE DES CÉLÉBRATIONS DE
LA SEMAINE SAINTE
Vous êtes invités à prendre part aux différentes
célébrations qui se tiendront sur la Garnison
Valcartier à la chapelle Sainte-Jeanne d’Arc
lors de la Semaine Sainte.
Dimanche 1er avril à 10 h 30 :
Célébration des rameaux
Lundi 2 avril à 19 h :
Célébration du pardon
Jeudi 5 avril à 19 h :
Célébration de la Cène
Vendredi 6 avril à 15 h :
Office de la passion
Dimanche 8 avril à 10 h 30 :
Résurrection/Pâques
2 avril
TRANSFORMER SA VIE PAR LA MÉDITATION
Dans le cadre des activités pastorales de la
garnison, vous êtes invité à prendre part
aux enseignements bouddhistes donnés par
Gen Kelsang Chögyan, nonne bouddhiste
kadampa. Le prochain cours, dont le thème
sera «Amour et compassion», aura lieu le lundi
2 avril de 19 h à 20 h 30 à la bibliothèque de
l’école Dollard-des-Ormeaux (18, rue Ladas).
Chaque séance débute par une méditation
guidée et est suivie d’un enseignement sur
l’application de la pensée bouddhiste à notre
mode de vie occupé. Tous sont les bienvenus,
civils et militaires; il n’est pas nécessaire de
vous s’inscrire. Renseignements : padré Gorniak
au 844-5000, poste 7890. Coût : 10$ la séance.
Du 2 au 22 avril
EXPOSITIONS
La Bibliothèque municipale de Shannon
accueille l’artiste Julie Savard qui y présente,
sous le thème Pâques en Origami, différents
objets utilitaires fabriqués de ses mains. Les
artistes peintres de Shannon Les Fins pinceaux
y exposent également leurs œuvres.
Du 11 au 15 avril
SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE QUÉBEC
Les passionnés de lecture convergeront vers
le Centre des congrès du 11 au 15 avril pour
l’édition 2007 du Salon international du livre
de Québec. Sur place, animations pour jeunes
et moins jeunes, expositions, tables rondes et
plus de 700 auteurs. Le coût d’entrée est de
3$; gratuit pour les jeunes de 12 ans et moins
accompagnés d’un adulte. Pour connaître le
détail de la programmation et l’horaire du
Salon, ou encore à quel moment votre auteur
préféré s’adonnera à une séance de dédicaces,
consultez le site Web silq.org.
18 avril
MATINÉES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
Le centre Recherche et développement pour
la défense Canada - Valcartier vous invite à
prendre part à ses activités-conférences «Matinées
sciences et technologie». La prochaine conférence aura lieu le mercredi 18 avril. Intitulée
«Système vidéo large bande, hyperspectral et
aéroporté», la conférence sera présentée en
français par Tracy Smithson, de RDDC Valcartier.
Présentez-vous pour 9 h à l’auditorium II du
centre (2459, boul. Pie-XI Nord - prolongement
de l’autoroute Henri-IV).
25 avril
HEURE DES FAMILLES AVEC LA CHAÎNE
DE COMMANDEMENT
Les familles des militaires déployés en
Afghanistan sont conviées aux rendez-vous
mensuels de L’Heure des familles avec la chaîne
de commandement. La prochaine rencontre
aura lieu le mercredi 25 avril à 19 h au Centre
communautaire (bât. 93) de la Garnison
Valcartier. Favorisant le rapprochement des
familles avec la chaîne de commandement,
l’activité est considérée comme une occasion
unique pour les conjoint(e)s des militaires
déployés de connaître les dernières nouvelles
relatives à la mission et au théâtre opérationnel,
et de poser les questions qui les préoccupent.
20 mai
RETROUVAILLES POUR LE CORPS DE CADETS
2820 CHARNY
Le Corps de cadets 2820 des Chutes-de-laChaudière organise un brunch retrouvailles
le 20 mai au Centre communautaire PaulBouillé, à Charny. Les anciens cadets, cadettes
et officiers qui ont été dans les rangs tant à
Saint-Romuald qu’à Charny sont donc invités
à célébrer les 40 ans d’existence du Corps de
cadets. L’inscription est obligatoire pour participer à l’activité auprès de Mme Kimberly
Davidson au (418) 889-0972. ou par courriel
à : [email protected].
Prochaine parution du Bloc-note :
12 avril 2007
Soumettez vos communiqués au plus tard
le 2 avril par la poste (voir notre adresse dans
l’encadré en p. 6), par télécopieur au 844-6934
ou par courriel à [email protected].
L’art d’être parent - récapitulation en 10 points
Par Kristen Zolten et Nicholas Long
Center for Effective Parenting
Les enfants modèlent souvent leurs comportements sur ceux de leurs parents. Horton Grou, www.sxc.hu
avoir été punis, les enfants devraient toujours pouvoir faire table rase. Les parents
ne devraient pas reprendre les enfants ou
les embêter à propos des comportements
pour lesquels ils ont déjà été punis.
• Soyez uniforme et prévisible avec vos
enfants.
Les enfants fonctionnent mieux lorsqu’ils
savent à quoi s’attendre. Les parents
devraient exposer clairement ce qui est
acceptable et ce qui ne l’est pas. Les comportements acceptables et inacceptables
des enfants devraient être accueillis de
façon semblable par les deux parents (p.
ex. les deux parents devraient utiliser la
même punition pour un mauvais comportement). Par ailleurs, l’uniformité est
importante non seulement entre les parents, elle l’est aussi au jour le jour pour
chacun des parents. La gestion des comportements des enfants au quotidien devrait
être dictée par le comportement de l’enfant, et non par l’humeur du parent.
• La façon de donner des consignes aux
enfants peut avoir un effet sur leur décision de respecter celles-ci.
Les parents devraient établir un contact
visuel avec leurs enfants avant de leur donner une consigne. Crier des directives d’une
autre pièce n’est pas très utile. Il faut donner des consignes de façon précise et concise. Les parents devraient éviter de rester
vagues en disant «Sois sage». La conception de sagesse du parent et de l’enfant
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• Accessibilité pour personnes handicapées
• Dégustation de tire d’érable
• Sentier pédestre
Location de salle
Bienvenue aux groupes sociaux !
Méchoui, épluchette de blé d’Inde, soirée
d’anniversaire, mariage, shower et pour toute
autre occasion.
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Repas et tire à volonté
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Dégustation de tire sur neige
Produits de l’érable en vente
Musique d’ambiance et danse
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Fin de semaine
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Adulte 15$ (ven. soir)
3e âge 12$
17$ (sam. midi, sam. soir, dim. midi) Adulte 13$
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Étudiant 10$
Enfant 9$ (5 à 12 ans)
3 et 4 ans 3$
Prix taxes incluses, service en sus
Située à 10 minutes de l’aéroport de l’Ancienne-Lorette
1916, rue Boulogne, Val-Bélair, Québec, G3K 1Y2
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BOUILLERIE, MUSIQUE.
Élevage de cerfs rouges
Membre ARCSQ
• Donnez le bon exemple.
Les enfants apprennent souvent à agir en
observant leurs parents. Par exemple,
lorsque les parents sont habiles pour composer avec des frustrations, leurs enfants
seront probablement capables d’en faire
autant. Par contre, si les parents sacrent
et sont ébranlés lorsque les choses ne se
passent pas bien, les enfants pourraient
imiter ce comportement. Les parents ne
devraient pas adhérer à la maxime : « Fais
ce que je dis, non ce que je fais. »
• Ne tenez pas le bon comportement de
vos enfants pour acquis.
Les parents devraient féliciter les enfants
qui se comportent correctement, plutôt
que d’attendre qu’ils fassent quelque chose
d’extraordinaire pour le souligner. Les parents devraient laisser savoir aux enfants
qu’ils remarquent les comportements
appropriés autant que les comportements
inappropriés. Surprenez-les... à être sages!
• Donnez beaucoup d’affection à vos
enfants, par vos paroles et par vos gestes.
Un contact physique fréquent entre les
parents et les enfants (comme des embrassades ou des petites caresses) est très important. Cette affection positive devrait être
offerte sur une base régulière, chaque fois
que les enfants se comportent bien. Les
parents devraient éviter de donner ce genre
d’affection peu de temps après que les
enfants se sont mal comportés.
• La discipline devrait être immédiate
et administrée de façon pragmatique.
Les parents doivent éviter de se mettre en
colère lorsque vient le temps de discipliner leurs enfants. Les techniques du recul
et de la punition peuvent être très efficaces
lorsqu’on les utilise correctement. Après
peut varier. Les parents devraient aussi
féliciter les enfants qui suivent leurs consignes. Ils devraient également être prêts
à faire respecter les consignes qu’ils donnent à leurs enfants. Sinon, les enfants
pourraient conclure que leurs parents
ne donnent pas suite à leurs paroles. En
outre, les parents devraient éviter de donner plus d’un avertissement après avoir
donné une consigne.
• Établissez des règles claires et
précises.
Les parents doivent éviter d’établir des
règles qu’ils ne peuvent pas faire respecter.
Le respect des règles doit être traité de la
façon la plus pragmatique possible. Les
punitions pour avoir enfreint les règles
devraient être établies d’avance. Lorsqu’une
règle est enfreinte, les enfants doivent être
punis en conséquence (p. ex. une pause à
l’écart).
• Laissez vos enfants vous aider en effectuant le plus de tâches quotidiennes
possible.
La plupart des enfants aiment passer du
temps à aider leurs parents, ce qui peut
également être un bon apprentissage. Pour
des enfants plus jeunes, « aider » peut
vouloir dire « être dans la même pièce ».
• Surveillez vos enfants de près.
Les parents devraient féliciter les jeunes
enfants pendant qu’ils se comportent bien.
Les parents ne devraient pas se retenir de
déranger les enfants en action. Les parents doivent s’assurer qu’ils savent où sont
leurs enfants et ce qu’ils font.
• Évitez de faire la morale, d’embêter,
de crier et de hurler pour gérer le comportement de vos enfants.
Ces méthodes ne sont généralement pas
efficaces et ont souvent pour effet d’empirer les problèmes.
MOIS DE LA NUTITION
Pompes ou
croustilles?
Par Reena Kasern
D-Nouvelles
Est-ce que nous
mangeons comme
des défoncés?
C’est possible,
mais ce n’est pas
la seule raison
pour laquelle plus
du tiers des
enfants canadiens
prennent de l’embonpoint. Avec
l’aide de pédiatres
et de diététiciens,
Santé Canada a
dressé la liste des
facteurs suivants, à l’origine du surpoids
que portent les enfants :
- Habitudes alimentaires. Malbouffe, aliments prêts à manger, grosses portions et
horaire d’alimentation mal réglé, voilà ce
qui crée une routine malsaine qui se poursuit à l’âge adulte.
- Influence des médias. Les publicitaires
ciblent les enfants avec des messages à
sensations et amusants sur des aliments
moins sains. Quels parents au Canada
n’ont jamais été confrontés à un dilemme
en passant dans l’allée des céréales?
- Tel père, tel fils. D’excellents imitateurs,
les enfants prennent souvent les habitudes
alimentaires de leurs parents.
- Ennui/téléphagie Il faut très peu d’énergie pour rester planté devant le téléviseur
et, souvent, l’ennui porte à manger. Selon
des études canadiennes, les enfants passent
beaucoup trop de temps accrochés à l’écran
de télé ou d’ordinateur.
- Manque d’exercice. Comme les enfants
s’attachent à leurs gadgets technologiques,
ils font moins d’activités physiques. Plus
de la moitié de la population ne fait pas
l’exercice nécessaire pour annuler l’apport
quotidien en calories.
-Accessibilité/liberté S’il y a de la malbouffe au foyer, les enfants la consommeront, et ils le feront à satiété s’il n’y a
pas de surveillance.
- Biologie/constitution L’embonpoint
peut cependant être héréditaier, issu d’un
gène transmis des parents aux enfants.
Dans certains cas, un enfant naît avec une
condition médicale qui favorise l’embonpoint.
informatiques
Une chronique de l'équipe de la Gestion de l'information
GESTION ADÉQUATE
DE LA BOÎTE DE COURRIER
Malgré toute la technologie sur laquelle
repose l’architecture de nos systèmes de
TI, l’un des problèmes les plus actuels et
coûteux pour l’organisation est la gestion
de l’espace disque et des copies de sauvegarde.
Afin de réduire le fardeau des coûts reliés
au maintien de l’info-structure et également de faciliter votre propre gestion des
courriers électroniques, il existe des petits
trucs bien simples qui peuvent être mis en
pratique par tous.
- Cliquer sur le champ Taille
AJOUT DU CHAMP TAILLE
Dans le monde du virtuel et de l’électronique, bien à l’inverse du monde physique,
il n’est pas toujours facile de prendre conscience de l’espace que notre information
occupe sur les systèmes informatiques.
Dans le but d’y voir plus clair, ajoutez un
champ indiquant la taille du courrier dans
la barre de visualisation des courriers.
- Faire glisser le champ sur la barre des
champs
- Fermer le Sélecteur de champs
Puisque ce champ est dans la barre, il
est possible de trier les messages selon leur
taille. Vous pourrez alors, d’un coup d’œil,
voir quels sont les messages les plus volumineux et éliminer/classer ceux qui ne
sont plus utiles.
- Cliquer sur Taille du dossier. Vous aurez
alors tout l’espace occupé pour ce répertoire ainsi que les sous-répertoires.
GESTION PAR VOLUME DE LA BOÎTE
OUTLOOK
- Cliquer avec le bouton droit sur la barre
des champs (sur le titre d’une colonne)
- Choisir Sélecteur de champs
Concours Mots d’enfants
Vous avez été quelques-uns à nous envoyer les commentaires adorables de vos bouts-de-choux. Parmi les mots
reçus, nous en avons choisi quelques-uns pour partager avec nos lecteurs. Veuillez noter que même les participants dont les mots n’ont pas été publiés ont été éligibles au tirage. Merci à tous nos participants!
Les heureux gagnants de notre tirage sont Chantal Morin de Val-Bélair et Éric St-Amand de Saint-Gabrielde-Valcartier. Ils recevront chacun un magnifique album illustré pour enfants. Félicitations!
Ma fille a dit que la conjointe de son grand-père était une génisse. (Explication : elle voulait traduire le mot génie au féminin)
Isabelle, alors qu’elle avait 5 ans (fille de France Martineau de Shannon)
En regardant une étoile de mer, ma fille demande à son père : «Est-ce qu'il y a des étoiles de père?».
Mon fils de 5 ans aime bien les chevaliers et les châteaux. On a donc lu bien des histoires sur le Moyen Âge, les guerres de chevaliers,
etc. L'an dernier, alors qu'il avait 4 ans, il m'a demandé : «Maman, est-ce que le Moyen Âge est à 4 ans?».
Théodore, alors qu’il avait 4 ans (fils de Claudie Tremblay)
«Papa, pourquoi tu dépenses de l’argent pour mourir?» m’a demandé mon fils en me regardant fumer la cigarette.
Frédérick, alors qu’il avait 6 ans (fils de Dominique Dubois, Courcelette)
«Maman! Si les gens meurent debout, est-ce qu'on les enterre debout?»
Ann-Sophie, alors qu’elle avait 4 ans (fille de Eric St-Amand, de St-Gabriel-de-Valcartier)
«Papa, si tu es capable de faire aussi bien les choses de tes deux mains, c'est que tu es deux mainstier» (en voulant dire ambidextre).
Le fils de Gilles Giroux alors qu’il avait 7 ou 8 ans
- Choisir le répertoire désiré dans la fenêtre
de gauche. Si vous choisissez Outlook
Aujourd’hui, vous aurez le grand total
pour votre boîte Exchange.
- Cliquer avec le bouton droit sur le répertoire et choisir Propriétés.
TRUCS & ASTUCES
Alors que nous visitions un zoo, nous avons aperçu des enfants siamois qui étaient joints par la tête. Craignant que mon beau-fils
de 6 ans les remarque et dise quelque chose, je faisais tout pour le distraire. C’était sans compter sur son sens de l’observation.
Il dit alors à son père : «Regarde papa, les enfants sont attachés par les cheveux!».
François alors qu’il avait 6 ans, fils de Richard Vincent de Québec
«Laurie, c’est ma sœur et aussi ma femme.» À la question : pourquoi dis-tu que c’est ta femme? Il répond :
«Parce qu’on se chicane des fois et qu’elle me donne des becs.»
Raphaël, alors qu’il avait 5 ans (fils de Stéphane Arsenault de Québec)
«J’ai une idée maman. On ne te fera plus de fête et comme ça,
tu vas toujours rester avec nous.»
Alexandre, alors qu’il avait 5 ans (fils de Nancy Gagnon)
«Mon père joue au hockey sur une patineblanche, ça se peut pas
une patinoire» (pour lui, la glace est blanche et non noire)
Mikaël, alors qu’il avait 3 ans (fils de Manon Gagné)
Lorsque les utilisateurs reçoivent un message du système leur indiquant qu’ils
ont dépassé la taille maximale de leur boîte
de courrier, il faut rapidement régler le
problème. Pour ce faire, on peut vérifier
les répertoires qui sont les plus volumineux
pour savoir où porter son attention. Voici
comment connaître la taille d’un répertoire :
Il faut aussi penser que le dossier Éléments supprimés, s’il n’est pas vidé, serait
probablement le premier à vérifier tout en
s’assurant que les documents qui seraient
détruits ne sont pas des documents de
nature corporative en copie unique.
Pour obtenir des informations supplémentaires, veuillez consulter la page de
Gestion de l’information sur votre Intranet
(Armée en direct) sous la rubrique «Trucs
et astuces de la semaine». Ou bien contactez les membres de l’équipe de la gestion de l’information :
Capt A. Boulianne, RCCC 621-4487
France Poliquin, RCCC 621-2420
CHRONIQUE LECTURE
LE SYNDROME COPERNIC
DE HENRI LOEVENBRUCK
Extrait du communiqué de l’éditeur : Après les attentats qui ont
presque entièrement détruit le quartier de la Défense, Vigo ne
doute plus. Ce sont les voix qui, ce matin-là, lui ont ordonné de fuir
et lui ont évité une mort certaine. Revenant sur les lieux du drame
pour vérifier si son thérapeute est en vie, les secours lui affirment
que le médecin qu’il cherche n’a jamais existé. Délire ou complot?
Le commentaire
de notre lecteur volontaire
Le caporal Patrick Blanchard
Voici un livre qui m’a tout de suite accroché.
Au tout début, on est témoin d’un événement
majeur : l’explosion d’une tour de bureaux
en plein cœur d’un quartier des affaires.
Le livre est bien écrit. Malgré le fait que la
grande partie de l’histoire se passe à Paris,
on arrive tant bien que mal à se situer. On en
fait presque une visite guidée. Les expressions typiquement françaises utilisées dans
le roman ne posent aucun problème, nous
arrivons facilement à les déchiffrer malgré
les divergences entre nos dialectes.
L’histoire raconte les mésaventures d’un schizophrène amnésique qui croit être au centre
d’une conspiration internationale. C’est
presque un mélange entre Jason Bourne
(L’identité de Bourne), Dr. Robert Langdon
(le code Da Vinci) et Douglas Quaid (Total
Recall). De l’action à souhait, teintée de
quelques leçons de philosophie.
Malgré ses quelques 432 pages, ce livre se lit
en une fin de semaine sans se forcer.
Quelques liens :
http://www.henriloevenbruck.com/roman-syndrome.php
http://www.hacktiviste.com/
TITRE : LE SYNDRÔME COPERNIC
AUTEURS : Henri Loevenbruck
ÉDITEUR : Les éditions Flammarion
PAGES : 432
PRIX : 32,95$
DEVENEZ CHRONIQUEUR DE LIVRE OCCASIONNEL POUR L’ADSUM
Vous aimez lire? Vous aimeriez vous aussi partager vos
impressions sur une lecture avec nos lecteurs? Le journal
Adsum a constitué une banque de lecteurs volontaires
qui a tour de rôle agissent en tant que «critiques» des
nouvelles parutions en librairie que les maisons d’édition
nous font parvenir. Écrivez à [email protected] si
vous voulez vous aussi faire partie de notre banque de
lecteurs. Veuillez indiquer dans le courriel vos
préférences en matière de lecture.
SPORTS
LES
UN MYTHE À DÉMYSTIFIER
Les yeux me piquent, il y a trop de chlore dans la piscine!
Par Julie Létourneau, André Martineau et
Mario Roberge
Respectivement inspectrice et technicien, Médecine
Préventive, et technicien en traitement des eaux
Les irritations aux yeux et les fortes
odeurs de chlore que déplorent parfois les baigneurs ne sont pas causées
par une concentration trop élevée de
chlore dans l’eau, contrairement à ce
que plusieurs croient. C’est plutôt
une conséquence de l’augmentation de la matière organique provenant
des baigneurs qui, en se combinant
avec le chlore (nécessaire à la désinfection de l’eau), le transforme en
chloramine.
En effet, des spécialistes s’assurent tous
les jours que les concentrations de produits désinfectants (habituellement des
produits chlorés) respectent des normes
bien précises de concentration. Cependant,
des facteurs influencent directement la
concentration de chlore dans l’eau et le
FICHE TECHNIQUE
Marque
DODGE
Modèle
NITRO SXT 4X4 2007
(modèle d’essai)
Autre(s) modèle(s)
SE (4X2 et 4X4), SXT (4X2), SLT
(4X4) et R/T (4X4)
Catégorie
Véhicule Utilitaire
Sport intermédiaire
Prix
31 550$ (modèle d’essai)
Garanties
3 ans 60 000 km
7 ans 115 000 km
Moteur
V6 de 3,7 litres (SE, SXT et SLT)
Puissance ch. (kW)
210 (157) à 5200 tr/min
Couple lb-pi (N.m)
235 (319) à 4000 tr/min
Autre(s) moteur(s)
V6 de 4,0 litres de 260 chevaux
(R/T)
Transmission
Automatique à quatre rapports
(SE, SXT et SLT)
Autre(s) transmission(s) Boîte manuelle à six vitesses
(SE et SXT) et automatique à
cinq rapports (R/T)
Traction
4X4
Système anti-patinage Oui avec système de stabilité
Suspension
Avant : indépendante
Arrière : essieu rigide, multibras
Direction
À crémaillère,
à assistance variable
Freins
Avant : disques ventilés (ABS)
Arrière : disques (ABS)
Coussins gonflables
Frontaux et rideaux gonflables
Empattement
276,3 centimètres
Poids
1806 kg
Capacité de remorquage 2268 kg
Capacité du coffre
1846 litres
(sièges arrière rabaissés)
Capacité du réservoir 74 litres
Consommation
Ville : 13,5 L/100 km ou 21
mi/gal*
Route
9,5 L/100 km ou 30 mi/gal*
Émission de CO2
5616 kg / année*
*Selon Ressources naturelles
Canada
Sécurité
Non évalué selon les tests de
collision par www.iihs.org
AUTRES MODÈLES CONCURRENTS
POUR
- Ligne réussie
-
QU’EST-CE QUI TRANSFORME LE CHLORE
EN CHLORAMINES?
Les composés organiques sont responsables en grande partie de cette transfor-
COMMENT PUIS-JE AIDER À AMÉLIORER
LES CONDITIONS DE BAIGNADE?
Il est très important de prendre une douche
savonneuse juste avant l’entrée dans la
piscine afin d’enlever la sueur et le maximum de résidus organiques du corps, qui
sont la principale source de dégradation
de la qualité de l’eau.
De plus, il vaut mieux éviter de se baigner si on est atteint d’une infection trans-
Le Dodge Nitro SXT 4X4 2007 :
une ligne masculine
uto
A
PAR JEAN-FRANÇOIS ROSS
Chroniqueur automobile
Le tout nouveau Dodge Nitro SXT 2007 est un
véhicule utilitaire sport intermédiaire, conçu
pour compléter la gamme de la division Dodge.
Le segment des VUS intermédiaires est très
compétitif, mais Dodge a voulu lui donner une
ligne distinctive, très virile si vous me permettez l’expression. Le Dodge Nitro donne l’impression d’un VUS de plus grande dimension
tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. L’habitacle
spacieux offre une position de conduite en hauteur qui plaira à bien des conducteurs, plus
particulièrement à la clientèle masculine.
Le Nitro est offert en mode 4X2 et 4X4, muni
du moteur V6 de 3,7 litres qui développe 210
chevaux à 5200 tours/minute et qui génère 235
livres-pieds de couple à 4000 tours/minute,
disponible sur les modèles SE, SXT et SLT. Pour
ce qui est du modèle R/T, il est équipé d’un
moteur V6 de 4,0 litres qui produit 260 chevaux
à 6000 tours/minute et 265 livres-pieds de couple à 4200 tours/minute. Au menu, une seule
transmission : une automatique à cinq rapports. Ceux qui préfèrent une transmission
manuelle seront bien servis avec une six vitesses
sur les modèles SE et SXT. Une transmission
automatique à quatre rapports est également
disponible sur les SE, SXT et SLT.
Malgré un moteur V6 de 3,7 litres un peu
bruyant et de technologie dépassée, ainsi que
des places à la banquette arrière qui n’offrent
que peu d’espace pour les jambes des person-
Le Dodge Nitro SXT 4X4 20007
nes de grande taille; le Dodge Nitro présente
une ligne unique. Il a la qualité de posséder
un châssis rigide, un système 4X4 efficace et
une capacité de remorquage qui atteint 2268
kg (5000 lb), ce qui surpasse celle de la plupart
des autres VUS intermédiaires. Et ce qui est
vraiment un «plus», le plancher de chargement
novateur LOAD’N GO glisse vers l’extérieur du
véhicule pour faciliter la tâche au moment du
chargement et du déchargement d’objets qui
peuvent atteindre 181 kg (400 lb), ce qui démontre bien sa solidité.
Empruntant la mécanique du Jeep Liberty,
le Dodge Nitro 2007 n’apporte rien de nouveau
au point de vue technologique. Par contre,
Dodge voulait combler le manque d’un VUS
intermédiaire entre le Caliber, VUS compact,
et le Durango, VUS pleine grandeur. Force
est d’admettre que le Dodge Nitro offre une
capacité de remorquage supérieure à la moyenne
dans sa catégorie. Le prix demandé varie pour
le Dodge Nitro 2007 dans la version de base SE
qui est de 24 590$ jusqu’à 37 530$ pour la
version R/T entièrement équipée. Contrairement
au Jeep Liberty qui attirait une clientèle féminine, le Dodge Nitro 2007 saura plaire à la gent
masculine par ses lignes épurées.
missible (otite, gastro-entérite, plaie ouverte,
etc.).
Enfin, on ne devrait jamais consommer
d’aliment autre que de l’eau sur le bord
d’une piscine.
Le confort des usagers est une préoccupation de tous les instants pour les gestionnaires responsables de la baignade.
Cependant, la collaboration de chacun des
baigneurs est nécessaire pour parvenir à
une qualité d’eau irréprochable, ce qui
résultera en une diminution du besoin en
produits chimiques et contribuera à un
environnement plus sain pour la santé des
baigneurs.
Pour de plus amples informations, veuillez
communiquer avec la section de Médecine
préventive au 844-5000, poste 5230.
Source :
www.mddep.gouv.qc.ca/eau/piscine/guideexploitation.pdf.
Le circuit cheville
Par Nadine Gosselin
Monitrice PSP
Malheureusement peu utilisé, le but du
circuit cheville sert à préparer la cheville
et le bas de la jambe pour un effort physique
éventuel.
Fait en début d’échauffement, le circuit
cheville a pour rôle de préparer graduellement les ligaments, les tendons et les muscles du pied et du bas de la jambe à réagir
à des mouvements rapides. Ce circuit aide
aussi à prévenir les blessures, par exemple les entorses et les tendinites de la cheville.
Il se compose de plusieurs éducatifs à
effectuer à la marche ou au jogging léger.
Il est conseillé de le faire lorsque vous
faites de l’activité physique tôt le matin et
avant tout entraînement qui demande un
effort particulier des pieds : course, bonds,
marche avec charge ou un sport avec
des arrêts et départs rapides.
Voici quelques exemples de ces éducatifs
à faire sur une distance de 20 mètres :
- Marcher sur les talons
- Marcher sur la pointe des pieds
- Marcher les pieds en inversion
- Marcher les pieds en éversion
- Dérouler les pieds talon-pointe
- Marcher les pieds vers l’intérieur
- Marcher les pieds vers l’extérieur
N’hésitez surtout pas à demander au personnel PSP des conseils sur ce circuit
cheville ou tout simplement d’autres éducatifs à effectuer.
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Bonnes dimensions
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4X4 efficace
- Pas de moteur diesel
Capacité de remorquage - Consommation élevée
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mation. La sueur, les matières grasses de
la peau et du cuir chevelu font principalement partie des composés organiques
responsables de la réduction du taux de
chlore résiduel (celui-ci étant transformé)
dans l’eau. Il y a aussi tous les autres contaminants que l’on peut y introduire, comme
par exemple des matières fécales, de l’urine,
des sécrétions nasales, des produits cosmétiques et de la nourriture, qui peuvent
être responsables de la dégradation des produits chlorés et par conséquent de l’inconfort des utilisateurs.
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transforment
en sous-produits chlorés
qui peuvent
être décomposés en ce
qu’on appelle
des
chloramines. Ce
sont ces chloramines qui
sont responsables des irritations des
yeux et des odeurs qu’on attribue à tort au
chlore. Les chloramines sont très volatiles,
c’est pourquoi leur odeur est très présente
dans les piscines intérieures où la ventilation est moins efficace qu’à l’extérieur.
LES
SPORTS
CHAMPIONNAT NATIONAL DE HOCKEY JUNIOR
IT’S A MYTH:
Deuxième titre de champions en trois ans!
My eyes burn when I’m
the swimming pool...
There’s way too much
chlorine in the water!
Par caporal-chef Marc Parent
Entraîneur
L’équipe de hockey junior de Valcartier
a gagné le championnat national de
hockey junior qui s’est tenu à Borden
du 3 au 9 mars.
Le tournoi a bien débuté pour nous avec une
victoire de 9 à 5 contre Winnipeg. Le caporal-chef Martin Roy de Montréal a été choisi
joueur de la partie.
À notre deuxième rencontre, nous avons
affronté notre rival de toujours : l’équipe
Halifax! Ce fut une partie âprement disputée,
au bout de laquelle nous avons subi une
défaite de 4 à 3. Le sous-lieutenant Maurice
de Montréal a été choisi joueur de la partie.
Petawawa était notre adversaire à la
troisième rencontre. Nous avons gagné ce
match assez rude par la marque de 6 à 3. Le
caporal Jobin du 5 RGC a été choisi joueur
de la partie.
Pour notre dernière rencontre, nous avons
affronté Comox : nous avons gagné par la
marque de 8 à 1. Une fois, encore, le cplc Roy
de Montréal a été choisi joueur du match.
À cause de notre défaite, nous avons terminé au deuxième rang du classement. Cela
nous a tout de même avantagé, car la demifinale avait lieu en après-midi et non le matin.
Tout au long des parties préliminaires, nous
avons monté notre jeu d’un cran et nous
étions très disciplinés, ce qui a été un gage
de succès.
À la demi-finale, nous avons affronté
Petawawa. Nous avons commencé lentement, car après 10 minutes de jeu, Petawawa
avait une avance de 1 à 0. Mais tout a changé
quand ils ont commencé à récolter des punitions. La première période s’est terminée en
notre faveur avec une marque de 3 à 1. L’équipe
adverse a reçu plusieurs autres punitions
pendant les deuxième et troisième périodes...
Finalement, c’est par la marque finale de 8
à 1 que nous avons remporté la partie qui
nous permettrait de faire face encore une
fois à nos adversaires tant redoutés : les
Mariners de Halifax. Une fois de plus, le cpl
Jobin du 5 RGC a été nommé joueur de la
partie.
En finale, après une période de jeu, nous
avions pris une avance de 2 à 1. À la fin de
la deuxième période, les résultats étaient de
By Ms. Julie Létourneau, Inspector, Preventive
Medicine Department, Mr. André Martineau,
Preventive Medicine Technician and Mr Mario
Roberge
Équipe championne - Les Lions de Valcartier - JoAnne Gagne, Borden Citizen
4 à 1 pour nous. Nous avons commencé la
troisième période sur les talons : nous avons
accordé deux buts rapides dans les cinq premières minutes. Il fallait donc reprendre
notre tempo des deux premières périodes.
Et c’est avec 5 minutes à faire en troisième
période que nous avons eu un double avantage numérique qui nous a permis de compter
deux buts pour reprendre une priorité de
trois buts sur Halifax. Soulignons l’excellent
travail de la ligne du caporal Girard du
5 RGC, du caporal Laprade du 2 R22eR et du
caporal Morency du 5 Bn S du C. Ils ont eu
la lourde tâche de surveiller la meilleure ligne
de Halifax; ce qu’ils ont réussi avec brio. C’est
donc par la marque finale de 6 à 3 que nous
avons gagné notre deuxième titre en trois
ans. Encore une fois, le cpl Jobin a été nommé
joueur de la partie et il a mérité le titre de
joueur par excellence du championnat.
Finalement, le cpl Jobin, le cplc Roy et le
slt Maurice ont été nommés sur l’équipe
d’étoiles des FC ainsi que le caporal Pleau,
du 5 RGC, à titre de meilleur gardien.
Assiette
HOT CHICKEN
+ Boisson gazeuse 16 oz.
LÀ
EN SPÉCIA
4
Notre succès peut être attribué à notre travail d’équipe et à notre constante progression tout au long du tournoi. Chaque joueur
avait un rôle spécifique dans l’équipe et chacun l’a joué avec brio. J’en profite pour remercier les commandants d’unités et de la FO 307 pour tout le soutien donné aux athlètes.
Sans votre appui, Valcartier ne pourrait se
vanter d’être des champions nationaux!
Félicitations à tous les joueurs de l’équipe
de hockey junior!
CLASSEMENT LIGUE
INTER-UNITÉS
HOCKEY SUR GLACE DIV.A
ÉQUIPE
PJ V
D
N
2 R22ER
9
5
2
2
5 BN S C
13 6
2
3
DÉF. BP BC PEN. PTS
0
28 26 86
21
2
38 29 130 26
QUOT.
2.33
2.00
HOCKEY SUR GLACE DIV.B
ÉQUIPE
PJ V
D
2 R22ER
10 8
0
QGET
9
8
1
5 RALC
12 8
3
1 R22ER (1) 9
4
3
5 BNS C
21 11 9
1 R22ER (2) 17 8
5
POMPIERS/5AMB C 19
6
9
430 ETAH
22 2
19
N
2
0
0
2
1
3
2
0
DÉF.
0
0
1
0
0
1
2
1
BP
48
54
70
39
101
80
83
60
BC
27
20
38
41
90
77
82
147
PEN.
95
46
94
72
96
132
110
176
PTS
28
25
27
19
44
35
31
25
QUOT.
2.80
2.78
2.25
2.11
2.10
2.06
1.63
1.14
HOCKEY SUR GLACE DIV.C
ÉQUIPE
PJ V
D
5 RALC
17 14 1
2 R22ER
15 11 4
5 RGC
17 11 5
12 RBC
7
4
3
QG RES NAV 16 8
6
5 BNS C (2) 17 6
5
QGET
16 2
10
5 BNS C (1) 19 3
15
N
1
0
1
0
2
4
4
1
DÉF.
1
0
0
0
0
2
0
0
BP
99
78
88
30
65
54
52
52
BC
44
46
50
32
63
56
79
122
PEN.
106
94
112
40
146
88
108
256
PTS
45
37
40
15
34
31
24
26
QUOT.
2.65
2.47
2.35
2.14
2.13
1.82
1.50
1.37
HOCKEY BALLE
ÉQUIPE
PJ
5 RALC
13
12 RBC
7
5 BNS C
22
QG 35 GBC 11
N
1
0
0
0
DÉF.
0
0
4
1
BP
120
48
151
35
BC
61
49
111
84
PEN.
23
5
18
7
PTS
32
15
46
14
QUOT.
2.46
2.14
2.09
1.27
D
3
3
4
8
,95$
WHAT TURNS CHLORINE INTO CHLORAMINES?
Organic compounds are in large part responsible for this transformation. Sweat and oils
on the skin and scalp are among the main organic compound that alter the residual chlorine
and thus reduces its level in the water. There
are many other contaminants, such as fecal
matter, urine, nasal secretions, cosmetics
and food, that may be introduced into the water
and be decomposed by the chlorine producing
more chlorinated by-products. This brings discomfort to the people using the pool.
WHAT CAN I DO TO IMPROVE THE SWIMMING
CONDITIONS?
(EN DATE DU 16 MARS)
V
9
4
14
2
Have your eyes ever become irritated and
have you ever smelled unpleasant chlorine odours at the swimming pool? You
may be surprised to learn that the culprit
is an increase in organic matter that combines with free chlorine and transforms
it into chloramines (combined chlorine).
Where does this organic matter come
from? ... The Swimmers!
Experts make sure every day that the concentration of the disinfectant (usually chlorine
based products) are maintained at the recommended levels. However, there are factors that
directly affect the concentration of residual
chlorine in water that transforms it into chlorinated by-products called “chloramines.” It’s
the chloramines that are responsible for the
eye irritations and odours that people think
come directly from chlorine. Chloramines are
highly volatile; that’s why at indoor pools where
the ventilation is less effective than outdoor
pools the odour is so strong.
It’s very important to take a soapy shower right
before entering the pool, to remove excess sweat
and as much organic residue as possible from
the body, since these are the leading factors
contributing to water quality deterioration.
Don’t go swimming if you have a transmissible infection (ear infection, gastroenteritis,
open wound, etc.).
When you’re by the poolside, don’t eat food
drink only water.
The comfort of all those using the pool is a
constant concern for the water treatment personnel. However, the co-operation of all the
pool users is necessary if excellent water quality is to be maintained, and excellent water
quality means a significantly smaller need
for chemicals, something that will make the
pool environment healthier for the bathers.
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Valcartier remporte le championnat national de hockey junior

Transcription

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