J - Les Châtaigniers
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J - Les Châtaigniers
1 Sommaire Le billet du Directeur Bienvenue à ... Rétrospective des fêtes de fin d'année Le coffre de Noël Mon entrée dans la Compagnie de 1602 Merci à la brigade de cuisine Brrr... il fait froid Les sports d'hiver Pub Réalisation du Clin d'oeil Expressions de saison Remèdes de grand-mères Humour En 2012 que la joie fuse dans votre coeur ! A vous de jouer Voeux Le clin d'oeil du Clin d'oeil Course éprouvante Chers résidants, familles et collègues Un beau cadeau Pub Formation du personnel Lumière dans notre nuit Ils nous ont quittés Bloc-notes Pub Ont participé p.2-3 p.4-8 p.9-21 p.22 p.23-24 p.25 p.26-27 p.28-31 p.32 p.33 p.34-35 p.36 p.37 p.38 p.39 p.40 p.41 p.42-43 p.44-45 p.46-47 p.48 p.49-50 p.51-52 p.53 p.54 p.55 p.56 2 LE BILLET DU DIRECTEUR Transformations La fin de la première étape avance à grands pas. Les résidants des unités bleue et rose vont pouvoir prendre possession de leur nouvelle chambre dès la mi-février. Dès le 24 janvier va débuter le montage de l’échafaudage afin de pouvoir commencer, dès que les chambres seront vides, le désamiantage et la démolition de la façade. D’ores et déjà, je vous réitère mes remerciements pour votre patience et votre compréhension pour les désagréments que vous allez à nouveau devoir subir. Je rappelle que les résidants qui trouveraient le bruit insupportable peuvent venir me trouver pour un transfert à l’EMS de Drize (dans la limite des places disponibles). Anniversaires des résidants L’année dernière, en raison des travaux, nous avons dû supprimer le repas de midi et le remplacer par un goûter «thé musical». Quelques participants souhaitant que nous conservions cette façon de fêter nos résidants, il nous a paru légitime de pouvoir laisser choisir les résidants et leurs familles. 3 Après enquête voici les résultats : Résidants Familles Totaux Repas de midi 18 19 37 Thé musical Total réponses 26 23 49 8 4 12 En conclusion les repas de midi reprendront dès que la salle polyvalente sera à nouveau totalement disponible. 30 ans de fidèle collaboration Cette année, deux collègues fêteront leurs trente ans d’activité au sein des Châtaigniers : Madame Françoise Lavergnat le 1er février et Monsieur Miguel Chillaron le 24 mai. Je les remercie très vivement et sincèrement pour leur engagement sans faille dont ils ont fait preuve tout au long de ces années. Pour 2012 Je vous adresse à toutes et à tous mes vœux de santé et de bonheur. Que cette nouvelle année voie s’accomplir vos souhaits et vos désirs les plus chers. Jean-Michel Curchod 4 Bienvenue à ... Madame Maria Lassauce Je suis née à Armeno en Italie en 1911, et malgré la guerre, j'ai eu une enfance heureuse. Je suis venue en Suisse, à Genève, à l'âge de cinq ans. En effet, mon père a été contacté par le patron des cuisinières "Le Rêve" et a accepté de travailler pour cette entreprise aux Acacias. Il construisait lui-même les cuisinières, les formait à la main. Il y travaillera toute sa vie, mon père vivait pour son travail, il l'adorait. Je suis l'aînée d'une famille de quatre enfants (j'avais deux frères et une soeur). Nous avons d'abord habité à la rue de la Pélisserie en Vieille-ville, puis à la Grand-Rue. J'ai donc fait toutes mes classes à l'école de Malagnou, avec la même maîtresse qu'on aimait tous énormément. Nous étions une famille heureuse. J'ai toujours beaucoup travaillé dans ma vie, j'étais dans le commerce, je tenais deux cafés, un aux EauxVives et l'autre au Bachet. J'ai rencontré mon mari au Palais d'hiver en dansant, j'adorais danser, mais attention c'étaient de vraies danses, pas de la chinoiserie comme aujourd'hui! Je lui ai tout de suite dit: ne cherche pas à me changer je suis comme je suis! Après m'avoir croisée un matin près du Temple de Plainpalais, sur le chemin du travail, il a décidé de m'accompagner tous les jours au travail à pied, à cinq heures du matin et de revenir me chercher à 18h! J'ai continué à travailler dans le commerce après mon mariage, je n'étais pas de nature à rester à la maison, je faisais même en plus des cravates le soir en rentrant. 5 Mon mari était électricien, puis monteur en cuisinières, nous avons été très heureux et avons eu un fils. Nous avons habité à la rue des Acacias, puis après avoir vendu le café du Bachet pour laisser place au dépôt des TPG, nous avons construit une maison à Veyrier. Puis, mon mari décédé, je suis allée habiter à Onex mais je venais toujours à pied jusqu'à Veyrier, car je n'ai jamais aimé les voitures. J'ai un petit-fils et deux arrière-petits-enfants, mignons comme tout, ils m'appellent nonna! Madame Lucia Rizzo Emilie Lucia est née en 1925 dans un village de la région des Pouilles, au sud de l'Italie. Elle est l'aînée de quatre enfants. Dès son plus jeune âge, elle apprend la couture et le crochet. Très vite, elle devint couturière, ouvre un atelier et des apprenties. Elle exercera ce métier toute sa vie avec passion. En 1952, elle épouse Giuseppe, de leur union sont nés deux enfants, un garcon puis une fille. Toute la famille s'établit alors à Genève, où Lucia continuera à exercer son métier à "L'Homme chic" Place du Molard, jusqu'à sa retraite. 6 Monsieur Sisto Lardi Les Grisons… Poschiavo… cette vallée montagnarde à l’autre bout de la Suisse, c’est le coin de terre qui l’a vu naître et ce sont ses racines auxquelles il reste toujours très attaché, aujourd’hui encore! Il n’y a pourtant passé que les douze premières années de son enfance car les études l’ont ensuite amené à Dissentis, puis à l’EPFZ de Zurich, d’où il est sorti avec un diplôme d’architecte. Il a passé deux années de stage en Suède, où il a conservé de fidèles amitiés, puis deux années de stage à Paris, où il a rencontré son épouse. De retour en Suisse, la famille s’est agrandie suite à la naissance de ses deux filles. Sa formation d’architecte, il l’a rapidement mise au service d’une grande entreprise dans laquelle il a fait carrière, jusqu’à être le directeur général, tout en menant de nombreux projets annexes… dont la création (avec d’autres) de la Résidence Les Châtaigniers! A côté de son travail, sa famille (dont ses six petits-enfants) et ses amis ont toujours été, et sont toujours ce qui compte le plus à ses yeux! Avec sa famille, avec ses amis, il partage deux grandes passions: la montagne (où il aimait se promener à la belle saison et skier en hiver) et la musique (fidèle auditeur des concerts de l’OSR… et de tant d’autres interprètes). 7 Depuis quelques années il a vécu seul et indépendant… jusqu'à cette chute au Salève, où il aimait tellement se balader ! Chute qui a eu des conséquences et qui, aujourd’hui, l’ont mené aux Châtaigniers où j’espère qu'il trouvera un lieu dans lequel il se sente bien et où on pourra continuer à l’entourer. Récit transmis par sa fille Tania Monsieur Bernard Crettaz Je suis né à Genève, j'ai toujours vécu à Genève, même si je suis originaire du Valais. J'ai vécu au village d'AiguesVertes jusqu'à mon arrivée aux Châtaigniers. Je garde de très bons souvenirs de mes voyages en Russie, en Grèce et en Turquie. Maintenant dans ma chambre au 2ème étage, j'apprécie ma nouvelle vie. J'aime bien regarder la télé, surtout les matchs de football. Je suis supporter de La Juventus de Turin et de Servette FC bien entendu ! 8 Madame Jeanine Hauser Je suis née à Genève, j'ai fait des études au Conservatoire où j'ai obtenu un diplôme professionnel de piano. Ensuite j'ai suivi des études pédagogiques et je me suis spécialisée pour les enfants atteints de surdité. Mon loisir préféré est toujours de jouer du piano ainsi que la lecture. Nous souhaitons une bonne installation dans la résidence à Mesdames Claire Deville, Edith Vibert, Andrée Maréchal, Monsieur et Madame Charles et Gertrude Racordon ainsi qu'à Monsieur Xavier Koller. Nous les présenterons dans le prochain numéro. Va et vient Nous souhaitons un bon séjour à Madame Esther Bory dans la nouvelle résidence de Drize ainsi qu'à Madame Alice Rougemont qui est retournée à son domicile. 9 Rétrospective des fêtes de fin d'année 2011 Mercredi 7 décembre : Dîner de l'Escalade avec la Compagnie 1602 Nos doyens : Madame Marie Lassauce et Monsieur Othmar Balzer 10 Jeudi 8 décembre, nous accueillons les enfants de l'école La Salésienne dans leurs beaux costumes. Ils sont venus partager les chants de l'Escalade ainsi qu'offrir dessins et friandises de Noël à nos résidants. 11 "Qu'ils étaient mignons ces enfants, tout le monde était charmé par ces petits. Il y en a un qui m'a offert gentiment un bisou, un dessin avec son nom, Robert je crois... et des biscuits. J'ai été très touchée. Leur maîtresse semblait assez sévère, sans doute pour maintenir de l'ordre." Germaine Bornand 12 Vendredi 9 décembre, dès 10h ; nous préparons la traditionnelle soupe aux légumes de l'Escalade avec quelques volontaires. "Heureusement que nous étions nombreux, car il y en avait des légumes... On s'est régalé au souper." Georgette Dubouloz 13 L'après-midi, nous fêtons l'Escalade avec les enfants du jardin d'enfants La Ruche. Ils sont tous très joliment déguisés, un réel ravissement pour nos résidants. 14 "C'est la troisième fois que je casse la marmite cette année. J'ai eu beaucoup de plaisir à le faire avec les enfants de La Ruche. Je les rencontre régulièrement à l'occasion de nos visites. Lorsque la petite Chloé passe devant les Châtaigniers, elle dit à sa maman : c'est la maison de Marcel." Marcel Lehmann "Je connais bien M. Lehmann, on se voit à chacune de nos visites au jardin d'enfants La Ruche de Veyrier, il est comme un poisson dans l'eau avec les enfants." Michel Scalzo 15 Merci aux organisatrices Stéphanie Gordo et Marimar Vico du Noël des enfants du personnel des Châtaigniers mercredi 14 décembre. Le spectacle de Zébulon était un vrai régal. C'est comme s'il connaissait déjà les enfants présents depuis longtemps." Michel Scalzo "Pour moi le Noël c'est la fête des enfants, je suis ravie d'avoir dans les bras le petit bébé de Stéphanie, il est à croquer." Marinette Meinder 16 Jeudi 15 décembre Mini marché de Noël, car l'espace manque en cette année de travaux dans la résidence. Néanmoins nous invitons Francine, fidèle bénévole de l'atelier tricot, à tenir un stand avec ses productions ainsi que celles des résidantes tricoteuses. Quelques dames ont aussi concocté de fameux biscuits de Noël et les traditionnelles rissoles aux poires que nous rajoutons à la vente du marché mensuel. 17 Samedi 17 décembre, " C'est toujours bien les fêtes... J'ai spécialement apprécié la décoration de table. J'ai gardé trois petits Père Noël pour l'année prochaine." Heidi Liechti c'est le Noël avec les familles des résidants en musique avec le duo Melody. Cette année la décoration de table a été réalisée par les résidantes de l'atelier de tricot. Un grand bravo et merci pour leur assiduité durant les mois précédant les fêtes. Chaque convive est reparti avec son petit Père Noël. 18 " Notre Noël à nous, beaucoup de plaisir, c'était très sympa, je me réjouis déjà de l'année prochaine, j'aurai 96 ans." Marie-Thérèse Schmidt " Toutes les fêtes étaient bien organisées, mais trop bruyantes à mon avis, avec beaucoup de monde qui parle entre eux. Une bonne ambiance et des repas excellents, j'ai fait quelques connaissances. J'ai beaucoup apprécié la soupe aux légumes faite maison." René Dafniet 19 Jeudi 22 décembre , nous partageons un goûter de Noël avec nos fidèles Bénévoles "J'ai passé une excellente après-midi avec ces dames." Maria Hrbek " J'ai eu un accueil très amical et familial, elles n'ont pas manqué à leur habitude, c'est-à-dire de nous gâter. Michel Scalzo 20 Sous le soleil exceptionnel de ce dimanche 25 décembre, dîner de Noël en musique avec Georges Pascal. " C'est l'événement, la fête la plus importante de la chrétienté qui marque la naissance du Christ. On pourrait braquer le projecteur sur les héros de cet évènement ; se souvenir de l'arrivée des bergers, des rois mages, de tous ces personnages particulièrement porteurs de joie en cette période de Noël. Mon souhait pour l'année prochaine serait de consacrer une journée sur les santons de Provence." Roger Nussbaum 21 Et voici le 31 décembre, Fêtons la Saint-Sylvestre avec Tata Oulla qui invite les résidants à s'exprimer sur les chansons qu'ils affectionnent. " C'était vraiment une très belle journée. Un repas excellent du début à la fin et une bonne ambiance." Marinette Meinder Chers résidants, l'équipe d'animation vous souhaite ses meilleurs voeux pour l'année 2012. 22 Le coffre de Noël Les vœux de 2012 ont remplacé les sapins de Noël; les belles bougies rouges et dorées ont été soigneusement rangées dans des cartons; le manteau pourpre et la barbe de Père Noël vont trouver un repos de onze mois… Souvenir… Souvenir… Il y aura quand même un souvenir, car les animatrices avaient dressé une table à l’entrée de la maison avec les travaux à l’aiguille confectionnés par les dames de l’atelier tricot: des écharpes, ponchos, petits vêtements pour bébé et même des sacs en bandoulière qui ont eu un franc succès ! Les sachets de biscuits étaient aussi présents. Noël n’aura pas été inaperçu ! Denise Mathys 23 Mon entrée dans La Compagnie de 1602 Tout d’abord un peu d’histoire concernant l’origine de la compagnie. La Compagnie de 1602 est une société historique fondée en 1926 afin de perpétuer la commémoration de la tentative échouée du Duc Charles-Emmanuel de Savoie de prendre Genève par surprise en escaladant son enceinte dans la nuit du 11 au 12 décembre 1602 (calendrier julien). La Compagnie de 1602 organise la reconstitution de scènes vivantes de la Genève de 1602 dans le cadre de la vieille ville et fait défiler quelques 800 membres costumés, à pied ou à cheval, en un impressionnant cortège réputé comme étant le plus grand défilé historique d'Europe. Les manifestations de l’Escalade se déroulent en deux parties, le samedi nous évoluons librement dans toute la vieille ville et les rues basses, nous appelons ça la cavalcade ; personnellement c’est le jour que je préfère, nous sommes plus proches du public, je trouve ça plus convivial, et le dimanche c’est le jour du cortège officiel. Comment suis-je arrivé dans la compagnie ? Le week-end et lors de mes jours de congé, j’effectue des transports de chevaux pour des particuliers. Un de mes clients depuis quelques années est le commandant de la compagnie de 1602 pour lequel je m’occupe d’aller chercher un cheval (toujours le même) à Berne à la NPZ, qui sont les haras Militaires. A savoir que dans le cortège, une partie des chevaux sont des chevaux de l’armée. 24 Le samedi après la cavalcade, le commandant (que nous voyons sur la photo sur son cheval blanc) m’a appelé et m'a demandé si je voulais remplacer un cavalier qui s’était blessé en glissant sur une plaque de glace, j’ai accepté sans hésiter, c’était un rêve d’enfant qui se réalisait. Depuis ce jour je fais officiellement partie de la compagnie et j’en suis à mon quatrième cortège de l’Escalade. Thierry Braillard La cavalcade en vieille ville de Genève 25 Merci à la brigade de cuisine Quinze mois viennent de s'écouler depuis l'arrivée de notre Chef de Cuisine Fabrice Lalanne et voici l'heure du bilan. Bien que son nom de famille nous soit très familier avec celui du chanteur Francis Lalanne, notre Fabrice, lui chante depuis sa cuisine mais très discrètement un poil timide et quelque peu réservé. Je voulais par ces quelques lignes le remercier en mon nom, celui des cadres, des familles, des résidants et du personnel pour la qualité des repas servis durant les fêtes et ceux servis tout au long de l'année. Lorsque la Direction des Châtaigniers a fait le choix de changer de prestataire de cuisine avec la société Vivaë le but était d'améliorer la qualité et la variété sans oublier la disponibilité nécessaire à tous ces changements. Cette amélioration a été apportée avec l'aide de ces six collaborateurs que je remercie chaleureusement. (Jean-Baptiste Leger, Gilles Creusard, Tien Ly, Monica Velho, Fernanda Reis Morais, Manuella Barroco) Toute l'équipe de la cuisine, bien que salariée de Vivaë, fait partie de notre grande famille des Châtaigniers et je me réjouis de continuer à améliorer nos prestations. Au nom de tous, merci à eux pour cette mélodie que nous ne nous lassons pas d'écouter ! Salutations gourmandes. Bruno 26 Brrr… il fait froid Blanche, la nature en hiver ? Oui. Mais aussi verte, brune, ou rousse. Tout dépend de la latitude, de la nature du sol et des plantes. Pourtant, le blanc est intimement associé à l’hiver. Saison blanche. Blanc manteau. Blanche neige. Givre blanc. Gelée blanche. Le blanc, c’est son costume, sa marque sa beauté. Oui, elle est belle, la neige lorsqu’on la découvre, au petit matin, recouvrant le paysage après être massivement tombée au cours de la nuit. En janvier, mois des frimas, le temps est très lié à l’influence des vents. Février, mois le plus court, est aussi celui des températures extrêmes et des records de froid. C’est aussi le mois des illusions : un matin de redoux, parfois, suffit à nous faire croire qu’au cœur de février, le printemps est arrivé. Mais non, il suffit parfois de quelques heures pour voir le ciel basculer et le thermomètre chuter. Une évidence que la nature prend régulièrement un malin plaisir à brouiller. Après février, mars nous joue à son tour le jeu de chaud et froid, endossant les habits facétieux de son prédécesseur. Les températures de l’hiver restreignent les loisirs pratiqués en extérieur. Sauf ceux qui sont liés à la neige ou à la glace. Viennent alors les «sports d’hiver», qui ont connu un extraordinaire engouement depuis l’après-guerre et qui ont su constamment se renouveler avec l’apparition de nouvelles techniques et de nouvelles disciplines. 27 En effet, la neige, jadis considérée comme un fléau, attire aujourd’hui les foules, heureuses de se livrer aux joies des loisirs de l’hiver. Ski sous de multiples formes, snowboard, luge, traîneau, raquettes ou boules de neige… S’il fut pratiqué il y a fort longtemps dans la région de l’Oural, le ski est sans doute une invention norvégienne. Des gravures rupestres découvertes dans le nord du pays prouvent que l’usage du ski, ou du moins de ce qui en tenait lieu, remonte à plusieurs milliers d’années. Durant des siècles, le ski constitua l’unique moyen de déplacement pendant l’hiver et représenta un outil de travail irremplaçable pour les chasseurs ou les pêcheurs. En plus il fut, jusqu’à une époque récente, un instrument de survie pour les communautés rurales isolées. C’est en 1908 que le tout jeune club alpin français organisa la première compétition internationale de ski sur le sol français. Le site choisi fut logiquement Chamonix, capitale de l’alpinisme. Le 2 janvier débuta le «concours international du ski» qui vit s’affronter les équipes militaires de France, Norvège, Allemagne et Suisse. Le vrai vainqueur de cette compétition fut le ski luimême car de nombreux spectateurs découvrirent ce sport pour lequel ils s’enthousiasmèrent. Un article publié par le magazine d’alors, L’illustration, s’enflamma pour ce nouveau sport. Claudie Source: Les plaisirs de l’hiver d’Olivier Calon 28 Les sports d'hiver Quand j'étais enfant, nous n'avions pas les moyens de faire du ski, par contre habitant Vernier, j'allais à pied avec des copines à Meyrin pour patiner sur les marais glacés, c'était chouette. Ils n'existent plus de nos jours ! J'ai commencé le ski de piste à l'âge de 18 ans environ, avec des copines, puis avec mon frère et son beau-frère, qui nous conduisait à la montagne, nous sommes par exemple allés en Autriche. Puis, j'ai pris l'habitude de partir skier une semaine avec une copine dans les belles stations suisses. Mon mari aimait aussi beaucoup le ski, mais possédant un commerce, nous alternions les vacances, ainsi il partait une semaine en janvier et moi une semaine en février. Je suis souvent allée à Arosa dans les Grisons, le voyage en train était assez long, mais cela en valait la peine, car c'était une station enneigée, ensoleillée et familiale. Les pistes y étaient bien entretenues et très larges, comme je les aime ! Il faisait froid, les températures descendaient parfois en dessous des 20 degrés. J'ai toujours été dans le sport, mon mari aussi, lui qui a joué 18 ans au Servette, en amateur car à l'époque les joueurs n'étaient pas payés ! Renée Pasteur 29 J'ai beaucoup fait de ski de fond en Valais, à Anzère plus précisément puisque je suis Valaisanne. J'ai commencé à l'âge de 15-16 ans, avec mon mari nous avons continué à pratiquer ce sport. J'ai fait un petit peu de ski de piste, mais je n'aimais pas trop. Nous avons arrêté en venant habiter à Genève. Thérèse Fornerod Oui je faisais du ski, et en 1947 j'ai eu l'occasion avec des amis du Club Alpin de passer Pâques dans les Grisons. D'abord à Pontresina avec les peaux de phoque et après on voulait encore faire de la piste et on a été à Davos. La première descente de la "Parsenn", très raide, a été une catastrophe pour moi; une chute, un craquement, mais les secours étaient vite là, et avec une de ces vitesses on m'a descendue à Klosters. Radios chez un médecin, fracture du tibia. Plâtrée toute la jambe, il fallait rentrer à Bienne en train, changer à Zürich si bien que les hommes ont dû me porter. A Bienne, l'ambulance était déjà là et à l'hôpital ma tête les faisait rigoler j'avais l'air d'une vieille patate, à cause du soleil ! Huit semaines au lit, pas de physio après (à l'époque !!) Mais sitôt l'hiver arrivé, j'ai repris les lattes. Heidi Liechti 30 Un mot sur une balade à ski avec notre plus jeune fils. Nous étions en visite chez les parents de mon mari à Saanenmöser d'où on pouvait monter à Château d’Oex avec une grande luge pour les skieurs et les skis. Mais la descente était rude et le petit Yves faisait cinq mètres et n’en pouvait plus. Aussi il nous a fallu quatre heures pour faire la descente. Avec la luge très grande tirée par des chevaux cela n'aurait pris que quelques minutes ! Evelyne Perret J'ai appris à skier avec mon mari. On allait skier dans le Jura. On ne skiait que sur des pistes pas très pentues. On y allait assez régulièrement. J'ai fait aussi dans mon enfance beaucoup de patins à glace. J'y allais avec mes copines en sortant de l'école. On en faisait sur un petit ruisseau dans un bois à Veyrier. Odette Villy J'ai été champion de ski pendant mon service militaire. Je skiais en France. Je ne pratique pas d'autres sports d'hiver. Mes enfants ne font pas de ski et je ne peux plus en faire. René Dafniet 31 Mon mari et moi sommes venus en train de Londres en 1957 avec un groupe d’étudiants et plusieurs sportifs et professeurs pour nos premières vacances de ski à Arosa. Notre logement c’était «l’auberge de jeunesse» dans le centre du village. Nous étions tout étonnés de voir le monde blanc avec la neige mais aussi une brillante journée ensoleillée avec un ciel sans nuage et très bleu. Je crois que notre destin était décidé… J’avais 25 ans, mon mari 32 ans et malgré le fait qu’on avait à Londres un bon travail d’enseignant nous avons décidé de chercher un travail en Suisse pour vivre une nouvelle aventure. C’est en 1961 que nous nous somme installés à Genève. On n'est jamais trop vieux pour apprendre à skier, mais il est préférable de bénéficier de bons encadrement et équipement. Extrait du livre de M. Garstang Jack et ses deux filles Nous avons beaucoup skié partout en Europe de l’ouest et les deux expériences qui m’ont le plus marquée est l’ascension de La Jungfrau que nous avons redescendu par le Glacier d’Aletsch. Arrivée en bas, au milieu de nulle part, j’ai dit à mon mari : Je ne bouge plus. Il m’a répondu : Vous ne pouvez pas rester là ma Chérie, nous avons un train à prendre. J’ai donc dû m’exécuter. L’autre souvenir c’est en Andalousie à la Costa Del Sol, monter jusqu'à 3000 mètres, dans la Sierra Nevada, skier sur des pistes ensoleillées le matin et l’après-midi se baigner dans la Méditerranée. Jeanne Garstang 32 33 Réalisation du Clin d'oeil Voici comment est réalisée votre journal "Le Clin d'oeil" : Les différents articles sont imprimés aux Châtaigniers puis transportés auprès de l'imprimeur, qui va plier en deux les feuilles constituant l'intérieur de la brochure. Etant donné que les pages sont livrées déjà assemblées, le pli est fait manuellement en prenant tout le bloc et en l'écrasant au moyen d'un "os", appelé ainsi car traditionnellement fait en os (d'où son nom en anglais : bone folder), mais plus couramment aujourd'hui, ce petit plioir manuel est en plastique. L'imprimeur s'occupe également de l'impression de la couverture sur un papier cartonné ; il procèdera ensuite au rainage de la couverture, ce qui signifie qu'une machine va marquer le pli au dos de la couverture. A ce stade, on peut assembler l'intérieur avec la couverture et l'agrafer. Ensuite à l'aide du "massicot", une machine pour couper droit, on coupe tout autour de la brochure, de façon qu'aucune feuille intérieure ne dépasse de la couverture. Et voilà, votre journal préféré "Le Clin d'oeil" est prêt ! Maurizio, votre fidèle civiliste 34 Expressions de saison C'est pendant l'atelier mémoire du 18 janvier que ces expressions ont été remémorées par les Résidants. Geler à pierre fendre L’expression signifie qu’il fait une température si basse qu’elle peut faire geler l’eau contenue au sein d’une pierre et, de la sorte, la contraindre à se briser. En effet, si l’eau transformée en glace perd un rien de sa densité, elle gagne néanmoins en volume et, par conséquent, est susceptible de faire éclater un minéral poreux. Faire un froid de canard Il semblerait que l'expression faire un froid de canard provienne du froid qu'il fait lors de la chasse au canard. En effet, celle-ci a lieu en automne et en hiver, et pour pouvoir viser un vol de canard, les chasseurs doivent rester immobiles dans le froid, aux aguets. Faire un froid de loup L’expression n’est pas sans rappeler la précédente. C’est en effet lors des nuits les plus froides que le loup ou les loups étaient autrefois aperçus. Poussés par la faim, ils s’aventuraient alors en dehors de la forêt de manière à venir chaparder quelques nourritures chez les hommes. Faire un froid de loup signifie donc qu’il fait une température si basse qu’il convient de rentrer le bétail pour se prémunir d’une éventuelle attaque. 35 Se cailler les miches / les fesses Pour commencer, pourquoi dit-on "se cailler" ? L'image serait apparue chez Céline dans les années 1930. On sait que "cailler" désigne une coagulation sous l'effet d'un refroidissement ou d'une fermentation. Imaginez alors qu'il fasse tellement froid que votre sang caille à l'intérieur de vos veines. "Se cailler" voudrait alors dire "se refroidir au point que le sang ne puisse plus circuler, tellement il se fige". Passons maintenant aux miches. Prenez une belle miche de pain, une grosse boule fendue dans sa longueur. Est-ce que ça ne vous rappellerait pas une belle paire de fesses séparées par un beau sourire vertical ? C'est en tout cas, l'image qui, dans l'argot de la fin du XIXe siècle, a fait appeler 'miches' les fesses. Et pour conforter la métaphore, un peu avant, au milieu du même siècle, la miche désignait aussi la lune, à laquelle on compare souvent les fesses. Tout ça pour arriver qu'au fait d'avoir très froid aux fesses, c'est finalement, d'une manière plus générale, avoir très froid à tout le corps. Source: http://www.suite101.fr/news/expressions-du-froid 36 Remèdes de grand-mères Voilà nous y sommes, c'est l’hiver, voici quelques petits trucs naturels pour passer cette saison au mieux et pour aider notre organisme à lutter contre les petits maux hivernaux ! Tout d'abord l'oignon est à l'honneur, après les bienfaits de la soupe à l'oignon les lendemains de fête, le voilà un allié pratique et courant pour soigner quelques bobos banals. Rien de tel que le sirop d'oignon pour calmer une vilaine toux : hachez donc un oignon, le déposer dans un bocal, ajoutez-y 2 cuillères à soupe de miel, mélangez et fermez le bocal avec un couvercle. Laissez ensuite tirer ce mélange pendant 8h à 24h. Puis, il vous reste à l'utiliser, une cuillère à café trois fois par jour ! Attention : ce sirop ne se conserve pas, un jour d'utilisation : effets garantis ! L'oignon peut aussi se révéler précieux pour soigner les sinusites sous forme de cataplasme. Après avoir coupé finement quatre oignons, les faire griller avec une cuillère à soupe de vinaigre jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides. Disposez-les ensuite sur du papier ménage puis dans un linge (de cuisine). Avant de poser le cataplasme, prenez la précaution de protéger les yeux N par un morceau de ouate mouillé et essoré. Posez alors délicatement le cataplasme sur les sinus et le nez, laissez agir plusieurs heures, dès que la température du cataplasme a baissé, vous pouvez ôter le linge. Et puis pour clore cette rubrique, un peu de douceur avec une bonne recette de grog, grog à déguster avant de se coucher dès les premiers signes de refroidissement : faites chauffer du lait et y ajouter du rhum et du miel, à savoir 2/3 de lait, 1/3 de rhum, et 2 cuillères à café de miel ! Voilà tout est dit pour cette fois-ci, bonne fin d'hiver et au printemps ! Naturellement, Barbara (toujours en quête de remèdes) 37 Humour Avec cette crise tout le monde souffre : Les boulangers ont des problèmes croissants. Chez Renault la direction fait marche arrière, les salariés débrayent... A EDF, les syndicats sont sous tension. Les bouchers veulent défendre leur bifteck. Les éleveurs de volailles sont les dindons de la farce, ils en ont assez de se faire plumer... Pour les couvreurs, c'est la tuile ! Les faïenciers en ont ras le bol. Les éleveurs de chiens sont aux abois. Les brasseurs sont sous pression. Les cheminots menacent d'occuper les locos ; ils veulent conserver leur train de vie... Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour. Les pédicures doivent travailler d'arrache-pied. Les ambulanciers ruent dans les brancards... Les pêcheurs haussent le ton. Les prostituées sont dans une mauvaise passe ! Les dessinateurs qui font la grise mine... Sans oublier les imprimeurs qui sont déprimés. Et vous comment ça va ? Texte transmis par Anne-Rose 38 En 2012 que la joie fuse dans votre cœur ! Pour cette année nouvelle j’aimerais vous offrir quelques mots de Sœur Emmanuelle, âgée de 99 ans, qui était comme vous dans un EMS. Lorsque son amie Marie de Hennezel lui demande ce qu'elle aimerait dire à tous ceux qui entrent dans le 3ème âge, elle répond d’une voix douce mais ferme: N’ayez pas peur ! La vieillesse, c’est comme un couronnement. J’arrive à la cime de ma vie et je regarde le monde et les autres avec une infinie tendresse. Je les ressens dans mon cœur. Cette contemplation tendre me procure une immense joie. Pour moi, c’est comme du champagne ! La joie fuse dans mon cœur ! Vous pouvez, vous aussi aux Châtaigniers donner autour de vous cette joie. «Faites vôtre cette parole d’un poète musulman : Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras un soleil». Mais pour cela, il faut un peu s’oublier soi-même, s’intéresser aux autres ! Pendant cette année à venir, prenez conscience qu’il suffit d’aimer. Quel que soit l’état dans lequel on vieillit, on peut regarder, sourire, tendre la main. Et cela transfigurera chacune de vos journées et la joie fusera en vous et autour de vous. Danielle Sculier 39 A vous de jouer ! Trouvez les 7 différences entre le Père Noël et son double. 40 Voeux Le personnel des Châtaigniers vous présente ses meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2012 ! 41 Le clin d'oeil du Clin d'Oeil Le Bob Weber passe le virage de la Croix, au Salève, le 10 février 1924. Aloys Weber, constructeur du Bob Weber, un monstre de 420 kg, a gagné avec son équipe une course de bobsleigh au Salève. Source : Les chemins de Veyrier, avril 2010. 42 Course éprouvante C'est le 5 juin 1941 que mon mari et moi avons été débarqués à Martigny, à six heures du matin. Armés de nos vélos, nous sommes rentrés sur Genève pour rendre visite à mon frère, mais... nous n'imaginions pas que le trajet nous prendrait tant de temps! En effet, nous ne sommes arrivés à Genève qu'à 14h, ce qui nous a demandé huit heures d'effort. Une nuée de vélos nous "attendaient" là-bas car, à cause de la guerre, il était interdit à tout le monde d'utiliser sa voiture (excepté les médecins). De fait, personne ne me croit lorsque je raconte que, sur le chemin, mon mari et moi n'avons croisé que trois voitures en tout ! Pour le retour, le temps a été encore plus long: comme nous sommes partis vers 18h et que la nuit pointait le bout de son nez, nous avons dû cacher les lumières de nos vélos pour éviter de nous faire repérer par l'armée. Le trajet du retour nous a donc pris dix heures cette fois-ci ! 43 Heureusement que nous avions pensé à faire le nécessaire pour passer par Saint-Maurice. Nous avons en effet croisé d'autres voyageurs qui malheureusement n'ont pas pu passer, car ils leur manquaient une autorisation de la Mairie. Dix-huit heures de vélo en tout, c'était fatiguant ! De retour chez nous, nous avons juste eu le temps de faire un petit somme pour nous remettre de nos émotions... puis nous sommes allés aider ma belle-mère à faire le foin. Nous ne nous sommes pas reposés longtemps. Heureusement, je n'avais que vingt-cinq ans à l'époque ! Je m'en suis vite remise. Cette aventure nous a laissé de très beaux souvenirs à mon mari et à moi. Depuis, j'aime beaucoup raconter cette histoire. Marthe Chappot Propos recueillis par Stéphanie Manitta 44 Chers résidants, familles et collègues Dans le cadre de la nouvelle signalétique prévue l'an prochain au sein de notre institution, la cafétéria portera un nom. Le personnel de la cafétéria s'est prononcé sur des noms pour ce futur restaurant. Cinq propositions ont été retenues lors d'un colloque de cadres au mois de novembre: - Le restaurant coté jardin - Le restaurant la place du village - Le restaurant du téléphérique - Le restaurant la châtaigne - Le restaurant du tramway (proposition faite sur l'historique du village de Veyrier) Nous avons pensé soumettre ces cinq propositions au vote par les résidants, les familles ainsi que par le personnel des Châtaigniers. Vous trouverez dans ce Clin d'œil un bulletin-réponse où il vous faudra cocher une seule réponse, la date limite de participation étant fin février. Une urne et des bulletins-réponses seront placés à l'entrée de la Résidence où chacun pourra y déposer son choix. Le nom qui remportera le plus de suffrages deviendra le nom de votre restaurant. 45 La réponse vous sera communiquée dans le Clin d'œil du mois d'avril, les impatients pourront cependant satisfaire leur curiosité auprès du personnel de la cafétéria qui aura connaissance de votre choix au début du mois de mars. Toute l'équipe de la cafétéria vous remercie de votre collaboration et sachez que nous comptons sur le plus grand nombre de participants afin que le choix retenu soit le plus représentatif des votants. Bruno 46 Un beau cadeau Dans le courant du mois de février, nous allons recueillir un magnifique piano à queue gracieusement offert par l’Association « Ma non troppo ». Et pourquoi vous direz-vous ? Ce beau piano se trouvait depuis 2003 à la Maison de Vessy. En échange, l’établissement mettait sa salle de spectacle à disposition de « Ma non troppo » pour des répétitions et ces derniers organisaient régulièrement des concerts dans cette salle, soit uniquement pour les résidants, soit ouverts à un plus large public afin de favoriser des liens et des échanges grâce à la musique. A l’époque, pour obtenir ce piano, des soutiens ou subventions ont été obtenus de la part de la Fondation Hans Wilsdorf, de la Loterie Romande ainsi que des membres de « Ma non troppo » et d'autres donateurs. Hélas pour la Maison de Vessy de gros travaux de démolition vont être entrepris afin de modifier l’institution et, dans ce projet, cette grande salle de spectacle va disparaître pour ne malheureusement pas être reconstruite. Donc le piano cherchait un autre lieu pour pouvoir de nouveau résonner… C’est au cours de diverses rencontres avec une animatrice de Vessy que m’a été proposé ce piano. Lorsque j’ai rencontré les membres de l’association afin de concrétiser le projet, ces derniers étaient ravis de notre choix. 47 Notre engagement vis-à-vis de ce piano sera le même qu'à la Maison de Vessy et déjà quelques dates sont programmées. Ce qui me fait dire que de beaux moments musicaux sont en perspective parce que l’association fait le choix des programmes des concerts guidé par la qualité et l’originalité d’interprétation. L’association privilégie tant la variété des répertoires que la rencontre et l’échange de différentes cultures. Afin d’accueillir ce beau piano aux Châtaigniers, le vendredi 16 mars dès 15h à la salle polyvalente, nous organisons un concert avec Elizabeth Sombart, suivi d’une verrée. Claudie 48 Si vous désirez placer votre Publicité ici, veuillez vous adresser à l’animation au tél : 022-744 0265 49 Formation du personnel En date du 17 mai 2011, Madame Manuela Silva et M. Nicolas Bargibant ont obtenu le certificat d'aide-soignant, reconnu par la Croix-Rouge suisse, dans le cadre du centre de formation professionnelle, santé sociale (CFPS) et de l'école d'assistante en soins et santé communautaire. Voici le témoignage de Mme Manuela Silva qui a participé à la volée inter-employeurs de la formation d'aide soignante n°7. La formation est une grande richesse car elle permet des échanges multiculturels. Elle nous aide à connaître d'autres structures de santé (HUG, Cliniques, EMS) et nous profitons de l'encadrement d'excellents enseignants. J'ai suivi cette formation pour donner un sens à mon métier. Grâce aux connaissances que j'ai acquises, j'aborde mieux les pathologies et j'effectue de meilleures prises en charge. La formation m'a également permis de faire des recherches et d'approfondir ma connaissance des résidants. La formation, c'est une chance ! Mais il faut quand même s'investir et s'appliquer. Cette formation est intense (neuf mois, dont deux mois de stage) et l'aide-soignant est toujours dans l'action. J'aurais eu envie de faire plus de stages dans des milieux différents. Lors de mon stage dans le milieu du handicap à la Fondation Clair Bois, j'ai côtoyé des adultes de 18 à 48 ans vivant dans des appartements médicalisés. Pendant toute la durée du stage, j'ai fait preuve de beaucoup d'engagement personnel. 50 Grâce à cette formation, mes connaissances des pathologies se sont solidifiées, ce qui me permet de prendre plus de précautions lors des prises en soins individualisées et d'être correctement sensibilisée aux conséquences de mes gestes lors de l'accompagnement des résidants au quotidien. J'incite tous les aides-soignants à suivre cette formation. Manuela Silva 51 Lumière dans notre nuit Car elle est puissante la nuit en cet Avent et ses alliés très nombreux : La violence, la haine, la guerre, le mépris, l’exclusion, la crise économique… Quand se lèvera le jour d’un monde fraternel, enfin vivant ? Il nous faut La Lumière qui transforme ces nuits en jours et nous tienne éveillés, debout, pour apporter la réconciliation, pour rassasier de pain et d’amour, pour offrir l’amitié et le respect, pour allumer dans toutes les nuits du monde, La Lumière de l’Espérance. Il nous faut La Lumière pour n’être pas condamnés à la nuit. Il nous faut la lumière pour veiller et ne pas se laisser surprendre, alerter les voisins, lorsque la nuit tente de se faufiler dans nos vies. Il nous faut La Lumière pour avancer, confiants en l’avenir. Il nous faut La Lumière, dites-vous ? Mais Elle est déjà venue ! Elle est avec nous ! Elle s’appelle Jésus-Christ. 52 Elle a brillé en pleine nuit du monde, du temps et des cœurs. En naissant, Jésus-Christ a enraciné en nous, La Lumière de Dieu. A nous de quitter la nuit et de devenir enfants de Lumière. A nous de nous laisser réveiller par les multiples appels de nos frères. Retrouvons en nous, les sources cachées de l’Evangile : C’est La Lumière qui nous empêche de nous endormir. Urgence, il faut se lever ! Par le Père Philippe Müller Texte proposé par Madame Janine Hauser, en message d’espoir… 53 Ils nous ont quittés La Résidence Les Châtaigniers a le regret de vous faire part du décès de : Madame Marcelle Beffa le 5 novembre 2011 Madame Adèle Rosset le 7 novembre 2011 Madame Irma Tornay le 18 novembre 2011 Madame Odette Hottelier le 25 novembre 2011 Monsieur Charles Renaud le 10 décembre 2011 Monsieur Marc-Henri Fontanel le 12 décembre 2011 Madame Monique Deshusses le 25 décembre 2011 Monsieur Richard Saracchi le 25 décembre 2011 Madame Eve Ostertag le 30 décembre 2011 Madame Arlette David le 1er janvier 2012 Monsieur Willy Hubacher le 11 janvier 2012 Madame Suzanne Vez le 18 janvier 2012 Madame Emilie Zollet le 19 janvier 2012 Nous adressons aux familles et aux proches nos plus sincères pensées. 54 Bloc-notes Nouvelles du personnel Entrées Nous accueillons avec plaisir Mesdames Agnès ReymondCussey, Anne Dominique Tavella Eltahir, Vinlène Alice Porto, Séverine Murner, Alizée Lenggenhager, Monsieur Mathieu Mehdi Laghzoun aides-soignants, Messieurs Tarik Vuille, Sanwe Medard Kienou, employés de caféteria. Sorties Nous disons au revoir à Mesdames Mariana Dos Santos, Virginie Belmonte, Jacinta Dos Santos, Ana Portmann, Céline Batardon, aides-soignantes, Rosa Zappala, Zoé Rickli, employé de cafétéria, Zoubida Mouhoub, secrétaire comptable. Divers De nombreuses personnes travaillent ou ont travaillé pour un stage, un remplacement ou en tant que civiliste. Ce sont dans le désordre: Mesdames Lucie Beetschen, Ermantine Bossy, Michel Kessler, Nicolas Fritz, Florian Graf, Samuel Manelli, Florent Crettenand. 55 Publicité CERPI Organisation Chère Madame, Cher Monsieur, C’est avec plaisir que nous vous adressons ce message afin de vous présenter notre entreprise établie à Genève et plus précisément à Veyrier depuis plus de dix ans. CERPI Sàrl s’est spécialisée dans l’organisation de manifestations de tout genre. Quelles sont ses activités ? La vaisselle compostable et recyclable CERPI Sàrl vous propose des articles à mono-usage fabriqués avec des matières premières de ressources renouvelables. Son utilisation permet de récolter dans un même containeur la vaisselle compostable et les restes de nourriture. L’autre gamme de nos produits mono-usage est très facilement recyclable, car nous ne commercialisons que des produits en PET et sans fragments. La gamme de nappage Airlaid CERPI Sàrl offre à sa clientèle une gamme très étendue de nappage de fine qualité à base de textile non-tissé. Ces produits ont une tenue impeccable et peuvent être réutilisés. Ils existent en rouleaux fantaisies et couleurs unies, en format de table ou encore en sets artistiques. Nous proposons également un grand éventail des mêmes produits fabriqués en papier et non nuisibles à l’environnement. Les produits d’accueil CERPI Sàrl, soucieuse de l’hygiène de tous les jours, propose de multiples articles facilitant l’entretien des lieux publics. Tous ces produits sont également fabriqués dans la tradition et le respect de l’environnement. La recherche des produits personnalisés CERPI Sàrl s’est spécialisée depuis sa création dans la recherche de tout article n’étant pas obligatoirement sur le marché. Pour vous elle exécute toutes les recherches nécessaires pour répondre au mieux à vos attentes particulières. Mais encore CERPI Sàrl vous conseille et vous aide dans la réalisation de vos réceptions, manifestations, séminaires et autres événements ponctuels. C’est avec plaisir que nos collaborateurs CERPI Sàrl vous rendront visite pour vous présenter encore mieux nos activités. N’hésitez donc pas à nous contacter afin de convenir d’un rendez-vous. Bien à vous Daniel Mermod CERPI Sàrl Place de l’Eglise 13 – Case postale 255 – 1255 Veyrier Tél. 022 784 01 76 – 079 342 78 64 – 079 637.86.40 Fax 022 784 46 08 courriel : [email protected] Fabienne Joly 56 Ont Participé Responsable de la rédaction : Estela Spiner (animatrice) Ont participé à l’élaboration du journal : Thierry Braillard (directeur-adjoint) Claudie Albertini (responsable animation) Isabelle Lepora (animatrice) Barbara Peruzzo-Camin (animatrice) Annick Subasic (animatrice) Stéphanie Manitta (stagiaire) Jean-Michel Curchod (directeur) Danielle Sculier (bénévole) Maria del mar Vico (coordinatrice RH) Bruno Iurio (responsable cafétéria) Maurizio Lipari (civiliste) Manuela Silva (aide-soignante qualifiée) Anne-Rose Perriraz (bénévole) Un grand merci à tous les résidants qui ont également collaboré à ce numéro, ils sont nombreux et la liste serait longue... Dons et legs nouvel EMS C’est avec une profonde reconnaissance que le Conseil de Fondation recevra vos donations. Celles-ci peuvent être déduites de vos impôts. Compte de chèques postal : 10-235423-9 (Fondation pour la réalisation de résidences pour personnes âgées)