J - Les Châtaigniers

Transcription

J - Les Châtaigniers
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Sommaire
Le billet du Directeur
Bienvenue à ...
Rétrospective des fêtes de fin d'année
Le coffre de Noël
Mon entrée dans la Compagnie de 1602
Merci à la brigade de cuisine
Brrr... il fait froid
Les sports d'hiver
Pub
Réalisation du Clin d'oeil
Expressions de saison
Remèdes de grand-mères
Humour
En 2012 que la joie fuse dans votre coeur !
A vous de jouer
Voeux
Le clin d'oeil du Clin d'oeil
Course éprouvante
Chers résidants, familles et collègues
Un beau cadeau
Pub
Formation du personnel
Lumière dans notre nuit
Ils nous ont quittés
Bloc-notes
Pub
Ont participé
p.2-3
p.4-8
p.9-21
p.22
p.23-24
p.25
p.26-27
p.28-31
p.32
p.33
p.34-35
p.36
p.37
p.38
p.39
p.40
p.41
p.42-43
p.44-45
p.46-47
p.48
p.49-50
p.51-52
p.53
p.54
p.55
p.56
2
LE BILLET DU DIRECTEUR
Transformations
La fin de la première étape avance à grands pas. Les
résidants des unités bleue et rose vont pouvoir prendre
possession de leur nouvelle chambre dès la mi-février.
Dès le 24 janvier va débuter le montage de l’échafaudage
afin de pouvoir commencer, dès que les chambres seront vides,
le désamiantage et la démolition de la façade.
D’ores et déjà, je vous réitère mes remerciements pour
votre patience et votre compréhension pour les désagréments que
vous allez à nouveau devoir subir.
Je rappelle que les résidants qui trouveraient le bruit
insupportable peuvent venir me trouver pour un transfert à
l’EMS de Drize (dans la limite des places disponibles).
Anniversaires des résidants
L’année dernière, en raison des travaux, nous avons dû
supprimer le repas de midi et le remplacer par un goûter «thé
musical».
Quelques participants souhaitant que nous conservions cette
façon de fêter nos résidants, il nous a paru légitime de pouvoir
laisser choisir les résidants et leurs familles.
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Après enquête voici les résultats :
Résidants
Familles
Totaux
Repas de
midi
18
19
37
Thé musical
Total
réponses
26
23
49
8
4
12
En conclusion les repas de midi reprendront dès que la salle
polyvalente sera à nouveau totalement disponible.
30 ans de fidèle collaboration
Cette année, deux collègues fêteront leurs trente ans
d’activité au sein des Châtaigniers :
Madame Françoise Lavergnat le 1er février et
Monsieur Miguel Chillaron le 24 mai.
Je les remercie très vivement et sincèrement pour leur
engagement sans faille dont ils ont fait preuve tout au long de
ces années.
Pour 2012
Je vous adresse à toutes et à tous mes vœux de santé et de
bonheur. Que cette nouvelle année voie s’accomplir vos souhaits
et vos désirs les plus chers.
Jean-Michel Curchod
4
Bienvenue à ...
Madame Maria Lassauce
Je suis née à Armeno en Italie
en 1911, et malgré la guerre, j'ai eu
une enfance heureuse. Je suis venue
en Suisse, à Genève, à l'âge de cinq
ans. En effet, mon père a été contacté
par le patron des cuisinières "Le
Rêve" et a accepté de travailler pour
cette entreprise aux Acacias. Il construisait lui-même les
cuisinières, les formait à la main. Il y travaillera toute sa vie,
mon père vivait pour son travail, il l'adorait.
Je suis l'aînée d'une famille de quatre enfants (j'avais deux
frères et une soeur). Nous avons d'abord habité à la rue de la
Pélisserie en Vieille-ville, puis à la Grand-Rue. J'ai donc fait
toutes mes classes à l'école de Malagnou, avec la même
maîtresse qu'on aimait tous énormément. Nous étions une
famille heureuse. J'ai toujours beaucoup travaillé dans ma vie,
j'étais dans le commerce, je tenais deux cafés, un aux EauxVives et l'autre au Bachet.
J'ai rencontré mon mari au Palais d'hiver en dansant,
j'adorais danser, mais attention c'étaient de vraies danses, pas de
la chinoiserie comme aujourd'hui! Je lui ai tout de suite dit: ne
cherche pas à me changer je suis comme je suis! Après m'avoir
croisée un matin près du Temple de Plainpalais, sur le chemin du
travail, il a décidé de m'accompagner tous les jours au travail à
pied, à cinq heures du matin et de revenir me chercher à 18h! J'ai
continué à travailler dans le commerce après mon mariage, je
n'étais pas de nature à rester à la maison, je faisais même en plus
des cravates le soir en rentrant.
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Mon mari était électricien, puis monteur en cuisinières,
nous avons été très heureux et avons eu un fils. Nous avons
habité à la rue des Acacias, puis après avoir vendu le café du
Bachet pour laisser place au dépôt des TPG, nous avons
construit une maison à Veyrier. Puis, mon mari décédé, je suis
allée habiter à Onex mais je venais toujours à pied jusqu'à
Veyrier, car je n'ai jamais aimé les voitures.
J'ai un petit-fils et deux arrière-petits-enfants, mignons
comme tout, ils m'appellent nonna!
Madame Lucia Rizzo Emilie
Lucia est née en 1925 dans un
village de la région des Pouilles,
au sud de l'Italie. Elle est l'aînée
de quatre enfants.
Dès son plus jeune âge, elle
apprend la couture et le crochet.
Très vite, elle devint couturière,
ouvre un atelier et des apprenties.
Elle exercera ce métier toute sa vie avec passion.
En 1952, elle épouse Giuseppe, de leur union sont nés deux
enfants, un garcon puis une fille.
Toute la famille s'établit alors à Genève, où Lucia continuera à
exercer son métier à "L'Homme chic" Place du Molard, jusqu'à
sa retraite.
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Monsieur Sisto Lardi
Les Grisons… Poschiavo… cette
vallée montagnarde à l’autre bout de la
Suisse, c’est le coin de terre qui l’a vu
naître et ce sont ses racines auxquelles il
reste toujours très attaché, aujourd’hui
encore! Il n’y a pourtant passé que les
douze premières années de son enfance
car les études l’ont ensuite amené à
Dissentis, puis à l’EPFZ de Zurich, d’où
il est sorti avec un diplôme d’architecte.
Il a passé deux années de stage en
Suède, où il a conservé de fidèles amitiés, puis deux années de
stage à Paris, où il a rencontré son épouse.
De retour en Suisse, la famille s’est agrandie suite à la
naissance de ses deux filles.
Sa formation d’architecte, il l’a rapidement mise au service
d’une grande entreprise dans laquelle il a fait carrière, jusqu’à
être le directeur général, tout en menant de nombreux projets
annexes… dont la création (avec d’autres) de la Résidence Les
Châtaigniers!
A côté de son travail, sa famille (dont ses six petits-enfants)
et ses amis ont toujours été, et sont toujours ce qui compte le
plus à ses yeux!
Avec sa famille, avec ses amis, il partage deux grandes
passions: la montagne (où il aimait se promener à la belle saison
et skier en hiver) et la musique (fidèle auditeur des concerts de
l’OSR… et de tant d’autres interprètes).
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Depuis quelques années il a vécu seul et indépendant…
jusqu'à cette chute au Salève, où il aimait tellement se balader !
Chute qui a eu des conséquences et qui, aujourd’hui, l’ont mené
aux Châtaigniers où j’espère qu'il trouvera un lieu dans lequel il
se sente bien et où on pourra continuer à l’entourer.
Récit transmis par sa fille Tania
Monsieur Bernard Crettaz
Je suis né à Genève, j'ai
toujours vécu à Genève, même
si je suis originaire du Valais.
J'ai vécu au village d'AiguesVertes jusqu'à mon arrivée aux
Châtaigniers. Je garde de très
bons souvenirs de mes voyages
en Russie, en Grèce et en
Turquie.
Maintenant dans ma chambre au 2ème étage, j'apprécie ma
nouvelle vie. J'aime bien regarder la télé, surtout les matchs de
football. Je suis supporter de La Juventus de Turin et de Servette
FC bien entendu !
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Madame Jeanine Hauser
Je suis née à Genève, j'ai fait des
études au Conservatoire où j'ai obtenu un
diplôme professionnel de piano. Ensuite j'ai
suivi des études pédagogiques et je me suis
spécialisée pour les enfants atteints de
surdité.
Mon loisir préféré est toujours de jouer du
piano ainsi que la lecture.
Nous souhaitons une bonne installation dans la résidence à
Mesdames Claire Deville, Edith Vibert, Andrée Maréchal,
Monsieur et Madame Charles et Gertrude Racordon ainsi qu'à
Monsieur Xavier Koller.
Nous les présenterons dans le prochain numéro.
Va et vient
Nous souhaitons un bon séjour à Madame Esther Bory dans
la nouvelle résidence de Drize ainsi qu'à Madame Alice
Rougemont qui est retournée à son domicile.
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Rétrospective des fêtes de fin d'année 2011
Mercredi 7 décembre : Dîner de
l'Escalade avec la Compagnie 1602
Nos doyens :
Madame Marie Lassauce et Monsieur Othmar Balzer
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Jeudi 8 décembre, nous accueillons les enfants de l'école La
Salésienne dans leurs beaux costumes. Ils sont venus partager les
chants de l'Escalade ainsi qu'offrir dessins et friandises de Noël à
nos résidants.
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"Qu'ils étaient mignons ces enfants, tout le monde était
charmé par ces petits. Il y en a un qui m'a offert gentiment
un bisou, un dessin avec son nom, Robert je crois... et des
biscuits. J'ai été très touchée. Leur maîtresse semblait assez
sévère, sans doute pour maintenir de l'ordre."
Germaine Bornand
12
Vendredi 9 décembre,
dès 10h ; nous
préparons la
traditionnelle soupe
aux légumes de
l'Escalade avec
quelques volontaires.
"Heureusement que nous
étions nombreux, car il y
en avait des légumes... On
s'est régalé au souper."
Georgette Dubouloz
13
L'après-midi, nous
fêtons l'Escalade avec
les enfants du jardin
d'enfants La Ruche.
Ils sont tous très
joliment déguisés, un
réel ravissement pour
nos résidants.
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"C'est la troisième
fois que je casse la
marmite cette
année. J'ai eu
beaucoup de plaisir
à le faire avec les
enfants de La
Ruche. Je les
rencontre
régulièrement à
l'occasion de nos
visites. Lorsque la
petite Chloé passe
devant les
Châtaigniers, elle
dit à sa maman :
c'est la maison de
Marcel."
Marcel Lehmann
"Je connais bien M. Lehmann, on se
voit à chacune de nos visites au
jardin d'enfants La Ruche de
Veyrier, il est comme un poisson
dans l'eau avec les enfants."
Michel Scalzo
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Merci aux organisatrices Stéphanie Gordo et Marimar Vico
du Noël des enfants du personnel des Châtaigniers mercredi 14
décembre.
Le
spectacle
de
Zébulon était un vrai
régal. C'est comme s'il
connaissait déjà les
enfants
présents
depuis longtemps."
Michel Scalzo
"Pour moi le Noël
c'est la fête des
enfants, je suis
ravie d'avoir dans
les bras le petit
bébé de Stéphanie,
il est à croquer."
Marinette Meinder
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Jeudi 15 décembre
Mini marché de
Noël, car l'espace
manque en cette
année de travaux
dans la résidence.
Néanmoins nous
invitons Francine,
fidèle bénévole de
l'atelier tricot, à tenir
un stand avec ses
productions ainsi que
celles des résidantes
tricoteuses.
Quelques dames
ont aussi concocté de
fameux biscuits de
Noël et les
traditionnelles
rissoles aux poires
que nous rajoutons à
la vente du marché
mensuel.
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Samedi 17 décembre,
" C'est toujours bien
les fêtes...
J'ai spécialement
apprécié la
décoration de table.
J'ai gardé trois petits
Père Noël pour
l'année prochaine."
Heidi Liechti
c'est le Noël avec les
familles des résidants en
musique avec le duo
Melody.
Cette année la décoration de
table a été réalisée par les
résidantes de l'atelier de
tricot. Un grand bravo et
merci pour leur assiduité
durant les mois précédant les
fêtes. Chaque convive est
reparti avec son petit Père
Noël.
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" Notre Noël à nous,
beaucoup de plaisir,
c'était très sympa, je
me réjouis déjà de
l'année prochaine,
j'aurai 96 ans."
Marie-Thérèse
Schmidt
" Toutes les fêtes étaient bien organisées, mais trop
bruyantes à mon avis, avec beaucoup de monde qui
parle entre eux. Une bonne ambiance et des repas
excellents, j'ai fait quelques connaissances. J'ai
beaucoup apprécié la soupe aux légumes faite
maison."
René Dafniet
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Jeudi 22 décembre , nous partageons un goûter de Noël
avec
nos
fidèles
Bénévoles
"J'ai passé une excellente après-midi avec ces dames."
Maria Hrbek
" J'ai eu un accueil très amical et familial, elles n'ont pas
manqué à leur habitude, c'est-à-dire de nous gâter.
Michel Scalzo
20
Sous le soleil exceptionnel de ce dimanche 25 décembre,
dîner de Noël en musique avec Georges Pascal.
" C'est l'événement, la fête la plus importante de la chrétienté
qui marque la naissance du Christ. On pourrait braquer le
projecteur sur les héros de cet évènement ; se souvenir de
l'arrivée des bergers, des rois mages, de tous ces personnages
particulièrement porteurs de joie en cette période de Noël.
Mon souhait pour l'année prochaine serait de consacrer une
journée sur les santons de Provence."
Roger Nussbaum
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Et voici le 31 décembre,
Fêtons la Saint-Sylvestre avec
Tata Oulla qui invite les résidants
à s'exprimer sur les chansons
qu'ils affectionnent.
" C'était vraiment une
très belle journée. Un
repas excellent du début
à la fin et une bonne
ambiance."
Marinette Meinder
Chers résidants, l'équipe d'animation vous
souhaite ses meilleurs voeux pour l'année 2012.
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Le coffre de Noël
Les vœux de 2012 ont
remplacé les sapins de Noël; les
belles bougies rouges et dorées ont
été soigneusement rangées dans
des cartons; le manteau pourpre et
la barbe de Père Noël vont trouver
un repos de onze mois…
Souvenir… Souvenir…
Il y aura quand même un souvenir, car les animatrices
avaient dressé une table à l’entrée de la maison avec les travaux
à l’aiguille confectionnés par les dames de l’atelier tricot: des
écharpes, ponchos, petits vêtements pour bébé et même des sacs
en bandoulière qui ont eu un franc succès !
Les sachets de biscuits étaient aussi présents.
Noël n’aura pas été inaperçu !
Denise Mathys
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Mon entrée dans La Compagnie de 1602
Tout d’abord un peu d’histoire concernant l’origine de la
compagnie.
La Compagnie de 1602 est une société historique fondée
en 1926 afin de perpétuer la commémoration de la tentative
échouée du Duc Charles-Emmanuel de Savoie de prendre
Genève par surprise en escaladant son enceinte dans la nuit du
11 au 12 décembre 1602 (calendrier julien).
La Compagnie de 1602 organise la reconstitution de scènes
vivantes de la Genève de 1602 dans le cadre de la vieille ville et
fait défiler quelques 800 membres costumés, à pied ou à cheval,
en un impressionnant cortège réputé comme étant le plus grand
défilé historique d'Europe.
Les manifestations de l’Escalade se déroulent en deux
parties, le samedi nous évoluons librement dans toute la vieille
ville et les rues basses, nous appelons ça la cavalcade ;
personnellement c’est le jour que je préfère, nous sommes plus
proches du public, je trouve ça plus convivial, et le dimanche
c’est le jour du cortège officiel.
Comment suis-je arrivé dans la compagnie ?
Le week-end et lors de mes jours de congé, j’effectue des
transports de chevaux pour des particuliers. Un de mes clients
depuis quelques années est le commandant de la compagnie de
1602 pour lequel je m’occupe d’aller chercher un cheval
(toujours le même) à Berne à la NPZ, qui sont les haras
Militaires. A savoir que dans le cortège, une partie des chevaux
sont des chevaux de l’armée.
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Le samedi après la cavalcade, le commandant (que nous
voyons sur la photo sur son cheval blanc) m’a appelé et m'a
demandé si je voulais remplacer un cavalier qui s’était blessé en
glissant sur une plaque de glace, j’ai accepté sans hésiter, c’était
un rêve d’enfant qui se réalisait.
Depuis ce jour je fais officiellement partie de la compagnie
et j’en suis à mon quatrième cortège de l’Escalade.
Thierry Braillard
La cavalcade en vieille ville de Genève
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Merci à la brigade de cuisine
Quinze mois viennent de s'écouler depuis l'arrivée de notre
Chef de Cuisine Fabrice Lalanne et voici l'heure du bilan.
Bien que son nom de famille nous soit très familier avec celui du
chanteur Francis Lalanne, notre Fabrice, lui chante depuis sa
cuisine mais très discrètement un poil timide et quelque peu
réservé.
Je voulais par ces quelques lignes le remercier en mon
nom, celui des cadres, des familles, des résidants et du personnel
pour la qualité des repas servis durant les fêtes et ceux servis tout
au long de l'année.
Lorsque la Direction des Châtaigniers a fait le choix de
changer de prestataire de cuisine avec la société Vivaë le but
était d'améliorer la qualité et la variété sans oublier la
disponibilité nécessaire à tous ces changements.
Cette amélioration a été apportée avec l'aide de ces six
collaborateurs que je remercie chaleureusement. (Jean-Baptiste
Leger, Gilles Creusard, Tien Ly, Monica Velho, Fernanda Reis
Morais, Manuella Barroco)
Toute l'équipe de la cuisine, bien que salariée de Vivaë, fait
partie de notre grande famille des Châtaigniers et je me réjouis
de continuer à améliorer nos prestations.
Au nom de tous, merci à eux pour cette mélodie que nous
ne nous lassons pas d'écouter !
Salutations gourmandes.
Bruno
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Brrr… il fait froid
Blanche, la nature en hiver ? Oui. Mais aussi verte, brune,
ou rousse. Tout dépend de la latitude, de la nature du sol et des
plantes. Pourtant, le blanc est intimement associé à l’hiver.
Saison blanche. Blanc manteau. Blanche neige. Givre blanc.
Gelée blanche. Le blanc, c’est son costume, sa marque sa beauté.
Oui, elle est belle, la neige lorsqu’on la découvre, au petit
matin, recouvrant le paysage après être massivement tombée au
cours de la nuit.
En janvier, mois des frimas, le temps est
très lié à l’influence des vents. Février, mois
le plus court, est aussi celui des températures
extrêmes et des records de froid. C’est aussi le
mois des illusions : un matin de redoux,
parfois, suffit à nous faire croire qu’au cœur de février, le
printemps est arrivé. Mais non, il suffit parfois de quelques
heures pour voir le ciel basculer et le thermomètre chuter. Une
évidence que la nature prend régulièrement un malin plaisir à
brouiller. Après février, mars nous joue à son tour le jeu de
chaud et froid, endossant les habits facétieux de son
prédécesseur.
Les températures de l’hiver restreignent les loisirs pratiqués
en extérieur. Sauf ceux qui sont liés à la neige ou à la glace.
Viennent alors les «sports d’hiver», qui ont connu un
extraordinaire engouement depuis l’après-guerre et qui ont su
constamment se renouveler avec l’apparition de nouvelles
techniques et de nouvelles disciplines.
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En effet, la neige, jadis considérée comme un fléau, attire
aujourd’hui les foules, heureuses de se livrer aux joies des loisirs
de l’hiver. Ski sous de multiples formes, snowboard, luge,
traîneau, raquettes ou boules de neige…
S’il fut pratiqué il y a fort longtemps dans la région de
l’Oural, le ski est sans doute une invention norvégienne. Des
gravures rupestres découvertes dans le nord du pays prouvent
que l’usage du ski, ou du moins de ce qui en tenait lieu, remonte
à plusieurs milliers d’années. Durant des siècles, le ski constitua
l’unique moyen de déplacement pendant l’hiver et représenta un
outil de travail irremplaçable pour les chasseurs ou les pêcheurs.
En plus il fut, jusqu’à une époque récente, un instrument de
survie pour les communautés rurales isolées.
C’est en 1908 que le tout jeune club
alpin français organisa la première
compétition internationale de ski sur le sol
français. Le site choisi fut logiquement
Chamonix, capitale de l’alpinisme. Le 2
janvier débuta le «concours international du ski» qui vit
s’affronter les équipes militaires de France, Norvège, Allemagne
et Suisse. Le vrai vainqueur de cette compétition fut le ski luimême car de nombreux spectateurs découvrirent ce sport pour
lequel ils s’enthousiasmèrent. Un article publié par le magazine
d’alors, L’illustration, s’enflamma pour ce nouveau sport.
Claudie
Source: Les plaisirs de l’hiver d’Olivier Calon
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Les sports d'hiver
Quand j'étais enfant, nous n'avions pas les moyens de faire
du ski, par contre habitant Vernier, j'allais à pied avec des
copines à Meyrin pour patiner sur les marais glacés, c'était
chouette. Ils n'existent plus de nos jours !
J'ai commencé le ski de piste à l'âge de 18 ans environ,
avec des copines, puis avec mon frère et son beau-frère, qui nous
conduisait à la montagne, nous sommes par exemple allés en
Autriche. Puis, j'ai pris l'habitude de partir skier une semaine
avec une copine dans les belles stations suisses. Mon mari aimait
aussi beaucoup le ski, mais possédant un commerce, nous
alternions les vacances, ainsi il partait une semaine en janvier et
moi une semaine en février.
Je suis souvent allée à Arosa dans les Grisons, le voyage en
train était assez long, mais cela en valait la peine, car c'était
une station enneigée,
ensoleillée et familiale.
Les pistes y étaient
bien entretenues
et
très larges, comme je
les aime ! Il faisait
froid, les températures
descendaient parfois en
dessous des 20 degrés.
J'ai toujours été dans le sport, mon mari aussi, lui qui a joué
18 ans au Servette, en amateur car à l'époque les joueurs
n'étaient pas payés !
Renée Pasteur
29
J'ai beaucoup fait de ski de
fond en Valais, à Anzère plus
précisément puisque je suis
Valaisanne. J'ai commencé à l'âge
de 15-16 ans, avec mon mari nous
avons continué à pratiquer ce
sport. J'ai fait un petit peu de ski
de piste, mais je n'aimais pas trop.
Nous avons arrêté en venant
habiter à Genève.
Thérèse Fornerod
Oui je faisais du ski, et en 1947 j'ai eu l'occasion avec des
amis du Club Alpin de passer Pâques dans les Grisons. D'abord à
Pontresina avec les peaux de phoque et après on voulait encore
faire de la piste et on a été à Davos.
La première descente de la "Parsenn", très raide, a été une
catastrophe pour moi; une chute, un craquement, mais les
secours étaient vite là, et avec une de ces vitesses on m'a
descendue à Klosters. Radios chez un médecin, fracture du tibia.
Plâtrée toute la jambe, il fallait rentrer à Bienne en train, changer
à Zürich si bien que les hommes ont dû me porter. A Bienne,
l'ambulance était déjà là et à l'hôpital ma tête les faisait rigoler
j'avais l'air d'une vieille patate, à cause du soleil !
Huit semaines au lit, pas de physio après (à l'époque !!)
Mais sitôt l'hiver arrivé, j'ai repris les lattes.
Heidi Liechti
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Un mot sur une balade à ski avec notre
plus jeune fils. Nous étions en visite chez
les parents de mon mari à Saanenmöser
d'où on pouvait monter à Château d’Oex
avec une grande luge pour les skieurs et les
skis. Mais la descente était rude et le petit
Yves faisait cinq mètres et n’en pouvait plus. Aussi il nous a
fallu quatre heures pour faire la descente. Avec la luge très
grande tirée par des chevaux cela n'aurait pris que quelques
minutes !
Evelyne Perret
J'ai appris à skier avec mon mari. On allait skier dans le
Jura. On ne skiait que sur des pistes pas très pentues. On y allait
assez régulièrement.
J'ai fait aussi dans mon enfance beaucoup de patins à glace.
J'y allais avec mes copines en sortant de l'école. On en faisait sur
un petit ruisseau dans un bois à Veyrier.
Odette Villy
J'ai été champion de ski pendant mon service militaire. Je
skiais en France. Je ne pratique pas d'autres sports d'hiver.
Mes enfants ne font pas de ski et je ne peux plus en faire.
René Dafniet
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Mon mari et moi sommes venus en train de Londres en
1957 avec un groupe d’étudiants et plusieurs sportifs et
professeurs pour nos premières vacances de ski à Arosa. Notre
logement c’était «l’auberge de jeunesse» dans le centre du
village.
Nous étions tout étonnés de voir le monde blanc avec la
neige mais aussi une brillante journée ensoleillée avec un ciel
sans nuage et très bleu. Je crois que notre destin était décidé…
J’avais 25 ans, mon mari 32 ans et malgré le fait qu’on
avait à Londres un bon travail d’enseignant nous avons décidé de
chercher un travail en Suisse pour vivre une nouvelle aventure.
C’est en 1961 que nous nous somme installés à Genève.
On n'est jamais trop vieux pour
apprendre à skier, mais il est
préférable de bénéficier de
bons encadrement et
équipement.
Extrait du livre de M. Garstang
Jack et ses deux filles
Nous avons beaucoup skié partout en Europe de l’ouest et
les deux expériences qui m’ont le plus marquée est l’ascension
de La Jungfrau que nous avons redescendu par le Glacier
d’Aletsch. Arrivée en bas, au milieu de nulle part, j’ai dit à mon
mari : Je ne bouge plus. Il m’a répondu : Vous ne pouvez pas
rester là ma Chérie, nous avons un train à prendre. J’ai donc dû
m’exécuter.
L’autre souvenir c’est en Andalousie à la Costa Del Sol,
monter jusqu'à 3000 mètres, dans la Sierra Nevada, skier sur des
pistes ensoleillées le matin et l’après-midi se baigner dans la
Méditerranée.
Jeanne Garstang
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Réalisation du Clin d'oeil
Voici comment est réalisée votre journal "Le Clin d'oeil" :
Les
différents
articles sont imprimés
aux Châtaigniers puis
transportés auprès de
l'imprimeur, qui va
plier en deux les
feuilles
constituant
l'intérieur
de
la
brochure. Etant donné
que les pages sont
livrées déjà assemblées, le pli est fait manuellement en prenant
tout le bloc et en l'écrasant au moyen d'un "os", appelé ainsi car
traditionnellement fait en os (d'où son nom en anglais : bone
folder), mais plus couramment aujourd'hui, ce petit plioir manuel
est en plastique.
L'imprimeur s'occupe également de l'impression de la
couverture sur un papier cartonné ; il procèdera ensuite au
rainage de la couverture, ce qui signifie qu'une machine va
marquer le pli au dos de la couverture. A ce stade, on peut
assembler l'intérieur avec la couverture et l'agrafer.
Ensuite à l'aide du "massicot", une machine pour couper
droit, on coupe tout autour de la brochure, de façon qu'aucune
feuille intérieure ne dépasse de la couverture.
Et voilà, votre journal préféré "Le Clin d'oeil" est prêt !
Maurizio, votre fidèle civiliste
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Expressions de saison
C'est pendant l'atelier mémoire du 18 janvier que ces
expressions ont été remémorées par les Résidants.
Geler à pierre fendre
L’expression signifie qu’il fait une température si basse
qu’elle peut faire geler l’eau contenue au sein d’une pierre et, de
la sorte, la contraindre à se briser. En effet, si l’eau transformée
en glace perd un rien de sa densité, elle gagne néanmoins en
volume et, par conséquent, est susceptible de faire éclater un
minéral poreux.
Faire un froid de canard
Il semblerait que l'expression faire un froid de
canard provienne du froid qu'il fait lors de la
chasse au canard. En effet, celle-ci a lieu en
automne et en hiver, et pour pouvoir viser un vol
de
canard, les chasseurs doivent rester immobiles dans
le froid, aux aguets.
Faire un froid de loup
L’expression n’est pas sans rappeler la précédente. C’est en
effet lors des nuits les plus froides que le loup ou les loups
étaient autrefois aperçus. Poussés par la faim, ils s’aventuraient
alors en dehors de la forêt de manière à venir chaparder quelques
nourritures chez les hommes. Faire un froid de loup signifie
donc qu’il fait une température si basse qu’il convient de rentrer
le bétail pour se prémunir d’une éventuelle attaque.
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Se cailler les miches / les fesses
Pour commencer, pourquoi dit-on "se cailler" ? L'image
serait apparue chez Céline dans les années 1930. On sait que
"cailler" désigne une coagulation sous l'effet d'un
refroidissement ou d'une fermentation. Imaginez alors qu'il fasse
tellement froid que votre sang caille à l'intérieur de vos veines.
"Se cailler" voudrait alors dire "se refroidir au point que le sang
ne puisse plus circuler, tellement il se fige".
Passons maintenant aux miches.
Prenez une belle miche de pain, une grosse boule fendue
dans sa longueur. Est-ce que ça ne vous rappellerait pas une
belle paire de fesses séparées par un beau sourire vertical ?
C'est en tout cas, l'image qui, dans l'argot de la fin du XIXe
siècle, a fait appeler 'miches' les fesses.
Et pour conforter la métaphore, un peu avant, au milieu du
même siècle, la miche désignait aussi la lune, à laquelle on
compare souvent les fesses.
Tout ça pour arriver qu'au fait d'avoir très froid aux fesses,
c'est finalement, d'une manière plus générale, avoir très froid à
tout le corps.
Source: http://www.suite101.fr/news/expressions-du-froid
36
Remèdes de grand-mères
Voilà nous y sommes, c'est l’hiver, voici quelques petits
trucs naturels pour passer cette saison au mieux et pour aider
notre organisme à lutter contre les petits maux hivernaux !
Tout d'abord l'oignon est à l'honneur, après les bienfaits de la
soupe à l'oignon les lendemains de fête, le voilà un allié pratique et
courant pour soigner quelques bobos banals. Rien de tel que le
sirop d'oignon pour calmer une vilaine toux : hachez donc un
oignon, le déposer dans un bocal, ajoutez-y 2 cuillères à soupe de
miel, mélangez et fermez le bocal avec un couvercle. Laissez
ensuite tirer ce mélange pendant 8h à 24h. Puis, il vous reste à
l'utiliser, une cuillère à café trois fois par jour ! Attention : ce sirop
ne se conserve pas, un jour d'utilisation : effets garantis !
L'oignon peut aussi se révéler précieux pour soigner les
sinusites sous forme de cataplasme. Après avoir coupé finement
quatre oignons, les faire griller avec une cuillère à soupe de
vinaigre jusqu'à ce qu'ils deviennent translucides. Disposez-les
ensuite sur du papier ménage puis dans un linge (de cuisine). Avant
de poser le cataplasme, prenez la précaution de protéger les yeux
N
par un morceau de ouate mouillé et essoré.
Posez alors
délicatement le cataplasme sur les sinus et le nez, laissez agir
plusieurs heures, dès que la température du cataplasme a baissé,
vous pouvez ôter le linge.
Et puis pour clore cette rubrique, un peu de douceur avec une
bonne recette de grog,
grog à déguster avant de se coucher dès les
premiers signes de refroidissement : faites chauffer du lait et y
ajouter du rhum et du miel, à savoir 2/3 de lait, 1/3 de rhum, et 2
cuillères à café de miel ! Voilà tout est dit pour cette fois-ci,
bonne fin d'hiver et au printemps !
Naturellement, Barbara
(toujours en quête de remèdes)
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Humour
Avec cette crise tout le monde souffre :
Les boulangers ont des problèmes croissants.
Chez Renault la direction fait marche arrière, les salariés
débrayent...
A EDF, les syndicats sont sous tension.
Les bouchers veulent défendre leur bifteck.
Les éleveurs de volailles sont les dindons de la farce, ils en ont
assez de se faire plumer...
Pour les couvreurs, c'est la tuile !
Les faïenciers en ont ras le bol.
Les éleveurs de chiens sont aux abois.
Les brasseurs sont sous pression.
Les cheminots menacent d'occuper les locos ; ils veulent
conserver leur train de vie...
Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.
Les pédicures doivent travailler d'arrache-pied.
Les ambulanciers ruent dans les brancards...
Les pêcheurs haussent le ton.
Les prostituées sont dans une mauvaise passe !
Les dessinateurs qui font la grise mine...
Sans oublier les imprimeurs qui sont déprimés.
Et vous comment ça va ?
Texte transmis par Anne-Rose
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En 2012 que la joie fuse dans votre cœur !
Pour cette année nouvelle j’aimerais vous offrir quelques
mots de Sœur Emmanuelle, âgée de 99 ans, qui était comme
vous dans un EMS.
Lorsque son amie Marie de Hennezel lui demande ce
qu'elle aimerait dire à tous ceux qui entrent dans le 3ème âge, elle
répond d’une voix douce mais ferme:
N’ayez pas peur ! La vieillesse, c’est comme un
couronnement. J’arrive à la cime de ma vie et je regarde le
monde et les autres avec une infinie tendresse. Je les ressens
dans mon cœur. Cette contemplation tendre me procure une
immense joie. Pour moi, c’est comme du champagne ! La joie
fuse dans mon cœur !
Vous pouvez, vous aussi aux
Châtaigniers donner autour de vous cette
joie. «Faites vôtre cette parole d’un
poète musulman : Fends le cœur de
l’homme et tu y trouveras un soleil».
Mais pour cela, il faut un peu s’oublier
soi-même, s’intéresser aux autres !
Pendant cette année à venir, prenez
conscience qu’il suffit d’aimer. Quel que soit l’état dans lequel
on vieillit, on peut regarder, sourire, tendre la main. Et cela
transfigurera chacune de vos journées et la joie fusera en vous et
autour de vous.
Danielle Sculier
39
A vous de jouer !
Trouvez les 7 différences entre le Père Noël
et son double.
40
Voeux
Le personnel des Châtaigniers vous présente ses meilleurs
voeux pour cette nouvelle année 2012 !
41
Le clin d'oeil du Clin d'Oeil
Le Bob Weber passe le virage de la Croix, au Salève, le
10 février 1924.
Aloys Weber,
constructeur du Bob
Weber, un monstre de
420 kg, a gagné avec
son équipe une course
de bobsleigh au
Salève.
Source : Les chemins de Veyrier, avril 2010.
42
Course éprouvante
C'est le 5 juin 1941 que mon mari et moi avons été
débarqués à Martigny, à six heures du matin. Armés de nos
vélos, nous sommes rentrés sur Genève pour rendre visite à mon
frère, mais... nous n'imaginions pas que le trajet nous prendrait
tant de temps! En effet, nous ne sommes arrivés à Genève qu'à
14h, ce qui nous a demandé huit heures d'effort.
Une nuée de vélos nous "attendaient" là-bas car, à cause de
la guerre, il était interdit à tout le monde d'utiliser sa voiture
(excepté les médecins). De fait, personne ne me croit lorsque je
raconte que, sur le chemin, mon mari et moi n'avons croisé que
trois voitures en tout !
Pour le retour, le temps a été encore plus long: comme nous
sommes partis vers 18h et que la nuit pointait le bout de son nez,
nous avons dû cacher les lumières de nos vélos pour éviter de
nous faire repérer par l'armée. Le trajet du retour nous a donc
pris dix heures cette fois-ci !
43
Heureusement que nous avions pensé à faire le nécessaire
pour passer par Saint-Maurice. Nous avons en effet croisé
d'autres voyageurs qui malheureusement n'ont pas pu passer, car
ils leur manquaient une autorisation de la Mairie.
Dix-huit heures de vélo en tout, c'était fatiguant ! De retour
chez nous, nous avons juste eu le temps de faire un petit somme
pour nous remettre de nos émotions... puis nous sommes allés
aider ma belle-mère à faire le foin. Nous ne nous sommes pas
reposés longtemps. Heureusement, je n'avais que vingt-cinq ans
à l'époque ! Je m'en suis vite remise.
Cette aventure nous a laissé de très beaux souvenirs à mon
mari et à moi. Depuis, j'aime beaucoup raconter cette histoire.
Marthe Chappot
Propos recueillis par Stéphanie Manitta
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Chers résidants, familles et collègues
Dans le cadre de la nouvelle signalétique prévue l'an
prochain au sein de notre institution, la cafétéria portera un nom.
Le personnel de la cafétéria s'est prononcé sur des noms
pour ce futur restaurant.
Cinq propositions ont été retenues lors d'un colloque de
cadres au mois de novembre:
- Le restaurant coté jardin
- Le restaurant la place du village
- Le restaurant du téléphérique
- Le restaurant la châtaigne
- Le restaurant du tramway (proposition faite sur
l'historique du village de Veyrier)
Nous avons pensé soumettre ces cinq propositions au vote
par les résidants, les familles ainsi que par le personnel des
Châtaigniers.
Vous trouverez dans ce Clin d'œil un bulletin-réponse où il
vous faudra cocher une seule réponse, la date limite de
participation étant fin février.
Une urne et des bulletins-réponses seront placés à l'entrée
de la Résidence où chacun pourra y déposer son choix. Le nom
qui remportera le plus de suffrages deviendra le nom de votre
restaurant.
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La réponse vous sera communiquée dans le Clin d'œil du
mois d'avril, les impatients pourront cependant satisfaire leur
curiosité auprès du personnel de la cafétéria qui aura
connaissance de votre choix au début du mois de mars.
Toute l'équipe de la cafétéria vous remercie de votre
collaboration et sachez que nous comptons sur le plus grand
nombre de participants afin que le choix retenu soit le plus
représentatif des votants.
Bruno
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Un beau cadeau
Dans le courant du mois de février, nous allons recueillir un
magnifique piano à queue gracieusement offert par l’Association
« Ma non troppo ».
Et pourquoi vous direz-vous ? Ce beau piano se trouvait
depuis 2003 à la Maison de Vessy. En échange, l’établissement
mettait sa salle de spectacle à disposition de « Ma non troppo »
pour des répétitions et ces derniers organisaient régulièrement
des concerts dans cette salle, soit uniquement pour les résidants,
soit ouverts à un plus large public afin de favoriser des liens et
des échanges grâce à la musique.
A l’époque, pour obtenir ce piano, des soutiens ou
subventions ont été obtenus de la part de la Fondation Hans
Wilsdorf, de la Loterie Romande ainsi que des membres de « Ma
non troppo » et d'autres donateurs.
Hélas pour la Maison de Vessy de gros travaux de
démolition vont être entrepris afin de modifier l’institution et,
dans ce projet, cette grande salle de spectacle va disparaître pour
ne malheureusement pas être reconstruite. Donc le piano
cherchait un autre lieu pour pouvoir de nouveau résonner…
C’est au cours de diverses rencontres avec une animatrice
de Vessy que m’a été proposé ce piano. Lorsque j’ai rencontré
les membres de l’association afin de concrétiser le projet, ces
derniers étaient ravis de notre choix.
47
Notre engagement vis-à-vis de ce piano sera le même qu'à
la Maison de Vessy et déjà quelques dates sont programmées. Ce
qui me fait dire que de beaux moments musicaux sont en
perspective parce que l’association fait le choix des programmes
des concerts guidé par la qualité et l’originalité d’interprétation.
L’association privilégie tant la variété des répertoires que la
rencontre et l’échange de différentes cultures.
Afin d’accueillir ce beau piano aux Châtaigniers, le
vendredi 16 mars dès 15h à la salle polyvalente, nous
organisons un concert avec Elizabeth Sombart, suivi d’une
verrée.
Claudie
48
Si vous désirez placer votre
Publicité ici, veuillez vous adresser
à l’animation au
tél : 022-744 0265
49
Formation du personnel
En date du 17 mai 2011, Madame Manuela Silva et M.
Nicolas Bargibant ont obtenu le certificat d'aide-soignant,
reconnu par la Croix-Rouge suisse, dans le cadre du centre de
formation professionnelle, santé sociale (CFPS) et de l'école
d'assistante en soins et santé communautaire.
Voici le témoignage de Mme Manuela Silva qui a participé
à la volée inter-employeurs de la formation d'aide soignante n°7.
La formation est une grande richesse car elle permet des
échanges multiculturels. Elle nous aide à connaître d'autres
structures de santé (HUG, Cliniques, EMS) et nous profitons de
l'encadrement d'excellents enseignants.
J'ai suivi cette formation pour donner un sens à mon
métier. Grâce aux connaissances que j'ai acquises, j'aborde
mieux les pathologies et j'effectue de meilleures prises en
charge. La formation m'a également permis de faire des
recherches et d'approfondir ma connaissance des résidants. La
formation, c'est une chance ! Mais il faut quand même s'investir
et s'appliquer.
Cette formation est intense (neuf mois, dont deux mois de
stage) et l'aide-soignant est toujours dans l'action. J'aurais eu
envie de faire plus de stages dans des milieux différents. Lors de
mon stage dans le milieu du handicap à la Fondation Clair Bois,
j'ai côtoyé des adultes de 18 à 48 ans vivant dans des
appartements médicalisés. Pendant toute la durée du stage, j'ai
fait preuve de beaucoup d'engagement personnel.
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Grâce à cette formation, mes connaissances des
pathologies se sont solidifiées, ce qui me permet de prendre plus
de précautions lors des prises en soins individualisées et d'être
correctement sensibilisée aux conséquences de mes gestes lors
de l'accompagnement des résidants au quotidien.
J'incite tous les aides-soignants à suivre cette formation.
Manuela Silva
51
Lumière dans notre nuit
Car elle est puissante la nuit en cet Avent
et ses alliés très nombreux :
La violence, la haine, la guerre, le mépris, l’exclusion,
la crise économique…
Quand se lèvera le jour d’un monde fraternel,
enfin vivant ?
Il nous faut La Lumière qui transforme ces nuits en jours
et nous tienne éveillés, debout,
pour apporter la réconciliation, pour rassasier
de pain et d’amour,
pour offrir l’amitié et le respect,
pour allumer dans toutes les nuits du monde,
La Lumière de l’Espérance.
Il nous faut La Lumière pour n’être pas
condamnés à la nuit.
Il nous faut la lumière pour veiller
et ne pas se laisser surprendre,
alerter les voisins, lorsque la nuit tente de se
faufiler dans nos vies.
Il nous faut La Lumière pour avancer,
confiants en l’avenir.
Il nous faut La Lumière, dites-vous ?
Mais Elle est déjà venue !
Elle est avec nous ! Elle s’appelle Jésus-Christ.
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Elle a brillé en pleine nuit du monde,
du temps et des cœurs.
En naissant, Jésus-Christ a enraciné en nous,
La Lumière de Dieu.
A nous de quitter la nuit et de devenir enfants de Lumière.
A nous de nous laisser réveiller par
les multiples appels de nos frères.
Retrouvons en nous, les sources cachées de l’Evangile :
C’est La Lumière qui nous empêche de nous endormir.
Urgence, il faut se lever !
Par le Père Philippe Müller
Texte proposé par Madame Janine Hauser,
en message d’espoir…
53
Ils nous ont quittés
La Résidence Les Châtaigniers a le regret de vous faire part
du décès de :
Madame Marcelle Beffa le 5 novembre 2011
Madame Adèle Rosset le 7 novembre 2011
Madame Irma Tornay le 18 novembre 2011
Madame Odette Hottelier le 25 novembre 2011
Monsieur Charles Renaud le 10 décembre 2011
Monsieur Marc-Henri Fontanel le 12 décembre 2011
Madame Monique Deshusses le 25 décembre 2011
Monsieur Richard Saracchi le 25 décembre 2011
Madame Eve Ostertag le 30 décembre 2011
Madame Arlette David le 1er janvier 2012
Monsieur Willy Hubacher le 11 janvier 2012
Madame Suzanne Vez le 18 janvier 2012
Madame Emilie Zollet le 19 janvier 2012
Nous adressons aux familles et aux proches nos plus sincères
pensées.
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Bloc-notes
Nouvelles du personnel
Entrées
Nous accueillons avec plaisir Mesdames Agnès ReymondCussey, Anne Dominique Tavella Eltahir, Vinlène Alice Porto,
Séverine Murner, Alizée Lenggenhager, Monsieur Mathieu
Mehdi Laghzoun aides-soignants, Messieurs Tarik Vuille,
Sanwe Medard Kienou, employés de caféteria.
Sorties
Nous disons au revoir à Mesdames Mariana Dos Santos,
Virginie Belmonte, Jacinta Dos Santos, Ana Portmann, Céline
Batardon, aides-soignantes, Rosa Zappala, Zoé Rickli, employé
de cafétéria, Zoubida Mouhoub, secrétaire comptable.
Divers
De nombreuses personnes travaillent ou ont travaillé pour
un stage, un remplacement ou en tant que civiliste. Ce sont dans
le désordre: Mesdames Lucie Beetschen, Ermantine Bossy,
Michel Kessler, Nicolas Fritz, Florian Graf, Samuel Manelli,
Florent Crettenand.
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Publicité
CERPI Organisation
Chère Madame, Cher Monsieur,
C’est avec plaisir que nous vous adressons ce message afin de vous présenter notre
entreprise établie à Genève et plus précisément à Veyrier depuis plus de dix ans.
CERPI Sàrl s’est spécialisée dans l’organisation de manifestations de tout genre.
Quelles sont ses activités ?
La vaisselle compostable et recyclable
CERPI Sàrl vous propose des articles à mono-usage fabriqués avec des matières premières
de ressources renouvelables.
Son utilisation permet de récolter dans un même containeur la vaisselle compostable et les
restes de nourriture.
L’autre gamme de nos produits mono-usage est très facilement recyclable, car nous ne
commercialisons que des produits en PET et sans fragments.
La gamme de nappage Airlaid
CERPI Sàrl offre à sa clientèle une gamme très étendue de nappage de fine qualité à base
de textile non-tissé. Ces produits ont une tenue impeccable et peuvent être réutilisés. Ils
existent en rouleaux fantaisies et couleurs unies, en format de table ou encore en sets
artistiques. Nous proposons également un grand éventail des mêmes produits fabriqués en
papier et non nuisibles à l’environnement.
Les produits d’accueil
CERPI Sàrl, soucieuse de l’hygiène de tous les jours, propose de multiples articles facilitant
l’entretien des lieux publics. Tous ces produits sont également fabriqués dans la tradition et
le respect de l’environnement.
La recherche des produits personnalisés
CERPI Sàrl s’est spécialisée depuis sa création dans la recherche de tout article n’étant pas
obligatoirement sur le marché. Pour vous elle exécute toutes les recherches nécessaires pour
répondre au mieux à vos attentes particulières.
Mais encore
CERPI Sàrl vous conseille et vous aide dans la
réalisation de vos réceptions, manifestations,
séminaires et autres événements ponctuels.
C’est avec plaisir que nos collaborateurs CERPI Sàrl
vous rendront visite pour vous présenter encore mieux
nos activités.
N’hésitez donc pas à nous contacter afin de convenir
d’un rendez-vous.
Bien à vous
Daniel Mermod
CERPI Sàrl
Place de l’Eglise 13 – Case postale 255 – 1255 Veyrier
Tél. 022 784 01 76 – 079 342 78 64 – 079 637.86.40
Fax 022 784 46 08 courriel : [email protected]
Fabienne Joly
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Ont Participé
Responsable de la rédaction :
Estela Spiner
(animatrice)
Ont participé à l’élaboration du journal :
Thierry Braillard
(directeur-adjoint)
Claudie Albertini
(responsable animation)
Isabelle Lepora
(animatrice)
Barbara Peruzzo-Camin
(animatrice)
Annick Subasic
(animatrice)
Stéphanie Manitta
(stagiaire)
Jean-Michel Curchod
(directeur)
Danielle Sculier
(bénévole)
Maria del mar Vico
(coordinatrice RH)
Bruno Iurio
(responsable cafétéria)
Maurizio Lipari
(civiliste)
Manuela Silva
(aide-soignante qualifiée)
Anne-Rose Perriraz
(bénévole)
Un grand merci à tous les résidants qui ont également collaboré
à ce numéro, ils sont nombreux et la liste serait longue...
Dons et legs nouvel EMS
C’est avec une profonde reconnaissance que le Conseil de
Fondation recevra vos donations. Celles-ci peuvent être
déduites de vos impôts.
Compte de chèques postal : 10-235423-9 (Fondation pour la
réalisation de résidences pour personnes âgées)