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tat Civil de Cherbourg NAISSANCES Denise Gallais, Enceinte Militaire, caserne Brière-de-1'Isle. Henri Ecolivet, r u e Emmanuel-Liais, 82. Jacqueline Guerrand, r u e de la Bucaille, 6. PUBLICATIONS Roger Le Tiec, Quartier-maître électricien a Cherbourg et Jeanne Helmer, couturière à Illkrirch Graffenstaden (BasRhin). Maurice Bioret. marin de l'Etat, à Cherbourg et Renée Le Barbanchon, sans profession, rue du Vieux-Pont, 58. Marcel Lecaudey, sergent à la 21™ section d'infirmiers militaires, 9, rue de l'Asile, et Geneviève Lenavetier, s. p., à Fiers (Orne). MARIAGES Maurice Huet et Marguerite Verbrugghe. Maurice Petit et Jeanne Planque. DECES Corentin Maunoury, 39 ans, ouvrier à l'arsenal, 54. impasse Frigoult. Vous êtes prié d'assister aux Convoi et Inhumation de Monsieur Maurice COSNEFROY. décédé le 13 Septembre 1935, dans sa 26' année. La levée du corps se fera au domicile du défunt. 67. avenue de Quincampoix, à La Glacerie, Mardi dix-sept Septembre, à dix heures. L'Inhumation aura lieu à Valognes, le même jour, à dix heures trente, theure légale). Football association CET APRÈS-MIDI, à 14 h. 30, au Stade Municipal chcrbourgcois «4. S. CHEMINOTS DE L'ETAT" CONTRE «A. S. C. STELLA" A 13 heures: U. S. DU TRAVAIL (1) contre A. S. C. STELLA (Reserve) Nous aurons deux rencontres intéressantes à suivre cet après-midi. Nous avons présenté dans nos précédents articles la rencontre principale, pour laquelle on ne nous signale aucun changement. Les Stellistes feront.bien de rechercher la liaison entre leurs différentes lignes, de façon à former un bloc compact. Chacun doit s'efforcer de s'orienter vers le .ieu d'équipe, car l'époque des exploits individuels nous semble bien périmée. La Réserve de la Stella disputera le Championnat de Première Division, où elle opérera dans le groupe Ouest. Son classement ne sera qu'officieux, mais il sera néanmoins intéressant de la suivre et de noter ses performances avec ses futurs adversaires, c'est-à-dire les Réserves de l'Olympique Bas-Normand et les premières équipes du S.-C. U. Virois. S. A.-C. Villedieu. C. S. Carentanais, Stade Saint-Lois et A, S. Valognaise. De leur côté. les Travaillistes cherbourgeois, repartis sur des bases nouvelles, ont la ferme intention de se distinguer cette saison, à seule fin d'opérer, dans l'avenir, dans la Division supérieure. La tâche est rude, mais avec les movens et les éléments dont ils disposeront, nous ne la jugeons pas impossible. Les équipes auront les formations suivantes : A. S. C. Stella (R.) Dupont François Laë Marest Hamon Thoumine X... Miedrcich Bonnaud Pénitot Nicollet Ledur CourvalII Bienfait Lemoine Mars Lecacheux Courval I Deialands On se réunira à l'Octroi de la route Deceiré Pitron U. S. du Travail (1) Leroy ie Cherbourg, à Valcgnes. Dette rencontre commencera à 13 heures De la part de la Famille. et sera dirigée par M. Wamster. La rencontre principale aura M. Germain comme arNI FLEURS, NI COURONNES. bitre, et le coup d'envoi en sera donné à 14 h. 30. ORGANISATION. — H v aura deux entrées : rue de l'Abbave et rue de la Bucaille. (A ces deux entrées, distribution du petit calendrier des Championnats, offert par l'A. S. C. Stella). Madame Henri GROULT ; m Prix des places : Tribunes. 6 fr. ; PremièMonsieur et Madame Paul GROULT • res. 5 fr. : Secondes. 4 fr. — Membres doMonsieur et Madame Eugène GROULT ; Les Familles GROULT. DEHEERE. RABE, nateurs et fondateurs : entrée gratuite. — BOHEC. HAMEL. TRUFFERT, OUEV1L- Militaires en tenue, au-dessous du grade de LON, CANTJ, ANTOINE. NICOLLET. VAS- scus-officier : demi-place aux Secondes seuLOT. BUSVETRE. KERNEN. DAVENEY, lement. M. G. FLEURY. LE PAINTEUR ; Les Parents et Amis ; Ont la douleur de voir fane part de la RESULTATS DU SAMEDI perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la Artillerie de côtes (2) et Sous-Marins (Centre-2). 2 à 2. personne de Monsieur Henri GROULT, propriétaire leur Epoux. Beau-Frère. Cousin. Parent et Ami. décédé à Tourlavjlle, le 13 Septembre 1P35. dans sa 62"c année, muni des SacreLES SPORTS DANS LA MARINE ments de l'Eglise. Et vous prient de bien vouloir assister aux Convoi Service et Inhumation, qui auront LE CHAMPIONNAT DE BASKET-BALL lieu le Dimanche quinze Septembre, à quinze DE LA 1 " REGION MARITIME heures trente (heure légale), en l'Eglise de La Glacerie. Commencé hier, le Championnat de la 1™ continue au moment où paraissent On se réunira à la Maison mortuaire, au Région ces lignes. Hameau Quévillon, Tourlaville. La seconde rencontre de chacune des poudont nous avons donné la composition Une Messe huitaine sera célébrée pour le les dans notre précédent numéro, a lieu, en efrepos de son âme. en l'Eglise de La Glace- fet, ce matin. re. le Jeudi dix-neuf Septembre, à neuf heuVoici la liste des matches prévus : res. a) Défense littorale (2) contre Fourriers (2). n ne sera pas envoyé de faire part, le b) Vedettes rapides (1) contre l*1. Dépôt prisent avis en tenant lieu. (1). (P. F. G. 96, r. Thiers, Tourlaville. TeL 5.35) c) Fourriers (1) contre Sous-marins (Centre). Basket-ball .4.4.4,4.4.4.4.4.4.4.4.4.4.4.4.4.4.4. LES RESULTATS DU PREMDÎR TOUR Fourriers (2) bat Sous-Marins (Centrc-2), L»s Familles LOIR. HEBERT. LEMESNAGER, SABOUEIN, LARQUEMIN et LE- par 72 points à S. — Match sans histoire et résultat normal. DCUX ; Les Fourriers ayant présenté une équipe Parents et Amis ; bien homogène et déià au point devaient Ont la douleur de vous faire part de la venir à bout sans difficulté d'un « cinq s perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la .louant avec ardeur et cran, mais insuffisamment initié aux finesses du basket. personne de 1" Dépôt (1) bat Défense littorale (1), par Madame LOIR, 19 points à 8. — Rencontre très disputée, née Yvonne-Rcnée-Léontine HEBERT, mais d'un intérêt moyen, en raison de la valeur des équipes en présence, qui fournidécédée le 13 Septembre 1935. dans sa 33' an- rent un jeu rude et rendirent la tâche de l'arbitre, M. Eerthelot, particulièrement difnée, munie des Sacrements de l'Eglise ; ficile. Et vous prient de bien vouloir assister à Fourriers (1) bat Sous-Marins (Escadre), ses Convoi, Service et Inhumation, qui au- par 54 points à 3. — Match identique au ront lieu le Lundi seize Septembre 1935, a premier de l'après-midi, les Fourriers, mieux treize heures trente, en la Basilique Sainte- entrâmes, prenant facilement l'avantage sur une formation courageuse, mais en forme Trinité, sa Paroisse. précaire. L. L. DE PROFUNDIS. On se réunira à la maison mortuaire, à Cherbourg, impasse Lejuez, 8. Une Messe huitaine sera célébrée pour le repos de son âme. en la Basilique SainteTrinité, le Vendredi vingt Septembre 1935, a huit heures. SYNDICAT DES DEBITANTS DE BOISSONS. RESTAURATEURS. ET HOTELIERS Mademoiselle Marie-Louise DOREY ; Mademoiselle Aurélie DOREY ; Les Familles DOREY. MELTNGUE, LEMONNIER, BONAMY, SAUVEY, PILET. FOURMY. DIESNY: Les Parents et Amis : Remercient bien sincèrement toutes les personnes oui leur ont témoigne des marques de sympathie à l'occasion du décès de Mademoiselle Françoise DOREY, Une Messe Huitaine sera célébrée, pour le repos de son âme, en l'Eglise Notre-Dame du Vœu, le Samedi vingtet-nn Septembre, à huit heures. Communiqué. — Nous rappelons aux débitante de boissons, restaurateurs et hôteliers, qu'Us sont dans l'obligation d'afficher les prix de vente de leurs consommations dans toutes salles mises à la disposition du public, ainsi qu'à, la devanture de leurs établissaments. La police ayant reçu des ordres de verbaliser contre les récalcitrants, nous informons nos collègues, syndiqués ou non qu'ils trouveront chez Iç secrétaire du syndicat: M. Renard. Cabaret des Halles, rue Boel-Meslin, les tarifs des consommations qu'ils auront besoin, afin d'être en règle avec la loi. Le Comité. Pompes Funèbres Générales, 10, r. Tour-Carrée, Cherb. — TéL 3-27 PARTI ET JEUNESSES SOCIALISTES S. F. I. 0. ET PARTI ET JEUNESSES COMMUNISTES Tous à 13 heures 15, à la mairie dEqueurdreville pour prendre part à la promenade champêtre. , M M M M , »4»{<4*4 *$ f"$ $"$"$**$ $"i"$"$ 3* î"$' Madame Veuve Louis GODÉ, née DUPONT, sa sœur ; Madame Veuve Pierre DUPONT, sa bellesœur, ses enfants et petits-enfants ; Madame Veuve Paul DUPONT, sa bellesœur, ses enfants et petits-enfants ; Madame Veuve François DUPONT, sa bellesœur ; Les Familles DUPONT, LAROZE, FEUARDENT, THOMINE, RENOUF, LESAGE, CARRU, FLEURY, DAIREAUX, LECAVELIER, PE3NEL, MARIE, LEMASSON, AMIOT, CADEL; Remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné des marques de sympathie à l'occasion du deces de Madame Veuve CREULY, née DUPONT, Une Messe huitaine sera célébrée pour le repos de son âme, en l'Eglise d'Octeville. le Samedi vingt-et-un Septembre 1935, à huit heures. ŒUVRES ANTITUBERCULEUSES DE L'ARRONDISSEMENT DE CHERBOURG Les consultations gratuites pour les maladies des voies respiratoires ont lieu au Dispensaire d'Hvgiène Sociale de la rue Gihèrt les Lundi. Jeudi et Samedi de chaque semaine. Médecin-chef. Docteur CANUET. Le Lundi, de 16 h. 30 à 18 heures, médecin consultant: Docteur LANNES. „„*, Le jeudi de 15 à 17 heures, médecin consultant: Docteur ROUTIER. _.,„,., Le Samedi de 15 à 16 heures, médecin consultant: Docteur CANUET. Les séances de radioscopie pulmonaire ont lieu le lundi à partir de 17 heures (médecin radiologue: Docteur LEBUNETEL. Et le jeudi, à partir de 16 heures (médecin radiologue: Docteur LEPAUMTER. Le Dispensaire est ouvert tous les lundis. jeudis et samedis à partir de 14 heures. Les visiteuses d'Hygiène: Mues LE ROY «•<• w.îrr sn tiennent a la disposition des ma- DANS LA REGION NOS CONTES ASSOCIATION AMICALE DES DESSINATEURS DE LA MARINE Suivant l'article 10 des statuts de l'Association Amicale des Dessinateurs et Calqueurs de la Marine, une réunion générale aura lieu le lundi 16 septembre, à 18 heures précises, dans la salle B. de l'Hôtel de Ville. MM. les membres du bureau, les conseillers, ainsi que tous les membres adhérents y sont convoqués. L'ordre du iour comportera: Les comptesrendu moraux et financiers: Réélection partielle du bureau: Exposé et discussion générale, des nouveaux statuts; Action locale et Vu l'importance de cette réunion, la présence de tous est indispensable. Les cartes seront pointées à l'entrée. C. F. T. C. SYNDICAT PROFESSIONNEL DES OUVRHÎRS DE L'ARSENAL Tous les membres du bureau et les délégnes jeceveurs sont instamment priés d'assister à la réunion lundi prochain 16 Septembre, dès la sortie de l'arsenal.' Nos salaires, questions diverses, distribution de journaux. CROIX-ROUGE FRANÇAISE LES MAINS NOUEUSES * • Je n'ai point connu mes parents, me dit Paul Feuillart. Ce fut ma grand'mère qui m'éleva. Je l'appelais «Boman», ce qui signifiait sans doute bonne-maman dans mon premier langage. C'était une femme grave, à bandeaux gris, à la bouche brèche-dents. Sa maison, toute petite, me paraissait u n Eden, parce que j'avais la permission de l'envahir de la cave au grenier. Lorsque, tout essouflé, les yeux pleins d'une gaieté folle, je me jetais dans la cuisine, Boman passait ses mains dana mes cheveux avec un sourire triste e t me disait : — Joue, amuses-toi, mon Popol ! On n'est heureux qu'à ton âge ! Lorsque j'eus sept ans, elle m'envoya à l'école. Et comme je me cabrais à l'idée d;être mis en geôle, elle s'écria, l'œil sévère : — Il'faut que t u y ailles !... Pendant que t u seras en classe, j'irai faire des ménages. — Des ménages?... Comme l a Marie Losier. alors ? questionnai-je à travers mes larmes. — Comme la Marie Losier... N'y a pas de honte à travailler ! Quelques années coulèrent. J'étais propre, bien vêtu, bien nourri. E t j e vis Boman se courber, prendre la voix h u m ble e t lente d'une vieille femme. Elle sortait emmitouflée dans u n châle noir, la tête coiffée d'un simple bonnet. J e lui demandai : — Boman, pourquoi ne mets-tu plus ton chapeau à perles de jais ? — Parce que je suis pauvre, à présent, mon Popol, répondit-elle. „ Faut pas que je sois habillée comme les dames que je sers ! Pauvre... Nous sommes pauvres ! Cette idée entrait dans mon petit cœur fier comme une lame... Pauvres 1... Nous étions donc comme le vieux Michel, qui tendait son chapeau, sous le porche de l'église, e n geignant : — La charité, mes bons messieurs, s'il vous plaît ! Ou nous ressemblions a la Julie Bardeau, restée veuve avec cinq enfants, et que l'on assistait. Elle avait les yeux rouges et la voix pleurarde ; elle se coulait le ^ n s des murs, trôlant s a m a r maille, hont'use de recevoir de l'argent et des nippes. Lorsqu'elle rencontrait Mme Trisalte, la femme du fabricant d e drao, elle lui faisait u n e grande révérence e n devenant cramoisie. La dame riche lui répondait d'un petit coup de t ê te sec. L'une était l'obligée, l'autre, l a bienfaitrice. , . , . „ . , Le vieux Michel, ou la Julie Bardeau ! Choisis mon bonhomme ! J'en étais humilié. Ma petite ame altière criait, toute pleine d e révolte : — Ah ! non, tout de même ! J'avais pour compagnon de classe Luc Trisalte, le fils d e la hautaine Mme Trisalte. C'était u n jeune serin, aux yeux vides, à la bouche méprisante. Il t r a m a i t sur les bancs sales de l'école ses culottes de velours et maculait de taches d'encre ses manchettes de satin blanc. On ne l'aimait pas, et même on le persiflait pour sa bêtise, mais avec ménagement, parce qu'il était riche. Lorsque mes camarades jappaient à ses trousses, avec quelle morgue il leur jetait, guindé sur la bordure du trottoir : — Taisez-vous donc, pouilleux ! Pour moi, m a petite âme vaniteuse me portait à rechercher l'amitié de Luc Trisalte. Un jour, le nez impertinent, il me demanda : — Tu seras riche ? — Oui ! exclamai-ie avec u n e . belle assurance. Ma grand-mère me laissera beaucoup d'argent ! . . — Moi, déclara-t-fl, fesrai dix fois millionnaire ! . x i J'en fus ébloui, comme si tous les rayons du soleil venaient de faire, soudain, u n e auréole à mon camarade. C'était un grand de la terre, u n être LES PLAINTES DE NOS LECTEURS Un lecteur nous adresse la lettre suivante : i L'ETAT SUPPRIME LES CUMULS > (Les Journaux) ... et la MARINE recrute des pensionnés pour les fonctions d'employé retraité. « Je vous adresse ci-joint un extrait de vote estimable journal du mardi 10 septembre, en vous faisant part des réflexions qu'il inspire. Sont admis à subir l'examen d'admission aux fonctions d'employé retraité: les titulaires de retraites pour ancienneté de services et retraités proportionnels de l'un des corps de l'armée de mer, les marins du corps des équipages de la flotte et les militaires des corps sédentaires de la Marine, en activité de service réunissant à la date de l'examen le temps de service exigé pour l'obtention d'une pension d'ancienneté ou proportionnelle. Alors que Cherbourg compte des centaines de chômeurs, alors que des quantités de jeunes, instruits, sortant des écoles, ne peuvent trouver de places, alors qu'une campagne ardente est menée dans tout le pays contre les « cumulards > de toute sorte, alors que le Gouvernement, par des décrets-lois, interdit le cumul de plusieurs emplois, il est pour le moins déplace, pour ne pas dire plus, de voir la Marine, qui est un service de l'Etat, faire publier de semblables avis. Qu'attendent donc tous les Syndicats Ouvriers, qu'ils soient professionnels, cégétistes ou unitaires pour protester contre de tels abus et mener contre ceux-ci une campagne énergique? Qu'attendent nos représentants qualifies pour dénoncer de tels faite auprès de qui de droit ? Et surtout que l'on ne nous répète pas «•*• hors de pair, avec son immense fortune. Et moi, j'étais pauvre, pauvre.„ Que . j'enrageais, cette minute-là ! En revenant de l'école, nous passâmes devant la maison d e Mme Lechaume qui employait m a grand'mère u n jour sur deux. A m a surprise e t mon émoi, je vis Boman sur le seuil, les bras plongés jusqu'aux coudes dans un seau d'eau. Du plus loin qu'elle m'aperçut, elle m e fit des signes amicaux, de sa main mouillée. . — Qu'est-ce qu'elle te veut, c'te vieille bonne femme ? demanda Trisalte. J e me sentis rougir. — Le sais-je! répondis-je avec h u meur. — Mes enfants, il fait bien froid ! clama Boman, comme nous arrivions près d'elle... Paul, mon petit, tourne bien ton cache-nez autour de ton cou ! — Elle e n a des mains ! gouilla Trisalte... A torchonner ainsi, elles sont devenues des pattes ! — Des pattes auxquelles le travail ne fait pas peur, mon petit monsieur ! grommela m a grand'mère. Vous ne respectez guère les cheveux blancs ! Le gosse haussa les épaules en ricanant. Puis il me dit, la lèvre tirée e n coin par u n méchant rire : — Tu la connais ? — C'est, balbutiai-je lâchement... c'est la femme de ménage de Mme Lechaume. C'est tout ce que j e sais. Boman me lança u n regard noir et n e souffla m o t Mais, le soir, tandis que je faisais mes devoirs sous la flamme tremblotante du bec de gaz, elle m e dit, d'une voix toute menue e t chevrotante : — Mes mains sont noueuses parce cpia. je suis vieille, mon petit gars, e t qu'il me faut faire de rudes besognes... J'suis pas une dame, comme Mme Trisalte, c'est vrai, e t j ' t e fais pas honneur... Mais va, petiot, t u sauras u n jour, peut-être... Ces mains ! Elles m e hantaient, à présent que Trisalte s'en était moqué. Elles me semblaient énormes, rugueuses e t déformées commes des sarments. U n soir, je demandai à Boman : — Pourquoi vas-tu nettoyer chez tout le monde? Elle branla la tête e t j e revis son regard noir. — H nous faut manger, dit-elle simplement. Et j'observai que dans l'ombre, ses vieilles mains humiliées tremblaient. *** Ce fut plus tard, beaucoup plus tard que m'apparut la beauté sublime des mains noueuses de Boman. J'avais seize ans et, déjà, je rendais des services a u c h a r p e n t e : de notre petite ville. Il m'avait la semaine précédente, accordé u n salaire. Je gagnais ma vie ! Boman était morte. Elle gisait sur son lit, dans la chambre aux volets clos. On venait de me dire ce que je n'avais pas compris jusçue-là: Boman m'avait élevé seule, de ses pauvres économies, d'abord. Puis, bravement, elle s'était remise à t r a vailler an:, qu'un jour je devinsse u n homme, moi. le petit oiseau tombé du nid, sur ses penoux, la pauvre vieille ! Ses mains avaient trimé dur, jusqu'au jour où elles étaient devenues mutiles. Alors, elles s'étaient jointes pour le suprême repos. J'avais, u n jour, rougi d e leurs gerçures. J'en éprouvais une honte qui m e faisait haleter. J'étais seul, près d u corps de m a grand'mère. Doucement, pieusement, je baisai les pauvres mains noueuses qui étreignaient u n petit christ de buis. J e les mouillai de mes larmes... Lorsque je m e relevai, je vis le visage de Boman resplendir d'une paix souveraine, d'une sérénité que peuvent seuls refléter les traits des mères qui entrent dans la mort e n bénissant ]«nrs petits. Les mains noueuses m'avaient p a r donné! Henri-Jacques PROUMEN. l'antienne : « H faut avoir servi de longues années dans la Marine pour effectuer le travail prévu s. La ficelle est connue et l'on sait ce qu'en vaut l'aune. Un simple examen du travail à faire en fera justice. Alors ? Eh bien, ces faits prouvent une fois de plus que les lois faites par l'Etat ne lui sont pas applicables et qu'il met en application le proverbe : « Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais ». , , Et cette fois-ci encore, de respectables retraités de la Marine, seconds-maîtres, maîtres et premiers-maîtres, jouissant d'une retraite suffisante pour vivre, prendront la place et le pain d'hommes ne demandant qu'à travailler. Que fait te. Justice dans tout ceci ? L... > La réflexion de notre correspondant paraît juste. Il y a certainement une anomalie dans le fait de recruter des employés parmi les retraités, pensionnés de l'Etat, alors que des décrets-lois s'opposent au cumul des pensions et des traitements. Signalons toutefois que la catégorie des employés retraités a été créée lors de l'application de la loi limitant le service militaire à un an. On a dû récupérer un certain nombre de militaires qui étaient pourvus d'emplois administratifs ou bureaucratiques pour les rendre au service central. Ces employés militaires ont cédé la place à des employés choisis parmi les retraités. On voit ainsi d'anciens officiers mariniers, d'anciens fourriers rendus à la vie civile, appelés à remplir des fonctions d'employés de bureau dans les administrations militaires. Leur rémunération est modeste ; elle constitue une indemnité et ne peut en aucun cas être assujettie à la retenue pour pension. Les employés retraités peuvent à tout moment être congédiés ou solliciter leur congédiement. Les postes occupés par cette catégorie d'auxiliaires sont peu nombreux. TOURLAVILLE REPARTITEURS. — M. le Sous-Préfet a nommé pour la période allant du 1er. octobre 1935 au 30 septembre 1936, les repartitcurs Répartiteurs titulaires : MM. Vaslot Léon, Lecœur J.-B., Garçon Léon. Répartiteurs titulaires hors commune : MM. Goueslain Henri, à La Glacerie ; Charton Ernest, à Cherbourg. Répartiteurs suppléants : MM. Lemarois Léonard, Lanere Pierre, Mabire Jean, Maillard Désiré, Hébert Eugène. DIMANCHE 22 SEPTEMBRE 1935, à la Place : Assemblée populaire. Fête foraine. Mât de cocagne, course en sacs, déjeuner à la ficelle, course de cerceaux, baiser de la tuile, course aux brouettes, course aux œufs, course de lenteur à bicyclette, etc.. (Tous ces jeux sont réserves aux enfants de la commune). Ceux qui voudront y participer devront se faire inscrire avant le samedi 21 septembre, à M. Le Juez, forain, organisateur de la fête. EQUEURDREVILLE LES SPECTACLES. — Nous rappelons que la matinée du cinéma commencera exactement à H h. 30, cet après-midi. SECTION SOCIALISTE S. F. I. O. — Cellule communiste S. F. I. C. — Tous à 13 heures 15, place de l'Hôtel de Ville, pour la sortie champêtre. LA CONSTRUCTION DU GROUPE SCOLAIRE. — L'entreprise Levaux a commence la construction des murs de clôture du terrain communaL Pour la construction au bâtiment, mie forte grue électrique d'une hauteur d'au moins 20 mètres a été montée au milieu du chantier. . Des voies étroites pour Dccauvule sont installées; tout un puissant outillage est sur Les travaux s'annoncent comme devant être rapidement et consciencieusement menés. . SAINT-PIERRE-EGLISE PENSIONNAT DE L'IMMACULEE CONCEPTION. — Le Pensionnat continue 1 œuvre d'éducation des Frères de Montebourg, appelés à Saint-Pierre-Eglise en IBM. u mérite pleinement la confiance des. familfëspar la sérieuse instruction (8 présente», 8 reçus au dernier Certificat officiel) et a. bonne éducation que l'on y donne. Sa situation agréable, à quelques kUometres de la mer, tout près de la gare du Chemin de! B » et à proximité des trois. services d autobus, ses locaux spacieux le désignent spécialement aux familles soucieuses pour leurs enîarns de grand air et d'hygiène parfaite : les enfante y sont entourés d'une constante et aifectueùse surveillance. . . L'enseignement de l'école Poursuit un but pratique; il comprend des études primaires préparant aux divers certificats; on peut v aiouter des cours facultatifs de musique, 'd'anglais, de sténographie et de dactylographie: Pour répondre davantage aux besoins de la région, le programme comprend aussi des études agricoles. „ . „ , „ „ , „„ La rentrée est fixée pour le Pensionnat au lundi 16 septembre ; Dour 1 Externa». au mardi 17, à 8 heures (légale). LES PIEUX LE CONCOURS DE POULINIÈRES Samedi matin, le Concours de poulinières tenait ses assises derrière la Mairie des Pieux. Cette manifestation, qui réunissait 80 juments, dont 44 suivies de leur poulain, fut suivie avec beaucoup d'intérêt par. de très nombreux éleveurs, qui ont pu.ainsi se rendre compte des progrès realises dans lelevage chevalin de la région. Parmi les meilleures juments présentées, nous avons remarqué celles de MM. André Viste, Jean Lefaix et Julien Letablier. Le Jury était composé de MM. de Chambry, directeur du Haras de Saint-Lo; Charpy, sous-directeur ; et Friteau, éleveur. Juments suitées, non trotteuses. — 600 fr.: Bergerette. à M. André Viste. de Virandeville. plus 250 fr. pour la pouliche. 500 fr. : Tapette, à M. Julien Letablier, de Tréauvilie, plus 200 fr. pour le poulain. Jnments non suitées, non trotteuses. — 1.100 fr. : Sablière, à M. Jean Lefaix, de Tréauvilie, plus 200 fr. pour le poulain. 1.000 fr. : Sabine, au même, plus 200 fr. pour le poulain. — Joveuse, à M. André Viste. précité, plus 100 fr. comme jeune jument et 150 fr. pour le poulain. 900 fr. : Belesir, à Mme veuve Morin, des Pieux, plus 200 fr. pour le poulain. — Amoureuse, à M. Charles Frigot, de Virandeville. — Bretelle, à M. Jean Lefaix fils, de Tréauvilie. 800 fr. : Huette, à M. Auguste Delaunay, de Tréauvilie, plus 250 fr. pour le poulain. — Inégale, à M. François Lefèvre. à Tréauvilie. plus 100 fr. comme ieune jument. — Fanfare, à M. Julien Letablier. précité. — Cédille, à M. Maurice Lemière. de SotteviUe. plus 250 fr. pour la pouliche. — Rageuse, a Mme veuve Morin, précitée, plus 250 fr. pour la pouliche. 700 fr. : Hermine, à M. Louis Lefaix, à Héauville, plus 150 fr. pour la pouliche. — Vaillance, à M. Joseph Guéno. à Hellevillo. plus 200 fr. pour le poulain. — Alicante, à M. P. Le Ballais, à Saint-Germain-le-Gaillard. 600 fr. : Honteuse, à M. Leconnétable. à Saint-Germain-le-Gaillard. — Epingle, à M. Louis Thiébot. à Fiamanville. — Juvenale, à M. Hervé Mancel. à Briequeboscq. plus 100 fr. comme jeune jument. 500 fr. : Velleda. à M. Joseph Groult, a Tréauvilie, plus 150 fr. pour la pouliche. — Hirondelle, à M. Paul Lebrun, de Pierreville. — Spirale, à M. Lebachelev, à Saint-Christophe-du-Foc. 400 francs : Gloriette. à M. Henri Madelaine, de Tréauvilie : Helvétie. à M. J.-B. Le Boisselier, de Tréauvilie, plus 200 francs pour le poulain; Flânerie, à M. Charles Lebourgeois. à Tréauvilie ; Colleville, à M. Albert 'Roulland. de SotteviUe, plus 150 francs pour le poulain ; Diffusion, à M. Joseph Groult, précité, plus 150 francs pour le poulain ; Heurtebise, à Mme veuve Morin, précitée. 300 francs : Fermière, à M. Joseph Couppey, de Grosviile ; Joyeuse, à M. P. Leballais, précité : Gelée, à M. J.-B. Lequertier. de Grosviile ; Escarole. à M. Emile Quesneville, de Saint-Germain-le-Gaillard ; Sablatine, à M. Auguste Delaunay, précite ; Ivresse, à M. Thomine, à Benoistville : Héritière, à M. Clément Vautier. de Héauville ; Erigone. à Mme veuve Le Biez, de Saint-Germain-leGaillard ; Faute, à M. François-Delaunay, aux Pieux. 200 francs : Calinerie, à M. Bienaimé Leroy, aux Pieux ; Gomme, à ?.î. Jean Hamel, à Saint-Christophe-du-Foc ; Eniqe. à M. Emile Lebiez, aux Pieux : Duègne, à IL Charles Marvie, de Pierreville. Juments non suitées trotteuses. — 600 fr., Udine, à M. André Viste, précité. Juments non suitées non trotteuses. — 700 francs : Journalière, à M. Julien Letablier. précité ; Guenille, à M. André Viste. précité. 600 francs : Jonquée, à M. Louis Cottebrune, de Briequeboscq ; Gauloise, à M. André Viste, précité. 500 fr. : Jasminée. à MM. Nicollet frères, a Helleville: Interne, à M. Maxime Tirel. des i E TAT PUBLICATIONS an» • ^ Pieux; Vergée à Mme Vve Morin, précitéeJanoere, à M. André Viste, précité. 400 fr. : Helvétie, à M. Julien Letalilier précité ; Xemincs, a M. Roullancl, a SamiUermain-le-Gailiard ; CastUle, a M Jean Hamel, précité ; Javanaise, a M. Manne» Lemière, précité : Idole, a M. René Pai.s a Héauville : farineuse, à M. Marin Avoine" a Saint-Germain-le-Uailiard ; Dragée, a M. Louis Cottebrune, piécité ; Hirondelle, a Mm« veuve Lebiez, précitée ; Importante a i£ Louis Leievie, de Tréauvilie; Emulation a Mme Veuve Melchior, à Fiamanville ; Giran. q'olle, à M. Auguste Delaunay, précité. 300 francs: Sacoche, à M. Louis Lefévre Précité: Sachée. à M. Henri Leflambe, ae v.randeville: Jeantes. à M. Henri Bouchard, r., GrcsviUe: Justice, à M. Sanson Vautier, aa £aint-Germain le Gaillard; Impérieuse, a ",-' Hervé Mancel. de Briequeboscq; Echarpe 4 M. Sanson Vautier, précité; Impunie, à :.' Louis Levallois. de Grcsvilie: Bacchante, a Comtesse de Gourcy, au Rozel; Joyeuse j M. Louis Margrain, de Héauville; Gourm.,:.. de, à M. François Langiois, de Trèauvii., Arcade, à M. Hervé Mancel, précité. 200 francs: Indiscrète, à M. Henri Mesv.r,à Héauville; Dunette, à M Auguste Vauit:-r" de St-Germain le Gaillard; Gourgane, a M, Sanson Vautier. précité; Gabelle, a M. Léon Aiaterre, de Siouville. QUETTEHOU ETAT-CIVIL. — PUBLICATIONS: Henri Jcœph Boterel, chiffonnier, domicilié à Q'_e-_ tehou, et Jeanne, Louise Leblanc, couturière, à Isigny-sur-Mer ( Calvados;. MARCHE DU 10. — Beurre: 4.50. 5 fr. le demi-kilo; œufs: 4,50 la douzaine. Par couple: t>oul;s 30 à 32 fr.: poulets: 21 à 30 fr.; canards, 20 à 25 fr. La pièce : lajiins gras, 12 à, 15 fr. l'unité ; d'élevage, 4 à a fr. Petits porcs: 40, vendus de 110 à 140 .'r. la pièce. CONSEIL MUNICIPAL I - Le Conseil donne un avis favorable i une demande d'assistance aux femmes -^ couches. II - H est procédé à la revision trimestrielle de la iiste d'assistance médicale et pharmaceutique gratuite. III - Le Conseil accepte les conditions pm posées par le service ûgs Ponts et Cnau?.--.. pour la suppression du cassis existant ac'u .lement au carrefour de la route national ,-,< Barficur à Valognes, et de celle allant •<. Vaast, au centre de l'agglomération. IV - Le Conseil autorise M. le Maire :gner un nouveau bail de la maison act JJment occupée par M. Jean, Louis Auge: V - M. le Maire est autorisé à faire modifier les polices d'assurances contre 1er incidents, du personne communal. VI. - Le Conseil en raison des dit:: financières du moment, décide de p>-. l'crciie du iour, sur une demande, acription. à- un monument à la memoir personnel de la gendarmerie « mon •„-' .: • Franco ;•. VII - Divers mémoires de travaux • ' nitures sent approuvés. VIII - Enfin M. Lenepveu. in;. : :-'.:r du service vicinal, est désigné cour iir.rar les fonctions d'agent voyer communal. La prochain: réunion du Conseil es: fis au samedi 14 septembre, à 14 heures '.neu.< légale), salle de ia Mairie. Ordre du tour: Désignation du nouveau cantonnier communal. . Sl-JACQUES-DE-NEHOU CiR.NET BLANC. — Le 9 septembre a éià célèbre le mariage de M. Jean p p o n a v e o -v-n„ Anc'-'-e Y.. .;.-.. institutrice. A li:>sue de la Cérémonie une somme de 100 fr..a ew r:nus--' à M" le M, ne pour être partageeent r f l f caisse des écoles et ie bureau de bienfaisance. Remerciements et meilleurs vœux. — ozEvr CHASSE EN TEMPS PROHIBE. manche dernier. 8 courant, a 18 h • famille Marie rentrait de la tête des ^ S o u d a i n . M. Marie Louis, propri à Ozeviile, entendit un coup ae feu a t mité de sa demeure. .Son fils Maurice et guste Dorev. domicilie a Montaigu, se gèrent vers les garennes des biens ço: tiaux d'Ozeville d'où le COUD semblait été tiré. Us aperçurent le nomme.Ho qui s'enfuit à leur approche ; mais ipurent le rejoindre. Peu après. M. Dorev. découvrit un lai garenne qui était mort, mais encore ch Une plainte a été déposée à la genc::. rie qui a ouvert une enquête. Houguet a fait des aveux, donnant excuse la faim et la misère. RAUVTLLE-LA-Bi UNE QUETE faite au mariage Louis-Roquier Joséphine, a produit la me de- 45 francs, au profit de l'art Noël des écoles communales. Remerciements aux généreux donate meilleurs vœux aux jeunes époux. * .• • RE\ AVIS D'ENQUETE. — Pendant 15 du 23 septembre au 7 octobre, il se: vert une enquête en vue de recev observations des persDimes intéressées. projet de vente à M. Bacqué Maro mourant à Réville, d'une parcelle de 1 mer de 1.207 mètres carrés 50 de su cie. située sur le territoire de la commu attenante à ia propriété de M. Bacq'ù dossier restera déposé au secrétariat c mairie. SAINT-MAURICE CONCOURS DE TIR. — Interrompu pendant quelque temp. le concours reprend aujourd'hui 15 septc:r...re. a Samt-Maunca, Les amateurs qui i. :: pas encore essaye leur adresse feront : :: de profiter aune des dernières occasion.. ., La date des finales ' i annoncée bientôt ainsi que la liste cor. ete des prix. PROMENADE DES .' ; INES RURALE'' — Cette promenade est fixée au jeudi U septembre et elle aura pour but la Msite Val-de-Saire. Le groupe inter-paroissiai jeunes rurales cie Saint-Maurice et La Ha.. d'Ectot invite à cette promenade les jeu > filles qui ne font pas partie au groupe. PONT-L'ABBE-PICAUVI! ETAT-CIVIL. — NAISSANCE du 7: S savo Simone. Montessy. PUBLICATION: Pinel Alphonse. charr> tier à Gourbesville et Lcvéziel Julia. agricole à Orglandes. LE MESNDWTLLD1 \S VOL AVEC EFFRACTION. — M. L ' Prevel. cultivateur à l'Hôtel-Mesnil, aperçu depuis quelque temps que sa nu--- J sise au village de la 3ranliere et qui es; tuellement inhabitée, recevait la visiti •CABINET DACIER, ANCIEN PRINCIPAL CLERC DE NOTAIRE EXPERT, 87, RUE AS SELIN, 5, AV. DES VILLAS, CHERBOURG voleurs. C'est ainsi que le 10 août il cousu-- •> la disparition de bouteilles de terre, c -j (Téléphone 5.83) tuyau nickelé, de coins et d'une hache. -•_5 1" septembre, des draps, des chemises. cages à oiseaux, des bouteilles de vin i! CESSIONS DE COMMERCES un rouleau de linoléum, avaient suiw •; premiers objets. Les voleurs pénétraient ;•; Premier Avis la porte rie la salle qu'ils avaient forcée. -•; Deuxième Avis Premier Avis Suivant acte sous signatures privées en Suivant acte sous signatures privées en se perdait en coniectures sur les ulteurs ; Suivant acte sous signatures privées en date à Cherbourg, du 10 Septembre M3o. en- date à Tourlaville, du 10 Septembre 1935, en- date à Tourlaville. du 31 Août 1935. enregis- méfait, quand le fils Prével. qui s'était iv •> registré le 12 suivant, folio 96, Case 8, Mon- registré le 12 suivant, folio 96, Case 1, Mon- tré le 6 Septembre 1935. folio 94, Case 10, chez les époux Roulland. reconnut à la fi ' sieur Henri PERSEHAYE, boulanger et Ma- sieur Albert FLEURIT et Madame Berthe Monsieur Alexandre LEBUNETEL. et Ma- tre de ces derniers, un store appartenai: ; dame Marie BOUILLON, demeurant ensem- LESCELLIER, demeurant ensemble à Tourla- dame Marie BOITARD. son épouse, demeu- ton père. M. Prével se rendit en compas ble à Cherbourg, rue du Val-de-Saire, n" 25, ville, rue Gambetta, n" 76, ont vendu à Monrant ensemble à Tourlaville, rue Pasteur, du Maire de la commune chez les ép « ont vendu à la personne dénommée à l'acte, sieur René HÉBERT, et Madame Marguerite n° 6, ont vendu à la personne dénommée Roulland. Le mari était absent et la fc.-'\le Fonds de Boulangerie-Confiserie par eux HOCHET, son épouse, demeurant ensemble à à l'acte, le fonds de commerce d'Epicerie. nia avoir participé aux différents lare"--; exploité, à Cherbourg, rue du Val-de-Saire, Bricquebec, le Fonds d'Epicerie, Débit et Débit par eux exploité, à Tourlaville, rue puis se ravisant peu après, elle reconnu: •.-' son mari rapportait de temps à autres -;.5 n" 25 et dénommée « Boulangerie de la Gare Mercerie, par eux exploité à Tourlavule, rue Pasteur, ^ 6 . „ „_ Maritime). Gambetta, n° 76. Domicile a été élu au Cabinet DACIER, ou objets dont elle ignorait la provenance. K,"'••' Domicile a été élu au Cabinet DACIER, où Domicile a été élu au Cabinet DACIER, où les oppositions seront reçues pendant les 10 land interrogé à son tour, entra dans la ^-'-^ les oppositions seront reçues pendant les dé- les oppositions seront reçues pendant les dé- jours de cette insertion, qui renouvelle celle des aveux et rendit une partie des ota"" Rengageant à restituer le reste. I! * ' lais légaux. lais légaux. parue en ce journal, le 8 Septembre dernier. volés. clara avoir été poussé par la misèree et maJean DACIER. Jean DACIER. Jean DACIER. nifesta des regrets. FONDS DE COMMERCE IMMEUBLES a) CHERBOURG A CÉDER : 1. Alimentation générale, bazar, quartier Val de Saire. Recettes journalières, 800 fr. Vieille clientèle. Affaire très sérieuse. 2. Alimentation, débit, garnis. Loyer couvert par sous-locations. Recettes : 600 fr. 3. Alimentation, débit de quartier. Recettes 300 fr. Beau logement. Faible loyer. 4. Buvette près gare. Bonnes recettes journalières. 5. 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Celui•SSçenâante de m. ; 3fait pour K* - promer Ttonetaires e?\ louées c |Ç ? i cfqufc lta,-/n:an-C:v L-«- Millet, ïgL<tui p0 Tï5™.8. un c fc^on du Bwiant, etc. JBont cessé c; R? remeilleur , K.; Mu du ; if- félicite V •invite et de _ h.. Frank"..:-. TE«te sur la *"? Carentan mL condition locations a •ffie.de la let •Vf J Etat, rés|L°r -T.iUlet de:-:la enonse : il I » , "h sursis. 15, ' éra"a Kfnt du sen• S ce .service [ c «nge. f e r a i s il ne i V r a v e s diff ït^orateur te |L 0 S C de l'effoi •S»»» Carter •S"'assurera r l i m a n d e la vous fconSfi h or a •RrS . .a : or TfSamt-Malo \fcl- U faut do jfeie en F-.I 1f «s le coura j, 'ancien mi apr jgjjUement ap: A'Lejolivel ,-1 V&teret. fa ï J3.999 pass. »tb .qui mont «f ligne au moutons qu BrîSuite Pr«uve rfo l a ':î^Bite de la ï e t :! navigation • h r t i ^ p s . e: p , rL e <»it défie l bresaSSPblée gESi t? $ ^ant Rtto^on p MARCHE DU MERCREDI 11 SEPTEMBRE. — Favorisé par le beau temps, le libellé était bien approvisionné. Vente active. Cours pratiqués : ^ t T l a Volailles : par couple : poules grasses : tee^sies'd à 40 fr. ; poulets : 20 à 30 fr. : canards.: à 26 fr, : oies : 40 à 45 f r. : dindes : 60 a B francs. La pièce : lapins gras : 12 à 15 fr. : lapins d'élevage : 4 à 7 fr. ,, On cote le beurre fin 16 fr. le kuo. et W beurre ordinaire : 9 à 10 fr. : œufs : 350 à •' fr. 75 la douzaine. , . . . . . . ipn I Marché du bétail. — La reunion était bien « Sait h °ures approvisionnée. Vente assez actoe. Cours pratiqués : , , • 80 veaux amenés et vendus 3 fr. les Doua B t d,\ v œux et 2.90 expédition : 70 porcs amenés et ven fe ns 2 u ri s yndi dus de 2.75 charcutier et 2.50 expédition. . Agneaux de boucherie : de 5.D0 a 5 ir. o . pour l'herbage : de 180 à 220 francs. Petits porcs à la cage : de 120 à 150 francs nièce. L
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