VETEMENTS 11 I Ali I

Transcription

VETEMENTS 11 I Ali I
£ LITTORAL
Les Assurances Sociales Le Meeting Hippique
Dans* quelques
jours lu Chambre
Sommes gagnées par les
différents propriétaires
à Cannes en 1930
abordera la discussion concernant les
modifications à faire à la lol du 0
avril 1928 sur les Assurances Sociales. Contrairement à ce que oertains
semblent croire, la loi des Assurances
Sociale est votée Qt son application
| entrera en vigueur Io 1er juillet. AusCOURSES PLATES
si, noua rappelons aux employeurs
qu'ils sont tenua de faire dès maintenant uno déclaration pour leurs
MM.
prix Sommes
employés susceptibles d'être immatri3 134.750
culés. Sont assujettis à la loi, tous Eddy Edmond-Blanc
i
78.025
les salariés des deux sexes, Français Pierre Thomas
Frédéric
Lieux
3 74.425
ou étrangers, dont la rémunération
1 43.500
annuelle est inférieure à 15.000 francs H. K. Macomber
i Lauzler
2 32.425
(18.000 pour ceux ayant un enfant,
1 32.400
et augmenté de 2.000 pour chaque Qeorges Kurt2e
L.
Olry
Rœderer
1 30.100
enfant en plus). Pour le calcul de
1 27.200
cette rémunération, 11 faut tenir Maurice Gellerat
2 24.975
compte non seulement du salaire payé Mlle D. Esmond
en espèces, mais dea avantagea en Mme E, Edmond-Blanc. . 1 23.000
1 18.900
nature. A cet effet, on peut ajouter René Sauvai
17,823
au salaire 5 a 10 francH par jour Léopold Bara
1 14.150
pour le logement et 6 à 12 francs par G. L. de Mola
Henry
Count
1
12.250
jour pour la nourriture et le logele H. Polak
9.500
ment.
J. E. Widener
8.500
Les déclarations doivent être faites Léon Andraut
2,700
sur un Imprimé modèle n" 1 et Joindre
rre Werthelmer
2,400
pour l'ensemble des déclarations un Sdmond Simon
2.000
bordereau d'envoi modèle n" 2. Ce3
est Franceschim . . . .
1.500
formules sont à la disposition dea Joseph Lombart . ,
1.600
employeurs à la Mairie, bureau des Marins de Andrcis
1.000
Etrangers, et à la Caisse primaire Louis Eovet
500
mutualiste, 27, avenue de Grasse, Denya Delphin
500
dont la permanence est ouverte les Georges M
500
f lundis, mardis et mercredis, de B heures à midi et de 14 heures à 19 heuPRIMES
res, et où le secrétaire donnera tous,
AUX ELEVEURS
renseignements concernant la loi et
5.100
pour faciliter le plus possible les for- Mmo Edmond Blanc . . . , , .
2.225
malités à fa(re pour se mettre en Jean Lieux
H. K, * Macomber . , , , . .
1-750
règle.
Cte R. de Beauregard . .
1.500
En ce qui concerne les salariés, ils J. Jariel
S00
E/ont en prinoipe pae de déclaration L. de Chambeaux
625
à faire, c'est leur employeur qui est Col. C. W. Birkin
600
responsable. Mais ils peuvent faire le Ed. Esmond
600
choix d'une Caisse qui leur servira
• les prestations. Faute d'une déclaraOBJETS D'ART
tion de leur part, ils seront versés,
d'office à la Caisse d'Etat. Aussi, il La Coupe Internationale
de Cannes i
est de leur intérêt de (aire choix d'une
Caisse. L'Union des Sociétés de Se-> Eddy Edmond. Blanc . .
12.000
cours Mutuels du Canton de Cannes,
gui vient de fonder une Caisse PriTotaux
22 618-725
maire Mutualiste pour la région de
Cannes, accepte dans aon sein toua
COURSES AU TROT
les assujettis à la loi mutualiste ou
non. Cea derniers trouveront au siège,
27, Avenue de Grasse, des bulletins
d'adhésion spéciaux. La Caisse grou.
3
pe à ce jour un nombre élevé de Mme Paul Olgiero
55.535
. 2
23-750
membres et rendra les plus grands Arthur d'Haene
23.300
services à tous. N'attendez pas pour Pierre Gastaud
. 2
21.800
faire cette déclaration, car bientôt il F. Vève
12.375
sera trop tard.
. 2
Jules Ferry
Création d'un nouveau
débit de tabacs à Cannes
L'Administration des Contributions
indirectes a décidé la création d'un
débit de tabacs sur la promenade de
la Croisette (entre la rue du Commandant-André et le Boulevard
Alexandre-III). La gérance de ce
comptoir de vente sera concédée,
pour une période de 6 ans, par voie
d'adjudication.
Les personnes désirant se porter
adjudicataires sont invitées à prpduire, avant le 20 avril prochain, à l'Inspecteur dea Contributions indirectes,
7, rue Marceau :
1" Une demande sur papier timbré
à 3 fr. 60 :
2" Un certificat de tapnnes vie et
mœurs attestant la nationalité fran-
E. Marmousez
.
Antoine Dunan
.
H. Masson
.
.
Jean Fougère
Mme Redon France . . . .
Adrien Broqué
.
E. Fougeron
,
.
Ed. Eeauvois
.
A. Essartîal père
.
V. Salussi
.
Alexandre Canton
Mme M. Potdevin
.
Firmin Laborde
3
2
1
2
1
1
1
1
2
1
12.180
12.000
11.400
10.730
9.075
8.775
8.100
1
7.575
8.025
7.900
7.60U
7.5ÛÛ
1
7,-140
.
1
7.100
Marcel Vidal
.
1
6.725
Mme M. Vouland
8.500
J. Moriaz
6.500
D. Roumazeillas
. 1
6.175
Marins Bailet
.
1
6.040
L. Barnière
.
1
5.920
Henri Roux
.
1
5.550
Raoul Michaux
5.000
J. G. Visa
4,900
.
1
H. Ceran-Malllard
4.800
Michel Topez
.
1
4.780
Paul Bpzo
.
1
4.420
César Cauyin
.
1
3.700
Louis Guin
3.200
Mme
M.
Qaataud
3- Un extrait du casier judiciaire ;
3.200
Le cahier des charges sera com- Jacques de Jesse
2.800
muniqué ultérieurement aux candi- Gabriel Lombaid
2.700
dats retenus par l'Administration des Fernand Latournerié .
2.500
Contributions indirectes, qui leur fera L. Arnaud
2.500
connaître les lieu, date et heure d'ad- Marius Boivin . . . •. ..
2.500
Emile Ferrier
judication.
2.500
Charles Vouland
2.200
François Heyral
2.200
J, Oiliver
Délégation cantonale
2.000
Paul Adam
1.500
Félix
Ansart
pour Cannes
1.500
Henri Lacoste
1.500
Marcel Sabatier
Dans aa réunion du 7 mars dernier, A. Vogèle
1.500
le Conseil départemental a nommé Germain Canton
1.200
les délégations cantonales chargées Jean Bonnet
1.000
de représenter nos écoles.
800
A. Essartial fils
Ont été désignés : MM. A. Çaprpn, J. Rillier
800
député, et Vlal, maire de Cannes, dé- Cyprien Martinet
500
légués pour toutes les 'école3.
Retour au fonds de Coui
Sont en outre délégués :
4.000
su
Mont-Chevalier et square Méco :
MM. Captillon, directeur d'école honoTotaux
. 36 375.770
raire; Nicolas et Saramito, conseillers municipaux; Mlle Bannière J.,
COURSES AU TROT
directrice d'école honoraire.
Ferrage : M. Issert, directeur
i
o
:1929 plu» moins
d'école honoraire; Arnaud, président
des Mutilés.
•Kl
Montfleury - M. Branciard, institu- E n g a u e m e n t a . . . . 10fi3 U 04
52
teur en retraite.
Rue Macë : M. L. Cottin, conseiller
municipal.
La Croisette : M. Brémond, président de la Mutualité scolaire.
Cannes-La Bocca : M. Dupuy, diCOURSES PLATES
recteur de la Parfumerie Lubinj docteur Picaud, adjoint au maire de
1930 1929 Ulua mol
Cann.es. Jl convient d'ajouter à ces
1
délégués, MM, Noble et Monnet, de Nombre de tours ua 22 23
Engagerncnla
387
507
120
Caisse des Ecoles.
'% • la Caisst
O3
I
Partiinti
Chovau>;
Association Polytechnique
A la réunion des profesa
, qui
eu lieu dimanche dernier
. „
social, 20, rue Borniol, sous la présidence du docteur Guizol, la distribution des récompenses a été fixée au
dimanche 11 mai. Différentes circonstances n'ont paa permis d'établir
cette solennité fin avril ou tout copi[ mencement de mai, comme les années précédentes, maïg cela sera u
l'avantage des élèves; ainsi les cours
ne prendront fin que le 8 mai, interrompus seulement p a r quelques jours
de vacances àe Pâques,
BÂNOÛENATIONALEDE CREOIT
Succursale* Nice et Monte-Carlo
dlfferfijiIls
Propret slrea
Téléphone 12-43
lOfi
•11
—
SQ
71
0
—
ilif (6-
RECAPITULATION
Courses plates
22
Coursea d'obstactes.. . . 84
Cours es au trot.. . • . . 40
Tola.1
111
(21
, ~m
Engagements :
Courses plates
807
Cours es d'obstacles • • 1304
Couses au tcot
1052
Total
Nombre
Cours:es
Cours es
Coursles
U) f
2953
de partants
150
plates
d'obstacles .. 455
au trot.. . . 501
Totel
Slêga Social: 16, Bd. des Italiens, Paris.
Toutes opérations de Banqua st débours?,
Cl.anga, Salon spécial pour las Etranger.
AGENCE DE OANNE6 : 23, Rut
d'Antifâ
ISO
....,,..
1106
cor.tinrip fi CQUISBS onni
(2) Y coi npri/i 2 r p u r c i I>M
ayant dnnnÉ Uuu ;i U épreuves.
rmrik-
I,'-.
Chevaux différents :
Courses plates
Coursea d'obstacles . .
Courses au trot
Le rapport de la commission
de la lecture publique
Total
Propriétaires différents
Courses plates
Courses d'obstacles . .
Courses au trot . .
30
107
70
Total
Sommes distribuées
Courses plates - 618.725
Courses d'obstacles - 1.471.580
Courses au trot .. . , 375,770
Pour l'endiguement
de la Siagne
Une très importants réunion a été
tenue dimanche dernier, à 9 h. 30,
à la Mairie de Mandelieu, faisant bien
augurer pour la bonne fin ds l'œuvre
entreprise. Une cinquantaine de personnes étaient présentes et quelques
autres s'étalept excusées, parmi lesquelles MM. Roustan, maire d'Auribeau; Cuvier Félix, Pellegrin Emile.
M. François Grosso, au nom des
délégués, fait brièvement l'historique
de la question, Ht la correspondance
et les réponses de nos représentants;
il rend compte du travail fait et plus
particulièrement de la visite du cours
de la rivière, effectuée le 11 courant,
par MM. Bosano et Eynard, ingénieurs des travaux publics.
Une opinion optimiste se dégage
de ces déclarations et est entièrement
partagée par la quasi-unanimité de
l'auditoire : successivement, MM.
Léon Dubset, Bernard, avocat; comte
de Madré, représentant le Polo Club;
Lecomte Charles, le représentant des
Etablissements Chiris, etc.. prennent
la parole pour préciser certains
points de vue.
Le rapport de la Commission de la
lecture publique qui a été remi3 à
M. Marraud, indique d'abord le point
de vue auquel la commission s'est
placée pour étudier pour l a première
fois d'une manière complète le problème des bibliothèques dont on
s'était occupé jusqu'à présent d'une
façon fragmentaire.
Depuis, le J.6 décembre la commission s'est réunie régulièrement chaque semaine, sous la présidence de
M. Victor Bérard ou de M. Jossot,
sénateurs. Elle a constaté que ce qui
manque à toutes les bibliothèques de
France ost l'aide matérielle de l'Etat
du département, de la commune et
dea usagers.
La commission a examiné, corrigé
adopté enfin un projet d'organisation
préparé par un comité qui se composait de MM. Coville, Roland-Marcel, Pol-Neveux, Roger et Charles
Schmldt.
Tout d'abord la commission a admis à l'unanimité que le problème de
lecture publique est double : lecture
rurale, lecture urbaine.
Voici les deux articles essentiels
du projet relatif à 3a lecture rurale :
« 1" Dans la commune, un dépôt
de livres at revues dit bibliothèque
communale sera installé soit à la
mairie, soit à l'école, soit dans tout
autre local départemental;
» 2" Au chef-lieu du département,
un organisme départemental de circulation pour le prêt des livres, sera
créé. »
Après avoir minutieusement fixé
les délais d'organisation des bjliothèques communales et du centre départemental en vue d'une coordination
parfaite, la commission a abordé le
chapitre de la lecture urbame Elle
est d'avis que la lecture publique
dans les villos implique une réorganisation complète des bibliothèques municipales et la création d'une caisse
autonome, d'une < caisse nationale
des bibliothèques ».
Un projet de loi déposé à la Chambre prévolt déjà la répartition des
bibliothèques municipales en trois catégories : les bibliothèques ••: classéeg s, dont le personnel technique
deviendra personnel d'Etat; las bibliothèques -< surveillées », dont l'importance nécessite un contrôle permanent de l'Etat; enfin le3 bibliothèques '.. inspectées ».
La commission a estimé qu'il y aurait lieu, en outre, de mettre à l'étude la constitution d'un corps unique
de bibliothécaires pour toutes les bibliothèques de France et un texte de
loi obligoant les villes à prévoir dans
leur budget un crédit pour la bibliothèque municipale.
La commission propose au ministre deux projets relatifs l'un à la
2" De demander le concours du création de la caisse nationale des
génie rural pour la préparation du bibliothèques, l'autre à l'organisation
ut à l'administration de cette caisse
dossier nécessaire;
La caisse devrait remédier au déÛ11 Qu'une réunion des délégués aura lieu dimanche, 30 courant, à faut d'entente qui a caractérisé jusqu'ici
la répartition des crédits entre
9 h. 30, à. la Mairie de Mandelieu.
La séance a été levée après que les dépôts français; elle coordonnerait
Ios
efforts, éviterait lea doubles
l'ordre du Jour suivant a été voté à
emplois, s'inquiéterait das besoins lol'unanimité :
caux et régionaux, recueillerait les
« Des propriétaires de la plains de dons, les legs. Gérée par un conseil
Laval, , réunis en assemblée le 23 d'administration, elle relèverait du
mars 1930, à la Mairie de Mandelieu, ministre de l'Instruction publique.
déoident de poursuivre le mouvement
Enfin la commission a prévu la
commencé pour la formation d'une
Association syndicale intercommu- fondation d'un « service central des
bibliothèques
», qui étudierait et
nale pour l'aménagement et l'irrigation de la plaine de Lava]; ils adres- coordonnerait toutes les questions intéressant
les
bibliothèqueu
de toutes
sent un pressant appel à tous les autres propriétaires et les engagent k catégories ressortissant au ministère
de
l'Instruction
publique.
Il ssrait
apporter rapidement leur concours
pour la réussite de l'utile et indispen- rattaché à la direction de l'enseignement supérieur. Voici quelles seraient
sable œuvre entreprise.
ses attributions : organisation et développement de la lecture publique;
personnel des bibliothèques; recruteSociété de secours des Marins ment, avancement, discipline, distinctions honorifiques; étude et contrôle
Bretons de la région de Cannes technique des constructions et de
l'agencement mobilier et immobilier
examen des proLe 29 maps, ]a Société de Secours des bibliothèques,
secrétariat des comités de lecdes Marins Bretons de la région da jets:
ture
et
d'approbation
d'ouvrages et
Cannes, a tenu son assemblée géné- de périodiques; souscription
aux ourale au Grand Café Maritime, 3ous la vrages et' périodiques, concessions
présidence de Mme V. Hériot, pro- aux bibliothèques des différentes capriétaire du superbe yacht •< Ailée ». tégories; inspection générale des biAprès avoir observé une minute de bliothèques, comités départementaux
silence à la mémoire des membres de la lecture publique, comités d'insde la Société décédés au cours de pection et d'achat des bibliothèques
l'année 1929 : MM. Lebaudy-Legor- municipales; dépôt légal, service des
rec, de la •< Résolue » et Juny, du prêts; échangea internationaux et
« Çoljen Bawn », le capitaine Yves universitaires.
Loussot remercia Mme Hériot, présidente d'honneur, d'avoir bien voulu
honorer de sa présence cette réunion
de marine, manifestant ainsi, une
Tribunaux des Pensions
fpis de plus, son attachement et son
dévouement aux milieux nautiques.
La Chambre des Députés a voté
Mme Hériot répondit par une dij- récemment un projet de loi tendant
licate allocution trèa applaudie.
à ouvrir un nouveau délai d'instance
Il est ensuite procédé à l'électjon devant les tribunaux et Cours des
du bureau de la Société qui est com- Pensions.
posé Gomme suit :
Dès que le Sénat aura voté cptte
lol, de nombreux Anciens Combatr
Président : Capitaine Yves Lous- tants et Victimes de la Guerre, dont
sot; vice-présidents : MM, Bones et les demandes ont été rejetées et qui
Toussaint Louasot (commandapt le n'ont pas usé des voies de recours,
'-. Corona -»); secrétaire ; M. Eral pourront à nouveau faire valoir leurs
Alphonse; trésorier ; M. Legoff Al- droits.
phonse.
La F. O. P. des Mutilés et Anciens
Combattants, 85, boulevard Beaumarchais, Paris (8e), enverra gratuitement tous renseignements sur les forAUTOBUS ROUGES
malités à accomplir. (Joindre un timUEBEAU OFFICIEL MUNICIPAL bre pour la réponse).
Finalement, après avoir complètement approuvé les décisions prises
aux précédentes réunions, l'assemblée décide :
1" De nommer 10 nouveaux délégués, MM. de Fontmichel, comte
Masseti, M' Bernard, Mul Ernest,
Laurent, Berthon, Bermondi, Lacomte, Tardieu père, Chauve Léon,
qui, avec les vingt précédemment
nommés et représentant les quatre
communes principal ornent intéressées, Cannes, Pégomas, Mandelieu,
La Roquette, sont chargés de mener
à bonne fin la constitution de l'A380->
ciation syndicale intercommunale,
qui aura pour but l'aménagement et
l'irrigation de la plaine de Laval;
OX=3OI
IOE3O1
IOE3OI
MESSIEURS !
D
Avez-vous vu les Nouveaux Magasins des
VETEMENTS 11 IAli I
au 84 de la rue d'Antibes ?
C'est un régal : huit grandes vitrines composant des étalages uniques, dont toutes les pièces
sont de pures merveilles dans l'art du
VÊTEMENT POUR HOMMES.
Et aussi une surprise, car tous les prix sont
affichés ; les beaux vêtements faits d'avance par
tailleurs, les tissus à confectionner sur mesures
sont à des conditions telles que vous serez
obligé de dire :
o
O
DO
Vraiment, à " MIAMI ",
DO
o
c'est bien
et ça n'est pas cher.
D
o
IOC3O1
Groupement Belge
La campagne menée par M. Delhaize, président de l'Association des Sociétés Belges en France, porte ses
fruits, après Lyon, voici Cannes qui
va avoir son groupement belge.
Un Comité s'est formé par MM.
Alfred Martiny, Beaupère et Van Den
Brugge, afin de réaliser ce groupement : Association des Belges de
Cannes et de la Région (les amitiés
belges), un haut patronage est constitué, des fêtea franco-belges seront
organisées.
M. Martiny de Playoult fait une
vibrant appel à tous les Belges, résidants ou hivernants afin d'assurer
le succès de ce groupement qui sera
la véritable liaison d'amitié entre les
Français et les Belges de la région.
Ceux qui désirent faire partie de
ce groupement sont priés d'écrire à
M. Martiny de Playoult, villa RoseGabrielle, chemin Saint-Nicolas, Cannes, où tous les Belges pourront trouver, avec un accueil cordial, les renseignements demandés (de 4 à 6 heures, jusqu'au 9 avril).
Voici, d'autre part le résumé de
l'appel aux Belges de France, fait le
vendredi 28 février, dans la soirée,
par radio Paris, Toulouse et P.T.T.,
par M. Delhaize, président des sociétés belges en France :
*; Je viens vous demander, mes
chers compatriotes, de bien vouloir
vous grouper en amicales belges dans
toutes localités de France habitées
par un nombre suffisant de nos nationaux.
« Ces amicales belges auront pour
but :
s 1" De résoudre rapidement les
légères divergences qui peuvent exister entre vous et les autorités françaises et faire ainsi cesser tout motif de froissement entre Belges et
Français ;
» 211 De secourir nos compatriotes
malheureux, en créant une Caisse
d'assistance en cas de maladie, d'invalidité, de naissances, de décès ;
v 3" De •éer
tions de familli
et d'affair
» Les occasions que nous avons dE
vous rencontrer sont nombreuses, anniversaires résultant de la guerre,
fêtes nationales., etc...
» Ces amicales belges, une fols
fondées, se réuniront en fédérations
régionales ou départementales qui
formeront ensemble l'Association des
Sociétés Belges de France. Celle-ci
existe déjà. Elle cRmprend environ
75 groupements belges épars dans
tous les pays,
>
•> Cette Association a pour but de
soumettre aux pouvoirs publics français et belges, avec toute la déférence qu'elle leur doit, les revendications
de nos compatriotes, qu'il- s'agisse de
la question des loyers, de la propriété
commerciale, des Assurances Sociales, des habitations ouvrières, de la
carte d'identitii, etc.
La Compagnie nous communique
•> Son article de foi sera l'Amitié
l'horaire Cannes-Four-à-Chaux-Olivet Pour les Sinistrés des Régions di: la France et de la Belgique.
(service de semaine), en vigueur dedu Midi
:• Nous, les Belges de France, nous
puis le l r r avril :
devons être le trait d'union entre les
Départs de Cannes : G h. 40, va à
deux pays, pour tâcher d'applanir
L'Office
National
des
Mutilés,
l'Ofl'Olivet; va au Four-à-ChauK : 7 heutoutes les difficultés qui pourraient
res 15; 7 h. 45; 8 h. ly (F.>; 9 heu- fice National du Combattant ont, dès surgir entre eux.
l'annonce du cataclysme qui a ravares 30 ( F . ) ; 10 h. i F . ) ; 10 h. 30;
gé
les
régions
du
Midi,
pris
des
me•• N'oublions pas notre devise na11 h. (F-1; 11 h. 30; 12 h. 15; 13 heusures pour venir en aide aux Anciens tionale ^ ^ L'XJnîon faiti la Force *.
rus 45; ÎB h. 45 ( F . ) ; 17 h. 15;
Au
cœur de tout Belge, la Patrie
Combattants,
Mutiles,
Veuves,
Orphe17 h. 45 ( F . l ; 18 h. 15; 18 h. 45 ( F . ) ;
lins et Ascendants habitant dans les 1absente reste toujours chère. L'ou10 h. 15, va à l'Olivet.
régions dévastées par les eaux, par blier serait une faute grave. L'indifDéparts de l'Olivet pour Cannes :
férence et le bien-ôtre ne peuvent
des secours d'extrême urgence.
être une excuse d'abstention. D'ail6 h. 55; 19 h. 30. >
De son côté la F. O. P. des Asso- leurs, partout, les consciences s'éveilDéparts du Four-a-Chaux pour
ciations des Mutilés, Anciens Com- !ent.
Cannes : 7 h.; 7 h. 30; 8 h.; 8 Heu- battants et Viclimes de la guerre a
res 30 ( P . ) ; 9 11. 45 ( F . ) ; 10 h. 15
• II Huit que pour les fêtes du Cenadressé k toua ses adhérents de Fran(F.); 10 h. 43; 11 h. 15 ( F . j ; 11 heu- ce et à toua ses secrétaires de stc- tenaire de notre Indépendance, notre
res 45; 13 h. 30; 14 1).; 17 h. ( F . ) ; tions un pressant appel pour qu'ils Association compte 50.000 adhérents,
17 h. 30; 18 h. ( F . ) ; 18 h. 30; 19 heu- participent à J'organisation des se- car vous n'ignorez pas que noua somres ( F . i ; 10 li. 35.
cours, aux Comités locaux et dépar- mes 500.000 Belges en France.
» A l'œuvre donc, mes chars corn?
tementaux, institués pour venir en
NOTA. - Les départe suivis de la
aide à ces malheureuses populations. patriotes et merci d'avance ».
lettre F, sont facultatifs.
De Marseille
La semaine dernière, lors de l'arrivée de 1' <•: André Lebon » courrier
d'Extrême Orient, nous avons pu obtenir une interview, de la part de M.
Jabouille, résident supérieur en Annam, sur l'origine des troubles du
Tonkin.
Voici ce que nous a dit M. Jabouille :
<• J'ai quitté l'Indochine une quinzaine de jours après la révolte de
Nen-Bay. On avait fini, alors, d'opérer
IBS arrestations des coupables. Déjà
la Cour Criminelle avait prononcé
treize condamnations à mort contre
les principaux auteurs de la rébellion.
-•> Le mouvement du Tonkin est spé» II faut voir là uniquement l'œuvre
des communistes de Moscou et non
l'action des nationalistes annamites.
>• En janvier, me trouvant dans le
nord de l'Anaam, j'avais été appelé
à enquêter. Je fis procéder alors à
l'arrestation de quatre cents Annamites ; ils s'agissait de jeunes gens de
vingt à trente ans, sortis en grand
mal digéré notre instruction occidencifiquement bolchevique,
nombre de nos écoies. Mais ils avaient
taie et avaient été impressionnés par
les doctrines communistes. Ce n'étalent pas dea nationalistes. On peut
même dire que ce parti a disparu
pratiquement.
» D'après des recherches, il est démontré que toutes les organisations
locales ont été fondées par les bolcbeviates.
» Le mouvement n'en existe pas
moins II est vrai, mais il ne faut rien
exagérer ; c'est un mouvement superficiel. La France n'a qu'à veiller.
Point n'est besoin d'être très dur :
il suffit d'être juste ».
Il faut remarquer que dans cette
révolte, qui n'a pas produit ce que
les organisateurs espéraient, des chinois communistes faisaient partie de
ce complot qui avait été organisé à
Macao.
Veillons ! la Chine est une mauyaise voisine pour notre belle possession asiatique.
S.
La Réforme
de l'Ecole primaire
ment de les obtenir. Tout ce que nous
pouvons affirmer, après l'examen des
conscrits de 1927 et de 1928, c'est que
le nombre est enoore considérable
malgré la réussite des cours pour
illettrés organisée sur l'initiative de •
MM. Herriot et Painlevé. Que serait
la constatation si le contrôle pouvait
être étendu aux jeunes filles adultes
pour lesquelles aucun examen n'est
possible en ce moment? Car personne ne se trompe sur l'instruction
dea, gens qui savent « lire seulement >>. En réalité la lecture est réduite a celle du journal local, parfois d'un quotidien parisien assez riche pour faire une large diffusion,
mais la belle lecture, celle qui élève
l'esprit et satisfait la curiosité" de
l'homme ou de la femme, est à organiser totalement.
C'est ce qu'une délégation du Syndicat national des instituteurs, de la
Fédération générale de l'enseignement, de ia C.Q.T., de la Ligue des
droits de l'homme, de la Ligue de
l'enseignement est allée plaider devant la commission compétente de la
Chambre, mercredi dernier.
Boulanger, Roussel, Mérat, Million,
Lapierre et moi-même avons donné
l'opinion de nos associations sur les
réformes opportunes et nous avons
été heureux de constater comme
l'accord est facile et combien nos
vues sont identiques à celles de la
commission.
Le chanoine Desgranges et M. Lefas ne sont pas les derniers à réclamer une fréquentation effective de
l'école primaire et la prolongation
scolaire jusqu'à 14 a n s ; l'unanimité
n'existe plus cependant au sujet des
dispenses que certains veulent après
11 ans, car il est entendu p a r tout le
monde que jusqu'à cet âge aucune
dispense — sauf le cas de force majeure — n'est admise : d'où un système de sanctions à graduer contre la
personne responsable — parent, employeur ou provocateur à la désertion
scolaire — qui se met en contravention avec la règle. Mais la prolongation scolaire à 14 ans exige une réforme pédagogique de l'école, car
pendant huit années de scolarité on
ne fera pas que de la répétition dans
l'acquisition des connaissances. H y
aura donc à envisager trois stades
pour l'éducation de l'enfant : première période, de 6 à 10 ans, où l'on
continuera le développement deg m é thodes sensorielles et actives de
l'école maternelle avec l'avantage de
travailler un milieu beaucoup plus
apte à recevoir l'enseignement; seconde période, de 10 à 12 ans, où l'acquisition du minimum des connaissances, rendue plus facile p a r le développement antérieur des facultés,
préparera mieux l'aiguillage vers les
divers enseignements du secpnd degré, et enfin troisième période pour
les enfants qui n'iront pas plua loin
que leur quatorzième année dans une
école, une organisation appropriée de
cours complémentaires. Cette dernière partie du programme n'est pas
la plus facile à créer, c a r elle suppose des concours budgétaires qui
n'existent pas actuellement dans l'enseignement primaire et dont dispose
seul l'enseignement technique : c'est
vers un accord de ces deux directions
du ministère de l'instruction publique et non dans leur rivalité qu'il
faut travailler pour préparer l'école
nouvelle populaire.
Pendant que la Chambre abordait
l'importante question de la gratuité
de l'enseignement secondaire à l'occasion d'un article de la loi de finances, sa commission de l'enseignement
travaillait plus obscurément mais non
sans ténacité à un autre problème au
moins aussi important que le lycée
gratuit, celui de la réorganisation de
l'enseignement primaire.
Sans doute les progrès de l'école
publique sont réels et depuis 1S801882 où, dans le tumulte des assemblées parlementaires, fut créée de
toutes pièces l'école primaire gratuite, laïque et obligatoire, 11 est incontestable que le nombre des illettrés a très fortement baissé dans notre pays. Et pourtant les statistiques
publiées par le ministère de la guerre
et celui de l'instruction publique,
après l'examen annuel des conscrits,
N'oublions pas enfin que la frérestent inquiétantes. Je rappelle — à quentation
régulière et la
titre d'information — celles que j'ai prolongation scojafre
de l'école obligatoire dedéjà publiées ici même en 1927 :
mandent d'autres réformes que celle
illettrés
Sachant 11
complets
1921 . .
..
6.713
1922 . . . .
7.051
13.058
1924 . . . .
D. 822
4.380
7.054
Depuis 1924, nous n'avons pas de
documents généraux, mais il serait
facile k la commission de l'enseigne-
de la pédagogie et de l'administration; elles supposent de meilleures
conditions de vie des travailleurs, qui
ne sont pas possibles tant que cette
classe sociale ne sera pas affranchie
des difficultés matérielles de l'existence; elles supposent le désir ou
mieux encore le besoin d'apprendre.
Pour intéresser l'enfant — comme
ses parents — à l'école prolongée, il
faut amorcer la vie professionnelle
.