Abteilung Brückenangebote - Berufsbildungszentrum Biel

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Abteilung Brückenangebote - Berufsbildungszentrum Biel
Berufsbildungszentrum Biel-Bienne
Centre de formation professionnelle Biel-Bienne
148. Jahresbericht
148e rapport annuel
Schuljahr
Année scolaire
2014 / 2015
Inhaltsverzeichnis – Table des matières
Gestaltung/création : Stiftung/Fondation Battenberg, Polygraphie, Biel-Bienne
2 – 5 Direktion
Wir bewegen uns sehr rasch
Direction
Nous évoluons très vite
Dienstjubiläen, Ein- und Austritte
6 – 13 Abteilung Brückenangebot
Rückblick über die Aktivität der Abteilung BrA
Rétrospective des activités des SolTr
Après l’hiver
Rapport annuel catering
Anschlusslösungen
Das Berufsvorbereitende Schuljahr (BVS) begrüsst BerufsbildnerInnen
in der Schulanlage Linde
Berufliche Lösungen der BVS-Schüler 14/15
14 – 21
Abteilung Berufliche Grundbildung (BGB)
Mit festen Schritten voran…
Une ferme volonté d’aller de l’avant
Brücken bauen und nutzen (Comenius)
Première édition de la semaine santé
Projekt Klimawerkstatt
Bereichsübergreifende Projekte fordern die Phantasie
Delegationen aus Südkorea am BBZ Biel
Lehrabschlussprüfungen BGB 2015
22 – 31
Abteilung Berufsmaturität/Mediamatiker
Die Umsetzung der neuen Berufsmaturitätsverordnung (BMV)
steht kurz bevor
La mise en œuvre de la nouvelle ordonnance sur la maturité
professionnelle fédérale (OMPr) est imminente
Roadshow 2015
Flipped Classroom
Flipped classroom
Abschlussergebnisse Juni 2015
32 – 43 Abteilung Technische Fachschule (TFS)
Rückblick über die Aktivitäten der Abteilung TFS
Le LT encourage les performances et la créativité
SKS Programm für Spitzensportler
Programme Sport – Culture – Etudes pour les sportifs d’élite
Concours Horloger
Diplomfeier und Projektwettbewerb TFS
Erfolgsquote – Taux de succès 2015
Zahlen & Fakten
44 – 53 BBZ Biel/Bienne
Neues Organigramm
Statistiken
1
Wir bewegen uns sehr rasch
Das Berufsbildungszentrum Biel-Bienne setzt das erfolgreiche Schweizerische Berufsbildungssystem
in unserer landschaftlich wunderbaren und soziokulturell herausfordernden Region erfolgreich um…
2
Beat Aeschbacher, Direktor
Wir befinden uns am Jurasüdfuss, im Arc Jurassien, mitten im
Industrie- und Exportgürtel des Kantons Bern. Der Bundesrat hat unsere Heimat als Innovationsstandort von nationaler Bedeutung erkoren, der Kanton doppelt nach und baut in
den nächsten Jahren den Campus Technik der Berner Fachhochschule in Biel/Bienne. Diese markanten Leuchttürme
werden künftig viele Betriebe in unsere zweisprachige Region
locken, die von unserer sprachlichen und technologischen
Brückenfunktion profitieren können. Austausch wird im Zentrum stehen. Die Berufliche Grundbildung muss hier sehr
nahe als Basis für die Heranbildung von Fachkräften und als
Zulieferer der Weiterbildung angesiedelt sein. Sie muss aktiv
gefördert werden. Das BBZ Biel-Bienne antwortet mit seiner
Vision 2020 und mit seiner strategischen Ausrichtung auf die
Herausforderungen.
Vier unterschiedliche Abteilungen mit ebenso verschiedenen
Haupttätigkeiten und Kompetenzen bewegen sich konstant
in die Zukunft.
Sprache und Integration sind die Kernkompetenzen der
Abteilung «Brückenangebote». Junge Menschen bereiten
sich hier auf einen erfolgreichen Start in die Arbeitswelt vor
oder erhalten die Grundlagen für ihre Integration. Der neue
Lehrplan fordert ganzheitliches Handeln, was teilweise eine
Umstellung für die Lehrpersonen ist.
Die Abteilung «Berufliche Grundbildung» wird hauptsächlich von sich verändernden externen Rahmenbedingungen
gefordert. Sie ist ein Abbild der wirtschaftlichen Situation in
der Region. Wir stehen mitten in einem Konzentrationsprozess, hin zu einer Dienstleistungsgesellschaft. Das Mengengerüst an Berufsausbildungen im handwerklich-technischen
Sektor wird abnehmen. Klassen werden zusammengelegt.
Unsere Region darf hier nicht Verliererin sein. Industrie,
Gewerbe, Regionalverbände und Politik müssen jetzt zusammenstehen und das Kompetenzzentrum Bildung und Technik Biel/Bienne weiter stärken.
Die Abteilung «Berufsmaturität/Mediamatiker» entwickelt
sich. Die Nachfrage nach Berufsmaturität 2 ist nach wie vor
sehr hoch. Zu Recht wird die Berufsmaturität als beruflicher Königsweg bezeichnet, wir fördern ihn in der Region
Biel-Seeland. Der neue zweisprachige Berufsmaturitätslehrgang darf als absolute Innovation bezeichnet und muss
überregional angeboten werden. Schulintern löst die Umsetzung der neuen Berufsmaturitätsverordnung vor allem auf
der Stufe der Fachgruppen Bewegung aus. Der Beruf Mediamatiker/in EFZ boomt. Hier gilt es sicherzustellen, dass die
Ausbildungsqualität trotz dem grossen Mengengerüst hoch
gehalten wird.
Die Abteilung «Technische Fachschule Biel» befindet sich in
Bewegung. Sie baut ihre Bildungsgänge um und passt sie an
die Bedürfnisse der Wirtschaft an. Die Zusammenarbeit mit
der Industrie wird verstärkt, darum werden dringend Praktikumsplätze für die jungen Berufslernenden gesucht. Ein
Praktikum ergibt für alle Betroffenen nur Vorteile. Das neu
geschaffene Ausbildungsmodell für die Berufe Mikromechaniker/in EFZ und Mikrozeichner/in EFZ darf als fortschrittlich und innovativ bezeichnet werden, weil den Lernenden
im 4. Lehrjahr verschiedene Ausbildungsoptionen zur Verfügung stehen. Im Beruf Horloger CFC wird eine neue Bildungsverordnung umgesetzt. Der Beruf Elektroniker/in EFZ
rundet das Angebot der Technischen Fachschule Biel ab und
ist nicht wegzudenken für das projektbezogene, integrative
Ausbildungssystem.
Sehr geehrte Leserinnen und Leser, Sie sehen : Vier Abteilungen bewegen sich in die Zukunft, Veränderungen werden als
sportliche Herausforderung angenommen. Konstant bleibt
die hohe Unterrichtsqualität. Für uns gilt es, in diesem interessanten Spannungsbogen die Balance zwischen Verändern
und Bewahren zu finden, denn Bildung braucht auch Stabilität.
In diesem Sinne war mein erstes Amtsjahr als Direktor des
Berufsbildungszentrums Biel-Bienne Bewegung pur – und
Bewegung hält bekanntlich fit.
Nous évoluons très vite
Le Centre de formation professionnelle CFP Biel-Bienne applique avec succès le système éprouvé de
la formation professionnelle suisse dans notre région aux magnifiques paysages et aux grands enjeux
socio-culturels.
Beat Aeschbacher, directeur
Notre école se situe au Sud du Jura, dans l’Arc jurassien, au
cœur de la ceinture industrielle et exportatrice du canton de
Berne. Le Conseil fédéral a décidé de faire de notre région
un site d’innovation d’importance nationale, le canton lui
emboîte le pas et construira au cours des prochaines années
le campus technique de la Haute école spécialisée bernoise à
Bienne. Ces fleurons vont attirer de nombreuses entreprises
dans notre région bilingue afin de profiter de notre fonction
de pont linguistique et technologique. Les échanges seront
au centre. La formation professionnelle initiale doit servir de
base à la formation de spécialistes et de porte d’entrée vers
la formation continue. Elle doit être encouragée de manière
active. Le CFP Biel-Bienne relève ces défis avec sa vision 2020
et son orientation stratégique.
Nos quatre divisions distinctes avec des activités et des compétences tout aussi diversifiées regardent toutes vers le futur.
La langue et l’intégration sont les compétences clés de la
division «Solutions transitoires». Les jeunes se préparent à
un départ réussi dans le monde du travail ou acquièrent les
bases de leur intégration. Le nouveau plan d’études exige une
action systémique, plaçant ainsi les enseignant-e-s devant
certains changements.
La division «Formation professionnelle initiale» sera avant
tout mise à l’épreuve avec les conditions cadres externes
en mutation. Elle vit au rythme de l’économie de la région.
Nous nous trouvons au milieu d’un processus de concentration vers une société de services. Le nombre de formations
professionnelles dans le secteur artisanal et technique est en
baisse. Les classes sont regroupées. Notre région ne doit pas
être perdante. Industrie, artisanat, associations régionales et
politiques doivent faire front commun et continuer à renforcer le centre de compétence de formation et de technique de
Biel-Bienne.
La division «Maturité professionnelle/Médiamaticien» est
en phase de développement. La demande en maturité professionnelle après l’apprentissage (MP 2) est toujours très
forte. La maturité professionnelle est à juste titre considérée comme la voie royale, et nous l’encourageons dans la
région Bienne-Seeland. La nouvelle filière de maturité professionnelle bilingue peut être qualifiée d’innovation absolue et doit être proposée au niveau suprarégional. Au niveau
interne à l’école, la mise en œuvre de la nouvelle ordonnance
sur la maturité professionnelle a un impact avant tout pour
les groupes de branche. La profession de médiamaticien-ne
CFC est en plein boom. Il convient d’assurer que la qualité
de la formation reste élevée malgré le grand nombre de formations.
La division «Lycée Technique Bienne» se trouve en mutation. Elle restructure les filières et les adapte aux besoins de
l’économie. La collaboration avec l’industrie est renforcée,
raison pour laquelle nous cherchons urgemment des places
de stage pour nos jeunes apprenti-e-s. Un stage ne présente
que des avantages pour toutes les personnes concernées. Le
nouveau modèle de formation pour les professions de micromécanicien-ne CFC et de dessinateur/trice en construction
microtechnique CFC est tourné vers l’avenir et innovant,
étant donné que plusieurs options de formation sont ouvertes
aux apprenti-e-s pendant la 4e année. En ce qui concerne
la profession d’horloger/horlogère CFC, la nouvelle ordonnance sur la formation est appliquée. La profession d’électronicien-ne CFC parachève l’offre du Lycée Technique Bienne
et trouve toute sa place dans notre système de formation intégratif centré sur des projets.
Chère lectrice, cher lecteur, comme vous pouvez le constater,
nos quatre divisions regardent vers le futur, les changements
sont abordés comme des défis sportifs. La qualité de l’enseignement est maintenue à un niveau élevé. Pour nous, il s’agit
de trouver l’équilibre entre le changement et la continuité, la
formation ayant aussi besoin de stabilité.
Dans cette optique, ma première année de directeur du
Centre de formation professionnelle Biel-Bienne a été «sportive», mais c’est bien connu, le sport, c’est la santé.
Direktion
Direction
3
Dienstjubiläen, Ein- und Austritte
Anniversaires de service,
nouvelles arrivées et départs
Andreas Zehnder, Verwalter
Dienstjubiläen Lehrpersonen (Kanton Bern)/Anniversaires de service
chez les enseignant-e-s (canton de Berne)
10 Jahre/ans
Catanese Silvia, Reinigungspersonal
Güggi Geneviève, Informatikdienst
Hermann Rolf, Abteilung BGB
Kjelsberg Denis, Abteilung BM/Media
Siegrist Nathalie, Abteilung BGB
15 Jahre/ans
Genzoni Olivier, Abteilung BGB
Meier Rémy, Abteilung TFS
Messerli Reto, Abteilung BGB
Schneiter Barbara, Abteilung BGB
20 Jahre/ans
Dick Matthias, Abteilung BGB
Gross Erich, Abteilung BGB
Heiniger Peter, Abteilung BGB
Huguelet Catherine, Abteilung BM/Media
Käser Roger, Abteilung BM/Media
Long Deanna, Abteilung BM/Media
Moser Peter, Abteilung BGB
Pfister Bernard, Informatikdienst
25 Jahre/ans
Friedli Heinz, Abteilung BGB
Hutmacher Ulrich, Technischer Dienst
Ursprung Marco, Abteilung BM/Media
Zeidler Thomas, Abteilung TFS
4
30 Jahre/ans
Stähli Christian, Abteilung BGB
35 Jahre/ans
Fehlbaum Beat, Abteilung BGB
Hofmann Agnes, Reinigungspersonal
Löffel Rudolf, Technischer Dienst
Schwendimann Regula, Abteilung BM/Media
Stöpfer Peter, Abteilung Brückenangebote
Dienstjubiläen Verwaltungspersonal und
Hausdienst (Kanton Bern)
Anniversaires de service pour le personnel de
l’administration et de la conciergerie (canton de
Berne)
10 Jahre/ans
Güggi Geneviève, Informatikdienst
25 Jahre/ans
Hutmacher Ulrich, Hauswart
35 Jahre/ans
Löffel Rudolf, Technischer Dienst
Neue Mitarbeitende Verwaltung und Hausdienst
Nouveaux collaborateurs et collaboratrices de
l’administration et de la conciergerie
Kunz Fabienne, Verwaltung
Schläpfer Christa, Verwaltung
Zurflüh Chelsea, Verwaltung
Austritte Verwaltung und Hausdienst
Départs de l’administration et de la conciergerie
Hirschi Gisela, Verwaltung
Kunz Fabienne, Verwaltung
Neue Lehrpersonen 2014/2015
Nouveaux enseignant-e-s 2014/2015
Baumann Patrick, Abteilung BGB
Brasser Corinne, Abteilung Brückenangebote
Chavanne Jeremy, Abteilung TFS
Degors Romain, Abteilung Brückenangebote
Diener Lukas, Abteilung BM/Media
Gfeller Eveline, Abteilung BM/Media
Giebel Maxence, Abteilung BM/Media
Grossenbacher Lukas, Abteilung BGB
Hirschi Gisela, Abteilung BM/Media
Kamm Matthias, Abteilung BGB
Kaptan Tuncay, Abteilung Brückenangebote
Kessi Andreas, Abteilung BGB
Köppel Thomas, Abteilung Brückenangebote
Kuehni Michael, Abteilung BM/Media
Kunfermann Christine, Abteilung Brückenangebote
Messer Valentina, Abteilung Brückenangebote
Pirelli Nadia, Abteilung Brückenangebote
Schlecht Daniel, Abteilung BGB
Sinzig Olivier, Abteilung BM/Media
Troxler Romy, Abteilung BM/Media
Victot Luc, Abteilung Brückenangebote
von Deschwanden Andreas, Abteilung Brückenangebote
Vuille Laurent, Abteilung Brückenangebote
Welte Veronique, Abteilung BM/Media
Wettsetin Adrian, Abteilung BM/Media
Austritte Lehrpersonen 2014/2015
Départs d’enseignant-e-s 2014/2015
Antonioli Dana, Abteilung Brückenangebote
Donzé Judith, Abteilung Brückenangebote
Graf Martin, Abteilung BGB
Grossenbacher Lukas, Abteilung BGB
Grossenbacher Milène, Abteilung Brückenangebote
Heimberg Camille, Abteilung Brückenangebote
Jost Yvan, Abteilung BM/Media
Kocher Willy, Abteilung BGB
Kuhn Nina, Abteilung Brückenangebote
Schläppi Bruno, Abteilung Brückenangebote
Schlecht Daniel, Abteilung BGB
Silberstein Olivier, Abteilung Brückenangebote
Trachsel Daniel, Abteilung TFS
Wacker Jonas, Abteilung Brückenangebote
Welte Véronique, Abteilung BM/Media
Pensionierungen /Départs à la retraite
Bonetti Sonja, Abteilung BMS
Käser Fritz, Abteilung BGB
Lanz Andreas, Abteilung BGB
Neuhaus Robert, Abteilung BGB
Direktion
Direction
5
Abteilung Brückenangebote (BrA)
Rückblick über die Aktivitäten
Peter Stöpfer, Abteilungsvorsteher Brückenangebot
Lehrplan
Im Schuljahr 2014–2015 wurde der neue kantonale Rahmenlehrplan für das
berufsvorbereitende Schuljahr (BVS), an dem über 80 Lehrpersonen sowie Vertreterinnen und Vertreter aus der Arbeitswelt zusammengearbeitet haben, finalisiert und vom Erziehungsdirektor Bernhard Pulver unterzeichnet. Dank zahlreicher Treffen zwischen Schulleitungen, Lehrpersonen und den Verantwortlichen für
die Erarbeitung des Lehrplans war es dem Erziehungsdirektor letztlich möglich,
fundierte Entscheidungen zu treffen und die Feedbacks von Lehrpersonen darin
einfliessen zu lassen. Die grösste Änderung, die der neue Rahmenlehrplan mit sich
bringt, ist die Reduktion von aktuell drei auf neu zwei Grundangebote, nämlich das
BVS «Praxis und Allgemeinbildung» und das BVS «Praxis und Integration». Künftig können die Lernenden ihr Programm aus vier Berufsfeldern auswählen und der
Unterricht ist in Blockzeiten von sieben Lektionen pro Tag organisiert. Die Durchlässigkeit zwischen den Berufsfeldern ist noch grösser als heute. Der Praxisanteil
im Unterricht und in den externen Einsätzen wird erweitert und wie die Berufsfachschulen und die Volksschule mit dem Plan d‘Etudes Romand (Westschweiz)
und dem Lehrplan 21 (Deutschschweiz) arbeiten wir künftig kompetenzorientiert.
Intern war das Schuljahr also geprägt von den ersten Projekten, die darauf abzielten, den Lehrplan an unseren Kontext anzupassen und Überlegungen zum neuen
Stundenplan und den Unterrichtsfächern, zu unserer Personalpolitik, zum Ablauf
einzelner Aktivitäten und künftiger Projekte anzustellen. Ferner standen die ersten
Weiterbildungen zum Thema situatives Lernen und Handlungskompetenzen auf
dem Programm.
6
Das Berufsvorbereitende Schuljahr Plus (BVS Plus) im 2. Jahr
Die Zusammenarbeit zwischen den Romands und den Deutschschweizern konnte
verbessert, die Präsenzzeiten sowie der Austausch formalisiert werden. Die Zusammenarbeit mit dem Case Management Berufsbildung hat gut funktioniert, was uns
erlaubte, während des Schuljahrs neue Schülerinnen und Schüler aufzunehmen.
Im nächsten Jahr wird das Angebot des BVS Plus verdoppelt, für die Westschweizer
Schülerinnen und Schüler bleibt das Angebot dagegen unverändert. Trotz all seiner
positiven Eigenschaften stellt uns das Programm vor zahlreiche Herausforderungen, ist es doch extrem schwierig, etwa alle zwei Wochen einen Praktikumsplatz in
einem Unternehmen zu finden. Besonders schwierig gestaltet sich die Suche nach
Praktikumsbetrieben für unsere französischsprachigen Schülerinnen und Schüler.
Oft müssen die Jugendlichen in Berufen arbeiten, die wenig mit ihrem Wunschberuf zu tun haben. Ein weiteres Problem sind die Kosten für die Anreise zum
Praktikumsbetrieb. Westschweizer Schülerinnen und Schüler etwa finden kaum
Praktikumsplätze in Biel und müssen deshalb in den Berner Jura oder den Kanton
Neuenburg ausweichen. Die Lehrpersonen schätzen das System mit Präsenzzeiten, die ihrem Pensum entsprechen, also z.B. vier Präsenztage für einen Beschäftigungsgrad von 80 Prozent. Ihr vielfältiges Aufgabengebiet umfasst neben dem
Unterricht das Coaching und die Kontaktpflege mit Betriebsleitungen und Eltern,
was ihre Arbeit zwar anstrengend, aber spannend macht.
Aufbau eines Unternehmensnetzwerks
Auf dem Weg zu diesem Ziel braucht es langen Atem. Wir sind aber auf gutem Weg.
Die Lehrpersonen können fast alle Unternehmen, in denen unsere Schülerinnen
und Schüler Praktika absolvieren, besuchen. So haben sie Gelegenheit, den Betrieben unsere Arbeit und unsere Bedürfnisse näherzubringen, persönliche Kontakte
zu knüpfen, sich besser über die Anforderungen der Personalverantwortlichen zu
informieren und letztlich unsere Schülerinnen und Schüler noch professioneller
zu begleiten. Im vergangenen Jahr haben wir Deutschschweizer KMU-Leiterinnen
und -leiter aus den Bereichen Mechanik und Elektrik eingeladen, um ihnen unser
Umfeld und unsere Arbeitsweise näherzubringen und unsere Infrastruktur zu zeigen. Dieser Austausch war ein Erfolg und kann als erster Schritt eines langfristigen
Projekts betrachtet werden.
Vorlehre
Die Zusammenarbeit zwischen unserem Sekretariat und der Vorlehre funktioniert
sehr gut und die Website wurde angepasst. Es gibt in unserem Qualitätsmanagementsystem allerdings noch eine Reihe von Dokumenten, die einer Anpassung
bedürfen, und es müssen noch mehr Synergien zwischen den Lehrpersonen aufgebaut werden. Die räumliche Distanz ist nach wie vor ein Hindernis, obwohl die
verschiedenen Aktivitäten unserer Abteilung regelmässige Kontakte ermöglichen.
Schulanlage Linde
Bei der Übergabe des Cafeteriabetriebs von der FONDATION gad STIFTUNG, einem
regionalen, nicht gewinnorientierten Unternehmen, an die Gastronomiegruppe
ZfV, die sich als Cateringpartner grösserer Schulen in der ganzen Schweiz etabliert
hat, hatten wir natürlich ein paar Bedenken. Diese erwiesen sich aber als unberechtigt, und zwar hauptsächlich deshalb, weil wir unser Personal behalten konnten
und dieses bei der Organisation der Mensa freie Hand hat. Die finanzielle Situation
bleibt nach wie vor etwas angespannt. Es scheint, als könne man mit dem Betrieb
unserer Cafeteria keinen Gewinn erzielen.
Personelle Veränderungen
Am Ende des Schuljahrs gab es zahlreiche Veränderungen. Neun Lehrpersonen
haben uns verlassen, um eine neue Herausforderung anzunehmen : Judith Donzé,
einer der Eckpfeiler unserer zweisprachigen Klassen, Milène Grossenbacher und
ihr Unterrichtspartner der Integrationsklasse, Olivier Silberstein, Dana Antonioli
und Camille Heimberg, unsere energiegeladenen Sportlehrerinnen, Nina Kuhn, die
unsere deutschsprachigen Integrationsklassen im Gestalten unterrichtet hat, Heinz
Hauser, der es verstand, unsere Jugendlichen für das Thema Elektrizität zu begeistern, und Bruno Schläppi, Leiter unserer Metallbauwerkstatt und Praxislehrer. Ich
danke all diesen Kolleginnen und Kollegen für den Einsatz, den sie auf menschlicher und beruflicher Ebene geleistet haben, und wünsche ihnen viel Erfolg für die
weitere berufliche Laufbahn.
Brückenangebot
Solutions transitoires
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Division Solutions transitoires (SolTr)
Rétrospective des activités
Peter Stöpfer, Abteilungsvorsteher Brückenangebot
Plan d’études
Durant l’année scolaire 2014 – 2015 le nouveau plan d’études cadre cantonal des
Années scolaires de préparation professionnelle a été finalisé et signé par le Directeur de l’Instruction publique, M. Bernard Pulver.
Ce plan d’études est le fruit du travail de plus de 80 enseignant-e-s et représentant-e-s du monde du travail. Différentes réunions entre les directions, les enseignant-e-s, les responsables du développement du plan d’études et M. Pulver ont
permis à notre directeur de l’instruction publique de prendre des décisions fondées
et basées sur les feed-back des enseignant-e-s. Les principaux changements sont à
chercher dans les domaines suivants : nous passons des trois programmes actuels à
deux. Un «Pratique et formation générale» et l’autre «Pratique et intégration». Ces
programmes se basent sur 4 domaines professionnels et le travail hebdomadaire
sera structuré en bloc de 7 leçons par jour. La perméabilité entre les domaines professionnels sera encore plus présente qu’actuellement. La partie pratique, à l’interne ou externe, sera plus développée et comme l’école obligatoire avec le plan
d’études romand pour les romands et le nouveau plan d’étude 21 pour les alémaniques et les écoles professionnelles nous travaillerons en nous basant sur les compétences des jeunes.
A l’interne, l’année a donc été rythmée par les premiers projets visant à adapter ce Plan d’études à nos réalités, à des réflexions sur un nouvel horaire et les
branches qui seront enseignées, à notre politique de l’emploi, au déroulement des
activités particulières et de nos projets dans le futur, ainsi qu’aux premières formations continues consacrées à l’apprentissage en situation et compétences opérationnelles.
8
Année scolaire de préparation Plus : An 2
La collaboration entre Romands et Alémaniques s’est affinée et les temps de présence, les échanges ont pu être formalisés. La collaboration avec le Case Management a bien fonctionné, ce qui a permis d’accueillir de nouveaux élèves dans
le courant de l’année. Pour l’année à venir, le BVS Plus doublera son offre alors
que chez les Romands, la stabilité restera de mise. Toutefois ce programme, malgré toutes ses qualités, pose de nombreux problèmes. Il est extrêmement difficile,
encore plus chez les Romands, de trouver environ toutes les deux semaines, une
place de stage dans des entreprises. Souvent les jeunes travaillent dans des métiers
bien éloignés de leur but professionnel. Un autre sujet problématique est celui des
coûts liés aux déplacements pour ces stages. Les Romands ne trouvent par exemple
que peu de places sur Bienne et se déplacent de ce fait dans le Jura bernois ou le
canton de Neuchâtel.
Les enseignant-e-s apprécient le système d’engagement avec un temps de présence
correspondant à leur pensum, par exemple 80 % correspondent à 4 jours de présence. La diversité de leur mandat qui se situe entre l’enseignement, le coaching,
les contacts avec des patrons d’entreprise, les entretiens avec les parents, rend leur
tâche fatigante mais passionnante.
Création d’un réseau d’entreprises
Cet objectif demande un travail de longue haleine. Il est bien engagé et nos enseignant-e-s effectuent une visite dans les entreprises pour la majorité des jeunes en
stage. Ils peuvent en profiter pour expliquer notre travail et nos besoins, établir des
contacts personnels, mieux cerner les exigences des responsables du personnel et
ainsi guider nos élèves de manière encore plus professionnelle.
Chez les alémaniques, nous avons invités des patrons de PME dans les domaines de
la mécanique, de l’électricité afin de les mettre en relations avec nos réalités, leur
montrer nos infrastructures et leur faire comprendre notre manière de travailler.
Nous pouvons considérer que cette rencontre a été couronnée de succès et qu’elle
est le premier pas d’un projet qui doit s’installer dans la continuité.
Préapprentissage
La collaboration entre notre secrétariat et le préapprentissage se déroule au mieux
et la page Web a été adaptée. Il reste toutefois encore un certain nombre de documents dans notre système qualité à adapter et surtout à établir plus de synergie
entre les enseignant-e-s. La distance géographique reste un frein, mais les différentes activités de notre division permettent des rencontres assez régulières.
Bâtiments du Tilleul
En passant de la fondation GAD entreprise régionale et sans buts lucratifs au ZfV
établi dans de grandes écoles, dans l’hôtellerie et ce dans toute la Suisse, pour la
gestion de notre cafétéria, nous avions bien sûr eu quelques craintes. Celles-ci se
sont vite dissipées principalement parce que nous avons pu garder notre personnel
et que celui-ci a les coudées franches pour organiser le quotidien dans notre mensa.
Au niveau des comptes, la situation est toujours un peu tendue et il semble qu’il
sera difficile de s’enrichir en gérant notre cafétéria.
Mutations
Beaucoup de changement à la fin de cette année scolaire. Pas moins de 9 enseignantes et enseignants nous ont quittés pour se lancer dans de nouveaux défis.
Mme Judith Donzé, une des piliers de nos classes bilingues, Mme Milène Grossenbacher et son partenaire de la classe d’intégration M. Olivier Silberstein, Mmes
Dana Antonioli et Camille Heimberg nos énergiques maîtresse de sport, Mme Nina
Kuhn, qui a initié nos élèves des classes d’intégration alémaniques à la création
libre, M. Heinz Hauser qui a su intéresser nos jeunes à l’électricité, et pour finir M.
Bruno Schläppi, responsable de l’atelier de serrurerie qui est parti en même temps
que l’association louant des locaux au CFP. Je remercie toutes ces personnes pour ce
qu’elles nous ont apporté, tant au niveau professionnel qu’humain et leur souhaite
bon vent pour leur carrière future.
Brückenangebot
Solutions transitoires
9
Après l’hiver
10
Joëlle Gerber, maîtresse de classe APSP
Deux cinéastes, jeunes et passionnés,
une classe d’élèves, entre 16 et 18 ans,
une école où l’on travaille sur le choix
professionnel, entre autres activités, et
voici que la magie opère ! Alors naît
«Après l’hiver» et une aventure extraordinaire peut commencer.
Au départ, un projet de film sur le choix
professionnel et les difficultés rencontrées par les élèves est proposé à plusieurs classes. Dans la mienne, des
graines de star rêvent de passer à la télévision (mais pas seulement sur TeleBielingue) et donnent le meilleur d’euxmêmes lors du casting préliminaire. Le
hasard fait que les conditions requises
pour l’objectif de nos deux cinéastes
conjuguées aux jolis minois de mes élèves nous amènent à
être choisis pour la réalisation de ce documentaire. Les dés
sont jetés et chacun va devoir tenir son rôle face à la caméra.
Nous serons filmés de janvier à juin 2014, avec une présence
importante des cinéastes dans la classe et dans la vie privée
des jeunes. Lorsque les prises ne sont pas à la hauteur des
exigences nos professionnels, il faut recommencer la scène !
Voici alors les premiers signes de découragement des élèves
qui se rendent compte que la vie de star n’est pas si simple !
Parfois les élèves ne répondent plus aux appels téléphoniques
des cinéastes, parfois ils trouvent des astuces pour repousser les rendez-vous et parfois ils ne se rendent pas aux rendez-vous lorsqu’il s’agit de filmer leur vie privée. Des discussions communes avec les professionnels auront permis de
clarifier les exigences et les rôles de chacun. Les élèves souhaitaient préserver leur vie privée et ont su mettre des limites
quant à ce qu’ils acceptaient. Belle maturité ! Mon rôle aura
été celui d’un médiateur dans ce cas-là et celui d’un rassembleur quand il fallait remotiver les troupes. Le but étant que
le film aboutisse à un résultat, quel qu’il soit. Ces hauts et ces
bas ont contribué à produire ce film. Finalement, la sensibilité des cinéastes et leur professionnalisme en font un documentaire émouvant. Ils ont su tirer profit de chaque situation
sensible et en rendre la plus belle des images.
Ce film a également permis de révéler les grandes compétences de nos élèves, capables de se dévoiler devant la
caméra, avec authenticité. Les émotions sont au rendez-vous
et se manifestent dans la gestuelle, la voix et les regards. Les
élèves portent le film et montrent une image d’une jeunesse
sensible, éprouvée par les difficultés liées à la recherche
d’une place d’apprentissage. Le manque de places pour les
Romands reste un problème. Malgré tout, ils font preuve de
courage, de ténacité dans leurs recherches et d’un grand
cœur pour que ce documentaire soit une réussite. Ils sont
récompensés, car le film acheté par la RTS passera au mois
de septembre sur la chaîne romande de la télévision suisse,
bravo à eux. Auparavant, nous avons la chance de vivre
une avant-première au cinéma Rex ! C’est la fête : les élèves
répondent présents, la salle est comble et un apéritif préparé
par Susanne Gerber nous attend au terme de la projection.
Merci à elle ! Pour les élèves, un nouveau défi se présente :
affronter une salle de 300 spectateurs et répondre à leurs
questions suite à la présentation du film. Ils gèrent cette nouvelle situation avec authenticité, avec émotion, et montrent
à quel point ils ont évolué dans leur expression orale et leur
gestuelle. Les spectateurs sont époustouflés et émus par ces
jeunes si touchants. Ils s’identifient à eux, vivent leurs émotions et ressortent bouleversés parfois, preuve que le film parle
à chacun.
Notre école en tire tout bénéfice, car l’image positive montrée
par les cinéastes témoigne d’une école où chacun s’engage
pour que nos élèves atteignent leurs objectifs professionnels.
J’espère que de nombreux employeurs seront touchés par
ces images et le vécu des jeunes à cette étape de leur vie.
Les coups durs sont atténués par le contrat d’apprentissage,
mais tous n’y arrivent pas et nous avons cherché à préserver ceux pour qui la réussite n’était pas au bout du chemin
dans le film.
Aujourd’hui, Milca vit sa première année d’apprentissage
avec plaisir et apprécie les relations et la complicité qu’elle
a avec son patron ; Mélissa poursuit sa formation chez Vero
Moda et est fière des progrès qu’elle a faits durant cette première année ; Noémie continue ses études d’employée de
commerce chez Rama Watch et se sent valorisée par son travail ; quant à Hugo, il a quitté le CEFF et cherche une place
de logisticien à la Poste. Je souhaite bon vent à tous et succès
dans leurs démarches.
Merci encore à chacun, direction, cinéastes et élèves,
de m’avoir permis de vivre une expérience si enrichissante, même si au préalable, le stress de la caméra était
bien présent !
Rapport annuel catering
Patricia Jan, maîtresse de classe APSI et adjointe du préposé
25 février 2015 – Catering pour le départ de Monsieur Walther,
ancien directeur de la direction Sport culture de la ville de
Bienne. Cette journée du 25 février fut de celles qui comptent
dans une année scolaire en APSI !
Mobilisé dès huit heures du matin, les 14 élèves et les deux
enseignantes n’ont pas chômé. En effet, ils ont eu à préparer un buffet riche pour les quelque cent invités de Monsieur
Walther. Bien entendu, un gros travail de préparation avait
été effectué en amont. Ainsi, les élèves ont consacré une matinée, le mardi précédent, tant à s’exercer au service des vins et
autres boissons qu’à apprendre à organiser leur place de travail pour la réalisation des diverses recettes : règles d’hygiène,
préparation rationnelle du matériel, dosage des ingrédients,
réalisation des recettes, mise en place attractives sur les plateaux de présentation,… Ce même 25 février, 2 classes APP
du cours «économie domestique/service», sous la houlette
de leurs maîtresses de branche, mettaient aussi la main à la
pâte et confectionnaient pour ce service traiteur tartelettes
aux légumes, sablés aux épices, cakes salés et tresses au lard,
toutes choses qu’il était impossible de réaliser avec la classe
APSI car celle-ci ne disposait pas de cuisine agencée pour ses
préparations et a dû «recycler» sa salle de classe pour en faire
un éphémère laboratoire. Jusqu’au milieu de l’après-midi,
consciencieusement, avec autant de sérieux que de bonne
humeur, les apprenants se sont ingéniés à confectionner
d’appétissantes bouchées apéritives. Vint ensuite le moment
de charger, avec délicatesse tout cela dans les voitures pour le
transport puis, pour les élèves, de se rendre en bus jusqu’au
centre-ville, là où se déroulait la réception. En un peu plus
d’une heure, les tables étaient dressées et les jeunes, vêtus
de noir et blanc, prêts à assurer le service. Peu à peu, les
invités arrivèrent et les élèves, entre les diverses allocutions,
eurent l’opportunité de mettre en pratique avec brio les compétences acquises en théorie. Tout au long de la soirée, ils
eurent la fierté d’être complimentés sur leur travail de préparation ainsi que sur la qualité de leur service. Les sourires
sur leurs visages, mieux que de longues phrases, prouvèrent
le plaisir ressenti à l’exécution des divers travaux demandés.
Il était presque 21 heures quand ils purent commencer les
rangements : débarrasser les tables, nettoyer la salle et la vaisselle, charger une fois encore les voitures de transport …puis
bénéficier enfin d’un repos bien mérité.
Alors que le nouveau plan d’étude de l’APP insiste sur l’interdisciplinarité, le travail par projet et la mise en situation des
apprenants, l’organisation d’un tel événement, pour lequel il
a fallu non seulement travailler sur les connaissances, mais
aussi sur les aptitudes et les attitudes de nos jeunes, y trouve
parfaitement sa place : il est tout à la fois enrichissant (mise
en commun de savoirs – faire, collaboration, apprentissage
de nouvelles techniques de travail), gratifiant (voir le résultat
du travail effectué, recevoir des compliments) et en lien avec
le monde professionnel.
De plus, comme cette prestation a pu être facturée, la classe
a réalisé un bénéfice qui lui a permis, lors de la semaine de
clôture, de découvrir le train le plus raide du monde sur le
Mont-Pilatus et de s’adonner à la luge d’été !
Brückenangebot
Solutions transitoires
11
Das Berufsvorbereitende Schuljahr (BVS)
begrüsst BerufsbildnerInnen
in der Schulanlage Linde
Hans-Kaspar Egli, Fachlehrer Mathematik, Objektverantwortlicher Kantonale Schulanlage Linde
Die Ausgangslage
An einem Lehrmeister Anlass des Elektro-Verbandes Biel-Seeland im Jahr 2013 wurde über die Problematik diskutiert, dass
BerufsbildnerInnen in gewerblich-handwerklichen Berufen
aus verschiedenen Gründen zum Teil Mühe bekunden bei der
Rekrutierung von geeigneten Lernenden.
Unser Fachlehrer für Elektronik Heinz Hauser wies bei dieser
Gelegenheit darauf hin, dass sich die Lehrpersonen des Berufsvorbereitenden Schuljahrs (BVS) jedes Jahr sehr stark und kompetent um Lehrstellen für ihre Lernenden bemühen würden. Die
meisten BerufsbildnerInnen hätten zwar schon vom BVS gehört,
jedoch kenne praktisch niemand die Ausbildungsstätten des BVS
vor Ort. Der Obmann der Lehrabschluss-Prüfungskommission
des Elektro-Verbandes Biel-Seeland zeigte sich ebenfalls sehr
interessiert an einem Besuch der Werkstätten des BVS.
Die Ziele des Anlasses
Die praktischen Fachlehrer am BVS Heinz Hauser (Elektro),
Urs Matter (Bau), Peter Schneider (Mechanik), René Zwahlen (Holz) und Bruno Schläppi (Metall) beschlossen daraufhin, die Initiative zu ergreifen und einen Berufsbildner-Anlass in der Schulanlage Linde zu organisieren. Ziele des
Anlasses sollten sein :
•Vorstellen des BVS (Facts, Werte, Arbeitsweise) und deren
Lehrpersonen, inkl. Rundgang durch die Werkstätten und
die Schulanlage Linde
•Gegenseitiges persönliches Kennenlernen der BerufsbildnerInnen und der Lehrpersonen des BVS
• Gemeinsamer Apéro mit Möglichkeit zum Networking und
Gedankenaustausch.
12
Der Anlass
Angeschrieben und eingeladen wurden unter tatkräftiger
Mithilfe von Aude Perrenoud des Sekretariats 470 gewerblich-handwerkliche BerufsbildnerInnen aus der Region
(Schreiner, Elektroinstallateure, Heizungsfachleute etc.).
20 interessierte Personen fanden sich schlussendlich für den
Anlass am Abend des 30.10.2014 in der Schulanlage Linde
ein, darunter auch die Kollegen von der TFS, was uns speziell freute. Trotz grossem Aufwand und ziemlich ernüchterndem Rücklauf wurde der Abend zu einem gelungenen Anlass.
Nach der Begrüssung und der Präsentation des BVS in der
Aula durch die Schulleitung ging es auf den Rundgang durch
die verschiedenen Werkstätten, wo die jeweiligen Fachlehrpersonen ihre Räumlichkeiten und Arbeiten mit den Lernenden kurz vorstellten.
Zum Abschluss trafen sich alle zu einem leckeren Apéro im
Foyer, das die Integrationsklasseklasse von Sarah Baumgartner und Hans Kuhn liebevoll zubereitete und persönlich
servierte.
Das Fazit
Wir von der Organisation sind der Meinung, dass sich unsere
Initiative und der Anlass trotz bescheidenem Echo von den
Betrieben in mehrfacher Hinsicht gelohnt hat : Die anwesenden BerufsbildnerInnen zeigten sich sehr interessiert an
unserer Arbeit mit den Jugendlichen und auch beeindruckt
von der Infrastruktur und der Grösse der Schulanlage. Der
Blick hinter die Kulissen des BVS habe sich in jedem Fall
gelohnt, so der Tenor der Anwesenden. Etliche Kontakte zwischen BerufsbildnerInnen und Fach- und Klassenlehrpersonen konnten geknüpft werden und sie bestätigten dabei auch
unsere Ausgangsthese, wonach die Betriebe vermehrt Mühe
bekunden bei der Rekrutierung von geeigneten Lernenden.
Persönliche Kontakte zu Lehrpersonen und das Wissen um
die Arbeitsweise am BVS können ihnen die Suche in Zukunft
durchaus erleichtern.
Und nicht zuletzt war es auch für uns Organisatoren ein lehrreicher Prozess : Durch den Besuch und die Präsentationen
vor den BerufsbildnerInnen müssten wir uns quasi selbst
dazu «zwingen», wieder einmal vertieft über unsere tägliche
Arbeit mit den Jugendlichen nachzudenken : Wo setze ich
meine Schwerpunkte in der Arbeit, wie mache ich das und
vor allem auch warum mache ich es so ? Diese Auseinandersetzung mit dem eigenen Unterricht erwies sich als sehr wertvoll und spannend.
Berufliche Lösungen der BVS-Schüler 14/15
Solutions professionnelles des élèves de l’APP 14/15
13
1%
Arbeitsstelle/Place
de travail
1%
Arbeitsstelle/Place
de travail
1% Arbeitsstelle/Place de travail
47% Lehre/Apprentissage
47%
Lehre/Apprentissage
47% Lehre/Apprentissage
5%
Ohne
Lösung/Sans
solution
5%
Ohne
Lösung/Sans
solution
5% Ohne Lösung/Sans solution
6%
Praktikum/Stage
6%
Praktikum/Stage
6% Praktikum/Stage
9%Schule/Ecole
9%
Schule/Ecole
1% Arbeitsstelle/Place
de travail
9%
Schule/Ecole
47% Lehre/Apprentissage
2%
Vorlehre/Préapprentissage
2%
Vorlehre/Préapprentissage
5% Ohne Lösung/Sans solution
2% Vorlehre/Préapprentissage
6% Praktikum/Stage
0%
Verschiedenes/Divers
Verschiedenes/Divers
9% Schule/Ecole 0%
0%
Verschiedenes/Divers
2% Vorlehre/Préapprentissage
30%
0% Verschiedenes/Divers
30% Übergangslösung/Solution intermédiaire
30%
30%
Von den 161 Schüler/innen, die eine Berufslehre begonnen haben, gingen die deutsch- und
französischsprachigen Schüler/innen in folgende Berufsfelder :
Verkauf
23
Métaux, machines
Wirtschaft, Verwaltung
21
Transports, logistique
12
5
Metall, Maschinen
18
Economie, administration
4
Gesundheit
12
Hôtellerie et restaurant
2
Gastgewerbe
9
Electrotechnique
2
Elektrotechnik
8
Vente
2
Gebäudetechnik
5
Beauté, sport
1
Holz, Innenausbau
4
Création, art
1
Planung, Konstruktion
4
Bois, aménagements intérieurs
1
Verkehr, Logistik
4
Véhicules
1
Natur
3
Planification technique
1
Bau
3
Santé
1
Fahrzeuge
3
Nature
0
Informatik
3
Alimentation
0
Kultur
3
Textiles
0
Nahrung
1
Imprimerie
0
Schönheit
1
Construction
0
Gestaltung, Kunst
1
Technique du bâtiment
0
Chemie, Physik
1
Chimie, physique
0
Bildung, Soziales
1
Informatique
0
Textilien
0
Culture
0
Druck
0
Enseignement, social
0
Brückenangebot
Solutions transitoires
Die untenstehende Grafik zeigt, dass die grosse Mehrheit der Absolventinnen und Absolventen BVS/APP
eine Anschlusslösung gefunden hat.
Abteilung Berufliche Grundbildung (BGB)
Mit festen Schritten voran…
14
Matthias Dick, Abteilungsvorsteher Berufliche Grundbildung
Das Schuljahr 2014/15 brachte in der Abteilung Berufliche Grundbildung (BGB)
viel Neues. So erhielt ich die Chance, ab dem 1. August 2014 die Abteilung als
Nachfolger von Beat Aeschbacher zu leiten. In diesem ersten Amtsjahr ging es mir
darum, parallel zu meiner persönlichen Einarbeitungszeit Bewährtes zu konsolidieren und gleichzeitig neuen Ideen die Türen zu öffnen.
Im zweiten Halbjahr fand das Comenius-Projekt «Brücken bauen und nutzen» mit
dem Besuch der Partnerschulen am BBZ Biel-Bienne seinen Abschluss. Herzlichen
Dank an dieser Stelle an Thomas Weber, welcher als Mitinitiator dieses Projekt
massgebend mitgeprägt und ihm zu einem erfolgreichen Abschluss verholfen hat.
Neue Wege hat das Team der Sportlehrpersonen eingeschlagen. In der letzten
Schulwoche vor den Sommerferien organisierten sie für alle Lernenden der zweiten Lehrjahre im Rahmen einer Gesundheitswoche den jeweiligen ABU-Halbtag.
Dort standen die zentralen Aspekte einer gesunden Ernährung und gleichzeitig
von genügend Bewegung im Mittelpunkt. Ich bedanke mich an dieser Stelle ganz
herzlich für diese Innovation und in Absprache mit der Fachgruppenleitung Sport
läuft bereits die Planung für die Durchführung 2016.
Im Allgemeinbildenden Unterricht ABU setzten sich die Lernenden des zweiten
Lehrjahrs als Elektroniker/-in EFZ mit Möglichkeiten im sparsameren Umgang
mit Ressourcen auseinander. Lernende reichten ihre Beiträge gar beim nationalen
Wettbewerb «Klimawerkstatt» ein und hatten dabei Erfolg. Ich gratuliere den beiden erfolgreichen Lernenden und danke Priscilla Kunz für ihren Einsatz zu Gunsten dieses Projekts.
Bereiche, welche im Unterrichtsalltag häufig separat vermittelt werden, miteinander zu vernetzen, ist auch das Ziel der «Bereichsübergreifenden Projekte» (BÜP2)
der Fachgruppe Maschinenbau. Diese bilden integrierenden Bestandteil der Ausbildung als Polymechaniker/-in EFZ und Konstrukteure/in EFZ und lassen sehr viele
kreative Ideen zu. Mit viel Schwung und Knowhow haben sich die Lernenden in
diese Projektarbeiten eingegeben und freuen sich über das Erreichte.
Die Abteilung BGB erhielt gegen Ende des Schuljahrs zudem die Gelegenheit, sich
über die Landesgrenzen hinaus zu präsentieren. Aus dem Umfeld einer berufsbegleitenden Weiterbildung entstanden lose Kontakte nach Südkorea. Diese führten
dazu, dass sich Vertreter/-innen aus einer südkoreanischen Provinz und von der
Regierung direkt am BBZ Biel-Bienne ein Bild von Berufsbildung «Made in Switzerland» machten.
Abschliessend möchte ich mich bei allen bedanken, welche mir in meinem ersten
Jahr an der Spitze der Abteilung BGB so viele fruchtbare, kritische und inspirierende Kontakte und Gespräche ermöglicht haben.
Division Formation professionnelle initiale (FPI)
Une ferme volonté d’aller de l’avant
Matthias Dick, préposé de la division Formation professionnelle initiale
15
L’année scolaire 2014/2015 a été riche en nouveautés pour la division Formation
professionnelle initiale (FPI). Pour commencer, j’ai eu l’opportunité de succéder
à Beat Aeschbacher à la tête de la division le 1er août 2014. Durant cette première
année de fonction, il m’a tenu à cœur de maintenir les éléments ayant fait leurs
preuves tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles idées.
Le deuxième semestre a vu la fin du projet Comenius «Jeter des ponts» avec la visite
au CFP Biel-Bienne des classes partenaires. Je tiens à remercier ici Thomas Weber,
qui a co-initié ce projet et qui a largement contribué à son succès.
L’équipe enseignante de sport a emprunté de nouvelles directions. Au cours de la
dernière semaine d’école avant les vacances d’été, elle a organisé la demi-journée
de culture générale pour tous les apprenti-e-s de deuxième année dans le cadre
d’une semaine de la santé. Cette demi-journée était axée sur une alimentation
équilibrée et sur une activité sportive suffisante. J’en profite pour remercier chaleureusement les initiateurs de cette nouveauté. D’entente avec la direction du groupe
de branche Sport, la planification pour 2016 est déjà en cours.
Dans le cadre de l’enseignement de la culture générale (ECG), les apprenti-e-s
électroniciens et électroniciennes CFC de deuxième année se sont penchés sur les
différentes possibilités d’économiser les ressources. Les apprenti-e-s ont même
déposé leurs projets au concours national «Atelier pour le climat» et ont gagné.
J’adresse toutes mes félicitations aux deux lauréats et remercie Priscilla Kunz pour
son grand engagement en faveur de ce projet.
La mise en lien des domaines qui sont souvent abordés séparément dans l’enseignement au quotidien est également l’objectif des projets interdisciplinaires du
groupe de branche de la mécanique. Ces projets font partie intégrante de la formation de polymécanicien-ne CFC et de dessinateur-constructeur industriel CFC/
dessinatrice-constructrice industrielle CFC et autorisent de nombreuses idées créatives. C’est avec beaucoup d’élan et de savoir-faire que les apprenti-e-s ont traité
leurs travaux de projet et ils et elles se sont réjoui-e-s des résultats.
En outre, la division FPI a eu l’occasion, vers la fin de l’année scolaire, de se présenter au-delà des frontières de notre pays. Des contacts ont été noués avec la Corée du
Sud dans le cadre d’une formation continue en cours d’emploi, ce qui a permis à
des représentants d’une province sud-coréenne et du gouvernement de venir observer le «made in Switzerland» directement au CFP Biel-Bienne.
Pour finir, j’aimerais remercier tous ceux et toutes celles qui m’ont permis d’avoir
autant de contacts et de discussions fructueuses, critiques et sources d’inspiration
pour cette première année à la tête de la division.
Berufliche Grundbildung
Formation professionnelle initiale
Brücken bauen und nutzen
(Comenius)
Sarah Steingruber, BM-Lehrperson
So funktioniert Europa
In der Woche vom 20.–25. Mai 2015 kam das Unterrichtsprojekt «Brücken bauen und nutzen» am BBZ Biel-Bienne
zu einem bemerkenswerten Abschluss. Drei Berufsschulen
und ein Gymnasium aus Polen, Deutschland, der Türkei
und der Schweiz waren seit über einem Jahr an diesem
Austauschprogramm beteiligt.
16
«Wir wollen gute Gastgeber sein», sagt Direktor Beat
Aeschbacher bei der Begrüssung der polnischen, türkischen
und deutschen Gäste in der Aula des BBZ. Sichtlich gerührt
nimmt er die Geschenke entgegen, die ihm von den Gastschulen überreicht werden. Bei der Begrüssungszeremonie
stellen die Anwesenden sich und ihre Berufe vor. In der Mensa
begegnen sich die rund 30 Lernenden dann bei «Chai» und
Kaffee. Hier scheint die Sprachbarriere kein Hindernis zu
sein. Eda Nur Alsan, Schülerin aus der Türkei, bringt den BBZ
Lernenden sogleich bei, wie man auf Türkisch Danke sagt :
«Tesekkür Ederim.»
Arbereshe Hoti, die 22jährige Coiffeuse in Ausbildung, hat
wie ihre Mitlernenden eine Woche Ferien genommen, um
Gastgeberin zu sein : «Ich war im März selbst in Polen.
Dadurch habe ich gemerkt, wie gut wir hier ausgebildet
werden und welche Weiterbildungschancen wir haben.»
Zudem konnte sie viele Freundschaften knüpfen und erleben, wie gastfreundlich die Leute in Polen sind. «Heute Nachmittag werde ich unsern Gästen einen Einblick in meinen
Alltag im Coiffeurgeschäft Europe geben», erklärt sie stolz.
Auch BBZ-Lernende aus anderen Berufsbranchen – Automobil-Mechatroniker, Bäcker-Konditor-Confiseur und Maschinenbau-Mechatroniker – ermöglichen ihren Besuchern eine
Firmenbesichtigung.
Die Austauschwoche bringt vielfältige Gelegenheiten zum
gegenseitigen Kennenlernen : ländergemischte Gruppenarbeiten und Präsentationen, Feierabend im Restaurant Lago
Lodge, Kajak auf dem Bielersee, die Schaukäserei in Gruyère
und viele weitere Aktivitäten stehen auf dem Programm.
Blick über die Grenze
Bei den Gruppenarbeiten werden unter anderem die Arbeitsbedingungen, Verdienstmöglichkeiten, Sicherheitsvorschriften und Berufsaussichten miteinander verglichen. «Durch die
Analyse und den Vergleich ihrer Berufsfelder entdecken die
Lernenden sowohl berufliche als auch kulturelle Besonderheiten», so Thomas Weber, der Projektleiter der Schweiz. Er sei sehr
überzeugt von diesem Austauschprogramm, obwohl es bei der
Durchführung auch einige Herausforderungen gegeben habe.
Ein Gedanke ging ihm immer wieder durch den Kopf : «So funktioniert Europa.» Die Schweizer hätten in den verschiedenen Sitzungen oft die Rolle des Bindeglieds eingenommen. Es galt zu
übersetzen und bei Differenzen zwischen den Nord- und Südstaaten zu vermitteln.
Auch für die Lehrpersonen der Gastschulen war die Erfahrung
lehrreich. «Für unsere Schüler ist der grösste Vorteil dieses Austauschprogramms, dass sie ihre Sprachfertigkeiten üben können und merken, was ihnen die Fremdsprachen in einer global vernetzten Welt nützen», sagt die Deutschlehrerin Marta
Alekusiewicz aus Polen. «Zudem ist die Schweiz für uns nun
mehr als Banken, Uhren und Käse.» Ein Stereotyp habe sich
jedoch bestätigt : Alles sei unglaublich teuer hier.
Als Drittstaat toleriert
Die Annahme der Volksinitiative gegen die Masseneinwanderung hat das Durchführen von weiteren Projekten erschwert.
Das europäische Schüleraustauschprogramm Comenius hat
entschieden, dass die Schweiz nicht mehr als offizielles Partnerland gilt und direkt vom Bund finanziert werden muss.
«Wir sind ab sofort nur noch als Drittstaat toleriert», bedauert
Thomas Weber. Trotzdem werde er sich dafür einsetzen, dass
sich Lernende des BBZ an Austauschprogrammen – die in
Zukunft unter dem Namen Erasmus+ laufen werden – beteiligen können.
Eigene Webseite
Am Projekt «Brücken bauen und nutzen», das von der
CH-Stiftung für eidgenössische Zusammenarbeit finanziert
wurde, waren im letzten Jahr insgesamt vier Klassen Lernende und vier Lehrpersonen des BBZ – Thomas Weber,
Beat Fehlbaum und Stefan Bracher Valentino Baumgartner
beteiligt. Die Ergebnisse der Gruppenarbeiten und weitere
Informationen zum Projekt sind auf der selbstkreierten Webseite (www.bbun.eu) zu finden.
Première édition de la semaine santé
Fabrice Studer, responsable enseignement sport
Du 23 au 24 juin 2015 a eu lieu notre première édition de «la semaine santé». Une
grande partie des classes de deuxième année de langue allemande et française ont
participé à cet événement. Pour cette première édition, nous avons décidé de parler de
nutrition et d’activité physique. Nous avons choisi d’aborder ces deux thèmes pour les
raisons suivantes:
De nos jours, nos élèves récoltent un flux important d’informations sur ces thèmes,
notamment par internet, les revues, les conseils d’amis et les fitness. Maintenant la
question se pose de savoir quelles informations sont vraiment exactes et lesquelles
pourraient malheureusement nuire à leur santé. Pour traiter le sujet, nous avons
invité M. Andreas Lanz, un spécialiste dans ce domaine. Il travaille depuis de nombreuses années en tant que coach sportif dans la région de Berne, et est l’auteur du
livre «Alles wird leichter».
Après avoir assisté à un exposé de près d’une heure sur ce livre, les élèves se sont déplacés dans les salles de sport pour mettre en pratique une partie du contenu et des conseils
de M. Lanz. Ces ateliers ont été dirigés par le team sport avec le soutien des enseignants
de culture générale. Nous avons pu voir à cette occasion des élèves engagés et intéressés
par les activités proposées.
Les questionnaires d’évaluation remplis par les élèves ont été très satisfaisants, et nous
espérons pouvoir à nouveau organiser cet événement l’année prochaine.
Berufliche Grundbildung
Formation professionnelle initiale
17
Projekt Klimawerkstatt
18
Priscilla Kunz, ABU-Lehrperson
Im Bereich Ökologie und Klimawandel des Allgemeinbildenden Unterrichts hat die ET2013a am Projekt Klimawerkstatt teilgenommen. Die Klimawerkstatt wird von der Stiftung
MyClimate organisiert und ist ein schweizweiter Lernenden-Projektwettbewerb für Schulen und Betriebe. Die Lernenden müssen kreativ sein und ein Produkt erfinden, welches CO2 reduziert oder ein Projekt aufgleisen, um Leute zu
sensibilisieren.
Die Lernenden Regina Kost und David Reis hatten sehr schnell
eine spannende Idee, wie sie ihr Umfeld zum Thema Papierkonsum sensibilisieren möchten. Ihre Projektbeschreibung
und Zielsetzung lautete wie folgt :
«Die Produktion von Papier kostet weltweit enorme Waldflächen sowie grosse Mengen an Energie und Wasser. Mit einem
Pro-Kopf-Verbrauch von 204 kg jährlich ist die Schweiz in
der Pflicht, sich mit ihrer Papiernutzung auseinanderzusetzen. Zur Förderung solcher Überlegungen drehen wir ein
Video, mit dem wir die Leute auch auf einer emotionalen
Ebene ansprechen wollen. Dieses Video laden wir auf Youtube hoch. Zudem betten wir es auf einer eigens erstellten
Webseite ein, worauf auch weitere Hintergrundinfos und
Tipps abrufbar sein werden. Um auf das Projekt aufmerksam
zu machen, verteilen wir zudem während einer Standaktion
in Bern QR-Codes, die zur Webseite führen und streuen das
Video über soziale Netzwerke.»
Die Gruppe hat die Projektarbeit sauber geplant und durchgeführt und konnte durch diese Kanäle mindestens 540 Personen erreichen… und erntete damit einen Podestplatz im
Rahmen des Wettbewerbs. Sie wurden eingeladen, am 15.
Juni im aargauischen Spreitenbach in der Umweltarena ihr
Projekt zusammen mit weiteren Siegergruppen auszustellen
und durften den 2. Preis in der Kategorie Sensibilisierung
entgegen nehmen. Insgesamt wurden im Rahmen des diesjährigen Wettbewerbs 105 Arbeiten aus Berufsschulen der
ganzen Schweiz eingereicht.
Das BBZ Biel-Bienne gratuliert der Gruppe ganz herzlich und
freut sich auf weitere teilnehmende Lernende.
Link Homepage Papyrus : www.technicalnet.ch/papyrus
Link Homepage Klimawerkstatt : www.klimawerkstatt.ch
Bereichsübergreifende Projekte
fordern die Phantasie
Andreas Herrmann, Fachgruppenleiter Maschinenbau
Das vergangene Jahr stand im Zeichen der Umsetzung des Kompetenzen-Ressourcen-Kataloges bei den Berufen Polymechaniker/in EFZ und Konstrukteur/in EFZ
im Bereich der Automation und Steuerungstechnik. Wir konnten die letzte Etappe
in der Aufrüstung unseres Elektro- und Pneumatiklabors in Angriff nehmen und
umsetzen. Nun haben wir in allen Belangen ein «Schmuckstück» , welches wir mit
unseren Klassen ab dem 2. Lehrjahr rege gebrauchen können. Die neue Infrastruktur lässt den Unterricht zu, der im Bildungsplan auch verlangt wird.
Im Bereich der «Bereichsübergreifenden Projekte» im 3. und 4. Lehrjahr bei den
Berufen Polymechaniker/in EFZ und Konstrukteur/in EFZ müssen wir uns mit der
Situation zurecht finden, dass ab dem Schuljahr 2016/17 dieses Fach benotet wird
und in die Vorschlagsnote für das QV einfliesst. Dies ist in der BiVo der beiden Berufe
so festgehalten und ist bis jetzt im Kanton Bern noch nicht umgesetzt worden.
Wir hatten die Möglichkeit, dass wir uns mit einem Restbetrag der Investitionen
für das Elektrolabor und mit Geld aus dem laufenden Budget einen 3D-Printer
anschaffen konnten. Mit diesem sind wir dann in der Lage, einfachere Komponenten aus den Projekten von der Konstruktionsphase in die Solidphase zu bringen.
Auch im normalen Zeichenunterricht im 1. Lehrjahr können wir so einige Modelle
anfertigen, die es den Schülern erleichtern die Formen zweidimensional auf Papier
zu bringen.
Auf ein Projekt möchte ich gerne detaillierter eingehen: Im 4. Lehrjahr (PM2011b)
führen wir verschiedene Projekte durch. Eine Gruppe entschied sich für den
Nachbau eines BMW-Streetcarvers. Das Spezielle am BMW-Streetcarver ist die
Lenkgeometrie und die Tatsache, dass ein Originalteil des BMW M5 verbaut ist.
Der Streetcarver kann heute nicht mehr offiziell erworben werden, da er ausverkauft ist. Noch vorhandene, funktionierende Teile werden zu hohen Preisen auf den Auktionsplattformen im Internet gehandelt. Die Gruppe musste
keine Dokumentation schreiben, sondern eine Homepage erstellen und aktuell halten. Sämtliche Zeichnungen und Bauteile wurden durch die Projektgruppe erarbeitet oder bestellt. Der Aufwand wurde von allen beteiligten Personen
(inkl. Lehrer) stark unterschätzt. Dazu kam, dass sich die Gruppe für teilweise
exklusivere, aber auch aufwändigere Lösungen entschied. Fazit : Der Streetcarver «Power-Engineering» ist ein Schmuckstück, aber nicht bezahlbar. Nehmen Sie sich die Zeit, um mehr Informationen zum Projekt auf der Hompage
www.powerengineering.jimdo.com zu erhalten.
Berufliche Grundbildung
Formation professionnelle initiale
19
Delegationen aus Südkorea am BBZ Biel
Matthias Dick, Abteilungsleiter BGB
Am 27. Mai 2015 und am 24. Juni 2015 besuchten zwei Delegationen aus der Republik Südkorea das BBZ Biel-Bienne. Es handelte sich dabei um eine Gruppe von
Mitarbeitenden der Regierung der Provinz Gyeongsangbuk, der östlichsten und am
stärksten industrialisierten Provinz Koreas. Sie besuchte das BBZ Biel-Bienne im
Mai. Der Abteilungsleiter Berufliche Grundbildung führte die Reisegruppe zuerst
in das Schulsystem der Schweiz ein. Die Gestaltung dieser Präsentation zusammen
mit einem Dolmetscher für Deutsch-Koreanisch stellte gleichzeitig eine Erleichterung und eine Herausforderung dar, da die zeitlichen Verhältnisse im Vorfeld nur
schwer abzuschätzen waren. Die folgenden vier Eigenschaften des Berufsbildungssystems beeindruckten die Vertreterinnen und Vertreter aus Korea am stärksten:
• Durchlässigkeit : Das Motto «Kein Abschluss ohne Anschluss» des Staatssekretariats für Bildung, Forschung und Innovation (SBFI) wird in Korea in vergleichbarer Form nicht umgesetzt. Sie zeigten sich von der Tatsache begeistert, dass
allen Lernenden praktisch alle Optionen offen bleiben und auch für Absolventen einer klassischen Lehre immer noch die Möglichkeit eines Studiums an
einer Universität bestehen bleibt.
• Rückgrat der Berufsbildung : Im Gegensatz zu Korea, wo alle Menschen auf dem
Weg ins Berufsleben vor allem die Ausbildung in einem der grossen Weltkonzerne anstreben, sind es in der Schweiz die KMU-Betriebe, welche mit 80 % den
Löwenanteil an Lehrstellen anbieten.
• Der Staat lenkt im Hintergrund : Zwar hat der Bund über Lehrwerkstätten und
in geringem Masse über seine eigenen Lehrstellen die Möglichkeit auf die verfügbaren Lehrstellen am Markt zu reagieren, im Gegensatz zu Südkorea ist es
aber nicht die zentrale Aufgabe des Staates in Absprache mit der Wirtschaft
Lehrstellen zu generieren. Zur Veranschaulichung bot sich der Reisegruppe die
Gelegenheit, die Technische Fachschule unter der Führung von Daniel Dietz zu
besuchen.
• Berufsbildung vs. allgemeinbildende Schulen : Am meisten überraschte die
Delegation aber die Tatsache, dass in der Schweiz mit über 60 % viel mehr junge
Menschen eine Berufslehre anstreben, als dies in Südkorea der Fall ist. Dort ist
der Anteil der rein schulischen Anschlusslösungen an die obligatorische Schule
viel grösser.
20
Am 24. Juni 2015 besuchte dann Frau Sunyee Hong als Mitarbeiterin des «Korean
Research Institute for Vocational Educaton & Training» KRIVET (http ://eng.
krivet.re.kr) das BBZ Biel-Bienne. Das KRIVET ist in der Organisation und Anordnung mit dem SBFI in der Schweiz vergleichbar. Ihr Interesse ging weit über die
allgemeine Berufsbildungsstruktur in der Schweiz hinaus. Sie liess sich detailliert über Inhalte und Organisation einzelner Berufe informieren und reiste mit
umfangreichen Unterlagen weiter nach Deutschland.
Lehrabschlussprüfungen BGB 2015
Examens finaux FPI 2015
Prüfungskreis Biel-Seeland plus ausserkantonale mit Schulort BBZ Biel-Bienne
21
Anzahl
bestanden
Nicht
bestanden
GN
BBZ
GN
Kt Bern
Automatikmonteur EFZ
16
13
3
4.7
4.7
80.00 %
80.00 %
Automobil Fachmann EFZ
22
21
1
4.6
4.5
95.45 %
90.41 %
Automobil-Assistent EBA
10
10
0
4.6
4.8
100.00 %
97.56 %
Automobil-Mechatroniker EFZ
12
8
4
4.6
4.7
66.66 %
83.33 %
Bäcker-Konditor-Confiseur EBA
13
12
1
4.9
4.9
92.30 %
93.33 %
18
18
0
4.9
4.8
100.00 %
13
12
1
5.1
5.0
92.30 %
Coiffeur EFZ
18
17
1
4.6
4.8
94.44 %
97.76 %
Elektroinstallateur EFZ
31
28
3
4.6
4.5
90.32 %
80.43 %
Elektroniker EFZ
12
11
1
4.7
4.9
91.66 %
93.67 %
Koch EFZ
33
31
2
4.9
4.7
93.93 %
94.86 %
Bäcker-Konditor-Confiseur EFZ
(Bäckerei-Konditorei)
Bäcker-Konditor-Confiseur EFZ
(Konditorei-Confiserie)
Erfolgsquote
BBZ
Erfolgsquote
Kanton Bern
97.62 %
97.50 %
Konstrukteur EFZ
4
4
0
5.0
5.0
100.00 %
100 %
Küchenangestellter EBA
7
5
2
4.6
4.6
71.43 %
84.91 %
Mechanikpraktiker EBA
9
9
0
4.6
4.7
100.00 %
98.00 %
Metallbauer EFZ
12
11
1
4.6
4.5
91.67 %
81.18 %
Mikromechaniker
6
6
0
4.7
4.5
100.00 %
100 %
Mikrozeichner
5
5
0
4.6
4.7
100.00 %
100 %
Montage-Elektroniker EFZ
21
19
2
4.5
4.5
89.47 %
82.69 %
Polymechaniker EFZ
25
25
0
4.9
4.9
100.00 %
95.63 %
Produktionsmechaniker EFZ
17
17
0
4.7
4.7
100.00 %
98.55 %
Restaurationsfachmann EFZ
11
10
1
4.8
4.7
90.00 %
91.73 %
Assistant en maint. d‘auto AFP
10
10
0
4.67
4.8
100.00 %
97.56 %
Cuisinier CFC
14
11
3
4.4
4.7
78.75 %
94.86 %
Horloger CFC
13
12
1
5.0
4.9
92.30 %
92.00 %
8
6
2
4.2
4.2
75.00 %
83.33 %
21
20
1
4.8
4.8
95.24 %
95.83 %
5
5
0
4.8
5.0
100.00 %
97.50 %
10
9
1
4.7
4.8
90.00 %
97.76 %
Micromécanicien CFC
3
3
0
4.8
Dessinateur constr. en micro. CFC
3
3
0
4.5
Polymécanicien CFC
7
7
0
4.8
Horloger Praticien CFC
Opérateur AFP
Boulanger-pâtissier-confiseur CFC
(Pâtisserie-confiserie)
Coiffeur CFC
100.00 %
100 %
4.7
100.00 %
100 %
4.9
100.00 %
95.63 %
Berufliche Grundbildung
Formation professionnelle initiale
Bildungsgang
Anzahl
angetreten
Abteilung Berufsmaturität/Mediamatiker
Die Umsetzung der neuen Berufsmaturitätsverordnung (BMV) steht kurz bevor
Olivier Plüss, Abteilungsvorsteher BM / Mediamatiker
Das vergangene Schuljahr stand ganz im Zeichen der neuen
BMV, welche ab dem 1. Januar 2015 in Kraft gesetzt wurde.
Damit verbunden stand auch die Neuausrichtung der Berufsmaturitätsausbildung für Mediamatiker/innen am BBZ BielBienne. Zudem ist eine zweisprachige (Deutsch-Französisch)
BM 2 Ausbildung mit der Ausrichtung «Technik, Architektur und Life Sciences» (TAL) in Planung. Leider mussten in
den letzten Jahren zahlreiche Berufe mit hohen BM Quoten
infolge der Berufsschulorganisation (BSO) das BBZ verlassen.
Um jedoch die BM 1 Ausbildung in unseren angestammten
Berufen wie Polymechaniker, Elektroniker, Elektroinstallateur weiterhin anbieten zu können, mussten auf das Schuljahr 2015/16 die BM Schultage mit den Schultagen der Mediamatiker koordiniert werden. Diese Anpassung der Schultage
wurde nur dank der Mithilfe aller Beteiligten möglich. Einzig
bei den Romands haben wir die optimale Lösung noch nicht
gefunden. Wir sind aber davon überzeugt, dass wir auch hier
noch einen für alle befriedigenden Weg finden werden. Mit
Hochdruck arbeiteten die verschiedenen Fachgruppen an der
Erarbeitung der neuen Schullehrpläne. Grundlage für die
Erarbeitung waren die kantonalen Richtlinien, die 80 Prozent der Unterrichtsinhalte vorgeben. Diese mussten bis Ende
November ausgearbeitet sein und beim MBA zwecks Anerkennung der Ausbildungsgänge eingereicht werden. Denn
das BBZ ist die erste Schule im Kanton Bern, die bereits Ende
Januar 2015 mit den neuen Ausbildungsgängen «Technik,
Architektur und Life Sciences» (TAL) sowie «Wirtschaft, Typ
Dienstleistungen» (DIN) startete.
22
Auch das Aufnahmeverfahren in die BM musste der neuen
BMV angepasst werden. Dies beinhaltet neue Aufnahmeprüfungen sowie die Anpassung und Vereinheitlichung der BM
Vorkurse. Für diese Vorkurse, neu EA Kurse genannt, wurde
ein kantonaler Lehrplan erarbeitet. Einige Lehrpersonen des
BBZ waren in den kantonalen Arbeitsgruppen vertreten.
Die neue BMV bietet auch die Möglichkeit, eine mehrsprachige BM Ausbildung anzubieten. Diese Möglichkeit haben
wir am BBZ Biel-Bienne ausgenützt und unter dem Aspekt
«Förderung des Bilingismus» ein Ausbildungsmodell einer
zweisprachigen BM 2 geplant. Die Pilotklasse startete im
August 2015. Wir sind davon überzeugt, mit diesem Ausbildungsmodell auch den Bedürfnissen der Wirtschaft gerecht
zu werden. Unseren Mediamatikerlernenden, mittlerweile
mit Abstand die grösste Berufsgruppe am BBZ Biel-Bienne,
steht ein neues BM Modell offen. Mussten die Mediamatiker
bis anhin die technische BM absolvieren, was jeweils einigen
Lernenden grosses Kopfzerbrechen in den naturwissenschaftlichen Fächern bereitete, besteht ab dem kommenden Schuljahr die Wahlmöglichkeit. Je nach Berufsziel und Fähigkeiten können die Lernenden entweder die BM Ausrichtung TAL
oder DIN wählen. Diese Wahlmöglichkeit ist in der BM 1 einzigartig. Die kommenden Jahre werden nun zeigen, ob die
neuen Ausbildungsmodelle erfolgversprechend sein werden
und unsere Lernenden einen persönlichen Nutzen daraus ziehen können. Eine erste Zwischenbilanz erfolgt im nächsten
Jahresbericht.
1.Jahr
Technik, Architektur, Life Science (TAL)
Wirtschaft, Typ Dienstleistungen (DIN)
im ersten Jahr nur Grundlagenfächer (D, F, E, Math); sind für alle gleich
2. Jahr
TAL (auch für Mediamatiker)
DIN (integriert nur für Mediamatiker)
3. Jahr
TAL (auch für Mediamatiker)
DIN (integriert nur für Mediamatiker)
4. Jahr
TAL (auch für Mediamatiker)
DIN (integriert nur für Mediamatiker)
Division Maturité professionnelle/Médiamaticien
La mise en œuvre de la nouvelle ordonnance
sur la maturité professionnelle fédérale (OMPr)
est imminente
Olivier Plüss, préposé de division MP / Médiamaticien
L’année scolaire qui s’est écoulée était entièrement placée
sous le signe de la nouvelle OMPr, qui est mise en œuvre
depuis le 1er janvier 2015. Cela concernait aussi la nouvelle
orientation donnée à la maturité professionnelle pour les
médiamaticien-ne-s au CFP Biel-Bienne. Par ailleurs, une
MP 2 bilingue (allemand-français) dans l’orientation «Technique, architecture et sciences de la vie» est en cours de planification.
Malheureusement, au cours des dernières années, le CFP a
dû renoncer à un grand nombre de professions affichant des
taux de MP élevés en raison de l’organisation des écoles professionnelles. Toutefois, afin de pouvoir continuer à proposer
la MP 1 dans nos professions bien établies telles que polymécanicien-ne, électronicien-ne, installateur-électricien/
installatrice-électricienne, les jours d’école de MP pour l’année scolaire 2015/2016 ont dû être coordonnés avec ceux des
médiamaticien-ne-s. L’adaptation de ces jours d’école n’a
été possible que grâce à la participation de toutes les personnes concernées. Une solution optimale n’a pas encore pu
être trouvée pour les francophones. Toutefois, nous sommes
convaincus que nous saurons trouver ici aussi une solution
satisfaisante.
Les différents groupes de branche travaillent d’arrache-pied
à l’élaboration des nouveaux plans d’études sur la base des
directives cantonales, qui prescrivent 80 % des contenus de
l’enseignement. Les plans d’études doivent être prêts d’ici fin
novembre et être soumis à l’OSP en vue de la reconnaissance
des filières de formation. Le CFP Biel-Bienne est la première
école du canton de Berne à avoir proposé, déjà fin janvier
2015, les nouvelles filières de formation «technique, architecture et sciences de la vie» et «économie, type services».
La procédure d’admission à la MP a elle aussi dû être adaptée à la nouvelle OMPr. Elle englobe désormais de nouveaux
examens ainsi que l’adaptation et l’uniformisation des cours
préparatoires à la MP. Un plan d’études cantonal a été élaboré
pour ces cours préparatoires. Certains enseignant-e-s du CFP
ont fait partie des groupes de travail cantonaux.
La nouvelle OMPr offre également la possibilité de proposer une MP plurilingue. Le CFP Biel-Bienne a exploité cette
possibilité et planifié un modèle de formation pour une MP
2 bilingue dans la perspective de «l’encouragement du bilinguisme». La classe pilote a commencé en août 2015. Nous
sommes convaincus que ce modèle de formation permettra
aussi de répondre aux besoins de l’économie.
Nos apprenti-e-s médiamaticien-ne-s germanophones, qui
constituent le plus grand groupe professionnel au CFP BielBienne, bénéficient d’un nouveau modèle de formation MP.
Alors que jusqu’à présent, les médiamaticien-ne-s devaient
suivre la MP technique, ce qui était synonyme de casse-tête
dans les branches des sciences naturelles pour certain-e-s
apprenti-e-s, ils et elles ont le choix à partir de la nouvelle
année scolaire. Selon leurs objectifs professionnels et leurs
aptitudes, les apprenti-e-s peuvent choisir la MP soit dans
l’orientation technique, architecture et sciences de la vie, soit
dans l’orientation économie, type services. Cette possibilité de
choix est unique dans la MP 1. L’expérience montrera si ces
nouveaux modèles de formation seront couronnés de succès
et si nos apprenti-e-s peuvent en tirer un bénéfice personnel.
Un premier bilan intermédiaire sera établi dans le cadre du
prochain rapport annuel.
Berufsmaturität, Mediamatiker
Maturité professionnelle, Médiamaticiens
23
Roadshow 2015
Fabienne Kunz, Praktikantin BBZ
Am Donnerstagnachmittag, dem 15. Januar 2015, wurde am BBZ Biel-Bienne die jährlich stattfindende Roadshow, Informationsanlass der Fachhochschulen, durchgeführt.
Dies ist die optimale Möglichkeit für Lernende, sich über die verschiedenen Weiterbildungsmöglichkeiten nach der Lehre oder nach der Berufsmaturität orientieren zu
können. An dieser Veranstaltung nahmen bis zu 400 Schülerinnen und Schüler aus
23 Klassen der Abteilungen BM und BGB teil, auch auswärtige Interessierte waren herzlich willkommen. Insgesamt konnten sich die Teilnehmenden aus über 20 verschiedenen Studienrichtungen für zwei Workshops anmelden, die nacheinander durchgeführt
wurden. Neben der Berner Fachhochschule stellten auch die Höhere Fachschule Mittelland, die FHS Nordwestschweiz, die FHS Chur, die PH Bern und die Polizei ihre Studiengänge vor. Somit waren VertreterIinnen sehr unterschiedlicher Ausbildungsmöglichkeiten am BBZ Biel-Bienne präsent, wie zum Beispiel Maschinenbau, Architektur,
Musik, Multimedia Production, Informatik, Betriebsökonomie, Elektro- und Informationstechnik, Lehrerbildung u.a.
Dozenten und Studierende der verschiedenen Studienrichtungen konnten während
40 Minuten ihren Studiengang den interessierten Lernenden näher bringen. Danach
hatten die Schülerinnen und Schüler Zeit, ihre Fragen den anwesenden Referenten zu stellen, wovon die Teilnehmenden extrem profitieren konnten. Ein solcher
Anlass ist sowohl für die weiterführenden Schulen sowie für das BBZ Biel-Bienne eine
Win-Win-Situation. Die Veranstaltung ist eine gute Werbeplattform für die Anbieter
weiterführender Ausbildungen und für die Lernenden eine gute Gelegenheit, sich über
die unterschiedlichen Weiterbildungsangebote informieren zu können.
So war die Roadshow für die jungen Erwachsenen eine ausgezeichnete Möglichkeit,
ihre Interessen zu erkennen und sich über ihre berufliche Laufbahn nach dem BBZ
Biel-Bienne orientieren zu können.
24
Flipped Classroom
Text und Bilder : Marco Ursprung, stv.Abteilungsvorsteher BM
Kurzbeschreibung
Unter «flipped classroom» wird allgemein «umgedrehter
Unterricht» verstanden. Dabei erarbeiten die Schülerinnen
und Schüler einen Lerninhalt mit Hilfe von Videos, Arbeitsblättern, Lernsequenzen und dergleichen zu Hause als Hausaufgabe. In der Schule bleibt dann mehr Zeit die erarbeiteten
Inhalte an Beispielen anzuwenden und auf konkrete Probleme der einzelnen Schülerinnen und Schüler einzugehen.
So gesehen, werden Unterrichtssequenzen, Vermittlung von
Theorie und Lösen von Beispielen, wie das im klassischen
Unterricht abläuft, umgedreht.
Auswirkung für die Schülerinnen und Schüler
Das Verlagern des Lerninhalts nach Hause führt dazu, dass
die Lernenden in ihrem individuellen Tempo lernen können.
Ein Lernvideo kann gestoppt und zurückgespult werden, um
Sequenzen ein zweites oder drittes Mal anzugucken, bis sie
verstanden werden. Dabei wird niemand gestört oder gelangweilt und entsprechende Bemerkungen von Mitschülerinnen
und Mitschülern fallen weg. Falls Fremdwörter nicht verstanden werden, können diese im Internet nachgeschaut werden.
Fitte Lernende sind mit dem Stoff im Selbststudium schneller
fertig und werden in ihren Gedankengängen nicht gestoppt.
Weiterführende oder ausholende Fragen können notiert und
per Email an die Lehrperson gesendet oder in der folgenden Unterrichtssequenz im Plenum zur Sprache gebracht
werden. Vorausgesetzt ist eine grosse Selbstdisziplin der
Lernenden. Diese kann die Lehrperson erheblich steigern,
indem sie den Schülerinnen und Schülern den Nutzen, den
Sie daraus ziehen, gezielt aufzeigt. Dies geschieht dann auch
oft mit einer schrittwiesen Einführung dieser Methode, indem
kleine Lernsequenzen in Auftrag gegeben werden.
Berufsmaturität, Mediamatiker
Maturité professionnelle, Médiamaticiens
25
Auswirkung auf den Unterricht
Im Unterricht bleibt mit dieser Methode mehr Zeit für Anwendungen, die sonst meist nur gestreift werden können. Die
Schülerinnen und Schüler haben Zeit, sich in ein Problem
hineinzudenken und Lösungen individuell mit der Lehrperson, im Team, in der Gruppe oder im Plenum zu bearbeiten.
Es bleibt Zeit für Fallstudien und umfangreichere Anwendungen, welche als Hausaufgaben sehr schwierig zu erledigen
wären. Die Lehrperson waltet so eher als Coach als Lehrer
im herkömmlichen Sinn. Mit den heute gängigen elektronischen Hilfsmitteln kann sogar während des Unterrichts eine
Lernsequenz, an die man sich nicht mehr genau erinnert, die
aber genau auf ein Beispiel passen würde, ein weiteres Mal
angeschaut werden.
Auswirkung auf die Unterrichtsvorbereitung
Flipped Classroom macht vielleicht auf den ersten Blick den
Anschein, dass die Lehrperson nicht mehr viel für die Lektionen vorbereiten muss, denn es ist ja nicht vorhersehbar, wo
während der Übungsphase Probleme auftreten und wie die
Schülerinnen und Schüler auf die gestellten Anwendungsaufgaben reagieren, also minimiert sich die Vorbereitungszeit, denn es muss situationsspezifisch reagiert werden.
Dies stimmt so nicht, denn es müssen Lernvideos erstellt werden ! Es reicht nicht aus, einfach den Theorieteil eines Lehrbuches lesen zu lassen. Je nachdem wie diese Videos aufbereitet werden und je nach Anspruch des Erstellers auf Perfektion,
kann dies einen riesigen Aufwand bedeuten. Auch wenn tausende von Videos im Internet zirkulieren, wird vermutlich
kaum eines gefunden, welches genau auf die gewünschte
Lernsituation zutrifft.
Ansprüche an die Lernvideos
Ein Lernvideo muss das Wesentliche in kurzer Zeit prägnant
wiedergeben, und zwar ohne Ausschweifungen und grosse
Exkurse. Wie die grossen Didaktiker sagen, können Zuhörer einem Redner nur die ersten paar Minuten konzentriert
zuhören, damit sie das Vermittelte auch wirklich behalten.
Das ist bei einem Video nicht anders. Nach den ersten paar
Minuten lassen die Konzentration und die Aufmerksamkeit
bereits nach.
Gut ist es, wenn das Video an Bekanntes anknüpft und eine
persönliche Note hat, was auch ab und zu einen Versprecher
zulässt. Die Schülerinnen und Schüler sollen den Bezug zu
ihrer Lehrperson und /oder ihrem Lehrmittel durchaus sehen,
das schafft Vertrauen und ist lernfördernd. Mich ermunterte
die Aussage : «Haben Sie Mut und legen Sie Ihre Ansprüche
zur Perfektion etwas zur Seite» von Christian Spannagel
anlässlich eines Vortrags zu besagtem Thema dazu, mein erstes Video zu produzieren. Was für eine Schule unserer Stufe
meines Erachtens nicht geht, ist die Aufzeichnung einer Lektion und das Veröffentlichen derselben als zukünftiges Lernvideo. Dies mag für eine Vorlesung an einer Universität ok
sein, aber nicht für Berufs- oder BM Schülerinnen und Schüler, denn diese sind sich eine solche Lernform in der Regel
(noch) nicht gewohnt. Aus diesem Grund ist auf unserer
Stufe zum Anschauen der Lerneinheiten eine Begleitaufgabe
oder ein Leitsatz unabdingbar. Die Theorie darf in keiner
Weise später im Unterricht wiederholt werden, dies wäre der
Tod der Methoden, denn dadurch fühlen sich die Studierenden nicht mehr ernst genommen und sie würden im Wiederholungsfall die Videos wohl kaum mehr anschauen.
1 Christian Spannagel, Professor für Mathematik und
Mathematikdidaktiker an der PH Heidelberg
26
Beispiele aus dem Schulalltag
In Deutschland gibt es Lehrpersonen, welche ganze Kursstufen mit «Flipped Classroom» unterrichten und dafür auch mit dem 1. Preis für innovative Unterrichtsmethoden ausgezeichnet wurden.
Ich setze den umgedrehten Unterricht nur sporadisch ein, da er einfach eine weitere Lehrmethode im ganzen Methodik Spektrum darstellt. Guter Unterricht liegt ja
auch in der Vielfalt der angewendeten Methoden.
Eine bewährte Sequenz ist zum Beispiel die Einführung von GeoGebra . Begleitend
zum Video erhalten die Schülerinnen und Schüler eine Aufgabe zum Bearbeiten.
Dies motiviert dadurch, dass parallel zum Video mit dem Programm gearbeitet und
das Gesehene gleich umgesetzt werden kann. Dabei wird das Video je nach Bedarf
gestoppt, vor- oder zurückgespult, was alle Vorteile dieser Unterrichtsform beinhaltet. Versierte Studenten, die bereits Erfahrung mit dem Programm haben, können
gleich loslegen und werden in ihrem Tatendrang nicht künstlich gebremst. Eine
Win-win-Situation für alle.
Link zum Video: www.youtube.com/watch ?v=CLN7p768BWo
Für die Abteilung BM existiert bereits eine breite Anzahl von Lernvideos, welche für
alle zugänglich auf YouTube abgelegt sind. Die Themen sind ganz unterschiedlicher Natur, sie reichen von Besprechungen komplexer Aufgaben, über Theorierepetitionen, bis zu Einführungen in neue Themen (Fach Mathematik).
2 GeoGebra ist eine Dynamische-Geometrie-Software (DGS), die zu ihren geometrischen
Objekten nicht nur die übliche geometrische, sondern auch eine algebraische Schnittstelle zur Verfügung stellt und allen frei zugänglich ist.
Berufsmaturität, Mediamatiker
Maturité professionnelle, Médiamaticiens
27
Flipped classroom
Texte et images : Marco Ursprung, remplaçant du préposé de la division MP
Brève description
«Flipped classroom» est souvent traduit par classe inversée,
ou renversée. Dans cette approche pédagogique, les élèves
traitent un contenu de formation à l’aide de vidéos, de feuilles
de travail, de séquences d’apprentissage et d’autres supports
chez eux sous la forme de devoirs.
L’école dispose ainsi de plus de temps pour appliquer les
contenus à l’aide d’exemples et pour aborder les problèmes
concrets des différents élèves. De ce point de vue, les séquences
d’enseignement, la transmission du savoir théorique et l’utilisation d’exemples, tels qu’ils ont lieu dans le cadre de l’enseignement classique, sont inversés.
Conséquences pour les élèves
Grâce au transfert des contenus d’apprentissage à la maison, les apprenti-e-s peuvent apprendre à leur propre rythme.
Ils/elles peuvent mettre une vidéo sur pause ou revenir en
arrière pour revoir une séquence une deuxième ou une troisième fois, jusqu’à ce qu’ils/elles aient compris. Les autres
camarades ne sont pas dérangé-e-s, ne s’ennuient pas, et il
n’y a plus de remarques désobligeantes. Si les élèves ne comprennent pas certains termes, ils/elles peuvent aller regarder
sur internet. Les apprenti-e-s ayant des facilités ont plus rapidement terminé une matière pendant l’étude individuelle et
le fil de leur pensée n’est pas interrompu. Les élèves peuvent
noter leurs questions et les envoyer par courriel à l’enseignant-e ou les aborder en classe à la prochaine occasion.
La condition est une grande discipline personnelle de la part
des apprenti-e-s, que l’enseignant-e peut considérablement
augmenter en montrant aux élèves le bénéfice qu’ils/elles en
retirent. Cette méthode est souvent introduite étape par étape
par le biais de petites séquences d’apprentissage confiées aux
élèves.
28
Impact sur l’enseignement
Pendant l’enseignement, cette méthode permet de dégager
plus de temps pour la mise en application, qui n’est sinon
que survolée. Les élèves ont le temps de réfléchir à un problème et de traiter des solutions de manière individuelle,
avec les enseignant-e-s, en équipe, en groupe ou avec toute
la classe. Il reste également suffisamment de temps pour des
études de cas et des applications plus globales, qui seraient
très difficiles à exécuter sous la forme de devoirs à la maison. L’enseignant-e assume davantage un rôle de coach que
d’enseignant-e au sens habituel du terme. Avec les moyens
électroniques habituels de nos jours, il est même possible de
regarder à nouveau pendant l’enseignement une séquence
dont on ne se souvient plus en détail mais qui correspondrait
exactement à un exemple donné.
Impact sur la préparation de l’enseignement
L’approche didactique de flipped classroom peut au premier
abord donner l’impression que l’enseignant-e n’a plus grand
chose à préparer pour ses leçons, car il n’est pas possible de
prévoir où apparaîtront les problèmes lors des exercices et
comment les élèves réagiront aux tâches posées. Etant donné
qu’il faut donc réagir en fonction de la situation, on pourrait
penser que le temps de préparation devient minime.
Or il n’en n’est rien, car il faut créer les vidéos didactiques.
Il ne suffit pas de laisser les apprenti-e-s lire la partie théorique d’un support de cours. Selon la manière dont ces vidéos
sont préparées et selon les attentes de la personne qui les a
conçues, cela peut impliquer une énorme charge de travail.
Même si des milliers de vidéos circulent sur internet, il est fort
probable qu’aucune ne corresponde vraiment à la situation
d’apprentissage recherchée.
Exigences posées aux vidéos didactiques
Une vidéo didactique doit résumer l’essentiel en un bref laps
de temps, sans grandes digressions. Comme le disent les professionnels de la didactique, les auditeurs ne peuvent écouter
une personne que quelques minutes de manière concentrée
et mémoriser l’essentiel. Il en va de même pour une vidéo.
Après les premières minutes, la concentration et l’attention
chutent déjà.
Il est conseillé de relier la vidéo à des éléments connus et
de lui donner une touche personnelle, ce qui autorise une
petite erreur ici ou là. Les élèves doivent toujours voir le lien
avec leur enseignant-e et/ou leurs supports didactiques, ce
qui inspire confiance et encourage l’apprentissage. Pour ma
part, c’est une phrase de Christian Spannagel sur la perfection, émise dans le cadre d’un exposé sur la question, qui
m’a motivé à produire ma première vidéo : «Rassemblez
votre courage et oubliez un peu vos exigences de perfection». D’après moi, pour une école comme la nôtre, il n’est
pas possible d’enregistrer une leçon et de la publier comme
future vidéo didactique. Cela fonctionne peut-être pour un
cours dans une université, mais pas pour des apprenti-e-s
et/ou des personnes qui suivent la MP, car ces derniers ne
connaissent en général pas (encore) cette forme d’apprentissage. Pour cette raison, à notre niveau, le visionnage des
contenus d’apprentissage nécessite un accompagnement ou
des lignes directrices. La théorie ne doit en aucun cas être
répétée plus tard pendant l’enseignement, ce qui serait la
mort des méthodes, car les apprenti-e-s ne se sentent plus
pris au sérieux et ne regarderaient plus les vidéos si ces dernières sont visionnées une nouvelle fois.
1Christian Spannagel, prof. de mathématiques et spécialiste en
didactique des mathématiques à la HEP d’Heidelberg.
Exemples issus du quotidien scolaire
En Allemagne, certains enseignant-e-s ayant transmis des
niveaux entiers de cours à l’aide du flipped classroom ont été
récompensés par le premier prix des méthodes d’enseignement innovantes.
Je n’utilise cette approche pédagogique que de manière sporadique, car elle met en avant une méthodologie d’enseignement parmi d’autres. Un bon enseignement réside aussi dans
la diversité des méthodes utilisées.
Une séquence qui a fait ses preuves est par exemple l’introduction pour les germanophones de GeoGebra . En accompagnement de la vidéo, les élèves reçoivent un exercice à faire.
Ce qui les motive, c’est qu’ils/elles peuvent travailler avec le
programme en parallèle de la vidéo et appliquer immédiatement ce qu’ils/elles ont vu. Selon les besoins, ils/elles peuvent
stopper, avancer ou reculer dans la vidéo, ce qui englobe tous
les avantages de cette forme d’enseignement. Les étudiants
doués, qui connaissent déjà le programme, peuvent se lancer
tout de suite et ne sont pas freinés dans leur élan. En somme,
une situation gagnant-gagnant pour tout le monde.
La division MP dispose déjà d’un grand nombre de vidéos
didactiques, toutes accessibles via YouTube. Les thèmes sont
de nature très différente, allant de discussions de tâches
complexes à l’introduction à de nouveaux thèmes (branche
mathématiques) en passant par des répétitions de la théorie.
2GeoGebra est un logiciel de géométrie dynamique qui propose,
outre les formes géométriques habituelles, aussi une interface
d’algèbre et qui est gratuit et accessible à tous.
Berufsmaturität, Mediamatiker
Maturité professionnelle, Médiamaticiens
29
Abschlussergebnisse Juni 2015/
Résultats juin 2015
Alle Abschlüsse auf einen Blick
BM-Typ
Richtung
Erfolgsquote
BM-1 (lehrzeitbegleitend)
technisch
97.7 %
BM-2 (BM für gelernte Berufsleute)
technisch
94.3 %
BM-2
technisch
100 %
BM-2 (BM für gelernte Berufsleute)
gewerblich
100 %
BM-2
gewerblich
66.7 %
Fach
Erfolgsquote
Diplomprüfungen BM deutschsprachiger Lernender :
BM-Typ
Teilabschlussprüfungen deutschsprachige Lernende BMS1 technische Ausrichtung :
BM-1 (lehrzeitbegleitend)
BM-Typ
Französisch
87.9 %
Englisch
100 %
Ergänzungsfach
100 %
Richtung
Erfolgsquote
technique
88.8 %
Abschlussprüfungen BM französischsprachige Lernende :
MP-1 (lehrzeitbegleitend)
30
Beste Abschlussresultate BM
Name
Beruf
Note
1. Rang
Michel Isabelle
Chemielaborantin EFZ
5,6
2. Rang
Morand Janick
Detailhandelsfachmann
5,5
3. Rang
Hanhart Gwënaelle
Staudengärtnerin
5,4
3. Rang
Heiniger Oliver
Zeichner EFZ Architektur
5,4
4. Rang
Etter Tommaso
Landschaftsgärtner
5,3
4. Rang
Lauclair Pascal
Schreiner
5,3
4. Rang
Schlup Martin
Automatiker
5,3
4. Rang
Zwahlen Matthieu
Horloger
5,3
Beste Abschlussresultate Mediamatiker/in EFZ
Rang
Name
Beruf
Note
1. Rang
Lörtscher Carmen
IPA
5,7
2. Rang
Aeberhard Melanie
IPA
5,6
2. Rang
Kocherhaus Lukas
IPA
5,6
1. Rang
Aeberhard Melanie
Gesamtnote EFZ
5,6
2. Rang
Alisauskaite Alina
Gesamtnote EFZ
5,5
2. Rang
Glatthard Tim
Gesamtnote EFZ
5,5
2. Rang
Lörtscher Carmen
Gesamtnote EFZ
5,5
1. Rang
Alisauskaite Alina
Berufsmaturität
5,4
1. Rang
Lörtscher Carmen
Berufsmaturität
5,4
2. Rang
Nehrkorn Adina
Berufsmaturität
5,3
31
Berufsmaturität, Mediamatiker
Maturité professionnelle, Médiamaticiens
Rang
Abteilung Technische Fachschule Biel (TFS)
Die TFS fördert Leistung und Kreativität
Daniel Dietz, Abteilungsvorsteher TFS
Fachkräftemangel, rückläufige Schülerzahlen, unbesetzte Lehrstellen, Desinteresse
für die Berufsbildung, insbesondere für technische Berufe, all das sind Themen, mit
welchen wir immer wieder konfrontiert werden.
Dabei gibt er in kaum einem Land dieser Welt ein so differenziertes und vielschichtiges Bildungsangebot wie in der Schweiz. Das hat sich mittlerweile herumgesprochen. Anfang 2015 haben sich sowohl die amerikanische als auch die französische Regierung auf höchster Ebene für das erfolgreiche «Swiss Model» interessiert.
Dabei galt ihr besonderes Interesse der beruflichen Grundbildung und deren
Durchlässigkeit in die tertiäre Bildungsebene.
Lehrwerkstätten wie die TFS spielen dabei eine wichtige Rolle. Hier erhalten junge
Menschen eine interessante Bildungsalternative zu der klassischen betrieblichen
oder gymnasialen Ausbildung. Professionelle Berufsbildner mit Industrieerfahrung
können in Kleingruppen sehr effizient und vollständig die vorgegebenen Bildungsinhalte umsetzen. Es bleibt Zeit und Raum, um die Leistung und die Kreativität des
einzelnen Lernenden zu fördern. Man lernt zu verstehen, anstatt nachzuahmen.
Das alles hat natürlich seinen Preis, aber trägt auch seine Früchte. Viele unserer
leistungsstarken Lernenden besuchen die Berufsmatura und bereiten sich somit
auf ein späteres Studium vor. In der Industrie sind Ingenieure mit einer beruflichen
Grundbildung sehr gefragt. Sie können meist schneller, effizienter und praxisnaher
eingesetzt werden als Kollegen mit einer rein akademischen Ausbildung.
Die Zukunft wird zeigen, ob das in der Schweiz so erfolgreiche Ausbildungsmodell
auch im Ausland Schule macht. Wir an der TFS können stolz darauf sein, seit vielen Jahren einen nicht unwesentlichen Beitrag für den mikrotechnischen Sektor in
unserer Region zu leisten.
32
Division Lycée Technique Bienne (LT)
Le LT encourage les performances et la créativité
Pénurie de main-d’œuvre qualifiée, recul du nombre d’élèves, places d’apprentissage inoccupées, manque d’intérêt pour la formation professionnelle, en particulier pour les professions techniques : tels sont les thèmes auxquels nous sommes
régulièrement confrontés.
Pourtant, il n’y a pour ainsi dire pas d’autre pays au monde qui possède une offre
de formation si différenciée et si variée que la Suisse, et cela commence à se savoir.
Début 2015, les gouvernements français et américain se sont intéressés en haut lieu
au modèle suisse à succès. Dans ce contexte, leur intérêt portait surtout sur la formation professionnelle initiale et sur sa perméabilité vers le degré tertiaire.
Les écoles de métiers comme le LT jouent un rôle important dans ce contexte. Les
jeunes s’y voient offrir une alternative de formation intéressante par rapport aux
formations classiques en entreprise ou au gymnase. Avec leur solide expérience
de l’industrie, nos formateurs professionnels peuvent transmettre de manière très
efficace et complète les contenus de la formation prescrits. Il reste du temps et de
l’espace pour encourager les performances et la créativité des différent-e-s apprenti-e-s. On apprend à comprendre plutôt qu’à imiter. Tout cela a bien sûr un prix,
mais porte aussi ses fruits. Nos apprenti-e-s talentueux suivent la maturité professionnelle et se préparent à de futures études. Dans l’industrie, les ingénieurs
ayant commencé par une formation professionnelle initiale sont très demandés.
Souvent, ils/elles peuvent être déployé-e-s plus rapidement, avec plus d’efficacité
et de manière plus proche du terrain que leurs collègues avec une formation académique.
L’avenir nous montrera si le modèle de formation si éprouvé en Suisse fera aussi
école à l’étranger. Pour notre part, au LT, nous sommes fiers de fournir depuis de
nombreuses années une contribution non négligeable au secteur microtechnique
dans notre région.
Technische Fachschule
Lycée Technique
33
SKS Programm für Spitzensportler
Daniel Dietz, Abteilungsvorsteher TFS
An der Technischen Fachschule haben Leistungssportler die Möglichkeit, ihre
sportliche Karriere weiter zu entwickeln und gleichzeitig einen Beruf zu erlernen.
Das Angebot «Sport – Kultur – Studium» (SKS) schafft für talentierte Jugendliche mit nationalem Potential in den Bereichen Sport, Musik und Tanz optimale
Rahmenbedingungen, so dass Talentförderung und Ausbildung gut nebeneinander
Platz haben. Die TFS ist anerkannter SKS und Swiss Olympics Bildungspartner. Wie
im Spitzensport werden auch in der Berufsbildung hohe Anforderungen an die Lernenden gestellt. Dies gilt insbesondere für Kandidaten, welche unser SKS-Angebot
in Anspruch nehmen. Wir erwarten ein überdurchschnittliches Mass an Leistungsbereitschaft, Ausdauer und Konzentration und auch Faszination für den gewählten Beruf. Dafür bieten wir eine massgeschneiderte Ausbildung in einem unserer
technisch anspruchsvollen Berufe an. Als SKS-Koordinator steht ab diesem Jahr der
Sportlehrer Patrick Baumann auch der TFS zur Verfügung.
In Biel und Umgebung gibt es über 100 junge Menschen, welche im SKS-Programm
eingeschrieben sind. Leider verfolgen nur ganz wenige von ihnen eine technische
Berufsbildung. An der Technischen Fachschule erhalten sie die Möglichkeit.
Hansjörg Glutz, Leiter Sport-Kultur-Studium der Stadt Biel
(Responsable sport-culture-études de la ville de Bienne)
«Junge talentierte Sportler und Künstler brauchen Ausbildungsangebote, welche der
grossen Belastung im Talentbereich entgegenkommen. Die Technische Fachschule Biel
als Teil der Talentförderung-SKS der Stadt Biel deckt einen wichtigen Ausbildungsbereich ab. Die anspruchsvollen Berufslehren lassen sich dank dem Engagement und
der individuellen Förderung der Technischen Fachschule ideal mit dem Leistungssport
oder den Ansprüchen im Kunstbereich verbinden.»
34
Hansjörg Glutz, responsable Sport-Culture-Etudes de la ville de Bienne
«Les jeunes sportifs et artistes talentueux ont besoin d’offres de formation tenant
compte de leur lourde charge de travail dans leur domaine de performance. Le
Lycée Technique de Bienne, en tant que partenaire de l’offre «Sport – Culture –
Etudes» couvre une part importante de formation. Grâce à l’engagement et à l’encouragement individuel du Lycée Technique, les apprentissages exigeants peuvent
être aménagés de manière idéale en fonction des exigences du sport de performance et du domaine artistique».
«Je m‘appelle Gelindo Chiarello, j‘ai 17 ans et je viens de Bienne. Je fais du kayak
depuis que j‘ai 8 ans. Il y a trois ans, j’ai intégré l’équipe nationale junior et suis
multiple champion suisse junior en kayak, canoë et canoë deux places».
35
«Ich bin Gelindo Chiarello, 17 Jahre alt und komme aus Biel. Seit meinem neunten
Lebensjahr fahre ich nun Kayak. Vor drei Jahren wurde ich in die Junioren Nationalmannschaft aufgenommen und bin mehrfacher Junioren Schweizermeister im
Kajak, Canadier und Canadier zweier.»
Technische Fachschule
Lycée Technique
SKS Lernender Gelindo Chiarello
Seit August 2014 macht Gelindo Chiarello an der Technischen Fachschule eine
Ausbildung als Mikrozeichner. Die Kombination von Schule und Sport ist für ihn
ideal. Er kann seine sportlichen Ziele verfolgen und gleichzeitig einen interessanten Beruf erlernen.
Programme Sport – Culture – Etudes
pour les sportifs d’élite
Daniel Dietz, préposé de la division LT
Au LT, les sportifs d’élite ont la possibilité de poursuivre leur carrière sportive tout
en apprenant un métier. L’offre «Sport – Culture – Etudes» permet aux jeunes disposant d’aptitudes pouvant prétendre à un niveau national dans les domaines du
sport, de la musique et de la danse de bénéficier de conditions cadres optimales
pour concilier leur talent et la formation. Le LT est un partenaire reconnu de l’offre
SCE et un partenaire officiel Swiss Olympics.
Comme dans le sport qu’ils et elles pratiquent, les apprenti-e-s qui suivent une
formation chez nous dans le cadre de l’offre «Sport – Culture – Etudes» doivent
répondre à des exigences élevées aussi dans la formation professionnelle. Nous
attendons qu’ils et elles fassent preuve d’une disposition à la performance supérieure à la moyenne, d’endurance, de concentration et de fascination pour la profession choisie. En contrepartie, nous leur offrons une formation sur mesure dans
une profession technique exigeante. Cette année, Patrick Baumann, enseignant du
sport, est à nouveau à la disposition du LT comme coordinateur SCE.
Plus de 100 jeunes à Bienne et aux alentours sont inscrits dans un programme
SCE. Malheureusement, très peu suivent une formation professionnelle technique.
Au LT, c’est possible.
36
37
«Je joue au FC Biel-Bienne en challenge league en tant que milieu de terrain. Mon
objectif est d‘évoluer en super league. Ce n‘est pas toujours évident de pratiquer
un sport à haut niveau et de vouloir suivre une formation en même temps. Il y a
rapidement des conflits avec un planning d‘entraînement chargé. C‘est pourquoi
je suis heureux que le LT m‘ait offert la possibilité de changer de métier pendant
ma formation».
«Ich spiele beim FC Biel-Bienne, das ist die zweithöchste Division der Schweiz. Ich
spiele im defensiven Mittelfeld. Mein Ziel ist es, in der ersten Division der Schweiz
zu spielen. Es ist nicht immer einfach, Sport auf hohem Niveau und eine Ausbildung gleichzeitig machen zu wollen. Gerade bei einem intensiven Trainingsplan
kommen schnell mal Konflikte auf. Ich bin deshalb froh, dass die TFS mir die Möglichkeit gegeben hat, während der Lehre den Beruf zu wechseln».
Technische Fachschule
Lycée Technique
Apprenti SCE Gentian Demoli
Gentian Demolli est passé cette année d‘un apprentissage de mécanicien de production à un apprentissage de praticien en mécanique. Il est en 2e année et aimerait terminer sa formation le plus vite possible afin de se pouvoir se consacrer entièrement au sport.
Concours Horloger
Daniel Dietz, préposé de division LT
Einmal im Jahr treffen sich die drei besten Lernenden der
sechs Uhrmacherschulen in Genf, um gegeneinander anzutreten und um den besten Horloger der Schweiz zu küren.
Organisiert wird dieser Wettbewerb oder besser gesagt «Concours de bienfacture et de precision» durch die renommierte
Uhrenmanufaktur Patek Philippe. Zwei Tage lang müssen
die angehenden Uhrmacher ihr Bestes geben.
Beim Wettbewerb geht es darum, den Gang einer Uhr einzustellen. In der Fachsprache heisst das «Reglage». Das ist eine
Arbeit, die seit mehr als einem Jahrhundert durchgeführt
wird und äusserste Konzentration sowie Fingerspitzengefühl
verlangt. Von den drei Uhrmachern aus dem 3. Lehrjahr, welche nach Genf gereist sind, hat sich Timothée Droz hervorgehoben. Er hat nicht nur als diesjähriger Sieger den 1. Preis
gewonnen, sondern hat mit der Note 5.15 das seit der Gründung des Wettbewerbs beste Ergebnis erzielt.
Wir gratulieren Herrn Droz für seine ausserordentliche Leistung und freuen uns natürlich, dass der Pokal «d’excellence
horlogére» nach drei langen Jahren im Zeitzentrum in Grenchen einen neuen Platz in der Technischen Fachschule Biel
gefunden hat.
Une fois par an, les trois meilleurs horlogers et horlogères des
six écoles d’horlogerie se retrouvent à Genève à l’occasion
d’un concours récompensant le meilleur horloger ou la meilleure horlogère de Suisse. Ce «Concours de bienfacture et de
précision» est organisé par la célèbre manufacture horlogère
Patek Philippe. Deux jours durant, les futurs horlogers et horlogères doivent donner le meilleur d’eux même.
Le concours consiste à régler une montre, c’est à dire à pro-
38
Bildtext : Erstplatzierter Herr Droz flankiert von Herrn Stern
(Eigentümer und Präsident von Patek Philippe) und René Maillat
(Berufsleiter Uhrmacher und Ausbildner 3. Lehrjahr).
Le lauréat Timothée Droz, entouré de M. Stern (propriétaire et
président de Patek Philippe) et de René Maillard (responsable des
horlogers et formateur des 3e années).
céder au «réglage» dans le jargon. Il s’agit d’un travail qui
est exécuté depuis plus d’un siècle et qui exige la plus grande
concentration et le plus grand doigté. Sur les trois horlogers
de 3e année de notre école qui se sont rendus à Genève, Timothée Droz s’est particulièrement démarqué. Il a non seulement remporté le premier prix du concours, mais il a aussi
obtenu la meilleure note depuis la création du concours, à
savoir 5.15.
Nous adressons toutes nos félicitations à Monsieur Droz pour
son excellente prestation et nous réjouissons naturellement
que ce prix d’excellence horlogère revienne au Lycée Technique de Bienne après trois longues années à Granges.
Concours Horloger
Lernender Thimothée Droz :
«Dass ich Uhrmacher geworden bin, habe ich ein bisschen meinem Grossvater
zu verdanken. Ursprünglich wollte ich eher Koch, Gärtner oder Schreiner werden.
Doch nach einer Schnupperlehre bei der Uhrenfabrik Omega gab es keinen Zweifel
mehr… ich werde Uhrmacher. Es war sehr beeindruckend, in der Eingangshalle
einer so renommierten Uhrenmanufaktur zu stehen. Wir dachten zuerst von abgehobenen Managern empfangen zu werden, doch das Gegenteil erwartete uns. Alle
Mitarbeiter empfingen uns herzlich und wir fühlten uns gleich wohl. Der Stress
beim Wettbewerb ist erheblich, nicht nur wegen der Rivalität unter den 18 Konkurrenten, sondern weil man ein sehr edles und wertvolles Uhrwerk in seinen Händen hält. Man muss da extrem aufpassen, der kleinste Missgriff kann verheerende
Folgen haben.»
Apprenti Thimothée Droz :
«C’est un peu grâce à mon grand-père que je suis devenu horloger. A l’origine,
je voulais plutôt être cuisinier, jardinier ou menuisier. Mais, après un stage dans
l’entreprise Omega, je n’avais plus aucun doute… j’allais devenir horloger. C’était
très impressionnant d’être dans le hall d’entrée d’une manufacture horlogère si
renommée. Au début, nous pensions être reçus par des managers distants mais
c’était tout l’inverse qui nous attendait. Tous les collaborateurs nous ont accueillis
chaleureusement et nous nous sommes tout de suite sentis à l’aise. Le stress pendant le concours est considérable, pas seulement à cause de la rivalité entre les
18 concurrents, mais aussi parce qu’on tient une montre très précieuse entre les
mains. Il faut faire extrêmement attention, la moindre erreur peut avoir des conséquences désastreuses».
Technische Fachschule
Lycée Technique
39
Diplomfeier und Projektwettbewerb TFS
Die Diplomfeier der Technischen Fachschule war geprägt
durch eine Aula voller festlich gekleideten Angehörigen und
Gästen, durch ausgezeichnete Leistungen der Absolventen
und tolle Projekte des CAPVEST-Projektwettbewerbs. Dabei
handelt es sich um einen Wettbewerb, an dem alle Lernenden der TFS teilnehmen können, einzeln oder als Team. Auch
berufsübergreifende Arbeiten sind zugelassen. Die Lernenden haben ca. sechs Monate Zeit, um an ihrem Projekt zu
arbeiten, wobei auch viel Freizeit investiert werden muss.
Daniel Dietz
Eine externe Jury hat aus den 12 eingereichten Projekten
drei herausragende Arbeiten nach folgenden Kriterien ausgewählt :
• Kreativität & Innovation
• Professionalität & Qualität
• Funktionalität & Marktpotenzial
•Dokumentation
•Präsentation
Herr Fernand Girardin, Mikromechaniker, erhält für die beste
Abschussnote von 5.5 einen Sponsorenpreis und die Glückwünsche des Vorsteher.
40
Die Gewinner des Concours Capvest erhalten ihre Preisgelder
Erster Preis : CHF 2000.–
Projekt : Tracking Solarpanel
Team : Baumgartner Florian, Elektroniker 2. Lj
Jost Luca, Elektroniker 2.Lj
Erfolgsquote/Taux de succès 2015
Der Notendurchschnitt aller EFZ & EBA Berufe ist auch 2015 konstant geblieben.
Bei den Erfolgsquoten liegen diese 2015 im langjährigen Mittel, konnten jedoch gegenüber
dem Vorjahr gesteigert werden.
Daniel Dietz D&F
41
2015
2014
2013
Berufe/métiers
Durchschnitt
Erfolgsquote
Durchschnitt
Erfolgsquote
Durchschnitt
Mikromechaniker/Micromécanicien
100 %
4.7
100 %
4.7
100 %
4.7
Produktionsmechaniker EFZ
100 %
4.8
100 %
4.7
100 %
4.6
Mikrozeichner/Dessinateur-constructeur
100 %
4.6
100 %
4.6
100 %
4.7
Elektroniker EFZ
89 %
4.6
89 %
4.5
88 %
4.6
Horloger Rhabilleur CFC
90 %
4.9
100 %
4.9
89 %
4.7
Horloger Praticien CFC
71 %
4.3
50 %
4.7
67 %
4.2
Opérateur en horlogerie AFP
100 %
4.7
100 %
4.8
100 %
4.9
Mechanikpraktiker EBA
100 %
4.7
80 %
4.6
90 %
4.9
Durchschnitt aller Berufe
93.8 %
4.66
89.9 %
4.69
91.8 %
4.66
Zweiter Preis : CHF 1000.–
Projekt : Copter-Remote
Team : Müller Simon, Elektroniker 3. Lj
Sridharan Narasimhan, Elektroniker 3. Lj
Dritter Preis : CHF 500.–
Projekt : Skeletierte Uhr
Team : Musyoka Barbara,
Mikrozeichenrin 3. Lj
Gataby Salim, Uhrmacher 4. Lj
Technische Fachschule
Lycée Technique
Erfolgsquote
Zahlen & Fakten TFS/Faits et chiffres LT
Daniel Dietz Abteilungsvorsteher TFS
Zum ersten Mal seit 2010 sind die Zahlen der Bewerber markant rückläufig. Unter anderem machen sich jetzt die geburtenschwachen Jahrgänge bemerkbar, das ist ein Trend, der
voraussichtlich weitere vier Jahre anhalten wird, bevor die
Tendenz wieder kehrt. Trotzdem konnten alle Lehrstellen
besetzt werden und durch die Aufnahme von sogenannten Quereinsteigern, konnte die Gesamtzahl neuer Lehrverträge auf 75 erhöht werden. Ebenso hat sich die Anzahl
aller Lernenden an der TFS auf 202 gesteigert. Die Anzahl
Lehrabschlüsse hat mit 57 ein allzeit Hoch erreicht und
sich im Vergleich zu 2008 verdoppelt. Diese Steigerung ist
unter anderem auch durch die erfolgreiche Integration der
EBA-Berufe möglich geworden. Die Lernenden werden durch
21 professionelle Berufsbildner betreut. Die positive Entwicklung unserer Lehrwerkstatt ist in erster Linie ihnen und den
Anstrengungen des gesamten TFS Teams zu verdanken.
Pour la première fois depuis 2010, le nombre de candidat-e-s
est en net recul. Les effets de l’évolution démographique se
font notamment sentir, tendance qui durera probablement
encore quatre ans avant de s’inverser à nouveau. Nous avons
malgré tout pu occuper toutes les places d’apprentissage et
augmenter le nombre total de nouveaux contrats d’apprentissage à 75 grâce aux personnes en réorientation. De même,
le nombre total d’apprenti-e-s au LT est passé à 204. Le
nombre d’examens de fin d’apprentissage a atteint un record
(57) et a doublé par rapport à 2008. Cette augmentation a été
possible entre autres grâce à l’intégration réussie des professions AFP. Les apprenti-e-s sont encadré-e-s par 21 formateurs
professionnels. C’est en premier lieu à eux et aux efforts de
toute l’équipe du LT que notre école de métiers doit son développement positif.
42
Diagramme
Bewerbungen ab 2006/ Postulations à partir de 2006
400
385
350
397
319
308
300
284
269
250
250
200
43
183
157
150
130
100
0
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Neue Lehrverträge ab 2006/ Nouveaux contrats d’apprentissage à partir de 2006
80
73
70
71
74
67
60
56
55
2008
2009
52
75
71
50
41
40
30
20
10
0
2006
2007
2010
2011
2012
2013
2014
Lehrabschlüsse ab 2006 / Fin d’aprentissage à partir de 2006
57
52
50
40
30
2015
45
46
47
2009
2010
2011
49
50
37
28
28
20
10
0
2006
2007
2008
2012
2013
2014
2015
Auszubildende an der TFS ab 2005/ Apprentis au LT à partir de 2005
202
200
195
197
2010
2011
192
196
190
177
180
180
170
160
150
140
149
148
2006
2007
139
130
120
110
100
2005
2008
2009
2012
2013
2014
Diverses
Divers
50
BBZ Biel-Bienne
Organigramm per 1.8.2015
Standort Linde
Standort Salzhaus
Dietz Daniel
(Sonderlösung)
44
Legende
= Linien
= zur Zusammenarbeit zugewiesen
45
Direktion
Diverses
Divers
Aeschbacher Beat
(Stöpfer Peter)
Sekretariat BBZ
QL und Projekte
Evento
SIBE strategisch
Standort Wasen
= Mitglieder der Schulleitungskonferenz
Statistiken BBZ Biel-Bienne
Statistiques CFP Biel-Bienne
Lernende nach Abteilung /Apprentis par division, 15.9.2014
Die Lernendenzahlen zeigen die Grösse jeder Abteilung. Die Abteilungen Brückenangebote und Technische Fachschule sind Vollzeitschulen, das heisst, die Lernenden sind die ganze Woche im BBZ Biel-Bienne im Unterricht. Die beiden anderen
Abteilungen sind Teilzeitschulen, die Lernenden besuchen den Unterricht während
einem bis zwei Tagen.
202
401
Berufliche Grundbildung
Technische Fachschule
657
1363
Brückenangebote
Berufsmaturität/Mediamatiker
«27 % aller Lernenden
im BBZ Biel-Bienne
sind in einer
Vollzeitausbildung»
46
Abteilung Brückenangebote /Division Solutions Transitoires, 15.9.2014
Die Produktepalette der Brückenangebote wird zunehmend
diversifiziert und dem Bedarf der Gesellschaft angepasst.
47
Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt
Allgemeinbildung
Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt
integration von Fremdsprachigen
Diverses
Divers
137
64
Berufsvorbereitung mit Schwerpunkt
praktische Ausbildung
53
Section Intégration
(de personnes de langue étrangère)
40
Section Pratique
39
36
Vorlehre
18
Section Formation générale
APP Plus
7
BVS Plus
7
«Die Abteilung
Brückenangebote
zeichnet sich durch eine hohe
Sprach- und
Integrationskompetenz aus»
Abteilung Berufliche Grundbildung / Division Formation professionelle initiale
(Deutsch /allemand), 15.9.2014
Anzahl der Lehrverhältnisse nach Beruf. Bestimmte Berufe werden teilweise zusammen
in derselben Klasse unterrichtet.
Elektoinstallateur/in EFZ
136
Koch/Köchin EFZ
95
Polymechaniker/in EFZ
87
Bäcker/in-Konditor/in-Confiseur/in EFZ BK
83
Automatikmonteur/in EFZ
67
Automobil-Fachmann/Frau EFZ
60
Produktionsmechaniker/in EFZ
57
Elektroniker/in EFZ
57
Montage-Elektriker EFZ
55
Coiffeur/Coiffeuse EFZ
54
Automobil-Mechatroniker/in EFZ
49
Mikromechaniker/in EFZ
38
Bäcker/in-Konditor/in-Confiseur/in EBA
33
Konstrukteur/in EFZ
23
Restaurationsfachmann/frau EFZ
22
Mechanikpraktiker/in EBA
22
Automobil-Assistent/in EBA
21
Küchenangestellte/r EBA
Mikrozeichner/in EFZ
48
Verbandslehre
16
12
10
«Vielfalt und eine
grosse Spannweite
der Berufsfelder zeichnen
die Abteilung Berufliche
Grundbildung aus.»
Abteilung Berufliche Grundbildung / Division Formation professionelle initiale
(französisch / français)
Nombre d’apprentis par profession.
49
Horloger/-ère CFC
Cuisiner/-ère CFC
47
Opérateur/-trice en horlogerie AFP
42
Polymécanicien/-ne CFC
41
Mécanicien/-ne en maintenance d'automobiles CFC
36
Coiffeur/Coiffeuse CFC
33
Assistant/-e en maintenance d'automobiles AFP
23
Horloger/-ère praticien/-ne CFC
21
Boulanger/ère-pâtissier/-ère-confiseur/-euse CFC
16
Apprentissage association
14
Dessinateur/-trice-constructeur/-trice en...
14
Micromécanicien/-ne CFC
12
« La diversité et
la précision sont les pierres
fondateurs de la division
de la formation
professionelle initiale. »
Diverses
Divers
67
Abteilung Berufsmaturität-Media / Division Maturité professionnelle-Média
Anzahl Lernende nach Angebot.
Mediamatiker EFZ
268
KURS Für erweiterte Allgemeinbildung inkl.
149
Berufsmaturität 2
101
Berufsmaturität 1
47
Maturité professionnelle 1
46
Cours préparatoire maturité profesionelle
24
Vorkurs Höhere Fachschule
Mediamatiker EFZ Way-up
14
8
«Der «Boom-Beruf»
50
Mediamatiker ist für das BBZ
Biel-Bienne eine wertvolle
Bereicherung, aber auch eine
ständige Herausforderung und bildet
nebst der BM 2 und den Vorkursen
das Kerngeschäft der Abteilung.»
Abteilung Technische Fachschule / Division Lycée Technique
Anzahl Lernende welche der Technischen Fachschule eine Vollzeitausbildung absolvieren.
Horloger CFC
41
Mikromechaniker EFZ
41
Elektroniker EFZ
37
Mikrozeichner EFZ
26
Opérateur en horlogerie
21
Mechanikpraktiker EBA
20
Produktionsmechaniker EFZ
Horloger Praticien CFC
9
7
«Das Ausbildungsangebot
der Technischen Fachschule Biel
richtet sich in erster Linie
nach dem Fachkräftebedarf
der regionalen Industrie..»
Diverses
Divers
51
Neueintritte Lernende 2014 nach Staatsangehörigkeit
Nouveaux apprentis 2014 par nationalité
Neben den drei grossen Gruppen von Lernenden mit ausländischer Staatszugehörigkeit (Italien, Portugal und Kosovo) sind zahlreiche andere Staatszugehörigkeiten im
BBZ Biel-Bienne zum Lernen vereint : Äthiopien, Australien, Brasilien, Chile, China,
Côte d’Ivoire, Irak, Kamerun, Kolumbien, Montenegro, Nicaragua, Rumänien, Somalia, Thailand, Tunesien, Ukraine, Vietnam, Afghanistan, Kroatien, Spanien, Sri Lanka,
Frankreich, Mazedonien, Türkei, Serbien, Eritrea.
11%
3%
3%
4%
Schweizer
Italiener
Portugiesen
79%
Kosovaren
Andere
«Lernende aus 30 Nationen
52
sind auf 1.8.2014
ins BBZ Biel-Bienne
eingetreten :
eine bereichernde Vielfalt.»
Behörden – Autorités 2014/15
Dietz und Zehnder Andreas
Bund/Confédération
Eidgenössisches Volkswirtschaftsdepartement
Staatssekretariat für Bildung, Forschung und Innovation
SBFI
Département fédéral de l’économie, secrétariat d’Etat à
la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI
Maruo Dell’Ambrogio, Staatssekretär, secrétaire d‘Etat /
Josef Widmer, Stv. Direktor, directeur suppléant /
Jean-Pascal Lüthi, Leiter Berufliche Grundbildung und
höhere Berufsbildung, chef formation professionnelle
initiale et supérieure
Verwaltung/Administration
Aebi Sandra
Hinz Silvia
Hirschi Gisela
Fontana Teresa
Meier Vanessa
Perrenoud Aude
Schwab Marie-Louise
Schlunegger Laetitia
Sypniewski Pia
Zehnder Andreas
Kanton/Canton
Erziehungsdirektion / Direction de l’instruction publique
Regierungsrat / Conseiller d’Etat
Dr. Pulver Bernhard
Mittelschul- und Berufsbildungsamt
Office de l’enseignement secondaire du 2e degré et de
la formation professionnelle
Vorsteher : Ninck Theo
Vorsteher Abteilung Berufsschulen / Inspecteurs :
Bürki Christian
Chef de la section francophone : Cosandey Florent
Bibliothek/Bibliothèque
Marti Rudolf
Rauber Urs
Schulrat/Conseil d’école
Trachsel Alexandre, Président, entrepreneur
Kammermann, Markus, Vizepräsident, Geschäftsführer
Swissmechanic
Némitz Cédric, conseiller communal
Dremelj Martin, Gewerkschaftssekretär Jugend, UNIA
Ruedin Eric, secrétaire général APHM
Wyss Armin, Geschäftsführer BiCT AG
Berger-Hirschi Pierrette, Avocate
Aeschbacher Beat, Direktor BBZ / Directeur CFP
Stöpfer Peter, Direktor-Stellvertreter,
Blaser Jürg, Berufsschullehrer
Zehnder Andreas, Verwalter / Administrateur, Protokoll /
procès-verbal
Schulleitung/Direction d’école
Direktor / Directeur : Aeschbacher Beat
Direktor-Stellvertreter / Remplaçant du directeur :
Stöpfer Peter
Mitglieder / Membres : Dick Matthias, Plüss Olivier,
Daniel Dietz und Zehnder Andreas
Technischer Dienst/Service technique
Löffel Rudolf
Hutmacher Ulrich
Informatikdienst/Service informatique
Vorsteherin Informatikdienst : Aline Comment
Fink Johnny, Greder Olivier, Kocher Marc, Pfister Bernard,
Schwab Michael, Moser Dominik, Von Allmen Urs, Güggi,
Geneviève
Hausdienste/Services de la conciergerie
Service de la conciergerie
Hausdienstleiter / chef concierge : Barth Andreas
Hauswarte / concierges :
Culmone Enrico, Frei Roger, Freudiger Jürg, Jakob Urs,
Marolf Jean-Daniel, Magri Orlando, Neuweiler Roger,
Rauber Daniel, Gemelli Marco
Mensen
Klotz Wolfgang (Wasenstrasse)
André Bleichenbacher (Linde)
Diverses
Divers
53
Kontakt für Fragen und weitere Infos:
Pour toute question et information complémentaire:
Berufsbildungszentrum Biel-Bienne
Wasenstrasse 5
Postfach 4264
2500 Biel-Bienne 4
Centre de formation professionnelle Biel-Bienne
Rue Wasen 5
Case postale 4264
2500 Biel-Bienne 4
Telefon 032 344 37 52
Telefax 032 342 14 49
www.bbz-biel.ch
[email protected]
Téléphone 032 344 37 52
Téléfax 032 342 14 49
www.cfp-bienne.ch
[email protected]
Der Jahresbericht ist auch als PDF erhältlich :
www.bbz-biel.ch
Le rapport annuel est également disponible en fichier PDF :
www.cfp-bienne.ch