Abendprogramm
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Abendprogramm
Quatuor à cordes / Luxembourg Festival 2013 Mardi / Dienstag / Tuesday 15.10.2013 20:00 Salle de Musique de Chambre Quatuor Ébène Pierre Colombet violon Gabriel Le Magadure violon Mathieu Herzog alto Raphaël Merlin violoncelle Antoine Tamestit alto Dans le cadre de Luxembourg Festival Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) Streichquintett C-Dur (ut majeur) KV 515 (1787) Allegro Menuetto: Allegretto – Trio Andante [Allegro] 34’ Bruno Mantovani (*1974) Quintette à cordes (commande / Kompositionsauftrag Musée du Louvre, Wigmore Hall, Académie de France à Rome – Villa Medici et Philharmonie Luxembourg, 2013) 19’ — Wolfgang Amadeus Mozart Streichquintett g-moll (sol mineur) KV 516 (1787) Allegro Menuetto: Allegretto – Trio Adagio ma non troppo Adagio – Allegro 32’ «Un ensemble homogène non démocratique» Entretien avec Bruno Mantovani Corinne Schneider Quelle est l’origine de votre Quintette avec deux altos? Je désirais vraiment écrire un Quintette à cordes pour deux altos et spécifiquement avec Antoine Tamestit, qui est sans conteste l’un des plus grands altistes de notre temps. L’alto reste tout de même un instrument difficile à faire sonner de manière égale et avec Antoine, cet instrument possède à la fois l’agilité du violon et la rondeur du violoncelle. Il a l’art de rendre tout tellement facile! C’est un artiste formidable qui a toutes les qualités. Lorsque l’Auditorium du Louvre m’a sollicité pour composer une nouvelle œuvre de musique de chambre, j’ai tenu à cette configuration du Quintette avec deux altos, avec lui et le Quatuor Ébène, car ces musiciens ont déjà beaucoup joué ensemble et le résultat sonore de leur travail est magnifique. Vous aviez déjà composé pour Antoine Tamestit un Concerto pour deux altos et orchestre qu’il a créé avec Tabea Zimmermann en mars 2009 au Festival Présences de Radio France. Oui, j’y avais exploré les nombreuses facettes de ce duo, du dédoublement au duel, de la complicité à la joute; une palette infinie de possibilités, étant donné le raffinement de ces deux solistes. Avec le Quintette, j’ai en quelque sorte transposé cette démarche concertante dans le milieu chambriste; on peut presque parler d’un concerto de chambre. Je n’ai pas du tout pensé l’œuvre comme un quatuor à cordes avec un alto solo. J’ai vraiment traité les deux altos comme un deuxième duo par rapport aux violons. Il est d’ailleurs rare dans la partition qu’un des deux 3 Bruno Mantovani (photo: C. Daguet) altos soit isolé, ou que l’un soit neutralisé par rapport à l’autre, sauf au moment des cadences; l’œuvre est marquée par deux grandes cadences, une pour le premier alto et l’autre pour le second. J’ai composé ce Quintette en 2012, entre un Concerto pour violon et orchestre dédié à Renaud Capuçon et un Concerto pour deux pianos et orchestre écrit pour Varduhi Yeritsyan et FrançoisFrédéric Guy. Il est clair que le Quintette transporte avec lui une charge concertante, mais comme souvent dans ma musique… Si la configuration du Quintette (jouer à cinq) n’était pas nouvelle pour vous, les cinq instruments à cordes présentaient néanmoins une palette que vous n’aviez pas encore explorée. Oui, en effet, j’avais déjà composé un Quintette avec piano (Blue girl with red wagon, 2005) et un Quintette avec harpe (Quintette pour Bertold Brecht, 2007). Ces deux configurations intègrent un instrument polyphonique, ce qui renvoie à une écriture très différente. Avec le Quintette à cordes, la problématique est tout autre. Ce genre pose finalement la question de la formation de notre oreille. À quoi notre oreille est-elle formée? C’est une question que je me pose sans arrêt, et dans de nombreuses situations musicales. Dans le domaine de la musique de chambre, notre oreille est de toute évidence formée au Quatuor à cordes, qui est une formation standard. Que j’écrive un Trio à cordes ou un Quintette à cordes, je me rends compte que mon oreille est 5 toujours conditionnée par rapport au Quatuor à cordes: avec un instrument en moins ou un instrument en plus. Après ce Quintette avec deux altos, je suis revenu au Quatuor à cordes, et je n’ai pas du tout eu l’impression qu’il me manquait un instrument, alors qu’en abordant le Quintette j’avais en quelque sorte un instrument de trop. Psychologiquement, la matière est augmentée: il ne s’agit pas de cinq instruments mais d’un quatuor à cordes augmenté. Se pose alors la question suivante: comment ménager l’intrus? Je n’ai pas opté pour la solution d’un soliste accompagné par le Quatuor à cordes, mais pour la disposition spécifique de deux doublons (deux violons et deux altos). L’idée même du quatuor à cordes, tel que l’histoire l’apporte jusqu’à nous, est un déséquilibre. En effet, cet ensemble avec deux dessus hérité des principes d’écriture et des idiomes du 18e siècle, n’est pas démocratique. Ce n’est pas l’équilibre de la Renaissance avec un registre différent pour chaque partie dont le traitement est égal. Le Quatuor à cordes n’est pas égalitaire et l’ajout d’un alto vient renforcer ce déséquilibre en créant deux doublons. Finalement, c’est le rôle du violoncelle, le seul instrument non doublé, qui change, et c’est lui qui devient l’intrus! De plus, le violoncelle est très loin des deux autres couples au niveau des registres: entre les violons et les altos il y a une quinte; entre les altos et le violoncelle il y a une octave. Sous ces deux aspects, le violoncelle se trouve donc doublement isolé. Dans l’image sonore que j’avais du Quintette, c’est finalement le violoncelle qu’il fallait interroger et non l’ajout du deuxième alto. Le violoncelle est un instrument qui sait être volubile et qui peut avoir une épaisseur sonore. J’ai donc travaillé à ‹combler› ce ‹vide› en interrogeant les ressources mêmes de l’instrument, le violoncelle pouvant tour à tour être en homophonie avec les autres, en bourdon avec des tenues, en jouant bien sûr avec toute la palette de ses différents registres. Comment avez-vous traité la matière même de cet ensemble homogène de cordes? Le Quintette avec deux altos reste donc pour moi un ensemble homogène non démocratique. Bien sûr, on retrouve quelques6 uns de mes principes d’écriture que j’aime beaucoup appliquer aux cordes, tels que les éléments rythmiques qui se déforment progressivement ou les glissements de hauteurs. L’hétérogénéité est gérée à l’intérieur de l’ensemble homogène des cordes par l’écriture même et aussi par l’utilisation des modes de jeux les plus courants (tels sul ponticello et sul tasto). D’une manière générale, mon écriture respecte la configuration de la nature de chaque instrument: le violoncelle dans l’aigu est éclatant, l’alto dans l’aigu l’est moins; en revanche, le grave de l’alto est son registre le plus brillant. Le Quintette commence à l’unisson avec des quarts de tons: une phrase mélodique pour tous. Puis cette ligne se démultiplie. Le Quintette devient alors un seul instrument à cinq têtes, plutôt qu’un vrai contrepoint. L’œuvre est construite d’un seul tenant: un grande geste à cinq. Quel rapport existe-t-il entre votre Quintette avec les Quintettes de Mozart? Un rapport très intuitif. Il n’y a aucune citation, aucun travail directement lié à Mozart. Quelle relation entretenez-vous avec les genres musicaux hérités du passé? Dans ma relation aux genres constitués issus du patrimoine, mon approche est à la fois liée aux grandes œuvres qui les illustrent, mais aussi aux interprètes d’aujourd’hui qui les défendent. Ma relation au Quatuor à cordes est par exemple à la fois marquée par ma connaissance des œuvres de Beethoven, mais aussi et surtout par ma rencontre avec le Quatuor Danel et à mon travail avec eux. J’avais déjà composé plusieurs Quatuors à cordes avant d’entreprendre ce Quintette, mais j’avais depuis longtemps un vrai désir d’un Quintette avec alto, comme à présent un vrai désir de Sextuor à cordes. Ma prochaine étape dans le domaine de la musique de chambre sera sans doute un Sextuor à cordes, j’y songe. Travailler à partir des grandes formations du répertoire m’intéresse toujours. J’aime m’y confronter. J’écris en ce moment un Trio pour violoncelle, clarinette et piano. Et un jour, je me concentrerai sur le Quintette avec deux violoncelles, c’est sûr. J’éprouve vraiment un désir très fort pour ces formations. 9 3+3=5 Mozarts Streichquintette KV 515 und KV 516 Karsten Nottelmann Die Reihe «Quatuor à cordes» beginnt in dieser Saison mit einem Konzert, in dem ausschließlich Streichquintette erklingen. Und als wäre das nicht schon außergewöhnlich genug, steht heute Abend neben zwei Meilensteinen des Repertoires auch ein neues Werk des Franzosen Bruno Mantovani auf dem Programm. Mantovani bricht damit eine Lanze für eine Gattung, die in der Musikgeschichte eine eher untergeordnete Rolle spielt. So soll Haydn, der «Vater des Streichquartetts», auf die Frage, warum er nie ein Streichquintett geschrieben habe, geantwortet haben, er habe «immer mit vier Stimmen genug gehabt»: Über die Jahre sei er mit dem Streichquartett so vertraut geworden, dass er nie eine zusätzliche fünfte Stimmen habe finden können. Dabei dürfte Haydn nicht entgangen sein, dass die Fünfstimmigkeit im Vergleich zur Vierstimmigkeit deutlich mehr Möglichkeiten zur Kombination der einzelnen Stimmen bietet – eine führt zur titelgebenden, mathematisch freilich nicht korrekten Gleichung: 3+3=5. Die Fülle an denkbaren Unterensembles wiederum schafft ungeahnten Raum für große melodische Bögen, aber auch für motivische Arbeit und das Abschweifen in entlegene harmonische Regionen. All dies lässt sich in Mozarts fünf Streichquintetten exemplarisch beobachten, weshalb diese Werke – vor allem die innerhalb weniger Wochen entstandenen Streichquintette KV 515 und KV 516 – als erster Höhepunkt der Gattung gelten. Über Haydn zum Quintett «Ich war von der Welt abgesondert, Niemand in meiner Nähe konnte mich an mir selbst irre machen und quälen, und so mußte ich 11 Wolfgang Amadeus Mozart (Stich von Johann Georg Mansfeld d.J. nach Leonard Posch, 1789) original werden.» Ein berühmter Ausspruch Haydns, mit dem der Komponist gegen Ende seines Lebens seine Arbeitsbedingungen am Hof der Fürsten Esterházy beschrieb. Mozart hätte sich wohl nie freiwillig in eine vergleichbare Isolation begeben, war die künstlerische Auseinandersetzung mit seinen Kollegen doch wesentliche Voraussetzung für sein eigenes Schaffen: Sie trieb ihn dazu an, es anders – und möglichst besser – zu machen. So sind die «Haydn»-Quartette eine direkte Reaktion auf Haydns Quartette op. 33, und auch die «Preußischen» Quartette sind ohne Haydns Vorbild kaum denkbar. Ähnlich liegen die Dinge beim Streichquintett: Mit seinem Erstlingswerk, dem Streichquintett KV 174, reagierte Mozart 1773 auf ein kurz zuvor entstandenes Quintett von Haydns jüngerem Bruder Michael, der damals bereits zehn Jahre in Mozarts Geburtsstadt ansässig war. Die nächsten beiden Quintette ließen dann lange auf sich warten: Erst 1787 vollendete Mozart in Wien die Streichquintette KV 515 und KV 516. Auslöser waren diesmal zwei Quintette des Haydn-Schülers Ignaz Pleyel: Sie stehen wie Mozarts Quintette in C-Dur und g-moll und wurden Anfang 1786 in Wien veröffentlicht; ein drittes, in Es-Dur stehendes Quintett Pleyels war bereits 1785 erschienen und hatte Mozart offenbar zu einer Quintettskizze in der gleichen Tonart angeregt. Nachdem Mozart 1787 die Bläserserenade KV 388 zum Streichquintett KV 406 umgearbeitet hatte, folgten 1790 und 1791 die Streichquintette KV 593 und KV 614. 12 Name: Streichquintett, Geburtsdatum: unbekannt Das Streichquintett wurde um 1800 gleich mehrfach ‹erfunden›: Luigi Boccherini schrieb 1771 in Madrid ein Werk für zwei Violinen, eine Viola und zwei Violoncelli. Diese Besetzung behielt er in den folgenden 124 Streichquintetten fast ausnahmslos bei, und da die meisten seiner Werke in Paris erschienen, wurden sie zum Vorbild für französische Komponisten – darunter auch der heute nahezu vergessene George Onslow, der 1807 das erste von insgesamt 34 Streichquintetten vorlegte und der Gattung zu einer relativen Blüte verhalf. In Wien setzte sich unter dem Einfluss der vorklassischen Symphonie hingegen eine Besetzung mit je zwei Violinen und Violen sowie einem Violoncello durch, als erstes vollgültiges Streichquintett Wiener Prägung gilt Mozarts 1787 vollendetes Streichquintett KV 515. Mit seinem für eine «Wiener» Besetzung komponierten Streichquintett bewegt sich Bruno Mantovani, seit 2010 Direktor des Pariser Conservatoire, also im Spannungsfeld der Traditionen. Im Schatten zweier Opern Anfang 1787 begab Mozart sich nach Prag, wo seine neueste Oper Le nozze di Figaro unverhofft große Erfolge feierte. Der knapp 31Jährige, der in den vorausgegangenen Jahren vor allem als komponierender Pianist von sich Reden gemacht hatte, spielte zu jener Zeit mit dem Gedanken, seiner Wahlheimat Wien den Rücken zu kehren und sich in London als Opernkomponist zu etablieren. Kurz nach der Rückkehr aus Prag erreichte ihn in Wien jedoch ein Opernauftrag. In Zusammenarbeit mit Lorenzo da Ponte, der bereits das Libretto zu Le nozze di Figaro verfasst hatte, entstand daraufhin das «dramma giocoso» Don Giovanni, das im Oktober 1787 in Prag uraufgeführt wurde. Die Arbeit an Don Giovanni nahm Mozart so in Anspruch, dass er seine luxuriöse Wohnung in unmittelbarer Nähe des Stephansdoms (heute als Museum zu besichtigen) im April 1787 gegen ein bescheideneres Domizil außerhalb der Wiener Stadtmauern in der Nähe des Schlosses Belvedere eintauschte. Hier fand er die nötige Ruhe für weitere Werke: Neben zwei Konzertarien, der vierhändigen Sonate KV 521, dem Musikalischen Spaß KV 522, der Kleinen Nachtmusik KV 525 und der Violinsonate KV 526 ragen vor allem die Streichquintette KV 515 und KV 516 aus der Produktion heraus. 15 Der Anfang des dritten Satzes aus dem Streichquintett KV 516 in einer Fassung für Klavier in Mozarts Handschrift Unklar ist, ob Mozart ursprünglich plante, eine Serie von drei oder gar sechs Streichquintetten vorzulegen, wie es noch bis über seinen Tod hinaus im Fall von Streichquartetten oder auch Klaviersonaten üblich war. In diesem Zusammenhang lässt die Wahl der Tonarten für die Streichquintette KV 515 und KV 516 aufhorchen: Für den Mozart der späten 1780er Jahre scheinen C-Dur und g-moll eine besondere Bedeutung gehabt zu haben – zumindest im Verbund mit Es-Dur, das kaum zufällig Grundtonart der erwähnten Quintettskizze ist. So stehen die im Sommer 1788 vollendeten drei letzten Symphonien KV 543, KV 550 und KV 551 bekanntlich in Es-Dur, g-moll und C-Dur. Die 1786 entstandenen Klavierquartette KV 478 und KV 493 wiederum stehen in g-moll und Es-Dur – ein drittes Klavierquartett komponierte Mozart angeblich nur deshalb nicht, weil der Verleger schon für die ersten beiden nicht genug Käufer fand. Auch der Verkauf der Streichquintette KV 515 und KV 516 gestaltete sich zunächst schwierig: Zusammen mit dem aus der Bläserserenade KV 388 hervorgegangenen Streichquintett KV 406 bot Mozart die Werke im April 1788 auf Subskription an, fand aber offensichtlich nicht genügend Interessenten, denn er verlängerte die Subskription einen Tag vor Ablauf der Frist Ende Juni 1788 um weitere sechs Monate. Letztlich fand sich zwar ein Verleger, doch erschienen vor Mozarts Tod nur die Streichquintette KV 515 und KV 516 im Druck. Ein Blick in die Zukunft In den Streichquintetten KV 515 und KV 516 entfaltet sich kaleidoskopartig das ganze Spektrum des fünfstimmigen Satzes. Der satte Klang, der sich aus der Kombination von je zwei Violinen und Violen sowie eines Violoncellos ergibt, wird hier systematisch auf16 gebrochen: Mozart arbeitet konsequent mit kleineren Stimmverbänden – Duo, Trio oder auch Quartett – und sorgt auf diese Weise nicht nur für stete Abwechslung, sondern spannt auch ungewöhnlich weite Bögen, indem er eindeutige Zäsuren – in der Terminologie der Zeit würde man von Schlussfällen, heute am ehesten von Kadenzen sprechen – über weite Strecken vermeidet. So dauern die Kopfsätze inklusive aller Wiederholungen jeweils über eine Viertelstunde und sind damit so lang wie kein anderer eröffnender Satz Mozarts. Erst Beethoven hat die hier gesteckten Grenzen überschritten – und zwar in der unter seinen Zeitgenossen gerade wegen ihrer Länge kontrovers diskutierten «Eroica». Der Klang bedingt also die kompositorische Faktur – an sich nichts Außergewöhnliches, in dieser extremen Ausprägung jedoch nur in wenigen anderen Werken des ausgehenden 18. Jahrhunderts zu beobachten. Mozart geht sogar so weit, beide Werke geradezu programmatisch mit einem ‹Stereoeffekt› zu eröffnen: Zu Beginn des Streichquintetts KV 515 treten Violoncello und erste Violine in einen Dialog, zweite Violine und Bratschen sind zunächst nicht viel mehr als Zaungäste – hier könnte die Gleichung 2+X=5 lauten. Zu Beginn des Streichquintetts KV 516 hingegen treten zunächst zwei Trios auf, bevor sie sich zu einem orchestral anmutenden Ganzen verbinden – hier erfüllt sich die Gleichung 3+3=5. Ähnliche Beispiele ließen sich zu Dutzenden anführen, etwa wenn erste Violine und erste Viola den langsamen Satz des Streichquintetts KV 515 als Frage-und-Antwort-Spiel gestalten. Doch nicht nur die Arbeit mit kleineren Ensembles innerhalb des Quintetts ist bezeichnend für die Streichquintette KV 515 und KV 516: Zu den hervorstechenden Eigenschaften gehört auch das Nebeneinander von primär linearem und eher horizontalem Komponieren. Der Mozartforscher Alfred Einstein hat in diesem Zusammenhang von «seligster Harmonie zwischen homophoner 17 Bernardo Bellotto, genannt Canaletto: Wien, vom Belvedere aus gesehen, 1758–1761 Mozart wohnte zum Zeitpunkt der Vollendung der Streichquintette KV 515 und KV 516 in unmittelbarer Nähe des Schlosses Belvedere. und kontrapunktischer, galanter und gelehrter Haltung» geschrieben. Vielleicht ließe sich ganz allgemein von großer Experimentierfreude sprechen, die ihren Ursprung im Klanglichen hat, ohne auf akustische Phänomene beschränkt zu bleiben. So zitiert Mozart im Trio des Streichquintetts KV 516 unter veränderten harmonischen Vorzeichen unverblümt aus dem Menuett, und dem Schlusssatz schickt er, der selbst Kopfsätze eher selten mit langsamen Einleitungen versieht, einen düsteren Klagegesang voraus. Vergleichbare formale Freiheiten nahm Mozart sich erst wieder im Kopfsatz des Streichquintetts KV 593 heraus – die zukunftsweisende Struktur mit dem Menuett an zweiter Satzposition, wie sie für die Streichquintette KV 515 und KV 516 typisch ist, fand hier allerdings keine Fortsetzung. Musik als persönliches Bekenntnis? Angesichts des kompositorischen Raffinements verwundert es nicht, dass Biographen den Streichquintetten KV 515 und KV 516 seit jeher großes Interesse entgegengebracht haben. Da der Anlass zur Entstehung im Dunkeln liegt – Vieles spricht dafür, dass der alle 18 Rahmen sprengende Kopfsatz des Streichquintetts KV 515 längere Zeit vor dem Rest des Werks entstand, er könnte also eine Art kompositorischen Probelauf darstellen –, wurde besonders im Fall des Streichquintetts KV 516 häufig ein Zusammenhang mit Mozarts unmittelbaren Lebensumständen hergestellt: Mozart schloss das Werk zu einem Zeitpunkt ab, als sein Vater bereits mit jener Erkrankung zu kämpfen hatte, die letztlich zu seinem Tod führte. Der Komponist wusste um den Ernst der Lage und fasste seine Gedanken in seinem letzten erhaltenen Brief an den Vater unter Anspielung auf freimaurerisches Gedankengut folgendermaßen zusammen: «da der Tod |: genau zu nemmen :| der wahre Endzweck unsers lebens ist, so habe ich mich seit ein Paar Jahren mit diesem wahren, besten freunde des Menschen so bekannt gemacht, daß sein Bild nicht allein nichts schreckendes mehr für mich hat, sondern recht viel beruhigendes und tröstendes! und ich danke meinem gott, daß er mir das glück gegönnt hat mir die gelegenheit |: sie verstehen mich :| zu verschaffen, ihn als den Schlüssel zu unserer wahren Glückseeligkeit kennen zu lernen. – ich lege mich nie zu bette ohne zu bedenken, daß ich vielleicht |: so Jung als ich bin :| den andern Tag nicht mehr seyn werde – und es wird doch kein Mensch von allen die mich kennen sagn können daß ich im Umgange mürrisch oder traurig wäre – und für diese glückseeligkeit danke ich alle Tage meinem Schöpfer und wünsche sie vom Herzen Jedem meiner Mitmenschen.» Die Vergegenwärtigung der eigenen Sterblichkeit als Schlüssel zur Glückseligkeit – dies ist sicher einer der Pole, um die das Schaffen des reifen Mozart insgesamt kreist, besonders aber die in ihrem Ausdrucksgehalt so gegensätzlichen Streichquintette KV 515 und KV 516. 19 Interprètes Biographies IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Quatuor Ébène «Un quatuor à cordes classique qui peut sans peine se métamorphoser en un jazz-band», titrait le New York Times après une apparition sur scène du Quatuor Ébène en mars 2009. Émerveillé, le critique décrit comment les quatre musiciens ont joué d’abord Haydn et Debussy pour passer ensuite, après la pause, de leur arrangement de la musique du film Pulp Fiction à une improvisation sur le «Spain» de Chick Corea, et finir, en rappel, par dévoiler les voix d’un excellent quatuor a cappella. Aucun doute: ces quatre Français ont de la classe, et sont aujourd’hui le groupe le plus polyvalent de la scène internationale du quatuor à cordes. Aucune autre formation n’évolue de manière si souveraine et enthousiaste entre différents styles que ces Ébènes. Plutôt inhabituelle dans le monde de la musique de chambre, cette voltige d’un style à l’autre peut rencontrer d’abord quelque méfiance, certainement due à l’abus du terme «crossover» qui cache si bien le médiocre et le superflu. Pourtant avec les Ébène, c’est autre chose: quand ils créent un projet, c’est avec goût et intégrité. Leur répertoire traditionnel ne souffre en aucun cas de cet amour pour le jazz. Bien au contraire: on a parfois l’impression que le fait de se pencher sur ‹l’autre face› de la musique les inspirerait aussi dans leurs démêlés avec les œuvres classiques. Il y a dans les concerts de la formation française un élan tout particulier, un élan qui sied si bien à la musique de chambre moderne. Car ces jeunes musiciens au cœur qui s’enflamme pour la tradition parviennent à passionner et captiver les jeunes auditeurs pour ce genre si 20 Quatuor Ébène (photo: J. Mignot) particulier qu’est le quatuor à cordes. Leur jeu est si convaincant, leur apparition si charismatique, que l’on ne peut simplement pas échapper à la magie des chefs-d’œuvre. Le Quatuor Ébène a ainsi brûlé les étapes: après des études dans la classe du Quatuor Ysaÿe à Paris puis auprès de maitres tel que Gábor Takács, Eberhard Feltz et György Kurtág, la formation, fondée en 1999, fait fureur en 2004 lors du Concours international de l’ARD à Munich où elle obtient le premier prix ainsi que cinq prix spéciaux. En 2005, le quatuor a été lauréat du prix Belmont de la Fondation Forberg-Schneider restée, depuis, étroitement liée aux musiciens. Cette fondation a réussi à leur procurer de merveilleux instruments anciens, italiens, qui ont été mis à leur disposition par un particulier. D’excellente jeune formation, le Quatuor Ébène est passé au rang de quatuor de premier plan international. En 2007/08 le quatuor est invité dans les salles les plus prestigieuses d’Europe, du Japon et des Etats-Unis; ils se sont entre autres produits au Wigmore Hall Londres, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Berliner Philharmonie, au Carnegie Hall (New York) et ont participé en 2009 à un cycle Haydn du Wigmore Hall (Londres), avec les quatuors Hagen, Emerson et Arcanto. 2009 marque également le début 21 d’une collaboration avec le label Virgin Classics: le disque Debussy / Ravel / Fauré, récompensé par l’ECHO Klassik, le ffff de Télérama, le Choc du Monde la Musique, le Midem Classic Award et surtout une des récompenses les plus convoitées: Record of the Year du magazine Gramophone. S’ensuit un album Brahms avec la pianiste Akiko Yamamoto, où là encore le quatuor montre sa capacité à jouer sur tous les tableaux. Quelques mois plus tard, le quatuor est nommé Ensemble de l’Année aux Victoires de la Musique. C’est ensuite en 2012 qu’est paru l’album «Fictions», mélange de jazz et d’arrangements crossover, faisant l’unanimité dans la presse internationale et recevant la même année un prix ECHO Klassik. Le DVD «Fiction» est sorti au début de la saison 2011/12 avec un enregistrement live aux Folies Bergère de Paris. Côté classique, le quatuor reste fidèle à lui-même: un nouvel album avec les Quatuors à cordes KV421 et KV465 et le Divertimento KV138 de Mozart est paru en Septembre 2011, de nouveau chez Virgin, ainsi qu’un coffret à plusieurs avec la musique de chambre de Fauré. Ces enregistrements ont tous deux reçu un ECHO Klassik 2012. Enfin, le dernier CD du quatuor, «Felix & Fanny» est paru début 2013 chez EMI. Y sont interprétés le seul quatuor composé par Fanny Mendelssohn, ainsi que les Quatuors op. 13 et op. 80 de Felix Mendelssohn. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Quatuor Ébène «Ein Streichquartett, das sich mühelos in eine Jazzband verwandeln kann», titelte die New York Times nach einem Auftritt des Quatuor Ébène im März 2009. Staunend schildert der Rezensent, wie die vier Streicher zunächst Haydn und Debussy spielten, um nach der Pause unter anderem über die Filmmusik von Pulp Fiction oder Chick Coreas Klassiker Spain zu improvisieren – und wie sie sich schließlich noch in der Zugabe als vorzügliches A-cappella-Quartett präsentierten. Keine Frage, die vier smarten Franzosen bilden die derzeit vielseitigste Boygroup der internationalen Streichquartettszene: Kaum ein anderes Ensemble vermag so souverän und lustvoll zwischen den Stilen hin- und herzuwechseln wie das Quatuor Ébène. Solche Stilsprünge sind in 22 der Welt der Kammermusik alles andere als üblich – und stoßen bei dem einen oder anderen eingefleischten Quartettkenner womöglich zunächst auf Misstrauen. Schließlich ist mit dem Etikett «Crossover» schon viel zu viel Mittelmäßiges und Überflüssiges kaschiert worden. Aber keine Sorge – bei den Ébènes ist das anders. Was sie anpacken, machen sie richtig. Ihr traditionelles Repertoire leidet keinesfalls unter der Liebe zum Jazz. Im Gegenteil: Manchmal hat man fast den Eindruck, als würde die Beschäftigung mit der ‹anderen Seite› auch die Auseinandersetzung mit klassischen Werken inspirieren. Generell ist in den Konzerten des französischen Ensembles ein ganz besonderer Elan zu spüren – ein Elan, der der Kammermusikwelt sehr gut bekommt. Denn mit ihrem feurigen Zugang zur Tradition gelingt es den Franzosen, auch die jüngeren Hörer zu fesseln und für das Streichquartett zu begeistern. Ihr Spiel ist so überzeugend, ihr ganzes Auftreten so charismatisch, dass man sich dem Zauber der Meisterwerke einfach nicht entziehen kann. Auch deshalb hat das Quatuor Ébène eine so schnelle und steile Karriere gemacht: Nach Studien beim Ysaÿe Quartet in Paris sowie bei Gábor Takács, Eberhard Feltz und György Kurtág sorgte das 1999 gegründete Ensemble 2004 beim Internationalen Musikwettbewerb der ARD für Furore, als es gleich mehrere Preise abräumte – der Auftakt zu einer ganzen Reihe zahlreicher weiterer Auszeichnungen von renommierten Stiftungen und Festivals. 2005 wurde das Quartett mit dem Belmont-Preis der Forberg-Schneider-Stiftung ausgezeichnet, die den Musikern seither besonders eng verbunden ist und es ermöglicht hat, dass ihnen aus Privatbesitz fantastische alte italienische Instrumente zur Verfügung gestellt werden konnten. In Windeseile wandelten sich die vier von einem herausragenden Nachwuchsensemble zur international renommierten Spitzenformation. Seit der Saison 2007/08 sind die Ébènes in den berühmtesten Sälen Europas, Kanadas und der USA zu Gast; sie konzertierten u.a. in der Wigmore Hall London, im Concertgebouw Amsterdam, in der Berliner Philharmonie und in der Carnegie Hall in New York. Ihre Debüt CD mit Werken von Haydn, eine Liveeinspielung, wurde von der Fachkritik begeistert aufgenommen. Die zweite, wiederum einhellig bejubelte CD enthielt Quartette von Bartók, 24 die dritte, die mit zahlreichen Preisen ausgezeichnet wurde (ECHO Klassik, Gramophone Awards – Recording of the Year & Chamber music –, Victoires de la Musique, Midem Classic Award u.v.a.), widmete sich dem französischen Repertoire von Debussy, Ravel und Fauré und war der Auftakt zur Zusammenarbeit mit dem Label Virgin Classics, bei dem im Herbst 2009 auch eine Brahms-Aufnahme erschienen ist. 2010 ist das von der internationalen Presse hochgelobte Album «Fiction» veröffentlicht worden, mit Jazz- & Crossover-Arrangements des Quartetts, das ebenfalls einen ECHO Award erhalten hat. Zu Beginn der Saison 2011/12 erschien dann die DVD zur CD (ein Livemitschnitt aus dem Folies Bergère in Paris). Auch dem klassischen Repertoire bleiben die Künstler treu: Im September 2011 wurde eine CD mit Mozarts Streichquartetten KV 421 und KV 465 und dem Divertimento KV 138 bei Virgin Classics veröffentlicht sowie eine CD-Box mit der Kammermusik Faurés. 2012 wurden gleich beide mit einem ECHO Klassik ausgezeichnet. Damit hat das Quatuor Ébène auch auf Tonträgern erneut seine grenzenlose stilistische Bandbreite bewiesen. Im Frühjahr 2013 erschien «Felix & Fanny». Die CD beinhaltet das einzige Streichquartett von Fanny Hensel, geb. Mendelssohn Bartholdy sowie die Quartette op. 13 und op. 80 von Felix Mendelssohn Bartholdy. www.quatuorebene.com IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Antoine Tamestit alto Né en 1979, Antoine Tamestit a été l’élève de Jean Sulem au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, puis de Jesse Levine et du Quatuor de Tokyo à la Yale University aux États-Unis, et enfin de Tabea Zimmermann à Berlin. Le jeune altiste se révèle à l’attention internationale en remportant successivement un premier prix au concours Maurice Vieux (Paris, 2000), puis au concours William Primrose (Chicago, 2001). Il remporte en janvier 2003 le premier prix aux Young Concert Artists International Auditions à New York. En septembre 2004, il reçoit le Premier Prix, le Prix du public et les deux Prix spéciaux au 53e Internationaler Musikwettbewerb der ARD à Munich. Il 26 Antoine Tamestit (photo: Eric Larrayadieu) est nommé New Generation Artist en 2005/06 et 2006/07 par BBC Radio 3 et lauréat du Borletti-Buitoni Trust en 2006, Révélation instrumentale de l’année aux Victoires de la Musique 2007 et lauréat du Förderpreis Deutschlandfunk et du Crédit Suisse Young Artist Award en 2008. Son répertoire s’étend du répertoire baroque au contemporain et son intérêt particulier pour la musique de notre temps le conduit à rencontrer plusieurs compositeurs, à jouer et enregistrer de nouvelles œuvres. C’est ainsi qu’il enregistre le duo Viola, Viola de George Benjamin avec Tabea Zimmermann, après leur interprétation remarquée au Feldkirch Festival 2002 et le Concerto pour deux altos de Bruno Mantovani, écrit pour lui et Tabea Zimmermann. Sa passion pour la musique de chambre le conduit aux festivals de Lockenhaus, Kronberg, Moritzburg, Rheingau, Lucerne, Schwarzenberg, Davos, Lucerne, Santander, Jérusalem, Newport, ainsi qu’aux Folles Journées de Nantes et Tokyo. Il collabore avec Gidon Kremer, Leonidas Kavakos, Mischa Maisky, Jean-Guihen Queyras, Isabelle Faust, Gautier et Renaud Capuçon, Frank Braley, Nicholas Angelich, Natalia Gutman, les quatuors Ébène, Ysaÿe et Hagen. En 2008, il crée le Trio Zimmermann avec Christian Poltera et Frank-Peter Zimmermann. Rising Star (Echo) durant la saison 27 2005/06, il donne une série de récitals avec le pianiste allemand Markus Hadulla dans des salles prestigieuses: Concertgebouw Amsterdam, Musikverein Wien, Carnegie Hall (New York), Cité de la Musique (Paris), Bozar (Bruxelles), Stockholms konserthus, Kölner Philharmonie, Festspielhaus Baden-Baden, Wigmore Hall (London), Megaron (Athens). En novembre 2006, il joue en récital au Lincoln Center (New York) Invité des orchestres de Dresde, Leipzig, Munich, Francfort, Sarrebruck, Stuttgart, du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, du Radio-Symphonieorchestre Wien, du Netherlands Radio Philharmonic Orchestra, de l’Orchestre Philharmonique de Varsovie, des orchestres de Liège, Toulouse, Lyon, de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, de l’Orchestre de la Suisse Romande avec Marek Janowski, des BBC Philharmonic, BBC Scottish et BBC Wales Orchestras. Il fait ses débuts en septembre 2008 au Festival de Lucerne avec les Wiener Philharmoniker sous la direction de Riccardo Muti. Le Konzerthaus Berlin lui offre une carte blanche en 2009/10. Durant la même saison, il crée dans plusieurs villes (Berlin, Vienne, Graz), un concerto écrit pour lui par Olga Neuwirth. En 2010/11 il est l’invité entre autres de l’Orchestre de Paris avec Paavo Järvi, du Philharmonique de Radio France et Myung-Whun Chung pour une tournée en Allemagne, ainsi que du New Japan Philharmonic. Il enregistre plusieurs albums chez Naïve: Bach et Ligeti en solo, le Concerto de Schnittke avec l’orchestre de Varsovie et Dmitri Kitajenko, un récital Schubert avec notamment Sandrine Piau, et tout dernièrement Harold en Italie de Berlioz sous la direction de Marc Minkowski, aux côtés des Musiciens du Louvre-Grenoble. Sa dernière parution sont ses Suites de Bach. Il s’est également joint à Christian Teztlaff, Marie-Elisabeth Hecker, Alois Posch et Martin Helmchen pour le Quintette en la majeur D. 667 dit «La Truite» de Schubert (Pentaton), à Renaud Capuçon pour la Symphonie concertante pour violon, alto et orchestre en mi bémol majeur KV 364 de Mozart, avec Louis Langrée et le Scottish Chamber Orchestra (Virgin), les Quatuors de Fauré avec le Trio Wanderer (harmonia mundi.) Il enregistre aussi deux disques avec son Trio Zimmermann: Mozart et Beethoven chez BIS. Antoine Tamestit est professeur à la Hochschule für Musik 28 und Tanz Köln. Il joue un alto Stradivarius de 1672, prêté par la Fondation Habisreutinger. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Antoine Tamestit Viola Antoine Tamestit, 1979 in Paris geboren, erhielt seine künstlerische Ausbildung bei Jean Sulem, Jesse Levine und Tabea Zimmermann. Er erregte internationale Aufmerksamkeit, nachdem er in kurzer Folge eine Reihe Erster Preise bei bedeutenden Wettbewerben gewann: Maurice Vieux Concours International d’Alto (Paris 2000), Primrose International Viola Competition (Chicago 2001) und Young Concert Artists International Auditions (New York 2003). Im September 2004 wurden ihm beim Internationalen Musikwettbewerb der ARD in München der Erste Preis sowie der Publikumspreis und zwei Sonderpreise verliehen. Darüber hinaus war er BBC New Generation Artist, Laureat des Borletti-Buitoni Trust Awards, wurde bei den Victoires de la Musique zur Révélation Instrumentale de l’Année ernannt und mit dem Förderpreis des Deutschlandfunks sowie dem Crédit Suisse Young Artist Award ausgezeichnet. Antoine Tamestits breit gefächertes Repertoire reicht von der Barockzeit bis in unser Jahrhundert. Sein besonderes Interesse gilt der zeitgenössischen Musik, was sich in zahlreichen Uraufführungen und Aufnahmen neuer Werke widerspiegelt. Beim Feldkirch Festival spielte er gemeinsam mit Tabea Zimmermann George Benjamins Viola, Viola, das er später auch mit ihr aufnahm. Bruno Mantovani komponierte für ihn und Tabea Zimmermann sein Concerto pour deux altos et orchestre. Das 2009 von Olga Neuwirth für Antoine Tamestit geschriebene Violakonzert Remnants of songs… An Amphigory erklang u.a. in Berlin, Tokio, Paris und Wien. Er erteilte bei Jörg Widmann einen Kompositionsauftrag für ein Violakonzert, dessen Uraufführung für 2015 vorgesehen ist. Als Solist ist Antoine Tamestit bei den führenden Orchestern der Welt zu Gast, darunter das Deutsche Symphonie-Orchester Berlin, das Gewandhausorchester Leipzig, das Chamber Orchestra of Europe, das London Symphony Orchestra, das Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, das Orchestre de Paris, das Orchestre Philharmonique 29 de Radio France und das New Japan Philharmonic. Dabei arbeitet er mit namhaften Dirigenten zusammen, darunter Paavo Järvi, Marek Janowski, Louis Langrée, Marc Minkowski und Sir Antonio Pappano. Bereits 2008 debütierte er unter der Leitung Riccardo Mutis beim Lucerne Festival zusammen mit den Wiener Philharmonikern; eine erneute Zusammenarbeit mit diesem Orchester unter Franz Welser-Möst folgte im Jahr 2011 mit Auftritten beim Lucerne Festival und in Bukarest. Seine Leidenschaft für die Kammermusik teilt er mit Musikern wie Leif Ove Andsnes, Nicholas Angelich, Gautier und Renaud Capuçon, Leonidas Kavakos, Gidon Kremer, Mischa Maisky, Emmanuel Pahud und Streichquartetten wie dem Quatuor Ébène sowie dem Hagen Quartett; darüber hinaus verbindet ihn eine enge Zusammenarbeit mit namhaften Sängerinnen wie Anne Sofie von Otter, Sandrine Piau und Christianne Stotijn. Er ist regelmäßiger Gast bedeutender Festivals, u.a. Edinburgh Festival, Jerusalem International Chamber Music Festival, Kronberg, Lucerne Festival, Moritzburg Festival, New York Mostly Mozart Festival, Rheinhau Musik Festival, Salzburger Festspiele, Schubertiade, Verbier Festival sowie La Folle Journée de Nantes und Tokyo. Soloabende gibt er in so renommierten Sälen wie dem Concertgebouw in Amsterdam, dem Palais des BeauxArts in Brüssel, der Kölner Philharmonie, der Wigmore Hall in London, der Carnegie Hall und dem Lincoln Center in New York, dem Stockholmer Konserthus und dem Wiener Musikverein. Seit 2013 ist er gemeinsam mit Nobuko Imai künstlerischer Leiter des Viola Space Festivals in Tokyo. Programmatisch widmet sich dieses einzigartige Festival der ganzen Bandbreite des Viola-Repertoires durch die Jahrhunderte, darüber hinaus bildet die Nachwuchsförderung, insbesondere die fortdauernde künstlerische Betreuung junger Bratschisten, einen wesentlichen Schwerpunkt. Gemeinsam mit Frank Peter Zimmermann und Christian Poltéra gründete Antoine Tamestit das Trio Zimmermann; regelmäßige Tourneen führen das Trio in die bedeutenden Musikzentren Europas. In den Jahren 2010 und 2011 veröffentlichte das Label BIS Records Aufnahmen mit Werken von Beethoven (Streichtrios op. 9), Mozart (Divertimento KV 563) und Schubert (Streichtrio D 471). Zahlreiche Aufnahmen 30 aus Antoine Tamestits Diskographie wurden von der internationalen Fachpresse mit großem Lob gewürdigt. Besonders hervorzuheben sind die Soloaufnahme «Chaconne» mit Werken von Bach und Ligeti (Naïve), das Violakonzert von Schnittke mit dem Warsaw Philharmonic unter der Leitung von Dmitrij Kitajenko (Naïve), Mozarts Sinfonia concertante mit Renaud Capuçon, Louis Langrée und dem Scottish Chamber Orchestra (Virgin), eine den Werken Franz Schuberts gewidmete Aufnahme mit der Sopranistin Sandrine Piau und dem Pianisten Markus Hadulla sowie die im November 2011 erschienene Einspielung von Berlioz’ Harold en Italie mit Les Musiciens du Louvre unter der Leitung von Mark Minkowski (Naïve). Im Januar 2013 erschien seine neue Aufnahme mit Suiten von Johann Sebastian Bach. Antoine Tamestit lehrt seit Herbst 2013 als Professor am Pariser Conservatoire; von 2007 bis 2013 hatte er eine Professur an der Kölner Musikhochschule inne. Er spielt eine Viola von Antonio Stradivari aus dem Jahr 1672, die ihm von der Habisreutinger-Stiftung zur Verfügung gestellt wird. www.tamestit.org 31 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII QUATUOR À CORDES Prochain concert du cycle «Quatuor à cordes» Nächstes Konzert in der Reihe «Quatuor à cordes» Next concert in the series «Quatuor à cordes» Samedi / Samstag / Saturday 23.11.2013 20:00 Salle de Musique de Chambre Signum Quartett Wolfgang A. Mozart: Streichquartett KV 159 Alfred Schnittke: Streichquartett N° 3 Johannes Brahms: Streichquartett N° 1 Dans le cadre de Luxembourg Festival Backstage 19:15 Salon d’Honneur Dr. Karsten Nottelmann: «Experimentierfeld Streichquartett» (D) 33 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL Prochain événement «Luxembourg Festival» à la Philharmonie Nächste «Luxembourg Festival»-Veranstaltung in der Philharmonie Next «Luxembourg Festival» event at the Philharmonie Jeudi / Donnerstag /Thurday 17.10.2013 20:00 Grand Auditorium Orchestre Philharmonique du Luxembourg Ernst van Tiel direction Ludovic Bource piano Film: The Artist (2011) Michel Hazanavicius scénario, réalisation Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, James Cromwell, Penelope Ann Miller… acteurs Ludovic Bource musique (2011) Coproduction Cinémathèque de la Ville de Luxembourg et Philharmonie Luxembourg 34 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII LUXEMBOURG FESTIVAL Prochain événement «Luxembourg Festival» au Grand Théâtre Nächste «Luxembourg Festival»-Veranstaltung im Grand Théâtre Next «Luxembourg Festival» event at the Grand Théâtre Vendredi / Freitag / Friday 18.10.2013 20:00 Grand Théâtre «La forza del destino» Orchestre Philharmonique du Luxembourg Koor van de Vlaamse Opera Eric Nielsen direction musicale Jaco Huijpen basse (Il marchese di Calatrava) Catherine Naglestad soprano (Donna Leonora) Dimitris Tiliakos baryton (Don Carlo di Vargas) Mikhail Agafonov ténor (Don Alvaro) Viktoria Vizin mezzo-soprano (Preziosilla) Georg Zeppenfeld basse (Padre Guardiano) Josef Wagner baryton-basse (Fra Melitone) Anneke Luyten soprano (Curra) NN basse (Un alcade) Vesselin Ivanov ténor (Mastro Trabuco) NN ténor (Un chirurgo) Giuseppe Verdi: La forza del destino Opera in quattro atti Libretto di Francesco Maria Piave Production Vlaamse Opera en coproduction avec Les Théâtres de la Ville de Luxembourg 35 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu your comments are welcome on www.facebook.com/philharmonie Impressum © Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2013 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Fr. 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