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ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS ANOLIR HEBDO N 406 Chaque homme qui parle plusieurs langues vaut plusieurs hommes. Synthèse hebdomadaire d’actualité Charles QUINT Contacts : [email protected] 21 Mars 2014 ANOLIR : Des linguistes spécialistes de Défense Table des matières VIE DE L’ASSOCIATION .............................. 2 L'ANOLIR regroupe les officiers et sous-officiers (des trois armées, de la gendarmerie et des services, de réserve ou d’active) concernés par les langues dans le domaine de la Défense. Les linguistes militaires contribuent depuis plus de 200 ans aux opérations de l’armée de terre française Pour mieux nous connaître, rendez-vous à la page notre association de notre site. Siège social : 18 rue de Vézelay – 75008 PARIS L’ANOLIR est affiliée à l’ANRAT et à l’UNOR, reconnue d’utilité publique (JO du 25/02/1967). VIE DE L’ASSOCIATION ..................................... 2 ACTIVITÉS ESR .................................................... 2 NOUVEAU SUR NOTRE SITE .................... 2 DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE ......................... 2 PRÉSENTATIONS ET DIAPORAMAS ............. 2 L’ESSENTIEL ................................................... 2 MINI DOSSIER ...................................................... 2 FAITS MARQUANTS – ARTCICLES SIGNIFICATIFS ...................................................15 SÉMINAIRES, RENCONTRES, JOURNÉES D’ÉTUDE… ...........................................................20 LIVRES RECOMMANDÉS .................................21 NOMINATIONS...................................................24 www.anolir.org Page 1 sur 49 TEXTES EN LANGUES ETRANGÈRES ............................................................................. 26 ANGLAIS .............................................................. 26 ESPAGNOL .......................................................... 35 ALLEMAND et LUXEMBOURGEOIS............. 38 ITALIEN ............................................................... 41 AUTRES LANGUES ........................................... 45 DANOIS, SUÉDOIS, ISLANDAIS, NORVÉGIEN ............................................................................... 46 AU FIL DU WEB ............................................ 47 A LIRE ABSOLUMENT ..................................... 47 INFORMATIONS GÉNÉRALES ....................... 47 LIENS PERMANENTS .................................... 49 Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS VIE DE L’ASSOCIATION NOUVEAU SUR NOTRE SITE VIE DE L’ASSOCIATION DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE JNR 2014 - Cérémonie de ravivage de la Flamme Department of Defense Dictionary of Military and Associated Terms, Joint Publication 1-02 Lien vers 5mn de vidéo, bon entraînement pour interprétariat : http://www.janes.com/article/35312/the-secrets-of-thesands-saudi-arabia-s-undisclosed-missilesite?utm_campaign=E14%20DF%20NL%20DEFENCE%20 03_18_2014&utm_medium=email&utm_source=Eloqua ACTIVITÉS ESR Le Bataillon de Réserve IDF-24 RI Débute le 02 Avril 2014 pour une durée de plus d'1 an Dans le cadre de sa montée en puissance, (création de la 2ème Cie, renforcement de l'EMT) le Bataillon de réserve IDF-24 RI recrute des sou... [lire la suite] DPSD MALAKOFF recrute des spécialistes RH Débute le 02 Avril 2014 pour une durée de plus d'1 an La direction de la protection et de la sécurité de la défense recherche des officiers, sousofficiers et militaires du rang du domaine RH pour emploi sous ESR... [lire la suite] The Joint Publication 1-02, Department of Defense Dictionary of Military and Associated Terms sets forth standard US military and associated terminology to encompass the joint activity of the Armed Forces of the United States. These military and associated terms, together with their definitions, constitute approved Department of Defense (DOD) terminology for general use by all DOD components. 2. Purpose : This publication supplements standard English-language dictionaries and standardizes military and associated terminology to improve communication and mutual understanding within DOD, with other federal agencies, and among the United States and its allies. 3. Application: This publication applies to the Office of the Secretary of Defense, the Services, the Joint Staff, combatant commands, DOD agencies, and all other DOD components. It is the primary terminology source when preparing correspondence, to include policy, strategy, doctrine, and planning documents. Criteria for inclusion of terminology in JP 1-02 is enumerated in Department of Defense Instruction (DODI) 5025.12, Standardization of Military and Associated Terminology, and Chairman of the Joint Chiefs of Staff Instruction (CJCSI) 5705.01, Standardization www.anolir.org Page 2 sur 49 of Military and Associated Terminology. 4. Publication Format: This edition of JP 1-02 has been published in two basic parts: a. Terms and definitions. These are annotated with the source publication. b. Abbreviations and acronyms. The source publication establishes the authoritative context for proper understanding and management of the associated term. Sur notre site à la rubrique « Association/Dernières nouvelles » : - La revue de presse "au fil du Web" de notre camarade le LCL Jean Convert ; - Les revues de presse défense des 14, 15, 16, 18, 19 et 20 Mars ; - La lettre Robert Schuman N° 617 ; - Un très beau diaporama sur la Légion à Sidi Bel Abbès ; PRÉSENTATIONS ET DIAPORAMAS Des photos extraordinaires de notre vieux METZ disparu : http://www.miroirdutemps.fr/galerie-188--levieux-metz-disparu.html L’ESSENTIEL MINI DOSSIER ETATS-UNIS : La doctrine militaire américaine en 2014. Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Tous les quatre ans, les Etats-Unis publient une étude détaillant, en fonction des menaces estimées et du budget accordé à la défense, leur doctrine militaire. Nous disposons d'une version publique : la Quadriennal Defense Review vient de paraître, elle est téléchargeable en ligne (1). Les Etats-Unis disposant de 43% du budget officiel de la défense dans le monde (chiffre 2010) et de la volonté, exprimée dès les premières lignes de l'étude, de s'assurer un leadership mondial en soutien de leurs intérêts («The United States exercices global leadership in support of ours interests»), il est intéressant de s'y pencher, non pas sur le détail des chiffres, qui est régulièrement scruté et détaillé par un organisme qui fait référence (2), mais sur ce que le document révèle de la stratégie générale envisagée. Pas de surprise, d'abord sur l'état du monde qui est «de plus en plus volatile, imprévisible, et par quelques aspects, plus menaçant pour les EtatsUnis». Outre, évoqués en premier lieu, la Corée du Nord et l'Iran, «l'instabilité et la violence prévalent partout, générant un environnement fertile pour un extrémisme et un sectarisme violents, particulièrement dans les Etats fragiles, depuis le Sahel jusqu'à l'Asie du Sud-Est, et menaçant les citoyens américains à l'étranger». Pas de surprise non plus sur la nécessité de prendre en compte des restrictions budgétaires : «le département de la Défense fait également face à un environnement fiscal changeant et incertain». particulier économiques dans un monde ouvert) autour de «valeurs» américaines, le discours est inchangé, porteur du même potentiel de malentendus fondamentaux avec ceux qui ne considèreraient pas que la domination américaine du monde soit naturelle, aille de soi. C'est dans l'exposé des priorités que les différences par rapport à l'étude précédente (la Quadriennal Review de 2010) s'affirment. «Ces priorités incluent un repositionnement vers la région Asie Pacifique pour y préserver la paix et la stabilité». L'essentiel après l'Asie restant de «soutenir une approche mondiale pour contrer les extrémistes violents et les menaces terroristes, avec une attention particulière au Moyen-Orient et à l'Afrique». C'est dans ce cadre que la mise à jour de la Quadriennal Defense Review s'inscrit donc avec pour objectif d'assurer «le rôle de leadership mondial des Etats-Unis ». Plus intéressant alors est de s'intéresser au nondit. Sur l'Europe, par exemple, ce «partenaire essentiel», via l'OTAN dont les Etats-Unis assurent le commandement militaire. C'est que l'Europe n'est pas un bloc. Et que, nous le voyons aujourd'hui avec les réserves de certains Etats à s'aligner sur les positions américaines vis-à-vis de la Russie, l'enthousiasme pour la tutelle américaine Rien qui n'ait été annoncé lors de la Conférence de Munich sur la Sécurité (Wehrkunde) en février dernier : l'ordre mondial doit être américain et servir les intérêts américains, dans tous les domaines (en Mais « construire une sécurité globale » passe décidemment par l'Asie : «Asie Pacifique. Pour soutenir le large repositionnement vers la région, les Etats-Unis maintiendront une empreinte robuste en Asie du Nord-Est en même temps que nous renforcerons notre présence en Océanie, en Asie du Sud-Est et dans l'Océan Indien. En 2020, 60% de la Marine américaine sera stationnée dans le Pacifique, y compris en accroissant notre présence navale essentielle au Japon». Tous les moyens militaires sont détaillés, les alliances rappelées, la possibilité d'apporter dans la région «des forces additionnelles par temps de crise» évoquée. Jusqu'ici, on s'ennuie un peu, lassitude peut-être d'un récit prévisible et mille fois entendu. www.anolir.org Page 3 sur 49 y varie fortement, comme vacille la volonté d'augmenter des budgets militaires en période de crise en particulier. Si l'esprit de l'alliance est clair (les «ressources limitées» américaines seront en priorité affectées aux pays qui montreront les «mêmes dispositions» - like-mended – que les Etats-Unis), c'est un alignement qui est demandé, rien n'est dit sur la manière de résoudre les divergences de vue. Sur la construction européenne elle-même, dont l'Union européenne prétend être maîtresse, une phrase dit encore un malentendu : «nous continuerons de travailler à réussir une Europe de paix et de prospérité» - et la fin de la phrase est d'une grande saveur «et nous coopèrerons de façon constructive avec la Russie dans ce but». Si, comme affirmé, les intérêts américains sont premiers, l'Europe est donc un marché ouvert favorable aux Etats-Unis et ses forces armées supplétives, au travers de l'OTAN, des opérations américaines. Il n'est pas certain que les citoyens des pays membres soient conscients de ce point de vue, si certains de leurs dirigeants y sont acquis. Quant à la Russie, qui cherche une sécurité et une coopération avec ses voisins depuis plusieurs années, elle se réserve visiblement d'en décider la forme et les moyens. Sur la Russie précisément, dont il faut bien parler sur plusieurs dossiers (Iran, Syrie), dont le nucléaire (traité Start) où elle est incontournable, le non-dit est assourdissant. Pas un mot de la volonté continue d'encerclement, notamment via l'OTAN dont l'engagement pris en 1990 de ne pas s'étendre au-delà de l'Allemagne (3) n'a jamais été tenu – une composante pourtant majeure de la crise ouverte avec l'Ukraine et auparavant, en 2008, avec la Géorgie. Mais une menace : «La modernisation de la défense multidimensionnelle de la Russie et les actions qui violent la Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS souveraineté de ses voisins présentent des risques. Nous encouragerons la Russie à renforcer la transparence et à réduire le risque de mauvais calcul militaire». Et la Chine, direz-vous la Chine ? Parce que chacun aura compris le pourquoi du repositionnement américain vers l'Asie Pacifique ? Ah, elle est tout de même l'ennemi désigné, sans trop de réserve : « dans les années qui viennent des pays tels que la Chine continueront à chercher à contrer les forces américaines » en refusant l'accès à certaines zones (on pense aux Mers de Chine) et « en utilisant de nouvelles technologies de contrôle », cybernétique et contrôle de l'espace. Pas de non-dit, donc ? Si, et c'est toute l'ambiguïté, les Etats-Unis sont financièrement dépendants de la Chine, et leurs multinationales dépendantes du marché d'un milliard trois cent millions de consommateurs – un marché auquel on ne peut pas renoncer. Bien sûr, la Quadriennal Review est un exercice de «diplomatie publique», destiné à porter ce que les communicants appellent la narrative américaine. Mais l'on voit bien que les conflits se nichent précisément dans les aspects qui sont éludés – l'essentiel manque. Lorsque le document aborde les guerres américaines, on parle de «gagner de manière décisive» - ce que l'on a pas vu jusqu'ici, ni en Irak, pays explosé, ni en Afghanistan, où le retrait des forces ne laisse pas un pays en paix, pour faire bref. Lorsque l'on en vient à la Chine, rien ne peut être fait, et on le voit en Mer de Chine, sans soupeser soigneusement les conséquences financières pour les Etats-Unis. Vis-à-vis de la Russie aujourd'hui, hors guerre des mots au mégaphone, on ne voit pas comment les EtatsUnis, quand les «alliés essentiels européens» sont désunis parce que leurs intérêts sont contraires entre eux et avec les intérêts américains, peuvent remporter une victoire décisive. «Constantinople, à la veille de sa chute, se disputait sur le sexe des anges. La légende fait comprendre que la civilisation byzantine aura préféré s'aveugler jusqu'au bout plutôt que d'identifier les menaces», écrivait Alain Rioufol, éditorialiste au Figaro, le 6 mars (édition abonnés). S'intéresser à la dernière Quadriennal Review n'est donc pas inutile, alors que «alors que la faillite et la guerre deviennent envisageables». Et les menaces, les menaces réelles, ne se trouvent pas dans ce que nous offre la diplomatie publique et qui est repris, aveuglement volontaire ou non, dans le «politiquement correct médiatique» - pour ne pas parler de la nébulosité des dirigeants eux-mêmes. La Quadriennal Review nous offre une vision de la volonté idéologique des Etats-Unis, pas de la réalité du monde. A confondre, il devient impossible de s'assurer une réflexion pertinente, de définir sa propre ligne, impossible de prévoir, impossible de gouverner. Ensuite, accepter ou non la volonté hégémonique américaine est une question de choix personnel. A condition d'être conscient de ce que ce choix implique. Hélène NOUAILLE (La Lettre de Léosthène) Madame Hélène NOUAILLE offre un abonnement gratuit de cette lettre d'analyse pendant deux mois, à tout internaute qui en ferait la demande auprès du secrétariat de l'ASAF. Notes : (1) Quadriennal Defense Review édition février 2014 http://www.defense.gov/pubs/2014_Quadrennial_Defens e_Review.pdf www.anolir.org Page 4 sur 49 Dépenses militaires américaines depuis la fin de la Guerre froide : toujours un statut de leader malgré une diminution 14 mars, Par Anaïs Chagankerian, assistante de recherche à l’IRIS En 2012, les dépenses militaires mondiales ont enregistré un total de 1.750 milliards de dollars, soit une baisse de 0,5 % par rapport aux chiffres de 2011. Habituellement en constante augmentation, les dépenses militaires mondiales n’avaient pas connu de baisse depuis l’année 1998. Celle-ci est principalement due aux importantes réductions qui ont été mises en place dans les pays occidentaux, et principalement aux États-Unis, première puissance militaire. Sa part des dépenses militaires mondiales est ainsi passée sous les 40 %, une première depuis la fin de la Guerre froide. Bien que les données de 2013 ne soient pas encore disponibles, il est prévu que les dépenses militaires américaines continuent d’être réduites dans les années à venir du fait du retrait des forces américaines d’Afghanistan ainsi que la loi de contrôle budgétaire exigeant une réduction des dépenses publiques sur la période 2012-2021. Le 24 février 2014, le Pentagone a ainsi déclaré que les coupes budgétaires des États-Unis allaient entraîner la réduction de la taille de l’armée américaine à des niveaux similaires à ceux de l’époque précédant la Seconde Guerre mondiale. Ces réductions interviennent alors que la Chine et la Russie, elles, connaissent une augmentation de leurs dépenses militaires importante, tout comme d’autres pays d’Asie, d’Europe de l’est, du MoyenOrient, d’Afrique du nord et d’Amérique latine. Bien qu’il soit possible d’interpréter que le monde est en train de connaître le début d’un changement dans Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS l’équilibre de ses dépenses militaires entre Ouest et Est, l’avance impressionnante des États-Unis empêche toute conclusion hâtive. Pour comprendre les dynamiques de l’évolution des dépenses américaines et son impact sur l’évolution des dépenses mondiales, plusieurs facteurs aussi bien internes qu’externes sont pris en compte. Les dépenses militaires américaines au cours des dernières décennies ont évolué selon les modifications de la configuration géopolitique mondiale, la nature des nouvelles menaces affectant les États-Unis ainsi que la crise économique. La fin de la Guerre froide a entrainé plusieurs années de réduction des dépenses militaires américaines jusqu’en 1997 où l’administration de Bill Clinton a mis en place une nouvelle stratégie de sécurité nationale menant à une augmentation progressive des dépenses militaires, accélérée à partir de 2001 après l’attaque du World Trade Center à New York et le début des conflits en Irak et en Afghanistan. A partir de 2010, la politique de retrait d’Obama a entraîné une baisse des dépenses militaires américaines, qui devrait se prolonger dans les années à venir du fait de la réduction prévue des dépenses publiques due à la loi de contrôle budgétaire de 2011. La chute du mur de Berlin en 1989 et les signaux indiquant la débilitation de l’Union soviétique ont marqué le début d’une nouvelle ère interprétée comme celle de l’apaisement par les dirigeants américains. Malgré la prudence affichée par ceuxci face à un début de décennie marqué par de nombreuses crises et risques variés ainsi que la guerre du Golfe, la fin des confrontations Est-Ouest a obligé les États-Unis à réduire leurs dépenses militaires, l’envergure du dispositif de défense américain n’étant plus justifiable. Cette nouvelle stratégie militaire américaine s’est davantage concrétisée en 1993, année qui a marqué la transition entre républicains et démocrates avec l’arrivée de Bill Clinton à la présidence. Le dossier de la défense a ainsi été mis au second plan en faveur d’une revitalisation de l’économie, ce qui a entraîné une baisse des dépenses militaires américaines importante. L’année 1997 a marqué la fin de cette politique de réduction des dépenses. Le second mandat de Bill Clinton a été caractérisé par la mise en place d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale mettant l’accent sur la nécessité de renforcer le leadership militaire américain et de promouvoir une politique d’engagement à l’échelle mondiale. Les États-Unis ont ainsi voulu favoriser leur domination militaire mondiale en agissant à l’étranger pour dissuader les agressions, promouvoir la résolution des conflits, l’ouverture des marchés étrangers et renforcer la démocratie. Le but était d’imposer un leadership hors de ses frontières afin d’assurer sa sécurité domestique au travers d’un renforcement militaire à l’échelle nationale. C’est ainsi qu’à partir de 1998-1999 les dépenses militaires américaines ont connu une nouvelle croissance. En 2001, avec l’arrivée au pouvoir du républicain George W. Bush et la mise en place de sa « guerre contre la terreur » en réponse aux attentats du 11 septembre, la croissance des dépenses militaires américaines s’est accélérée. La guerre en Afghanistan, commencée en 2001, ainsi que la guerre en Irak, commencée en 2003, ont donc contribué à l’augmentation des dépenses militaires des États-Unis. A partir de 2010, avec le début du retrait d’Irak sous Obama, un nouveau cycle de réduction des dépenses a été entamé. www.anolir.org Page 5 sur 49 Figure 1 Evolution des dépenses militaires américaines entre 1988 et 2012 en milliards de dollars US constants 2011 Selon les données du Stockholm International Peace Research Institute, les dépenses militaires américaines sont passées de 527 milliards de dollars (1) en 1990 à 378 milliards de dollars en 1998, année aux dépenses militaires les plus faibles de la décennie, soit une baisse d’environ 28%. Ces dépenses militaires ont connu une baisse à partir de 1989 (année où elles s’élevaient à 551 milliards de dollars) mais ont connu une hausse entre 1991 et 1992, durant la dernière année du mandat de Georges Bush père, passant de 463 milliards de dollars en 1991 à 489 milliards de dollars en 1992. C’est à partir de 1993 et l’arrivée au pouvoir de Bill Clinton que la baisse des dépenses militaires américaines s’est poursuivie, durant toute la durée de son premier mandat. Avec la mise en place de la nouvelle stratégie de sécurité nationale du Ministère de la défense américain en 1997, entre 1998 et 2001, les dépenses militaires américaines ont connu un taux de croissance annuel moyen de 1,6 %. Entre 2001 et 2010, cette hausse s’est accélérée pour atteindre un taux de croissance annuel moyen de 6,8 %. Durant les deux premières années du Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS premier mandat d’Obama, les dépenses militaires américaines ont continué d’augmenter pour atteindre le sommet de 720 milliards de dollars en 2010. Avec la fin de la guerre en Irak, ces dépenses ont ensuite baissé pour atteindre 668 milliards de dollars en 2012. En pourcentage du PIB, les dépenses militaires américaines sont passées de 5,3 % en 1990 à 3,1 % en 1998. Entre 1999 et 2001, bien que ces dépenses aient augmenté, leur part en fonction du PIB est restée stable à 3,0 %. Celle-ci a atteint 4,8 % en 2010 pour se réduire à 4,4 % en 2012. Ainsi, bien que les dépenses militaires américaines aient été supérieures en 2010 au niveau des dernières années de la Guerre froide, leur part en fonction du PIB n’a jamais rattrapé les niveaux de la Guerre froide. représentaient que 55 % des dépenses américaines. Les dépenses militaires soviétiques représentaient cependant 12 ,3 % du PIB soviétique alors que celles des États-Unis représentaient 5,3 % du leur. En 2012, le principal concurrent des États-Unis en termes de dépenses militaires était la Chine, suivie de la Russie, du Royaume-Uni et du Japon. En 2012, les dépenses chinoises ne représentaient cependant que 24 % des dépenses américaines, bien que cet écart se réduise légèrement chaque année. Les dépenses américaines et russes représentaient la même part de leurs PIB respectifs en 2012, soit 4,4 %. Ainsi, en 2012 et en dépit de ce nouveau cycle de réductions budgétaires, les États-Unis ont dépensé plus que la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, le Japon, la France, l’Arabie saoudite, l’Inde, l’Allemagne, l’Italie et le Brésil confondus. Figure 2 Evolution des dépenses militaires américaines entre 1988 et 2012 en % du PIB Malgré tout et à l’échelle mondiale, les États-Unis ont durant toute la période étudiée été le pays aux dépenses militaires les plus importantes. En 1990, les États-Unis étaient le pays aux plus grandes dépenses militaires, suivis de l’URSS, de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. Bien qu’étant en deuxième position après les États-Unis en 1990, les dépenses de l’URSS ne Figure 3 Comparaison de l’évolution des dépenses militaires des Etats-Unis, de la Chine et de la Russie, entre 1988 et 2012, en milliards de dollars US constants 2011 (1) Tous les chiffres présents dans cette note sont en dollars américains constants 2011. www.anolir.org Page 6 sur 49 Cyberspace: What is it, where is it and who cares? Signal and military intelligence NCOs watch for network attacks at the Army's Cyber Operations Center at Fort Gordon, Ga. (Army/Michael L. Lewis) By Brett Williams Assured access to cyberspace is a key enabler of national security, so the answer to the question in the title is: we should all care. Two of the defining characteristics of a strong, modern, industrial nation are economic prosperity and a credible defense. The ability to use cyberspace has become indispensable to achieving both of these objectives. Business and finance executives, as well as senior defense leaders, rely on cyberspace for exactly the same thing—to get information, move information and use information to make better decisions faster than the competition. Despite the importance of cyberspace, there continue to be senior leaders in both the private and public sectors who find themselves ill-equipped to deal with critical cyberspace issues. It is not uncommon to find that these leaders are comfortable providing strategic guidance regarding operations, resource allocation and personnel management across all of their areas of responsibility with the exception of cyberspace. There tends to be a lack of shared understanding between senior personnel who know Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS they need cyberspace to be successful and the technical staffs charged with securing the networks, services and applications that make the organization run. The danger with this dynamic is the potential for de facto delegation of critical decisions to technical experts who do not have the education, training or experience to serve as senior leaders. Cyberspace is complex, hard to visualize and — to many people — an esoteric concept that they do not need to comprehend. The best way to approach cyberspace at the executive level is to understand that cyberspace adds a new dimension to both economic competition and politically driven conflict, but the existence of cyberspace does not require a fundamental change in our strategic approach to either. This is a difficult premise to accept because “experts” have done a great job of advocating that cyberspace can only be understood by the most technically advanced among us. Becoming overly focused on the technical dimension, however, creates strategic inversion where the most senior leaders become inappropriately engaged with the tactical and technical details to the detriment of effective decision-making. Our senior executives and leaders do need to get a lot smarter about cyberspace, but they do not personally need the skills to configure a router or break an encrypted password. This article provides an executive overview of five cyberspace topics that may be useful to stimulate further exploration by those charged with providing and sustaining economic prosperity and national defense. What is it? Words matter. Routine misuse of the word “cyber” is one reason we do not have a common framework for discussing cyberspace. Cyber should not be used as a verb nor should it be used as a noun that can stand on its own. Saying “cyber” should not automatically connote a cyberspace attack nor should it drive one immediately to assume that cyberspace activity is all about spying, espionage, crime or challenging our right to privacy. The term cyber is most useful as part of the compound word cyberspace and cyberspace is simply the man-made domain created when we connect all of the computers, switches, routers, fiber optic cables, wireless devices, satellites and other components that allow us to move large amounts of data at very fast speeds. As with the physical domains—land, maritime, air, space—we conduct a variety of activities in cyberspace to benefit individuals, commercial entities and governments. The key difference between cyberspace and the physical domains is that cyberspace is man-made and constantly changing. That characteristic offers both opportunities and risk. Part of the global commons Cyberspace should be classified as a dimension of the global commons. Viewing cyberspace as part of the global commons sets the stage for a number of useful analogies that facilitate the development of policy, domestic and international law, safe operating procedures, individual rights, commercial use, national interests and myriad other issues that we have worked through for the maritime and air domains. Establishing and enforcing accepted norms for operating on the high seas and in domestic and international airspace is a process that never ends. Technology changes, political interests evolve and competition for resources is continuous. Territorial rights in the South China Sea and debate on the use of remotely piloted aircraft for personal, commercial and government www.anolir.org Page 7 sur 49 use are examples of how governance of the “legacy” global commons requires constant attention. Cyberspace requires an analogous governance mechanism to define and protect individual, business and nation-state’s rights. Some of the challenges to creating an accepted governance structure are the ubiquitous nature of cyberspace, the fact that access to cyberspace for good or evil can be cheap and non-attributable and, as opposed to the static nature of water and air, the cyberspace domain itself is in a perpetual state of change. We do not need to start from scratch with this work. In the maritime and air domains we have defined roles and responsibilities for all of the users and at times they intersect. Countering piracy is a good example. Individual boat owners and commercial shipping companies require the freedom to operate on the high seas. They are expected to take prudent measures to protect themselves, but at some point the threat exceeded the capability of the private sector and national naval forces stepped in to curb piracy off the African coast. There are clear analogies to the piracy problem when we define roles and responsibilities in cyberspace for individuals, private entities and states. Arguably, current concerns over government dominance of cyberspace are overblown. The fact is no single entity can control what goes on in cyberspace and we need both law enforcement agencies and military organizations to have access to cyberspace in order to protect and enable the free, legitimate use of the domain. The threat The opportunity for cheap, anonymous access to cyberspace creates an inviting environment for a broad spectrum of malicious activity. The threat commonly manifests itself in the form of cybercrime Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS where individuals or specific companies suffer financial loss. More concerning is the opportunity to create a widespread effect that undermines faith and confidence across financial markets. An example of this occurred in April 2013 when a hacked Twitter newsfeed propagated a false report of an explosion at the White House. Within minutes, the U.S. stock market plunged, reflecting a “loss” of over $130 billion. While the index recovered rapidly, this incident provided a clear warning of our vulnerability to malicious cyberspace activity given the hyper-connected, informationdriven nature of the business environment. What would happen if instead of a hacked Twitter account, a major business or financial firm found themselves the object of a destructive cyberspace attack that rendered thousands of computers inoperative? There is a tendency to look at networks, systems, data and operators simply as revenue generators or costs that must be controlled. It is important to understand that there are actors who instead see all of these components as targets. First are the cyber criminals who are just after the money. Second are competitors who seek critical information or intellectual property that may give them an advantage. This threat is equally concerning to both the defense and non-defense sectors. Third is the insider threat; no matter how well you think you know your team, you must be vigilant. The fourth adversary is the one with the greatest potential to affect national security. This is the state-sponsored adversary who seeks to weaken a government strategically by attacking critical infrastructure or essential components of the national economic system. The state-sponsored attacker may have access to resources that can overwhelm almost any private or government sponsored defense capability. Cyberspace attack is appealing to this fourth class of adversary because it provides an asymmetric, low-visibility avenue of approach and many of the targets are likely unprepared since they do not even consider themselves targets. The threat is real, growing and in many cases underestimated or not even observed. Raising the level of threat awareness without succumbing to the hype of a “cyber holocaust” is a balance that senior leaders must strike. Ensuring freedom of access for legitimate use Effective cybersecurity is hard, expensive and we don’t do it very well. Our approach to cybersecurity should start with the assumption that legitimate use of the domain will always be challenged and there are defined responsibilities for individuals, corporations and the state. In the physical world we expect people to lock their doors at night, be wary of their surroundings and know who it is they are trusting to safeguard things that are important to them. Businesses are expected to expend resources to protect things like your money or your personal records. And the state is expected to direct law enforcement and defense activities to ensure the health and safety of its citizens. All of these concepts apply to cyberspace. We are currently challenged to execute this interdependent defense concept in cyberspace due to a variety of technical, policy and privacy issues all of which we will eventually resolve. Something we can and should do now is establish is a three-component security approach. The first component consists of the usual safeguards like anti-virus, firewalls, data encryption and user training and compliance. We put a lot of effort into these programs and yet we are still attacked. The reason is there will always be breakdowns in network security implementation, www.anolir.org Page 8 sur 49 users who click on malicious links, insider threats and determined high-end adversaries who can overcome the best defenses. The fact is the attacker has the advantage in cyberspace. The second component can be referred to as active defense. Active defense consists of “hunting” in your networks for threats that have gotten past the baseline security measures. Active defense is used solely on essential networks, data and systems and only works if cued by intelligence information that allows the hunt teams to focus on specific adversaries that have the capability and intent go after the vulnerabilities most important to you. Hunting uses heuristics and big data analytics to identify anomalous behavior that may indicate an adversary is in the network. The third component of cybersecurity is closely controlled and authorized, at least in the U.S. It consists of operations throughout cyberspace using either law enforcement or military authorities to seek out malicious actors, warn the potential victims and provide the option to take proactive actions to stop the attack. It is important to note that neutralizing an attack does not and should not be limited to cyberspace alone. The government has a wide variety of diplomatic, information, military, economic and legal tools to coerce the attacker and it needs to use all of them. Additionally, there are commercial and private sector entities that have used a variety of legal mechanisms to deter or stop attacks before they affect critical systems. This third component of cybersecurity raises a number of challenging policy issues both domestically and internationally, but if one considers the advantage the attacker has over the defender in cyberspace it becomes quickly apparent that building higher castle walls is not going to stop all the arrows. We have to be willing to go after the archers. Doing so sets the stage for Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS deterrence. The principles of deterrence for cyberspace are no different than those outlined by Brodie, Schelling and others 50 years ago. We have to define red lines and be willing to enforce them. We must be resilient enough to survive the first salvo. Most importantly, our adversaries must know that we can impose unacceptable costs in a variety of ways and that, if our core interests are threatened, we are willing to do so. Senior leadership for cyberspace Expanding the portfolio of our senior leaders so they can provide effective strategic direction regarding cyberspace operations is an immediate imperative. The most successful senior leaders have the ability to deal with complex problems that have no single, simple solution. These leaders are successful not because they know how to do everyone’s job. They are successful because they know their people, they understand what each part of the organization does to generate success and they have sufficient understanding of all component functions to know when something needs their detailed attention. When it is necessary to “deep dive” on a problem, good leaders have the ability to interact with the experts and make a decision. These tenets of successful executive leadership apply to cyberspace as well. One of the goals of this essay was to generate interest in developing appropriate executive-level cyberspace expertise. Cyberspace is everywhere and even though we cannot see it or touch it, it is fundamentally important to all of us. No matter what your role in society, the ability to use cyberspace provides incredible opportunities along with risks. Hopefully, this article has provided some additional perspective and offered encouragement for informed debate and dialogue on an increasingly important aspect of national security. Maj. Gen. Brett Williams is the Director of Operations, J3, U.S. Cyber Command. The opinions expressed here are solely those of the author and do not reflect the position or opinions of the Department of Defense. Rede des Generalinspekteurs der Bundeswehr General Volker Wieker anlässlich der Eröffnung der Reihe „Die Inspekteure tragen vor“ Le discours de l'inspecteur général de Bundeswehr du général Volker Wieker à l'occasion de l'ouverture de la rangée "les inspecteurs exposent" Berlin, 13.03.2014. Rede des Generalinspekteurs der Bundeswehr General Volker Wieker anlässlich der Eröffnung der Reihe „Die Inspekteure tragen vor“ bei der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP) am 12. Februar 2014. Es gilt das gesprochene Wort! Sehr geehrter Freiherr von Maltzahn, meine Damen und Herren Abgeordneten, Exzellenzen, sehr geehrte Damen und Herren! Ich bedanke mich herzlich für die Einladung und freue mich darüber, dass an einem so renommierten Ort, in der traditionsreichen Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik nun gleich an mehreren Abenden der uniformierte Teil unseres außenpolitischen Engagements zum Rapport antritt. Mithin eine schöne Initiative, denn Sicherheitspolitik geht alle an: Soldaten und Diplomaten, Akademiker und Unternehmer, jung und alt, jeden Bürger unseres Landes. Sie bleibt, so hat es Bundespräsident Gauck jüngst auf der Münchner Sicherheitskonferenz gesagt, „eine Existenzfrage, für Menschen und für Nationen.“ www.anolir.org Page 9 sur 49 Meine Damen und Herren, ich bin mir sicher, Ihnen geht es wie mir: die spannenden, aber eben auch spannungsreichen Debatten in München, wirken noch immer nach – die Aussichten stimmen nachdenklich, aber laden zum Diskurs –. Daher möchte ich die heutige Gelegenheit nutzen, das Münchner Echo noch einmal aufzugreifen und darüber mit Ihnen ins Gespräch zu kommen. • Was bedeutet die internationale Lage, so wie sie sich uns derzeit darstellt, für die deutsche Sicherheits- und Verteidigungspolitik? • Zu welchen Schlussfolgerungen führt sie hinsichtlich unseres Engagements in den Bündnissen? • Was bedeutet dies für die Bundeswehr • in ihrer Rolle als ein Instrument deutscher Außen- und Sicherheitspolitik, und • für ihre Neuausrichtung? Wenn Sie mich fragen, welche Eindrücke ich aus München mitgenommen habe, würde ich antworten: • Erstens: die Krisen und Konflikte, denen wir uns heute gegenüber sehen, sie scheinen immer näher an uns heranzurücken – nicht zwangsläufig geographisch –, aber in ihren mittelbaren und unmittelbaren Auswirkungen. • Und daher erfordern sie, zweitens, ein politisch und militärisch handlungsfähiges nordatlantisches Bündnis, aber auch ein politisch und militärisch handlungsfähiges Europa. • Drittens: Hierzu in stärkerem Maße als bisher beizutragen – und zwar mit dem gesamten Operationsbesteck wirkungsvoller Außenund Sicherheitspolitik –, das ist der unisono intonierte Anspruch der Bundesregierung. Meine Damen und Herren, Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS die Münchner Sicherheitskonferenz war noch nie eine Veranstaltung Gleichgesinnter und das Zitat „I am not convinced“ beschreibt nicht nur in verklärter Rückschau den kontroversen Diskurs, der diese Veranstaltung über Jahre prägte und prägt. Dies auch öffentlich zu machen, bestimmt ihren Wert und macht sie damit gleichzeitig auch zu einem Erklärstück deutscher Außen- und Sicherheitspolitik, – gestern wie heute –. Daher will ich nicht verhehlen, dass mich ein Blick auf die internationale Lage sehr besorgt. Lassen Sie mich – ohne nun von Krisenherd zu Krisenherd zu springen – meine Beobachtungen in wenigen Thesen zusammenfassen: 1. Mit Ausnahme der Europäischen Union und Nordamerikas vermag derzeit keine Region – nicht einmal im regionalen Maßstab – Stabilität auszustrahlen, geschweige denn eine selbsttragende stabile Ordnung zu erhalten: • das gilt von der europäischen Peripherie über Osteuropa und Zentralasien bis in den pazifischen Raum; • von der Mittelmeerküste bis zum afrikanischen Kontinent; • und im Nahen und Mittleren Osten. 2. Alle diese Krisen und Konflikte – an der Schwelle zur Gewalt oder bereits gewalttätig ausgetragen – haben das Potential, sich zu einem regionalen Flächenbrand zu entwickeln. Einige haben diese Schwelle bereits überschritten. 3. Bei all diesen Krisen und Konflikten hat Gewaltandrohung und –anwendung ein ganz unterschiedliches Gesicht; das gilt insbesondere für die Einbeziehung der Sicherheitskräfte in innerstaatliche Konflikte: • wir sehen die Gefahr einer gewaltsamen Eskalation in der Ukraine; • wir beobachten einen „klassischen“ Territorialkonflikt im Pazifik; • wir blicken auf Konflikte, vornehmlich in Subsahara-Afrika, in denen religiöse, ethnische Ursachen durch Stammesstrukturen, Milizenbildung und organisierte Kriminalität überlagert werden; • wir erleben einen Bürgerkrieg in Syrien, der in einen regionalen, auch religiös motivierten Stellvertreterkonflikt abgleitet und zudem von unterschiedlichen Terrororganisationen befeuert wird; • wir sehen noch immer das Risiko eines nuklearen Rüstungswettlaufes im Mittleren Osten, auch wenn die Verhandlungen eine erste Zuversicht nähren. 4. All diese Krisen und Konflikte offenbaren eine Erosion des herkömmlichen Regelwerks, die man auf zwei Ebenen ausmachen kann: • Entweder versagt der institutionelle „Einhegungsrahmen“, wie z.B. die Vereinten Nationen oder regionale Bündnisse, weil sie zu schwach sind, wie im pazifischen Raum; • oder sie sind blockiert durch die Akteure, die sich gegenseitig des Nichthandelns bezichtigen oder ihr Handeln auf eine unterschiedliche Interpretation des Völkerrechts stützen. • Und: die Anwendung von Gewalt ist in den meisten Fällen völlig entgrenzt. Sie kennen die Stichworte: Genfer Konvention, Kombattantenstatus und humanitärer Zugang. Das ganze Ausmaß der Betroffenheit wird spürbar, wenn auch heute wieder so zynische Begriffe wie „Hungerstrategie“ in der Berichterstattung fallen. Wenn ich dann an die bleierne Ratlosigkeit denke, die sich gewissermaßen aus den Genf-IIGesprächen auf das Syrien-Panel in München senkte, dann bedrückt mich das. In meiner www.anolir.org Page 10 sur 49 Aufgabe. Aber auch als Mensch. Ich muss vor diesem Publikum nicht weiter ausführen, wie sehr diese Konflikte Auswirkungen auf uns in Europa, in Deutschland haben, indirekt wie direkt. Sie, die DGAP, diskutieren dies aus unterschiedlichster Perspektive in nahezu jeder Ausgabe der „Internationalen Politik“. Der Bundespräsident hat noch einmal hervorgehoben, dass Deutschland mehr als andere Staaten von der offenen, globalisierten Welt profitiert und sich daraus unser wichtigstes außenpolitisches Interesse ableitet: ich zitiere, „dieses Ordnungsgefüge, dieses System zu erhalten und zukunftsfähig zu machen.“ So unstrittig diese Tatsache ist, bleibt doch die Frage: Wie können wir in Zeiten dieser „WeltUnordnung“, in der der Seegang gelegentlich so stark ist, dass wir den ein oder anderen schwarzen Schwan womöglich noch gar nicht erkennen können, wie wollen wir zu diesem Ordnungsgefüge beitragen? Wie können wir mehr tun als „Weltpolitik nur von der Außenlinie zu kommentieren“? – wie es der Außenminister formuliert hat. Die Grundaxiome sind dabei zunächst einmal recht einfach zu benennen: • Natürlich können wir das nur gemeinsam mit unseren Partnern in der NATO, der Europäischen Union und im Dialog mit regionalen Akteuren. • Natürlich können wir das nur unter Nutzung aller außen- und sicherheitspolitischen Instrumente, von denen die militärischen nur einen ganz überschaubaren Teil ausmachen. • Und natürlich werden wir keinen der Konflikte, über die wir sprechen, schnell lösen können, manchen vielleicht nur dauerhaft eindämmen können. Das alles ist unstrittig. Anspruchsvoller wird die Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Disziplin allerdings, wenn es konkret wird. Wenn es darum geht, wie diplomatische Initiativen und Vermittlung unter Konfliktparteien, vertrauliche oder öffentliche Demarchen, Sanktionen oder Handelsbeschränkungen, Kürzung oder Ausweitung bilateraler Programme, Steigerung oder Rücknahme der Entwicklungszusammenarbeit, „Security Sector Reform“ oder Stabilisierungsoperation im Krisengebiet miteinander verzahnt werden. Anspruchsvoller auch deshalb, weil jegliche Erwägung zur Nutzung des außen- und sicherheitspolitischen Operationsbesteckes nicht in „splendid isolation“ stattfindet. Gerade wir Deutschen, denen das Grundgesetz nicht grundlos die Einbindung in Systeme kollektiver Sicherheit nahelegt, handeln nicht unilateral, sondern suchen die Abstimmung mit unseren Freunden und Verbündeten. Und das gilt umso mehr, wenn es um den Einsatz militärischer Kräfte und Mittel geht. Es ist nicht mehr, aber eben auch nicht weniger als unsere Legitimations- und Legalitätsgrundlage. Warum schildere ich dies hier so ausführlich? Weil mir sehr daran liegt, dass die in den vergangenen Wochen angestoßene Debatte über eine „neue deutsche Außenpolitik“ – die DGAP hat unter diesem Titel ja bereits Mitte der neunziger Jahre eine Sammelbandreihe herausgegeben –, dass diese Debatte nicht immer wieder neu auf einen nationalen Tunnelblick verengt wird. Meine Damen und Herren, erlauben Sie mir daher, dass ich mich jetzt meiner Domäne, dem militärischen Besteck zuwende, – und auch das beschränkt sich nicht nur auf Skalpell, Nadel und Faden. Vielmehr bedienen Streitkräfte heute ein Spektrum, das selbst ich mir vor zweieinhalb Jahrzehnten kaum vorstellen konnte. Es ist: • Aufbau, Ausbildung und Beratung; • Beobachtung in Krisengebieten; • Stabilisierung und Kampf; • Präsenz und Überwachung; • Verteidigungsdiplomatie; • Abschreckung; • Überwachung der Seewege; • Embargokontrolle; • Verteidigung; • und, und, und, aber nicht zuletzt der Schutz der Heimat bei Katastrophen und schweren Unglücksfällen. Weder bei der Frage nach dem „Wie“, noch bei den Fragen „Zu welchem Zeitpunkt“, und „Wie lange“ dürfen wir dabei in Schemata verfallen. Und ganz besonders gilt das bei der Frage nach dem „Wie viele“: Ban Ki-moon hat uns in München daran erinnert, dass manchmal schon ein vermeintlich kleiner Beitrag – zur rechten Zeit, im rechten Maß – den Ausschlag geben kann: „Just three attack helicopters helped to turn the tide in the eastern Democratic Republic of Congo.“ Außen- und Sicherheitspolitik funktioniert nicht nach Blaupausen – dies gilt vor allem für den Einsatz von Streitkräften. Auf die Zielsetzung kommt es an, das sogenannte „end state“, das es zu erreichen gilt: • mit Blick auf Lage und Entwicklung vor Ort; • mit Blick auf den Beitrag unserer Verbündeten, denn nur darüber entsteht das Puzzlestück eines benötigten Fähigkeitsprofils; • mit Blick auf unser diplomatisches, unser wirtschaftliches, unser entwicklungspolitisches Engagement. • Und natürlich mit Blick auf das, was wir leisten können. Und das ist mehr, als die eine oder andere Stimme derzeit suggerieren www.anolir.org Page 11 sur 49 mag. Wie unterschiedlich unser Beitrag also sein kann, das möchte ich Ihnen kurz anhand dreier aktueller Beispiele erläutern: Erstens: Afghanistan Ende des Jahres wird unsere ISAF -Mission beendet. Das geschieht in dem Verständnis, dass der afghanische Staat und seine Sicherheitskräfte nun eigenverantwortlich für ihre Sicherheit sorgen können. Darüber herrscht Einvernehmen: innerhalb der internationalen Gemeinschaft und auch zwischen afghanischer Regierung und Truppenstellernationen. Aber natürlich ist es in unserem Interesse, dass das Erreichte auch Bestand wahrt. Daher haben wir – wie viele andere Partner auch – unsere Bereitschaft erklärt, im Rahmen einer möglichen Folgemission RESOLUTE SUPPORT die afghanischen Sicherheitskräfte weiterhin vor Ort auszubilden, zu beraten und zu unterstützen. Und wir haben mit Blick auf unser derzeitiges Engagement und in Abstimmung mit unseren Bündnispartnern unsere Bereitschaft erklärt, dass wir auch weiterhin im Norden Führungsverantwortung tragen möchten. Dass wir mit Blick auf RESOLUTE SUPPORT noch vor der Herausforderung „Truppenstatut“ stehen, ist mir natürlich bewusst. Die Loya Jirga hat sich eindeutig hierfür ausgesprochen. Es liegt nun an Präsident Karzai und hoffentlich nicht erst an seinem Nachfolger. Über die Optionen können wir nachher noch diskutieren. Zweites Beispiel: Mali Dort unterstützen wir die EU Training Mission Mali, weil das französische Eingreifen vor gut einem Jahr durchaus geeignet ist, als Beleg des präventiven Charakters einer raschen Intervention zu dienen. Wir haben dieses Engagement von Beginn an politisch unterstützt, als wir um militärischen Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Beistand gebeten wurden, auch mit Kräften der Bundeswehr. Und: Wir sind uns in Europa einig: die malische Regierung bedarf der Hilfe zur Selbsthilfe – durch eine zivile GSVP -Mission wie auch durch militärische Ausbildungsunterstützung. Daher beteiligen wir uns bei der Ausbildung und Anleitung malischer Gefechtsverbände und beabsichtigen, dieses Engagement auszuweiten. Zudem tragen wir zum Gesamtrahmen der Operation durch die Gestellung sogenannter Enabler bei, in diesem Fall eines Rettungszentrums. Und schließlich drittes Beispiel: Zentralafrikanische Republik Seit vorgestern haben wir den Ratsbeschluss zur Operation, und das Operational Headquarters in Larissa ist nun formell aktiviert. Dieser Entscheidung ging ein intensiver Abstimmungsprozess auf europäischer Ebene und zwischen den Hauptstädten voraus, den ich Ihnen einmal exemplarisch skizzieren möchte. • 19./20. Dezember: Beschluss des Europäischen Rates, beim Rat für Außenbeziehungen am 20. Januar, den Einsatz aller relevanten Instrumente zur Stabilisierung der Zentralafrikanischen Republik, einschließlich einer möglichen GSVP Mission, zu prüfen. • Anfang Januar: Vorlage eines ersten Optionenpapiers einschließlich einer möglichen militärischen Komponente im Politischen und Sicherheitspolitischen Komitee. • Dem folgten die Erarbeitung eines Operationskonzeptes sowie der Entwurf des Operationsplans, bereits begleitet durch ein sogenanntes Force Sensing, dem „informellen“ Austausch unter den Mitgliedstaaten: „Könntet Ihr?“ „Wolltet Ihr?“ • Dieses Vorgehen ist durchaus zielführend, um nicht einen Operationsplan zu entwerfen, der anschließend durch die Truppensteller nicht alimentiert werden kann. • Das war die „Vorgeschichte“ für die Beschlüsse des Rates am Montag. • Nun werden wir in den kommenden Tagen im Military Committee der EU , d.h. meine Amtskollegen und ich, den sogenannten Militärischen Ratschlag zu billigen haben. • Dieser wird dann Eingang finden in den Ratsbeschluss, den wir für Ende Februar erwarten. • Er wird dann formell die Operation billigen und damit die eigentliche Force Generation starten, das heißt die ganz konkrete Planung: o Welche Kräfte brauchen wir und o woher kommen sie? • Erst dann erfolgt die nationale Entscheidung. • Sie kann bedeuten: formeller Beschluss der Bundesregierung und Zustimmung des Bundestages. Ich habe Ihnen diesen Prozess ganz bewusst sehr ausführlich geschildert, um Folgendes zu verdeutlichen: • dass wir bereits über ausgesprochen ausgefeilte Mechanismen zur Entscheidungsfindung über einen europäischen Streitkräfteeinsatz verfügen, • und dass dieser Prozess entgegen landläufiger Meinung sehr wohl Raum zur informellen Abstimmung zwischen den Nationen wie auch zur nationalen Positionsfindung lässt – Stichwort: force sensing. Beide Entscheidungsprozesse, auf nationaler und auf europäischer Ebene, laufen dabei parallel, sind eng miteinander verwoben, so dass der endgültige, www.anolir.org Page 12 sur 49 formelle Beschluss dann zeitlich sehr rasch erfolgen kann. Der häufig vorgebrachte Einwand, unsere in Deutschland vorgesehen Verfahren der Parlamentsbeteiligung würden den internationalen Entscheidungsprozessen nicht Rechnung tragen, ist daher unzulässig. Vielmehr ist es gerade die Parallelität im Entscheidungsprozeß, die es uns erlaubt, eigene Positionen in die Entscheidungsfindung der Bündnisse einzubringen. Insgesamt hat die Operation den Charakter einer Überbrückungsmission zu einem VN -Einsatz der Afrikanischen Union. Sie ist zeitlich und räumlich begrenzt und soll den Flugplatz Bangui als logistische Basis und Umschlagpunkt für die Folgemission sichern. Natürlich vernehme auch ich das Rauschen im Blätterwald: Es reicht vom Politikteil bis zum Feuilleton, von „was wollen wir in Afrika“ bis „ein sehr bescheidener Beitrag.“ Solcherart Betrachtung reflektiert eine sehr nationale Perspektive und verkennt die Einbindung in einen europäischen Planungsprozess, den wir zwar mitgestalten, aber eben nicht als Alleinunterhalter. Meine Damen und Herren, ich bin mir natürlich bewusst, dass Sie jetzt sagen: Das hören wir wahrlich nicht zum ersten Mal. Und dennoch leitet diese Fragestellung ganz grundsätzlich zu der Überlegung, wie wir unsere Bündnisse denn effizienter gestalten können, und zwar mit Blick auf das, was wir gemeinsam können wollen. Woran es mangelt, sind die Wege, wie wir die in der Praxis erzielten Fortschritte gewissermaßen institutionalisieren. Denn Multinationalität, das Einbringen von nationalen Fähigkeiten in einen Rahmen, der von einer anderen Nation bereit gestellt wird – das ist schon seit Jahrzehnten Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS gelebte Realität im Einsatz und zunehmend auch im Grundbetrieb: • Ich denke hier z.B. an die internationalen Sicherungskräfte in Bosnien-Herzegowina, dem Kosovo und in Afghanistan, • an die Bereitschaft Georgiens, noch in diesem Jahr die Verantwortung für die Quick Reaction Unit im Regionalkommando Nord zu übernehmen, • ich denke an die estnischen Boarding-Teams auf unseren Fregatten vor der somalischen Küste. • Ich denke an die niederländische Entscheidung, künftig auf eigene Panzerverbände zu verzichten und nur noch eine residuale Ausbildungskomponente zu unterhalten, die in unser Ausbildungszentrum in Munster integriert ist. • Und ich denke an die derzeit erfolgende Unterstellung der niederländischen luftmechanisierten Brigade unter einen deutschen Divisionsstab des Heeres – im Tagesdienst wohlgemerkt. Diese gelebte Praxis der militärischen Anlehnungspartnerschaft, wie wir sie seit Jahren im Norden Afghanistans praktizieren, möchten wir mit dem nun von Deutschland vorgeschlagenen Framework-Nations-Concept auch auf eine politisch-strategische Ebene heben und bündnisweit institutionalisieren. Dabei geht das Konzept – wenn Sie so wollen – nach „Zeit und Raum“ über Smart Defence und Pooling and Sharing hinaus. Denn es geht nicht nur um bereits vorhandene Fähigkeiten und Einzelprojekte, sondern vor allem um abgestimmte, komplementäre Fähigkeitsentwicklung. Es dient der NATO, weil es insbesondere den europäischen Pfeiler im Bündnis stärkt und gleichzeitig die Abhängigkeit von den Amerikanern verringert. Daher müssen wir auch die Diskussion über „Europäische Streitkräfte“ in diesen Kontext stellen. Denn eines scheint für mich klar: Auf welche Weise und in welcher Geschwindigkeit auch immer wir diesen Weg hin zu „Europäischen Streitkräften“ bestreiten werden: „Europäische Streitkräfte“ heißt nicht, dass wir nun im Umkreis von 300 Kilometern rund um Brüssel fünfhundert- oder sechshunderttausend Soldaten stationieren, die wir neu ausstatten – von der Uniform bis zum Jagdflugzeug – und die dann in Esperanto einem europäisch standardisierten Dienstplan nachgehen – bei dem natürlich alle Brüsseler Richtlinien zur Anwendung kommen. Natürlich werden wir Deutsche weiter unser Panzerbataillon in Munster, die Spanier ihren Luftwaffenstützpunkt in Salamanca unterhalten, die Franzosen Teile ihrer Flotte in Le Havre und die Briten in Portsmouth stationieren. Sicherlich wird es auch integrierte multinationale Verbände geben – das gilt für die Deutsch-Französische Brigade, das gilt aber auch für die vielen Verbände zur Unterstützung der multinationalen Hauptquartiere. Warum schildere ich dies so ausführlich? Ich will hier deutlich machen, dass es bei der Debatte über die „Europäischen Streitkräfte“ nicht um die Frage eines Erst-Aufstellungsappells in ferner Zukunft geht – sondern um die Frage, • ob, • wie, • wann • und in welchen Schritten wir • unsere Fähigkeiten, • unser Personal, • unser Material, • unsere immer teurer werdenden Ausbildungseinrichtungen in einer komplementären Struktur „Europäischer www.anolir.org Page 13 sur 49 Streitkräfte“ abbilden. Wenn Sie mich jetzt fragen, wo denn hier die gestalterische Herausforderung läge, oder wo Gestaltungsspielräume bestehen, so lautet die Antwort: Wir müssen das, was wir heute machen, was wir für die Zukunft planen, bis ins Detail miteinander abstimmen. Wir brauchen also einen integrierten europäischen Streitkräfteplanungsprozess, eine abgestimmte Verteidigungsplanung zu Streitkräften ohne Fähigkeitsredundanzen, aber eben auch ohne Fähigkeitslücken. Das, was ich Ihnen geschildert habe, ist die militärische Perspektive auf dieses Themenfeld. Politisch bedeutet es, dass wir in diesem integrierten Streitkräfteplanungsprozess eine gemeinsame Haltung „zu 28“ entwickeln müssen, auch aus nationaler Perspektive Fähigkeitslücken in Kauf zu nehmen. Das ist bei kleineren Staaten heute schon der Fall. Bei größeren, insbesondere jenen, die eine unilaterale Handlungsfähigkeit wahren möchten, wird es zu einer Herausforderung. • Keine bodengebundene Luftverteidigung; • keine eigenen Lufttransportmittel; • keine mechanisierten Kräfte; • keine eigenen Spezialkräfte werden so zu einer Aussicht, die schon ein unerschütterliches Vertrauen ins Bündnis verlangt, um eine solche Flanke dann auch zu öffnen. Dennoch sind solche Gedanken keineswegs abwegig: Denken Sie etwa an das Air Policing der NATO für unsere baltischen Nachbarn, an dem wir uns spürbar beteiligen. Aber sie erlauben eben auch keine „Trittbrettfahrermentalität“. Die zweite Frage, die sich aus politischer Perspektive stellt, ist die nach der Legitimationsgrundlage für den Einsatz solcher Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Streitkräfte. Welche Rolle hätten Europäisches Parlament und Rat, welche Konsultationsmechanismen bestehen zu nationalen Regierungen und wie ist ihre Teilhabe an der Entscheidungsfindung verankert und verbrieft? Natürlich habe ich keine Antwort auf diese Fragen, sie sind auch nicht Teil meines Lastenheftes. Aber es berührt natürlich meine Verantwortung für die Bundeswehrplanung und daher erwarte ich von der im Koalitionsvertrag vereinbarten Kommission zur Überprüfung der Vereinbarkeit „Bündnisintegration und Parlamentsbeteiligung“ eine erste Weichenstellung. Meine Damen und Herren, mit der Neuausrichtung der Bundeswehr sind wir darauf vorbereitet, der Politik eine breite Palette für einen Einsatz des militärischen Instrumentariums anbieten zu können. Wir sind darauf vorbereitet, im Bündnis und in Europa Verantwortung zu übernehmen und wir werden uns – wo und wann gefordert – mit einer Vielzahl von Fähigkeiten einbringen können – auch als Rahmennation mit jenen kritischen Fähigkeiten, die anderen eine Teilhabe überhaupt erst ermöglichen. Das ist das eigentliche Rational der Neuausrichtung, „Breite vor Tiefe“, und nicht eine Absage an „Multinationalität,“ ganz im Gegenteil. Die Entscheidung „Breite vor Tiefe“ ist ein deutliches Signal zur Übernahme von Verantwortung und ein sichtbarer Beweis, dass „Multinationalität“ eben kein Lippenbekenntnis ist. Denn nur dann, wenn einige Staaten breit aufgestellt bleiben werden, dann haben Partner die Chance, sich mit ihren Fähigkeiten anzulehnen oder in ein bestimmtes Fähigkeitscluster einzubringen. Es ist somit das Scharnier zwischen Verantwortung für NATO und EU und Neuausrichtung der Bundeswehr. Wo stehen wir bei der Neuausrichtung? Die neue Führungsstruktur steht, vom Ministerium bis zu den nachgeordneten Kommandobehörden. Sie hat im vergangenen Jahr ihre erste Bewährungsprobe hervorragend bestanden, beim Hochwassereinsatz. Der Umbau unseres Personalkörpers gewinnt Kontur, wenngleich dieser Prozess noch Jahre in Anspruch nehmen wird. Dies liegt daran, dass sich die Qualifizierungen, die wir benötigen, signifikant verändert haben. Hinzu kommt eine Besonderheit: Die Masse der für Streitkräfte erforderlichen Qualifikationen kann ich nicht auf dem Arbeitsmarkt erwerben. D.h. der Kommandant der Fregatte BRANDENBURG, die in wenigen Tagen in Richtung Horn von Afrika zur Operation ATALANTA aufbricht, den müssen wir vor mehr als zwei Jahrzehnten eingestellt haben, damit er für diese Aufgabe qualifiziert ist. Mit Blick auf die Nachwuchsgewinnung können wir unseren Bedarf mit Ausnahme einiger spezieller Verwendungsreihen decken – quantitativ wie qualitativ. Die in der öffentlichen Wahrnehmung ein wenig überbetonte „Abbrecherquote“ der Freiwillig Wehrdienstleistenden verdient eine differenzierte Betrachtung. Denn, erstens, entspricht sie in etwa der Quote in vergleichbaren Ausbildungsberufen. Zweitens, ist sie im zurückliegenden Jahr spürbar gesunken. Vielleicht ein Hinweis darauf, dass wir auch selbst unsere Erwartung an die jungen Menschen besser beschreiben und sie besser darauf einstellen, was sie erwartet. Drittens, haben sich aus dem letzten Jahr 2.700 unserer Freiwillig Wehrdienstleistenden für die Laufbahn eines Soldaten auf Zeit entschieden, 2012 waren es 3.600, in allen Status- und Laufbahngruppen. Damit konnten wir über 20 Prozent unseres www.anolir.org Page 14 sur 49 Nachwuchses intern gewinnen. Das ist eine beachtliche Größe. Wenn ich aus meiner Perspektive die Nachwuchslage zufriedenstellend bewerte, so steht dies nicht im Widerspruch zu der vernehmbaren Klage aus so manchem Verband über Vakanzen, insbesondere bei Mannschaftsdienstposten. Diese Klage ist nachvollziehbar und im Einzelnen auch berechtigt. Sie erklärt sich einerseits aus dem noch andauernden Nebeneinander von „Alt-“ und „Neu“Strukturen“ und andererseits aus unserem Bemühen, den Personalkörper auch zukünftig regenerierbar zu halten. D.h. wir müssen sukzessive einstellen, damit dies nicht zu überproportionalen Abgängen in einigen Jahren führt. Gleichzeitig müssen wir uns bemühen, den Anteil der weiblichen Soldaten zu erhöhen. Derzeit dienen rund 19.000 Soldatinnen in der Bundeswehr, das entspricht einem Anteil von bereits mehr als 10 Prozent. Erreichen wollen wir querschnittlich 15 Prozent, im Sanitätsdienst 50 Prozent. Es freut mich, dass wir seit Jahren eine steigende Anzahl junger Bewerberinnen beobachten können – unabhängig von der Laufbahn. Darauf können wir auch nicht verzichten, wenn Sie sich die demographische Entwicklung anschauen. Könnten wir also durch eine Einstellungsquotierung unser selbstgestecktes Ziel rascher erreichen? Ich denke, wir sind gut beraten, wenn wir bei der Auswahl Eignung, Leistung und Befähigung in den Vordergrund stellen, da eine Quotierung gewollt oder ungewollt zu einer subkutanen Absenkung des Anforderungsprofils führen könnte. Das stieße auf Unverständnis und wäre auch dem Integrationsklima abträglich. Der Schlüssel liegt also im Bewerberaufkommen und wie es uns gelingt, noch mehr junge Frauen für einen Dienst in Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS der Bundeswehr zu begeistern und zu gewinnen. Ganz grundsätzlich berührt es auch das Thema „Attraktivität des Arbeitgebers Bundeswehr“, denn Nachwuchsgewinnung bleibt für uns eine strategische Aufgabe. Ich bin froh über die Maßnahmen unseres Attraktivitätsprogramms, die wir in der vergangenen Legislaturperiode ins Werk setzten konnten und danke an dieser Stelle den Abgeordneten für ihre Unterstützung. Und ich halte es für hilfreich, wenn die Diskussion über die Attraktivität des Arbeitgebers Bundeswehr nun auch eine breitere Öffentlichkeit erreicht. Wir müssen immer darauf achten – auch die uns begleitenden Organisationen –, dass wir uns in der Brautschau nicht klein und hässlich reden, denn dann wirken wir auch wenig attraktiv. • Vereinbarkeit von Familie und Beruf; • Familienfreundliche Arbeitszeiten, der Ausgleich familienbedingter Vakanzen; • die Pendler-Problematik; • Verbesserung der Unterkunftsstandards in unseren Kasernen etc. Bei all’ diesen Themen haben wir sicherlich noch „Luft nach oben“, ohne die Einsatzbereitschaft der Streitkräfte zu gefährden und daher unterstütze ich nach Kräften die Attraktivitätsagenda unsere Ministerin. Meine Damen und Herren, außen- und sicherheitspolitischer Gestaltungsanspruch muss in einer Demokratie von der Gesellschaft mitgetragen werden. Daher muss man für ihn werben, die Menschen dafür einnehmen und überzeugen. Das gelingt nicht immer, aber immer öfter dann, wenn Regierung und Parlament in so grundlegenden Fragen wie der Außen- und Sicherheitspolitik unseres Landes eine gemeinsame Haltung finden. Das berührt besonders den Einsatz von Streitkräften, die in ihrer Treuepflicht gegenüber Staat und Gesellschaft nicht nur mehrheitliche Legitimation, sondern spürbaren Rückhalt verdienen. So viel Größe sollten wir uns gönnen. Ich danke Ihnen. FAITS MARQUANTS SIGNIFICATIFS – ARTCICLES Les régiments d'artillerie sol-sol vont perdre sept plumes En égrenant la longue liste des déflations et adaptations capacitaires qui touchent l'armée de terre, un chiffre 7 a attiré notre attention. Sept postes, ce n'est peut-être pas significatif en comparaison des 2 600 suppressions prévues dans le budget opérationnel de programme (BOP) Terre en 2014. Seulement, ces sept postes s'appliquent à tous les régiments d'artillerie sol-sol (ici un Caesar du 68e RAA de La Valbonne dans l'Ain)... On redoutait l'échenillage dans l'armée de terre mais on va chercher de plus en plus loin pour tenir la réforme. La réduction de sept postes dans les structures de postes de commandement régimentaire est une www.anolir.org Page 15 sur 49 adaptation capacitaire découlant du Livre blanc. Dans les régiments d'artillerie sol-sol, on compte un PC régimentaire n°1 (PCR1) et un PCR2 chargé d'entrer dans la rotation en cas de veille. C'est ce PCR2 qui disparaît avec la réforme à hauteur d'un officier, de trois sous-officiers et de trois militaires du rang. La continuité de la manœuvre des feux serait assurée par la mise en place d'un harpon. Sept postes à multiplier par huit régiments d'artillerie sol-sol : 68e RAA (artillerie d'Afrique) de La Valbonne, 11e RAMa (artillerie de marine) de Saint-Aubin du Cormier, 93e RAM (artillerie de montagne) de Varces, 1er RAMa de Châlons-enChampagne, 40e RA de Suippes, 35e RAP (artillerie parachutiste) de Tarbes, 3e RAMa de Canjuers et 1er RA de Belfort. Ce qui fait donc 56 postes. Une déflation " légère " d'1 % à hauteur d'un régiment qui illustre bien la complexité de la manœuvre générale de réorganisation et la nécessité d'aller grappiller des postes partout où c'est possible. Le 54e RA de Hyères n'entre pas dans la soustraction mais il est le seul spécialisé dans le sol-air, la défense anti-aérienne. Evidemment, ce n'est pas grand-chose comparé aux 597 postes (dont 10 civils) du 4e Dragons de Carpiagne cet été, aux 99 à l'état-major de l'armée de terre (d'ici 2015)... Des postes pour la Pologne à l'Eurocorps L'état-major du Corps de réaction rapide européen de Strasbourg va également perdre 35 postes français d'ici 2015. La justification est la montée en puissance de la Pologne parmi les nations cadres de l'Eurocorps (avec France, Allemagne, Espagne, Belgique et Luxembourg). Cette entrée, qui se poursuit depuis 2011, sera officielle le 1er janvier 2016. La France rend donc 35 postes dans une Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS adaptation à une nouvelle donne au CJTF (Combined Joint Task Force) de l'OTAN et de l'Union européenne à Strasbourg. Comment abuser d'une muette Vous voulez vous faire une gloire universitaire et/ou journaliste facile ? Faites une enquête sur le monde militaire. Si « l'armée » est « la grande muette » c’est forcément qu’elle cache quelque chose, à vous d’inventer quoi, de compiler quelques dizaines de faits, vrais ou adaptés, puis de conclure dans un livre au titre accrocheur (avec le mot « secret » si possible ou un équivalent) à l’existence d’un phénomène particulier et dissimulé. Vous ne craignez rien puisque justement vous vous attaquez à une muette. Je passe sur les adeptes des X-files. L’un d’entre eux me demandait récemment à voix basse pourquoi l’armée refusait de publier le rapport (j’ai oublié le nom de code) sur les OVNIs. Plus sérieusement, et sans remonter à la Grande guerre (les fusillés en masse, les troupes noires chair à canons, etc.) on a droit régulièrement aux succédanés de la Guerre d’Algérie. La notion d’ « ennemi » intérieur a beaucoup plu un temps, les militaires français rêvant, c’est bien connu, d’appliquer aux banlieues parisiennes les méthodes de la bataille d’Alger. Je me souviens donc d’une thèse, puis d’un ouvrage et d’articles dérivés, sur « la préparation au combat contre l’ennemi intérieur » dont la profondeur (au sens de creux) n’avait d’égal que la (in) suffisance des membres du jury sur le sujet. Je me souviens aussi d’un pseudo-scientifique m’interrogeant sur les plans d’intervention militaires dans les banlieues. Le même, et ce qui a coupé court à notre conversation, me demandait aussi si les militaires étaient vraiment tous « républicains » jouant sur la variante « coup d’état » de ce fantasme algérien, variante qui revient de temps en temps sur le devant de la scène journalistique en s’appuyant sur les fantasmagories internautiques de quelques illuminés. Toujours dans la veine algérienne, on a eu droit aussi à une « école française de la contreinsurrection » (résumée au quadrillage étroit de la population et surtout à la torture) s’exportant dans le monde entier, inspirant toutes les dictatures d’Amérique latine (qui nous attendaient avec impatience pour imaginer tout cela) et d’Afrique subsaharienne jusqu’au Rwanda. Un géopoliticien célèbre me demandait même un jour sans rire si les militaires français ne cherchaient pas au Rwanda à prendre une revanche sur l’Algérie. Il liait ainsi la filière algérienne à ce nouveau pot à miel constitué par l’engagement au Pays des mille collines et particulièrement l’opération Turquoise. La construction, aussi farfelue qu’indécente, d’un « Sabra et Chatila à la française » (à ce détail près que les militaires français n’étaient pas présents au Rwanda au moment des massacres), a permis de créer une nouvelle branche secondaire qui a fait la fortune de quelques uns au mépris de la moindre rigueur intellectuelle. Voici maintenant le temps des enquêtes internes. www.anolir.org Page 16 sur 49 Après avoir tenté, sans grand succès, d’accuser l’institution militaire de raciste (ce qui est différent évidemment de cas individuels) La guerre invisible. Révélations sur les violences sexuelles dans l'armée française permet à deux journalistes de faire un joli succès de librairie en « dénonçant », « dévoilant », les horreurs sexistes du monde militaire. Voici donc une compilation de quarante témoignages d’agressions sexuelles ayant eu lieu dans les armées depuis 2001 (je n'ai lu, je l'avoue, que le résumé dans l’Opinion.fr). Ces témoignages sont tous évidemment vrais et également odieux (et autant que je sache sanctionnés) mais là n’est pas la question. Le problème est que la compilation de quelques dizaines de faits ne fait pas un phénomène de fond. On pourrait d’ailleurs avec cette méthode et en ne compilant que des témoignages contraires (il pourrait y en avoir des milliers) expliquer qu’il n’y a jamais eu aucun problème dans les armées, ce qui n'aurait en soi pas plus de signification. La population militaire (gendarmes compris) représente à peu près la population adulte de Lyon (Rennes si on ne tient compte que des femmes), or, si on regarde les registres policiers de cette ville depuis 2001 on trouvera probablement et malheureusement bien plus de 40 cas d’agressions sexuelles ou autres. Quant aux non-dits, très probablement plus nombreux, il n’y a pas de raison qu’ils soient plus importants dans un cas que dans l’autre. Autrement-dit, loin de « la guerre invisible », il est possible qu’en réalité la proportion de ces actes soit inférieure à la moyenne nationale. Je n’en sais rien, toujours est-il qu’en 34 ans de vie militaire je n’en ai jamais rencontré. Les seuls cas d’agressions sexuelles, rares et impitoyablement sanctionnées, dont j’ai jamais entendu parler concernait en réalité des hommes. Peut-être verra- Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS t-on bientôt un livre sur les agressions sexuelles exercées par les homosexuels. Je crois qu’on aura plutôt quelque chose sur les persécutions dont ces derniers auraient fait l'objet et on trouvera aussi sans aucun doute 40 cas qui ne prouveront pas pour autant que les armées sont d’odieuses organisations homophobes. Quant à l’accusation de dissimulation, qu’il y ait volonté de certains de cacher des faits en espérant ainsi ne pas écorner l’image de leur unité ou leur carrière, c’est l’évidence…comme dans n’importe quelle autre structure, jusqu’au moment où les faits sont connus et les sanctions plus lourdes encore. Maintenant les armées sont elles obligées de faire un communiqué de presse chaque fois qu’il y a une vilenie dans ses rangs hormis le cas où chacun de ses membres n’est plus un citoyen comme les autres mais un représentant armé de la nation, c’est-à-dire en opération ? Dans ce cas, et alors que l’honneur de la nation est engagé, il est évident que cela doit être porté à la connaissance du public ainsi que la manière dont l’affaire est traitée. Cela a été le cas notamment lors de la sordide affaire Mahé en Côte d’Ivoire. Dans les autres cas, l’armée n’est pas plus muette que n’importe quelle autre administration, entreprise ou association. Encore une fois, tout cela ne signifie en rien qu’il n’y ait rien de répréhensible dans l’institution militaire. Individuellement on trouvera certainement dans une population de près de 400 000 hommes et femmes à peu près tous les types de comportement possibles. C’est collectivement qu’l faut s’interroger en gardant à l’esprit que l’on parle d’une organisation bien plus complexe et hétérogène que la vision que peut en avoir un public non averti. Un militaire ne parle jamais par exemple de « l’armée » parce que ce grand tout qui englobe les trois armées (avec leurs nombreuses subdivisions), la délégation générale pour l’armement, la gendarmerie et peut-être même le secrétariat général pour l’administration ne signifie pas grand-chose pour lui. Dire par exemple que « l’armée cache des choses » lui apparaîtra comme totalement incongru et surtout tellement facile. garantissant l'accès à un emploi dans de nombreux métiers, essentiellement techniques (mécaniciens aéronef, électroniciens, spécialistes des systèmes d'information et de communication (SIC), etc.), et à des parcours de carrière variés au sein de l'armée de l'air (comme sous-officiers pour les bacheliers et militaires du rang pour les CAP, avec diverses possibilités de promotion interne, y compris vers un statut d'officier). Publié par Michel Goya à 3/18/2014 Devenir élève technicien de l'armée de l'air Inscriptions à l’école d’enseignement technique de l’armée de l’air Elle propose aussi la spécificité d'une formation reconnue, dispensée dans un cadre militaire (régime d'internat, vie en collectivité, accompagnement scolaire, activités sportives et culturelles...). Ce dispositif contribue à créer des conditions de travail particulièrement favorables à la réussite scolaire des élèves, comme en attestent les résultats du Bac 2013 avec 100% de réussite et près de 80% de mention. BAC : Inscription aux concours d'entrée (en année de 1ère ou en terminale) jusqu'au 17 mars 2014 CAP : Dépôt des candidatures jusqu'au 06 juin 2014 La prochaine promotion du Cours d'enseignement technique de l'armée de l'air (CETAA), pour l'année scolaire 2014-2015, comptera 192 élèves techniciens. Depuis la formation des premiers apprentis mécaniciens de l'armée de l'air en 1932, la baseécole de Saintes a conquis une réputation d'excellence dans le milieu de la maintenance aéronautique. Elle a progressivement diversifié son offre de formation et propose aujourd'hui différents cursus avec trois baccalauréats et un certificat d'aptitude professionnelle (CAP) *. L'école www.anolir.org assure une formation Page 17 sur 49 rémunérée Renseignements et inscriptions : - Centres d'information et de recrutement des forces armées (CIRFA) - www.air-touteunearmee.fr - www.eetaa722.air.defense.gouv.fr Bac scientifique - option science de l'ingénieur (SSI) (50 places) / Bac technologique sciences et technologies de l'industrie et du développement durable - option systèmes d'information et numérique (STI2D-SIN) (78 places) / Bac professionnel aéronautique - option mécanicien systèmes cellule (MSC) (48 places) / Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS CAP aéronautique - option systèmes (ex-ESA, électricien systèmes d'aéronefs) (16 places) bougé, le dossier s'étant "embourbé dans la bureaucratie ukrainienne", selon la formulation utilisée sur Twitter par Tomasz Siemioniak, le ministre de la Défense polonais. Création d'une brigade militaire polonolituano-ukrainienne Le ministère de la Défense polonais annonce la création d'une brigade militaire réunissant des soldats polonais, lituaniens et ukrainiens. Il s'agit d'un ancien projet qui remonte à 2007, précise le journal des forces armées polonaises. • Courrier international ; 20 mars 2014 Siemioniak rappelle que Viktor Ianoukovitch, président de l'Ukraine déstitué, a été favorable au projet, mais que finalement les Ukrainiens n'ont pas respecté les délais. Aujourd'hui, le nouveau ministre de la Défense à Kiev, Petro Mekhed, en visite au siège de l'Otan, a soulevé la question de l'opportunité d'une telle brigade, explique Polska Zbrojna. Pour le moment, seul le composant polonais de la brigade est opérationnel. A terme, elle comptera 4 500 soldats et son commandement sera basé à Lublin, dans l'est de Pologne. Arctique: premier largage de véhicules militaires russes Des soldats polonais lors d'un exercice en 2005 Nemo5576/CC La mise en place d'une brigade commune composée de soldats polonais, lituaniens et ukrainiens est à l'ordre du jour de la réunion des ministres de la Défense des trois pays, le 20 mars, annonce le porte-parole du ministère de la Défense polonais Jacek Sonta, sur le site de l'hebdomadaire Polska Zbrojna, édité par les forces armées polonaises. Sonta souligne que ces négociations ont été prévues de longue date et qu'elles ne sont pas en relation avec la situation en Ukraine. Le projet d'un bataillon commun remonte à 2007. En 2009, on a créé, sur le papier, une brigade commune (Litpolukkbig). Mais depuis, rien n'a véhicules en Arctique lors d'un exercice dans la nuit du 13 au 14 mars dernier, a annoncé vendredi le porte-parole des Troupes aéroportées russes Evguéni Mechkov. "Nous avons décidé de procéder au largage au dernier moment en raison d'une mauvaise météo. Vous pouvez être fiers de nos parachutistes qui accomplissent leurs missions par tout temps. Personne au monde sauf les Russes n'effectue de sauts en parachute dans de telles conditions météorologiques", a précisé le porte-parole. 350 parachutistes et quatre véhicules ont été largués vendredi, à 03h30 heure de Moscou, sur l'aérodrome polaire Temp des îles de Nouvelles Sibérie. Les parachutistes ont mis seulement 40 minutes pour "prendre le contrôle" de l'aérodrome en luttant contre des adversaires dotés de motoneiges et de parapentes, selon le porte-parole. En moins d'une heure, les parachutistes se sont préparés à accueillir des avions transportant des effectifs, véhicules militaires lourds et armements. Selon le porte-parole, ces derniers jours, les Troupes aéroportées russes organisent également des exercices dans les régions de Rostov-sur-leDon, de Iaroslavl, de Belgorod, de Koursk et de Tambov. Shoulder-launched anti-aircraft missiles flow abroad from Libya - U.N. Arctique: premier largage de véhicules militaires russes © RIA Novosti. Akexei Kudenko 22:06 14/03/2014 Shoulder-launched anti-aircraft missiles have been trafficked out of Libya to Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and likely Central African Republic, with attempts made to send them to Syrian opposition groups, according to a U.N. report on Tuesday. ILE KOTELNY, 14 mars - RIA Novost L'armée russe a effectué le premier largage de UNITED NATIONS (Reuters) - Shoulder-launched anti-aircraft missiles have been trafficked out of Libya to Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and likely www.anolir.org Page 18 sur 49 Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Central African Republic, with attempts made to send them to Syrian opposition groups, according to a U.N. report on Tuesday. enforcement and a new generation of domestic arms dealers who appeared during the Libyan uprising." An independent panel of experts monitoring U.N. sanctions on Libya, that include an arms embargo imposed at the start of the 2011 uprising that ousted leader Muammar Gaddafi, reported that the weapons, known as MANPADs, that were found in Mali and Tunisia "were clearly part of terrorist groups' arsenals." "Sources indicated to the Panel that the Syrian Arab Republic is also becoming a source of onward proliferation itself, including to Iraq and Lebanon," according to the report, which covers the past year. "Despite efforts by Libya and other countries to account for and secure MANPADs in Libya, Panel sources state that thousands of MANPADs were still available in arsenals controlled by a wide array of non-state actors with tenuous or non-existent links to Libyan national authorities," the experts said in their final report to the U.N. Security Council. "To date the Panel has documented transfers of Libyan MANPADs and other short range surface to air missiles in ... Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and potentially Central African Republic (the latter case still being under investigation)," the experts said. The fragile Libyan government is struggling to rein in militias that helped oust Gaddafi and now defy state authority. It has little control over its borders and while trying to rebuild its army, analysts say it is not yet a match for battle-hardened militias who ousted Gaddafi in eight-months. "Over the past three years, Libya has become a primary source of illicit weapons," according to the U.N. report. The U.N. experts said Libya has been a key source of arms for Syria opposition groups due to "popular sympathies for the Syrian opposition, large available stockpiles of weapons, the lack of law The panel said that weapons found aboard a ship, the Letfallah II, when it was seized by Lebanese authorities in 2012 "proved there had been attempts to transfer MANPADs to the Syrian opposition from Libya." FACEBOOK TRADE Under the arms embargo the Libyan government must notify the U.N. Security Council Libya sanctions committee of any weapons purchases it intends to make. "The Panel has reason to believe that some transfers of arms and ammunition have taken place since the end of the revolution in violation of the arms embargo," the experts said. "Those transfers undermine the effort of the Libyan authorities to build an accountable and transparent procurement process." Libya's U.N. envoy Ibrahim Dabbashi said on Monday that "any request for approval for exporting weapons to Libya that is not done via the Libyan mission at the U.N. or with the knowledge of this mission would be considered a request from a party that does not belong to the Libyan government." The U.N. experts expressed concern about arms flowing into the civilian market in Libya in violation of the arm embargo. The report found that a number of shops openly sell small arms and that weapons on display were brand new. "Retailers explained that most of the materiel was procured for Turkey because of low prices," said the experts, adding that Turkey was investigating the claims. "New guns are also advertised on Facebook pages dedicated to trade between private individuals." Facebook Inc and its photo sharing subsidiary, Instagram, announced last week that they will delete posts offering to buy or sell guns without background checks. "Handguns and related ammunition are still the weapon of choice," according to the report. "Importing such materiel is therefore a lucrative business and seizures bound for Libya made in 2013 clearly reflect that trend." The full Panel of Experts report can be seen here: www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol= S/2014/106 Taiwan launches first 'carrier killer' stealth missile corvette Ridzwan Rahmat, Singapore - IHS Jane's Navy International 13 March 2014 A year ago the U.N. Security Council made it easier for Libya to obtain non-lethal equipment such as bulletproof vests and armoured cars but expressed concern at the spread of weapons from the country to nearby states. www.anolir.org Page 19 sur 49 Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS construction of between seven and 11 of such corvettes under the Hsun Hai (Swift Sea) programme. A fleet of 12 ships is now expected. Tuo Jiang will undergo final tests and reviews before it is commissioned. The vessel is scheduled to be deployed with the RoCN in the first half of 2015. The Republic of China Navy launched the first of a new class of stealth missile corvettes on 14 March. Source: Ministry of National Defense, Republic of China Tuo Jiang , a 500-tonne twin-hull boat built by Lung Teh Shipbuilding, was named in a ceremony conducted in Suao, Yilan County. The high-speed corvette, described as a 'carrierkiller' by Taiwanese media, has a maximum speed of 38 kt and a range of 2,000 n miles. The 60 m by 14 m vessel has a low radar cross section (RCS) design and can carry a crew of 41. There are few details on Tuo Jiang 's weapon systems but armaments reportedly include the Hsiung Feng III (HF-3) ramjet-powered supersonic anti-ship missile. The HF3, manufactured by the defence ministry's ChungShan Institute of Science and Technology (CSIST), is touted as Taiwan's most potent weapon against the People's Liberation Army Navy's (PLAN's) aircraft carrier. Previously revealed models of the corvette showed a primary gun on its foredeck and a close-in weapon system (CIWS) turret towards its aft section. The Taiwanese legislature approved a TWD24.98 billion (USD823 million) budget in 2011 to fund the Le budget allemand de la Défense sera quasi stable jusqu’en 2018 14 mars 2014 – 18:23 Pour la première fois depuis 1969, l’Allemagne devrait présenter un budget fédéral à l’équilibre en 2015. Du moins selon les plans présentés pour la période 2015-2018 par le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, le 12 mars. Et le tout en prévoyant même des investissements d’un montant de 263 milliards d’euros pour les infrastructures, la recherche et d’autres domaines jugés prioritaires. “Nous suivons les règles du pacte de stabilité et de ce fait nous ne demandons rien aux autres que nous ne appliquons pas nous-mêmes”, a commenté M. Schäuble, qui compte sur la bonne tenue de la conjoncture économique, les bonnes rentrées fiscales et les taux d’intérêt bas qui amoindrissent la charge de la dette. Sans entrer dans les détails, le ministère allemand de la Défense devra cependant faire avec un budget, pour l’année 2014, en baisse de 500 millions d’euros (-1,3%) par rapport à l’année précédente. Son montant s’élevera ainsi à 32,8 milliards d’euros. De quoi, a fait valoir Berlin, assurer “un financement durable de la Bundeswehr”, dont la réforme est toujours en cours. Selon le plan triennal exposé par le ministre des Finances, les dépenses militaires allemandes devraient connaître une nouvelle baisse en 2015 www.anolir.org Page 20 sur 49 pour être portées à 32,25 milliards d’euros, avant d’augmenter de nouveau pour atteindre 32,6 milliards en 2018. L’on pourrait être tenté de dire qu’elles seront pratiquement “sanctuarisées”, pour reprendre un terme souvent entendu en France… A périmètre équivalent, c’est à dire en prenant en compte les pensions, le budget français de la Défense s’élève, en 2014, à 39 milliards d’euros (31,4 milliards hors pensions et en y incluant les recettes exeptionnelles) (*). Selon le Bulletin de l’observatoire économique de la Défense (EcoDef n°59 de mars 2012, les pensions sont comprises dans la trentaine de milliards d’euros du budget allemand de la Défense. Seulement, selon la même source, le niveau de ces dernières est de 4,69 milliards outreRhin contre 7,65 milliards en France. Autrement dit, et même si comparaison n’est pas raison étant donné les différences de niveau de vie et les dépenses prises en charge d’un côté qui ne le sont pas de l’autres, l’effort allemand en direction des forces conventionnelles est pratiquement équivalent à celui fait par la France, qui consacre un peu plus de 3 milliards par an à sa dissuasion nucléaire, une “assurance-vie” à laquelle Berlin n’a pas souscrit. (*) PLF 2014, ministère de l’Economie et des Finances. SÉMINAIRES, RENCONTRES, JOURNÉES D’ÉTUDE… INVITATION"Rencontre avec des victimes du terrorisme :De la résilience à la lutte contre la radicalisation" autour des intervenants : • Guillaume DENOIX DE SAINT MARCSon père a trouvé la mort dans l’attentat du DC10 d’UTA du Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS 19 sept. 1989 Directeur Général de l’AfVT.org • Anaële ABESCAT (19 ans)Son père a été tué devant elle dans un attentat en Arabie Saoudite le 26 fév. 2007Etudiante, elle a participé au projet « Common Bond« , un programme interculturel qui réunit des adolescents du monde entier, victimes du terrorisme• Sébastien NOVELLA (26 ans). Son père a été tué dans un attentat en Arabie Saoudite, le 26 fév. 2007 • Safaa ELKHAMMAL (25 ans)Son père et son frère ont été tués dans les attentats de Casablanca (Maroc). Elle est élève-avocat à Paris • Jean-Louis NORMANDINJournaliste détenu comme otage au Liban pendant plus de 600 jours Président d’Otages du MondeRéalisateur pour l’événement « Victim’s Gathering » à Madrid (mai 2014)__ en vouant aux gémonies les "historiens officiels", accusés d'être des idiots ou des agents de la désinformation. Le thème a connu un vrai décollage avec la publication du Matin des magiciens en 1960 et le lancement de la revue Planète l'année suivante. Le nazisme a-t-il été une forme de néo-paganisme ? Il est vrai qu'il baigne dans l'atmosphère völkisch et que la fascination pour le paganisme européen antique est forte, mais elle n'a rien à voir avec le néo-paganisme. Celui-ci s'inspire évidemment du romantisme, et le mouvement völkisch est encore différent. Certains aryosophes, une fraction de ce mouvement, influencés par la théosophie de Blavatsky, tablent ainsi sur un christianisme aryen. Une bonne partie du mythe de l'occultisme nazi est à chercher dans la Société Thulé, qui fait partie de cet ensemble. Les rapports entre cette société secrète assez confidentielle et le nazisme ont en en réalité été très lâches. Les nazis ont d'ailleurs tout fait pour minimiser leurs liens avec le mouvement völkisch. Cela n'a pas empêché le Matin des magiciens de relayer le mythe d'un occultisme orientalisant, inspiré de la théosophie. Jeudi 27 mars 201419h30 à 21h30 Amphithéâtre Foch École Militaire LIVRES RECOMMANDÉS Stéphane FRANCOIS, Le nazisme revisité. L'occultisme contre l'histoire, Paris, Berg International, 2008, 125 p. Stéphane François est un spécialiste des souscultures occultistes et ésotériques, et a en particulier étudié leurs rapports avec les milieux de l'extrême-droite européenne, ciblant les courants néo-paganistes, l'ufologie et la Nouvelle Droite. Le but de ce court essai est d'étudier le thème de prédilection d'une littérature marginale : le nazisme et ses crimes seraient expliqués par une arrièrepensée occulte. Se construit ainsi le concept "d'occultisme nazi" qui est une réécriture de l'histoire en tentant de tout expliquer à travers des spéculations irrationnelles ou pseudo-scientifiques, www.anolir.org Page 21 sur 49 Hitler était-il un envoyé des forces occultes, un agent de Satan, comme le prétendent ces milieux, voire un medium ? Ces idées farfelues sont soutenues par d'anciens nazis, comme Rauschning, et par les occultistes eux-mêmes. Il y a reprise du vieux thème de l'extrême-droite catholique selon lequel la franc-maçonnerie, société secrète par excellence, est une oeuvre satanique. Ces théories se basent surtout sur les liens de Hess et Himmler avec le monde ésotérique, qu'Hitler a aussi fréquenté en Autriche. Le Führer a certes été influencé par les idées de ce milieu mais pas au point de ne pas prendre des Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS mesures drastiques, plus tard, contre les völkisch. On a également beaucoup glosé sur le château de Wewelsburg, que Himmler a recouvert de références symboliques, mais qui cherche surtout à donner un vernis d'antiquité germanique à la SS. En réalité, le nazisme se rapproche plus d'un christianisme germanisé que d'un néo-paganisme. Et ce même si les nazis se sont passionnés pour les thèses pagano-racialistes d'un Hans Günther, qui jouera un grand rôle après la guerre dans la reconstruction de l'extrême-droite et qui reste une référence pour les identitaires. Himmler cherche surtout à créeer une pseudo-culture germanique à partir d'un passé imaginé et idéalisé, pour justifier la prétention à la domination mondiale du IIIème Reich. C'est le sens de l'intervention d'un personnage comme Wiligut ou de la création de l'Ahnenerbe. Le paganisme nazi a été forgé en grande partie par les Eglises chrétiennes allemandes persécutées. Or le nazisme a eu besoin du soutien des catholiques pour s'imposer, même s'il a combattu ensuite toute forme de dissidence, y compris parmi les néo-païens. Le nazisme ne serait-il finalement qu'un millénarisme inspiré du christianisme ? L'historien britannique N. Goodrich-Clarke souligne que le mythe de l'occultisme nazi, dans sa composante religieuse, naît peut-être du culte politique organisé par le régime, la SS devenant une sorte de pseudo-clergé répressif. D'autres y voient une religion séculière autour du culte du sang et de l'héritage du romantisme et du mouvement völkisch. Hitler a très tôt compris l'intérêt de la propagande et a orchestré une véritable "liturgisation" de la vie politique. L'occultisme nazi décolle donc avec le Matin des Magiciens, qui entoure certains personnages extravagants du IIIème Reich d'une aura de mystère. Mais le livre ne fait que reprendre des thèmes qui existent alors depuis 30 ans. En les combinant différemment, il attire l'attention du grand public ; il y a convergence entre les milieux occultistes et ceux pré et néo-nazis. Le livre permet aux thèmes occultistes de dépasser un cercle restreint, ce qui explique aussi le succès des penseurs qui vont reconstruire l'extrême-droite européenne, comme Evola. Les thèmes se diffusent alors dans la culture populaire, surfant sur le désenchantement du monde dans la seconde moitié des années 1970. Le mythe de l'occultisme nazi est récupéré par une partie de l'extrême-droite, comme les anciens SS français qui publient beaucoup après la guerre (Saint-Loup, Yves Jeanne, Robert Dun). SaintLoup (Marc Augier), en particulier, parle beaucoup d'une quête ésotérico-raciste dans ses romans, de même que la Franco-Grecque Savitri Devi et le Chilien Miguel Serrano. Jan Helsing, au sein de la droite radicale conspirationniste, utilise également le thème. Ces auteurs entretiennent à dessein le mythe d'un enseignement ésotérique de la SS et du mythe d'Otto Rahn. En outre, ce thème a influencé les "folklistes", des néo-völkisch qui ont comme référence le fameux Günther, de même que le GRECE et autres mouvements d'extrêmedroite de la même époque. Un auteur comme Ernesto Mila, un folkliste espagnol, concentre tous les poncifs sur l'occultisme nazi. En France, la transmission se fait notamment via Jean Mabire, qui écrit un livre sur le sujet en 1977, à côté de ses innombrables récits à la gloire des Waffen-SS. De fait, cependant, la fascination pour l'occultisme nazi est restreinte même au sein de l'extrême-droite ; elle est surtout entretenue par des éditeurs qui ont www.anolir.org Page 22 sur 49 senti un "bon filon". La littérature a permis au thème de se diffuser dans la culture populaire. Les films de "nazixploitation", insistant plus sur le caractère sadique et sexuel de la SS, finissent par créer une véritable sous-culture "underground". Le thème de l'occultisme nazi se retrouve ensuite dans les Indiana Jones, dans les BD, les comics (Hellboy), les jeux vidéos (Return to Castle Wolfenstein) et même dans le domaine musical, ainsi le National Socialist Black Metal, même si le recours reste superficiel. Pour conclure, Stéphane François souligne que l'occultisme nazi est un mythe qui répond à l'impossibilité pour certains thuriféraires du IIIème Reich d'acquiescer à la fin d'un règne devant durer 1 000 ans et de ses propagateurs. Il fallait aussi expliquer comment le nazisme avait pu commettre de telles horreurs -c'est ce que l'on trouve derrière la démarche du Matin des Magiciens. La tactique d'euphémisation du nazisme par l'occultisme, utilisée par une partie de l'extrême-droite, a été un succès relatif. Le mythe sert surtout à légitimer la vision du monde de ces courants ; il est réapparu en force avec Internet, après un certain déclin. Cette courte synthèse, certes un peu chère, permet pourtant de décortiquer les représentations concernant les rapports entre occultisme et nazisme. A l'heure où le conspirationnisme se développe à une vitesse folle, c'est aussi une saine lecture contre une réécriture de l'histoire devenue une véritable mythologie, pour certains. Cyrard et si cher Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS On m’avait signalé le livre de Charlotte Ficat “Les secrets de Saint-Cyr, mémoires d’une ancienne élève”, comme le règlement de comptes d’une jeune femme dégoûtée de la vie militaire par les brimades et le machisme ambiant. Des voix militaires, jeunes ou matures, se sont élevées pour dénoncer cette trahison ou exprimer leur indulgence. Bref, ce livre n’a pas suscité l’indifférence. Au moment où la dénonciation de toutes les formes de harcèlement, discrimination et violences sexuelles est une préoccupation sociétale y compris dans les armées, la lecture d’un témoignage direct ne pouvait être qu’intéressante, ce livre sorti en début d’année n’ayant pas bénéficié du même lancement médiatique que l’enquête menée sur le sujet par deux journalistes (La guerre invisible). Mais à la lecture, ce témoignage de Charlotte Ficat est tout sauf un règlement de comptes : c’est un poignant cri d’amour pour l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset de valeurs et école de vie. Un cri d’amour blessé, un amour trahi dont l’auteur raconte le douloureux cheminement. Son parcours est celui d’une jeune fille qui, adolescente, rêve d’intégrer Saint-Cyr comme son grand-père, même si son environnement familial n’a rien de militaire. Ce choix personnel, elle va le concrétiser par une rigoureuse préparation psychologique et physique et par la recherche d’une porte d’entrée. Celle-ci manquera de se refermer sur son rêve car une première année préparatoire au Prytanée militaire de La Flèche se révèle catastrophique : l’ambiance caricaturale de misogynie, tolérée par un encadrement trop permissif à l’égard de quelques meneurs, est telle qu’elle pense abandonner là tous ses rêves. Mais la ténacité et les encouragements de sa famille vont lui permettre de changer de “prépa” et de faire une deuxième année au Lycée militaire d’Aix, où grâce à un encadrement sain elle retrouve les vraies valeurs de la camaraderie, du dépassement de soi, de l’effort partagé. Le rêve est redevenu accessible, elle s’accroche au point d’être admise en quatrième position sur la liste de l’ESM, un beau succès. Deux ans ont ainsi passé ;; Charlotte a mûri, s’est endurcie, termine sa mise en condition par une préparation militaire parachutiste juste avant d’intégrer l’Ecole, les portes du paradis s’ouvrent enfin, elle est persuadée que les mauvaises plaisanteries sont restées derrière et n’appartiennent qu’au monde des prépas. Très vite, elle va devoir déchanter. Du fait de la démission d’une autre fille, elle se retrouve seule fille dans une section qu’elle devra suivre sur les trois années de la scolarité. Sans avoir rien fait ni www.anolir.org Page 23 sur 49 rien dit, elle se retrouve en marge, car femme. Elle est agressée verbalement, en permanence, traitée de “grosse”, on lui suggère de “retourner à ses fourneaux”, l’encadrement direct ne fait rien pour calmer le jeu, c’est l’immutabilité de traditions d’une autre époque où les femmes n’avaient pas accès au métier militaire. Et pourtant, elle se donne à fond, et les premiers chapitres sont empreints d’une émotion réelle, ne serait-ce que celui sur le “bahutage” dont elle ne révèle pas les détails, fidèle jusqu’au bout à une solidarité du secret, mais dont elle traduit de façon touchante la véritable fonction qui est le passage de témoin, avec cet acte symbolique final où l’ancien passe le flambeau à son “bazar” avec des larmes à peine dissimulées. Tout cela, elle le garde précieusement et son récit est d’autant plus objectif que, loin de rejeter l’Ecole, elle en exalte les valeurs et les transcendances. Tout en racontant de façon détaillée les petits et les grands moments, l’alternance d’épreuves exaltantes et d’attentes absurdes, l’incitation à l’initiative et la torpeur collective, les rites et le vocabulaire de l’Ecole (avec même un glossaire en annexe). Au bilan, et ayant attendu presque deux ans pour écrire son histoire avec le recul nécessaire, Charlotte a quitté l’institution militaire où elle ne voyait pas sa place, mais ne regrette pas son passage à Coëtquidan qu’elle a terminé avec succès, démissionnant après mûre réflexion de l’armée malgré l’avis de l’encadrement dans son ensemble. D’autant qu’elle a surperformé au stage en forêt équatoriale à Kourou, révélant à tous ses qualités d’endurance et son aptitude à commander : “on ne quitte jamais Saint-Cyr, tous les anciens vous le diront. On ressort de Saint-Cyr grandi par une aventure hors du commun, difficile, incroyable, longue mais trop courte, pénible, géniale, pesante, fatigante, palpitante, lassante, belle… complexe en Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS un mot…” A travers cette description quotidienne des occasions manquées, des efforts non payés de retour, de l’endurance morale qu’il faut pour traverser ce qui finalement est une épreuve trop lourde pour un individu rejeté par le groupe, on découvre surtout l’effroyable gâchis que représente pour l’institution la perte de tempéraments forts comme celui de Charlotte, comme avant elle de Marine Baron (Lieutenante : être femme dans l’armée française) qui a quitté l’armée pour les mêmes raisons. Ces cas sont certainement des exceptions, car nombre de femmes traversent et réussissent le parcours à obstacles de Coëtquidan, notamment celles qui sont plus fortes du fait d’être en binômes de filles. Mais précisément à cause des valeurs qu’elles portent, les armées n’ont pas à tolérer ce type d’exceptions. Reconvertie dans la vie civile comme “Junior European Brand Manager” dans un grand groupe agroalimentaire, Charlotte Ficat est sans doute en train de devenir un cadre dynamique, mettant au profit de l’industrie les qualités et compétences que les armées n’ont pas su garder. Mais dans son cœur elle reste Saint-Cyrienne, comme elle le reconnaît : “Je ne suis plus militaire mais je suis toujours Saint-Cyrienne. Saint-Cyr vous suit toute votre vie (…) On y découvre que si le dépassement de soi est vécu comme une victoire personnelle, la plus belle des victoires est la victoire collective”. Les valeurs restent, celles qui ont guidé son rêve sont intactes. Belle revanche sur la médiocrité ! « Les secrets de Saint-Cyr – Mémoires d’une ancienne élève », Charlotte Ficat, Ed. La boîte à Pandore. Tactique générale Armée de terre Déjà une seconde édition du dernier volume de Tactique générale, recueil des règles et principes en vigueur aujourd'hui dans l'armée de terre. Dans son introduction, le GCA Clément-Bollée précise que les engagements récents, "dissemblables par le contexte politico-militaire, les milieux physiques et humains, les élongations géographiques et le tempo des opérations" n'en présentent pas moins "des similitudes fortes (impératif de protection de la force, numérisation, intégration interarmes et interarmées aux plus bas niveaux d'exécution, dureté des combats)", ce qui exige en particulier de savoir "capitaliser et entretenir l'expérience opérationnelle de nos unités". Le petit volume (il tient dans la poche) est ensuite divisé en trois parties principales : "Emploi des forces armées et nouvelles conditions des opérations", qui revient sur les caractéristiques géographiques, humaines et techniques des engagements ; "Principes pérennes de la guerre ... Procédés nouveaux", qui à partir des trois grands principes "fochiens" met en relief l'évolution des procédés pratiques ; et "Principes tactiques des opérations terrestres", qui rappelle l'importance du renseignement et de la logistique, et insiste aussi sur "Prendre l'ascendant" : il y a un siècle, on parlait de "forces morales" et de "volonté". Enfin, un ultime chapitre de cette dernière partie est consacré au "Soutien des forces terrestres", impératif opérationnel essentiel lorsque les unités sont projetées loin de la métropole. Un petit volume concret qui doit être lu par quiconque s'intéresse aux opérations actuelles. Editions Economica, Paris, 2014, 146 pages, 10 euros. ISBN : 978-2-7178-6679-7. www.anolir.org Page 24 sur 49 NOMINATIONS Un chasseur alpin, franco-allemand, prend le commandement d’EUTM Mali Nicolas Gros-Verheyde / Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS (crédit : BFA) (BRUXELLES2) Même s’il prendra officiellement ses fonctions le 1er avril, ce n’est pas un poisson. Ainsi que nos lecteurs du Club le savent déjà, le général Marc Rudkiewciz prendra bien ses fonctions comme commandant de la mission militaire de formation de l’armée malienne (EUTM Mali) au début du mois prochain. Il succède ainsi au général Guibert et symbolise également la prise de fonction par la brigade franco-allemande (BFA) de cette mission. Le général Marc Rudkiewciz est, en effet, aussi le commandant de la BFA. Un chasseur alpin au Mali ! Le général est d’abord un fantassin et un chasseur alpin. Il fait ses classes à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion «Maréchal Davoult» (1977) et de l’école de l‘infanterie de Montpellier (1979) — dont il viendra en prendre la direction vingt ans plus tard (2000). Ensuite, il est affecté au 27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA) d’Annecy comme chef de section (1980) ;; puis au 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze, comme chef de groupe de peloton et officier montagne (1983) ; adjoint au chef de compagnie puis chef de compagnie au 13e bataillon de chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry – Barby (1986/1987) ; chef du bureau opérations et instruction au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e BCA) de Bourg-Saint-Maurice (1994). Opérations : Tchad, Liban, Bosnie, Afghanistan En opérations, Marc Rudkiewciz a été au Tchad dans l’opération Manta, et déployé en NouvelleCalédonie en renfort du RIMAP-NC, et commandant de la compagnie de combat blindée du 420e détachement de soutien logistique (DSL) de la FINUL stationné dans le Sud Liban (près de Naqoura). Il est «chef opérations» du BATINF 5 – commandé par le Col Delawarde – de la force de l’ONU (UNPROFOR) déployée en Bosnie à un moment qui n’était pas vraiment le plus calme (1994-1995), quand Sarajevo était plus connu pour sa « sniper allee » et la rudesse de son climat que par le charme de cette ville cosmopolite. Il a, enfin, été responsable du bureau planif’ (planification) de l’état-major de la Force de l’OTAN (ISAF / FIAS) à Kaboul. Et un franco-allemand Tournant dans sa carrière, à l’orée des années 1990, il passe à l’Est… au bureau instruction de l’état-major du 1er Corps d’Armée de Metz (1989) et s’oriente délibérément vers le franco-allemand. Il effectue ainsi une double formation comme officier d’Etat-Major, d’abord en Allemagne, à l’académie des officiers supérieurs (Führungsakademie) de Hambourg (1991) puis en France, au Collège interarmées de défense (1993). Il commande le 110e Régiment d’Infanterie (110e RI) de Donaueschingen (1998), qui fait partie de la brigade franco-allemande et est basée à Donaueschingen, tout comme son alter ego www.anolir.org Page 25 sur 49 allemand, le Jägerbataillon 292, Il est également adjoint au général commandant de la Brigade de Renseignement (BRENS) basée à Metz et Haguenau (2010). NB : cette unité ne fait pas partie de la BFA mais est la seule unité de l’armée de terre à vocation de renseignement (y compris le renseignement électronique). Marc Rudkiewciz a occupé également plusieurs postes d’Etat-major : au bureau des relations internationales de l’état-major de l’armée de terre (EMAT) en 1996, comme chef du bureau planification (G5) à l’Eurocorps de Strasbourg (2003), comme officier de liaison français auprès de l’US Command pour l’Europe et de l’US Africa Command de Stuttgart (2006) et dernièrement comme responsable des relations internationales, du soutien aux exportations, de l’outre-mer et de l’étranger à l’état-major de l’armée de terre (2012). Armée de terre : qui sera le prochain chef d'état-major ? (Nouvel épisode) Publié le jeudi 20 mars à 11h10 Le processus administratif qui doit aboutir au choix du prochain cehef d'état-major de l'armée de terre (cemat) a démarré en fin de semaine dernière et les jeux sont toujours très ouverts pour savoir quel général remplacera Bertrand Ract Madoux en aout prochain ? Plusieurs noms sont aujourd'hui régulièrement évoqués. Le général Didier Castres, sous-chef opérations à l'état-major des armées, fait incontestablement partie des favoris. Il est notamment soutenu par Cédric Lewandowksi, le très influent directeur de cabinet du ministre de la défense, comme il l'était pas l'amiral Edouard Guillaud, l'ancien chef d'état-major des armées (cema). Didier Castres est une personnalité à la fois brillante et clivante et n'a pas, loin s'en faut, Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS que des amis au sein de la tès haute hierarchie militaire. Pour lui, cette affaire est un quitte ou double. Espérant être cema ou chef d'état-major particulier à l'Elysée, il ne cachait pas que le poste de cemat ne l'intéressait pas vraiment. C'est pourtant aujourd'hui le seul poste libre. Face à lui, le général Fréderic Beth, directeur de cabinet de la DGSE, qui devrait quitter son poste à l'été. C'est une personnalité plus consensuelle, avec une grande expérience opérationnelle au COS et à la DGSE. Venant lui aussi du renseignement, le général Pierre Bosser est également dans la course, même si le ministère de la défense semble préferer, pour l'heure, le laisser à ce poste sensible et qui jouit de la confiance de Jean-Yves Le Drian, comme il l'a publiquement exprimé récemment. Au sein de l'armée de terre, un nom est de plus en plus cité, celui du général Patrick Ribayrol, gouverneur militaire de Metz, qui jouit d'une très bonne image en interne. Les chances du général Olivier de Bavinchove, en quasi-chomage depuis son retour d'Afghanistan, semblent aujourd'hui très faibles. L'actuel major général Jean-Philippe Margueron pourrait, lui, être nommé Inspecteur général Terre, à la suite du général Didier Bolelli. Le général Francis Autran semble bien placé pour lui succèder comme major général. Quand au général Ract Madoux, il pourrait devenir Gouverneur des Invalides, après le général Bruno Cuche. La suite au prochain numéro du feuilleton du mercato ! TEXTES EN LANGUES ETRANGÈRES ANGLAIS Contributeurs : Colonel (Air, H) R. Le Doare, Colonel IRAT (H) PIERRE GROSSMANN, Colonel OLRAT (H) Gérard DREVILLE (administrateur), Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean CONVERT, Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean Louis TROUILLON, Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean Claude BESSEZ, Commandant (H) Jean Louis BOISSON, Lieutenant Colonel Ph. Perret (DMD 22), Capitaine (OLRAT) Walter PERRIN-COCON (administrateur) ; Major (H) M. Blaud, G. Ropers. Outrage On Capitol Hill As Navy Changes Ship-Counting Rules By S YD N E Y J . F R E ED B ER G J R. on March 11, 2014 at 9:39 PM The US hospital ship Mercy gets resupplied at sea. Quantity has a quality all its own. The Navy announced this afternoon that it has changed the arcane rules by which it counts ships, adding 10 coastal patrol craft, two hospital ships, and a highspeed transport to what it calls the “battle force.” The new rules would also keep 11 cruisers the Navy plans to not-quite-mothball on the rolls. Those debatable additions drew an immediate denunciation from the chairman of the House seapower subcommittee, Rep. Randy Forbes. www.anolir.org Page 26 sur 49 Forbes, like many Republicans, is ever watchful for what they think is administration gimmickry to hide the full impact of the budget cuts known as sequestration. Another Hill source told me the new system was just too confusing because some ships might drop in and out of the count from year to year, making congressional oversight even more difficult. So revising these arcane metrics may become a political hot button. (In fact, that already happened just last year). They also shed light on how the Navy is reimagining itself for the post-Afghan War world — and they expose the service’s open secret: the “battle force” isn’t actually a force for battle. What is a warship, anyway? Aircraft carriers clearly count, with their on-board squadrons of attack planes. So do missile-laden submarines and destroyers. Whether the Navy’s smaller and more fragile Littoral Combat Ship is a “real” warship has been hotly debated. Hospital ships? Coastal patrol boats that aren’t seagoing ships at all? As strategically important as they are — hospital ships for disaster relief, the patrol craft for guarding the Gulf against Iran — designating them as “battle force ships” does muddy the waters, at least metaphorically. “With America’s national security budget under severe pressure,” Rep. Forbes said in a statement, “it is imperative that the Congress and the American people be able to visualize just how radically sequestration is impacting American naval strength.” (Note how, for Forbes, the ship count is part of a much larger political debate). “I am disappointed to see the Navy is now counting ships like Patrol Craft and Hospital Ships in its battle force fleet that only a year ago it chose not to count,” Forbes said. “As well, I do not believe that a ship put in a reduced status should be counted” — Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS that’s the 11 obsolescent but still functional cruisers Congress has forbidden the Navy to retire. The Chief of Naval Operations, Adm. Jonathan Greenert, has already insisted that he’s not trying an end run around the retirement ban. The cruisers will be taken out of active service only until there’s money to modernize them and send them back to sea, he said. They’ll even be preserved and monitored more carefully than ships “laid up” in the past. “We’ve done it before with battleships, [but] this is going to be more sophisticated,” Greenert told reporters Monday. “As a minimum you sort of shrink wrap them, put dehumidifiers on them. We will have people assigned to the ships to monitor [their condition]. When we put ships ‘in mothballs,’ [by contrast], they float out there and nobody has to look at them.” Nevertheless, those 11 cruisers will take a long, long time to get ready for missions in an emergency, more so than even ships undergoing major maintenance. Yet at the same time the Navy wants to keep the 11 “laid up” cruisers in the “battle force,” it is taking out three ships that actually could deploy, namely the Navy minesweepers used for mine warfare training in San Diego. Minesweepers in the Persian Gulf will count as part of the battle force; minesweepers at the stateside training base will not. Similarly, the 10 upgunned Cyclone--class patrol craft deployed on a long-term basis to Bahrain will be counted; patrol craft in the US would not. Even better, whether a ship gets counted will depend not only on where it is but when. If theater commanders regularly request a particular class of vessel that’s currently not in the battle force, the Navy now says it will add it, “on a case by case basis,” to quote a leaked letter from Navy Secretary Ray Mabus. The key criterion will be whether the ships are formally included in something called the Global Force Allocation Management Plan. “This will be a temporary authorization to include these ships in the ship count,” Mabus wrote, “until the ships are no longer requested in the GFMAP or are retired (whichever occurs first).” Making the battle force more representative of what forward commanders actually do and do not use is a worthy goal. But counting the same ship at some times in its career and not at others “involves a great deal of confusion,” said a Congressional source. “That does make it harder to conduct oversight.” There is a method behind the madness, however. Here’s the secret: Despite the term “battle force,” the Navy doesn’t measure itself primarily against the demands of future wars. It’s day-to-day “presence” around the world that drives the size of the fleet: hunting Somali pirates; keeping an eye on the Iranian, the Chinese, and other bad actors; showing the US flag in foreign ports; conducting disaster relief and training exercises to built partnerships with potential allies. Compared to pure warfighting, these missions can make use of — indeed, require — a much wider range of vessels. When Adm. Greenert outlined his top priorities for reporters Monday, “forward presence” was Nr. 2, second only to preserving the nation’s submarinebased nuclear deterrent. Readiness for today’s missions was Nr. 3; new tactics and technologies for future threats was Nr. 4. ”Do we have the capability and capacity to defeat an adversary in a major contingency?” Greenert said. “That was Nr. 5.” Is that a shocking statement for the head of the Navy? Or is it perfectly sensible for a world that saw its last major naval battle in 1944, where www.anolir.org Page 27 sur 49 pirates, typhoons, and terrorists in speedboats come up as often as provocations by major navies like China’s? Or is it just a repeat of testimony the Joint Chiefs of Staff gave before the House Armed Services Committee? Perhaps the confusing part of how we count the “battle force” isn’t the counting part at all: It’s the word “battle.” A Role for Land Warfare Forces in Overcoming A2/AD In a speech to students at the Command and General Staff College, Fort Leavenworth, Kan., Gen. Raymond Odierno stated that we are cur-rently living in the most uncertain international scene that he has ever ex-perienced in his 37-year military career.1 Terrorism, ethnic strife, the over-throw of despotic leaders, and the threat of nuclear weapons in conventional war are just a few reasons many long for the “good old days” of the Cold War. The bad news is that in the face of all these security challenges, the rise of antiaccess/area denial (A2/AD) weapons systems poses major chal-lenges that could potentially erode the deterrent effect of America’s land warfare forces and render America’s preferred way of battle unexecutable. The good news is that overcoming A2/AD weapons systems is possible, but requires a new focus for portions of America’s land warfare forces. These forces have an essential role in mitigating A2/AD, indeed, refocused land warfare forces will bolster steady state shaping, enhance deterrence, and ensure that in an A2/AD conflict the joint force commander has fully devel-oped, prepared, versatile, and tailorable options. In a nutshell, in a counter- A2/AD campaign, land warfare forces are essential to create, expand, then Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS potentially amplify the tactical gains delivered by the joint force to gain and maintain U.S. advantage. Air-Sea Battle Defined Harry J. Kazianis, March 13, 2014 Foggo: The ASB Concept is, simply put, a set of ideas that preserves freedom of access in the global commons in the face of emerging antiaccess and area denial threats. It includes initiatives to improve doctrine, organization, training, materiel, leadership personnel and facilities within the Services’ purview to man, train and equip the Joint force. An operational concept is a description of a method or scheme for employing military capabilities to attain specific objectives at the operational level of war. The overarching objective of the Air-Sea Battle Concept is to “gain and maintain freedom of action in the global commons.” The Air-Sea Battle Concept is not a strategy. Strategies, in contrast, describe ways and means to achieve a particular end or end state, such as deterring conflict, containing conflict, or winning a conflict. The National Interest’s Harry Kazianis intervie wed the chair of the Air-Sea Battle Senior Steering Group, Rear Admiral James G. Foggo, III. RADM Foggo is currently the Assistant Deputy Chief of Naval Operations for Operations, Plans and Strategy. Kazianis: Over the last several years a spirited debate has taken place when it comes to the operational concept (OC) known as Air-Sea Battle (ASB). To this day there is still tremendous debate regarding ASB. The services, particularly yourself and the U.S. Navy as a whole, have worked to be open and honest concerning ASB. For once and for all, could you please describe for our readers what ASB is, its place in the future of America's armed forces, and why getting to a clear understanding of ASB is important? The Air-Sea Battle Concept is about force development in the face of rising technological challenges. We seek to build, at the Service level, a “pre-integrated” joint force which empowers U.S. combatant commanders—along with allies and partners—to engage in ways that are cooperative and networked across the land, maritime, air, space and cyber domains and therefore to enhance our collective warfighting capability. Air-Sea Battle does not focus on a particular adversary or region. It is universally applicable across all geographic locations, and by addressing access challenges wherever, however and whenever we confront them. As we continue to move forward, it is important to note that the ASB Concept and Implementation process is influencing the way the services man, train and equip their respective forces. In doing so, we are attempting to shape a joint force from the ground up, capable of assuring access where it www.anolir.org Page 28 sur 49 matters, when it matters, that is poised to deliver prompt and credible combat power, if required, at a moment’s notice. This is one of the key takeaways about the concept and why a clear understanding of the concept is important. Kazianis: Staying with ASB for the moment, there has been a series of articles speculating as to the costs of this budding OC. Some have noted a report totaling the cost of ASB at over $500 billion through 2023. While such a figure is certainly open for debate, is ASB affordable in a time of challenging defense budgets? Foggo: The report by G-2 Solutions claims that the Services are projected to spend $524.5 billion dollars on ASB capabilities through 2023. Over half (53%) of that cost is on the Joint Strike Fighter (JSF) program alone. While the JSF certainly enhances counter A2/AD capabilities, the JSF program far predates the ASB Concept. To say that ASB is the sole driving factor in costs like the JSF is a mischaracterization. No defense-spending portfolio associated with joint operational access exists within DoD. Creating such a portfolio would likely drive unneeded confusion because a welldefined investment portfolio necessarily relies on specific scenario assumptions to scope the portfolio. Air-Sea Battle is by definition an enabling concept to a myriad of potential situations. The Air-Sea Battle Office was tasked with creating an operational concept that addresses the problems created while operating in an anti-access and area-denial environment. This includes solutions not only from new technology, but also from utilizing existing forces and programs more effectively. While some new capabilities and technology may be required, most of the ASB initiatives will rely on Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS current service programs as their foundation. Existing equipment may be used in different ways, while other systems may need to be modified or upgraded. A significant portion of the effort will focus on non materiel solutions such as training and doctrine development. It is important to note that the services will continue to seek efficiencies and eliminate unnecessary redundancies through careful scrutiny of capability requirements, doctrine development and integrated training opportunities. Prior to the ASB Concept, thoughtful investments during the past decade have helped to equip the Joint Force with capabilities necessary to operate within an A2/AD environment. The ASB concept will ensure U.S. forces continue to advance the capabilities required to ensure operational access and decisive power projection in support of America's national interests and those of our allies and partners as the A2/AD environment continues to evolve. The Defense Strategic Guidance clearly tasks the Services to prepare to project power despite antiaccess and area denial challenges and ultimately, it is the Service Chief’s responsibility (through the Secretary of Defense and the President) to take into account the full spectrum of recommendations and requirements, including those involving joint operational access and fiscal constraints, when presenting the annual defense budget to Congress. Kazianis: Moving on to strategies and weapons that ASB is looking to counteract, mainly the growing global challenge of anti-access/areadenial weapons (A2/AD), much has been made of various weapons that are supposed "game changers." These include the now-infamous Chinese DF-21D, or as the press likes to refer to it, the "carrier-killer" and various other missile- based weapons that seem to challenge American power projection on the high seas. While much ink has been spilled on US efforts to negate such challenges against our own military our allies—especially in the AsiaPacific and Indo-Pacific—face such challenges as well. In what ways are we working with our allies to lesson such challenges now and in the future? weapons, or something else? Foggo: The ASB Office is actively engaged with our partners in exercises and wargames, as well as in our concept development. As ASB continues to mature, we are sharing applicable elements with our allies and partners to further our efforts ensuring integrated and effective coalition forces. Since a key component of effectiveness in contested environments will be greater interoperability of U.S. forces, we will continue to emphasize the importance of interoperability to our allies and partners. We welcome coalition support to field capabilities that deter or defeat A2/AD threats. We will continue to look for opportunities to integrate our efforts with our allies to ensure unfettered access to the global commons in the face of A2/AD threats. For all the factors driving great power rivalry, there are some that encourage cooperation. Kazianis: My final question revolves around the budding UCLASS project. While there is obviously a tremendous amount of potential regarding an unmanned, stealthy combat aircraft aboard US Navy carriers there has been a great deal of debate in the press as to the role of such a plane. In your view, what roles and missions do you believe are vital for a fully developed and operational UCLASS aircraft? Do you see UCLASS as more of a hard-nosed A2/AD killer—something that can break into A2/AD battle networks with a good deal of stealthy capability armed with precision-guided www.anolir.org Page 29 sur 49 Foggo: The most vital capability the UCLASS brings to the ASB Concept is the ability to complement the Carrier Strike Group and its air wing with an organic, persistent and survivable ISR platform able to endure in an A2/AD environment. How U.S. Military Power Benefits China Often overlooked in the debates about the possibility of a future struggle between the United States and China in East Asia is the fact that the current U.S. military presence in the region actually serves and supports a number of critical Chinese strategic interests. Beijing actually benefits in a number of ways from U.S. power, suggesting that the contention that China is ultimately seeking to push the United States militarily out of the region may not be as clear cut as is often assumed and asserted. Limiting Japan’s Conventional Power The United States security commitment to Japan has for over six decades allowed Tokyo to “free ride” on U.S. military power in East Asia, and this has meant that Japan has not built up a conventional military capability in keeping with the size and wealth of its economy. Whilst Japan is undoubtedly today an important military actor within the region, it is highly likely that it would possess far greater conventional military capabilities were it not for the credible security guarantee provided to Japan by the strong U.S. military presence in the region. Whilst Japanese free-riding may or may not serve U.S. interests, the fact that the U.S. security guarantee has served to limit the size and power of Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Japan’s conventional military is highly beneficial for Beijing, given China and Japan’s history of hostility and conflict, current territorial disputes and their growing competition to be the lead East Asian nation. If in the future China was to somehow succeed in driving the United States militarily out of East Asia, Tokyo would likely respond to diminishing U.S. regional power by significantly bolstering its own conventional military capabilities. For China, this would be something of a pyrrhic victory, as Beijing would have only succeeded in replacing the U.S. presence with growing Japanese military power, something China would likely view as a much more significant threat. Thus, pushing the United States militarily out of the East Asia may prove to be of questionable value to Beijing and could even worsen China’s strategic position with regard to Japan. Given this, Beijing may instead look to continue to rise and operate within the existing regional framework built and maintained by the deployment of significant U.S. military power, which has so far proved highly effective at limiting Japan’s conventional military capabilities and aspirations. Nuclear Proliferation U.S. military power and its security commitments in East Asia can be seen as a critical factor in explaining why Japan, South Korea and Taiwan have not become nuclear actors and why there is little likelihood of Tokyo, Seoul or Taipei pursuing a latent or actual nuclear capability in the near future. In the case of Japan and South Korea, the fact that both states are protected by U.S. defense treaties and the U.S. nuclear umbrella has meant that neither Tokyo nor Seoul currently consider it necessary or in their interests to seek to acquire an independent nuclear capability, despite their challenging security environments. In the 1970s and the 1980s, the United States used its significant diplomatic and military ties and leverage with Taipei to shut down Taiwan’s nuclear program on two separate occasions. The fact that Taipei has seemingly abandoned any ambitions to pursue an actual or latent nuclear capability can principally be seen as resulting from the U.S. security commitment and Washington’s clear and forcefully demonstrated opposition. The fact that U.S. power has helped to prevent each of these actors from seeking to become nuclear powers is strategically beneficial for China. If any of its East Asian neighbors possessed a nuclear capability or were seriously pursuing one, China’s already challenging and complex security environment would be that much more complicated. It would also heighten the risk of China being affected by a nuclear crisis or accident and would also increase the possibility of Beijing being drawn into nuclear diplomacy or destabilizing acts of nuclear brinkmanship. Further, if Taiwan had succeeded in achieving a nuclear deterrent it would have essentially ended Beijing’s ability to reassert control over the island and instead made it highly probable that Taipei would have used the security provided by its nuclear capability to declare independence. So the fact that U.S. power has served to dampen down the possibility of nuclear proliferation in East Asia has produced real and significant strategic dividends for Beijing, including with regard to its core interests relating to Taiwan. This demonstrates a further area of overlap between U.S. and Chinese interests in the region, and again shows how the U.S. military presence in East Asia does not automatically equate to a challenge or www.anolir.org Page 30 sur 49 threat to Chinese interests, and indeed provides further reason to think that China may not necessarily look to drive Washington militarily out of East Asia. Open Sea Lanes U.S. naval power in East Asian waters, and the wider Indian and Pacific Oceans, has and does greatly benefit China both economically and strategically. The long-standing and unswerving U.S. commitment to open and stable sea lanes – and its ability to maintain them – has helped support and facilitate China’s spectacular economic rise since the 1980s. Today, not only do Chinese exports move freely across stable sea lanes guaranteed by U.S. power, but so do ever growing quantities of vital Chinese energy imports from the Middle East, Africa and Latin America. This fact alone provides the clearest example of how China benefits from a strong U.S. military presence in East Asia. It is also the strongest reason why in the future Beijing may not consider it to be in its interests to try to weaken and diminish the U.S. military presence in East Asia. If the U.S. was forced to relinquish its role as guarantor of open and stable regional sea lanes, then Beijing would be forced to try to step into the breach, given that its economic model is so reliant on uninterrupted maritime trade. This would entail significant costs, and for now at least there is not much evidence to suggest that Beijing is willing or able to take on the burden of ensuring that East Asia’s vast and numerous maritime trade routes remain open and secure. Even if Beijing were willing to replace the United States as the guarantor of open sea lanes in East Asia, other states in the region – notably Japan – would likely baulk at the prospect, and would either Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS individually or collectively seek to fill the power vacuum. The result would be an increase in defense outlays by states across the region and a possible naval race between major East Asian states that could potentially disrupt maritime trade. Naturally, both of these developments would be unwelcome and troubling for Beijing. Beijing today benefits enormously from open regional sea lanes without having to bear the diplomatic, fiscal and military costs of maintaining them. It would seem a real possibility that China might prefer to see the U.S. continue to carry the significant costs of providing this regional public good. Clearly, the significant U.S. military presence in East Asia advances a number of core Chinese strategic interests. Thus, the belief that Beijing and Washington are heading almost inevitably toward strategic competition may not be as robust as is often assumed and asserted. This is not to say that the factors discussed here guarantee harmony between the two powers, but they do demonstrate that whilst there may well be factors pushing the U.S. and China toward competition, there are also real and important factors that favor more cooperative relations. readiness and more forces from the active,” Army Vice Chief of Staff Gen. John Campbell told The Hill in an interview. ADVERTISEMENT “The Army acknowledges that there will be reductions to the budget and cuts to the total force must be made responsibly," he said. "It’s about achieving the right balance, the right force mix for the Army in order to execute the nation's defense strategy," But state governors and some lawmakers have already been fighting back, raising concerns that cuts to the National Guard, which are states’ military reserve forces, would limit their ability to fight natural disasters at home and leave them less ready when called to fight wars. Faced with budget cuts of $79 billion over the next five years, the Army is planning to shrink the activeduty force to 450,000 and the National Guard to 335,000 by 2017 — a reduction of 70,000 activeduty soldiers and 15,000 National Guardsmen. Army officials say 450,000 is the smallest acceptable force to implement the president's defense strategy at high risk, and below that, the Army would no longer be able to do so. active side, and give them their utility Black Hawk helicopters instead. Army officials also point out that by 2015, the active-duty aviation brigades would be giving up 23 percent of their fleet, versus 8 percent of the National Guard’s fleet. “So they’ll gain capability for the states, even though they’ll take a reduction in total aircraft,” said Col. Frank Tate, the Army’s chief of aviation force development. So far, several of the 50 state governors and National Guard state commanders have protested the proposals, and Rep. Joe Wilson (R-S.C.) has introduced a bill that would create a commission to look at the cuts and prevent any before 2016. Campbell said cuts to the active could hurt more than cuts to the National Guard. "Hypothetically speaking, if you're a governor out there thinking, 'Well I want to hold the Guard units in the state,' what I would say is, ‘If there is large Active Duty installation in the state, I need to consider that budget cuts may force the Army to deactivate another brigade from the state, that is 4,500 Soldiers,” Campbell said. Army on National Guard cuts: We need a balanced force Campbell said the active army will absorb a disproportionate percentage of cuts, but further reductions will require cuts in the National Guard and Reserve. In addition, if there are no National Guard cuts, more active-duty soldiers from the “institutional Army” — such as trainers — will be cut, which will impact National Guardsmen anyway, Campbell said. Army leadership has a tough sell for lawmakers looking out for their state’s Army National Guard forces: Allow cuts to the National Guard to avoid further cuts from the active-duty side. “We have to have the Guard, we have to have the Army Reserve, and we have to have the active. We need the total force — we just got to get the right balance,” Campbell said. “The Guard is dependent upon the training piece. Now the Guard is not going to get as many slots to school because the active Army provides that training,” he said. “If I can’t touch the Guard, and make minimal changes, the only place I can go is to take out the In addition, the Army wants to transfer all of the National Guard’s Apache attack helicopters to the Campbell said a commission on the Army's force would just delay necessary adjustments, and would Stephen Ellis is a doctoral candidate at the University of Leicester. www.anolir.org Page 31 sur 49 Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS take the Army out of balance. Campbell said the proposed cuts were also based on studies that show even in the worst of disasters, the National Guard would have what it needed to respond for its state mission. And while there are some National Guard units that are cheaper than active duty forces, in many cases it costs more to train and deploy National Guardsmen when mobilized to active-duty, he added. Campbell said after the cuts, there would still be more full-time National Guardsmen than before 9/11. “Approximately 60,000 National Guardsmen are full-time anyway. We’re trying not to touch that,” he said. “It’s a lot more soldiers on full-time status than the Guard had pre-war.” The Army is recommending the force cuts and other changes in order to prioritize spending on cyber, ballistic missile defense and modernizing current and future weapons systems, and maintain a balance between readiness, endstrength and modernization, Campbell said. “In the end, we want to be more expeditionary. We ought to provide what the combatant commanders need,” Campbell said. Gripen E not reliant on Swiss referendum A Gripen D seen flying alongside a Swiss Air Force F/A-18 Hornet during a promotional visit to Switzerland prior to the Gripen E being selected for the Fighter Replacement Programme. Saab feels the different Gripen designations have created confusion, and given ammunition to those opposing the sale to Switzerland. Source: Swiss Air Force The Swedish government is fully committed to the Saab Gripen E combat aircraft programme, irrespective of the outcome of a Swiss national referendum on the planned procurement of the type, company officials said on 11 March. Speaking at the company's Linköping production facility near Stockholm, Saab's Swiss campaign leader for the Gripen E, Richard Smith, said that the contract signed with the Swedish Defence Materiel Administration (Försvarets materielverk FMV) to deliver 60 Gripen E aircraft to the Swedish Air Force (SwAF) will continue regardless of how the Swiss vote in the referendum scheduled for mid-May. "[If there is a 'no' vote], the Swedish programme continues unaffected," he said. Smith's comments provide an increased level of security for the Gripen E programme, which had originally been dependent on Saab securing a strategic partner to help fund development. Should the Swiss vote against the Gripen (the referendum itself is actually on the Gripen Fund Law, rather than on the 22 aircraft themselves), www.anolir.org Page 32 sur 49 Saab can still secure that strategic partner through Brazil, which has selected the Gripen E to fulfil its F-X2 requirement. Negotiations for that 36-aircraft contract are expected to be concluded at the end of 2014, but Smith suggested that not even that deal was now needed to secure the SwAF's order. Even so, Saab will be desperate to sign Switzerland up as the first export customer for the Gripen E when the voters cast their ballots on 18 May. The Swiss Fighter Replacement programme has been a long and drawn out process, and one which Saab has not found easy despite emerging as the winning contender in November 2011. "The campaign has been quite a roller-coaster of a ride," noted Smith. "The Gripen has been called the IKEA fighter in Switzerland - it's funny, but all these small hits can hurt you and force you to be reactive all the time. That takes energy and resources." When the competition first started back in 2007, Saab at that time submitted its Gripen C/D to compete against the Boeing F/A-18E/F Super Hornet (which dropped out in 2008), Dassault Rafale, and Eurofighter Typhoon. In 2009, Saab threw the developmental Gripen NG (later to become Gripen E) into the mix, which it offered alongside the Gripen C/D. The competition stalled in 2010, but was resurrected in mid-2011 following intense lobbying by Swiss industry, which eagerly anticipated the 100% offset package worth some CHF2.2 billion (USD2.5 billion). According to Smith, this offering of two differently designated aircraft muddied the waters somewhat and led to confusion in the minds of many in Switzerland and beyond. "The branding of Gripen E has got us into a difficult position, with people able to accuse it of being a 'paper airplane'," he said. "The same can be said for the Tranche 3 Typhoon or the Batch 2 or Batch 3 Rafale, but no one ever does. If we had just called it Gripen, I think we Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS would have got away with a lot of the problems we have been having in the media. We gave the 'no' side ammunition to use against us." Despite being widely anticipated to lose out to either the Rafale or Typhoon, the Gripen E was eventually selected by Switzerland with deliveries of 22 aircraft set to run from 2018 through to 2021 (in addition, an interim solution of eight Gripen C and three Gripen D aircraft were to be delivered in 2016). For most competitions, subject to contract negotiations this would have been the end of the story. However, Switzerland has a system whereby if 50,000 citizens sign a petition the government must hold a referendum, and that is precisely what has happened with the Gripen E procurement. As Smith noted though, the Swiss are especially security conscious (as demonstrated by the nearly 70% vote to retain conscription in a recent referendum), and so a vote on the matter need not be such a bad thing. Unfortunately for Saab, the Gripen has come up against a concerted attempt to thwart the procurement, as demonstrated by a series of misfortunes that have befallen the 'yes' campaign recently, and going back to even before when the referendum was called. As Smith explained: "A critical Swiss Air Force evaluation report that was leaked in February 2012 certainly didn't help. The problem was that the aircraft in the report was a Gripen [at] MS 18 [standard]. The interim Gripen C aircraft will be MS 20, and the Gripen Es will be MS 21. The media started to make mixed-up comparisons. The report had 98 improvement points, some of which were very minor and a lot of which were resolved in MS 19 and implemented in MS 20. The remaining 46% would be included in MS 21." This leaked report was followed by a Saab analysis of the probable parliamentary voting intentions on the Gripen that was leaked to the Swiss media. Such an analysis is a normal thing to do, Smith said, but it was spun in the media reports to be something altogether more sinister. In February 2014, a report by the Swedish ambassador to Switzerland, Per Thöresson, concerning plans to influence the national vote on the Gripen was again leaked, further compounding the problems already being faced by the Gripen team and forcing Saab to withdraw from any and all promotion of the Gripen in Switzerland in the run up to the vote. As Smith noted, these events were not all that important in themselves, but have fed into the 'dripdrip' of negativity surrounding the programme in parts of the Swiss media. "Despite this though, the Swiss parliament blessed the overall procurement with an enormous majority [of] 113 to 68 votes. The vote on raising the spending ceiling to commit to CHF3.126 billion [the total value of the contract] passed by 114 to 70 votes, and Gripen Fund Law [which is what the referendum will be on] again passed with an 118 to 67 majority." This glowing endorsement of the Gripen E procurement from Switzerland's ruling class will, Smith anticipates, be carried through to the referendum and result in getting the Swiss Air Force the right aircraft for its needs. "The Gripen provides the right balance - it's an extremely capable aircraft but with procurement costs in line with the Swiss defence budget," he said. Perhaps of greater benefit to Switzerland is the offset package that will accompany the deal, should it be signed. "The industrial package played an important part [in the Gripen's original selection], as Swiss industry was really driving this. "As of December 2013, Saab has delivered CHF330 million (over 500 contracts) in business to Swiss firms," Smith noted, adding: "It is important www.anolir.org Page 33 sur 49 for Swiss businesses as once they are in the supply chain it opens up the potential to be a longterm partner with Saab. "We want to put the tailcone, air brakes, rear fuselage, and pylons into Switzerland. In February 2014 we placed a CHF68 million contract with Ruag for the development and production of Gripen E pylons." Saab hope and expect that the combination of the Gripen's suitability for the Swiss Air Force and the benefits it offers for Swiss industry will carry the referendum vote in its favour. If that does happen, then work on the contract can begin in earnest. "If it is a yes, all the agreements are all set up and in place and it's straight to contract. That's when the business really starts," Smith said. 10 things no one tells you before you join the Royal Marines From Jackspeak and silly rig to Spoof and skiing accidents - former Royal Marine Commando Mark Time explains what life in the Corps is really like Royal Marine Commandos taking part in a Remembrance Day service on Plymouth Hoe in Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS 2011 Photo: Alamy By Mark Time, 8:31AM GMT 18 Mar 2014 This year marks the 350th anniversary of the Royal Marines, formed in 1755 as the marine infantry for the Royal Navy. During those three and a half centuries its brave members have seen action in the two world wars, in Afghanistan, the Falklands, Crimea and the Napoleonic Wars. Today it numbers less than 9,000 servicemen, yet it continues to make a huge contribution to Britain's military credibility. Mark Time, author of ‘Going Commando’ and himself a former Royal Marines Commando, shares ten entertaining facts about life in this most elite of institutions. ‘Basic training’ is not basic 32 weeks basic training may seem a long time. When you are undertaking it, it feels even longer. However, it is necessary to turn a civilian into a Royal Marines Commando. Many people ask how hard it actually is. The simplest analogy is "think of the hardest thing you could ever do - then double it". Being camouflaged isn’t sexy where toilets are "heads", and steak-and-kidney puddings "babies heads". Conversely, actual heads become "grids", "nappers" or "fat ones". Confounded family members wonder why you are suddenly unable to speak "normally". Even today, I still struggle to construct a sentence without using the word "hoofing", "chad", or "essence". and toothpaste. As sure it will contain a green beret, it will also be home to Lycra dresses, tutus, togas, superhero capes, and in my case a pantomime camel costume. "Silly rig" - fancy dress - is as much engrained into corps culture as the 28th October anniversary date. Wanderlust is in your job description Spoof is the unofficial, yet mandatory drinking game of the Royal Marines. To succeed, you need the numeracy of Einstein combined with a champion winning poker face. A composite of chance, bluff, and bravado, to lose will mean a forfeit that ranges from a round of drinks to receiving a "chad" tattoo. You will visit places you have not yet heard of, but this is no holiday. You will not be deceived by tourism’s mendacious attractions but instead will have your senses sledgehammered by brutal, unfiltered surroundings. You will see such poverty and suffering that you will return home to feel exasperated by the complaints of those who live within the slothful ignorance of their cosseted existence. Like sleep? You'll learn to love it When on operations, discard the concept of time. You are either working or not. When you work, your body is put through such stress and trauma that once you have down time, once administration is complete, sleep becomes your best friend. Take it while you can. You never know when you will next get the chance. While the stereotypical film shot sees the hero blend seamlessly into the background, it doesn’t show the discomfort of sweating like a cheap beef salad while lying awkwardly in spiky gorse bushes, with twigs, leaves and broken branches scraping and scoring your skin, leaving you feeling like you have been mistreated by a sexually frustrated Laburnum. Like food? Read my last You become bilingual A Royal Marine’s locker is the chipboard gateway to his soul. It smells of aftershave, shaving foam Royal Marines talk "Jackspeak" - a Naval lingo Speed eating becomes a survival instinct; indigestion indicates fulfilling this most important of tasks. When the fatigued body requires refuelling, noxious foodstuffs become epicurean delights. Leaving food is as taboo as having a dirty weapon. Don’t do it. You will become an aficionado of fancy dress www.anolir.org Page 34 sur 49 You WILL lose at Spoof An expert on the piste? Norway will bring you down to earth - literally Forget the pressed, manicured slopes of ski resorts. Skiing in Norway, where natural unevenness caused by -40°C winds ensures that when carrying 60kg on your back you fall as if been shot. Weight drives your head further into the snow, frustrated abuse muffled by frozen grass. Baby ostrich legs attempt to stand while skis are eager to continue without you. Tentatively, you set off again, knowing that the experience will be repeated as soon as you hit anything that could be dismissed as "a bump". You will wear more heads than Wurzel Gummidge Depending on government expectation, in one instance you and your brothers in arms become bastions of decency, regaled in dress uniforms to the glee of London tourists; the next you will be carrying out man’s most violent acts before metamorphosing into social workers with a handkerchief and weapon while on humanitarian Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS missions. Learn to embrace diversity. Former Royal Marines Commando Mark Time is author of Going Commando - the first book in the new Bootneck Threesome series ESPAGNOL Contributeur : Lieutenant-colonel (ORQLE) Emmanuel NOMMICK ‘Global En Route Strategy’, el documento del Pentágono que confirma la apuesta de Estados Unidos por Rota Fuente: El País 09/03/2014 http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as p?id=17263 Una asociación de militares pide procesar a Artur Mas por alta traición Panorámica de la base de Rota. Coloca a la base española al nivel de Ramstein (Alemania) y Hickman (Pearl Harbor, Hawaii) Estados Unidos continúa apuntalando su apuesta por España como aliado estratégico en la zona mediterránea. Los planes del Pentágono para las bases de Rota y de Morón de la Frontera incluyen aumentar su nivel prioridad e inversión para convertirlas en referentes europeos. Todo viene descrito en un documento llamado ‘Global En Route Strategy’. http://www.elconfidencialdigital.com/defensa/ El presidente de la AME, el coronel retirado Leopoldo Muñoz, hizo esta petición tras anunciar Mas este fin de semana que no descarta una declaración unilateral de independencia de Cataluña. Muñoz aseguró que el responsable del Ejecutivo catalán y los parlamentarios de esta comunidad que apoyan la independencia deberían ser procesados por un tribunal militar por "delito de alta traición". Escocia y Crimea El presidente de la AME explicó que si el proceso por alta traición se hubiera iniciado en septiembre de 2012, cuando Mas pidió un pacto fiscal al Gobierno de Mariano Rajoy bajo la amenaza de la independencia, "no hubiéramos llegado a esta situación". "Ahora se han crecido con los movimientos separatistas de Escocia o Crimea y se tendrá que hacer lo que no se hizo en su momento", apuntó. En cuanto una eventual intervención del Ejército en Cataluña, el dirigente de la AME señaló que la actuación de la Fuerzas Armadas para "preservar la unidad de España" está prevista en el artículo 8 de la Constitución. "Esta situación podría provocar la intervención del Ejército siempre y cuando el Gobierno lo autorice", dijo el presidente de esta asociación de militares. "Aunque no dejen hablar a los militares en activo, desde la asociación sabemos que piensan como nosotros". (Servimedia 17/03/2014). http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as p?id=17266 La Asociación de Militares Españoles (AME) pidió hoy que se procese en un tribunal militar al presidente de la Generalitat de Cataluña, Artur Mas, por un delito de alta traición. www.anolir.org Page 35 sur 49 “Sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso”. Toque de atención a un General por hablar de Cataluña Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS El Estado Mayor le ha hecho llegar un mensaje al jefe de la Fuerza Logística Operativa: cualquier declaración sobre el conflicto puede ser aprovechada por los independentistas La consigna a los generales es clara: “que nadie hable de Cataluña”. Se quiere evitar que cualquier declaración sea malinterpretada y utilizada por las plataformas independentistas para crear polémica. Defensa ya ha enviado una advertencia a un General que aseguró que “sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso”. El rey, Rajoy y Morenés. El Confidencial Digital informó el pasado mes de enero de la consigna que habían asumido y trasmitido los Generales y Almirantes de las Fuerzas Armadas españolas: silencio absoluto sobre la cuestión catalana. El asunto fue uno de los temas principales de conversación en los corrillos de altos mandos en el acto posterior a la Pascua Militar. Se asumió la orden que llegaba de altas instancias del Gobierno: “cortar de raíz” cualquier tipo de pronunciamiento sobre el tema. Ni positivo, ni negativo. Se trata de no referirse a la cuestión de ninguna manera, para evitar que cualquier palabra pueda ser malinterpretada o usada propagandísticamente contra la imagen de las Fuerzas Armadas. Según ha sabido ECD, desde la cúpula de las Fuerzas Armadas –tanto en el Estado Mayor de la Defensa como en el Ministerio- se están monitorizando con especial celo todas las declaraciones de militares –y en especial de altos mandos- sobre Cataluña. Tal y como confirman fuentes el Ejército de Tierra, ya se ha dado un toque de atención. “Sabemos lo que tendríamos que hacer” El protagonista es el General jefe de la Fuerza Logística Operativa (FLO), Francisco Javier Abajo Merino. La advertencia le ha llegado desde la jefatura del Estado Mayor no por la gravedad de sus declaraciones, sino por el simple hecho de hacerlas. En una entrevista concedida en febrero a Radio Galega, el generalAbajo Merino se refirió a los recortes presupuestarios en las Fuerzas Armadas y explicó la reestructuración de las unidades que prepara el Estado Mayor. Pero también se le preguntó por Cataluña. “Yo no percibo ninguna intranquilidad –dijo- sino que, simplemente, sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso, a las órdenes del Gobierno. Pero no en Cataluña, en cualquier parte de España. No veo ninguna sensación de preocupación en el Ejército, ninguna”. Estas fueron sus palabras a los micrófonos de la radio pública gallega –escúchela aquí. De entre estas declaraciones, la prensa próxima al movimiento independentista catalán ha extraído la frase “sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso” para generar un debate sobre la posible existencia de planes militares para frenar el referéndum soberanista en Cataluña. Quienes conocen el caso aseguran que, si bien las declaraciones no tienen “nada de especial” y en ningún momento se realizan con tono amenazante, sí pueden dar pie a una malinterpretación o utilización partidista. Precisamente lo que quiere evitar el Gobierno, www.anolir.org Page 36 sur 49 aplicando esta consigna de guardar un silencio total sobre Cataluña. http://www.elconfidencialdigital.com/defensa/Militar es-Cataluna_0_2233576632.html Rusia estaría utilizando rootkit altamente complejo contra Ucrania Una variante del rootkit Snake está siendo detectada con frecuencia cada vez mayor en Ucrania. Anteriormente, Snake fue utilizado para el peor ataque cibernético experimentado en la historia de Estados Unidos El departamento de Inteligencia Aplicada de la empresa británica BAE Systems ha publicado un informe sobre una operación de ciberespionaje denominada “Snake”. El código en cuestión es descrito como “rootkit”;; es decir, malware que es instalado subrepticiamente en el sistema operativo, y que logra permanecer indetectable. El informe de BAE Systems describe la forma en que Snake logra penetrar la potente protección en torno al núcleo de 64 bits de Windows, incluyendo las versiones 7 y 8. En el documento se indica que Snake “tiene una arquitectura increíblemente compleja, diseñada para vulnerar el núcleo del sistema operativo”. BAE Systems continúa señalando que “la Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS construcción lleva a suponer que los atacantes disponen de un verdadero arsenal de herramientas de infiltración, presentando todos los indicios de que se trata de una ciber-operación altamente refinada”. Snake puede propagarse mediante diversos procedimientos, que incluyen correo electrónico dirigido a destinatarios específicos, y memorias USB infectadas. A juicio de BAE, Snake constituye una grave amenaza contra organizaciones legítimas en la mayoría de los países, especialmente aquellas con grandes redes, como empresas multinacionales y el sector público. Desde 2010 se han detectado 56 variantes del malware, en 9 países. La mayoría de los casos, 32, corresponde a Ucrania, con 8 incidencias en 2013, y 14 en lo que va del presente año. BAE hace además referencia a un informe publicado el 28 de febrero por la empresa de seguridad informática alemana G Data, donde da cuenta de un rootkit denominado Uroburos, vocablo griego traducido como “serpiente”. El informe, titulado “Uroburos, un software de espionaje altamente complejo, con raíces rusas”, no deja dudas sobre la autoría del malware. Según BAE, Uroburos es un componente de Snake. Al igual que BAE, G Data menciona el alto grado de complejidad del malware, recalcando que su desarrollo y actualización requiere de grandes recursos, de todo tipo. En sus respectivos informes, BAE y G Data coinciden en que Uroburos es un desarrollo de Agente.btz, un código maligno detectado en redes de las Fuerzas Armadas estadounidenses en 2008, en Estados Unidos y Afganistán. 2 años más tarde, el viceministro de defensa de Estados Unidos, William Lynt, reveló que la extracción del malware de las redes del pentágono había tomado 14 meses. En 2010 trascendió que el Pentágono sospechaba que Agent.btz tenía un origen ruso, aunque no se proporcionaron detalles. El informe de BAE no menciona directamente a Rusia. La empresa analiza distintos detalles, entre ellos cronología y compilación, concluyendo que los autores del código han trabajado en “horas de oficina” en zonas horarias equivalentes a San Petersburgo y Moscú. La conclusión principal es que el código maligno altamente avanzado y que supuestamente es una variante del peor ataque cibernético dirigido contra Estados Unidos- se propaga estos días con gran intensidad en Ucrania. “Es una de las amenazas más avanzadas y resistentes que estamos observando” se indica en el informe de BAE, agregando que Snake instala puertas traseras, se oculta con gran eficacia, y establece conexiones con servidores de comando, incluso desde sistemas desconectados de Internet. Asimismo, los métodos de transmisión de datos dificultan sobremanera detectar que información está siendo transmitida desde el sistema intervenido. Gran parte de los procedimientos empleados serían manuales, es decir, requerirían la intervención de un operador humano, lo que nuevamente lleva a suponer que los responsables tienen cuantiosos recursos a su disposición. Fuente: Diario TI 10/03/14 http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as p?id=17250 El A400M supera su primera prueba de lanzamientos aéreos www.anolir.org Page 37 sur 49 17/03/2014 (Infodefensa.com) Toulouse.- El avión de transporte militar de nueva generación A400M ha completado con éxito uno de los elementos más importantes de su programa de vuelos de prueba, la primera fase de lanzamientos aéreos. Volando sobre la localidad de Fonsorbes, próxima a Toulouse (Francia), un avión A400M de pruebas lanzó toda una serie de cargas con paracaídas durante 11 vuelos en un período de dos semanas, informó la compañía Airbus Group. En total se lanzaron 26 plataformas y contenedores con unos pesos que van de 255 kg a 4 toneladas utilizando la rampa y 11 paquetes con un peso de 15 a 320 kilos por las puertas de lanzamiento de paracaidistas. Primer vuelo transatlántico Por otra parte, la Fuerza Aérea francesa informó de que el pasado diez de marzo un A400M que había despegado desde la base 123 en Orléans (Francia) llevó a cabo su primer vuelo a través del océano Atlántico. Tras seis horas de vuelo, el A400M tomó pista en Sat, en la isla de Cabo Verde, para después continuar a Cayenne, en la Guyana Francesa, y más tarde a Fort de France, en Martinique. El primer vuelo transatlántico, que duró cinco horas y cuarto, trasladó dos toneladas de provisiones y un helicóptero Fennec que será utilizado en la Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS base de la Fuerza Aérea francesa en la estación espacial de Kourou en Guyana. El avión realizó el viaje de vuelta el día 14 de marzo en un vuelo sin paradas de nueve horas desde Fort de France hasta Istres. http://www.infodefensa.com/es/2014/03/17/notic ia-a400m-supera-exito-primera-pruebalanzamientos-aereos.html ALLEMAND et LUXEMBOURGEOIS Contributeur : Colonel IRAT (H) PIERRE GROSSMANN Einsatztagebuch MINUSMA : „Ich.Bin.UN“ Dakar, 18.03.2014. Oberstabsfeldwebel Peter B. ist seit Ende Februar bei MINUSMA , der Stabilisierungsmission der Vereinten Nationen in Mali, als Pressefeldwebel eingesetzt. Von seinen Begegnungen und Erlebnissen in Westafrika berichtet der Informationsmeister des Lufttransportgeschwaders 62 in Wunstorf regelmäßig in seinem Einsatztagebuch. Einer meiner Arbeitsplätze (Quelle: Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen Die guten Nachrichten zuerst - Ich bin gut gelandet. Das Wetter hier ist traumhaft - 27 °C im Schatten. Respekt habe ich schon jetzt vor der immensen Informationsflut, die in den nächsten Tagen über mich hereinbrechen wird. Journalisten wollen immer alles ganz genau wissen. Ich muss mich schnellstmöglich über alle Details des Einsatzes live informieren. Ich begreife schnell, dass dieser Einsatz eine ganz andere Herausforderung sein wird, als der Einsatz in Afghanistan. Nicht nur für mich. Unsere Haustiere: Rotschnabeltokos gehören zu den Nashornvögeln (Quelle: Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen Das Deutsche Einsatzkontingent bei MINUSMA ist aufgeteilt. Der Großteil befindet sich hier in Dakar. Unsere Unterkunft und der administrative Teil sind in einem Hotel unweit vom westlichsten Punkt Afrikas angesiedelt. Auch mein neues Büro befindet sich hier, inklusive der „Haustiere“. Bei den Technikern Blick in die Halle der Techniker (Quelle: Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen Auf dem militärischen Teil des Flughafens von Dakar steht uns die Hälfte einer Halle zur www.anolir.org Page 38 sur 49 Verfügung. Hier ist die Technik untergebracht. Mein erster Eindruck: Hier ist Improvisation gefordert. Die Aufteilung der Halle ist festgelegt: Hydraulik, Avionik (also alles, was mit elektrischen und elektrotechnischen Geräten an Bord zu tun hat), Mechanik, Logistik und Luftumschlag, Technischer Offizier, Einsatzsteuerung und Logistik. Trotz des begrenzten Platzes hat jeder Bereich sich sein kleines Reich eingerichtet. Für Außenstehende mag es wirr aussehen, doch es gibt ein System. Und ich habe absolut keine Bedenken, dass alles funktioniert. Denn alle Lufttransporter haben seit mehr als 50 Jahren bewiesen, dass sie überall auf der Welt fliegen und arbeiten können. Marathon in Mali Später bin ich auf dem Weg nach Mali. Dort sind zwei Transall C-160 für den Lufttransport innerhalb des Einsatzgebietes von MINUSMA dauerhaft stationiert. Ich möchte die beiden Crews kennenlernen und natürlich auch meine Ansprechpartner bei der UN. Doch ich bin nicht nur auf "Nice-to-meet-you"-Tour. Ich schrieb schon von den besonderen Herausforderungen dieses Einsatzes. Eine davon ist der "Akkreditierungsmarathon". Sechs Stunden Einweisungen und Belehrungen im UNHauptquartier. Unzählige Formulare und Anträge, die ich im Vorfeld ausfüllen musste. Und ich dachte schon, ich wäre viel Bürokratie aus Deutschland gewohnt. Jeder wichtige Ansprechpartner kennt mich jetzt oder hat mich zumindest schon mal gesehen. Und ich bin, nach dem überstandenen Marathon im Hauptquartier, nun Besitzer eines UN-Ausweises. Nun bin ich wirklich angekommen. Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS nach oben am Tag des Abfluges, verabschieden. Zu viele traurige Gesichter. Der Tag davor macht den Abschied auch nicht schöner, aber wir sind wenigstens unter uns. 11. März 2014 Meine beiden älteren Kinder (Sohn und Tochter, 20 Jahre) können nicht mitkommen. Meine Tochter konnte Ihren Urlaub nicht mehr verschieben. Und mein Sohn muss pauken. Er studiert an der Universität der Bundeswehr in München. Da bleibt nur der Abschied am Telefon. Los geht´s in Richtung Dakar (Quelle: Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen Genau 477 Tage liegen zwischen meiner Abreise zum letzten Einsatz in Afghanistan und der Abreise in Richtung Westafrika. Im Laufe dieser Zeit habe ich vieles von dem, was mich damals bewegte vergessen. Oder ich habe einfach nicht mehr drüber nachgedacht: Vorbereitungen, die ich damals getroffen hatte, Vorbereitungen, die meine Familie damals traf. All dies begann ab Februar 2013 zu verschwimmen und verschwand aus meinem Kopf. Dachte ich. Denn am 19. Februar dieses Jahres begann für mich eine gedankliche Reise in die Vergangenheit. Als ich meine Frau und meinen Jüngsten zu Hause zum Abschied anschaue, fühle ich mich schlagartig ins Jahr 2012 zurückversetzt. Die gleiche Situation. Die gleichen Gefühle. Die gleichen Gedanken. Meine Frau und mein Sohn bringen mich nach Wunstorf, von wo mich ein Fahrer am nächsten Tag zum Flughafen Köln-Wahn bringen wird. Für uns hat es sich bewährt, dass wir uns nicht Köln, Es ist 20 Uhr. Meine Frau fährt los. Ein letztes Mal winken. Sie schaut schnell weg. Ich stehe vor der Pressestelle des Lufttransportgeschwaders 62. Genau wie 2012. Aber ich und meine Frau wissen, dieses Mal wird es etwas anders werden - Ich werde nicht so lange weg sein, und irgendwie hat meine Frau ein besseres Gefühl. Am Abend schaue ich noch ein wenig Fußball und gehe zeitig schlafen. Um zwei Uhr in der Nacht geht es los – erst nach Köln und dann nach Dakar im Senegal. Zu meinem Einsatz im Deutschen Kontingent von MINUSMA. In den Einsatz gestartet - Fregatte „Brandenburg“ wird Flaggschiff am Horn von Afrika Wilhelmshaven, 17.03.2014. Leinen los für die Fregatte „Brandenburg“: Mit dem Ziel Horn von Afrika haben Schiff und Besatzung Wilhelmshaven am 17. März verlassen. Im Einsatz angekommen, wird die „Brandenburg“ die Rolle des Flaggschiffes der EU -geführten Anti-PiraterieOperation Atalanta übernehmen. www.anolir.org Page 39 sur 49 Musikalische Begleitung durch das Marinemusikkorps (Quelle: 2014 Bundeswehr / Jelena Wiedbrauk)Größere Abbildung anzeigen Neben zahlreichen Angehörigen der Besatzung, die ihre Lieben und Freunde verabschiedeten, waren auch Vertreter des Patenbundeslandes Brandenburg nach Wilhelmshaven gekommen. Unter ihnen der Innenminister Ralf Holzschuher, der es sich nicht nehmen ließ, den Marinesoldaten und Soldatinnen einen erfolgreichen Einsatz zu wünschen. Eine weitere Besonderheit war eine Abordnung der Vereinigung zur Förderung und Pflege der Tradition, die Potsdamer Riesengarde „Lange Kerls“ e.V. , die in ihren historischen Kostümen dem Auslaufen eine eigene Note verliehen. Nach einem rund zweiwöchigen Transit in das Einsatzgebiet, wird Fregattenkapitän Gerald Liebich und seine 235 Besatzungsangehörigen der „Brandenburg“ die Fregatte „Hessen“ als deutschen Beitrag an bei Atalanta ablösen. „“Die Männer und Frauen der Brandenburg und das Schiff selbst sind voll einsatzklar. Wir freuen uns auf die vor uns liegenden Herausforderungen. Wir haben einen wichtigen Auftrag am Horn von Afrika zu erfüllen, sind gut dafür vorbereitet und ausgebildet”“, sagte Fregattenkapitän Liebich. Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Deutschland übernimmt Führung Am 6. April wird die Fregatte „Brandenburg“ in Dschibuti die Rolle als Flaggschiff des maritimen Einsatzverbandes der EU von dem französischen Landungsschiff „Siroco“ übernehmen. Von Bord der deutschen Fregatte wird der Kommandeur der Einsatzflottille 2, Flottillenadmiral Jürgen zur Mühlen, mit seinem 35-köpfigen internationalen Stab aus 12 Nationen den Verband führen. Damit wird zum zweiten Mal ein Deutscher das Kommando über die Operation Atalanta haben. Dem Verband werden Schiffe, Hubschrauber und Flugzeuge aus Deutschland, Frankreich, Griechenland, den Niederlanden und Spanien angehören. „“Als Flaggschiff der Operation Atalanta werden wir vor besondere Aufgaben gestellt werden, für die wir bereit sind und die den Einsatz abwechslungsreich machen werden“”, so Fregattenkapitän Liebich mit Blick auf die bevorstehende Zeit. Die Rückkehr der „Brandenburg“ nach Wilhelmshaven ist für den 22. August vorgesehen. Startschuss für medizinische Hilfe Dr. Hussein Ali Mwinyi und Hans Koeppel legen den Grundstein für eine bessere medizinische Versorgung auf der Insel Pemba in Tansania (Quelle Bundeswehr/Michelis)Größere Abbildung anzeigen Tansania, Pemba, 20.03.2014. Die Beratergruppe der Bundeswehr, die German Armed Forces Technical Advisory Group (GAFTAG), führt Projekte der sanitätsdienstlichen Unterstützung und der technischen Ausbildung durch. Im Rahmen des Ausstattungshilfeprogramms für ausländische Streitkräfte wurde nun der Startschuss für ein neues Projekt in Tansania gegeben. Das Medical Diagnostic Centre soll zur Verbesserung der medizinischen Versorgung der auf der Insel Pemba stationierten Soldaten beitragen. Es steht darüber hinaus auch der Nutzung durch die Zivilbevölkerung offen. Der Verteidigungsminister der Vereinigten Republik Tansania, Dr. Hussein Ali Mwinyi, und der ständige Vertreter der Deutschen Botschaft, Hans Koeppel, haben im Februar dieses Jahres den Grundstein für ein Medical Diagnostic Centre auf der Insel Pemba gelegt. In ihren Festreden betonten beide die sehr gute, langjährige Zusammenarbeit zwischen beiden Ländern und lobten, die Einweihung des Gebäudes noch in diesem Jahr vornehmen zu können. Unzureichende medizinische Versorgung Die medizinische Versorgung auf Pemba ist trotz zwei vorhandener Krankenhäuser mangelhaft. Ein staatliches Krankenhaus in Chake-Chake sowie eine private Klinik in Makuwe verfügen gemeinsam nur über eine Kapazität von etwa 200 Betten. Unzureichende medizintechnische Ausstattung und fehlendes Fachpersonal erschweren die Situation www.anolir.org Page 40 sur 49 zusätzlich. Die Bevölkerung der tansanischen Insel ist deshalb von der medizinischen Versorgung durch die Armee abhängig und nutzt deren Einrichtungen für eine medizinische BasisVersorgung. Die Insel Pemba an der Ostküste Afrikas (Quelle: Google Maps)Größere Abbildung anzeigen Pemba - “die grüne Insel“ - ist mit ihrem Hauptort Chake-Chake und einer Größe von 984 Quadratkilometer die zweitgrößte Insel des Sansibar-Archipels. Insgesamt leben hier etwa 360.000 Menschen. Gemeinsam mit der 50 Kilometer südlich gelegenen Insel Unguja und zahlreichen kleinen Nebeninseln bildet Pemba den halbautonomen Teilstaat Sansibar. Bauen mit Bundeswehr-Expertise Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Die GAFTAG-Berater leisten durch ihre Unterstützung einen wichtigen Beitrag für die bessere medizinische Versorgung vor Ort. Die Planung des Gebäudes und die Bauaufsicht liegen in der Hand eines zur GAFTAG-Beratergruppe gehörenden Pionierfeldwebels. Ein Sanitätsdienstoffizier und ein Medizintechniker sind für alle medizinischen Aspekte des Medical Diagnostic Centre zuständig. Auf einer Fläche von 450 Quadratmetern entstehen so ein allgemeinmedizinischer Behandlungsraum, in dem auch kleine chirurgische Eingriffe durchgeführt werden können, eine moderne Röntgenabteilung, eine Ultraschalldiagnostik sowie ein zahnmedizinischer Bereich. Stabilität durch ganzheitlichen Ansatz der EU in der Region Aussöhnung und der wirtschaftlichen Entwicklung zu erzielen. Die EUTM leistet dazu einen wesentlichen Beitrag. Die Europäische Union hat am 14. November 2011 ihren strategischen Rahmen für das Horn von Afrika (Strategic Framework for the Horn of Africa) beschlossen – ein ganzheitlichen Ansatz. Die EU engagiert sich in enger Zusammenarbeit mit der somalischen Regierung. Durch den Aufbau staatlicher Strukturen soll das Land friedlicher und stabiler werden. Ziel das strategischen Rahmens für das Horn von Afrika ist es, die Sicherheit zu erhöhen und die Justiz zu stärken. Dazu muss man wirtschaftliche Entwicklung fördern und Armut bekämpfen. Kooperation und Partnerschaft in der Region sind bei diesen Vorhaben sehr wichtig. Alle Aktivitäten werden abgestimmt mit der Afrikanischen Union und der Intergovernmental Authority on Development. nach oben Deutsche Hilfe am Horn von Afrika Stärkung der somalischen Sicherheitssektors (Quelle: EEAS)Größere Abbildung anzeigen Die kommenden zwei Jahre werden mitentscheidend für die Zukunft des Landes: 2016 wird in Somalia gewählt. Frieden und Stabilität im Land können dazu beitragen, Fortschritte bei der politischen Konsolidierung, der gesellschaftlichen Deutschland engagiert sich als Mitglied der EU am Horn von Afrika bereits stark. Es beteiligt sich neben der EUTM an zwei weiteren Missionen: Die Anti-Piraterie Mission Atalanta schützt die Schiffstransporte des Welternährungsprogramms. Mit der Mission EUCAP Nestor soll eine eigene professionelle Küstenwache in Somalia und den Nachbarstaaten aufgebaut werden. Deutschland beteiligt sich an allen drei Missionen mit Soldatinnen und Soldaten. ITALIEN Contributeur : 1° Classe Fabien MALISANI Bersaglieri a Gibuti www.anolir.org Page 41 sur 49 Auteur : Redazione, Site Internet : www.analisidifesa.it URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/bersaglieri-agibuti/ Sono partiti dal porto di Cagliari parte un plotone di 30 militari del 3/o Reggimento Bersaglieri che sarà schierato a Gibuti dal 17 marzo per garantire la sicurezza della nuova base italiana di supporto logistico interforze alla missione antipirateria “Atlanta” e “Ocean Shield”. La missione prevede attività di carattere addestrativo e formativo a favore delle Forze Armate della Repubblica di Gibuti. L’impiego del 3/o Reggimento in Africa avviene al termine di cinque intensi mesi di addestramento e a poco più di vent’anni dal suo rientro dall’operazione “Restore Hope” in Somalia dove l’unità era inquadrata nel contingente Italiano “Ibis 2″ organico alla Brigata “Legnano” oggi disciolta. Oggi il reparto bersaglieri è inserito nella Brigata “Sassari” il cui grosso è schierato attualmente a Herat, Afghanistan. Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Fonte e foto Ansa Offensiva contro i qaedisti in Somalia Auteur : Redazione, Site Internet : www.analisidifesa.it URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/offensivacontro-i-qaedisti-in-somalia/ Le forze dell’esercito somalo, coadiuvate dai peacekeeper dell’Unione Africana (missione AMISOM) hanno lanciato il 10 marzo un’offensiva contro le roccaforti degli al-Shabab nel Basso Scebeli, regione della Somalia meridionale. Lo ha riferito il governatore della provincia, Abdulkadir Mohamed Nur Siidi, all’agenzia d’informazione Dpa. Secondo Nur Siidi e’ invece molto pesante il bilancio delle perdite inflitte ai miliziani islamici che negli ultimi giorni hanno perso il controllo di diverse città della Somalia meridionale. Un ruolo di primo piano nell’offensyva è affiudato alle forze di AMISOM composte da 22 mila soldati forniti da Etiopia, Kenya, Uganda, Burundi e Sierra Leone e sostenuto dalle Nazioni Unite con finanziamenti dai Paesi occidentali: 6,5 milioni di dollari garantiti dagli anglo-americani giudicati comunque insufficienti rispetto a richieste per 20 milioni di dollari annui che coprono anche gli equipaggiamenti do0nati alle forze di sicurezza locali, come i veicoli Toyota Land Cruiser recentemente donati alla polizia (foto sotto). Gli al-Shabab, evidentemente in difficoltà, hanno vietato l’uso di telefoni cellulari dotati di fotocamera nella città di Barawa dopo aver messo al bando gli smartphone con il pretesto che vengono usati per spiarli. Gli al-Shabab, legati ad al-Qaeda, hanno già vietato l’uso di Internet nelle zone che sono sotto il loro controllo nel sud della Somalia. I recenti spettacolari attacchi terroristici condotti da alShabab nel centro di Mogadiscio, contro il palazzo presidenziale e convogli dell’Onu nel compund dell’aeroporto, hanno indotto l’Uganda a inviare nella capitale sonala 410 militari per la protezione del personale dell’Onu e internazionale nella capitale somala. L’offensiva delle truppe somale e di AMISON era stata probabilmente al centro del vertice del 4 marzo tra il comandante della missione addestrativa europea che ha già istruito oltre 3 mila reclute somale (Eutm Somalia) il www.anolir.org Page 42 sur 49 generale italiano Massimo Mingiardi, e i vertici del governo somalo. Il presidente della Repubblica Federale della Somalia, Sheikh Hassan Mohamud, incontrando il generale presso la sua residenza privata a Villa Somalia, ha espresso parole di apprezzamento per la missione e “per l’impulso dato al supporto alle Forze Armate nazionali somale” con l’inizio del primo corso ‘Train the trainers’ e l’assistenza continua fornita al Ministero della Difesa e allo Stato Maggiore dai consiglieri militari europei (ma ci sono anche gli advisor statunitensi) che a quanto pare cooperano anche con la National Intelligence Security Agency, l’agenzia d’intelligence somala. I somali “ricordano con affetto gli italiani e ce lo dimostrano, si aspettano molto dall’Europa ma ancora di più dall’Italia”, afferma all’Adnkronos il Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS generale Mingiardi (nella foto a sinistra) che nel 1993 era a Mogadiscio con il grado di capitano al comando di una compagnia della Brigata Folgore. All’operazione europea in Somalia partecipano 9 nazioni europee su 28 paesi membri della Ue, più la Serbia che fornisce alla missione una struttura ospedaliera con standard altamente professionali. Il corso ”Train the trainers” rappresenta la prima attività addestrativa svolta a Mogadiscio dopo il rischieramento dall’Uganda alla Somalia della Missione Eutm, avvenuto nel dicembre scorso. L’Italia, con l’Esercito e due ufficiali e un sottufficiale dei carabinieri, fornisce attualmente il 50% del personale della missione. “La qualità del prodotto che vogliamo offrire è molto alta – spiega il generale Mingiardi – i corsi sono programmati e concordati con le autorità somale e prevedono la formazione di sottufficiali, corsi per infermieri, polizia militare, genio, comandanti di compagnia. L’obiettivo è addestrare circa 2.000 unità dell’esercito somalo. I corsi, iniziati da circa due settimane, vedono impegnati due team di istruttori di cui fanno parte complessivamente 8 militari italiani, 6 svedesi e 2 ungheresi. Al termine del corso, che durerà 4 settimane, il personale somalo sarà qualificato come istruttore e potrà addestrare i colleghi dello stesso esercito somalo, con il personale di Eutm che seguirà le attività di addestramento con funzioni di mentoring. Foto: Brigata Folgor, Eutm Somalia, AMISOM, Kenya MoD. I numeri restano ridotti ma il governo austriaco, dopo aver ritirato i suoi 400 osservatori dalle Alture del Golan per non esporli ai rischi di coinvolgimento nel conflitto siriano, ha deciso di aumentare la presenza di propri militari in altre missioni internazionali in Africa e nei Balcani con l’obiettivo di placare i commenti negativi espressi dai vertici delle Nazioni Unite. Il Ministro della Difesa, Gerald Klug, ha reso noto che i militari austriaci in Kosovo e Bosnia saliranno da circa 870 a mille (nell’ambito di un incremento che riguarda anche il contingente italiano teso a bilanciare il ritiro delle forze francesi) e un piccolo gruppo di ufficiali verrà inviato nella Repubblica Centrafricana nell’ambito dell’impegno militare europeo guidato da Parigi. Nel complesso Vienna manterrà oltremare circa 1.100 militari. foto: truppe austriache in Bosnia (Esercito Austriaco) Vienna invia truppe in Africa e Balcani News dall’Ucraina Auteur : Redazione, Site Internet : www.analisidifesa.it URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/viennainvia-truppe-in-africa-e-balcani/ Auteur : Redazione, Site Internet : www.analisidifesa.it URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/newsdallucraina/ www.anolir.org Page 43 sur 49 I russi sciolgono le unità ucraine in Crimea Le unità militari ucraine sul territorio della Crimea saranno sciolte dal governo locale, ma i militari che vorranno, potranno rimanere a vivere nella penisola se lo desiderano: lo ha reso noto il presidente dell’assemblea regionale di Crimea, Vladinmir Konstantinov. “Tutto quello che si trova qui, sul territorio, lo nazionalizzeremo. Le unità militari ucraine saranno dissolte, ma i militari che lo vorranno potranno rimanere a vivere qui”, ha dichiarato Konstantinov all’indomani del referendum che ha approvato la secessione della penisola dall’Ucraina Kiev mobilita ma solo un po’…. Il Parlamento ucraino ha approvato un decreto presidenziale che autorizza la parziale mobilitazione delle truppe e coinvolge 40mila riservisti. Andriy Parubiy, segretario del Consiglio di Difesa e Sicurezza Nazionale, ha spiegato in Parlamento che 20mila riservisti saranno inquadrati nelle forze armate e il resto all’interno della Guardia Nazionale appena creata. Niente Mistral ai russi ? La Francia “potrebbe valutare” l’annullamento della fornitura alla Marina Militare russa delle portaelicotteri da assalto anfibio tipo Mistral, se Mosca “continuerà a fare ciò che sta facendo in Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Ucraina”: lo ha affermato il ministro degli Esteri francese, Laurent Fabius, precisando che un simile provvedimento farebbe parte del “terzo livello di sanzioni” previste dall’Unione Europea. Mosca superpotenza? I russi ci credono Il 63 per cento dei russi ritiene che il paese sia tornato a essere una super potenza. E’ quanto emerge da un sondaggio dell’Istituto Levada condotto la scorsa settimana, nei giorni precedenti il referendum in Crimea per l’adesione della regione ucraina alla Federazione russa. Nel novembre del 2011, il dato era pari al 47 per cento, e nel marzo del 1999, pochi mesi prima dell’arrivo di Vladimir Putin al Cremlino, al minimo storico del 31 per cento, ricordano i ricercatori. Il sondaggio dimostra quindi che solo 32 per cento degli intervistati non pensa al suo paese come a una superpotenza (il cinque per cento si dice in grado di non rispondere). L’undici per cento degli intervistati ritiene che la Russia svolge un ruolo decisivo nella soluzione delle crisi internazionali, e il 56 per cento pensa che il ruolo sia importante, e il 29 per cento molto importante. Quasi la metà degli intervistati, il 48 per cento, tiene a che la Russia sia considerata come una superpotenza rispettata e temuta dagli altri paesi mentre il 47 per cento preferisce che sia considerata come un paese con standard di vita alti e non come il paese più potente del mondo. Verso un’escalation militare in Ucraina? Auteur : Redazione, Site Internet : www.analisidifesa.it URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/versounescalation-militare-in-iucraina/ Nonostante gli appelli per una soluzione politica la crisi ucraina è sempre più caratterizzata da precisi segnali di escalation militare, per il momento controllata. Quelli più importanti sul piano strategico concernono la conferma della presenza di truppe russe in Crimea (anche se in numero forse più ridotto rispetto ai 19 mila denunciati dall’Ucraina) e la richiesta di aiuti militari in armi, munizioni e sostegno d’intelligence formulata da Kiev agli Stati Uniti. Secondo quanto riferito dal Wall Street Journal, che cita alti funzionari dell’Amministrazione, la Casa Bianca avrebbe respinto “per ora” la richiesta consentendo solo l’invio di 300mila razioni alimentari all’esercito ucraino. Fornitura confermata dalla portavoce del Pentagono, Eileen Lainez. Le razioni individuali, conosciute con il nome “meals ready to eat”, MREs, vengono solitamente impiegate dai militari Usa in missione e anche inviate alle popolazioni civili nelle aree colpite da disastri naturali, sia negli Stati Uniti che all’estero. Il supporto diretto di Washington rischia di accrescere la tensione con Mosca a cui contribuisce anche la notizia non confermata di un drone statunitense sorpreso in volo a 4 mila metri di quota sulla Crimea. www.anolir.org Page 44 sur 49 La notizia della richiesta di aiuti militari desta perplessità perché all’Ucraina non mancano certo le armi e le munizioni (nrella foto a sinistra un deposito di tank) dal momento che vende una delle sue maggiori fonti di valuta pregiata è rappresenta dall’export verso Cina, Asia e Africa di surplus militare dell’epoca sovietica. Probabile quindi che a Washington siano stati chiesti armamenti molto sofisticati dal momento che gli arsenali di Kiev sono in grado di equipaggiare, anche se con dotazioni non certo modernissime, non solo i 130 mila militari in servizio ma anche i riservisti (in teoria un milione di uomini ma fra questi vi sono anche molti russi o filo-russi) e la neo costituita Guardia Nazionale. Il nuovo organismo paramilitare è stato istituito giovedì dalla Verchovna Rada (Parlamento) di Kiev con compiti di “sicurezza, ordine pubblico controllo delle frontiere e antiterrorismo” come ha detto il presidente ad interim Oleksander Turchinov. La milizia dipenderà dal Ministero degli Interni e sarà costituita da volontari provenienti dai “gruppi di autodifesa” formatisi durante la protesta del Maidan. L’iniziativa è stata giustificata col timore di intrusioni dell’esercito russo nell’est del Paese ma potrebbe essere motivata anche da altre valutazioni. L’esercito ucraino (foto d’apertura) non è molto affidabile poiché composto anche da russi Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS (molti reparti hanno defezionato in Crimea) e lo stesso ministro della Difesa ucraino, Igor Tenyukh valuta che le unità pronte al combattimento non contino più di 6 mila soldati. Benché priva di capacità militari, la Guardia Nazionale potrebbe quindi essere destinata all’impiego in ambito urbano probabilmente per contrastare i movimenti di piazza filorussi organizzatisi nell’Est del Paese. Alla mobilitazione ucraina Mosca risponde con nuove esercitazioni ai confini. La prima coinvolge un numero imprecisato di truppe (solo a Rostov 8.500 militari, 500 mezzi corazzati e blindati e 36 velivoli) e mobilita a Rostov, Belgorod, Tambov e Kursk unità di fanteria motorizzata, paracadutisti, mezzi corazzati e di artiglieria che simulano azioni di attacco. La seconda è un’esercitazione della difesa aerea in atto da una settimana nel Distretto militare occidentale e prolungata per un mese mobilitando i sistemi missilistici antiaerei S-300 e Buk M-1/2. Manovre che sembrano una risposta in puro “stile Guerra Fredda” allo schieramento di jet statunitensi:12 F-16 e 10 F-15 (nella foto sopra) con 2 tanker KC-130)in Polonia e nelle Repubbliche Baltiche e all’avvio dei sorvoli dei velivoli radar Awacs della Nato a tutela dello spazio aereo ucraino. AUTRES LANGUES Recherche et synthèse : Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean CONVERT PORTUGAIS Militares portugueses saem às ruas para denunciar cortes Anche se Turchinov ha definito le forze russe concentrate ai confini “pronte ad invaderci in qualsiasi momento” i movimenti delle truppe di Mosca sembrano avere lo scopo di scoraggiare azioni contro la Crimea e rassicurare l’ultimo alleato di Mosca in Europa, la Bielorussia, dove 6 caccia russi Su-27 e tre aerei da trasporto con a bordo personale sono atterrati nella base di Bobruisk per esercitazioni congiunte. Il presidente bielorusso, Alexander Lukashenko, ha detto ieri che chiederà a Mosca almeno 15 caccia per bilanciare quelli statunitensi ai confini del Paese. E a proposito di esercitazioni che hanno lo scopo di “mostrar bandiera” una fregata bulgara e tre rumene sono in addestramento nel Mar Nero, a sud della base della Marina russa di Sebastopoli, insieme al cacciatorpediniere lanciamissili statunitensi Truxton. con fonti$: Il Sole 24 Ore, AP, Reuters, Ansa Foto: Nbc, RFE/RL, Ukraina Defense www.anolir.org Page 45 sur 49 Uma semana depois dos policiais, milhares de militares portugueses à paisana tomaram neste sábado as ruas de Lisboa para protestar contra os novos cortes salariais previstos no orçamento 2014. Entre 4.000 e 5.000 manifestantes, segundo os organizadores, marcharam atrás de bandeiras que denunciavam a humilhação dos militares e as tentativas de "desmantelamento das forças armadas". Os manifestantes agitavam bandeiras pretas para chamar a atenção sobre a realidade dramática que vivem, já que, segundo eles, milhares de militares não conseguem manter suas famílias. "A situação dos militares piora a cada dia. Cada vez são mais os que não podem pagar o aluguel, financiar a educação de seus filhos ou reembolsar seus empréstimos", comentou à AFP o coronel Manuel Pereira Cracel, presidente da Associação de Oficiais das Forças Armadas (AOFA). Após 40 anos de serviço, o salário deste militar (1.800 euros líquidos) sofreu um corte de 700 euros desde 2010, devido ao programa de austeridade de Portugal. Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS RUSSE Из "Борисполя" в США страртовал самолёт с золотым запасом Украины? Фейк или правда? Как сообщили нашему сайту работники аэропорта «Борисполь», ночью в 2-00, со взлётной полосы означенного аэропорта стартовал незарегистрированный транспортный самолёт… подъехавших машин вышли около пятнадцати человек в чёрной форме, масках и бронежилетах. Часть из них была вооружена автоматами. Эти люди загрузили в самолёт более сорока тяжёлых ящиков… После чего, часть прибывших загадочных людей тоже зашли в самолёт. Вся загрузка осуществлялась в огромной спешке. После разгрузки машины без номеров незамедлительно покинули взлётную полосу, а самолёт в экстренном порядке взлетел… Видевшие всю эту загадочную «спецоперацию» сотрудники аэропорта незамедлительно оповестили администрацию «Борисполя», от которой получили настоятельную рекомендацию «не лезть не в свои дела»… Позже, в редакцию перезвонил один из ответственных работников бывшего Министерства доходов и сборов, который сообщил, что, по его информации, сегодня ночью, по распоряжению одного из «новых руководителей» Украины в США был вывезен весь золотой запас Украины DANOIS, NORVÉGIEN По словам персонала «Борисполя», перед этим в аэропорт приехали четыре инкассаторские машины и два грузовых микроавтобуса Volkswagen, при этом, на всём прибывшем транспорте отсутствовали госномера. Из SUÉDOIS, ISLANDAIS, Contributeurs : Lieutenant de Vaisseau (INTRA) Carl BOIS, Lieutenant de Vaisseau (INTRA) Bessez ; www.anolir.org Page 46 sur 49 Etterretningstjenestens nye skip Etterretningstjenestens nye overvåkingsfartøy har ankommet Norge. Fra 2016 skal fartøyet være i full operativ drift. Video På bildene ser du det som blir Norges nye overvåkningsfartøy bli slept gjennom Bosporosstredet i Tyrkia. Skroget er bygget i Romania, og søndag 16. mars ankom det nye fartøyet Tomrefjorden. Der skal verftet Vard Langsten bygge skipet ferdig. – Det er gledelig at skroget endelig er her. Fartøyet vil bli en viktig brikke i videreføringen av Etterretningstjenestens oppdrag i Nordområdene og utgjør en moderne kapasitet som skal bidra til å sikre tjenestens informasjonsbehov de neste 30 årene, sier sjef for Etterretningstjenesten, generalløytnant Kjell Grandhagen. I 2016 avløser fartøyet dagens «Marjata» som har vært i operativ drift siden 1995. Last ned høyoppløselige bilder og videosnutter her. (Dropbox-lenke) Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS https://www.dropbox.com/sh/9spf3x6leg7stre/2mG N9Y4C-o AUTRES TEXTES PROPOSÉS : 1. suédois - sur SAAB constructeur d'avions de chasse : http://www.svd.se/naringsliv/saab-anstaller-1-000personer-pa-20-ar_3379010.svd 2. suédois - le ministre des finances suédois propose de mettre l'accent sur la défense face à la menace russe http://www.svd.se/nyheter/inrikes/borg-vill-starkaforsvaret_3380822.svd russia-estonia-idUSBREA2I1J620140319 AU FIL DU WEB INFORMATIONS GÉNÉRALES A LIRE ABSOLUMENT Centrafrique : la mission d'appui Eufor menacée faute de moyens Royal Marines reservists complete Arctic training http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/03/15/ce ntrafrique-la-mission-d-appui-eufor-menacee-fautede-moyens_4383808_3212.html https://www.gov.uk/government/news/royalmarines-reservists-complete-arctic-training Israel: A significant shift in U.S. public opinion…? And what if the answer is “Yes”? http://www.informationclearinghouse.info/article379 10.htm 3. norvégien - la situation en RCA http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Ga-bortdatteren-for-a-redde-henne-fra-massakren7507687.html 4. norvégien - sur la peur que suscite la Russie pour le CEMA suédois http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Hva-vardet-jeg-sa-tenkte-Granson-7503431.html 5. danois - sur la participation danoise aux opérations en RCA (soutien logistique aérien) http://politiken.dk/udland/ECE2240387/lidegaarddansk-militaerfly-skal-fem-maaneder-til-afrikanskborgerkrig/ How the NSA Plans to Infect ‘Millions’ of Computers with Malware http://www.informationclearinghouse.info/article379 21.htm Experimental force will test Marine women in combat roles http://www.armytimes.com/article/20140312/NEWS /303120053/Experimental-force-will-test-Marinewomen-combat-roles Armed forces could be given immunity from human rights laws http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/defence/1 0704073/Armed-forces-could-be-given-immunityfrom-human-rights-laws.html Moscow signals concern for Russians in Estonia http://www.reuters.com/article/2014/03/19/us- www.anolir.org Page 47 sur 49 Why the Garrison State Is Here to Stay http://nationalinterest.org/commentary/why-thegarrison-state-here-stay-10039 Has Russia intercepted an American drone in Crimea? http://www.thetoc.gr/eng/news/article/has-russiaintercepted-an-american-drone-incrimea?rel=sidebar Saudi Arabia Threatens to Blockade Qatar Over Terrorism http://www.informationclearinghouse.info/article379 13.htm China Tests Autonomous Smog-Busting Drone http://mashable.com/2014/03/11/china-testsautonomous-smog-bustingdrone/?utm_content=feature_title&utm_cid=mashprod-emailtopstories&utm_emailalert=daily&utm_source=new sletter&utm_medium=email&utm_campaign=daily AMERICAN CITIES, TARGETS ABROAD Al-Qaeda Calls for Car Bomb Attacks on American Cities, Targets Abroad http://www.breitbart.com/Big-Peace/2014/03/15/Al- Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS Qaeda-Set-To-Attack-American-Cities-And-Abroad La « revue » en Anglais de Al Qaeda …. On trouve vraiment tout sur le web https://ia600601.us.archive.org/18/items/INSPIRE12/INS-EH.pdf Uniform Rule May Keep Religious Americans From Military Service http://www.npr.org/2014/03/16/290685099/uniformrule-may-keep-religious-americans-from-militaryservice Analysis points to China's work on new anti-satellite weapon http://www.reuters.com/article/2014/03/17/us-chinaspace-report-idUSBREA2G1Q320140317 Denmark selects M60E6 as new LMG http://www.janes.com/article/35157/denmarkselects-m60e6-as-newlmg?utm_campaign=E14%20DF%20NL%20DEFE NCE%2003_18_2014&utm_medium=email&utm_s ource=Eloqua www.anolir.org Page 48 sur 49 Retour Sommaire ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS LIENS PERMANENTS Alliance géostratégique ANRAT ASAF Association de Soutien à l’Armée Française Lettres cior.net Centre de Recherche des écoles de Saint Cyr Coetquidan - Lettre d’Analyse du CREC Comes Communication - Lettre Communication et Influence Commission Armées Jeunesse - Lettre DEFNAT Entreprises partenaires de la defense -Lettre Focus Defense Fondation pour la recherche stratégique Cycle de séminaires sur « 2012 La défense en question » Forum du futur Garnison de Paris et sa lettre IFRI et les-e-notes IFRI IHEDN et son Groupe jeunes anaj-ihedn IHEDN Infos IHEDN: vidéo des lundis Pour ceux qui ne peuvent assister aux conférences Intelligences croisées : http://www.intelligencescroisees.com/ IRIS IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques IRSEM ; la lettre de l’irsem Les chemins de mémoire Les lettres de la modernisation : archives Military Intelligence Professional Bulletin MINDEF : Site officiel de la communication sur les OPEX http://www.facebook.com/armeefrancaise : Ministère de la Défense - Lettre actualité défense Musée de l'Armée - nouveau site web : www.musee-armee.fr REPFRANCE EU Représentation permanente de la France auprès de l’Union Européenne Les lettres Réunion des ORSEM Revue de défense nationale SOFREP - http://sofrep.com/ - Site dédié aux forces spéciales Union Nationale de Protection Civile - Lettre Union Nationale de transmissions - Lettre Union Nationale des Associations du Commissariat de l'Armée de Terre - Lettre : la-news-mili Union Nationale des Médecins de Réserve (Groupement des Officiers de Réserve du SSA) UNOR www.anolir.org Page 49 sur 49 SOURCES Les documents reproduits dans cette synthèse sont d’origines multiples. Leur provenance est en général indiquée dans l’entête du texte, ou directement dans le lien hypertexte auquel renvoie le titre. Les opinions exprimées dans les textes qui composent cette synthèse hebdomadaire d’actualité n’engagent que leurs auteurs, et en aucun cas l’ANOLIR Conception : Lieutenant-colonel (OLRAT) Charles BERTIN Réalisation : Colonel OLRAT (H) Gérard DREVILLE Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean CONVERT Contacts : ANOLIR Retour Sommaire