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ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE
Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS
ANOLIR HEBDO N 406
Chaque homme
qui parle plusieurs langues
vaut plusieurs hommes.
Synthèse hebdomadaire d’actualité
Charles QUINT
Contacts : [email protected]
21 Mars 2014
ANOLIR : Des linguistes
spécialistes de Défense
Table des matières
VIE DE L’ASSOCIATION .............................. 2
L'ANOLIR regroupe
les officiers et sous-officiers
(des trois armées, de la gendarmerie et des
services, de réserve ou d’active)
concernés par les langues dans le domaine de la
Défense.
Les linguistes militaires contribuent depuis plus de
200 ans aux opérations de l’armée de terre française
Pour mieux nous connaître, rendez-vous à la page
notre association de notre site.
Siège social : 18 rue de Vézelay – 75008 PARIS
L’ANOLIR est affiliée à l’ANRAT et à l’UNOR, reconnue d’utilité publique (JO du 25/02/1967).
VIE DE L’ASSOCIATION ..................................... 2
ACTIVITÉS ESR .................................................... 2
NOUVEAU SUR NOTRE SITE .................... 2
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE ......................... 2
PRÉSENTATIONS ET DIAPORAMAS ............. 2
L’ESSENTIEL ................................................... 2
MINI DOSSIER ...................................................... 2
FAITS MARQUANTS – ARTCICLES
SIGNIFICATIFS ...................................................15
SÉMINAIRES, RENCONTRES, JOURNÉES
D’ÉTUDE… ...........................................................20
LIVRES RECOMMANDÉS .................................21
NOMINATIONS...................................................24
www.anolir.org
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TEXTES EN LANGUES ETRANGÈRES
............................................................................. 26
ANGLAIS .............................................................. 26
ESPAGNOL .......................................................... 35
ALLEMAND et LUXEMBOURGEOIS............. 38
ITALIEN ............................................................... 41
AUTRES LANGUES ........................................... 45
DANOIS, SUÉDOIS, ISLANDAIS, NORVÉGIEN
............................................................................... 46
AU FIL DU WEB ............................................ 47
A LIRE ABSOLUMENT ..................................... 47
INFORMATIONS GÉNÉRALES ....................... 47
LIENS PERMANENTS .................................... 49
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VIE DE L’ASSOCIATION NOUVEAU SUR NOTRE SITE
VIE DE L’ASSOCIATION
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE
JNR 2014 - Cérémonie de ravivage de la
Flamme
Department of Defense Dictionary of
Military and Associated Terms, Joint
Publication 1-02
Lien vers 5mn de vidéo, bon
entraînement pour interprétariat :
http://www.janes.com/article/35312/the-secrets-of-thesands-saudi-arabia-s-undisclosed-missilesite?utm_campaign=E14%20DF%20NL%20DEFENCE%20
03_18_2014&utm_medium=email&utm_source=Eloqua
ACTIVITÉS ESR
Le Bataillon de Réserve IDF-24 RI
Débute le 02 Avril 2014 pour une durée de plus
d'1 an
Dans le cadre de sa montée en puissance,
(création de la 2ème Cie, renforcement de l'EMT)
le Bataillon de réserve IDF-24 RI recrute des sou...
[lire la suite]
DPSD MALAKOFF recrute des spécialistes
RH
Débute le 02 Avril 2014 pour une durée de plus
d'1 an
La direction de la protection et de la sécurité de
la défense recherche des officiers, sousofficiers et militaires du rang du domaine RH
pour emploi sous ESR... [lire la suite]
The Joint Publication 1-02, Department of Defense
Dictionary of Military and Associated Terms sets
forth standard US military and associated
terminology to encompass the joint activity of the
Armed Forces of the United States. These military
and associated terms, together with their
definitions, constitute approved Department of
Defense (DOD) terminology for general use by all
DOD components. 2. Purpose : This publication
supplements standard English-language
dictionaries and standardizes military and
associated terminology to improve communication
and mutual understanding within DOD, with other
federal agencies, and among the United States and
its allies. 3. Application: This publication applies to
the Office of the Secretary of Defense, the
Services, the Joint Staff, combatant commands,
DOD agencies, and all other DOD components. It
is the primary terminology source when preparing
correspondence, to include policy, strategy,
doctrine, and planning documents. Criteria for
inclusion of terminology in JP 1-02 is enumerated
in Department of Defense Instruction (DODI)
5025.12, Standardization of Military and Associated
Terminology, and Chairman of the Joint Chiefs of
Staff Instruction (CJCSI) 5705.01, Standardization
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of Military and Associated Terminology. 4.
Publication Format: This edition of JP 1-02 has
been published in two basic parts: a. Terms and
definitions. These are annotated with the source
publication. b. Abbreviations and acronyms. The
source publication establishes the authoritative
context for proper understanding and management
of the associated term.
Sur notre site à la rubrique
« Association/Dernières nouvelles » :
- La revue de presse "au fil du Web" de notre
camarade le LCL Jean Convert ;
- Les revues de presse défense des 14, 15, 16, 18,
19 et 20 Mars ;
- La lettre Robert Schuman N° 617 ;
- Un très beau diaporama sur la Légion à Sidi Bel
Abbès ;
PRÉSENTATIONS ET DIAPORAMAS
Des photos extraordinaires de notre vieux
METZ disparu :
http://www.miroirdutemps.fr/galerie-188--levieux-metz-disparu.html
L’ESSENTIEL
MINI DOSSIER
ETATS-UNIS : La doctrine militaire
américaine en 2014.
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Tous les quatre ans, les Etats-Unis publient une
étude détaillant, en fonction des menaces estimées
et du budget accordé à la défense, leur doctrine
militaire. Nous disposons d'une version publique :
la Quadriennal Defense Review vient de paraître,
elle est téléchargeable en ligne (1). Les Etats-Unis
disposant de 43% du budget officiel de la défense
dans le monde (chiffre 2010) et de la volonté,
exprimée dès les premières lignes de l'étude, de
s'assurer un leadership mondial en soutien de leurs
intérêts («The United States exercices global
leadership in support of ours interests»), il est
intéressant de s'y pencher, non pas sur le détail
des chiffres, qui est régulièrement scruté et détaillé
par un organisme qui fait référence (2), mais sur ce
que le document révèle de la stratégie générale
envisagée.
Pas de surprise, d'abord sur l'état du monde qui est
«de plus en plus volatile, imprévisible, et par
quelques aspects, plus menaçant pour les EtatsUnis». Outre, évoqués en premier lieu, la Corée du
Nord et l'Iran, «l'instabilité et la violence prévalent
partout, générant un environnement fertile pour un
extrémisme
et
un
sectarisme
violents,
particulièrement dans les Etats fragiles, depuis le
Sahel jusqu'à l'Asie du Sud-Est, et menaçant les
citoyens américains à l'étranger». Pas de surprise
non plus sur la nécessité de prendre en compte
des restrictions budgétaires : «le département de la
Défense fait également face à un environnement
fiscal changeant et incertain».
particulier économiques dans un monde ouvert)
autour de «valeurs» américaines, le discours est
inchangé, porteur du même potentiel de
malentendus fondamentaux avec ceux qui ne
considèreraient pas que la domination américaine
du monde soit naturelle, aille de soi. C'est dans
l'exposé des priorités que les différences par
rapport à l'étude précédente (la Quadriennal
Review de 2010) s'affirment. «Ces priorités incluent
un repositionnement vers la région Asie Pacifique
pour y préserver la paix et la stabilité». L'essentiel
après l'Asie restant de «soutenir une approche
mondiale pour contrer les extrémistes violents et
les menaces terroristes, avec une attention
particulière au Moyen-Orient et à l'Afrique».
C'est dans ce cadre que la mise à jour de la
Quadriennal Defense Review s'inscrit donc avec
pour objectif d'assurer «le rôle de leadership
mondial des Etats-Unis ».
Plus intéressant alors est de s'intéresser au nondit. Sur l'Europe, par exemple, ce «partenaire
essentiel», via l'OTAN dont les Etats-Unis assurent
le commandement militaire. C'est que l'Europe
n'est pas un bloc. Et que, nous le voyons
aujourd'hui avec les réserves de certains Etats à
s'aligner sur les positions américaines vis-à-vis de
la Russie, l'enthousiasme pour la tutelle américaine
Rien qui n'ait été annoncé lors de la Conférence de
Munich sur la Sécurité (Wehrkunde) en février
dernier : l'ordre mondial doit être américain et servir
les intérêts américains, dans tous les domaines (en
Mais « construire une sécurité globale » passe
décidemment par l'Asie : «Asie Pacifique. Pour
soutenir le large repositionnement vers la région,
les Etats-Unis maintiendront une empreinte robuste
en Asie du Nord-Est en même temps que nous
renforcerons notre présence en Océanie, en Asie
du Sud-Est et dans l'Océan Indien. En 2020, 60%
de la Marine américaine sera stationnée dans le
Pacifique, y compris en accroissant notre présence
navale essentielle au Japon». Tous les moyens
militaires sont détaillés, les alliances rappelées, la
possibilité d'apporter dans la région «des forces
additionnelles par temps de crise» évoquée.
Jusqu'ici, on s'ennuie un peu, lassitude peut-être
d'un récit prévisible et mille fois entendu.
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y varie fortement, comme vacille la volonté
d'augmenter des budgets militaires en période de
crise en particulier. Si l'esprit de l'alliance est clair
(les «ressources limitées» américaines seront en
priorité affectées aux pays qui montreront les
«mêmes dispositions» - like-mended – que les
Etats-Unis), c'est un alignement qui est demandé,
rien n'est dit sur la manière de résoudre les
divergences de vue.
Sur la construction européenne elle-même, dont
l'Union européenne prétend être maîtresse, une
phrase dit encore un malentendu : «nous
continuerons de travailler à réussir une Europe de
paix et de prospérité» - et la fin de la phrase est
d'une grande saveur «et nous coopèrerons de
façon constructive avec la Russie dans ce but». Si,
comme affirmé, les intérêts américains sont
premiers, l'Europe est donc un marché ouvert
favorable aux Etats-Unis et ses forces armées
supplétives, au travers de l'OTAN, des opérations
américaines. Il n'est pas certain que les citoyens
des pays membres soient conscients de ce point
de vue, si certains de leurs dirigeants y sont
acquis. Quant à la Russie, qui cherche une sécurité
et une coopération avec ses voisins depuis
plusieurs années, elle se réserve visiblement d'en
décider la forme et les moyens.
Sur la Russie précisément, dont il faut bien parler
sur plusieurs dossiers (Iran, Syrie), dont le
nucléaire (traité Start) où elle est incontournable, le
non-dit est assourdissant. Pas un mot de la volonté
continue d'encerclement, notamment via l'OTAN
dont l'engagement pris en 1990 de ne pas
s'étendre au-delà de l'Allemagne (3) n'a jamais été
tenu – une composante pourtant majeure de la
crise ouverte avec l'Ukraine et auparavant, en
2008, avec la Géorgie. Mais une menace : «La
modernisation de la défense multidimensionnelle
de la Russie et les actions qui violent la
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souveraineté de ses voisins présentent des
risques. Nous encouragerons la Russie à renforcer
la transparence et à réduire le risque de mauvais
calcul militaire».
Et la Chine, direz-vous la Chine ? Parce que
chacun
aura
compris
le
pourquoi
du
repositionnement américain vers l'Asie Pacifique ?
Ah, elle est tout de même l'ennemi désigné, sans
trop de réserve : « dans les années qui viennent
des pays tels que la Chine continueront à chercher
à contrer les forces américaines » en refusant
l'accès à certaines zones (on pense aux Mers de
Chine) et « en utilisant de nouvelles technologies
de contrôle », cybernétique et contrôle de l'espace.
Pas de non-dit, donc ? Si, et c'est toute l'ambiguïté,
les Etats-Unis sont financièrement dépendants de
la Chine, et leurs multinationales dépendantes du
marché d'un milliard trois cent millions de
consommateurs – un marché auquel on ne peut
pas renoncer.
Bien sûr, la Quadriennal Review est un exercice de
«diplomatie publique», destiné à porter ce que les
communicants appellent la narrative américaine.
Mais l'on voit bien que les conflits se nichent
précisément dans les aspects qui sont éludés –
l'essentiel manque. Lorsque le document aborde
les guerres américaines, on parle de «gagner de
manière décisive» - ce que l'on a pas vu jusqu'ici,
ni en Irak, pays explosé, ni en Afghanistan, où le
retrait des forces ne laisse pas un pays en paix,
pour faire bref. Lorsque l'on en vient à la Chine,
rien ne peut être fait, et on le voit en Mer de Chine,
sans soupeser soigneusement les conséquences
financières pour les Etats-Unis. Vis-à-vis de la
Russie aujourd'hui, hors guerre des mots au
mégaphone, on ne voit pas comment les EtatsUnis, quand les «alliés essentiels européens» sont
désunis parce que leurs intérêts sont contraires
entre eux et avec les intérêts américains, peuvent
remporter une victoire décisive.
«Constantinople, à la veille de sa chute, se
disputait sur le sexe des anges. La légende fait
comprendre que la civilisation byzantine aura
préféré s'aveugler jusqu'au bout plutôt que
d'identifier les menaces», écrivait Alain Rioufol,
éditorialiste au Figaro, le 6 mars (édition abonnés).
S'intéresser à la dernière Quadriennal Review n'est
donc pas inutile, alors que «alors que la faillite et la
guerre deviennent envisageables». Et les
menaces, les menaces réelles, ne se trouvent pas
dans ce que nous offre la diplomatie publique et qui
est repris, aveuglement volontaire ou non, dans le
«politiquement correct médiatique» - pour ne pas
parler de la nébulosité des dirigeants eux-mêmes.
La Quadriennal Review nous offre une vision de la
volonté idéologique des Etats-Unis, pas de la
réalité du monde. A confondre, il devient
impossible de s'assurer une réflexion pertinente, de
définir sa propre ligne, impossible de prévoir,
impossible de gouverner.
Ensuite, accepter ou non la volonté hégémonique
américaine est une question de choix personnel. A
condition d'être conscient de ce que ce choix
implique.
Hélène NOUAILLE
(La Lettre de Léosthène)
Madame Hélène NOUAILLE offre un abonnement
gratuit de cette lettre d'analyse pendant deux mois,
à tout internaute qui en ferait la demande auprès
du secrétariat de l'ASAF.
Notes :
(1) Quadriennal Defense Review édition février
2014
http://www.defense.gov/pubs/2014_Quadrennial_Defens
e_Review.pdf
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Dépenses militaires américaines depuis la
fin de la Guerre froide : toujours un statut
de leader malgré une diminution
14 mars, Par Anaïs Chagankerian, assistante de
recherche à l’IRIS
En 2012, les dépenses militaires mondiales ont
enregistré un total de 1.750 milliards de dollars, soit
une baisse de 0,5 % par rapport aux chiffres de
2011. Habituellement en constante augmentation,
les dépenses militaires mondiales n’avaient pas connu de baisse depuis l’année 1998. Celle-ci est
principalement due aux importantes réductions qui
ont été mises en place dans les pays occidentaux,
et principalement aux États-Unis, première
puissance militaire. Sa part des dépenses militaires
mondiales est ainsi passée sous les 40 %, une
première depuis la fin de la Guerre froide.
Bien que les données de 2013 ne soient pas
encore disponibles, il est prévu que les dépenses
militaires américaines continuent d’être réduites dans les années à venir du fait du retrait des forces
américaines d’Afghanistan ainsi que la loi de contrôle budgétaire exigeant une réduction des
dépenses publiques sur la période 2012-2021. Le
24 février 2014, le Pentagone a ainsi déclaré que
les coupes budgétaires des États-Unis allaient
entraîner la réduction de la taille de l’armée américaine à des niveaux similaires à ceux de
l’époque précédant la Seconde Guerre mondiale. Ces réductions interviennent alors que la Chine et
la Russie, elles, connaissent une augmentation de
leurs dépenses militaires importante, tout comme
d’autres pays d’Asie, d’Europe de l’est, du MoyenOrient, d’Afrique du nord et d’Amérique latine. Bien qu’il soit possible d’interpréter que le monde est en train de connaître le début d’un changement dans Retour Sommaire
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l’équilibre de ses dépenses militaires entre Ouest et Est, l’avance impressionnante des États-Unis
empêche toute conclusion hâtive.
Pour comprendre les dynamiques de l’évolution des dépenses américaines et son impact sur
l’évolution des dépenses mondiales, plusieurs facteurs aussi bien internes qu’externes sont pris en compte. Les dépenses militaires américaines au
cours des dernières décennies ont évolué selon les
modifications de la configuration géopolitique
mondiale, la nature des nouvelles menaces
affectant les États-Unis ainsi que la crise
économique. La fin de la Guerre froide a entrainé
plusieurs années de réduction des dépenses
militaires américaines jusqu’en 1997 où l’administration de Bill Clinton a mis en place une nouvelle stratégie de sécurité nationale menant à
une augmentation progressive des dépenses
militaires, accélérée à partir de 2001 après
l’attaque du World Trade Center à New York et le
début des conflits en Irak et en Afghanistan. A
partir de 2010, la politique de retrait d’Obama a entraîné une baisse des dépenses militaires
américaines, qui devrait se prolonger dans les
années à venir du fait de la réduction prévue des
dépenses publiques due à la loi de contrôle
budgétaire de 2011.
La chute du mur de Berlin en 1989 et les signaux
indiquant la débilitation de l’Union soviétique ont marqué le début d’une nouvelle ère interprétée comme celle de l’apaisement par les dirigeants américains. Malgré la prudence affichée par ceuxci face à un début de décennie marqué par de
nombreuses crises et risques variés ainsi que la
guerre du Golfe, la fin des confrontations Est-Ouest
a obligé les États-Unis à réduire leurs dépenses
militaires, l’envergure du dispositif de défense américain n’étant plus justifiable. Cette nouvelle stratégie militaire américaine s’est davantage concrétisée en 1993, année qui a marqué la
transition entre républicains et démocrates avec
l’arrivée de Bill Clinton à la présidence. Le dossier de la défense a ainsi été mis au second plan en
faveur d’une revitalisation de l’économie, ce qui a entraîné une baisse des dépenses militaires
américaines importante.
L’année 1997 a marqué la fin de cette politique de
réduction des dépenses. Le second mandat de Bill
Clinton a été caractérisé par la mise en place d’une nouvelle stratégie de sécurité nationale mettant
l’accent sur la nécessité de renforcer le leadership militaire américain et de promouvoir une politique
d’engagement à l’échelle mondiale. Les États-Unis
ont ainsi voulu favoriser leur domination militaire
mondiale en agissant à l’étranger pour dissuader les agressions, promouvoir la résolution des
conflits, l’ouverture des marchés étrangers et
renforcer la démocratie. Le but était d’imposer un leadership hors de ses frontières afin d’assurer sa sécurité domestique au travers d’un renforcement militaire à l’échelle nationale. C’est ainsi qu’à partir de 1998-1999 les dépenses militaires américaines
ont connu une nouvelle croissance. En 2001, avec
l’arrivée au pouvoir du républicain George W. Bush et la mise en place de sa « guerre contre la
terreur » en réponse aux attentats du 11
septembre, la croissance des dépenses militaires
américaines s’est accélérée. La guerre en Afghanistan, commencée en 2001, ainsi que la
guerre en Irak, commencée en 2003, ont donc
contribué à l’augmentation des dépenses militaires des États-Unis. A partir de 2010, avec le début du
retrait d’Irak sous Obama, un nouveau cycle de
réduction des dépenses a été entamé.
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Figure 1 Evolution des dépenses militaires
américaines entre 1988 et 2012 en milliards de
dollars US constants 2011
Selon les données du Stockholm International
Peace Research Institute, les dépenses militaires
américaines sont passées de 527 milliards de
dollars (1) en 1990 à 378 milliards de dollars en
1998, année aux dépenses militaires les plus
faibles de la décennie, soit une baisse d’environ 28%. Ces dépenses militaires ont connu une
baisse à partir de 1989 (année où elles s’élevaient à 551 milliards de dollars) mais ont connu une
hausse entre 1991 et 1992, durant la dernière
année du mandat de Georges Bush père, passant
de 463 milliards de dollars en 1991 à 489 milliards
de dollars en 1992. C’est à partir de 1993 et l’arrivée au pouvoir de Bill Clinton que la baisse des dépenses militaires américaines s’est poursuivie, durant toute la durée de son premier
mandat. Avec la mise en place de la nouvelle
stratégie de sécurité nationale du Ministère de la
défense américain en 1997, entre 1998 et 2001, les
dépenses militaires américaines ont connu un taux
de croissance annuel moyen de 1,6 %. Entre 2001
et 2010, cette hausse s’est accélérée pour atteindre un taux de croissance annuel moyen de
6,8 %. Durant les deux premières années du
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premier mandat d’Obama, les dépenses militaires américaines ont continué d’augmenter pour atteindre le sommet de 720 milliards de dollars en
2010. Avec la fin de la guerre en Irak, ces
dépenses ont ensuite baissé pour atteindre 668
milliards de dollars en 2012. En pourcentage du
PIB, les dépenses militaires américaines sont
passées de 5,3 % en 1990 à 3,1 % en 1998. Entre
1999 et 2001, bien que ces dépenses aient
augmenté, leur part en fonction du PIB est restée
stable à 3,0 %. Celle-ci a atteint 4,8 % en 2010
pour se réduire à 4,4 % en 2012. Ainsi, bien que
les dépenses militaires américaines aient été
supérieures en 2010 au niveau des dernières
années de la Guerre froide, leur part en fonction du
PIB n’a jamais rattrapé les niveaux de la Guerre
froide.
représentaient que 55 % des dépenses
américaines. Les dépenses militaires soviétiques
représentaient cependant 12 ,3 % du PIB
soviétique alors que celles des États-Unis
représentaient 5,3 % du leur. En 2012, le principal
concurrent des États-Unis en termes de dépenses
militaires était la Chine, suivie de la Russie, du
Royaume-Uni et du Japon. En 2012, les dépenses
chinoises ne représentaient cependant que 24 %
des dépenses américaines, bien que cet écart se
réduise légèrement chaque année. Les dépenses
américaines et russes représentaient la même part
de leurs PIB respectifs en 2012, soit 4,4 %. Ainsi,
en 2012 et en dépit de ce nouveau cycle de
réductions budgétaires, les États-Unis ont dépensé
plus que la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, le
Japon, la France, l’Arabie saoudite, l’Inde, l’Allemagne, l’Italie et le Brésil confondus. Figure 2 Evolution des dépenses militaires
américaines entre 1988 et 2012 en % du PIB
Malgré tout et à l’échelle mondiale, les États-Unis
ont durant toute la période étudiée été le pays aux
dépenses militaires les plus importantes. En 1990,
les États-Unis étaient le pays aux plus grandes
dépenses militaires, suivis de l’URSS, de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni. Bien
qu’étant en deuxième position après les États-Unis
en 1990, les dépenses de l’URSS ne Figure 3 Comparaison de l’évolution des dépenses militaires des Etats-Unis, de la Chine
et de la Russie, entre 1988 et 2012, en milliards
de dollars US constants 2011
(1) Tous les chiffres présents dans cette note sont
en dollars américains constants 2011.
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Cyberspace: What is it, where is it and who
cares?
Signal and military intelligence NCOs watch for
network attacks at the Army's Cyber Operations
Center at Fort Gordon, Ga. (Army/Michael L.
Lewis)
By Brett Williams
Assured access to cyberspace is a key enabler of
national security, so the answer to the question in
the title is: we should all care. Two of the defining
characteristics of a strong, modern, industrial
nation are economic prosperity and a credible
defense. The ability to use cyberspace has become
indispensable to achieving both of these objectives.
Business and finance executives, as well as senior
defense leaders, rely on cyberspace for exactly the
same thing—to get information, move information
and use information to make better decisions faster
than the competition. Despite the importance of
cyberspace, there continue to be senior leaders in
both the private and public sectors who find
themselves ill-equipped to deal with critical
cyberspace issues. It is not uncommon to find that
these leaders are comfortable providing strategic
guidance regarding operations, resource allocation
and personnel management across all of their
areas of responsibility with the exception of
cyberspace. There tends to be a lack of shared
understanding between senior personnel who know
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they need cyberspace to be successful and the
technical staffs charged with securing the networks,
services and applications that make the
organization run. The danger with this dynamic is
the potential for de facto delegation of critical
decisions to technical experts who do not have the
education, training or experience to serve as senior
leaders.
Cyberspace is complex, hard to visualize and — to
many people — an esoteric concept that they do
not need to comprehend. The best way to
approach cyberspace at the executive level is to
understand that cyberspace adds a new dimension
to both economic competition and politically driven
conflict, but the existence of cyberspace does not
require a fundamental change in our strategic
approach to either. This is a difficult premise to
accept because “experts” have done a great job of advocating that cyberspace can only be understood
by the most technically advanced among us.
Becoming overly focused on the technical
dimension, however, creates strategic inversion
where the most senior leaders become
inappropriately engaged with the tactical and
technical details to the detriment of effective
decision-making. Our senior executives and
leaders do need to get a lot smarter about
cyberspace, but they do not personally need the
skills to configure a router or break an encrypted
password. This article provides an executive
overview of five cyberspace topics that may be
useful to stimulate further exploration by those
charged with providing and sustaining economic
prosperity and national defense.
What is it?
Words matter. Routine misuse of the word “cyber” is one reason we do not have a common
framework for discussing cyberspace. Cyber
should not be used as a verb nor should it be used
as a noun that can stand on its own. Saying “cyber” should not automatically connote a cyberspace
attack nor should it drive one immediately to
assume that cyberspace activity is all about spying,
espionage, crime or challenging our right to
privacy. The term cyber is most useful as part of
the compound word cyberspace and cyberspace is
simply the man-made domain created when we
connect all of the computers, switches, routers,
fiber optic cables, wireless devices, satellites and
other components that allow us to move large
amounts of data at very fast speeds. As with the
physical domains—land, maritime, air, space—we
conduct a variety of activities in cyberspace to
benefit individuals, commercial entities and
governments. The key difference between
cyberspace and the physical domains is that
cyberspace is man-made and constantly changing.
That characteristic offers both opportunities and
risk.
Part of the global commons
Cyberspace should be classified as a dimension of
the global commons. Viewing cyberspace as part of
the global commons sets the stage for a number of
useful analogies that facilitate the development of
policy, domestic and international law, safe
operating procedures, individual rights, commercial
use, national interests and myriad other issues that
we have worked through for the maritime and air
domains. Establishing and enforcing accepted
norms for operating on the high seas and in
domestic and international airspace is a process
that never ends. Technology changes, political
interests evolve and competition for resources is
continuous. Territorial rights in the South China
Sea and debate on the use of remotely piloted
aircraft for personal, commercial and government
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use are examples of how governance of the
“legacy” global commons requires constant attention. Cyberspace requires an analogous
governance mechanism to define and protect
individual, business and nation-state’s rights. Some of the challenges to creating an accepted
governance structure are the ubiquitous nature of
cyberspace, the fact that access to cyberspace for
good or evil can be cheap and non-attributable and,
as opposed to the static nature of water and air, the
cyberspace domain itself is in a perpetual state of
change. We do not need to start from scratch with
this work. In the maritime and air domains we have
defined roles and responsibilities for all of the users
and at times they intersect. Countering piracy is a
good example. Individual boat owners and
commercial shipping companies require the
freedom to operate on the high seas. They are
expected to take prudent measures to protect
themselves, but at some point the threat exceeded
the capability of the private sector and national
naval forces stepped in to curb piracy off the
African coast. There are clear analogies to the
piracy problem when we define roles and
responsibilities in cyberspace for individuals,
private entities and states. Arguably, current
concerns over government dominance of
cyberspace are overblown. The fact is no single
entity can control what goes on in cyberspace and
we need both law enforcement agencies and
military organizations to have access to cyberspace
in order to protect and enable the free, legitimate
use of the domain.
The threat
The opportunity for cheap, anonymous access to
cyberspace creates an inviting environment for a
broad spectrum of malicious activity. The threat
commonly manifests itself in the form of cybercrime
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where individuals or specific companies suffer
financial loss. More concerning is the opportunity to
create a widespread effect that undermines faith
and confidence across financial markets. An
example of this occurred in April 2013 when a
hacked Twitter newsfeed propagated a false report
of an explosion at the White House. Within
minutes, the U.S. stock market plunged, reflecting
a “loss” of over $130 billion. While the index recovered rapidly, this incident provided a clear
warning of our vulnerability to malicious cyberspace
activity given the hyper-connected, informationdriven nature of the business environment. What
would happen if instead of a hacked Twitter
account, a major business or financial firm found
themselves the object of a destructive cyberspace
attack that rendered thousands of computers
inoperative?
There is a tendency to look at networks, systems,
data and operators simply as revenue generators
or costs that must be controlled. It is important to
understand that there are actors who instead see
all of these components as targets. First are the
cyber criminals who are just after the money.
Second are competitors who seek critical
information or intellectual property that may give
them an advantage. This threat is equally
concerning to both the defense and non-defense
sectors. Third is the insider threat; no matter how
well you think you know your team, you must be
vigilant. The fourth adversary is the one with the
greatest potential to affect national security. This is
the state-sponsored adversary who seeks to
weaken a government strategically by attacking
critical infrastructure or essential components of the
national economic system. The state-sponsored
attacker may have access to resources that can
overwhelm almost any private or government
sponsored defense capability. Cyberspace attack is
appealing to this fourth class of adversary because
it provides an asymmetric, low-visibility avenue of
approach and many of the targets are likely
unprepared since they do not even consider
themselves targets. The threat is real, growing and
in many cases underestimated or not even
observed. Raising the level of threat awareness
without succumbing to the hype of a “cyber holocaust” is a balance that senior leaders must strike.
Ensuring freedom of access for legitimate use
Effective cybersecurity is hard, expensive and we
don’t do it very well. Our approach to cybersecurity
should start with the assumption that legitimate use
of the domain will always be challenged and there
are defined responsibilities for individuals,
corporations and the state. In the physical world we
expect people to lock their doors at night, be wary
of their surroundings and know who it is they are
trusting to safeguard things that are important to
them. Businesses are expected to expend
resources to protect things like your money or your
personal records. And the state is expected to
direct law enforcement and defense activities to
ensure the health and safety of its citizens. All of
these concepts apply to cyberspace. We are
currently challenged to execute this interdependent
defense concept in cyberspace due to a variety of
technical, policy and privacy issues all of which we
will eventually resolve. Something we can and
should do now is establish is a three-component
security approach.
The first component consists of the usual
safeguards like anti-virus, firewalls, data encryption
and user training and compliance. We put a lot of
effort into these programs and yet we are still
attacked. The reason is there will always be
breakdowns in network security implementation,
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users who click on malicious links, insider threats
and determined high-end adversaries who can
overcome the best defenses. The fact is the
attacker has the advantage in cyberspace. The
second component can be referred to as active
defense. Active defense consists of “hunting” in your networks for threats that have gotten past the
baseline security measures. Active defense is used
solely on essential networks, data and systems and
only works if cued by intelligence information that
allows the hunt teams to focus on specific
adversaries that have the capability and intent go
after the vulnerabilities most important to you.
Hunting uses heuristics and big data analytics to
identify anomalous behavior that may indicate an
adversary is in the network. The third component of
cybersecurity is closely controlled and authorized,
at least in the U.S. It consists of operations
throughout cyberspace using either law
enforcement or military authorities to seek out
malicious actors, warn the potential victims and
provide the option to take proactive actions to stop
the attack. It is important to note that neutralizing
an attack does not and should not be limited to
cyberspace alone. The government has a wide
variety of diplomatic, information, military,
economic and legal tools to coerce the attacker and
it needs to use all of them. Additionally, there are
commercial and private sector entities that have
used a variety of legal mechanisms to deter or stop
attacks before they affect critical systems.
This third component of cybersecurity raises a
number of challenging policy issues both
domestically and internationally, but if one
considers the advantage the attacker has over the
defender in cyberspace it becomes quickly
apparent that building higher castle walls is not
going to stop all the arrows. We have to be willing
to go after the archers. Doing so sets the stage for
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deterrence. The principles of deterrence for
cyberspace are no different than those outlined by
Brodie, Schelling and others 50 years ago. We
have to define red lines and be willing to enforce
them. We must be resilient enough to survive the
first salvo. Most importantly, our adversaries must
know that we can impose unacceptable costs in a
variety of ways and that, if our core interests are
threatened, we are willing to do so.
Senior leadership for cyberspace
Expanding the portfolio of our senior leaders so
they can provide effective strategic direction
regarding cyberspace operations is an immediate
imperative. The most successful senior leaders
have the ability to deal with complex problems that
have no single, simple solution. These leaders are
successful not because they know how to do
everyone’s job. They are successful because they know their people, they understand what each part
of the organization does to generate success and
they have sufficient understanding of all component
functions to know when something needs their
detailed attention. When it is necessary to “deep dive” on a problem, good leaders have the ability to
interact with the experts and make a decision.
These tenets of successful executive leadership
apply to cyberspace as well. One of the goals of
this essay was to generate interest in developing
appropriate executive-level cyberspace expertise.
Cyberspace is everywhere and even though we
cannot see it or touch it, it is fundamentally
important to all of us. No matter what your role in
society, the ability to use cyberspace provides
incredible opportunities along with risks. Hopefully,
this article has provided some additional
perspective and offered encouragement for
informed debate and dialogue on an increasingly
important aspect of national security.
Maj. Gen. Brett Williams is the Director of
Operations, J3, U.S. Cyber Command. The
opinions expressed here are solely those of the
author and do not reflect the position or opinions of
the Department of Defense.
Rede des Generalinspekteurs der
Bundeswehr General Volker Wieker
anlässlich der Eröffnung der Reihe „Die Inspekteure tragen vor“
Le discours de l'inspecteur général de
Bundeswehr du général Volker Wieker à
l'occasion de l'ouverture de la rangée "les
inspecteurs exposent"
Berlin, 13.03.2014.
Rede des Generalinspekteurs der Bundeswehr
General Volker Wieker anlässlich der Eröffnung der
Reihe „Die Inspekteure tragen vor“ bei der Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik
(DGAP) am 12. Februar 2014.
Es gilt das gesprochene Wort!
Sehr geehrter Freiherr von Maltzahn, meine
Damen und Herren Abgeordneten, Exzellenzen,
sehr geehrte Damen und Herren!
Ich bedanke mich herzlich für die Einladung und
freue mich darüber, dass an einem so
renommierten Ort, in der traditionsreichen
Deutschen Gesellschaft für Auswärtige Politik nun
gleich an mehreren Abenden der uniformierte Teil
unseres außenpolitischen Engagements zum
Rapport antritt.
Mithin eine schöne Initiative, denn Sicherheitspolitik
geht alle an: Soldaten und Diplomaten, Akademiker
und Unternehmer, jung und alt, jeden Bürger
unseres Landes. Sie bleibt, so hat es
Bundespräsident Gauck jüngst auf der Münchner
Sicherheitskonferenz gesagt, „eine Existenzfrage, für Menschen und für Nationen.“
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Meine Damen und Herren,
ich bin mir sicher, Ihnen geht es wie mir: die
spannenden, aber eben auch spannungsreichen
Debatten in München, wirken noch immer nach –
die Aussichten stimmen nachdenklich, aber laden
zum Diskurs –.
Daher möchte ich die heutige Gelegenheit nutzen,
das Münchner Echo noch einmal aufzugreifen und
darüber mit Ihnen ins Gespräch zu kommen.
• Was bedeutet die internationale Lage, so wie sie
sich uns derzeit darstellt, für die deutsche
Sicherheits- und Verteidigungspolitik?
• Zu welchen Schlussfolgerungen führt sie
hinsichtlich unseres Engagements in den
Bündnissen?
• Was bedeutet dies für die Bundeswehr
• in ihrer Rolle als ein Instrument deutscher
Außen- und Sicherheitspolitik, und
• für ihre Neuausrichtung?
Wenn Sie mich fragen, welche Eindrücke ich aus
München mitgenommen habe, würde ich
antworten:
• Erstens: die Krisen und Konflikte, denen wir uns
heute gegenüber sehen, sie scheinen
immer näher an uns heranzurücken – nicht
zwangsläufig geographisch –, aber in ihren
mittelbaren und unmittelbaren
Auswirkungen.
• Und daher erfordern sie, zweitens, ein politisch
und militärisch handlungsfähiges
nordatlantisches Bündnis, aber auch ein
politisch und militärisch handlungsfähiges
Europa.
• Drittens: Hierzu in stärkerem Maße als bisher
beizutragen – und zwar mit dem gesamten
Operationsbesteck wirkungsvoller Außenund Sicherheitspolitik –, das ist der unisono
intonierte Anspruch der Bundesregierung.
Meine Damen und Herren,
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die Münchner Sicherheitskonferenz war noch nie
eine Veranstaltung Gleichgesinnter und das Zitat „I am not convinced“ beschreibt nicht nur in verklärter Rückschau den kontroversen Diskurs, der diese
Veranstaltung über Jahre prägte und prägt. Dies
auch öffentlich zu machen, bestimmt ihren Wert
und macht sie damit gleichzeitig auch zu einem
Erklärstück deutscher Außen- und
Sicherheitspolitik, – gestern wie heute –.
Daher will ich nicht verhehlen, dass mich ein Blick
auf die internationale Lage sehr besorgt. Lassen
Sie mich – ohne nun von Krisenherd zu Krisenherd
zu springen – meine Beobachtungen in wenigen
Thesen zusammenfassen:
1. Mit Ausnahme der Europäischen Union und
Nordamerikas vermag derzeit keine Region – nicht
einmal im regionalen Maßstab – Stabilität
auszustrahlen, geschweige denn eine
selbsttragende stabile Ordnung zu erhalten:
• das gilt von der europäischen Peripherie über
Osteuropa und Zentralasien bis in den
pazifischen Raum;
• von der Mittelmeerküste bis zum afrikanischen
Kontinent;
• und im Nahen und Mittleren Osten.
2. Alle diese Krisen und Konflikte – an der Schwelle
zur Gewalt oder bereits gewalttätig ausgetragen –
haben das Potential, sich zu einem regionalen
Flächenbrand zu entwickeln. Einige haben diese
Schwelle bereits überschritten.
3. Bei all diesen Krisen und Konflikten hat
Gewaltandrohung und –anwendung ein ganz
unterschiedliches Gesicht; das gilt insbesondere für
die Einbeziehung der Sicherheitskräfte in
innerstaatliche Konflikte:
• wir sehen die Gefahr einer gewaltsamen
Eskalation in der Ukraine;
• wir beobachten einen „klassischen“ Territorialkonflikt im Pazifik;
• wir blicken auf Konflikte, vornehmlich in
Subsahara-Afrika, in denen religiöse,
ethnische Ursachen durch
Stammesstrukturen, Milizenbildung und
organisierte Kriminalität überlagert werden;
• wir erleben einen Bürgerkrieg in Syrien, der in
einen regionalen, auch religiös motivierten
Stellvertreterkonflikt abgleitet und zudem
von unterschiedlichen Terrororganisationen
befeuert wird;
• wir sehen noch immer das Risiko eines
nuklearen Rüstungswettlaufes im Mittleren
Osten, auch wenn die Verhandlungen eine
erste Zuversicht nähren.
4. All diese Krisen und Konflikte offenbaren eine
Erosion des herkömmlichen Regelwerks, die man
auf zwei Ebenen ausmachen kann:
• Entweder versagt der institutionelle
„Einhegungsrahmen“, wie z.B. die Vereinten Nationen oder regionale
Bündnisse, weil sie zu schwach sind, wie
im pazifischen Raum;
• oder sie sind blockiert durch die Akteure, die sich
gegenseitig des Nichthandelns bezichtigen
oder ihr Handeln auf eine unterschiedliche
Interpretation des Völkerrechts stützen.
• Und: die Anwendung von Gewalt ist in den
meisten Fällen völlig entgrenzt. Sie kennen
die Stichworte: Genfer Konvention,
Kombattantenstatus und humanitärer
Zugang. Das ganze Ausmaß der
Betroffenheit wird spürbar, wenn auch
heute wieder so zynische Begriffe wie
„Hungerstrategie“ in der Berichterstattung fallen.
Wenn ich dann an die bleierne Ratlosigkeit denke,
die sich gewissermaßen aus den Genf-IIGesprächen auf das Syrien-Panel in München
senkte, dann bedrückt mich das. In meiner
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Aufgabe. Aber auch als Mensch.
Ich muss vor diesem Publikum nicht weiter
ausführen, wie sehr diese Konflikte Auswirkungen
auf uns in Europa, in Deutschland haben, indirekt
wie direkt. Sie, die DGAP, diskutieren dies aus
unterschiedlichster Perspektive in nahezu jeder
Ausgabe der „Internationalen Politik“. Der Bundespräsident hat noch einmal hervorgehoben,
dass Deutschland mehr als andere Staaten von der
offenen, globalisierten Welt profitiert und sich
daraus unser wichtigstes außenpolitisches
Interesse ableitet: ich zitiere, „dieses Ordnungsgefüge, dieses System zu erhalten und
zukunftsfähig zu machen.“
So unstrittig diese Tatsache ist, bleibt doch die
Frage: Wie können wir in Zeiten dieser „WeltUnordnung“, in der der Seegang gelegentlich so
stark ist, dass wir den ein oder anderen schwarzen
Schwan womöglich noch gar nicht erkennen
können, wie wollen wir zu diesem Ordnungsgefüge
beitragen? Wie können wir mehr tun als „Weltpolitik nur von der Außenlinie zu kommentieren“? – wie es
der Außenminister formuliert hat.
Die Grundaxiome sind dabei zunächst einmal recht
einfach zu benennen:
• Natürlich können wir das nur gemeinsam mit
unseren Partnern in der NATO, der
Europäischen Union und im Dialog mit
regionalen Akteuren.
• Natürlich können wir das nur unter Nutzung aller
außen- und sicherheitspolitischen
Instrumente, von denen die militärischen
nur einen ganz überschaubaren Teil
ausmachen.
• Und natürlich werden wir keinen der Konflikte,
über die wir sprechen, schnell lösen
können, manchen vielleicht nur dauerhaft
eindämmen können.
Das alles ist unstrittig. Anspruchsvoller wird die
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Disziplin allerdings, wenn es konkret wird. Wenn es
darum geht, wie diplomatische Initiativen und
Vermittlung unter Konfliktparteien, vertrauliche oder
öffentliche Demarchen, Sanktionen oder
Handelsbeschränkungen, Kürzung oder
Ausweitung bilateraler Programme, Steigerung
oder Rücknahme der
Entwicklungszusammenarbeit, „Security Sector Reform“ oder Stabilisierungsoperation im Krisengebiet miteinander verzahnt werden.
Anspruchsvoller auch deshalb, weil jegliche
Erwägung zur Nutzung des außen- und
sicherheitspolitischen Operationsbesteckes nicht in
„splendid isolation“ stattfindet.
Gerade wir Deutschen, denen das Grundgesetz
nicht grundlos die Einbindung in Systeme
kollektiver Sicherheit nahelegt, handeln nicht
unilateral, sondern suchen die Abstimmung mit
unseren Freunden und Verbündeten. Und das gilt
umso mehr, wenn es um den Einsatz militärischer
Kräfte und Mittel geht. Es ist nicht mehr, aber eben
auch nicht weniger als unsere Legitimations- und
Legalitätsgrundlage.
Warum schildere ich dies hier so ausführlich? Weil
mir sehr daran liegt, dass die in den vergangenen
Wochen angestoßene Debatte über eine „neue deutsche Außenpolitik“ – die DGAP hat unter
diesem Titel ja bereits Mitte der neunziger Jahre
eine Sammelbandreihe herausgegeben –, dass
diese Debatte nicht immer wieder neu auf einen
nationalen Tunnelblick verengt wird.
Meine Damen und Herren,
erlauben Sie mir daher, dass ich mich jetzt meiner
Domäne, dem militärischen Besteck zuwende, –
und auch das beschränkt sich nicht nur auf
Skalpell, Nadel und Faden. Vielmehr bedienen
Streitkräfte heute ein Spektrum, das selbst ich mir
vor zweieinhalb Jahrzehnten kaum vorstellen
konnte.
Es ist:
• Aufbau, Ausbildung und Beratung;
• Beobachtung in Krisengebieten;
• Stabilisierung und Kampf;
• Präsenz und Überwachung;
• Verteidigungsdiplomatie;
• Abschreckung;
• Überwachung der Seewege;
• Embargokontrolle;
• Verteidigung;
• und, und, und, aber nicht zuletzt der Schutz der
Heimat bei Katastrophen und schweren
Unglücksfällen.
Weder bei der Frage nach dem „Wie“, noch bei den Fragen „Zu welchem Zeitpunkt“, und „Wie lange“ dürfen wir dabei in Schemata verfallen. Und ganz
besonders gilt das bei der Frage nach dem „Wie viele“:
Ban Ki-moon hat uns in München daran erinnert,
dass manchmal schon ein vermeintlich kleiner
Beitrag – zur rechten Zeit, im rechten Maß – den
Ausschlag geben kann: „Just three attack helicopters helped to turn the tide in the eastern
Democratic Republic of Congo.“
Außen- und Sicherheitspolitik funktioniert nicht
nach Blaupausen – dies gilt vor allem für den
Einsatz von Streitkräften. Auf die Zielsetzung
kommt es an, das sogenannte „end state“, das es zu erreichen gilt:
• mit Blick auf Lage und Entwicklung vor Ort;
• mit Blick auf den Beitrag unserer Verbündeten,
denn nur darüber entsteht das Puzzlestück
eines benötigten Fähigkeitsprofils;
• mit Blick auf unser diplomatisches, unser
wirtschaftliches, unser
entwicklungspolitisches Engagement.
• Und natürlich mit Blick auf das, was wir leisten
können. Und das ist mehr, als die eine
oder andere Stimme derzeit suggerieren
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mag.
Wie unterschiedlich unser Beitrag also sein kann,
das möchte ich Ihnen kurz anhand dreier aktueller
Beispiele erläutern:
Erstens: Afghanistan
Ende des Jahres wird unsere ISAF -Mission
beendet. Das geschieht in dem Verständnis, dass
der afghanische Staat und seine Sicherheitskräfte
nun eigenverantwortlich für ihre Sicherheit sorgen
können. Darüber herrscht Einvernehmen: innerhalb
der internationalen Gemeinschaft und auch
zwischen afghanischer Regierung und
Truppenstellernationen.
Aber natürlich ist es in unserem Interesse, dass
das Erreichte auch Bestand wahrt. Daher haben
wir – wie viele andere Partner auch – unsere
Bereitschaft erklärt, im Rahmen einer möglichen
Folgemission RESOLUTE SUPPORT die
afghanischen Sicherheitskräfte weiterhin vor Ort
auszubilden, zu beraten und zu unterstützen.
Und wir haben mit Blick auf unser derzeitiges
Engagement und in Abstimmung mit unseren
Bündnispartnern unsere Bereitschaft erklärt, dass
wir auch weiterhin im Norden
Führungsverantwortung tragen möchten.
Dass wir mit Blick auf RESOLUTE SUPPORT noch
vor der Herausforderung „Truppenstatut“ stehen, ist mir natürlich bewusst. Die Loya Jirga hat sich
eindeutig hierfür ausgesprochen. Es liegt nun an
Präsident Karzai und hoffentlich nicht erst an
seinem Nachfolger. Über die Optionen können wir
nachher noch diskutieren.
Zweites Beispiel: Mali
Dort unterstützen wir die EU Training Mission Mali,
weil das französische Eingreifen vor gut einem Jahr
durchaus geeignet ist, als Beleg des präventiven
Charakters einer raschen Intervention zu dienen.
Wir haben dieses Engagement von Beginn an
politisch unterstützt, als wir um militärischen
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Beistand gebeten wurden, auch mit Kräften der
Bundeswehr.
Und: Wir sind uns in Europa einig: die malische
Regierung bedarf der Hilfe zur Selbsthilfe – durch
eine zivile GSVP -Mission wie auch durch
militärische Ausbildungsunterstützung.
Daher beteiligen wir uns bei der Ausbildung und
Anleitung malischer Gefechtsverbände und
beabsichtigen, dieses Engagement auszuweiten.
Zudem tragen wir zum Gesamtrahmen der
Operation durch die Gestellung sogenannter
Enabler bei, in diesem Fall eines
Rettungszentrums.
Und schließlich drittes Beispiel: Zentralafrikanische
Republik
Seit vorgestern haben wir den Ratsbeschluss zur
Operation, und das Operational Headquarters in
Larissa ist nun formell aktiviert. Dieser
Entscheidung ging ein intensiver
Abstimmungsprozess auf europäischer Ebene und
zwischen den Hauptstädten voraus, den ich Ihnen
einmal exemplarisch skizzieren möchte.
• 19./20. Dezember: Beschluss des Europäischen
Rates, beim Rat für Außenbeziehungen am
20. Januar, den Einsatz aller relevanten
Instrumente zur Stabilisierung der
Zentralafrikanischen Republik,
einschließlich einer möglichen GSVP Mission, zu prüfen.
• Anfang Januar: Vorlage eines ersten
Optionenpapiers einschließlich einer
möglichen militärischen Komponente im
Politischen und Sicherheitspolitischen
Komitee.
• Dem folgten die Erarbeitung eines
Operationskonzeptes sowie der Entwurf
des Operationsplans, bereits begleitet
durch ein sogenanntes Force Sensing,
dem „informellen“ Austausch unter den Mitgliedstaaten: „Könntet Ihr?“ „Wolltet Ihr?“
• Dieses Vorgehen ist durchaus zielführend, um
nicht einen Operationsplan zu entwerfen,
der anschließend durch die Truppensteller
nicht alimentiert werden kann.
• Das war die „Vorgeschichte“ für die Beschlüsse des Rates am Montag.
• Nun werden wir in den kommenden Tagen im
Military Committee der EU , d.h. meine
Amtskollegen und ich, den sogenannten
Militärischen Ratschlag zu billigen haben.
• Dieser wird dann Eingang finden in den
Ratsbeschluss, den wir für Ende Februar
erwarten.
• Er wird dann formell die Operation billigen und
damit die eigentliche Force Generation
starten, das heißt die ganz konkrete
Planung: o Welche Kräfte brauchen wir
und o woher kommen sie?
• Erst dann erfolgt die nationale Entscheidung.
• Sie kann bedeuten: formeller Beschluss der
Bundesregierung und Zustimmung des
Bundestages. Ich habe Ihnen diesen
Prozess ganz bewusst sehr ausführlich
geschildert, um Folgendes zu
verdeutlichen:
• dass wir bereits über ausgesprochen ausgefeilte
Mechanismen zur Entscheidungsfindung
über einen europäischen
Streitkräfteeinsatz verfügen,
• und dass dieser Prozess entgegen landläufiger
Meinung sehr wohl Raum zur informellen
Abstimmung zwischen den Nationen wie
auch zur nationalen Positionsfindung lässt
– Stichwort: force sensing.
Beide Entscheidungsprozesse, auf nationaler und
auf europäischer Ebene, laufen dabei parallel, sind
eng miteinander verwoben, so dass der endgültige,
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formelle Beschluss dann zeitlich sehr rasch
erfolgen kann. Der häufig vorgebrachte Einwand,
unsere in Deutschland vorgesehen Verfahren der
Parlamentsbeteiligung würden den internationalen
Entscheidungsprozessen nicht Rechnung tragen,
ist daher unzulässig.
Vielmehr ist es gerade die Parallelität im
Entscheidungsprozeß, die es uns erlaubt, eigene
Positionen in die Entscheidungsfindung der
Bündnisse einzubringen.
Insgesamt hat die Operation den Charakter einer
Überbrückungsmission zu einem VN -Einsatz der
Afrikanischen Union. Sie ist zeitlich und räumlich
begrenzt und soll den Flugplatz Bangui als
logistische Basis und Umschlagpunkt für die
Folgemission sichern.
Natürlich vernehme auch ich das Rauschen im
Blätterwald: Es reicht vom Politikteil bis zum
Feuilleton, von „was wollen wir in Afrika“ bis „ein sehr bescheidener Beitrag.“
Solcherart Betrachtung reflektiert eine sehr
nationale Perspektive und verkennt die Einbindung
in einen europäischen Planungsprozess, den wir
zwar mitgestalten, aber eben nicht als
Alleinunterhalter.
Meine Damen und Herren,
ich bin mir natürlich bewusst, dass Sie jetzt sagen:
Das hören wir wahrlich nicht zum ersten Mal. Und
dennoch leitet diese Fragestellung ganz
grundsätzlich zu der Überlegung, wie wir unsere
Bündnisse denn effizienter gestalten können, und
zwar mit Blick auf das, was wir gemeinsam können
wollen.
Woran es mangelt, sind die Wege, wie wir die in
der Praxis erzielten Fortschritte gewissermaßen
institutionalisieren. Denn Multinationalität, das
Einbringen von nationalen Fähigkeiten in einen
Rahmen, der von einer anderen Nation bereit
gestellt wird – das ist schon seit Jahrzehnten
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gelebte Realität im Einsatz und zunehmend auch
im Grundbetrieb:
• Ich denke hier z.B. an die internationalen
Sicherungskräfte in Bosnien-Herzegowina,
dem Kosovo und in Afghanistan,
• an die Bereitschaft Georgiens, noch in diesem
Jahr die Verantwortung für die Quick
Reaction Unit im Regionalkommando Nord
zu übernehmen,
• ich denke an die estnischen Boarding-Teams auf
unseren Fregatten vor der somalischen
Küste.
• Ich denke an die niederländische Entscheidung,
künftig auf eigene Panzerverbände zu
verzichten und nur noch eine residuale
Ausbildungskomponente zu unterhalten,
die in unser Ausbildungszentrum in
Munster integriert ist.
• Und ich denke an die derzeit erfolgende
Unterstellung der niederländischen
luftmechanisierten Brigade unter einen
deutschen Divisionsstab des Heeres – im
Tagesdienst wohlgemerkt.
Diese gelebte Praxis der militärischen
Anlehnungspartnerschaft, wie wir sie seit Jahren im
Norden Afghanistans praktizieren, möchten wir mit
dem nun von Deutschland vorgeschlagenen
Framework-Nations-Concept auch auf eine
politisch-strategische Ebene heben und
bündnisweit institutionalisieren.
Dabei geht das Konzept – wenn Sie so wollen –
nach „Zeit und Raum“ über Smart Defence und Pooling and Sharing hinaus. Denn es geht nicht nur
um bereits vorhandene Fähigkeiten und
Einzelprojekte, sondern vor allem um abgestimmte,
komplementäre Fähigkeitsentwicklung. Es dient der
NATO, weil es insbesondere den europäischen
Pfeiler im Bündnis stärkt und gleichzeitig die
Abhängigkeit von den Amerikanern verringert.
Daher müssen wir auch die Diskussion über
„Europäische Streitkräfte“ in diesen Kontext stellen.
Denn eines scheint für mich klar: Auf welche Weise
und in welcher Geschwindigkeit auch immer wir
diesen Weg hin zu „Europäischen Streitkräften“ bestreiten werden:
„Europäische Streitkräfte“ heißt nicht, dass wir nun im Umkreis von 300 Kilometern rund um Brüssel
fünfhundert- oder sechshunderttausend Soldaten
stationieren, die wir neu ausstatten – von der
Uniform bis zum Jagdflugzeug – und die dann in
Esperanto einem europäisch standardisierten
Dienstplan nachgehen – bei dem natürlich alle
Brüsseler Richtlinien zur Anwendung kommen.
Natürlich werden wir Deutsche weiter unser
Panzerbataillon in Munster, die Spanier ihren
Luftwaffenstützpunkt in Salamanca unterhalten, die
Franzosen Teile ihrer Flotte in Le Havre und die
Briten in Portsmouth stationieren. Sicherlich wird es
auch integrierte multinationale Verbände geben –
das gilt für die Deutsch-Französische Brigade, das
gilt aber auch für die vielen Verbände zur
Unterstützung der multinationalen Hauptquartiere.
Warum schildere ich dies so ausführlich? Ich will
hier deutlich machen, dass es bei der Debatte über
die „Europäischen Streitkräfte“ nicht um die Frage eines Erst-Aufstellungsappells in ferner Zukunft
geht – sondern um die Frage,
• ob,
• wie,
• wann
• und in welchen Schritten
wir
• unsere Fähigkeiten,
• unser Personal,
• unser Material,
• unsere immer teurer werdenden
Ausbildungseinrichtungen in einer
komplementären Struktur „Europäischer www.anolir.org
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Streitkräfte“ abbilden.
Wenn Sie mich jetzt fragen, wo denn hier die
gestalterische Herausforderung läge, oder wo
Gestaltungsspielräume bestehen, so lautet die
Antwort:
Wir müssen das, was wir heute machen, was wir
für die Zukunft planen, bis ins Detail miteinander
abstimmen. Wir brauchen also einen integrierten
europäischen Streitkräfteplanungsprozess, eine
abgestimmte Verteidigungsplanung zu Streitkräften
ohne Fähigkeitsredundanzen, aber eben auch
ohne Fähigkeitslücken.
Das, was ich Ihnen geschildert habe, ist die
militärische Perspektive auf dieses Themenfeld.
Politisch bedeutet es, dass wir in diesem
integrierten Streitkräfteplanungsprozess eine
gemeinsame Haltung „zu 28“ entwickeln müssen, auch aus nationaler Perspektive Fähigkeitslücken
in Kauf zu nehmen. Das ist bei kleineren Staaten
heute schon der Fall. Bei größeren, insbesondere
jenen, die eine unilaterale Handlungsfähigkeit
wahren möchten, wird es zu einer
Herausforderung.
• Keine bodengebundene Luftverteidigung;
• keine eigenen Lufttransportmittel;
• keine mechanisierten Kräfte;
• keine eigenen Spezialkräfte
werden so zu einer Aussicht, die schon ein
unerschütterliches Vertrauen ins Bündnis verlangt,
um eine solche Flanke dann auch zu öffnen.
Dennoch sind solche Gedanken keineswegs
abwegig: Denken Sie etwa an das Air Policing der
NATO für unsere baltischen Nachbarn, an dem wir
uns spürbar beteiligen.
Aber sie erlauben eben auch keine
„Trittbrettfahrermentalität“.
Die zweite Frage, die sich aus politischer
Perspektive stellt, ist die nach der
Legitimationsgrundlage für den Einsatz solcher
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Streitkräfte. Welche Rolle hätten Europäisches
Parlament und Rat, welche
Konsultationsmechanismen bestehen zu nationalen
Regierungen und wie ist ihre Teilhabe an der
Entscheidungsfindung verankert und verbrieft?
Natürlich habe ich keine Antwort auf diese Fragen,
sie sind auch nicht Teil meines Lastenheftes. Aber
es berührt natürlich meine Verantwortung für die
Bundeswehrplanung und daher erwarte ich von der
im Koalitionsvertrag vereinbarten Kommission zur
Überprüfung der Vereinbarkeit „Bündnisintegration und Parlamentsbeteiligung“ eine erste Weichenstellung.
Meine Damen und Herren,
mit der Neuausrichtung der Bundeswehr sind wir
darauf vorbereitet, der Politik eine breite Palette für
einen Einsatz des militärischen Instrumentariums
anbieten zu können.
Wir sind darauf vorbereitet, im Bündnis und in
Europa Verantwortung zu übernehmen und wir
werden uns – wo und wann gefordert – mit einer
Vielzahl von Fähigkeiten einbringen können – auch
als Rahmennation mit jenen kritischen Fähigkeiten,
die anderen eine Teilhabe überhaupt erst
ermöglichen.
Das ist das eigentliche Rational der
Neuausrichtung, „Breite vor Tiefe“, und nicht eine Absage an „Multinationalität,“ ganz im Gegenteil. Die Entscheidung „Breite vor Tiefe“ ist ein deutliches Signal zur Übernahme von
Verantwortung und ein sichtbarer Beweis, dass
„Multinationalität“ eben kein Lippenbekenntnis ist.
Denn nur dann, wenn einige Staaten breit
aufgestellt bleiben werden, dann haben Partner die
Chance, sich mit ihren Fähigkeiten anzulehnen
oder in ein bestimmtes Fähigkeitscluster
einzubringen.
Es ist somit das Scharnier zwischen Verantwortung
für NATO und EU und Neuausrichtung der
Bundeswehr.
Wo stehen wir bei der Neuausrichtung?
Die neue Führungsstruktur steht, vom Ministerium
bis zu den nachgeordneten Kommandobehörden.
Sie hat im vergangenen Jahr ihre erste
Bewährungsprobe hervorragend bestanden, beim
Hochwassereinsatz.
Der Umbau unseres Personalkörpers gewinnt
Kontur, wenngleich dieser Prozess noch Jahre in
Anspruch nehmen wird. Dies liegt daran, dass sich
die Qualifizierungen, die wir benötigen, signifikant
verändert haben.
Hinzu kommt eine Besonderheit: Die Masse der für
Streitkräfte erforderlichen Qualifikationen kann ich
nicht auf dem Arbeitsmarkt erwerben. D.h. der
Kommandant der Fregatte BRANDENBURG, die in
wenigen Tagen in Richtung Horn von Afrika zur
Operation ATALANTA aufbricht, den müssen wir
vor mehr als zwei Jahrzehnten eingestellt haben,
damit er für diese Aufgabe qualifiziert ist.
Mit Blick auf die Nachwuchsgewinnung können wir
unseren Bedarf mit Ausnahme einiger spezieller
Verwendungsreihen decken – quantitativ wie
qualitativ.
Die in der öffentlichen Wahrnehmung ein wenig
überbetonte „Abbrecherquote“ der Freiwillig Wehrdienstleistenden verdient eine differenzierte
Betrachtung. Denn, erstens, entspricht sie in etwa
der Quote in vergleichbaren Ausbildungsberufen.
Zweitens, ist sie im zurückliegenden Jahr spürbar
gesunken. Vielleicht ein Hinweis darauf, dass wir
auch selbst unsere Erwartung an die jungen
Menschen besser beschreiben und sie besser
darauf einstellen, was sie erwartet. Drittens, haben
sich aus dem letzten Jahr 2.700 unserer Freiwillig
Wehrdienstleistenden für die Laufbahn eines
Soldaten auf Zeit entschieden, 2012 waren es
3.600, in allen Status- und Laufbahngruppen.
Damit konnten wir über 20 Prozent unseres
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Nachwuchses intern gewinnen. Das ist eine
beachtliche Größe.
Wenn ich aus meiner Perspektive die
Nachwuchslage zufriedenstellend bewerte, so steht
dies nicht im Widerspruch zu der vernehmbaren
Klage aus so manchem Verband über Vakanzen,
insbesondere bei Mannschaftsdienstposten. Diese
Klage ist nachvollziehbar und im Einzelnen auch
berechtigt. Sie erklärt sich einerseits aus dem noch
andauernden Nebeneinander von „Alt-“ und „Neu“Strukturen“ und andererseits aus unserem Bemühen, den Personalkörper auch zukünftig
regenerierbar zu halten. D.h. wir müssen
sukzessive einstellen, damit dies nicht zu
überproportionalen Abgängen in einigen Jahren
führt.
Gleichzeitig müssen wir uns bemühen, den Anteil
der weiblichen Soldaten zu erhöhen. Derzeit
dienen rund 19.000 Soldatinnen in der
Bundeswehr, das entspricht einem Anteil von
bereits mehr als 10 Prozent.
Erreichen wollen wir querschnittlich 15 Prozent, im
Sanitätsdienst 50 Prozent. Es freut mich, dass wir
seit Jahren eine steigende Anzahl junger
Bewerberinnen beobachten können – unabhängig
von der Laufbahn. Darauf können wir auch nicht
verzichten, wenn Sie sich die demographische
Entwicklung anschauen.
Könnten wir also durch eine Einstellungsquotierung
unser selbstgestecktes Ziel rascher erreichen? Ich
denke, wir sind gut beraten, wenn wir bei der
Auswahl Eignung, Leistung und Befähigung in den
Vordergrund stellen, da eine Quotierung gewollt
oder ungewollt zu einer subkutanen Absenkung
des Anforderungsprofils führen könnte.
Das stieße auf Unverständnis und wäre auch dem
Integrationsklima abträglich. Der Schlüssel liegt
also im Bewerberaufkommen und wie es uns
gelingt, noch mehr junge Frauen für einen Dienst in
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der Bundeswehr zu begeistern und zu gewinnen.
Ganz grundsätzlich berührt es auch das Thema
„Attraktivität des Arbeitgebers Bundeswehr“, denn Nachwuchsgewinnung bleibt für uns eine
strategische Aufgabe.
Ich bin froh über die Maßnahmen unseres
Attraktivitätsprogramms, die wir in der vergangenen
Legislaturperiode ins Werk setzten konnten und
danke an dieser Stelle den Abgeordneten für ihre
Unterstützung.
Und ich halte es für hilfreich, wenn die Diskussion
über die Attraktivität des Arbeitgebers Bundeswehr
nun auch eine breitere Öffentlichkeit erreicht. Wir
müssen immer darauf achten – auch die uns
begleitenden Organisationen –, dass wir uns in der
Brautschau nicht klein und hässlich reden, denn
dann wirken wir auch wenig attraktiv.
• Vereinbarkeit von Familie und Beruf;
• Familienfreundliche Arbeitszeiten, der Ausgleich
familienbedingter Vakanzen;
• die Pendler-Problematik;
• Verbesserung der Unterkunftsstandards in
unseren Kasernen etc.
Bei all’ diesen Themen haben wir sicherlich noch „Luft nach oben“, ohne die Einsatzbereitschaft der Streitkräfte zu gefährden und daher unterstütze ich
nach Kräften die Attraktivitätsagenda unsere
Ministerin.
Meine Damen und Herren,
außen- und sicherheitspolitischer
Gestaltungsanspruch muss in einer Demokratie
von der Gesellschaft mitgetragen werden.
Daher muss man für ihn werben, die Menschen
dafür einnehmen und überzeugen. Das gelingt
nicht immer, aber immer öfter dann, wenn
Regierung und Parlament in so grundlegenden
Fragen wie der Außen- und Sicherheitspolitik
unseres Landes eine gemeinsame Haltung finden.
Das berührt besonders den Einsatz von
Streitkräften, die in ihrer Treuepflicht gegenüber
Staat und Gesellschaft nicht nur mehrheitliche
Legitimation, sondern spürbaren Rückhalt
verdienen.
So viel Größe sollten wir uns gönnen.
Ich danke Ihnen.
FAITS
MARQUANTS
SIGNIFICATIFS
–
ARTCICLES
Les régiments d'artillerie sol-sol vont
perdre sept plumes
En égrenant la longue liste des déflations et
adaptations capacitaires qui touchent l'armée de
terre, un chiffre 7 a attiré notre attention. Sept
postes, ce n'est peut-être pas significatif en
comparaison des 2 600 suppressions prévues dans
le budget opérationnel de programme (BOP) Terre
en 2014. Seulement, ces sept postes s'appliquent
à tous les régiments d'artillerie sol-sol (ici un
Caesar du 68e RAA de La Valbonne dans l'Ain)...
On redoutait l'échenillage dans l'armée de terre
mais on va chercher de plus en plus loin pour tenir
la réforme.
La réduction de sept postes dans les structures de
postes de commandement régimentaire est une
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adaptation capacitaire découlant du Livre blanc.
Dans les régiments d'artillerie sol-sol, on
compte un PC régimentaire n°1 (PCR1) et un
PCR2 chargé d'entrer dans la rotation en cas de
veille. C'est ce PCR2 qui disparaît avec la réforme
à hauteur d'un officier, de trois sous-officiers et de
trois militaires du rang. La continuité de la
manœuvre des feux serait assurée par la mise en place d'un harpon.
Sept postes à multiplier par huit régiments
d'artillerie sol-sol : 68e RAA (artillerie d'Afrique) de
La Valbonne, 11e RAMa (artillerie de marine) de
Saint-Aubin du Cormier, 93e RAM (artillerie de
montagne) de Varces, 1er RAMa de Châlons-enChampagne, 40e RA de Suippes, 35e RAP
(artillerie parachutiste) de Tarbes, 3e RAMa de
Canjuers et 1er RA de Belfort. Ce qui fait donc 56
postes. Une déflation " légère " d'1 % à hauteur
d'un régiment qui illustre bien la complexité de la
manœuvre générale de réorganisation et la nécessité d'aller grappiller des postes partout où
c'est possible.
Le 54e RA de Hyères n'entre pas dans la
soustraction mais il est le seul spécialisé dans le
sol-air, la défense anti-aérienne.
Evidemment, ce n'est pas grand-chose comparé
aux 597 postes (dont 10 civils) du 4e Dragons de
Carpiagne cet été, aux 99 à l'état-major de l'armée
de terre (d'ici 2015)...
Des postes pour la Pologne à l'Eurocorps
L'état-major du Corps de réaction rapide européen
de Strasbourg va également perdre 35 postes
français d'ici 2015. La justification est la montée en
puissance de la Pologne parmi les nations cadres
de l'Eurocorps (avec France, Allemagne, Espagne,
Belgique et Luxembourg). Cette entrée, qui se
poursuit depuis 2011, sera officielle le 1er janvier
2016. La France rend donc 35 postes dans une
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adaptation à une nouvelle donne au CJTF
(Combined Joint Task Force) de l'OTAN et de
l'Union européenne à Strasbourg.
Comment abuser d'une muette
Vous voulez vous faire une gloire universitaire
et/ou journaliste facile ? Faites une enquête sur le
monde militaire. Si « l'armée » est « la grande
muette » c’est forcément qu’elle cache quelque chose, à vous d’inventer quoi, de compiler
quelques dizaines de faits, vrais ou adaptés, puis
de conclure dans un livre au titre accrocheur (avec
le mot « secret » si possible ou un équivalent) à
l’existence d’un phénomène particulier et dissimulé. Vous ne craignez rien puisque justement vous vous
attaquez à une muette.
Je passe sur les adeptes des X-files. L’un d’entre eux me demandait récemment à voix basse
pourquoi l’armée refusait de publier le rapport (j’ai oublié le nom de code) sur les OVNIs. Plus
sérieusement, et sans remonter à la Grande guerre
(les fusillés en masse, les troupes noires chair à
canons, etc.) on a droit régulièrement aux
succédanés de la Guerre d’Algérie.
La notion d’ « ennemi » intérieur a beaucoup plu un
temps, les militaires français rêvant, c’est bien connu, d’appliquer aux banlieues parisiennes les méthodes de la bataille d’Alger. Je me souviens donc d’une thèse, puis d’un ouvrage et d’articles dérivés, sur « la préparation au combat contre
l’ennemi intérieur » dont la profondeur (au sens de
creux) n’avait d’égal que la (in) suffisance des membres du jury sur le sujet. Je me souviens aussi
d’un pseudo-scientifique m’interrogeant sur les plans d’intervention militaires dans les banlieues. Le même, et ce qui a coupé court à notre
conversation, me demandait aussi si les militaires
étaient vraiment tous « républicains » jouant sur la
variante « coup d’état » de ce fantasme algérien,
variante qui revient de temps en temps sur le
devant de la scène journalistique en s’appuyant sur les fantasmagories internautiques de quelques
illuminés.
Toujours dans la veine algérienne, on a eu droit
aussi à une « école française de la contreinsurrection » (résumée au quadrillage étroit de la
population et surtout à la torture) s’exportant dans le monde entier, inspirant toutes les dictatures
d’Amérique latine (qui nous attendaient avec impatience pour imaginer tout cela) et d’Afrique subsaharienne jusqu’au Rwanda. Un géopoliticien célèbre me demandait même un jour sans rire si
les militaires français ne cherchaient pas au
Rwanda à prendre une revanche sur l’Algérie. Il liait ainsi la filière algérienne à ce nouveau pot à
miel constitué par l’engagement au Pays des mille collines et particulièrement l’opération Turquoise. La construction, aussi farfelue qu’indécente, d’un « Sabra et Chatila à la française » (à ce détail près
que les militaires français n’étaient pas présents au Rwanda au moment des massacres), a permis de
créer une nouvelle branche secondaire qui a fait la
fortune de quelques uns au mépris de la moindre
rigueur intellectuelle.
Voici maintenant le temps des enquêtes internes.
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Après avoir tenté, sans grand succès, d’accuser l’institution militaire de raciste (ce qui est différent évidemment de cas individuels) La guerre invisible.
Révélations sur les violences sexuelles dans
l'armée française permet à deux journalistes de
faire un joli succès de librairie en « dénonçant »,
« dévoilant », les horreurs sexistes du monde
militaire. Voici donc une compilation de quarante
témoignages d’agressions sexuelles ayant eu lieu dans les armées depuis 2001 (je n'ai lu, je l'avoue,
que le résumé dans l’Opinion.fr). Ces témoignages sont tous évidemment vrais et également odieux
(et autant que je sache sanctionnés) mais là n’est pas la question. Le problème est que la compilation
de quelques dizaines de faits ne fait pas un
phénomène de fond. On pourrait d’ailleurs avec cette méthode et en ne compilant que des
témoignages contraires (il pourrait y en avoir des
milliers) expliquer qu’il n’y a jamais eu aucun problème dans les armées, ce qui n'aurait en soi
pas plus de signification.
La population militaire (gendarmes compris)
représente à peu près la population adulte de Lyon
(Rennes si on ne tient compte que des femmes),
or, si on regarde les registres policiers de cette ville
depuis 2001 on trouvera probablement et
malheureusement bien plus de 40 cas d’agressions sexuelles ou autres. Quant aux non-dits, très
probablement plus nombreux, il n’y a pas de raison qu’ils soient plus importants dans un cas que dans
l’autre. Autrement-dit, loin de « la guerre invisible »,
il est possible qu’en réalité la proportion de ces actes soit inférieure à la moyenne nationale. Je
n’en sais rien, toujours est-il qu’en 34 ans de vie militaire je n’en ai jamais rencontré. Les seuls cas
d’agressions sexuelles, rares et impitoyablement sanctionnées, dont j’ai jamais entendu parler concernait en réalité des hommes. Peut-être verra-
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t-on bientôt un livre sur les agressions sexuelles
exercées par les homosexuels. Je crois qu’on aura plutôt quelque chose sur les persécutions dont ces
derniers auraient fait l'objet et on trouvera aussi
sans aucun doute 40 cas qui ne prouveront pas
pour autant que les armées sont d’odieuses organisations homophobes.
Quant à l’accusation de dissimulation, qu’il y ait volonté de certains de cacher des faits en espérant
ainsi ne pas écorner l’image de leur unité ou leur carrière, c’est l’évidence…comme dans n’importe quelle autre structure, jusqu’au moment où les faits sont connus et les sanctions plus lourdes encore.
Maintenant les armées sont elles obligées de faire
un communiqué de presse chaque fois qu’il y a une vilenie dans ses rangs hormis le cas où chacun de
ses membres n’est plus un citoyen comme les autres mais un représentant armé de la nation,
c’est-à-dire en opération ? Dans ce cas, et alors
que l’honneur de la nation est engagé, il est évident que cela doit être porté à la connaissance du public
ainsi que la manière dont l’affaire est traitée. Cela a été le cas notamment lors de la sordide affaire
Mahé en Côte d’Ivoire. Dans les autres cas, l’armée n’est pas plus muette que n’importe quelle autre administration, entreprise ou association.
Encore une fois, tout cela ne signifie en rien qu’il n’y ait rien de répréhensible dans l’institution militaire. Individuellement on trouvera certainement
dans une population de près de 400 000 hommes
et femmes à peu près tous les types de
comportement possibles. C’est collectivement qu’l faut s’interroger en gardant à l’esprit que l’on parle d’une organisation bien plus complexe et hétérogène que la vision que peut en avoir un
public non averti. Un militaire ne parle jamais par
exemple de « l’armée » parce que ce grand tout qui
englobe les trois armées (avec leurs nombreuses
subdivisions), la délégation générale pour
l’armement, la gendarmerie et peut-être même le
secrétariat général pour l’administration ne signifie pas grand-chose pour lui. Dire par exemple que
« l’armée cache des choses » lui apparaîtra
comme totalement incongru et surtout tellement
facile.
garantissant l'accès à un emploi dans de nombreux
métiers, essentiellement techniques (mécaniciens
aéronef, électroniciens, spécialistes des systèmes
d'information et de communication (SIC), etc.), et à
des parcours de carrière variés au sein de l'armée
de l'air (comme sous-officiers pour les bacheliers et
militaires du rang pour les CAP, avec diverses
possibilités de promotion interne, y compris vers un
statut d'officier).
Publié par Michel Goya à 3/18/2014
Devenir élève technicien de l'armée de l'air
Inscriptions à l’école d’enseignement technique de l’armée de l’air
Elle propose aussi la spécificité d'une formation
reconnue, dispensée dans un cadre militaire
(régime
d'internat,
vie
en
collectivité,
accompagnement scolaire, activités sportives et
culturelles...). Ce dispositif contribue à créer des
conditions de travail particulièrement favorables à
la réussite scolaire des élèves, comme en attestent
les résultats du Bac 2013 avec 100% de réussite et
près de 80% de mention.
BAC : Inscription aux concours d'entrée (en année
de 1ère ou en terminale) jusqu'au 17 mars 2014
CAP : Dépôt des candidatures jusqu'au 06 juin
2014
La prochaine promotion du Cours d'enseignement
technique de l'armée de l'air (CETAA), pour l'année
scolaire 2014-2015, comptera 192 élèves
techniciens.
Depuis la formation des premiers apprentis
mécaniciens de l'armée de l'air en 1932, la baseécole de Saintes a conquis une réputation
d'excellence dans le milieu de la maintenance
aéronautique. Elle a progressivement diversifié son
offre de formation et propose aujourd'hui différents
cursus avec trois baccalauréats et un certificat
d'aptitude professionnelle (CAP) *.
L'école
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assure
une
formation
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rémunérée
Renseignements et inscriptions :
- Centres d'information et de recrutement des
forces armées (CIRFA)
- www.air-touteunearmee.fr
- www.eetaa722.air.defense.gouv.fr
Bac scientifique - option science de l'ingénieur (SSI) (50 places) /
Bac technologique sciences et technologies de
l'industrie et du développement durable - option
systèmes d'information et numérique (STI2D-SIN)
(78 places) /
Bac professionnel aéronautique - option
mécanicien systèmes cellule (MSC) (48 places) /
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CAP aéronautique - option systèmes (ex-ESA,
électricien systèmes d'aéronefs) (16 places)
bougé, le dossier s'étant "embourbé dans la
bureaucratie ukrainienne", selon la formulation
utilisée sur Twitter par Tomasz Siemioniak, le
ministre de la Défense polonais.
Création d'une brigade militaire polonolituano-ukrainienne
Le ministère de la Défense polonais annonce la
création d'une brigade militaire réunissant des
soldats polonais, lituaniens et ukrainiens. Il s'agit
d'un ancien projet qui remonte à 2007, précise le
journal des forces armées polonaises.
• Courrier international ; 20 mars 2014
Siemioniak rappelle que Viktor Ianoukovitch,
président de l'Ukraine déstitué, a été favorable au
projet, mais que finalement les Ukrainiens n'ont
pas respecté les délais. Aujourd'hui, le nouveau
ministre de la Défense à Kiev, Petro Mekhed, en
visite au siège de l'Otan, a soulevé la question de
l'opportunité d'une telle brigade, explique Polska
Zbrojna.
Pour le moment, seul le composant polonais de la
brigade est opérationnel. A terme, elle comptera 4
500 soldats et son commandement sera basé à
Lublin, dans l'est de Pologne.
Arctique: premier largage de véhicules
militaires russes
Des soldats polonais lors d'un exercice en 2005 Nemo5576/CC
La mise en place d'une brigade commune
composée de soldats polonais, lituaniens et
ukrainiens est à l'ordre du jour de la réunion des
ministres de la Défense des trois pays, le 20 mars,
annonce le porte-parole du ministère de la Défense
polonais Jacek Sonta, sur le site de l'hebdomadaire
Polska Zbrojna, édité par les forces armées
polonaises. Sonta souligne que ces négociations
ont été prévues de longue date et qu'elles ne sont
pas en relation avec la situation en Ukraine.
Le projet d'un bataillon commun remonte à 2007.
En 2009, on a créé, sur le papier, une brigade
commune (Litpolukkbig). Mais depuis, rien n'a
véhicules en Arctique lors d'un exercice dans la
nuit du 13 au 14 mars dernier, a annoncé vendredi
le porte-parole des Troupes aéroportées russes
Evguéni Mechkov.
"Nous avons décidé de procéder au largage au
dernier moment en raison d'une mauvaise météo.
Vous pouvez être fiers de nos parachutistes qui
accomplissent leurs missions par tout temps.
Personne au monde sauf les Russes n'effectue de
sauts en parachute dans de telles conditions
météorologiques", a précisé le porte-parole.
350 parachutistes et quatre véhicules ont été
largués vendredi, à 03h30 heure de Moscou, sur
l'aérodrome polaire Temp des îles de Nouvelles
Sibérie.
Les parachutistes ont mis seulement 40 minutes
pour "prendre le contrôle" de l'aérodrome en luttant
contre des adversaires dotés de motoneiges et de
parapentes, selon le porte-parole. En moins d'une
heure, les parachutistes se sont préparés à
accueillir des avions transportant des effectifs,
véhicules militaires lourds et armements.
Selon le porte-parole, ces derniers jours, les
Troupes aéroportées russes organisent également
des exercices dans les régions de Rostov-sur-leDon, de Iaroslavl, de Belgorod, de Koursk et de
Tambov.
Shoulder-launched anti-aircraft missiles
flow abroad from Libya - U.N.
Arctique: premier largage de véhicules militaires
russes
© RIA Novosti. Akexei Kudenko
22:06 14/03/2014
Shoulder-launched anti-aircraft missiles have been
trafficked out of Libya to Chad, Mali, Tunisia,
Lebanon and likely Central African Republic, with
attempts made to send them to Syrian opposition
groups, according to a U.N. report on Tuesday.
ILE KOTELNY, 14 mars - RIA Novost
L'armée russe a effectué le premier largage de
UNITED NATIONS (Reuters) - Shoulder-launched
anti-aircraft missiles have been trafficked out of
Libya to Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and likely
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Central African Republic, with attempts made to
send them to Syrian opposition groups, according
to a U.N. report on Tuesday.
enforcement and a new generation of domestic
arms dealers who appeared during the Libyan
uprising."
An independent panel of experts monitoring U.N.
sanctions on Libya, that include an arms embargo
imposed at the start of the 2011 uprising that
ousted leader Muammar Gaddafi, reported that the
weapons, known as MANPADs, that were found in
Mali and Tunisia "were clearly part of terrorist
groups' arsenals."
"Sources indicated to the Panel that the Syrian
Arab Republic is also becoming a source of onward
proliferation itself, including to Iraq and Lebanon,"
according to the report, which covers the past year.
"Despite efforts by Libya and other countries to
account for and secure MANPADs in Libya, Panel
sources state that thousands of MANPADs were
still available in arsenals controlled by a wide array
of non-state actors with tenuous or non-existent
links to Libyan national authorities," the experts
said in their final report to the U.N. Security
Council.
"To date the Panel has documented transfers of
Libyan MANPADs and other short range surface to
air missiles in ... Chad, Mali, Tunisia, Lebanon and
potentially Central African Republic (the latter case
still being under investigation)," the experts said.
The fragile Libyan government is struggling to rein
in militias that helped oust Gaddafi and now defy
state authority. It has little control over its borders
and while trying to rebuild its army, analysts say it
is not yet a match for battle-hardened militias who
ousted Gaddafi in eight-months.
"Over the past three years, Libya has become a
primary source of illicit weapons," according to the
U.N. report.
The U.N. experts said Libya has been a key source
of arms for Syria opposition groups due to "popular
sympathies for the Syrian opposition, large
available stockpiles of weapons, the lack of law
The panel said that weapons found aboard a ship,
the Letfallah II, when it was seized by Lebanese
authorities in 2012 "proved there had been
attempts to transfer MANPADs to the Syrian
opposition from Libya."
FACEBOOK TRADE
Under the arms embargo the Libyan government
must notify the U.N. Security Council Libya
sanctions committee of any weapons purchases it
intends to make.
"The Panel has reason to believe that some
transfers of arms and ammunition have taken place
since the end of the revolution in violation of the
arms embargo," the experts said. "Those transfers
undermine the effort of the Libyan authorities to
build an accountable and transparent procurement
process."
Libya's U.N. envoy Ibrahim Dabbashi said on
Monday that "any request for approval for exporting
weapons to Libya that is not done via the Libyan
mission at the U.N. or with the knowledge of this
mission would be considered a request from a
party that does not belong to the Libyan
government."
The U.N. experts expressed concern about arms
flowing into the civilian market in Libya in violation
of the arm embargo. The report found that a
number of shops openly sell small arms and that
weapons on display were brand new.
"Retailers explained that most of the materiel was
procured for Turkey because of low prices," said
the experts, adding that Turkey was investigating
the claims. "New guns are also advertised on
Facebook pages dedicated to trade between
private individuals."
Facebook Inc and its photo sharing subsidiary,
Instagram, announced last week that they will
delete posts offering to buy or sell guns without
background checks.
"Handguns and related ammunition are still the
weapon of choice," according to the report.
"Importing such materiel is therefore a lucrative
business and seizures bound for Libya made in
2013 clearly reflect that trend."
The full Panel of Experts report can be seen
here:
www.un.org/ga/search/view_doc.asp?symbol=
S/2014/106
Taiwan launches first 'carrier killer' stealth
missile corvette
Ridzwan Rahmat, Singapore - IHS Jane's Navy
International
13 March 2014
A year ago the U.N. Security Council made it easier
for Libya to obtain non-lethal equipment such as
bulletproof vests and armoured cars but expressed
concern at the spread of weapons from the country
to nearby states.
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construction of between seven and 11 of such
corvettes under the Hsun Hai (Swift Sea)
programme. A fleet of 12 ships is now expected.
Tuo Jiang will undergo final tests and reviews
before it is commissioned. The vessel is scheduled
to be deployed with the RoCN in the first half of
2015.
The Republic of China Navy launched the first of a
new class of stealth missile corvettes on 14 March.
Source: Ministry of National Defense, Republic of
China
Tuo Jiang , a 500-tonne twin-hull boat built by Lung
Teh Shipbuilding, was named in a ceremony
conducted in Suao, Yilan County.
The high-speed corvette, described as a 'carrierkiller' by Taiwanese media, has a maximum speed
of 38 kt and a range of 2,000 n miles. The 60 m by
14 m vessel has a low radar cross section (RCS)
design and can carry a crew of 41.
There are few details on Tuo Jiang 's weapon
systems but armaments reportedly include the
Hsiung Feng III (HF-3) ramjet-powered supersonic
anti-ship missile. The HF3, manufactured by the defence ministry's ChungShan Institute of Science and Technology (CSIST),
is touted as Taiwan's most potent weapon against
the People's Liberation Army Navy's (PLAN's)
aircraft carrier. Previously revealed models of the
corvette showed a primary gun on its foredeck and
a close-in weapon system (CIWS) turret towards its
aft section.
The Taiwanese legislature approved a TWD24.98
billion (USD823 million) budget in 2011 to fund the
Le budget allemand de la Défense sera
quasi stable jusqu’en 2018
14 mars 2014 – 18:23
Pour la première fois depuis 1969, l’Allemagne devrait présenter un budget fédéral à l’équilibre en 2015. Du moins selon les plans présentés pour la
période 2015-2018 par le ministre allemand des
Finances, Wolfgang Schäuble, le 12 mars. Et le
tout en prévoyant même des investissements d’un montant de 263 milliards d’euros pour les
infrastructures, la recherche et d’autres domaines jugés prioritaires.
“Nous suivons les règles du pacte de stabilité et de ce fait nous ne demandons rien aux autres que
nous ne appliquons pas nous-mêmes”, a commenté M. Schäuble, qui compte sur la bonne
tenue de la conjoncture économique, les bonnes
rentrées fiscales et les taux d’intérêt bas qui amoindrissent la charge de la dette.
Sans entrer dans les détails, le ministère allemand
de la Défense devra cependant faire avec un
budget, pour l’année 2014, en baisse de 500
millions d’euros (-1,3%) par rapport à l’année précédente. Son montant s’élevera ainsi à 32,8 milliards d’euros. De quoi, a fait valoir Berlin, assurer “un financement durable de la Bundeswehr”, dont la réforme est toujours en cours.
Selon le plan triennal exposé par le ministre des
Finances, les dépenses militaires allemandes
devraient connaître une nouvelle baisse en 2015
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pour être portées à 32,25 milliards d’euros, avant d’augmenter de nouveau pour atteindre 32,6 milliards en 2018. L’on pourrait être tenté de dire qu’elles seront pratiquement “sanctuarisées”, pour reprendre un terme souvent entendu en France…
A périmètre équivalent, c’est à dire en prenant en
compte les pensions, le budget français de la
Défense s’élève, en 2014, à 39 milliards d’euros (31,4 milliards hors pensions et en y incluant les
recettes exeptionnelles) (*).
Selon le Bulletin de l’observatoire économique de la Défense (EcoDef n°59 de mars 2012, les
pensions sont comprises dans la trentaine de
milliards d’euros du budget allemand de la Défense. Seulement, selon la même source, le
niveau de ces dernières est de 4,69 milliards outreRhin contre 7,65 milliards en France.
Autrement dit, et même si comparaison n’est pas raison étant donné les différences de niveau de vie
et les dépenses prises en charge d’un côté qui ne le sont pas de l’autres, l’effort allemand en direction des forces conventionnelles est pratiquement
équivalent à celui fait par la France, qui consacre
un peu plus de 3 milliards par an à sa dissuasion
nucléaire, une “assurance-vie” à laquelle Berlin n’a pas souscrit.
(*) PLF 2014, ministère de l’Economie et des Finances.
SÉMINAIRES, RENCONTRES, JOURNÉES
D’ÉTUDE…
INVITATION"Rencontre avec des victimes
du terrorisme :De la résilience à la lutte
contre la radicalisation"
autour des intervenants :
• Guillaume DENOIX DE SAINT MARCSon père a
trouvé la mort dans l’attentat du DC10 d’UTA du Retour Sommaire
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19 sept. 1989 Directeur Général de l’AfVT.org
• Anaële ABESCAT (19 ans)Son père a été tué
devant elle dans un attentat en Arabie Saoudite le
26 fév. 2007Etudiante, elle a participé au projet
« Common Bond« , un programme interculturel qui
réunit des adolescents du monde entier, victimes
du terrorisme• Sébastien NOVELLA (26 ans). Son
père a été tué dans un attentat en Arabie Saoudite,
le 26 fév. 2007
• Safaa ELKHAMMAL (25 ans)Son père et son frère
ont été tués dans les attentats de Casablanca
(Maroc). Elle est élève-avocat à Paris
• Jean-Louis NORMANDINJournaliste détenu
comme otage au Liban pendant plus de 600 jours
Président d’Otages du MondeRéalisateur pour l’événement « Victim’s Gathering » à Madrid (mai 2014)__
en vouant aux gémonies les "historiens officiels",
accusés d'être des idiots ou des agents de la
désinformation. Le thème a connu un vrai
décollage avec la publication du Matin des
magiciens en 1960 et le lancement de la revue
Planète l'année suivante.
Le nazisme a-t-il été une forme de néo-paganisme
? Il est vrai qu'il baigne dans l'atmosphère völkisch
et que la fascination pour le paganisme européen
antique est forte, mais elle n'a rien à voir avec le
néo-paganisme. Celui-ci s'inspire évidemment du
romantisme, et le mouvement völkisch est encore
différent. Certains aryosophes, une fraction de ce
mouvement, influencés par la théosophie de
Blavatsky, tablent ainsi sur un christianisme aryen.
Une bonne partie du mythe de l'occultisme nazi est
à chercher dans la Société Thulé, qui fait partie de
cet ensemble. Les rapports entre cette société
secrète assez confidentielle et le nazisme ont en
en réalité été très lâches. Les nazis ont d'ailleurs
tout fait pour minimiser leurs liens avec le
mouvement völkisch. Cela n'a pas empêché le
Matin des magiciens de relayer le mythe d'un
occultisme orientalisant, inspiré de la théosophie.
Jeudi 27 mars 201419h30 à 21h30 Amphithéâtre Foch
École Militaire
LIVRES RECOMMANDÉS
Stéphane FRANCOIS, Le nazisme revisité.
L'occultisme contre l'histoire, Paris, Berg
International, 2008, 125 p.
Stéphane François est un spécialiste des souscultures occultistes et ésotériques, et a en
particulier étudié leurs rapports avec les milieux de
l'extrême-droite européenne, ciblant les courants
néo-paganistes, l'ufologie et la Nouvelle Droite.
Le but de ce court essai est d'étudier le thème de
prédilection d'une littérature marginale : le nazisme
et ses crimes seraient expliqués par une arrièrepensée occulte. Se construit ainsi le concept
"d'occultisme nazi" qui est une réécriture de
l'histoire en tentant de tout expliquer à travers des
spéculations irrationnelles ou pseudo-scientifiques,
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Hitler était-il un envoyé des forces occultes, un
agent de Satan, comme le prétendent ces milieux,
voire un medium ? Ces idées farfelues sont
soutenues
par
d'anciens
nazis,
comme
Rauschning, et par les occultistes eux-mêmes. Il y
a reprise du vieux thème de l'extrême-droite
catholique selon lequel la franc-maçonnerie,
société secrète par excellence, est une oeuvre
satanique. Ces théories se basent surtout sur les
liens de Hess et Himmler avec le monde
ésotérique, qu'Hitler a aussi fréquenté en Autriche.
Le Führer a certes été influencé par les idées de ce
milieu mais pas au point de ne pas prendre des
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mesures drastiques, plus tard, contre les völkisch.
On a également beaucoup glosé sur le château de
Wewelsburg, que Himmler a recouvert de
références symboliques, mais qui cherche surtout à
donner un vernis d'antiquité germanique à la SS.
En réalité, le nazisme se rapproche plus d'un
christianisme germanisé que d'un néo-paganisme.
Et ce même si les nazis se sont passionnés pour
les thèses pagano-racialistes d'un Hans Günther,
qui jouera un grand rôle après la guerre dans la
reconstruction de l'extrême-droite et qui reste une
référence pour les identitaires. Himmler cherche
surtout à créeer une pseudo-culture germanique à
partir d'un passé imaginé et idéalisé, pour justifier
la prétention à la domination mondiale du IIIème
Reich. C'est le sens de l'intervention d'un
personnage comme Wiligut ou de la création de
l'Ahnenerbe. Le paganisme nazi a été forgé en
grande partie par les Eglises chrétiennes
allemandes persécutées. Or le nazisme a eu
besoin du soutien des catholiques pour s'imposer,
même s'il a combattu ensuite toute forme de
dissidence, y compris parmi les néo-païens.
Le nazisme ne serait-il finalement qu'un
millénarisme inspiré du christianisme ? L'historien
britannique N. Goodrich-Clarke souligne que le
mythe de l'occultisme nazi, dans sa composante
religieuse, naît peut-être du culte politique organisé
par le régime, la SS devenant une sorte de
pseudo-clergé répressif. D'autres y voient une
religion séculière autour du culte du sang et de
l'héritage du romantisme et du mouvement
völkisch. Hitler a très tôt compris l'intérêt de la
propagande et a orchestré une véritable
"liturgisation" de la vie politique.
L'occultisme nazi décolle donc avec le Matin des
Magiciens, qui entoure certains personnages
extravagants du IIIème Reich d'une aura de
mystère. Mais le livre ne fait que reprendre des
thèmes qui existent alors depuis 30 ans. En les
combinant différemment, il attire l'attention du
grand public ; il y a convergence entre les milieux
occultistes et ceux pré et néo-nazis. Le livre permet
aux thèmes occultistes de dépasser un cercle
restreint, ce qui explique aussi le succès des
penseurs qui vont reconstruire l'extrême-droite
européenne, comme Evola. Les thèmes se
diffusent alors dans la culture populaire, surfant sur
le désenchantement du monde dans la seconde
moitié des années 1970.
Le mythe de l'occultisme nazi est récupéré par une
partie de l'extrême-droite, comme les anciens SS
français qui publient beaucoup après la guerre
(Saint-Loup, Yves Jeanne, Robert Dun). SaintLoup (Marc Augier), en particulier, parle beaucoup
d'une quête ésotérico-raciste dans ses romans, de
même que la Franco-Grecque Savitri Devi et le
Chilien Miguel Serrano. Jan Helsing, au sein de la
droite radicale conspirationniste, utilise également
le thème. Ces auteurs entretiennent à dessein le
mythe d'un enseignement ésotérique de la SS et
du mythe d'Otto Rahn. En outre, ce thème a
influencé les "folklistes", des néo-völkisch qui ont
comme référence le fameux Günther, de même
que le GRECE et autres mouvements d'extrêmedroite de la même époque. Un auteur comme
Ernesto Mila, un folkliste espagnol, concentre tous
les poncifs sur l'occultisme nazi. En France, la
transmission se fait notamment via Jean Mabire,
qui écrit un livre sur le sujet en 1977, à côté de ses
innombrables récits à la gloire des Waffen-SS. De
fait, cependant, la fascination pour l'occultisme nazi
est restreinte même au sein de l'extrême-droite ;
elle est surtout entretenue par des éditeurs qui ont
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senti un "bon filon".
La littérature a permis au thème de se diffuser dans
la culture populaire. Les films de "nazixploitation",
insistant plus sur le caractère sadique et sexuel de
la SS, finissent par créer une véritable sous-culture
"underground". Le thème de l'occultisme nazi se
retrouve ensuite dans les Indiana Jones, dans les
BD, les comics (Hellboy), les jeux vidéos (Return to
Castle Wolfenstein) et même dans le domaine
musical, ainsi le National Socialist Black Metal,
même si le recours reste superficiel.
Pour conclure, Stéphane François souligne que
l'occultisme nazi est un mythe qui répond à
l'impossibilité pour certains thuriféraires du IIIème
Reich d'acquiescer à la fin d'un règne devant durer
1 000 ans et de ses propagateurs. Il fallait aussi
expliquer comment le nazisme avait pu commettre
de telles horreurs -c'est ce que l'on trouve derrière
la démarche du Matin des Magiciens. La tactique
d'euphémisation du nazisme par l'occultisme,
utilisée par une partie de l'extrême-droite, a été un
succès relatif. Le mythe sert surtout à légitimer la
vision du monde de ces courants ; il est réapparu
en force avec Internet, après un certain déclin.
Cette courte synthèse, certes un peu chère, permet
pourtant de décortiquer les représentations
concernant les rapports entre occultisme et
nazisme. A l'heure où le conspirationnisme se
développe à une vitesse folle, c'est aussi une saine
lecture contre une réécriture de l'histoire devenue
une véritable mythologie, pour certains.
Cyrard et si cher
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On m’avait signalé le livre de Charlotte Ficat “Les secrets de Saint-Cyr, mémoires d’une ancienne élève”, comme le règlement de comptes d’une jeune femme dégoûtée de la vie militaire par les
brimades et le machisme ambiant. Des voix
militaires, jeunes ou matures, se sont élevées pour
dénoncer cette trahison ou exprimer leur
indulgence. Bref, ce livre n’a pas suscité l’indifférence.
Au moment où la dénonciation de toutes les formes
de harcèlement, discrimination et violences
sexuelles est une préoccupation sociétale y
compris dans les armées, la lecture d’un témoignage direct ne pouvait être qu’intéressante, ce livre sorti en début d’année n’ayant pas bénéficié du même lancement médiatique que
l’enquête menée sur le sujet par deux journalistes (La guerre invisible).
Mais à la lecture, ce témoignage de Charlotte Ficat
est tout sauf un règlement de comptes : c’est un poignant cri d’amour pour l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, creuset de valeurs et
école de vie. Un cri d’amour blessé, un amour trahi dont l’auteur raconte le douloureux cheminement.
Son parcours est celui d’une jeune fille qui, adolescente, rêve d’intégrer Saint-Cyr comme son
grand-père, même si son environnement familial
n’a rien de militaire. Ce choix personnel, elle va le concrétiser par une rigoureuse préparation
psychologique et physique et par la recherche
d’une porte d’entrée. Celle-ci manquera de se
refermer sur son rêve car une première année
préparatoire au Prytanée militaire de La Flèche se
révèle catastrophique : l’ambiance caricaturale de misogynie, tolérée par un encadrement trop
permissif à l’égard de quelques meneurs, est telle qu’elle pense abandonner là tous ses rêves.
Mais la ténacité et les encouragements de sa
famille vont lui permettre de changer de “prépa” et de faire une deuxième année au Lycée militaire
d’Aix, où grâce à un encadrement sain elle retrouve les vraies valeurs de la camaraderie, du
dépassement de soi, de l’effort partagé. Le rêve est redevenu accessible, elle s’accroche au point d’être admise en quatrième position sur la liste de l’ESM, un beau succès.
Deux ans ont ainsi passé ;; Charlotte a mûri, s’est endurcie, termine sa mise en condition par une
préparation militaire parachutiste juste avant
d’intégrer l’Ecole, les portes du paradis s’ouvrent enfin, elle est persuadée que les mauvaises
plaisanteries
sont
restées
derrière
et
n’appartiennent qu’au monde des prépas.
Très vite, elle va devoir déchanter. Du fait de la
démission d’une autre fille, elle se retrouve seule fille dans une section qu’elle devra suivre sur les trois années de la scolarité. Sans avoir rien fait ni
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rien dit, elle se retrouve en marge, car femme. Elle
est agressée verbalement, en permanence, traitée
de “grosse”, on lui suggère de “retourner à ses fourneaux”, l’encadrement direct ne fait rien pour calmer le jeu, c’est l’immutabilité de traditions d’une autre époque où les femmes n’avaient pas accès au métier militaire.
Et pourtant, elle se donne à fond, et les premiers
chapitres sont empreints d’une émotion réelle, ne serait-ce que celui sur le “bahutage” dont elle ne révèle pas les détails, fidèle jusqu’au bout à une solidarité du secret, mais dont elle traduit de façon
touchante la véritable fonction qui est le passage
de témoin, avec cet acte symbolique final où
l’ancien passe le flambeau à son “bazar” avec des larmes à peine dissimulées. Tout cela, elle le garde
précieusement et son récit est d’autant plus objectif
que, loin de rejeter l’Ecole, elle en exalte les valeurs et les transcendances. Tout en racontant
de façon détaillée les petits et les grands moments,
l’alternance d’épreuves exaltantes et d’attentes absurdes, l’incitation à l’initiative et la torpeur
collective, les rites et le vocabulaire de l’Ecole (avec même un glossaire en annexe).
Au bilan, et ayant attendu presque deux ans pour
écrire son histoire avec le recul nécessaire,
Charlotte a quitté l’institution militaire où elle ne voyait pas sa place, mais ne regrette pas son
passage à Coëtquidan qu’elle a terminé avec succès, démissionnant après mûre réflexion de
l’armée malgré l’avis de l’encadrement dans son ensemble. D’autant qu’elle a surperformé au stage en forêt équatoriale à Kourou, révélant à tous ses
qualités d’endurance et son aptitude à commander : “on ne quitte jamais Saint-Cyr, tous les anciens
vous le diront. On ressort de Saint-Cyr grandi par
une aventure hors du commun, difficile, incroyable,
longue mais trop courte, pénible, géniale, pesante,
fatigante, palpitante, lassante, belle… complexe en Retour Sommaire
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un mot…”
A travers cette description quotidienne des
occasions manquées, des efforts non payés de
retour, de l’endurance morale qu’il faut pour traverser ce qui finalement est une épreuve trop
lourde pour un individu rejeté par le groupe, on
découvre surtout l’effroyable gâchis que représente pour l’institution la perte de tempéraments forts comme celui de Charlotte, comme avant elle de
Marine Baron (Lieutenante : être femme dans
l’armée française) qui a quitté l’armée pour les mêmes raisons. Ces cas sont certainement des
exceptions, car nombre de femmes traversent et
réussissent le parcours à obstacles de Coëtquidan,
notamment celles qui sont plus fortes du fait d’être en binômes de filles. Mais précisément à cause
des valeurs qu’elles portent, les armées n’ont pas à tolérer ce type d’exceptions.
Reconvertie dans la vie civile comme “Junior European Brand Manager” dans un grand groupe agroalimentaire, Charlotte Ficat est sans doute en
train de devenir un cadre dynamique, mettant au
profit de l’industrie les qualités et compétences que les armées n’ont pas su garder. Mais dans son cœur elle reste Saint-Cyrienne, comme elle le
reconnaît : “Je ne suis plus militaire mais je suis toujours Saint-Cyrienne. Saint-Cyr vous suit toute
votre vie (…) On y découvre que si le dépassement de soi est vécu comme une victoire personnelle, la
plus belle des victoires est la victoire collective”. Les valeurs restent, celles qui ont guidé son rêve
sont intactes. Belle revanche sur la médiocrité !
« Les secrets de Saint-Cyr – Mémoires d’une ancienne élève », Charlotte Ficat, Ed. La boîte à
Pandore.
Tactique générale
Armée de terre
Déjà une seconde édition du dernier volume de
Tactique générale, recueil des règles et principes
en vigueur aujourd'hui dans l'armée de terre.
Dans son introduction, le GCA Clément-Bollée
précise
que
les
engagements récents,
"dissemblables par le contexte politico-militaire, les
milieux physiques et humains, les élongations
géographiques et le tempo des opérations" n'en
présentent pas moins "des similitudes fortes
(impératif de protection de la force, numérisation,
intégration interarmes et interarmées aux plus bas
niveaux d'exécution, dureté des combats)", ce qui
exige en particulier de savoir "capitaliser et
entretenir l'expérience opérationnelle de nos
unités". Le petit volume (il tient dans la poche) est
ensuite divisé en trois parties principales : "Emploi
des forces armées et nouvelles conditions des
opérations", qui revient sur les caractéristiques
géographiques, humaines et techniques des
engagements ; "Principes pérennes de la guerre ...
Procédés nouveaux", qui à partir des trois grands
principes "fochiens" met en relief l'évolution des
procédés pratiques ; et "Principes tactiques des
opérations terrestres", qui rappelle l'importance du
renseignement et de la logistique, et insiste aussi
sur "Prendre l'ascendant" : il y a un siècle, on
parlait de "forces morales" et de "volonté". Enfin,
un ultime chapitre de cette dernière partie est
consacré au "Soutien des forces terrestres",
impératif opérationnel essentiel lorsque les unités
sont projetées loin de la métropole.
Un petit volume concret qui doit être lu par
quiconque s'intéresse aux opérations actuelles.
Editions Economica, Paris, 2014, 146 pages, 10
euros.
ISBN : 978-2-7178-6679-7.
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NOMINATIONS
Un chasseur alpin, franco-allemand, prend
le commandement d’EUTM Mali
Nicolas Gros-Verheyde /
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(crédit : BFA)
(BRUXELLES2) Même s’il prendra officiellement ses fonctions le 1er avril, ce n’est pas un poisson. Ainsi que nos lecteurs du Club le savent déjà, le
général Marc Rudkiewciz prendra bien ses
fonctions comme commandant de la mission
militaire de formation de l’armée malienne (EUTM
Mali) au début du mois prochain. Il succède ainsi
au général Guibert et symbolise également la prise
de fonction par la brigade franco-allemande (BFA)
de cette mission. Le général Marc Rudkiewciz est,
en effet, aussi le commandant de la BFA.
Un chasseur alpin au Mali !
Le général est d’abord un fantassin et un chasseur alpin. Il fait ses classes à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion «Maréchal Davoult»
(1977) et de l’école de l‘infanterie de Montpellier (1979) — dont il viendra en prendre la direction
vingt ans plus tard (2000). Ensuite, il est affecté au
27e bataillon de chasseurs alpins (27e BCA)
d’Annecy comme chef de section (1980) ;; puis au 13e régiment de dragons parachutistes de Dieuze,
comme chef de groupe de peloton et officier
montagne (1983) ; adjoint au chef de compagnie
puis chef de compagnie au 13e bataillon de
chasseurs alpins (13e BCA) de Chambéry – Barby
(1986/1987) ; chef du bureau opérations et
instruction au 7e bataillon de chasseurs alpins (7e
BCA) de Bourg-Saint-Maurice (1994).
Opérations : Tchad, Liban, Bosnie, Afghanistan
En opérations, Marc Rudkiewciz a été au Tchad
dans l’opération Manta, et déployé en NouvelleCalédonie en renfort du RIMAP-NC, et
commandant de la compagnie de combat blindée
du 420e détachement de soutien logistique (DSL)
de la FINUL stationné dans le Sud Liban (près de
Naqoura). Il est «chef opérations» du BATINF 5 –
commandé par le Col Delawarde – de la force de
l’ONU (UNPROFOR) déployée en Bosnie à un moment qui n’était pas vraiment le plus calme
(1994-1995), quand Sarajevo était plus connu pour
sa « sniper allee » et la rudesse de son climat que
par le charme de cette ville cosmopolite. Il a, enfin,
été responsable du bureau planif’ (planification) de l’état-major de la Force de l’OTAN (ISAF / FIAS) à
Kaboul.
Et un franco-allemand
Tournant dans sa carrière, à l’orée des années 1990, il passe à l’Est… au bureau instruction de l’état-major du 1er Corps d’Armée de Metz (1989) et s’oriente délibérément vers le franco-allemand. Il
effectue ainsi une double formation comme officier
d’Etat-Major, d’abord en Allemagne, à l’académie des officiers supérieurs (Führungsakademie) de
Hambourg (1991) puis en France, au Collège
interarmées de défense (1993). Il commande le
110e Régiment d’Infanterie (110e RI) de Donaueschingen (1998), qui fait partie de la
brigade franco-allemande et est basée
à Donaueschingen, tout comme son alter ego
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allemand, le Jägerbataillon 292, Il est également
adjoint au général commandant de la Brigade de
Renseignement (BRENS) basée à Metz et
Haguenau (2010). NB : cette unité ne fait pas partie
de la BFA mais est la seule unité de l’armée de terre à vocation de renseignement (y compris le
renseignement électronique).
Marc Rudkiewciz a occupé également plusieurs
postes d’Etat-major : au bureau des relations
internationales de l’état-major de l’armée de terre (EMAT) en 1996, comme chef du bureau
planification (G5) à l’Eurocorps de Strasbourg (2003), comme officier de liaison français
auprès de l’US Command pour l’Europe et de l’US Africa Command de Stuttgart (2006) et dernièrement comme responsable des relations
internationales, du soutien aux exportations, de
l’outre-mer et de l’étranger à l’état-major de
l’armée de terre (2012).
Armée de terre : qui sera le prochain chef
d'état-major ? (Nouvel épisode)
Publié le jeudi 20 mars à 11h10
Le processus administratif qui doit aboutir au choix
du prochain cehef d'état-major de l'armée de terre
(cemat) a démarré en fin de semaine dernière et
les jeux sont toujours très ouverts pour savoir quel
général remplacera Bertrand Ract Madoux en aout
prochain ?
Plusieurs noms sont aujourd'hui régulièrement
évoqués. Le général Didier Castres, sous-chef
opérations à l'état-major des armées, fait
incontestablement partie des favoris. Il est
notamment soutenu par Cédric Lewandowksi, le
très influent directeur de cabinet du ministre de la
défense, comme il l'était pas l'amiral Edouard
Guillaud, l'ancien chef d'état-major des armées
(cema). Didier Castres est une personnalité à la
fois brillante et clivante et n'a pas, loin s'en faut,
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que des amis au sein de la tès haute hierarchie
militaire. Pour lui, cette affaire est un quitte ou
double. Espérant être cema ou chef d'état-major
particulier à l'Elysée, il ne cachait pas que le poste
de cemat ne l'intéressait pas vraiment. C'est
pourtant aujourd'hui le seul poste libre.
Face à lui, le général Fréderic Beth, directeur de
cabinet de la DGSE, qui devrait quitter son poste à
l'été. C'est une personnalité plus consensuelle,
avec une grande expérience opérationnelle au
COS et à la DGSE. Venant lui aussi du
renseignement, le général Pierre Bosser est
également dans la course, même si le ministère de
la défense semble préferer, pour l'heure, le laisser
à ce poste sensible et qui jouit de la confiance de
Jean-Yves Le Drian, comme il l'a publiquement
exprimé récemment. Au sein de l'armée de terre,
un nom est de plus en plus cité, celui du général
Patrick Ribayrol, gouverneur militaire de Metz, qui
jouit d'une très bonne image en interne. Les
chances du général Olivier de Bavinchove, en
quasi-chomage depuis son retour d'Afghanistan,
semblent aujourd'hui très faibles.
L'actuel major général Jean-Philippe Margueron
pourrait, lui, être nommé Inspecteur général Terre,
à la suite du général Didier Bolelli. Le général
Francis Autran semble bien placé pour lui succèder
comme major général. Quand au général Ract
Madoux, il pourrait devenir Gouverneur des
Invalides, après le général Bruno Cuche.
La suite au prochain numéro du feuilleton du
mercato !
TEXTES EN LANGUES
ETRANGÈRES
ANGLAIS
Contributeurs : Colonel (Air, H) R. Le Doare,
Colonel IRAT (H) PIERRE GROSSMANN, Colonel
OLRAT (H) Gérard DREVILLE (administrateur),
Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean CONVERT,
Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean Louis
TROUILLON, Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean
Claude BESSEZ, Commandant (H) Jean Louis
BOISSON, Lieutenant Colonel Ph. Perret (DMD
22), Capitaine (OLRAT) Walter PERRIN-COCON
(administrateur) ; Major (H) M. Blaud, G. Ropers.
Outrage On Capitol Hill As Navy Changes
Ship-Counting Rules
By S YD N E Y J . F R E ED B ER G J R. on March
11, 2014 at 9:39 PM
The US hospital ship Mercy gets resupplied at sea.
Quantity has a quality all its own. The Navy
announced this afternoon that it has changed the
arcane rules by which it counts ships, adding 10
coastal patrol craft, two hospital ships, and a highspeed transport to what it calls the “battle force.” The new rules would also keep 11 cruisers the
Navy plans to not-quite-mothball on the rolls.
Those debatable additions drew an immediate
denunciation from the chairman of the House
seapower subcommittee, Rep. Randy Forbes.
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Forbes, like many Republicans, is ever watchful for
what they think is administration gimmickry to hide
the full impact of the budget cuts known as
sequestration. Another Hill source told me the new
system was just too confusing because some ships
might drop in and out of the count from year to
year, making congressional oversight even more
difficult.
So revising these arcane metrics may become a
political hot button. (In fact, that already happened
just last year). They also shed light on how the
Navy is reimagining itself for the post-Afghan War
world — and they expose the service’s open secret: the “battle force” isn’t actually a force for battle.
What is a warship, anyway? Aircraft carriers clearly
count, with their on-board squadrons of attack
planes. So do missile-laden submarines and
destroyers. Whether the Navy’s smaller and more
fragile Littoral Combat Ship is a “real” warship has
been hotly debated. Hospital ships? Coastal patrol
boats that aren’t seagoing ships at all? As strategically important as they are — hospital ships
for disaster relief, the patrol craft for guarding the
Gulf against Iran — designating them as “battle force ships” does muddy the waters, at least metaphorically.
“With America’s national security budget under severe pressure,” Rep. Forbes said in a statement, “it is imperative that the Congress and the American people be able to visualize just how
radically sequestration is impacting American naval
strength.” (Note how, for Forbes, the ship count is part of a much larger political debate).
“I am disappointed to see the Navy is now counting ships like Patrol Craft and Hospital Ships in its
battle force fleet that only a year ago it chose not to
count,” Forbes said. “As well, I do not believe that a ship put in a reduced status should be counted” —
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that’s the 11 obsolescent but still functional cruisers Congress has forbidden the Navy to retire.
The Chief of Naval Operations, Adm. Jonathan
Greenert, has already insisted that he’s not trying an end run around the retirement ban. The cruisers
will be taken out of active service only until there’s money to modernize them and send them back to
sea, he said. They’ll even be preserved and
monitored more carefully than ships “laid up” in the past.
“We’ve done it before with battleships, [but] this is going to be more sophisticated,” Greenert told reporters Monday. “As a minimum you sort of shrink wrap them, put dehumidifiers on them. We
will have people assigned to the ships to monitor
[their condition]. When we put ships ‘in mothballs,’ [by contrast], they float out there and nobody has to
look at them.”
Nevertheless, those 11 cruisers will take a long,
long time to get ready for missions in an
emergency, more so than even ships undergoing
major maintenance.
Yet at the same time the Navy wants to keep the
11 “laid up” cruisers in the “battle force,” it is taking out three ships that actually could deploy, namely
the Navy minesweepers used for mine warfare
training in San Diego. Minesweepers in the Persian
Gulf will count as part of the battle force;
minesweepers at the stateside training base will
not. Similarly, the 10 upgunned Cyclone--class
patrol craft deployed on a long-term basis to
Bahrain will be counted; patrol craft in the US
would not.
Even better, whether a ship gets counted will
depend not only on where it is but when. If theater
commanders regularly request a particular class of
vessel that’s currently not in the battle force, the
Navy now says it will add it, “on a case by case basis,” to quote a leaked letter from Navy Secretary
Ray Mabus. The key criterion will be whether the
ships are formally included in something called the
Global Force Allocation Management Plan. “This will be a temporary authorization to include these
ships in the ship count,” Mabus wrote, “until the ships are no longer requested in the GFMAP or are
retired (whichever occurs first).”
Making the battle force more representative of what
forward commanders actually do and do not use is
a worthy goal. But counting the same ship at some
times in its career and not at others “involves a great deal of confusion,” said a Congressional source. “That does make it harder to conduct oversight.”
There is a method behind the madness, however.
Here’s the secret: Despite the term “battle force,” the Navy doesn’t measure itself primarily against the demands of future wars.
It’s day-to-day “presence” around the world that drives the size of the fleet: hunting Somali pirates;
keeping an eye on the Iranian, the Chinese, and
other bad actors; showing the US flag in foreign
ports; conducting disaster relief and training
exercises to built partnerships with potential allies.
Compared to pure warfighting, these missions can
make use of — indeed, require — a much wider
range of vessels.
When Adm. Greenert outlined his top priorities for
reporters Monday, “forward presence” was Nr. 2, second only to preserving the nation’s submarinebased nuclear deterrent. Readiness for today’s missions was Nr. 3; new tactics and technologies
for future threats was Nr. 4. ”Do we have the capability and capacity to defeat an adversary in a
major contingency?” Greenert said. “That was Nr.
5.”
Is that a shocking statement for the head of the
Navy? Or is it perfectly sensible for a world that
saw its last major naval battle in 1944, where
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pirates, typhoons, and terrorists in speedboats
come up as often as provocations by major
navies like China’s? Or is it just a repeat of
testimony the Joint Chiefs of Staff gave before
the House Armed Services Committee?
Perhaps the confusing part of how we count the
“battle force” isn’t the counting part at all: It’s the word “battle.”
A Role for Land Warfare Forces in
Overcoming A2/AD
In a speech to students at the Command and
General Staff College, Fort Leavenworth, Kan.,
Gen. Raymond Odierno stated that we are
cur-rently living in the most uncertain international
scene that he has ever ex-perienced in his 37-year
military career.1 Terrorism, ethnic strife, the
over-throw of despotic leaders, and the threat of
nuclear weapons in conventional war are just a few
reasons many long for the “good old days” of the Cold War. The bad news is that in the face of all
these security challenges, the rise of antiaccess/area denial (A2/AD) weapons systems
poses major chal-lenges that could potentially
erode the deterrent effect of America’s land warfare forces and render America’s preferred way of battle unexecutable. The good news is that overcoming
A2/AD weapons systems is possible, but requires a
new focus for portions of America’s land warfare forces. These forces have an essential role in
mitigating A2/AD, indeed, refocused land warfare
forces will bolster steady state shaping, enhance
deterrence, and ensure that in an A2/AD conflict
the joint force commander has fully devel-oped,
prepared, versatile, and tailorable options. In a
nutshell, in a counter- A2/AD campaign, land
warfare forces are essential to create, expand, then
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potentially amplify the tactical gains delivered by
the joint force to gain and maintain U.S. advantage.
Air-Sea Battle Defined
Harry J. Kazianis, March 13, 2014
Foggo: The ASB Concept is, simply put, a set of
ideas that preserves freedom of access in the
global commons in the face of emerging antiaccess and area denial threats. It includes
initiatives to improve doctrine, organization,
training, materiel, leadership personnel and
facilities within the Services’ purview to man, train and equip the Joint force.
An operational concept is a description of a method
or scheme for employing military capabilities to
attain specific objectives at the operational level of
war. The overarching objective of the Air-Sea Battle
Concept is to “gain and maintain freedom of action in the global commons.” The Air-Sea Battle
Concept is not a strategy. Strategies, in contrast,
describe ways and means to achieve a particular
end or end state, such as deterring conflict,
containing conflict, or winning a conflict.
The National Interest’s Harry Kazianis intervie wed
the chair of the Air-Sea Battle Senior Steering
Group, Rear Admiral James G. Foggo, III. RADM
Foggo is currently the Assistant Deputy Chief of
Naval Operations for Operations, Plans and
Strategy.
Kazianis: Over the last several years a spirited
debate has taken place when it comes to the
operational concept (OC) known as Air-Sea
Battle (ASB). To this day there is still
tremendous debate regarding ASB. The
services, particularly yourself and the U.S. Navy
as a whole, have worked to be open and honest
concerning ASB. For once and for all, could
you please describe for our readers what ASB
is, its place in the future of America's armed
forces, and why getting to a clear
understanding of ASB is important?
The Air-Sea Battle Concept is about force
development in the face of rising technological
challenges. We seek to build, at the Service level, a
“pre-integrated” joint force which empowers U.S. combatant commanders—along with allies and
partners—to engage in ways that are cooperative
and networked across the land, maritime, air,
space and cyber domains and therefore to enhance
our collective warfighting capability. Air-Sea Battle
does not focus on a particular adversary or region.
It is universally applicable across all geographic
locations, and by addressing access challenges
wherever, however and whenever we confront
them.
As we continue to move forward, it is important to
note that the ASB Concept and Implementation
process is influencing the way the services man,
train and equip their respective forces. In doing so,
we are attempting to shape a joint force from the
ground up, capable of assuring access where it
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matters, when it matters, that is poised to deliver
prompt and credible combat power, if required, at a
moment’s notice. This is one of the key takeaways
about the concept and why a clear understanding
of the concept is important.
Kazianis: Staying with ASB for the moment,
there has been a series of articles speculating
as to the costs of this budding OC. Some have
noted a report totaling the cost of ASB at over
$500 billion through 2023. While such a figure is
certainly open for debate, is ASB affordable in a
time of challenging defense budgets?
Foggo: The report by G-2 Solutions claims that the
Services are projected to spend $524.5 billion
dollars on ASB capabilities through 2023. Over half
(53%) of that cost is on the Joint Strike Fighter
(JSF) program alone. While the JSF certainly
enhances counter A2/AD capabilities, the JSF
program far predates the ASB Concept. To say that
ASB is the sole driving factor in costs like the JSF
is a mischaracterization. No defense-spending
portfolio associated with joint operational access
exists within DoD. Creating such a portfolio would
likely drive unneeded confusion because a welldefined investment portfolio necessarily relies on
specific scenario assumptions to scope the
portfolio. Air-Sea Battle is by definition an enabling
concept to a myriad of potential situations.
The Air-Sea Battle Office was tasked with creating
an operational concept that addresses the
problems created while operating in an anti-access
and area-denial environment. This includes
solutions not only from new technology, but also
from utilizing existing forces and programs more
effectively.
While some new capabilities and technology may
be required, most of the ASB initiatives will rely on
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current service programs as their foundation.
Existing equipment may be used in different ways,
while other systems may need to be modified or
upgraded. A significant portion of the effort will
focus on non materiel solutions such as training
and doctrine development. It is important to note
that the services will continue to seek efficiencies
and eliminate unnecessary redundancies through
careful scrutiny of capability requirements, doctrine
development and integrated training opportunities.
Prior to the ASB Concept, thoughtful investments
during the past decade have helped to equip the
Joint Force with capabilities necessary to operate
within an A2/AD environment. The ASB concept
will ensure U.S. forces continue to advance the
capabilities required to ensure operational access
and decisive power projection in support of
America's national interests and those of our allies
and partners as the A2/AD environment continues
to evolve.
The Defense Strategic Guidance clearly tasks the
Services to prepare to project power despite
antiaccess and area denial challenges and
ultimately, it is the Service Chief’s responsibility
(through the Secretary of Defense and the
President) to take into account the full spectrum of
recommendations and requirements, including
those involving joint operational access and fiscal
constraints, when presenting the annual defense
budget to Congress.
Kazianis: Moving on to strategies and weapons
that ASB is looking to counteract, mainly the
growing global challenge of anti-access/areadenial weapons (A2/AD), much has been made
of various weapons that are supposed "game
changers." These include the now-infamous
Chinese DF-21D, or as the press likes to refer to
it, the "carrier-killer" and various other missile-
based weapons that seem to challenge
American power projection on the high seas.
While much ink has been spilled on US efforts
to negate such challenges against our own
military our allies—especially in the AsiaPacific and Indo-Pacific—face such challenges
as well. In what ways are we working with our
allies to lesson such challenges now and in the
future?
weapons, or something else?
Foggo: The ASB Office is actively engaged with
our partners in exercises and wargames, as well as
in our concept development. As ASB continues to
mature, we are sharing applicable elements with
our allies and partners to further our efforts
ensuring integrated and effective coalition forces.
Since a key component of effectiveness in
contested environments will be greater
interoperability of U.S. forces, we will continue to
emphasize the importance of interoperability to our
allies and partners. We welcome coalition support
to field capabilities that deter or defeat A2/AD
threats. We will continue to look for opportunities to
integrate our efforts with our allies to ensure
unfettered access to the global commons in the
face of A2/AD threats.
For all the factors driving great power rivalry, there
are some that encourage cooperation.
Kazianis: My final question revolves around the
budding UCLASS project. While there is
obviously a tremendous amount of potential
regarding an unmanned, stealthy combat
aircraft aboard US Navy carriers there has been
a great deal of debate in the press as to the role
of such a plane. In your view, what roles and
missions do you believe are vital for a fully
developed and operational UCLASS aircraft?
Do you see UCLASS as more of a hard-nosed
A2/AD killer—something that can break into
A2/AD battle networks with a good deal of
stealthy capability armed with precision-guided
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Foggo: The most vital capability the UCLASS
brings to the ASB Concept is the ability to
complement the Carrier Strike Group and its air
wing with an organic, persistent and survivable
ISR platform able to endure in an A2/AD
environment.
How U.S. Military Power Benefits China
Often overlooked in the debates about the
possibility of a future struggle between the United
States and China in East Asia is the fact that the
current U.S. military presence in the region actually
serves and supports a number of critical Chinese
strategic interests. Beijing actually benefits in a
number of ways from U.S. power, suggesting that
the contention that China is ultimately seeking to
push the United States militarily out of the region
may not be as clear cut as is often assumed and
asserted.
Limiting Japan’s Conventional Power
The United States security commitment to Japan
has for over six decades allowed Tokyo to “free ride” on U.S. military power in East Asia, and this has meant that Japan has not built up a
conventional military capability in keeping with the
size and wealth of its economy. Whilst Japan is
undoubtedly today an important military actor within
the region, it is highly likely that it would possess
far greater conventional military capabilities were it
not for the credible security guarantee provided to
Japan by the strong U.S. military presence in the
region. Whilst Japanese free-riding may or may not
serve U.S. interests, the fact that the U.S. security
guarantee has served to limit the size and power of
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Japan’s conventional military is highly beneficial for Beijing, given China and Japan’s history of hostility
and conflict, current territorial disputes and their
growing competition to be the lead East Asian
nation.
If in the future China was to somehow succeed in
driving the United States militarily out of East Asia,
Tokyo would likely respond to diminishing U.S.
regional power by significantly bolstering its own
conventional military capabilities. For China, this
would be something of a pyrrhic victory, as Beijing
would have only succeeded in replacing the U.S.
presence with growing Japanese military power,
something China would likely view as a much more
significant threat. Thus, pushing the United States
militarily out of the East Asia may prove to be of
questionable value to Beijing and could even
worsen China’s strategic position with regard to Japan.
Given this, Beijing may instead look to continue to
rise and operate within the existing regional
framework built and maintained by the deployment
of significant U.S. military power, which has so far
proved highly effective at limiting Japan’s conventional military capabilities and aspirations.
Nuclear Proliferation
U.S. military power and its security commitments in
East Asia can be seen as a critical factor in
explaining why Japan, South Korea and Taiwan
have not become nuclear actors and why there is
little likelihood of Tokyo, Seoul or Taipei pursuing a
latent or actual nuclear capability in the near future.
In the case of Japan and South Korea, the fact that
both states are protected by U.S. defense treaties
and the U.S. nuclear umbrella has meant that
neither Tokyo nor Seoul currently consider it
necessary or in their interests to seek to acquire an
independent nuclear capability, despite their
challenging security environments.
In the 1970s and the 1980s, the United States used
its significant diplomatic and military ties and
leverage with Taipei to shut down Taiwan’s nuclear program on two separate occasions. The fact that
Taipei has seemingly abandoned any ambitions to
pursue an actual or latent nuclear capability can
principally be seen as resulting from the U.S.
security commitment and Washington’s clear and forcefully demonstrated opposition.
The fact that U.S. power has helped to prevent
each of these actors from seeking to become
nuclear powers is strategically beneficial for China.
If any of its East Asian neighbors possessed a
nuclear capability or were seriously pursuing one,
China’s already challenging and complex security
environment would be that much more
complicated. It would also heighten the risk of
China being affected by a nuclear crisis or accident
and would also increase the possibility of Beijing
being drawn into nuclear diplomacy or destabilizing
acts of nuclear brinkmanship. Further, if Taiwan
had succeeded in achieving a nuclear deterrent it
would have essentially ended Beijing’s ability to reassert control over the island and instead made it
highly probable that Taipei would have used the
security provided by its nuclear capability to declare
independence.
So the fact that U.S. power has served to dampen
down the possibility of nuclear proliferation in East
Asia has produced real and significant strategic
dividends for Beijing, including with regard to its
core interests relating to Taiwan. This
demonstrates a further area of overlap between
U.S. and Chinese interests in the region, and again
shows how the U.S. military presence in East Asia
does not automatically equate to a challenge or
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threat to Chinese interests, and indeed provides
further reason to think that China may not
necessarily look to drive Washington militarily out
of East Asia.
Open Sea Lanes
U.S. naval power in East Asian waters, and the
wider Indian and Pacific Oceans, has and does
greatly benefit China both economically and
strategically. The long-standing and unswerving
U.S. commitment to open and stable sea lanes –
and its ability to maintain them – has helped
support and facilitate China’s spectacular economic rise since the 1980s. Today, not only do Chinese
exports move freely across stable sea lanes
guaranteed by U.S. power, but so do ever growing
quantities of vital Chinese energy imports from the
Middle East, Africa and Latin America.
This fact alone provides the clearest example of
how China benefits from a strong U.S. military
presence in East Asia. It is also the strongest
reason why in the future Beijing may not consider it
to be in its interests to try to weaken and diminish
the U.S. military presence in East Asia. If the U.S.
was forced to relinquish its role as guarantor of
open and stable regional sea lanes, then Beijing
would be forced to try to step into the breach, given
that its economic model is so reliant on
uninterrupted maritime trade. This would entail
significant costs, and for now at least there is not
much evidence to suggest that Beijing is willing or
able to take on the burden of ensuring that East
Asia’s vast and numerous maritime trade routes remain open and secure.
Even if Beijing were willing to replace the United
States as the guarantor of open sea lanes in East
Asia, other states in the region – notably Japan –
would likely baulk at the prospect, and would either
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individually or collectively seek to fill the power
vacuum. The result would be an increase in
defense outlays by states across the region and a
possible naval race between major East Asian
states that could potentially disrupt maritime trade.
Naturally, both of these developments would be
unwelcome and troubling for Beijing.
Beijing today benefits enormously from open
regional sea lanes without having to bear the
diplomatic, fiscal and military costs of maintaining
them. It would seem a real possibility that China
might prefer to see the U.S. continue to carry the
significant costs of providing this regional public
good.
Clearly, the significant U.S. military presence in
East Asia advances a number of core Chinese
strategic interests. Thus, the belief that Beijing and
Washington are heading almost inevitably toward
strategic competition may not be as robust as is
often assumed and asserted. This is not to say that
the factors discussed here guarantee harmony
between the two powers, but they do demonstrate
that whilst there may well be factors pushing the
U.S. and China toward competition, there are also
real and important factors that favor more
cooperative relations.
readiness and more forces from the active,” Army
Vice Chief of Staff Gen. John Campbell told The
Hill in an interview.
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“The Army acknowledges that there will be
reductions to the budget and cuts to the total force
must be made responsibly," he said. "It’s about achieving the right balance, the right force mix for
the Army in order to execute the nation's defense
strategy,"
But state governors and some lawmakers have
already been fighting back, raising concerns that
cuts to the National Guard, which are states’ military reserve forces, would limit their ability to
fight natural disasters at home and leave them less
ready when called to fight wars.
Faced with budget cuts of $79 billion over the next
five years, the Army is planning to shrink the activeduty force to 450,000 and the National Guard to
335,000 by 2017 — a reduction of 70,000 activeduty soldiers and 15,000 National Guardsmen.
Army officials say 450,000 is the smallest
acceptable force to implement the president's
defense strategy at high risk, and below that, the
Army would no longer be able to do so.
active side, and give them their utility Black Hawk
helicopters instead.
Army officials also point out that by 2015, the
active-duty aviation brigades would be giving up 23
percent of their fleet, versus 8 percent of the
National Guard’s fleet.
“So they’ll gain capability for the states, even
though they’ll take a reduction in total aircraft,” said Col. Frank Tate, the Army’s chief of aviation force development.
So far, several of the 50 state governors and
National Guard state commanders have protested
the proposals, and Rep. Joe Wilson (R-S.C.) has
introduced a bill that would create a commission to
look at the cuts and prevent any before 2016.
Campbell said cuts to the active could hurt more
than cuts to the National Guard.
"Hypothetically speaking, if you're a governor out
there thinking, 'Well I want to hold the Guard units
in the state,' what I would say is, ‘If there is large Active Duty installation in the state, I need to
consider that budget cuts may force the Army to
deactivate another brigade from the state, that is
4,500 Soldiers,” Campbell said.
Army on National Guard cuts: We need a
balanced force
Campbell said the active army will absorb a
disproportionate percentage of cuts, but further
reductions will require cuts in the National Guard
and Reserve.
In addition, if there are no National Guard cuts,
more active-duty soldiers from the “institutional Army” — such as trainers — will be cut, which will
impact National Guardsmen anyway, Campbell
said.
Army leadership has a tough sell for lawmakers
looking out for their state’s Army National Guard forces: Allow cuts to the National Guard to avoid
further cuts from the active-duty side.
“We have to have the Guard, we have to have the Army Reserve, and we have to have the active. We
need the total force — we just got to get the right
balance,” Campbell said.
“The Guard is dependent upon the training piece.
Now the Guard is not going to get as many slots to
school because the active Army provides that
training,” he said. “If I can’t touch the Guard, and make minimal changes, the only place I can go is to take out the
In addition, the Army wants to transfer all of the
National Guard’s Apache attack helicopters to the Campbell said a commission on the Army's force
would just delay necessary adjustments, and would
Stephen Ellis is a doctoral candidate at the
University of Leicester.
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take the Army out of balance.
Campbell said the proposed cuts were also based
on studies that show even in the worst of disasters,
the National Guard would have what it needed to
respond for its state mission. And while there are
some National Guard units that are cheaper than
active duty forces, in many cases it costs more to
train and deploy National Guardsmen when
mobilized to active-duty, he added.
Campbell said after the cuts, there would still be
more full-time National Guardsmen than before
9/11.
“Approximately 60,000 National Guardsmen are
full-time anyway. We’re trying not to touch that,” he said. “It’s a lot more soldiers on full-time status than
the Guard had pre-war.”
The Army is recommending the force cuts and
other changes in order to prioritize spending on
cyber, ballistic missile defense and modernizing
current and future weapons systems, and maintain
a balance between readiness, endstrength and
modernization, Campbell said.
“In the end, we want to be more expeditionary. We ought to provide what the combatant
commanders need,” Campbell said.
Gripen E not reliant on Swiss referendum
A Gripen D seen flying alongside a Swiss Air Force
F/A-18 Hornet during a promotional visit to
Switzerland prior to the Gripen E being selected for
the Fighter Replacement Programme. Saab feels
the different Gripen designations have created
confusion, and given ammunition to those opposing
the sale to Switzerland. Source: Swiss Air Force
The Swedish government is fully committed to the
Saab Gripen E combat aircraft programme,
irrespective of the outcome of a Swiss national
referendum on the planned procurement of the
type, company officials said on 11 March.
Speaking at the company's Linköping production
facility near Stockholm, Saab's Swiss campaign
leader for the Gripen E, Richard Smith, said that
the contract signed with the Swedish Defence
Materiel Administration (Försvarets materielverk FMV) to deliver 60 Gripen E aircraft to the Swedish
Air Force (SwAF) will continue regardless of how
the Swiss vote in the referendum scheduled for
mid-May.
"[If there is a 'no' vote], the Swedish programme
continues unaffected," he said. Smith's comments
provide an increased level of security for the Gripen
E programme, which had originally been dependent
on Saab securing a strategic partner to help fund
development.
Should the Swiss vote against the Gripen (the
referendum itself is actually on the Gripen Fund
Law, rather than on the 22 aircraft themselves),
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Saab can still secure that strategic partner through
Brazil, which has selected the Gripen E to fulfil its
F-X2 requirement. Negotiations for that 36-aircraft
contract are expected to be concluded at the end of
2014, but Smith suggested that not even that deal
was now needed to secure the SwAF's order.
Even so, Saab will be desperate to sign
Switzerland up as the first export customer for the
Gripen E when the voters cast their ballots on 18
May. The Swiss Fighter Replacement programme
has been a long and drawn out process, and one
which Saab has not found easy despite emerging
as the winning contender in November 2011.
"The campaign has been quite a roller-coaster of a
ride," noted Smith. "The Gripen has been called the
IKEA fighter in Switzerland - it's funny, but all these
small hits can hurt you and force you to be reactive
all the time. That takes energy and resources."
When the competition first started back in 2007,
Saab at that time submitted its Gripen C/D to
compete against the Boeing F/A-18E/F Super
Hornet (which dropped out in 2008), Dassault
Rafale, and Eurofighter Typhoon. In 2009, Saab
threw the developmental Gripen NG (later to
become Gripen E) into the mix, which it offered
alongside the Gripen C/D. The competition stalled
in 2010, but was resurrected in mid-2011 following
intense lobbying by Swiss industry, which eagerly
anticipated the 100% offset package worth some
CHF2.2 billion (USD2.5 billion).
According to Smith, this offering of two differently
designated aircraft muddied the waters somewhat
and led to confusion in the minds of many in
Switzerland and beyond. "The branding of Gripen E
has got us into a difficult position, with people able
to accuse it of being a 'paper airplane'," he said.
"The same can be said for the Tranche 3 Typhoon
or the Batch 2 or Batch 3 Rafale, but no one ever
does. If we had just called it Gripen, I think we
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would have got away with a lot of the problems we
have been having in the media. We gave the 'no'
side ammunition to use against us."
Despite being widely anticipated to lose out to
either the Rafale or Typhoon, the Gripen E was
eventually selected by Switzerland with deliveries
of 22 aircraft set to run from 2018 through to 2021
(in addition, an interim solution of eight Gripen C
and three Gripen D aircraft were to be delivered in
2016).
For most competitions, subject to contract
negotiations this would have been the end of the
story. However, Switzerland has a system whereby
if 50,000 citizens sign a petition the government
must hold a referendum, and that is precisely what
has happened with the Gripen E procurement. As
Smith noted though, the Swiss are especially
security conscious (as demonstrated by the nearly
70% vote to retain conscription in a recent
referendum), and so a vote on the matter need not
be such a bad thing.
Unfortunately for Saab, the Gripen has come up
against a concerted attempt to thwart the
procurement, as demonstrated by a series of
misfortunes that have befallen the 'yes' campaign
recently, and going back to even before when the
referendum was called.
As Smith explained: "A critical Swiss Air Force
evaluation report that was leaked in February 2012
certainly didn't help. The problem was that the
aircraft in the report was a Gripen [at] MS 18
[standard]. The interim Gripen C aircraft will be MS
20, and the Gripen Es will be MS 21. The media
started to make mixed-up comparisons. The report
had 98 improvement points, some of which were
very minor and a lot of which were resolved in MS
19 and implemented in MS 20. The remaining 46%
would be included in MS 21."
This leaked report was followed by a Saab analysis
of the probable parliamentary voting intentions on
the Gripen that was leaked to the Swiss media.
Such an analysis is a normal thing to do, Smith
said, but it was spun in the media reports to be
something altogether more sinister. In February
2014, a report by the Swedish ambassador to
Switzerland, Per Thöresson, concerning plans to
influence the national vote on the Gripen was again
leaked, further compounding the problems already
being faced by the Gripen team and forcing Saab
to withdraw from any and all promotion of the
Gripen in Switzerland in the run up to the vote.
As Smith noted, these events were not all that
important in themselves, but have fed into the 'dripdrip' of negativity surrounding the programme in
parts of the Swiss media. "Despite this though, the
Swiss parliament blessed the overall procurement
with an enormous majority [of] 113 to 68 votes. The
vote on raising the spending ceiling to commit to
CHF3.126 billion [the total value of the contract]
passed by 114 to 70 votes, and Gripen Fund Law
[which is what the referendum will be on] again
passed with an 118 to 67 majority."
This glowing endorsement of the Gripen E
procurement from Switzerland's ruling class will,
Smith anticipates, be carried through to the
referendum and result in getting the Swiss Air
Force the right aircraft for its needs.
"The Gripen provides the right balance - it's an
extremely capable aircraft but with procurement
costs in line with the Swiss defence budget," he
said. Perhaps of greater benefit to Switzerland is
the offset package that will accompany the deal,
should it be signed. "The industrial package played
an important part [in the Gripen's original selection],
as Swiss industry was really driving this.
"As of December 2013, Saab has delivered
CHF330 million (over 500 contracts) in business to
Swiss firms," Smith noted, adding: "It is important
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for Swiss businesses as once they are in the
supply chain it opens up the potential to be a longterm partner with Saab.
"We want to put the tailcone, air brakes, rear
fuselage, and pylons into Switzerland. In February
2014 we placed a CHF68 million contract with
Ruag for the development and production of Gripen
E pylons."
Saab hope and expect that the combination of
the Gripen's suitability for the Swiss Air Force
and the benefits it offers for Swiss industry will
carry the referendum vote in its favour. If that
does happen, then work on the contract can
begin in earnest. "If it is a yes, all the
agreements are all set up and in place and it's
straight to contract. That's when the business
really starts," Smith said.
10 things no one tells you before you join
the Royal Marines
From Jackspeak and silly rig to Spoof and
skiing accidents - former Royal Marine
Commando Mark Time explains what life in the
Corps is really like
Royal Marine Commandos taking part in a
Remembrance Day service on Plymouth Hoe in
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ASSOCIATION NATIONALE DES OFFICIERS DE LIAISON ET DES INTERPRETES DE RESERVE
Siège social : c/o ANRAT, 18 rue de Vézelay, 75008 PARIS
2011 Photo: Alamy
By Mark Time, 8:31AM GMT 18 Mar 2014
This year marks the 350th anniversary of the Royal
Marines, formed in 1755 as the marine infantry for
the Royal Navy. During those three and a half
centuries its brave members have seen action in
the two world wars, in Afghanistan, the Falklands,
Crimea and the Napoleonic Wars. Today it
numbers less than 9,000 servicemen, yet it
continues to make a huge contribution to Britain's
military credibility.
Mark Time, author of ‘Going Commando’ and
himself a former Royal Marines Commando, shares
ten entertaining facts about life in this most elite of
institutions.
‘Basic training’ is not basic
32 weeks basic training may seem a long time.
When you are undertaking it, it feels even longer.
However, it is necessary to turn a civilian into a
Royal Marines Commando. Many people ask how
hard it actually is. The simplest analogy is "think of
the hardest thing you could ever do - then double
it".
Being camouflaged isn’t sexy
where toilets are "heads", and steak-and-kidney
puddings "babies heads". Conversely, actual heads
become "grids", "nappers" or "fat ones".
Confounded family members wonder why you are
suddenly unable to speak "normally". Even today, I
still struggle to construct a sentence without using
the word "hoofing", "chad", or "essence".
and toothpaste. As sure it will contain a green
beret, it will also be home to Lycra dresses, tutus,
togas, superhero capes, and in my case a
pantomime camel costume. "Silly rig" - fancy dress
- is as much engrained into corps culture as the
28th October anniversary date.
Wanderlust is in your job description
Spoof is the unofficial, yet mandatory drinking
game of the Royal Marines. To succeed, you need
the numeracy of Einstein combined with a
champion winning poker face. A composite of
chance, bluff, and bravado, to lose will mean a
forfeit that ranges from a round of drinks to
receiving a "chad" tattoo.
You will visit places you have not yet heard of, but
this is no holiday. You will not be deceived by
tourism’s mendacious attractions but instead will have your senses sledgehammered by brutal,
unfiltered surroundings. You will see such poverty
and suffering that you will return home to feel
exasperated by the complaints of those who live
within the slothful ignorance of their cosseted
existence.
Like sleep? You'll learn to love it
When on operations, discard the concept of time.
You are either working or not. When you work, your
body is put through such stress and trauma that
once you have down time, once administration is
complete, sleep becomes your best friend. Take it
while you can. You never know when you will next
get the chance.
While the stereotypical film shot sees the hero
blend seamlessly into the background, it doesn’t show the discomfort of sweating like a cheap beef
salad while lying awkwardly in spiky gorse bushes,
with twigs, leaves and broken branches scraping
and scoring your skin, leaving you feeling like you
have been mistreated by a sexually frustrated
Laburnum.
Like food? Read my last
You become bilingual
A Royal Marine’s locker is the chipboard gateway to his soul. It smells of aftershave, shaving foam
Royal Marines talk "Jackspeak" - a Naval lingo
Speed eating becomes a survival instinct;
indigestion indicates fulfilling this most important of
tasks. When the fatigued body requires refuelling,
noxious foodstuffs become epicurean delights.
Leaving food is as taboo as having a dirty weapon.
Don’t do it.
You will become an aficionado of fancy dress
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You WILL lose at Spoof
An expert on the piste? Norway will bring you
down to earth - literally
Forget the pressed, manicured slopes of ski
resorts. Skiing in Norway, where natural
unevenness caused by -40°C winds ensures that
when carrying 60kg on your back you fall as if been
shot. Weight drives your head further into the snow,
frustrated abuse muffled by frozen grass. Baby
ostrich legs attempt to stand while skis are eager to
continue without you. Tentatively, you set off again,
knowing that the experience will be repeated as
soon as you hit anything that could be dismissed as
"a bump".
You will wear more heads than Wurzel
Gummidge
Depending on government expectation, in one
instance you and your brothers in arms become
bastions of decency, regaled in dress uniforms to
the glee of London tourists; the next you will be
carrying out man’s most violent acts before metamorphosing into social workers with a
handkerchief and weapon while on humanitarian
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missions. Learn to embrace diversity.
Former Royal Marines Commando Mark Time is
author of Going Commando - the first book in the
new Bootneck Threesome series
ESPAGNOL
Contributeur : Lieutenant-colonel (ORQLE)
Emmanuel NOMMICK
‘Global En Route Strategy’, el documento del Pentágono que confirma la apuesta de
Estados Unidos por Rota
Fuente: El País
09/03/2014
http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as
p?id=17263
Una asociación de militares pide procesar
a Artur Mas por alta traición
Panorámica de la base de Rota.
Coloca a la base española al nivel de Ramstein
(Alemania) y Hickman (Pearl Harbor, Hawaii)
Estados Unidos continúa apuntalando su apuesta
por España como aliado estratégico en la zona
mediterránea. Los planes del Pentágono para las
bases de Rota y de Morón de la Frontera incluyen
aumentar su nivel prioridad e inversión para
convertirlas en referentes europeos. Todo viene
descrito en un documento llamado ‘Global En
Route Strategy’.
http://www.elconfidencialdigital.com/defensa/
El presidente de la AME, el coronel retirado
Leopoldo Muñoz, hizo esta petición tras anunciar
Mas este fin de semana que no descarta una
declaración unilateral de independencia de
Cataluña.
Muñoz aseguró que el responsable del Ejecutivo
catalán y los parlamentarios de esta comunidad
que apoyan la independencia deberían ser
procesados por un tribunal militar por "delito
de alta traición".
Escocia y Crimea
El presidente de la AME explicó que si el proceso
por alta traición se hubiera iniciado en septiembre
de 2012, cuando Mas pidió un pacto fiscal al
Gobierno de Mariano Rajoy bajo la amenaza de la
independencia, "no hubiéramos llegado a esta
situación". "Ahora se han crecido con los
movimientos separatistas de Escocia o Crimea y
se tendrá que hacer lo que no se hizo en su
momento", apuntó.
En cuanto una eventual intervención del Ejército en
Cataluña, el dirigente de la AME señaló que la
actuación de la Fuerzas Armadas para
"preservar la unidad de España" está prevista
en el artículo 8 de la Constitución.
"Esta situación podría provocar la intervención del
Ejército siempre y cuando el Gobierno lo autorice",
dijo el presidente de esta asociación de militares.
"Aunque no dejen hablar a los militares en activo,
desde la asociación sabemos que piensan como
nosotros". (Servimedia 17/03/2014).
http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as
p?id=17266
La Asociación de Militares Españoles (AME) pidió
hoy que se procese en un tribunal militar al
presidente de la Generalitat de Cataluña, Artur
Mas, por un delito de alta traición.
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“Sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso”. Toque de atención a un General por hablar de Cataluña
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El Estado Mayor le ha hecho llegar un mensaje al
jefe de la Fuerza Logística Operativa: cualquier
declaración sobre el conflicto puede ser
aprovechada por los independentistas
La consigna a los generales es clara: “que nadie hable de Cataluña”. Se quiere evitar que cualquier declaración sea malinterpretada y utilizada por las
plataformas independentistas para crear polémica.
Defensa ya ha enviado una advertencia a un
General que aseguró que “sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso”.
El rey, Rajoy y Morenés.
El Confidencial Digital informó el pasado mes de
enero de la consigna que habían asumido y
trasmitido los Generales y Almirantes de las
Fuerzas Armadas españolas: silencio absoluto
sobre la cuestión catalana. El asunto fue uno de
los temas principales de conversación en los
corrillos de altos mandos en el acto posterior a la
Pascua Militar.
Se asumió la orden que llegaba de altas instancias
del Gobierno: “cortar de raíz” cualquier tipo de pronunciamiento sobre el tema. Ni positivo, ni
negativo. Se trata de no referirse a la cuestión de
ninguna manera, para evitar que cualquier palabra
pueda ser malinterpretada o usada
propagandísticamente contra la imagen de las
Fuerzas Armadas.
Según ha sabido ECD, desde la cúpula de las
Fuerzas Armadas –tanto en el Estado Mayor de la
Defensa como en el Ministerio- se están
monitorizando con especial celo todas las
declaraciones de militares –y en especial de altos
mandos- sobre Cataluña. Tal y como confirman
fuentes el Ejército de Tierra, ya se ha dado un
toque de atención.
“Sabemos lo que tendríamos que hacer”
El protagonista es el General jefe de la Fuerza
Logística Operativa (FLO), Francisco Javier
Abajo Merino. La advertencia le ha llegado desde
la jefatura del Estado Mayor no por la gravedad de
sus declaraciones, sino por el simple hecho de
hacerlas.
En una entrevista concedida en febrero a Radio
Galega, el generalAbajo Merino se refirió a los
recortes presupuestarios en las Fuerzas Armadas
y explicó la reestructuración de las unidades que
prepara el Estado Mayor. Pero también se le
preguntó por Cataluña.
“Yo no percibo ninguna intranquilidad –dijo- sino
que, simplemente, sabemos lo que tendríamos
que hacer llegado el caso, a las órdenes del
Gobierno. Pero no en Cataluña, en cualquier
parte de España. No veo ninguna sensación de
preocupación en el Ejército, ninguna”. Estas fueron sus palabras a los micrófonos de la radio pública
gallega –escúchela aquí.
De entre estas declaraciones, la prensa próxima al
movimiento independentista catalán ha extraído
la frase “sabemos lo que tendríamos que hacer llegado el caso” para generar un debate sobre la posible existencia de planes militares para
frenar el referéndum soberanista en Cataluña.
Quienes conocen el caso aseguran que, si bien las
declaraciones no tienen “nada de especial” y en ningún momento se realizan con tono amenazante,
sí pueden dar pie a una malinterpretación o
utilización partidista.
Precisamente lo que quiere evitar el Gobierno,
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aplicando esta consigna de guardar un silencio
total sobre Cataluña.
http://www.elconfidencialdigital.com/defensa/Militar
es-Cataluna_0_2233576632.html
Rusia estaría utilizando rootkit altamente
complejo contra Ucrania
Una variante del rootkit Snake está siendo
detectada con frecuencia cada vez mayor en
Ucrania. Anteriormente, Snake fue utilizado para el
peor ataque cibernético experimentado en la
historia de Estados Unidos
El departamento de Inteligencia Aplicada de la
empresa británica BAE Systems ha publicado un
informe sobre una operación de ciberespionaje
denominada “Snake”. El código en cuestión es descrito como “rootkit”;; es decir, malware que es instalado subrepticiamente en el sistema operativo,
y que logra permanecer indetectable.
El informe de BAE Systems describe la forma en
que Snake logra penetrar la potente protección en
torno al núcleo de 64 bits de Windows, incluyendo
las versiones 7 y 8. En el documento se indica que
Snake “tiene una arquitectura increíblemente compleja, diseñada para vulnerar el núcleo del
sistema operativo”.
BAE Systems continúa señalando que “la Retour Sommaire
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construcción lleva a suponer que los atacantes
disponen de un verdadero arsenal de herramientas
de infiltración, presentando todos los indicios de
que se trata de una ciber-operación altamente
refinada”.
Snake puede propagarse mediante diversos
procedimientos, que incluyen correo electrónico
dirigido a destinatarios específicos, y memorias
USB infectadas.
A juicio de BAE, Snake constituye una grave
amenaza contra organizaciones legítimas en la
mayoría de los países, especialmente aquellas con
grandes redes, como empresas multinacionales y
el sector público.
Desde 2010 se han detectado 56 variantes del
malware, en 9 países. La mayoría de los casos, 32,
corresponde a Ucrania, con 8 incidencias en 2013,
y 14 en lo que va del presente año.
BAE hace además referencia a un informe
publicado el 28 de febrero por la empresa de
seguridad informática alemana G Data, donde da
cuenta de un rootkit denominado Uroburos,
vocablo griego traducido como “serpiente”. El informe, titulado “Uroburos, un software de espionaje altamente complejo, con raíces rusas”,
no deja dudas sobre la autoría del malware.
Según BAE, Uroburos es un componente de
Snake. Al igual que BAE, G Data menciona el alto
grado de complejidad del malware, recalcando que
su desarrollo y actualización requiere de grandes
recursos, de todo tipo.
En sus respectivos informes, BAE y G Data
coinciden en que Uroburos es un desarrollo de
Agente.btz, un código maligno detectado en redes
de las Fuerzas Armadas estadounidenses en 2008,
en Estados Unidos y Afganistán. 2 años más tarde,
el viceministro de defensa de Estados Unidos,
William Lynt, reveló que la extracción del malware
de las redes del pentágono había tomado 14
meses.
En 2010 trascendió que el Pentágono sospechaba
que Agent.btz tenía un origen ruso, aunque no se
proporcionaron detalles. El informe de BAE no
menciona directamente a Rusia. La empresa
analiza distintos detalles, entre ellos cronología y
compilación, concluyendo que los autores del
código han trabajado en “horas de oficina” en zonas horarias equivalentes a San Petersburgo y
Moscú.
La conclusión principal es que el código maligno altamente avanzado y que supuestamente es una
variante del peor ataque cibernético dirigido contra
Estados Unidos- se propaga estos días con gran
intensidad en Ucrania.
“Es una de las amenazas más avanzadas y
resistentes que estamos observando” se indica en el informe de BAE, agregando que Snake instala
puertas traseras, se oculta con gran eficacia, y
establece conexiones con servidores de comando,
incluso desde sistemas desconectados de Internet.
Asimismo, los métodos de transmisión de datos
dificultan sobremanera detectar que información
está siendo transmitida desde el sistema
intervenido.
Gran parte de los procedimientos empleados
serían manuales, es decir, requerirían la
intervención de un operador humano, lo que
nuevamente lleva a suponer que los responsables
tienen cuantiosos recursos a su disposición.
Fuente: Diario TI
10/03/14
http://www.belt.es/noticiasmdb/HOME2_noticias.as
p?id=17250
El A400M supera su primera prueba de
lanzamientos aéreos
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17/03/2014
(Infodefensa.com) Toulouse.- El avión de
transporte militar de nueva generación A400M ha
completado con éxito uno de los elementos más
importantes de su programa de vuelos de prueba,
la primera fase de lanzamientos aéreos.
Volando sobre la localidad de Fonsorbes, próxima
a Toulouse (Francia), un avión A400M de pruebas
lanzó toda una serie de cargas con paracaídas
durante 11 vuelos en un período de dos semanas,
informó la compañía Airbus Group.
En total se lanzaron 26 plataformas y contenedores
con unos pesos que van de 255 kg a 4 toneladas
utilizando la rampa y 11 paquetes con un peso de
15 a 320 kilos por las puertas de lanzamiento de
paracaidistas.
Primer vuelo transatlántico
Por otra parte, la Fuerza Aérea francesa informó
de que el pasado diez de marzo un A400M que
había despegado desde la base 123 en Orléans
(Francia) llevó a cabo su primer vuelo a través del
océano Atlántico.
Tras seis horas de vuelo, el A400M tomó pista en
Sat, en la isla de Cabo Verde, para después
continuar a Cayenne, en la Guyana Francesa, y
más tarde a Fort de France, en Martinique.
El primer vuelo transatlántico, que duró cinco horas
y cuarto, trasladó dos toneladas de provisiones y
un helicóptero Fennec que será utilizado en la
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base de la Fuerza Aérea francesa en la estación
espacial de Kourou en Guyana.
El avión realizó el viaje de vuelta el día 14 de
marzo en un vuelo sin paradas de nueve horas
desde Fort de France hasta Istres.
http://www.infodefensa.com/es/2014/03/17/notic
ia-a400m-supera-exito-primera-pruebalanzamientos-aereos.html
ALLEMAND et LUXEMBOURGEOIS
Contributeur : Colonel IRAT (H) PIERRE
GROSSMANN
Einsatztagebuch MINUSMA : „Ich.Bin.UN“
Dakar, 18.03.2014.
Oberstabsfeldwebel Peter B. ist seit Ende Februar
bei MINUSMA , der Stabilisierungsmission der
Vereinten Nationen in Mali, als Pressefeldwebel
eingesetzt. Von seinen Begegnungen und
Erlebnissen in Westafrika berichtet der
Informationsmeister des Lufttransportgeschwaders
62 in Wunstorf regelmäßig in seinem
Einsatztagebuch.
Einer meiner Arbeitsplätze (Quelle:
Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen
Die guten Nachrichten zuerst - Ich bin gut gelandet.
Das Wetter hier ist traumhaft - 27 °C im Schatten.
Respekt habe ich schon jetzt vor der immensen
Informationsflut, die in den nächsten Tagen über
mich hereinbrechen wird. Journalisten wollen
immer alles ganz genau wissen. Ich muss mich
schnellstmöglich über alle Details des Einsatzes
live informieren.
Ich begreife schnell, dass dieser Einsatz eine ganz
andere Herausforderung sein wird, als der Einsatz
in Afghanistan. Nicht nur für mich.
Unsere Haustiere: Rotschnabeltokos gehören zu
den Nashornvögeln (Quelle: Bundeswehr/Peter
B.)Größere Abbildung anzeigen
Das Deutsche Einsatzkontingent bei MINUSMA ist
aufgeteilt. Der Großteil befindet sich hier in Dakar.
Unsere Unterkunft und der administrative Teil sind
in einem Hotel unweit vom westlichsten Punkt
Afrikas angesiedelt. Auch mein neues Büro
befindet sich hier, inklusive der „Haustiere“.
Bei den Technikern
Blick in die Halle der Techniker (Quelle:
Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen
Auf dem militärischen Teil des Flughafens von
Dakar steht uns die Hälfte einer Halle zur
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Verfügung. Hier ist die Technik untergebracht. Mein
erster Eindruck: Hier ist Improvisation gefordert.
Die Aufteilung der Halle ist festgelegt: Hydraulik,
Avionik (also alles, was mit elektrischen und
elektrotechnischen Geräten an Bord zu tun hat),
Mechanik, Logistik und Luftumschlag, Technischer
Offizier, Einsatzsteuerung und Logistik.
Trotz des begrenzten Platzes hat jeder Bereich
sich sein kleines Reich eingerichtet. Für
Außenstehende mag es wirr aussehen, doch es
gibt ein System. Und ich habe absolut keine
Bedenken, dass alles funktioniert. Denn alle
Lufttransporter haben seit mehr als 50 Jahren
bewiesen, dass sie überall auf der Welt fliegen und
arbeiten können.
Marathon in Mali
Später bin ich auf dem Weg nach Mali. Dort sind
zwei Transall C-160 für den Lufttransport innerhalb
des Einsatzgebietes von MINUSMA dauerhaft
stationiert. Ich möchte die beiden Crews
kennenlernen und natürlich auch meine
Ansprechpartner bei der UN. Doch ich bin nicht nur
auf "Nice-to-meet-you"-Tour. Ich schrieb schon von
den besonderen Herausforderungen dieses
Einsatzes. Eine davon ist der
"Akkreditierungsmarathon". Sechs Stunden
Einweisungen und Belehrungen im UNHauptquartier. Unzählige Formulare und Anträge,
die ich im Vorfeld ausfüllen musste. Und ich dachte
schon, ich wäre viel Bürokratie aus Deutschland
gewohnt.
Jeder wichtige Ansprechpartner kennt mich jetzt
oder hat mich zumindest schon mal gesehen. Und
ich bin, nach dem überstandenen Marathon im
Hauptquartier, nun Besitzer eines UN-Ausweises.
Nun bin ich wirklich angekommen.
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nach oben
am Tag des Abfluges, verabschieden. Zu viele
traurige Gesichter. Der Tag davor macht den
Abschied auch nicht schöner, aber wir sind
wenigstens unter uns.
11. März 2014
Meine beiden älteren Kinder (Sohn und Tochter, 20
Jahre) können nicht mitkommen. Meine Tochter
konnte Ihren Urlaub nicht mehr verschieben. Und
mein Sohn muss pauken. Er studiert an der
Universität der Bundeswehr in München. Da bleibt
nur der Abschied am Telefon.
Los geht´s in Richtung Dakar (Quelle:
Bundeswehr/Peter B.)Größere Abbildung anzeigen
Genau 477 Tage liegen zwischen meiner Abreise
zum letzten Einsatz in Afghanistan und der Abreise
in Richtung Westafrika. Im Laufe dieser Zeit habe
ich vieles von dem, was mich damals bewegte
vergessen. Oder ich habe einfach nicht mehr
drüber nachgedacht: Vorbereitungen, die ich
damals getroffen hatte, Vorbereitungen, die meine
Familie damals traf.
All dies begann ab Februar 2013 zu verschwimmen
und verschwand aus meinem Kopf. Dachte ich.
Denn am 19. Februar dieses Jahres begann für
mich eine gedankliche Reise in die Vergangenheit.
Als ich meine Frau und meinen Jüngsten zu Hause
zum Abschied anschaue, fühle ich mich schlagartig
ins Jahr 2012 zurückversetzt. Die gleiche Situation.
Die gleichen Gefühle. Die gleichen Gedanken.
Meine Frau und mein Sohn bringen mich nach
Wunstorf, von wo mich ein Fahrer am nächsten
Tag zum Flughafen Köln-Wahn bringen wird. Für
uns hat es sich bewährt, dass wir uns nicht Köln,
Es ist 20 Uhr. Meine Frau fährt los. Ein letztes Mal
winken. Sie schaut schnell weg. Ich stehe vor der
Pressestelle des Lufttransportgeschwaders 62.
Genau wie 2012. Aber ich und meine Frau wissen,
dieses Mal wird es etwas anders werden - Ich
werde nicht so lange weg sein, und irgendwie hat
meine Frau ein besseres Gefühl.
Am Abend schaue ich noch ein wenig Fußball
und gehe zeitig schlafen. Um zwei Uhr in der
Nacht geht es los – erst nach Köln und dann
nach Dakar im Senegal. Zu meinem Einsatz im
Deutschen Kontingent von MINUSMA.
In den Einsatz gestartet - Fregatte
„Brandenburg“ wird Flaggschiff am Horn von Afrika
Wilhelmshaven, 17.03.2014.
Leinen los für die Fregatte „Brandenburg“: Mit dem Ziel Horn von Afrika haben Schiff und Besatzung
Wilhelmshaven am 17. März verlassen. Im Einsatz
angekommen, wird die „Brandenburg“ die Rolle des Flaggschiffes der EU -geführten Anti-PiraterieOperation Atalanta übernehmen.
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Musikalische Begleitung durch das
Marinemusikkorps (Quelle: 2014 Bundeswehr /
Jelena Wiedbrauk)Größere Abbildung anzeigen
Neben zahlreichen Angehörigen der Besatzung,
die ihre Lieben und Freunde verabschiedeten,
waren auch Vertreter des Patenbundeslandes
Brandenburg nach Wilhelmshaven gekommen.
Unter ihnen der Innenminister Ralf Holzschuher,
der es sich nicht nehmen ließ, den Marinesoldaten
und Soldatinnen einen erfolgreichen Einsatz zu
wünschen. Eine weitere Besonderheit war eine
Abordnung der Vereinigung zur Förderung und
Pflege der Tradition, die Potsdamer Riesengarde
„Lange Kerls“ e.V. , die in ihren historischen
Kostümen dem Auslaufen eine eigene Note
verliehen.
Nach einem rund zweiwöchigen Transit in das
Einsatzgebiet, wird Fregattenkapitän Gerald
Liebich und seine 235 Besatzungsangehörigen der
„Brandenburg“ die Fregatte „Hessen“ als deutschen Beitrag an bei Atalanta ablösen. „“Die Männer und Frauen der Brandenburg und das Schiff selbst sind
voll einsatzklar. Wir freuen uns auf die vor uns
liegenden Herausforderungen. Wir haben einen
wichtigen Auftrag am Horn von Afrika zu erfüllen,
sind gut dafür vorbereitet und ausgebildet”“, sagte Fregattenkapitän Liebich.
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Deutschland übernimmt Führung
Am 6. April wird die Fregatte „Brandenburg“ in Dschibuti die Rolle als Flaggschiff des maritimen
Einsatzverbandes der EU von dem französischen
Landungsschiff „Siroco“ übernehmen. Von Bord der
deutschen Fregatte wird der Kommandeur der
Einsatzflottille 2, Flottillenadmiral Jürgen zur
Mühlen, mit seinem 35-köpfigen internationalen
Stab aus 12 Nationen den Verband führen.
Damit wird zum zweiten Mal ein Deutscher das
Kommando über die Operation Atalanta haben.
Dem Verband werden Schiffe, Hubschrauber und
Flugzeuge aus Deutschland, Frankreich,
Griechenland, den Niederlanden und Spanien
angehören. „“Als Flaggschiff der Operation Atalanta werden wir vor besondere Aufgaben gestellt
werden, für die wir bereit sind und die den Einsatz
abwechslungsreich machen werden“”, so Fregattenkapitän Liebich mit Blick auf die
bevorstehende Zeit.
Die Rückkehr der „Brandenburg“ nach Wilhelmshaven ist für den 22. August
vorgesehen.
Startschuss für medizinische Hilfe
Dr. Hussein Ali Mwinyi und Hans Koeppel legen
den Grundstein für eine bessere medizinische
Versorgung auf der Insel Pemba in Tansania
(Quelle Bundeswehr/Michelis)Größere Abbildung
anzeigen
Tansania, Pemba, 20.03.2014.
Die Beratergruppe der Bundeswehr, die German
Armed Forces Technical Advisory Group
(GAFTAG), führt Projekte der sanitätsdienstlichen
Unterstützung und der technischen Ausbildung
durch. Im Rahmen des
Ausstattungshilfeprogramms für ausländische
Streitkräfte wurde nun der Startschuss für ein
neues Projekt in Tansania gegeben. Das Medical
Diagnostic Centre soll zur Verbesserung der
medizinischen Versorgung der auf der Insel Pemba
stationierten Soldaten beitragen. Es steht darüber
hinaus auch der Nutzung durch die
Zivilbevölkerung offen.
Der Verteidigungsminister der Vereinigten Republik
Tansania, Dr. Hussein Ali Mwinyi, und der ständige
Vertreter der Deutschen Botschaft, Hans Koeppel,
haben im Februar dieses Jahres den Grundstein
für ein Medical Diagnostic Centre auf der Insel
Pemba gelegt. In ihren Festreden betonten beide
die sehr gute, langjährige Zusammenarbeit
zwischen beiden Ländern und lobten, die
Einweihung des Gebäudes noch in diesem Jahr
vornehmen zu können.
Unzureichende medizinische Versorgung
Die medizinische Versorgung auf Pemba ist trotz
zwei vorhandener Krankenhäuser mangelhaft. Ein
staatliches Krankenhaus in Chake-Chake sowie
eine private Klinik in Makuwe verfügen gemeinsam
nur über eine Kapazität von etwa 200 Betten.
Unzureichende medizintechnische Ausstattung und
fehlendes Fachpersonal erschweren die Situation
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zusätzlich. Die Bevölkerung der tansanischen Insel
ist deshalb von der medizinischen Versorgung
durch die Armee abhängig und nutzt deren
Einrichtungen für eine medizinische BasisVersorgung.
Die Insel Pemba an der Ostküste Afrikas (Quelle:
Google Maps)Größere Abbildung anzeigen
Pemba - “die grüne Insel“ - ist mit ihrem Hauptort
Chake-Chake und einer Größe von 984
Quadratkilometer die zweitgrößte Insel des
Sansibar-Archipels. Insgesamt leben hier etwa
360.000 Menschen. Gemeinsam mit der 50
Kilometer südlich gelegenen Insel Unguja und
zahlreichen kleinen Nebeninseln bildet Pemba den
halbautonomen Teilstaat Sansibar.
Bauen mit Bundeswehr-Expertise
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Die GAFTAG-Berater leisten durch ihre
Unterstützung einen wichtigen Beitrag für die
bessere medizinische Versorgung vor Ort. Die
Planung des Gebäudes und die Bauaufsicht liegen
in der Hand eines zur GAFTAG-Beratergruppe
gehörenden Pionierfeldwebels. Ein
Sanitätsdienstoffizier und ein Medizintechniker sind
für alle medizinischen Aspekte des Medical
Diagnostic Centre zuständig. Auf einer Fläche von
450 Quadratmetern entstehen so ein
allgemeinmedizinischer Behandlungsraum, in dem
auch kleine chirurgische Eingriffe durchgeführt
werden können, eine moderne Röntgenabteilung,
eine Ultraschalldiagnostik sowie ein
zahnmedizinischer Bereich.
Stabilität durch ganzheitlichen Ansatz der
EU in der Region
Aussöhnung und der wirtschaftlichen Entwicklung
zu erzielen. Die EUTM leistet dazu einen
wesentlichen Beitrag.
Die Europäische Union hat am 14. November 2011
ihren strategischen Rahmen für das Horn von
Afrika (Strategic Framework for the Horn of Africa)
beschlossen – ein ganzheitlichen Ansatz. Die EU
engagiert sich in enger Zusammenarbeit mit der
somalischen Regierung. Durch den Aufbau
staatlicher Strukturen soll das Land friedlicher und
stabiler werden.
Ziel das strategischen Rahmens für das Horn von
Afrika ist es, die Sicherheit zu erhöhen und die
Justiz zu stärken. Dazu muss man wirtschaftliche
Entwicklung fördern und Armut bekämpfen.
Kooperation und Partnerschaft in der Region sind
bei diesen Vorhaben sehr wichtig. Alle Aktivitäten
werden abgestimmt mit der Afrikanischen Union
und der Intergovernmental Authority on
Development.
nach oben
Deutsche Hilfe am Horn von Afrika
Stärkung der somalischen Sicherheitssektors
(Quelle: EEAS)Größere Abbildung anzeigen
Die kommenden zwei Jahre werden
mitentscheidend für die Zukunft des Landes: 2016
wird in Somalia gewählt. Frieden und Stabilität im
Land können dazu beitragen, Fortschritte bei der
politischen Konsolidierung, der gesellschaftlichen
Deutschland engagiert sich als Mitglied der EU am
Horn von Afrika bereits stark. Es beteiligt sich
neben der EUTM an zwei weiteren Missionen: Die
Anti-Piraterie Mission Atalanta schützt die
Schiffstransporte des Welternährungsprogramms.
Mit der Mission EUCAP Nestor soll eine eigene
professionelle Küstenwache in Somalia und den
Nachbarstaaten aufgebaut werden. Deutschland
beteiligt sich an allen drei Missionen mit
Soldatinnen und Soldaten.
ITALIEN
Contributeur : 1° Classe Fabien MALISANI
Bersaglieri a Gibuti
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Auteur : Redazione, Site Internet :
www.analisidifesa.it
URL :
http://www.analisidifesa.it/2014/03/bersaglieri-agibuti/
Sono partiti dal porto di Cagliari parte un plotone di
30 militari del 3/o Reggimento Bersaglieri che sarà
schierato a Gibuti dal 17 marzo per garantire la
sicurezza della nuova base italiana di supporto
logistico interforze alla missione antipirateria
“Atlanta” e “Ocean Shield”. La missione prevede
attività di carattere addestrativo e formativo a
favore delle Forze Armate della Repubblica di
Gibuti. L’impiego del 3/o Reggimento in Africa avviene al termine di cinque intensi mesi di
addestramento e a poco più di vent’anni dal suo rientro dall’operazione “Restore Hope” in Somalia dove l’unità era inquadrata nel contingente Italiano
“Ibis 2″ organico alla Brigata “Legnano” oggi disciolta. Oggi il reparto bersaglieri è inserito nella
Brigata “Sassari” il cui grosso è schierato attualmente a Herat, Afghanistan.
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Fonte e foto Ansa
Offensiva contro i qaedisti in Somalia
Auteur : Redazione, Site Internet :
www.analisidifesa.it
URL : http://www.analisidifesa.it/2014/03/offensivacontro-i-qaedisti-in-somalia/
Le forze dell’esercito somalo, coadiuvate dai peacekeeper dell’Unione Africana (missione AMISOM) hanno lanciato il 10 marzo un’offensiva contro le roccaforti degli al-Shabab nel Basso
Scebeli, regione della Somalia meridionale. Lo ha
riferito il governatore della provincia, Abdulkadir
Mohamed Nur Siidi, all’agenzia d’informazione Dpa. Secondo Nur Siidi e’ invece molto pesante il bilancio delle perdite inflitte ai miliziani islamici che
negli ultimi giorni hanno perso il controllo di diverse
città della Somalia meridionale. Un ruolo di primo
piano nell’offensyva è affiudato alle forze di
AMISOM composte da 22 mila soldati forniti
da Etiopia, Kenya, Uganda, Burundi e Sierra
Leone e sostenuto dalle Nazioni Unite con
finanziamenti dai Paesi occidentali: 6,5 milioni di
dollari garantiti dagli anglo-americani giudicati
comunque insufficienti rispetto a richieste per 20
milioni di dollari annui che coprono anche gli
equipaggiamenti do0nati alle forze di sicurezza
locali, come i veicoli Toyota Land Cruiser
recentemente donati alla polizia (foto sotto).
Gli al-Shabab, evidentemente in difficoltà, hanno
vietato l’uso di telefoni cellulari dotati di fotocamera nella città di Barawa dopo aver messo al bando gli
smartphone con il pretesto che vengono usati per
spiarli. Gli al-Shabab, legati ad al-Qaeda, hanno
già vietato l’uso di Internet nelle zone che sono
sotto il loro controllo nel sud della Somalia. I recenti
spettacolari attacchi terroristici condotti da alShabab nel centro di Mogadiscio, contro il palazzo
presidenziale e convogli dell’Onu nel compund dell’aeroporto, hanno indotto l’Uganda a inviare
nella capitale sonala 410 militari per la protezione
del personale dell’Onu e internazionale nella capitale somala. L’offensiva delle truppe somale e di AMISON era stata probabilmente al centro del
vertice del 4 marzo tra il comandante della
missione addestrativa europea che ha già istruito
oltre 3 mila reclute somale (Eutm Somalia) il
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generale italiano Massimo Mingiardi, e i vertici del
governo somalo.
Il presidente della Repubblica Federale della
Somalia, Sheikh Hassan Mohamud, incontrando il
generale presso la sua residenza privata a Villa
Somalia, ha espresso parole di apprezzamento per
la missione e “per l’impulso dato al supporto alle Forze Armate nazionali somale” con l’inizio del primo corso ‘Train the trainers’ e l’assistenza continua fornita al Ministero della Difesa e allo
Stato Maggiore dai consiglieri militari europei (ma
ci sono anche gli advisor statunitensi) che a quanto
pare cooperano anche con la National Intelligence
Security Agency, l’agenzia d’intelligence somala.
I somali “ricordano con affetto gli italiani e ce lo dimostrano, si aspettano molto dall’Europa ma ancora di più dall’Italia”, afferma all’Adnkronos il Retour Sommaire
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generale Mingiardi (nella foto a sinistra) che nel
1993 era a Mogadiscio con il grado di capitano al
comando di una compagnia della Brigata Folgore.
All’operazione europea in Somalia partecipano 9 nazioni europee su 28 paesi membri della Ue, più
la Serbia che fornisce alla missione una struttura
ospedaliera con standard altamente professionali. Il
corso ”Train the trainers” rappresenta la prima attività addestrativa svolta a Mogadiscio dopo il
rischieramento dall’Uganda alla Somalia della Missione Eutm, avvenuto nel dicembre scorso.
L’Italia, con l’Esercito e due ufficiali e un sottufficiale dei carabinieri, fornisce attualmente il
50% del personale della missione. “La qualità del prodotto che vogliamo offrire è molto alta – spiega
il generale Mingiardi – i corsi sono programmati e
concordati con le autorità somale e prevedono la
formazione di sottufficiali, corsi per infermieri,
polizia militare, genio, comandanti di compagnia.
L’obiettivo è addestrare circa 2.000 unità dell’esercito somalo. I corsi, iniziati da circa due settimane, vedono impegnati due team di istruttori
di cui fanno parte complessivamente 8 militari
italiani, 6 svedesi e 2 ungheresi. Al termine del
corso, che durerà 4 settimane, il personale somalo
sarà qualificato come istruttore e potrà addestrare i
colleghi dello stesso esercito somalo, con il
personale di Eutm che seguirà le attività di
addestramento con funzioni di mentoring.
Foto: Brigata Folgor, Eutm Somalia, AMISOM,
Kenya MoD.
I numeri restano ridotti ma il governo austriaco,
dopo aver ritirato i suoi 400 osservatori dalle Alture
del Golan per non esporli ai rischi di coinvolgimento
nel conflitto siriano, ha deciso di aumentare la
presenza di propri militari in altre missioni
internazionali in Africa e nei Balcani con l’obiettivo di placare i commenti negativi espressi dai vertici
delle Nazioni Unite. Il Ministro della Difesa, Gerald
Klug, ha reso noto che i militari austriaci in Kosovo
e Bosnia saliranno da circa 870 a mille (nell’ambito di un incremento che riguarda anche il contingente
italiano teso a bilanciare il ritiro delle forze francesi)
e un piccolo gruppo di ufficiali verrà inviato nella
Repubblica Centrafricana nell’ambito dell’impegno militare europeo guidato da Parigi. Nel complesso
Vienna manterrà oltremare circa 1.100 militari.
foto: truppe austriache in Bosnia (Esercito
Austriaco)
Vienna invia truppe in Africa e Balcani
News dall’Ucraina
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I russi sciolgono le unità ucraine in Crimea
Le unità militari ucraine sul territorio della Crimea
saranno sciolte dal governo locale, ma i militari che
vorranno, potranno rimanere a vivere nella penisola
se lo desiderano: lo ha reso noto il presidente
dell’assemblea regionale di Crimea, Vladinmir Konstantinov. “Tutto quello che si trova qui, sul territorio, lo nazionalizzeremo. Le unità militari
ucraine saranno dissolte, ma i militari che lo
vorranno potranno rimanere a vivere qui”, ha dichiarato Konstantinov all’indomani del referendum che ha approvato la secessione della
penisola dall’Ucraina
Kiev mobilita ma solo un po’….
Il Parlamento ucraino ha approvato un decreto
presidenziale che autorizza la parziale
mobilitazione delle truppe e coinvolge 40mila
riservisti. Andriy Parubiy, segretario del Consiglio di
Difesa e Sicurezza Nazionale, ha spiegato in
Parlamento che 20mila riservisti saranno inquadrati
nelle forze armate e il resto all’interno della Guardia Nazionale appena creata.
Niente Mistral ai russi ?
La Francia “potrebbe valutare” l’annullamento della fornitura alla Marina Militare russa delle
portaelicotteri da assalto anfibio tipo Mistral, se
Mosca “continuerà a fare ciò che sta facendo in Retour Sommaire
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Ucraina”: lo ha affermato il ministro degli Esteri francese, Laurent Fabius, precisando che un simile
provvedimento farebbe parte del “terzo livello di sanzioni” previste dall’Unione Europea.
Mosca superpotenza? I russi ci credono
Il 63 per cento dei russi ritiene che il paese sia
tornato a essere una super potenza. E’ quanto emerge da un sondaggio dell’Istituto Levada condotto la scorsa settimana, nei giorni precedenti
il referendum in Crimea per l’adesione della regione ucraina alla Federazione russa. Nel
novembre del 2011, il dato era pari al 47 per cento,
e nel marzo del 1999, pochi mesi prima dell’arrivo di Vladimir Putin al Cremlino, al minimo storico del
31 per cento, ricordano i ricercatori. Il sondaggio
dimostra quindi che solo 32 per cento degli
intervistati non pensa al suo paese come a una
superpotenza (il cinque per cento si dice in grado di
non rispondere). L’undici per cento degli intervistati ritiene che la Russia svolge un ruolo decisivo nella
soluzione delle crisi internazionali, e il 56 per cento
pensa che il ruolo sia importante, e il 29 per cento
molto importante. Quasi la metà degli intervistati, il
48 per cento, tiene a che la Russia sia considerata
come una superpotenza rispettata e temuta dagli
altri paesi mentre il 47 per cento preferisce che sia
considerata come un paese con standard di vita alti
e non come il paese più potente del mondo.
Verso un’escalation militare in Ucraina?
Auteur : Redazione, Site Internet :
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URL :
http://www.analisidifesa.it/2014/03/versounescalation-militare-in-iucraina/
Nonostante gli appelli per una soluzione politica la
crisi ucraina è sempre più caratterizzata da precisi
segnali di escalation militare, per il momento
controllata. Quelli più importanti sul piano
strategico concernono la conferma della presenza
di truppe russe in Crimea (anche se in numero
forse più ridotto rispetto ai 19 mila denunciati
dall’Ucraina) e la richiesta di aiuti militari in armi, munizioni e sostegno d’intelligence formulata da Kiev agli Stati Uniti. Secondo quanto riferito dal
Wall Street Journal, che cita alti funzionari
dell’Amministrazione, la Casa Bianca avrebbe respinto “per ora” la richiesta consentendo solo l’invio di 300mila razioni alimentari all’esercito ucraino. Fornitura confermata dalla portavoce del
Pentagono, Eileen Lainez. Le razioni individuali,
conosciute con il nome “meals ready to eat”, MREs, vengono solitamente impiegate dai militari
Usa in missione e anche inviate alle popolazioni
civili nelle aree colpite da disastri naturali, sia negli
Stati Uniti che all’estero. Il supporto diretto di
Washington rischia di accrescere la tensione con
Mosca a cui contribuisce anche la notizia non
confermata di un drone statunitense sorpreso in
volo a 4 mila metri di quota sulla Crimea.
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La notizia della richiesta di aiuti militari desta
perplessità perché all’Ucraina non mancano certo le armi e le munizioni (nrella foto a sinistra un
deposito di tank) dal momento che vende una delle
sue maggiori fonti di valuta pregiata è rappresenta
dall’export verso Cina, Asia e Africa di surplus militare dell’epoca sovietica. Probabile quindi che a
Washington siano stati chiesti armamenti molto
sofisticati dal momento che gli arsenali di Kiev sono
in grado di equipaggiare, anche se con dotazioni
non certo modernissime, non solo i 130 mila militari
in servizio ma anche i riservisti (in teoria un milione
di uomini ma fra questi vi sono anche molti russi o
filo-russi) e la neo costituita Guardia Nazionale. Il
nuovo organismo paramilitare è stato istituito
giovedì dalla Verchovna Rada (Parlamento) di Kiev
con compiti di “sicurezza, ordine pubblico controllo delle frontiere e antiterrorismo” come ha detto il presidente ad interim Oleksander Turchinov. La
milizia dipenderà dal Ministero degli Interni e sarà
costituita da volontari provenienti dai “gruppi di autodifesa” formatisi durante la protesta del
Maidan. L’iniziativa è stata giustificata col timore di intrusioni dell’esercito russo nell’est del Paese ma potrebbe essere motivata anche da altre
valutazioni. L’esercito ucraino (foto d’apertura) non è molto affidabile poiché composto anche da russi
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(molti reparti hanno defezionato in Crimea) e lo
stesso ministro della Difesa ucraino, Igor Tenyukh
valuta che le unità pronte al combattimento non
contino più di 6 mila soldati. Benché priva di
capacità militari, la Guardia Nazionale potrebbe
quindi essere destinata all’impiego in ambito urbano probabilmente per contrastare i movimenti
di piazza filorussi organizzatisi nell’Est del Paese.
Alla mobilitazione ucraina Mosca risponde con
nuove esercitazioni ai confini. La prima coinvolge
un numero imprecisato di truppe (solo a Rostov
8.500 militari, 500 mezzi corazzati e blindati e 36
velivoli) e mobilita a Rostov, Belgorod, Tambov e
Kursk unità di fanteria motorizzata, paracadutisti,
mezzi corazzati e di artiglieria che simulano azioni
di attacco. La seconda è un’esercitazione della difesa aerea in atto da una settimana nel Distretto
militare occidentale e prolungata per un mese
mobilitando i sistemi missilistici antiaerei S-300 e
Buk M-1/2. Manovre che sembrano una risposta in
puro “stile Guerra Fredda” allo schieramento di jet statunitensi:12 F-16 e 10 F-15 (nella foto
sopra) con 2 tanker KC-130)in Polonia e nelle
Repubbliche Baltiche e all’avvio dei sorvoli dei velivoli radar Awacs della Nato a tutela dello spazio
aereo ucraino.
AUTRES LANGUES
Recherche et synthèse : Lieutenant-colonel OLRAT
(H) Jean CONVERT
PORTUGAIS
Militares portugueses saem às ruas para denunciar cortes
Anche se Turchinov ha definito le forze russe
concentrate ai confini “pronte ad invaderci in qualsiasi momento” i movimenti delle truppe di
Mosca sembrano avere lo scopo di scoraggiare
azioni contro la Crimea e rassicurare l’ultimo alleato di Mosca in Europa, la Bielorussia, dove 6
caccia russi Su-27 e tre aerei da trasporto con a
bordo personale sono atterrati nella base di
Bobruisk per esercitazioni congiunte. Il presidente
bielorusso, Alexander Lukashenko, ha detto ieri
che chiederà a Mosca almeno 15 caccia per
bilanciare quelli statunitensi ai confini del Paese. E
a proposito di esercitazioni che hanno lo scopo di
“mostrar bandiera” una fregata bulgara e tre rumene sono in addestramento nel Mar Nero, a
sud della base della Marina russa di Sebastopoli,
insieme
al
cacciatorpediniere
lanciamissili
statunitensi Truxton.
con fonti$: Il Sole 24 Ore, AP, Reuters, Ansa
Foto: Nbc, RFE/RL, Ukraina Defense
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Uma semana depois dos policiais, milhares de
militares portugueses à paisana tomaram neste
sábado as ruas de Lisboa para protestar contra os
novos cortes salariais previstos no orçamento
2014.
Entre 4.000 e 5.000 manifestantes, segundo os
organizadores, marcharam atrás de bandeiras que
denunciavam a humilhação dos militares e as
tentativas de "desmantelamento das forças
armadas".
Os manifestantes agitavam bandeiras pretas para
chamar a atenção sobre a realidade dramática que
vivem, já que, segundo eles, milhares de militares
não conseguem manter suas famílias.
"A situação dos militares piora a cada dia. Cada
vez são mais os que não podem pagar o aluguel,
financiar a educação de seus filhos ou reembolsar
seus empréstimos", comentou à AFP o coronel
Manuel Pereira Cracel, presidente da Associação
de Oficiais das Forças Armadas (AOFA).
Após 40 anos de serviço, o salário deste militar
(1.800 euros líquidos) sofreu um corte de 700
euros desde 2010, devido ao programa de
austeridade de Portugal.
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RUSSE
Из "Борисполя" в США страртовал самолёт с золотым запасом Украины? Фейк или правда?
Как сообщили нашему сайту работники
аэропорта «Борисполь», ночью в 2-00, со
взлётной полосы означенного аэропорта
стартовал незарегистрированный транспортный
самолёт…
подъехавших машин вышли около
пятнадцати человек в чёрной форме,
масках и бронежилетах. Часть из них была
вооружена автоматами. Эти люди
загрузили в самолёт более сорока
тяжёлых ящиков…
После чего, часть прибывших загадочных
людей тоже зашли в самолёт. Вся загрузка
осуществлялась в огромной спешке. После
разгрузки машины без номеров
незамедлительно покинули взлётную
полосу, а самолёт в экстренном порядке
взлетел…
Видевшие всю эту загадочную
«спецоперацию» сотрудники аэропорта
незамедлительно оповестили
администрацию «Борисполя», от которой
получили настоятельную рекомендацию
«не лезть не в свои дела»…
Позже, в редакцию перезвонил один из
ответственных работников бывшего
Министерства доходов и сборов, который
сообщил, что, по его информации, сегодня
ночью, по распоряжению одного из «новых
руководителей» Украины в США был
вывезен весь золотой запас Украины
DANOIS,
NORVÉGIEN
По словам персонала «Борисполя», перед
этим в аэропорт приехали четыре
инкассаторские машины и два грузовых
микроавтобуса Volkswagen, при этом, на
всём прибывшем транспорте
отсутствовали госномера. Из
SUÉDOIS,
ISLANDAIS,
Contributeurs : Lieutenant de Vaisseau (INTRA)
Carl BOIS, Lieutenant de Vaisseau (INTRA)
Bessez ;
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Etterretningstjenestens nye skip
Etterretningstjenestens nye overvåkingsfartøy har
ankommet Norge. Fra 2016 skal fartøyet være i full
operativ drift.
Video
På bildene ser du det som blir Norges nye
overvåkningsfartøy bli slept gjennom
Bosporosstredet i Tyrkia. Skroget er bygget i
Romania, og søndag 16. mars ankom det nye
fartøyet Tomrefjorden. Der skal verftet Vard
Langsten bygge skipet ferdig.
– Det er gledelig at skroget endelig er her. Fartøyet
vil bli en viktig brikke i videreføringen av
Etterretningstjenestens oppdrag i Nordområdene
og utgjør en moderne kapasitet som skal bidra til å
sikre tjenestens informasjonsbehov de neste 30
årene, sier sjef for Etterretningstjenesten,
generalløytnant Kjell Grandhagen.
I 2016 avløser fartøyet dagens «Marjata» som har
vært i operativ drift siden 1995.
Last ned høyoppløselige bilder og videosnutter her.
(Dropbox-lenke)
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https://www.dropbox.com/sh/9spf3x6leg7stre/2mG
N9Y4C-o
AUTRES TEXTES PROPOSÉS :
1. suédois - sur SAAB constructeur
d'avions de chasse :
http://www.svd.se/naringsliv/saab-anstaller-1-000personer-pa-20-ar_3379010.svd
2. suédois - le ministre des finances
suédois propose de mettre l'accent sur la
défense face à la menace russe
http://www.svd.se/nyheter/inrikes/borg-vill-starkaforsvaret_3380822.svd
russia-estonia-idUSBREA2I1J620140319
AU FIL DU WEB
INFORMATIONS GÉNÉRALES
A LIRE ABSOLUMENT
Centrafrique : la mission d'appui Eufor
menacée faute de moyens
Royal Marines reservists complete Arctic
training
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/03/15/ce
ntrafrique-la-mission-d-appui-eufor-menacee-fautede-moyens_4383808_3212.html
https://www.gov.uk/government/news/royalmarines-reservists-complete-arctic-training
Israel: A significant shift in U.S. public
opinion…? And what if the answer is “Yes”?
http://www.informationclearinghouse.info/article379
10.htm
3. norvégien - la situation en RCA
http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Ga-bortdatteren-for-a-redde-henne-fra-massakren7507687.html
4. norvégien - sur la peur que suscite la
Russie pour le CEMA suédois
http://www.aftenposten.no/nyheter/uriks/Hva-vardet-jeg-sa-tenkte-Granson-7503431.html
5. danois - sur la participation danoise aux
opérations en RCA (soutien logistique
aérien)
http://politiken.dk/udland/ECE2240387/lidegaarddansk-militaerfly-skal-fem-maaneder-til-afrikanskborgerkrig/
How the NSA Plans to Infect ‘Millions’ of Computers with Malware
http://www.informationclearinghouse.info/article379
21.htm
Experimental force will test Marine women
in combat roles
http://www.armytimes.com/article/20140312/NEWS
/303120053/Experimental-force-will-test-Marinewomen-combat-roles
Armed forces could be given immunity
from human rights laws
http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/defence/1
0704073/Armed-forces-could-be-given-immunityfrom-human-rights-laws.html
Moscow signals concern for Russians in
Estonia
http://www.reuters.com/article/2014/03/19/us-
www.anolir.org
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Why the Garrison State Is Here to Stay
http://nationalinterest.org/commentary/why-thegarrison-state-here-stay-10039
Has Russia intercepted an American drone
in Crimea?
http://www.thetoc.gr/eng/news/article/has-russiaintercepted-an-american-drone-incrimea?rel=sidebar
Saudi Arabia Threatens to Blockade Qatar
Over Terrorism
http://www.informationclearinghouse.info/article379
13.htm
China Tests Autonomous Smog-Busting
Drone
http://mashable.com/2014/03/11/china-testsautonomous-smog-bustingdrone/?utm_content=feature_title&utm_cid=mashprod-emailtopstories&utm_emailalert=daily&utm_source=new
sletter&utm_medium=email&utm_campaign=daily
AMERICAN CITIES, TARGETS ABROAD
Al-Qaeda Calls for Car Bomb Attacks on American
Cities, Targets Abroad
http://www.breitbart.com/Big-Peace/2014/03/15/Al-
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Qaeda-Set-To-Attack-American-Cities-And-Abroad
La « revue » en Anglais de Al Qaeda …. On
trouve vraiment tout sur le web
https://ia600601.us.archive.org/18/items/INSPIRE12/INS-EH.pdf
Uniform Rule May Keep Religious
Americans From Military Service
http://www.npr.org/2014/03/16/290685099/uniformrule-may-keep-religious-americans-from-militaryservice
Analysis points to China's work on new
anti-satellite weapon
http://www.reuters.com/article/2014/03/17/us-chinaspace-report-idUSBREA2G1Q320140317
Denmark selects M60E6 as new LMG
http://www.janes.com/article/35157/denmarkselects-m60e6-as-newlmg?utm_campaign=E14%20DF%20NL%20DEFE
NCE%2003_18_2014&utm_medium=email&utm_s
ource=Eloqua
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LIENS PERMANENTS
Alliance géostratégique
ANRAT
ASAF Association de Soutien à l’Armée Française Lettres
cior.net
Centre de Recherche des écoles de Saint Cyr
Coetquidan - Lettre d’Analyse du CREC
Comes Communication - Lettre Communication et
Influence
Commission Armées Jeunesse - Lettre
DEFNAT
Entreprises partenaires de la defense -Lettre
Focus Defense
Fondation pour la recherche stratégique Cycle de
séminaires sur « 2012 La défense en question »
Forum du futur
Garnison de Paris et sa lettre
IFRI et les-e-notes IFRI
IHEDN et son Groupe jeunes anaj-ihedn
IHEDN Infos
IHEDN: vidéo des lundis Pour ceux qui ne peuvent
assister aux conférences
Intelligences croisées : http://www.intelligencescroisees.com/
IRIS IRIS - Institut de Relations Internationales et
Stratégiques
IRSEM ; la lettre de l’irsem
Les chemins de mémoire
Les lettres de la modernisation : archives
Military Intelligence Professional Bulletin
MINDEF : Site officiel de la communication sur les
OPEX http://www.facebook.com/armeefrancaise :
Ministère de la Défense - Lettre actualité défense
Musée de l'Armée - nouveau site web :
www.musee-armee.fr
REPFRANCE EU Représentation permanente de
la France auprès de l’Union Européenne Les lettres
Réunion des ORSEM
Revue de défense nationale
SOFREP - http://sofrep.com/ - Site dédié aux
forces spéciales
Union Nationale de Protection Civile - Lettre
Union Nationale de transmissions - Lettre
Union Nationale des Associations du Commissariat
de l'Armée de Terre - Lettre : la-news-mili
Union Nationale des Médecins de Réserve
(Groupement des Officiers de Réserve du SSA)
UNOR
www.anolir.org
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SOURCES
Les documents reproduits dans cette synthèse sont
d’origines multiples.
Leur provenance est en général indiquée dans l’entête du texte, ou directement dans le lien
hypertexte auquel renvoie le titre.
Les opinions exprimées dans les textes qui
composent
cette
synthèse
hebdomadaire
d’actualité n’engagent que leurs auteurs, et en aucun cas l’ANOLIR
Conception :
Lieutenant-colonel (OLRAT) Charles BERTIN
Réalisation :
Colonel OLRAT (H) Gérard DREVILLE
Lieutenant-colonel OLRAT (H) Jean CONVERT
Contacts :
ANOLIR
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