mars 2015 - Maison de la francophonie
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mars 2015 - Maison de la francophonie
mars 2015 Dossier de presse Association loi 1901 - Numéro R.N.A. : W133015349 Siège : Centre Municipal d’Animation des Chartreux - 108 Boulevard Françoise Duparc - 13004 Marseille http://www.maisondelafrancophonie.fr/ - [email protected] Président : Dominique ANGLES - 06.09.51.51.56 - [email protected] Directeur du Projet : Cédric BOSCARIOL - 06.62.92.62.57 – [email protected] Sommaire 3 - Editorial 4 - La Dictée de la Francophonie LLeess lliieeuuxx LL’’aauutteeuurr LLeess 1100 m moottss 8 - Ma r s e i l l e e t l a francophonie 10 - Annick Girardin S Seeccrrééttaaiirree dd’’E Ettaatt aauu D Déévveellooppppeem meenntt eett àà llaa FFrraannccoopphhoonniiee,, aauupprrèèss dduu m miinniissttrree ddeess A Affffaaiirreess ééttrraannggèèrreess eett dduu D Déévveellooppppeem meenntt iinntteerrnnaattiioonnaall 11 - 77 pays du monde ont "le français en partage" 12 - Paroles francophones 13 - Rejoignez la Maison de la Francophonie _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 2 Editorial Pour 77 États dans le monde, le français est la langue de la diversité culturelle et linguistique. Une exclamation intense, profonde et puissante, un message, une voix forte dans le concert des cultures du monde. La voix de ceux qui ont le français en partage. La voix de ceux qui refusent l’uniformité. La francophonie est pour nous un espace où chacun peut faire entendre sa propre diversité. Un espace qui a fêté ses 40 ans en 2010. 40 ans d’histoires francophones. L’idée d’une fête des mots, des cultures, autour du 20 mars, Journée internationale de la Francophonie, s’est progressivement imposée comme une évidence pour nous. L’occasion est aujourd’hui donnée aux marseillais et pacasiens de se mobiliser pour redécouvrir que notre langue est bien plus qu’une matière scolaire, un patrimoine partagé. L’équipe de la Maison de la Francophonie _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 3 La Dictée de la Francophonie Construite autour des 10 mots de la langue française et de la francophonie, la Dictée de la Francophonie 2015 a été écrite par Pauline Massenot-Maurage. Elle sera lue : V Veennddrreeddii 2200 m maarrss 22001144 à 14h00 Mairie des 4e et 5e arrondissements 13 square Sidi Brahim - 13005 Marseille 2233 aauu 2277 m maarrss 22001155 Centres scolaires des Hôpitaux de Marseille - La Timone - rue St Pierre - 13005 Marseille JJeeuuddii 2244 m maarrss 22001155 à 14h00 Collège St Bruno La Salle 8 place Edmond Audran - 13004 Marseille JJeeuuddii 2266 m maarrss 22001155 à 14h00 Collège H. Margalhan 11 chemin Four de Buze - 13014 Marseille V Veennddrreeddii 2277 m maarrss 22001155 à 10h00 Ecole Notre Dame de la Jeunesse 59 avenue de Saint-Menet - 13011 Marseille M Maarrddii 3311 m maarrss 22001155 à 14h00 Cours Bastide 50 rue Lodi- 13006 Marseille V Veennddrreeddii 33 aavvrriill 22001155 à 10h00 Collège Le Ruissatel 73 rue Audience - 13011 Marseille D Daattee àà ccoonnffiirrm meerr Mairie d’Oraison – Salle des Fêtes de l’Eden Rue Henri Arnoux- 04700 Oraison Collège de Rognes _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 4 L’auteur : Pauline Massenot-Maurage La Dictée 2015 a été conçue dans le cadre de la Maison de la Francophonie de Bourgogne, basée à Auxerre. Née en 1946, à VIERZON, de parents bourguignons, dans une vieille et vaste maison au bord de l'Yèvre [affluent du Cher] dont le jardin en pente douce menait jusqu'à la rivière, Bernadette-Pauline MAURAGE a partagé avec ses soeurs une enfance heureuse. Toute jeune elle a été sensible à l'observation quotidienne dans la nature. Son père, Pierre MAURAGE, artiste céramiste, amoureux des formes et des couleurs, comme son oncle paternel, François, médecin de campagne, ont été ses mentors qui la menaient, pour son bonheur et sa fierté, tant à la chasse qu' à la pêche ou à la cueillette de champignons, toutes promenades au cours desquelles elle a appris à écouter et observer les oiseaux, à sentir et connaître les fleurs, à guetter immobile, silencieuse et patiente, le vol d'un passage de bécasses à la croûle, ou celui d'une compagnie de perdrix derrière un fourré. Au retour elle composait bouquets et aquarelles. Ainsi a-t-elle très tôt goûté aux joies que Colette a si bien évoquées tout au long de son oeuvre. Comme elle, elle a ressenti très tôt cette dite "supériorité d'enfant éveillé sur les autres enfants endormis" quand, levée à l'aube et libre, elle détachait la barque sur la rivière pour se nimber du brouillard flottant encore entre les joncs, où s'éveillait toute une faune aquatique plus ou moins discrète, sous et sur l'eau. Lisant, gamine, un jour par hasard, la célèbre page de Colette " J'aimais tant l'aube..." elle a fait une rencontre littéraire et sensible inoubliable. Devenue étudiante en khâgne, à Orléans, puis à Dijon, finalement professeur à AUXERRE – comme si le destin la voulait amener au pays de Colette – elle n'a cessé de vivre entre textes et nature. Mère de deux filles, l'une écrivain, Véronique, l'autre violoncelliste, Caroline, elle a été pendant trente et un ans professeur à AUXERRE. Agrégée de Lettres classiques, elle a enseigné avec passion français, latin et grec, d'abord au collège Denfert-Rochereau, puis au lycée Jacques Amyot, avant de passer le concours d'Inspecteur d'Académie-Inspecteur Pédagogique Régional et de consacrer ainsi encore et toujours son activité à l'enseignement, aux professeurs et aux élèves. Auteur de plusieurs fascicules pédagogiques de grammaire française et de grec, elle a mis un point final à sa carrière dans l'Education Nationale en 2011, mais non à ses passions et, entre Pierre Larousse et Colette, elle consacre désormais de son temps à diverses activités pédagogiques et éducatives – dont la Francophonie – sans oublier les fleurs, les oiseaux et... les aquarelles. _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 5 Les 10 mots Ces dix mots sont choisis, chaque année, par les différents partenaires francophones : la France, la Belgique, le Québec, la Suisse et l’Organisation internationale de la Francophonie. Ils proposent au public autant de pistes de jeu ou de travail pour aborder les multiples facettes d’une thématique dans laquelle chacun peut se reconnaître et manifester son intérêt ou son goût pour la langue française. «« D DIIS S--M MO OII D DIIX XM MO OTTS S… …Q QU UE E TTU UA AC CC CU UE EIILLLLE ES S »» Depuis plusieurs années, le ministère de l’Education nationale est associe, dans le cadre des actions éducatives recommandées (cf. Bulletin officiel du 28 aout 2014), a l’opération annuelle dédiée a la langue française ≪ Dis-moi dix mots ≫ organisée par le ministère de la Culture et de la Communication (Délégation générale à la langue française et aux langues de France). L'édition 2014-2015, ≪ Dis-moi dix mots que tu accueilles ≫, s’intéresse à l’hospitalité de la langue française, à sa capacité à intégrer des mots venus d’ailleurs, empruntes au contact d’autres civilisations, au gré de l’histoire des peuples. Comme chaque année, dix mots ont été choisis avec les différents partenaires francophones : amalgame, bravo, cibler, grigri, inuit(e), kermesse, kitsch, sérendipité, wiki, zénitude. Qu’ils nous viennent du flamand, de l’italien, de l’hawaïen, de l’arabe ou de l’inuktitut, ces mots ont enrichi la langue française ; chercher leur origine et jouer avec eux invite au voyage. _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 6 Les 10 mots en 10 définitions Définitions extraites du dictionnaire Le Petit Robert 2014. AMALGAME n. m. 1. Alliage du mercure et d’autres métaux (qu’il liquéfie). 2 FIG. Mélange hétérogène de personnes ou de choses de nature différente. BRAVO 1. interj. et n. m. Exclamation dont on se sert pour applaudir, pour approuver. 2. n. m. Applaudissement, marque d’approbation. CIBLER v. tr. (conjug. 1) 1. Déterminer, circonscrire en tant que cible. correspondre (un produit) à une cible. 2. Prendre pour cible. Chercher à faire GRIGRI n. m. VAR. GRIS-GRIS 1. Amulette (Afrique, Antilles). 2. Petit objet magique, porte-bonheur (ou malheur). INUIT, E n. et adj. Esquimau. rem. Courant au Canada où l’emploi de esquimau est officiellement proscrit. KERMESSE n. f. 1. Aux Pays-Bas, en Belgique, dans le nord de la France, Fête patronale villageoise, foire annuelle célébrée avec de grandes réjouissances en plein air. 2. COUR. Fête de bienfaisance, souvent en plein air. KITSCH ou KITCH adj. inv. et n. m. inv. 1. Se dit d’un style et d’une attitude esthétique caractérisés par l’usage étéroclite d’éléments démodés ou populaires, considérés comme de mauvais goût par la culture établie et produits par l’économie industrielle. 2. PAR EXT. D’un mauvais goût baroque et provocant. SÉRENDIPITÉ n. f. ANGLIC. Capacité à faire par hasard, lors d’une recherche, une découverte inattendue et à en saisir la portée. WIKI n. m. Site web collaboratif dont le contenu peut être librement modifié par les visiteurs autorisés. ZÉNITUDE n. f. PLAIS. État de sérénité. _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 7 Marseille et la francophonie "La Francophonie, un combat perdu d’avance face à l’anglais !" ; "Relents de colonialisme." ; "No business en Francophonie !" ; "Du passé dépassé." Des exclamations qui résument bien l’attitude des "élites" françaises face à la Francophonie. Et pourtant… A Dakar comme à Québec, à Phnom Penh comme à Zagreb, à Beyrouth comme à Ljubljana, le français est bien plus qu’une matière scolaire. Un combat parfois, un "passeurs de rives" souvent, comme nous l’écrivait il y a trois ans le Président du Sénégal, Abdulaye Wade. La Francophonie est une aventure récente. Son histoire politique démarre il y a quarante deux ans, le 20 mars 1970, sous l’impulsion de trois chefs d’État africains, Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Habib Bourguiba de Tunisie, Hamani Diori du Niger et du Prince Norodom Sihanouk du Cambodge. Senghor écrivait : "Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux - la langue française. La colonisation a été une aventure humaine. Comme toute aventure humaine, elle a charrié de la boue et de l’or. Pourquoi ne faudrait-il prendre que la boue et ne pas retenir les pépites ?" Quarante deux ans durant lesquels la Francophonie est passée du souvenir d’un empire colonial à la défense d’une autre mondialisation. Si l’on estime le poids d’une langue en fonction de sa pratique, le français, parlé au minimum par 220 millions de personnes, est la cinquième langue mondiale derrière le mandarin, l’hindi, l’anglais et l’espagnol. Mais l’importance du français ne se mesure pas à ce seul chiffre. Le français est la deuxième langue étudiée après l’anglais, partageant avec elle le privilège d’être parlée sur les cinq continents. Rappelons qu’à la différence de tous les autres ensembles internationaux, la Francophonie n’est pas fondée sur un critère géographique, politique, économique, culturel, mais repose sur le seul critère d’une langue en partage, ce qui lui permet de développer de multiples coopérations entre ces pays tout en respectant les spécificités de chacun. Bien plus encore, la Francophonie occupe une place originale car elle refuse la globalisation et prône une autre mondialisation, multipolaire, plus humaine, respectueuse des cultures, des ressources et de l’Etat de droit. Comme le rappelait Nicolas Sarkozy à la tribune du sommet de la Francophonie de Québec, en octobre 2008 : "Nous devons vivre la francophonie comme un engagement politique, nous ne voulons pas d’un monde aplati. Nous ne voulons pas d’un monde uniforme. Alors ne nous contentons d’être divers, réclamons au monde la diversité !" _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 8 L’engagement politique et financier de l’OIF dans la résolution des conflits (Guinée, Mauritanie, Thaïlande, Congo…), dans l’accès aux nouvelles technologies de l’information, l’éducation, le développement durable… sont autant de preuves de l’utilité de son combat. Rhône-Alpes, une certaine idée de la Francophonie Pour Tahar Ben Jelloun, "La francophonie est une maison pas comme les autres, il y a plus de locataires que de propriétaires." La France (et les français) en sont les locataires les moins agissant, même si la Francophonie est aujourd’hui inscrite dans notre Constitution. Ils financent, mais militent peu. Notamment sur notre terrain, dans nos régions. C’est la raison pour laquelle, en mars 2008, la première Maison de la Francophonie de l’hexagone a été créée à Lyon, avec le soutien de nombreuses institutions économiques et politiques*. Elle a pour mission, sur le territoire de Rhône-Alpes, d’informer, de fédérer les initiatives et d’animer un véritable réseau d’idées et d’influences autour de projets francophones. Animations, culture, amélioration du lien social, développement des échanges économiques, partage d’expériences… le programme de travail est dense. Pourquoi Lyon ? Tout simplement parce que l’agglomération, depuis près de 110 ans, est l’une des villes françaises les plus actives dans le monde francophone… sans que les lyonnais en soient d’ailleurs conscients ! L’implication forte de la région, de la CCI, la création et l’animation du réseau des Chaires Senghor de la Francophonie, de l’Association Internationales des Régions Francophones, la création du Mois de la Francophonie (46 communes, près de 200 manifestations au mois de mars), des Entretiens Jacques Cartier, du Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin, du Festival International du Film d’écoles francophones de Meyzieu, caravane des dix mots… autant d’initiatives, d’envies, de mobilisations qui montrent l’engagement er la dynamique de Lyon et de la région Rhône-Alpes en faveur de la francophonie. * La Maison de la Francophonie en Rhône-Alpes bénéficie du soutien effectif de l’Organisation Internationale de la Francophonie, de la Présidence de la République Française, du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes, de la ville de Lyon et du Grand Lyon, du Département du Rhône, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon, de l’Association Internationale des Régions Francophones, de la région Rhône-Alpes.. Après Lyon, Marseille… Fort de l’expérience de Lyon, la deuxième Maison de la Francophonie s’est créée en 2010 à Marseille. Elle a pour objet de sensibiliser, informer et promouvoir la francophonie dans ses dimensions politiques, économiques et culturelles, d’être une plate-forme de diffusion des activités et événements des associations et communautés francophones de Marseille et de la région Provence Alpes Côte d’Azur et de faciliter la rencontre des associations à vocation francophone La Maison de la Francophonie Provence Alpes Côte d’Azur organise pour la cinquième année : la Dictée de la Francophonie. _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 9 Annick Girardin Secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international Fonctionnaire territoriale et femme politique française engagée à Saint-Pierre et Miquelon, Annick Girardin est née le 3 août 1964 à Saint-Malo. Membre du Conseil territorial de SaintPierre et Miquelon depuis 2000 et Députée de la 1ère circonscription de Saint-Pierre et Miquelon depuis 2007, elle est également Vice-présidente de la section française de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. Elle est depuis avril 2014, Secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international. Depuis juin 2014, elle est la Représentante personnelle du président de la République auprès de l'Organisation internationale de la francophonie. « …La Francophonie est une chance, la langue française est une chance. On sera plus nombreux demain à parler le français qu'aujourd'hui. Ce n'est pas parce que l'anglais se développe, notamment dans le domaine économique, que la France ou que le français n'a pas sa place, au contraire. Au-delà des valeurs humanitaires, c'est un avenir commun que l'on peut construire, c'est une vision de cet avenir que l'on doit effectivement mettre en place. Et puis la jeunesse, la francophonie, c'est aussi le climat, c'est aussi les nouvelles technologies, c'est le développement économique, je crois qu'on a tout un enjeu à défendre tous ensemble…. » Extrait de l’entretien d’Annick Girardin avec TV5 Monde (Paris, le 29 avril 2014 _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 10 77 pays du monde ont "le français en partage" L’Organisation internationale de la Francophonie regroupe 57 États et gouvernements membres et 20 observateurs totalisant une population de 890 millions. On recense 220 millions de locuteurs de français dans le monde. Europe Albanie Andorre Arménie Autriche ** Belgique Bosnie Herzégovine ** Bulgarie Chypre Fédération WallonieBruxelles Estonie ** Croatie ** Ex-République Yougoslave de Macédoine France Georgie ** Grèce Hongrie ** Lettonie ** Lituanie ** Luxembourg Moldavie Monaco Monténégro ** Pologne ** République Tchèque ** Roumanie Serbie ** Slovaquie ** Slovénie ** Suisse Ukraine ** Afrique centrale et Océan indien Burundi Cameroun Centrafrique Congo Congo RD Gabon Guinée équatoriale Rwanda Sao Tomé et Principe Tchad Comores Djibouti Madagascar Maurice Mozambique ** Seychelles Afrique du Nord et Moyen-Orient Egypte Emirats Arabes Unis ** Liban Maroc Mauritanie Qatar Tunisie Afrique de l’Ouest Bénin Burkina Faso Cap-Vert Côte d’Ivoire Ghana Guinée Guinée Bissau Mali Niger Sénégal Togo Amérique-Caraïbes Canada Canada NouveauBrunswick Canada Québec République Dominicaine ** Dominique Haïti Sainte-Lucie Uruguay** Asie-Pacifique Cambodge Laos Thaïlande ** Vanuatu Vietnam ** Observateurs _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 11 Paroles francophones "La Francophonie, ce n’est pas seulement la défense d’une langue. C’est, à travers et par la défense de cette langue, le combat pour certaines valeurs. La Francophonie, ce n’est pas seulement la défense de la langue française. C’est, à travers et par la promotion de la langue française, l’engagement en faveur de la diversité linguistique et, au-delà, de la diversité culturelle et du dialogue des cultures." Abdou Diouf, Secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie. "Toute culture contient l’ensemble des valeurs humaines, mais chacune n’a mis l’accent que sur telles valeurs, en négligeant les autres (…). D’où la nécessité d’élaborer, s’étendant sur les cinq continents, une symbiose culturelle comme celle de la Francophonie, qui est d’autant plus humaine, parce que d’autant plus riche, qu’elle unit les valeurs les plus opposées." Leopold Sedar Senghor, écrivain, Président du Sénégal (1960-1980), Membre de l’Académie Française "Il faut revenir à une francophonie conforme à l’esprit de Senghor. Pour cela, nous devons, nous Français, nous impliquer davantage dans cette francophonie dont les porte-parole sont parfois des auteurs étrangers, eux qui se retrouvent courageusement, mais si seuls, à la défendre, à la place de ceux qui auraient dû en être les véritables avocats : les Français euxmêmes." Nicolas Sarkozy, Président de la République Française "Le merveilleux rempart contre l’uniformisation, c’est l’identité culturelle qui n’est pas un jeu, une distraction, un gadget, mais une volonté puissante et profonde d’être ce que chacun de nous éprouve profondément." François Mitterrand, Président de la République Française (1981-1995) En savoir plus Nous sommes 220 millions dans le monde à avoir le français en partage. 77 Etats (890 millions d’habitants) ont choisi de rejoindre l’Organisation Internationale de la Francophonie. Le français est la seconde langue étudiée dans le monde après l’anglais. Deux langues qui sont les seules à être parlées sur les 5 continents. www.francophonie.org _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 12 _________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________ dossier de presse mars 2015 13