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Peut-on rompre avec
le régime rentier ?
l CONTRIBUTION
l LE GOUVERNEMENT ÉLARGIT LES
MESURES EN FAVEUR DES POLICIERS,
AUX POMPIERS ET AUX DOUANIERS
LA HANTISE
DE LA
CONTAGION
Le Bonjour du «Soir»
Fainéants, vous
auriez pu en
profiter quand
même !
Un ami m’a fait part de ses appréhensions
quant à une possible soudaine déflagration
sociale. Il en veut, pour preuve, le climat
délétère qui s’affiche dans les rues d’Alger, les
tensions au sud du pays, l’impasse politique,
etc. Je l’ai rassuré : nos jeunes sont choyés, on
leur offre voitures, camions et projets bidon à
coups de milliards, nos familles démunies
bénéficient de logements gratuits, nos
chômeurs ne travaillent pas – off course ! —
mais portent des vêtements griffés, nos
marchands ne payent pas souvent les impôts
et activent parfois dans l’informel, nos
délinquants sont condamnés mais aussitôt
libérés
par
la
grâce
des…
grâces
présidentielles, nos corrompus et nos
corrupteurs coulent des jours heureux, etc.
Pourquoi donc, tenter le diable ? Pardon, les…
anges !
Certes, les vrais travailleurs et les
investisseurs authentiques, ainsi que tous les
gens honnêtes qui ne se sentent pas bien dans
leur peau, veulent que ça change. Mais les
gens honnêtes, ils sont combien ?
Lorsque les flics chargés de stopper les
marches s’étaient rassemblés du côté de la
présidence, les gens auraient pu faire un effort :
sortir en masse, marcher quoi, brandir des
banderoles, crier «dégage !»… Pas l’ombre
d’un casque bleu, ni d’une matraque : la rue
était à eux et ils n’en ont pas profité ! Terrible
constat : l’assistanat généralisé fait que nous
attendons que les policiers, les pompiers et les
douaniers fassent la Révolution à notre place !
[email protected]
l Le gouvernement Sellal semble décidé à
mettre le paquet afin d’anticiper un éventuel
«coup de colère» similaire à celui qui a fait
sortir des policiers dans la rue.
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Tension
à Berriane
l APRÈS L’ENTERREMENT DU JEUNE
MOZABITE KACI OUSSALAH ROSTOM
l LES HABITANTS
DEMANDENT LEUR
RELOGEMENT
l ILS RÉCLAMENT L’AMÉLIORATION DE
LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL
Protestation
Grogne
des travailleurs
à Oued
du Conseil
constitutionnel Ouchayeh
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Photos : Samir Sid
Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074
Par Samir Bellal (P. 7)
Anep n° 150 867 - Le Soir d’Algérie du 21/10/2014
MARDI 21 OCTOBRE 2014 - 27 DHOU AL-HIDJA 1435 - N° 7309 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58
DIGOUTAGE
Bravo Kamel
Daoud
Par Arris Touffan
Très content, il faut le dire,
du succès de notre confrère
Kamel Daoud, en France
comme ici. Son roman qui
continue
et
démasque
L’Etranger de Camus a fortement intéressé. Tant mieux ! Il
est vrai qu’il rouvre une plaie
jamais vraiment cicatrisée. Il
vient s’inscrire dans cette
polémique autour de Camus
toujours en ébullition. Le
coup d’œil des pro et anticamusiens était acquis. Mais
à cela s’ajoute le style de
Daoud, son imagination, son
immersion dans l’Algérie torturée d’aujourd’hui. A l’heure
où l’image du pays est calamiteuse dans quelque miroir que
ce soit, il est sympa qu’un
Algérien récolte des prix littéraires. On a raté d’un poil le
prix Nobel de littérature avec
Assia Djebar, on s’est rattrapé
un peu avec Kamel Daoud. ça
nous change des procès
Khalifa en France, des triturations de Saâdani, de l’affaire
Sonatrach, et de toutes ces
magouilles par lesquelles on
parle de l’Algérie.
A. T.
[email protected]
P
ERISCOOP
La diplomatie d’Ould Khelifa
2 repentis
à Bouira
Deux terroristes se sont
rendus aux forces de sécurité
dans la région de Bouira, a-ton appris de sources crédibles.
Il s’agirait d’un certain H.
Mustapha et d’un certain
Tadjer, ajoutent nos sources,
sans donner plus de détails.
Pensez-vous que le gouvernement a bien fait en élargissant
les mesures prises en faveur des policiers,
aux corps de la douane et de la Protection civile ?
NON
Sans opinion
Les revendications exprimées par le syndicat de la
Protection civile vous semblent-elles légitimes ?
OUI :
69,97%
Résultat sondage
NON :
22,04%
Mardi 21 octobre 2014 - Page 2
Le président de l’APN aurait déployé des trésors de
diplomatie afin de tenter de calmer certains députés du
FLN en colère après avoir constaté que leurs noms
avaient été frauduleusement ajoutés à une pétition.
Ces derniers voulaient que Larbi Ould Khelifa diligente
une enquête afin de démasquer les faussaires. Ce que le
président de l’Assemblée a refusé, arguant du fait que son
institution a déjà été entachée par le récent scandale
du «blog diffamatoire» et qu’il fallait éviter qu’el le ne soit éclaboussée par une autre affaire.
Un jour, un sondage
OUI
[email protected]
S. opinion :
7,99%
Programme «spécial mosquée»
Un «programme spécial» d’appr
ovisionnement
de la Grande Mosquée d’Alge
r en matériaux
de con str uct ion a été déc idé
la sem ain e
dernière au cours d’un Conseil
interministériel consacré à ce sujet.
C’est ce que révèlent des source
s informées en rappelant que lors d’u
ne récente
vis ite su r le ch an tie r, le mi
nis tre de
l’Habitat avait relevé un import
ant retard
que l’entreprise chinoise chargé
e du projet
avait imputé à des problèmes
d’approvisionnement.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
La hantise de la contagion
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
3
Après les policiers, c’est au tour des fonctionnaires
des douanes et de la Protection civile de bénéficier prochainement des mêmes avantages socioprofessionnels
accordés aux éléments de la DGSN. La décision a été
prise par le premier responsable de l’exécutif, en marge
de la réunion interministérielle qui a eu lieu avant-hier.
Les directeurs généraux des Douanes algériennes et de la
Protection civile ont pris part à cette rencontre.
Abder Bettache - Alger (Le
Soir) - La rencontre, qui intervenait
à la veille du déplacement du
Premier ministre à l’extrême sud
du pays, a vu la présence du directeur général de la Fonction
publique.
A ce titre, on apprend de source
sûre que les agents des Douanes
et de la Protection civile bénéficieront des mêmes avantages accor-
dés aux agents de la Sûreté nationale. Ces décisions, prises par le
Premier ministre et qualifiées d’inattendues, font suite, a-t-on indiqué, à des informations fasant état
«de la montée au créneau des
agents de la Protection civile», à
travers notamment le Syndicat
national autonome des professionnels de l’administration publique,
affilié au Snapap.
PROTECTION CIVILE
Il s’agit, faut-il le noter, de la
seconde organisation syndicale,
après celle de l’UGTA qui active
dans le corps de la Protection civile. D’ailleurs, son président,
M. Tchikou, a lancé un appel pour
un rassemblement de protestation
des agents de la Protection civile
en novembre prochain devant le
siège de la Direction générale.
Selon la même source, une plateforme de revendications contenant
19 points, soit identique à celle des
agents de la Sûreté nationale, sera
transmise à la tutelle.
Autre point commun aux policiers, le Syndicat national autonome des professionnels de l’administration publique revendique lui
aussi le départ du premier responsable de cette institution relevant
La Direction générale évoque la manipulation
Dans un communiqué rendu public hier, soit au lendemain de la sortie médiatique du Syndicat national autonome
des professionnels de l’administration publique affilié au Snapap, la Direction générale de la Protection civile a tenu
à indiquer que «l’appel lancé par le président de cette organisation, en l’occurrence M. Tchikou, pour un rassemblement de protestation prévu en novembre prochain est une tentative de manipulation visant la déstabilisation de l’institution de la Protection civile». Selon la même source, «l’intéressé, qui a fait l’objet d’une décision de suspension
depuis 2004 en raison de plusieurs affaires pendantes auprès des instances judiciaires (…), se revendique comme
président du bureau du syndicat Snapap, alors que ce dernier n’a jamais existé dans les rangs de la Protection civile
en tant que partenaire social». «Il apparaît de toute évidence, que le nommé Tchikou Mourad saisit toutes les opportunités pour revenir sur la scène et apparaître sur le plan médiatique, n’hésitant pas à dénigrer des institutions de
l’Etat», lit-on dans le communiqué.
Photo : Samir Sid
LE GOUVERNEMENT ÉLARGIT LES MESURES EN FAVEUR DES POLICIERS,
AUX DOUANIERS ET AUX POMPIERS
La révolte des policiers fait tâche d’huile.
du département de l’intérieur. Par
ailleurs, le syndicat des pompiers
de la Protection civile exige «la fin
de l’injustice, des abus et de la
marginalisation des cadres et des
compétences».
L’autre institution, dont les fonctionnaires auront à bénéficier prochainement des mesures prises
par le Premier ministre est celle
des douanes.
Voulant, sans aucun doute,
anticiper sur les événements, il a
décidé de revaloriser les travailleurs relevant du secteur des
finances.
N’ayant jusque-là exprimé
aucune revendication, une colère
«L’Algérie ne connaît pas le Daesh»
A. B.
Il aura fallu un long déplacement, jusqu’aux frontières
sud du pays, pour entendre
la première expression sur
le Daesh, dont une prétendue phalange algérienne
avait revendiqué l’enlèvement et l’exécution, fin septembre, du randonneur français, Hervé Gourdel. Le
Premier
ministre
Abdelmalek Sellal, que l’impératif de la sécurité aux
frontières a conduit à In
Guezzam et Bordj-BadjiMokhtar, a affirmé, hier
lundi, que «l’Algérie ne
connaît pas le Daesh ni de
près ni de loin».
De notre envoyé spécial à In
Guezzam et Bordj-Badji-Mokhtar,
Sofiane Aït Iflis
C’est donc depuis la lointaine
In Guezzam, à moins de 10 kilomètres de la frontière avec le
Niger, que le Premier ministre
Abdelmalek Sellal, qui a rallié
Tamanrasset dimanche aprèsmidi à la tête d’une forte délégation ministérielle, s’est exprimé
sur le Daesh : «Il est impensable
que le Daesh s’installe en Afrique
du Nord, au Maghreb. L’Algérie ne
connaît pas le Daesh, ni de près
ni de loin», l’affirmation du
Premier ministre est la première
du genre exprimée officiellement
Photo : Samir Sid
ABDELMALEK SELLAL À IN GUEZZAM (TAMANRASSET) :
Abdelmalek Sellal.
par un haut responsable de l’Etat.
Elle se comprend comme une
assurance que la situation sécuritaire que vit le pays ces derniers
temps a rendu plus que nécessaire.
En effet, l’enlèvement, puis la
décapitation d’Hervé Gourdel par
Jund Al Khalifa, une organisation
terroriste prétendant avoir prêté
allégeance à l’organisation de
l’Etat islamique en Irak et au
Levant (EIIL), a de suite reposé la
question de la nuisance terroriste
en Algérie. Mais ce ne sont pas
tant les commentaires et autres
supputations sur le Daesh qui ont
poussé le Premier ministre à s’envoler vers Tamanrasset et Adrar,
VIRUS EBOLA
Pas de cas à In Guezzam, selon Boudiaf
Le ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf a infirmé hier l’existence de cas de contamination par le virus Ebola à In Guezzam. La
rumeur a fait le tour d’Algérie, amplifiée la veille par certains médias.
S. A. I.
deux wilayas frontalières, au sortir
d’un conclave imposé par la grève
des policiers. Si les choses se
sont enchaînées de la sorte, c’est
que la situation aux frontières préoccupe sérieusement.
Les bilans des opérations de
lutte contre la contrebande, rendus publics tout au long de ces
dernières semaines, laissent
déduire à une activité de contrebande accrue, y compris le trafic
de l’or. Et connaissant les
connexions possibles entre la
contrebande et le terrorisme, cela
ne pouvait qu’inciter à un déplacement diligent du gouvernement.
Abdelmalek
Sellal
peignait
d’ailleurs une «situation très difficile» aux frontières, même s’il
devait insister pour affirmer que
grâce à l’ANP, qui est déployée
tout au long des frontières, il y a
de la stabilité. «Le peuple algérien
vit dans la stabilité, qu’il faudra
renforcer. C’est le but de cette
visite», a-t-il souligné, rendant au
passage un hommage à l’armée
algérienne. «L’ANP est forte, elle
protège le pays, elle ne peut pas
intervenir en dehors des frontières. Nous avons une diplomatie
forte qui travaille pour la sécurité
dans le voisinage. Vous devez
(population) agir sur vos relations
dans les pays voisins pour nous
aider vous aussi», a indiqué Sellal
Sellal n’oublie
pas Bouteflika
En chute à son discours
devant les élus, Sellal a eu
cette formule : «Enregistrez-le
pour l’Histoire : le gouvernement de Bouteflika est venu à
In Guezzam.»
S. A. I.
qui précisera, en outre que «l’Etat
soutient son armée et ses services de sécurité».
Peu avant, le Premier ministre
a exhorté la douane à épauler
l’ANP dans sa lutte contre la
contrebande.
L’impératif de la sécurité au
niveau des frontières Sud mènera
prochainement le gouvernement
Sellal vers deux autres villes frontalières, Debdeb (In Amenas) et
Bordj Omar-Driss (nord d’Illizi). La
date de cette virée n’a pas été
communiquée. Mais on saura que
Sellal prépare une grande visite à
Oran le 10 novembre prochain.
Devant
répondre
aux
doléances des populations de ces
régions extrêmes qui commercent
essentiellement avec les voisins
du Niger et du Mali, le Premier
ministre s’est dit sensible à la
question de l’ouverture des frontières, précisant néanmoins que
leur réouverture dépend de la stabilité et de la sécurité. Cela dit, le
Premier ministre a déploré qu’il y
ait encore des discours pessimistes impactant négativement
sur les investissements. Il a promis que l’Etat maintiendra son
effort pour le développement de
ces régions frontalières.
Un développement que les
populations ne voient pas venir.
Au sortir de la rencontre avec les
walis, un groupe de femmes est
venu devant la presse pour témoigner de l’extrême précarité dans
laquelle vit encore In Guezzam.
«Il n’y a pas de travail, pas de
médecins pour nous soigner, pas
d’écoles pour les enfants… la
route entre In Guezzam et le cheflieu est complètement défoncée»,
témoigne une femme, la quarantaine. C’est, si ce n’est l’envers, le
décor.
S. A. I.
des douaniers aurait pour conséquence directe «une paralysie
totale du commerce extérieur».
Il est à noter que, contrairement
à la Sûreté nationale, les douaniers et les éléments de la
Protection civile disposent de
représentations syndicales.
Pour rappel, dans le communiqué sanctionnant la réunion interministérielle, il a été précisé que«le
même dispositif réglementaire qui
permet de couvrir les besoins de
fonctionnement des autres corps
paramilitaires devra être mis en
œuvre dans les mêmes conditions».
A. B.
CONSTANTINE
Rassemblement
et marche de policiers
à la retraite
Près de 300 policiers à la retraite ont manifesté hier à Constantine pour rappeler au premier responsable de ce corps leurs revendications restées sans suite en dépit de nombreuses démarches dont des sit-in de protestations tenus à travers plusieurs wilayas du pays.
Une plateforme de revendications revue à la
hausse, vraisemblablement à la faveur du dernier coup de force entrepris par les éléments
des Unités républicaines de sécurité (URS).
Les manifestants qui ont organisé une marche
silencieuse à partir du cabinet du wali de
Constantine jusqu’au siège de de la Sûreté de
wilaya ont remis au premier responsable du
corps de la police à Constantine une plateforme
de huit requêtes.
Outre «la cession des logements de fonction au profit des retraités de la police, la prime
inhérente à l’état d’urgence pendant la décennie noire, la comptabilisation des heures supplémentaires effectuées durant cette période et
la prime de départ à la retraite sans restrictions
de la limite d’âge (55 ans)» qui étaient consignées dans la première plate-forme établie au
début du mois de septembre dernier, quatre
nouvelles revendications sont venues se greffer
au document remis hier à M. Benaïni, chef de
Sûreté de la wilaya de Constantine. Il s’agit de
«la création d’un fonds de retraite au profit d’expoliciers aux faibles revenus, la priorité au
recrutement aux enfants de policiers
retraités, la revalorisation de la prime du
Fonds d’aide aux retraités (FAR) et son maintien aux profit des veuves de policiers retraités
décédés et la révision des primes d’invalidité
des retraités atteints d’infirmités dans des
attentats terroristes».
Jugeant d’étrange le silence du DGSN, le
général Hamel, qui n’a donné à ce jour, aucune
suite à leurs «revendications légitimes» à l’instar de celles prises en charge au sein d’autres
corps de sécurité, les manifestants préviennent
que d’autres formes de protestation seront
envisageables si leurs requêtes restent lettre
morte.
K. G.
Le Soir
d’Algérie
L’absence de pluie inquiète
Actualité
Mardi 21 octobre 2014 - PAge
CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES EXCEPTIONNELLES
F.-Zohra B. - Alger (Le
Soir) - Des températures caniculaires et un temps dégagé se
maintiennent depuis plusieurs
semaines notamment sur les
régions côtières.
Les pluies en cette saison
automnale et à la fin du mois
d’octobre sont rares faisant
craindre le spectre d’un déficit
hydrique aussi bien pour le secteur de l’agriculture que pour
celui des ressources en eau.
Pour M. Zeghouane, spécialiste des grandes cultures et
directeur de l’Institut des techniques des grandes cultures
(ITGC), les impacts de l’absence de pluie ne sont pas les
mêmes pour tous les agriculteurs.
Ainsi et selon l’expert
concernant les céréales, dans
les zones où il a plu les agriculteurs peuvent travailler les sols
et procéder aux semences dès
le mois de novembre prochain.
«Par contre, dans les
wilayas où il n’a pas plu, celles
dont les parcelles sont prêtes et
où les labours ont été faits au
printemps, les agriculteurs
devront attendre les pluies pour
terminer leur travail au mois de
novembre ou s’il y a des pluies
au mois d’octobre», explique M.
Zeghouane. Il dira que pour ce
qui est des agriculteurs qui ont
Photo : DR
Avec des températures estivales dépassant les 30
degrés sur la majeure partie du pays et une absence de
pluie, cette période automnale intrigue, mais surtout suscite des inquiétudes notamment pour le secteur agricole
et celui des ressources hydriques. D’aucuns donc attendent des précipitations qui viendraient renflouer la ressource et permettre à certains agriculteurs pratiquant la
culture des céréales de débuter les labours.
L’impact sur les récoltes est minime.
fait leur récolte au mois de
juillet, leurs parcelles ne sont
pas encore travaillées et
devront donc attendre les pluies
pour procéder aux labours et
semer dans les délais. «Ces
derniers auront des retards et
devront semer au-delà du mois
de novembre. Ils font face au
problème des sols durs»,
explique le responsable.
Selon ce dernier, le problème de l’absence de pluies ne
se répercute pas encore vrai-
4
ment sur les éventuelles cultures, et l’impact est minime.
Toutefois, il précisera que si
l’absence de pluies persiste, un
retard sera enregistré pour la
récolte. «A l’Ouest du pays, ils
peuvent cependant semer du fait
qu’il y’a eu des pluies conséquentes», précise le responsable.
Le secteur des ressources
en eau a aussi fait une étude en
collaboration avec l’ANRH
concernant l’impact des changements climatiques sur la ressource en eau potable. L’étude
a révélé, selon les responsables du secteur, que la ressource a diminué de 40% à
l’ouest du pays, 30% au centre
et 20% à l’est du pays.
C’est ainsi que le plus grand
nombre des stations de dessalement d’eau de mer se trouve
à l’Ouest où la pluviométrie a
été particulièrement faible au
cours des dernières années.
F.-Z. B.
«Le journalisme, un métier en pleine crise
d’identité, de doute et de crédibilité»
CONFÉRENCE-DÉBAT EN PRÉSENCE DU MINISTRE DE LA COMMUNICATION À ORAN
«Parler aujourd’hui de déontologie professionnelle, à l’heure où la
communication a noyé l’information et où l’internet et les réseaux
sociaux ont fait exploser le temps et l’espace, démultiplier les sources et
fait susciter des vocations de journaliste citoyen et de blogueur militant,
apparait comme une nostalgie et vaine tentative de restituer ses lettres
de noblesse à la presse traditionnelle». Un préambule franc qu’a tenu
hier le professeur Mohamed-Ridha Nadjar, expert en communication,
professeur retraité de l'enseignement supérieur à l'Institut de presse et
des sciences de l'information de Tunis, lors de la conférence-débat présentée au Théâtre régional d’Oran.
Amel Bentolba - Oran- (Le soir) - La
déontologie du journaliste à l’épreuve du
scoop et du sensationnel, était le thème
de cette rencontre au profit des professionnels de la presse, journalistes et correspondants locaux de la région ouest.
C’est en présence du ministre de la
Communication, que le professeur
Mohamed Ridha Nadjar s’est longuement
étalé sur la notion de journalisme, déontologie et réseaux sociaux. De son point de
vue, le développement et la démocratisation des télécommunications, de l’informatique, l’irruption de l’internet et des
réseaux sociaux dans «la sphère
publique» ont bouleversé la donne.
«Espace et temps ont été réduits à néant.
Les sources de l’information ont échappé
aux
médias
traditionnels»,
dit-il.
A tout cela, il y a le revers de la médaille,
dira Mohamed-Ridha Nadjar, en citant
l’exemple de son pays la Tunisie.
«Le seul acquis de la “révolution” est
une réelle liberté de l’information qui va,
hélas, jusqu’aux dérives les plus condamnables.» et de dire plus loin son regret
face «au copier-coller qui gangrène nos
rédactions et même notre recherche universitaire !». Il dresse un constat de désolation pour le devenir de la presse «traditionnelle», pour lui, le quotidien a perdu
sa fonction d’information. «Ses titres, le
matin, paraissent dépassés car l’information est déjà parvenue au citoyen au travers de la presse électronique, des
réseaux sociaux, de la radio. La presse
écrite quotidienne, sous peine de
disparaître devra repenser ses fonctions»
précise-t-il.
Toutefois, l’intervenant précise qu’il ne
dénigre en rien l’importance des réseaux
sociaux, «comment les ignorer, dit-il, avec
le milliard de sites et les 3 milliards d’internautes (statistiques de septembre 2014
par le site internet Live stats) ?».
Prenant la parole, le ministre de la
Communication a tenu à exprimer sa
conviction qu’il met dans le projet de professionnaliser la presse, «bien entendu
un certain nombre de directeurs gérant
les journaux et ils ne sont pas très nombreux, n’adhèrent pas au projet. Nous
sommes en démocratie et la liberté d’expression est bien entendu un droit, chacun est libre de voir le professionnalisme
comme il l’entend. Mais moi, de mon point
de vue, je veux définir ma stratégie et j’ai
choisi ce moment pour répondre de façon
franche et directe. Philosophiquement,
quand j’ai un projet à réaliser, je ne m’arrête pas aux jets de pierres parce que si
je m’arrête à chaque jet de pierre, je n’atteindrai jamais mon objectif, je fonce. J’ai
un objectif qui est défini par le président
de la République celui de professionnaliser la presse et Inch’Allah, nous arriverons tôt ou tard à le concrétiser».
A. B.
Développer la sous-traitance sur plusieurs segments
INAUGURATION DU SALON INTERNATIONAL DE LA SOUS-TRAITANCE
S’il est un Salon qui colle au plus près d’une stratégie
industrielle et d’une politique économique, c’est bien la 3e
édition du Salon international de la sous-traitance
«Algest 2014», qui a ouvert ses portes hier au Centre des
conventions d’Oran.
D’ailleurs, si cette édition se
tient cette fois-ci à Oran, c’est
pour la proximité de l’usine
Renault Algérie, à Oued Tlelat,
puisque ce projet, devant être
inauguré le 10 novembre, s’est
vu aussi assigner comme objectif
de résultat, de faire naître un
réseau de sous-traitance dans
l’industrie mécanique.
Ainsi,
pour les organisateurs de la
manifestation économique qui se
tiendra jusqu’au 23 octobre, à
savoir la société WTCA en collaboration avec la Bourse algérienne de sous-traitance, cette
opportunité de rencontre entre
participants sera importante pour
tisser des liens, des contacts,
alors que les investissements
dans la filière mécanique s’accroissent (Renault, Mercedes-
Benz ) et donc laissent présager
«un développement d’une industrie et d’un marché local de la
sous-traitance».
Ainsi, pour cette édition, ce
sont pas moins de 80 participants qui ont répondu présents,
notamment de nombreuses
sociétés étrangères venues entre
autres de France, de Turquie,
d’Italie, y compris d’Espagne et
de Norvège. Avec quelque 60
participants algériens dont il est
attendu des investissements et
des mises à niveau avec les
appuis des pouvoirs publics.
Néanmoins, pour certains
opérateurs, il sera difficile d’arriver à mettre en place des
réseaux de sous-traitants dans
l’immédiat, tant les exigences de
normes et de qualités sont
requises par cette filière. Nous
en avons pour preuve l’usine
Renault à Oued Tlelat, qui, pour
le lancement de la production de
la Renault Symbol made in
Algérie, n’a pu sélectionner qu’un
seul sous-traitant local.
Par ailleurs lors de ce Salon, il
a été important de remarquer la
«remise en marche» de la SNVI,
sur qui s’appuient les premiers
projets de partenariats avec des
constructeurs étrangers à l’image
du projet Renault Algérie ou
encore avec la firme MercedesBenz pour la fabrication de
boîtes de vitesse, mais aussi
avec le groupe émirati Aabar
investments. Par ailleurs, en
marge du Salon, un espace
communication est réservé où
devront être données des conférences sur la stratégie du ministère de l’Energie et des Mines, un
aperçu des missions de l’Andi et
autres sociétés et institutions
publiques liées aux investissements et appuis industriels.
Faycal M.
Le Soir
d’Algérie
Actualité
Grogne à Oued-Ouchayeh
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
LES HABITANTS DEMANDENT LEUR RELOGEMENT
Salima Akkouche - Alger (Le
Soir) - La scène est loin d’être
inédite. Les protestations sont
devenues monnaie courante à
chaque opération de relogement
dans la capitale. Les Algériens
semblent, d’ailleurs, avoir à l’esprit
qu’il faut passer par la rue pour
exprimer leurs préoccupations.
Hier encore, des dizaines d’habitants des quartiers de la ferme
Djaïss, Les Palmiers et Ali Saâdi,
relevant de la commune d’OuedOuchayeh, à l’est d’Alger, sont sortis dans la rue. Des jeunes, ras-lebol d’attendre en vain leur tour
pour être relogés, ont investi la rue
pour montrer leur mécontentement.
Ils ont fermé en début d’aprèsmidi la route à proximité du tunnel
de Oued-Ouchayeh. Les automobilistes, pris au piège dans les
deux sens, étaient bloqués ainsi
sur l’autoroute pendant près d’une
heure.
«Nous occupons des baraques
et nous sommes ici depuis
l’Indépendance, les autorités sont
passées en 1984 pour reloger
quelques familles de la ferme
Djaïss et Ali Saâdi en promettant
de nous inclure dans une prochaine opération. En 2011, les autorités ont procédé au relogement
d’un immeuble dans le quartier les
Palmiers et les quarante familles
restantes attendent leur tour en
vain», a déclaré Farid, 35 ans,
habitant ledit quartier.
En colère, il a expliqué que ses
grands-parents, aujourd’hui décédés, habitaient le quartier depuis
l’indépendance. «Les immeubles
très exigus sont en ruine aujourd’hui mais personne ne se soucie
de notre sort», a-t-il dénoncé.
Athmane, la vingtaine, expliquait de vive voix que les familles
occupant les baraques entassées
les unes contre les autres dans le
quartier Ali Saâdi vivent le calvaire
Photo : Samir sid
Des habitants de certains quartiers de la commune de
Oued-Ouchayeh, à El Harrach, ont investi la rue hier en
début d’après-midi. Bloquant la circulation à proximité du
tunnel de Oued-Ouchayeh, les protestataires contestent
leur exclusion de l’opération de relogement à Alger.
au quotidien. Ce semblant de cité
s’est carrément transformé en
décharge
publique.
«Nous
sommes tous malades de l’odeur
des déchets ménagers», a-t-il souligné. Pire, poursuit-il, en hiver,
l’oued qui traverse le quartier met
en danger les habitants. D’ailleurs,
déplore-t-il, en 2011, un homme a
été emporté par l’oued en tentant
de sauver une petite fille. Ce jeune
garçon ne mâche pas ses mots et
accuse directement le secrétaire
général de l’APC d’El Harrach
d’avoir incité les habitants à la violence. «Nous avons demandé ce
matin à rencontrer le maire pour lui
exposer encore une fois notre problème. Une délégation a été reçue
par le secrétaire général et il nous
a simplement répondu que nous
n’avons pas fermé la route pour
nous faire entendre», a déclaré le
manifestant. Une recommandation
Le tunnel de Oued-Ouchayeh fermé par les protestataires.
5
qui ne s’est pas fait attendre pour
être exécutée, selon lui.
Les services de l’ordre ont dû
intervenir pour dissuader les
contestataires de dégager la route.
Après des affrontements entre
les deux parties, les manifestants
ont fini par céder. Une trêve a été
décidée suite à la demande de la
wilaya d’Alger pour rencontrer des
représentants. «Nous avons désigné des représentants qui sont en
route pour rencontrer le wali
d’Alger», ont indiqué les manifestants qui menacent de renouer
avec la protestation s’il n’y a pas
de réponse favorable.
Selon la Wilaya d’Alger, depuis
le début de l’opération de relogement, au mois de juin dernier,
10 158 familles, habitant dans des
logements menaçant ruine, habitats précaires, bidonvilles et sur
les terrasses des immeubles, ont
été relogées.
Actuellement, 25 000 logements sociaux sont réceptionnés
et sont en cours de distribution,
alors que 11 000 autres logements
doivent être réceptionnés et distribués avant fin 2014.
S. A.
Le FFS entame, aujourd’hui, ses rencontres formelles
CONFÉRENCE SUR LE CONSENSUS NATIONAL
M. Kebci - Alger (Le Soir) - C’est ce que
Ali Laskri, membre de l’instance présidentielle du vieux Front a affirmé, hier, lors d’un
point de presse. Et ce sont les deux partis
du pouvoir, le RND et le FLN auxquels le
FFS rendra visite aujourd’hui, le premier ce
matin et le second durant l’après-midi. Et
demain mercredi, c’est le candidat à la présidentielle du 17 avril dernier, Ali Benflis, qui
accueillera la délégation du FFS avant de
rendre visite ce jeudi, la matinée au MSP et
l’après-midi à l’ancien chef de gouvernement Mouloud Hamrouche.
L’ancien premier secrétaire du vieux
Front ne s’est pas attardé sur les formalités
de ces consultations du fait que ce soit le
FFS qui se rend chez ses invités qu’il est
censé normalement recevoir. «Peu importe
la manière, l’essentiel étant de pouvoir discuter et réussir cette conférence nationale
sur le consensus dans le seul et unique intérêt du pays», a-t-il rétorqué. Un consensus
auquel on doit le «recouvrement de l’indépendance du pays pour avoir été de mise le
1er Novembre 1954 et lors du congrès de la
Soummam en août 1956», a tenu à préciser
ILS RÉCLAMENT
L’AMÉLIORATION DE LEURS
CONDITIONS DE TRAVAIL
Protestation
des travailleurs du
Conseil constitutionnel
Les travailleurs du Conseil constitutionnel se
sont rassemblés, hier, dans l’enceinte de ladite institution pour exiger la satisfaction de revendications
socioprofessionnelles.
Une vingtaine de travailleurs étaient, dans la
matinée d’hier, réunis dans la cour interne de l’institution présidée par Medelci.
Ils revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail, l’institution de nouvelles primes et
un plan de carrière clairement défini, notamment
en matière de promotions selon un des employés
rencontrés à proximité du Conseil constitutionnel.
Pas de son de cloche de l’administration,
cependant. Les journalistes n’étaient pas les bienvenus. «C’est une question interne», s’est contenté
de répondre un des agents en faction.
Toutes les tentatives de joindre par téléphone le
responsable de la cellule de communication du
Conseil constitutionnelle se sont avérées vaines.
N. I.
dans une déclaration préliminaire l’autre
membre du présidium du FFS, MohandAmokrane Chérifi. «Brisé» qu’il était en
1962, sa reconstruction se fait plus que
pressante, selon l’expert onusien au vu,
notamment des «défis politiques, économiques et sécuritaires auxquels le pays fait
face». Pour lui, c’est la seule voie possible
pour faire face à ces défis «au risque, a-t-il
argué, de compromettre jusqu’à l’indépendance du pays». Défendant cette démarche
adoptée lors du 5e congrès du parti, une
démarche qui n’est ni partisane, ni politicienne, mais «neutre», «transparente» et «sans
préalables» dans laquelle le parti ne jouera
que le rôle de «facilitateur», Chérifi a encore
tenu à préciser qu’elle «ne se substitue» en
aucune manière aux autres initiatives politiques et «ne les remplace» point. «Elle les
complète», a-t-il poursuivi sans manquer de
relever que la conférence sera menée sur
deux étapes. La première consistera à donner la parole à tous les participants entre
chefs de parti, personnalités, acteurs associatifs et syndicaux mais surtout et c’est là,
selon lui, la nouveauté de la démarche, les
citoyens. Des prises de parole «sans
confrontation ni critiques» dans un esprit
empreint de «confiance» pour «l’intérêt
national», a précisé encore Chérifi.
Pour ce dernier, la seconde étape n’interviendra que si au bout de la première, il a
été constaté «plus de convergences que de
divergences». Dans le cas contraire, soit
l’échec de la démarche, «nous aurons eu le
mérite d’avoir tenté le coup», a soutenu un
membre du secrétariat national du vieux
Front de l’opposition.
M. K.
APRÈS L’ENTERREMENT DU JEUNE MOZABITE KACI
OUSSALAH ROSTOM
Tension à Berriane
Après avoir enterré son 12e mort, Kaci Oussalah
Rostom, la communauté mozabite s’est dirigée
hier, en fin d’après-midi, vers le centre-ville de
Berriane, scandant par centaines : «Yenha el
mounkar (Que cesse le mal).»
Le jeune père de famille
qui a été grièvement atteint à
coups de fusils de chasse, lors
des affrontements qui ont
secoué la région de Berriane,
au début de la semaine passée, et qui a rendu l’âme
dimanche dernier à la clinique
privée les Oasis de Ghardaïa,
a été accompagné, hier, à sa
dernière demeure.
Des Mozabites par centaines sont venus lui faire l’ultime adieu, selon une source
locale. «La ville entière s’est
arrêtée le temps d’un aprèsmidi. Tous les commerces ont
baissé leurs rideaux et une
foule énorme suivait le cercueil du défunt jusqu’au cime-
tière mozabite», raconte un
témoin. Selon lui, colère et
indignation se lisaient sur tous
les visages. «Kaci Oussalah
Rostom n’avait que 34 ans, et
a laissé derrière lui une veuve
et des orphelins. C’est injuste
que ce crime odieux, inacceptable et impardonnable. Nous
demandons à ce que justice
soit faite», réclame toujours la
même source.
Après les funérailles, une
marée humaine s’est dirigée
vers la place principale de la
ville. «Berriane tremblait sous
l’intonation de centaines de
voix qui scandaient à la fois :
Yenha el mounkar». Il s’agit
d’une formule sacrée chez les
Photo : DR
Passées celles informelles avec
des experts et autres universitaires, le FFS entame aujourd’hui
les consultations formelles avec
les chefs de parti et autres acteurs
syndicaux et associatifs et personnalités nationales dans le cadre de
la préparation de la conférence
nationale sur le consensus national.
Mozabites qu’ils scandent à
chaque fois qu’un des leurs
meurt assassiné, et qui veut
dire : que cesse le mal.
Enfin de journée, la ville
était encore sous tension et la
nuit s’annonçait agitée, affirme
notre source.
Pour rappel, depuis le
début des affrontements intercommunautaires à Ghardaïa,
fin novembre 2013, les violences ont fait 12 morts parmi
la communauté mozabite et 5
parmi les Chaâmbis (arabes).
Mehdi Mehenni
Colère et indignation des Mozabites.
Le Soir
d’Algérie
L’ETAT ISLAMIQUE :
UN DES MULTIPLES
AVATARS DU PROJET
DU GRAND
MOYEN-ORIENT DES
NÉO-CONSERVATEURS
AMÉRICAINS
Le GMO, dans l’esprit des néoconservateurs américains, auxquels l’ensemble du monde occidental s’est joint — en qualité de
sous-traitant — ne s’arrête pas à ce
que nous appelons classiquement
le Moyen-Orient : pour les idéologues américains, il comprend les
22 pays membres de la Ligue arabe
et cinq autres pays musulmans non
arabes (Iran, Pakistan, Afghanistan,
Bangladesh et Turquie).
Le GMO comprend aussi Israël, auquel
les néo-conservateurs avaient fixé la mission fondamentale d’être la tête de pont du
monde occidental dans la région, et de par
sa suprématie militaire indéniable, de gardien vigilant des intérêts américains.
Certains ont poussé plus loin la géographie du GMO pour l’étendre aux pays
du Sahel qui présentent les mêmes caractéristiques que les pays du Proche, Moyen
et Extrême Orient musulman : immensité
géographique, richesses du sous-sol, religion musulmane majoritaire et régimes
politiques non démocratiques.
Officiellement, il s’agissait d’amener
progressivement tous les Etats de la
région à adopter — volontairement — des
réformes sociopolitiques pour démocratiser leurs régimes et rejoindre ainsi le
«monde démocratique libre». Il s’agissait
aussi de créer une véritable zone de
coopération dans tous les domaines entre
les membres de cette zone et le monde
occidental. Le projet de GME ou GMO fut
formellement adopté, sous le nom de
«Partenariat pour le progrès et un avenir
commun avec le Moyen-Orient élargi et
l'Afrique du Nord», lors du sommet du G8
à Sea-Island, en Georgie, aux Etats-Unis,
en juin 2004, par tous les dirigeants du
G8, et seulement six pays appartenant au
GMO (Afghanistan, Bahreïn, Yémen, Jordanie, Turquie, et... l'Algérie). Dans la
majorité des cas, les Etats concernés
avaient rejeté le projet GMO. Certains de
manière virulente (Libye, Egypte, Syrie…)
mais la majorité ne fit que traîner les
pieds. Les pays composant cette majorité
ne voulaient pas, ou ne pouvaient pas,
s’opposer frontalement à l’Administration
américaine. Ils se mirent donc en position
d’attente pour mieux voir venir et pour
prendre la bonne décision, au bon
moment. En fait, les pouvoirs en place
dans la région ne pouvaient pas accepter
d’abandonner ainsi toutes les positions
acquises et les avantages que leur donnait leur situation de domination absolue
de leurs pays par un clan, une famille, un
parti/Etat, etc.
La démocratie de type occidental ne
pouvait, en réalité, arranger aucun des
despotes à la tête des Etats de la région,
y compris tous ceux, et ils étaient nombreux, qui étaient des alliés indéfectibles
de l’Oncle Sam (Égypte, Arabie Saoudite,
émirats du Golfe, Maroc, etc.). Pour faire
traîner son adoption et son application, les
Etats réticents avaient donc accusé le projet, directement ou par sous-entendus,
d’être le fer de lance de l’ingérence impérialiste américaine et de ne servir que les
intérêts du quatuor de tête de néoconservateurs américains : Bush, Cheney, Rumsfeld, Wolfowitz et… Israël.
Le projet GMO doit, en fait, être analysé comme une tentative de dépecer les
Etats trop importants et trop «puissants»
de la région, pour en faire une constella-
Le GMO analysé à travers
des cas concrets
Contribution
Mardi 21 octobre 2014 - Page
6
(2e partie)
tion de petits Etats, construits sur des
bases ethniques et/ou religieuses, qui
n’auraient entre eux que des relations de
méfiance et/ou de belligérance. Pour les
néo-conservateurs américains, il n’était
pas question de construire un espace géopolitique pacifique et harmonieux.
Le virus de la division et des intérêts
contradictoires devait être implanté durablement et surtout entretenu. Pour cela,
tous les moyens sont bons : y compris
faire jouer les nombreuses forces de division qui traversaient toutes les sociétés
concernées.
Officiellement le projet est rapidement
tombé en désuétude, vu le manque d’empressement de la majorité des Etats
concernés, et suite surtout aux conséquences tragiques de la guerre d’Irak.
Mais aujourd’hui encore, ses effets continuent. L’Administration Obama, pourtant
idéologiquement très éloignée des néoconservateurs, tire avantage de l’application du plan qui a transformé profondément la géopolitique de la région, comme
le montre l’exemple des «Printemps
arabes». Quelle que soit la nature —
spontanée ou provoquée — des évènements, ce qui s’est passé en Tunisie (premier domino qui a fait tomber les autres)
mais surtout en Egypte, en Libye, au
Yémen, et maintenant en Syrie, est en
droite ligne du projet GMO et en est une
conséquence presque directe.
L’implosion programmée de l’Irak
Après la guerre en Afghanistan,
déclenchée suite aux attentats du 11 septembre 2001, l’Irak fut attaqué à son tour,
unilatéralement par les Américains et
leurs alliés en 2003. Le puissant Etat qu’il
était a été totalement détruit et son unité
territoriale n’est aujourd’hui plus garantie.
Le pays se trouve en état de guerre civile
avec l’exacerbation de l’antagonisme chiite/sunnite, alimenté par les actes terroristes d’abord d’Al Qaïda dans la Péninsule arabique (moribonde depuis la mort de
son chef El Zarkaoui) puis de l’EIIL
d’Aboubakr El Baghdadi qui mène une
guerre d’invasion et d’expansion, qu’il veut
à l’image des «foutouhate» du premier
Etat islamique.
Jusqu’en 2013, l’Irak a fonctionné sous
un statut bizarre d’Etat central qui n’avait
presque aucun pouvoir en dehors de
Baghdad. Pouvoir aux mains d’un autocrate chiite (Nouri El Maliki) qui au lieu de
s’atteler à construire un Etat viable, multiconfessionnel et multiculturel a passé le
plus clair de son temps à combattre et
marginaliser la minorité sunnite et se
confronter aux Kurdes qui avaient déjà
pris leur distance avec le pouvoir central
de Baghdad. On comprend pourquoi son
armée a décampé face aux hordes de
Daech qui ont pu s’emparer sans peine de
près d’un tiers du territoire irakien.
Dès la chute de Saddam Hussein, les
Américains ont réussi à sécuriser les
régions pétrolières d’Irak — cause principale de l’invasion américano-occidentale
de 2003. C’est le cas de la région «proaméricaine» du Kurdistan, devenu un territoire pratiquement indépendant du gouvernement central. C’est aussi le cas, bien
que différemment, de la région de Bassora
qui est moins sécurisée (nombreux attentats de djihadistes), mais qui est restée en
totalité entre les mains des sociétés pétrolières occidentales.
La guerre menée par la coalition internationale contre Daech en Irak et en Syrie
aboutira certainement à la défaite de ce
dernier (même s’il faudra pour cela
envoyer des troupes au sol pour soutenir,
armer et former l’armée irakienne, les
peshmergas irakiens, les Kurdes de Syrie
et, bien entendu, l’Armée libre syrienne).
Mais le mal est déjà fait. Un retour en
arrière est impossible. Le scénario yougoslave est en marche.
L’Irak retrouvera peut-être un jour une
stabilité politique et sécuritaire, mais elle
sera toujours aléatoire. Il ne sera jamais
plus un Etat unitaire puissant, comme il
l’avait été sous Saddam Hussein.
L’avenir et la stabilité du pays ne sont
donc pas du tout roses. Ce qui peut encore lui arriver de mieux, c’est de se transformer en une fédération de trois Etats (un
Etat chiite, un Etat sunnite et un Etat
kurde). Mais ce n’est pas encore gagné.
Pour un temps encore très long, l’Irak
payera le prix cher voulu par les néoconservateurs américains et leur avatar : le
GMO.
Les» printemps arabes» et leurs
conséquences sur les Etats
de la région
Ce n’est pas ici la place pour philosopher sur le caractère spontané ou provoqué des évènements qui ont conduit aux
«printemps arabes». Il nous suffit d’observer ce que les Etats qui sont passés sous
le filtre des «printemps arabes» sont devenus, pour comprendre que les objectifs initiaux de GMO sont loin d’avoir été abandonnés par les tenants de l’asservissement total de la région aux seuls intérêts
de l’Occident, en général, et des EtatsUnis, en particulier.
En dehors de l’Irak qui constitue un
véritable cas d’école, les cas les plus
significatifs sont, bien entendu, la Libye de
Mouammar El Kadhafi, le Yémen d’Ali
Abdallah Saleh (et de son remplaçant,
Abd Rab Mansour Hadi), et aujourd’hui, la
Syrie des Assad. Mais avant cela, il serait
peut-être intéressant de traiter des cas de
la Tunisie et de l’Egypte, les deux Etats
précurseurs en matière de «printemps».
Contrairement à l’Irak et à la Libye, la
Tunisie et l’Égypte ne présentaient pas le
caractère «d’Etat hostile» vis-à-vis des
Etats-Unis. Tous les deux étaient bien
intégrés dans le dispositif global mis en
place par les Américains pour ne jamais
attenter aux intérêts géostratégiques occidentaux dans la région. Que ce soit avec
Zine El Abidine Ben Ali ou avec Hosni
Moubarak, il n’y avait pas de danger
immédiat qui pouvait remettre en cause le
statu quo en place dans la région, totalement dédié à la sauvegarde des intérêts
stratégiques américains.
Les Égyptiens avaient signé des
accords de «paix» avec Israël sous la
houlette américaine et les respectaient à
la lettre. Y compris en participant au scandale absolu du blocage de la bande de
Gaza par Israël et en fermant le seul passage (Rafah) permettant au peuple
gazaoui de s’approvisionner en denrées et
produits de toutes sortes.
L’Égypte — ainsi d’ailleurs que la Tunisie — ne constituait donc pas une priorité
du GMO. Mais c’était compter sans l’irruption des masses populaires, fatiguées par
les effets des régimes dictatoriaux en
place et criant haut et fort la fameuse formule «DÉGAGE !» ou son équivalent
arabe «IR’HAL !». Il semble que les Américains (l’Administration Obama, qui avait
Par Rachid Grim, politologue
pris la relève des néo-conservateurs et,
qui sans le dire, continuait leur stratégie
hégémonique), ne pouvant s’opposer au
mouvement de fond qui venait d’éclater,
ont laissé faire et cherché à le récupérer.
C’était le moment pour eux d’expérimenter
une autre stratégie qui, tout en répondant
aux revendications populaires de ces
pays, continuerait de sauvegarder leurs
intérêts. Tester des régimes islamistes au
pouvoir.
L’islamisme n’a en fait jamais été l’ennemi de l’Occident : pour s’en convaincre,
il suffit de voir comment les Etats-Unis se
sont toujours accommodé des régimes
saoudiens et de ceux du Golfe qui, pourtant, appliquent rigoureusement la doctrine wahhabite. Le seul islamisme que les
Etats-Unis considèrent comme ennemi
mortel, c’est le djihadisme. Celui qui avait
été à l’origine des attentats du 11 septembre 2001.
L’expérience aidant, l’Administration
américaine a compris que l’islamisme non
djihadiste était fréquentable et pouvait très
bien servir ses intérêts de la même manière, sinon mieux, que les dictatures en
place. Les Américains sont profondément
persuadés que le parti tunisien d’Ennahda
et le mouvement égyptien des Frères
musulmans, même hégémoniques après
les élections qui les ont portés au pouvoir,
ne fonderont pas des Etats hostiles.
Les Frères musulmans égyptiens, par
exemple, malgré leurs rodomontades et
leurs déclarations enflammées contre le sionisme, s’accommodent très bien des
accords passés avec Israël et ne sont pas
près de les dénoncer et de remettre leur
pays en état de conflit avec l’Etat hébreu. Ce
ne sera que si les choses évoluent négativement pour les Américains, que la machine à
broyer se remettra en marche. Même avec
Barack Obama comme président.
Les Frères musulmans égyptiens se
sont comportés en piètres politiques : ils
voulaient tout et tout de suite ; un peu à la
manière des islamistes turcs de Necmettin
Erbakan (du parti Refah) qui avaient pris
le pouvoir par un vote du Parlement en
décembre 1995 et voulaient «tout, maintenant». C'est-à-dire détenir tous les pouvoirs, y compris pour instaurer la charia
contre le dogme kémaliste de la laïcité. La
réponse de l’armée ne s’est pas fait
attendre : elle mit la pression sur Erbakan
et le poussa à la démission le 30 juin
1997, après seulement 18 mois de pouvoir. Elle fit aussi interdire (par la justice)
son parti, le Refah. `
En Égypte aussi, c’est l’armée, sous la
conduite du maréchal Abdelfatah al-Sissi,
qui fit un coup d’Etat au président élu
Mohamed Morsi, le mit en prison et organisa de nouvelles élections qui portèrent le
chef militaire à la présidence. Tout cela
sous l’œil amical, bien que vigilant, des
Etats-Unis d’Amérique.
Ni Morsi ni al-Sissi ne sont des ennemis
des Etats-Unis ; chacun d’eux s’est engagé à respecter les accords passés avec
Israël. Si Barack Obama a laissé faire alSissi, c’est qu’il avait jugé que celui-ci
représentait mieux la modernité et n’était
pas prisonnier d’une idéologie islamiste
qui pouvait, un jour ou l’autre, devenir
dangereuse pour son allié principal dans
la région, à savoir Israël.
R. G.
Demain, 3e partie : «Les cas libyen,
yéménite, syrien et iranien»
Peut-on rompre avec le régime rentier ?
Le Soir
d’Algérie
Contribution
Dans le débat économique national, la question de l’usage qui doit être
fait des revenus pétroliers ne suscite curieusement pas beaucoup d’intérêt. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la mobilisation de la rente
à des fins économiquement utiles est un sujet qui ne mobilise pas beaucoup. Pourtant, la manière dont cette ressource continue aujourd'hui
d’être utilisée n’est pas sans susciter de légitimes inquiétudes sur la
capacité du pays à se défaire de sa dépendance vis-à-vis du secteur des
hydrocarbures, et sur son aptitude à définir un remède à ce qui s’apparente à une incurable intoxication pétrolière.
Si les études consacrées à l'évaluation de
l'expérience algérienne de développement ont
toutes (ou presque) souligné la médiocrité de
ses résultats, peu d’analyses lient cette situation à l'incapacité du pays à générer des compromis sociaux (ou institutionnels) en adéquation avec les nécessités de l'évolution de la
situation économique et sociale, en particulier
celles se rapportant au dépassement du caractère rentier du régime de croissance et, du
même coup, à une insertion active dans la division internationale du travail. La construction
d'un compromis social nouveau apparaît de ce
point de vue comme un impératif immédiat
dans l'évolution de l'économie algérienne vers
une configuration productive et diversifiée.
La formulation d'une problématique de
réforme ne peut faire abstraction de ce qui fait
la particularité du régime de croissance en
vigueur dans le pays depuis au moins quatre
décennies : son caractère rentier. La question
se pose toujours de savoir pourquoi en Algérie,
en dépit des effets conjugués et récurrents des
chocs et contre-chocs pétroliers et des mutations profondes qui sont à l'œuvre dans son
environnement externe, les compromis
sûr, problématique. Schématiquement, la
dépendance des régulations économiques
partielles par rapport au circuit de circulation
de la rente se lit en particulier dans des configurations institutionnelles spécifiques que l’on
retrouve dans presque toutes les économies
«rentières»: surévaluation, en termes réels, de
la monnaie nationale ; prééminence d'un rapport salarial de type clientéliste, notamment
dans le secteur public ; une répartition des
dépenses publiques s'inscrivant davantage
dans une logique «politique» de redistribution
que dans une logique économique de soutien
à l'accumulation, etc.
Cette configuration institutionnelle est à
l'origine de l'instauration d'un système de captage des rentes. Est-ce à dire pour autant que
l'économie de rent seeking est organiquement
liée au régime rentier ? Répondre à la question
par l'affirmative, c'est admettre que tout régime
rentier sécrète nécessairement les comportements de recherche de rente et qu'inversement, ce type de comportements n'apparaît
que là où il y a un régime rentier.
Par-delà le discours sur le caractère fataliste de la malédiction des ressources, il convient
Par-delà le discours sur le caractère fataliste de la malédiction des
ressources, il convient de voir dans la prédominance des
comportements de captage de rente une excroissance du régime
rentier, ce qui signifie que le phénomène peut se développer dans le
cadre de tout autre régime d'accumulation en vigueur dans les
pays à économie de marché, pour peu qu'il y ait, par exemple,
limitation de la concurrence.
sociaux fondateurs du régime d'accumulation
restent fondamentalement les mêmes, dans le
sens où leurs configurations concrètes respectives ne sont toujours pas de nature à permettre l'émergence d'une dynamique productive indépendante de la rente. Pourquoi ces
compromis ne laissent-ils pas place à une nouvelle régulation économique et sociale ? Pourquoi la transition institutionnelle, qui devrait en
l'occurrence conduire à une sortie du régime
rentier, semble-t-elle bloquée ? Des questions
qui précèdent, il s'ensuit que c'est, en fait, la
question de l'avènement d'un nouveau régime
d'accumulation qui demande à être posée, et
ce, au travers de la recherche d'un compromis
social global, assumé par des régulations institutionnelles partielles formant système, pouvant favoriser l'émergence d'un nouveau régime d'accumulation dont, il est vrai, on ne
connaît pas a priori la forme et la nature
exactes, mais dont on sait néanmoins qu'il doit
reposer sur la réhabilitation et le développement des activités productives.
Telles sont, nous semble-t-il, les interrogations auxquelles le débat économique national
devrait, de manière urgente, apporter des
réponses crédibles.
Le circuit de la rente
Si les analyses diverses qui se sont intéressées à la question du changement économique et social dans les pays rentiers ont
toutes souligné l'incapacité des régulations
économiques partielles adaptées au régime
rentier à répondre aux changements requis,
elles relèvent aussi que, au-delà de la sphère
politique qui, très souvent, n'est pas étrangère
à ce blocage, c'est la dépendance de ces régulations institutionnelles par rapport au circuit de
la rente qui interdit, ou rend difficile, la transformation du régime économique interne.
En effet, à défaut d'un volontarisme politique à même de rompre le cordon ombilical
qui lie les régulations institutionnelles au circuit
de la rente, l'évolution du régime économique
dans le sens d'une réhabilitation des activités
productives, simultanément à un épuisement
progressif des incitations aux comportements
de recherche de rentes, demeurera, à coup
de voir dans la prédominance des comportements de captage de rente une excroissance
du régime rentier, ce qui signifie que le phénomène peut se développer dans le cadre de tout
autre régime d'accumulation en vigueur dans
les pays à économie de marché, pour peu qu'il
y ait, par exemple, limitation de la concurrence.
Dans cette hypothèse, on rejoint l'idée que
c'est le mode de régulation qui serait à l'origine
de la prédominance de la logique rentière dans
le comportement des acteurs et des agents
économiques, cette logique pouvant contaminer à son tour le fonctionnement d'ensemble
de l'économie et provoquer, à plus ou moins
longue échéance, sa crise. La persistance des
comportements rentiers interpelle donc l’Etat
dans son rôle de régulateur. Le comportement
rentier des agents est tout ce qu’il y a de
rationnel et il serait vain de vouloir s’y attaquer
sans modifier la structure incitative que véhicule le mode de régulation de l’économie nationale. Le comportement rentier, objet d’une
condamnation morale récurrente dans l’espace public, est en effet une résultante de l’environnement institutionnel. Usant d’une image
devenue célèbre, D. North(1), prix Nobel d’économie, écrit que si l’activité la plus rentable
dans une économie est le piratage, on peut
s’attendre à ce que les agents et acteurs investissent dans les compétences et les connaissances qui feront d’eux de meilleurs pirates.
Telle semble être la difficulté première de l’activité productive dans un pays rentier comme
l’Algérie : comment faire pour que les hauts
rendements soient le fait de la production ?
Autrement dit, comment faire pour que les
acteurs s’orientent vers les activités de production en lieu et place des activités spéculatives
ou de services ?
La régulation en question
En termes de modalités pratiques de transition institutionnelle, l’hypothèse précédente
implique qu'il faut – «et il suffit de», serionsnous tentés d'ajouter — réformer le contenu
des régulations économiques partielles pour
supprimer les sources de captation de rentes.
Celles-ci étant faciles à localiser, le problème
reviendrait à identifier les facteurs, souvent
d'ordre extra-économique, qui favoriseraient
(ou bloqueraient) une telle transition.
La sortie du régime rentier est un processus long qui nécessite une politique économique volontariste, forcément impopulaire, et
dont la perspective temporelle est nécessairement le long terme. Ces éléments, réunis, rendent le processus hypothétique et improbable.
Quantitativement, cette sortie peut être
observée à travers l'évolution d'un certain
nombre d'indicateurs simples qui constitueraient les éléments d'un tableau de bord de la
conduite d'une politique économique de rupture, indicateurs parmi lesquels on doit retrouver
la contribution du secteur pourvoyeur de rente
(hydrocarbures) dans la formation de la richesse produite (PIB), sa part dans la structure des
recettes fiscales de l'Etat (fiscalité pétrolière) et
son apport dans les recettes d'exportation du
pays.
L’expérience historique récente des pays
qui ont réussi l'entreprise de sortie du sousdéveloppement (Corée du Sud, Chine, Inde,
Indonésie, Brésil…) montre clairement que la
transition économique s'est toujours opérée
selon le modèle basé sur la séquence «taylorisation primitive — fordisme périphérique —
fordisme autonome». Dans un pays à régime
rentier, la question n'est cependant pas tant de
savoir si, pour réussir, la transition économique
doit emprunter le chemin qu'une telle séquence indique, mais plutôt de savoir si une telle
transition est possible.
Dans cette perspective, il peut sembler permis de penser que la disponibilité d'une rente
externe est de nature à permettre, lorsque la
configuration des rapports d’emploi correspond à celle que le complexe de machines
requiert, une atténuation de l'intensité du taux
d'exploitation du travail, ne serait-ce qu'à travers la prise en charge d'une partie du salaire
indirect. De toute évidence, la présence de la
rente externe n'est, en principe, pas antinomique avec l'instauration d'un rapport salarial
de type «taylorien». Elle peut même la favoriser sachant que dans le contexte de la configuration actuelle de la division internationale du
travail (DIT), caractérisée par une exacerbation sans précédent de la concurrence entre
nations, il est de plus en plus inenvisageable
pour un pays pauvre et attardé, comme le
nôtre, de déclencher le processus d'augmentation de la productivité (seul moyen de s'insérer
activement dans la DIT) autrement que par un
sursaut du taux d'exploitation du travail.
L'instauration d'une configuration «taylorienne» des rapports de travail, préalable
incontournable à la réhabilitation du travail
comme variable essentielle dans la régulation
économique et sociale, n’est cependant qu’un
élément constitutif du degré de compétitivité
Mardi 21 octobre 2014 - Page
7
Par Samir Bellal(*)
[email protected]
En l'absence d'une implication forte du politique, et donc de l'Etat, il est improbable, ce qui
peut paraître paradoxal, qu'un compromis crédible favorable à l'accomplissement de la rupture avec le régime rentier soit trouvé. Les possibilités de transition institutionnelle à même
de permettre de dépasser le fondement rentier
du régime de croissance dépendent donc
davantage du contenu des stratégies à l'œuvre
que du degré de libéralisation. Une libéralisation incontrôlée risque, si ce n’est déjà fait,
d’enfoncer encore davantage le pays dans «le
syndrome hollandais». Une libéralisation
contrôlée, conciliant le temps des apprentissages nécessaires et la nécessité de casser
des rentes, peut, par contre, permettre,
comme le montrent de nombreuses expériences qui ont réussi le décollage économique, de mettre le pays en capacité d’articuler ses mécanismes internes de régulation
économique et sociale avec les contraintes et
opportunités qui naissent de son insertion
internationale.
De ce point de vue, la trajectoire économique récente du pays indique clairement que
l’Etat privilégie l'objectif d'assurer, sur le court
terme, une certaine stabilité au régime rentier
en place. Or, cette stabilisation, qui se résume
en fait à une consolidation temporaire de la
position financière extérieure du pays, à travers une accumulation inédite de réserves de
change, n’est pas de nature à permettre la
prise en charge des problèmes économiques
et sociaux qui se posent à l'échelle interne,
Peut-on prôner la rupture avec le régime rentier sans en souligner
le caractère inéluctable et nécessairement douloureux des
sacrifices ?
internationale d’une économie ambitionnant de
s’insérer de manière active dans la DIT. Dans
une économie rentière comme la nôtre,
d’autres éléments, non moins importants, interviennent dans la construction de l’avantage
compétitif, éléments parmi lesquels la question
du taux de change de la monnaie nationale
occupe une place centrale. Les régulations
partielles étant liées par un principe de complémentarité, il est, par exemple, illusoire de
vouloir améliorer la compétitivité de l’économie
nationale en instaurant une configuration
flexible des rapports de travail si, en parallèle,
on ne s’attaque pas simultanément à la surévaluation, en termes réels, de la monnaie
nationale, à l’ouverture outrancière des frontières économiques nationales, aux dysfonctionnements générés par un système administré des prix, etc.
Peut-on prôner la rupture avec le régime
rentier sans en souligner le caractère inéluctable et nécessairement douloureux des sacrifices ? La réponse est non.
Pour le moment, force est d'observer que la
présence d'une rente d'origine externe et qui
plus est, est à la disposition exclusive de l'Etat,
rend, pour des raisons qui relèvent davantage
du politique que de l'économique, l'éventualité
qu'une telle rupture survienne plus qu'incertaine.
dont les plus importants sont le chômage, la
dépendance alimentaire et technologique, le
déclin de l'industrie.
Pour conclure, on ne peut ne pas rappeler,
encore une fois, que si la sortie du régime rentier nécessite un remède dont les principes ont
un contenu économique, sa mise en œuvre est
une tâche éminemment politique. «La crise de
la rente, écrit à ce propos D. Liabès, a une
dimension politique-institutionnelle, parce qu’il
s’agit, à travers les nécessaires arbitrages
dans la répartition, de redessiner la configuration des principaux rapports sociaux, en
d’autres termes, la transformation profonde et
pour une période durable, des modes de régulation sociale»(2). D. Liabès conclut son analyse
en soulignant que la crise du régime rentier
pose avant tout le dilemme du passage d’un
système de légitimité à l’autre.
S. B.
(*) : Maître de conférences – Université
de Boumerdès.
1) North D. (2005). Le processus du développement économique. Editions d'Organisation, Paris.
2) Liabès D. (1986), Rente, légitimité et
statu quo : quelques éléments de réflexion sur
la fin de l’Etat-providence, Cahiers du CREAD,
n° 6, 2e trimestre.
Le Soir
d’Algérie
Le Soir du Centre
Des villageois assiègent le siège
de la wilaya
CHEMINI (BÉJAÏA)
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
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S’estimant «marginalisés»,
les villageois protestataires ont
mis en garde les autorités
concernées quant aux «conséquences» que peut engendrer
«l’exclusion» de leur daïra du
programme de raccordement
au réseau de gaz naturel.
A travers leur rassemblement devant le siège de la
wilaya, les citoyens de la daïra
de Chemini entendent exiger le
«raccordement immédiat» de
leurs foyers au réseau de gaz
naturel et dire «non à la
hogra», «non aux mensonges
et à l’exclusion», considérant
que leur droit et leur dignité ont
été «bafoués».
La coordination des citoyens
de la daïra de Chemini, initiatrice de la protestation, s’est
insurgée dans un communiqué
contre «les promesses non
tenues par le wali de Béjaïa».
«Les représentants de l’administration locale, et particulièrement le wali, ayant solennellement déclaré lors de sa première visite après son installation
en décembre 2010 : les travaux
débuteront en mars 2011 et ça
sera votre dernier hiver sans
gaz de ville», ont rappelé les
Lancement d’un stage
de formation
décentralisé, au profit
de formateurs
de la formation
professionnelle dans
la ville des Gênets
Un stage de formation pédagogique
a été lancé dimanche au niveau du
CFPA Khodja-Khaled de Boukhalfa, au
profit des formateurs du secteur de la
formation professionnelle de la wilaya de
Tizi-Ouzou, informe-t-on dans un communiqué de la Direction locale de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP), diffusé lundi.
26 professeurs de formation professionnelle (PFP) et 26 professeurs spécialisés de formation et d'enseignement
professionnels (PSEP) seront pris en
charge pour un stage de six mois (du 19
octobre au 16 avril prochain) au niveau
de ce CFPA, retenu comme centre de
formation pour les nouveaux enseignants du secteur, indique-t-on.
Cette initiative de décentralisation évitera désormais aux PFP et PSEP le
déplacement vers l’Institut de formation
professionnelle (IFP) de Birkhadem à
Alger, estime-t-on. Le lancement du
stage a été donné par le directeur local
de la formation et de l'enseignement professionnels et du directeur des perfectionnements et des stages de l'IFP de
Birkhadem (Alger). A la fin de ce premier
stage, un second sera organisé au profit
d’une centaine d’autres enseignants de
la formation et de l’enseignement professionnels, indique-t-on.
La DFEP précise, dans son communiqué, que cette opération pilote, lancée
dans la wilaya de Tizi-Ouzou en collaboration avec l’IFP de Birkhadem, sera
généralisée à l'avenir à d'autres wilayas
relevant de la circonscription d'Alger, en
matière de formation pédagogique.
APS
Photos : DR
Les membres des 59 villages relevant des municipalités
de Chemini,Tibane, Akfadou, Souk Oufella, dans la daïra
de Chemini ont assiégé, hier dans la matinée, le siège de
la wilaya de Béjaïa pour crier leur colère et exprimer leur
ras-le-bol suite à «l’exclusion» de leur daïra du projet de
raccordement des 50 353 foyers au gaz de ville, alloué à la
wilaya dans le cadre du plan quinquennal 2009-2014.
villageois de la daïra de
Chemini. Excédés par les
«multiples promesses non
tenues du premier magistrat de
la wilaya», les comités des villages , fermement déterminés
à aller «jusqu’au bout» pour
faire aboutir leurs revendica-
tions, se sont dotés d’une coordination ouverte aux citoyens
de la daïra de Chemini.
A. Kersani
Beni-Slimane privée d’internet
plusieurs jours
MÉDÉA
La région connaît des coupures fréquentes du
réseau Internet et les abonnés d'Algérie Télécom de
Beni-Slimane pâtissent de cette situation qui mine
leur quotidien et les coupe du monde de longues
heures voire des journées.
Les habitants de BeniSlimane, située à 72 km à
l'est de la capitale du Titteri,
vivent un ras-le-bol occasionné par les fréquentes
coupures
du
réseau
Internet qui surviennent
généralement en fin de
semaine. La dernière en
date a duré 72 heures
consécutives.
Tous les souscripteurs
au service Internet de cette
région ont vu leurs activités
gelées, à savoir les administrations, les cybercafés
et les ménages. Les étudiants qui rentrent le weekend dans leurs familles à
Beni-Slimane sont souvent
contrariés et frustrés à
cause de la non-disponibilité de ce service sachant
qu'ils doivent préparer
des exposés et procéder à
de la recherche par rapport
à leurs études.
Certains de nos interlo-
cuteurs qui nous ont entretenus sur le sujet ont attesté
que le phénomène était dû
à l'absence de l'installation
du système fonctionnant à
la fibre optique.
Entre une hypothèse et
une autre, le problème persiste au grand dam des
abonnés d'Algérie Télécom
de Beni-Slimane !
M. L.
Un quota de 1 300 places alloué à la wilaya
de Tizi-Ouzou en 2014
DISPOSITIF PID
Un quota de 1 300 postes a été
alloué, en 2014, à la wilaya de TiziOuzou, au titre du dispositif de
Primes d’insertion des diplômés
(PID), géré par l’Agence du développement social (ADS), a-t-on
appris, hier, de la Direction de l’action sociale (DAS).
«Le quota de postes PID qui nous a
été destiné, cette année, a décru de
700 unités comparativement à l’exercice précédent durant lequel il nous a été
attribué 2 000 postes», a indiqué à
l’APS Mme Lattes Djamila, chargée de
ce dispositif d’insertion sociale au
niveau de la DAS. Sur ce nombre de
postes dégagés, il a été consacré 860
pour les diplômés universitaires et 440
pour les techniciens supérieurs issus
de la Formation professionnelle, avec
des primes respectives d’insertion de
10 000 et 8 000
DA/mois, a précisé la préposée au
dossier. L’ensemble de ces postes ont
été affectés à des postulants qui ont été
placés dans l’administration publique
des différents secteurs, avec le prélèvement d’une cinquantaine de postes pour
les affecter au profit de l’encadrement
des associations à caractère humanitaire et social «afin de les aider à une
meilleure prise en charge des catégories sociales défavorisées», est-il signa-
lé. Le dispositif PID a été mis en place
par l’ADS en 2008, en substitution au
contrat du pré-emploi. Ces emplois dits
«d’attente» aux diplômés primo-demandeurs, âgés de 19 à 35 ans, afin de leur
permettre d’acquérir une expérience
professionnelle et, partant, de promouvoir leur employabilité sur le marché du
travail, a-t-on expliqué.
Le bilan de la DAS couvrant la période allant de 2008 à 2014, fait état de
l’inscription de 53 721 inscrits au dispositif PID, pour un total de postes offerts
de 9 325, soit un stock de demandes
insatisfaites de pas moins de 44 396
postulants.
APS
Le Soir de l’Est
L'hôpital
de Kaïs
paralysé
KHENCHELA
La prise de mesures disciplinaires de suspension à l'encontre de certains praticiens
de la santé publique de l'hôpital de Kaïs, la non-considération des décisions convenues
issues des réunions de travail,
entre le bureau local du syndicat SNPSP et la Direction de
l'EPH, l'ingérence dans les
prérogatives du conseil médical et prise de décisions unilatérales a pour effet des conséquences néfastes sur le bon
déroulement des activités
médicales, les représailles et
harcèlement à l'encontre des
médecins, tels sont les motifs
présentés par l'ensemble des
praticiens de la santé de l'hôpital de Kaïs situé à 22 km au
nord de la wilaya qui ont décidé de paralyser l'étabissement
afin de mettre fin au climat de
haine et de hogra qui règne
depuis quelque temps au
niveau de l'hôpital et faire primer le dialogue et l'entente qui
vont dans l'intérêt du malade
et le fonctionnaire.
Les fonctionnaires en
grève veulent par ce mouvement la réintégration de leurs
collègues et la résolution de
tous les problèmes posés.
Benzaïm A.
Le RND dans la tourmente
8
EL-TARF
Selon des sources crédibles, ces derniers jours,
le RND vit, au niveau local,
une période très délicate
de son histoire et un malaise général pouvant conduire à son implosion pure et
simple.
Et pour cause, les 124 élus
que compte le parti à travers
les Assemblées communales
et l’Assemblée de wilaya, dont
les 9 P/APC de neuf communes d’obédience RND,
ainsi que deux sénateurs sont
tous montés au créneau pour
réclamer, ni plus ni moins la
tête du secrétaire général de
wilaya du parti, en l’occurrence Bensalem Belgacem dit
Kassa.
«Cette levée de boucliers
fait suite à sa gestion chaotique des affaires courantes
du parti, au mépris affiché en
direction des militants et particulièrement les sympathisants
du parti et surtout aux inimités
qu’il a créées avec les autres
formations
politiques
au
niveau local», affirmera, explicitement, le sénateur RND,
Rabah Touil.
Et d’ajouter : «Les griefs
formulés à l’encontre du SG
de wilaya ont trait, aussi, à sa
gestion
unilatérale
des
affaires courantes du parti, et
ce, sans se référer au bureau
de wilaya et sans prendre en
compte les statuts organiques
de notre formation et par
ailleurs, les orientations de la
direction nationale. Nous
avons perdu plusieurs communes à cause de son comportement avec les responsables des autres formations
politiques, et ce, pour la formation de la coalisation au
profit de notre parti.»
Un super-directeur
à Sétif
Licencié pour une faute professionnelle, Y. Larbi, agent
à la Direction des transports de la wilaya de Sétif, fera
appel de cette sanction devant la commission de recours
des fonctionnaires de la wilaya de Sétif.
La commission, réunie le 19
mars 2014 et présidée par le
secrétaire général de la wilaya,
avait décidé de réduire la sanction du 4e au 3e degré.
Une décision qui permet à cet
agent, un père de 4 enfants, de
réintégrer automatiquement son
poste. Mais la joie de Y. Larbi
sera de courte durée. En effet,
sollicité pour l’application de la
décision de la commission de
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
Photos : DR
Le Soir
d’Algérie
recours des fonctionnaires, prise
au nom du wali, le chef de l’exécutif, le directeur des transports
de la wilaya de Sétif refuse catégoriquement et sans aucune raison la réintégration de l’agent.
Le malheureux fonctionnaire
frappera à toutes les portes mais
sans résultat. «Mon calvaire
dure depuis plus de 18 mois.
Sans salaire depuis mon licenciement abusif, je n’ai rien pour
subvenir aux besoins de ma
famille. J’implore le wali de Sétif,
à qui j’ai adressé plusieurs correspondances,
d’intervenir
auprès du directeur des transports pour exécuter la décision
de réintégration prise par la
commission de recours», a
déclaré amèrement Y. Larbi.
Espérons que cet appel de
détresse sera entendu par le
wali de Sétif qui doit aussi savoir
que certaines de ces décisions
sont complètement ignorées par
quelques-uns de ces directeurs
«hors normes».
I. S.
Saisie de 400 canettes de bière
destinées à la vente illégale
GUELMA
Les policiers de la Sûreté de daïra de
Guelaât Bousbaâ ont saisi, cette semaine
400 canettes de bière dissimulées dans un
camion JAC.
Le véhicule a été intercepté au niveau d'un barrage de police fixe, sur le tronçon de la RN 21
reliant les wilayas de Guelma et Annaba, à une
dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, rapporte le communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya.
Notre source précise que le conducteur du
camion, un homme âgé de 28 ans, s'apprêtait à
vendre illégalement cette quantité de boissons
alcoolisées dans la région de Hammam Debagh, à
une quinzaine de kilomètres de Guelma.
Le prévenu a été placé en détention provisoire
par le magistrat instructeur près le tribunal de
Guelma. Il est poursuivi pour vente illégale de boisson alcoolisée. Nous apprenons par ailleurs que
ces derniers temps, la police de Guelma exerce
une surveillance étroite sur les suspects et leur
activité, dans le cadre de la lutte contre ce trafic qui
ne cesse de progresser dans la région de Guelma.
Noureddine Guergour
Nos multiples tentatives de
joindre le SG du RND ont
échoué, sachant que ce dernier a affiché un mépris sans
égal pour les gens de la presse. Reste que les élus et militants ont réussi pour une fois
à former un bloc uni pour
aboutir au changement de
l’ossature du bureau de wilaya
de ce parti, deuxième force
politique dans la wilaya après
la FLN. Les jours à venir risquent d’être riches en rebondissements.
Daoud Allam
Les chauffeurs de taxi
en grève
Les taxis d’El-Tarf, assurant la liaison inter-wilayas
El-Tarf-Annaba, ont entamé hier une grève illimitée pour
revendiquer une station de taxis digne de ce nom, dans
un préavis de grève envoyé depuis deux semaines et
dont nous détenons une copie.
Dans leur préavis de grève, les 33 grévistes qui exercent sur
la ligne sus-indiquée réclament, entre autres, l’aménagement de
la placette, faisant office de station, mais aussi le bitumage des
routes et la mise en place de toilettes publiques, la remise en
l’état des trottoirs qui sont dégradés à cause des travaux touchant le réseau d’assainissement.
Dans le même ordre d’idées, les 33 grévistes dénoncent la
fuite en avant de la Direction des transports dont le premier responsable n’a même pas daigné faire le déplacement pour écouter leurs doléances, sachant que des promesses, et ce, depuis
trois années, ont été faites par ce dernier quant à une solution
définitive de leur calvaire.
Reste que cette grève des chauffeurs de taxi pénalise grandement les usagers de la route n°44, dès lors que beaucoup de
personnes se rendent quotidiennement à Annaba pour rejoindre
leurs lieux de travail.
D. A.
RELIZANE
Engouement
pour les
locaux
commerciaux
Entamés depuis près de
deux ans, les locaux professionnels dont a bénéficié la
wilaya de Relizane, dans le
cadre des 100 locaux par commune, contenus dans le programme présidentiel, ont
connu des hauts et des bas
dans leur réalisation.
Dès le début de l'opération,
le choix des terrains d'assiette
a suscité moult remous aussi
bien parmi les élus qui ne
savaient pas où les implanter
que parmi les éventuels bénéficiaires, une fois le choix des
terrains arrêté.
Même leur dénomination a
donné lieu à diverses interprétations puisqu’à chaque fois
que quelqu'un les évoquait en
les qualifiant de commerciaux,
il était vite rappelé à l'ordre par
les divers responsables : ce
sont des locaux professionnels
destinés aux nouveaux diplômés et à ceux qui ont suivi une
formation.
Ainsi, pour bénéficier d'un
local, il fallait présenter une
profession à exercer, le commerce dans tous ses états
étant banni.
Il a fallu beaucoup de
patience et d'ingéniosité aux
élus et aux commis de l'Etat à
différents niveaux pour expliquer aux jeunes l'obligation qui
leur était faite d'exercer une
profession pour prétendre à un
local.
Le wali de Relizane par
intérim multiplie ses visites sur
les différents chantiers afin
d'apporter les correctifs nécessaires et surtout insuffler un
regain d'activité dans certains
chantiers pratiquement à l'arrêt.
Ainsi et après plusieurs
mois de flottement, le projet
commence à intéresser les
jeunes qui affichent plus d'engouement de jour en jour, mais
ils se sont inquiétés à cause
de certaines banques qui ne
jouent pas le jeu et causent un
retard certain dans le lancement de beaucoup de projets.
A. Rahmane
Le Soir de l’Ouest
Le carrefour de tous les dangers
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
NOUVELLE GARE ROUTIÈRE DE MOSTAGANEM
C’est le souci récurrent
de ce lieu dangereux, et si
les autorités ne font pas
quelque chose rapidement,
on va vers une situation
confuse, selon les usagers
de la route.
La situation est plus précisément la suivante : depuis l’ouverture de la nouvelle gare routière,
le flux des automobilistes de
passage à ce sens giratoire a
plus qu’augmenté, les véhicules
allant vers les quatre axes routiers de grande circulation respectent de moins en moins la
priorité du code de la route et à
cela il faut ajouter l’inattention de
plus en plus grandissante des
conducteurs, souvent distraits.
Il n’y a qu’à voir le nombre de
collisions, parfois évitées de justesse, dans la journée, à ce carrefour dangereux.
A signaler aussi des comportements violents au volant, c'està-dire à celui qui voudra passer
le premier alors que la priorité
est à droite. Il y a aussi trop de
conducteurs qui se font piéger
en voyant une voiture venir au
dernier moment sans pour
autant utiliser les clignotants.
Les passages piétons n’existent pas, alors qu’il y a des personnes âgées, des enfants qui
traversent rapidement, de peur
d’être fauchés par un véhicule. Il
y a même des bus sortant de la
gare et qui stationnent au rondpoint pour «arracher» des clients
gênant ainsi la circulation.
Les bonnes intentions sont
parfois les pires remèdes, le carrefour, connu pour son imposante stèle de l’émir Abdelkader, a
été déboulonné pour en
construire, dit-on, un nouveau jet
d’eau avec jardin et bancs
publics, projet qui, après
quelques mois de travaux, a été
annulé pour prévoir, enfin, la
construction d’une trémie. Cette
nouvelle initiative de bonne
volonté, prise par le nouveau
chef de l’exécutif, est vivement
applaudie par les automobilistes
et les riverains de la cité
Benmadjahri, en terme de sécurité routière.
Il serait plus constructif de
présenter des idées qui vont
dans le sens de la sécurité des
usagers de la route et des pié-
tons, en instruisant par exemple
la police de circulation qui doit
réguler le flux des automobilistes
du matin au soir.
Allons messieurs les décideurs, architectes et techniciens, un peu de courage et à
vos planches à dessin, il est
urgent de remédier à cette grosse lacune. Faites juste un petit
tour dans ces lieux et vous aurez
rapidement le tournis.
A. B.
L’université Abdelhamid-Ibn-Badis de Mostaganem a
été renforcée par 113 maîtres-assistants dans différentes
spécialités et 38 professeurs assistants hospitalo-universitaires, a-t-on appris lundi de son recteur.
dernièrement d’un premier lot de
50 logements aux enseignants
universitaires, en attendant la
distribution prochaine d’un lot
similaire dans le cadre d’un programme global de 205 logements, annonçant que le secteur a bénéficié d’un quota supplémentaire de 20 logements.
L’université de Mostaganem
dispose de 8 facultés, d'un institut d’éducation physique et
sportive, de deux nouvelles
écoles et de sept résidences
d’une capacité d’accueil de
15.948 lits.
APS
et de l'Emir Abdelkader en attendant l'achèvement de celui de
Oued Sebbah ;ainsi que les opérations de réhabilitation des
réseaux de l'eau potable (AEP)
et la réparation de toutes les
fuites d'eau pour pouvoir approvisionner le citoyen d'une quantité
d'eau de 250 litres par jour à un
moment où il n'avait que 80 litres
par jour dans un passé récent.
S. B.
Un renfort de 113 maîtres-assistants et 38
professeurs assistants hospitalo-universitaires
UNIVERSITÉ
Cet établissement de l’enseignement supérieur s'est également doté cette année d’une
école supérieure d’enseignants
accueillant 300 étudiants et une
école préparatoire en sciences
de la nature et vie (200 étudiants), a indiqué M. Belhakem
Mustapha dans une allocution
d’ouverture de l’année universitaire 2014-2015. Un projet de
plateforme technique d'analyses
physico-chimiques a été lancé
dernièrement et l’étude du projet
de réalisation d'un centre
d’aquaculture a été achevée, at-il déclaré.
L’université Abdelhamid-IbnBadis a accueilli, à l'actuelle
rentrée universitaire, 4 654 nouveaux étudiants, atteignant un
effectif global de 26 100 étudiants, selon le même responsable.
L’année universitaire précédente a vu la sortie de plus de 6
000 diplômés dans les deux systèmes (classique et LMD), ainsi
que la soutenance de 51 thèses
de master et 52 de doctorat.
M. Belhakem a appelé, lors
de la cérémonie d’ouverture à
laquelle ont assisté des autorités de wilaya et la famille universitaire, à la coopération et la
consultation pour parachever
les réformes de l’enseignement
supérieur et élever le niveau de
formation pour l'adapter aux exigences du modernisme. Par
ailleurs, il a signalé l'attribution
Dans le but d’en finir avec les points noirs et les insuffisances constatées dans les réseaux d'assainissement sanitaires à travers le territoire de la wilaya, il a été consacré un
montant de 4,8 millions de dinars pour financer 9 opérations.
miner vers la retenue naturelle
de Sidi-Safi ainsi que du prolongement du groupement des eaux
usées de Aïn El-Beida à
Hammam Bou-Hadjar pour un
montant de 300 millions de centimes ; il est à noter qu'un groupement de collecte des eaux de
pluies et de ruisselllements a été
réalisé dans la commune d'ElAmria pour le même montant.
Un montant complémentaire a
été consacré pour la réalisation
de deux projets qui entrent dans
le cadre du programme de l'année en cours qui est consacré
aux réseaux d'assainissement
des eaux usées dans les huit daïras de la wilaya pour un montant
de 2 milliards de centimes.
Tous ces travaux s'effectuent
à un moment où les responsables concernés s'attèlent à
effectuer des opérations de curage et d'entretien des oueds de la
wilaya à l'image de Oued Senane
4,800 millions de DA pour en finir avec les points noirs
dans les réseaux d'assainissement
À l'instar du raccordement du
réseau d'assainissement de Sidi
Ben-Adda à la station d'épuration
du chef-lieu de wilaya, en tenant
compte de l'équipement de la
station de pompage des eaux
usées d'un montant de 500 millions de centimes, ainsi que le
8
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
AÏN-TÉMOUCHENT
raccordement du réseau d'assainissement des centres de M'saïd
et El-Houaoura avec la Step de
Bouzedjar et une opération similaire dans la commune de
Chaâbet El-Leham, avec la réalisation d'un groupement des eaux
usées à Aïn El-Arba pour l'ache-
Faits divers
Le Soir
d’Algérie
KOLÉA
Une dame spécialisée
dans le vol à la tire
La police de Koléa a mis fin récemment aux
méfaits d’une dame de 54 ans, dénommée N. B.,
résidant dans la ville de Hattatba.
En effet, selon des sources policières, la police de Koléa a reçu avant-hier une plainte d’une
dame, qui s’est fait subtiliser la somme de 3 000
dinars par une autre dame.
La victime a donné le signalement de ce
malfaiteur inhabituel à la police, qui, après des
recherches poussées, a procédé à l’arrestation de la voleuse, qui avait caché le montant
du vol dans ses chaussures, en avouant, bien
sûr, son forfait.
Présentée à la justice, la dame indélicate a
été placée en détention provisoire.
Des ressortissants
maliens faussaires
arrêtés
La police de Koléa vient de mettre fin aux
agissements de deux ressortissants maliens, qui
circulaient avec de faux documents consulaires,
grossièrement contrefaits.
C’est à la suite d’une patrouille de police au
centre-ville de Koléa que le comportement et les
déplacements suspects de deux ressortissants
africains ont attiré l’attention des policiers qui
voulaient en avoir le cœur net.
Après l’interpellation des deux personnes, la
surprise fut de taille, car les documents consulaires trouvés en leur possession étaient des
faux. Arrêtés et présentés devant le procureur de
la République de Koléa, les deux faussaires ont
été placés en détention provisoire.
Ils circulaient
avec des épées et
une arme électrique
Lors d’une patrouille de routine, la police de
Koléa a remarqué un véhicule suspect recherché, de type Peugeot 207, avec deux occupants
à l’intérieur. Sous les sièges de leur véhicule il y
avait des épées et une arme électrique prohibée.
Les suspects, après investigations, n’ont pu
justifier la présence des armes prohibées.
L’un des deux suspects, le dénommé B. S., a
été placé en détention provisoire et le second,
un mineur, a bénéficié d’une citation directe à
comparaître.
Houari Larbi
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Le profanateur des tombes arrêté
EL-BAYADH
L’auteur de la profanation des tombes des
martyrs a été arrêté en flagrant délit par les éléments de la police de la daïra de Labiodh-Sid
Cheikh, a-t-on appris.
II s’agit d’un homme
répondant aux initiales de
F. A., âgé de 31 ans, qui a
été surpris en train d’exhumer des corps du cimetière
des martyrs.
Le profanateur, qui a
«dévoré» plusieurs corps,
était recherché depuis
quelques mois déjà ; c’est
donc, à la suite d’une surveillance accrue qu’il est
tombé dans une souricière.
S’agit-il de charlatanisme ?
Pourquoi
spécialement
l’atteinte à la mémoire des
Un jeune retrouvé
pendu chez lui
«martyrs» ? En effet, ses
proches avancent que leur
fils souffre d’un déséquilibre mental. Notons, enfin,
qu’une cérémonie de réinhumation des squelettes a
été organisée en présence
d’un imam, du P/APC et
des citoyens, alors que le
mis en cause a été mis
sous mandat de dépôt en
attendant la suite de l’enquête. Par ailleurs, cinq
9
ressortissants subsahariens, de nationalité nigérienne, en situation irrégulière, ont été interpellés et
soumis à un contrôle
d’identité par les éléments
de la Sûreté de la wilaya
d’El-Bayadh, indique-t-on.
Ces migrants clandestins qui circulaient sans
documents de séjour ont
été arrêtés.
B. Henine
MÉDÉA
Le corps sans vie d'un jeune homme identifié comme étant Z. Y., 20 ans, a été découvert,
ce 20 octobre, dans son domicile familial, au
lieudit Skhaïria, dans la commune de BéniSlimane. La victime a été retrouvée pendue au
moyen d'une corde, a-t-on appris des éléments
de la Protection civile de Médéa qui ont été
dépêchés sur les lieux à 1h 45 mn et qui ont
fait cette macabre découverte.
Le cadavre a été transporté à la morgue de
l'hôpital de Béni-Slimane.
L'enquête, qui a été ouverte aussitôt, élucidera les circonstances exactes de ce drame.
Sauvés in extremis
par les pompiers
Les éléments de l'unité secondaire de la
Protection civile de Médéa ont secouru 6 personnes
âgées de 8 à 50 ans à 1h 15mn dans la nuit du
dimanche au lundi 20 de ce mois dans un domicile
dans la daïra de Berrouaguia. Les individus qui
appartiennent à la même famille ont été sauvés de
justesse après avoir inhalé du monoxyde de carbone
dans leur sommeil : la fuite provenait de la salle de
bains, a-t-on appris. Les pompiers ont prodigué aux
victimes en état d'asphyxie les premiers secours sur
place, avant de procéder à leur évacuation vers l'établissement hospitalier de Berrouaguia.
M. L.
Saisie de 7 qx de déchets
de cuivre destinés à la
contrebande vers le Maroc
TLEMCEN
Les agents des Douanes ont opéré, dimanche à
Tlemcen, la saisie de 7 quintaux de déchets de
cuivre destinés à la contrebande vers le Maroc,
a-t-on appris lundi auprès de la cellule de communication de la Direction régionale des
Douanes de Tlemcen.
Cette marchandise a
été découverte à bord d’un
véhicule utilitaire lors d’une
embuscade dressée par la
brigade du poste de surveillance de Honaine au
niveau
du
carrefour
menant au lieu-dit El
Formadja
et
Sidi
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
Boulenouar dans la daïra
de Remchi, selon la même
source.
D'autre
part,
deux
autres personnes ont été
arrêtées à bord d’un véhicule, en leur possession 20
grammes de kif traité et
une somme de 48 000 DA,
lors d’un barrage dressé le
même jour par la brigade
polyvalente des Douanes
de Sidi Bel-Abbès sur l’autoroute est-ouest, dans son
tronçon reliant Sidi Ali
Boussidi (wilaya de Sidi Bel
Abbès) et Tlemcen, a-t-on
ajouté. La valeur des marchandises saisies et des
deux moyens de transport
est estimée à 1,4 million
DA et de l’amende à plus
de 15 millions DA.
APS
AÏN-SEFRA
Mort suspecte
d’un sexagénaire
Un sexagénaire a trouvé la mort quelques jours
après son admission à
l’hôpital d’Aïn-Séfra des
suites des complications
de coups et blessures portés sur son corps.
On ignore tout de
même s’il s’agit d’un accident domestique ou d’un
crime «ménager» puisque
l’incident s’est produit
dans sa maison.
Une enquête a été
ouverte pour déterminer
les circonstances exactes
de cette mort suspecte.
B. Henine
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
12
Sports
FOOTBALL
Malek se retire,
Zvunka
démissionne
CR BELOUIZDAD
Report de Maroc-2015 : qu’en
pensent les techniciens ?
l Plus que trois mois avant le
début annoncé de la CAN-2015 que le
Maroc n’est pas certain d’abriter à la
date prévue (17 janvier-8 février). Un
tournoi qui continue d’alimenter les
débats aussi bien des sportifs que des
politiques. Ces derniers, appuyés par
les services de santé de leurs pays,
plaident le report de la 30e édition de
la CAN tandis que les sportifs, joueurs
et entraîneurs, semblent moins
chauds à voir leur fête biennale recalée.
Dimanche soir, deux entraîneurs et
non des moindres se sont exprimés sur
les plateaux de télévision sur le sujet. Il
s’agit du sélectionneur de l’EN du pays
organisateur, Badou Zaki, et celui des
Verts, première équipe à composter
son billet pour le tournoi final, le
Français Christian Gourcuff. L’ancien
gardien des Lions de l’Atlas était l’invité
de Medi1tv, au cours de l’émission hebdomadaire «l’match» animée par notre
confrère Jalal Bouzrara, tandis que l’excoach de Lorient répondait à l’invitation
de Canal Algérie et son émission
«Canal-foot» présentée par notre
ancien correspondant à Constantine,
Smaïn Benkaïdia.
Sur le plateau de la chaîne méditerranéenne, Badou Zaki, interrogé sur
ses appréhensions si la CAN venait à
être reportée, ne manquera pas de souligner son désarroi même s’il se dit
«solidaire» de la démarche des responsables du gouvernement marocain. «Je
ne sais pas quoi vous répondre sincèrement», avouera l’entraîneur de la
sélection marocaine à propos de
laquelle il dira qu’elle «a atteint un
niveau de préparation de 70 à 80%» en
vue de la CAN-2015.
L’animateur de «l’match» demandera alors à Zaki s’il était possible d’imaginer un scénario-catastrophe, en l’occurrence le report de la trentième édition. Là, l’ancien keeper du RCD
Majorque confiera qu’il n’a pas de plan
B. «J’ai peaufiné mes prévisions pour la
préparation de la sélection pour que
cette dernière soit prête le 17 janvier
(date du début de la CAN-2015, Ndlr).
Nous aurons deux matches amicaux en
novembre, contre le Bénin et le
Mozambique respectivement, puis une
dernière phase avant le début de la
compétition. Si le report de la CAN se
confirme lors de la réunion de la CAF, le
2 novembre, notre programme doit être
reconsidéré», assure-t-il non sans préciser qu’il lui sera difficile de remobiliser
ses joueurs. Une motivation qui pourrait
être entretenue par la programmation
de quelques matches amicaux face à
des sélections huppées d’Europe et
d’Amérique du Sud (Argentine et
Mexique cités).
L’ex-driver du WAC, qui dit avoir
réussi à remobiliser ses troupes depuis
son come-back, il y a sept mois, à la
barre technique des Lions de l’Atlas
«pour l’objectif rêvé par tous les
Marocains», en l’occurrence le titre africain, a estimé que cette consécration
est «possible» dans la mesure où son
équipe, pas trop fringante lors des
matches préparatoires face au Qatar, le
Kenya et autre RCA, «sait se montrer
conquérante quand il s’agit de rivaliser
avec les grands. A ce titre, Badou Zaki
donnera l’exemple de la Mannschaft
incapable de se défaire facilement du
Ghana et de l’Algérie lors du Mondial
mais qui a infligé un sévère 7-1 au
Brésil, favori de sa Coupe du monde».
Une manière de «chauffer» davantage les fans marocains très peu nombreux à venir suivre la préparation des
Lions de l’Atlas qui vont évoluer à
Marrakech «si la CAN-2015 est maintenue au Maroc», conclut-il.
Gourcuff serein, pas Klopp
Moins stressé par les risques du
renvoi de l’édition de la CAN-2015 à
une date ultérieure, décision qui «me
permettra d’assurer une meilleure progression du jeu de mon équipe», le
sélectionneur
algérien
Christian
Gourcuff s’est dit aussi serein. «Je ne
vois pas en quoi ça va nous perturber
(le report de la CAN-2015, ndlr) dans la
mesure où on sait que la décision sera
prise le 2 novembre prochain. Je pense
que nous aurons l’occasion de nous
adapter aux conditions. Le Maroc, c’est
bien pour nous, c’est tout près.
J’espère que la compétition se déroulera dans des conditions optimales», dira
le technicien breton au cours de l’émission de la télévision algérienne.
Gourcuff, questionné sur les vraies raisons qui auraient inspiré les Marocains
à demander le report, se montrera évasif. «Je ne peux pas répondre parce
que ça dépasse mes compétences. Je
ne connais pas le bien-fondé de cette
histoire. Je préfère parler de l’aspect
footballistique», a-t-il répondu. La
réponse de Gourcuff contraste mal
avec les impressions du coach du
Borussia Dortmund, l’Allemand Jürgen
Klopp qui s’est dit «inquiet» par le
maintien, par la CAF, de la compétition.
«Le fait est que je m’interroge beau-
coup à ce sujet. Si un pays a le sentiment qu’il ne peut pas trouver une
bonne solution alors il faut s’inquiéter.
On n’a pas le droit de fermer les yeux et
dire: on continue comme ça. Je n’ai rien
à dire d’une décision qui ne m’appartient pas. Mais quand on voit quels
pays sont affectés, ce n’est plus le
moment de parler de sport», fera savoir
l’entraîneur de l’attaquant gabonais
Emerick Aubameyang dont la sélection
est proche d’accrocher le wagon pour
la phase finale. Ce qui perturberait
grandement les plans de son club allemand qui souffre depuis le début de
saison de l’absence d’un certain
nombre de ses joueurs à vocation
offensive victimes de blessures à répétition.
Le départ à la CAN d’Aubameyang,
et de beaucoup d’autres footballeurs
africains exerçant en Europe, serait
donc une raison valable pour le report,
voire l’annulation, de la compétition
continentale dont la tenue, à cette
période de la saison, a souvent fait l’objet de critiques et de réticences de la
part des clubs européens. Ebola qui
vient, selon l’OMS, de «déménager» du
Nigeria ne serait alors qu’un prétexte
pour faire plier la CAF dont les finances
sont, comme les grands clubs
d’Europe, intimement liées au respect
du calendrier sportif et aux engagements avec les sponsors et autres parrains.
M. B.
L’Afrique du Sud dit «non» à la CAF
ALORS QUE LE GHANA HÉSITE TOUJOURS
l «L’Afrique du Sud n'est pas prête à accueillir la Coupe
d'Afrique des nations en janvier si le Maroc se retire en raison
de l'épidémie d'Ebola», assure le ministre sud-africain des
Sports, Fikile Mbalula. «Accueillir la CAN est un non et non.
L’Afrique du Sud n’est plus
le grand frère de l’Afrique
(sic) pour organiser cette
compétition année après
année», a tweeté le responsable sud-africain qui, interpellé par les médias de son
pays, a donné les raisons du
refus de l’Afrique du Sud d’accueillir le tournoi de l’hiver
prochain.
«Avant
même
d'examiner le dossier au
ministère, je peux vous dire
sans ambiguïté et catégoriquement qu'accueillir la compétition, c'est non, non», a-t-il
confié à la presse sud-africai-
ne. Mbalula expliquera que
son pays, qui traverse une
grave crise économique, n’est
pas prêt à subir d’autres
dépenses qui grèveront le
budget de l’Etat.
«Nous n'avons pas à notre
disposition, actuellement, les
ressources pour prendre le
relais. Nous l'avons fait par
solidarité avec la Libye l'an
dernier, et notre budget ne
nous permettra pas d'accueillir la nouvelle édition de
la CAN. C'est absolument
impossible», a signifié celui
qui pense, par ailleurs, que
l’Afrique du Sud est prête à
partager la responsabilité de
combattre Ebola.
«Nous allons partager la
responsabilité de combattre le
virus Ebola ; nous ne sommes
pas à l'abri de cela. Nous
devons être prêts à partager
nos compétences, nos médecins, pour renforcer la
recherche pour trouver un
vaccin», a-t-il déclaré.
Proposé comme solution
de repli, en cas de désistement du Maroc, le Ghana
n’est pas non plus certain
d’être en mesure d’accueillir
le rendez-vous africain.
En effet, de nombreuses
voix se sont déclarées
«contre» l’éventualité que le
Ghana accueille l’événement.
Il s’agit notamment de
l'Association médicale du
Ghana (GMA), le regroupement Occupy Ghana, le
Conseil pentecôtiste et charismatique du Ghana (GPCC)
et le directeur du centre
Noguchi Memorial Institute for
Medical Research (NMIMR).
Ces derniers ont déconseillé
le gouvernement ghanéen de
s’aventurer dans la voie de
substitution au Maroc qui
avait demandé à la CAF de
reporter l’édition prévue à
partir du 17 janvier à plus
tard. Pour ces organisations,
«le Ghana a un système de
santé moins développé que le
Maroc et l’Afrique du Sud,
avançant, par ailleurs, que le
football n’est pas la plus gran-
de priorité du Ghana». Autant
dire, en définitive, que le rendez-vous, du 2 novembre à
Alger, des membres du comité exécutif de la CAF risque
de ne pas rallier tous les suffrages et que la réponse faite
au Maroc ne serait qu’une
réaction épidermique du président Issa Hayatou et de certains de ses soutiens au sein
du CE. Un report de l’événement constituerait un échec
pour l’exécutif conduit par
Issa Hayatou qui a été élu, à
main levée, pour ce qui
constitue son 7e mandat à la
tête de l’instance africaine,
lors de la 35e AG de la CAF
tenue à Marrakech en mars
2013.
M. B.
Photos : DR
ALORS QUE LA CAF TRANCHERA LA QUESTION LORS DE LA RÉUNION
DE SON C.E LE 2 NOVEMBRE À ALGER
L'entraîneur
français Victor
Zvunka,
a
démissionné
de son poste
d'entraîneur
en chef du
C
R
Belouizdad
après
avoir
dirigé
hier
matin sa dernière
séance d'entraînement avec le club de Ligue
1, a appris l'APS auprès de la direction de
la formation algéroise. Selon la même source, Zvunka a justifié sa décision par le
départ du président du club Réda Malek,
qui a jeté l'éponge à l'issue de la défaite de
son équipe dans le derby de la capitale
face au NA Hussein-Dey (1-0), vendredi
dernier au stade Omar-Hamadi à Bologhine
pour le compte de la 7e journée du championnat. Le technicien français avait atterri
au Chabab durant l'intersaison. Il a hérité
d'un effectif sensiblement remanié. La
direction du club a agi de la sorte après le
parcours négatif de sa formation la saison
dernière, lorsqu'elle avait évité la relégation
de justesse. L'ex-coach de Nîmes
Olympique est le sixième entraîneur à
démissionner ou à être limogé depuis le
début du championnat de Ligue 1. Les cinq
autres sont Alain Michel (JS Saoura),
Mohamed Mekhazni (RC Arbaâ), Cherif El
Ouezzani (MC Oran), Meziane Ighil (ASO
Chlef) et Hugo Broos (JS Kabylie). Le CR
Belouizdad est 15e et avant-dernier au classement avec 7 points.
HENRI KASPERZACK
(SÉLECTIONNEUR MALIEN) :
«Le Mali n'est pas
en danger»
l Le sélectionneur du Mali, Henri
Kasperzack, a indiqué que rien n'est perdu pour
son équipe après sa surprenante défaite à domicile face à l'Ethiopie (2-3) en match de la quatrième journée des qualifications de la Coupe
d'Afrique des nations CAN-2015 de football.
«Avec désormais 6 points et la 2e place
derrière l’Algérie qui est déjà qualifiée, je
pense sincèrement que rien n’est perdu pour
nous. Après la défaite contre l’Ethiopie, nous
sommes en difficulté mais pour moi, on n'est
pas en danger. Il n’y a plus de calculs à faire,
il faut obligatoirement aller faire un bon résultat au Malawi», a déclaré Kasperzack au site
de la Confédération africaine de football
(CAF). Pour le coach des Aigles, les joueurs
sont condamnés à réagir rapidement, à commencer par le prochain match face au
Malawi prévu le 15 novembre prochain à
Blantyre. «Nous devons réagir rapidement
face au Malawi. Ce n'est pas une bonne
chose de perdre à domicile après avoir
gagné à l’extérieur. En ce moment, on a beau
tenter, on n'a pas eu beaucoup de réussite.
En plus, il y a eu des erreurs défensives. On
ne s'est pas comporté en favori», a-t-il expliqué. Le technicien franco-polonais s'attend à
un match compliqué contre les «Flames» du
Malawi : «Ça va être un match compliqué,
comme toujours là-bas. Le Malawi est une
équipe qui joue bien au ballon, toujours bien
organisée dans son système. Mais on ira à
Blantyre pour ramener les trois points, à
défaut un nul, pas autre chose», a-t-il dit.
«Nous avons toujours notre destin en mains
et c’est à nous de le saisir. Les joueurs sont
déjà conscients de ce qui les attend pour les
deux prochains matchs», a-t-il conclu. Le
second billet qualificatif du groupe B se jouera à trois entre le Mali (6 points), l'Ethiopie et
le Malawi (3 points chacun). L'Algérie, qui
trône en tête (12 points), est déjà qualifiée.
FOOTBALL
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
13
Le Soir
d’Algérie
«L’EN est devenue la meilleure d’Afrique»
JEAN-MICHEL CAVALLI (ENTRAÎNEUR DU MCO) :
l De retour en Algérie pour diriger le MCO après avoir drivé l’EN
en 2006, Jean-Michel Cavalli a vite fait d’imposer sa méthode avec
un effet positif immédiat puisque après avoir frôlé la dernière
place, le club d’El Hamri pointe à la sixième place avec deux points
et n’a pas connu la défaite depuis l’arrivée du technicien corse qui,
contrairement aux idées reçues, ne pratique pas «l’omerta» (loi du
silence) mais est toujours aussi affable et agréable à écouter.
Le Soir d’Algérie : Depuis
votre arrivée à Oran, le MCO se
porte bien. C’est l’effet Cavalli ?
Jean-Michel Cavalli : Je me
souviens que lorsque j’étais venu
pour la première fois en Algérie
pour diriger l’EN, on avait débuté
par deux victoires. Peut-être que
je porte bonheur au-delà de la
potion magique (rires).
Au départ, vous avez trouvé
un MCO en crise totale...
Vous savez, en général, quand
on fait appel à un entraîneur en
pleine saison, peu importe le club,
c’est qu’il y a le feu à la maison.
Et qu’est-ce qu’on vous a
fixé comme objectif ?
Le premier objectif, c’était de
remonter au classement. Il fallait
s’extirper de cette avant-dernière
place et ce n’était pas évident
parce qu’on devait affronter le
CSC, un club qui vise le titre et
derrière on jouait le NAHD qui est
certes lanterne rouge mais
demeure une bonne équipe et sa
victoire contre le CRB l’a prouvé.
Quand vous dites remonter
au classement, c’est jusqu’à
quelle place ?
Après avoir tiré le club des profondeurs du classement, maintenant on va essayer, avant tout, de
faire du très bon travail.
Mais avez-vous de bonnes
conditions de travail ?
Sur ce plan-là, je n’ai pas à me
plaindre. Le président du club m’a
donné carte blanche. On s’entraîne sur le terrain principal, ce qui
est bien. Au niveau de la gestion
et de la composition de l’équipe, je
travaille vraiment en paix, et c’est
très bien ainsi.
Avec l’EN, vous aviez introduit une nouveauté pour les
joueurs, la pratique du vélo.
Allez-vous la reprendre avec le
MCO ?
Non, parce que j’avais prescrit
la pratique du vélo uniquement
pendant le mois de Ramadhan, vu
qu’il fallait trouver un autre moyen
de s’entraîner et que nous étions
en pleine phase de qualification
de la CAN.
Quelle est la différence entre
diriger une sélection nationale
et un club ?
Quand on entraîne une sélection, on entraîne tout un peuple.
Et là, on n’a plus affaire à une
région et des journalistes d’une
partie du pays mais à toute la
presse nationale et internationale.
En plus, il faut faire honneur au
président de la République parce
qu’il faut porter très haut les couleurs du pays. C’est une grosse
responsabilité. D’autre part, en
sélection, vous avez un large
choix de joueurs locaux et expatriés en Europe.
Que pense l’ancien coach
national que vous êtes de l’EN
actuelle de votre compatriote
Gourcuff ?
Incontestablement, elle ne
mérite
que
des
éloges.
Aujourd’hui, elle est devenue la
meilleure équipe d’Afrique. Elle
est reconnue et on ne peut en
penser que du bien.
Huit ans après votre passage, pourriez-vous revendiquer
une part dans cette belle réussite ?
Une part, non je ne pense pas.
Moi, j’avais trouvé une sélection
Photo : DR
Le Soir
d’Algérie
en mauvais état et on avait su
relever le défi de lui redonner des
couleurs. Depuis, l’EN n’a cessé
d’avancer et c’est ce qui est le
plus important.
Qu’est-ce qui a changé entre
l’EN de 2006 que vous dirigiez
et celle d’aujourd’hui ?
Ce qui a changé, ce sont les
infrastructures et les conditions
de travail nettement meilleures.
En plus, aujourd’hui, les joueurs
ne sont plus à découvrir, ils se
présentent eux-mêmes pour porter le maillot national parce que
l’Algérie est devenue une très
grande nation de football.
Est-ce que Cavalli a changé
depuis 2006 ?
Non, pas du tout. J’ai vieilli et,
sur ce plan, on ne peut pas lutter
; par contre, au niveau du travail,
je suis resté le même.
Cinq clubs du championnat
sont drivés par des techniciens
français en plus de l’EN. Qu’en
dites-vous ?
L’école française est bonne et
elle a fait ses preuves. Elle l’est
toujours avec Didier Deschamps
qui est notre porte-drapeau.
J’ajoute que je suis également
le coach de la sélection corse et
nous venons de battre la Bulgarie
d’un certain Lothar Matthäus. Que
ce soit en Corse ou en France, il y
a de bons joueurs et de bons
techniciens.
Propos recueillis par Hassan
Boukacem
Sports
Le Soir
d’Algérie
Roma-Bayern en vedette,
Barcelone doit réagir
FOOTBALL
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
BASKET-BALL :
SUPERDIVISION A
(5e JOURNÉE)
LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (PHASE DES POULES, 3e JOURNÉE)
GS PétroliersWA Boufarik,
cet après-midi
en retard
Le GS Pétroliers accueille
le WA Boufarik, cet aprèsmidi (15h) à la salle d'Hydra
(Alger) pour le compte de la
mise à jour de la 5e journée
du championnat d'Algérie de
superdivision A de basketball (messieurs).
Avant cette rencontre, les
deux équipes se partagent la
7e place au classement avec
6 points, le GSP ayant joué
cependant trois rencontres et
le WAB quatre.
Les autres matchs de
cette journée s'étaient disputés samedi dernier et avaient
connu la chute de l'ex-leader,
le NA Hussein-Dey, sur le
terrain de son ancien dauphin, l'US Sétif (62-91),
désormais en tête du classement.
Groupe F
Barcelone doit réagir
FC Barcelone (ESP)-Ajax
Photo : DR
l AS Rome-Bayern Munich
sera aujourd’hui à l'affiche de la
3e journée de la Ligue des champions, alors que le FC Barcelone
aura l'obligation de réagir face à
l'Ajax Amsterdam après sa
défaite à Paris.
Groupe E
Choc Roma-Bayern
CSKA
Moscou
(RUS)Manchester City (ENG) : l'histoire
bégaierait-elle pour les Citizens,
toujours aussi performants en
championnat d'Angleterre dont ils
sont tenants du titre, mais encore
fébriles sur la scène continentale ?
Eliminés dès la phase de groupes
en 2011-2012 et 2012-2013, en 8e
la saison passée, ils pointent dangereusement à 3 et 5 longueurs de
Rome et du Bayern. Autant dire
qu'une victoire à Moscou, où les
attendent la neige et un CSKA luimême en quête de ses premiers
points, est impérative.
AS Rome (ITA)-Bayern
Munich (GER) : voici ce qui est
pour l'heure le duel au sommet de
ce groupe «de la mort», entre des
Romains 2e et l'actuel leader bavarois, qui ont tous deux déjà pris un
ascendant sur le 3 e rival mancunien (3e). Les deux équipes tiennent la forme. Battue d'un rien la
semaine passée par la Juventus
(3-2) dans le duel au sommet de la
Serie A, la Roma vient de corriger
le Chievo Vérone (3-0) pour recoller tout près des Bianconeri. Le
Bayern a, lui, corrigé le Werder
Brême (6-0), son 5e succès de rang
toutes compétitions confondues,
avec un doublé de l'homme en
forme Götze et en prime le retour
de Ribéry après cinq semaines
d'absence. Tous les ingrédients
sont réunis pour que le match soit
spectaculaire et riche en buts.
Amsterdam (NED) : même s'il n'y
a pas d'urgence, les Catalans doivent se ressaisir après leur défaite
à Paris. Leur victoire ce week-end
contre Eibar (3-0), avec un Xavi
retrouvé depuis qu'il a battu le
record de matches en Ligue des
champions (143 apparitions) et
buteur, tout comme Neymar et
Messi, a renforcé leur confiance.
Ce dernier, qui n'est plus qu'à un
but du record de Telmo Zarra (251)
en Liga, est également à 3 buts de
celui de Raul en C1. De quoi aiguiser son appétit.
Apoel Nicosie (CYP)-Paris SG
(FRA) : Paris avait cru sa saison
définitivement lancée il y a trois
semaines avec sa victoire étoilée
contre le Barça (3-2), mais ensuite
les blessures se sont accumulées
et l'équipe de Laurent Blanc, certes
encore invaincue cette saison
toutes compétitions confondues,
demeure fragile. Une victoire pour
rester en tête du groupe s'impose,
mais sans Ibrahimovic, Lavezzi et
Marquinhos, le PSG, qui enregistre
tout de même le retour de Thiago
Silva, devra se méfier de Nicosie,
qui n'a perdu que 1-0 à Barcelone
et aurait mérité la victoire face à
l'Ajax (1-1).
Groupe G
Chelsea doit dérouler
Chelsea (ENG)-Maribor (SLO) :
Irrésistibles leaders de la Premier
League, les Blues dominent plus
difficilement les débats dans leur
poule après un nul concédé à
domicile face à Schalke (1-1) et
une victoire chez le Sporting
Portugal (1-0). A Stamford Bridge,
tout autre résultat qu'un succès
contre Maribor, certes surprenant
2 e après deux nuls, serait un
échec.
Schalke 04 (GER)-Sporting
Portugal (POR) : Le club de
Gelsenkirchen, qui se trouve à
égalité de points (2) avec Maribor,
espère voir perdurer l'effet Roberto
Di Matteo, dont les débuts au
poste d'entraîneur ont été victorieux contre le Herta Berlin (2-0).
HANDBALL
14
Mais méfiance, le Sporting (1 pt)
n'a pas dit son dernier mot, avec
Slimani et Nani en forme et buteurs
ce week-end.
Groupe H
Bon coup à jouer pour Porto
FC Porto (POR)-Athletic
Bilbao (ESP) : Favoris et actuellement premiers du groupe (4 pts),
les Portugais peuvent faire coup
double en cas de succès sur
Bilbao, décevant dernier (1 pt),
qu'ils mettraient alors dans une
situation extrêmement précaire.
BATE
Borisov
(BLR)Shakhtar Donetsk (UKR) : Pour
Borisov (2e), la victoire surprise sur
Bilbao (2-1) appelle confirmation
pour croire en l'exploit d'une qualification. Pour Donetsk (3e), l'objectif
8e de finale est plus légitime, mais
il est temps de réagir après deux
matches nuls.
*Tous les matches débuteront à
19h45 (heure algérienne) sauf
CSKA Moscou (RUS)-Manchester
City (ENG) avancé à 17h.
BADMINTON :
CHAMPIONNAT
D'ALGÉRIE SENIORS
Béjaïa
et Oran pôles
d’attraction
Le championnat d'Algérie
seniors (hommes et dames)
par équipes de badminton
Centre-Est et Centre-Ouest
aura lieu ce week-end au
niveau des salles OPOW de
Béjaïa et Aïn Turck (Oran), a
annoncé hier la Fédération
algérienne de badminton
(FAB).
Les éliminatoires de cette
compétition sont prévues
vendredi à partir de 10h,
alors que les demi-finales et
finales sont programmées
pour samedi, a précisé l'instance fédérale. Huit clubs
animeront les épreuves au
Centre-Ouest et neuf clubs
seront au rendez-vous au
Centre-Est.
Le HBC El-Biar compte «rebondir avant la trêve»
CHAMPIONNAT D'ALGÉRIE EXCELLENCE
l L'équipe de handball du
HBC El-Biar, qui enregistre un
début de saison très difficile,
compte mettre à profit la longue
période de trêve qu'observera le
championnat
d'Algérie
Excellence pour corriger les
lacunes et amorcer un nouveau
départ, a indiqué lundi à l'APS le
président du club, Abdeslam
Benmaghsoula.
Les gars d'El-Biar, habitués à
jouer les premiers rôles en championnat, ont enregistré six défaites
en autant de rencontres disputées,
la dernière en date vendredi à
domicile face au CRB Mila (16-24)
dans le groupe A. «Nous vivons
une période difficile à cause du
chamboulement forcé de l'effectif
avec le départ de nos deux
meilleurs joueurs internationaux,
en l'occurrence Hichem Daoud et
Ahmed Boussaïd, ce qui a fait
perdre à l'équipe son équilibre», a
expliqué Benmaghsoula.
Le premier responsable du club
a fait savoir que la direction «est à
la recherche de nouveaux sponsors dans le but d'empêcher les
gros bras du championnat de
prendre ses meilleurs joueurs à
chaque fin de saison». Selon lui,
les blessures justifient aussi les
résultats médiocres du HBC ElBiar, lanterne rouge de sa poule.
«En plus des départs, nous avons
perdu les internationaux SalahEddine Cheikh et Samy Bouchène,
piliers de la défense, en raison de
blessures. Cette situation nous a
poussés à incorporer dans l'équipe
trois juniors qui n'ont aucune expérience», a ajouté le patron du
HBCEB. Le staff technique el-biarois compte profiter de la longue
trêve qu'observera la compétition
à l'occasion du Mondial-2015 au
Qatar pour rectifier le tir.
«Il y aura une seule journée
encore à jouer (le 16 novembre,
ndlr) et le championnat va s'arrêter
pour permettre à notre équipe
nationale de participer au Mondial2015 (15 janvier - 1er février). Nous
allons mettre à profit cette période
pour bien travailler et rebondir en
montrant un meilleur visage à partir de la mi-février. Il faudra
quelques mois pour que l'équipe
retrouve sa stabilité», a admis l'ex-
international algérien. Le GS
Pétroliers est leader du groupe A
avec 10 points, alors que le CRB
Baraki domine le groupe B en totalisant le même nombre de points
que les Pétroliers.
Les Angolaises de Primeiro
Agosto et les Tunisiens du Club
Africain sacrés
CHAMPIONNATS D'AFRIQUE DES CLUBS
Les Angolaises de Primeiro Agosto se sont adjugées le 36 e
Championnat d'Afrique des clubs champions de handball, en s'imposant face à leurs compatriotes de Petro Atlético, tenantes du titre, 28 à
25 en finale, dimanche à Tunis. Primeiro Agosto met fin au long règne
de Petro qui prévalait, sans interruption, depuis 1997. Pour leur part,
les Tunisiens du Club Africain, déjà vainqueurs du tenant du titre
l'Espérance de Tunis en demi-finale, ont confirmé en dominant les
Egyptiens d'Al Ahly, 24 à 18 en finale, remportant ainsi leur 1er titre
africain en clubs champions.
Culture
Le Soir
d’Algérie
Aristophane
Par Kader Bakou
Aristophane est un poète comique grec
du Ve siècle av. J.-C., né dans le dème de
Cydathénéon vers 445 et mort entre 385
et 375 av. J.-C. Son œuvre (théâtrale et
littéraire), à elle seule, représente ce qui
reste de l'ancienne comédie.
Au moment où dans tous les domaines,
Athènes voit éclore des modes de pensée nouveaux et que les mœurs politiques et sociales changement ou se
dégradent, Aristophane cloue au pilori
les politiciens démagogues et les va-ten-guerre, notamment.
Aristophane aurait écrit 44 pièces. Mais
la plupart de ses comédies ne sont
connues aujourd’hui que par des fragments ou sont perdues. Seules onze
nous sont parvenues, notamment, les
Acharniens et la paix où l'auteur combat le parti de la guerre ; les Cavaliers
où il attaque ouvertement Cléon, le toutpuissant démagogue ; les Nuées où il
raille Socrate et les Guêpes, où il tourne
en dérision l'organisation des tribunaux
athéniens. Excepté le Ploutos et les
pièces contre Euripide, les comédies
d'Aristophane sont des satires sociales
ou des pamphlets politiques. Aristophane défend aussi la cause des petits propriétaires et des paysans appauvris par
la prolongation de la guerre, victimes
impuissantes des hommes d'affaires et
des intrigants de la ville. Les pièces
d'Aristophane se révèlent ainsi très précieuses pour la connaissance de l'histoire, des institutions et des mœurs de
son époque.
À la Renaissance, les pièces d'Aristophane seront recommandées par Érasme pour une bonne éducation humaniste. Platon, de son côté, a intégré Aristophane dans le groupe des participants
au Banquet, son ouvrage sur l'amour.
Les Nuées, en outre, fait partie des
pièces les plus étudiées depuis l’Antiquité.
Il y a certes les tragédies grecques, mais
il y avait aussi les comédies !
K. B.
[email protected]
15
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L’ORANAIS DE LYÈS SALEM
Grand film et petites polémiques !
Projeté en avant-première début septembre, le long-métrage L’Oranais de Lyès Salem sera diffusé sur le réseau des
cinémathèques algériennes à commencer par Oran en
novembre. Cette sortie nationale se fera sur fond de polémiques et de menaces de censure.
Moins d’un mois après son
avant-première en Algérie et à
la veille de sa première projection en France (le 17 octobre
dernier), L’Oranais fait grandbruit dans le pays, et ce ne sont
pas toujours des critiques de
cinéma qui en parlent ! D’abord
le film : deuxième long-métrage
de Lyès Salem après Mascarades (2007), dans lequel il
partage également l’affiche
avec Khaled Benaïssa, ce
drame historique se distingue à
la fois par sa rarissime liberté
de ton et l’innovation quasiment
inespérée qui caractérise son
traitement de l’histoire.
Dans le cinéma algérien, à
quelques exceptions près, lorsqu’on regarde la guerre de
Libération portée à l’écran, il
s’agit souvent d’une conception
binaire, manichéenne et sans
aspérités : d’un côté, nous
avons les glorieux moudjahidine, irréprochables, courageux
et divinisés ; et de l’autre, les
méchants
colonisateurs,
féroces, cruels et tortionnaires.
Au bout de quelques productions, le film révolutionnaire est
devenu le genre le plus rebutant de tous : il lasse, décourage le cinéphile et provoque un
rejet systématique vu sa lourde
démagogie abolissant de fait
toute velléité d’art cinématographique.
L’Oranais est sans doute
l’un des rares à avoir osé un
regard différent sur notre histoire : il ne s’agit point de héros
déshumanisés affrontant un
ennemi
inhumain,
mais
d’hommes et de femmes faits
de chair et d’émotions, de faiblesses et de paradoxes. Le
cinéaste (également coauteur
du scénario) a en effet compris
que la figure du révolutionnaire
avait grand besoin d’un sacré
coup de jeune pour qu’elle
puisse récupérer sa crédibilité
mais aussi se rapprocher de
l’Algérien de 2014.
Djaâffar, surnommé El
Wahrani (campé par Lyès
Salem) est un commandant de
l’ALN qui avec son ami, Hamid
(Khaled Benaïssa), vont entrer
dans l’indépendance de l’Algérie avec des utopies plein la
tête. Au fil des ans, les deux
frères d’armes finiront pourtant
par prendre leurs distances :
Hamid, devenu ministre, trempe peu à peu dans des affaires
scabreuses, tandis que Djaâffar
essaiera tant bien que mal de
rester intègre malgré les pressions et les tentations d’un système algérien plongé dans la
corruption dès les premières
années de l’indépendance.
La première qualité du film
réside dans son écriture scénaristique : maîtrisée de bout en
bout et rythmée d’une main de
maître, la dramaturgie et
l’épaisseur psychologique des
personnages créent un récit
Photo : DR
LE COUP DE BILL’ART DU SOIR
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
fluide, une histoire humaine qui
accroche le regard et l’esprit du
spectateur et surtout une interprétation plus que convaincante si on excepte quelques rôles
dont la construction est pour le
moins faible à l’instar du personnage du journaliste et de
l’agent secret. Cela dit, la force
du film vient également de l’envergure des seconds rôles,
notamment Djamel Barek,
émouvant de discrétion et de
sobriété en incarnant Saïd, le
fidèle ami de Djaâffar, ainsi que
Nadjib Oudghiri dans le rôle de
Farid, compagnon d’armes des
personnages principaux, devenu un opposant acharné tant la
corruption et les passe-droits
l’exaspèrent dans cette Algérie
qu’il imaginait devenir pure,
voire parfaite, à l’issue de sept
ans de guerre de Libération.
La bande d’amis ayant partagé des années de combat
dans les maquis, puis quelques
années de bonheur et d’ivresse
après l’indépendance, va se
déliter au gré des déceptions
des uns et de l’opportunisme
des autres. Entre-temps, nous
les verrons mener des débats
survoltés, lors de soirées bien
dionysiaques, sur la question
identitaire, la religion et l’avenir
du pays. Ce film dense, audacieux et politiquement incorrect,
n’a donc pas manqué de soulever les critiques, jusqu’à provoquer une polémique dont les
motivations sont pour le moins
cocasses !
D’abord, un journal arabophone rapporte qu’un collectif
d’avocats a entrepris des
contacts avec les membres de
la famille révolutionnaire pour
déposer une plainte contre le
film et obtenir son interdiction
en Algérie et dans les festivals
internationaux ! Ensuite, l’inénarrable et néanmoins dangereux cheikh Chamseddine,
mufti auto-proclamé sévissant
à partir d’une chaîne télévisée
privée, lance le même appel à
la censure en traitant L’Oranais
de «film diabolique» ! Leurs
motifs ? Le fait qu’un moudjahid
soit «dépeint comme un
ivrogne» car, comme tout le
monde le sait, il est censé être
un saint, un homme de Dieu et
un guerrier digne de Khaled Ibn
El Walid ! De son côté, le secrétaire général de l’Organisation
nationale des moudjahidine
estime que si son organisme
reçoit une plainte officielle
contre le film, il œuvrera à l’arrêt des projections, et de rappeler fièrement que le ministère
des Moudjahidine a un palmarès important de productions
cinématographiques censurées
pour atteinte à l’image de la
Révolution !
Enfin, Lyès Salem répond
sur sa page Facebook aux diatribes de cheikh Chamseddine
en soulignant «son populisme
de bas étage» qui le pousse «à
attaquer des démarches ou des
gens sans n’avoir aucune information sur ce qu’il est en train
de dire. Je suis sûr qu’il n’a pas
vu le film». Il va sans dire que la
problématique de l’image en
Algérie, notamment celle liée à
une Histoire qui a de tout temps
été javellisée et monolithique,
ne risque pas d’être apaisée de
sitôt. La censure et l’autocensure ayant été érigées en système depuis des dizaines d’années, les ennemis de la liberté
de création ont acquis avec le
temps une certaine légitimité
auprès du grand public notamment lorsqu’il s’agit de certaines lignes rouges, à commencer par la religion et l’histoire, entretenues et renforcées
par le régime politique, l’école
algérienne, l’université, les
médias et parfois par les
artistes eux-mêmes !
Sarah Haidar
ISEFLAN (SACRIFICES), UN NOUVEAU LONG MÉTRAGE EN KABYLE DE AHMED MEBANI
seflan (sacrifices) est un nouveau
long métrage en kabyle du jeune
réalisateur Ahmed Mebani projeté,
en avant-première à la Cinémathèque de
Tizi-Ouzou. Entre le triller et le drame
social, cette fiction de 1h18mn (production : Sarl Gofilm) raconte le vécu du
jeune Ali Serbi, un employé de banque
modèle, bien sous tous les rapports et
dont les tribulations et les infortunes ont
servi de prétexte et d’arguments pour
construire un récit qui se veut comme
une fable philosophique sur l’honneur et
le sacrifice. Résumé : entre ses occupations de responsable de la caisse des
dépôts et transactions bancaires, la passion amoureuse qu’il voue pour sa dulcinée, elle aussi employée de bureau avec
laquelle il rêve de construire un nid
d’amour et qu’il s’empresse de retrouver
chaque jour après les heures de bureau
et, enfin, ses petits soucis de famille (Ali
vit avec sa mère, sa sœur et sa nièce
malade), la vie du jeune Ali (Oulhadj
Arezki) coule comme un long fleuve tranquille. Pas pour longtemps, car un jour,
sa vie bascule. Tout se précipite. C’est la
descente aux enfers. Ali s’embourbera
dans un tourbillon de problèmes, à n’en
I
Au nom de l’honneur
PALAIS DES RAIS, BASTION 23
(BAB-EL-OUED, ALGER)
Jusqu’au 6 novembre : Exposition
photographique sur les villes
archéologiques et historiques du Mexique.
Intitulée «Mexique : villes du patrimoine
mondial», l'exposition englobe des
photographies de 32 sites archéologiques
classés au patrimoine mondial de l'Unesco,
dans 11 villes mexicaines.
plus finir. Pour permettre à sa petite
nièce de subir une opération lourde qui
lui permettra de retrouver la vue, Ali sait
que la compassion et l’affection qu’il a
pour celle-ci ne suffisent pas ; il faut de
l’argent, beaucoup d’argent. Mais où le
trouver ? Question déchirante, un dilemme qui poussera Ali à user d’expédients,
de procédés déloyaux et enfreignant la
loi pour s’en procurer. Il commence par
jouer au poker qui, comme chacun le
sait, est un jeu où l’on ne peut pas
gagner à tous les coups. Et c’est après
une partie de poker qui tourna au fiasco
qu’Ali ira jusqu’à commettre l’irréparable
pour avoir l’argent qui lui manque pour
payer la dette qu’il doit à la clinique : puiser dans la caisse des dépôts de la
banque où il travaille. Cela s’appelle du
vol et Ali n’était pas sans le savoir.
Le pot aux roses sera découvert et
Ali se retrouve en prison d’où il sortira au
bout de trois ans. Suite à quoi, il décide
de reprendre sa vie professionnelle et
affective, sans résultat, hélas ! Sans
emploi et «plaqué» par sa fiancée qui le
quitte pour «Chacal», sobriquet d’un
ponte de la drogue, Ali sombre dans la
détresse. Pour se reconstruire, il consul-
Jeudi 23 octobre à 13h : Récital poétique
avec la participation des poètes : Mme Dif
Ghouyoum, Bouchakour Moussa,
Abdelkader, Mme Touati Zoulikha, organisé
par l’Union des écrivains algériens.
Samedi 25 octobre :
A 10h : Finale du «Concours d’histoire
interbibliothèques», organisé par la
Direction de la culture de la wilaya de Tizi
Ouzou.
A 14h : Conférence sous le thème :
«L’organisation de la société kabyle»,
CAFÉ LITTÉRAIRE DE BEJAÏA
Samedi 25 octobre à 14h : L’auteur Hend animée par l’écrivain Younes Addeli.
A 14h : Projection en avant-première du
Sadi animera un café littéraire autour de
fim Tamachahut Sityuna du réalisateur
son livre Mouloud Mammeri ou la colline
Chelmouni Aziz.
emblématique au Théâtre régional de
Bejaïa. Le public est cordialement invité.
SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)
Du 1er au 28 octobre : Film L’andalou de
MAISON DE LA CULTURE MOULOUDMohamed Chouikh, à raison de 3 séances :
MAMMERI DE TIZI OUZOU
14h-17h-20h, sauf les dimanches.
Les 21 et 22 octobre :
Vendredi 24 octobre à 10h : Pièce
Portes ouvertes sur l’Institut international
théâtrale pour enfants Rihlet El Mouharridj
des nouvelles technologies.
te une psychologue de laquelle il finira
par s’éprendre. Une idylle qui n’aboutira,
malheureusement, pas pour celui qui
mettra le doigt, sans le vouloir et par
défaut, dans l’engrenage d’une scabreuse affaire de vol de butin issu de la vente
de drogue impliquant des bandes rivales
dont l’une est au service de Chacal, le
baron de la drogue qui lâchera ses
sbires derrière Ali qui a retrouvé le sac
bourré d’argent sous le sable dans un
oued où l’ex-banquier travaille comme
extracteur et tamiseur de sable clandestin. Pour lui, ce travail est en même
temps une thérapie puisqu’il interrompt
ses consultations en psychologie mais
aussi un moyen de gagner sa vie et de
sauver son honneur. Valeur pour laquelle
Ali devra encore se sacrifier, puisque le
sac d’argent appartient à Chacal, le
baron de la drogue qui fera enlever sa
nièce pour l’obliger à lui restituer le butin
qu’Ali a déjà «investi» dans l’achat d’un
magasin de vêtements. Heureusement
pour lui, la police intervient et met fin à la
prise d’otage. Au grand bonheur d’Ali qui
réapprend à vivre en paix… On est tenté
de dire ouf, après le déroulement de ce
long récit à tiroirs qui peine à trouver son
de la coopérative culturelle Boudhour El
Fen de Tizi Ouzou. Metteur en scène :
Draoui Sidahmed. Age : enfants de 6 à 12
ans.
Du 29 au 31 octobre : Journées du film
révolutionnaire avec trois films au
programme, en collaboration avec le CNCA.
Le 29 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :
Film Zone interdite d’Ahmed Lallem.
Le 30 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :
Film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb.
Le 31 octobre à 14h, 16h, 18h et 20h :
Film l’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi.
MAISON DE LA CULTURE
AHMED- AROUA (KOLÉA, TIPASA)
Mardi 21 octobre à 20h : 1res Journées
nationales du monologue et du rire, sous le
slogan : «Le théâtre, art, créativité et
esprit», avec la participation d’artistes de
huit wilayas dont Kamel Bouakaz, Lamri
Kaouane, Tin El Hennani, Kamal Abdate,
Fodil Assoul, Soli Mourad, Bilal Belmadani
tempo dramatique. En cause, cette
fâcheuse impression de bidonnage du
scénario qui multiplie des situations
conflictuelles et des épreuves à n’en plus
finir que devra surmonter Ali Serbi. Le
tout, pour fabriquer à ce personnage une
aura de chevalier vertueux des temps
modernes, étalon de l’honneur qui,
chaque fois et au bout de moult sacrifices, arrive à surmonter les dures
épreuves de la vie.
Au final, c’est la narration qui en
prend un coup, avec, par endroits, des
allures d’une histoire cousue de fil blanc,
et, par ricochet, un flagrant déficit de
vraisemblance. Et les exemples ne manquent pas, comme ces séquences du
sac d’argent enfoui sous le sable et celle
de la promenade (impromptue ?) d’Ali et
de son ami sur la berge de l’oued où il
finira par trouver du travail et, comme par
enchantement, «le trésor caché» sous le
sable. Il y a aussi l’épisode de cette idylle
subite entre Ali et sa psy ! On peut multiplier à l’envi les exemples de ces situations factices et superfétatoires qui
gênent l’intensité dramatique du film et
perturbent la narration. Et ce n’est pas le
seul reproche qu’on peut faire à un film
et Amine Moussaoui.
SALLE ATLAS DE BAB-EL-OUED
(ALGER)
Vendredi 24 octobre à 15h : Pièce
théâtrale pour enfants Rihlet El Mouharridj
de la coopérative culturelle «Boudhour el
fenn» de Tizi-Ouzou.
Metteur en scène : Draoui Sid-Ahmed.
Age : enfants de 6 à 12 ans.
SALLE ALGERIA (52, RUE DIDOUCHEMOURAD, ALGER)
Samedi 25 octobre à 15h : Concert du
groupe algérien Mother.
COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEBSALIM (CHENOUA, TIPASA)
Jusqu’au 31 octobre : Exposition d’art
plastique avec l’artiste Ismaïl Chanaâ de
Tipasa (vernissage le 15 octobre à 15h).
Vendredi 24 octobre à 15h : Spectacle
divertissant et d’animation Moughamarat
Minou, avec Minou d’ Alger.
dont le propos est de délivrer des messages édifiants (l’une des missions de la
création artistique et du cinéma, en particulier, n’est-elle pas de transmettre, en
les sublimant les valeurs positives
nécessaires à la construction citoyenne
de l’individu, récepteur des images qui
recèlent un puissant pouvoir de persuasion de façon suggestive et subliminale)
sur l’honneur et les valeurs humaines.
Mais peut-on, justement, tout s’autoriser
au nom de ces valeurs ? Peut-on, au
nom de l’honneur, gommer les limites
entre le licite et le licencieux, le bien et le
mal ? A-t-on le droit de voler, recourir aux
jeux de hasard, s’adonner à une activité
professionnelle frauduleuse (extraction
et vente de sable), trouver un bien (le sac
rempli d’argent) qui appartient à autrui et
ne pas chercher à le restituer… Tout ça
pour gagner de l’argent afin de dépasser
les impasses conjoncturelles de la vie.
Des questions qui en posent d’autres sur
le glissement moral suggéré en filigrane
et de façon subliminale par les images de
Isaflen. Si l’honneur vaut tous les sacrifices, doit-on tout sacrifier, se permettre
de tout faire au nom de l’honneur ?
S. A. M.
GALERIE EZZOUA’ART DU CENTRE
COMMERCIAL & DE LOISIRS DE BABEZZOUAR (ALGER)
Jusqu’au 10 novembre : Exposition-vente
de peinture «La musique et les
danseurs... d’ici et d’ailleurs» de l’artiste
Mira Naporowska.
GALERIE D’ART CIV-ŒIL (3, RUE
LATRECHE-MOHAMED, MIRAMAR,
ORAN)
Jusqu’au 28 octobre : Exposition
«Peinture & Poésie» de Mersali
Othmane.
CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE
(26, RUE LARBI-BEN-M’HIDI,
ALGER)
Jusqu'à la fin du mois d’octobre :
Projection des films Titi de Khaled Barket et
L’Héroïne de Chérif Aggoune.
Le Soir
[email protected]
d’Algérie
TRUCS ET
ASTUCES
Salade de fruits maison
Lorsque vous faites une
salade de fruits maison
avec les fruits de votre
choix, ajoutez-y du poivre
moulu à la fin. Le goût
n'en sera que meilleur !
magazine de la femme
Comment brûler
ses calories, avec
ou sans sport ?
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE 17
Le
Tarte au citron
Pour ne
pas
qu'une
tarte au
citron
fasse
des
bulles d'eau après la
cuisson, la laisser
refroidir dans le four la
porte entrouverte.
Photos : DR
Biscuits croquants
Pour
rendre leur
croquant
aux
biscuits ou
aux
céréales,
faites-les
sécher au four quelques
minutes.
Les petits trucs à savoir
pour brûler plus de
calories…
- Le simple fait de réfléchir
constitue une dépense
Couper des dattes
facilement
Vous aimez les gâteaux
ou muffins aux dattes ?
Voici un truc pour couper
les dattes facilement :
utilisez des ciseaux. Il est
important de souligner
que c'est préférable
d'utiliser vos ciseaux de
cuisine et de s'assurer
qu'ils sont bien propres.
énergétique : 64
calories/heure. Un peu plus
que dormir (60 calories
seulement) sauf que nous
dormons beaucoup plus
longtemps que nous
réfléchissons. Ainsi, une
nuit de 8 heures de
sommeil, c’est 480 calories
de brûlées.
Accumulez les minutes de
marche. Pour chaque demiheure, vous éliminez au
moins 90 calories.
Et plus vous marchez vite
dans la rue, plus vous
dépensez. Ne négligez pas
les travaux ménagers, et
vous brûlez 100 calories à
chaque fois que vous faites
les courses, vous perdez
400 calories. Un quart
d’heure de bricolage se
solde par une dépense de
50 calories.
De quoi vous réconcilier
avec cette activité. Le
jardinage est beaucoup
plus payant avec 400
calories à l’heure.
Et enfin, multipliez les
câlins : faire l’amour est
aussi une activité
dépensière en énergie ; il
vous en coûtera entre 200
et 300 calories selon vos
prouesses !
Et n’oubliez pas que pour
maigrir, il faut dépenser
plus que l’on consomme…
Alors soyez active mais
révisez également votre
alimentation.
Question
Quels sont les troubles visuels
que l’on peut attribuer aux écrans ?
La fatigue visuelle est à ce jour le seul
symptôme que l’on peut attribuer avec
certitude au travail et aux loisirs sur écrans.
Bénigne, la fatigue visuelle est cependant
extrêmement fréquente : les personnes qui
passent de longues heures devant un
écran souffrent de fatigue visuelle. Le
risque est d’autant plus important que l’on
reste longtemps devant l’écran et sans
s’octroyer de pauses régulières.
Délice au chocolat
Pour le gâteau : 80 g de farine, 125 g de
chocolat, 125 g de beurre, 125 g de sucre,
3 œufs, 1 sachet de levure, 1 pincée de sel,
crème chantilly
Préchauffez le four th.6 (180°C). Séparez les
blancs des jaunes. Faites fondre le chocolat.
Mélangez-le avec la farine, la levure, le sucre,
le sel, les jaunes d’œufs et le beurre fondu.
Battez les blancs en neige ferme et
incorporez-les délicatement à la pâte. Versez
dans le moule beurré. Faites cuire pendant 25
min th.6 (180°C). Démoulez encore chaud,
attendez quelques heures avant de le
déguster. Préparez la chantilly en suivant le
mode d’emploi. Ajoutez-y du sucre vanillé.
Dès que la crème tient, cessez de battre. Accompagner le gâteau avec cette chantilly.
Page animée par Hayet Ben
Roulés de dinde
aux cornichons
4 escalopes de dinde, 1 poivron rouge émincé,
1 oignon émincé, 1/2 boîte de maïs égoutté, 100 g
de fromage rouge râpé, 100 g de cornichons coupé
en rondelles, 2 c. à s. de crème fraîche, sel, poivre
Étaler les
escalopes de
dinde sur un plan
de travail et les
aplatir à l'aide d'un
rouleau à
pâtisserie le plus
finement possible.
Habiller un grand
papier film avec
les filets de dinde,
couvrir toute la
surface avec le
fromage râpé, ajouter une couche de cornichons, une
couche de poivron rouge et oignon émincé et finir avec
une couche de maïs, saler et poivrer et arroser le tout
avec la crème fraîche, rouler les escalopes en serrant
bien avec la main pour lui donner la forme de boudin
en s'aidant du papier film et fermer les deux bords
comme un bonbon. Remplir la marmite du couscoussier
de 3 litres d'eau, porter à ébullition et placer le roulé de
dinde dans le haut du couscoussier, bien couvrir avec
du papier sulfurisé et laisser cuire à la vapeur pendant
25 minutes, laisser refroidir. Retirer délicatement le
papier film et enduire le roulé avec le beurre. Faire
cuire dans un four préchauffé à 180°C jusqu’à ce qu’il
soit doré. Couper le roulé de dinde en tranches
épaisses.
Petit-déjeuner
Prendre un
petit-déjeuner
influence les
processus
impliqués
dans la
formation et la
récupération
des mémoires
(on en a cinq)
comme dans
la gestion de
la complexité ou des défis posés par l'information.
D'après les recherches qui ont été menées sur les jeunes,
les scientifiques ont été à même de révéler que sauter le
premier repas de la journée handicapait les jeunes. Cela
les conduisait à commettre davantage d'erreurs aux tests
consistant à résoudre un problème que ceux d'entre eux
qui avaient pris le temps de déjeuner. Les jeunes adultes
qui avaient omis le petit-déjeuner ont également réalisé de
moindres performances dans la réussite aux tests
scolastiques (c. à d. examens littéraires) que ceux qui
avaient pris quelque chose avant de se soumettre aux
mêmes tests.
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l'eau froide, glaçons
emmaillotés dans une gaze,
disques en coton imprégnés d'eau florale
sortant du frigo... De la tenue avant toute
chose : pensez à dégager le port de tête,
l'ovale du visage...
MOTS FLÉCHÉS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Son nom
---------------Son prénom
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
Par Tayeb Bouamar
Son
pays
Un de ses
romans
Déplaçait
---------------Instinctive
---------------Membres
Lettres de
Kabylie
---------------Fleuve
Civil
---------------Russes
---------------Rejetons
Astate
---------------Durée
---------------Chaton
Coutumes
---------------Cité antique
Singe (inv)
---------------Consonne
double
Etain (inv)
---------------Possessif
Pièce
---------------Issus
---------------Calculas
Certains
---------------Comparatif
---------------Détournée
Note (inv)
---------------Broyer
---------------Golfe
Pays
---------------Entraver
Maladie
Iridium
---------------Cachés
---------------Germanium
Aurores
---------------Honte
Douleur
---------------Tellure
---------------Sérénité
Une de ses
pièces
Camps
---------------Capitale
Uniforme
---------------Orifice
Gros titre
---------------Etal
---------------Changeant
A payer
---------------Conjonction
Hameau
---------------Fruit
Dans le
rhum
---------------Métro
ENUMÉRATION
Médicament
---------------Poil
Néon
---------------Coût
---------------Abat
Article
---------------Plat
Insecte
---------------Culture
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Angle
---------------Lac
Mois
Accroche
---------------Vrai
F
U
S
I
O
N
1
2
3
4
5
S B O U R G O
B U L C G N I
A T E L L E R
I
A
T
O
A E S U O L U
G D U T I A N
N E G N E H C
1- BARATTELLE
2- RACING CLUB DE
STRASBOURG
3- O. MARSEILLE
4- REIMS
Sa pièce de
théâtre
L ET T R E S D E : Jaz z-Rock
Ces colonnes abritent les noms
de huit clubs où évolua Salim Arrache.
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.
Définition du mot restant =
«Il le fut en EN en 2004»
A
D
R
C
A
J
A
C
N
N
Abri
---------------Attacher
Habitant
---------------Ouverture
---------------Junior
Quelconque
---------------Cérium (inv)
R
E
A
C
I
O
C
H
E
O
Type (ph)
---------------Décédé
Arbre
---------------Baguette
Article
---------------Organisation
internationale
T
S
B
S
E
L
E
C
T
I
18
M
C
A
T
S
A
B
S
M
I
A
R
S
E
I
L
L
E
R
E
5- BASTIA
6- TOULOUSE
7- AC. AJACCIO
8- CHENGDU TIANCHENG
6
1-
GROUPE
AMÉRICAIN
2- CHANTEUR
3- TROMPETTISTE ET FONDATEUR
7
48
GROUPE
AMÉRICAIN
9
5- SAXOPHONIS-
10
TE
11
6- BATTEUR
12
S OLUTIONS …S OLUTIONS …S OLUTIONS …
MOTS FLÉCHÉS
GÉANTS
SOURDINE-RAMENER
ECRIA-EVIERS-OSE
ARES-SOIREE-CEPNEE-BE-TEL-MO-EA
CS-VANTAS-TENORS
E-RENTES-BOUGEES
-RONDES-COULES-I
AISEES-DOUTES-PS
STERE-SE-RES-GIT
SU-E-DECORS-KARA
IES-ME-RTA-GOLAN
SL-ENNUIE-DA-ETC
--AG-UNE-FE-OREE
BADAUDS-MECENE-AVORTE-VERONE-CC
COREE-G-TIRA-PRO
HUEE-CADREE-SU-N
-ER-BAGUES-SEINS
AS-TER-RE-RA-TOT
V-MAN-NA-POLIS-E
AVARICE-JOUER-PR
NOISES-PORTS-DAN
TIRES-SAUTE-T-IE
ASES-M-REA-NIERGIS-NATTE-RIEL-D
EN-TETES-BIEN-DO
E-COTON-RUEE-NON
SAUPOUDREES-SONS
MOTS FLÉCHÉS
-GOAVEC-VITACLUB
DOUMA-AVIDE-AI-R
ERIE-MR-LE-CRETE
NEE-GARES-DOTENT
IE-MALES-HEROS-A
S-TANT----TEN-PG
-VENGE----EE-SON
BERNE-----E-BASE
ERRE-ECRIT-GALENIA-TP-UR-REVE-G
IN-REE-T-PERE-BA
N-SERRE-RACE-CAR
-PREND-PERI-DONC
MCELEULMA-FRANCE
LETTRES DE
JAVA
------JATILUHUR
-----BALI---------BEKASI---------BANDUNG----MADURA--------GARUT----------MERAPI------
MOT RESTANT = SÉLECTIONNÉ
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
Détente
Le Soir
d’Algérie
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
19
Par Tayeb Bouamar
Lucide
---------------Dimension
Espagnol
---------------Caché
Néon
---------------Heurta
---------------Méchantes
Part
---------------Mélodie
Liaison
---------------Lutécium
---------------Diplôme
Cité antique
---------------Paradis
Indéfini
---------------Périsses
Conviendra
---------------Epie
---------------Plantées
Roi de
Shakespeare
Possessif
---------------Lanthane
Givré
---------------Humiliés
Plat
---------------Filet d’eau
---------------Orientées
Possessif
---------------Revers
---------------Article
Plante
---------------Océan
Terre
---------------Louées
---------------Entourés
Oiseaux
---------------Wilaya
En l’état
---------------Dissimulée
Pouffé
---------------Séaborgium
Ville du
Brésil
---------------Provoquée
Issues
---------------Peiner
Préposition
---------------Maintenance
Lianes
---------------Revint
Pronom
---------------Voie ferrée
Eprouvas
---------------Fixes
---------------Rigoles
Rongées
---------------Possessif
Isolées
---------------Parties
---------------Traînées
Artères
---------------Boule
Salvateur
---------------Fruit
Préposition
---------------Shoot
Médites
---------------Choisissai
Essayée
---------------Douceur
---------------Ternes
Monsieur
---------------Proverbes
Plante
---------------Rédigée
Note
---------------Possessif
Piégea
---------------Courtisan
Etain
---------------Accorde
l’hospitalité
Océans
---------------Obsédée
Près de
Tlemcen
---------------Valus
Arme
---------------Chiffre
Violation
---------------Féliciter
Figure
---------------Registre
---------------Possessif
Possessif
---------------Valses
Prétend
---------------Offres
---------------Sacrés
Hâte
---------------Chaîne TV
---------------Arme
Néant
---------------Bondis
---------------Ego
Baguette
---------------Oiseau
Institut
---------------Insectes
---------------Nage
Mesures
---------------Possessif
---------------Peinture
Néon
---------------Pays
Lettres de
Belgique
---------------Lettres de
Malaisie
Touffue
---------------Résides
Sécrétions
---------------Céréale
Tellure
---------------Dinar
Titres
Lettres de
Saïda
---------------Chanta
Diplôme
---------------Berné
Océan
Saint
---------------Préfixe
Dissimula
Logo
---------------Parasite
---------------Evincé
Elargis
---------------Chevaux
Drame
---------------Germanium
Appris
---------------Malaxé
Fondée
---------------Rame
Calumets
---------------Raconte
---------------Demi
Plante
---------------Assurances
Un à
Londres
---------------Foot à Oran
Plier
---------------Assurances
Cibler
---------------Dans la
soirée
Domptée
---------------Conjonction
Négation
---------------Distance
Nuit
---------------Maladie
Sabotée
---------------Prénom
Puni
---------------Samarium
Boisson (inv)
---------------Compagnie
pétrolière
Permettrait
---------------Hameau
Pays
---------------Osmium
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d’Algérie
Mardi 21 octobre 2014 - PAGE
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CREATION D’ASSOCIATION
Conformément à la loi 06.12 du 12 janvier
2012 relative aux associations, il a été créé
l’association Thifrath Mohand Ouyahya
commune Iboudrarène agréée sous le n°06
du 15 octobre 2014 et sont élus :
Président : Ben Belkacem Slimane
SG : Ali Mohamed Massinissa
Trésorier : Yahiaoui Mohamed Achour
R119082/B13
Avis de perte de cachet
Perdu cachet oval portant mention
suivante : «SARL EASY WORLD
TPM, N°RC, 09 B 0186275 - 00/06,
à Sidi Aïch wilaya de Béjaïa, le
gérant décline toute responsabilité
quant à son utilisation frauduleuse.
R143709/B4
Edité par la SARL
LE SOIR D’ALGERIE
SIÈGE :
DIRECTION-RÉDACTION :
Fax : 021 67.06.76
ADMINISTRATION :
Fax : 021 67.06.56
1, Rue Bachir Attar
Place du 1er -Mai
- Alger Tél. : 021 67.06.58 021 67.06.51
PENSÉE
A toi cher père AMRANI KACI
Le 21/10/2009, une date
gravée à tout jamais,
celle de ton départ auprès
de Dieu, laissant un
immense vide. Nous ne
pourrons jamais oublier
ton sourire, ta générosité
et ta bonté. Tu étais le
pilier de notre maison, le soutien de notre
famille, tu étais une source de tendresse et
un modèle de sagesse.
Que Dieu puisse t’accorder une place en
Son Vaste Paradis.
Ta femme, tes enfants et petits-enfants
demandent à tous ceux qui t’ont connu
d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire.
Repose en paix, cher fils, père et frère.
«A Dieu nous appartenons et à lui nous
retournons.»
COMPTES BANCAIRES :
CPA : Agence
Hassiba Ben Bouali
N°116.400.11336/2
BNA : Agence «G»
Hussein-Dey
N° 611.313.335.31
CCP : N° 14653.59
Registre du commerce :
RC N° 0013739.B.00
MEMBRES
FONDATEURS :
Maâmar FARAH
Djamel SAÏFI
Fouad BOUGHANEM
Zoubir M. SOUISSI
Mohamed BEDERINA
GÉRANT-DIRECTEUR
DE LA PUBLICATION :
Fouad BOUGHANEM
DIRECTEUR
DE LA RÉDACTION
Nacer BELHADJOUDJA
P.A.O. : «Le Soir»
PUBLICITÉ
Le Soir : SIÈGE Fax : 021 67.06.75
BUREAUX REGIONAUX :
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RN n° 24, Boumerdès-ville
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Est : Sodi-Presse
Centre : Le Soir
Ouest : MPS
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Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
NOTRE JOURNAL
fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
journalisme moderne :
«Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et
les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
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frère et cousin
Da Ramdane
née le 19 mars 1928.
L’enterrement aura lieu aujourd’hui
21 octobre 2014, à 13 h, à Aït-Lahcène,
Beni-Yenni, Tizi-Ouzou.
A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons.
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VEILLÉES
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A la mémoire de
Hayet Nadri
Aujourd’hui coïncide
avec le 40e jour depuis que
notre chère et regrettée
Hayet nous quitta pour un
monde meilleur et éternel. Nous prions
Dieu de l’accueillir en Son Vaste Paradis.
Elle restera vivante dans nos cœurs.
Allah yerrahmek ya Hayet.
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sur lui de les communiquer aux services de police ou de gendarmerie les plus proches, ou
bien aux numéros de téléphone suivants : 0771 24 08 79 - 0552 88 94 39
PANORAMA
Comment légitimer le crime
«L'utilisation de sanctions économiques et financières contre la Russie
touche des marchés intégrés à l'échelle
mondiale. Nous avons maintenant
besoin d'une stratégie pour convaincre
les autres pays (et les marchés) que
cette nouvelle arme sera réservée pour
lutter contre les violations graves des
normes internationales et non utilisée
comme moyen de pression dans les
litiges commerciaux classiques. Un
code de bonnes pratiques ou principes
pourrait aider à guider le recours à ces
sanctions.» Tel est le dernier stratagème auquel appelle le Council on
Foreign Relations (*) pour légitimer un
procédé qui ne profite qu’aux EtatsUnis.
Le Council on Foreign Relations ou
CFR est un think tank américain, qui se
dit non partisan, ayant en charge l'analyse de la politique étrangère des EtatsUnis et la situation politique mondiale.
Fondé en 1921, il est composé d'environ 5 000 membres issus du milieu des
affaires, de l'économie et de la politique. Il est considéré comme l'un des
think tanks les plus influents en politique étrangère
Il s’agit ici d’humaniser le recours
aux mises en quarantaine que subissent depuis la crise cubaine les Etats
qui ne plient pas aux ordres de
Washington et ils ne sont pas rares
(Cuba, Iran, Syrie, Russie).
En réalité, les Etats-Unis sont familiers à cette pratique et disposent d’un
dispositif juridique ancien pour l’encadrer, il leur restait seulement à lui donner une dimension internationale.
On se rappelle que les lois sur l'embargo (Embargo Act en anglais) adoptées par le Congrès pour que les ÉtatsUnis restent neutres dans les guerres
napoléoniennes qui embrasaient
l’Europe datent de 1807, du temps du
mandat du président Thomas Jefferson.
Ce dernier refusa de choisir entre la
Grande-Bretagne et la France. En vertu
de l'Embargo Act, aucun bateau étranger ne pouvait entrer ni sortir des ports
américains. Ce qu’on omet de dire,
c’est que cette mesure signait les
débuts de l'industrialisation des ÉtatsUnis ; la fin du commerce avec l'Europe
obligeant les Etats-Unis à produire
localement ce dont ils avaient besoin.
Le document du Council on Foreign
Relations relève la facilité avec laquelle
les Etats-Unis et leurs alliés recourent à
cette sanction dans leur gestion des
POUSSE AVEC EUX !
Par Hakim Laâlam
[email protected]
@hakimlaalam
conflits. Certes, il est rappelé que
«dans un monde las de la guerre, les
sanctions sont une alternative intéressante à l'action militaire, et l'expérience
de la Russie a montré ce que peuvent
coûter des sanctions financières à de
grandes économies intégrées globalement».
Les sanctions en question avaient
été le principal levier pour évincer la
Russie de la mer Noire sous prétexte de
défendre la souveraineté ukrainienne
(de même que la guerre en Syrie et les
sanctions imposées à ce pays participent, entre autres, à son éviction de la
Méditerranée et, plus tard, de la mer
Caspienne).
Le document du think tank reconnaît
la légitimité des inquiétudes qui s’expriment quant aux normes et règles internationales qui organisent le recours à
pareilles sanctions.
Certes, il ne conteste pas la nécessité de «sanctions globales» contre la
Russie, même si elles ne sont pas sans
incidences majeures sur les intérêts
européens et accessoirement américains, sans parler de leurs incidences
sur
les
marchés
mondiaux.
L'Allemagne et les Pays-Bas figuraient
en 2013 parmi les principaux fournisseurs de la Russie, qui importe 35% de
sa consommation alimentaire. La
Russie absorbe aussi 10% des exportations agricoles et agroalimentaires de
l'UE, pour un montant de 12 milliards
d'euros par an. Par contre, l’impact sur
l'économie américaine est jugé «insignifiant» par le Trésor américain.
Ce qui préoccupe davantage les
Américains ce ne sont pas les
échanges commerciaux mais la sphère
financière. Le CFR souligne le cas particulier de sanctions concernant les paiements courants qui pourraient constituer un frein à la coopération
internationale et un obstacle à l’intégration des marchés mondiaux. Il est alors
envisagé une sorte de «police d'assurance» contre les sanctions futures.
Il s’agit surtout d’assurer les marchés traditionnellement sous emprise
américaine contre l’avènement d’espaces économiques alternatifs ou de
nouvelles institutions internationales,
comme la Banque asiatique. Cette
éventualité «risque de fragmenter le
cadre de la gouvernance économique
mondiale si elle n'est pas coordonnée
avec les institutions financières internationales existantes, comme la
Banque mondiale et la Banque asiatique de développement», avertit le rapport.
Ce dernier série trois grandes préoccupations «quant à l'avenir de la surexploitation des sanctions financières.
Primo : si un consensus international fort est nécessaire pour que les
sanctions soient efficaces, cela est
peut-être moins vrai aujourd'hui parce
que l’impact d’une sanction donnée
tient à l’éviction de la victime des marchés financiers, ce qui donne “une certaine latitude pour les Etats-Unis de
faire cavalier seul”.
Secundo : il n’est pas exclu que les
Etats-Unis soient une cible possible à
l'avenir, en réaction à leur politique “à
Taïwan ou au Moyen-Orient”.
Tertio : s’agissant de la modulation
des sanctions, il s’agit de s’assurer
chaque fois qu’on n’est pas allé trop
loin. L’impact des sanctions affectant le
système des paiements sur d’autres
pays est de nouveau expressément
envisagé ici : “Une fois que des sanctions ont été imposées, l’incitation à les
étendre pourrait conduire à une utilisation excessive. Dans le contexte russe,
ce débat tourne autour de la question
de savoir si les sanctions devraient être
étendues au système de paiements.
Pour certains, le système de paiement
est un bien public mondial qui doit être
protégé, ce qui suggère qu'une norme
plus élevée devrait être fixée pour des
sanctions
dans
ce
domaine.
Contrairement à une interdiction de
forage de pétrole par des sociétés
étrangères, par exemple, une restriction
à l'accès de la Russie aux systèmes de
paiement réduit les avantages d'autres
utilisateurs à travers le monde”». Le
propos a le mérite d’être clair.
Cela constitue certes «un coût supplémentaire pour ceux qui envisagent
de faire des affaires en Russie», mais,
plus grave encore, cela peut contribuer
à une perte de légitimité du système
des sanctions.
A travers ce souci de « légitimité », il
s’agit non plus ni moins que de nourrir
encore l’illusion d’un engagement des
États-Unis «pour une société ouverte,
prospère, et fondée sur les règles d’un
marché mondial».
Il semble que cela n’est pas le cas et
que les autres pays ne sont pas dupes.
Il reste alors le recours à «une meilleure communication» pour faire la leçon
aux autres.
La preuve qu’il travaille !
Dialogue politique. La direction du FFS se déplace chez
Saâdani. Ah bon ? Le FFS se rend à…
… Paris ?
Si l’information qui a «fait le buzz» sur les réseaux
sociaux et qui a été reprise par El-Khabar dans son édition d’hier lundi se confirme, c’est une bonne nouvelle,
une très bonne nouvelle, une excellente nouvelle. On y lit
que la directrice et une enseignante de l’école Bachir-ElIbrahimi d’Alger auraient été limogées. La première
parce qu’elle-même aurait refusé de licencier une de ses
profs qui avait osé faire une remarque au neveu de
Abdekka sur la tenue de ses cahiers et sur ses devoirs.
Je prie secrètement pour que cette info soit vraie. Eh
oui ! Ça clouerait enfin le bec aux médisants et aux
«milieux ricanants» qui distillent des rumeurs sur l’état
de santé du raïs, tentant de faire croire à l’opinion qu’il
ne peut plus rien gérer, qu’il est mourant, à l’article de la
mort, tout le temps entre deux avions et des pavillons
des urgences sur lesquels flottent des drapeaux rouges
frappés d’une croix blanche. Pour le coup, ces charognards qui ont voulu enterrer notre Président plutôt que
prévu vont enfin se taire. Car là, il vient de prouver qu’il
est vivant. Qu’il est en mesure de gérer le pays. Qu’il est
capable de prendre ou de faire prendre des décisions
Par Ammar Belhimer
[email protected]
Aussi, l’idée «plus ambitieuse» est
«d'explorer la possibilité d'un code de
conduite mondial, ou de règles d'engagement», à l’image des Principes de
Santiago, par exemple, qui sont un
ensemble de vingt-quatre lignes directrices volontaires pour les investissements des fonds souverains acceptés
dans un grand nombre de pays en
2008, à la fois avec les fonds souverains et les pays d’accueil en matière
d’investissements. L'analogie avec les
Principes de Santiago est tentante car
ceux-ci ont évité «une concurrence
destructrice par des engagements relatifs à la divulgation, la transparence, la
réglementation et la gouvernance».
De même que tout code de conduite
«devrait promouvoir la transparence en
ce qui concerne la décision d'imposer
des sanctions et leur application, les
objectifs et les conditions de leur
retrait». Ce qui contribuerait à «décourager les mesures de rétorsion et les
réactions du tac-au-tac qui pourraient
s'avérer destructrices».
C’est à croire que l’Amérique
découvre le droit et devient raisonnable.
A. B.
(*) Council on Foreign Relations,
Breaking the Code: Principles
Governing Sanctions Against Russia,
16 octobre 2014. http://www.cfr.org/economics/global-economics-monthlyoctober-2014/
Le Soir sur Internet :
http:www.lesoirdalgerie.com
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capitales dans des secteurs stratégiques pour l’avenir de
la nation, comme l’éducation. Il conforte aussi et surtout
tous ces valeureux et courageux soutiens qui ont affirmé
contre vents et marées qu’un pays se gère avec la tête,
pas avec les pieds. Limoger une directrice d’école et une
maîtresse de français qui ne se seraient pas exécutées
assez rapidement devant «le fils du frère», c’est un acte
lourd, fondamental et surtout fondateur de ce que sera la
2e République, celle du Cadet. On ne prendrait pas ce
genre de décisions si l’on n’avait pas toute sa tête. C’est
une décision visiblement mûrement réfléchie, maturée et
structurée. En elle-même, elle devrait conditionner l’avenir de l’éducation nationale sur la durée, pour les prochaines générations qui s’en inspireront comme d’un
acte historique ayant marqué une étape à nulle autre
pareille dans la mise en place d’une carte scolaire républicaine, moderne et garantissant à chacun de nos
enfants et petits-enfants l’accès égal à l’enseignement et
au savoir. Plus près de nous, aujourd’hui et maintenant,
cette décision met fin au scénario fantaisiste d’une
vacance du pouvoir. Non ! Ce qui est vacant, pour le
moment, ce sont deux postes. Un poste de directrice
d’école et un poste de maîtresse de français ! Je fume du
thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.