éditorial l`essentiel - Supply Chain Magazine

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éditorial l`essentiel - Supply Chain Magazine
Édito
LE MAGAZINE PROFESSIONNEL
DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN
N°66 - JUILLET-AOÛT 2012
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le cap
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Maintenir
D
Depuis 2011, année record en matière de troubles et aléas
divers à l’échelle de la planète, nous vivons une époque tourmentée tant sur le plan économique, politique, que climatique.
Sans oublier, plus proche de nous, la récession qui menace
l’Europe. Dans ce contexte, comment une entreprise peut-elle
garder le cap sur la croissance ?
Certes, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne
(E-commerce et Aéronautique se portent très bien en France)
et nombre de sociétés cherchent fortune à l’étranger, dans des
pays émergents et sur des marchés encore à forte croissance. Mais
où qu’elles aillent, un invariant subsiste : la promesse faite au
client doit être tenue. Et quel process, en dehors du S&OP (Sales
and Opérations Planning) ou encore PIC/PDP (Plan Industriel et
Commercial/Plan Directeur de Production), peut garantir que tout
sera fait en amont pour y parvenir ?
En effet, même si le S&OP ne se décline pas en une même
démarche pour tous (le nombre d’étapes, les fonctions impliquées diffèrent), nul doute que ce concept a le vent en poupe
dans les entreprises. Compte tenu du sourcing lointain, des délais
induits et des surcoûts du transport express, il n’est bien sûr plus
possible de satisfaire instantanément une large demande volatile, au moindre coût, sans un minimum d’anticipation. En outre,
s’assurer que tous les services impliqués se coordonnent et se
synchronisent pour répondre à une vision concertée de la
demande est un bon moyen de gagner en efficacité.
Au-delà, cette pratique évolue chez les plus matures pour devenir un véritable outil de pilotage de la performance opérationnelle de l’entreprise. Progressivement, les éléments financiers
entrent dans la boucle, afin que le rapprochement avec le budget soit plus régulier et surtout, que des décisions en haut lieu
puissent être prises au plus vite afin d’atteindre les résultats
escomptés, au lieu de constater a posteriori l’échec sur le terrain
de la réalisation de la vision stratégique de l’entreprise. On voit
bien là qu’il y a matière à intéresser des dirigeants d’entreprises
soucieux de tenir la barre coûte que coûte sur une mer houleuse
afin de mener le navire à bon port. Mais sont-ils si nombreux à
l’avoir compris ? ■ CATHY POLGE
Bonnes vacances à tous !
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
5
L’ESSENTIEL
Mes News.
Si vous avez
des informations
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8
L
©JP.GUILLAUME
de colis en points relais,
Relais Colis a souhaité en
2012 réduire ses dépenses
d’achat de cartons qui,
par leur nature d’emballage
perdu, n’étaient utilisés
qu’une seule fois.
Avec le système Flowsrental
d’Industry Capital, les
cartons sont remplacés par
des contenants réutilisables,
ce qui supprime les déchets
d’emballage. D’un point de
vue logistique, les supports
ont pu être déployés sans
bouleverser le schéma
de préparation existant chez
Relais Colis, puisqu’ils ont
été étudiés pour associer
la légèreté à des dimensions
équivalentes aux cartons
utilisés précédemment.
Selon Industry Capital,
le retour sur investissement
aurait été immédiat pour
Relais Colis qui aurait pu
conserver ses fonds propres
afin de réaliser d’autres
investissements.
C’est Walther Falt Systems,
société spécialisée dans les
contenants, qui a fabriqué
ce nouveau parc dédié
déployé dès juillet.
Rappelons que Flowsrental
propose des contrats
de location simple ou
de services (traçabilité,
logistique, etc.), pour tous
types de contenants
réutilisables plastique
ou métallique. ■ JPG
e moins que l’on puisse dire est que l’on ne s’y
attendait pas : l’américain QAD annonce l’acquisition de la société française Dynasys pour 6 M€
(7,5 M$). Basée à Strasbourg, Dynasys est un éditeur
spécialisé dans les prévisions et la planification. Cette
société emploie une quarantaine de collaborateurs et a
réalisé un CA de 5 M€ en 2011. QAD est une entreprise
californienne très présente (notamment avec son ERP
MFG pro) dans l’automobile mais aussi dans les produits de grande consommation et l’électronique. Dynasys devrait rester une division indépendante au sein
du groupe et s’appeler QAD Dynasys. C’est Ariel Weil,
l’actuel DG, qui en prend la direction. « Nous sommes
enthousiasmés par les capacités qu’apporte Dynasys à
la suite de produits QAD, a déclaré Pamela Lopker,
Présidente de QAD. Nous croyons que n.Skep bénéficiera à nos clients et à de nombreuses entreprises du
monde entier qui cherchent à améliorer l’efficacité de
leur Supply Chain. »
Pour Ariel Weil, « ce n’est que du bonheur » !
Lors d’un entretien accordé en primeur à Supply Chain
Magazine, Ariel Weil nous a confié que ce rachat résultait d’une volonté stratégique de commercialiser et
d’installer la suite n.Skep partout dans le monde : « Ce
rapprochement est la concrétisation de ce que je rêvais de
faire depuis longtemps. Nous
avons mis tellement de moyens
et tellement d’énergie pour
développer notre outil qu’il fallait trouver une solution pour
lui offrir une couverture internationale. Je suis convaincu
qu’avec cette alliance, nous
allons aller beaucoup plus vite
et beaucoup plus loin. Nous
avons tenté par le passé plusieurs formes de partenariats
Ariel Weil
pour développer Dynasys à
l’international. Mais je cherchais avant tout une société
qui partage nos valeurs, notamment les valeurs humaines
et une culture du client très poussée. C’est le cas de QAD.
Nous avons trouvé dans cette entreprise beaucoup de
points communs et de vraies complémentarités. Et surtout, elle nous permet de rester la société Dynasys, avec
les mêmes équipes, le même management, les mêmes produits… mais avec beaucoup plus de moyens. Nous devenons le centre d’excellence Supply Chain Planning de
QAD, ce qui va avoir pour conséquence immédiate de
doubler notre structure R&D pour pousser le développement du SaaS, du Web et du RTP (Ready to Plan). De
plus, nous aurons une vingtaine de personnes en formation dès le mois de septembre pour vendre du n.Skep partout dans le monde. En fait, nous restons une société
indépendante, mais avec des moyens renforcés. Ce n’est
que du bonheur ! » ■ JPG
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
Apriso lance
un module
de traçabilité amont
et aval
La logistique et la production
doivent travailler main
dans la main dans une logique
de pleine satisfaction du client
(Customer Fulfillment).
C’est cette vision, adoptée
depuis longtemps par l’éditeur
américain Apriso, qui a inspiré
ce dernier pour développer
un nouveau module de
sa solution Flexnet (à la fois
MES et WMS) : le G-TAG
Tom
Comstock,
VicePrésident
Exécutif
d’Apriso
©APRISO
QAD rachète Dynasys
Relais Colis
variabilise ses coûts
via Flowsrental
Spécialiste de la livraison
(Global Trace and Genealogy).
L’objectif de cette plate-forme
web de traçabilité est
de synchroniser la Supply
Chain et de donner une vue
complète, en temps réel,
des historiques et des localisations des différents matériaux,
sous-produits et produits
sur la chaîne, en amont
comme en aval, à la fois pour
les équipes internes et les
fournisseurs. Dans un premier
temps, Apriso destine G-TAG
à l’industrie très réglementée
des matériels médicaux.
« Ce module intéresse
également toutes les industries
qui requièrent beaucoup
d’assemblage de composants,
comme l’automobile
ou l’aéronautique, ou encore
l’industrie du luxe, afin de lutter
plus efficacement contre
la contrefaçon », nous indique
Tom Comstock,VicePrésident Exécutif chargé
du marketing et de la stratégie
chez Apriso. ■ JLR
L’ESSENTIEL
Mes News
Motorola rachète Psion pour 200 M$
’inventeur historique du
sur les marchés entreprises
PDA (Personal Digital Assiset gouvernementaux, alors
tant), le Britannique Psion,
que la division grand
va être racheté par son concurrent
public, Motorola Mobility,
américain Motorola Solutions.
a été vendue à Google
L’opération s’effectuera par rachat
pour 12,5 Md$. L’activité
des actions Psion au prix unitaire
en logistique de Motorola
de 88 pences, ce qui valorise l’enremonte à 2006, avec le
treprise à environ 200 MUS $.
rachat de Symbol TechnoL’acquisition devrait être finalisée
logies, lui aussi spécialiste
avant la fin de l’année. « Psion est
des terminaux durcis à
une formidable opportunité pour
usage professionnel. C’est
Gregory Brown, CEO
de Motorola Solutions
renforcer notre portefeuille de
aussi par acquisition, celle
solutions d’informatique mobile, où nous de Teklogix en 2000, que Psion a pris une
sommes leader, avec des PDA durcis et des position de leader de l’identification autoterminaux intégrés aux véhicules qui vien- matique dans le monde de la logistique,
dront densifier notre présence sur les mar- avec des filiales en Europe, Amérique du
chés mondiaux sur lesquels nous sommes Nord, Asie Pacifique, Amérique latine et
positionnés », a déclaré Gregory Brown, Afrique (830 employés dans plus de
CEO de Motorola Solutions. A l’issue du 50 pays pour un CA de plus de 273 M$). En
rachat, Psion rejoindra l’activité Enterprise France, Psion compte environ 80 perMobile Computing (EMC) de Motorola sonnes, en plus d’une centaine au niveau
Solutions, dirigée par Girish Rishi. Rappe- du centre de réparation européen basé à
lons que Motorola Solutions est focalisée Aix en Provence. ■ JLR
opéré par la GMP à Port 2000 (Le
Havre), a accueilli vendredi 22 juin
pour la première fois le « AL ULA »,
porte-conteneurs de l’armement
©HAROPA
©MOTOROLA
L
Le géant « AL ULA »
fait escale au Havre
Le Terminal de France (TDF),
United Arab Shipping Company
(UASC). Avec ses 336 mètres de
long pour 48 mètres de large, le
« AL ULA » offre une capacité de
13.500 EVP. Des dimensions à
faire tourner la tête ! Six portiques ont été mis à contribution
pour manutentionner le « AL ULA » :
3.500 conteneurs import-export
ont été traités au cours de son
escale havraise. ■ JF
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
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L’ESSENTIEL
Mes News.
Pall-ex dévoile ses plans
pour son réseau français
The Green Link
augmente son capital
Société de transport
pécilaliste du fret palettisé en Europe, le Groupe Pall-Ex a l’intention de lancer
un réseau opérationnel en France d’ici la fin de l’année. Avec un partenaire déjà
en place, le réseau Hub & Spoke, Pall-Ex opérera à partir de son hub géographique positionné au centre de la France. Cette annonce fait suite au lancement de
Pall-Ex Roumanie en décembre 2011 et verra Pall-Ex France rejoindre les réseaux
existants en Italie, sur la péninsule Ibérique et en Grande Bretagne. L’ajout du réseau
français constitue une étape décisive pour cet opérateur qui souhaite mettre en place
« le premier réseau paneuropéen de distribution de fret, reliant directement ses opérations au Royaume-Uni avec la France, l’Espagne, le Portugal, la Roumanie et l’Italie ». Le concept de Pall-Ex, pour la distribution des biens, implique un réseau
d’entreprises régionales indépendantes à travers l’Europe, échangeant, à travers les
Hubs Pall-Ex, leur fret palettisé. « Comme avec les autres réseaux, Pall-Ex France
induira des coûts de distribution plus faibles
pour les fabricants français, importateurs et
distributeurs, car leurs produits ne nécessiteront plus de transport dédié pour chaque zone »,
prétend le porte-parole de l’entreprise. « Notre
nouveau partenariat en France représente une
phase historique dans notre ambition d’étendre
notre réseau à travers l’Europe. L’expansion
rapide que nous avons réalisée au cours des
deux dernières années démontre clairement le succès de notre modèle opérationnel et
de notre approche sur le marché. Cela nous positionne comme un acteur de premier
plan dans l’industrie en ayant de solides réseaux dans l’ouest et l’est de l’Europe. Bien
que n’étant pas le premier réseau de palettes en France, je crois que nous serons les
seuls à vraiment maximiser la solution d’entreprise qu’offre le modèle. Au RoyaumeUni, nous sommes le premier opérateur avec plus de 100 dépôts membres à travers
le pays et il est maintenant temps de commencer à construire une solution similaire
en France.» ■ JPG
S
©PALL-EX
écologique spécialisée dans
la logistique du dernier
kilomètre en zone urbaine,
The Green Link annonce une
augmentation de capital
réalisée auprès de la société
d’investissement Pole Capital.
Rappelons que cette jeune
société, créée en 2009, gère
la livraison et la collecte en
tricycles électriques de colis
et plis, sur des trajets courts.
« Cet apport de fonds propres a
pour but de renforcer les moyens
techniques et d’embaucher de
nouvelles compétences », nous
apprend un communiqué.
Actuellement, The Green
Link emploie une
quarantaine de collaborateurs
et dispose de 25 véhicules
électriques. La société
prévoit d’ouvrir, dans les
prochaines semaines, de
nouveaux centres logistiques
et de renforcer sa flotte de
véhicules. ■ JF
Un convoi très exceptionnel pour Ceva Logistics
eva Logistics a été sélectionné pour concevoir et
piloter le transfert d’un équipement pétrolier, à
savoir une tour de chargement de plus de 20 mètres
de haut et de long, depuis l’usine de LLT à Nantes jusqu’au
port du site Technip Flexi France au Trait, près de Rouen.
Cet équipement de pose de 165 tonnes fabriqué dans les
ateliers de LLT a nécessité plus de huit mois de travail. Une
dizaine de PME locales ont contribué à ce
projet en sous-traitance. La tour, une fois
levée et calée, a été remorquée par deux tracteurs (tireur et pousseur) synchronisés par
une boîte de vitesse automatique extra lente
sur une distance de 2,2 km jusqu’au port de
Nantes. Le convoi, qui pèse en tout 341 tonnes, roulera au pas au rythme de 100 mètres/
heure afin d’éviter tout risque de freinage. La
tour a été ensuite déposée sur un navire
bigué [ndlr : muni d’une grue] pour remonter la Seine sur une vingtaine de kilomètres
et être livrée dans les installations que Technip possède au port du Trait. La durée totale
©CEVA LOGISTICS
C
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N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
du transfert, qui a commencé lundi 25 Juin avec le chargement de la tour sur deux remorques accouplées, est prévue
sur plusieurs jours. En effet, pour déplacer cette tour d’une
hauteur égale à un immeuble de six étages, le Département
Projet de Ceva a dû planifier et concevoir une solution intégrant des éléments techniques d’une grande complexité,
tout en gérant parallèlement l’obtention des autorisations
administratives propres au
passage de convois exceptionnels. Par ailleurs, pour parer à
toute éventualité et sécuriser
au maximum ce transport
exceptionnel, une déviation a
été mise en place, ainsi qu’une
zone de délestage pour permettre l’éventuelle circulation
des véhicules de secours en cas
d’accident. Le transport de la
tour par route a mobilisé en
tout une trentaine de personnes. ■ JPG
L’ESSENTIEL
Mes Formations
2011, année de la restructuration pour Promotrans
e groupe Promotrans, association pour
la promotion sociale et la formation
professionnelle dans les transports et
les activités auxiliaires, a tenu hier son
Assemblée Générale. Suite à une réduction
drastique de ses ressources en 2009, relevant
elle-même d’une modification surprenante
des règles de répartition de collecte des ressources fiscales, Promotrans avait été
contrainte à des fermetures de sites et des
arrêts d’activité brutaux l’année suivante.
2011 est qualifiée « d’année de la restructuration » par l’association qui a changé de
dirigeants puisque Gérard Cardon est revenu
à la Présidence, après que Bruno Rouy ait
assuré cette mission durant 15 ans, et Henri
Kissi a été promu Directeur Général, succédant ainsi à Patrick Marcet qui l’a été durant
34 ans. Par ailleurs, la création des quatre
Directions Centrales de Région est à présent
opérationnelle. Toutefois, le bilan 2011 est
L
©PROMOTRANS
Gérard Cardon,
Président
du Groupe
Promotrans
©PROMOTRANS
Henri Kissi,
Directeur Général
du Groupe
Promotrans
marqué par des baisses du nombre de personnes formées (41.941, soit moins 3.376 par
rapport à 2010), des ressources (51.378 K€,
soit moins 500 K€), du CA (31.902 K€, soit
moins 643 K€) et du résultat net (76 K€ vs
648 K€ en 2010). « Malgré ces résultats peu
satisfaisants, nous sommes persuadés que le
nouveau dispositif opérationnel a permis à
l’Association de limiter les répercussions de
la conjoncture économique », a déclaré
Gérard Cardon. Le développement de Promotrans va s’orienter notamment vers la
poursuite des actions auprès des pouvoirs
publics et des organisations professionnelles
et syndicales pour recouvrer les ressources
supprimées ; l’achèvement de la restructuration pour optimiser la synchronisation
entre le siège et les Directions régionales ; la
relance des activités internationales vers
l’Europe de l’Est et du Centre (Roumanie,
Bulgarie en plus de la Hongrie) ainsi que
vers le Maghreb (Maroc), sans oublier les
nouvelles formations découlant des évolutions réglementaires (nouveau permis de
conduire en 2013, qualification professionnelle des conducteurs de VL, etc.). ■ CP
Le CNAM recrute 100 étudiants
outenant les programmes de compétitivité industrielle, le Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) recrute 100 étudiants
Bac+3/4/5 à Paris, Angers, Le Havre, Lyon, Montpellier et Toulouse pour les former au métier de Supply Chain Manager. L’originalité de la formation Bac+5 « Manager de la chaîne logistique » tient à son programme pragmatique résolument tourné vers les PMEPMI et à son mode d’enseignement en alternance (une semaine de cours en journée, trois semaines en entreprise). Les enseignements sont
dispensés dans l’ordre chronologique depuis la définition de la stratégie jusqu’à son exécution, suivant un fil conducteur, dans un souci
d’efficacité pour la PME-PMI et l’étudiant qui progressent ensemble, au même rythme. Cette formation s’adresse à des adultes (Bac+3/4/5),
à des professionnels en poste ou en recherche d’emploi cherchant à valider leur expérience et à approfondir leurs connaissances pour
accéder à un statut cadre. Selon Thierry Jouenne, Responsable national de la formation, ce cursus centré sur les PME-PMI cumule tous les
avantages : « Pour l’étudiant : celui de pouvoir mettre en pratique les enseignements reçus d’une semaine à l’autre, de gagner en autonomie plus rapidement, d’apprendre un métier tout en étant rémunéré, d’augmenter ses chances à l’embauche. Pour l’entreprise : de recruter une compétence logistique dédiée au développement de la fonction logistique et d’être accompagné par un Expert de la Supply Chain
afin de progresser plus rapidement sur la voie de l’excellence ». Pour l’animation des cours et le tutorat des étudiants en entreprise, le Cnam
recrute aussi plusieurs experts de la Supply Chain (professionnels de l’industrie, consultants) dans tous les domaines dans toutes les régions
pour assister les équipes pédagogiques régionales. Pour plus d’informations sur les conditions d’admission, le programme de formation et
les offres de recrutement, www.cnam.fr/supplychain-manager. ■ JPG
S
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
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L’ESSENTIEL
L’ESSENTIEL
Mes Produits.
Ils Bougent
Des bacs dédiés à l’automobile
SI Schaefer lance une nouvelle gamme de bacs spécialement adaptée au secteur automobile. « Le bac QX
est tout d’abord conçu pour l’utilisation d’inserts thermoformés, qui épousent la forme des pièces. Les parois
latérales peuvent aussi être équipées d’une crémaillère. Elle
permet d’éviter que l’insert ne colle à la pièce lors du
retrait du dernier article à prélever, générant alors des perturbations sur l’installation », détaille SSI Schaefer. Ces
bacs sont ajustés aux dimensions des
palettes industrielles (1.200 x 1.000 mm).
Ils sont disponibles en 1.000 x 600 mm et
en 600 x 500 mm et offrent une
capacité maximale de charge de
70 kg. Le fabricant précise que ces
bacs QX sont adaptés à l’automatisation. « Ils sont munis également de
systèmes de préhension pour une
manutention facile, avec notamment une fente de levage
pour le gerbage automatisé », complète-t-il. Cette gamme
de bacs répond aux critères de propreté d’une fabrication
industrielle (classification IP44). Dotés de marqueurs de
couleur au niveau des bords de gerbage, les bacs sont ainsi
reconnaissables même lorsqu’ils sont gerbés. ■ JF
©SSI SCHAEFER
S
Des AGV chez Jungheinrich
J
©JUNGHEINRICH
ungheinrich intègre dans sa gamme une solution de chariot sans conducteur AGV (Automated Guided Vehicle)
clé en main. Un chariot de série se voit ainsi ajouter des
composants d’automatisme et des équipements de sécurité. Le système est piloté au choix par un logiciel de
supervision, relié à un système supérieur (ERP) ou fonctionnant de manière indépendante. Selon le constructeur,
la mise en œuvre de ces chariots (guidage par laser) est
simple et ne nécessite aucune modification des infrastructures d’un bâtiment. La conception et la réalisation de
l’installation sont assurées par Jungheinrich, depuis l’étude
jusqu’à la mise en
route, la maintenance et le service
après-vente. Le
fabricant souligne
par ailleurs qu’il
offre à ses clients
une possibilité de
financement des
systèmes AGV en
location, en
incluant le service associé. « La solution AGV est idéale en
particulier pour les opérations de transport ou de stockage/
déstockage sur des trajectoires récurrentes (ateliers de production, fin de lignes de conditionnement, stockage automatique, expéditions...). Cette offre répond aux attentes des
industriels ou logisticiens à la recherche de solutions génératrices de productivité et de rentabilité », indique-t-on
chez Jungheinrich. ■ JPG
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N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
Un nouveau président au GPMR
Le Conseil de développement du Grand
Port Maritime de Rouen, a élu son nouveau
président. Il s’agit de Jean-Philippe Laillé.
Cet Ingénieur des Mines de 39 ans dirige
depuis 2005 les terminaux de Rouen
(Grand-Quevilly et Val-de-la-Haye) du
stockeur indépendant Rubis Terminal. Ce
site portuaire constitue le plus gros site
français (660.000 m3 de capacité) de stockage de produits
liquides divers (pétroliers, chimiques, engrais, huiles et autres
liquides), prestataire de services, le seul comparable avec ceux
de Belgique et des Pays-Bas. « L’axe Seine est déterminant, avec
Rouen comme dernier port maritime avant Paris, bénéficiant
d’une position logistique exceptionnelle, au croisement des différents modes de transport », estime le nouveau président qui
ajoute : « Le Port de Rouen est un formidable atout économique
pour Rouen et toute sa région, et je suis heureux de pouvoir
m’investir encore un peu plus dans son développement ». Le
GPMR, dirigé par Philippe Deiss, Président de l’alliance
Haropa des ports de Paris, Rouen et Le Havre, voit donc un
autre responsable industriel rouennais accéder à la présidence de l’un de ses organes de gouvernance, après Frédéric
Henry, Président de Lubrizol France, élu le 3 février 2012 président du Conseil de surveillance du GPMR. ■ JPG
Jean-Claude Terrier prend la barre
de l’Union des ports de France
Président du directoire du Grand
Port Maritime de Marseille, JeanClaude Terrier devient celui de
l’Union des ports de France. Il a été
élu à l’unanimité le mardi 5 juin.
Jean-Claude Terrier continuera à
assurer sa fonction à la Direction du
port de Marseille Fos. ■ JF
Eric Banel
devient Délégué Général
d’Armateurs de France
Succédant à Anne Sophie Ave, Eric
Banel devient Délégué Général d’Armateurs de France, l’organisation
professionnelle des entreprises françaises de transport et de services
maritimes. Cet administrateur des
affaires maritimes est diplômé en
sciences politiques et en langues
orientales. Il a occupé plusieurs postes en services déconcentrés, notamment à Boulognesur-Mer et à La Réunion, puis en administration
centrale, au ministère des transports et au
ministère de l’écologie. Eric Banel était le CoRapporteur du groupe de travail sur la politique maritime de la France en 2006. En outre,
il a été le Conseiller maritime de plusieurs
ministres, de Dominique Bussereau à Nathalie
Kosciusko-Morizet. ■ JF
L’ESSENTIEL
Ils Bougent
L’équipe Supply Chain Event se renforce
pro, Psion, PTV Loxane, Slimstock,Transporeon,Transwide,Volid
Pour faire face à la montée en puissance du IT, Vocollect... pour ne citer que les premiers. D’autres grands
Salon Supply Chain Event qui se déroulera
au CNIT les 21 et 22 novembre prochain,
Iskander Lazali vient renforcer l’équipe
commerciale en tant que Chef de projet.
Iskander Lazali est déjà connu dans l’univers
de la Supply Chain puisque c’est lui qui a
développé entre 2010 et 2012 la partie
technologie et systèmes d’information de la SITL : « Cet événement connaît une croissance importante et nous avons besoin de
toutes les ressources nécessaires pour le mener à bien », a déclaré
Laurent Noël, Directeur du salon. « L’arrivée d’Iskander, qui a
déjà fait ses preuves à la SITL et bénéficie d’une bonne connaissance du marché et de ses acteurs représente un atout important
dans cette phase de lancement », a ajouté Jean-Philippe Guillaume,
Directeur du pôle conférences. Rappelons que Supply Chain
Event et une manifestation organisée conjointement par Reed
Exposition et Supply Chain Magazine. De nombreux exposants
ont déjà confirmé leur participation, dont : Acteos, Adexio,
Aldata Solution, Apriso, a-SIS, Argon Consulting, Azap, B2B
Techno, Casio, Cereza Conseil, Citwell, Conex, DDS Logistics,
Descartes, Dynasys, Frequentiel, Futurmaster, Generix Group,
Hardis, IER, Inconso, Infflux, Intermec, JDA Software, Kratzer,
KLS Logistics Systems, Manhattan Associates, MDB SCS, Motorola, OM Partners, Orange Business Services, Ortems, Pana-
noms de l’informatique sont en cours de signature. Au total, ce
seront 80 exposants représentatifs des technologies de la Supply Chain (logiciels, services, conseil, hardware...) qui seront
présents pour cette première édition. Supply Chain Event, le
salon des systèmes d’information et des technologies SCM
entend se positionner dès la première année comme un événement de portée internationale. ■ JPG
Contact : [email protected]
Marc Lagrée, Directeur du Développement
de Soflog-Telis
Soflog-Telis, spécialiste français de l’emballage industriel et des services à l’industrie a
embauché un nouveau Directeur du Développement en la personne de Marc Lagrée.
Ce cadre de 43 ans était auparavant en
charge des activités logistiques du Groupe
Schenker pour l’Europe de l’Ouest. Il a précédemment travaillé en tant que Key
Account Manager (KAM) chez Hays DSIA, chez Peat
Marwick comme Consultant en réingénierie sur le secteur industriel automobile, et chez Hays Logistique
France, ACR puis Kuehne+Nagel France en tant que
Directeur du Business Development. ■ JLR
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
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L’ESSENTIEL
Ils Bougent.
Eymeric de Pelleport rejoint
Stéphane Houette,Vice-Président
le groupe Staci
chez Capgemini Consulting
Eymeric de Pelleport, 38 ans, entre chez
Capgemini Consulting a recruté StéStaci en tant que Directeur du développement international. Ce diplômé de l’Ecole
de Commerce ESLSCA (Paris) a exercé précédemment des responsabilités dans la
logistique, chez DHL Supply Chain entre
2006 et 2001, et chez SFDD Logistique,
entre 2004 et 2006. Cette nomination correspond, selon le prestataire, à une volonté de soutenir une
croissance forte en Europe. ■ JPG
Laurent Walle devient DG
de TL & Associés
Laurent Walle, 39 ans, succède à Michel Drussart au poste
de Directeur Général de la société TL & Associés. Entré
dans ce cabinet comme Directeur technique en 2008,
cet Ingénieur Télécom a pu apporter à l’entreprise une
expérience industrielle d’une quinzaine d’années. Précédemment, il avait en charge le développement du pôle ingénierie, une activité qui a permis d’élargir et de compléter le
spectre des activités de la société ainsi que le portefeuille
clients en s’ouvrant aux domaines Défense et Sécurité.
TL & Associés est un cabinet spécialisé dans le transport et
la logistique. ■ JPG
Caroline Ceccaldi rejoint CBRE
Caroline Ceccaldi, 35 ans, rejoint le département Global Logistics Services de CBRE,
dirigé par Didier Malherbe, Directeur Général Adjoint, au poste de Directrice Adjointe
Conseil Grands Comptes Logistiques. Elle
sera chargée de développer l’activité de
conseil aux utilisateurs aux côtés de Jérôme
Lesur. Diplômée d’une maîtrise de Sciences
de Gestion et d’un Master de Management Immobilier de
l’ESSEC (promotion 2010-2011), Caroline Ceccaldi a commencé sa carrière professionnelle à la direction immobilière de Hays Logistique (devenu Kuehne+Nagel) comme
Responsable de projets. Depuis juin 2006, elle était Directrice de l’Afilog, association qu’elle a rejoint en 2003
comme Responsable du développement. « L’arrivée de Caroline Ceccaldi s’inscrit dans notre stratégie d’élargir notre offre
de service auprès des utilisateurs en participant à leur stratégie
immobilière en amont », indique-t-on chez CBRE. ■ JPG
Jérôme Vallet rejoint MGF
Jérôme Vallet, 37 ans, rejoint MGF logistique
pour diriger le département Etudes et
Méthodes au sein de la direction du développement. Parmi ses premiers chantiers, il aura
à déployer la méthode 5S sur les 20 entrepôts du prestataire et la gestion de trois
projets de réingénierie sur des sites de plus
de 30.000 m². Jérôme Vallet a effectué une
grande partie de sa carrière professionnelle dans la logistique et l’intégration de solutions mécanisées. ■ JPG
14
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
phane Houette en tant que Directeur
Associé pour développer l’activité
Transport & Logistique et renforcer
les équipes Redressement & Performance. Agé de 42 ans, il est diplômé
de l’Université Paris-Dauphine (Finance
et Gestion). Il a commencé sa carrière
chez Gemini Consulting en tant que Consultant sur les
problématiques Achats/Supply Chain dans le transport et
la pharmacie. En 2002, il entre chez Hemeria, cabinet de
conseil de directions générales centré sur l’opérationnel
pour y développer l’expertise en fusion, restructuration et
plan de compétitivité, principalement dans le transport et
la logistique. Suite au rappro- chement en 2008 d’Hemeria avec le cabinet de conseil en stratégie Olivier Wyman
France, il intègre la Practice internationale Transport &
Logistique de ce dernier pour y structurer le pôle redressement. ■ CP
Changements
à la tête de Gefco
Le PDG du groupe Gefco, Yves Fargues, a
décidé de faire valoir ses droits à la retraite
à compter du 1er juillet 2012. En conséquence, un conseil d’administration s’est
réuni pour nommer Luc Nadal, précédemment Directeur transport et logistique
industriels, au poste de Directeur Général
du groupe. Dans un même temps, Yves
Fargues devrait se voir proposer la présidence du
conseil d’administration. Luc Nadal, 50 ans, ancien
élève de l’Ecole Polytechnique a commencé sa
carrière comme Consultant chez Arthur Andersen. Avant d’entrer chez Gefco, il était Directeur
Général de Fret SNCF. ■ JPG
Frédéric de Sauville, Directeur commercial
de Via Location
Via Location, acteur majeur du marché des véhicules industriels annonce
la nomination de Frédéric de Sauville
au poste de Directeur Commercial.
Fort d’une expérience de 20 ans dans
le management commercial et financier, acquise auprès des principaux
acteurs de l’industrie automobile, il
sera en charge de la gestion et du développement du portefeuille clients. Avant de rejoindre Via Location, Frédéric
de Sauville a exercé différentes fonctions dans les
domaines commercial et financier. Il a notamment occupé
des postes de Directeur Commercial chez Renault Trucks,
de Directeur du développement et de Délégué Financier
chez Volvo Financial Services ainsi que de Directeur de
succursale chez Fraikin-Locamion. Agé de 46 ans, Frédéric de Sauville est titulaire d’un CPA de l’EM-Lyon. ■ JPG
L’ESSENTIEL
Mes Sorties
7/06/2012, Paris
Quelle informatique
pour l’e-commerce ?
e 7 juin dernier, l’éditeur
informatique a-SIS organisait
une matinée de conférences
sur le thème « les 3PL et la préparation détail ». En préambule, Evelyne
Raynaud, Directrice du développement, a rappelé qu’a-SIS possède
une compétence sur la préparation
de commandes multi-références
depuis plus de 20 ans : « Nous avons
accompagné nos clients industriels
(parfums, pharmacie, électronique,
Ivan Louge, Responsable
fournitures de bureau...), bien avant
l’e-commerce. Ce qui nous donne BU e-commerce d’ID Logistics
aujourd’hui une vraie compétence pour répondre aux besoins des
e-commerçants, mais aussi de leurs prestataires ». Une affirmation que confirme Ivan Louge, Directeur de l’activité e-commerce
d’ID-Logistics, qui révèle un accord avec a-SIS : « Notre cœur de
métier est la logistique contractuelle. Mais de plus en plus de
clients nous sollicitent pour mettre en place une organisation
dédiée au e-commerce et au multi-canal. Le logiciel LM7 de la
société a-SIS répond parfaitement à cette évolution dans la
mesure où l’e-commerce obéit à des contraintes spécifiques : de
petites commandes, des délais courts, du conditionnement… Bref,
il nous faut un outil qui réponde aux besoins de massifier les
commandes, d’optimiser les temps opératoires, d’adapter l’ordonnancement, de synchroniser des préparations multizones...
La logistique du e-commerce est très différente d’une logistique
traditionnelle. Elle dépend intimement de la stratégie commerciale du client et des paramètres logistiques qui déterminent le
mode de préparation ». Depuis un an, ID Logistics a mis en place
la logistique e-commerce de GrosBill.com, Auchan, Castorama,
Alinéa, Simply Market... Pour Mathieu Desramé, autre intervenant et fondateur de SupplyWeb, l’informatique constitue également un élément central. Cette société logistique, qui s’est
installée au Havre dans 27.000 m² d’entrepôts (anciennement
Décathlon), affiche d’importantes ambitions : « Nous avons choisi
le logiciel Magistore de la société a-SIS parce que nous cherchions un outil capable de répondre à l’évolutivité de nos clients.
Ce logiciel n’exige pas un minimum de surface, il n’y a pas d’engagement de durée et tous les coûts sont variables ». Au cours de
cette matinée, Luc Marcus, Expert en logistique a dressé un
tableau détaillé des enjeux du e-commerce pour les distributeurs,
les industriels et les logisticiens. Michel Ramos, en fin de matinée, s’est attaché à rappeler les principales fonctionnalités des
solutions a-SIS pour répondre au défi du e-commerce, tant en
matière de préparation de commandes détail, qu’au niveau du
pilotage transport ou encore de l’Order Management. Une matinée qui aura eu le mérite de rappeler que la logistique du e-commerce exige une bonne connaissance de la préparation de détail.
Une compétence bien spécifique qui n’est pas encore complètement maîtrisée par tous les acteurs du marché. ■ JPG
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
15
©C.POLGE
L
L’ESSENTIEL
Mes Sorties.
AGENDA
9 édition
du salon de
Jobtransport.com
La prochaine édition
du salon de recrutement
Logistique,Transports
et Achats organisée par
Jobtransport se tiendra
mercredi 10 octobre
de 9 h à 18 h
Espace Champerret, Paris 17e.
Lors de la dernière édition,
cette manifestation a connu
un réel succès puisque
1.400 candidats sont venus
rencontrer 30 recruteurs.
Plus de 500 postes étaient
proposés à tous les niveaux du
transport et de la logistique.
Pour la première fois cette
année, Supply Chain Magazine
sera partenaire
de l’événement.
Inscription en ligne
pour les candidats :
www.jobtransport.com
Réservation des stands
pour les recruteurs :
[email protected]
7/06/2012, Paris
SAP dédie une matinée à la SCE
J
©C.POLGE
e
Guillaume Rocher, SAP France
©C.POLGE
10/10/2012, Paris
Giacomo Coppi, ARTONI Transporti
23 au 25/10/2012, Lille
Si vous avez
des informations
toutes fraîches co
ntactez :
jph.guillaume@scm
ag.fr
jean-luc.rognon@
scmag.fr
julia.fustier@scm
ag.fr
16
Cyril Trouillet, ITELLIGENCE
©C.POLGE
Magazine est partenaire
du salon VAD E-Commerce
2012 qui se déroulera à Lille
du 23 au 25 octobre.
Cet événement rassemble
les principaux prestataires
de solutions multicanal
nécessaires pour vendre
à distance. Il compte plus de
120 conférences
en accès libre dont un cycle
Logistique.
Pour en savoir plus :
www.vad-ecommerce.com
Elinor Castell, SAP AG
Matinée SAP
©C.POLGE
Cette année, Supply Chain
©C.POLGE
Salon VAD
E-commerce 2012
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
eudi 7 juin, en partenariat avec Itelligence et Supply Chain
Magazine, SAP a organisé une matinée sur ses solutions
dédiées de gestion de l’entreposage (EWM), du transport
(TM) et des événements (EM). L’occasion de lever le voile sur
des applications encore méconnues de la communauté Supply Chain, bien qu’implantées chez des clients comme Smurfit Kappa (EWM) ou Artoni Transporti (ECC, CRM, TM, EWM,
EM et APO), venus témoigner. Guillaume Rocher, Directeur
commercial ligne Business de SAP France, a ouvert la matinée en soulignant que SAP s’était spécialisée depuis deux ans
par ligne métier pour être plus proche de ses clients. Ensuite,
Giacomo Coppi, Directeur Worldwide Channel Partners d’Artoni Transporti, a expliqué comment la mise en place des
solutions de SAP a accompagné la mutation de sa société de
transporteur local à prestataire logistique européen. « Nous
devions être plus profitables pour survivre. Il était temps pour
nous de passer de transporteur local réputé en Italie à prestataire logistique et Global Forwarder. C’est pourquoi en
2009, nous nous sommes lancés dans une refonte complète
de notre chaîne de valeur », explique Giacomo Coppi, qui justifie ainsi le choix de SAP : « C’était le seul éditeur d’ERP global capable d’investir dans notre secteur ». Ce projet, en trois
ans, a permis à Artoni Transporti de gagner 30% de productivité au global, de réduire ses coûts de 10% par centaine de
kg transportés et de 20% l’espace de stockage. Par ailleurs, le
taux de transformation d’un contact marketing en client s’est
amélioré de 26%. L’investissement consenti a été de 6M€ pour
l’intégralité de la mise en œuvre qui se terminera en août de
cette année, dont 200 K€ pour EWM, installé en quatre à six
mois. « C’était une révolution complète de notre Business. A
présent, nous pouvons voir si un client est rentable ou non
pour chaque activité et contrôler notre cash flow à court terme
comme à long terme », conclut Giacomo Coppi. Ensuite, Christophe Etienne, Responsable du projet SAP chez Smurfit Kappa
Epernay et Hans Kourimsky, Manager chez Itelligence, ont
détaillé comment EWM a été déployé en 10 semaines en suivant la méthode RDS (voir plus bas). « Rapid Deployment
Solution (RDS) est une méthodologie de projet Lean qui permet de déployer EWM de SAP en 12 semaines, si nécessaire,
ce qui accélère le retour sur investissement », résume Cyril
Trouillet, DG d’Itelligence. Enfin, Elinor Castell, EWM/TM
Business Development, SAP AG a insisté sur l’importance
qu’avait prise la SCE pour l’éditeur. « C’est un des 10 domaines
dans lesquels SAP investit beaucoup. Nous avons plus de
100 développeurs dans la Supply Chain Execution. Depuis 2011,
EWM 7.02 est un Best in Class
du Warehouse Management
et TM 8.0 et 8.1 s’adressent
aux chargeurs, aux transitaires
et aux commissionnaires de
transport », a-t-elle déclaré
avant de dérouler le planning
des prochaines évolutions de
ces solutions. ■ CP
L’ESSENTIEL
Mes Sorties
AGENDA
13/06/2012, Paris
26 au 28/03/2013, Paris
Intralogistics Paris
Organisé en partenariat avec le
JDA veut lier la SC au client final
CISMA, le salon bisannuel Intralogistics a pour ambition de réunir
l’ensemble des équipements de
manutention et des systèmes automatisés. Il se tiendra du 26 au
28 mars 2013, à Paris Nord Villepinte Hall 3, conjointement à SITL
Solutions Logistiques (Hall 4).
e 13 juin, JDA Software a réuni plus de 70 participants à sa journée de conférences annuelle. Franck Lheureux, Vice-President Sales, EMEA South de
JDA Software a commencé par présenter la stratégie et la vision de l’éditeur
américain compte tenu des tendances de marché côté Industriels et Distributeurs.
« Le développement de JDA Software va intégrer trois initiatives clefs : répondre
au paradigme du consommateur connecté et omnicanal, à la nécessaire intégration Supply Chain entre le Retail et le Manufacturing et faciliter la collaboration
d’un plus grand nombre d’acteurs via le Cloud, troisième levier stratégique que
nous avons actionné depuis 2010 », a précisé Franck
Lheureux. Slimane Allab, Vice-President Pre-Sales
EMEA de JDA Software, a poursuivi sur la volonté de
l’éditeur de lier la Supply Chain, non plus seulement au
linéaire, mais au client final. « Selon une étude du Gartner menée en Asie, en Europe et aux Etats Unis, 80 %
des lancements de produits ne portent pas leurs fruits, et
ce taux monte même à 90 % aux Etats-Unis », indiquet-il. D’où le besoin renforcé de décloisonner et de mieux
collaborer entre les points de ventes, les entrepôts distributeurs et fournisseurs et les fabricants. Et de citer
l’exemple de collaboration VMI réussie entre Sony et
Best Buy, puis suite à ce pilote fructueux, avec l’ensemble des grands comptes (Wal-Mart...) du fabricant High
Slimane Allab,Vice-President
Tech. « La collaboration porte sur l’assortiment, l’introPre-Sales EMEA
de JDA Software : « Le client final duction de nouveaux produits et les promotions demanattend un service et un prix ».
dées par le distributeur. La solution a été déployée sur le
Cloud », détaille Slimane Allab. Ont suivi de nombreux autres exemples de collaboration industrie distribution réussies grâce aux solutions de l’éditeur : Barilla,
Black & Decker, Meijer... JDA Software souligne aussi l’importance d’optimiser
les assortiments en fonction des espaces pour mieux piloter les flux de réapprovisionnement et maximiser les profits des surfaces de ventes. Grâce aux solutions
Intactix de JDA, les planogrammes peuvent aussi devenir de plus en plus précis
pour coller au mieux aux contraintes des magasins. Les interventions se sont
ensuite séparées en deux : une dédiée aux distributeurs (témoignages de Brico
Dépôt, Groupe Casino, X5 Retail Group et BearingPoint) et une consacrée aux
industriels (interventions de Renault et Soitec). ■ CP
©J.FUSTIER
L
Franck Lheureux,Vice-President Sales, EMEA South de JDA Software ouvre la session.
©C.POLGE
©C.POLGE
Laurent Noël, Directeur France
de la Division Transport, Logistique et
Manutention de Reed Expositions
« Nous y attendons 15.000 visiteurs
et 300 exposants (sur 19.000 m2) »,
annonce Laurent Noël, Directeur
France de la Division Transport,
Logistique et Manutention de Reed
Expositions. Et d’ajouter : « Il existe
une réelle synergie entre les deux
salons. Le visiteur pourra passer de
l’un à l’autre aisément ». Quatre
grands secteurs y seront représentés : levage & manutention, automatisation, stockage & emballage,
chariots. « Avant de lancer ce projet,
nous avons mené une enquête visant
à identifier le profil des visiteurs intéressés par ce genre de manifestation
(leurs attentes, leurs processus d’achat,
etc.) », explique Laurent Noël. Un
moyen efficace pour structurer
dans un deuxième temps l’offre...
D’après les organisateurs, Intralogistics Paris est « à 100 % » orienté
vers les industriels et les distributeurs issus des grands secteurs
d’activité (agroalimentaire, automobile, cosmétique/chimie, biens
de consommation, etc.) et demandeurs d’innovation. Une vingtaine
de conférences et d’ateliers y
auront lieu. « Nous prévoyons d’organiser six conférences plénières ainsi
que 14 ateliers thématiques. L’idée est
d’y présenter des cas très concrets.
Nous y attendons environ 2.000 participants », précise Laurent Noël.
Sans oublier, la création de deux
prix de l’innovation pour cette
occasion : « stockage et manutention » et « manutention &t équipements d’entrepôt ». Rendez-vous
en mars prochain ! ■ JF
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
17
L’ESSENTIEL
Mes Sorties.
14/06/2012, Paris
as de temps mort lors du dernier
congrès Fapics, qui s’est déroulé, pour
les plus courageux, de 8h30 du
matin… à 22h le soir ! Les participants en
auront pris plein les yeux et les oreilles lors
de cette journée riche d’enseignements.
Après un mot de bienvenue de Caroline
Mondon, Présidente de Fapics, Valérie
Moatti, Professeur Associée à l’ESCP s’est
appuyée sur une étude menée en 2006 par
ESCP Europe, BearingPoint et Supply
Chain Magazine pour montrer les méfaits
avérés des délocalisations sur la SC. Le
paradoxe étant qu’à de rares exceptions
près (les plus visionnaires ?), la tendance
ne semble pas s’inverser pour le moment.
La fin de la matinée a été consacrée à une
P
gence économique, ACFCI (Assemblée des
CCI françaises) qui a insisté sur le rôle de
« guichet unique pour le développement des
entreprises, et en particulier des PME/ETI,
du réseau des Chambres de Commerce et
d’Industrie, acteurs à la fois régionaux et
transrégionaux. 2013 sera l’année de l’industrie. En matière de formation, de sensibilisation, de diffusion du savoir faire et de
l’expérimentation, vous pourrez compter
sur la participation complète du réseau des
CCI », s’est–il engagé. Et de citer des actions
passées comme le Diagnostic Optilog,
développé par HP, qui a été généralisé pour
accompagner les entreprises à l’export ou
l’atelier pilote en cours avec des chefs d’entreprise et les collaborateurs de l’IFA (Ins-
large table ronde visant à présenter les premières conclusions du Think Tank Supply
Chain de l’Association des centraliens et
commandité par Fapics. Laurent Grégoire,
animateur de ce cercle de réflexion, a
dévoilé 16 recommandations sur les
quelque 200 qui seront publiées dans un
ouvrage à paraître en fin d’année. La première serait d’officialiser une définition du
Supply Chain Management acceptée par
tous les acteurs du SCM, une seconde, d’y
adjoindre un compendium présentant ses
fondamentaux. Une autre encore serait de
créer une plate-forme commune de tous les
promoteurs de la SC en France…
titut Français des Administrateurs), la CCI
Touraine et l’ESCEM, visant à démontrer
comment des administrateurs de sociétés
indépendants certifiés peuvent contribuer
au développement des PME/ETI, via l’expertise en SCM par exemple. De son côté,
Laurent Vigouroux, Directeur de l’usine de
Gonesse de Bernard Controls, a expliqué
comme sa PMI en croissance était en train
de se transformer via sa SC, avec des résultats concrets. Jean-Marie Bomy, CFPIM,
CSCP, Instructor et Authorized Education
Provider de l’APICS, CFGI Mobilité, a souligné « l’importance de trouver le bon point
d’entrée pour déployer la démarche SC
dans les PME/TPE », la gestion des stocks
étant pour lui une bonne clef. Caroline
Mondon a enfin présenté un exemple de
coopération fructueuse entre la CCI Touraine, l’IUT Orléans, l’ESCEM, l’IMT,
l’ACFCI, des PME et des ETI tourangelles.
©C.POLGE
Caroline
Mondon,
Présidente
de Fapics
©FAPICS
21e congrès Fapics,
une invitation à se dépasser
De g. à d. : Dominique Brunin (ACFCI),
Caroline Mondon (Fapics), Laurent
Grégoire (Think Tank SC), Laurent
Vigouroux (Bernard Controls),
Jean-Marie Bomy (CFGI-Mobilité),
Eric Berner (DGCIS), Michel Legrand
(Sanofi), Zied Jemaï (Ecole Centrale
Paris) et Fernando Prata (Metro France,
Groupement SC & Achats
des Centraliens).
Sous le patronage de l’ACFCI et du
Ministère du Redressement productif
Autre intervenant marquant à la table
ronde, Dominique Brunin, DG Pôle International, Industrie, Innovation et Intelli18
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
L’ESSENTIEL
Aller plus loin
par le jeu et la réflexion
Après le cocktail déjeunatoire, les équipes
concourant au jeu The Fresh Connection
ont entamé la dernière partie. Pendant ce
temps, Pierre-Marie Gallois a fait un brillant exposé sur les perspectives du Lean SC
et l’importance à accorder à l’homme « pas
force de travail mais force d’intelligence »
pour garder « une agilité harmonieuse »
dans les entreprises et bâtir une « performance conquérante et durable ». Un brainstorming avec la salle a également permis
de lister en quoi Fapics pouvait concrètement contribuer à réindustrialiser la
France. Hans Kremer (Involvation) a
ensuite fait une démonstration du jeu « The
Fresh Connection » auquel la salle a pu
participer via une animation d’Eric Boudart
d’Axoma et de Marie-Blandine Leroy-
Devos CPIM et APICS Instructor. Piet Van
Abeelen (ancien Vice-President de GE) a
partagé son expérience pour faire entrer
une entreprise dans une dynamique de
changement qui la pousse à se dépasser.
Etre critique, oser le changement, avoir une
hiérarchie courte, se fixer des objectifs
ambitieux et miser sur les hommes pour les
atteindre… sont quelques-unes de ses
recommandations. Les résultats tant attendus de la finale nationale du jeu «The Fresh
Connection » ont alors été communiqués :
c’est l’équipe Bernard Controls qui
représentera la France
le 14 septembre à la
finale internationale
de Barcelone ! Pour
rester sur un mental de
gagnant, Juliette Tournand, auteure de « La
stratégie de la bienveillance », de « Secrets du
mental des navigateurs
océaniques » a terminé
les interventions par un
exposé illustré de nombreux exemples sur la manière dont les
skippers, face à l’océan, se forgent un mental résolument positif, apte à la prise de
décision idoine hyper rapide et porté à la
confiance en l’autre, un coopétiteur susceptible un jour de vous sauver la vie…
Enfin, à l’issue du dîner buffet, les plus
courageux et de nouvelles troupes ont pu
se frotter au jeu « Le Chaînon manquant »
et expérimenter les atouts de la coopération pour sauver la race humaine suite à la
submersion imminente de 80 % des terres
sur notre planète en 2111… ■ CP
Une table du jeu
« Le Chaînon Manquant ».
La finale nationale du jeu
« The Fresh Connection », vainqueurs :
Bernard Controls !
©C.POLGE
Dans une seconde partie, Eric Berner,
DGCIS, Ministère du Redressement productif, a confirmé par sa présence le patronage
de ce congrès Fapics par le Ministère qu’il
représentait. Il a également rappelé l’intérêt
de la DGCIS pour les travaux du Think
Tank et « leurs aspects transverses et pluridimensionnels », ainsi que la volonté du
Ministère « d’élever la maturité des PME »,
notamment via les 22 Commissaires au
Redressement Productif nommés par
Arnaud Montebourg. Michel Legrand,
Directeur Transport de Sanofi, Zied Jemaï,
Professeur Associé de la Chaire SC de
l’Ecole Centrale Paris et Fernando Prata,
Directeur Fabrication et Distribution, Metro
France, sont aussi intervenus en tant que
participants aux travaux du Think Tank.
©C.POLGE
Mes Sorties
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
19
L’ESSENTIEL
Mes Sorties.
14/06/2012, Paris
L’innovation, maître-mot de la Convention IER
©JP.GUILLAUME
Frédéric Dittmar
©JP.GUILLAUME
Myriam Semery
©JP.GUILLAUME
Stéphane Loyer
J
eudi 14 Juin, la division identification automatique d’IER (filiale du groupe Bolloré) a organisé sa convention annuelle au « Tapis Rouge », l’un des premiers grands magasins de la
capitale. Dès l’ouverture de la convention, Frédéric Dittmar, a demandé aux 300 personnes
réunies pour l’occasion, de se lever. Puis il a réclamé une minute de silence. Contre toute
attente, le directeur de la division « identification automatique » a expliqué alors qu’il s’agissait de rendre hommage aux sociétés qui allaient disparaître dans les cinq ans, faute d’avoir
suffisamment innové. Puis il s’est livré à une rétrospective historique de la Grande Distribution depuis Boucicaut (fondateur du Bon Marché) à Amazon, en passant par Goulet Turpin.
Après cette entrée en matière, l’animateur a passé la parole à Myriam Semery pour un rapide
tour d’horizon de l’offre Microsoft. Puis est arrivé un témoignage très attendu : celui de
Charles Anssens d’Auchan pour la mise en place d’une solution RFID déployée avec l’aide
d’IER et d’Orange Business Services : « Pour notre activité « fruits et légumes », l’idée était de
généraliser les caissons en plastique afin d’y intégrer des puces RFID. Outre l’uniformité de
caisses en couleur qui mettent en valeur les produits, nous avons pu améliorer la traçabilité
et éliminer 150.000 m3 de déchets d’emballages », a révélé le responsable d’Auchan. Le système, qui enregistrera 20 millions de rotations en 2012, pourrait être étendu à d’autres produits. Par ailleurs, à la gestion des contenants pourrait être prochainement associée, celle des
contenus. Actuellement, ce système concerne 500 fournisseurs, 130 magasins et 7 entrepôts.
Le programme de cette convention s’est poursuivi jusqu’à 19 h 30 avec les témoignages de
nombreux partenaires qui ont pu profiter de cette tribune pour faire part de leurs innovations.
Pour sa part, le prestataire logistique K+N a évoqué le déploiement d’une solution vocale réalisée dans le cadre du renouvellement de contrat avec Cora : « Cette application, réalisée en
12 semaines avec l’aide d’IER, ne nécessite aucun apprentissage de voix. Ce qui est très utile
lorsque l’on travaille avec du personnel polyvalent ou des intérimaires » a souligné le prestataire. La convention IER s’est achevée par un dîner au cours duquel les invités ont pu continuer de parler d’innovation… entre deux dégustations œnologiques. ■ JPG
19/06/2012, Paris
Le S&OP pour piloter la performance de l’entreprise
e 19 juin, le cabinet de conseil en SCM Diagma, en parte- teur Supply Chain Division Industrie du Groupement des Mousnariat avec Supply Chain Magazine, a organisé une mati- quetaires, Alain Guinouet, Directeur Supply Chain de Mars
née sur le thème « Le processus S&OP, levier de per- France et Bertrand Neyret, Directeur Supply Chain Performance
formance de la Supply Chain ». Devant un parterre d’une de Siniat a ensuite permis de confronter cette vision à l’expésoixantaine de participants, Elisabeth Auzanneau, Directrice rience de ces quatre praticiens du S&OP. Il en ressort que les
Associée de Diagma a lancé le sujet en présentant le concept de processus, mis en place depuis quelques mois à trois ans, sont
S&OP, « Processus récurrent et transverse de prise de décisions variés d’une entreprise à l’autre (trois, quatre ou cinq étapes).
concertées entre le Commercial, l’Industriel, la Supply Chain, De plus, l’implication de la Direction Générale est décisive dans
les Achats et la Finance ». Pour elle, ce processus, qui peut se la mise en place de ce processus transversal dont la performance
dérouler selon cinq étapes successives (Demand Planning sur les résultats de leurs entreprises respectives s’est avérée
Review, Supply Planning Review, Reconciliation Plans Review, (hausse du taux de service et de la qualité des prévisions, baisse
Financial Review et Management Review) a trois vertus des niveaux de stocks...). Nommer un responsable de l’animaessentielles : anticiper les besoins
tion du S&OP facilite l’assiduité
en ressources opérationnelles et en
aux réunions selon un calendrier
évolution de la demande, faciliter
préétabli et une certaine rigueur
la gestion des priorités clients/pro(préparation pour se focaliser sur
duits et partager la prise de risque
les décisions clefs et rendre ces
pour l’entreprise. Une table ronde
réunions plus efficaces)... De nomimpliquant Véronique Adenis,
breux autres conseils pratiques ont
Directrice Associée, Demand Planété prodigués par les intervenants
De gauche à droite : Elisabeth Auzanneau (Diagma),Véronique Adenis
ning de Johnson & Johnson Santé
qui ont pu échanger plus avant
(Johnson & Johnson), Bertrand Régnauld (Groupement des
Mousquetaires), Alain Guinouet (Mars) et Bertrand Neyret (Siniat).
Beauté, Bertrand Régnauld, Direcavec la salle. ■ CP
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20
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
L’ESSENTIEL
Mes Sorties
21/06/2012, Paris
Kurt Salmon, a brossé pour sa part un tableau
très actuel des attentes des consommateurs en
magasin. Un témoignage complété par l’exposé
d’Olivier Burah, Directeur MV Business de
Checkpoint, qui a abordé le concept de « visibilité marchandise », générateur selon lui d’importants gisements de profitabilité. La matinée
s’est terminée sur une vidéo présentant une
application RFID réalisée chez Carrefour Belgique, puis par le retour d’expérience de Frédéric Morand, Chef de projet flux marchands de
Système U. Durant l’après-midi, des ateliers de
démonstration ont abordé, par groupes d’une
quinzaine de personnes, des sujets très concrets
comme l’étiquetage textile externalisé, la RFID
opérationnelle en magasin, les outils d’inventaire en temps réel, les nouvelles solutions antivol avec ou sans antenne... La journée s’est
terminée par une Table Ronde animée par JeanPhilipe Guillaume de Scmag sur le thème
« Sommes-nous prêts pour l’avenir ? » Une
question à laquelle les intervenants de la journée ont apporté leurs propres éléments de
réponse. ■ JPG
Arman de Vallois,
Associé de Kurt Salmon
Olivier Burah,
Directeur MV Business de Checkpoint
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
©JP.GUILLAUME
J
eudi 21 juin s’est déroulé au Stade RolandGarros le « Fashion Day France » organisé par
Checkpoint Systems et Neopost ID en partenariat avec Psion et Zebra. Pour ouvrir cette
journée dédiée en grande partie à la gestion de
la Supply Chain dans l’industrie textile, Matthieu le Taillandier, Vice Président textile
Europe de Checkpoint Systems et Alain Férard,
PDG de Neopost ID, ont évoqué les grandes
mutations qui s’opèrent dans ce domaine : le
sourcing lointain, des schémas logistiques remis
en question, des modes de consommation différents, des technologies nouvelles, bref, un
marché qui se réinvente constamment : « Dans
ce contexte de mutation permanente, la vélocité
des entreprises fera la différence », affirme Alain
Férard, non sans évoquer les technologies qui
permettent d’acquérir de l’agilité comme le tag
RFID à la source. Après cette entrée en matière,
Francis Louis, Responsable Trade & Supply
Chain à la banque HSBC a dévoilé les tendances enregistrées en matière de commerce
international, avec un focus sur le marché du
textile. Armand de Vallois, Associé du cabinet
©JP.GUILLAUME
Une journée consacrée à la SC textile
21
L’ESSENTIEL
Mes Sorties.
20/06/2012, Paris
Barloworld donne sa vision du marché français
ercredi 20 juin, la société Barloworld Supply Chain Software
organisait un séminaire afin
d’inaugurer sa toute nouvelle implantation
dans des bureaux parisiens. En ouverture
de cette demi-journée, Kevin Boake, Directeur Général de la société, a évoqué les
raisons qui l’ont conduit à ouvrir un
bureau français :
« C’est un marché mature et
éprouvé ». Effectivement avant
cette implantation, la société
avait déjà commercialisé ses
solutions via des
partenaires
(comme le cabinet Citwell), ce
qui lui permet de
mettre en avant
des références telles que GrandOptical, ND,
Geodis, Speedy ou Sylvania. « Notre base
clients a atteint une taille critique. Les ressources locales sont désormais en place »,
conclut Kevin Boake avant de passer la
parole au nouveau Country Manager, Gilles
Alais. Ce dernier a présenté rapidement
l’offre logicielle, laquelle se décline en trois
solutions : Cast, un logiciel de Network
Design qui aide à définir la configuration
optimale d’un réseau logistique (combien
d’entrepôts, à quel endroit, quelle taille,
quels types de transport, quels ports, etc.),
Cino, un outil d’optimisation des stocks
multi-échelons (selon la stratégie mise en
œuvre), et Optimiza pour calculer les propositions de réapprovisionnement, planifier la demande, gérer les commandes et les
indicateurs de performance.
©JP.GUILLAUME
M
©JP.GUILLAUME
Kevin Boake, DG de Barloworld
problématique à laquelle son entreprise a
été confrontée : « Nous voulions obtenir
une proposition de commande hebdomadaire prenant en compte un niveau de
stock de sécurité, un stock maximum, les
contraintes des fournisseurs, ceci pour
100% de la gamme et sur trois sites différents ». Elle a ensuite exposé la mise en
œuvre de la solution proposée par Barloworld et les bons résultats obtenus. Puis
Christophe Bisiaux, Chef de projet à l’Isel
(Institut Supérieur d’Etudes Logistiques) de
l’université du Havre, a commenté dans
quelles circonstances et avec quels moyens
cet organisme de formation a participé au
projet Valver de Renault Environnement :
« Valver est une initiative de grande ampleur
visant à modéliser le réseau logistique lié à
la récupération du verre des automobiles chez
les démolisseurs, les concessions et les réparateurs ». Un travail qui a généré l’élaboration de 19 scénarios pour au final réduire
l’empreinte carbone de la filière. Le séminaire s’est terminé par une présentation des
produits via plusieurs ateliers de démonstration. Les échanges avec les participants
se sont poursuivis en fin de journée autour
d’un verre. Barloworld SCS est une société
originaire d’Afrique du Sud. Elle emploie
90 personnes et réalise un CA annuel de
22 M$. Elle appartient au groupe Barloworld qui représente un revenu de 7 Md$
pour un effectif global de 19.000 collaborateurs. ■ JPG
Une offre complète,
des témoignages concrets…
Après une intervention de Cathy Polge et
Jean-Philippe Guillaume de Supply Chain
Magazine autour de la gestion d’une complexité croissante de la Supply Chain et de
l’aide que peuvent apporter les logiciels du
marché sur les plans stratégique, tactique,
opérationnel et exécutif, Marie-Ange Terrasse, Responsable Achats et approvisionnements de Carclass France a expliqué la
22
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
Marie-Ange Terrasse, Responsable achats
et approvisionnements de Carglass
©JP.GUILLAUME
Gilles Alais, Country Manager
L’ESSENTIEL
Mes Sorties
26/06/2012, Paris
Coup de cœur Agora du SCM pour SCMag
M
organisé et animé par Hervé
Galon (auteur, entre autre, du
célèbre « Bêtisier » de SCMag ),
Jean-Philippe Guillaume a interviewé Jean Oberlé, Vice-Président
Transport Groupe de Schneider
Electric. La soirée s’est poursuivie
par un repas au cours duquel
les 130 participants ont pu échanger dans un climat convivial,
« marque de fabrique » de l’Agora. Rappelons que ce club de
réflexion est réservé aux Managers en charge des opérations et de
la Supply Chain au sein d’entreprises industrielles ou de distribution de plus de 500 personnes. Son comité d’organisation est
composé de Marc de la Fons, PDG de la Sodis, Cyrille Antoine,
Vice-Président Supply Chain de Logo Luxury Eyewear, Didier
Bruel, VP Distribution Europe de Technicolor, Jean-Christophe de
Kerchove, Directeur des opérations Benelux d’Air Liquide Medical, Jacques Fougerousse, Supply Chain Manager, Clémentine
Mermet Des Dranges, Directrice Supply Chain et Opérations de
Warner Music, Guillaume Prenot, Directeur des opérations de la
20th Century Fox Pathe Europa, Xavier Spitzmuller, Directeur
Supply Chain de Rottendorf pharma. Diagma, EOL, FM Logistic,
Generix Group et Savoye en sont les partenaires. ■
©AGORA DU SCM
ardi 26 juin, Supply
Chain Magazine s’est vu
décerner « Le coup de
Cœur » du club Agora du Supply
Chain Management. Le trophée a
été remis par un membre du
bureau, Gaël Prigent, Supply
Chain Manager de France Boissons et par un représentant des
partenaires : Eric Decroix, DG
France de FM Logistic. L’équipe de Supply Chain Magazine a tenu
à remercier chaleureusement Michael Lejard, à l’initiative de ce
club, ainsi que tous les membres qui depuis sept ans le font vivre.
Depuis sa création en 2005, Supply Chain Magazine accompagne
le développement de l’Agora qui réunit avec ses différentes déclinaisons (Lyon, Lille, Bruxelles) près de 200 Managers de la Supply Chain. Au cours de cette même soirée, qui se déroulait au
restaurant « La Maison Blanche », s’est tenue une Table Ronde
sur le thème « Comment les innovations techniques et managériales façonneront la Supply Chain de demain ». Laurent Grégoire, Fondateur du Groupement Supply Chain & Achats des
Centraliens, Pierre Georget, Directeur de GS1, Dominique Thisse,
Operations Director de Pfizer France et Yannick Meiller, Professeur à l’ESCP, ont pu échanger leurs points de vue. Après ce débat
5 & 6/06/2012, Lyon
Spilog a tenu ses promesses
©JP.GUILLAUME
©JP.GUILLAUME
©JP.GUILLAUME
D
Un projet de logistique urbaine récompensé
Les Trophées de la logistique durable ont été décernés le 6 juin à Lyon, dans le cadre du salon Spilog.
Une vingtaine de dossiers étaient en compétition.
Jean-Luc
C’est un projet de logistique urbaine réunissant trois Fournier,
sociétés (Lyon Parc Auto, Deret et Interface Trans- Directeur
du
port) qui a reçu le trophée d'or. Pour réduire le nom- marketing
bre de camions en centre ville, les lauréats ont conçu de Deret
et réalisé en périphérie de Lyon un « espace logistique urbain ». Les poids lourds déchargent leurs
palettes sur cette plate-forme et des véhicules propres prennent le relai, à savoir deux camions Deret
pour 31 points de livraison. La tournée de livraison
est optimisée dans sa globalité alors qu'avant, chaque transporteur obéissait à sa
propre logique de livraison. Au total, 250 palettes et
1.500 colis sont ainsi livrés par mois. Jean-Luc Fournier,
Directeur marketing de Deret a rappelé que son entreprise
est pionnière en logistique durable depuis 2009. Le trophée d'argent a été remis à Otrans pour le remplacement
de deux chaudières, permettant à cette filiale de STVA de
passer du fioul au bois. Un mode de combustion qui dimiFredriech Laubscher,
nuerait de 350 tonnes le CO2 rejeté et économiserait
Directeur Supply Chain
jusqu'à 25.000 € par an. Enfin, la société Cofely (groupe
de Bayer Cropscience,
Président du Club Logistique
GDF Suez), déjà primée en janvier dernier aux Rois de la
Globale et membre du jury
Supply Chain, a reçu le trophée de bronze pour la strucdes trophées de la logistique
durable.
turation d’une filière bois énergie. ■ JPG
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
©JP.GUILLAUME
epuis sa création en 2006, le
salon Spilog s'adresse aux
entreprises de la région lyonnaise. De ce point de vue, la ténacité
de Michel Wacquet (organisateur) est
payante, car à défaut du nombre, les
visiteurs présents manifestent un réel intérêt
pour les exposants (principalement des éditeurs,
prestataires et consultants), lesquels détectent
souvent de nouveaux
Michel Wacquet
besoins : « Nous avons
identifié quatre projets intéressants»,
nous confiait un éditeur informatique
à l’issue du premier jour. Un intérêt
que l'on perçoit également dans les
salles de conférences, à travers un
public assidu et attentif. Cette année
encore, le salon Spilog était organisé
conjointement au salon Use IT, offrant
une possibilité supplémentaire de toucher des professionnels qui ne seraient
pas venus spontanément à un événement Supply Chain ».
23
L’ESSENTIEL
Vu Ailleurs.
SUISSE
POLOGNE
De nouveaux
process pour
les canards
Le groupe de presse
Lingerie fine
à l’international
Esotiq & Henderson a sélec©CORYTON
suisse
Tamedia, basé à Zurich, a
choisi la filiale locale de Fiege
pour moderniser sa logistique.
L’expérience du prestataire allemand avec la presse d’outreRhin, dont le Frankfurter Allegemeine Zeitung et le Handelsblatt, a joué en sa faveur. Fiege
Logistik Switzerland a la responsabilité opérationnelle de la
Supply Chain, en particulier en
matière de planification, de préparation de commandes et de
transport. L’entreprise reprend
14 employés, modernise le système informatique et installe de
nouveaux processus de gestion
des flux. ■ CC
ROYAUME-UNI
Coryton carbure
au diesel
’ancienne raffinerie de Petroplus à Coryton, située
sur l’estuaire de la Tamise, dans l’Essex, a été
acquise par une joint-venture entre Royal Vopak,
Green Energy et Shell afin de la transformer en terminal d’importation et de distribution de produits
pétroliers en eaux profondes, qui serait le premier du
genre au Royaume-Uni. Le terminal permettra ainsi
d’importer du diesel depuis des raffineries partout dans
le monde. C’est le néerlandais Vopak, spécialisé dans le
stockage de produits pétroliers, qui est chargé par la
JV de réaliser le développement du site, puis d’opérer
le terminal. Il aura une capacité de stockage de
500.000 m3 au départ, qui pourrait être portée ensuite
si nécessaire à un million de mètres cubes. ■ CC
L
ETATS-UNIS
Lean Six Sigma et
business intelligence
La centrale d’achat et de dis-
24
ETATS-UNIS
Goodman attaque
le marché américain
oodman frappe fort pour s’implanter aux Etats-Unis, « le
marché immobilier le plus grand, le plus liquide et le plus
transparent » pour l’investisseur et développeur immobilier
australien. D’une part, les engagements capitalistiques sont annoncés à hauteur de 800 M$ (641 M€), un accord avec un partenaire
financier majeur étant sur le point d’être trouvé. La stratégie d’investissement consistera à cibler les investissements dans des bâtiments de classe A sur les marchés immobiliers logistique et industriel
nord-américains clés : Los Angeles (Inland Empire), San Francisco,
Seattle, New-York, le New Jersey et Philadelphie ainsi que les hubs
logistiques de ports intérieurs, multimodaux ou de rang 1. D’autre
part, Goodman s’associe au développeur californien Birtcher spécialisé sur les marchés immobiliers logistique et industriels. Pour Greg
Goodman, PDG du groupe australien, « un facteur clef de succès pour
entrer sur un nouveau marché est de s’assurer d’avoir la connaissance et l’expertise locale. » Basée à Los Angeles, la compagnie Birtcher, créée il y a 73 ans, a développé plus de 5,6 millions de m2 dans
l’ouest et le sud des Etats-Unis pour des clients comme Nike, Xerox
ou General Electric. Goodman a déjà investi sur trois sites jugés
dynamiques : deux dans l’Inland Empire et un dans la baie de San
Francisco, à Oakland. Une offre a été déposée à Leigh Valley, près de
Philadelphie. Et Goodman travaille à plusieurs opportunités sur ses
marchés cibles. Il gère des actifs à hauteur 15,2 M€ en Asie-Pacifique et en Europe. ■ CC
©GOODMAN
G
©GOODMAN
tribution des points de vente
Dunkin’Donuts (café et
beignets) et Baskin Robbins
(crème glacée), National DCP,
a retenu l’américain Transplace pour gérer sa logistique
amont aux Etats-Unis. Le système de gestion du transport
du prestataire améliorera la
visibilité du cycle de vie des
chargements en provenance
de centaines de fournisseurs
et destinés aux sept centres
de distribution, et réduira les
coûts directs de transport.
Son expérience dans la restauration rapide et ses relations à long terme avec son
réseau de transporteurs sont
des atouts aux yeux de la centrale d’achat américaine. Il en
va de même pour ses investissements dans le Lean Six
Sigma et ses outils de business
intelligence destinés à ses
clients sur son portail Web,
qui améliorent la visibilité sur
les opérations de transport
en temps réel. ■ CC
tionné la joint-venture britann i c o - p o l o n a i s e Keswick
Vector SCM Polska pour
gérer l’entreposage et la distribution de la lingerie féminine et des maillots de bain
de marque Esotiq et les sousvêtements masculins Henderson. La JV a créé une filiale,
Vector Fashion Services, afin
de gérer le contrat depuis
son centre de distribution
situé dans le Prologis Park de
Gdansk. Elle est chargée de
stocker et de distribuer les
produits sur environ 150 magasins en Pologne.
En outre, elle met la lingerie
sur cintre, étiquette les produits et distribue depuis son
entrepôt sous douane aux
grossistes russes, ukrainiens
et tchèques. ■ CC
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
L’ESSENTIEL
Vu Ailleurs
GRANDE-BRETAGNE
ALLEMAGNE/
THAILANDE/INDE
ByBox acquiert
PPR Solutions
La société de services ByBox
Transport
exceptionnel
pour les usines
Construire une usine
©WABER’S
a acquis à 100 % PPR Solutions pour renforcer son offre
HONGRIE
©BYBOX
Electrolux et Waberer’s,
amis de 30 ans
lectrolux a signé un nouveau contrat de trois ans
avec l’entreprise de transport Waberer’s International qui lui fournit ses services depuis près de
30 ans. La société hongroise reste le principal prestataire de transport du groupe suédois. Elle est chargée
de distribuer les produits depuis les deux sites de production de réfrigérateurs d’Electrolux en Hongrie dans
six pays européens. Le volume transporté annuellement équivaut à 25.000 camions complets. ■ CC
E
de services Supply Chain de
bout en bout. ByBox en était
l’actionnaire majoritaire
depuis deux ans. PPR Solutions, qui emploie 200 techniciens opérera sous le nom de
ByBox Tech Resource. ■ CC
AUSTRALIE
Les bouteilles de whisky
prennent le train
fin que la consommation de whisky écossais en
Europe de l’Est ne contribue plus à la pollution des
routes européennes, des milliers de bouteilles de
whisky écossais prennent le train via une ligne hebdomadaire
entre Londres et la ville polonaise de Wroclaw. Au préalable,
les conteneurs de bouteilles empruntent la ligne entre l’Ecosse
et la capitale britannique. Le service est opéré par J.G. Russells et DB Schenker Rail. Compte tenu du traditionnel pic
avant Noël qui augmentera les volumes transportés, la ligne
de DB Schenker Rail entre la Grande-Bretagne et la Pologne
deviendra bihebdomadaire cet automne. Le Directeur de DB
Schenker Rail Grande-Bretagne, Carsten Hinne, souligne que
« le whisky écossais nécessite des solutions Supply Chain
régulières, sécurisées et fiables. » Il serait regrettable en effet
que nos concitoyens d’Europe de l’Est aient à déplorer des
ruptures d’approvisionnement en Scotch au moment des fêtes
de fin d’année… ■ CC
A
©SIEMPELKAMP
Kuehne+Nagel a renforcé
son contrat avec Corning
Cable Systems en
Australie. La filiale
du groupe américain
Corning spécialisée dans
la fabrication de câbles
fibre optique et cuivre et
d’équipements associés
pour le secteur des
télécommunications
dit l’avoir choisi pour
sa gestion logistique,
sa philosophie orientée
client et ses systèmes
d’information avancés.
Le prestataire est chargé
de la gestion des flux
de transport amont et
de celle de l’entrepôt de
18.000 m2 du producteur
à Melbourne : réception,
inspection qualité,
stockage, livraisons
aux usines, gestion
des stocks, consolidation,
gestion du transport,
Reverse Logistics, coupe
de câbles… ■ CC
ECOSSE-POLOGNE
©DB SCHENKER RAIL
K+N resserre
les liens avec
Corning Cable
Le prestataire suisse
nécessite une coordination
parfaite pour en acheminer
les machines de production.
Le fournisseur d’équipements
industriel allemand
Siempelkamp en est
persuadé. Il a fait appel
en juillet 2011 à son
compatriote Log Win, son
prestataire depuis 13 ans,
pour s’en charger. En sept
mois, Log Win a fait
transporter les équipements
pour une usine de
construction de panneaux
de bois à Rayong, en
Thaïlande, en provenance
de ses usines de Krefeld,
en Allemagne et de Wuxi, près
de Shanghaï, en Chine.
Il a fallu 12 expéditions
en provenance des ports
de Hambourg et de Shanghaï
jusqu’au port de Laem
Chanbang, comportant
des composants allant jusqu’à
95 tonnes, pesant au total
6.000 tonnes, plus
150 conteneurs pour les plus
petits éléments.
Puis les derniers 80 km se
sont effectués par la route.
A la même période,
Logwin a transporté avec
30 conteneurs 40 pieds
des composants, d’un poids
total de 400 tonnes,
pour une usine automobile
de Chennai, en Inde. ■ CC
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
25
L’ESSENTIEL
Vu Ailleurs.
EUROPE
ROYAUME-UNI/ IRLANDE
Forever
choisit Manhattan
Spicers choisit Infor
pour gérer la demande
orever Direct EU BV, la structure chargée de la distribution
en Europe des produits de beauté et de santé à base d’Aloe
Vera fabriqués par l’Américain Forever Living Products,
met actuellement en place son propre centre logistique européen à Roosendaal aux Pays-Bas. Cet outil de 17.000 m2, pleinement opérationnel début 2013, sera piloté notamment par
des solutions informatiques issues de la Supply Chain Process
Platform de Manhattan Associates, à savoir Warehouse Management (WMS) et Supply Chain Intelligence (contrôle des performances Supply Chain). Sa mission sera de gérer et d’exécuter
les commandes packagées ou uniques pour quelque 500.000
distributeurs indépendants répartis dans 90 pays à travers toute
la région EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique), ainsi que de
réaliser des opérations de valeur ajoutée telles que l’étiquetage
pays par exemple. La préparation fera appel à des technologies
de type Pick to Light, avec passage sur convoyeur automatisé
et trieur. A l’origine, le schéma logistique de cette société américaine de vente en réseau (à l’instar de Tupperware) s’est
d’abord appuyé sur un mélange d’envois direct des produits
finis depuis les usines américaines et sur un certain nombre de
centres de distribution disséminés dans la région EMEA. La
décision de centraliser la distribution en Europe date de plusieurs années, mais la prestation était jusque-là externalisée,
également aux Pays-Bas. ■ JLR
nfor annonce que Spicers, distributeur de fournitures et d’équipement de bureau au Royaume-Uni et en Irlande, a choisi
Infor10 Demand Planning afin d’améliorer l’ajustement des
stocks par rapport à la demande et d’accroître le taux d’exécution
des commandes, tout en renforçant le service client. Spicers
compte plus de 16.000 références et 15 collaborateurs Responsables de la planification de l’approvisionnement dans ses différents centres de distribution. L’outil sera utilisé dans toute
l’organisation. Il devra anticiper la demande, répondre aux critères de réassortiment et gérer plus efficacement les changements
de modèles. « Dans le cadre des efforts déployés pour améliorer
significativement nos procédés de planification de la demande,
nous avons investi dans un système sophistiqué conçu en fonction des interconnexions de notre secteur d’activité », a déclaré
David Molyneux, Directeur des stocks chez Spicers. Cette solution
va remplacer le système existant en fin de vie. ■ JPG
F
MAROC
Renault-Nissan
récompense STVA
ors de la convention annuelle regroupant ses 200 principaux fournisseurs de logistique et de transport en Europe,
Renault-Nissan a décerné le prix de l’innovation 2012 à
STVA pour son projet logistique à Tanger. Ce prix récompense
le groupe à travers sa filiale Geodis STVA Tanger Méditerranée
(GSTM), pour sa totale implication dans le projet marocain.
Dans le cadre de ce projet, le transporteur a conçu des wagons
spécifiques et dédiés pour l’acheminement des véhicules de la
nouvelle usine Renault-Nissan de Melloussa vers le port de
Tanger-Med. Il assure également le chargement et le déchargement de ces navettes ferroviaires, en flux tendu, entre l’usine
et le port, soutenant ainsi le Groupe Renault dans sa volonté de
faire de cette usine un site « propre » (zéro carbone, zéro rejet
industriel liquide). La filiale marocaine de STVA gère, avec ses
100 collaborateurs, la plate-forme de l’usine, les navettes ferroviaires, la plate-forme au terminal du port de Tanger, ainsi
que le chargement/déchargement des navires. A terme, plus de
400.000 véhicules seront transportés par an. Renault-Nissan a
ainsi salué la mobilisation et l’engagement des équipes STVA
tout au long des trois années d’élaboration du projet tout
comme lors de la phase de démarrage des opérations qui s’est
déroulée avec succès. ■ JPG
L
26
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012
I
ITALIE
Un outil d’apprentissage
automatique des promotions
chez Danone
oolsGroup a lancé un produit de Trade Promotion
Forecasting (planification des promotions) qui exploite la
technologie émergente de l’apprentissage automatique
(Machine Learning). Un des premiers utilisateurs, Danone Italie,
aurait obtenu une réduction de 20 % des erreurs de prévision
pour une précision atteignant 92 %. L’éditeur souligne que la plupart des entreprises de PGC dépensent jusqu’à 12-15 % de leur
revenu brut en promotions commerciales. En dépit de ces
énormes investissements, ces sociétés ne parviennent généralement pas à obtenir le retour souhaité. « Un grand nombre de
variables liées les unes aux autres de façon plus ou moins complexe se cachent sous des quantités de données totalement inutiles.
La résolution de ce problème est cruciale », estime le PDG de
ToolsGroup, Joe Shamir. La nouvelle solution de ToolsGroup
serait la première à exploiter l’apprentissage automatique pour
régler ce genre de problème. Cette méthode permettrait de reconnaître les caractéristiques partagées des événements promotionnels et d’identifier leurs effets sur les ventes de produits. « Cette
nouvelle technologie apporte une amélioration majeure dans la
visibilité de la demande, la qualité des prévisions et le niveau de
détail des prévisions, ce qui est crucial pour la gestion de la planification de la chaîne logistique au niveau des comptes et le fondement du processus de promotion commerciale », souligne
encore l’éditeur. Le projet Danone Italie concernait une large
gamme de produits frais caractérisés par une demande dynamique, une durée de conservation courte et la nécessité d’une
prévision exacte de demande. Les campagnes de publicité constituaient une variable supplémentaire à intégrer. ■ JPG
T
L’ESSENTIEL
Vu Ailleurs
EUROPE CENTRALE
ROYAUME-UNI
Zetes acquiert
InCAPTIO
Zetes annonce l’acquisition de l’entre-
nique Shop Direct, qui gère
de nombreux sites marchands en ligne et opère
dans 49 pays, a renouvelé
son contrat avec Damco
Royaume-Uni et Irlande, son
prestataire Supply Chain
depuis 2005. Le choix a été
influencé par les initiatives
prises par l’entité logistique
du groupe danois AP Moller
Maersk en matière de Supply
Chain et de systèmes d’information. Shop Direct est un
utilisateur pilote de la nouvelle solution Dynamic Flow
Control de Damco, qui replanifie automatiquement les
expéditions en fonction de
changements de dernière
minute (cf. N°63 p. 21). ■ CC
©YUSEN LOGISTICS
Shop Direct
rempile avec
Damco
L ’e-commerçant britan-
BENELUX
Yusen Logistics
fait forte impression
a filiale Benelux du groupe nippon Yusen
Logistics a remporté un contrat avec Océ
Belgium, fournisseur de systèmes d’impression et de gestion de documents. Océ est en cours
d’intégration avec Canon. Aussi Yusen Logistics
sera chargé de l’entreposage de copieurs et d’imprimantes grand format et de la livraison de 5 à
10 chargements quotidiens de produits Canon et
Océ pour les clients de ce dernier en Belgique et au
Luxembourg. ■ CC
L
prise tchèque InCAPTIO (fournisseur
de solutions d’identification automatique pour la chaîne d’approvisionnement) auprès d’Intermec. Ce rachat
permet à Zetes d’élargir son réseau en
Europe centrale. InCAPTIO réalise un
CA d’environ 2 M€ et emploie 15 personnes. « Notre nouvelle équipe à Prague
bénéficie d’une expérience importante
dans les projets régionaux en solutions
mobiles pour les grandes multinationales,
notamment en Russie avec nos collaborateurs russophones. InCAPTIO possède en
outre un portefeuille important de clients
dans le secteur de la construction automobile à grande échelle. La société présente
un grand potentiel de croissance »,
explique Alain Wirtz, CEO du groupe
Zetes. L’investissement financier consenti par Zetes, dont le montant n’est
pas précisé, contribuera à « revitaliser sa
stratégie de croissance ». ■ JF
JUILLET-AOÛT 2012 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°66
27
L’ESSENTIEL
Le Bêtisier.
Faut-il prévoir ?
ette question peut paraître un peu provocante, mais en réalité tout dépend du
point de vue que l’on adopte : celui du consommateur ou du producteur, du
prévisionniste, du Demand Manager, du Supply Planner…
J’ai assisté à plusieurs reprises aux discussions contradictoires entre partisans et adversaires du Flowcasting, cette approche qui consiste à recueillir la prévision au plus près
du consommateur pour être le plus juste possible. Ses contempteurs répliquent qu’en
multipliant les points de prévision, on augmente l’incertitude,
car – c’est bien connu – la somme des incertitudes est supérieure à
l’incertitude de la somme. Si c’était tout noir ou tout blanc, on n’en
parlerait plus. Comme disait Fernand Raynaud « ça dépend ». Ca
dépend de la qualité de l’information « locale », qui elle-même
dépend du marché, du Business dont on parle, etc. Par exemple,
bien malin qui peut prévoir ce que je vais commander au restaurant, moi même je ne le sais pas… Et mon penchant pour le moelleux au chocolat vs. le tiramisu « della casa », s’il est statistiquement
quantifiable, n’indiquera rien de mon choix immédiat. Par contre,
au niveau du restaurant, c’est sûrement statistiquement prévisible…
sinon que de clients insatisfaits !
C
©VADIM KOZLOVSKY-FOTOLIA
Une des questions clés est : de quelle fiabilité, à quel niveau d’agrégat et à quel horizon a-t-on besoin pour répondre aux attentes des
clients ou à la volonté de la stratégie commerciale ?
L’autre question clé est : le gain marginal résultant d’une fiabilité
de prévision accrue (par exemple en se rapprochant du consommateur) est-il supérieur à son coût d’obtention ? Deux grandeurs
difficilement mesurables d’ailleurs… Et la réponse dépend probablement de nombreux facteurs, comme évoqué ci-dessus.
©SCMAGAZINE
Les choses sont différentes dans le milieu industriel : la puissance
des statistiques des produits de grande consommation n’est plus de
mise, la qualité des prévisionnistes non plus, mais par contre, souvent, le client est
palpable ! Le terrain de jeu est alors différent (si on peut dire). On peut connaître son
besoin, voire le façonner, négocier les délais, utiliser des modules configurables, etc.
autant de techniques permettant de s’affranchir d’une prévision précise.
Réagissez
à cette rubrique,
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vos impressions
en écrivant à
[email protected]
28
Un Directeur industriel m’expliquait un jour que le planificateur de l’usine faisait
d’excellentes prévisions car il était le point de convergence de toutes les formes de
demande, que les écarts locaux s’atténuaient entre eux, qu’il avait tous les historiques et savait ce dont il avait besoin pour caler son plan de production ! Hélas, il
était bien incapable d’anticiper la grosse affaire pleine de demandes spécifiques, qu’il
découvrirait subitement à son grand effarement alors que toute la sphère commerciale la négociait depuis des mois. Ne parlons pas des lancements de produits et des
retraits, phases délicates sources de beaucoup de maux (et de mots !), car la prévision y est non seulement nécessaire mais doit être accompagnée d’une bonne dose
de collaboration entre fonctions !
Dans un monde idéal, la prévision la plus satisfaisante, c’est celle qu’on n’a pas besoin
de faire, soit parce qu’on vend du sable au bord du désert (mais y a-t-il un marché ?),
soit parce qu’on a une vraie commande dont les délais permettent de se passer de prévision… et si ce n’est pas le cas, on relit l’article !
Et vous, avez-vous déjà rencontré de telles situations ?
N°66 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUILLET-AOÛT 2012

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