Mardi 17 mai - Médiathèque de la Cité de la musique
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Mardi 17 mai - Médiathèque de la Cité de la musique
MARDI 17 MAI – 20H Camille Saint-Saëns Samson et Dalila Opéra en trois actes sur un livret de Ferdinand Lemaire – version de concert Acte I entracte Acte II Orchestre National du Capitole de Toulouse Chœur du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Elena Bocharova, Dalila Ben Heppner, Samson Tómas Tómasson, le Grand-Prêtre de Dagon (baryton/basse) Nicolas Testé, Abimelech (basse) Alain Gabriel, un Messager philistin (ténor) Guðjon Oskársson, un Vieillard hébreu (basse) Charles Ferré, Premier Philistin (ténor) Tomislav Lavoie, Deuxième Philistin (basse) Alfonso Caiani, chef de chœur Ce concert est surtitré. Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le samedi 11 juin à 19h05. Fin du concert vers 22h30. Camille Saint-Saëns | Samson et Dalila | Mardi 17 mai Acte III Argument Acte I Une place publique dans la ville de Gaza en Palestine. À gauche, le portique du temple de Dagon. Les Hébreux, vaincus et captifs, s’adressent à leur dieu. Samson leur reproche leur manque de confiance et ranime leur courage. Abimelech, satrape de Gaza, raille Jéhova. Voulant s’opposer à Samson, qui appelle son peuple à la révolte, il est tué. Sur la place qui s’est vidée, le Grand-Prêtre de Dagon apprend que les Hébreux se sont soulevés. Il se retire en maudissant Israël. Les Hébreux remercient leur dieu. Entourée de Philistines, Dalila se montre et cherche à reconquérir le cœur de Samson. Après la danse des prêtresses de Dagon, elle l’enivre de ses paroles (« Printemps qui commence ») et lui donne rendez-vous. Acte II La vallée de Sorek. À gauche, la demeure de Dalila. La nuit commence et se fait plus complète pendant tout l’acte. Dalila veut venger son peuple et faire de Samson son esclave (« Amour ! Viens aider ma faiblesse ! »). Le Grand-Prêtre lui demande de découvrir le secret de sa force et de le livrer aux Philistins. Samson succombe aux paroles de Dalila (« Mon cœur s’ouvre à ta voix »). Tandis que le tonnerre éclate, elle tente de lui arracher son secret. Samson résiste un temps mais finit par la rejoindre dans sa demeure. Des soldats se sont approchés. Dalila apparaît et les appelle. Acte III Premier tableau. La prison de Gaza. Samson enchaîné, aveugle, les cheveux coupés, tourne une meule. Il supplie son dieu tandis que le peuple hébreu à nouveau captif lui reproche de l’avoir sacrifié. Samson est emmené par des soldats. Deuxième tableau. Intérieur du temple de Dagon. Les Philistins chantent l’aube naissante puis entrent dans une bacchanale. On accable Samson d’injures. Dalila le raille. Samson en appelle à son dieu et parvient à ébranler les colonnes du temple qui s’écroule. mardi 17 mai Camille Saint-Saëns (1835-1921) Samson et Dalila Composé entre 1868 et 1877, dédié à Pauline Viardot, Samson et Dalila est tout d’abord envisagé comme un oratorio avant de devenir un opéra biblique. C’est Ferdinand Lemaire, auteur du livret, qui a semble-t-il convaincu Saint-Saëns de donner une forme théâtrale à son œuvre. Dès 1868, le compositeur présente des fragments du deuxième acte à un auditoire restreint. On reste de glace. Un peu plus tard, le même deuxième acte est interprété chez lui par trois interprètes qui lui sont proches : la compositrice, qu’il a admirée et aimée sans retour, Augusta Holmès (Dalila), le peintre Henri Regnault (Samson) et Romain Bussine (le Grand-Prêtre). L’effet n’est guère plus encourageant. Au début des années 1870, la grande Pauline Viardot donne le deuxième acte en privé avec Nicot (Samson) et Augurez (le Grand-Prêtre). Le 26 mars 1875, les Concerts Colonne exécutent l’acte I. Puis, grâce à Liszt, l’ouvrage est monté à l’Hoftheater de Weimar, le 2 décembre 1877, dans une version allemande de Richard Pohl. La version originale est donnée à Bruxelles, en oratorio, les 5 et 6 mai 1878. À l’issue d’une représentation à Hambourg en 1882, Hans von Bülow publie un article dans lequel il reconnaît en Saint-Saëns « le seul musicien contemporain qui ne se soit pas laissé égarer par les doctrines wagnériennes mais qui en ait tiré un enseignement salutaire ». Samson est joué à Rouen, au Théâtre des Arts, le 3 mars 1890, puis à Paris, au Théâtre Lyrique de l’Éden, le 31 octobre 1890, avant d’être enfin représenté à l’Opéra de Paris, le 23 novembre 1892. Pour Saint-Saëns, les religions ne sont que des mythes modernes. Ce n’est donc pas en croyant qu’il aborde les thèmes bibliques. Il y puise le caractère épique, la puissance des images poétiques et des situations dramatiques qui hantent la mémoire collective. L’œuvre, inspirée du Livre des Juges, est organisée autour de l’acte II, acte du duo d’amour, par lequel Saint-Saëns a commencé la composition. Union factice de l’homme et de la femme (Dalila feint l’amour), le duo met en scène l’ensorcellement de l’homme, l’emportement de l’être par les sens et les sentiments, cependant que gronde la voix de l’interdit (l’orage symbolise la colère de Dieu). Ce drame individuel se déploie au centre du drame collectif des actes I et III où les chœurs occupent une place exceptionnelle. L’opéra s’ouvre par un vaste chœur inséré dans une texture orchestrale reposant sur une puissante pédale de tonique, à la manière du chœur d’introduction de la Passion selon saint Mathieu. Le temps dramatique est élargi par rapport à la conduite des actions plus convenues, mais il gagne en grandeur et en profondeur. Saint-Saëns semble nous dire que la nature féminine est trompeuse, d’une certaine manière castratrice (Dalila ravit à Samson le secret de sa puissance, l’en prive et l’humilie publiquement). Un critique de 1890 regrette ainsi que le compositeur « se plaise à peindre des femmes cruelles et fausses ». La religion des idoles, du faux dieu, est associée à la fausseté de la femme. Pour incarner cette séductrice, Saint-Saëns choisit la catégorie vocale du mezzo-soprano – timbre trouble et chaleureux –, comme le fait Bizet dans les mêmes années pour sa Carmen. Saint-Saëns nous dit encore que la voix de l’amour, aussi enchanteresse soit-elle, est l’échec de l’homme et que l’individu ne trouve 3 d’accomplissement que dans le nouage de son destin à celui de la collectivité. C’est par cette dimension que l’œuvre acquiert sa plénitude. Samson est seul face à Dieu mais aussi, quand il s’abandonne au désir personnel, seul face aux siens. La morale est le point de jonction entre l’individu et la collectivité. Le langage musical oscille entre le chromatisme associé à la tentation et au danger d’une part, et le diatonisme le plus clair associé à la pureté d’autre part. Les quelques mesures orchestrales chargées de peindre la clarté de l’aube naissante à l’acte I enchaînent ainsi des accords parfaits. Tout au long de la partition, une trame de motifs récurrents, à la manière des leitmotivs wagnériens, exprime musicalement les thèmes principaux qui animent les pensées et les actes des protagonistes : révolte, malédiction, haine, désir, volupté… L’exotisme, utilisé par touches, renvoie à un temps et à un espace primitifs où les séductions et les envoûtements irradient de tout leur pouvoir. Cette force d’étrangeté et d’emportement se libère sous son aspect poétique dans le chœur des prêtresses à l’acte I, puis sous son aspect orgiaque dans la fameuse bacchanale du dernier tableau. Hervé Lacombe 4 mardi 17 mai Elena Bocharova Née en Russie, lauréate de l’Adler Fellowship Program, la mezzo-soprano Elena Bocharova a débuté à l’Opéra de San Francisco dans le rôle de Flosshilde (L’Anneau du Nibelung), suivi de nombreux autres, dont Dorabella (Così fan tutte), Orlofsky (La Chauve-souris) et Didon (Didon et Énée). Elle a fait ses débuts à New York en 2003 dans le rôletitre de Carmen (New York City Opera au Lincoln Center). Récemment, elle a été applaudie dans les rôles d’Azucena (Le Trouvère au Festival de Macau), de La Princesse (Adriana Lecouvreur à Florence), d’Amneris (Aida, en version de concert avec l’Orchestre du Minnesota, au Festival de Savonlinna et à l’Opéra de Caroline), Suzuki (Madame Butterfly à l’Opéra d’Omaha) ou Dalila (Samson et Dalila à l’Opéra de Dayton). Elle se distingue tout particulièrement dans le rôle de Carmen, qu’elle a entre autres interprété à la Semperoper de Dresde, en version de concert à Cologne, à l’Opéra de Dayton ou à l’Opéra Lyrique de Kansas City. Elle a également chanté le Requiem de Verdi avec l’Orchestre Philharmonique de Bergen sous la direction d’Andrew Litton, fait ses débuts à Bruxelles lors d’un concert de gala avec José van Dam, interprété Cornelia dans Julius Caesar à l’Opéra d’Utah, fait ses débuts à l’Opéra de Paris dans le rôle de L’Aubergiste de Boris Godounov, participé à un Gala Richard Tucker à l’Avery Fisher Hall et à un concert de la Fondation Tucker à Stamford, et incarné Suzuki dans Madame Butterfly à l’Opéra de Tulsa. En concert, elle se produit dans un répertoire varié comprenant le Requiem de Mozart, la Symphonie n° 9 de Beethoven et Le Messie de Haendel, qu’elle a chanté au Davies Symphony Hall de San Francisco. Elle a participé au premier enregistrement mondial de The Gift of the Magi de David Conte (rôle de Maggie) pour le label Arsis Records. Ses engagements récents ou à venir comprennent le rôle de Dalila et le Requiem de Verdi au Teatro Verdi de Trieste, le rôle de Marina (Boris Godounov) à l’Opéra de Dallas, ainsi que ceux d’Amneris (Aida) et Laura (Luisa Miller) à l’Opéra de Paris. Elle travaille actuellement les rôles de Santuzza (Cavalleria rusticana) et Eboli (Don Carlo). Ben Heppner Ben Heppner excelle dans les rôles les plus difficiles, aussi bien Tristan et Lohengrin de Wagner qu’Otello de Verdi et Énée (Les Troyens de Berlioz). Il se produit sur les plus grandes scènes à travers le monde. Cette saison, il chante le rôle-titre d’une nouvelle production de Tristan und Isolde au Royal Opera House, Covent Garden, Lohengrin à la Deutsche Oper de Berlin et Siegfried au Festival de Pâques de Salzbourg, il crée le rôle du Capitaine Ahab dans Moby Dick de Jake Heggie à l’Opéra de Dallas, et termine sa saison en Europe avec le rôle de Hermann (La Dame de Pique) au Liceu de Barcelone, ainsi que des représentations de l’acte II de Tristan und Isolde avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment aux BBC Proms de Londres et au Festival de Baden-Baden. Ben Heppner se produit régulièrement au Metropolitan Opera, où il a notamment incarné Lohengrin, Walther von Stolzing (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg), Florestan (Fidelio), Énée, Hermann, Le Prince (Rusalka), Otello, Parsifal, Laca (Jenufa)… Ces dernières saisons, il a entre autres chanté en 5 récital à travers l’Europe – Teatro Real de Madrid, Palais Garnier à Paris, Philharmonie de Berlin, Teatro alla Scala de Milan, Barbican Centre de Londres… –, au Festival d’Aix-en-Provence (Siegfried dans Le Crépuscule des dieux), en tournée en Amérique du Nord avec l’Orchestre de La Scala et Riccardo Chailly. Il a également interprété The Dream of Gerontius avec le Boston Symphony dirigé par Sir Colin Davis et avec le Vancouver Symphony, des mélodies de Sibelius avec le Los Angeles Philharmonic et Esa-Pekka Salonen, Le Chant de la terre de Mahler avec les Berliner Philharmoniker… Son répertoire symphonique comprend également des œuvres comme les Gurrelieder de Schönberg, Psalmus Hungaricus de Kodály ou War Requiem de Britten, qu’il chante aux côtés de formations comme les Wiener Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra, le London Symphony Orchestra ou le Philadelphia Orchestra, sous la direction de chefs tels que Sir Georg Solti, Claudio Abbado, Christian Thielemann, Sir Andrew Davis, Daniel Barenboim, Lorin Maazel, Sir Charles Mackerras, Wolfgang Sawallisch, Seiji Ozawa, Valery Gergiev, Esa-Pekka Salonen ou Mstislav Rostropovich. Nicolas Testé Né à Paris, Nicolas Testé étudie le solfège, le piano, le basson et l’histoire de la musique. Il remporte le deuxième prix du concours « Voix Nouvelles » en 1998. En septembre 1997, il intègre le Centre de Formation Lyrique de l’Opéra National de Paris, ce qui lui permet de participer à de nombreuses productions – Pelléas et Mélisande, Eugène Onéguine, Lulu, Salammbô de Philippe Fénelon (créé en mai 1998), Don Carlos, Rigoletto, Macbeth, La Flûte Enchantée, Wozzeck, Lohengrin et La Bohème. Depuis, il s’est produit à l’Opéra des Flandres (Idomeneo), en tournée avec le Festival de Glyndebourne (Colline dans La Bohème), de nouveau à l’Opéra National de Paris (Wagner dans Faust, Zuniga dans Carmen, Pietro dans Simone Boccanegra sous la direction de Pinchas Steinberg et Les Troyens), au Festival de Saint-Denis (Giovanna d’Arco avec l’Orchestre National de France), aux Chorégies d’Orange (Rigoletto, Le Baron Douphol dans La Traviata, Schaunard dans La Bohême et Faust), avec l’Orchestre du Capitole de Toulouse, au Teatro di San Carlo à Naples et à la RAI de Turin sous la direction de Jeffrey Tate (Le Fauteuil et L’Arbre dans L’Enfant et les Sortilèges), à l’Opéra de Lausanne (Colline et le rôle-titre de Roland de Lully avec Les Talens Lyriques de Christophe Rousset), au Théâtre du Châtelet (Panthée dans Les Troyens, Les Vêpres à la Vierge de Monteverdi, Les Fées de Wagner et Oroveso dans Norma), à l’Opéra National du Rhin (Haly dans L’Italienne à Alger, L’Africaine et Idomeneo), au Festival d’Avenches en Suisse (Escamillo dans Carmen), à l’Opéra d’Avignon, à l’Académie SainteCécile de Rome sous la direction de Georges Prêtre, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à Strasbourg et à Bordeaux, au Festival de Montpellier, à l’Opéra de Leipzig, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra d’Amsterdam, à l’Opéra National de Lyon ou à l’Opéra de Marseille. En concert, on a pu l’entendre dans le Requiem de Saint-Saëns, le Requiem de Mozart, la Neuvième Symphonie de Beethoven et Roméo et Juliette de Berlioz sous la direction de Marc Minkowski, Benvenuto Cellini avec l’Orchestre de Paris, le Gloria de Puccini avec l’Orchestre National de Lille, des cantates de Bach sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, Les Sept Dernières Paroles du Christ, L’Apocalypse selon saint Jean et Hérodiade (Phanuel) de Massenet avec l’Orchestre de la Bayerische Rundfunk à Munich, La Damnation de Faust avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse et avec l’Orchestre National de Lyon dirigé par Emmanuel Krivine, Le Messie de Haendel, la Missa solemnis et L’Enfance du Christ à Lisbonne, Juliette de Martinů à Prague sous la direction de Sir Charles Mackerras… Nicolas Testé a participé à l’enregistrement d’Alceste (Thanatos et Oracle) de Gluck sous la direction de Sir John Eliot Gardiner et de Roland de Lully (rôle-titre) sous la direction de Christophe Rousset. Tómas Tómasson Après une carrière de basse couronnée de succès, Tómas Tómasson s’est récemment tourné vers le répertoire de baryton-basse, avec les rôles du Hollandais (Le Vaisseau fantôme de Wagner), de Tomski (La Dame de pique de Tchaïkovski) à La Monnaie de Bruxelles et à l’Opéra de San Francisco, et de Wozzeck à l’Opéra de Nancy. Tómas Tómasson a fait ses études au Collège de Musique de Reykjavik. Il a chanté des rôles de basse dans les salles et les opéras les plus réputés – Covent Garden, Staatsoper de Berlin, Grand Théâtre de Genève, La Monnaie de Bruxelles, Teatro Real de Madrid, Teatro San Carlo de Naples, Bayerische Staatsoper de Munich ou Lyric Opera de Chicago, collaborant avec des chefs comme Riccardo Muti, Lorin Maazel, Antonio Pappano, René Jacobs, ou 6 Donald Runnicles. Récemment, il a chanté Ruprecht dans L’Ange de feu de Prokofiev à La Monnaie de Bruxelles, le rôle-titre de Don Giovanni de Mozart à l’Opéra du Minnesota, Tomski à l’Opéra des Flandres et à l’Opéra de Cardiff, le Hollandais au Liceu de Barcelone, Jochanaan (Salomé de Strauss) à Thessalonique, Germont (La Traviata de Verdi), Alfio (Cavalleria Rusticana de Mascagni) et Tonio (Paillasse de Cavallo) à Reykjavik, Don Alfonso (Così fan tutte de Mozart) à Maribor, La Création de Haydn à Rome sous la direction de Lorin Maazel et Lady Macbeth du district de Mtsensk à la Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf. Il a également participé à la création d’un opéra au Teatro Real de Madrid, Faust Bal, sur une musique de Leonardo Balada, et s’est produit dans Rigoletto de Verdi à l’Opéra de Nancy et à la Staatsoper de Hambourg. La saison dernière, il a interprété le rôle-titre de Lear d’Aribert Reimann à la Komische Oper de Berlin, Kurwenal dans Tristan und Isolde de Wagner au Liceu de Barcelone et Tomski au Grand Opéra de Houston. Il a commencé la saison 2010/2011 avec Les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner (rôle d’Hans Sachs) à la Komische Oper de Berlin, Parsifal de Wagner (rôle de Klingsor) à La Monnaie de Bruxelles, et Armide de Gluck à la Komische Oper de Berlin. Parmi ses engagements récents ou à venir, mentionnons, entre autres, Jochanaan et le rôle-titre de Lear à la Komische Oper de Berlin, Telramund (Lohengrin de Wagner) au Festival de Bayreuth, Tomski à la Staatsoper de Vienne, Kingsor à l’Opéra Lyrique de Chicago. mardi 17 mai Alain Gabriel Alain Gabriel couronne par plusieurs prix ses études musicales au Conservatoire Royal de Musique de Liège, avant d’entrer à l’École de l’Opéra de Paris dans la classe de Michel Sénéchal. Sans attendre la fin de ses études, il interprète Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Rennes. Par la suite, il incarne Ferrando (Così fan tutte), Belmonte (L’Enlèvement au sérail), Nemorino (L’Élixir d’amour), Ernesto (Don Pasquale), Le Comte Errico (La Vera Costanza de Haydn), Almaviva (Le Barbier de Séville), Fenton (Falstaff), Le Duc de Mantoue (Rigoletto). Après un passage à l’Opéra de Nice où il chante Le Pauvre Matelot, Il Matrimonio segreto et Les Troyens, il s’oriente vers le répertoire français qu’il affectionne tout particulièrement : Benvenuto Cellini, Cendrillon. Il interprète Des Grieux dans Manon d’Auber à l’Opéra-Comique. Alain Lombard l’invite pour La Flûte enchantée au Grand Théâtre de Bordeaux, où il retourne pour Melot (Tristan und Isolde), Froh (L’Or du Rhin), Pâris (La Belle Hélène), Otello, qu’il enregistre aux côtés de Margaret Price. Pour l’ouverture du Théâtre Impérial de Compiègne, il participe à Henri VIII de Saint-Saëns. Parallèlement, Alain Gabriel se produit dans les principaux opéras français : Marseille, Lyon, Opéra National du Rhin, Opéra de Paris, Festival de Saint-Céré… Il fait ses débuts américains à Baltimore dans Roméo et Juliette. Il chante au Carnegie Hall de New York dans Poliuto et à Toronto dans Le Barbier de Séville. L’Opéra de Liège lui offre plusieurs rôles, dont Le Chevalier de la Force dans Dialogues des carmélites, Raffaële dans Stiffelio, Froh dans L’Or du Rhin. Il participe à Carmen et Padmavati au Théâtre du Châtelet, après y avoir chanté dans La Belle Hélène et La Grande-duchesse de Gerolstein, interprète les rôles-titres de Piere li Houyeu d’Eugène Ysaÿe et d’Orphée aux Enfers à l’Opéra Royal de Wallonie, la Missa criolla en concert au Luxembourg et en Belgique, Les Noces de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence et au Théâtre de Luxembourg, Orphée aux Enfers à l’Opéra de Montpellier, la reprise de Padmavati au Festival de Spoleto, La Flûte enchantée à l’Opéra de Monte-Carlo, Salomé au Grand Théâtre de Genève, La Passion selon saint Jean à Paris, etc. En 2009/2010, il chante Die tote Stadt à l’Opéra National de Paris sous la direction de Pinchas Steinberg, Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Monte-Carlo et Hamlet à l’Opéra de Marseille. Alain Gabriel ouvre la saison 2010/2011 avec une tournée de concerts du Requiem de Mozart avec l’Orchestre National des Pays-de-la-Loire dirigé par John Axelrod. Guðjon Oskársson Né en Islande, Guðjon Oskársson a fait ses études dans sa ville natale de Reykjavik avant de poursuivre à l’Accademia d’Arte Lirica e Corale d’Osimo en Italie, et avec Pier Miranda Ferraro à Milan. Il a été membre de la troupe de l’Opéra d’Oslo, où il a chanté des rôles comme ceux de Fafner, Hunding et Hagen dans L’Anneau du Nibelung de Wagner. Il a travaillé avec Sylvain Cambreling à l’Opéra de Francfort et avec Antonio Pappano à La Monnaie de Bruxelles dans les productions d’Un bal masqué de Verdi, et de Parsifal et des Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner. Il a également 7 incarné Fafner au Teatro alla Scala de Milan avec Riccardo Muti, Hunding sous la direction de Riccardo Chailly et Fasolt à Bilbao. Par la suite, il s’est produit à Toulouse, Marseille, Stockholm, Amsterdam, Reykjavik et à l’Opéra Bastille, où il a interprété le rôle de Titurel dans Parsifal en 2003. Il a chanté Raimondo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti à la Bayerische Staatsoper, le Grand Inquisiteur dans Don Carlo de Verdi à Stockholm et Sarastro dans La Flûte enchantée de Mozart à Paris et à Santa Fe. Parmi ses engagements récents, on peut citer Daland dans Le Vaisseau fantôme de Wagner au Teatro Verdi de Trieste, La Walkyrie, Le Crépuscule des dieux et Lohengrin de Wagner à Chemnitz, Hunding (La Walkyrie) à Stockholm et Madrid. Il a chanté Le Commandeur (Don Giovanni de Mozart) sous la direction de Claudio Abbado, Daniel Harding, Simon Rattle, Ivor Bolton et Colin Davis, aux festivals d’Aix-en-Provence et de Glyndebourne, ainsi qu’à Covent Garden à Londres, à la Staatsoper de Berlin, à la Bayerische Staatsoper, à Oslo, Toulouse et Gênes. Les productions d’Aix-en-Provence et de Glyndebourne sont disponibles en CD. En concert, Guðjon Oskársson s’est produit avec des orchestre renommés, comme le London Symphony Orchestra avec Colin Davis, l’Orchestre Philharmonique d’Israël sous la direction d’Antonio Pappano, l’Orchestre Philharmonique d’Oslo avec Mariss Jansons, ainsi qu’avec de nombreuses autres formations d’Islande et de Norvège. Son répertoire comprend la Neuvième Symphonie de Beethoven, la Messe solennelle de Berlioz, le Te Deum de Bruckner, le Requiem et la Messe en ut mineur de Mozart, le Stabat Mater de Rossini, Daphné de Strauss et le Requiem de Verdi. Il a récemment chanté dans Don Giovanni au Teatro delle Muse d’Ancona et dans Le Vaisseau fantôme au Teatro Lirico de Cagliari. Tomislav Lavoie Tomislav Lavoie effectue ses études au Conservatoire de Musique de Montréal en tant que violoniste avant d’être engagé par plusieurs orchestres symphoniques de renom, dont Charles Ferré l’Orchestre Symphonique de Québec. Charles Ferré est né dans le sud de Amené à remplacer au pied levé un la France. Il a été l’élève de Charles chanteur dans le rôle de Masetto (Don Daguerressar (baryton à l’OpéraGiovanni), il décide de travailler sa voix Comique de Paris) et a effectué ses à l’Université de Montréal, dans la classe études au Conservatoire de Pau, où de Mark Pedrotti. Dès sa première année, il a reçu la médaille d’or de chant de on lui confie le rôle de Figaro (Les Noces la ville en 1986. En 1989, il a obtenu le de Figaro). La même année, il est nommé diplôme supérieur de mise en scène « jeune ambassadeur lyrique », ce qui le lyrique à l’École Normale Supérieure conduit à participer à plusieurs stages de musique de Paris. Charles Ferré a et festivals en République Tchèque. commencé sa carrière avec la Messe Il poursuit sa formation avec Marie en ut de Beethoven à la Salle Pleyel de Daveluy. On a pu ensuite l’entendre Paris en tant que soliste ténor. Il donne dans les rôles de Basilio (Le Barbier régulièrement des concerts en France, de Séville), dans le cadre de la tournée notamment en région parisienne des Jeunesses Musicales du Canada. et dans le Sud-ouest. Il a interprété Il est invité à nouveau la saison suivante La Marseillaise au Stade de France lors pour Les Contes d’Hoffmann dans le de la rencontre France/Pays-de-Galles rôle des Quatre Diables. Il a également en février 2009. Il a également chanté chanté Leporello (Don Giovanni) pour en duo avec Roberto Alagna aux Arènes l’Académie d’Été de Toronto sous de Bayonne en juillet 2010. À la Halle la direction d’Agnès Grossmann. aux Grains de Toulouse, il a interprété En décembre 2010, il participe au gala les rôles de Gontran dans La Vie de l’Opéra de Québec où sa prestation parisienne d’Offenbach, du Notaire est chaleureusement saluée par la dans La Périchole du même compositeur, critique. Cet été, il sera Don Alfonso du Premier Gendarme dans Louise (Così fan tutte) au Banff Center for de Charpentier, du Messager dans Performing Arts sous la direction de Le Trouvère de Verdi, ou encore du David Agler. Tomislav Lavoie a reçu le Premier Garde dans Manon de Massenet. soutien de la Fondation Cédric-Ferguson Outre son engagement au sein du chœur et des Jeunesses Musicales du Canada. professionnel du Théâtre du Capitole de Toulouse depuis 1991, Charles Ferré a Tugan Sokhiev créé le groupe basque Tolosa Otxotea en Depuis le 1er septembre 2008, Tugan 1995, ainsi qu’un trio avec les guitaristes Sokhiev est directeur musical de flamenco Los Hermanos Sanchez, avec l’Orchestre National du Capitole de lequel il interprète des œuvres tirées Toulouse, après avoir été pendant trois du répertoire espagnol. ans premier chef invité et conseiller 8 musical de la formation toulousaine. Durant ses trois premières années à la tête de l’Orchestre National du Capitole, il a dirigé de nombreux concerts à Toulouse ainsi qu’en France et à l’étranger, et a enregistré des disques chez Naïve, dont la Quatrième Symphonie de Tchaïkovski, Les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, Pierre et le loup de Prokofiev et, dernièrement, le Concerto pour violon n° 2 de Prokofiev (avec Geneviève Laurenceau), ainsi que les Danses symphoniques de Rachmaninov. Il effectue des tournées avec l’Orchestre National du Capitole en Allemagne, à Vienne, en Croatie, en Espagne, au Japon, en Asie du Sud-est et en Russie. Il a été nommé « révélation musicale de l’année » par le Syndicat de la Critique en 2006. À seulement 33 ans, il a notamment dirigé l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, l’Orchestre Symphonique de la RAI de Turin, l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Philharmonique de Munich, la Fondazione Arturo Toscanini, l’Orchestre de la Scala de Milan, l’Orchestre de la Bayerische Staatsoper, l’Orchestre National d’Espagne, le National Philharmonic of Russia, le Bournemouth Symphony, l’Orchestre Symphonique de la Radio de Francfort, le Sydney Philharmonic, et il entretient une collaboration étroite avec le Philharmonia Orchestra, qui l’invite chaque année. Il a fait ses débuts lyriques au Royaume-Uni en 2002 dans La Bohème avec le Welsh National Opera, puis à New York pour Eugène Onéguine avec le Théâtre Mariinsky. Sa première production au Festival d’Aix- mardi 17 mai en-Provence, L’Amour des trois oranges, est très bien accueillie par la critique ; il dirige cet opéra lors de reprises au Luxembourg et au Teatro Real de Madrid. Il est à la baguette en 2006 pour Boris Godounov au Houston Grand Opera, et a dirigé Le Coq d’or, Iolanta, Samson et Dalila, L’Ange de feu et Carmen au Théâtre Mariinsky, ainsi que La Dame de pique et Iolanta au Théâtre du Capitole de Toulouse. Ces dernières saisons, il a fait ses débuts avec l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile de Rome, l’Orchestre Symphonique de la NHK et les orchestres philharmoniques de Vienne, de Berlin et de Rotterdam. Cette saison, il fait ses débuts à la Staatsoper de Vienne avec La Dame de pique. Outre les concerts à Toulouse, il est à la tête de l’Orchestre National du Capitole en tournée en Espagne, en Russie et en Italie. Il vient de diriger avec succès une série de représentations des Fiançailles au couvent de Prokofiev au Théâtre du Capitole de Toulouse et à l’Opéra-Comique. On le retrouvera aux Chorégies d’Orange en juillet 2011. Dans le courant de cette saison, il dirige également l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise, l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile, et il fait une tournée avec le Philharmonia Orchestra et le Mahler Chamber Orchestra. À compter de septembre 2012, il sera le directeur musical du Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, et gardera ses fonctions à Toulouse pour les années à venir. Alfonso Caiani Né en 1963, chef du Chœur du Capitole depuis septembre 2009, Alfonso Caiani a étudié au Conservatoire GiuseppeVerdi de Milan. Il a participé à des masterclasses de direction d’Erwin Acel et a obtenu son diplôme en direction d’orchestre auprès d’Umberto Cattini. À partir de 1994, il est chef de chœur de la Maîtrise de La Scala de Milan et, depuis 2003, chef de ce chœur pour les productions d’opéra. De 1998 à 2006, il a dirigé le Chœur de l’Associazione Lirica e Concertistica Italiana (AS.LI.CO.). En 2000, il a été chef de chœur pour Così fan tutte mis en scène par Giorgio Strehler au Piccolo Teatro de Milan. Il a enseigné le chant choral à l’Académie de La Scala de Milan, dont il a dirigé le chœur. Il a été chef de chœur à La Fenice de Venise en 2008. Depuis décembre 2005, Alfonso Caiani collabore avec le Chœur de Radio France en tant que chef de chœur invité. Il a préparé cet ensemble pour des chefs comme Myung-Whun Chung, Riccardo Muti ou Enrique Mazzola, et a participé, en 2008, à la création d’un ouvrage de François-Bernard Mâche. Il a dirigé luimême le chœur lors de concerts diffusés sur Radio France. Compositeur, Alfonso Caiani a travaillé avec des institutions telles que I Pomeriggi Musicali à Milan, le Teatro Valli à Reggio Emilia, ainsi qu’avec le compositeur de musique de film italien Franco Piersanti. En 1995, il a remporté le premier prix pour la composition d’une musique de film à l’Académie musicale Chigiana de Sienne avec Ennio Morricone. Sa transcription de L’Amour des trois oranges de Prokofiev a été acquise par les éditions Boosey & Hawkes. 9 Orchestre National du Capitole de Toulouse Depuis le 1er septembre 2008, le chef russe Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, après avoir été pendant trois ans premier chef invité et conseiller musical de la formation toulousaine. Créé au début du XIXe siècle pour les saisons d’opéras du Théâtre du Capitole, l’Orchestre du Capitole de Toulouse s’est affirmé comme orchestre symphonique après 1945. André Cluytens et Georges Prêtre l’ont dirigé. L’arrivée de Michel Plasson en 1968 a été une étape décisive dans la vie de l’orchestre. Sous sa direction, sa vocation symphonique s’est considérablement développée. Il a entrepris de nombreuses tournées hors de France et a enregistré avec Emi France plus d’une soixantaine de disques. Michel Plasson a quitté la tête de l’Orchestre National du Capitole en août 2003, et en est chef d’orchestre honoraire. L’effectif de l’orchestre est passé à 104 musiciens dans le cadre du plan du renouveau musical lancé par Marcel Landowski et, en 1980, le ministre de la Culture lui a décerné le titre d’« orchestre national ». Aujourd’hui l’orchestre compte 116 musiciens. L’orchestre présente sa saison symphonique à la Halle aux Grains de Toulouse, donne des concerts en région Midi-Pyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité régulier de nombreux festivals et salles de concert de renom. Depuis plusieurs saisons, l’orchestre est l’invité régulier de la Salle Pleyel à Paris où il donne quatre concerts en 2011/2012. De nombreuses tournées à l’étranger lui permettent également de se faire connaître par un public international, comme la tournée européenne de 11 villes qu’il a effectuée en 2008/2009, ou celles qu’il a réalisées en 2009/2010 en Chine et au Japon, ainsi qu’en Allemagne et en Autriche. Durant la saison 2011/2012, l’orchestre se produira en Suisse, en Irlande et au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne ainsi qu’en Amérique du Sud. Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du Capitole ont enregistré des disques chez Naïve, dont la Quatrième Symphonie de Tchaïkovski, Les Tableaux d’une exposition de Moussorgski, Pierre et le loup de Prokofiev et, dernièrement, le Concerto pour violon n° 2 de Prokofiev (avec Geneviève Laurenceau) et les Danses symphoniques de Rachmaninov. L’enregistrement de l’Ouverture festive de Chostakovitch et de la Symphonie n° 5 de Tchaïkovski sortira chez Naïve à l’automne 2011. En 2008, l’orchestre a reçu une « Victoire d’honneur » à l’occasion de la 15e édition des Victoires de la Musique Classique qui s’est déroulée à la Halle aux Grains de Toulouse. Karol Beffa a été le compositeur en résidence de septembre 2006 à la fin de la saison 2008/2009. Dans ce cadre, il a notamment composé un concerto pour violon pour Renaud Capuçon (2008) et un concerto pour piano pour Boris Berezovsky (2009), deux œuvres créées par les dédicataires sous la baguette de Tugan Sokhiev. Cette saison, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse poursuivra sa collaboration (commencée durant la saison 2010) avec le compositeur Bruno Mantovani. Violons I Daniel Rossignol (violon solo) Blagoja Dimcevski (violon solo) Laurent Pellerin (violon solo) Sylvie Vivies Nicole Boussinot Maryse Ursule Henri Salvat Guergana Ricard Sylvie Mougeat Mary Randles Olivier Amiel Aude Puccetti Alexandre Dalbigot Edwige Farenc Violons II Fabien Mastrantonio Eugen Tichindeleanu Mohamed Makni Christine Bayle François Drouhin Yves Sapir Marie-Josée Fougeroux Virginie Allemand David Benetah Guilhem Boudrant Audrey Loupy Sébastien Plancade Altos Domingo Mujica Bruno Dubarry Rosine Guermandi Isabelle Mension Tymoteusz Sypniewski Gilles Apparailly Cyrile Robert Daniela Graterol Anne-Claire Laurens Jérôme Arrignon 10 Violoncelles Pierre Gil Sarah Iancu Philippe Tribot Christopher Waltham Gaël Seydoux Élise Robineau Thomas Dazan Sébastien Laurens Contrebasses Damien-Loup Vergne Daniel Massard Gérard Pons Michel Renault Gauthier Borsarello Ulysse Vigreux Jean-Baptiste Fraysse Flûtes Sandrine Tilly Claude Roubichou Florence Fourcassie-Tardy Hautbois Jean-Michel Picard Gabrielle Zaneboni Serge Krichewsky Clarinettes David Minetti Jean-Paul Decamps Émilie Pinel Bassons Lionel Belhacene Estelle Richard Wladimir Weimer Cors Hervé Lupano Jean-Wilfrid Grongnet Arnaud Bonnetot Frédéric Mulet mardi 17 mai les saisons du Théâtre et de l’Orchestre National du Capitole. En concert, il a interprété ces dernières saisons Le Roi David d’Honegger et Le Miroir de Jésus de Caplet (2006), la Messe de Stravinski et le Berliner Requiem de Weill (2007), Trombones des œuvres de Leonard Bernstein, David Locqueneux Arvo Pärt et John Rutter aux côtés de Patrick Dubarry l’Orchestre National du Capitole (2009)… Paul Roques En 2009/2010, il participe notamment au Festival international Toulouse Les Tuba Orgues avec des œuvres de Bach, Liszt, Sylvain Picard Mendelssohn et Franck, et interprète les Vêpres de Monteverdi aux côtés des Timbales Sacqueboutiers. En 2010/2011, après un Jean-Loup Vergne concert réunissant les Litanies à la Vierge noire de Poulenc et The Company of Percussions Heaven de Britten, on retrouvera le Chœur Michel Ventula du Capitole en concert en juin 2011 sous la Jean-Sébastien Borsarello direction d’Alfonso Caiani dans le Requiem Christophe Dewarumez de Fauré. Sous la direction de Tugan Luc Bagur Sokhiev, le chœur vient de se produire avec succès, après Toulouse, à l’OpéraHarpes Comique à Paris, dans Les Fiançailles Gaëlle Thouvenin au couvent de Prokofiev. Il participe Cécile Barutaut également à un ciné-concert présentant L’Arlésienne (film d’André Antoine et Chœur du Capitole de Toulouse musique de Georges Bizet), aux côtés de Depuis septembre 2009, le Chœur l’Orchestre de Chambre de Toulouse en du Capitole de Toulouse est placé sous 2007/2008. Invité privilégié des Chorégies la direction d’Alfonso Caiani, après avoir d’Orange, le Chœur du Capitole participe été dirigé par Pierre Iodice de 1991 à à de nombreuses productions : Faust de 2003 et par Patrick Marie Aubert de Gounod (1990 et 2008), Aïda (1991, 2001 2003 à 2009. Le Théâtre du Capitole et 2006), La Traviata (1993), La Force du possède un chœur depuis sa fondation à destin (1996), Carmen (1998), Les Contes la fin du XVIIe siècle. Le chœur est formé d’Hoffmann (2000), Roméo et Juliette de 45 artistes permanents auxquels se (2002), Otello (2003), Nabucco (2004), joignent des choristes supplémentaires Pagliacci et Cavalleria Rusticana (2009), selon les besoins des productions. et Tosca (2010). Il existe également un chœur d’enfants dirigé par David Godfroid, membre du Chœur du Capitole. Le chœur assure la saison lyrique du Théâtre du Capitole et se produit également lors de concerts dans Trompettes Hugo Blacher Jean-Paul Alirol Georges Bouron Jocelyn Mathevet (cornet) 11 Sopranos I Claire-Elisabeth Armand Zena Baker Muriel Chauvin Argitxu Esain Sarah Szlakmann Anne-Karine Varaut Catherine Bernardini Béatrice Binda Isabelle Fabre Audrey Marchal Roberta Sanna Sopranos II Isabelle Antoine Marion Carroue Bénédicte Clermont-Pezous Isabelle Mouls Isabelle Russo Veronica Antonelli Azusa Kinashi Alice Stefani Sylvie Vilacèque Altos I Catherine Alcoverro Mireille Bertrand Nathalie Minot Judith Paimblanc Hélène Roblet Sigrid Blanpain Anne Dragon Mariagerarda Festa Elizabeth Jacques Biljana Kovac Altos II Daniela Guerini Rocco Corinne Marquet Christine Sinibaldi Corinne Videaud Marie Virot Stefani Barreau Francesca Biagini Béatrice De Vigan Ténors I José Alonso y Fernandez Patrice Bramonte Alain Chilemme Michel Dauzon Emmanuel Parraga Alfredo Poesina Jean-Louis Bernard Alessandro Raffa Alexandre Scharff Gilles Tagliarino Ténors II Charles Ferré David Godfroid Olivier Gouin Grégory Joris Jean-Pierre Lautre Claude Minich Carlos Perez-Mansilla Salvatore Rizzi Barytons Jean-Luc Antoine Laurent Labarbe Roberto Nogara Jérôme Saget Bruno Vincent Xavier Boullet Benoît Duc Samuel le Bigot Philippe Rall Tiana Robinson Basses Yves Boudier Pascal Gardeil Cristhian Lovato Didier Pizzolitto Carlos Rodriguez Thierry Vincent Maurizio Ferrarini Paul Medioni Marco Piretta Concert enregistré par France Musique 12 Et aussi... SAMEDI 25 JUIN 2011, 20H SAMEDI 17 DÉCEMBRE 2011, 20H SAMEDI 12 MAI 2012, 20H Arnold Schönberg Gurre-Lieder Piotr Ilitch Tchaïkovski Roméo et Juliette (Ouverture) Modeste Moussorgski Chants et danses de la mort Johannes Brahms Symphonie n° 1 Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune Franz Liszt Concerto pour piano n° 2 Hector Berlioz Symphonie fantastique Orchestre Philharmonique de Strasbourg Czech Philharmonic Choir Brno Marc Albrecht, direction Christiane Iven, Tove Lance Ryan, Waldemar Anna Larsson, la Colombe Barbara Sukowa, la Narratrice Albert Dohmen, Bauer Arnold Bezuyen, Klaus-Narr Petr Fiala, chef de chœur Orchestre National du Capitole de Toulouse Orchestre National du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Tugan Sokhiev, direction Jean-Yves Thibaudet, piano Olga Borodina, mezzo-soprano Coproduction Céleste Productions — Les Grandes Voix, Coproduction Orchestre National du Capitole de Orchestre National du Capitole de Toulouse Toulouse, Salle Pleyel et Salle Pleyel Coproduction Orchestre Philharmonique Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences : 1027391, 1027392, 1027393 de Strasbourg, Salle Pleyel DIMANCHE 18 MARS 2012, 16H SAMEDI 5 NOVEMBRE 2011, 20H Gustav Mahler Symphonie n° 2 « Résurrection » Mélodies de la mélancolie Extraits d’opéras de Manuel De Falla, Agustin Lara, Xavier Montsalvatge… Orchestre National du Capitole de Toulouse Chœur Orfeón Donostiarra Tugan Sokhiev, direction Anastasia Kalagina, soprano Patricia Petibon, soprano Orchestre National du Capitole de Toulouse Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel Josep Pons, direction Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel Salle Pleyel Président : Laurent Bayle Notes de programme Éditeur : Hugues de Saint Simon Rédacteur en chef : Pascal Huynh Rédactrice : Gaëlle Plasseraud Graphiste : Elza Gibus Stagiaires : Delphine Anquetil, Anna Soliman Les partenaires média de la Salle Pleyel
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