Mardi 17 mai - Médiathèque de la Cité de la musique

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Mardi 17 mai - Médiathèque de la Cité de la musique
MARDI 17 MAI – 20H
Camille Saint-Saëns
Samson et Dalila
Opéra en trois actes sur un livret de Ferdinand Lemaire – version de concert
Acte I
entracte
Acte II
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœur du Capitole de Toulouse
Tugan Sokhiev, direction
Elena Bocharova, Dalila
Ben Heppner, Samson
Tómas Tómasson, le Grand-Prêtre de Dagon (baryton/basse)
Nicolas Testé, Abimelech (basse)
Alain Gabriel, un Messager philistin (ténor)
Guðjon Oskársson, un Vieillard hébreu (basse)
Charles Ferré, Premier Philistin (ténor)
Tomislav Lavoie, Deuxième Philistin (basse)
Alfonso Caiani, chef de chœur
Ce concert est surtitré.
Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel.
Enregistré par France Musique, ce concert sera diffusé le samedi 11 juin à 19h05.
Fin du concert vers 22h30.
Camille Saint-Saëns | Samson et Dalila | Mardi 17 mai
Acte III
Argument
Acte I
Une place publique dans la ville de Gaza en Palestine. À gauche, le portique du temple de
Dagon. Les Hébreux, vaincus et captifs, s’adressent à leur dieu. Samson leur reproche leur
manque de confiance et ranime leur courage. Abimelech, satrape de Gaza, raille Jéhova.
Voulant s’opposer à Samson, qui appelle son peuple à la révolte, il est tué. Sur la place qui
s’est vidée, le Grand-Prêtre de Dagon apprend que les Hébreux se sont soulevés. Il se retire
en maudissant Israël. Les Hébreux remercient leur dieu. Entourée de Philistines, Dalila se
montre et cherche à reconquérir le cœur de Samson. Après la danse des prêtresses de
Dagon, elle l’enivre de ses paroles (« Printemps qui commence ») et lui donne rendez-vous.
Acte II
La vallée de Sorek. À gauche, la demeure de Dalila. La nuit commence et se fait plus
complète pendant tout l’acte. Dalila veut venger son peuple et faire de Samson son esclave
(« Amour ! Viens aider ma faiblesse ! »). Le Grand-Prêtre lui demande de découvrir le secret
de sa force et de le livrer aux Philistins. Samson succombe aux paroles de Dalila (« Mon
cœur s’ouvre à ta voix »). Tandis que le tonnerre éclate, elle tente de lui arracher son
secret. Samson résiste un temps mais finit par la rejoindre dans sa demeure. Des soldats se
sont approchés. Dalila apparaît et les appelle.
Acte III
Premier tableau. La prison de Gaza. Samson enchaîné, aveugle, les cheveux coupés, tourne
une meule. Il supplie son dieu tandis que le peuple hébreu à nouveau captif lui reproche de
l’avoir sacrifié. Samson est emmené par des soldats. Deuxième tableau. Intérieur du temple
de Dagon. Les Philistins chantent l’aube naissante puis entrent dans une bacchanale.
On accable Samson d’injures. Dalila le raille. Samson en appelle à son dieu et parvient à
ébranler les colonnes du temple qui s’écroule.
mardi 17 mai
Camille Saint-Saëns (1835-1921)
Samson et Dalila
Composé entre 1868 et 1877, dédié à Pauline Viardot, Samson et Dalila est tout d’abord
envisagé comme un oratorio avant de devenir un opéra biblique. C’est Ferdinand Lemaire,
auteur du livret, qui a semble-t-il convaincu Saint-Saëns de donner une forme théâtrale
à son œuvre. Dès 1868, le compositeur présente des fragments du deuxième acte à
un auditoire restreint. On reste de glace. Un peu plus tard, le même deuxième acte est
interprété chez lui par trois interprètes qui lui sont proches : la compositrice, qu’il a
admirée et aimée sans retour, Augusta Holmès (Dalila), le peintre Henri Regnault (Samson)
et Romain Bussine (le Grand-Prêtre). L’effet n’est guère plus encourageant. Au début
des années 1870, la grande Pauline Viardot donne le deuxième acte en privé avec Nicot
(Samson) et Augurez (le Grand-Prêtre). Le 26 mars 1875, les Concerts Colonne exécutent
l’acte I. Puis, grâce à Liszt, l’ouvrage est monté à l’Hoftheater de Weimar, le 2 décembre
1877, dans une version allemande de Richard Pohl. La version originale est donnée à
Bruxelles, en oratorio, les 5 et 6 mai 1878. À l’issue d’une représentation à Hambourg en
1882, Hans von Bülow publie un article dans lequel il reconnaît en Saint-Saëns « le seul
musicien contemporain qui ne se soit pas laissé égarer par les doctrines wagnériennes mais
qui en ait tiré un enseignement salutaire ». Samson est joué à Rouen, au Théâtre des Arts,
le 3 mars 1890, puis à Paris, au Théâtre Lyrique de l’Éden, le 31 octobre 1890, avant d’être
enfin représenté à l’Opéra de Paris, le 23 novembre 1892.
Pour Saint-Saëns, les religions ne sont que des mythes modernes. Ce n’est donc pas en
croyant qu’il aborde les thèmes bibliques. Il y puise le caractère épique, la puissance des
images poétiques et des situations dramatiques qui hantent la mémoire collective. L’œuvre,
inspirée du Livre des Juges, est organisée autour de l’acte II, acte du duo d’amour, par
lequel Saint-Saëns a commencé la composition. Union factice de l’homme et de la femme
(Dalila feint l’amour), le duo met en scène l’ensorcellement de l’homme, l’emportement
de l’être par les sens et les sentiments, cependant que gronde la voix de l’interdit (l’orage
symbolise la colère de Dieu). Ce drame individuel se déploie au centre du drame collectif
des actes I et III où les chœurs occupent une place exceptionnelle. L’opéra s’ouvre par un
vaste chœur inséré dans une texture orchestrale reposant sur une puissante pédale de
tonique, à la manière du chœur d’introduction de la Passion selon saint Mathieu. Le temps
dramatique est élargi par rapport à la conduite des actions plus convenues, mais il gagne
en grandeur et en profondeur.
Saint-Saëns semble nous dire que la nature féminine est trompeuse, d’une certaine
manière castratrice (Dalila ravit à Samson le secret de sa puissance, l’en prive et
l’humilie publiquement). Un critique de 1890 regrette ainsi que le compositeur « se
plaise à peindre des femmes cruelles et fausses ». La religion des idoles, du faux dieu, est
associée à la fausseté de la femme. Pour incarner cette séductrice, Saint-Saëns choisit
la catégorie vocale du mezzo-soprano – timbre trouble et chaleureux –, comme le fait
Bizet dans les mêmes années pour sa Carmen. Saint-Saëns nous dit encore que la voix de
l’amour, aussi enchanteresse soit-elle, est l’échec de l’homme et que l’individu ne trouve
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d’accomplissement que dans le nouage de son destin à celui de la collectivité. C’est par
cette dimension que l’œuvre acquiert sa plénitude. Samson est seul face à Dieu mais aussi,
quand il s’abandonne au désir personnel, seul face aux siens. La morale est le point de
jonction entre l’individu et la collectivité.
Le langage musical oscille entre le chromatisme associé à la tentation et au danger d’une
part, et le diatonisme le plus clair associé à la pureté d’autre part. Les quelques mesures
orchestrales chargées de peindre la clarté de l’aube naissante à l’acte I enchaînent ainsi
des accords parfaits. Tout au long de la partition, une trame de motifs récurrents, à la
manière des leitmotivs wagnériens, exprime musicalement les thèmes principaux qui
animent les pensées et les actes des protagonistes : révolte, malédiction, haine, désir,
volupté… L’exotisme, utilisé par touches, renvoie à un temps et à un espace primitifs où les
séductions et les envoûtements irradient de tout leur pouvoir. Cette force d’étrangeté et
d’emportement se libère sous son aspect poétique dans le chœur des prêtresses à l’acte I,
puis sous son aspect orgiaque dans la fameuse bacchanale du dernier tableau.
Hervé Lacombe
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mardi 17 mai
Elena Bocharova
Née en Russie, lauréate de l’Adler
Fellowship Program, la mezzo-soprano
Elena Bocharova a débuté à l’Opéra de
San Francisco dans le rôle de Flosshilde
(L’Anneau du Nibelung), suivi de
nombreux autres, dont Dorabella (Così
fan tutte), Orlofsky (La Chauve-souris)
et Didon (Didon et Énée). Elle a fait ses
débuts à New York en 2003 dans le rôletitre de Carmen (New York City Opera
au Lincoln Center). Récemment, elle a
été applaudie dans les rôles d’Azucena
(Le Trouvère au Festival de Macau), de
La Princesse (Adriana Lecouvreur à
Florence), d’Amneris (Aida, en version de
concert avec l’Orchestre du Minnesota,
au Festival de Savonlinna et à l’Opéra
de Caroline), Suzuki (Madame Butterfly
à l’Opéra d’Omaha) ou Dalila (Samson
et Dalila à l’Opéra de Dayton). Elle se
distingue tout particulièrement dans le
rôle de Carmen, qu’elle a entre autres
interprété à la Semperoper de Dresde,
en version de concert à Cologne, à
l’Opéra de Dayton ou à l’Opéra Lyrique
de Kansas City. Elle a également chanté
le Requiem de Verdi avec l’Orchestre
Philharmonique de Bergen sous la
direction d’Andrew Litton, fait ses débuts
à Bruxelles lors d’un concert de gala
avec José van Dam, interprété Cornelia
dans Julius Caesar à l’Opéra d’Utah, fait
ses débuts à l’Opéra de Paris dans le
rôle de L’Aubergiste de Boris Godounov,
participé à un Gala Richard Tucker à
l’Avery Fisher Hall et à un concert de la
Fondation Tucker à Stamford, et incarné
Suzuki dans Madame Butterfly à l’Opéra
de Tulsa. En concert, elle se produit
dans un répertoire varié comprenant le
Requiem de Mozart, la Symphonie n° 9
de Beethoven et Le Messie de Haendel,
qu’elle a chanté au Davies Symphony
Hall de San Francisco. Elle a participé
au premier enregistrement mondial
de The Gift of the Magi de David Conte
(rôle de Maggie) pour le label Arsis
Records. Ses engagements récents ou
à venir comprennent le rôle de Dalila
et le Requiem de Verdi au Teatro Verdi
de Trieste, le rôle de Marina (Boris
Godounov) à l’Opéra de Dallas, ainsi que
ceux d’Amneris (Aida) et Laura (Luisa
Miller) à l’Opéra de Paris. Elle travaille
actuellement les rôles de Santuzza
(Cavalleria rusticana) et Eboli (Don
Carlo).
Ben Heppner
Ben Heppner excelle dans les rôles
les plus difficiles, aussi bien Tristan et
Lohengrin de Wagner qu’Otello de Verdi
et Énée (Les Troyens de Berlioz). Il se
produit sur les plus grandes scènes à
travers le monde. Cette saison, il chante
le rôle-titre d’une nouvelle production
de Tristan und Isolde au Royal Opera
House, Covent Garden, Lohengrin à la
Deutsche Oper de Berlin et Siegfried au
Festival de Pâques de Salzbourg, il crée
le rôle du Capitaine Ahab dans Moby
Dick de Jake Heggie à l’Opéra de Dallas,
et termine sa saison en Europe avec le
rôle de Hermann (La Dame de Pique)
au Liceu de Barcelone, ainsi que des
représentations de l’acte II de Tristan
und Isolde avec l’Orchestra of the Age
of Enlightenment aux BBC Proms de
Londres et au Festival de Baden-Baden.
Ben Heppner se produit régulièrement
au Metropolitan Opera, où il a
notamment incarné Lohengrin, Walther
von Stolzing (Les Maîtres chanteurs de
Nuremberg), Florestan (Fidelio), Énée,
Hermann, Le Prince (Rusalka), Otello,
Parsifal, Laca (Jenufa)… Ces dernières
saisons, il a entre autres chanté en
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récital à travers l’Europe – Teatro
Real de Madrid, Palais Garnier à Paris,
Philharmonie de Berlin, Teatro alla Scala
de Milan, Barbican Centre de Londres… –,
au Festival d’Aix-en-Provence (Siegfried
dans Le Crépuscule des dieux), en
tournée en Amérique du Nord avec
l’Orchestre de La Scala et Riccardo
Chailly. Il a également interprété The
Dream of Gerontius avec le Boston
Symphony dirigé par Sir Colin Davis
et avec le Vancouver Symphony, des
mélodies de Sibelius avec le Los Angeles
Philharmonic et Esa-Pekka Salonen,
Le Chant de la terre de Mahler avec les
Berliner Philharmoniker… Son répertoire
symphonique comprend également des
œuvres comme les Gurrelieder
de Schönberg, Psalmus Hungaricus
de Kodály ou War Requiem de Britten,
qu’il chante aux côtés de formations
comme les Wiener Philharmoniker,
le Philharmonia Orchestra, le London
Symphony Orchestra ou le Philadelphia
Orchestra, sous la direction de chefs
tels que Sir Georg Solti, Claudio Abbado,
Christian Thielemann, Sir Andrew Davis,
Daniel Barenboim, Lorin Maazel,
Sir Charles Mackerras, Wolfgang Sawallisch,
Seiji Ozawa, Valery Gergiev, Esa-Pekka
Salonen ou Mstislav Rostropovich.
Nicolas Testé
Né à Paris, Nicolas Testé étudie le
solfège, le piano, le basson et l’histoire
de la musique. Il remporte le deuxième
prix du concours « Voix Nouvelles »
en 1998. En septembre 1997, il intègre
le Centre de Formation Lyrique de
l’Opéra National de Paris, ce qui lui
permet de participer à de nombreuses
productions – Pelléas et Mélisande,
Eugène Onéguine, Lulu, Salammbô de
Philippe Fénelon (créé en mai 1998),
Don Carlos, Rigoletto, Macbeth, La Flûte
Enchantée, Wozzeck, Lohengrin et La
Bohème. Depuis, il s’est produit à l’Opéra
des Flandres (Idomeneo), en tournée
avec le Festival de Glyndebourne (Colline
dans La Bohème), de nouveau à l’Opéra
National de Paris (Wagner dans Faust,
Zuniga dans Carmen, Pietro dans
Simone Boccanegra sous la direction
de Pinchas Steinberg et Les Troyens), au
Festival de Saint-Denis (Giovanna d’Arco
avec l’Orchestre National de France), aux
Chorégies d’Orange (Rigoletto, Le Baron
Douphol dans La Traviata, Schaunard
dans La Bohême et Faust), avec
l’Orchestre du Capitole de Toulouse, au
Teatro di San Carlo à Naples et à la RAI
de Turin sous la direction de Jeffrey Tate
(Le Fauteuil et L’Arbre dans L’Enfant et
les Sortilèges), à l’Opéra de Lausanne
(Colline et le rôle-titre de Roland de
Lully avec Les Talens Lyriques de
Christophe Rousset), au Théâtre du
Châtelet (Panthée dans Les Troyens,
Les Vêpres à la Vierge de Monteverdi,
Les Fées de Wagner et Oroveso dans
Norma), à l’Opéra National du Rhin
(Haly dans L’Italienne à Alger, L’Africaine
et Idomeneo), au Festival d’Avenches
en Suisse (Escamillo dans Carmen), à
l’Opéra d’Avignon, à l’Académie SainteCécile de Rome sous la direction de
Georges Prêtre, au Théâtre du Capitole
de Toulouse, à Strasbourg et à Bordeaux,
au Festival de Montpellier, à l’Opéra de
Leipzig, au Grand Théâtre de Genève,
à l’Opéra d’Amsterdam, à l’Opéra
National de Lyon ou à l’Opéra de
Marseille. En concert, on a pu l’entendre
dans le Requiem de Saint-Saëns,
le Requiem de Mozart, la Neuvième
Symphonie de Beethoven et Roméo et
Juliette de Berlioz sous la direction de
Marc Minkowski, Benvenuto Cellini avec
l’Orchestre de Paris, le Gloria de Puccini
avec l’Orchestre National de Lille, des
cantates de Bach sous la direction de Sir
John Eliot Gardiner, Les Sept Dernières
Paroles du Christ, L’Apocalypse selon
saint Jean et Hérodiade (Phanuel)
de Massenet avec l’Orchestre de
la Bayerische Rundfunk à Munich,
La Damnation de Faust avec l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse et
avec l’Orchestre National de Lyon dirigé
par Emmanuel Krivine, Le Messie de
Haendel, la Missa solemnis et L’Enfance
du Christ à Lisbonne, Juliette de Martinů
à Prague sous la direction de Sir Charles
Mackerras… Nicolas Testé a participé
à l’enregistrement d’Alceste (Thanatos
et Oracle) de Gluck sous la direction de
Sir John Eliot Gardiner et de Roland
de Lully (rôle-titre) sous la direction de
Christophe Rousset.
Tómas Tómasson
Après une carrière de basse couronnée
de succès, Tómas Tómasson s’est
récemment tourné vers le répertoire
de baryton-basse, avec les rôles du
Hollandais (Le Vaisseau fantôme de
Wagner), de Tomski (La Dame de
pique de Tchaïkovski) à La Monnaie de
Bruxelles et à l’Opéra de San Francisco,
et de Wozzeck à l’Opéra de Nancy.
Tómas Tómasson a fait ses études
au Collège de Musique de Reykjavik.
Il a chanté des rôles de basse dans les
salles et les opéras les plus réputés
– Covent Garden, Staatsoper de Berlin,
Grand Théâtre de Genève, La Monnaie
de Bruxelles, Teatro Real de Madrid,
Teatro San Carlo de Naples, Bayerische
Staatsoper de Munich ou Lyric Opera
de Chicago, collaborant avec des chefs
comme Riccardo Muti, Lorin Maazel,
Antonio Pappano, René Jacobs, ou
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Donald Runnicles. Récemment, il a
chanté Ruprecht dans L’Ange de feu de
Prokofiev à La Monnaie de Bruxelles,
le rôle-titre de Don Giovanni de Mozart
à l’Opéra du Minnesota, Tomski à l’Opéra
des Flandres et à l’Opéra de Cardiff,
le Hollandais au Liceu de Barcelone,
Jochanaan (Salomé de Strauss) à
Thessalonique, Germont (La Traviata
de Verdi), Alfio (Cavalleria Rusticana de
Mascagni) et Tonio (Paillasse de Cavallo)
à Reykjavik, Don Alfonso (Così fan tutte
de Mozart) à Maribor, La Création de
Haydn à Rome sous la direction de Lorin
Maazel et Lady Macbeth du district de
Mtsensk à la Deutsche Oper am Rhein
de Düsseldorf. Il a également participé
à la création d’un opéra au Teatro Real
de Madrid, Faust Bal, sur une musique
de Leonardo Balada, et s’est produit
dans Rigoletto de Verdi à l’Opéra de
Nancy et à la Staatsoper de Hambourg.
La saison dernière, il a interprété le
rôle-titre de Lear d’Aribert Reimann à
la Komische Oper de Berlin, Kurwenal
dans Tristan und Isolde de Wagner au
Liceu de Barcelone et Tomski au Grand
Opéra de Houston. Il a commencé
la saison 2010/2011 avec Les Maîtres
chanteurs de Nuremberg de Wagner
(rôle d’Hans Sachs) à la Komische Oper
de Berlin, Parsifal de Wagner (rôle de
Klingsor) à La Monnaie de Bruxelles, et
Armide de Gluck à la Komische Oper de
Berlin. Parmi ses engagements récents
ou à venir, mentionnons, entre autres,
Jochanaan et le rôle-titre de Lear à la
Komische Oper de Berlin, Telramund
(Lohengrin de Wagner) au Festival de
Bayreuth, Tomski à la Staatsoper de
Vienne, Kingsor à l’Opéra Lyrique de
Chicago.
mardi 17 mai
Alain Gabriel
Alain Gabriel couronne par plusieurs prix
ses études musicales au Conservatoire
Royal de Musique de Liège, avant
d’entrer à l’École de l’Opéra de Paris
dans la classe de Michel Sénéchal. Sans
attendre la fin de ses études, il interprète
Don Ottavio dans Don Giovanni de
Mozart à l’Opéra de Rennes. Par la suite,
il incarne Ferrando (Così fan tutte),
Belmonte (L’Enlèvement au sérail),
Nemorino (L’Élixir d’amour), Ernesto
(Don Pasquale), Le Comte Errico
(La Vera Costanza de Haydn), Almaviva
(Le Barbier de Séville), Fenton (Falstaff),
Le Duc de Mantoue (Rigoletto).
Après un passage à l’Opéra de Nice
où il chante Le Pauvre Matelot,
Il Matrimonio segreto et Les Troyens,
il s’oriente vers le répertoire français
qu’il affectionne tout particulièrement :
Benvenuto Cellini, Cendrillon.
Il interprète Des Grieux dans Manon
d’Auber à l’Opéra-Comique. Alain
Lombard l’invite pour La Flûte enchantée
au Grand Théâtre de Bordeaux,
où il retourne pour Melot (Tristan und
Isolde), Froh (L’Or du Rhin), Pâris
(La Belle Hélène), Otello, qu’il enregistre
aux côtés de Margaret Price.
Pour l’ouverture du Théâtre Impérial
de Compiègne, il participe à Henri VIII
de Saint-Saëns. Parallèlement, Alain
Gabriel se produit dans les principaux
opéras français : Marseille, Lyon,
Opéra National du Rhin, Opéra de Paris,
Festival de Saint-Céré… Il fait ses débuts
américains à Baltimore dans Roméo et
Juliette. Il chante au Carnegie Hall
de New York dans Poliuto et à Toronto
dans Le Barbier de Séville. L’Opéra de
Liège lui offre plusieurs rôles, dont
Le Chevalier de la Force dans Dialogues
des carmélites, Raffaële dans Stiffelio,
Froh dans L’Or du Rhin. Il participe
à Carmen et Padmavati au Théâtre
du Châtelet, après y avoir chanté dans
La Belle Hélène et La Grande-duchesse
de Gerolstein, interprète les rôles-titres
de Piere li Houyeu d’Eugène Ysaÿe et
d’Orphée aux Enfers à l’Opéra Royal de
Wallonie, la Missa criolla en concert au
Luxembourg et en Belgique, Les Noces
de Figaro au Festival d’Aix-en-Provence
et au Théâtre de Luxembourg, Orphée
aux Enfers à l’Opéra de Montpellier,
la reprise de Padmavati au Festival de
Spoleto, La Flûte enchantée à l’Opéra de
Monte-Carlo, Salomé au Grand Théâtre
de Genève, La Passion selon saint Jean
à Paris, etc. En 2009/2010, il chante Die
tote Stadt à l’Opéra National de Paris
sous la direction de Pinchas Steinberg,
Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de
Monte-Carlo et Hamlet à l’Opéra de
Marseille. Alain Gabriel ouvre la saison
2010/2011 avec une tournée de concerts
du Requiem de Mozart avec l’Orchestre
National des Pays-de-la-Loire dirigé par
John Axelrod.
Guðjon Oskársson
Né en Islande, Guðjon Oskársson a
fait ses études dans sa ville natale
de Reykjavik avant de poursuivre à
l’Accademia d’Arte Lirica e Corale
d’Osimo en Italie, et avec Pier Miranda
Ferraro à Milan. Il a été membre de la
troupe de l’Opéra d’Oslo, où il a chanté
des rôles comme ceux de Fafner,
Hunding et Hagen dans L’Anneau
du Nibelung de Wagner. Il a travaillé
avec Sylvain Cambreling à l’Opéra de
Francfort et avec Antonio Pappano
à La Monnaie de Bruxelles dans les
productions d’Un bal masqué de Verdi,
et de Parsifal et des Maîtres chanteurs
de Nuremberg de Wagner. Il a également
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incarné Fafner au Teatro alla Scala
de Milan avec Riccardo Muti, Hunding
sous la direction de Riccardo Chailly
et Fasolt à Bilbao. Par la suite, il s’est
produit à Toulouse, Marseille, Stockholm,
Amsterdam, Reykjavik et à l’Opéra
Bastille, où il a interprété le rôle de
Titurel dans Parsifal en 2003. Il a chanté
Raimondo dans Lucia di Lammermoor
de Donizetti à la Bayerische Staatsoper,
le Grand Inquisiteur dans Don Carlo
de Verdi à Stockholm et Sarastro dans
La Flûte enchantée de Mozart à Paris
et à Santa Fe. Parmi ses engagements
récents, on peut citer Daland dans
Le Vaisseau fantôme de Wagner au
Teatro Verdi de Trieste, La Walkyrie,
Le Crépuscule des dieux et Lohengrin
de Wagner à Chemnitz, Hunding (La
Walkyrie) à Stockholm et Madrid. Il a
chanté Le Commandeur (Don Giovanni
de Mozart) sous la direction de Claudio
Abbado, Daniel Harding, Simon Rattle,
Ivor Bolton et Colin Davis, aux festivals
d’Aix-en-Provence et de Glyndebourne,
ainsi qu’à Covent Garden à Londres, à
la Staatsoper de Berlin, à la Bayerische
Staatsoper, à Oslo, Toulouse et Gênes.
Les productions d’Aix-en-Provence et de
Glyndebourne sont disponibles en CD.
En concert, Guðjon Oskársson s’est
produit avec des orchestre renommés,
comme le London Symphony
Orchestra avec Colin Davis, l’Orchestre
Philharmonique d’Israël sous la
direction d’Antonio Pappano, l’Orchestre
Philharmonique d’Oslo avec Mariss
Jansons, ainsi qu’avec de nombreuses
autres formations d’Islande et de
Norvège. Son répertoire comprend la
Neuvième Symphonie de Beethoven, la
Messe solennelle de Berlioz, le Te Deum
de Bruckner, le Requiem et la Messe en
ut mineur de Mozart, le Stabat Mater
de Rossini, Daphné de Strauss et le
Requiem de Verdi. Il a récemment chanté
dans Don Giovanni au Teatro delle Muse
d’Ancona et dans Le Vaisseau fantôme
au Teatro Lirico de Cagliari.
Tomislav Lavoie
Tomislav Lavoie effectue ses études
au Conservatoire de Musique de
Montréal en tant que violoniste avant
d’être engagé par plusieurs orchestres
symphoniques de renom, dont
Charles Ferré
l’Orchestre Symphonique de Québec.
Charles Ferré est né dans le sud de
Amené à remplacer au pied levé un
la France. Il a été l’élève de Charles
chanteur dans le rôle de Masetto (Don
Daguerressar (baryton à l’OpéraGiovanni), il décide de travailler sa voix
Comique de Paris) et a effectué ses
à l’Université de Montréal, dans la classe
études au Conservatoire de Pau, où
de Mark Pedrotti. Dès sa première année,
il a reçu la médaille d’or de chant de
on lui confie le rôle de Figaro (Les Noces
la ville en 1986. En 1989, il a obtenu le
de Figaro). La même année, il est nommé
diplôme supérieur de mise en scène
« jeune ambassadeur lyrique », ce qui le
lyrique à l’École Normale Supérieure
conduit à participer à plusieurs stages
de musique de Paris. Charles Ferré a
et festivals en République Tchèque.
commencé sa carrière avec la Messe
Il poursuit sa formation avec Marie
en ut de Beethoven à la Salle Pleyel de
Daveluy. On a pu ensuite l’entendre
Paris en tant que soliste ténor. Il donne
dans les rôles de Basilio (Le Barbier
régulièrement des concerts en France,
de Séville), dans le cadre de la tournée
notamment en région parisienne
des Jeunesses Musicales du Canada.
et dans le Sud-ouest. Il a interprété
Il est invité à nouveau la saison suivante
La Marseillaise au Stade de France lors
pour Les Contes d’Hoffmann dans le
de la rencontre France/Pays-de-Galles
rôle des Quatre Diables. Il a également
en février 2009. Il a également chanté
chanté Leporello (Don Giovanni) pour
en duo avec Roberto Alagna aux Arènes l’Académie d’Été de Toronto sous
de Bayonne en juillet 2010. À la Halle
la direction d’Agnès Grossmann.
aux Grains de Toulouse, il a interprété
En décembre 2010, il participe au gala
les rôles de Gontran dans La Vie
de l’Opéra de Québec où sa prestation
parisienne d’Offenbach, du Notaire
est chaleureusement saluée par la
dans La Périchole du même compositeur, critique. Cet été, il sera Don Alfonso
du Premier Gendarme dans Louise
(Così fan tutte) au Banff Center for
de Charpentier, du Messager dans
Performing Arts sous la direction de
Le Trouvère de Verdi, ou encore du
David Agler. Tomislav Lavoie a reçu le
Premier Garde dans Manon de Massenet. soutien de la Fondation Cédric-Ferguson
Outre son engagement au sein du chœur et des Jeunesses Musicales du Canada.
professionnel du Théâtre du Capitole de
Toulouse depuis 1991, Charles Ferré a
Tugan Sokhiev
créé le groupe basque Tolosa Otxotea en Depuis le 1er septembre 2008, Tugan
1995, ainsi qu’un trio avec les guitaristes Sokhiev est directeur musical de
flamenco Los Hermanos Sanchez, avec
l’Orchestre National du Capitole de
lequel il interprète des œuvres tirées
Toulouse, après avoir été pendant trois
du répertoire espagnol.
ans premier chef invité et conseiller
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musical de la formation toulousaine.
Durant ses trois premières années
à la tête de l’Orchestre National du
Capitole, il a dirigé de nombreux
concerts à Toulouse ainsi qu’en France
et à l’étranger, et a enregistré des
disques chez Naïve, dont la Quatrième
Symphonie de Tchaïkovski, Les Tableaux
d’une exposition de Moussorgski, Pierre
et le loup de Prokofiev et, dernièrement,
le Concerto pour violon n° 2 de Prokofiev
(avec Geneviève Laurenceau), ainsi
que les Danses symphoniques de
Rachmaninov. Il effectue des tournées
avec l’Orchestre National du Capitole
en Allemagne, à Vienne, en Croatie, en
Espagne, au Japon, en Asie du Sud-est
et en Russie. Il a été nommé « révélation
musicale de l’année » par le Syndicat de
la Critique en 2006. À seulement
33 ans, il a notamment dirigé l’Orchestre
National de France, l’Orchestre
Philharmonique de Radio France,
le Deutsches Symphonie-Orchester
de Berlin, l’Orchestre Symphonique
de la RAI de Turin, l’Orchestre Royal
du Concertgebouw d’Amsterdam,
l’Orchestre Philharmonique de Munich,
la Fondazione Arturo Toscanini,
l’Orchestre de la Scala de Milan,
l’Orchestre de la Bayerische Staatsoper,
l’Orchestre National d’Espagne, le
National Philharmonic of Russia, le
Bournemouth Symphony, l’Orchestre
Symphonique de la Radio de Francfort,
le Sydney Philharmonic, et il entretient
une collaboration étroite avec le
Philharmonia Orchestra, qui l’invite
chaque année. Il a fait ses débuts
lyriques au Royaume-Uni en 2002 dans
La Bohème avec le Welsh National
Opera, puis à New York pour Eugène
Onéguine avec le Théâtre Mariinsky. Sa
première production au Festival d’Aix-
mardi 17 mai
en-Provence, L’Amour des trois oranges,
est très bien accueillie par la critique ;
il dirige cet opéra lors de reprises
au Luxembourg et au Teatro Real de
Madrid. Il est à la baguette en 2006
pour Boris Godounov au Houston Grand
Opera, et a dirigé Le Coq d’or, Iolanta,
Samson et Dalila, L’Ange de feu et
Carmen au Théâtre Mariinsky, ainsi que
La Dame de pique et Iolanta au Théâtre
du Capitole de Toulouse. Ces dernières
saisons, il a fait ses débuts avec
l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile
de Rome, l’Orchestre Symphonique de la
NHK et les orchestres philharmoniques
de Vienne, de Berlin et de Rotterdam.
Cette saison, il fait ses débuts à la
Staatsoper de Vienne avec La Dame de
pique. Outre les concerts à Toulouse,
il est à la tête de l’Orchestre National
du Capitole en tournée en Espagne, en
Russie et en Italie. Il vient de diriger avec
succès une série de représentations
des Fiançailles au couvent de Prokofiev
au Théâtre du Capitole de Toulouse et
à l’Opéra-Comique. On le retrouvera
aux Chorégies d’Orange en juillet 2011.
Dans le courant de cette saison, il dirige
également l’Orchestre Symphonique
de la Radio Finlandaise, l’Orchestre de
l’Académie Sainte-Cécile, et il fait une
tournée avec le Philharmonia Orchestra
et le Mahler Chamber Orchestra.
À compter de septembre 2012, il sera
le directeur musical du Deutsches
Symphonie-Orchester de Berlin, et
gardera ses fonctions à Toulouse pour
les années à venir.
Alfonso Caiani
Né en 1963, chef du Chœur du Capitole
depuis septembre 2009, Alfonso Caiani
a étudié au Conservatoire GiuseppeVerdi de Milan. Il a participé à des
masterclasses de direction d’Erwin Acel
et a obtenu son diplôme en direction
d’orchestre auprès d’Umberto Cattini.
À partir de 1994, il est chef de chœur
de la Maîtrise de La Scala de Milan et,
depuis 2003, chef de ce chœur pour
les productions d’opéra. De 1998 à 2006,
il a dirigé le Chœur de l’Associazione
Lirica e Concertistica Italiana
(AS.LI.CO.). En 2000, il a été chef de
chœur pour Così fan tutte mis en scène
par Giorgio Strehler au Piccolo Teatro
de Milan. Il a enseigné le chant choral à
l’Académie de La Scala de Milan, dont
il a dirigé le chœur. Il a été chef de
chœur à La Fenice de Venise en 2008.
Depuis décembre 2005, Alfonso Caiani
collabore avec le Chœur de Radio France
en tant que chef de chœur invité.
Il a préparé cet ensemble pour des chefs
comme Myung-Whun Chung, Riccardo
Muti ou Enrique Mazzola, et a participé,
en 2008, à la création d’un ouvrage de
François-Bernard Mâche. Il a dirigé luimême le chœur lors de concerts diffusés
sur Radio France. Compositeur, Alfonso
Caiani a travaillé avec des institutions
telles que I Pomeriggi Musicali à Milan,
le Teatro Valli à Reggio Emilia, ainsi
qu’avec le compositeur de musique de
film italien Franco Piersanti. En 1995,
il a remporté le premier prix pour
la composition d’une musique de film à
l’Académie musicale Chigiana de Sienne
avec Ennio Morricone. Sa transcription
de L’Amour des trois oranges de
Prokofiev a été acquise par les éditions
Boosey & Hawkes.
9
Orchestre National du Capitole
de Toulouse
Depuis le 1er septembre 2008, le chef
russe Tugan Sokhiev est directeur
musical de l’Orchestre National du
Capitole de Toulouse, après avoir été
pendant trois ans premier chef invité
et conseiller musical de la formation
toulousaine. Créé au début du XIXe siècle
pour les saisons d’opéras du Théâtre
du Capitole, l’Orchestre du Capitole
de Toulouse s’est affirmé comme
orchestre symphonique après 1945.
André Cluytens et Georges Prêtre
l’ont dirigé. L’arrivée de Michel Plasson
en 1968 a été une étape décisive dans
la vie de l’orchestre. Sous sa direction,
sa vocation symphonique s’est
considérablement développée.
Il a entrepris de nombreuses tournées
hors de France et a enregistré avec
Emi France plus d’une soixantaine de
disques. Michel Plasson a quitté la tête
de l’Orchestre National du Capitole en
août 2003, et en est chef d’orchestre
honoraire. L’effectif de l’orchestre est
passé à 104 musiciens dans le cadre du
plan du renouveau musical lancé par
Marcel Landowski et, en 1980, le ministre
de la Culture lui a décerné le titre
d’« orchestre national ». Aujourd’hui
l’orchestre compte 116 musiciens.
L’orchestre présente sa saison
symphonique à la Halle aux Grains
de Toulouse, donne des concerts en
région Midi-Pyrénées et assure la saison
lyrique et chorégraphique du Théâtre
du Capitole. Il est l’invité régulier de
nombreux festivals et salles de concert
de renom. Depuis plusieurs saisons,
l’orchestre est l’invité régulier de la
Salle Pleyel à Paris où il donne quatre
concerts en 2011/2012. De nombreuses
tournées à l’étranger lui permettent
également de se faire connaître par un
public international, comme la tournée
européenne de 11 villes qu’il a effectuée
en 2008/2009, ou celles qu’il a réalisées
en 2009/2010 en Chine et au Japon,
ainsi qu’en Allemagne et en Autriche.
Durant la saison 2011/2012, l’orchestre
se produira en Suisse, en Irlande et
au Royaume-Uni, en Allemagne, en
Espagne ainsi qu’en Amérique du Sud.
Tugan Sokhiev et l’Orchestre National du
Capitole ont enregistré des disques chez
Naïve, dont la Quatrième Symphonie
de Tchaïkovski, Les Tableaux d’une
exposition de Moussorgski, Pierre et le
loup de Prokofiev et, dernièrement,
le Concerto pour violon n° 2 de Prokofiev
(avec Geneviève Laurenceau) et les
Danses symphoniques de Rachmaninov.
L’enregistrement de l’Ouverture
festive de Chostakovitch et de la
Symphonie n° 5 de Tchaïkovski sortira
chez Naïve à l’automne 2011.
En 2008, l’orchestre a reçu une « Victoire
d’honneur » à l’occasion de la 15e édition
des Victoires de la Musique Classique qui
s’est déroulée à la Halle aux Grains de
Toulouse. Karol Beffa a été le compositeur
en résidence de septembre 2006 à la fin
de la saison 2008/2009. Dans ce cadre,
il a notamment composé un concerto
pour violon pour Renaud Capuçon (2008)
et un concerto pour piano pour Boris
Berezovsky (2009), deux œuvres créées
par les dédicataires sous la baguette de
Tugan Sokhiev. Cette saison, l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse
poursuivra sa collaboration (commencée
durant la saison 2010) avec le compositeur
Bruno Mantovani.
Violons I
Daniel Rossignol (violon solo)
Blagoja Dimcevski (violon solo)
Laurent Pellerin (violon solo)
Sylvie Vivies
Nicole Boussinot
Maryse Ursule
Henri Salvat
Guergana Ricard
Sylvie Mougeat
Mary Randles
Olivier Amiel
Aude Puccetti
Alexandre Dalbigot
Edwige Farenc
Violons II
Fabien Mastrantonio
Eugen Tichindeleanu
Mohamed Makni
Christine Bayle
François Drouhin
Yves Sapir
Marie-Josée Fougeroux
Virginie Allemand
David Benetah
Guilhem Boudrant
Audrey Loupy
Sébastien Plancade
Altos
Domingo Mujica
Bruno Dubarry
Rosine Guermandi
Isabelle Mension
Tymoteusz Sypniewski
Gilles Apparailly
Cyrile Robert
Daniela Graterol
Anne-Claire Laurens
Jérôme Arrignon
10
Violoncelles
Pierre Gil
Sarah Iancu
Philippe Tribot
Christopher Waltham
Gaël Seydoux
Élise Robineau
Thomas Dazan
Sébastien Laurens
Contrebasses
Damien-Loup Vergne
Daniel Massard
Gérard Pons
Michel Renault
Gauthier Borsarello
Ulysse Vigreux
Jean-Baptiste Fraysse
Flûtes
Sandrine Tilly
Claude Roubichou
Florence Fourcassie-Tardy
Hautbois
Jean-Michel Picard
Gabrielle Zaneboni
Serge Krichewsky
Clarinettes
David Minetti
Jean-Paul Decamps
Émilie Pinel
Bassons
Lionel Belhacene
Estelle Richard
Wladimir Weimer
Cors
Hervé Lupano
Jean-Wilfrid Grongnet
Arnaud Bonnetot
Frédéric Mulet
mardi 17 mai
les saisons du Théâtre et de l’Orchestre
National du Capitole. En concert, il a
interprété ces dernières saisons Le Roi
David d’Honegger et Le Miroir de Jésus
de Caplet (2006), la Messe de Stravinski
et le Berliner Requiem de Weill (2007),
Trombones
des œuvres de Leonard Bernstein,
David Locqueneux
Arvo Pärt et John Rutter aux côtés de
Patrick Dubarry
l’Orchestre National du Capitole (2009)…
Paul Roques
En 2009/2010, il participe notamment
au Festival international Toulouse Les
Tuba
Orgues avec des œuvres de Bach, Liszt,
Sylvain Picard
Mendelssohn et Franck, et interprète
les Vêpres de Monteverdi aux côtés des
Timbales
Sacqueboutiers. En 2010/2011, après un
Jean-Loup Vergne
concert réunissant les Litanies à la Vierge
noire de Poulenc et The Company of
Percussions
Heaven de Britten, on retrouvera le Chœur
Michel Ventula
du Capitole en concert en juin 2011 sous la
Jean-Sébastien Borsarello
direction d’Alfonso Caiani dans le Requiem
Christophe Dewarumez
de Fauré. Sous la direction de Tugan
Luc Bagur
Sokhiev, le chœur vient de se produire
avec succès, après Toulouse, à l’OpéraHarpes
Comique à Paris, dans Les Fiançailles
Gaëlle Thouvenin
au couvent de Prokofiev. Il participe
Cécile Barutaut
également à un ciné-concert présentant
L’Arlésienne (film d’André Antoine et
Chœur du Capitole de Toulouse
musique de Georges Bizet), aux côtés de
Depuis septembre 2009, le Chœur
l’Orchestre de Chambre de Toulouse en
du Capitole de Toulouse est placé sous
2007/2008. Invité privilégié des Chorégies
la direction d’Alfonso Caiani, après avoir d’Orange, le Chœur du Capitole participe
été dirigé par Pierre Iodice de 1991 à
à de nombreuses productions : Faust de
2003 et par Patrick Marie Aubert de
Gounod (1990 et 2008), Aïda (1991, 2001
2003 à 2009. Le Théâtre du Capitole
et 2006), La Traviata (1993), La Force du
possède un chœur depuis sa fondation à destin (1996), Carmen (1998), Les Contes
la fin du XVIIe siècle. Le chœur est formé d’Hoffmann (2000), Roméo et Juliette
de 45 artistes permanents auxquels se
(2002), Otello (2003), Nabucco (2004),
joignent des choristes supplémentaires
Pagliacci et Cavalleria Rusticana (2009),
selon les besoins des productions.
et Tosca (2010).
Il existe également un chœur d’enfants
dirigé par David Godfroid, membre
du Chœur du Capitole. Le chœur assure la
saison lyrique du Théâtre du Capitole et se
produit également lors de concerts dans
Trompettes
Hugo Blacher
Jean-Paul Alirol
Georges Bouron
Jocelyn Mathevet (cornet)
11
Sopranos I
Claire-Elisabeth Armand
Zena Baker
Muriel Chauvin
Argitxu Esain
Sarah Szlakmann
Anne-Karine Varaut
Catherine Bernardini
Béatrice Binda
Isabelle Fabre
Audrey Marchal
Roberta Sanna
Sopranos II
Isabelle Antoine
Marion Carroue
Bénédicte Clermont-Pezous
Isabelle Mouls
Isabelle Russo
Veronica Antonelli
Azusa Kinashi
Alice Stefani
Sylvie Vilacèque
Altos I
Catherine Alcoverro
Mireille Bertrand
Nathalie Minot
Judith Paimblanc
Hélène Roblet
Sigrid Blanpain
Anne Dragon
Mariagerarda Festa
Elizabeth Jacques
Biljana Kovac
Altos II
Daniela Guerini Rocco
Corinne Marquet
Christine Sinibaldi
Corinne Videaud
Marie Virot
Stefani Barreau
Francesca Biagini
Béatrice De Vigan
Ténors I
José Alonso y Fernandez
Patrice Bramonte
Alain Chilemme
Michel Dauzon
Emmanuel Parraga
Alfredo Poesina
Jean-Louis Bernard
Alessandro Raffa
Alexandre Scharff
Gilles Tagliarino
Ténors II
Charles Ferré
David Godfroid
Olivier Gouin
Grégory Joris
Jean-Pierre Lautre
Claude Minich
Carlos Perez-Mansilla
Salvatore Rizzi
Barytons
Jean-Luc Antoine
Laurent Labarbe
Roberto Nogara
Jérôme Saget
Bruno Vincent
Xavier Boullet
Benoît Duc
Samuel le Bigot
Philippe Rall
Tiana Robinson
Basses
Yves Boudier
Pascal Gardeil
Cristhian Lovato
Didier Pizzolitto
Carlos Rodriguez
Thierry Vincent
Maurizio Ferrarini
Paul Medioni
Marco Piretta
Concert enregistré par France Musique
12
Et aussi...
SAMEDI 25 JUIN 2011, 20H
SAMEDI 17 DÉCEMBRE 2011, 20H
SAMEDI 12 MAI 2012, 20H
Arnold Schönberg
Gurre-Lieder
Piotr Ilitch Tchaïkovski
Roméo et Juliette (Ouverture)
Modeste Moussorgski
Chants et danses de la mort
Johannes Brahms
Symphonie n° 1
Claude Debussy
Prélude à l’après-midi d’un faune
Franz Liszt
Concerto pour piano n° 2
Hector Berlioz
Symphonie fantastique
Orchestre Philharmonique de Strasbourg
Czech Philharmonic Choir Brno
Marc Albrecht, direction
Christiane Iven, Tove
Lance Ryan, Waldemar
Anna Larsson, la Colombe
Barbara Sukowa, la Narratrice
Albert Dohmen, Bauer
Arnold Bezuyen, Klaus-Narr
Petr Fiala, chef de chœur
Orchestre National du Capitole de Toulouse Orchestre National du Capitole de Toulouse
Tugan Sokhiev, direction
Tugan Sokhiev, direction
Jean-Yves Thibaudet, piano
Olga Borodina, mezzo-soprano
Coproduction Céleste Productions — Les Grandes Voix,
Coproduction Orchestre National du Capitole de
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Toulouse, Salle Pleyel
et Salle Pleyel
Coproduction Orchestre Philharmonique
Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences : 1027391, 1027392, 1027393
de Strasbourg, Salle Pleyel
DIMANCHE 18 MARS 2012, 16H
SAMEDI 5 NOVEMBRE 2011, 20H
Gustav Mahler
Symphonie n° 2 « Résurrection »
Mélodies de la mélancolie
Extraits d’opéras de Manuel De Falla,
Agustin Lara, Xavier Montsalvatge…
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœur Orfeón Donostiarra
Tugan Sokhiev, direction
Anastasia Kalagina, soprano
Patricia Petibon, soprano
Orchestre National du Capitole de Toulouse Coproduction Orchestre National du Capitole de
Toulouse, Salle Pleyel
Josep Pons, direction
Coproduction Orchestre National du Capitole de
Toulouse, Salle Pleyel
Salle Pleyel
Président : Laurent Bayle
Notes de programme
Éditeur : Hugues de Saint Simon
Rédacteur en chef : Pascal Huynh
Rédactrice : Gaëlle Plasseraud
Graphiste : Elza Gibus
Stagiaires : Delphine Anquetil, Anna Soliman
Les partenaires média de la Salle Pleyel

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