Mercredi 5 février 2 0 14 - Médiathèque de la Cité de la musique
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Mercredi 5 février 2 0 14 - Médiathèque de la Cité de la musique
MERCREDI 5 FÉVRIER 2014 – 20H Modeste Moussorgski Boris Godounov – version de concert Drame musical populaire en quatre parties sur un livret du compositeur, d’après Pouchkine, Orchestre National du Capitole de Toulouse Chœur Orfeón Donostiarra Tugan Sokhiev, direction Ferruccio Furlanetto, Boris Godounov Anastasia Kalagina, Xénia Ain Anger, Pimène Vasily Efimov, Missaïl Stanislav Mostovoi, L’Innocent John Graham-Hall, Le Prince Chouïski Garry Magee, Andrei Tchelkalov Pavel Chervinsky, Nikitch, Mityukha Alexander Teliga, Varlaam Marian Talaba, Grigori Svetlana Lifar, Fiodor Sarah Jouffroy, La Nourrice de Xénia Hélène Delalande, L’Aubergiste Vladimir Kapshuk, Un Boyard José Antonio Sainz Alfaro, chef de chœur Concert surtitré. Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel. Fin du concert (sans entracte) vers 22h10. Modeste Moussorgski | Boris Godounov | Mercredi 5 février 2014 avec l’aide de Ludmilla Chestakova, sœur de Glinka – Version de 1869 Modeste Moussorgski (1839-1881) Boris Godounov – version de 1869 Composition : 1868-1872 (voir ci-dessous « Les deux versions de Boris »). Création : des créations privées, puis fragmentaires ont été données en concert (scène du couronnement le 5 février 1872, polonaise le 3 avril 1872) ou au Théâtre Mariinsky (scène de l’auberge et acte polonais le 5 février 1873) ; création intégrale au Mariinsky le 27 janvier 1874. Effectif : 3 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois (1 cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 3 trompettes, 4 cors, 3 trombones, tuba – grosse caisse, tambour, cymbales, tambourin, tam-tam, cloches – piano à 4 mains – harpe – cordes – rôles solistes, chœurs. Durée : environ 2 heures. Argument (version de 1869) Première partie. En 1598. Le peuple, rassemblé dans la cour d’un monastère, est contraint par un féroce policier de se lamenter, en implorant Boris Godounov de prendre le pouvoir. On apprend que celui-ci, dans un premier temps, refuse. Le lendemain, le peuple est réuni de nouveau – toujours sous obligation – devant le Kremlin et acclame Boris qui a fini par accepter : au milieu des carillons et des acclamations, le nouveau tsar chante en aparté sa grande angoisse. Deuxième partie. Dans la cellule d’un couvent, le vieux moine Pimène finit d’écrire une chronique historique. Le jeune novice Grigori, qui dormait à ses côtés, s’éveille d’un cauchemar et lui demande sa bénédiction. Pimène lui explique que Boris a fait égorger, douze ans auparavant, le tsarévitch Dimitri. Grigori, apprenant qu’il aurait le même âge que Dimitri s’il avait vécu, se jure de faire payer au tsar Boris son crime, avec l’arrièrepensée de prendre le pouvoir lui-même. Grigori s’est enfui, il se dirige vers la Pologne en passant par la Lituanie. Dans une auberge à la frontière lituanienne, l’hôtesse le reçoit en compagnie de deux moines vagabonds, Varlaam et Missaïl. Grigori apprend que la frontière est gardée, donc que sa fuite est connue, mais l’hôtesse lui indique discrètement le moyen de traverser ce filet. Justement arrivent deux gardes avec un mandat d’arrêt ; mais ils ne savent pas le lire eux-mêmes. Après une scène comique où Grigori essaie de détourner le signalement sur Varlaam, il se sauve par la fenêtre. Troisième partie. Dans les appartements du tsar Boris, ses deux enfants Xénia et Féodor (rôle travesti) sont avec leur nourrice. Survient Boris, il console sa fille qui pleure son fiancé mort, et s’intéresse à la carte géographique qu’étudie Féodor ; mais il se perd malgré lui dans une digression monologuée sur le petit tsarévitch assassiné. Le boyard (prince, dignitaire) Chouïski se fait annoncer, il signale la présence d’un usurpateur en Lituanie, appuyé par les Polonais, qui se fait nommer « Dimitri ». Boris s’inquiète de savoir 2 mercredi 5 févriER si le petit Dimitri était bien mort ; Chouïski lui décrit le cadavre qu’il a vu sans aucun doute. Boris reste seul, et quand l’horloge se met en marche, il croit voir le spectre de sa victime. Quatrième partie. Devant la cathédrale Saint-Basile, le peuple se presse. Surgit un simple d’esprit visionnaire, l’Innocent, taquiné par des gamins. Quand Boris sort de la cathédrale, l’Innocent l’accuse de meurtre, mais le monarque attristé le laisse tranquille ; l’Innocent prédit des malheurs à la Russie. À l’assemblée des boyards, on discute le cas du faux Dimitri. Chouïski, en retard, déclare que Boris est près de la folie : ce dernier survient, effectivement en proie à ses terreurs. Le moine Pimène demande audience et raconte un miracle accompli par l’âme du petit tsarévitch. Boris, anéanti par ce dernier trait, fait appeler son fils et meurt auprès de lui en implorant le pardon divin. Les deux versions de Boris Moussorgski compose rapidement une première version de son ouvrage entre octobre 1868 et le 15 décembre 1869 (orchestration comprise) ; elle comprend sept tableaux, et l’acte III, celui de Marina, n’y figure pas encore. Il soumet son opéra à l’incontournable comité de lecture des théâtres impériaux. Ce « jury » ne comprend pratiquement que des étrangers ignorant le russe ! En 1871, à six voix contre une, l’ouvrage est rejeté, au motif qu’il ne contient pas de rôle féminin ni d’histoire d’amour. Le compositeur s’attelle à une seconde mouture, appelée depuis la « version définitive ». Entretemps, la pièce de Pouchkine correspondante, que Moussorgski ne connaît que par la lecture, est enfin autorisée sur scène… plus ou moins ; elle date de 1825, a été publiée en 1831 mais interdite pendant longtemps : on ne pouvait représenter au théâtre un tsar, fût-il antérieur à la dynastie des Romanov ! Sa création en 1870 est encore défigurée par la censure, avec la suppression de six scènes. Pour la seconde version de Boris, achevée au début de l’été 1872, Moussorgski ajoute trois tableaux : tout l’acte III, dit l’acte polonais, et la scène de révolte dans la forêt de Kromy. Il supprime le tableau de la cathédrale Saint-Basile, à cause de l’attaque impertinente et publique d’un tsar, mais cette section est heureusement rétablie dans les interprétations actuelles : dans cette suppression, le rôle de l’innocent se voyait totalement transféré dans la scène de la forêt. Hésitant sur l’ordre des deux tableaux finaux, Moussorgski a choisi finalement de mettre la mort de Boris en premier, et la forêt en second (le contraire était plus banal). La deuxième version comprend aussi des modifications plus ou moins importantes pour diverses scènes. Cette deuxième version a d’abord essuyé un autre refus du comité, en octobre 1872, peut-être à cause de la révolte forestière. Parmi le jury se trouvait le chef futur créateur de l’ouvrage, Edouard Napravnik ! Finalement Boris est accepté grâce à l’intervention 3 de Guennadi Kondratiev, chanteur et metteur en scène du Théâtre Mariinsky, et de la soprano Julia Platonova, créatrice du rôle de Marina. Au fil de l’écoute Le prélude de l’ouvrage commence par un joli thème en style populaire : d’une manière typiquement russe, et il est exposé aux bassons puis repris sous divers habits instrumentaux. L’ensemble du prologue met face-à-face les deux principaux protagonistes de l’opéra, à savoir le peuple, personnage à part entière, très vivant, et le souverain maudit, figure shakespearienne en butte avec sa conscience. Le cruel exempt de police, le secrétaire de la douma (brefs soli) sont comme des précurseurs de Boris : l’apparition de celui-ci est admirablement préparée par les commentaires de la foule, ce pauvre monde qui n’entend rien aux affaires de l’État et qui rit sous cape. Un chœur de pèlerins, d’une grande finesse, fait son apparition, aussi pertinente sur le plan politique que musical. La fameuse scène du couronnement, un peu comme ces architectures qui cumulent les bulbes dorés, juxtapose des effets carillonnants aux dissonances brillantes : contrefaçons de cloches à l’orchestre et cloches véritables sur scène ; les réparties chorales, jetées dans divers tons, composent une « stéréophonie » exaltante et spontanée. Le premier monologue de Boris, malgré sa chaleur vocale, projette une ombre lugubre dans ce solaire tableau. Un doux ostinato d’altos, comme le grattement d’une plume, lève le rideau de la deuxième partie. Le rôle du moine Pimène incombe à une basse pleine de noblesse et d’intériorité, bien différente de celle, tourmentée, de Boris. Cette scène, parmi d’autres, illustre avec beaucoup d’évidence le rôle de l’orchestre, toujours prêt à souligner les ariosos du texte, avec une prédilection pour les timbres graves : au fond, Boris est une symphonie très expressive avec voix incorporées. La scène de l’auberge apporte une détente par l’aspect franchement populaire des thèmes et le parti-pris humoristique. Le peuple est dépeint de plus près, en particulier par la « chanson du canard » de la patronne et les figures pittoresques, avinées, des deux moines (homologues des deux déserteurs dans Le Prince Igor de Borodine). La troisième partie commence par une scène intimiste, autant que faire se peut dans le palais d’un tsar : duo charmant des enfants, soprano et mezzo, alto bouffe de la nourrice, autre figure populaire qui n’est jamais à court de chansons. Par la suite, le monologue de Boris prend probablement son modèle dans celui de Philippe II chez Verdi, que Moussorgski a certainement eu l’occasion d’entendre, avec le même genre de désabusement. Après que le prince Chouïski lui ait trop bien décrit le cadavre du petit Dimitri, Boris s’écriant « assez ! » le chasse : l’horloge avec son intervalle cruel de quinte diminuée, la-ré dièse, le plonge dans une hallucination terrifiée, telle une machine actionnant l’implacable retour du destin. 4 mercredi 5 févriER Le tableau devant la cathédrale permet de retrouver la foule, ici intimidée en mezza voce, accompagnée de pizzicati ; mais son principal intérêt réside dans l’émouvant ténor léger de l’Innocent, ce fou de Dieu chantant en mélopées ou en gémissants ports de voix. L’arrivée de Boris à l’assemblée des Boyards roule sur des trémolos, témoins de son effroi intérieur. Ce dernier tableau appartient exclusivement aux voix d’hommes, une très brève réplique de Féodor exceptée. Pimène raconte le miracle dans un halo lumineux de flûtes et de violons, incompatible avec le ténébreux pathos de Boris qui reçoit ainsi le coup de grâce ; un glas lugubre accompagne son agonie, telle une contrepartie de son couronnement. Isabelle Werck 5 L’opéra en Russie au XIXe siècle Compositeurs Œuvres Caractéristiques Mikhaïl Glinka (1804-1857) Une vie pour le tsar, 1836 Ruslan et Ludmilla*, 1842 Première synthèse de musique savante et populaire russe Alexandre Dargomyjski (1813-1869) 20 opéras dont Russalka*, 1856 Le convive de pierre*, 1869, inachevé, complété par Rimski et Cui Très moderne par son refus des numéros, récitatif mélodique continu, proche du texte Alexandre Borodine (1833-1887) Membre du Groupe des 5 Le Prince Igor, 1867-1887. Complété par Rimski et Glazounov Style épique et folklorique dans le prolongement de Glinka Modeste Moussorgski (1839-1881) Membre du Groupe des 5 Boris Godounov*, 1874 La Khovanstchina, 1872-1881 Réalisme proche du parlé, dans la continuation de Dargomyjski Piotr Tchaïkovski (1840-1893) 10 opéras, dont Eugène Onéguine*, 1878 La Dame de pique*, 1890 Très occidental, quoique russe par l’intensité de son lyrisme. Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) Membre du Groupe des 5 15 opéras, dont Kitège, 1904 et Le coq d’or, 1907 Termine Le Prince Igor de Borodine et La Khovanstchina de Moussorgski Féerie et orchestre très coloré, annonce le jeune Stravinski (son élève) * Livret d’après Pouchkine Isabelle Werck 6 biographies Ferruccio Furlanetto La carrière internationale de Ferruccio Furlanetto débute en 1986 avec le rôle du roi Philippe II dans Don Carlo de Verdi au Festival de Pâques de Salzbourg sous la direction de Herbert von Karajan. La même année, il participe pour la première fois au Festival d’Été de Salzbourg dans le rôle de Figaro dans l’opéra de Mozart. Auparavant, il avait joué sur des scènes d’opéra de premier plan : Teatro alla Scala de Milan (1979), Metropolitan Opera de New York (1980), Opéra d’État de Vienne (1985). Ferruccio Furlanetto a collaboré avec de grands chefs d’orchestre tels que Herbert von Karajan, Carlo Maria Giulini, Sir Georg Solti, Leonard Bernstein, Lorin Maazel, Claudio Abbado, Bernard Haitink, Daniel Barenboim, Georges Prêtre, James Levine, Semyon Bychkov, Daniele Gatti, Riccardo Muti, Valery Gergiev, Mariss Jansons ou Vladimir Jurowski. Il se produit très régulièrement à la Scala de Milan, au Royal Opera House Covent Garden, à l’Opéra d’État de Vienne, à l’Opéra National de Paris, au Metropolitan Opera de New York, ainsi qu’aux opéras de Rome, Turin, Florence, Bologne, Palerme, Buenos Aires, Los Angeles, San Diego et Moscou. Pour le Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg, il est devenu la première basse italienne à apparaître dans le rôle-titre de Boris Godounov, rôle qu’il a aussi tenu sur la scène du Bolchoï, devenant le seul artiste occidental à avoir chanté Boris Godounov sur les deux scènes historiques de Russie. En 2013/2014, Ferruccio Furlanetto est de retour dans les plus grands opéras et salles de concert du monde. Il débute la saison avec deux grandes parties verdiennes à l’Opéra de Vienne : Jacopo Fiesco (Simon Boccanegra) et Philippe II. Il a récemment été applaudi dans ces deux rôles à Covent Garden et au Metropolitan Opera. En janvier, il est Boris Godounov à Vienne, revenant à la production de Yannis Kokkos. Il retrouve le rôle avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan Sokhiev à Toulouse, puis à la Salle Pleyel et en tournée avec l’orchestre en Espagne (à Pampelune, Oviedo et Barcelone). Au printemps, Ferruccio Furlanetto reviendra à l’un de ses personnages de prédilection, Don Quichotte de Massenet, à l’Opéra de San Diego et pour ses débuts à la Canadian Opera Company de Toronto. À Saint-Pétersbourg, il fera son retour dans la production de Yannis Kokkos au Théâtre Mariinsky. Les engagements de la saison d’opéra de Ferruccio Furlanetto comprennent également le rôle de Procida dans Les Vêpres siciliennes au Teatro Real de Madrid et Ramphis dans Aïda au Teatro San Carlo de Naples. En concert, il ouvre la saison 2013/2014 avec le Tokyo Philharmonic Orchestra, dirigé par Nicola Luisotti au Suntory Hall de Tokyo dans le Requiem de Verdi. Il chante également le Requiem plus tard dans la saison à San Diego, rejoignant Krassimira Stoyanova, Piotr Beczała et Stephanie Blythe avec Massimo Zanetti au pupitre de l’Orchestre et du Chœur de l’Opéra de San Diego. En récital, Ferruccio Furlanetto se produit dans des mélodies de Rachmaninov et de Moussorgski ainsi que Le Voyage d’hiver de Schubert avec son pianiste attitré Igor Tchetuev, au Grand Théâtre de Genève, à la Philharmonie de Berlin, à la Scala de Milan, à la Grande Salle du Conservatoire de Moscou et au Festival d’été de Carinthie de Villach. Il a réalisé 7 de nombreux enregistrements d’opéra sur CD et DVD, et ses interprétations ont été diffusées au niveau international à la radio et à la télévision. Ferruccio Furlanetto est ambassadeur honoraire de l’Organisation des Nations Unies, et Kammersänger et membre honoraire de l’Opéra d’État de Vienne. Anastasia Kalagina Diplômée du Conservatoire d’État Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg, Anastasia Kalagina rejoint en 1998 l’Académie des jeunes chanteurs du Théâtre Mariinsky et fait partie depuis 2007 de la troupe de solistes. À l’opéra, parmi les rôles à son répertoire, on peut citer Ninetta (L’Amour des trois oranges), Natasha (Guerre et Paix), Louisa (Les Fiançailles au couvent), le rôle-titre de La Fille des neiges et Zerbinetta (Ariane à Naxos). Elle interprète également les rôles de La Somnambule, Norina (Don Pasquale), Gilda (Rigoletto), Tebaldo (Don Carlo), Frasquita (Carmen), Teresa (Benvenuto Cellini), Ilia (Idoménée), Susanna et la Comtesse Almaviva (Les Noces de Figaro), Zerlina (Don Giovanni) et l’Oiseau de la forêt (Siegfried). Elle se produit dans les salles du monde entier, notamment en Europe, aux États-Unis, en Israël et au Japon. Elle a ainsi récemment tenu les rôles de Nanetta (Falstaff) à Tel-Aviv sous la direction de Valery Gergiev, Pamina (La Flûte enchantée) et Madame Cortese (Le Voyage à Reims) au Théâtre Mariinsky avec Tugan Sokhiev à la baguette. En 2008, elle est acclamée par la critique en chantant la création russe de Correspondances de Dutilleux. Elle chante en 2010, au Carnegie Hall de New York, les Symphonies nos 2, 4 et 8 de Mahler sous la direction de Valery Gergiev. En soliste, Anastasia Kalagina a interprété le Stabat Mater de Dvořák, le Requiem de Mozart, le Requiem de Fauré (sous la direction de Marc Minkowski), Ein deutsches Requiem de Brahms (en mai 2011 à Toulouse sous la direction de Tugan Sokhiev), Carmina Burana de Carl Orff… En 2013/2014, sous la direction de Tugan Sokhiev, elle chante au Royal Festival Hall de Londres la Symphonie no 4 de Mahler et avec le Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin la Symphonie no 2. Elle est lauréate de nombreux concours internationaux, dont le Concours international RimskiKorsakov de Saint-Pétersbourg (1er prix) en 2002, le Concours international « Vocalists » en Chine en 2005 et le « Montblanc New Voices » en 2008. Au cours de la saison dernière, Ain Anger a interprété Hermann à la Deutsche Oper de Berlin (sous la baguette de Donald Runnicles), a fait des premiers pas remarqués à la Scala de Milan dans le rôle de Daland (sous la baguette d’Hartmut Haenchen) et a pour la première fois incarné Fasolt (L’Or du Rhin) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone (sous la baguette de Josep Pons). D’autres rôles dans la sphère lyrique ont également marqué ses dernières saisons et notamment une nouvelle production de La Walkyrie de Wagner à l’Opéra d’État de Bavière (sous la direction de Kent Nagano), ses interprétations de Hunding et Fafner dans une nouvelle production de L’Anneau du Nibelung à l’Opéra de Francfort (sous la direction de Ain Anger Sebastian Weigle), ses débuts sous les D’abord étudiant en physique et traits de Rocco (Fidelio) pour l’Opéra mathématiques, l’Estonien Ain Anger a des Pays-Bas (sous la direction de débuté sa formation vocale à l’Académie Marc Albrecht), ainsi que son retour de Musique de Tallinn en 1996. Après de à Paris dans La Flûte enchantée au premières expériences professionnelles Théâtre des Champs-Élysées (sous la en Estonie, il a élargi son répertoire direction de Jean-Christophe Spinosi) au sein de l’Opéra de Leipzig et de et son rôle dans Tannhäuser à l’Opéra l’Opéra d’État de Hambourg avant de Nomori de Tokyo. Ain Anger a été pour rejoindre la troupe de l’Opéra d’État la première fois à l’affiche du Festival de de Vienne pour la saison 2004/2005. Bayreuth en 2009 dans le rôle de Fafner Depuis ses débuts lyriques dans le rôle dans L’Or du Rhin et Siegfried sous la de Monterone (Rigoletto), il a incarné direction de Christian Thielemann, et plus de 40 personnages sur la principale c’est sous la baguette de Lorin Maazel scène de Vienne parmi lesquels qu’il s’est produit pour la première fois Sarastro (La Flûte enchantée), Philippe aux États-Unis en 2002 dans le rôleII (Don Carlo), Sparafucile (Rigoletto), titre du Vagabond ensorcelé de Rodion Daland (Le Vaisseau fantôme), Pogner Shchedrin aux côtés de l’Orchestre (Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg), Philharmonique de New York. Tout Varlaam (Boris Godounov), Padre à fait dans son élément en concert, Ain Guardiano (La Force du destin), Heinrich Anger a, au cours des dernières saisons, (Lohengrin), Zaccaria (Nabucco), chanté avec l’Orchestre Symphonique Fiesco (Simon Boccanegra), Hermann de San Francisco la Missa solemnis de (Tannhäuser) et Hunding (La Walkyrie). Beethoven (sous la direction de Michael 8 Tilson-Thomas) et le Requiem de Verdi (sous la direction de James Conlon), ainsi qu’Elektra de Strauss, sous les traits d’Oreste, avec l’Orchestre de Philadelphie (dirigé par Charles Dutoit) et la Symphonie n° 8 de Mahler tant avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise (dirigé par Mariss Jansons) qu’avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Hesse (dirigé par Paavo Järvi), et avec l’Orchestre Symphonique de Sydney pour des représentations du Requiem de Verdi et des versions de concert du Vaisseau fantôme (dirigé par David Robertson). Pour l’ouverture de cette nouvelle saison, Ain Ainger fait ses premiers pas aux Proms dans Tannhäuser de Wagner, sous la direction de Donald Runnicles, avant de faire ses débuts lyriques aux États-Unis dans le rôle de Ramfis (Aïda) avec l’Orchestre du Grand Opera de Houston sous la direction d’Antonino Fogliani. Il apparaît également sous les traits de Sparafucile (Rigoletto) aux côtés de l’Orchestre Symphonique de La Monnaie sous la direction de Carlo Rizzi et fait son retour à l’Opéra d’État de Vienne dans Eugène Onéguine et La Walkyrie d’une part, et à l’Opéra National d’Estonie dans Faust de Charles Gounod, d’autre part. En concert, il interprète également la Symphonie n° 9 de Beethoven avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sous la baguette de Riccardo Chailly. Vasily Efimov Vasily Efimov a débuté le chant à l’âge de 7 ans. Membre d’un chœur d’enfants, il a eu l’occasion de participer à des tournées et de chanter en tant que soliste dans le cadre de nombreux concerts à travers l’Europe, principalement dans des biographies œuvres religieuses de Bach, Mozart et Haendel. Vasily Efimov a étudié au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou avec Eugenie Kibkalo et Alexander Voroshilo. Il a également bénéficié des conseils de Cesar Ulloa, Verena Keller, Lucy Arner, Joan Dornemann, Renate Ackerman, Paul Sperry et Jean-Pierre Blivet. Après avoir obtenu son diplôme du Conservatoire Tchaïkovski en 2005, Vasily Efimov a rejoint l’Opéra Helikon de Moscou. Depuis, il a interprété des rôles comme Bomely et Lykov (La Fiancée du Tsar), Le Marchand Indien (Sadko), Lenski et Triquet (Eugène Onéguine), Bayan et Finn (Rouslan et Ludmila), Florestan (Un mari à la porte d’Offenbach), Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino et Monostatos (La Flûte enchantée), Bastien (Bastien und Bastiene), Pyramus (Pyramus and Thisbe de Lampe), Beppe (Rita de Donizetti), Nemorino (L’Élixir d’amour), Ernesto (Don Pasquale), Pierre (Pierre le Grand de Grétry), Simpleton (Boris Godounov), le Comte Almaviva (Le Barbier de Séville), Albazar (Le Turc en Italie) et Fenton (Falstaff). Vasily Efimov s’est produit dans de nombreux pays dont les États-Unis, la Suède, Israël, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie, la Lituanie, la France, les Pays-Bas, la Hongrie et la Chine. Il a pris part au programme d’été de l’Institut Israélien d’Art Vocal à Tel-Aviv ainsi qu’à la 4e Internationale Opernwerkstatt à Laubaсh, en Allemagne. Ses autres engagements comprennent Le Prince Nilsky (Le Joueur) à Lyon, Monostatos (La Flûte enchantée) au Théâtre du Châtelet et à Montpellier, Almeric (Iolanta) à Toulouse et Le Troisième Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov) à Amsterdam. Au cours de la saison 2010/2011, il a incarné Le Père Elustaphe (Les Fiançailles au couvent) à Toulouse et à l’Opéra-Comique et Ivan (Le Nez) au Festival d’Aix-en- Provence et à Lyon. Durant la saison 2011/2012, il a chanté Almeric (Iolanta) au Teatro Real de Madrid et Un Jeune Serviteur (Elektra) à Montpellier. Parmi ses engagements récents et à venir, outre ceux de l’Opéra Helikon de Moscou, mentionnons la partie de ténor dans Pulcinella et Le Fiancé dans Les Noces de Stravinski à Toulouse, Kuzka (La Khovanchtchina) à l’Opéra National de Paris et à l’Opéra National des PaysBas, Almeric (Iolanta) au Festival d’Aixen-Provence et à Lyon, Le Troisième Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov) à La Scala et à l’Opéra National de Lyon, Le Prince (L’Amour des trois oranges) à Riga, Loukach (L’Enchanteresse de Tchaïkovski) au Theater an der Wien et Missaïl (Boris Godounov) en version de concert avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse à la Salle Pleyel, à Pampelune et à Oviedo. Stanislav Mostovoi Stanislav Mostovoi est né à Leningrad dans une famille de musiciens. Il a étudié à l’Académie Glinka ainsi qu’au Conservatoire de Saint-Pétersbourg. De 2009 à 2011, il a fait partie de l’opéra studio de Galina Vishnevskaya. Il a participé à des master-classes de musiciens renommés comme Galina Vishnevskaya, Virgilijus Noreika, Mikhaïl Jurowski, Tito Capobianco, Cheryl Studer, Deborah York, Cheryl Milnes, Tamás Bátor, Eugene Kohn, Dmitry Bertman… Il a été primé au 4e Concours international pour solistes d’opéra (3e Prix et Prix du public en 2012). Dans le cadre des célébrations du jubilé de 9 Galina Vishnevskaya, il a interprété Lenski (Eugène Onéguine de Tchaïkovski) à l’Espace Pierre Cardin à Paris en 2011, L’Innocent (Boris Godounov de Moussorgski) au Théâtre de l’Hermitage de Saint-Pétersbourg en 2011, Le Duc de Mantoue (Rigoletto de Verdi) à la Philharmonie de Nijni Novgorod en 2012. Il a pris part au concert de jubilé dans la Grande Salle du Conservatoire de Moscou. Il a également participé à des représentations en version de concert de Pucinella de Stravinski en avril 2010, également dans la Grande Salle du Conservatoire de Moscou, ainsi qu’à la première russe d’Ariodante de Haendel. En décembre 2011, il a fait ses débuts au Théâtre du Bolchoï dans le rôle de L’Innocent dans Boris Godounov. Il est depuis soliste dans ce théâtre où il a incarné Elvino (La Sonnambula de Bellini), L’Innocent (Boris Godounov de Moussorgski), Le Roi Berendey (Snégourotchka de Rimski-Korsakov), Bomely (La Fiancée du Tsar de Rimski-Korsakov), Le Chanteur italien (Le Chevalier à la rose de Richard Strauss), Jerochka (Le Prince Igor de Borodine). Il participe également à de nombreuses versions de concert : Francesca da Rimini de Rachmaninov, Les Noces de Figaro ou encore le cycle De la poésie populaire juive de Chostakovitch. Stanislav Mostovoi compte également à son répertoire la Passion selon saint Matthieu, l’Oratorio de Noël et le Magnificat de Bach, ainsi que la Grande Messe, le Requiem et les Litanies de Mozart, l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns et Les Noces de Stravinski. John Graham Hall Parmi les récents et prochains engagements de John Graham Hall figurent les rôles d’Aschenbach dans Mort à Venise (rôle pour lequel il s’est vu décerner en 2012 le prix Franco Abbiati du meilleur interprète masculin) et de Grimes dans Peter Grimes (La Scala, Milan), Valzacchi dans Le Chevalier à la rose et Triquet dans Eugène Onéguine (Metropolitan Opera), Ashenbach pour l’English National Opera, Le Maire dans Albert Herring (Théâtre du Capitole de Toulouse), Zivny dans Osud de Janáček, le Captain James Nolan dans Dr Atomic (Strasbourg), Kaufmann dans Jakob Lenz (La Monnaie et Stuttgart), Le Maître d’école dans La Petite Renarde rusée (Opéra des Pays-Bas), Beadle dans Sweeney Todd (Châtelet), Basilio (Metropolitan Opera de New York, La Monnaie et Aix-en-Provence), le rôle-titre dans Les Voyages de monsieur Broucek (Compagnie Opera North et Opéra d’Écosse), Aschenbach, Tikhon dans Katia Kabanova, Le Berger dans Œdipe d’Enesco et Sellem dans The Rake’s Progress à La Monnaie, L’Incredibile dans Andrea Chénier et Edrisi dans Le Roi Roger (Bregenz). John Graham-Hall a étudié au King’s College de Cambridge ainsi qu’au Royal College of Music. Il se produit régulièrement avec les plus grandes compagnies d’opéra à travers le monde et a collaboré avec des chefs d’orchestre tels que Bernard Haitink, Nikolaus Harnoncourt, Pierre Boulez, Andrew Davis, Jeffrey Tate, Sir Simon Rattle, John Eliot Gardiner et Claudio Abbado. Il a donné des concerts dans toute l’Europe et aux côtés des plus grands orchestres britanniques et a souvent été à l’affiche du Barbican et du South Bank. Se détachent de ses récents concerts Le Messie (Minnesota), Kammermusik 1958 de Hans Werner Henze (Purcell Room et Stuttgart, sous la direction de Markus Stenz), Winterreise (St. John’s Smith Square avec Malcolm Martineau), le War Requiem de Benjamin Britten (Cathédrale de Göteborg), Jeanne d’Arc au Bûcher d’Arthur Honegger (BBC Proms sous la direction de Libor Pesek), Peter Grimes (Lisbonne) et Sir John in Love de Vaughan Williams (Barbican), à ces deux occasions avec Richard Hickox, et Paris dans King Priam (Orchestre National de la BBC du Pays de Galles). Ses enregistrements comprennent Carmina Burana, des mélodies de Lloyd Webber, Lysandre dans A Midsummer Night’s Dream et Basilio, Alwa, Vitek, Hérode, Monostatos, Le Maître de ballet dans Ariane à Naxos, Bob Boles dans Peter Grimes, Isacco dans Thieving Magpie et L’Idiot dans Wozzeck (sous le label Chandos). Le premier roman de John Graham Hall intitulé My Wife the Diva est disponible chez Amazon UK et US. Garry Magee Au cours de cette saison, Garry Magee interprètera pour la première fois Tonio (Pagliacci) à Toulouse et Schelkalov (Boris Godounov) à Paris et Madrid. Parmi ses engagements les plus récents peuvent être cités les rôles de Fernando (Les Fiançailles au couvent) à Paris, de Don Fernando (Fidelio) sous la baguette de Nikolaus Harnoncourt à Vienne, et d’Ulysse (Le Retour d’Ulysse) à Vienne au Theater an der Wien. Figurent à son répertoire des rôles tels que le rôle-titre de Eugène Onéguine à Paris, à Toulouse et à l’Opéra National du Pays de Galles, le rôle-titre de Don Giovanni dans lequel 10 il se produit pour la Compagnie Opera North, l’English National Opera, l’Opéra National du Pays de Galles et l’Opéra d’État de Hanovre, Figaro (Le Barbier de Séville) avec successivement la Compagnie Opera North, le Florida Grand Opera et l’English National Opera, Pelléas dans Pelléas et Mélisande pour l’English National Opera et l’Opéra d’État de Bavière, Wozzeck à la Komische Oper de Berlin, Le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) et Don Alfonso (Così fan tutte) pour l’Opéra National des Pays-Bas, Valentin (Faust) à l’Opéra National du Danemark ou encore Jean lors de la création de Julie de Philippe Boesmans à La Monnaie ainsi qu’au Festival d’Aix-en-Provence et aux Wiener Festwochen. Artiste de concert reconnu, Garry Magee s’est notamment produit dans Belshazzar’s Feast de William Walton avec l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia sous la direction de Vladimir Ashkenazy, la Symphonie n° 9 de Beethoven avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême sous la direction de Paavo Järvi, Un requiem allemand de Brahms avec l’Orchestre Symphonique du New Jersey sous la direction de Neeme Järvi, Des Knaben Wunderhorn de Mahler avec le Hallé Orchestra sous la direction d’Edward Gardner. Il a également, en concert, incarné le rôle de Jésus dans Les Apôtres de Sir Edward Elgar avec l’Orchestre Symphonique de Birmingham dirigé par Sakari Oramo et interprété les Cantates du Printemps de Rachmaninov avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool dirigé par Vasily Petrenko. Garry Magee a par ailleurs donné des récitals au Wigmore Hall, biographies au Théâtre du Châtelet et au Festival de Musique de Chambre de Stavanger en compagnie du pianiste Melvyn Tan. À l’occasion du Three Choirs Festival, il a donné un récital avec, au programme, des chants de Sir Granville Bantock et les Five Mystical Songs de Ralph Vaughan Williams. La discographie de Garry Magee comprend des interprétations de Valentin (Faust), du Steward (Flight), du rôle-titre de Don Giovanni ainsi que des scènes et ouvertures composées par Gaetano Donizetti, toutes sous le label Chandos. Il a aussi enregistré, chez Naxos, le rôle d’Adams dans The WoundDresser et, chez Virgin/EMI, La Jeune Fille dans la tour avec l’Orchestre Symphonique National d’Estonie sous la baguette de Paavo Järvi. Sont disponibles en DVD chez Opus Arte des interprétations par Garry Magee de Jean dans Julie de Philippe Boesmans à La Monnaie, ainsi que de Don Alfonso (Così fan tutte) et du Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) à l’Opéra des PaysBas sous la baguette d’Ingo Metzmacher. Garry Magee a été en 1995 le premier lauréat du prestigieux Prix de Chant Kathleen Ferrier et s’est vu récompenser lors de l’édition 1996 du Concours International de Chant Hans Gabor Belvedere à Vienne. Il est diplômé de la Guildhall School of Music and Drama et du National Opera Studio de Londres. Russe. Encore étudiant, il se produit en concert en tant que soliste avec l’Orchestre Philharmonique d’Omsk en juin 2012. Depuis septembre 2012, il fait partie de l’académie des jeunes chanteurs du Théâtre du Bolchoï. Il est également étudiant à la faculté de musique de l’Université russe des Arts du Théâtre. Il a remporté de nombreux prix lors de concours nationaux et internationaux, parmi lesquels le 1er Prix Les Souliers de la Reine de Tchaïkovski ou encore Zaretsky dans Eugène Onéguine (Milan) et L’Anglais dans Le Joueur (Opéra d’État de Berlin sous la direction de Daniel Barenboim et Milan). Il a par ailleurs interprété Le Roi dans Aïda et Zaccaria dans Nabucco (Varsovie), Le Général dans Le Joueur (Lyon), la partie de basse des Cloches de Rachmaninov aux côtés de l’Orchestre Philharmonique d’État du Concours international B. T. Shtokolov de Rhénanie-Palatinat (Ludwigshafen, de Saint-Pétersbourg en 2012 et le Prix Allemagne), Un Vieux Forçat dans « Jeunes voix de Sibérie » en 2010. Lady Macbeth de Mtsensk (Santiago du Chili), Géronte de Ravoir dans Alexander Teliga Manon Lescaut (Lyon), Dikoy dans Katia Diplômé du Conservatoire de Lviv Kabanova (Varsovie), le solo de basse (Ukraine), Alexander Teliga a débuté du Stabat Mater de Karol Szymanowski sa carrière internationale avec le et L’Archevêque dans Le Roi Roger, Kammeroper de Vienne, où il se produit également de Szymanowski (débuts depuis maintenant plusieurs saisons. au Liceu de Barcelone). Au cours de Il est également régulièrement invité la saison 2010/2011, Alexander Teliga à l’Opéra d’État de Prague. Alexander est apparu sous les traits de Vodnik Teliga a depuis été à l’affiche de dans Rusalka (Mexico), de Varlaam nombreux opéras pour y interpréter de dans Boris Godounov (Santiago du grands rôles de basse. Parmi ses rôles Chili), mais également de Gremine dans les plus marquants se détachent Banco Eugène Onéguine (Carcovie, Poznan dans Macbeth (Leipzig), Le Marchand et Buenos Aires). En 2011/2012, il a Varègue dans Sadko (Venise), Thibaut incarné Dodon dans Le Coq d’or de dans La Pucelle d’Orléans (Festival Rimski-Korsakov et Boris Timoféïevitch du Wexford en Irlande), Zaccaria dans Lady Macbeth de Mtsensk (tous dans Nabucco (Festival d’Opéra de St. deux au Théâtre du Bolchoï), Daland Margarethen en Autriche et Varsovie), dans Le Vaisseau fantôme (Varsovie) Le Scribe dans La Nuit de mai (Bologne), ainsi que Le Commandeur dans Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo Don Giovanni (Montevideo). Ses récents Pavel Chervinsky (Dublin), le rôle-titre de Boris Godounov et prochains engagements comptent Pavel Chervinsky est né à Omsk et (Philharmonique de Madrid et Bologne), des rôles tels qu’Ivan Yakovlévitch a commencé ses études musicales Surin dans La Dame de pique (Bologne, dans Le Nez (Rome), Sobakine et à l’âge de 6 ans. En 2012, il obtient son Dublin et Milan), Kruszyna dans Maliouta dans La Fiancée du Tsar de diplôme à l’École de musique d’Omsk, La Fiancée vendue (Bologne), le Requiem Rimski-Korsakov (Théâtre Michel de où il a étudié avec Raisa Chebanenko. de Verdi (Orchestre Philharmonique Saint-Pétersbourg), Le Tsar Dodon Il remporte de nombreuses compétitions de Bergen sous la direction de Mikhaïl dans Le Coq d’or (Théâtre du Bolchoï), vocales et reçoit deux fois la bourse Jurowski et Orchestre Philharmonique Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo pour les Jeunes Talents de la Présidence de Mexico), Ramfis dans Aïda (Varsovie), et Daland dans Le Vaisseau fantôme 11 (tous deux à Varsovie), Le Commandeur dans Don Giovanni (Théâtre de Bonn), Banco dans Macbeth (Teatro Solis, Montevideo), Daland dans Le Vaisseau fantôme (Théâtre du Bolchoï de Moscou), la partie de basse du Requiem de Verdi (Maison Internationale de la Musique de Moscou sous la baguette de Vladimir Jurowski), Saccaria dans Nabucco (Lodz, Pologne) ou encore Dikoy dans Katia Kabanova (Santiago du Chili). Marian Talaba Né en 1977 en Ukraine à Kupka/ Tchernivtsi, Marian Talaba a étudié au Conservatoire de Tchernivtsi et à l’Académie de Musique d’Ukraine. En 2002, il remporte le 1er Prix du Concours International de Musique Mykola Lysenko. Il fait ses débuts à l’Opéra National de Kiev durant ses études. Depuis 2001, il y a chanté des rôles tels que Lykov (La Fiancée du Tsar), Tybalt (Roméo et Juliette), Le Prince (L’Amour des trois oranges), Beppe (Pagliacci), Pierre Bezukhov (Guerre et paix), Kalaf (Turandot), Le Duc (Rigoletto), Enzo Grimaldo (La Gioconda), ainsi que la partie de ténor du Requiem de Verdi. Il fait régulièrement des apparitions en tant que chanteur de concert avec l’Orchestre Symphonique de Kiev. Il a été invité à se produire aux États-Unis, en Suisse et en Allemagne. Depuis 2004/2005, Marian Talaba est membre de la troupe de l’Opéra National de Vienne où il a incarné Pinkerton (Madame Butterfly), Rodolphe (Guillaume Tell), Narraboth (Salomé), Arturo (Lucia di Lammermoor), Cassio (Otello), Ismaele (Nabucco), Tybalt et Grigori Otrepjew (Boris Godounov). En 2006, il a incarné Le Grand Prêtre pour la production d’Idoménée de Mozart à Vienne au Theater an der Wien. Durant la saison 2007/2008, il a chanté notamment Grigori Otrepjew, Narraboth, Ismaele et Pinkerton à l’Opéra National de Vienne. Svetlana Lifar Svetlana Lifar étudie la musique au Conservatoire de Moscou puis en France au Conservatoire de Paris (CNSMDP). Après l’obtention de nombreux prix internationaux, elle intègre le CNIPAL de Marseille puis la troupe de l’Opéra National de Lyon où elle interprète de nombreux rôles – Rosina (Le Barbier de Séville), Clara (Les Fiançailles au couvent), Vava (Moscou, Quartier des cerises mis en scène par Macha Makeïeff, Fiodor (Boris Godounov). Très vite, l’Opéra de Paris l’invite pour chanter Flora (La Traviata), Dryade (Ariadne auf Naxos), La Deuxième Nymphe (Rusalka), Douniacha (La Cerisaie de Fénelon). Parallèlement, on la retrouve sur toutes les scènes lyriques françaises dans des rôles comme Mercedes (Carmen), Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue), Rossweisse (Die Walküre), La Magicienne (Didon et Énée), etc. Parmi les éléments marquants de sa carrière, citons Pauline dans La Dame de Pique à La Scala, Marguerite (La Damnation de Faust) à Shanghai, Suzuki (Madame Butterfly) à Nice et Geneviève (Pelléas et Mélisande) à Tours. Sur les conseils de Viorica Cortez, elle explore le répertoire de mezzo dramatique et chante Kontchakovna dans Le Prince Igor et Larina dans Eugène Onéguine ou encore La Schiava/Smaragdi dans Francesca da Rimini à Monaco, Bianca (The Rape of Lucretia) à Angers-Nantes Opéra, Miss Quickly (Falstaff) à Tours, la Mère (Les Noces), Neris (Medea) et le Requiem de 12 Verdi à Nancy, La Mère dans Hänsel und Gretel d’Humperdinck (à Reims, Arras et au Festival de Sédières), Marthe (Iolanta) à Nancy et Metz. Prochainement, on retrouve Svetlana Lifar dans le rôle d’Emilia dans Otello à Bordeaux, Mama Lucia dans Cavalleria Rusticana à Avignon, Larina dans Eugène Onéguine à Montpellier, Smeaton (Anna Bolena) à Toulon, Suzuki (Madame Butterfly) à Antibes, La Vieille Bohémienne (Aleko de Rachmaninov) à Nancy, etc. Sarah Jouffroy Sarah Jouffroy commence ses études musicales par l’apprentissage du violoncelle. À l’âge de 20 ans, elle débute le chant en cours particuliers puis intègre le CNSMD de Lyon où elle rencontre la chef de chant Hélène Lucas. Elle débute sur scène au sein de la compagnie Les Brigands, et participe aux opérettes Geneviève de Brabant et Le Docteur Ox d’Offenbach. L’Opéra de Marseille l’engage d’abord pour interpréter Fanny dans L’Aiglon de Honegger, puis pour les rôles de Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach et Dorabella dans Così fan tutte de Mozart. Sous la direction de Christophe Rousset, elle interprète les rôles de Fortuna et Melanto dans Le Retour d’Ulysse dans sa patrie ainsi que celui de Venus dans Il Ballo del ingrate de Monteverdi à l’Opéra d’Amsterdam. Pour Hervé Niquet, elle chante en concert des airs de Gluck et Hasse. En oratorio, elle est soliste dans, notamment, le Requiem de Mozart, des cantates et le Magnificat de Bach, le Dixit Dominus de Haendel, le Stabat Mater de Pergolèse, le Magnificat et le Gloria de Vivaldi, la Petite Messe solennelle de Rossini, le Requiem de Duruflé, Sea biographies Pictures d’Elgar… Sarah Jouffroy se produit aussi en récital à Royaumont suite à des sessions de travail sur le lied et la mélodie avec Ruben Lifschitz. Elle a donné ses premiers récitals avec Hélène Lucas à l’Opéra de Lille et au Festival de Saint-Riquier, et en 2009 au Théâtre de Compiègne. Elle a chanté deux fois à l’Opéra de Nantes, dans Manon de Massenet (Rosette) et La Flûte enchantée de Mozart (Deuxième Dame), puis à l’OpéraComique dans Fortunio de Messager (Madelon). À l’Opéra de Lille, elle était Mercedes et la doublure de Carmen dans une mise en scène de Jean-François Sivadier. En 2011, elle chante sous la direction de Ton Koopman la Cantate BWV 207 de Bach et le Requiem de Mozart à l’Auditorium de Lyon. Elle interprète L’Enchanteresse dans Didon et Énée aux opéras de Besançon et de Versailles, spectacle repris à Bordeaux et Fribourg en mai 2013. On a pu l’entendre dans L’Orfeo, où elle tenait le rôle de Proserpine, à Lyon, Besançon, à l’Opéra de Versailles, à l’Opéra d’Avignon, dans The Fairy Queen dans le cadre du Festival de Musique Baroque de Lyon, dans Cendrillon de Massenet (Dorothée) dans une mise en scène de Laurent Pelly à l’Opéra de Lille, ainsi que dans les Chansons madécasses de Ravel avec l’Orchestre de Chambre de Paris. Elle chante cette saison le Gloria de Vivaldi sous la direction de Rinaldo Alessandrini à l’Auditorium de Lyon, Manfred de Schumann (Le Génie de l’Air) sous la direction d’Emmanuel Krivine à l’Opéra-Comique, ainsi que Cavalleria Rusticana de Mascani (Lola) au Théâtre du Capitole de Toulouse. Hélène Delalande Après avoir obtenu une licence d’arts à l’Accademia di Brera de Milan, Hélène Delalande entreprend des études musicales au Conservatoire de Toulouse en étudiant parallèlement la musicologie à l’Université Toulouse Mirail. Elle étudie le style baroque auprès de Jérôme Correas et se perfectionne auprès de Jane Berbié. Elle intègre le CNIPAL pour la saison 2010/2011. De 2009 à 2011, elle se produit en récital aux opéras de Marseille, Toulon, Avignon, Nice, dans un programme Donizetti et Tchaïkovski. Elle est La Musicienne Italienne dans Le Bourgeois gentilhomme de Lully dirigé par Gilles Colliard. Puis elle incarne Hänsel dans une production de Hänsel und Gretel de Humperdinck coproduite par le CNIPAL aux opéras de Marseille, Avignon et Mérignac. Elle est également engagée par l’Orchestre de Cannes pour chanter Les Nuits d’été de Berlioz et le Requiem de Mozart. Elle participe au Tremplin Jeunes Chanteurs de l’Opéra d’Avignon. Parmi ses engagements récents on compte Léona dans La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra de Montpellier (décembre 2011) sous la direction d’Hervé Niquet et dans une mise en scène de Shirley et Dino, Mastrillia et Brambilla dans La Périchole d’Offenbach à l’Opéra de Limoges (mars 2012) et Cherubino dans Le Nozze di Figaro de Mozart à l’Opéra de Rennes (mai 2012), Leonea dans La Belle Hélène au Théâtre du Capitole (décembre 2012) et Carmen dans La Tragédie de Carmen de Marius Constant au Théâtre de Perpignan. Cette saison, elle incarne Rosette dans Manon de Massenet au Théâtre du Capitole dans une mise en scène de Laurent Pelly sous la direction de Jesús López Cobos. Elle est invitée 13 par l’Orchestre de Chambre de Toulouse pour interpréter sous la direction de Gilles Colliard le Stabat Mater de Vivaldi. On l’entendra prochainement au Théâtre du Capitole de Toulouse dans Daphné de Strauss. Elle sera également le rôletitre de Carmen de Bizet au Théâtre de la Ville de Perpignan, et Léona dans La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra de Toulon. Vladimir Kapshuk Né en Ukraine, Vladimir Kapshuk travaille le chant à l’Académie Nationale de Musique de Kiev où il obtient son diplôme en 2006. Il rejoint la même année l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris où il participe à de nombreuses productions, concerts et master-classes, qui lui permettent d’élargir son répertoire et de se perfectionner notamment dans la musique française. Il intègre ensuite le Young Singers Project dans le cadre du Festival de Salzbourg où il travaille avec Christa Ludwig, Olaf Bär et Thomas Allen. Lauréat du Concours international « L’Art du XXIe siècle », il reçoit aussi le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et le Prix Lyrique de l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra National de Paris. Son répertoire se compose des rôles d’Eugène Onéguine, du Prince Eletsky (La Dame de pique), de Valentin (Faust), de L’Horloge et du Chat (L’Enfant et les Sortilèges), de Testo (Le Combat de Tancrède et Clorinde), d’Énée (Didon et Énée), de Tarquinius (Le Viol de Lucrèce), de Guglielmo (Così fan tutte) et du rôle-titre de Don Giovanni. Il se produit également dans des concerts et récitals en France (Palais Garnier, Opéra-Comique, Théâtre de l’Athénée, Opéra de Toulon, Théâtre du Capitole de Toulouse, Festival de Pontlevoy), en Italie (Scala de Milan, Fenice de Venise, Villa Médicis), en Autriche (Festival de Salzbourg). Il interprète également Le Voyage d’hiver de Schubert, des mélodies de Tchaïkovski et de Rachmaninov, de Ravel et de Poulenc. À l’Opéra National de Paris, il chante dans de nombreuses productions telles que Idomeneo, Don Carlo, Billy Budd, Les Contes d’Hoffmann, Madame Butterfly, Ariadne auf Naxos, Akhmatova, Tosca, La Cerisaie, Le Barbier de Séville, La Khovantchina… Il fait ses débuts au Teatro Real à Madrid dans le rôle de Frère Sylvestre (Saint François d’Assise). Plus récemment, il chante les rôles de Harlekin (Ariadne auf Naxos) et Tarquinius (Le Viol de Lucrèce) au Théâtre de l’Athénée à Paris. de concert) et Cavalleria rusticana et Pagliacci avec l’ONCT ainsi que d’autres représentations au Théâtre Mariinsky. Tugan Sokhiev a assuré de nombreuses tournées avec l’ONCT à travers l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Sud. Concernant la saison 2012/2013, quelques temps forts peuvent être mentionnés comme ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Chicago et avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, trois concerts au Musikverein de Vienne où il a partagé l’affiche avec l’ONCT, Ivan le terrible de Prokofiev aux côtés du DSO et son retour prévu de longue date avec les Wiener Philharmoniker. Parmi ses récentes prestations dans la sphère de l’opéra, se détachent Tosca au Théâtre du Capitole, Boris Godounov à l’Opéra d’État de Vienne ou encore Eugène Onéguine, Aïda et Madame Butterfly au Tugan Sokhiev Théâtre Mariinsky. Il s’est également Tugan Sokhiev, chef d’orchestre ossète produit en tant que chef d’orchestre de renommée internationale, est invité avec l’Orquesta Nacional de directeur musical de l’Orchestre National España, la Fondazione Arturo Toscanini, du Capitole de Toulouse (ONCT), du l’Orchestre National Philharmonique de Deutsches Symphonie-Orchester de Russie, l’Orchestre de la RAI de Turin, Berlin et, depuis janvier 2014, directeur à La Scala de Milan pour une série musical et chef principal du Théâtre du de concerts ainsi qu’avec l’Orchestre Bolchoï à Moscou. Il travaille également Symphonique de Bournemouth et dans le cadre d’une étroite collaboration l’Orchestre de l’Opéra d’État de Bavière avec le Théâtre Mariinsky et est sollicité à Munich, les orchestres symphoniques par les opéras et orchestres les plus de Strasbourg, Montpellier, Francfort, de prestigieux dans le monde entier. Pour la Radio Suédoise, de la Radio de Vienne la saison 2013/2014, sont prévus des et de la Radio de Francfort, l’Orchestre projets avec les Berliner Philharmoniker, Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre le Philharmonia Orchestra de Londres, Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre Symphonique de la NHK, l’Orchestre Philharmonique de Munich, l’Orchestre Symphonique de la Radio l’Orchestre Philharmonique de Radio Finlandaise, ses débuts avec l’Orchestre France et l’Orchestre National de de Philadelphie ainsi que des projets France. Sa saison 2009/2010 a été symphoniques et de tournée tant avec le marquée par ses débuts avec les Wiener DSO de Berlin qu’avec l’ONCT. Sur le plan Philharmoniker et avec les Berliner lyrique figurent Boris Godounov (version Philharmoniker, et par des tournées en 14 Europe avec le Philharmonia Orchestra et avec le Mahler Chamber Orchestra. Tugan Sokhiev a fait ses premiers pas lyriques au Royaume-Uni dans La Bohème pour l’Opéra National du Pays-de-Galles en 2002, puis l’année suivante a été celle de ses débuts au Metropolitan Opera à New York, où il a dirigé l’Eugène Onéguine du Théâtre Mariinsky. Il a également fait une première apparition au Festival d’Aixen-Provence en 2004 avec L’Amour des trois oranges, suivie par des reprises au Luxembourg et au Teatro Real de Madrid. Au cours des dernières saisons, il a dirigé un très applaudi Boris Godounov pour le Grand Opéra de Houston, Le Coq d’or, Iolanta, L’Ange de feu et Carmen au Théâtre Mariinsky ainsi que La Dame de pique, Iolanta et Tosca au Théâtre du Capitole. Il a par ailleurs assuré la direction de La Dame de pique et celle de Boris Godounov à l’Opéra d’État de Vienne. À l’occasion de ses collaborations avec l’ONCT, il a dirigé de nombreux concerts. Sa discographie comporte de nombreux enregistrements pour Naïve Classique, réalisés avec l’ONCT, au rang desquels figurent les Symphonies nos 4 et 5 de Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition de Moussorgski, Danses symphoniques de Rachmaninov et Pierre et le Loup de Prokofiev. Leurs toutes dernières parutions en 2013 comprennent Le Sacre du printemps et L’Oiseau de feu. José Antonio Sainz Alfaro José Antonio Sainz Alfaro est né à SaintSébastien, en Espagne, en 1956. Il s’est investi très jeune dans le monde de la musique, notamment grâce au Père Garayoa, le fondateur de la Chorale San Ignacio, qu’il remplacera quelques biographies années plus tard à la tête de l’ensemble. Il étudie la musique au Conservatoire de Saint-Sébastien, avec des professeurs comme Francisco Escudero et Tomás Aragüés ; il complète sa formation par des cours de direction chorale à l’étranger. De 1980 à 1988, José Antonio Sainz Alfaro dirige la Chorale San Ignacio, tout en organisant un important travail pédagogique à la Fédération des Chorales du Gipuzkoa. Son premier contact avec l’Orfeón Donostiarra – qu’il finira par intégrer en tant que baryton – a lieu en 1974. Tout au long des années 1980, il travaille en étroite collaboration avec le directeur de la chorale, Antxon Ayestarán. Nommé directeur-adjoint, il participe à la préparation et au montage de nombreuses œuvres nouvelles, et il contribue à donner une impulsion à une politique d’expansion alors plutôt timide. Après la mort subite d’Antxon Ayestarán en 1986, il prend en charge l’Orfeón. Depuis lors, la vie professionnelle de José Antonio Sainz Alfaro est axée sur le groupe. La chorale amorce ainsi une nouvelle étape, qui se caractérise par sa présence dans des contextes internationaux et par l’expansion continue de son répertoire. Un effort qui est reconnu par Radio Nacional de España qui, en 1992, lui décerne le prix Ojo Crítico de musique. Œdipe d’Enesco, La Mort de l’Évêque de Brindisi de Menotti, Œdipus Rex de Stravinski, Les Vêpres et Les Cloches de Rachmaninov, Le Songe de Gerontius d’Elgar et la Messe glagolitique de Janáček sont quelques-unes des œuvres interprétées par l’ensemble ces dernières années. José Antonio Sainz Alfaro et l’Orfeón se sont produits dans divers festivals, tels que ceux de Salzbourg (1999) et Montreux (1999), le Festival allemand du Rhin (2002) et la Triennale de la Ruhr (2002 et 2004), le Festival de Lucerne (2003), celui de Saint-Denis (2006), les Chorégies d’Orange (2008 et 2011) ou encore le Festival de Radio France et Montpellier (2012). Parmi leurs nombreux enregistrements, citons Orfeón 1987-1997. Entre le sacré et le profane, qui a obtenu un disque de platine, et Messe Requiem de Verdi, édité par EMI en 2003. Toujours en 2003, le CD de la Symphonie no 2 de Mahler, enregistré lors du concert du Festival de Lucerne, sous la direction de Claudio Abbado, avec l’Orchestre du Festival de Lucerne, a remporté un diapason d’or, et Canciones, plus populaire, a été disque d’or. José Antonio Sainz Alfaro a entamé, il y a plus de deux décennies, une nouvelle étape comme chef d’orchestre, qui l’a amené à se produire à la tête de différents ensembles musicaux, tels que le Philharmonique National de Lettonie, le Symphonique de la RadioTélévision Espagnole, le Symphonique d’Euskadi, l’Orchestre National de Russie, le Symphonique d’Istanbul, le Philharmonique Pomorska, l’Opéra National de Sofia, le Philharmonique Georges Enesco de Bucarest, le Philharmonique de Madrid, l’Orchestre du Théâtre San Carlos de Lisbonne, le Symphonique du Vallés et l’Orchestre de Malaga, avec lesquels il a passé en revue, aux côtés de l’Orfeón, de nombreuses grandes œuvres symphonico-chorales. Orchestre National du Capitole de Toulouse Depuis le 1er septembre 2008, le chef ossète Tugan Sokhiev est directeur musical de l’Orchestre National du 15 Capitole de Toulouse (ONCT), après en avoir été pendant trois ans premier chef invité et conseiller musical. Ses fonctions de directeur musical se poursuivront jusqu’en août 2016. Sous son impulsion, l’orchestre entame en 2009 un processus de recrutement : il compte aujourd’hui 125 musiciens. Michel Plasson, qui dirigea l’Orchestre de 1968 à 2003, en est aujourd’hui chef d’orchestre honoraire. Sous sa direction, la vocation symphonique de la phalange s’est considérablement développée. Il a, en outre, entrepris de nombreuses tournées à l’étranger et a enregistré plus d’une soixantaine de disques avec EMI Classics. L’Orchestre est aussi profondément ancré dans sa région : en résidence à la Halle aux Grains de Toulouse, il y présente sa saison symphonique, donne des concerts en région Midi-Pyrénées et assure la saison lyrique et chorégraphique du Théâtre du Capitole. Il est l’invité de nombreux festivals : Festival International Georges Enesco de Bucarest, Quincena Musical de Saint-Sébastien, Chorégies d’Orange… En janvier 2011, il se produit à l’Opéra-Comique dans Les Fiançailles au couvent, coproduit par le Théâtre du Capitole. Après le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Amérique du Sud, l’Orchestre entreprend une tournée au Japon en décembre 2012. En octobre 2013, il donne une série de concerts en Russie, et partira en Espagne en février 2014. Depuis plusieurs saisons, il est programmé à la Salle Pleyel de Paris où, en octobre dernier, il donne un concert proposant Le Lac enchanté de Liadov, le Concerto pour violon de Khatchaturian et les Enigma Variations de Elgar. Grâce à ses déplacements à l’étranger et à la mise en place de projets audiovisuels en partenariat avec de nombreux médias (Radio Classique, France musique, MediciTV, Mezzo…), l’ONCT connaît un rayonnement international. La discographie de Tugan Sokhiev et de l’Orchestre comporte de nombreux enregistrements pour Naïve Classique, qui ont obtenu un vif succès. On peut citer la Symphonie no 4 de Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition de Moussorgski, Danses symphoniques de Rachmaninov et Pierre et le Loup de Prokofiev. L’enregistrement de l’Ouverture festive de Chostakovitch et de la Symphonie no 5 de Tchaïkovski a reçu des critiques élogieuses et fait partie des « Choix » de Gramophone en matière d’enregistrement. Leur dernier CD/DVD, avec L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps, est sorti en décembre dernier. Karol Beffa, compositeur en résidence de septembre 2006 à juin 2009, a composé trois partitions, créées sous la baguette de Tugan Sokhiev. Depuis la saison 2010, l’Orchestre collabore avec le compositeur Bruno Mantovani. En septembre 2012, Christophe Mangou est nommé chef associé à l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, en charge du projet pédagogique. Violons I Geneviève Laurenceau Daniel Rossignol Vladislav Pesin Sylvie Vivies Alexandre Kapchiev Nicole Boussinot Henri Salvat Jean Claude Cadres Mary Randles Sebastien Plancade Olivier Amiel Stéphane Guiocheau Chiu-Jan Ying Julia Raillard Jean-Baptiste Jourdin Guillaume Devin Violons II Fabien Mastrantonio Mohamed Makni Francois Drouhin Yves Sapir Virginie Allemand Edwige Farenc Alexandre Dalbigot Vitaly Rasskazov Estelle Bartolucci Alix Catinchi Isolde Ferenbach Sandrine Martin Stéphanie Padel David Sypniewski Altos Domingo Mujica Bruno Dubarry Emmanuel François Isabelle Mension Tymoteusz Sypniewski Claire Pelissier Vincent Cazanave-Pin Audrey Leclercq Laura Ensminger Delphine Blanc Laurence Jaboulay Antoine Dautry Violoncelles Sarah Iancu Vincent Pouchet Philippe Tribot Elise Robineau Benoît Chapeaux Sébastien Laurens Yannick Callier 16 Ludovic Le Touzé Christophe Mathias Amadine Lefèvre Contrebasses Damien-Loup Vergne Daniel Ben Soussan Victor Garcia Gonzalez Conor Mc Carthy Tarik Bahous Matthieu Cazauran Alexandre Baile Thomas Cornut Flûtes Sandrine Tilly Harmonie Maltere Claude Roubichou Hautbois Olivier Stankiewicz Jean Michel Picard Clarinettes David Minetti Emilie Pinel Bassons Estelle Richard Marion Lefort Cors Jacques Deleplancque Herve Lupano Daniel Daure François Lugue Jean-Pierre Bouchard Trompettes Hugo Blacher Thomas Pesquet biographies Trombones Dominique Dehu Aymeric Fournes Fabien Dornic Tuba Sylvain Picard Timbales Emilien Prodhomme Percussion Jean-Sébastien Borsarello Thibault Buchaillet Luc Bagur David Dubois Geoffrey Saint Léger Piano Inessa Lecourt Orfeón Donostiarra Fondé en 1897, l’Orfeón Donostiarra est considéré comme l’un des plus importants ensembles vocaux d’Espagne. Son répertoire couvre une centaine d’œuvres pour chœur et orchestre, plus de cinquante opéras et zarzuelas, et un grand nombre de pièces folkloriques et polyphoniques. Ce répertoire comprend de nombreuses œuvres de compositeurs français, tels Gabriel Fauré, Hector Berlioz, Georges Bizet, Albert Roussel, Maurice Ravel, Maurice Duruflé, Guy Ropartz, Charles Gounod, Claude Debussy, Francis Poulenc, Albéric Magnard, Camille Saint-Saëns, Marc-Antoine Charpentier ou Jules Massenet. Aujourd’hui encore, l’Orfeón conserve cet esprit de chorale amateur, avec toutefois un dévouement professionnel qui lui permet d’offrir 35 à 40 concerts par an. Son directeur est, depuis 1987, José Antonio Sainz Alfaro. L’Orfeón Donostiarra participe aux plus importants festivals de musique d’Espagne et d’Europe : Salzbourg, Montreux, Concours allemands du Rhin et Triennales de la Ruhr, Lucerne, SaintDenis, Chorégies d’Orange et Festival de Montpellier-Radio France. Parmi ses engagements de ces dernières années, citons, sous la direction de Tugan Sokhiev, la Salle Pleyel et la Halle aux Grains de Toulouse avec l’Orchestre National du Capitole. En 2009, le chœur fait ses débuts à l’Alte Oper de Francfort avec Paavo Järvi et le Hr-Sinfonieorchester de Francfort. En 2007, il donne un concert à la Salle Dorée du Musikverein avec l’Orchestre Symphonique de Vienne. En 2006, il interprète à Caracas la Symphonie no 9 de Beethoven avec l’Orquesta Sinfónica Simón Bolívar du Venezuela sous la direction de Claudio Abbado. En 2004, il entreprend une tournée aux Pays-Bas avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye. En 2001, il participe au centenaire de la mort de Verdi en interprétant le Requiem du compositeur italien ainsi que la Messe en fa mineur de Bruckner sous la direction de Daniel Barenboim avec les Berliner Philharmoniker. En 1997, il chante au Silvesterkonzert accompagné par les Berliner Philharmoniker, sous la direction d’Abbado. L’Orfeón Donostiarra a aussi collaboré avec d’autres orchestres de renom : English Chamber Orchestra, Philharmonique Tchèque, Philharmonique de Dresde, Royal Liverpool Philharmonic, Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin, Symphonique de Galice, Symphonique de Madrid, Russian National Orchestra ou Philharmonique de Milan. À noter le lien historique existant avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse depuis 17 l’ère Michel Plasson, une relation qui se poursuit avec Tugan Sokhiev. Il a également chanté avec d’autres orchestres français, tels que l’Orchestre National de Lyon, l’Orchestre National de Montpellier Languedoc-Roussillon, l’Orchestre de Paris, le Philharmonique de Bordeaux, l’Orchestre de Chambre de Toulouse, l’Orchestre National de France, le Symphonique de Toulouse, l’Orchestre National de BordeauxAquitaine, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, le Bayonne Côte Basque, La Grande Écurie et la Chambre du Roy. De nombreux enregistrements ont été réalisés aux côtés de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse et de Michel Plasson pour EMI : Padmavati (Roussel), Requiem (Fauré), Symphonie no 3 (Ropartz), L’Arlésienne (Bizet), Œdipe (Enesco), Guercœur (Magnard), Évocations (Roussel), Messe du couronnement (Mozart), Mors et Vita (Gounod), Rédemption (Franck), Requiem (Verdi) et Carmina Burana (Orff). En 2003, le CD du Requiem de Verdi a été nominé aux Grammy Awards dans la catégorie « Meilleure interprétation chorale » ; cette œuvre a aussi été éditée en DVD. Chez Deutsche Grammophon sont parus Hommage à Carmen, enregistré durant le Silvesterkonzert célébré à Berlin en 1997 avec Abbado et les Berliner Philharmoniker ; La Damnation de Faust de Berlioz, enregistrée en 1999 à Salzbourg ; la Symphonie no 2 de Mahler, enregistrée en 2003 au Festival de Lucerne avec l’Orchestre du Festival de Lucerne sous la direction d’Abbado (le chœur a également gravé cette symphonie en 2009 pour Virgin Classics avec le Hr-Sinfonieorchester de Francfort sous la direction de Paavo Järvi). Sopranos Alicia Puy Alzorriz Mónica Maria Arnaiz Juncal Baroja Estitxu Cabezon María Cendoya Amaya De Gracia Belén De la Calle Irene Del Molino Silvia Diaz Amaya Echeverria Miren Argia Epelde Andrea Fernández Charlotte Giron Salomé Ibarmia Maria Begoña Irigoyen Lourdes Jauregui Miren Larrañaga Maria Magdalena Lizarraga Garbiñe Martiarena Maria Elena Montejo Itziar Moreno Irati Sainz Maria Isabel Salaberria Ksenia Terebkova Ane Urrutikoetxea Maria Isabel Martin Jugatx Mirasolain Marta Sanchez-carbayo Maria Sorozabal Altos Elixabete Arabaolaza Ane Arabaolaza Berta Arrillaga Sophie Cabanes Irati Castañeda Usue Eceiza Maria Elena Fagoaga Blanca Fernández Arzak Arantza Gil Lucia Gomez Ane Gorrotxategi Olatz Gorrotxategui Maryan Larrea Maria Lourdes Lasa Maria Carmen Lizarraga Maria Pilar Lopez Basses Juan Achucarro José Miguel Aldave Jesús María Aldaz Francisco Javier Aranegui Jose Maria Arbelaiz Fermín Berrade Fermín Butini Rafael Nicasio Ciriza Juan Manuel Emazabel Jon Imanol Etxabe Iñigo Iribarren Juan Laboreria Francisco de Xabier Lerga Gilles Lesur Joseba Iñaki López de Luzuriaga Xabier Matxain Ténors Imanol Aizpurua Xabier Anduaga Francisco Javier Arbeloa Álvaro Behobide Jesús Fernando Díaz Juan Luis Diaz-Emparanza Manuel Erquicia José María Fernandez Joseba Garde Iñaki Mirena Goñi José Gozategui Pedro Maria Heredia Alfredo Igartua Aitor Izeta Francisco Javier Michelena Juan José Ojer José Luis Ormaetxea Manuel Maria Tapia Francisco Javier Ugartemendia Iñigo Maria Vivanco 18 Darío Felipe Maya Javier Palomo Vicent Pastor Francisco de Paula Sanchez Miguel Ignacio Valencia Ramón Maria Zubillaga BIOGRAPHIES 19 Salle Pleyel | et aussi… Jan Dismas Zelenka Miserere Wolfgang Amadeus Mozart Requiem Insula Orchestra Accentus Laurence Equilbey, direction Sandrine Piau, soprano Sara Mingardo, contralto Werner Güra, ténor Christopher Purves, basse MERCREDI 12 MARS 2014, 20H JEUDI 13 MARS 2014, 20H Richard Strauss Mort et Transfiguration Lieder orchestrés Métamorphoses Capriccio (Scène finale) Orchestre de Paris Marek Janowski, direction Anja Harteros, soprano VENDREDI 14 MARS 2014, 20H SAMEDI 8 FÉVRIER 2014, 20H Arnold Schönberg Gurre-Lieder Héros légendaires Extraits de Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart, Eugène Onéguine de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Faust de Charles Gounod, Nabucco et Falstaff de Giuseppe Verdi, Lohengrin, Les Maîtres chanteurs, Tannhäuser et La Walkyrie de Richard Wagner Bryn Terfel, baryton-basse Orchestre national de Belgique Gareth Jones, direction Orchestre Philharmonique de Radio France Chœur de Radio France Chœur de la Radio de Leipzig* Esa-Pekka Salonen, direction Katarina Dalayman, Tove Michelle DeYoung, Waldtaube Robert Dean Smith, Waldemar Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Klaus-Narr Gábor Bretz, Le paysan Barbara Sukowa, récitante Matthias Brauer, chef de chœur Denis Comtet, chef de chœur* Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix, Salle Pleyel. SAMEDI 15 FÉVRIER 2014, 20H Airs et duos d’opéras de Richard Wagner (La Walkyrie, Tristan et Isolde) Orchestre National de Lille Jean-Claude Casadesus, direction Anja Kampe, soprano Gary Lehman, ténor Coproduction Orchestre National de Lille, Céleste Productions - Les Grandes Voix. Les partenaires média de la Salle Pleyel LUNDI 2 JUIN 2014, 19H30 Claudio Monteverdi Orfeo (version de concert) Les Talens Lyriques Christophe Rousset, direction Gulya Orendt, Orfeo Emôke Barath, Euridice Carol Garcia, La Musica, La Messaggiera, Speranza Elena Galitskaya, Prosperina, Ninfa Gianluca Buratto, Caronte, Plutone Damian Tanthrey, Apollo Reinoud Van Mechelen, Pastore Alexander Sprague, Pastore Nicholas Spanos, Pastore Daniel Grice, Pastore Ludovic Lagarde, création lumières Sébastien Michaud, création lumières Coproduction Opéra National de Lorraine, Salle Pleyel. MARDI 17 JUIN 2014, 20H Giacomo Puccini La Bohème (version de concert) Royal Philharmonic Orchestra Jean-Luc Tingaud, direction Stefan Pop, Rodolfo Patrizia Ciofi, Mimi Florian Sempey, Marcello Christian Helmer, Schaunard Julie Fuchs, Musetta Nicolas Cavallier, Colline Ensemble vocal les Métaboles Léo Warynski, chef de chœur Chœur d’enfants de la Maîtrise des Hauts-de-Seine Gaël Darchen, chef de chœur Concert donné au profit de la Chaîne de l’espoir, Action enfance et Toutes à l’école. Production ColineOpéra. imprimeur Frane Repro • Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851 JEUDI 6 FÉVRIER 2014, 20H
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