Mercredi 5 février 2 0 14 - Médiathèque de la Cité de la musique

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Mercredi 5 février 2 0 14 - Médiathèque de la Cité de la musique
MERCREDI 5 FÉVRIER 2014 – 20H
Modeste Moussorgski
Boris Godounov – version de concert
Drame musical populaire en quatre parties sur un livret du compositeur, d’après Pouchkine,
Orchestre National du Capitole de Toulouse
Chœur Orfeón Donostiarra
Tugan Sokhiev, direction
Ferruccio Furlanetto, Boris Godounov
Anastasia Kalagina, Xénia
Ain Anger, Pimène
Vasily Efimov, Missaïl
Stanislav Mostovoi, L’Innocent
John Graham-Hall, Le Prince Chouïski
Garry Magee, Andrei Tchelkalov
Pavel Chervinsky, Nikitch, Mityukha
Alexander Teliga, Varlaam
Marian Talaba, Grigori
Svetlana Lifar, Fiodor
Sarah Jouffroy, La Nourrice de Xénia
Hélène Delalande, L’Aubergiste
Vladimir Kapshuk, Un Boyard
José Antonio Sainz Alfaro, chef de chœur
Concert surtitré.
Coproduction Orchestre National du Capitole de Toulouse, Salle Pleyel.
Fin du concert (sans entracte) vers 22h10.
Modeste Moussorgski | Boris Godounov | Mercredi 5 février 2014
avec l’aide de Ludmilla Chestakova, sœur de Glinka – Version de 1869
Modeste Moussorgski (1839-1881)
Boris Godounov – version de 1869
Composition : 1868-1872 (voir ci-dessous « Les deux versions de Boris »).
Création : des créations privées, puis fragmentaires ont été données en concert (scène du couronnement le 5 février
1872, polonaise le 3 avril 1872) ou au Théâtre Mariinsky (scène de l’auberge et acte polonais le 5 février 1873) ;
création intégrale au Mariinsky le 27 janvier 1874.
Effectif : 3 flûtes (1 piccolo), 2 hautbois (1 cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons – 3 trompettes, 4 cors, 3 trombones,
tuba – grosse caisse, tambour, cymbales, tambourin, tam-tam, cloches – piano à 4 mains – harpe – cordes – rôles
solistes, chœurs.
Durée : environ 2 heures.
Argument (version de 1869)
Première partie. En 1598. Le peuple, rassemblé dans la cour d’un monastère, est contraint
par un féroce policier de se lamenter, en implorant Boris Godounov de prendre le pouvoir.
On apprend que celui-ci, dans un premier temps, refuse.
Le lendemain, le peuple est réuni de nouveau – toujours sous obligation – devant le Kremlin
et acclame Boris qui a fini par accepter : au milieu des carillons et des acclamations,
le nouveau tsar chante en aparté sa grande angoisse.
Deuxième partie. Dans la cellule d’un couvent, le vieux moine Pimène finit d’écrire une
chronique historique. Le jeune novice Grigori, qui dormait à ses côtés, s’éveille d’un
cauchemar et lui demande sa bénédiction. Pimène lui explique que Boris a fait égorger,
douze ans auparavant, le tsarévitch Dimitri. Grigori, apprenant qu’il aurait le même âge
que Dimitri s’il avait vécu, se jure de faire payer au tsar Boris son crime, avec l’arrièrepensée de prendre le pouvoir lui-même.
Grigori s’est enfui, il se dirige vers la Pologne en passant par la Lituanie. Dans une auberge
à la frontière lituanienne, l’hôtesse le reçoit en compagnie de deux moines vagabonds,
Varlaam et Missaïl. Grigori apprend que la frontière est gardée, donc que sa fuite est
connue, mais l’hôtesse lui indique discrètement le moyen de traverser ce filet. Justement
arrivent deux gardes avec un mandat d’arrêt ; mais ils ne savent pas le lire eux-mêmes.
Après une scène comique où Grigori essaie de détourner le signalement sur Varlaam,
il se sauve par la fenêtre.
Troisième partie. Dans les appartements du tsar Boris, ses deux enfants Xénia et Féodor
(rôle travesti) sont avec leur nourrice. Survient Boris, il console sa fille qui pleure son
fiancé mort, et s’intéresse à la carte géographique qu’étudie Féodor ; mais il se perd
malgré lui dans une digression monologuée sur le petit tsarévitch assassiné. Le boyard
(prince, dignitaire) Chouïski se fait annoncer, il signale la présence d’un usurpateur en
Lituanie, appuyé par les Polonais, qui se fait nommer « Dimitri ». Boris s’inquiète de savoir
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si le petit Dimitri était bien mort ; Chouïski lui décrit le cadavre qu’il a vu sans aucun doute.
Boris reste seul, et quand l’horloge se met en marche, il croit voir le spectre de sa victime.
Quatrième partie. Devant la cathédrale Saint-Basile, le peuple se presse. Surgit un simple
d’esprit visionnaire, l’Innocent, taquiné par des gamins. Quand Boris sort de la cathédrale,
l’Innocent l’accuse de meurtre, mais le monarque attristé le laisse tranquille ; l’Innocent
prédit des malheurs à la Russie.
À l’assemblée des boyards, on discute le cas du faux Dimitri. Chouïski, en retard, déclare
que Boris est près de la folie : ce dernier survient, effectivement en proie à ses terreurs.
Le moine Pimène demande audience et raconte un miracle accompli par l’âme du petit
tsarévitch. Boris, anéanti par ce dernier trait, fait appeler son fils et meurt auprès de lui
en implorant le pardon divin.
Les deux versions de Boris
Moussorgski compose rapidement une première version de son ouvrage entre octobre
1868 et le 15 décembre 1869 (orchestration comprise) ; elle comprend sept tableaux, et
l’acte III, celui de Marina, n’y figure pas encore. Il soumet son opéra à l’incontournable
comité de lecture des théâtres impériaux. Ce « jury » ne comprend pratiquement que
des étrangers ignorant le russe ! En 1871, à six voix contre une, l’ouvrage est rejeté, au
motif qu’il ne contient pas de rôle féminin ni d’histoire d’amour.
Le compositeur s’attelle à une seconde mouture, appelée depuis la « version définitive ».
Entretemps, la pièce de Pouchkine correspondante, que Moussorgski ne connaît que par
la lecture, est enfin autorisée sur scène… plus ou moins ; elle date de 1825, a été publiée
en 1831 mais interdite pendant longtemps : on ne pouvait représenter au théâtre un tsar,
fût-il antérieur à la dynastie des Romanov ! Sa création en 1870 est encore défigurée
par la censure, avec la suppression de six scènes.
Pour la seconde version de Boris, achevée au début de l’été 1872, Moussorgski ajoute trois
tableaux : tout l’acte III, dit l’acte polonais, et la scène de révolte dans la forêt de Kromy.
Il supprime le tableau de la cathédrale Saint-Basile, à cause de l’attaque impertinente et
publique d’un tsar, mais cette section est heureusement rétablie dans les interprétations
actuelles : dans cette suppression, le rôle de l’innocent se voyait totalement transféré
dans la scène de la forêt. Hésitant sur l’ordre des deux tableaux finaux, Moussorgski
a choisi finalement de mettre la mort de Boris en premier, et la forêt en second
(le contraire était plus banal). La deuxième version comprend aussi des modifications
plus ou moins importantes pour diverses scènes.
Cette deuxième version a d’abord essuyé un autre refus du comité, en octobre 1872,
peut-être à cause de la révolte forestière. Parmi le jury se trouvait le chef futur créateur
de l’ouvrage, Edouard Napravnik ! Finalement Boris est accepté grâce à l’intervention
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de Guennadi Kondratiev, chanteur et metteur en scène du Théâtre Mariinsky,
et de la soprano Julia Platonova, créatrice du rôle de Marina.
Au fil de l’écoute
Le prélude de l’ouvrage commence par un joli thème en style populaire : d’une manière
typiquement russe, et il est exposé aux bassons puis repris sous divers habits
instrumentaux. L’ensemble du prologue met face-à-face les deux principaux protagonistes
de l’opéra, à savoir le peuple, personnage à part entière, très vivant, et le souverain maudit,
figure shakespearienne en butte avec sa conscience. Le cruel exempt de police, le
secrétaire de la douma (brefs soli) sont comme des précurseurs de Boris : l’apparition de
celui-ci est admirablement préparée par les commentaires de la foule, ce pauvre monde
qui n’entend rien aux affaires de l’État et qui rit sous cape. Un chœur de pèlerins, d’une
grande finesse, fait son apparition, aussi pertinente sur le plan politique que musical.
La fameuse scène du couronnement, un peu comme ces architectures qui cumulent les
bulbes dorés, juxtapose des effets carillonnants aux dissonances brillantes : contrefaçons
de cloches à l’orchestre et cloches véritables sur scène ; les réparties chorales, jetées
dans divers tons, composent une « stéréophonie » exaltante et spontanée. Le premier
monologue de Boris, malgré sa chaleur vocale, projette une ombre lugubre dans
ce solaire tableau.
Un doux ostinato d’altos, comme le grattement d’une plume, lève le rideau de la deuxième
partie. Le rôle du moine Pimène incombe à une basse pleine de noblesse et d’intériorité,
bien différente de celle, tourmentée, de Boris. Cette scène, parmi d’autres, illustre avec
beaucoup d’évidence le rôle de l’orchestre, toujours prêt à souligner les ariosos du texte,
avec une prédilection pour les timbres graves : au fond, Boris est une symphonie très
expressive avec voix incorporées.
La scène de l’auberge apporte une détente par l’aspect franchement populaire des thèmes
et le parti-pris humoristique. Le peuple est dépeint de plus près, en particulier par
la « chanson du canard » de la patronne et les figures pittoresques, avinées, des deux
moines (homologues des deux déserteurs dans Le Prince Igor de Borodine).
La troisième partie commence par une scène intimiste, autant que faire se peut dans le
palais d’un tsar : duo charmant des enfants, soprano et mezzo, alto bouffe de la nourrice,
autre figure populaire qui n’est jamais à court de chansons. Par la suite, le monologue de
Boris prend probablement son modèle dans celui de Philippe II chez Verdi, que Moussorgski
a certainement eu l’occasion d’entendre, avec le même genre de désabusement. Après que
le prince Chouïski lui ait trop bien décrit le cadavre du petit Dimitri, Boris s’écriant
« assez ! » le chasse : l’horloge avec son intervalle cruel de quinte diminuée, la-ré dièse,
le plonge dans une hallucination terrifiée, telle une machine actionnant l’implacable retour
du destin.
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Le tableau devant la cathédrale permet de retrouver la foule, ici intimidée en mezza voce,
accompagnée de pizzicati ; mais son principal intérêt réside dans l’émouvant ténor léger
de l’Innocent, ce fou de Dieu chantant en mélopées ou en gémissants ports de voix.
L’arrivée de Boris à l’assemblée des Boyards roule sur des trémolos, témoins de son effroi
intérieur. Ce dernier tableau appartient exclusivement aux voix d’hommes, une très brève
réplique de Féodor exceptée. Pimène raconte le miracle dans un halo lumineux de flûtes
et de violons, incompatible avec le ténébreux pathos de Boris qui reçoit ainsi le coup
de grâce ; un glas lugubre accompagne son agonie, telle une contrepartie de
son couronnement.
Isabelle Werck
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L’opéra en Russie au XIXe siècle
Compositeurs
Œuvres
Caractéristiques
Mikhaïl Glinka
(1804-1857)
Une vie pour le tsar, 1836
Ruslan et Ludmilla*, 1842
Première synthèse de musique savante
et populaire russe
Alexandre Dargomyjski
(1813-1869)
20 opéras dont Russalka*, 1856
Le convive de pierre*, 1869, inachevé,
complété par Rimski et Cui
Très moderne par son refus des
numéros, récitatif mélodique continu,
proche du texte
Alexandre Borodine (1833-1887)
Membre du Groupe des 5
Le Prince Igor, 1867-1887.
Complété par Rimski et Glazounov
Style épique et folklorique dans
le prolongement de Glinka
Modeste Moussorgski
(1839-1881)
Membre du Groupe des 5
Boris Godounov*, 1874
La Khovanstchina, 1872-1881
Réalisme proche du parlé,
dans la continuation de Dargomyjski
Piotr Tchaïkovski (1840-1893)
10 opéras, dont
Eugène Onéguine*, 1878
La Dame de pique*, 1890
Très occidental, quoique russe
par l’intensité de son lyrisme.
Nikolaï Rimski-Korsakov
(1844-1908)
Membre du Groupe des 5
15 opéras, dont Kitège, 1904 et
Le coq d’or, 1907
Termine Le Prince Igor de Borodine
et La Khovanstchina de Moussorgski
Féerie et orchestre très coloré,
annonce le jeune Stravinski (son élève)
* Livret d’après Pouchkine
Isabelle Werck
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biographies
Ferruccio Furlanetto
La carrière internationale de Ferruccio
Furlanetto débute en 1986 avec le rôle
du roi Philippe II dans Don Carlo de Verdi
au Festival de Pâques de Salzbourg sous
la direction de Herbert von Karajan.
La même année, il participe pour la
première fois au Festival d’Été de
Salzbourg dans le rôle de Figaro dans
l’opéra de Mozart. Auparavant, il avait
joué sur des scènes d’opéra de premier
plan : Teatro alla Scala de Milan (1979),
Metropolitan Opera de New York (1980),
Opéra d’État de Vienne (1985). Ferruccio
Furlanetto a collaboré avec de grands
chefs d’orchestre tels que Herbert von
Karajan, Carlo Maria Giulini, Sir Georg
Solti, Leonard Bernstein, Lorin Maazel,
Claudio Abbado, Bernard Haitink, Daniel
Barenboim, Georges Prêtre, James
Levine, Semyon Bychkov, Daniele
Gatti, Riccardo Muti, Valery Gergiev,
Mariss Jansons ou Vladimir Jurowski.
Il se produit très régulièrement à la
Scala de Milan, au Royal Opera House
Covent Garden, à l’Opéra d’État de
Vienne, à l’Opéra National de Paris,
au Metropolitan Opera de New York,
ainsi qu’aux opéras de Rome, Turin,
Florence, Bologne, Palerme, Buenos
Aires, Los Angeles, San Diego et Moscou.
Pour le Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg, il est devenu la première
basse italienne à apparaître dans le
rôle-titre de Boris Godounov, rôle qu’il
a aussi tenu sur la scène du Bolchoï,
devenant le seul artiste occidental
à avoir chanté Boris Godounov sur les
deux scènes historiques de Russie. En
2013/2014, Ferruccio Furlanetto est de
retour dans les plus grands opéras et
salles de concert du monde. Il débute
la saison avec deux grandes parties
verdiennes à l’Opéra de Vienne : Jacopo
Fiesco (Simon Boccanegra) et Philippe
II. Il a récemment été applaudi dans
ces deux rôles à Covent Garden et au
Metropolitan Opera. En janvier, il est
Boris Godounov à Vienne, revenant à la
production de Yannis Kokkos. Il retrouve
le rôle avec l’Orchestre National du
Capitole de Toulouse sous la direction
de Tugan Sokhiev à Toulouse, puis
à la Salle Pleyel et en tournée avec
l’orchestre en Espagne (à Pampelune,
Oviedo et Barcelone). Au printemps,
Ferruccio Furlanetto reviendra à l’un
de ses personnages de prédilection,
Don Quichotte de Massenet, à l’Opéra
de San Diego et pour ses débuts à la
Canadian Opera Company de Toronto.
À Saint-Pétersbourg, il fera son retour
dans la production de Yannis Kokkos au
Théâtre Mariinsky. Les engagements de
la saison d’opéra de Ferruccio Furlanetto
comprennent également le rôle de
Procida dans Les Vêpres siciliennes au
Teatro Real de Madrid et Ramphis dans
Aïda au Teatro San Carlo de Naples. En
concert, il ouvre la saison 2013/2014
avec le Tokyo Philharmonic Orchestra,
dirigé par Nicola Luisotti au Suntory
Hall de Tokyo dans le Requiem de Verdi.
Il chante également le Requiem plus tard
dans la saison à San Diego, rejoignant
Krassimira Stoyanova, Piotr Beczała
et Stephanie Blythe avec Massimo
Zanetti au pupitre de l’Orchestre et
du Chœur de l’Opéra de San Diego. En
récital, Ferruccio Furlanetto se produit
dans des mélodies de Rachmaninov et
de Moussorgski ainsi que Le Voyage
d’hiver de Schubert avec son pianiste
attitré Igor Tchetuev, au Grand Théâtre
de Genève, à la Philharmonie de Berlin,
à la Scala de Milan, à la Grande Salle du
Conservatoire de Moscou et au Festival
d’été de Carinthie de Villach. Il a réalisé
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de nombreux enregistrements d’opéra
sur CD et DVD, et ses interprétations
ont été diffusées au niveau international
à la radio et à la télévision. Ferruccio
Furlanetto est ambassadeur honoraire
de l’Organisation des Nations Unies, et
Kammersänger et membre honoraire
de l’Opéra d’État de Vienne.
Anastasia Kalagina
Diplômée du Conservatoire d’État
Rimski-Korsakov de Saint-Pétersbourg,
Anastasia Kalagina rejoint en 1998
l’Académie des jeunes chanteurs du
Théâtre Mariinsky et fait partie depuis
2007 de la troupe de solistes. À l’opéra,
parmi les rôles à son répertoire, on peut
citer Ninetta (L’Amour des trois oranges),
Natasha (Guerre et Paix), Louisa (Les
Fiançailles au couvent), le rôle-titre de
La Fille des neiges et Zerbinetta (Ariane
à Naxos). Elle interprète également
les rôles de La Somnambule, Norina
(Don Pasquale), Gilda (Rigoletto),
Tebaldo (Don Carlo), Frasquita
(Carmen), Teresa (Benvenuto Cellini),
Ilia (Idoménée), Susanna et la Comtesse
Almaviva (Les Noces de Figaro), Zerlina
(Don Giovanni) et l’Oiseau de la forêt
(Siegfried). Elle se produit dans les
salles du monde entier, notamment en
Europe, aux États-Unis, en Israël et au
Japon. Elle a ainsi récemment tenu les
rôles de Nanetta (Falstaff) à Tel-Aviv
sous la direction de Valery Gergiev,
Pamina (La Flûte enchantée) et Madame
Cortese (Le Voyage à Reims) au Théâtre
Mariinsky avec Tugan Sokhiev à la
baguette. En 2008, elle est acclamée
par la critique en chantant la création
russe de Correspondances de Dutilleux.
Elle chante en 2010, au Carnegie Hall
de New York, les Symphonies nos 2, 4 et
8 de Mahler sous la direction de Valery
Gergiev. En soliste, Anastasia Kalagina a
interprété le Stabat Mater de Dvořák, le
Requiem de Mozart, le Requiem de Fauré
(sous la direction de Marc Minkowski),
Ein deutsches Requiem de Brahms (en
mai 2011 à Toulouse sous la direction de
Tugan Sokhiev), Carmina Burana de Carl
Orff… En 2013/2014, sous la direction
de Tugan Sokhiev, elle chante au Royal
Festival Hall de Londres la Symphonie
no 4 de Mahler et avec le Deutsches
Symphonie-Orchester de Berlin la
Symphonie no 2. Elle est lauréate de
nombreux concours internationaux,
dont le Concours international RimskiKorsakov de Saint-Pétersbourg (1er prix)
en 2002, le Concours international
« Vocalists » en Chine en 2005 et le
« Montblanc New Voices » en 2008.
Au cours de la saison dernière, Ain
Anger a interprété Hermann à la
Deutsche Oper de Berlin (sous la
baguette de Donald Runnicles), a fait
des premiers pas remarqués à la Scala
de Milan dans le rôle de Daland (sous
la baguette d’Hartmut Haenchen) et
a pour la première fois incarné Fasolt
(L’Or du Rhin) au Gran Teatre del Liceu
de Barcelone (sous la baguette de
Josep Pons). D’autres rôles dans la
sphère lyrique ont également marqué
ses dernières saisons et notamment
une nouvelle production de La Walkyrie
de Wagner à l’Opéra d’État de Bavière
(sous la direction de Kent Nagano),
ses interprétations de Hunding et
Fafner dans une nouvelle production
de L’Anneau du Nibelung à l’Opéra
de Francfort (sous la direction de
Ain Anger
Sebastian Weigle), ses débuts sous les
D’abord étudiant en physique et
traits de Rocco (Fidelio) pour l’Opéra
mathématiques, l’Estonien Ain Anger a
des Pays-Bas (sous la direction de
débuté sa formation vocale à l’Académie Marc Albrecht), ainsi que son retour
de Musique de Tallinn en 1996. Après de à Paris dans La Flûte enchantée au
premières expériences professionnelles Théâtre des Champs-Élysées (sous la
en Estonie, il a élargi son répertoire
direction de Jean-Christophe Spinosi)
au sein de l’Opéra de Leipzig et de
et son rôle dans Tannhäuser à l’Opéra
l’Opéra d’État de Hambourg avant de
Nomori de Tokyo. Ain Anger a été pour
rejoindre la troupe de l’Opéra d’État
la première fois à l’affiche du Festival de
de Vienne pour la saison 2004/2005.
Bayreuth en 2009 dans le rôle de Fafner
Depuis ses débuts lyriques dans le rôle
dans L’Or du Rhin et Siegfried sous la
de Monterone (Rigoletto), il a incarné
direction de Christian Thielemann, et
plus de 40 personnages sur la principale c’est sous la baguette de Lorin Maazel
scène de Vienne parmi lesquels
qu’il s’est produit pour la première fois
Sarastro (La Flûte enchantée), Philippe
aux États-Unis en 2002 dans le rôleII (Don Carlo), Sparafucile (Rigoletto),
titre du Vagabond ensorcelé de Rodion
Daland (Le Vaisseau fantôme), Pogner
Shchedrin aux côtés de l’Orchestre
(Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg),
Philharmonique de New York. Tout
Varlaam (Boris Godounov), Padre
à fait dans son élément en concert, Ain
Guardiano (La Force du destin), Heinrich Anger a, au cours des dernières saisons,
(Lohengrin), Zaccaria (Nabucco),
chanté avec l’Orchestre Symphonique
Fiesco (Simon Boccanegra), Hermann
de San Francisco la Missa solemnis de
(Tannhäuser) et Hunding (La Walkyrie).
Beethoven (sous la direction de Michael
8
Tilson-Thomas) et le Requiem de Verdi
(sous la direction de James Conlon),
ainsi qu’Elektra de Strauss, sous les
traits d’Oreste, avec l’Orchestre de
Philadelphie (dirigé par Charles Dutoit)
et la Symphonie n° 8 de Mahler tant
avec l’Orchestre de la Radio Bavaroise
(dirigé par Mariss Jansons) qu’avec
l’Orchestre Symphonique de la Radio
de Hesse (dirigé par Paavo Järvi),
et avec l’Orchestre Symphonique de
Sydney pour des représentations du
Requiem de Verdi et des versions de
concert du Vaisseau fantôme (dirigé
par David Robertson). Pour l’ouverture
de cette nouvelle saison, Ain Ainger
fait ses premiers pas aux Proms dans
Tannhäuser de Wagner, sous la direction
de Donald Runnicles, avant de faire ses
débuts lyriques aux États-Unis dans le
rôle de Ramfis (Aïda) avec l’Orchestre
du Grand Opera de Houston sous la
direction d’Antonino Fogliani. Il apparaît
également sous les traits de Sparafucile
(Rigoletto) aux côtés de l’Orchestre
Symphonique de La Monnaie sous
la direction de Carlo Rizzi et fait son
retour à l’Opéra d’État de Vienne dans
Eugène Onéguine et La Walkyrie d’une
part, et à l’Opéra National d’Estonie
dans Faust de Charles Gounod, d’autre
part. En concert, il interprète également
la Symphonie n° 9 de Beethoven avec
l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig
sous la baguette de Riccardo Chailly.
Vasily Efimov
Vasily Efimov a débuté le chant
à l’âge de 7 ans. Membre d’un
chœur d’enfants, il a eu l’occasion
de participer à des tournées et de
chanter en tant que soliste dans le
cadre de nombreux concerts à travers
l’Europe, principalement dans des
biographies
œuvres religieuses de Bach, Mozart
et Haendel. Vasily Efimov a étudié au
Conservatoire Tchaïkovski de Moscou
avec Eugenie Kibkalo et Alexander
Voroshilo. Il a également bénéficié
des conseils de Cesar Ulloa, Verena
Keller, Lucy Arner, Joan Dornemann,
Renate Ackerman, Paul Sperry et
Jean-Pierre Blivet. Après avoir
obtenu son diplôme du Conservatoire
Tchaïkovski en 2005, Vasily Efimov
a rejoint l’Opéra Helikon de Moscou.
Depuis, il a interprété des rôles comme
Bomely et Lykov (La Fiancée du Tsar),
Le Marchand Indien (Sadko), Lenski et
Triquet (Eugène Onéguine), Bayan et
Finn (Rouslan et Ludmila), Florestan
(Un mari à la porte d’Offenbach),
Don Ottavio (Don Giovanni), Tamino
et Monostatos (La Flûte enchantée),
Bastien (Bastien und Bastiene), Pyramus
(Pyramus and Thisbe de Lampe), Beppe
(Rita de Donizetti), Nemorino (L’Élixir
d’amour), Ernesto (Don Pasquale), Pierre
(Pierre le Grand de Grétry), Simpleton
(Boris Godounov), le Comte Almaviva
(Le Barbier de Séville), Albazar (Le Turc
en Italie) et Fenton (Falstaff). Vasily
Efimov s’est produit dans de nombreux
pays dont les États-Unis, la Suède,
Israël, l’Italie, l’Espagne, la Roumanie,
la Lituanie, la France, les Pays-Bas, la
Hongrie et la Chine. Il a pris part au
programme d’été de l’Institut Israélien
d’Art Vocal à Tel-Aviv ainsi qu’à la
4e Internationale Opernwerkstatt
à Laubaсh, en Allemagne. Ses autres
engagements comprennent Le Prince
Nilsky (Le Joueur) à Lyon, Monostatos
(La Flûte enchantée) au Théâtre du
Châtelet et à Montpellier, Almeric
(Iolanta) à Toulouse et Le Troisième
Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov)
à Amsterdam. Au cours de la saison
2010/2011, il a incarné Le Père Elustaphe
(Les Fiançailles au couvent) à Toulouse
et à l’Opéra-Comique et Ivan (Le Nez)
au Festival d’Aix-en- Provence et
à Lyon. Durant la saison 2011/2012,
il a chanté Almeric (Iolanta) au Teatro
Real de Madrid et Un Jeune Serviteur
(Elektra) à Montpellier. Parmi ses
engagements récents et à venir, outre
ceux de l’Opéra Helikon de Moscou,
mentionnons la partie de ténor dans
Pulcinella et Le Fiancé dans Les
Noces de Stravinski à Toulouse, Kuzka
(La Khovanchtchina) à l’Opéra National
de Paris et à l’Opéra National des PaysBas, Almeric (Iolanta) au Festival d’Aixen-Provence et à Lyon, Le Troisième
Prolétaire (Cœur de chien de Raskatov)
à La Scala et à l’Opéra National de Lyon,
Le Prince (L’Amour des trois oranges)
à Riga, Loukach (L’Enchanteresse de
Tchaïkovski) au Theater an der Wien
et Missaïl (Boris Godounov) en version
de concert avec l’Orchestre National
du Capitole de Toulouse à la Salle
Pleyel, à Pampelune et à Oviedo.
Stanislav Mostovoi
Stanislav Mostovoi est né à Leningrad
dans une famille de musiciens. Il a
étudié à l’Académie Glinka ainsi qu’au
Conservatoire de Saint-Pétersbourg.
De 2009 à 2011, il a fait partie de
l’opéra studio de Galina Vishnevskaya.
Il a participé à des master-classes de
musiciens renommés comme Galina
Vishnevskaya, Virgilijus Noreika, Mikhaïl
Jurowski, Tito Capobianco, Cheryl
Studer, Deborah York, Cheryl Milnes,
Tamás Bátor, Eugene Kohn, Dmitry
Bertman… Il a été primé au 4e Concours
international pour solistes d’opéra (3e
Prix et Prix du public en 2012). Dans
le cadre des célébrations du jubilé de
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Galina Vishnevskaya, il a interprété
Lenski (Eugène Onéguine de Tchaïkovski)
à l’Espace Pierre Cardin à Paris en
2011, L’Innocent (Boris Godounov de
Moussorgski) au Théâtre de l’Hermitage
de Saint-Pétersbourg en 2011, Le Duc
de Mantoue (Rigoletto de Verdi) à la
Philharmonie de Nijni Novgorod en
2012. Il a pris part au concert de jubilé
dans la Grande Salle du Conservatoire
de Moscou. Il a également participé
à des représentations en version de
concert de Pucinella de Stravinski en
avril 2010, également dans la Grande
Salle du Conservatoire de Moscou, ainsi
qu’à la première russe d’Ariodante
de Haendel. En décembre 2011, il a
fait ses débuts au Théâtre du Bolchoï
dans le rôle de L’Innocent dans Boris
Godounov. Il est depuis soliste dans
ce théâtre où il a incarné Elvino
(La Sonnambula de Bellini), L’Innocent
(Boris Godounov de Moussorgski),
Le Roi Berendey (Snégourotchka de
Rimski-Korsakov), Bomely (La Fiancée
du Tsar de Rimski-Korsakov),
Le Chanteur italien (Le Chevalier à la
rose de Richard Strauss), Jerochka
(Le Prince Igor de Borodine).
Il participe également à de nombreuses
versions de concert : Francesca da
Rimini de Rachmaninov, Les Noces de
Figaro ou encore le cycle De la poésie
populaire juive de Chostakovitch.
Stanislav Mostovoi compte également
à son répertoire la Passion selon saint
Matthieu, l’Oratorio de Noël et le
Magnificat de Bach, ainsi que la Grande
Messe, le Requiem et les Litanies de
Mozart, l’Oratorio de Noël de Camille
Saint-Saëns et Les Noces de Stravinski.
John Graham Hall
Parmi les récents et prochains
engagements de John Graham Hall
figurent les rôles d’Aschenbach dans
Mort à Venise (rôle pour lequel il s’est vu
décerner en 2012 le prix Franco Abbiati
du meilleur interprète masculin) et de
Grimes dans Peter Grimes (La Scala,
Milan), Valzacchi dans Le Chevalier à la
rose et Triquet dans Eugène Onéguine
(Metropolitan Opera), Ashenbach pour
l’English National Opera, Le Maire dans
Albert Herring (Théâtre du Capitole
de Toulouse), Zivny dans Osud de
Janáček, le Captain James Nolan dans
Dr Atomic (Strasbourg), Kaufmann dans
Jakob Lenz (La Monnaie et Stuttgart),
Le Maître d’école dans La Petite
Renarde rusée (Opéra des Pays-Bas),
Beadle dans Sweeney Todd (Châtelet),
Basilio (Metropolitan Opera de New
York, La Monnaie et Aix-en-Provence),
le rôle-titre dans Les Voyages de
monsieur Broucek (Compagnie Opera
North et Opéra d’Écosse), Aschenbach,
Tikhon dans Katia Kabanova, Le Berger
dans Œdipe d’Enesco et Sellem dans
The Rake’s Progress à La Monnaie,
L’Incredibile dans Andrea Chénier et
Edrisi dans Le Roi Roger (Bregenz).
John Graham-Hall a étudié au King’s
College de Cambridge ainsi qu’au
Royal College of Music. Il se produit
régulièrement avec les plus grandes
compagnies d’opéra à travers le monde
et a collaboré avec des chefs d’orchestre
tels que Bernard Haitink, Nikolaus
Harnoncourt, Pierre Boulez, Andrew
Davis, Jeffrey Tate, Sir Simon Rattle,
John Eliot Gardiner et Claudio Abbado.
Il a donné des concerts dans toute
l’Europe et aux côtés des plus grands
orchestres britanniques et a souvent été
à l’affiche du Barbican et du South Bank.
Se détachent de ses récents concerts
Le Messie (Minnesota), Kammermusik
1958 de Hans Werner Henze (Purcell
Room et Stuttgart, sous la direction de
Markus Stenz), Winterreise (St. John’s
Smith Square avec Malcolm Martineau),
le War Requiem de Benjamin Britten
(Cathédrale de Göteborg), Jeanne
d’Arc au Bûcher d’Arthur Honegger
(BBC Proms sous la direction de Libor
Pesek), Peter Grimes (Lisbonne) et
Sir John in Love de Vaughan Williams
(Barbican), à ces deux occasions avec
Richard Hickox, et Paris dans King
Priam (Orchestre National de la BBC du
Pays de Galles). Ses enregistrements
comprennent Carmina Burana, des
mélodies de Lloyd Webber, Lysandre
dans A Midsummer Night’s Dream
et Basilio, Alwa, Vitek, Hérode,
Monostatos, Le Maître de ballet dans
Ariane à Naxos, Bob Boles dans Peter
Grimes, Isacco dans Thieving Magpie
et L’Idiot dans Wozzeck (sous le label
Chandos). Le premier roman de John
Graham Hall intitulé My Wife the Diva
est disponible chez Amazon UK et US.
Garry Magee
Au cours de cette saison, Garry Magee
interprètera pour la première fois Tonio
(Pagliacci) à Toulouse et Schelkalov
(Boris Godounov) à Paris et Madrid.
Parmi ses engagements les plus récents
peuvent être cités les rôles de Fernando
(Les Fiançailles au couvent) à Paris, de
Don Fernando (Fidelio) sous la baguette
de Nikolaus Harnoncourt à Vienne, et
d’Ulysse (Le Retour d’Ulysse) à Vienne
au Theater an der Wien. Figurent à son
répertoire des rôles tels que le rôle-titre
de Eugène Onéguine à Paris, à Toulouse
et à l’Opéra National du Pays de Galles,
le rôle-titre de Don Giovanni dans lequel
10
il se produit pour la Compagnie Opera
North, l’English National Opera, l’Opéra
National du Pays de Galles et l’Opéra
d’État de Hanovre, Figaro (Le Barbier
de Séville) avec successivement la
Compagnie Opera North, le Florida
Grand Opera et l’English National Opera,
Pelléas dans Pelléas et Mélisande pour
l’English National Opera et l’Opéra d’État
de Bavière, Wozzeck à la Komische
Oper de Berlin, Le Comte Almaviva
(Les Noces de Figaro) et Don Alfonso
(Così fan tutte) pour l’Opéra National
des Pays-Bas, Valentin (Faust) à l’Opéra
National du Danemark ou encore
Jean lors de la création de Julie de
Philippe Boesmans à La Monnaie ainsi
qu’au Festival d’Aix-en-Provence et
aux Wiener Festwochen. Artiste de
concert reconnu, Garry Magee s’est
notamment produit dans Belshazzar’s
Feast de William Walton avec l’Accademia
Nazionale di Santa Cecilia sous la
direction de Vladimir Ashkenazy, la
Symphonie n° 9 de Beethoven avec
la Deutsche Kammerphilharmonie de
Brême sous la direction de Paavo Järvi,
Un requiem allemand de Brahms avec
l’Orchestre Symphonique du New Jersey
sous la direction de Neeme Järvi, Des
Knaben Wunderhorn de Mahler avec
le Hallé Orchestra sous la direction
d’Edward Gardner. Il a également, en
concert, incarné le rôle de Jésus dans
Les Apôtres de Sir Edward Elgar avec
l’Orchestre Symphonique de Birmingham
dirigé par Sakari Oramo et interprété les
Cantates du Printemps de Rachmaninov
avec l’Orchestre National du Capitole
de Toulouse dirigé par Tugan Sokhiev
ainsi qu’avec l’Orchestre Philharmonique
Royal de Liverpool dirigé par Vasily
Petrenko. Garry Magee a par ailleurs
donné des récitals au Wigmore Hall,
biographies
au Théâtre du Châtelet et au Festival
de Musique de Chambre de Stavanger
en compagnie du pianiste Melvyn Tan.
À l’occasion du Three Choirs Festival, il a
donné un récital avec, au programme,
des chants de Sir Granville Bantock et les
Five Mystical Songs de Ralph Vaughan
Williams. La discographie de Garry
Magee comprend des interprétations
de Valentin (Faust), du Steward (Flight),
du rôle-titre de Don Giovanni ainsi que
des scènes et ouvertures composées
par Gaetano Donizetti, toutes sous le
label Chandos. Il a aussi enregistré, chez
Naxos, le rôle d’Adams dans The WoundDresser et, chez Virgin/EMI, La Jeune
Fille dans la tour avec l’Orchestre
Symphonique National d’Estonie
sous la baguette de Paavo Järvi. Sont
disponibles en DVD chez Opus Arte des
interprétations par Garry Magee de
Jean dans Julie de Philippe Boesmans
à La Monnaie, ainsi que de Don Alfonso
(Così fan tutte) et du Comte Almaviva
(Les Noces de Figaro) à l’Opéra des PaysBas sous la baguette d’Ingo Metzmacher.
Garry Magee a été en 1995 le premier
lauréat du prestigieux Prix de Chant
Kathleen Ferrier et s’est vu récompenser
lors de l’édition 1996 du Concours
International de Chant Hans Gabor
Belvedere à Vienne. Il est diplômé de la
Guildhall School of Music and Drama et
du National Opera Studio de Londres.
Russe. Encore étudiant, il se produit
en concert en tant que soliste avec
l’Orchestre Philharmonique d’Omsk
en juin 2012. Depuis septembre 2012,
il fait partie de l’académie des jeunes
chanteurs du Théâtre du Bolchoï. Il est
également étudiant à la faculté de
musique de l’Université russe des Arts
du Théâtre. Il a remporté de nombreux
prix lors de concours nationaux et
internationaux, parmi lesquels le 1er Prix
Les Souliers de la Reine de Tchaïkovski
ou encore Zaretsky dans Eugène
Onéguine (Milan) et L’Anglais dans
Le Joueur (Opéra d’État de Berlin
sous la direction de Daniel Barenboim
et Milan). Il a par ailleurs interprété
Le Roi dans Aïda et Zaccaria dans
Nabucco (Varsovie), Le Général dans
Le Joueur (Lyon), la partie de basse
des Cloches de Rachmaninov aux côtés
de l’Orchestre Philharmonique d’État
du Concours international B. T. Shtokolov de Rhénanie-Palatinat (Ludwigshafen,
de Saint-Pétersbourg en 2012 et le Prix
Allemagne), Un Vieux Forçat dans
« Jeunes voix de Sibérie » en 2010.
Lady Macbeth de Mtsensk (Santiago
du Chili), Géronte de Ravoir dans
Alexander Teliga
Manon Lescaut (Lyon), Dikoy dans Katia
Diplômé du Conservatoire de Lviv
Kabanova (Varsovie), le solo de basse
(Ukraine), Alexander Teliga a débuté
du Stabat Mater de Karol Szymanowski
sa carrière internationale avec le
et L’Archevêque dans Le Roi Roger,
Kammeroper de Vienne, où il se produit également de Szymanowski (débuts
depuis maintenant plusieurs saisons.
au Liceu de Barcelone). Au cours de
Il est également régulièrement invité
la saison 2010/2011, Alexander Teliga
à l’Opéra d’État de Prague. Alexander
est apparu sous les traits de Vodnik
Teliga a depuis été à l’affiche de
dans Rusalka (Mexico), de Varlaam
nombreux opéras pour y interpréter de
dans Boris Godounov (Santiago du
grands rôles de basse. Parmi ses rôles
Chili), mais également de Gremine dans
les plus marquants se détachent Banco
Eugène Onéguine (Carcovie, Poznan
dans Macbeth (Leipzig), Le Marchand
et Buenos Aires). En 2011/2012, il a
Varègue dans Sadko (Venise), Thibaut
incarné Dodon dans Le Coq d’or de
dans La Pucelle d’Orléans (Festival
Rimski-Korsakov et Boris Timoféïevitch
du Wexford en Irlande), Zaccaria
dans Lady Macbeth de Mtsensk (tous
dans Nabucco (Festival d’Opéra de St.
deux au Théâtre du Bolchoï), Daland
Margarethen en Autriche et Varsovie),
dans Le Vaisseau fantôme (Varsovie)
Le Scribe dans La Nuit de mai (Bologne), ainsi que Le Commandeur dans
Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo
Don Giovanni (Montevideo). Ses récents
Pavel Chervinsky
(Dublin), le rôle-titre de Boris Godounov et prochains engagements comptent
Pavel Chervinsky est né à Omsk et
(Philharmonique de Madrid et Bologne), des rôles tels qu’Ivan Yakovlévitch
a commencé ses études musicales
Surin dans La Dame de pique (Bologne,
dans Le Nez (Rome), Sobakine et
à l’âge de 6 ans. En 2012, il obtient son
Dublin et Milan), Kruszyna dans
Maliouta dans La Fiancée du Tsar de
diplôme à l’École de musique d’Omsk,
La Fiancée vendue (Bologne), le Requiem Rimski-Korsakov (Théâtre Michel de
où il a étudié avec Raisa Chebanenko.
de Verdi (Orchestre Philharmonique
Saint-Pétersbourg), Le Tsar Dodon
Il remporte de nombreuses compétitions de Bergen sous la direction de Mikhaïl
dans Le Coq d’or (Théâtre du Bolchoï),
vocales et reçoit deux fois la bourse
Jurowski et Orchestre Philharmonique
Le Grand Inquisiteur dans Don Carlo
pour les Jeunes Talents de la Présidence de Mexico), Ramfis dans Aïda (Varsovie), et Daland dans Le Vaisseau fantôme
11
(tous deux à Varsovie), Le Commandeur
dans Don Giovanni (Théâtre de Bonn),
Banco dans Macbeth (Teatro Solis,
Montevideo), Daland dans Le Vaisseau
fantôme (Théâtre du Bolchoï de Moscou),
la partie de basse du Requiem de Verdi
(Maison Internationale de la Musique
de Moscou sous la baguette de Vladimir
Jurowski), Saccaria dans Nabucco
(Lodz, Pologne) ou encore Dikoy dans
Katia Kabanova (Santiago du Chili).
Marian Talaba
Né en 1977 en Ukraine à Kupka/
Tchernivtsi, Marian Talaba a étudié
au Conservatoire de Tchernivtsi et
à l’Académie de Musique d’Ukraine. En
2002, il remporte le 1er Prix du Concours
International de Musique Mykola
Lysenko. Il fait ses débuts à l’Opéra
National de Kiev durant ses études.
Depuis 2001, il y a chanté des rôles tels
que Lykov (La Fiancée du Tsar), Tybalt
(Roméo et Juliette), Le Prince (L’Amour
des trois oranges), Beppe (Pagliacci),
Pierre Bezukhov (Guerre et paix), Kalaf
(Turandot), Le Duc (Rigoletto), Enzo
Grimaldo (La Gioconda), ainsi que la
partie de ténor du Requiem de Verdi.
Il fait régulièrement des apparitions
en tant que chanteur de concert
avec l’Orchestre Symphonique de
Kiev. Il a été invité à se produire aux
États-Unis, en Suisse et en Allemagne.
Depuis 2004/2005, Marian Talaba
est membre de la troupe de l’Opéra
National de Vienne où il a incarné
Pinkerton (Madame Butterfly), Rodolphe
(Guillaume Tell), Narraboth (Salomé),
Arturo (Lucia di Lammermoor), Cassio
(Otello), Ismaele (Nabucco), Tybalt et
Grigori Otrepjew (Boris Godounov).
En 2006, il a incarné Le Grand Prêtre
pour la production d’Idoménée de
Mozart à Vienne au Theater an der
Wien. Durant la saison 2007/2008, il a
chanté notamment Grigori Otrepjew,
Narraboth, Ismaele et Pinkerton
à l’Opéra National de Vienne.
Svetlana Lifar
Svetlana Lifar étudie la musique au
Conservatoire de Moscou puis en France
au Conservatoire de Paris (CNSMDP).
Après l’obtention de nombreux prix
internationaux, elle intègre le CNIPAL
de Marseille puis la troupe de l’Opéra
National de Lyon où elle interprète de
nombreux rôles – Rosina (Le Barbier
de Séville), Clara (Les Fiançailles au
couvent), Vava (Moscou, Quartier des
cerises mis en scène par Macha Makeïeff,
Fiodor (Boris Godounov). Très vite,
l’Opéra de Paris l’invite pour chanter
Flora (La Traviata), Dryade (Ariadne auf
Naxos), La Deuxième Nymphe (Rusalka),
Douniacha (La Cerisaie de Fénelon).
Parallèlement, on la retrouve sur toutes
les scènes lyriques françaises dans
des rôles comme Mercedes (Carmen),
Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue),
Rossweisse (Die Walküre), La Magicienne
(Didon et Énée), etc. Parmi les éléments
marquants de sa carrière, citons Pauline
dans La Dame de Pique à La Scala,
Marguerite (La Damnation de Faust)
à Shanghai, Suzuki (Madame Butterfly)
à Nice et Geneviève (Pelléas et
Mélisande) à Tours. Sur les conseils de
Viorica Cortez, elle explore le répertoire
de mezzo dramatique et chante
Kontchakovna dans Le Prince Igor et
Larina dans Eugène Onéguine ou encore
La Schiava/Smaragdi dans Francesca da
Rimini à Monaco, Bianca (The Rape of
Lucretia) à Angers-Nantes Opéra, Miss
Quickly (Falstaff) à Tours, la Mère (Les
Noces), Neris (Medea) et le Requiem de
12
Verdi à Nancy, La Mère dans Hänsel und
Gretel d’Humperdinck (à Reims, Arras et
au Festival de Sédières), Marthe (Iolanta)
à Nancy et Metz. Prochainement,
on retrouve Svetlana Lifar dans le
rôle d’Emilia dans Otello à Bordeaux,
Mama Lucia dans Cavalleria Rusticana
à Avignon, Larina dans Eugène Onéguine
à Montpellier, Smeaton (Anna Bolena)
à Toulon, Suzuki (Madame Butterfly)
à Antibes, La Vieille Bohémienne
(Aleko de Rachmaninov) à Nancy, etc.
Sarah Jouffroy
Sarah Jouffroy commence ses études
musicales par l’apprentissage du
violoncelle. À l’âge de 20 ans, elle
débute le chant en cours particuliers
puis intègre le CNSMD de Lyon où elle
rencontre la chef de chant Hélène
Lucas. Elle débute sur scène au sein
de la compagnie Les Brigands, et
participe aux opérettes Geneviève de
Brabant et Le Docteur Ox d’Offenbach.
L’Opéra de Marseille l’engage d’abord
pour interpréter Fanny dans L’Aiglon
de Honegger, puis pour les rôles de
Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann
d’Offenbach et Dorabella dans Così
fan tutte de Mozart. Sous la direction
de Christophe Rousset, elle interprète
les rôles de Fortuna et Melanto dans
Le Retour d’Ulysse dans sa patrie
ainsi que celui de Venus dans Il Ballo
del ingrate de Monteverdi à l’Opéra
d’Amsterdam. Pour Hervé Niquet, elle
chante en concert des airs de Gluck et
Hasse. En oratorio, elle est soliste dans,
notamment, le Requiem de Mozart, des
cantates et le Magnificat de Bach, le Dixit
Dominus de Haendel, le Stabat Mater
de Pergolèse, le Magnificat et le Gloria
de Vivaldi, la Petite Messe solennelle
de Rossini, le Requiem de Duruflé, Sea
biographies
Pictures d’Elgar… Sarah Jouffroy se
produit aussi en récital à Royaumont
suite à des sessions de travail sur le
lied et la mélodie avec Ruben Lifschitz.
Elle a donné ses premiers récitals
avec Hélène Lucas à l’Opéra de Lille
et au Festival de Saint-Riquier, et en
2009 au Théâtre de Compiègne. Elle a
chanté deux fois à l’Opéra de Nantes,
dans Manon de Massenet (Rosette)
et La Flûte enchantée de Mozart
(Deuxième Dame), puis à l’OpéraComique dans Fortunio de Messager
(Madelon). À l’Opéra de Lille, elle était
Mercedes et la doublure de Carmen dans
une mise en scène de Jean-François
Sivadier. En 2011, elle chante sous la
direction de Ton Koopman la Cantate
BWV 207 de Bach et le Requiem de
Mozart à l’Auditorium de Lyon. Elle
interprète L’Enchanteresse dans Didon
et Énée aux opéras de Besançon et de
Versailles, spectacle repris à Bordeaux et
Fribourg en mai 2013. On a pu l’entendre
dans L’Orfeo, où elle tenait le rôle de
Proserpine, à Lyon, Besançon, à l’Opéra
de Versailles, à l’Opéra d’Avignon,
dans The Fairy Queen dans le cadre
du Festival de Musique Baroque de
Lyon, dans Cendrillon de Massenet
(Dorothée) dans une mise en scène de
Laurent Pelly à l’Opéra de Lille, ainsi
que dans les Chansons madécasses
de Ravel avec l’Orchestre de Chambre
de Paris. Elle chante cette saison le
Gloria de Vivaldi sous la direction de
Rinaldo Alessandrini à l’Auditorium de
Lyon, Manfred de Schumann (Le Génie
de l’Air) sous la direction d’Emmanuel
Krivine à l’Opéra-Comique, ainsi que
Cavalleria Rusticana de Mascani (Lola)
au Théâtre du Capitole de Toulouse.
Hélène Delalande
Après avoir obtenu une licence d’arts
à l’Accademia di Brera de Milan, Hélène
Delalande entreprend des études
musicales au Conservatoire de Toulouse
en étudiant parallèlement la musicologie
à l’Université Toulouse Mirail. Elle étudie
le style baroque auprès de Jérôme
Correas et se perfectionne auprès de
Jane Berbié. Elle intègre le CNIPAL pour
la saison 2010/2011. De 2009 à 2011,
elle se produit en récital aux opéras de
Marseille, Toulon, Avignon, Nice, dans
un programme Donizetti et Tchaïkovski.
Elle est La Musicienne Italienne dans
Le Bourgeois gentilhomme de Lully
dirigé par Gilles Colliard. Puis elle
incarne Hänsel dans une production
de Hänsel und Gretel de Humperdinck
coproduite par le CNIPAL aux opéras
de Marseille, Avignon et Mérignac. Elle
est également engagée par l’Orchestre
de Cannes pour chanter Les Nuits d’été
de Berlioz et le Requiem de Mozart.
Elle participe au Tremplin Jeunes
Chanteurs de l’Opéra d’Avignon. Parmi
ses engagements récents on compte
Léona dans La Belle Hélène d’Offenbach
à l’Opéra de Montpellier (décembre 2011)
sous la direction d’Hervé Niquet et dans
une mise en scène de Shirley et Dino,
Mastrillia et Brambilla dans La Périchole
d’Offenbach à l’Opéra de Limoges (mars
2012) et Cherubino dans Le Nozze di
Figaro de Mozart à l’Opéra de Rennes
(mai 2012), Leonea dans La Belle Hélène
au Théâtre du Capitole (décembre
2012) et Carmen dans La Tragédie de
Carmen de Marius Constant au Théâtre
de Perpignan. Cette saison, elle incarne
Rosette dans Manon de Massenet au
Théâtre du Capitole dans une mise en
scène de Laurent Pelly sous la direction
de Jesús López Cobos. Elle est invitée
13
par l’Orchestre de Chambre de Toulouse
pour interpréter sous la direction de
Gilles Colliard le Stabat Mater de Vivaldi.
On l’entendra prochainement au Théâtre
du Capitole de Toulouse dans Daphné
de Strauss. Elle sera également le rôletitre de Carmen de Bizet au Théâtre de
la Ville de Perpignan, et Léona dans
La Belle Hélène d’Offenbach à l’Opéra
de Toulon.
Vladimir Kapshuk
Né en Ukraine, Vladimir Kapshuk
travaille le chant à l’Académie Nationale
de Musique de Kiev où il obtient son
diplôme en 2006. Il rejoint la même
année l’Atelier Lyrique de l’Opéra
National de Paris où il participe à de
nombreuses productions, concerts
et master-classes, qui lui permettent
d’élargir son répertoire et de se
perfectionner notamment dans la
musique française. Il intègre ensuite
le Young Singers Project dans le cadre
du Festival de Salzbourg où il travaille
avec Christa Ludwig, Olaf Bär et Thomas
Allen. Lauréat du Concours international
« L’Art du XXIe siècle », il reçoit aussi
le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et
le Prix Lyrique de l’Association pour
le Rayonnement de l’Opéra National de
Paris. Son répertoire se compose des
rôles d’Eugène Onéguine, du Prince
Eletsky (La Dame de pique), de Valentin
(Faust), de L’Horloge et du Chat (L’Enfant
et les Sortilèges), de Testo (Le Combat
de Tancrède et Clorinde), d’Énée (Didon
et Énée), de Tarquinius (Le Viol de
Lucrèce), de Guglielmo (Così fan tutte)
et du rôle-titre de Don Giovanni. Il se
produit également dans des concerts
et récitals en France (Palais Garnier,
Opéra-Comique, Théâtre de l’Athénée,
Opéra de Toulon, Théâtre du Capitole
de Toulouse, Festival de Pontlevoy), en
Italie (Scala de Milan, Fenice de Venise,
Villa Médicis), en Autriche (Festival de
Salzbourg). Il interprète également
Le Voyage d’hiver de Schubert,
des mélodies de Tchaïkovski et de
Rachmaninov, de Ravel et de Poulenc.
À l’Opéra National de Paris, il chante
dans de nombreuses productions telles
que Idomeneo, Don Carlo, Billy Budd,
Les Contes d’Hoffmann, Madame
Butterfly, Ariadne auf Naxos, Akhmatova,
Tosca, La Cerisaie, Le Barbier de Séville,
La Khovantchina… Il fait ses débuts
au Teatro Real à Madrid dans le rôle
de Frère Sylvestre (Saint François
d’Assise). Plus récemment, il chante les
rôles de Harlekin (Ariadne auf Naxos)
et Tarquinius (Le Viol de Lucrèce)
au Théâtre de l’Athénée à Paris.
de concert) et Cavalleria rusticana et
Pagliacci avec l’ONCT ainsi que d’autres
représentations au Théâtre Mariinsky.
Tugan Sokhiev a assuré de nombreuses
tournées avec l’ONCT à travers l’Europe,
l’Asie et l’Amérique du Sud. Concernant
la saison 2012/2013, quelques temps
forts peuvent être mentionnés
comme ses débuts avec l’Orchestre
Symphonique de Chicago et avec
l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig,
trois concerts au Musikverein de Vienne
où il a partagé l’affiche avec l’ONCT, Ivan
le terrible de Prokofiev aux côtés du DSO
et son retour prévu de longue date avec
les Wiener Philharmoniker. Parmi ses
récentes prestations dans la sphère de
l’opéra, se détachent Tosca au Théâtre
du Capitole, Boris Godounov à l’Opéra
d’État de Vienne ou encore Eugène
Onéguine, Aïda et Madame Butterfly au
Tugan Sokhiev
Théâtre Mariinsky. Il s’est également
Tugan Sokhiev, chef d’orchestre ossète
produit en tant que chef d’orchestre
de renommée internationale, est
invité avec l’Orquesta Nacional de
directeur musical de l’Orchestre National España, la Fondazione Arturo Toscanini,
du Capitole de Toulouse (ONCT), du
l’Orchestre National Philharmonique de
Deutsches Symphonie-Orchester de
Russie, l’Orchestre de la RAI de Turin,
Berlin et, depuis janvier 2014, directeur
à La Scala de Milan pour une série
musical et chef principal du Théâtre du
de concerts ainsi qu’avec l’Orchestre
Bolchoï à Moscou. Il travaille également Symphonique de Bournemouth et
dans le cadre d’une étroite collaboration l’Orchestre de l’Opéra d’État de Bavière
avec le Théâtre Mariinsky et est sollicité à Munich, les orchestres symphoniques
par les opéras et orchestres les plus
de Strasbourg, Montpellier, Francfort, de
prestigieux dans le monde entier. Pour
la Radio Suédoise, de la Radio de Vienne
la saison 2013/2014, sont prévus des
et de la Radio de Francfort, l’Orchestre
projets avec les Berliner Philharmoniker, Philharmonique d’Oslo, l’Orchestre
le Philharmonia Orchestra de Londres,
Royal du Concertgebouw d’Amsterdam,
l’Orchestre Symphonique de la NHK,
l’Orchestre Philharmonique de Munich,
l’Orchestre Symphonique de la Radio
l’Orchestre Philharmonique de Radio
Finlandaise, ses débuts avec l’Orchestre France et l’Orchestre National de
de Philadelphie ainsi que des projets
France. Sa saison 2009/2010 a été
symphoniques et de tournée tant avec le marquée par ses débuts avec les Wiener
DSO de Berlin qu’avec l’ONCT. Sur le plan Philharmoniker et avec les Berliner
lyrique figurent Boris Godounov (version Philharmoniker, et par des tournées en
14
Europe avec le Philharmonia Orchestra
et avec le Mahler Chamber Orchestra.
Tugan Sokhiev a fait ses premiers
pas lyriques au Royaume-Uni dans
La Bohème pour l’Opéra National du
Pays-de-Galles en 2002, puis l’année
suivante a été celle de ses débuts au
Metropolitan Opera à New York, où il a
dirigé l’Eugène Onéguine du Théâtre
Mariinsky. Il a également fait une
première apparition au Festival d’Aixen-Provence en 2004 avec L’Amour des
trois oranges, suivie par des reprises
au Luxembourg et au Teatro Real
de Madrid. Au cours des dernières
saisons, il a dirigé un très applaudi
Boris Godounov pour le Grand Opéra
de Houston, Le Coq d’or, Iolanta, L’Ange
de feu et Carmen au Théâtre Mariinsky
ainsi que La Dame de pique, Iolanta et
Tosca au Théâtre du Capitole. Il a par
ailleurs assuré la direction de La Dame
de pique et celle de Boris Godounov
à l’Opéra d’État de Vienne. À l’occasion
de ses collaborations avec l’ONCT,
il a dirigé de nombreux concerts. Sa
discographie comporte de nombreux
enregistrements pour Naïve Classique,
réalisés avec l’ONCT, au rang desquels
figurent les Symphonies nos 4 et 5 de
Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition
de Moussorgski, Danses symphoniques
de Rachmaninov et Pierre et le Loup
de Prokofiev. Leurs toutes dernières
parutions en 2013 comprennent Le Sacre
du printemps et L’Oiseau de feu.
José Antonio Sainz Alfaro
José Antonio Sainz Alfaro est né à SaintSébastien, en Espagne, en 1956. Il s’est
investi très jeune dans le monde de la
musique, notamment grâce au Père
Garayoa, le fondateur de la Chorale
San Ignacio, qu’il remplacera quelques
biographies
années plus tard à la tête de l’ensemble.
Il étudie la musique au Conservatoire de
Saint-Sébastien, avec des professeurs
comme Francisco Escudero et Tomás
Aragüés ; il complète sa formation
par des cours de direction chorale
à l’étranger. De 1980 à 1988, José
Antonio Sainz Alfaro dirige la Chorale
San Ignacio, tout en organisant un
important travail pédagogique à la
Fédération des Chorales du Gipuzkoa.
Son premier contact avec l’Orfeón
Donostiarra – qu’il finira par intégrer en
tant que baryton – a lieu en 1974. Tout
au long des années 1980, il travaille en
étroite collaboration avec le directeur
de la chorale, Antxon Ayestarán.
Nommé directeur-adjoint, il participe
à la préparation et au montage de
nombreuses œuvres nouvelles, et
il contribue à donner une impulsion
à une politique d’expansion alors
plutôt timide. Après la mort subite
d’Antxon Ayestarán en 1986, il prend
en charge l’Orfeón. Depuis lors, la
vie professionnelle de José Antonio
Sainz Alfaro est axée sur le groupe.
La chorale amorce ainsi une nouvelle
étape, qui se caractérise par sa présence
dans des contextes internationaux
et par l’expansion continue de son
répertoire. Un effort qui est reconnu
par Radio Nacional de España qui, en
1992, lui décerne le prix Ojo Crítico
de musique. Œdipe d’Enesco, La Mort
de l’Évêque de Brindisi de Menotti,
Œdipus Rex de Stravinski, Les Vêpres
et Les Cloches de Rachmaninov,
Le Songe de Gerontius d’Elgar et la
Messe glagolitique de Janáček sont
quelques-unes des œuvres interprétées
par l’ensemble ces dernières années.
José Antonio Sainz Alfaro et l’Orfeón
se sont produits dans divers festivals,
tels que ceux de Salzbourg (1999) et
Montreux (1999), le Festival allemand
du Rhin (2002) et la Triennale de la
Ruhr (2002 et 2004), le Festival de
Lucerne (2003), celui de Saint-Denis
(2006), les Chorégies d’Orange (2008
et 2011) ou encore le Festival de Radio
France et Montpellier (2012). Parmi
leurs nombreux enregistrements, citons
Orfeón 1987-1997. Entre le sacré et le
profane, qui a obtenu un disque de
platine, et Messe Requiem de Verdi, édité
par EMI en 2003. Toujours en 2003,
le CD de la Symphonie no 2 de Mahler,
enregistré lors du concert du Festival
de Lucerne, sous la direction de Claudio
Abbado, avec l’Orchestre du Festival de
Lucerne, a remporté un diapason d’or, et
Canciones, plus populaire, a été disque
d’or. José Antonio Sainz Alfaro a entamé,
il y a plus de deux décennies, une
nouvelle étape comme chef d’orchestre,
qui l’a amené à se produire à la tête de
différents ensembles musicaux, tels
que le Philharmonique National de
Lettonie, le Symphonique de la RadioTélévision Espagnole, le Symphonique
d’Euskadi, l’Orchestre National de
Russie, le Symphonique d’Istanbul, le
Philharmonique Pomorska, l’Opéra
National de Sofia, le Philharmonique
Georges Enesco de Bucarest, le
Philharmonique de Madrid, l’Orchestre
du Théâtre San Carlos de Lisbonne, le
Symphonique du Vallés et l’Orchestre de
Malaga, avec lesquels il a passé en revue,
aux côtés de l’Orfeón, de nombreuses
grandes œuvres symphonico-chorales.
Orchestre National du
Capitole de Toulouse
Depuis le 1er septembre 2008, le chef
ossète Tugan Sokhiev est directeur
musical de l’Orchestre National du
15
Capitole de Toulouse (ONCT), après en
avoir été pendant trois ans premier
chef invité et conseiller musical. Ses
fonctions de directeur musical se
poursuivront jusqu’en août 2016. Sous
son impulsion, l’orchestre entame en
2009 un processus de recrutement :
il compte aujourd’hui 125 musiciens.
Michel Plasson, qui dirigea l’Orchestre
de 1968 à 2003, en est aujourd’hui chef
d’orchestre honoraire. Sous sa direction,
la vocation symphonique de la phalange
s’est considérablement développée.
Il a, en outre, entrepris de nombreuses
tournées à l’étranger et a enregistré
plus d’une soixantaine de disques avec
EMI Classics. L’Orchestre est aussi
profondément ancré dans sa région :
en résidence à la Halle aux Grains
de Toulouse, il y présente sa saison
symphonique, donne des concerts en
région Midi-Pyrénées et assure la saison
lyrique et chorégraphique du Théâtre
du Capitole. Il est l’invité de nombreux
festivals : Festival International
Georges Enesco de Bucarest, Quincena
Musical de Saint-Sébastien, Chorégies
d’Orange… En janvier 2011, il se produit
à l’Opéra-Comique dans Les Fiançailles
au couvent, coproduit par le Théâtre
du Capitole. Après le Royaume-Uni,
l’Allemagne et l’Amérique du Sud,
l’Orchestre entreprend une tournée au
Japon en décembre 2012. En octobre
2013, il donne une série de concerts
en Russie, et partira en Espagne en
février 2014. Depuis plusieurs saisons,
il est programmé à la Salle Pleyel de
Paris où, en octobre dernier, il donne
un concert proposant Le Lac enchanté
de Liadov, le Concerto pour violon de
Khatchaturian et les Enigma Variations
de Elgar. Grâce à ses déplacements
à l’étranger et à la mise en place de
projets audiovisuels en partenariat avec
de nombreux médias (Radio Classique,
France musique, MediciTV, Mezzo…),
l’ONCT connaît un rayonnement
international. La discographie de Tugan
Sokhiev et de l’Orchestre comporte de
nombreux enregistrements pour Naïve
Classique, qui ont obtenu un vif succès.
On peut citer la Symphonie no 4 de
Tchaïkovski, Tableaux d’une exposition
de Moussorgski, Danses symphoniques
de Rachmaninov et Pierre et le Loup
de Prokofiev. L’enregistrement de
l’Ouverture festive de Chostakovitch
et de la Symphonie no 5 de Tchaïkovski
a reçu des critiques élogieuses et fait
partie des « Choix » de Gramophone
en matière d’enregistrement. Leur
dernier CD/DVD, avec L’Oiseau de feu
et Le Sacre du printemps, est sorti
en décembre dernier. Karol Beffa,
compositeur en résidence de septembre
2006 à juin 2009, a composé trois
partitions, créées sous la baguette
de Tugan Sokhiev. Depuis la saison
2010, l’Orchestre collabore avec le
compositeur Bruno Mantovani. En
septembre 2012, Christophe Mangou
est nommé chef associé à l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse,
en charge du projet pédagogique.
Violons I
Geneviève Laurenceau
Daniel Rossignol
Vladislav Pesin
Sylvie Vivies
Alexandre Kapchiev
Nicole Boussinot
Henri Salvat
Jean Claude Cadres
Mary Randles
Sebastien Plancade
Olivier Amiel
Stéphane Guiocheau
Chiu-Jan Ying
Julia Raillard
Jean-Baptiste Jourdin
Guillaume Devin
Violons II
Fabien Mastrantonio
Mohamed Makni
Francois Drouhin
Yves Sapir
Virginie Allemand
Edwige Farenc
Alexandre Dalbigot
Vitaly Rasskazov
Estelle Bartolucci
Alix Catinchi
Isolde Ferenbach
Sandrine Martin
Stéphanie Padel
David Sypniewski
Altos
Domingo Mujica
Bruno Dubarry
Emmanuel François
Isabelle Mension
Tymoteusz Sypniewski
Claire Pelissier
Vincent Cazanave-Pin
Audrey Leclercq
Laura Ensminger
Delphine Blanc
Laurence Jaboulay
Antoine Dautry
Violoncelles
Sarah Iancu
Vincent Pouchet
Philippe Tribot
Elise Robineau
Benoît Chapeaux
Sébastien Laurens
Yannick Callier
16
Ludovic Le Touzé
Christophe Mathias
Amadine Lefèvre
Contrebasses
Damien-Loup Vergne
Daniel Ben Soussan
Victor Garcia Gonzalez
Conor Mc Carthy
Tarik Bahous
Matthieu Cazauran
Alexandre Baile
Thomas Cornut
Flûtes
Sandrine Tilly
Harmonie Maltere
Claude Roubichou
Hautbois
Olivier Stankiewicz
Jean Michel Picard
Clarinettes
David Minetti
Emilie Pinel
Bassons
Estelle Richard
Marion Lefort
Cors
Jacques Deleplancque
Herve Lupano
Daniel Daure
François Lugue
Jean-Pierre Bouchard
Trompettes
Hugo Blacher
Thomas Pesquet
biographies
Trombones
Dominique Dehu
Aymeric Fournes
Fabien Dornic
Tuba
Sylvain Picard
Timbales
Emilien Prodhomme
Percussion
Jean-Sébastien Borsarello
Thibault Buchaillet
Luc Bagur
David Dubois
Geoffrey Saint Léger
Piano
Inessa Lecourt
Orfeón Donostiarra
Fondé en 1897, l’Orfeón Donostiarra
est considéré comme l’un des plus
importants ensembles vocaux
d’Espagne. Son répertoire couvre
une centaine d’œuvres pour chœur et
orchestre, plus de cinquante opéras
et zarzuelas, et un grand nombre de
pièces folkloriques et polyphoniques.
Ce répertoire comprend de nombreuses
œuvres de compositeurs français, tels
Gabriel Fauré, Hector Berlioz, Georges
Bizet, Albert Roussel, Maurice Ravel,
Maurice Duruflé, Guy Ropartz, Charles
Gounod, Claude Debussy, Francis
Poulenc, Albéric Magnard, Camille
Saint-Saëns, Marc-Antoine Charpentier
ou Jules Massenet. Aujourd’hui encore,
l’Orfeón conserve cet esprit de chorale
amateur, avec toutefois un dévouement
professionnel qui lui permet d’offrir 35
à 40 concerts par an. Son directeur est,
depuis 1987, José Antonio Sainz Alfaro.
L’Orfeón Donostiarra participe aux
plus importants festivals de musique
d’Espagne et d’Europe : Salzbourg,
Montreux, Concours allemands du Rhin
et Triennales de la Ruhr, Lucerne, SaintDenis, Chorégies d’Orange et Festival
de Montpellier-Radio France. Parmi ses
engagements de ces dernières années,
citons, sous la direction de Tugan
Sokhiev, la Salle Pleyel et la Halle aux
Grains de Toulouse avec l’Orchestre
National du Capitole. En 2009, le chœur
fait ses débuts à l’Alte Oper de Francfort
avec Paavo Järvi et le Hr-Sinfonieorchester
de Francfort. En 2007, il donne un
concert à la Salle Dorée du Musikverein
avec l’Orchestre Symphonique de
Vienne. En 2006, il interprète à Caracas
la Symphonie no 9 de Beethoven avec
l’Orquesta Sinfónica Simón Bolívar du
Venezuela sous la direction de Claudio
Abbado. En 2004, il entreprend une
tournée aux Pays-Bas avec l’Orchestre
de la Résidence de La Haye. En 2001,
il participe au centenaire de la mort de
Verdi en interprétant le Requiem du
compositeur italien ainsi que la Messe en
fa mineur de Bruckner sous la direction
de Daniel Barenboim avec les Berliner
Philharmoniker. En 1997, il chante
au Silvesterkonzert accompagné
par les Berliner Philharmoniker,
sous la direction d’Abbado. L’Orfeón
Donostiarra a aussi collaboré avec
d’autres orchestres de renom : English
Chamber Orchestra, Philharmonique
Tchèque, Philharmonique de Dresde,
Royal Liverpool Philharmonic,
Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin,
Symphonique de Galice, Symphonique
de Madrid, Russian National Orchestra
ou Philharmonique de Milan. À noter le
lien historique existant avec l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse depuis
17
l’ère Michel Plasson, une relation
qui se poursuit avec Tugan Sokhiev.
Il a également chanté avec d’autres
orchestres français, tels que l’Orchestre
National de Lyon, l’Orchestre National
de Montpellier Languedoc-Roussillon,
l’Orchestre de Paris, le Philharmonique
de Bordeaux, l’Orchestre de Chambre
de Toulouse, l’Orchestre National de
France, le Symphonique de Toulouse,
l’Orchestre National de BordeauxAquitaine, l’Orchestre Philharmonique de
Radio France, le Bayonne Côte Basque,
La Grande Écurie et la Chambre du
Roy. De nombreux enregistrements ont
été réalisés aux côtés de l’Orchestre
National du Capitole de Toulouse et de
Michel Plasson pour EMI : Padmavati
(Roussel), Requiem (Fauré), Symphonie
no 3 (Ropartz), L’Arlésienne (Bizet),
Œdipe (Enesco), Guercœur (Magnard),
Évocations (Roussel), Messe du
couronnement (Mozart), Mors et Vita
(Gounod), Rédemption (Franck), Requiem
(Verdi) et Carmina Burana (Orff). En
2003, le CD du Requiem de Verdi a été
nominé aux Grammy Awards dans la
catégorie « Meilleure interprétation
chorale » ; cette œuvre a aussi été éditée
en DVD. Chez Deutsche Grammophon
sont parus Hommage à Carmen,
enregistré durant le Silvesterkonzert
célébré à Berlin en 1997 avec Abbado
et les Berliner Philharmoniker ;
La Damnation de Faust de Berlioz,
enregistrée en 1999 à Salzbourg ; la
Symphonie no 2 de Mahler, enregistrée
en 2003 au Festival de Lucerne avec
l’Orchestre du Festival de Lucerne
sous la direction d’Abbado (le chœur
a également gravé cette symphonie
en 2009 pour Virgin Classics avec
le Hr-Sinfonieorchester de Francfort
sous la direction de Paavo Järvi).
Sopranos
Alicia Puy Alzorriz
Mónica Maria Arnaiz
Juncal Baroja
Estitxu Cabezon
María Cendoya
Amaya De Gracia
Belén De la Calle
Irene Del Molino
Silvia Diaz
Amaya Echeverria
Miren Argia Epelde
Andrea Fernández
Charlotte Giron
Salomé Ibarmia
Maria Begoña Irigoyen
Lourdes Jauregui
Miren Larrañaga
Maria Magdalena Lizarraga
Garbiñe Martiarena
Maria Elena Montejo
Itziar Moreno
Irati Sainz
Maria Isabel Salaberria
Ksenia Terebkova
Ane Urrutikoetxea
Maria Isabel Martin
Jugatx Mirasolain
Marta Sanchez-carbayo
Maria Sorozabal
Altos
Elixabete Arabaolaza
Ane Arabaolaza
Berta Arrillaga
Sophie Cabanes
Irati Castañeda
Usue Eceiza
Maria Elena Fagoaga
Blanca Fernández Arzak
Arantza Gil
Lucia Gomez
Ane Gorrotxategi
Olatz Gorrotxategui
Maryan Larrea
Maria Lourdes Lasa
Maria Carmen Lizarraga
Maria Pilar Lopez
Basses
Juan Achucarro
José Miguel Aldave
Jesús María Aldaz
Francisco Javier Aranegui
Jose Maria Arbelaiz
Fermín Berrade
Fermín Butini
Rafael Nicasio Ciriza
Juan Manuel Emazabel
Jon Imanol Etxabe
Iñigo Iribarren
Juan Laboreria
Francisco de Xabier Lerga
Gilles Lesur
Joseba Iñaki López de Luzuriaga
Xabier Matxain
Ténors
Imanol Aizpurua
Xabier Anduaga
Francisco Javier Arbeloa
Álvaro Behobide
Jesús Fernando Díaz
Juan Luis Diaz-Emparanza
Manuel Erquicia
José María Fernandez
Joseba Garde
Iñaki Mirena Goñi
José Gozategui
Pedro Maria Heredia
Alfredo Igartua
Aitor Izeta
Francisco Javier Michelena
Juan José Ojer
José Luis Ormaetxea
Manuel Maria Tapia
Francisco Javier Ugartemendia
Iñigo Maria Vivanco
18
Darío Felipe Maya
Javier Palomo
Vicent Pastor
Francisco de Paula Sanchez
Miguel Ignacio Valencia
Ramón Maria Zubillaga
BIOGRAPHIES
19
Salle Pleyel | et aussi…
Jan Dismas Zelenka
Miserere
Wolfgang Amadeus Mozart
Requiem
Insula Orchestra
Accentus
Laurence Equilbey, direction
Sandrine Piau, soprano
Sara Mingardo, contralto
Werner Güra, ténor
Christopher Purves, basse
MERCREDI 12 MARS 2014, 20H
JEUDI 13 MARS 2014, 20H
Richard Strauss
Mort et Transfiguration
Lieder orchestrés
Métamorphoses
Capriccio (Scène finale)
Orchestre de Paris
Marek Janowski, direction
Anja Harteros, soprano
VENDREDI 14 MARS 2014, 20H
SAMEDI 8 FÉVRIER 2014, 20H
Arnold Schönberg
Gurre-Lieder
Héros légendaires
Extraits de Don Giovanni de Wolfgang
Amadeus Mozart, Eugène Onéguine
de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Faust
de Charles Gounod, Nabucco et Falstaff
de Giuseppe Verdi, Lohengrin, Les Maîtres
chanteurs, Tannhäuser et La Walkyrie
de Richard Wagner
Bryn Terfel, baryton-basse
Orchestre national de Belgique
Gareth Jones, direction
Orchestre Philharmonique de Radio France
Chœur de Radio France
Chœur de la Radio de Leipzig*
Esa-Pekka Salonen, direction
Katarina Dalayman, Tove
Michelle DeYoung, Waldtaube
Robert Dean Smith, Waldemar
Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Klaus-Narr
Gábor Bretz, Le paysan
Barbara Sukowa, récitante
Matthias Brauer, chef de chœur
Denis Comtet, chef de chœur*
Coproduction Céleste Productions - Les Grandes Voix,
Salle Pleyel.
SAMEDI 15 FÉVRIER 2014, 20H
Airs et duos d’opéras de Richard Wagner
(La Walkyrie, Tristan et Isolde)
Orchestre National de Lille
Jean-Claude Casadesus, direction
Anja Kampe, soprano
Gary Lehman, ténor
Coproduction Orchestre National de Lille, Céleste
Productions - Les Grandes Voix.
Les partenaires média de la Salle Pleyel
LUNDI 2 JUIN 2014, 19H30
Claudio Monteverdi
Orfeo (version de concert)
Les Talens Lyriques
Christophe Rousset, direction
Gulya Orendt, Orfeo
Emôke Barath, Euridice
Carol Garcia, La Musica, La Messaggiera,
Speranza
Elena Galitskaya, Prosperina, Ninfa
Gianluca Buratto, Caronte, Plutone
Damian Tanthrey, Apollo
Reinoud Van Mechelen, Pastore
Alexander Sprague, Pastore
Nicholas Spanos, Pastore
Daniel Grice, Pastore
Ludovic Lagarde, création lumières
Sébastien Michaud, création lumières
Coproduction Opéra National de Lorraine, Salle Pleyel.
MARDI 17 JUIN 2014, 20H
Giacomo Puccini
La Bohème (version de concert)
Royal Philharmonic Orchestra
Jean-Luc Tingaud, direction
Stefan Pop, Rodolfo
Patrizia Ciofi, Mimi
Florian Sempey, Marcello
Christian Helmer, Schaunard
Julie Fuchs, Musetta
Nicolas Cavallier, Colline
Ensemble vocal les Métaboles
Léo Warynski, chef de chœur
Chœur d’enfants de la Maîtrise des
Hauts-de-Seine
Gaël Darchen, chef de chœur
Concert donné au profit de la Chaîne de l’espoir, Action
enfance et Toutes à l’école.
Production ColineOpéra.
imprimeur Frane Repro • Licences : 1-1056849, 2-1056850, 3-105851
JEUDI 6 FÉVRIER 2014, 20H

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