Imc news

Transcription

Imc news
I
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ymedi
a
Africa
Bene
Forum Social Mondial
News
Dakar 2011
Another Media Is Possible!! - Un autre media est possible!!
Protocole d'accord pour faciliter les transferts des fonds
de Migrants africains en Europe
Un autre Monde est possible !
Editorial
Les défenseurs des droits humains s'étaient
retrouvés pour dénoncer les injustices dans le
monde sous toutes leurs formes et réclamaient la
justice.
C'est ainsi que la capitale du Sénégal s'était
transformée une semaine durant au début de Février
en capitale mondiale avec la tenue d'un grand Forum
social dont le thème central était « Un autre monde
est possible ». L'objectif principal de ce grand rendezvous était de faire entendre la voix des sans voix qui
réclament un nouveau modèle de gouvernance qui
apportera un changement en prenant en compte les
droits de chacun : droit à l'emploi et au salaire
conséquent, à la santé primaire, à l'éducation, à une
habitation commode, à l'égalité de chance, à la liberté
d'expression, à la libre circulation des personnes à
travers le monde, à l'immigration, etc.
Des démonstrations relatant la ferme volonté de
changer étaient enregistrées au travers du
IMC Convergence Dakar 2011
Indymedia à Dakar :
Un
Un autre
autre type
type de
de journal
journal sur
sur les
les rails
rails
Gorée, une maison de larmes
et de réconciliation des peuples
Indymedia shouts for humanity
Solidarité Internationale pour la
fin de la Guerre en Casamance
Bene
Par Eric Kayihura, Rwanda
News
Another Media Is Possible!! - Un autre media est possible!!
Indymedia à Dakar : Un autre type de journal sur les rails
Venus un peu plus tôt que les autres activistes du monde
entier, le 02 février, les journalistes d' IndyMedia se sont
résolus à couvrir et à semer à tout vent ,les activités du forum
social mondial qui a lieu à Dakar , la capitale des petits-fils
des Gaulois .Cette première dans le monde francophone
continue à faire couler tant d'encre et de salive dans les
amphithéâtres de l'Université Cheikh Anta Diop .Pour
disséminer l'information, les journalistes d'Indymedia créent «
bene »,un journal commun pour un autre type de media. Pour
Mohamed Abdoulaye Niang de l'Association Malienne des
Expulsés(AME),le journal sera une voie/voix pour les sans
voix/voie :
« Normalement je travaille bénévolement dans l'Association
Malienne des Expulsés qui a pour mission d'accueillir,
héberger temporellement et assurer un accompagnement
juridique, médical et psychologique aux gens refoulés de
force. Chaque année nous en recevons plus d'un millier
surtout en provenance des pays magrébins, précisément la
Libye. Ici à Dakar nous avons assisté aux différents ateliers
dont : « médias et nouveaux défis », « l'histoire africaine », «
la migration comme un droit humain », « migration et religion »
etc. Tous les ateliers étaient intéressants.
Suite de l’Edito P1
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comportement
des participants qui étaient
déterminés à braver les limites des frontières
pour se converger vers un monde sans frontières
; comme si c'était l'avant tour de Babel. Noirs et
blancs pouvaient échanger, amérindiens et
chinois pouvaient partager un verre d'eau,… de
telle manière qu'on se croyait à l'époque où les
gens n'avaient qu'une seule langue.
Pendant que ces démonstrations donnaient
l'espoir à croire à cette volonté, l'intolérance s'est
infiltrée. En effet, Marocains et Sahraouis ont
exporté leur conflit à ce forum ; ce qui allait gâcher
la fête. Ces deux parties avaient eu des
altercations jusqu'à tourner l'attention des
participants vers eux ; sans compter la
désapprobation totale et globale de tous, le
temps pour les organisateurs de taper le point sur
la table afin de ramener le calme, refusant de voir
le FSM se transformer en terrain de conflit. Et le
train de la convergence a continué sa marche
vers les efforts de construire un monde différent
Il faut le dire, que cet incident n'a pas arrêté la
nette volonté d'avoir un monde changé : cela est
donc possible. Tout est possible à condition qu'on
y croie. Attendons voir.
Benoit
Nous nous sommes concertés pour voir comment couvrir ces
ateliers. Nous avons pensé à publier un journal quotidien
intitulé « bene »(en wolof) qui signifie « bien » ou «
convergence ».Le journal sera en 3 langues: portugais,
anglais et français. Le slogan du journal est « un autre type de
media est possible ».
Pour Benoit Mazunda de l'organisation « Le vrai modérateurIndymedia/RDC, le journal permettra aux journalistes
d'Indymedia à réagir sur ce qu'ils observent :
« J'ai couvert une conférence de presse des femmes
sahraouies. J'ai aussi été frappé par l'assemblée des
migrants qui s'organisent dans le transfert d'argent en microfinance. Le protocole d'accord qui nous a été présente était
Fascinant à tel point que je prépare un article sur cela.
Concernant la conférence des sahraouies, J'ai été offusqué
par le fait qu'elles ont été agressées par les marocains au
cours du forum. C'est choquant .Je vais certainement en faire
un article ».
A part le journal, les membres d'Indymedia ont également
établi un lien radiophonique avec Radio WORT basée à
Madison, Wisconsin, USA ce lundi. Selon Sphinx Valentine
Eben du groupe Ambazonia-Cameroun, la radio est prête
pour la retransmission quotidienne des échanges entre les
journalistes d'Indymedia sur ce qui se passe au forum.
Emem J Okon vient de l'association Women Developpement
& Ressource centre, Kabetkache,Nigeria :
« Nous, nous sommes du groupe radio. Ce lundi nous étions
au nombre de 6 personnes. Nous avons couvert les
conférences sur la diaspora américaine et le conflit malien.
Les participants se sont aussi attardés sur les crises togolaises
affectant les femmes et les enfants qui affichent des
problèmes de nourriture et de maladies ». Un échange a été
retransmis en direct depuis la radio improvisée pour cet effet.
Comme cela ne suffisait pas assez, les journalistes sont aussi
déterminés à partager avec le monde entier les vidéos du
forum . Mamadou Coulibaly du groupe Indymedia- Mali :
« Nous, nous sommes du groupe vidéo. Nous sommes allés
couvrir la conférence de l'ancien
président du Brésil,
l'honorable Ignacio Lula Da Silva et Mr. Abdoulaye Wade, le
chef de l'état sénégalais. Les vidéos ont été déjà postées sur
internet. Allez visiter le site d'Indy media, le monde entier peut
suivre leurs propos ».
L'appartement occupé par le groupe Indymedia a été vite
transformé en une salle polyvalente qui abrite à la fois
conférences rédactionnelle, émissions en direct, productions
ainsi qu'ateliers d'échange.
IMC Convergence Dakar 2011
Bene
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Another Media Is Possible!! - Un autre media est possible!!
Forum Social Mondial de Dakar :
132 pays y participent
Par Benoit Mazunda, RDC
132 pays sont représentés au Forum Social Mondial de Dakar
avec 7500 personnes enregistrées et 1200 activités
organisées. Ces éléments ont été donnés par Mr Buuba Diop,
facilitateur dans le comité d'organisation du Forum Social
Mondial, lors d'une conférence de presse animée mardi dans
la salle de la Bibliothèque de l'Université Cheikh Anta Diop,
afin de faire le point sur le déroulement du FSM, trois jours
après son ouverture.
Mr Buuba qui s'est réjoui de cette participation, a déclaré que
celle-ci est supérieure à celle des deux autres forums
précédents qui avaient lieu respectivement à Bamako au Mali
en 2006 et à Nairobi au Kenya en 2007.
Selon les statistiques de la Police, 70.000 personnes avaient
participé à la grande marche d'ouverture du Forum qui s'est
déroulée le dimanche 6 Février.
Parlant des incidents qui ont eu lieu le lundi entre la délégation
marocaine et celle de Sahara occidental qui a failli tourner aux
affrontements, Mr. Buuba a déplore cette situation en
déclarant que Dakar ne sera pas un théâtre d'affrontement. «
Le FSM garde sa neutralité et n'est nullement partisan de telle
ou telle partie », a-t-il dit.
Répondant à la question de la presse sur des mesures
préventives pour éviter les incidents pouvant perturber le
déroulement des assises, Mr Taoufek Ben Abdallam,
membre du comité d'organisation, a annoncé le
renforcement de la sécurité. Il a appelé les deux parties à
la retenue, à la tolérance en les invitant à palabrer au tour
d'une table. Le FSM prône la liberté d'expression pour
tous, et ce principe est non négociable, ont conclu les
représentants du comité d'organisation du FSM.
Toutefois, le comité d'organisation reconnait quelques
problèmes d'ordre logistique, mais cela ne réduit en
rien l'optimiste de réussite du Forum.
Solidarité Internationale pour la fin de la Guerre en Casamance
Par Sekou Diawara
IMC Convergence Dakar 2011
la Présidente de l'association. Elisabeth Sagna membre de
l'association pense que la question de l'indépendance ou pas
de la Casamance n'est pas importante mais l'arrêt immédiat
des braquages et des mines antipersonnel entre les deux
partis pour sauver des vies humaines. Elle a proposée un
dialogue franc entre le gouvernement sénégalais et le
mouvement des forces démocratiques de casamance
(MFDC) .En effet, les habitants de cette région, souvent
d'origine diola et le plus souvent animistes, se caractérisent
par une identité forte et une grande détermination. Déjà ils
avaient rejeté l'esclavage, tant européen qu'africain, et
s'étaient rebellés contre les tentatives de mainmise de
l'administration coloniale française.
Page 3
le comité régional de solidarité des femmes pour la paix en
casamance à travers le forum social mondial a lancé un appel
de solidarité internationale pour mettre fin au conflit de 28 ans
entre L'État sénégalisais et le mouvement des forces
démocratiques de la Casamance. Il a fustigé les braquages ,
des arrestations arbitraires , les mines antipersonnel qui ont
fait beaucoup de victimes dans leur localité. Maram sambou ,
la Présidente du CRSFPC/USOFORAL qui signifie « donnons
nous la main » a affirmé que ceux sont les femmes qui ont
soufferts et qui continuent de souffrir dans ce conflit en
Casamance.
Nous avons perdu nos maris militaires et et nos enfants dans
cette guerre, c'est pourquoi nous demandons une solidarité
internationale pour mettre fin à ce conflit a ajouté
Bene
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Gorée, une maison de larmes et de réconciliation des peuples
Par Eric Kayihura, Rwanda
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1444 fut le début du calvaire avec le débarquement des
Portugais. Construite en 1776, la maison des esclaves de
Gorée est l'un des derniers marchés d'esclaves en Afrique.
Les esclaves étaient mis dans des cellules suivant le sexe et
l'âge. Avec des trous à la place des fenêtres, on y remarque la
cellule des hommes, celle des femmes, celle des enfants, celle
des inaptes temporels ainsi que la cellule des récalcitrants. La
maison contenait entre 150-200 esclaves, homes, femmes et
enfants, séparés en groupes de 16-20 personnes .Le voilier
était le seul moyen de transport. Arrivés au nouveau monde on
leur attribuait les noms de leurs nouveaux maitres. : Aux USA,
les esclaves avaient des noms anglo-saxons. Au Brésil des
noms portugais. A Cuba des noms espagnols. Aux Antilles et
Haïti des noms ou des prénoms français ».
Selon monsieur Elowa Colly, conservateur de la maison des
esclaves de Gorée, dans l'attente du jour « j », les enfants
étaient couchés à même le sol, torse nue, serrée comme des
sardines dans une boite, tandis que les jeunes filles étaient
choisies pour la qualité des seins :
« A l 'époque, les seins représentaient la virginité. Selon la
coutume africaine, une jeune fille vierge n'était que celle dont
les seins étaient parfaitement bien fermes. Toutes celles dont
les seins n'étaient pas suffisamment fermes étaient
considérés comme ayant perdu leur virginité, par conséquent
elles avaient été mises du côté des femmes ».
Le conservateur explique que l'esclavage revêtait alors la
forme d'un troc. Un enfant contre un miroir, un homme de plus
de 60 kilos, -le poids minimum pour les hommes-, était jugé à
égale valeur qu'une jeune fille considérée comme vierge,
l'équivalent d'un baril d'eau de vie. La femme était vendue
quatre fois moins chère. Mais du moins, elle valait plus que les
hommes inaptes :
« Etaient qualifiés d'inaptes temporels, les hommes de moins
de 60 kilos !On les mettaient dans leur cellule afin d'y être
engraissés comme du bétail à l'aide des haricots appelés au
Sénégal le nyebbe, additionés de l'huile de palme au bout de
trois mois et demis. S'ils n'augmentaient pas de poids, ils
n'allaient pas aux Amériques. Mais cela ne les rendait pas des
hommes libres : Ils étaient vendus moins cher pour servir
localement comme domestiques ».
En dessous des escaliers, on y découvre la cellule des
récalcitrants :
« Les récalcitrants étaient ceux qui avaient refusé d'obéir. Ils
étaient mis dans une cellule sans tenir compte de sa capacité.
La préoccupation des gardiens étaient de pouvoir refermer la
porte après les esclaves sans considération du nombre ».
Selon Mr Elowa Colly, la durée de l'attente pouvait atteindre
trois mois et demis. Ils partaient enchainés deux à deux à partir
des chevilles. Au milieu des la chaine, un boule de 10,300
kilos, si bien que celui qui tentait de s'évader, mourait noyé. Du
fait même de tous les malades qu'on avait à jeter dans l'océan,
la cote avait été envahie par les requins.
Bien que l'esclavage a été pratiquée dans d'autres endroits
comme au Ghana, Benin, Nigeria et en Gambie, l'ile de Gorée
a pris le pas du fait de sa position géographique. C'est bel et
bien l'endroit le plus proche des cotes américaines.
Au total, la traite a duré entre 350 et 400 ans. Elle a privé de
l'Afrique entre 15-20 millions de noirs en provenance de toute
la cote ouest de l'Atlantique. Six millions moururent de
privation et /ou de mauvais traitements. Le soulagement
n'attendra que le 27 avril 1848, date de référence de l'abolition
de l'esclavage en France et dans les colonies françaises. Un
calvaire de plus de trois siècles.
Selon le conservateur de la maison, l'Ile de Gorée est devenue
un nouvel espace d'expression de la démocratie et des droits
humains. Elle se doit d'être toujours le lieu de célébrations de
la réconciliation entre les peuples.
IMC Convergence Dakar 2011
Bene
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Norbert Zongo :
l'autre style du journalisme
Par Benoit Mazunda, RDC
Norbert Zongo, journaliste burkinabé décédé dans des
circonstances moins claires, avait un autre style du
journalisme. C'est ce qui ressort des témoignages reportés par
ses proches dans un film projeté mercredi 9 Février 2011 dans
l'amphithéâtre de l'Université Cheikh Anta Diop, à l'occasion
des hommages rendus aux journalistes africains disparus.
Norbert Zongo avait un style de reportage différent parce que
ses critiques étaient toujours accompagnées des propositions
de solutions. Il n'épargnait personne étant devenu prisonnier
de la vérité. « Pour jouir de sa liberté, il faut vivre », ne cessait
de dire Zongo.
« Qu'il soit le modèle des générations futures dans le
journalisme », a souhaité Mr Coulibali, journaliste sénégalais
qui avait beaucoup travaillé avec Norbert dans des rencontres
internationales. Il a appelé ceux qui œuvrent dans la
corporation de « jouer bon jeu pour aider à la bonne
gouvernance en Afrique». Beaucoup de journalistes qui ont
suivi ses pas sont tombés. Selon les estimations, près de 30
journalistes ont été assassinés en Afrique depuis 1998.
Dans ce film de Barry Bana, émaillé de beaucoup d'émotions,
on pouvait suivre des témoignages ayant trait à son métier,
reportés par ses collègues de profession ; des témoignages
sur les circonstances de sa mort, relatés par ses amis et des
personnes qui ont participé aux enquêtes sur le lieu de drame.
Il ressort de ces enquêtes que Zongo, qui rentrait de ses
champs, était tombé dans une embuscade tendue par des
hommes armés qui tireront sur lui et mettront le feu à sa
voiture. Les analyses menées confirment qu'il avait des traces
de balles dans la tête. Mais la justice burkinabé avait prononcé
un non lieu étant donné que le témoin principal était décédé.
En dépit du pardon présenté publiquement au stade par le
président du Burkina Faso ,le collectif des associations et
organisations de lutte de masse continue à croire que ce
dossier qui se trouve au greffe du Parquet de grande instance
de Burkina Faso pourra être rouvert un jour afin que les
auteurs de cet assassinat soient sévèrement punis.
Présentant sa désapprobation dans ce film et rejetant ce
pardon qui devait être présenté à la famille en reconnaissant
d'abord le forfait, la mère de Zongo a révélé qu'elle avait
refusé l'argent que le pouvoir lui avait donné. Elle a estimé «
qu'on ne peut pas tuer quelqu'un pour donner l'argent à ses
parents ».
« Le pardon ne s'impose pas, il se mérite », a dit l'historien
burkinabé Ki Zerbo, qui a condamné l'acte.
Protocole d'accord pour faciliter les transferts des fonds
de Migrants africains en Europe
IMC Convergence Dakar 2011
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Un protocole d'accord entre les institutions de Microfinance et
les Migrants africains d'Europe en vue de l'établissement
d'une alliance africaine alternative pour les transferts de fonds
fait l'objet des discussions au Forum Social Mondial qui se
déroule à Dakar. Les représentants d'une coalition de dix
institutions de microfinance membres de l'INAFI International
se réunissent pour l'assemblée de Migrants
africains
d'Europe dans la salle de conférence du Cyber Campus
SINKOU à l'Université de Dakar en présence des
représentants des 10 grandes organisations de migrants
d'Europe en discussion pour déclarer leur intention de former
une alliance à la conférence d'Accra en Juin prochain.
Au cours d'une conférence de presse tenue lundi 7 Février
2011 au Cyber Campus SINKOU, Madame Soukeyna Ndiaye
BA, directrice exécutive de International Network of Alternative
Financial Institutional, a défini l'objectif général du projet Union
Européenne dénommé « Mobiliser les potentiels de la
migration pour le développement en liant les institutions de
Microfinance et les associations de migrants ». « L'objet
général de ce projet, a-t-elle dit , est de contribuer au
renforcement des capacités des associations de migrants
basées dans 10 pays de l'Union européenne pour qu'elles
soutiennent activement le développement dans leurs pays
d'origine et faire en sorte que les Institutions de Microfinance
puissent offrir aux migrants des transferts d'argent plus surs et
moins chers dans 10 pays d'Afrique subsaharienne »,
notamment Bénin, Ethiopie, Ghana, Kenya, Mali, Nigeria,
Sénégal, Tanzanie et Ouganda.
« Nous envisageons d'offrir une plate forme Internet et Mobile
Banking permettant aux migrants de gérer leur épargne à
distance dans leur pays d'origine et ainsi de transformer les
couteaux virements internationaux en un simple retrait en
ligne quasiment gratuit », a déclaré en substance madame BA
, soulignant que cela doit se faire dans le cadre et les limites de
la réglementation en vigueur dans les pays respectifs.
A la question de savoir pourquoi seulement ces 10 institutions
financières , madame BA a évoqué les raisons du sérieux et de
la rapidité dans les transferts d'argent et surtout les possibilités
d'obtention des crédits qu'elles offrent pour aider les migrants
à mettre sur pieds des projets de développement dans leurs
pays d'origine. Ces projets, non seulement seront bénéfiques
pour des efforts consentis en Europe, mais aussi profiteront
aux populations.
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Intolérance au Forum Social Mondial a Dakar:
La délégation sahraouie agressée par les Marocains.
Par Benoit Mazunda, RDC
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Pendant que le Forum Social mondial de Dakar se veut une
rencontre
où se réclament le droit à
la justice pour tous, la délégation du Sahara Occidental a été
agressée par un groupe des Marocains qui les ont menacés en
déchirant leur drapeau et en essayant d'étrangler une des
femmes après qu'ils l'aient couverte du drapeau marocain.
En effet, la délégation sahraouie présente à ce forum, s'est vue
refuser l'accès dans la salle de la faculté de droit de l'Université
Check Anta Diop où elle devait tenir une conférence afin
d'expliquer leur situation : pourquoi ils luttent, quels sont les
objectifs poursuivis dans leur lutte. Un groupe de 400
marocains a surgi dans la salle pour contrecarrer cette activité.
Ils ont déchiré le drapeau sahraoui, ont couvert les délégués
du drapeau marocain, ont essayé de les étrangler avec ce
drapeau ; c'était une façon de les humilier. C'est ce qu'a
expliqué Madame JADIYETU EL MOHTAR, représentante de
l'Union Nationale des Femmes Sahraouies qui était venu tenir
une conférence de presse dans la Bibliothèque de l'Université
Check Anta Diop de Dakar.
Dénonçant la répression dont sa délégation faisait l'objet de la
part des Marocains qui les empêchaient de s'exprimer ,
Madame JADIYETU a déclaré ne pas comprendre que cette
intolérance se passe pendant le Forum Social Mondial de
Dakar qui se constituait à un cadre de libre expression pour
tous les opprimes du monde. « Nous prenons à témoin
l'opinion internationale qui doit condamner ces actes de
répression dont notre délégation est l'objet et appelons à être
sécurisés
», a déclaré la représentante des femmes
sahraouies venues exprimer leur droit à l'autodétermination. «
En ce moment où les négociations se passent aux Nations
unies entre les deux parties, nous exigeons la tolérance »,
avait conclu Madame JADIYETU.
32 sahraouis dont trois femmes s'étaient déplacées à Dakar
pour représentant le front Polisario du Sahara occidental qui
r é c l a m e
s o n
i n d é p e n d a n c e .
Réagissant à cette déclaration du Front Polisario, le Conseil
national des Marocains du Sénégal a qualifié
d'exhibitionnisme et de pièce de théâtre la conférence de
presse faite par la délégation des femmes sahraouies. « Nous
dénonçons les menées provocatrices des séparatistes qui
tentent par tous les moyens à mettre en déroute l'opinion
publique internationale », déclare un communiqué de remis à
la presse mardi.
Les délégués marocains interpellent les organisateurs sur la
nécessité impérieuse de garantir leur pleine et entière
participation aux différents ateliers, conclu le communiqué.
Une pétition pour la réouverture
du dossier Thomas Sankara.
Madame Blandine Sankara, sœur
de l'ancien président Thomas
Sankara
du Burkina Faso,
assassiné en pleine fonction en
1987, espère que la justice sera
faite un jour afin de déterminer la
vérité dans la mort de son frère.
C'est l'espoir que présente la
famille de ce vaillant nationaliste
ou africaniste qui luttait pour les
valeurs africaines. « On ne peut pas échapper à la justice », at - e l l e
d i t .
Madame Blandine qui est le 10ème enfant de cette femme de
l'ancien président burkinabé qui s'exprimait lors d'une
interview à la presse se trouve à Dakar pour rechercher un
soutien pour une pétition qu'elle a initiée afin que le dossier de
l'assassinat de son frère soit ouvert au niveau des Nations
u
n
i
e
s
.
Elle pense que Thomas Sankara a été tué à cause de ses
pensées positives parce qu'il
défendait des valeurs
africaines. « Toute tentative pour effacer ses pensées s'avère
vaine parce qu'on est obligé de passer ou de retourner aux
valeurs locales », a-t-elle déclaré.
Pour la dignité du peuple burkinabé, et du peuple africain en
général, il est nécessaire de produire et de consommer local,
pense madame Blandine qui croit que cela évitera à l'Afrique
d ' ê t r e
t o u j o u r s
d é p e n d a n t e .
A une question sur les situations actuelles de protestations
permanentes dans les différents pays africains, madame
Blandine, sociologue de formation, les situe au niveau de
l'inadaptation de l'Afrique au modèle européenne de
démocratie. Elle pense qu'il est difficile d'arriver à cette
démocratie imposée au-delà des réalités sociologiques
africaines. « Comment
demander aux villageois
analphabètes d'analyser les projets de société présentés par
plus de 10 personnes ? Ca pose problème de passer aux
urnes et de faire un choix correct en analysant les réalités de
nos populations dans nos milieux ruraux avec ce niveau élevé
d'analphabètes », a dit Blandine.
IMC Convergence Dakar 2011
News
Par Mohamed A Niang Mali
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Les migrants réclament la liberté de circuler
Dans le cadre du Forum Social Mondial, une grande marche
s'est tenue à Dakar le jeudi 10 février 2011, à laquelle
participaient plusieurs réseaux et collectifs des sans papiers
d'Europe. Elle a été organisée par la Commission Nationale
d'Organisation pour la Diaspora.
Sous les sons des tams-tams, des tambours et autres
instruments de musique les sans papiers membres de Europe
InterAct, de Migreurope, de Ponts pas des murs, de Ministère
de régulation étaient partis du rond point de la poste de Medina
pour converger vers la Direction nationale de la Sureté
nationale. La présence de l'Association des réfugiés
mauritaniens au Sénégal était remarquable.
Ces réseaux des migrants dénonçaient les politiques
migratoires qui se durcissent et qui
deviennent
discriminatoires ; c'est les cas de Frontex, une agence de
contrôle des frontières externes de l'Europe, la Directive de
retour signée en 2008 par le Parlement Européen, les Accords
de réadmission des migrants en situation irrégulières. Auss
IMC Convergence Dakar 2011
I, ils dénoncent toutes les politiques migratoires policières et
répressives nationales dont les migrants sont victimes.
Ainsi, on pouvait lire lors de cette marche les slogans écrits sur
les banderoles et entendre des cris s'articulant autour de la
solidarité, de l'égalité, de l'humanisme et de la liberté de
circulation.
Outre ces slogans, on pouvait également lire les noms des
victimes du Frontex, qui ont péri lors de leur parcours suite
aux répressions policières et autres tracasseries. Des milliers
de noms y étaient inscrits.
Notons que l'externalisation du contrôle des frontières
européennes met en danger la liberté de circuler, qui est l'un
des droits fondamentaux de l'homme.
Les réfugiés mauritaniens au Sénégal est un cas spécial,
parce qu'ils sont l'objet de discrimination raciale dans leur
propre pays. Ils sont victimes de la politique d'arabisation dans
leur pays ; et se sentant opprimée, cette communauté noire
est contrainte de quitter la Mauritanie pour se refugier ailleurs.
La majorité se retrouve au Sénégal au Mali.
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Bene
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Indymedia shouts for humanity
Par Wilson Yego Equator
FM Kenya
It is indeed true that the power of pen and paper has for a long
time been the peoples unseen voice. However, with the
development in technology, radio and internet are becoming
extremely important tools of communication bridging the gap
between the elite and the illiterate, the poor and the rich and
bringing forth the unseen voice to the ear of the public. Indeed,
the world is a global village now. Indymedia, an association of
independent journalists from all over the world, had its
presence strongly felt in Dakar Senegal during the on-going
world social forum in the march that was conducted on
Sunday, 6th February 2011. Operating as a family of different
nations put together under one roof, the journalists told the
stories as they happened to the world over the internet
broadcasting and web publishing.
Moreover, tribalism indeed prevails in many african countries
and has been the cause of many upheavils including the civil
wars experienced. On the other hand radios like Equator Fm
are good plat forms to champion oneness and importance of
coexistence. Many presenters on this radio are the youth who
do not bear tribal inclinations, and as a result, they are able to
encourage the youth and older generations to shun violence
as a means of solving problems. To ensure balance in
programming, both boys and girls have equal opportunies to
share the experiences with the public.
Realising the importance to share with the world the
experiences learnt in different parts of the world, the station is
undergoing improvements in technology to enable it stream
the signal through the internet.
World Social Forum
Fails in Communication
Sharing experience from its pool of journalists, indymedia
conducted seminars and workshops for its members in various
fields like on line publishing, video streaming and internet
broadcasting. Indymedia realises that, in order for its members
to participate fully in service to humanity, there is need to train
them on emerging technologies, so that they can share their
experiences with the world effectively, hence be able to
liberate humanity from the yoke of misinformation and
information deprivation. The journalists were concerned that a
lot of injustices are perpetrqted on humanity, while the public is
expected to keep queit over it.
Among the workshops carried out, it included one on
Kabetkache women development and resource centre, where
the workshop was taken through the harrowing troubles faced
by the women and the families of the Niger Delta. That despite
the presence of the minerals and oil resources, the
communities has little to show for it . Poverty ravages, the
schools are poorly equipped with almost no infrustructure on
ground, while the multinational companies keep on milking the
country's economy.
Women whom are very fundamental in nation building are left
to lick the wounds of conflict situations emanating from the oil
politics that has being ravaging the Niger Delta region. They
are largely marginalized and left out with nothing to show for as
their livelihoods are lost in cause of exploration activities
carried out by the oil companies. Youths are being set up to
create conflicts amongst themselves while the companies
enjoy easy access to the peoples wealth called the BLACK
GOLD (Oil).
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Besides the above, Indymedia has embarked on community
radio projects in various countries of the world. One such
project example, is the Equator Fm radio in Kenya. This radio
is unique in the sense that it is situated within the Maseno
University, hence it serves a diverse community. Universities
the world over are known to be knowledge centres. However,
much of the research work is published in books and put on
shelves. Thus not benefiting communities, but giving credit to
the publishers and personal recognition. With the presence of
such radios the university is able to share its research work
with the community hence empowering the community, since
knowledge is power.
He World social forum held in Dakar Senegal was a great
success in participation and attendance. However, the forum
had also a few hiccups here and there. This included failure to
pay attention to the pertinent issue of communication! The
events were mainly conducted in French language or the local
languages of the participating groups. As a result, many
journalists who attended the functions had to either look for
interpreters or failed to cover the function all together.
Due to communication problems, many journalists resorted to
reporting on the events carried in the language they
understood. This became a great impediment to delivery of
the message to the public while majority of communication
was on the right to information for all. The communication
messages and notices on the boards for participants
were done in French which made it difficult for the
Anglophone speaking countries to locate where the
events were taking place in time.
Kareen a journalist and activist from Nigeria complained that
many of the events she attended were conducted in a
language she could not comprehend. On the other hand, Mr.
Victor Tekwa from Cameroon an Insurer by training and a
reporter by practice said that he had no problem with the
languages, since they depicted the diversity of the forum.
On the other hand the, the forum had overwhelming
attendance that the hosting University had to cancel some
programs from time to time due to interference from the
exhibiting and protesting groups.
IMC Convergence Dakar 2011
Bene
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Another Media Is Possible!! - Un autre media est possible!!
TEARS OF AN ANGEL
eyes. At first when he had seen the lady in front of him approach his
By Jules GAHAMANYI, Rwanda
desk with tears streaming down her cheeks, he was sure that she had
been raped. But it was her young, fourteen year old daughter who had
After what she had been through, she never thought that a day would
been raped, the lady informed him with bitterness so strong that he
come when her heart would smile. But that day came one cold
could almost touch it.
morning in the midst of groans and heavy breathing.
'My daughter saw his face,' she said quietly and kept quiet for so long
Just after 6.00 AM, at that quiet hour when the sun was beginning to
that he had to tug her gently on the right shoulder.
emerge from the eastern horizon, an angel was born. The angel's
'He is someone that I know, a neighbor who should have been her
mother was a twenty-two year old lady who had lived through the
protector instead of… instead of…' she broke down and wept silently,
genocide and given up hope that life could ever be worth living. But
her head buried in her hands.
that morning, as she held her one-hour old beautiful baby girl in her
Two months later, those same work-hardened hands buried her head
sweaty arms, she cast glances past the window into the bright
yet again, when the same pained sobs shook her violently. She had
morning and smiled. A new day had come.
confirmed without a shadow of doubt that her child, was now heavy
Thank you Heavenly Father, she prayed silently, for sending an angel
with child.
into my life.
'You are going to have a child,' she had explained to Angelique, whose
There was only one name that the young mother could give her baby
beautiful smile was slowly returning.
Angelique. Indeed, the baby looked completely angelic as she
'How?' Angelique asked, her one-word question pregnant with
suckled calmly and closed her eyes to sleep.
confusion and childlike curiosity.
Fourteen years later, the earthly journey of little Angelique was
And so her mother had explained without looking at her that, 'your
changed forever when she was shoved into hell on earth.
stomach will grow bigger and bigger, then after seven months, you will
The day when her life took a turn for the worse started just like any
give birth to a baby.'
other day. She woke up, took a bath, lit the fire, prepared breakfast,
'Why?' Angelique asked again. This time, fear had replaced the
dressed into school uniform and drank tea with her mother before
curiosity.
leaving for school. She was a primary five student and a nearby
She wanted to cry but decided her daughter needed her comfort and
school.
strength, not tears.
Just like other days, teachers came to class, taught and left after
'Who will be my baby's father?'
handing them homework.
This question opened the pent up floodgate of tears in the mother as
Later that night as other students were doing homework with the aid of
she fell into her daughter's tiny arms. But moments later, she
tin lamps and lanterns, Angelique was bloody and teary, shivering
summoned every drop of will power in her body and abruptly wiped
violently in her mother's arms. She had been raped.
her tears.
Who does this to a child? Her mother sobbed. Oh God, why did you
'God will be your baby's father,' she told Angelique with conviction.
send me an angel only to have her innocence taken away from her in
The following week, mother and daughter stood on wooden benches
such a brutal manner? That night was the longest of her life, even
outside the offices of ARAMA, a local organization. She had been told
longer than those dreaded genocide nights.
by a friend of a friend that ARAMA 'takes care of women and children
The following day was even longer. The sun became a torch of fire
who have been beaten up.' What had happened to her daughter was
that was scorching mother and daughter with unbearable heat.
much worse than beating, so they had better help her.
Although the pain had subsided, Angelique felt different. With every
When their turn came, she held Angelique her daughter by hand and
breath she took, it was as if a knife was slicing her stomach as a fire
led her into a small office with one table and two chairs. The wooden
roared in her chest. She felt a horrible pain in her head and tried
table had many small books and white papers on it. Sitting behind the
vomiting. But even vomit refused to come out and cleanse her inside.
table was a slender and with silver-rimmed spectacles and a kind
She saw her friend Jane walking along their fence, on her way from
smile. She greeted them warmly, like they were her long lost friends.
school. She tried calling her but the sound that came out was so
Angelique's mother talked for one hour. The more she talked, the
hollow that Jane didn't hear and walked on. Angelique wanted to run
more she wanted to continue talking. It was easy and refreshing to talk
to this kind woman. As her mother talked, Angelique was both restless
where pain would leave her stomach alone. But she remained seated
and attentive. Every once in a while, they would ask her questions and
on the thin mattress in her mother's living room. Her legs felt weak.
she would answer softly, 'oui Madame' or 'non Madame.'
Her head was now dizzy. For the second time that day, she lost
The kind lady behind the desk was ARAMA's legal counselor. She told
consciousness and slumped into the mattress.
Angelique's mother that life had to go on; that tomorrow could be
Angelique's mother was a slender woman with alert, brown eyes that
better. If you give up, then the perpetrator wins. But if you embrace
were looking directly at the police officer in front of her. She had just
hope, then your daughter wins. You cannot give up hope, she
arrived at Ngoma Police Station to report about her beloved
repeated several times. She finished the session by promising that
daughter's rape. The policeman had a weary look in his sympathetic
ARAMA would support them not just in the legal process but also
IMC Convergence Dakar 2011
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after Jane, to a place where fire wouldn't burn her chest. A place
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Letters from Dakar
By Alex Kanyi, Nigeria
Barua za Dakar
Dear Ma,
I hope you are fine. I'm doing good. Dakar is hot and windy. The
people here are cool. Today I was participating in a march,
nothing dangerous don't worry, where the protesters were
demonstrating marshalled up by an European network called
Afrotex. This network has recently intensified it's activities to
control the movement within European borders in Europe and
it's territories. These territories can also be found in West Africa.
Mama, in Senegal things are dear a taxi is 2000 Sfrancs, that is
equivalent to vegetables for two weeks in Kenya. I miss you all.
The food is ok, we are thankful for our Nigerian friends who cook
cassavas, fish, rice and 'pepe'. Otherwise hotel food here would
have cost a nuke.
Nigerian are just the lively lot you enjoy watching on Naija Night
movies back in Nairobi, so no camera trick there eh! How's my
brother doing? I hope he did his exam alright. Have you heard
from my sister? She must be swamped with work now that she got
that promotion.
I think the Indymedia convergence camp will close-down next
week around 17 t h Feb,2011. The team is big with
journalists,activists and civil societies from across the world.
There's Russell, Ross, Jeamie, Amie, Sphinx, Norman, Fabian
Gomez, Philip, and a team of Niger Delta men and women. These
women from the Delta really have a crisis with the Oil Multicorporations that pollute their environment. And they want the
situation highlighted.
Kigali, Rwanda is well represented, Zimbabwe, South Africa too. I
have a friend called Molefi from S.A and his collegue Bonmsu.
There's also a big Malian contingent, very social girls these
Malians, my eye is roving,so brace yourself and learn some
French just in case. Just kidding.
Every morning and evening we have plenary. Plenary is a
convergence of all members of the house. Here is where we set
tasks, decide on budget proposals, raise objections, notify the
activists and journalists of activities happening or about to
happen. This opportunity is also where you get to have an
interactive experience of how IndyMedia works.
Electricity in Senegal is somewhat not as reliable as we are used
to and humming of generators across the streets is a common
thing. However, Senegalese roads beats our pathways pants
down and the right-handed drive road code, shoes would fly off. I
witnessed a traffic accident, in fact it's on tape. The infrastructure
is superb and given a chance our “Matatus” drivers would make a
killing, literary. The underground highways makes Senegal
moving 24hours though.
The beach is nearby, I must admit I'm kind of reluctant to go
dipping in the Atlantic Ocean, legend has it that the waters cry or
rather you can hear cries in the water. Funny eh! I don't know,
maybe they say that to remember the Slavery comme Rce that
happened here long time ago. There's even an island where slave
where domiciled before being shipped as human cargo to the
freeworld, yet another contrast we are confounded by here in
Dakar.
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I'm just writing to you to have you know your son is ok. And that I
Might have some of my Insurance money reimbursed, so I might
buy an especial Senegalese dress from the local community
called the Wolof. The dress will look good on you trust me and you
can even flaunt it to our aunt, the one married to a Togolese. I hope
the Ol' man is well, tell him his Panama hats are only found in
Panama nowhere else. The hats I can get him here, I know he
would rather be headless than wear one. There's nothing goofy
about them, I guess he's just himself, you know.
I was wondering if you have heard from Damaris, she knows I'm in
Senegal but has she come over yet? Say hello for me if you see
her. You might drop by my flat to look her up. Please don't give her
hell, she's my girlfriend and you will always remain my “main
squeeze.”
I'm about to pen off but before I do that, I would like you to know
that my luggage is somewhere in the international space. I lost it
between Nairobi, Ethiopia and Dakar. This means your Masai
blanket that you gave me to keep warm 50,000feet above the
ground is, lost. However, I haven't entirely given up on it because
another Kenyan delegate, Douglas had placed his designer
cologne in it. I have to try to locate it or get compensated by the
airline company.
So, I love you Ma and soon come, greet all my friends if you see
them and don't brag too much it's only Senegal and I'll probably be
coming home just the same struggling “journartist, perhaps a bit
knowledgeable.”
Bye Mom. Your loving Son
Suite de l’Edito P1
throughout the pregnancy, to ensure that Angelique remained
healthy both during and after the pregnancy.
Every ante-natal visit was an exercise in courage for Angelique and
her mother. They had to contend with public murmurs even as they
kept facing the reality that a baby was on the way. A baby who had
been conceived in tragic injustice, but a baby nonetheless. In the
words of Angelique's mother, a baby whose Father would be God.
Six months later, this baby arrived on a hot, humid day. He was a
bouncing baby boy.
For more information, contact Jules GAHAMANYI, ARAMA's Executive
Director at [email protected]
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Par M Coul & Charles
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FORUM EN IMAGES / FORUM IMAGES
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Par M Coul & Charles
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Bene News
Rédaction:
Benoit Mazunda, RDC - Sekou Diawara,Senegal
Alex Kanyi, Nigeria - Eric Kayihura, Rwanda
Jules GAHAMANYI, Rwanda - Mohamed A Niang Mali
Photographie:
Eric Kayihura, Rwanda
Jules GAHAMANYI, Rwanda - Moussa Coulibaly Mali
Nicole Hummer, USA - Charles Mutengwa, Zimbabwe
Mise en Page:
Africa
IMC Convergence Dakar 2011
Moussa Coulibaly Mali &
Charles Mutengwa, Zimbabwe
Contact:
Www.imc-africa.mayfirst.org
www.indymedia.org