B E LG IQ U E - B E LG IË P. P / P . B 1/ 13 9 2 10 7 0 B R U XE LL
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BIMESTRIEL N°129 MARS - AVRIL 2012 BUREAU DE DÉPÔT : BXL X 1070 BRUXELLES BELGIQUE - BELGIË P. P / P. B 1/1392 1070 BRUXELLES P402037 2 29.04 > 18:00 [ gratis ] Som 06.04 > 20:00 [ gratis ] Micro Evening L’art et la manière L ma Var i Pri ia & Mu r e / I ma n Boc Nov zik > p h o u . d a a sem do li > p.4 2-3 x ain o > e ge p.5 stic ula nte > p. 6- 7 Matamore 10 ans déjà ! / al 10 jaar! C’est en 2002, il y a exactement dix ans, que l’asbl Matamore voit le jour. Né comme webzine culturel, pour échanger des playlists et des chroniques culturelles, Matamore a vite évolué pour devenir un des labels de musique indépendants qui comptent dans le petit Royaume de Belgique. Mais pas seulement. Ce label est aussi extrêmement actif dans l’organisation de concerts, contribuant à faire connaître des musiciens de la scène indépendante belge et étrangère, souvent et à tort relégués dans la marge. Le Nova participe avec plaisir au dixième anniversaire du label. Longue vie à Matamore ! Precies 10 jaar geleden, in 2002, ontstond de vzw Matamore. Geboren als cultureel webzine om playlists en culturele info uit te wisselen, groeide Matamore al snel uit tot één van de belangrijkste labels van onafhankelijke muziek in ons Belgisch koninkrijkje. Maar niet alleen dat: het label is ook ongelooflijk actief in de organisatie van concerten. Zo maken ze muzikanten uit de Belgische onafhankelijke scène, die anders in de marge zouden blijven hangen, bekend. Nova viert met plezier hun tiende verjaardag. Lang leve Matamore! www.matamore.net + www.myspace.com/lesterrils + www.hoquets.net concert les terrils L es Terrils… c’est un des meilleurs exemples de ce que le bon vieux terroir belge peut produire : une musique un zeste décalée, des textes joyeusement délirants, un mélange détonnant d’influences musicales provenant de toutes parts et de tous temps. On y retrouve un peu de folk, de blues, de ragtime, de rockabilly, de la chanson française, … Les Terrils c’est Frédéric Deltenre et Joffrey Goart, l’un ayant fait ses premiers pas dans la musique avec le lo-fi, l’autre avec la musique classique. C’est dans la salle obscure du Nova, lors d’une semaine de fermeture, que les Terrils ont enregistré leur troisième disque (le deuxième sur le label Matamore). Celui-ci devrait d’ailleurs être tout frais sorti du pressage pour cette soirée anniversaire. Frédéric Deltenre, qui est aussi dessinateur, s’octroiera en plus le plaisir d’une petite expo dans le Bokaal à l’entrée (la cabine de vente de tickets !) L es Terrils is één van de beste voorbeelden van muziek die opstijgt uit typisch Belgische bodem: een vleugje afwijkend, vrolijk uitbundige teksten, een explosieve mengeling van muzikale invloeden die van overal en uit alle tijden komen. We vinden er een beetje folk, blues, ragtime, rockabilly en chanson française in terug. Les Terrils, dat zijn Frédéric Deltenre en Joffrey Goart. De ene heeft zijn eerste muzikale passen gezet met lo-fi, de andere in de klassieke muziek. Het is in de filmzaal van Nova, tijdens een pauze van een week, dat de Terrils hun derde album hebben opgenomen (het tweede op het Matamore-label). Dit album komt vers van de pers voor deze verjaardagsavond. Frédéric Deltenre, die ook tekenaar is, zal eveneens een klein expootje organiseren in de Bokaal, onze ticketcabine aan de ingang! concert Hoquets P résenter les Hoquets signifie avant tout faire un clin d’œil amical à Maxime Lê Hung, qui est non seulement un des trois musiciens du groupe, mais aussi le pilier du label Matamore. Derrière ses lunettes un poil trop sages (!), se cache un infatigable meneur de jeux, un feu follet aux bizarreries insoupçonnées. Mais les Hoquets, c’est un trio, et nous ne manquons donc pas de présenter aussi François Schulz et McCloud Zicmuse. À trois, ils forment un des groupes les plus singuliers et cocasses apparus récemment sur la scène musicale belge. Leur particularité est certainement de jouer avec des instruments inventés, inspirés de certains groupes congolais (comme Konono N°1, Staff Benda Bilili et Kasai Allstars). Leur musique est un mélange de indy-pop et pop-funk, profondément inspirée par la culture du terroir belge. Pour preuve : un premier album intitulé “Belgotronics”, et un morceau qui a carrément pour titre : “Couque de Dinant” ! Tout un programme, pour cette soirée, on vous le dit ! D e Hoquets presenteren, is eerst en vooral een vriendschappelijke knipoog naar Maxime Lê Hung, die niet alleen één van de drie muzikanten is van de groep, maar ook de pijler van Matamore. Achter zijn net iets te brave bril gaat een onvermoeibare spelleider, een drukdoener met onverwachte wispelturigheid schuil. Maar de Hoquets zijn een trio, dus we stellen graag ook François Schulz en McCloud Zicmuse voor. Met zijn drieën vormen zij een van de opvallendste en grappigste groepen die recent op de Belgische scène verscheen. Ze spelen op de gekst uitgevonden instrumenten, geïnspireerd op Congolese muziekgroepen zoals Konono N°1, Staff Benda Bilili en Kasai Allstars. Hun muziek is een mengeling van indy-pop en pop-funk, fel geïnspireerd door Belgische streekcultuur. Als bewijs: hun eerste album heet “Belgotronics” en de nummers kregen titels als “Couque de Dinant”, “Stoemp” en “Gentse speciaal”! Een uitgebreide doch licht verteerbare maaltijd op het menu vanavond! ’art et la manière, oui, mais de quoi ? L’art est la manière… de parler, à la radio, de culture et plus particulièrement de l’économie et de la politique de la culture. L’initiative est partie d’une équipe bretonne basée à Rennes, L’Autre Idée, avec une radio associative de chez eux, Canal B. Au fil des mois, l’émission a pris la route. Après plusieurs villes françaises, elle débarque à Bruxelles, au Nova, afin de tisser des liens hors Hexagone. Les artistes et acteurs culturels bruxellois serviront ainsi de fil rouge à trois émissions de radio qui seront ponctuées de créations sonores, chroniques, actus et autres travaux multimédia. Accompagnées d’une table d’hôte, les émissions seront enregistrées en public dans le bar, entrecoupées vers 19:00 par “Les Sièges” et 21:00 par “442”, deux live soundtracks atypiques d’artistes ayant entre autre participé à des résidences de L’Autre Idée. Les émissions seront ensuite diffusées entre mai et juillet 2012 sur les antennes de Canal B à Rennes, du réseau Ferarock (25 radios associatives en France) et d’une radio libre bruxelloise, ainsi que sur le web au travers d’un site dédié. D e kunst van het praten, op de radio, over cultuur. Meer bepaald over de economie en de politiek van cultuur. Het idee komt van een Bretonse ploeg die tuk is op culturele avonturen, L’Autre Idée, samen met een radio van bij hun, Canal B. Na enkele maanden kwam de uitzending op kruissnelheid. Na haltes in verschillende steden in Frankrijk, is nu Brussel aan de beurt. Kunstenaars en culturele actoren in Brussel vormen de rode draad in drie radio-uitzendingen waarin ook geluidscreaties, recensies, nieuws en multimediale plek vinden. Terwijl een gastentafel de hongerigen spijst, worden de uitzendingen publiek opgenomen in de foyer, afgewisseld met concerten en voorstellingen van kunstenaars. Het resultaat komt tussen mei en juli 2012 op de golven van Canal B in Rennes, op die van het netwerk Férarock (25 vrije radiostations in Frankrijk), van een Brusselse vrije radio, en op het www via een speciale website. www.lautre-idee.org www.canalb.fr/artetmaniere Live Soundtracks Les Sièges FR, 30’ > Thomas Le Corre accompagnera de ses compositions à la guitare les dessins de Nylso créés et projetés en direct. Une adaptation live de leur collaboration, "Les Sièges" (CD/Livret, édition Le Simo, déc. 2009). > Thomas Le Corre vergezelt zijn gitaarcomposities van tekeningen van Nylso, live gemaakt en geprojecteerd. Een live versie van hun samenwerking "Les Sièges" (CD/boekje, uitgeverij Le Simo, dec. 2009). 442 FR, 30’ > Une plongée par le son et l’image photographique dans l’univers des quelques 442 cafés bruxellois, accompagnée par Samuel Michel et Mathias Prime, musiciens maîtrisant aussi bien la guitare que des instruments électroniques ou inventés. Une création dont ce sera la première au Nova, par Gilles Kerdreux de L’Autre Idée, avec notamment des photos de Laurent Guizard, Bernard Louédec et Erwan Lemoigne. > Een duik in beeld en geluid in de wereld van 442 cafés in Brussel. Samuel Michel en Matthias Prime zijn muzikanten die evengoed overweg kunnen met de gitaar als met elektronische of zelfbedachte instrumenten. 05.04 > 19:00 [vernissage] Expo 05.04 > 29.04 No Nukes Posters A vec comme objectif de sortir du nucléaire et de promouvoir les énergies renouvelables, la plateforme “No Nukes Posters” propose déjà près de 15.000 affiches "activistes" en téléchargement libre. Seule condition pour les utiliser : que ce ne soit pas à des fins commerciales, excepté si les bénéfices obtenus servent aux sinistrés du Japon. Lancée par des graphistes japonais engagés à travers le réseau d’action et de médias citoyens “Réaliser” (en français dans le texte), la collection s’enrichit aussi par l’apport régulier de travaux extérieurs au groupe, du Japon comme du monde entier. Miku et Yukie, artistes japonaises vivant à Bruxelles, nous proposerons une sélection parmi le vaste choix d’affiches et les exposeront dans le foyer du Nova. Autant la beauté plastique des œuvres que leur pertinence et leur force persuasive seront prises en compte dans leur choix. Parallèlement, elles organiseront des tables d’hôte nippones les samedis 21 et 28 avril, une manière comme une autre de commémorer la première année de la catastrophe nucléaire (toujours en cours) de Fukushima, et de sensibiliser à sortir enfin du fléau atomique ! Z o snel mogelijk kernenergie de rug toekeren en hernieuwbare energie promoten: het platform “No Nukes Posters” draagt zijn steentje bij met maar liefst 15.000 “activisten”-affiches in vrije upload. De enige voorwaarde om ze te gebruiken is dat het om een niet-commerciële activiteit gaat, behalve indien de opbrengsten naar de slachtoffers van de kernramp in Japan gaan. De collectie komt van een Japanse groep van geëngageerde grafici in het actie- en burgermedianetwerk “Réaliser”, en wordt verrijkt door de geregelde inbreng van werken buiten de groep, uit Japan en de hele wereld. Miku en Yukie, Japanse artiesten die in Brussel leven, maken een selectie uit de uitgebreide keuze van affiches en stellen ze tentoon in de foyer van Nova. Ze laten zich leiden door esthetiek en overtuigingskracht van de affiches. Daarnaast bieden Miku en Yuki ook Japanse gastentafels aan op zaterdag 21 en 28 april. Kwestie van het eerste jaar van de kernramp van Fukushima (die nog steeds gaande is) te herdenken en om iedereen ervan te overtuigen dat de kernuitstap echt wel dringt! http://nonukeart.org + http://int.nonukeart.org/ + www.realiser.org/en/ 3 concert film 10.04 > 20:00 Jad Fair & gilles rieder J ad Fair travaille beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il découpe des papiers pour effectuer des collages, il écrit et enregistre des chansons, il donne des concerts, des performances, il collabore avec d’innombrables artistes. Il ne s’arrête jamais. Il est donc logique que vous ayez entendu parler de lui, quelque soit votre parcours, tant il a marqué des esprits variés. C’est d’abord comme membre fondateur, avec son frère David, d’Half Japanese qu’il se fait remarquer, enregistrant une trentaine d’albums ! Gilles Rieder, le batteur qui l’accompagnera ce soir, fit partie un temps de l’aventure. Bricoleur reconnu, Jad enregistre avec de nombreux autres artistes singuliers, donnant lieu à d’improbables disques dont l’inénarrable “It’s Spooky” avec Daniel Johnston ou encore “26 Monster Songs for Children” avec son frère. Jad Fair sera au Nova pour une ouverture exceptionnelle un mardi ! L’occasion valait l’exception ! J ad Fair is een hardwerkend man. Hij maakt collages, schrijft liedjes, neemt platen op, geeft concerten, doet performances, werkt samen met talloze artiesten. Hij weet niet van ophouden. Het is dus logisch dat je al eens van hem gehoord hebt, wat je achtergrond ook is, zo opvallend is hij. Het is vooreerst als oprichter van Half Japanese, samen met zijn broer David, dat hij opvalt. Niet minder dan dertig albums namen ze al op! Vanavond laat hij zich vergezellen door Gilles Rieder, met wie hij al een hele tijd allerlei avonturen beleeft. Als gereputeerd knutselaar, neemt hij op met vele andere bijzondere artiesten, wat aanleiding geeft tot onwaarschijnlijke schijven zoals het hilarische “It’s spooky” met Daniel Johnston, of “26 Monster Songs for Children” met zijn broer. Speciaal voor Jad Fair opent Nova de deuren uitzonderlijk op een dinsdagavond, maar de uitzondering is meer dan de moeite waard! 06.04 + 10.04 + 28.04 > 19:30 microboutiek film 08.04 > 20:00 + 13.04 > 22:00 + 21.04 > 20:00 We Don’t Care About Music Anyway Cédric Dupire & Gaspard Kuentz, 2009, FR, video, vo jp st fr / jp ov fr ond, 80’ L 08.04 > 22:00 + 13.04 > 20:00 + 21.04 > 22:00 Half Japanese: The Band That Would Be King Jeff Feuerzeig, 1993, US, 16mm > video, vo st fr / VO FR OND, 90’ J ad et David Fair n’ont jamais vraiment su jouer d’un instrument. Cela n’a pas empêché ces deux frères de fonder Half Japanese en 1975, avec le but clairement assumé d’écrire la meilleure chanson de tous les temps. Même s’ils ont peut-être failli à cette mission, Half Japanese n’en est pas moins devenu un groupe inclassable et hermétique à toute mode, adulé par des groupes comme Nirvana, Sonic Youth ou Yo La Tengo. Passionné par les musiques alternatives, le réalisateur Jeff Feuerzeig (le même qui réalisera, 13 ans plus tard, “The Devil and Daniel Johnston”) a tourné en 1993 ce portrait de ses idoles du Maryland. Naïf et sincère, son film ne manque pourtant pas d’humour. Un document rare qui retrace la carrière de ce groupe proto-punk improbable, de ses premières chansons enregistrées dans une chambre à coucher jusqu’à son succès sur la scène underground. Jad Fair étant de passage chez nous, voilà une bonne occasion de montrer ce film proposé initialement par un spectateur pour notre programmation anniversaire de ce début d’année. J ad en David Fair hebben nooit echt geweten hoe een instrument te bespelen. Dit heeft de twee broers niet verhinderd om in 1975 Half Japanese op te richten. Hun duidelijk omschreven ambitie was zowaar om het beste nummer aller tijden te schrijven. Zelfs als ze gefaald hebben in deze missie, is Half Japanese niets minder dan een onklasseerbare groep die, wars van alle trends, aanbeden wordt door bands als Nirvana, Sonic Youth en Yo La Tengo. Filmmaker Jeff Feuerzeig is een gepassioneerde muziekliefhebber die in 1993 een portret van zijn idolen uit Maryland draaide (dezelfde regisseur die 13 jaar later "The Devil and Daniel Johnston" zou inblikken). Het werd een naïeve en oprechte film zonder gebrek aan humor. Een zeldzaam document dat de carrière van deze onwaarschijnlijke proto-punkgroep verkent, van de vroege nummers opgenomen in hun slaapkamer tot hun succes in de Amerikaanse undergroundscène. Deze vertoning gebeurt onder het motto “beter laat dan nooit” want het was een publieksvoorstel voor onze vijftiende verjaardag die we al in het begin van het jaar uitgebreid gevierd hebben! Beautiful Monsters (44 p., 28 x 20 cm, 15 euros) En plus d’être guitariste, chanteur et compositeur, Jad Fair est aussi dessinateur. Comme dans ses chansons, son univers iconographique est naïf et ironique. Ce livre récemment édité en stencil par nos amis de Knust à Nijmegen est composé de monstres, démons, squelettes, fantômes et extra-terrestres en papier découpé. En vente à la Microboutiek du Nova, bien sûr ! > > Behalve gitarist, zanger en componist, is Jad Fair ook tekenaar. Net als in zijn liedjes, is zijn iconografisch universum naïef en ironisch. Zijn boek in stencil dat onze trouwe vrienden van Knust in Nijmegen onlangs publiceerden, bestaat uit monsters, demonen, skeletten, spoken en buitenaardse wezens uit geknipt papier. Te koop in Nova’s Microboutiek, natuurlijk! a scène musicale “expérimentale” est un univers foisonnant et un peu fou, où les explorations sonores les plus imprévisibles sont possibles. Pourtant, pour beaucoup de gens, la musique expérimentale – dont les démarches vont souvent à contre-courant des conventions – est inaccessible, difficile à décoder. Il est vrai que les leçons de solfège qu’on a pu suivre à l’académie ne vont pas forcément nous être d’une grande aide. Mieux vaut pratiquer un “lâcher prise” et chercher parfois les origines de ces expériences musicales tout à fait ailleurs. C’est un peu ce que nous proposent Cédric Dupire et Gaspard Kuentz, avec cet étonnant film sur la scène musicale expérimentale japonaise, et sur huit de ses musiciens majeurs. Nous sommes transportés dans un va-et-vient entre moments de créations et d’intimités de ces musiciens, et virées dans une Tokyo ô combien “science-fictionesque”. Le film nous dévoile cette symbiose possible entre la création musicale et son environnement proche. Même les sons les plus tordus, les plus ardus, acquièrent une sonorité nouvelle. Des touches excentriques ponctuent le film du début à la fin, pourtant loin d’un film “arty” et prétentieux. À voir à tout prix ! Ensuite, vous n’écouterez peut-être plus la musique de la même façon. D e “experimentele” muziekscene is een gek friemelend en wemelend universum waarin de meest onvoorspelbare klankverkenningen mogelijk zijn. Maar voor veel mensen is experimentele muziek – die vaak ingaat tegen de conventies – niet toegankelijk en moeilijk te begrijpen. Het is waar dat de muzieklessen op school of aan de academie niet per se een grote hulp zijn. Beter is om alles los te laten en de oorsprong van deze muzikale ervaringen ergens helemaal anders te zoeken. Dit is in een notendop wat Cedric Dupire en Gaspard Kuentz met “We Don’t Care About Music Anyway” bieden. Deze prachtige film over de Japanse experimentele muziekscene toont acht grote muzikanten. We gaan over en weer tussen momenten van creatie, uitwisseling en uitstapjes in het oh zo futuristische Tokio. De film onthult de symbiotische relatie die kan bestaan tussen muzikale creatie en de naaste omgeving. Plots verwerven zelfs de meest vreemde geluiden, de moeilijkste, de meest onbeluisterbare, een nieuwe, verrassende klank. Van het begin tot het einde heeft de film excentrieke trekjes, maar het is verre van een arty farty film. Integendeel. Kom dit zien! Een openbaring waarna muziek nooit meer klinkt zoals voorheen. 4 Prima noVa Prima Nova, primavera et arrivée du printemps... Cette formule lancée il y a maintenant plus de deux ans a pour vocation de présenter des nouveaux films n’entrant ni dans les programmations thématiques du Nova, ni dans les critères de l’Open Screen. Le principe est simple : longs et moyens métrages de tous genres sont pris en compte, du moment qu’ils ont été récemment (auto)produits et qu’ils nous sont soumis par leur(s) réalisateur(s). Il ne s’agit pas forcément d’avant-premières. Chaque film reçu ne pourra cependant pas être projeté : le Nova en sélectionnera certains qui feront l’objet d’une séance, gratuite et suivie d’une rencontre avec leur réalisateur. Qu’on se le dise ! Prima Nova, Primavera en de komst van de lente... Deze formule bestaat nu meer dan twee jaar. Prima Nova toont nieuwe films die niet passen in onze thema-programma’s noch in de criteria van de Open Screen. Het principe is eenvoudig: lange en middellange films van alle genres zijn welkom, zolang zij onlangs werden ge(auto)produceerd en hun makers ze ons zelf voorstellen. Het hoeven geen avant-premières te zijn! Elke film die we ontvangen, bekijken en beoordelen we, maar helaas kunnen we niet alles vertonen: Nova selecteert er enkele uit voor een gratis toegankelijke vertoning, gevolgd door een ontmoeting met de regisseur. Men zegge het voort! [ gratis ] > Pour nous envoyer vos films / Om ons films toe te sturen : Cinema Nova (Prima Nova), Rue d’Arenbergstraat 14, 1000 Bruxxel 05.04 > 20:00 Jour de sortie faBien fisCher, 2011, FR, video, vo / ov, 54’ M aison d’arrêt de Varces, près de Marseille, fin 2010. Cinq individus en détention imaginent leur jour de sortie de la prison en le dessinant sur une feuille calque transparente. L’un s’offre un ticket pour Paris, va s’acheter des fringues et du parfum. L’autre rentre au quartier voir ses “potos”, puis organise une virée à Lyon pour faire la fête. Le troisième retrouve sa femme et passe une nuit à l’hôtel à Genève... Au delà d’imaginer leur libération, on aborde avec ces jeunes détenus leur relation avec leur famille, leurs proches et leur quartier. Ces témoignages posent la question de l’enfermement ; une réflexion plus large sur la justice, mais aussi sur la vie. Des récits de projection du réel à venir, un regard sur le dehors du dedans et le poids du dehors sur l’enfermement. Autour d’une équipe permanente, composée de plusieurs réalisateurs professionnels et d’un sociologue, l’association “Les deux maisons” œuvre à animer la réflexion sur la place et la définition de la culture en milieu carcéral, et au développement de la création audiovisuelle en son sein. “Jour de sortie” en est un bel exemple. E ind 2010 in de gevangenis van Varces, vlakbij Marseille. Vijf gedetineerden fantaseren over de dag dat ze vrijkomen en maken er tekeningen over op doorzichtig kalkpapier. Eén van hen trakteert zichzelf op een ticketje Parijs, gaat kleren en parfum kopen. Een ander keert terug naar zijn wijk, zoekt zijn vrienden op, gaat op stap in Lyon en organiseert er een feestje. Nog een ander vindt zijn vrouw terug en brengt met haar de nacht door in een hotel in Genève. Doorheen hun verbeelding worden de relaties van deze gevangenen met hun gezin, familie, vrienden en wijk blootgelegd. Hun getuigenissen doen nadenken over wat “opsluiting” betekent en bieden een ruimere blik op gerechtigheid. Verhalen over toekomstverwachtingen, een kijk van binnenuit op het leven buiten de gevangenis, en hoe deze beleving van wat buiten is de opsluiting nog zwaarder maakt. De vereniging “Les deux maisons” bestaat uit een vaste ploeg van filmregisseurs en een socioloog. Ze brengen een reflectie op gang over wat cultuur is en welke rol ze binnen de gevangenismuren kan spelen. “Jour de sortie” is er een mooi voorbeeld van. + PerforMaNce dyslexie > La projection de "Jour de sortie" sera suivie de Dyslexie, solo de poésie sonore et triturations vocales, par Anne Laure Pigache. "Dyslexie est fait de jeux de bouche, de langage, de voix, de gorge, de répétitions et d’idioties. C’est une performance où je donne à entendre un mot comme objet musical, dégagé du sens, puis de temps en temps je reviens au sens. Par une écoute précise des inflexions de la voix disante ou lisante, j’explore la lisière entre son et sens. Le spectateur-auditeur circule à son rythme entre l’écoute musicale du langage et l’écoute du texte. Les textes et leur traitement formel explorent ce que les nouvelles technologies de l’information transforment dans mon rapport au monde." > Na de vertoning van “Jour de sortie” volgt “Dyslexie”, een solooptreden met auditieve poëzie en stem-spel van Anne Laure Pigache. “Dyslexie is een spel van mond, taal, stem, keel, van herhalingen en dwaasheden. Het is een optreden waar ik een woord laat klinken als een muzikaal object, van zijn betekenis ontnomen om er later dan terug betekenis aan te geven. Door het precieze luisteren naar de stemverbuigingen, ga ik op zoek naar de grens tussen geluid en betekenis. De toeschouwer-luisteraar begeeft zich op zijn eigen ritme tussen het muzikale luisteren naar de taal en het luisteren naar de tekst. De teksten en hun vormelijke behandeling onderzoeken hoe mijn relatie tot de wereld wordt getransformeerd door nieuwe informatietechnologie”. 15.04 > 20:00 le graNd Nord ateliers urbains #2 COlleCti(e)f, 2011, Be, video, vo FR / FR ov, 66’ A près “Flagey” déjà présenté lors d’une séance Prima Nova, “Le grand Nord” est le second opus des Ateliers urbains, initiés par le Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) et Plus Tôt Te Laat (PTTL). Une douzaine de Bruxellois, habitant ou travaillant pour la plupart dans le quartier Nord, y croisent leurs regards sur ce territoire que personne ne définit de la même manière, tant il est traversé de réalités différentes et divisé par d’importantes frontières, physiques et mentales. Bordé par le canal de Willebroek, ancien cœur ouvrier et industriel de la ville, coupé par la jonction ferroviaire Nord-Midi et mutilé par les projets inachevés du “Plan Manhattan”, le quartier s’articule autour de la gare du Nord où s’engouffrent quotidiennement des dizaines de milliers de navetteurs, venus des quatre coins du pays pour y travailler dans ses tours de bureaux… À tel point qu’on en oublie parfois qu’il est resté avant tout un quartier populaire et d’immigration. Un film de contrastes, à l’image de son sujet, où l’humour n’est jamais loin. N a “Flagey” – enkele maanden geleden in Nova vertoond – slaan Plus Tôt Te Laat (PTTL) en Centre Vidéo de Bruxelles (CVB) opnieuw de handen in elkaar. In "Le Grand Nord" werpen een tiental Brusselaars die wonen of werken in de Noordwijk een blik op hun wijk. Iedereen denkt er het zijne van, zo sterk doorkruisen contrasterende realiteiten de wijk. Mentale en fysieke grenzen zijn inherent aan deze geteisterde wijk. Het kanaal van Willebroek, het voormalige industriële hart van de stad, begrenst de wijk, de Noord-Zuidverbinding doorsnijdt ze, en de onvoltooide projecten van het “Manhattan Plan” brachten verminkingen aan. Het Noordstation is het kloppende hart waar dagelijks tienduizenden pendelaars uit het hele land elkaar verdringen om te werken in hun kantoortoren. Dat de wijk in de eerste plaats een volksbuurt en immigratieplek is, wordt soms vergeten. Een film vol contrasten, naar het beeld van zijn onderwerp, waarin humor nooit ver weg is. www.ateliers-urbains.be 22.04 > 20:00 goudougoudou faBriziO sCapin & pieter Van eeCKe, 2011, Be, video, vo st FR & nL / ov FR & nL ond, 55’ A vant le 12 janvier 2010, beaucoup d’Haïtiens ignoraient que la terre pouvait trembler, trembler tellement que le béton peut en tomber. Est-ce une punition de Dieu ? Du diable ? Les États-Unis ont-ils testé une nouvelle bombe sur Haïti ? Après le tremblement de terre du 12 janvier, un nouveau mot apparaît à Port-au-Prince : “Goudougoudou”, une onomatopée en référence au bruit assourdissant de la terre qui tremble. Est-ce un mauvais rêve ? Un cauchemar qui nous échappe et qui dérape ? La nuit, pendant des semaines, des mois, le sommeil a été difficile à trouver. De quoi rêve-t-on après un tel événement ? Dix Haïtiens témoignent d’une manière intime et pénétrante sur leurs vies dans un pays en temps de mort et de chaos. Ils ont repris le fil de leurs activités habituelles dans un décor dantesque... Ou comment les gens, après l’impensable, font le deuil, se battent pour retrouver un semblant de normalité quotidienne, ont beaucoup de rêves et un peu d’espoir. Ce documentaire met à jour les souvenirs du tremblement de terre, les rêves et les cauchemars de femmes, d’hommes et d’enfants dans l’Haïti de l’après tremblement de terre. Nous écoutons la dignité avec laquelle le peuple haïtien a réagi à la catastrophe. V oor 12 januari 2010 wisten vele Haïtianen niet dat de aarde zo hard kon beven dat ze beton kon doen neerstorten. Is dit een straf van God? De duivel? Hebben de Verenigde Staten een nieuwe bom op Haïti getest? Na de aardbeving van 12 januari ontstaat een nieuw woord in Port-au-Prince: "Goudougoudou", een onomatopee voor het oorverdovende grommelen van de aarde. Is dit een boze droom? Een nachtmerrie die buiten ons om verder gaat? ’s Nachts is het moeilijk slaap te vatten gedurende weken, maanden. Waar dromen we over na zo’n allesvernietigende gebeurtenis? Tien Haïtianen geven een intiem inzicht in hun leven in een land in tijden van dood en chaos. Ze hervatten de draad van hun normale activiteiten in een Dantesk decor... Deze documentaire roept de herinneringen op, de dromen en nachtmerries van mannen, vrouwen en kinderen in het Haïti van na de aardbeving. We luisteren naar de waardigheid waarmee de Haïtiaanse bevolking heeft gereageerd op het onvoorstelbare. 5 BRAZILIAN EXPLOITATION cinema B “ oca do Lixo” signifie littéralement “la bouche des ordures”, "la vidange", si vous préférez... “Boca do Lixo”, c’est d’abord le surnom d’un quartier ouvrier au cœur de São Paulo, connu pour les activités criminelles et la prostitution qui y prennent place. C’est aussi là que s’établirent de jeunes réalisateurs, qui étaient dans le viseur de la Junte. Le quartier était à la fois leur QG et l’endroit où se trouvaient leurs studios. Ils y réalisaient des films afin d’exprimer les sentiments profonds de la société brésilienne, toujours avec des budgets microscopiques et des influences des cinéma de genre européens ou américains : horreur, western, film noir mais aussi porno. Le Brésil est un pays où le machisme est très présent et, en dépit du catholicisme conservateur ambiant, l’accent sera très souvent mis sur le côté sexy (et sexiste) des productions, poussé toujours plus loin. Peu de voix s’opposent ainsi à la diffusion de films sexistes et de pornochanchadas, les comédies porno locales... “Boca do Lixo” devient rapidement le nom donné au courant cinématographique des anticonformistes, s’écartant du mélodrame classique des grands studios ou encore du mouvement “Cinema Novo”, artistique et élitiste. Dans le meilleur des cas, cela donnait des films d’avant-garde mêlant subversion et exploitation, mais aussi ce qui fut appelé “Cinema Marginal”, un corpus de films nihilistes en noir et blanc, parfois abstraits et dénonçant la pauvreté, inspirés du néoréalisme italien. Nous vous présentons quatre films surprenants issus de ce mouvement, aussi populaire au Brésil qu’inconnu à l’étranger, en collaboration avec les festivals du film de Rotterdam, Open Doek et l’asbl Marcel. B “ oca do Lixo” betekent letterlijk “de mond van het vuilnis”, het afvoerputje zo u wil. Het is ook de naam van een beruchte arbeiderswijk in hartje São Paulo. Terwijl het land tussen 1964 en 1985 onder leiding stond van een militaire dictatuur, verzamelde zich tussen de criminelen, verslaafden en hoeren van deze wijk een groep jonge filmmakers die onder de radar van de junta bleven. De wijk was de uitvalsbasis en kant-en-klare “filmstudio” van waaruit ze met hun films uiting gaven aan het onvervalste onderbuikgevoel van de Braziliaanse samenleving. Ze maakten goedkope producties gebaseerd op de Europese of Amerikaanse genrecinema: horror, western, film noir, maar ook porno. In de lokale bioscopen was Brazilië immers vooral een land vol Zuid-Amerikaans machismo, waar men ondanks de conservatieve katholieke achtergrond geen bezwaar had tegen de vertoning van seksfilms of porno-chanchadas. “Boca do Lixo” was een plek voor de verstotenen en een vrijplaats voor regisseurs die zich niet wilden conformeren aan de regels van de twee belangrijkste filmstromingen uit die tijd: enerzijds de klassieke melodrama’s van de grote filmstudio’s, anderzijds de elitair-artistieke “Cinema Novo”-beweging. In het beste geval was het resultaat een soort van avant-gardefilms in de vorm van subversieve exploitatiecinema. Of “Cinema Marginal”, nihilistische zwart wit films over armoede, een abstracte, uitgebeende variant op het Italiaans neorealisme. In samenwerking met het Filmfestival van Rotterdam, Open Doek en vzw Marcel vertoont Cinema Nova vier verrassende films van deze lokaal heel populaire maar in het buitenland nauwelijks bekende lowbudget filmbeweging. combi 7,5€ / 6€ 07.04 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] The Margin (A margem) Ozualdo R. Candeias, Br, 1969, 35mm, vo st ang / ov eng oND, 96’ O zualdo R. Candeias était chauffeur de poids lourd avant de devenir réalisateur. Il a laissé de côté le circuit du cinéma commercial afin de raconter cette histoire néo-réaliste à propos des défavorisés de São Paulo qui vivent le long de la rivière Tietê. "The Margin" est un travail contemplatif, sobrement tourné en noir et blanc, qui met en image de courts moments de la vie de quatre personnages : une prostituée noire qui entretient une liaison avec un homme blanc sans emploi, toujours en costume, et un obsédé qui harcèle une jeune fille blonde. Le Tietê n’est pas le seul décor du film, mais les personnages vivent toujours plus ou moins "en marge" : ils ont perdu leurs racines, sont désorientés et se retrouvent oppressés par les évolutions rapides de la ville. Avec des images d’une grande simplicité et un contenu métaphorique puissant, Candeias trouve l’occasion de faire un cinéma plus profond au sein de l’environnement avant tout commercial du courant Boca do Lixo. V rachtwagenchauffeur annex filmmaker Candeias verliet het commerciële filmcircuit, zodat hij dit neo-realistische verhaal kon vertellen over de kansarmen van São Paulo, die langs de Tietê-rivier leven. "The Margin" is een contemplatief werk, gedraaid in sober zwart wit, dat korte momenten in beeld brengt uit het leven van vier personages: een zwarte prostituee die een verhouding heeft met een werkeloze, blanke man in een pak, en een geobsedeerde kerel die achter een blond meisje aan zit. De Tietê vormt niet het enige decor van de film, maar de personages leven altijd min of meer ‘in de marge’: ze zijn hun wortels kwijt, gedesoriënteerd en komen in de verdrukking in de snel veranderende stad. Beelden van een ontwapenende metaforische eenvoud, gaven Candeias de mogelijkheid om ook in de uiterst commerciële omgeving van de Boca do Lixo meer diepzinnige producties te maken. 07.04 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] Oh! Rebuceteio Cláudio Francisco Cunha, Br, 1984, video, vo st ang / ov eng oND, 84’ O h ! Rebuceteio" (traduction libre : "foutoir") nous montre un petit groupe de jeunes acteurs dans une production de théâtre expérimentale, qui font tout pour faire plaisir à leur metteur en scène narcissique (joué par Cunha lui-même). Pendant les répétitions, ils improvisent ainsi des actes sexuels libres et bizarres, chacun essayant agressivement de damer le pion à l’autre afin de voir qui pourra amener leur leader artistique au plus haut stade d’exaltation et de ravissement. Cette parodie porno hardcore de la comédie musicale "A Chorus Line" est étonnamment l’un des films porno explicites les plus véhéments et sophistiqués jamais fait au Brésil. Il brise de manière ingénieuse le schéma habituel selon lequel on regarde le porno en amenant le spectateur à ne plus seulement regarder vers la scène, mais également vers celui qui regarde, c’està-dire à questionner ses propres désirs. " O " h! Rebuceteio" (vrij vertaald: een zooitje) gaat over een groepje jonge acteurs in een experimentele theaterproductie, die er alles aan doen om het hun narcistische regisseur (een rol van Cunha zelf) naar de zin te maken. Zo improviseren ze bizarre, vrije seksuele handelingen tijdens de repetities, elkaar agressief de loef afstekend om te zien wie hun artistiek leider in de hoogste staat van vervoering kan brengen. Deze hardcore pornoparodie op "A Chorus Line" is onverwacht een van de meest heftige en ingewikkelde expliciete seksfilms ooit in Brazilië gemaakt en doorbreekt op geestige wijze het verwachtingspatroon van het kijken naar porno. BOCA DO LIXO combi 7,5€ / 6€ 20.04 > 20:00 [ 5€ / 3,5€ ] 20.04 > 22:00 [ 5€ / 3,5€ ] José Mojica Marins, Br, 1970, video, vo st ang / ov eng oND, 93’ Jean Garret, Br, 1986, 35mm, vo st ang / ov eng oND, 80’ Awakening Fuk Fuk of the Beast Brazilian Style (O despertar da besta) (Fuk Fuk à Brasileira) J osé Mojica Marins est incontestablement le réalisateur le plus renommé du cinéma underground et d’horreur brésilien. En réalité, il doit surtout sa renommée à l’alter-ego qu’il s’est créé, le mythique et terrible personnage Zé do Caixão (Coffin Joe). Ironisant sur la contre-culture des années 1960, "Le réveil de la bête" démarre comme un pseudo-documentaire sur les expérimentations d’un professeur qui teste les effets du LSD sur les déviances violentes et sexuelles de la population. Pour des raisons financières, le film est tourné à la fois avec de la pellicule noir et blanc et couleur (psychédélique !). Marins transcende les conventions du genre et réalise l’un des plus importants films politiques de cette période de dictature militaire. En raison du manque d’humour de la censure, le film fut interdit pendant 14 ans… J osé Mojica Marins is ongetwijfeld de meest roemruchte regisseur van de Braziliaanse underground en horror cinema. Hij is vooral bekend omwille van zijn alter ego, het mythische en gruwelijke personage Zé do Caixão (Coffin Joe), dat hij zelf vertolkt. In een ironisch commentaar op de tegencultuur van de jaren zestig, begint "Awakening of the Beast" als een pseudodocumentaire over experimenten geleid door een professor die de effecten van LSD wil testen op de bevolking om hun wensen, frustraties en angsten te analyseren. Om financiële redenen afwisselend gedraaid in zwartwit en (psychedelische) kleurenpellicule, overstijgt Marins met deze film de genreconventies en levert één van de belangrijkste politieke films uit het tijdperk van de militaire dictatuur in Brazilië af. De censuur kon er niet om lachen: de film was 14 jaar lang verboden. " F uk Fuk à brasileira", l’une des œuvres les plus remarquables de la période hardcore du Boca do Lixo, est en réalité une satire sur la lutte des classes sous les apparences d’une pornochanchada (les comédies porno très populaires au Brésil à l’époque). Dans ce mélange de slapstick et de surréalisme, le rôle principal de Siri est fait sur mesure pour le prolifique acteur-nain Chumbinho. Siri est le domestique d’un couple de riches, dont il est accessoirement devenu l’esclave sexuel. Ils le retiennent prisonnier, mais il parvient à leur échapper. C’est alors qu’il commence un voyage onirique à travers un monde souterrain fait de désirs sexuels refoulés. Tandis qu’il trimballe avec lui une caisse remplie de godemichés, Siri va faire l’expérience, entre autres, d’une petite aventure avec un couple en rut et d’une rencontre fortuite, sur la plage, avec un cheval qui parle. Enfin, il redevient à nouveau domestique, cette fois dans un bordel, où il découvre un vaisseau spatial en forme de pénis géant... E en satire op de klassenstrijd onder het flinterdunne mom van porno-chanchada; "Fuk Fuk à Brasileira" is een van de merkwaardigste werken uit de hardcore-periode van de Boca do Lixo. In deze mix van slapstick en surrealisme is de hoofdrol weggelegd voor de dwergacteur Chumbinho. Hij speelt een bediende annex seksslaaf die gevangen gehouden wordt door een rijk echtpaar. Wanneer hij ontsnapt, begint hij aan een droomachtige reis door een onderaardse wereld vol verdrongen seksuele verlangens. Terwijl hij een kist vol dildo’s met zich meezeult, beleeft Siri een goedkoop avontuurtje met een hitsig stel en een toevallige ontmoeting op het strand met een sprekend paard. Uiteindelijk belandt hij in een bordeel, waar hij een ruimteschip ontdekt in de vorm van een gigantische penis. 6 Semaine gesticulante (Le Pave & Co) Créée en 2007 en Bretagne par des militants associatifs ou animateurs culturels qui se sentaient à l’étroit dans leurs pratiques institutionnelles, Le Pavé est une coopérative qui vise à réintroduire du politique dans le débat public. Ils revendiquent une vision de l’éducation populaire comme vecteur de la transformation sociale, c’est-à-dire comprendre le système, l’analyser et rechercher ce qui peut aider à modifier l’ordre existant vers plus de justice et d’égalité. Le Pavé a ainsi mis en place toute une série d’outils et de dispositifs de débat, de formation, de mobilisation et de désintoxication du langage. Parmi eux, les conférences gesticulées. Depuis, l’expérience du Pavé a essaimé, donnant vie à d’autres coopératives : celles de l’Orage (Grenoble), de l’Engrenage (Tours) et du Vent Debout (Toulouse). Pass pour deux conférences / Pas voor twee voordrachten: 12 € / 10 € (en réduction / reductie) 25.04 > 20:00 [ 7,5 / 6€ ] Inculture(s) #5 Le Pavé werd opgericht in 2007 door militanten uit het verenigingsleven en socioculturele werkers die uit hun institutionele kader wilden breken. Deze Bretoense coöperatieve plaatst het politieke opnieuw centraal in het publieke debat. Ze zien vorming als een belangrijke motor voor sociale transformatie. Door het maatschappelijke systeem te analyseren, zoeken ze naar manieren om meer rechtvaardigheid en gelijkheid te brengen. En dit alles doorspekt met humor! Le Pavé beschikt over een reeks methodes om debatten te voeren, opleidingen te geven, te mobiliseren, onwaarheden te ontmaskeren. Een van die methodes zijn de zogenaamde "conférences gesticulées". De ervaring van Le Pavé leidde tot de oprichting van andere coöperatieven zoals l’Orage (Grenoble), l’Engrenage (Tours) en de Vent Debout (Toulouse). > Inter-Environnement Bruxelles, la Ligue des Droits de l’Homme et le Cinéma Nova se sont associés pour organiser cette semaine gesticulante. L’occasion de découvrir le travail de ces coopératives et, qui sait, de s’inspirer de leurs pratiques... / Inter-Environnement Brussel, de Liga voor Mensenrechten en Cinema Nova organiseren samen een ’semaine gesticulante’. De ideale gelegenheid dus om het werk van Le Pavé te ontdekken en wie weet, ons te laten inspireren door hun activiteiten... www.scoplepave.org + www.vent-debout.org + http://lengrenage.blogspot.com + www.scoplorage.org Conférences gesticulées O bjet hybride entre le spectacle et la conférence, ces conférences gesticulées proposent de confisquer la parole aux experts pour la rendre... à qui veut la prendre. A condition de mélanger des savoirs “chauds” (du vécu personnel, des expériences professionnelles, des anecdotes...) et des savoirs “froids” (fonctionnement d’une institution, analyse de pratiques, théories savantes...). Et la rencontre des deux ne donne pas un savoir tiède, mais un orage, du savoir politique ! Faisant le choix d’une forme volontairement pauvre (et assez longue, en général entre 2 et 3 heures), pour ne pas être parasitée par des considérations “culturelles” où l’esthétique prendrait le pas sur le politique, ces conférences cherchent à dévoiler les systèmes de domination à l’oeuvre tels que nous les avons vécus, à rassembler et transmettre des savoirs utiles pour l’action collective. D’où l’idée “d’inculture”, ou encore de “conte politique non autorisé”… D eze conferenties, die zich ergens tussen voorstelling en voordracht bevinden, ontnemen het woord aan de experts... om het door te geven aan wie het wil nemen. Zogenaamde “warme” ervaringen (persoonlijke belevenissen, professionele gebeurtenissen, anekdotes,...) worden gecombineerd met “koude” kennis (werking van instituties, analyses van praktijken, studies,...). Deze combinatie leidt niet tot een lauwe bedoening, maar tot een storm aan ideeën en ervaringen! Door te kiezen voor een eenvoudige vorm (en lang, meestal 2 tot 3 uur!) vermijdt Le Pavé dat de vorm het inhoudelijke gaat overvleugelen. Deze conferenties willen de dominerende systemen ontmaskeren, en kennis verzamelen voor collectieve actie. Ateliers A fin de servir des énergies, des velléités de transformation sociale, les conférences gesticulées sont suivies d’un atelier, animé de manière à s’outiller, à inventer des alternatives, à proposer des pistes collectives de résistance. Au Nova, chaque conférence sera ainsi suivie d’un atelier ouvert aux personnes ayant participé à la conférence, le lendemain à 14h. E lke ’conférence gesticulée’ wordt gevolgd door een atelier. Doel is om de opgedane ervaring en kennis samen om te zetten in werkbare pistes voor actie. In Nova vinden de ateliers de dag na de voordrachten plaats, om 14u, enkel voor de deelnemers aan de ’conférence gesticulée’. Stage S i les conférences gesticulées sont la facette la plus visible des coopératives d’éducation populaire comme Le Pavé, celles-ci mettent surtout l’accent sur des dispositifs permettant d’initier ou de renforcer des dynamiques à plus long terme. Lors de sa visite à Bruxelles, Le Pavé animera ainsi un stage destiné à des animateurs et militants associatifs sur une question inhérente à leur travail : celle de “susciter la participation”. Ce stage remet en cause la méthodologie de projet et propose d’autres manières de faire. Nous l’évoquons à titre informatif, car ce n’est pas la peine de réserver : limité à un petit nombre de participants, ce stage est déjà complet. D e "conférences gesticulées" zijn het meest zichtbare deel van Le Pavé. Zelf leggen ze het accent vooral op methodes om dynamiek op langere termijn te creëren. Tijdens hun bezoek aan Brussel leidt Le Pavé een stage voor animatoren en militanten. Helaas is de stage nu al volgeboekt! Travailler moins pour gagner plus... ou l’impensé inouï du salaire Par / door Gaël Tanguy & Frank Lepage C ette conférence évoque le potentiel d’action collective que recèle le “droit du travail” : processus d’avancée historique continue de la propriété collective des travailleurs contre la propriété lucrative du capital, symbolisé dans la protection sociale, que l’on veut nous faire passer pour des “charges” !!! Le salaire n’est pas le “prix” d’un travail, mais un “barème” imposé par la lutte, c’est-à-dire un rapport de forces par lequel nous obligeons un propriétaire à payer aussi du travail libre à d’autres que nous (retraites, chômage, maladie...). L’enjeu des retraites n’est pas financier mais idéologique car ce sont les retraites qui sont en train de rendre visibles que le salaire peut payer aussi du temps libre sans aucun danger pour l’économie. Quelle différence faites-vous entre le travail libre et le travail subordonné ? Entre “travail” et “emploi” ? Qu’est-ce que le “salaire” ? Le salaire direct ? Le salaire socialisé ? Qui sait lire sa fiche de paye ? Des récits, venus de la scène comme de la salle pour répondre à ces questions, en expliquer les enjeux et raconter comment le syndicalisme, ou le “dialogue social”, se vit dans le monde du travail. D eze conferentie gaat over de mogelijkheden van gemeenschappelijke actie die de notie van het ’recht op arbeid’ bevat. De collectieve eigendom van de arbeiders staat tegenover de winstgevende eigendom van het kapitaal. Deze tegenstelling wordt gesymboliseerd door de ’sociale bescherming’, die gemeenzaam als ’last’ wordt bestempeld! Het salaris is niet de ’prijs’ van het werk, maar een ’barema’, als resultaat van een strijd. Het is via deze krachtmeting dat ook niet-werknemers betaald worden (bejaarden, werklozen, zieken...). De pensioenhervormingen draaien niet louter om het financiële, maar hebben ook een ideologisch belang. Het zijn deze pensioenen die tonen dat een salaris ook ’vrije tijd’ kan vergoeden, zonder de economie te bedreigen. Welk verschil maak je tussen ’eigen’ werk en werk ’in opdracht’? Tussen ’werk’ en ’job’? Wat is het ’salaris’? Bruto? Netto? Wie kan zijn loonbriefje lezen? Zowel publiek als conferenciers pogen op deze vragen te antwoorden. We kijken wat er op het spel staat, en hoe syndicalisme, of de ’sociale dialoog’, zich verhoudt tot de wereld van het werk. + Atelier travail, syndicalisme, retraites 26.04 > 14:00 [ Gratis ] > Échange entre les participants sur leur rapport personnel au syndicalisme, et sur les moyens de réinventer un syndicalisme efficace et attirant, qui s’emparerait des méthodes joyeusement militantes de l’éducation populaire. > Uitwisseling tussen de deelnemers over hun individuele positie tegenover het syndicalisme, en over de middelen om het syndicalisme te hervormen en aantrekkelijk te maken. 7 28.04 > 20:00 [ 7,5 / 6€ ] Les petits bonheurs d’une militante écologiste Par / door Cyrielle Den Hartigh 26.04 > 20:00 [ 7,5 / 6€ ] La critique des médias est un sport de combat ou comment se battre contre des moulins à vent Par / door Filipe Marques 27.04 > 20:00 [ 7,5 / 6€ ] Inculture(s) #1 L’éducation Populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu ! Par / door Franck Lepage C ’est l’histoire d’un mec qui en veut à Mickey parce qu’il en fait bizarrement le symbole des médias de masse. C’est l’histoire d’un ancien jeune de banlieue aux prises avec les médias parce qu’ils racontent que chez lui ça s’appelle “quartier sensible”. C’est l’histoire d’un animateur de radio associative qui a lancé une émission de critique radicale des médias pour changer le monde et qui a juste changé des disques... Se référant à la critique des médias réalisée par Pierre Carles sous l’intitulé “La sociologie est un sport de combat”, Filipe Marques se présente comme un non-journaliste décidé à combattre les medias de masse au lieu d’aller à la piscine. Partant de son territoire de naissance stigmatisé par les médias, de leurs clichés sur les banlieues, Filipe porte des uppercuts à la pauvreté des messages médiatiques conduisant à un modelage de nos perceptions et à une dépolitisation de l’information. Refusant de se déclarer KO face aux nouveaux chiens de garde, il dresse une belle brochette de portraits sur la nébuleuse du monde de la presse et de la finance. Une invitation à s’exercer à la critique des médias, une salve sympathique pour s’ébrouer face à la pesanteur de la chape médiatique, un premier pas pour se libérer de l’emprise de l’info de masse. F ilipe Marques verwijst met de titel van zijn voordracht naar Pierre Carles’ mediakritiek "La sociologie est un sport de combat" en presenteert zich op die manier als een niet-journalist die vastbesloten is om het gevecht met de massamedia aan te gaan. De omgeving waarin hij opgroeide, de banlieue, werd door de media gestigmatiseerd en met clichés belaagd. Op zijn beurt deelt Filipe nu klappen uit aan de media en toont hoe de inhoudelijke armoede van hun boodschappen onze perceptie beïnvloedt en leidt tot depolitisering van informatie. Hij weigert zich KO te laten slaan door de ’nieuwe waakhonden’ en schotelt ons een reeks portretten voor van persorganen en de financiële wereld, en hoe die ons met een waas omhullen. Een uitnodiging tot mediakritiek, een sympathieke uithaal naar de ernst van de oppervlakkigheid van de media, een eerste stap om zich los te rukken uit de greep van massa-informatie. + Atelier médias 27.04 > 14:00 [ Gratis ] > À travers une articulation entre témoignage, positionnement individuel et action collective, nous construirons un champ de possible pour agir, navigant entre la critique radicale et intransigeante des médias, l’action collective joyeuse, la fabrication de médias alternatifs et les tentatives de négociation (ou de rapport de force…) avec les médias en présence localement ou nationalement. > We gooien het forum open voor wie wil getuigen, zijn mening wil laten horen en voorstellen heeft voor collectieve actie. We stimuleren ideeën omtrent onverbiddelijke mediakritiek, ludieke collectieve acties, de oprichting van alternatieve media en onderhandelingsruimte met de media, op lokaal en nationaal niveau. A “ vant, j’étais prophète... Prophète salarié. Mon travail consistait à dire la vérité. (La vérité officielle). Et puis un jour, je me suis mis à mentir, et ils ont adoré. On me faisait venir de plus en plus souvent. On me disait que cela mettait de l’animation et de la démocratie. Quand ils ont trouvé que j’allais trop loin, ils m’ont viré. Depuis, je suis clown... Clown-consultant.” Anciennement “directeur, chargé du développement culturel, de la communication, des actions de prospective et de formation à la fédération nationale laïque pluraliste co-gestionnaires et démocratique de la jeunesse sociale solidaire civique et culturelle et citoyenne de France”, Franck Lepage a, un jour, arrêté de croire à la culture. Pour être précis, il a cessé de croire à l’idée qu’en balançant du fumier culturel sur la tête des pauvres, ça allait les faire pousser et rattraper les riches ! Libéré de ce poids, Franck Lepage nous emmène dans un voyage jubilatoire au pays d’une certaine éducation permanente, celle qui vient d’en haut, pétrie des formules creuses nécessaires à l’octroi de subsides, puis nous en propose sa propre version, qui se saisit de gros mots comme “aliénation”, “exploitation”, “révolution” et “lutte des classes”. Deux heures et demi d’éveil et de partage. A ls voormalig “directeur culturele ontwikkeling, communicatie, prospectie en vorming van de vrije pluralistische nationale en democratische co-beheersfederatie van de sociale solidaire culturele en civiele jeugd van Frankrijk”, hield Franck Lepage op een dag op met in cultuur te geloven. Om preciezer te zijn, hij hield op te geloven dat wazige culturele grootspraak de armen vooruit zou helpen en rijker maken. Nu hij bevrijd is van deze last, neemt Franck Lepage ons mee op een inspirerende trip in een land van permanente bijscholing, waar alles bol staat van de mistige taal die nodig is om subsidies te krijgen. Daarna stelt hij echter een eigen versie voor, die niet vies is van grote woorden als “vervreemding”, “uitbuiting”, “revolutie” en “klassenstrijd”. Tweeënhalf uur waarin hij ons dooreenschudt en ervaringen met ons deelt. + Atelier éducation populaire 28.04 > 14:00 [ Gratis ] > Le Pavé propose une classification des stratagèmes utilisés par la langue de bois pour masquer les conflits sociaux en adoucissant le vocabulaire servant à les nommer. Aux participants d’en trouver des illustrations. Ensuite, chacun pourra vérifier sa compétence à manier la langue de bois, l’enrichir jusqu’à l’ivresse mais aussi la débusquer des médias et la repousser des institutions. Enfin, nous partagerons nos savoirs et nos rires sur notre expertise fraîchement acquise jusqu’à rendre la langue de bois inoffensive. > Le Pavé stelt voor om een index op te stellen van het ambigue begrippenarsenaal waarmee sociale conflicten worden bedekt. De deelnemers verzamelen voorbeelden. Nadien krijgt iedereen de kans om zijn/haar bekwaamheid in ambigu woordgebruik uit te testen, aanvullingen te bedenken en ook manieren om haar uit het medialandschap en instanties te weren. Met andere woorden, we delen onze pas vergaarde kennis en lachen er eens goed om, om mistige taal op die manier onschadelijk te maken. C yrielle travaille dans l’une des plus importantes associations écologistes. Elle a représenté son association au “Grenelle de l’environnement” et nous plonge dans les méandres d’un dispositif participatif d’élaboration des décisions politiques. Expertise et bonne maîtrise de ses dossiers ne font pas le poids face aux intérêts particuliers et aux positions établies. Enthousiasme et détermination sont vite broyés entre rapports de force et manipulations procédurales. Même une écoute bienveillante doit pouvoir être décryptée pour ce qu’elle signifie : “cause toujours tu m’intéresses”. Quelle place une femme, jeune de surcroît, peut prendre face aux vieux mastodontes misogynes et rétrogrades qui peuplent le petit monde de l’expertise technocratique. Cette conférence porte sur le travail de plaidoyer qui s’adresse aux décideurs, avec ses doutes et ses questionnements. Elle propose une réflexion sur le rôle des associations écologistes, son quotidien, ses coups de blues et ses petits bonheurs... Un point de départ pour une réflexion plus globale sur le fonctionnement de nos démocraties représentatives. Au delà d’une naïveté feinte et rafraîchissante, Cyrielle nous emmène à la découverte de son univers professionnel non sans une fameuse dose d’humour matinée d’un cynisme non dissimulé. C yrielle werkt in een grote milieuvereniging. Ze vertegenwoordigde haar vereniging tijdens een colloquium en neemt ons mee in de bochten van een deelnemersforum waar politieke beslissingen besproken worden. Expertise en goede dossierkennis wegen niet op tegen de eigenbelang en zelfbehoud. Enthousiasme en vastberadenheid leggen al snel het loodje bij eindeloze debatten en proceduremanipulatie. Welke plaats is er voor een jonge vrouw die vooruit wil, tussen de oude misogyne mastodonten in het technocratisch expertisewereldje ? Met een verfrissende, geveinsd naïeve blik neemt Cyrielle ons mee op ontdekkingstocht doorheen haar vakgebied, vaak gespalkt met een flinke dosis cynische humor. + Atelier écologie 29.04 > 14:00 [ Gratis ] > La conférence de Cyrielle De Hartigh permet d’ouvrir la discussion sur les pratiques lobbyistes des associations environnementales, mais aussi sur la multiplication des concertations et autres dispositifs participatifs qui ne doivent pas faire illusion : la politique reste un univers aux mœurs violentes, où les rapports de pouvoir sont déterminants. > De voordracht van Cyrielle De Hartigh opent deuren naar een discussie over de lobbypraktijken van groene verenigingen, maar ook over de toename van debatten en fora die ons slechts een illusie voorschotelen: politiek is en blijft een harde wereld waar alleen machtsvertoon doorslaggevend werkt. 8 NoVa #129 05.04 > 29.04 2012 05.04 > doNderdag / Jeudi 06.04 > VeNdredi / VriJdag 19:00 vernissage no nUKes Posters p2 20:00 Prima nova Jour de sortie 20:00 micro evening matamore 07.04 > zaterdag / saMedi p2 20:00 tHe MargiN p4 + DYsLeXie 08.04 > diMaNcHe / zoNdag 22:00 oH ! reBuceteio p5 combi 20:00 We doN’t care aBout Music aNyWay p5 22:00 Half JaPaNese – tHe BaNd tHat Would Be kiNg 10.04 > diNsdag / Mardi 20:00 12.04 > Jeudi / doNderdag concert JaD Fair & giLLes rieDer p3 <> p8 20:00 oPen screen 13.04 > VriJdag / VeNdredi 15.04 > zoNdag / diMaNcHe 20:00 Half JaPaNese – tHe BaNd 20:00 tHat Would Be kiNg 19.04 > doNderdag / Jeudi p8 20:00 ears oPen p3 20.04 > VeNdredi / VriJdag 21.04 > zaterdag / saMedi 22.04 > diMaNcHe / zoNdag 20:00 aWakeNiNg of tHe Beast p5 20:00 We doN’t care aBout 20:00 Music aNyWay 22:00 fuk fuk BraziliaN style p5 28.04 > saMedi / zaterdag 29.04 > zoNdag / diMaNcHe 14:00 14:00 14:00 14:00 ateLier 20:00 p7 mÉDias ateLier ÉDUcation PoPULaire p7 p6 est Un sPort De combat p7 ateLier ÉcoLogie 18:00 L’art et La maniÈre 20:00 conFÉrence gesticULÉe La critiQUe Des mÉDias p6 ateLier conFÉrence gesticULÉe + Les siÈges incULtUres #1 : L’ÉDUcation Les Petits bonHeUrs + 442 PoPULaire, monsieUr, D’Une miLitante ÉcoLogiste p7 20:00 conFÉrence gesticULÉe iLs n’en ont Pas voULU ! p4 p3 27.04 > VriJdag / VeNdredi retraites moins PoUr gagner PLUs goudougoudou p3 26.04 > Jeudi / doNderdag travaiL, sYnDicaLisme, incULtUres #5 : travaiLLer Prima nova 22:00 Half JaPaNese – tHe BaNd tHat Would Be kiNg conFÉrence gesticULÉe p4 p3 combi 20:00 Prima nova le graNd Nord p3 22:00 We doN’t care aBout Music aNyWay 25.04 > WoeNsdag / Mercredi p3 p7 p2 p7 taBles d’HÔtes / gasteNtafels 06 + 21.04 > 19:30 25 + 26 + 27 + 28 + 29.04 > 19:00 12.04 > 20:00 [ gratis ] oPeN screeN “En avril, ne te découvre pas d’un film”, nous dit le dicton consacré. Aucune raison de suivre ce genre d’injonctions plus ou moins inventées : venez donc nous montrer sur grand écran vos dernières expérimentations en super 8, votre éphéméride des élections française en DV, vos films de vacances en 35mm, votre nuit de noces en HD, bref de tout et dans tous les formats. Les films doivent faire moins de 15 minutes, pour le reste, pas de censure et c’est gratuit ! Envoyez vos oeuvres une semaine à l’avance avec une fiche technique (durée, année, pays, format). Les films reçus à temps seront annoncés sur le site. April brengt niet enkel grillen, maar ook nieuwe cinematografische ontdekkingen. Toon ons op groot scherm al je laatste experimenten in super 8, je scheurkalender van de kasteelmoord in DV, je vakantiefilms in 35mm, je huwelijksnacht in HD, kortom alles en in alle formaten. De films mogen niet langer dan 15 minuten duren, en voor de rest is er geen censuur, is het gratis en voor iedereen! Zend jullie films en een technische fiche (duur, jaar, land, formaat) één week op voorhand. De tijdig bezorgde films staan aangekondigd op de Nova-website. 19.04 > 20:00 [ gratis ] ears oPeN > Ears Open, Cinéma Nova, 14 rue d’Arenbergstraat, 1000 Bruxxel – Deadline: 12.04.2012 Une séance Ears Open en deux volets, pour laquelle vos contributions sur support CD, K7, etc. sont attendues. Pour rappel, envoyez-nous un enregistrement ne dépassant pas les 10 minutes s’inscrivant dans la création sonore, avec un accent posé sur le son et l’ouïe : bruitisme, musique électro-acoustique, field recordings... tout est quasi possible... En deuxième partie nous retrouverons Sébastien Biset. Il soumettra à notre écoute des productions récentes et plus anciennes, avec approche critique et dissection. Il coordonne actuellement Archipel, projet conçu et réalisé par la Médiathèque, à la fois collection permanente, exposition itinérante et site Internet proposant une exploration intuitive des musiques et des images aventureuses apparues depuis le début du XXe siècle. Archipel entend également s’engager dans la mise en œuvre d’événements visant à l’encadrement, l’étude ou la valorisation des musiques expérimentales, ou présentant cette musique en acte. Een tweedelige Ears Open waarvoor uw bijdragen op cd, K7, enz.. worden verwacht. Ter herinnering: stuur ons een opname van uw geluidscreatie die niet meer dan 10 minuten duurt, met de nadruk op geluid en horen: klankcollages, geluidslandschappen, elektro-akoestische creaties, field recordings... bijna alles is mogelijk. In het tweede deel van Ears Open ontmoeten we Sebastian Biset. Hij laat ons luisteren naar nieuwe producties en ouder werk, dat hij kritisch ontleedt. Op dit moment coördineert hij Archipel, een project van de Mediatheek van de Franse Gemeenschap van België. Archipel is tegelijkertijd een vaste collectie, een reizende tentoonstelling en een website die een intuitieve verkenning van avontuurlijke muziek en beeld sinds het begin van de twintigste eeuw biedt. Archipel wil ook deelnemen aan evenementen die experimentele muziek onder de aandacht brengen. aBoNNeMeNt ! 6 séaNces / VertoNiNgeN > 21 € / 15 € (reductioN / kortiNg) cinÉma bioscooP ciNeMa: 3 rue d’areNBergstraat - 1000 Bxl WWW.NoVa-ciNeMa.org office: 14 rue d’areNBergstraat - 1000 Bxl t&f 0032(0)2/511.24.77 [email protected] Permanences aU bUreaU / KantoorPermanenties: mercreDi / WoensDag 10:00 > 14:00 + venDreDi / vriJDag 14:00 > 18:00 NoVa teaM: Aki, Adrien, Alain, Alexandre, Alice, Aline, Annabelle, Anouk, Antonine, Arnout, Aude G., Aude V., Aurélie, Auré T., Axel, Bavo, Benoit, Benoît Eugène, Benwa Eugène, Bertrand, Bruno, Bruno C., Camille, Carolina, Catherine, Chloé, Christoph, Ciprian, Claire, Clara, Cyrille, Damien, Damien D., Daniel, Denis, Dirk, Dominik, Elise D., Elise K., Ellen, Estelle, Fabien, Fabien D., Fabrizio, Fanny, Federica, François, Fred, Georges, Gérald, Gérald W., Geraldine, Gloria, Guillaume, Gwen, Haimir, Hélène, Hervé, Hervé P., Hilde, Inbal, Irina, Jacques, Jean-Louis, Jeroen, Johan, Julie B., Juliette, Junko, Katia, Kris, L, Laura, Laurent A., Laurent T., Lieve, Lila, Louise, Lucas, Lucie, Manue, Marie, Marie F., Marie G., Marie P., Marie-Eve, Mariette, Maud, Maxime, Mehdi, Melanie, Michael, Miguel, Miku, Mohamed, Moricette, Naïma, Nic, Nicolas Du., Nicolas Dr., Nicolas Dy., Niels, Nina, Pancho, Paul-Emile, Philippe Brrr, Rebekka, Raph, Remy C., Romain, Roxy, Saïd, Sandrine B., Sandrine P., Sara, Sarah, Serge, Sophie A., Sophie G., Stéphane, Strike, Tatiana, Thomas, Toon, Valentin, Vanessa, Yacine, Yoann… tHaNks: Festival Filmer la musique (Paris), Cinemateca Brasileira, Leandro Garret, Ambasciata del Brasile in Italy, Heco Produções, Claudio Cunha, Artistic Productions, One Eyed Films, International Film Festival Rotterdam, Gabe Klinger, Gerwin Tamsma, Erik Tijman, L'Autre idée (Gilles Kerdreux & Nicolas Fily) aVec le soutieN de / Met de steuN VaN: COCOF (Politique générale), Communauté française (Education permanente), Vlaamse Gemeenschap (Kunstendecreet), Vlaamse Gemeenschapscommissie (Cultuur), la Ville de Bruxelles / Stad Brussel. e.r. / V.u.: Mademoiselle C. Faure, rue d’Arenbergstraat 14, 1000 Bxxl.