Mai 2011 - Ville de Nevers

Mai 2011
L’agenda des événements sur
web nouvelle génération
avril-mai
2011
n° 173
p1
LA COUVERTURE
p3
L’édito du maire
p4-5
CouRRier des LeCteuRs / PRATIQUE
p6-9
PoPulaTion
Nouveaux Conseillers généraux
p10-13
RETour phOTOS
p15
Mission Handicap
p16
Actualités scolaires
p17
Élue
- Pascale Massicot
p18-19
ZOOM...
- Cyrille Berger
p20-23
DOSSIER BUDGET
- Les projets du maire
p25/27 ACTUS MUNICIPALES
Nouveau sens de circulation
place de la Résistance
p28-30 JEUNESSE
- Capitaine des mots
- Musique et littérature
p31-33 QuarTIER de VIE
- Avenue du Stand
p34-37 FiCHES PATtrimoine
- Hôtel de la préfecture
- Walter Benjamin
p38-43 SPO RTs
- Handball, la jeunesse de l’USON
- LOOK, le retour de la cyclo
- Les fondeurs du ski-club
- L’ISAT invite au golf
p44-45 LIBRE expression politique
p46-47 CarTE postALE
- Lanty
Supplément : guide culturel 12 pages
Tony Regazzoni, Echos du Charbon...
éditorial
Nous sommes
sur le bon chemin
J
e tiens, en premier lieu, à féliciter
Yvette Morillon, Delphine Fleury et
Jean-Louis Balleret pour leur élection au Conseil général de la Nièvre. La
première sur le canton sud, la seconde
sur le canton ouest et le troisième sur le
canton nord. Issus de l’équipe municipale, nos trois conseillers généraux seront
de précieux relais pour le travail que
notre ville mène auprès du Conseil
général, partenaire essentiel de nos politiques publiques. Et ce, d’autant
qu’Yvette Morillon et Jean-Louis Balleret ont été, l’une et l’autre,
désignés comme vice-présidents de l’assemblée départementale.
Avec l’élection de Patrice Joly, à la présidence du Conseil généal,
que je félicite également, s’ouvre une nouvelle ère pour notre
ville et notre département.
Autre sujet de satisfaction pour notre Ville, le vote du budget
2011, adopté lors du Conseil municipal du 11 avril dernier. Un
budget réalisé dans un
contexte financier difficile, du fait du désenga- Le combat mené par notre Comité de
défense pour le maintien de la
gement progressif de
l’État vis à vis des colMaison d’Arrêt à Nevers obtient des
lectivités locales (qui
résultats. Je viens d’être informé que
coûte à notre Ville, une
l’étude de réhabilitation du site, que
perte de recettes de 250
nous avions expressément deman000 €), et de la volonté
dée aux services de l’Etat, est sur le
délibérée du chef de
bureau du ministre de la Justice.
l’Etat d’étouffer financièrement les commuEtude qui comport des éléments
nes. Reste qu’avec la
favorables. Nous attendons une
maîtrise de nos dépendécision imminente que j’espère
ses et le travail fourni
positive.
par les élus de la majorité et notamment
Patrice Corde, conseiller municipal délégué aux Finances, ce
budget nous permet de dégager une part supplémentaire importante pour les investissements essentiels au développement de
notre ville, mais également pour favoriser une meilleure cohésion
sociale et faire de notre cité, une ville agréable et dynamique.
La situation est, à l’évidence, difficile pour notre pays et donc
pour notre ville, mais nous y faisons face en avançant, par nos
projets, par la modernité et pour le service public. C’est, nous le
pensons, le bon chemin pour Nevers, celui de l’intérêt général.
Cordialement,
- Imprimé sur papier PEFC
(Program for the Endorsement
of Forest Certification)
Certification internationale de
gestion durable des forêts.
- Réalisé par une imprimerie
certifiée Imprim’Vert.
maire de Nevers
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où ?
courrier
LES BEAUX JOURS SONT REVENUS...
VULCAIN, AGNI aussi...
MAIRIE CENTRALE
1, place de l’hôtel de Ville au 03 86 68 46 46
Ouvert tous les jours de 8h30-12h
et de 13h30-17h30 (17h le vendredi)
et le samedi matin de 9h à 12h (Etat-Civil)
nevers.fr
MAIRIES
de QUARTIERS
Il faut dire que dès que l'on peut s'installer dehors,
nous profitons des odeurs...et de la fumée des feux de
jardins...
Je ne parle pas des "escarbilles" qui tombent sur le
linge...
On brûle le matin...l'après-midi...! tout le monde en
profite...et on laisse ces feux s'éteindre doucement. A
2 h ou 3 h du matin...( malheur si la fenêtre de la
chambre reste ouverte) réveil ! un feu est reparti...!
Depuis 40 ans, LE JOUR LE PLUS CHAUD de l'année est
toujours ponctué d'un feu de jardin...!!! Il faut le
faire par 38°
MAIRIE des QUARTIERS EST (Baratte)
1, Rue Louis-Francis 03.86.71.67.40
[email protected]
Ouverture* les après-midi et jeudis
toute la journée
MAIRIE des QUARTIERS CENTRE
1, Place Saint-Laurent 03.86.68.47.21
[email protected]
Ouverture* les matins
MAIRIE des QUARTIERS NORD (Banlay)
4, rue Ernest-Renan 03.86.71.62.71
[email protected]
Ouverture* les matins
MAIRIE des QUARTIERS OUEST (Montôts)
9, rue Jules-Verne 03.86.68.43.76
[email protected]
Ouverture* les après-midi et mercredis
toute la journée
En réponse à votre mail, veuillez trouver ci-joint un extrait
du règlement municipal qui, en l’espèce, est très clair sur le
sujet...
* les matins de 8h30 à 12h et après-midi de 13h30 à
17h30 (17h les vendredis )
Article 22 – Dépendances, cours, jardins
adn
A SAVOIR que la fumée d' un feu rue des Chailloux se
propage jusque Rue des Montapins, rue Perrin, Impasse
Bellevue etc...Malheureusement, peu de personnes semblent le savoir...
Messieurs...un peu de respect pour le voisinage .
Marie Annick
Les jardins et leurs aménagements, ainsi que les plantations
doivent être soigneusement entretenus de façon à maintenir
l’hygiène et la salubrité des habitations et des terrains.
Les arbres situés à proximité des fenêtres doivent être
élagués en tant que de besoin pour ne pas obstruer l’accès
d’air et de lumière dans les logements.
Le sable des aires de jeux et bacs à sable doit être interdit
aux animaux et changé ou désinfecté en tant que de besoin.
Communauté d’Agglomération
de Nevers
124, route de Marzy
BP41 / 58 027 Nevers Cedex
Accueil : 03.86.61.81.60
Fax : 03.86.61.81.99
[email protected]
Le brûlage à l’air libre de tous déchets, mêmes végétaux, est
interdit. Les déchetteries de la commune en assurent
l’élimination.
Article 23 – Poussières, fumées et odeurs
Magazine d’information municipale
SERVICE COMMUNICATION
1, place de l’Hôtel de Ville - 58 036 Nevers Cedex
Tel: 03.86.68 / 45.58 / 45.14 / 47.24
Fax : 03.86.68.45.65
Toutes les opérations d’entretien des habitations, de leurs
dépendances et autres immeubles ainsi que, notamment,
les travaux de plein air, les barbecues et l’usage d’un
véhicule à moteur, doivent être faits avec toutes les précautions nécessaires pour éviter de polluer l’air par les poussières,fumées, odeurs de toutes sortes, de porter atteinte à
la santé ou de causer une gêne excessive au voisinage.
www.ville-nevers.fr
N°173 - Mai 2011
Directeur de la publication: Florent Sainte Fare Garnot
Rédacteur-en-chef : Philippe Chauvet
e.mail : [email protected]
RÉDACTION & MISE-EN-PAGE :
Alain Haye (45 58), Thierry Desseux (45 14),
Stéphane Ebel (47 17),
Jean-Michel Marchand (47 24).
Thomas Relin (44 72)
Photographies: Patrick Leriget (47 07)
Christophe Masson
Jean-Michel Marchand
Stéphane Ebel
Un coup de sang... un coup de foudre.. un coup de chapeau...
un coup d’oeil...un coup de sonnette... un coup de pouce...
un coup de crayon... un coucou...
IMPRESSION: Imprimerie Normalisée
ZI des Chamonds - BP 40017 - V.Vauzelles
Tel : 03 86 71 05 70
Exprimez-vous !
Adressez vos e-mails
ou courriers à la rédaction
ainsi que sur la page nevers.fr sur le réseau
DIFFUSION: Régie Inter-Quartiers - Réservoir
13, place des Courlis - Nevers
Tel : 03 86 23 91 65
Les envois anonymes ne sont pas lus
TIRAGE: 30 000 exemplaires
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e-mail de votre magazine
[email protected]
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QUI EST QUI
NEVERS Ça me botte !
Des images, des fi ures
?
ça s’écoute ................
LA RÉDACTION de Nevers Ca Me Botte! et
l’association des Donneurs de Voix de la bibliothèque
sonore du centre culturel Jean-Jaurès proposent aux
personnes malvoyantes ou non-voyantes de
l’agglomération ainsi qu’à toute personne intéressée
de bénéficier de la cassette audio du numéro que vous
tenez entre les mains. Pour recevoir Nevers, Ça Me
Botte ! en audio, contactez la bibliothèque sonore :
03.86.36.81.01 ou la rédaction du magazine :
03.86.68.46.21.
& ça se poste !
Vous ne recevez pas ou plus votre magazine ? Vous
connaissez quelqu’un qui n’habite pas Nevers mais
aimerait le recevoir... Contactez le service communication de la Ville de Nevers au 03 86 68 46 21
et retrouvez votre magazine et les archives
sur nevers.fr.
Déchèteries :
horaires d’été
jusqu’au 30 octobre
Déchèteries des Taupières
Ecole maternelle du parc, du château.. ? Personne n’a pu
reconnaître avec certitude de quelle école et quelle classe il
s’agisssait.
Le mystère demeure.
Nota : la photo que nous passions dans le numéro de février, avec
François Mitterrand et Pierre Mendès-France en visite à Nevers, a
été prise par le célèbre photographe neversois, Pierre Prémery.
Rendons à César ce qui lui appartient.
impasse des Taupières
(ZI Nevers/Saint-Eloi).
Contact au 03 86 59 42 89.
Lundi de 8h à 19h
Mardi de 13h30 à 19h
Mercredi de 8h à 19h
Jeudi de 13h30 à 19h
Vendredi de 8h à 19h
Samedi de 8h à 19h
Déchèteries du Pré Poitiers
rue des Prés. Contact au 03 86 57 73 30.
Lundi de 8h à 19h
Mardi de 8h à 13h
Mercredi de 8h à 19h
Jeudi de 8h à 13h
Vendredi de 8h à 19h
Samedi de 8h à 19h
Numéro vert 0 800 100 311
www.agglo-nevers.fr
La déchèterie des professionnels :
Impasse des Taupières.
ouverte du lundi au vendredi de 8h à 18h
Contact : 03
Qui saura identifier cette nouvelle image, la situer, la dater ?
A vos loupes et vos souvenirs !
Si vous disposez par ailleurs de photos, d’images, cartes postales...
qui vous posent quelque énigme ou qui illustrent un événement ducal oublié,
n’hésitez pas à nous les communiquer pour publication.
Contact :
03 86 68 45 58 / 03 86 68 47 24
86 60 94 37
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l’actu en images
foire
à l’indienne
Pour sa 69ème édition, la “Foire-Exposition Nivernais/Morvan”, organisée par le comité Nivexpo, proposait de découvrir
l’Inde, pays de légende aux mille et une facettes... c’est dans
la bonne humeur que s’est déroulée l’inauguration, ouvrant
les festivités le 12 mars dernier aux portes du Centre-Expo.
Entre autres personnalités, Florent Sainte Fare Garnot, maire
de Nevers, et Delphine Fleury, adjointe des quartiers Est,
également Conseillère générale, se sont pliés avec le sourire
à un accueil “à l’indienne”, comme en témoigne notre cliché.
Cette édition aussi festive que colorée, a rassemblé quelque
160 exposants autour d’un décor évocateur de mythes, tout
en raffinement. Quant aux plus jeunes, ils n’ont pas manqué
- cette année encore - leur espace de rêve préféré :
le désormais incontournable village Playmobil.
à pied jusqu’à
Montenoison
Dimanche 3 avril, le célèbre circuit pédestre NeversMontenoison était organisé par l’ARNI (Association
des Randonneurs Nivernais) pour la 30ème année...
Un chiffre-anniversaire symbolique qui fit date,
puisque la rencontre rassembla plusieurs centaines
de marcheurs entraînés (capables d’avaler jusqu’à
55 km) mais aussi de simples promeneurs du
dimanche, toujours enthousiastes pour participer
à une manifestation conviviale de pleine nature.
Affluence record donc, au fil d’un parcours à la fois
sportif et familial à travers les collines du Nivernais,
depuis Nevers jusqu’au sommet panoramique de
la petite commune de Montenoison.
stagiaires dans la course !
Au collège Victor-Hugo, six équipes composées de cinq ou
six élèves de troisième travaillent depuis septembre 2010 sur
le projet “Course en Cours”.
Laetitia Castioni et Camille Delpech, elles, ont choisi leur
terrain de stage d’observation du milieu professionnel de 3ème
dans des secteurs qui vont permettre au groupe auquel elles
appartiennent (Nicolas Cambournac, Simon Besson et
Charles Zenner) d’aller plus loin dans le projet de construction d’un mini bolide qu’ils mènent au Collège Victor-Hugo
accompagné par monsieur Japiot, leur professeur de technologie.
En effet, Laetitia a choisi de découvrir l’entreprise “Sodemo”
située à Magny-Cours, dont le PDG et son directeur technique mettent les moyens technologiques à sa disposition
pour l’aider à la concrétisation de ce projet.
Quant à Camille, elle a été accueillie au Service Communication de la Ville de Nevers afin de travailler tout l’aspect communication nécessaire à la présentation de ce challenge qu’il
faut défendre dans un premier temps à l’échelon départemental en avril, puis en mai au niveau régional, avant d’envisager
une compétition à des échelons supérieurs.
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record de nuit
...dans l’eau
l’actu en images
La 4ème édition de La Nuit de l’Eau - qui s’est tenue le 2 avril
dernier - a rapporté 3.500 euros à l’Unicef. Six piscines en Bourgogne
participaient à l’opération, dont celle des Bords-de-Loire à Nevers
(ici avec Martine Carrillon-Couvreur, maire-adjointe et députée).
Parmi les animations proposées : nage en relais, aquagym, natation
synchronisée, plongeon, water-polo, entre autres. A noter que grâce
aux nageurs de la piscine des Bords-de-Loire et le club de natation
de Nevers, notre département a affiché le record de kilomètres nagés :
141... soit 1410 longueurs !
plumes mixtes
nouvel atelier à l’Esat
Le 14 février dernier était inauguré un nouvel atelier au sein de l’Esat
de Nevers : “Esat Esthétique Auto”. Lequel propose désormais le nettoyage extérieur et intérieur de véhicules pour les concessions automobiles, les collectivités locales et les particuliers. L’ouverture s’est
déroulée en présence de Yvette Morillon, conseillère municipale et
Conseillère générale. Créé en 1972, l’ESAT Fernand-Poirier est l’un
des trois établissements nivernais du Pôle d’Aide par le Travail dirigé
par Yvan Rocton. 138 travailleurs handicapés y animent plusieurs ateliers, de la menuiserie à la mécanique en passant par les espaces verts.
Cette année encore, le très convoité Salon des Dames - qui
se déroulait le 6 mars au Palais ducal, fut un succès !
Une 24ème édition qui rassemblait une trentaine
d’auteurs de renom national autour de l’invitée
d’honneur Marie-Christine
Barrault, comédienne
et écrivain (en photo cidessus). Les stands
masculins, eux, n’ont pas
désempli grâce notamment à la présence
de plusieurs belles et
fortes plumes : Richard
Borhinger (ci-contre),
Denis Tillinac ou en encore Jean-Marie Rouart,
membre de l’Académie
française.
quand le poète voit grand
Le Printemps des Poètes a suscité début mars une initiative aussi belle qu’insolite :
afficher en haut et grand la poésie au coeur de la cité... Drapeaux de vers flottant
sur l’esplanade du Palais ducal ! L’idée toute personnelle est née dans l’esprit
de Jacob Partouche-Sebban, artiste et poète à ses heures (il tient l’atelier d’art rue
du Midi). Après accord des Services Techniques Municipaux, il a offert à Nevers plusieurs strophes magnifiques... Ici, pour le poème-déclaration : “Nevers mon amour”.
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l’actu en images
semaine pour une vie
durable
Fidèle au slogan de la semaine qui lui fut consacrée
- C’est chaque jour plus concret - le développement durable
a occupé le terrain à Nevers, du 1er au 7 avril dernier, dans
ses aspects les plus pratiques et les plus quotidiens. Ou comment
vivre autrement en préservant la vie... A travers quels gestes,
quels comportements, quelles initiatives ? Autant de questions
qui ont trouvé réponse au fil d’un programme multiple : Ecogestes, Eco-nomies, marché bio, compostage, tri des déchets,
permaculture, entre autres. Autour du village estampillé “DD”
installé au parc Salengro le samedi 2, tout un éventail d’informations et de démonstrations a été déployé ; notamment à travers des conférences, des animations scolaires
et un festival de projections (films écologiques). Plus d’une centaine de partenaires était engagée aux côtés
de la municipalité et du CLDD (Conseil local du développement durable). Une démarche toujours ouverte.
deux menus lisibles au Métro
Il suffisait d’y penser ; pourtant... Et qui d’autre
qu’un usager directement concerné y aurait songé ?
Le bar Le Métro, lui (situé sur le square de la Résistance)
a non seulement trouvé l’idée de Jean-Jacques Passard - un
client malvoyant - parfaitement justifiée, mais il a fait montre
d’un temps de réaction immédiat. Pour quoi, direz-vous ?
Tout simplement faire éditer un menu en braille et un
second menu en gros caractères ! Le plus stupéfiant,
c’est que personne jusqu’ici ne s’était posé la question
de “pouvoir” lire un menu quand on perd la vue ou qu’on
vit dans l’obscurité. D’autant qu’un seul exemplaire
suffit au commerçant pour satisfaire (et soulager) les
nombreux clients concernés... et que le budget de l’opération
ne dépasse pas les 10 euros ! Une idée qui pourrait vite faire
le tour de la ville, à supposer que chaque restaurateur ou
cafetier imagine la difficulté pour certains habitués
de passer commande. Autre découverte, s’il devait en être :
l’Office de Tourisme de Nevers dispose d’une imprimante
en braille... des fois que. Philippe Leibe (notre photo)
l’a bien compris ! Au Métro désormais, aveugles, malvoyants et autres déficients visuels n’ont plus besoin d’interprète pour profiter du plaisir de la table ou de la terrasse.
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Même si la fréquentation a affiché une baisse de 10%
(une volonté assumée des organisateurs de sélectionner
la clientèle du circuit), les fidèles et passionnés de moto
étaient plus de 50.000, les 16 et 17 avril derniers
sur le site de Magny-Cours.
Une belle édition - sous un ciel printanier - que ce
75ème Bol d’Or remporté pour la quatrième fois
consécutive, par le Suzuki Endurance Racing Team.
Grâce aux performances spectaculaires de la GSX R
1000 (moto n°1, en photo ci-dessous) pilotée par les
Français Vincent Philippe (7ème succès au Bol), Freddy
Foray et Anthony Delhalle. Et c’est sans concession
que la moto - championne du monde en titre - a avalé la
course, laissant loin derrière elle tous ses concurrents !
Sur notre cliché en bas à droite, la Kawasaki 24, pilotée
par le trio Geers, Braun et le nivernais Emmanuel
Labussière, s’est classée 17ème. Un autre nivernais s’est
mis en évidence, Yann Lussiana, 12ème de la course
(2ème Superstock) sur la Suzuki-Atomic, qu’il partageait
avec ses co-équipiers Muteau et Lalevée.
l’actu en images
Bol d’Or
Suzuki toujours
le chant utile
de Bruno Petit
Le 10 avril dernier, l’abbé Bruno Petit chantait dans une salle
des Eduens pleine à craquer. Un tour de chant au profit
de France Parkinson Nièvre, présidée par Edouard Siera
(ici, au côté du prêtre-chanteur). A cette occasion, le responsable de l’association nivernaise a précisé l’accord qui venait
d’être passé avec le centre hospitalier de Nevers. Ainsi,
chaque lundi, une permanence est assurée de 17h30 à 19h,
à la Maison des usagers. Les malades et leurs familles y sont
conviés. Par ailleurs, France Parkinson Nièvre propose
régulièrement tout type d’info et de conseil autour de
la pathologie, mais aussi des activités comme la gym douce.
Contact au 06.87.10.03.08.
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décembre
Bonjour les bébés !
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le 29 :
Ranym, Fatima, Zohra DJERABA
Asiye ZENGIN
Lilou DEVOUCOUX
Léa, Sandra BERNARD
Fatimé CHABANI
Lysno, Marc, Ludovic, Martial ANIZON
Maël, Camille, Cyril TOURNOIS
Yeliz ASLAN
Brian, Brucen Claude VIRLOGEUX--VU
Romane, Elisabeth, Marie RAISON
Elise, Camille, Sarah ALLUCHON
Nada SARSARI
Louqmane SARSARI
Noé, Louka FROMENT
Loucas DEBUCHY
Guram USOYAN
Baptiste, Thierry DUBOIS
Lucenzo, Serge, Guy MARILLIER
Léonie, Rose CHOVET
Emma, Joëlle KASZYCA
Dolyvan, Eric, Noël SCHARTIER
Amine, Malik RAHMANI
Liam CHATONIER
Inaya, Béatrice POTHIN
Lucylle HOYAU CHAMON
Exaucé, Mukendi, Wa-Kanyinda TANGO KITAKI
Jeanne, Marie, Béatrix LEZ
Alara CICEK
le 11 : Nicolas THIEL & Leslie RéGIS
le 18 : Jawad TOUATI & Naima BOUZROUDDAH
Ils nous ont quittés
le 1 :
le 3 :
le 5 :
le
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le
le
le
le
Bernadette, TURLIN née BEAUCHET (90 ans)
Geneviève, COURAULT née LINET (64 ans)
André GASCH (90 ans)
Georgette, Marie JEANNARD née LACROIX (84 ans)
8 : Yvonne BOUGUYON née TOMBOIS (73 ans)
10 : Rachelle LEMAÎTRE née COUSSON(88 ans)
11 : Geneviève, Aline MARC née CARAYOL (89 ans)
Thérèse, Marguerite LHENRY née TOUREAU (90 ans)
12 : Amélie, Juliette ROUMIER née MOURON (90 ans)
14 : Christophe PALMIOTTO (84 ans)
Maxime, Raymond CASSIER (89 ans)
16 : André, Robert LERCH (75 ans)
17 : Suzanne, Marguerite MINGUE (82 ans)
20 : Marin GRIGORE (82 ans)
Jacqueline BOURGEOIS née BILLEBAUT (77 ans)
21 : Denise, Nicole LECOMTE née FRESLON (67 ans)
Sébastien LAUBIGNAT (40 ans)
23 : Daniel MARTINS PERE (80 ans)
26 : Roland, Jean VILETTE (73 ans)
29 : Marie, Germaine LONGEAT née DEVAULT (81 ans)
30 : Yvette, Marie DIGONNAT née PERRUCHOT (84 ans)
Robert BARAO (75 ans)
N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis
la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.
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ELECTIONS CANTONALES
Les élus neversois
au Conseil Général
Yvette Morillon,
Patrice Joly,
Delphine Fleury
et Jean-Louis
Balleret lors de
l’élection du président du Conseil
Général le 31
mars dernier.
Les élections cantonales des
20 et 27 mars dernier ont
confirmé Yvette Morillon et
Jean-Louis Balleret dans
leurs fonctions de
conseillers généraux pour
les cantons sud et nord qui
entament leur second mandat. Pour le canton Est,
Delphine Fleury, par ailleurs
benjamine de l’assemblée départementale, fait son
entrée au conseil et succède ainsi à Marcel
Charmant. Tous les trois, forts de leurs expériences sur le terrain car ils sont conseillers municipaux de Nevers (Jean-Louis Balleret et Delphine
Fleury sont respectivement adjoint des quartiers
Nord et Est de Nevers et Yvette Morillon est
conseillère municipale) entendent mettre à profit
leur connaissance du terrain et des arcanes institutionnelles pour faire avancer Nevers et la Nièvre.
SERVICE VIE DES QUARTIERS
La bague au doigt
le
le
le
proximité
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Plus de proximité
Plus près des citoyens
Fréquentation en hausse
Les mairies de quartiers mises en place
depuis les dernières élections municipales (2008), ont trouvé leurs publics.
P
lacées sous la délégation des adjoints de
quartier, elles assurent auprès de la population des services de proximité comme la délivrance d’actes d’Etat-Civil, l’instruction des
demandes de cartes d’identité, l’inscription sur
les listes électorales... Elles assurent également
le recensement et le suivi des requêtes formulées par les citoyens concernant la propreté, la
voirie, la circulation... en faisant le lien avec les
services municipaux compétents.
Pour l’année 2010, 984 requêtes formulées par les habitants
ont été réglées et quelque
9 000 usagers ont été reçus
dans les mairies de quartier
(contre 6 500 en 2009). Les
requêtes adressées concernaient principalement des
questions d’environnement, de
propreté et d’hygiène, de bruit,
de médiation... Parallèlement,
les adjoints de quartier qui
assurent des permanences dans
le mairies ont accueilli 224
personnes pour l’année 2010.
Est : Delphine Fleury,
le jeudi de 10h à 12h.
Nord : Jean-Louis Balleret,
sur rendez-vous, ou à domicile.
Ouest : Daniel Warein,
le lundi de 14h30 à 16h.
Centre : Christophe Warnant,
le mercredi de 10h à 12h.
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AIRES DE JEUX - EDUCATION
Grimper, glisser...
s’amuser !
Les sept aires de jeux
publiques pour enfants
de la Ville de Nevers
ont changé de visages
et de thèmes.
Un renouveau qui aura
nécessité quelques travaux.
Bonjour les bébés !
le 1 :
Selma, Marie, Khadija SIMONET
le 3 :
Thiméo ADIEN
le 5 :
Mohamed BOUAISSA
le 8 :
Assia LAHRICHI
Sarah, Liliane, Marie BURIAU
le 12 : Léona, Catherine, Angélina MASSON
Luna PARIS BERNETEAU
le 13 : Julie, Sarah, Luna LANDRAUD
le 14 : Robin, Gabriel COURNEDE
L
es aires publiques de jeux
pour enfants à Nevers
font l’objet d’un contrat
de location et de maintenance
avec la société Ludoparc.
Depuis plusieurs années,
Ludoparc assure non seulement
l’entretien régulier et la maintenance des aires de jeux, mais
aussi leurs rotations et renouvellements.
le 19 : Fériel, Lyna BELARBAOUI
le 21 : Dorian, Roch BOURGIN PINGON
un nouveau sol pour l’aire de jeu au parc
Roger-Salengro.
rotations en décembre
Dans les quartiers de Nevers (Banlay, Bordsde-Loire, Bas Montôts, Montapins et Courlis)
les aires de jeux ont été changées en décembre dernier. Chaque année les jeux tournent sur
les quartiers afin de proposer aux enfants de
nouveaux modules, de la diversité. Quant à
l’aire du parc Roger-Salengro, site très fréquenté, ainsi que celle de l’Espace Malardier,
elles ont été transformées, nécessitant la fermeture de l’accès pendant deux semaines.
Elle est de nouveau accessible. De nouveaux
sols amortissants ont été coulés et l’ensemble
des modules de jeux changés. Pour les enfants
de plus de six ans, deux grands jeux sur le
thème des dinosaures et, en avant-première
nationale, un parcours chronométré, jonché de
défis, raviera les plus téméraires. Les plus
petits, à partir de 18 mois, pourront quant à
eux grimper, glisser sur un toboggan, se
cacher dans “la petite cabane”, s’amuser sur
le petit manège des “triplettes”.
infos : Direction Enfance Jeunesse 03 86 68 47 49
le 24 : Charlie, Lise-May, Dominique BEAUFILS
Léa, Evelyne, Josiane MALOCHET
le 28 : Maé, Serge, Thibault TALPIN
Diakhoumba DIABY
le 31 : Inès, Nathalie, Fatma SFINIJ
La Bague au doigt
le 22 : Stéphane DECHET et Céline JOUANNIN
le 29 : Ramadan ALI AHMED et Rahma MOHAMED ALI
Ils nous ont quittés
le 4 :
André MAUPETIT (75 ans)
le 11 : Jean GOULET (66 ans)
le 13 : Evelyne SIMON née SIMON (58 ans)
le 15 : Jeannine FAUCHET née COAYREHOURCQ (87 ans)
Roger CADI (91 ans)
le 16 : Jean RIVOIRE (83 ans)
Marie LÉVY née BUSQUET (87 ans)
le 19 : Alice BOUTIOT née PERROTIN (90 ans)
le 20 : Jean DEVILLE (82 ans)
nevers.fr
Rappel : le portail familles du site Internet de la Ville de Nevers
simplifie vos échanges avec le Service Education, et vous permet
notamment :
- De régler vos factures en ligne et de façon sécurisée (paiement
sécurisé par la société Paybox)
- De consulter vos informations personnelles
- De signaler tout changement
- D'effectuer et d'annuler vos réservations (repas, garderies)
http://www.nevers.fr/presentation-du-service
le 21 : Pierre CHABROL (90 ans)
le 24 : Michel DUCOMBS (72 ans)
le 26 : Hélène LAGROS née THIBERT (98 ans)
le 27 : Michel LAMY (64 ans)
Robert JACQUEMIN (83 ans)
le 31 : Jean BOURRY (77 ans)
N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis
la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.
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le 28 :
Alexis, Jérémie DELAPORTE
Joris VRIN
Nathan, Alain, Gérard FORET
Osman COSGUN
Eiphy, Florence, Françoise FERRANDIER
Raphaël, Valentin MARTIN
Maïa, Akane MIGNARD
Batoula BEN MOHAMED
Mathis, Eren SOYLU
Aaron RAFFAULT
Enzo AUGENDRE EYNAUD
Louis, Daniel, Jean-Pierre TOURNAYRE
Assia SAJID
Océane, Isabelle THÉVENIN
Lyna, Fatima SENOUCI
Ilyan OURRAMI
Bassirou GNING
Amélie, Joëlle, Chantal GABOT
Chloé de LOYNES de FUMICHO
Esteyban AMELAINE
Enzo, Jérôme, Eric LEURIDAN--SAUTEREAU
Abigaël BLOT
Isaïah LALU IPOKU
Lükas, Esteban PARODI
Nassia, Shana, Lola, Aïcha MAAFI
Mélina, Leia DESCHAMPS
Simon, Pierre, Tristan LOISEAU
Joseph, Marcos, MARIA FUTILLA--ADELIN
Victoria, Esther, Lysiane PEREZ
Louise, Edith, Nicole LÉVÊQUE
Mélissande, Françoise, Patricia DUPONT
Shayna, Lucie, Dounya TAÏEB
Gilsana, Loreleï DOS SANTOS PACOTINHO
Yarouba ACHARD
La bague au doigt
le 5 :
Youssef EL HAJAM et Hanane FRIFRA
le 12 : Bruno DESCHAMPS & Chantal BEZIN
Ils nous ont quittés
le 6 :
Jacqueline, Françoise, Emélie FOUCHER (80 ans)
le 8 :
Andrée DESRICHARD née DUPLOMD (95 ans)
Cimetières
nouveaux horaires
A compter du 1er juin 2011, et ce pour respecter les obligations légales, les cimetières Jean-Gautherin et Aiguillon seront ouverts au public tous les jours de
l’année :
PORTES PRINCIPALES
Aiguillon
Jean-Gautherin
Du 2 novembre au 31 mars
9 h 00 – 17 h 30
9 h 00 – 17 h 00
Du 1er avril au 29 octobre
9 h 00 – 19 h 00
9 h 00 – 19 h 15
PORTES ANNEXES
Aiguillon
Jean-Gautherin
Du 2 novembre au 31 mars
9 h 00 – 17 h 00
9 h 00 – 16 h 30
Du 1er avril au 29 octobre
9 h 00 – 18 h 30
9 h 00 – 18 h 45
Exceptionnellement, pour les Rameaux, la veille et l’avant-veille, pour la Toussaint, les
30, 31 octobre et le 1er novembre : ouverture des portes principales et annexes à 8 h 00,
fermeture des portes annexes à 17 h 30 et des portes principales à 18 h 00.
le 12 : Jeannine DUMOUCHEL née COUESPEL (81 ans)
le 13 : Paulette CHEVALIER née MOLLARD (89 ans)
le 16 : Jean ROGUE (67 ans)
Brigitte ROCA née REINNEIS (51 ans)
NOUVEAUTÉ !
le 20 : François ROCHER (78 ans)
le 22 : Joël THOMAS (53 ans)
Pharmacies de garde
Claude TANNIOU (49 ans)
le 23 : Jean FOLTIER (72 ans)
le 24 : Suzanne GOUIFFÉS née CHEVALIER(81 ans)
le 25 : Jacques DECHASSAT (88 ans)
le 27:
Evelyne DESLOGES née OMER
le 3237 ou le 15.
André POEUF (85 ans)
Vous pouvez également utiliser le site Internet :
www.resorgardes.com
Jimmy ROUSSEAU (66 ans)
N’apparaissent pas, dans cette rubrique, ceux qui ont émis
la volonté que leur nom ne soit pas publié dans la presse.
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Pour connaître désormais la pharmacie de garde le soir et
les week-ends, vous devez composer
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qui vous indiquera avec le code postal et la commune de
votre résidence les trois pharmacies de garde les plus proches de chez vous.
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Salut à toi !
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Il y avait du monde le vendredi
25 mars dernier, à la marche
silencieuse organisée entre les
Courlis et les Bords de Loire en
hommage à Fehri Rouabeh disparu de manière accidentelle
quelques jours plus tôt.
Ses amis proches, bien sûr, mais aussi
nombre de celles et ceux qui avaient
cotoyé Fehri étaient présents autour
de la famille connue et appréciée de
tous. Un hommage en forme de soutien pour la famille de celui qui fut un
acteur de la vie culturelle de Nevers
avec ses “Frères du Tempo”, Kamel, Ben,
Sofiane et Sacha. Du Centre socioculturel de la Baratte au Pac des Ouches,
Fehri et ses compères participent à
des ateliers, en animent d’autres. “La
parole et les cris”, “Les Shinous”, sans
compter toutes les heures passées
autour du micro à refaire le monde
avec des mots, avec du son... Les mots
comme remède aux maux, c’était leur
créneau aux “Frères du Tempo”. Du pur
Hip-Hop à la sauce quartier, ni haine
ni violence. Des choses à revendiquer
et des mots pour le dire. Fehri et les
Frères du Tempo, s’imposent comme
les leaders de la scène Rap nivernaise.
Dans leurs sillages, les jeunes se lancent. Le Rap, la danse Hip-Hop, le
graff...toutes les cultures urbaines
trouvent droit de cité. A un point tel
que plus un seul créneau n’est disponible dans le studio de répet’ du Pac.
Fehri, en leader positif, impose son
style et sa bonne humeur...C’était la
fin des années 90, le début des années
2000. Depuis, Fehri avait pris, comme
ses compères, d’autres chemins. Celui
de la paternité et de la vie de famille.
Depuis deux ans, il avait entrepris de
construire sa maison. Ses travaux arrivaient à leurs termes quand le drame
survint. Chacun saura garder l’image
de lui qu’il préfère, mais tous garderont celle d’un gars souriant adepte
du bon mot et d’humeur égale.Toute
sa famille tient à remercier celles et
ceux qui leur ont adressé des témoignages de sympathie et leur soutien et
en particulier, les gens des Bords de
Loire et des Courlis.
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Marwa LAAOUISSI
Lina EL KOBBI
Juliette, Marie, Marguerite ANSAULT
Menovin, Amar SEFEROVIC
Léya, Florence, Isabelle MILLOT
Candice, Nicole, Sylvie VIGNERON GALLAS
Armand, Patrick, Jean-Pierre RONSIN
Birkael NDULU TSUMBU
Nora AGRO
Jélina, Annick, Ghislaine TISSIER
Elsa, Jeanne, Denise LAURENT
Salomé, Lila ZAKHAROFF
Adrien, Michel, Laurent GIRAULT
Luna, Elisa CONDROYER
Kyllian, Max-Mikjena, Yoni M’BOUNGOU
Timothé ROZIER
Kenza, Lekbira, Aïda JIYAD
Théo, Beloni, Jacques COPPIN
Rayan, Mounib BENDJAEL
Amaury HACHKAL
Gabin, Simon ESPINOSA
Yanis, Fabrice BARBET
Valentin, Clotaire SCHUMACHER DELANNOY
Louison, Nicolas BARBEROUSSE
Rayan IDER
Louisa, Augustina RODRIGUEZ ESTRUCH
Lilou, Magali, Marie-Jeanne COUTURIER
La bague au doigt
le 12 : Soulheil JELASSI & Véronique BOYAULT
John COUACOU & Lucia COFI
Ils nous ont quittés
le 1 :
Jeanne DURAND née BOURGEOIS (86 ans)
le 2 :
Simone BERGER née CHANTEREAU (85 ans)
Geneviève SOUVERAIN née HABY (84 ans)
le 5 :
Jean WARNANT (48 ans)
le 6 :
Bernard MARGELIDON (72 ans)
Bernard BARSÉ (71 ans)
Simonne DEBESSON née DECELLE (76 ans)
le 7 :
Guy SICARD (78 ans)
le 8 :
Fernand LINET (86 ans)
Jack LEFÈVRE (81 ans)
Stage
Danse orientale
le 9 :
Fanny BERNET (50 ans)
Jean FONTENAY (79 ans)
le 11 : Bernard NOBÉCOURT (53 ans)
le 15 : Robert LARICHE (83 ans)
L’association Metisse Toi organise
un stage de Danse Orientale le
dimanche 22 mai, de 14h à 17h30,
au centre socioculturel de la
Baratte. Comme pour chaque stage
organisé par l’association, l’aprèsmidi se déroulera dans une ambiance conviviale et se terminera autour
du verre de l’amitié.
Pour tout renseignement, contacter
Gaëlle Bacon au 06 15 41 04 90.
le 16 : André BERGER (78 ans)
le 17 : Christiane PIERRE née PELOUX (71 ans)
Monique TOULON née DIGNOIRE (68 ans)
Lucien LEBRÉ (91 ans)
le 18 : Pierre PILLIEN (89 ans)
le 21 : Fehri ROUABEH (32 ans)
le 24 : Sigismond NOGUER (80 ans)
le 27 : André PERRET (91 ans)
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0$1,)(67$7,216
16 > 17 avril
| Course motos
Bol d’Or
0\WKLTXHFRXUVHG¶HQGXUDQFHPRWRGHKHXUHVTXLUpXQLWXQHFLQTXDQWDLQHG¶pTXLSDJHVZZZEROGRUIU
30 avril et 1er mai
| Rassemblement
Classic Days
5HQGH]YRXVGHVSDVVLRQQpVGHYRLWXUHVKLVWRULTXHVSDUDGHVH[SRVLWLRQVHWUDOO\HWRXULVWLTXHZZZFODVVLFGD\VIU
14 > 15 mai
| Course autos
GT Open
&KDPSLRQQDWHXURSpHQGH*7FKDPSLRQQDWG¶(VSDJQHGH)HWPDQFKHLQWHUQDWLRQDOH),$GH)ZZZSLWVHYHQWVIUKWOP
18 > 19 juin
| Course motos
Promosport et Endurance FFM
(SUHXYH3URPRVSRUWHWXQHHQGXUDQFHPRWRZZZIIPRWRRUJ
2 > 3 juillet
| Course camions
Grand Prix Camions
/D FRXSH GH )UDQFH GHV &DPLRQV /HJHQGV &DUV HW 5DFHFDU (XUR6HULHV ([SRVLWLRQV Gp¿Op GH FDPLRQV GpFRUpV YLOODJH
HQIDQWVIrWHIRUDLQHIHXG¶DUWL¿FHHW6RLUpH'-DQLPpHSDU/DXUHQW:ROISDUUDLQGHO¶pGLWLRQZZZFLUFXLWPDJQ\FRXUVFRP
9 > 10 juillet
| Course autos
Superleague Formula et GT Tour
6pULHLQWHUQDWLRQDOH),$0RQRSODFHVpTXLSpHVGH9GHFKDX[FRXOHXUVGHVFOXEVGHIRRWHXURSpHQV
&KDPSLRQQDWGH)UDQFH*7HW5HQDXOW&OLR&XSZZZFLUFXLWPDJQ\FRXUVFRP
16 > 17 juillet
| Course motos
Championnat de France Superbike
&KDPSLRQQDWGH)UDQFHPRWRGHYLWHVVH6XSHUELNHHW6XSHUVSRUWZZZIVENIU
27 août
| Course autos
Blancpain Endurance Series
&KDPSLRQQDWG¶(XURSH),$*7HW&RXSHG¶(XURSH*7ZZZEODQFSDLQHQGXUDQFHVHULHVFRP
10 > 11 septembre
| Course motos
Bol d’Or Classic - 8ème édition
&RXUVHG¶HQGXUDQFHPRWRVKLVWRULTXHVGHjZZZEROGRUFODVVLFIU
30 septembre
et 1 > 2 octobre
22 > 23 octobre
| Course motos
Championnat du MondeSuperbike
qPH pGLWLRQ GH FH FKDPSLRQQDW GX PRQGH GH YLWHVVH GpVRUPDLV GHYHQX LQFRQWRXUQDEOH SRXU OHV SDVVLRQQpV GH YLWHVVH ZZZPDJQ\VENFRP
| Course autos
Série FFSA VdeV
&RXUVHVG¶HQGXUDQFHGHYRLWXUHVKLVWRULTXHVHWPRGHUQHVZZZYGHYIU
5 > 6 novembre
| Course autos
Coupe de France des Circuits
(SUHXYHVUpJLRQDOHVGHEHUOLQHVPRQRSODFHVSURWRW\SHVHWVXSHUNDUW
/HFDOHQGULHUGHVPDQLIHVWDWLRQVHVWLQGLTXpVRXVUpVHUYHGHPRGL¿FDWLRQVSDUOHVIpGpUDWLRQVDXWRPRELOHVHWPRWRF\FOHVRXOHVRUJDQLVDWHXUVGHVpYqQHPHQWV
ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE…AGIR ENSEMBLE..
ICAP
D
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H
N
MISSIO
ITÉ
ACCESSIBIL
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initialement
61 %
initialement
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mars 2011
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initialement
88 %
mars 2011
35 %
initialement
38 %
mars 2011
La bonne note de Nevers
Au classement effectué par l’Association des Paralysés de France, Nevers figure
depuis deux années consécutives parmi les villes ayant obtenu 21/21 sur leur politique
volontariste en faveur des personnes handicapées. La mission handicap/accessibilité,
voulue par le maire, génère une multiplicité d’actions et de résultats concrets.
Nous en détaillons ici le plan...
1 – Politique : avec l’adoption de plusieurs textes formels qui manifestent au-delà des obligations légales, l’engagement de la Ville de Nevers
à prendre des mesures concrètes dans tous les
domaines de la vie quotidienne et professionnelle, en faveur des citoyens ou agents handicapés
ou à mobilité réduite.
- Charte Commune-Handicap,
- Charte des Terrasses,
- Charte en faveur de l’emploi des personnels
en situation de handicap ou en situation
d’inaptitude à leur poste de travail,
- Convention partenariale pluriannuelle avec le
Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées
dans la Fonction Publique (FIPHFP).
2 – Communication :
- Parution dans ce magazine de 39 articles divers
et variés en liens avec le handicap,
- Conception d’accessiblomètres qui mesurent
périodiquement et en toute transparence
l’évolution des indices d’accessibilité du patrimoine bâti et non bâti de la Commune,
- Guide d’accueil pour les commerçants et artisans par la mise à jour de fiches traitant de réglementation, notamment en matière de normes
techniques d’accessibilité,
- 231 analyses conseils et/ou accompagnements
de dossiers pétitionnaires avec un taux moyen
d’avis favorables émis par la Sous Commission
Départementale d’Accessibilité de 92%,
- Participation à 230 actions de concertations
transversales avec les services de la Ville,
- Mise en accessibilité du site internet de laVille pour
les mal et non voyants.
3 – Animation
- Commission Communale d’Accessibilité (schéma
directeur annuel d’accessibilité, visite sur sites des
chantiers municipaux, réflexion à l’élaboration de
chartes, propositions d’améliorations de l’existant en
matière d’accessibilité…)
- Faciliter diverses manifestations culturelles, sportives, artistiques et de loisirs pour permettre la participation réelle des personnes handicapées.
- Partenariat avec les bailleurs sociaux dans la mise
en place d’un système de fonctionnement pour tenter de mettre en adéquation les différentes demandes de logements adaptés au handicap avec les disponibilités offertes.
- Liaison d’action avec l’ADN (coordination étroite
afin de rendre accessible les transports en commun
et leur inter modalité.)
4 – Travail technique
- Instruction des demandes de subventions des associations de PH.
- Traitement de 486 requêtes citoyennes
- En coordination avec les services concernés, suivi
de l’état d’avancement des travaux d’accessibilité
entrepris sur le territoire communal.
MISSION HANDICAP / ACCESSIBILITE
Noël Garcia au 03.86.68.47.37
Élus : Jean-Pierre MANSE
Paulette FONTANILLES
Places réservées...
Quelle est l’action de la police
municipale en matière de surveillance des places réservées aux personnes à mobilité réduite ?
Dans le cadre de leur mission de surveillance, sur la commune de Nevers, et
dans le cadre d’une collaboration étroite avec sa mission handicap/accessibilité,
une attention particulière est portée sur les emplacements de stationnement
réservés aux personnes à mobilité réduite. Il est important de rappeler que ces
emplacements sont exclusivement réservés aux personnes titulaires d’une
carte européenne de stationnement pour personne handicapée. Cette carte
doit être apposée en évidence à l’intérieur et derrière le pare-brise de manière à être vue aisément par les agents. Attention ! elle ne peut être utilisée que
par le bénéficiaire et doit être retirée dès lors que la personne handicapée
n’utilise plus le véhicule (en conduite ou accompagnée). Ces mêmes cartes doivent être lisibles, comporter la date de validité, le cachet de l’organisme délivrant et depuis le début de l’année 2011, elle est unique pour tous ces usagers
et comporte un numéro de délivrance. Dans un souci de respect
citoyen, il est rappelé que les places
de stationnement réservées aux
GIG/GIC ne doivent pas être
occupées par des personnes valides ou des personnes utilisant une carte de
stationnement ne leur appartenant pas. Il est utile de savoir que les infractions
sont relevées immédiatement par les agents du service avec pour conséquences une amende d’un montant de 135 euros et une demande immédiate de
mise en fourrière du véhicule concerné. De plus, pour les personnes usant
d’une fausse carte, l’établissement d’un procès-verbal de contravention de 5ème
classe avec poursuite devant la juridiction répressive avec une amende pouvant
monter jusqu’à 1500 euros, est automatiquement effectuée.
René Schenck
Chef de service de la police municipale
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écoles
l’éducation
n’a pas de prix !
L’éducation demeure une priorité. Elle représente aujourd’hui les meilleures garanties pour
un socle républicain durable et équitable entre
les enfants. Un équilibre rendu précaire par les
fermetures de classes devenues systématiques à
chaque rentrée scolaire.
Martine Carrillon-Couvreur, maire-adjointe, est une
ardente défenseure de l’école publique.
L
es années se suivent et,
hélas, se ressemblent.
L’annonce est tombée il y
a quelques jours pour Nevers :
deux classes vont disparaitre dès
la rentrée prochaine à Nevers.
Sont concernées les écoles de
Rotonde élémentaire et LucetteSallé élémentaire. Si l’issue semble inéluctable, élus et parents
d’élèves entendent bien peser
dans les négociations avec l’Edu16
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cation Nationale.
Car, même si
l’on parle d’Education, c’est bien
de négociations
dont il s’agit. Les
uns font des
comptes, des statistiques, pendant
que les autres
pensent éducation, épanouissement de
l’enfant...
L’éducation sacrifiée
Fermer une classe c’est prendre
le risque d’en surcharger une
autre avec des effectifs pouvant
dépasser trente élèves. Fermer
une classe c’est mettre un frein à
l’apprentissage et diminuer d’autant les chances de réussite des
enfants, c’est contraindre les enseignants à faire classe dans des
conditions peu propices à l’aide
aux enfants en difficulté.
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l’éducation, une priorité
Pour Martine Carrillon-Couvreur,
maire-adjointe déléguée à l’éducation, “Il est grand temps, au nom
de l’éducation, de sortir la tête de
l’eau, de prendre les mesures qui
s’imposent et d’investir sur notre
jeunesse. Nous ne pouvons tolérer
davantage cette entreprise de destruction de notre école selon une
logique comptable. Au niveau de la
municipalité, nous mettons tout en
oeuvre afin d’améliorer les conditions d’accueil et d’apprentissage
pendant et hors temps scolaire. La
pause méridienne, la restauration,
la formation des personnels et bien
sûr l’entretien des bâtiments. Nous
pourrions, nous aussi, compte-tenu
du désengagement de l’Etat envers
les collectivités, décider de diminuer nos investissements vers
l’éducation. Au contraire, nous
maintenons nos efforts, c’est une
volonté forte, un engagement durable ! Nous avons pris des engagements financiers pour reconstruire
l’école de la Rotonde et une classe
ferme. C’est l’effort de la ville pour
redonner des perspectives à ce
groupe scolaire qui se trouve nié ;
lequel devrait voir arriver de nouvelles populations liées à l’aménagement du site Pittié et à la
construction de nouveaux logements sur le site de l’Aiguillon. Ce
n’est pas cohérent”.
Les rythmes
en question
L’expérimentation
menée sur les rythmes
scolaires dans les deux
écoles publiques de Nevers (Mouësse et Brossolette) pour l’année
2010-2011 sera reconduite pour l'année scolaire prochaine mais sur
le site de Brossolette uniquement.
Ce sont les parents qui, en
lien avec les équipes éducatives et la municipalité, ont
décidé de poursuivre (Brosolette) ou non (Mouësse), l’expérimentation sur les
rythmes scolaires. De son
côté, la Ville de Nevers travaille avec quatre autres villes
(Angers, Lyon, La Roche-surYon et Brest) qui mènent une
expérimentation similaire au
sein du Réseau des Villes
Educatrices. Une rencontre
entre ces quatre communes
s’est tenue le 14 avril dernier
à Nevers, dans l’objectif
d’évaluer le dispositif, chaque
commune apportant des outils complémentaires et
contribue ainsi à l’évaluation
( Angers le soutien de l’UFR
Tours et d’une chrono-biologiste,
Brest les apports de son médecin territorial…).
élue
PASCALE MASSICOT
Elle est née avec une âme d’artiste.
Professeur d’arts visuels, plasticienne,
galeriste... Pascale Massicot est aussi très
sensible à l’avenir de sa ville. Conseillère
municipale depuis 2001, elle est déléguée
à l’éducation et à l’enfance.
E
Expliquez-nous votre venue au conseil municipal ?
Mes convictions politiques, transmises par mes parents, mais aussi
l’engagement socio-culturel de ma génération - j’avais 20 ans quand
François Mitterrand est devenu président - m’ont tout logiquement permis
de rencontrer Didier Boulaud. En 2001, il m’a sollicité et j’ai accepté de
rejoindre sa liste pour concrétiser mon engagement. Une fois élue, il m’a
confié la délégation aux droits de l’enfant. En 2008, j’ai eu envie de poursuivre le travail engagé. Pour bien s’imprégner du rouage municipal, collectif, c’est un travail de longue haleine...
Vos missions, relatives à l’éducation et à l’enfance, sont en
parfaite phase avec vos convictions de longue date...
Oui, l’éducation est un volet très important en terme de politique. Et l’idée
même de l’éducation évolue, elle n’est plus simplement liée à l’école. Il existe beaucoup de transversalités, comme la notion de citoyenneté. Pour cela,
nous travaillons sur l’évolution des tâches du C.E.J. (Conseil d’Enfants et
Jeunes). Nous multiplions les dialogues avec les éducateurs, les centres sociaux,
afin que les enfants puissent s’épanouir à travers tous les maillons de la société. Et je tiens beaucoup aux notions d’échanges culturels et sportifs. Par
ailleurs, j’aimerais que les jeunes neversois puissent séjourner plus facilement à l’étranger. Ils y gagneraient en terme d’ouverture d’esprit.
PASCALE MASSICOT
Née 16 décembre 1961 à Château-Chinon
Mariée à Stéphane Jean-Baptiste, mère de Pablo (14 ans)
Conseillère municipale, déléguée à l’enfance et à l’éducation.
De ses parents - tous deux enseignants, adeptes de la pédagogie Freinet Pascale Massicot tient sans doute ce sens de l’expression libre. Bac littéraire en poche, elle décroche une maîtrise d’Arts plastiques à ParisSorbonne. Durant six années (de 1982 à 1988), elle enseignera dans différents collèges de la Nièvre avant de quitter l’Education Nationale pour se
consacrer à l’association Artissimôme (présidée par Emmanuelle Jolivet)
dont elle est salariée depuis 1989. Elle mène ainsi des actions d’éveil artistique auprès d’enfants de 2 à 14 ans. En dehors de ses propres créations
(peinture, sculpture entre 1981 et 2001), Pascale Massicot a créé la galerie Médium (1991-1994), lieu qui accueillit les oeuvres de Paëlla Chimicos,
Laurent Bonté, Stéphane Mestre, Simone Le Carré-Galimard ou encore
Caroline Bourbonnais(La Fabuloserie). Pascale Massicot fut également présidente du Centre d’Art Contemporain de Pougues-les-Eaux.
collectivité
Ladans
son
ensemble
Dégagez-vous des temps forts depuis votre arrivée au conseil ?
Non, je ne privilégie pas de temps forts, mais plutôt une construction permanente. L’évolution est réelle dans les échanges autour de l’éducation.
Nous travaillons actuellement sur les rythmes scolaires, en liaison avec les
villes de Brest et d’Angers. Nous essayons de repenser le “temps de l’enfant”
qui, sur une journée-type, s’étale de 7h30 à 18h30, en intégrant les activités annexes à l’école,
“ Je tiens beaucoup à la notion comme le sport, les loisirs, la culture et, bien
d’éducation et à toutes ses
sûr, les moments consatransversalités...”
crés à l’étude. Ainsi, à
l’école Pierre-Brossolette, nous allons poursuivre l’expérimentation engagée l’an dernier. De 15h30 à 18h30, la Ville prend la relève, par le biais du
personnel municipal, mais également des associations locales, des clubs
sportifs ou encore de l’Ecole Nationale de Musique. Dans tout mon investissement, j’essaie de ne pas limiter mon champ d’action à l’enfance.
L’important, c’est la collectivité dans son ensemble...
Quel regard posez-vous sur Nevers et comment l’imaginez-vous demain ?
Nevers est comme un grand village. C’est une ville accessible avec un cadre
de vie de qualité. C’est un bel atout pour de nouveaux habitants, vous ne
trouvez pas ? Et nous pouvons être fiers de la qualité d’accueil en termes
d’éducation et de petite enfance. Pour la petite enfance,justement, nous disposons de huit structures d’accueil.Et puis, il nous faudra à la fois développer
l’habitat écologique et soutenir l’idée de proximité avec Paris, via le TGV.
Pascale Massicot est très attentive à la citoyenneté de la jeunesse.
Contact bureau des élus : 03 86 68 47 72
e-mail : [email protected]
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zoom sur...
Cyrille Berger
Dessins d’humeur et d’humour,
vidéos, performances artistiques...
Cyrille Berger a plus d’un tour de
crayon dans sa malette... graphique.
Son implication dans la vie culturelle
locale va grandissant.
ES TRAVAUX TRANSPIRENT LA BONNE HUMEUR. Son regard également. Sous la crinière sombre et derrière la monture noire, l’oeil pétille. Cyrille
Berger dégage un mélange de quiétude et de folie douce.
La tête dans les nuages, mais les pieds sur terre... Un côté
François De Closets seventies, le costume et les mots
scientifiques en moins. Dans la maison de ville du quartier
de la préfecture, joliment rénovée et qu’il a investie avec
compagne (1) et enfants il y a bientôt trois ans, Cyrille Berger a fait son nid de travailleur indépendant. Un bureau
tout simple, juste sous les combles. Là, l’infographiste joue
du crayon, du stylo, de la souris. Sans jamais se lasser.
Nevers : un retour aux sources, ou presque, pour ce natif
de Moulins. “Après le bac, je suis allé à Paris puis à Strasbourg en Arts-déco. Après, j’ai bossé à Montreuil, comme
directeur
artistique dans une
Paris, Strabourg, Paris...
boîte de jeux viavant la mise au vert
déos. J’en ai fait le
tour assez rapideet Nevers
ment et j’ai eu
envie de voler de
mes propres ailes. On habitait le Xème arrondissement de
Paris et je prenais mon scooter pour aller démarcher les
agences de pub et les magazines. Au bout d’un moment, la
vie parisienne est devenue étouffante pour notre petite famille. Comme on n’avait pas de contraintes géographiques
S
Le sérieux plombe l’humanité
pour nos travaux respectifs, Béatrice et moi avons décidé
de nous rapprocher de Moulins. On a trouvé un petit
havre de paix et de verdure à La Machine et puis, en 2008,
on s’est installés à Nevers, notamment pour les relations
sociales et culturelles”, explique-t-il, tout en déballant
quelques cartes postales animalières du plus bel effet. Un
perroquet. Ver-Vert, évidemment... Une sterne. Sternie,
de Nevers... "C’est un projet de cartes postales touristiques,
en cours de réalisation.” Projet dont vous avez la primeur
page suivante. Voici donc un exemple de l’une des
joyeuses dérives artistiques de Cyrille Berger. “Entre deux
travaux officiels d’infographie, je ne m’ennuie jamais. Mes
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dessins m’aident à lutter contre la solitude du graphiste, seul devant l’ écran et la palette. Et
je cherche toujours à utiliser le ton humoristique. Je n’aime pas le sérieux. C’est ce qui plombe
l’humanité...” Adepte du dessin de presse, avec “un
faible pour Daniel Goossens”, Cyrille Berger planche
Des projets plein la tête
d’ailleurs actuellement sur une BD évoquant les
élections présidentielles de 2012. “Une vision délirante de la politique”, ajoute celui qui, en ce printemps, s’illustrera au cours d’une performance électro-graphique, le 10 mai au Café Charbon. Preuve de son épanouissement
socio-culturel dans la cité ducale.
1 - Cyrille Berger partage sa vie avec Béatrice Rodriguez, illustratrice et auteur de livresalbums pour enfants.
SES
RÉFÉRENCES
RÉFÉRENCES
Des artistes :
Gary Larson
Daniel Goossens
Picasso
Des livres :
Exercices de style, de Raymond Queneau
Le vicomte pourfendu, d'Italo Calvino
Les fables de Jean de La Fontaine
Des disques :
Shaft, de Isaac Hayes.
Boogie Nights, de Michael Penn
(bande originale du film éponyme
de Paul Thomas Anderson)
Suite bergamasque et arabesques,
de Claude Debussy.
Des films :
Ci-dessus, une mosaïque des différents styles d'illustration réalisés par Cyrille Berger. Ci-dessous, cartes postales à découper, dessins d’humeur et
d’humour. On y retrouve, ça et là, des références - volontaires ou non - à des “pattes” comme celles de Jean Bosc, Kiraz, Dubouillon, Sempé, Goossens...
Brazil, de Terry Gilliam
Eternal Sunshine of the Spotless Mind,
de Michel Gondry
La trilogie Retour vers le futur,
de Robert Zemeckis
ET AUSSI
EN MUSIQUE...
Mardi 10 mai à partir de 19h, au
Café Charbon,
Cyrille Berger sera aux commandes de
MON VELO : PERFORMANCE
ELECTRO GRAPHIQUE
Un tour du monde virtuel et sonore,
en compagnie du musicien Aldo.
Illustration du trip ElectroMondoGraphic
à travers des élucubrations sur tablette
graphique en direct et sur une
composition sonore chaleureuse
d'Aldo, accompagné par Pierrot au
saxophone.
REPÈRES
Né le 23 septembre 1969 à Moulins (Allier)
Vit et travaille à Nevers
2010
Réalisation du film court “Le Ver-Vert” pour l’inauguration
de la Place de la Résistance
2009
Entre autres créations: pochette du CD de ROTOR MACHINE
2008
S’installe à Nevers
2006
S’installe à La Machine
2001
Infographiste indépendant (Paris) www.cyberbea.com
1996
Directeur artistique UBIS OFT (jeux vidéo) à Montreuil
1994/95 5e année à l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg et obtention
du dipôme de l’atelier d’illustration avec mention pour le ton
humoristique et la variété des travaux.. Succès à l’examen :
Multimédia et Environnements Virtuels au Conservatoire National
des Arts et Métiers.
1987/88 Bac A3 (Lettres et Arts),Vichy.
Cyrille Berger : 06 61 19 83 39 - www.cyberbea.com
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Dossier Budget 2011
Dossier Social
Lors du Conseil municipal du 11 avril, les élus ont
adopté le budget 2011. Pierre angulaire du budget :
ne pas augmenter les taux communaux des impôts
locaux afin de ne pas pénaliser les ménages neversois en préservant leur pouvoir d’achat. C’est ainsi
la quatorzième année consécutive que la part communale des impôts à Nevers reste stable. Un budget
axé autour des quatre priorités du maire Florent
Sainte Fare Garnot et de son équipe : développer
l’attractivité de la ville, favoriser la cohésion sociale,
faire plus en matière de proximité et intégrer la
notion de développement durable dans toutes les
politiques publiques menées par la municipalité.
Attractivité économique
Proximité
Cohésion sociale
Développement durable
Le maire, Florent Sainte Fare Garnot,
a confié les cordons de la bourse
des finances de la Ville
à Patrice Corde, conseiller délégué
en charge des Finances.
Quatorzième année de stabilité de la part communale des impôts locaux
Patrice Corde, conseiller municipal délégué aux Finances a
présenté par le menu le budget 2011 de la Ville de Nevers,
adopté lors du Conseil municipal du 11 avril dernier, en situant
en premier lieu le contexte macro-économique, dans lequel
il a pu être réalisé. Il s’en explique.
NCMB : Quelles sont les conséquences pour notre commune ?
P.C : Comme nos concitoyens, notreVille est pénalisée par cette politique : l’Etat réduit
nos finances ! Cette année, encore 213 000 euros en moins ; et depuis 2008, c’est
1,4 millions d’Euros que l’Etat nous a enlevé. 213 000 euros, c’est notre facture d’eau
annuelle… Et en même temps, les
prix continuent d’augmenter : c’est
le fameux panier du maire, qui est
Patric Corde : La situation financière de notre pays est préoccupante. Le déficit
de l’Etat atteint 147 milliards d’euros : il a plus que doublé depuis 2008 ! La crise
n’est qu’en partie responsable de cette dérive.
La politique menée par le chef de l’Etat et ses Ce gel des dotations de l’Etat entraîne
gouvernements met à mal les recettes de l’Etat
par des cadeaux fiscaux inconsidérés aux plus une diminution globale de nos recettes
aisés (bouclier fiscal, niches fiscales). Sacrifiées de 250 000 €, soit 1,4 millions depuis
par cette politique, les classes moyennes et les
couches populaires voient fondre leur pouvoir 2008, ce qui réprésente l’équivalent du
d’achat comme neige au soleil par l’action budget total de fonctionnement de
conjointe de plusieurs mécanismes :
notre Ecole Nationale de Musique !
- des augmentions d’impôts déguisées via la
hausse des taxes de l’Etat répercutés sur les
traditionnellement plus cher que le
consommateurs que nous sommes (abonnement internet…)
panier de la ménagère : les prix aug- l’augmentation subie du prix des carburants, des denrées alimentaires et de
menteront en 2011 de plus de 3%.
l’habillement. - le blocage des salaires dans la fonction publique élargie et le refus
Notre ville, comme les autres collecde revaloriser le SMIC. Le résultat : tout le monde souffre et l’Observatoire des inégativités, est écrasée entre le marteau
lités va même jusqu’à dire : « plus personne ne peut contester la hausse des inéga(moins de recettes) et l’enclume
lités dans les années récentes ». Les gouvernements de Sarkozy ont, de manière bru(augmentation des prix).
tale, transformer l’Etat républicain en Etat-management qui détruit les services publics.
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Patrice Corde, conseiller municipal, délégué
aux Finances. “Nous devons persévérer
dans notre action, bien des indicateurs
nous permettent d’être optimistes.”
Dossier Budget 2011
Quant à nos dépenses d’investissement restent une marque forte de la nouvelle équipe municipale. Une manne qui va profiter au musée de la Faïence
et la rue Saint-Genest, au quartier des gares avec le cinéma-multiplex, au
renouvellement du mobilier dans nos écoles et aux travaux de proximité...
NCMB : Quelle a été la stratégie des élus de la majorité pour finaliser ce budget ?
C’est assurer le vivre-ensemble en nous substituant au retrait de l’Etat des dispositifs de prévention de la délinquance, pourtant un des éléments clés pour une
politique efficace de sécurité. C’est soutenir l’Epicerie solidaire, les Restos du Coeur,
PC : Face à cela, nous avons pris le taureau par les cornes et avons décidé de
la Régie Interquartiers, l’association Pagode... et les associations de solidarité.
faire face, sans céder au fatalisme. Notre travail a consisté à maintenir les services
Agir en proximité, c’est assurer le fonctionneaux Neversois tout en n’augmentant pas les taux
communaux d’imposition. Le budget que j’ai bâti Ces politiques, nous les menons au ser- ment des Conseils de quartier et la réalisation
permet de maîtriser les dépenses et de limiter vice des Neversoises et des Neversois, des projets initiés. Pour 2011, la réalisation des
équipements de fitness sur l’Est par exemple ou
notre recours à l’emprunt. Ainsi nos dépenses de
fonctionnement s’élèvent à 52,6 M€, soit une bais- de leur présent comme de leur avenir, de ceux au Banlay. Poursuivre les travaux et les
se de 0,6 % par rapport à 2010 : en clair, nous pour apporter aux plus faibles d’entre équipements des écoles et la réalisation des travaux essentiels au quotidien : voirie, jardins, parcs,
absorbons en interne l’augmentation des prix et
les pertes de recettes de l’Etat sans augmenter eux la protection qu’exigent la solidari- fleurissement et rénovation du square Raymond
nos taux d’imposition pour préserver les services té et l’équité, pour apporter à toutes et Vilain en centre ville.
Nevers, ville durable, c’est continuer à réduiaux habitants (écoles, sport, culture, même niveau
tous ce bouclier social et de services re nos consommations d’eau et d’énergies, pourde subventions…). Partout, il a fallu faire des économies, optimiser le fonctionnement, être créatif… publics de nature à défendre leur pou- suivre la gestion durable des espaces verts, lanmais l’essentiel est là : notre budget est maîtrisé voir d’achat, pour forcer plus encore cer l’étude sur le projet de Poumon vert à l’est
de la ville, permettre au CL2D mis en place par
et permet d’envisager l’avenir avec détermination.
Av e c 9 , 5 m i l l i o n s d ’ e u ro s , n o s d é p e n s e s par un niveau d’investissement mainte- la majorité municipale de fonctionner, favoriser
d’investissement sont en nette augmentation par nu, la voie d’un nouveau développe- le HQE…
Le budget que j’ai, pour la première fois, consrapport à 2010 ; une partie est consacrée au
truit, est le fruit du travail collectif de l’ensemble
matériel (municipal et public, dans les écoles, la ment de notre ville.
de l’équipe de la majorité municipale. Il présermédiathèque…), une autre bénéficie au patrimoive les grands équilibres budgétaires par une maîtrise volontariste de nos dépenne (la voirie, les espaces verts…) ; l’essentiel, pour plus de 5,6 millions d’euros, va
ses et de notre endettement. En même temps, une part importante de notre budaux projets qui transforment la Ville : le musée, la rénovation urbaine sur l’Ouest
get est consacrée à des actions nouvelles.
(grande pâture, ESGO…), le multiplex, le centre ville, les projets de quartiers… Nous
Mais surtout, ce budget est au service des Neversois, de leur présent comme de
engageons aussi un nouveau cycle qui doit permettre de poursuivre la transformaleur avenir. Il apporte aux plus faibles d’entre eux la protection qu’exige la solition de la Ville pour les 10 ans qui viennent.
darité. Il garantit à tous l’équité au travers d’un bouclier social et de services
publics de nature à défendre leur pouvoir d’achat. Il participe au mieux-être quoNCMB : Quelles sont les priorités politiques qui ont guidé
tidien. Par un niveau d’investissement renforcé, ce budget ouvre la voie d’un noula préparation du budget ?
veau développement pour notre ville.
PC : Accroître l’attractivité de la ville, renforcer la cohésion sociale, agir en proximité, intégrer le développement durable dans nos politiques publiques.
Accroître l’attractivité de la ville, c’est investir massivement dans tout ce qui
transforme et embellit Nevers : le musée bien évidemment, mais aussi la future
piscine, le futur Espace Socio-culturel du Grand Ouest, à la fois centre de vie et
salle de spectacle ; le renforcement de la notoriété de la Ville par un plan média
ambitieux et une nouvelle stratégie commerciale. C’est également le soutien aux
actions en direction des jeunes et notre bassin de vie élargi, je pense à “Un Air
de Loire” par exemple avec sa baignade naturelle qui sera incontournable cet été.
Renforcer la cohésion sociale, c’est assurer le même niveau global de subventions aux associations, alors que nombre de villes sont contraintes de réduire
cette aide au mouvement associatif. C’est un effort financier considérable de plus
de 3 millions d’euros. Malgré le contexte où l’on est, cela a été une de nos volontés : rester aux côtés des associations. En plus nous leur assurons la mise à disposition de locaux et de personnel. Renforcer la cohésion sociale, c’est la mise en
place d’une politique tarifaire modérée : tarifs modiques parfois, comme pour les
Vacances Multisports, au bénéfice des enfants, ou application du quotient familial, qui offre la garantie d’une politique tarifaire en fonction des moyens de chacun (restauration scolaire).
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Dossier Budget 2011
PROXIMITÉ
- Animation vie des quartiers :
80 000 €
- Projets des Conseils de
Quartier : 208 000 €
- Voirie : 1 million € (40% de
plus qu’en 2010)
Budget de la “Maison Ville”
appelé en langage administratif “moyens
généraux” : 25 millions €
On y retrouve tous les approvisionnements
(achats), l’eau, les énergies, la téléphonie, les
véhicules, les frais postaux.... et les assurances, les fournitures diverses, les déchets propres de la collectivité, la gestion et l’entretien
du patrimoine immobilier de la municipalité,
les frais de contentieux...
ECONOMIES RÉALISÉES :
Les approvisionnements :
Une meilleure définition des besoins et une
globalisation des achats permettent
d’économiser 225 000 € pour 2011
La négociation du niveau de contribution
au financement du Service Départemental
d’Incendie et de Secours : économie réallisée 300 000 € sur trois ans.
La gestion active de la dette sur les deux
dernières années, permet à la Ville de bénéficier d’un gain annuel de 300 000 €
COHÉSION SOCIALE & VIVREENSEMBLE (12 millions €)
- Soutien à la vie associative : 6 millions €
(maintien du niveau de subvention de la Ville
de Nevers au monde associatif, contrairement
à la majorité des villes françaises qui ont
réduit ce soutien afin d’équilibrer leur budget)
- Prévention spécialisée / Médiation / Gestion
Urbaine de Proximité : 195 000 €
- Projet “Epicerie solidaire” : 70 000 €
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Dossier Social
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Toutes les politiques publiques intégrent dans
leur financement une part de “développement
durable”, politique transversale par excellence.
Retenons néanmoins.
- La gestion durable des ressources de la ville,
en eau, carburant, papier... Economie réalisée
50 000 €
- Rénégociation des contrats de consommation
énergétique de la Ville : économie réalisée 293
000 €
- Conseil Local du Développement durable :
16 000 €
- Lancement de l’étude du projet du “Poumon
vert” : 15 000 €
-Projet “Hydrelis”, 12 000 €, qui permet à la
Ville de Nevers de réaliser une économie
importante de sa consommation et de sa facture d’eau.
ATTRACTIVITÉ DE LA VILLE
- Etude pour le nouveau projet d’urbanisme
de la ville : 150 000 €
- Partenariat USON-Rugby : 650 000 €
- Etude du futur centre aquatique : 100 000 €
- Attractivié du centre-ville “samedis-animation”, “Marchés de Noël”, fêtes populaires :
276 000 €
- Musée de la Faïence : 950 000 € en travaux
et 210 000 € pour l’ouverture et le fonctionnement.
- Aéroport : 110 000 €
- Projets Colbert / Pittié / Pétroque
Multiplexe-cinéma : 1 million €
- Animations estivales “Un air de Loire” et le
festival “les Zaccrocs de ma rue” : 412 000 €
- Soutien à l’enseignement supérieur et la vie
étudiante : 337 000 euros (ce qui n’est pas de
la compétence de la Ville, mais les élus ont
décidé de participer financièrement à
l’enseignement supérieur, source de dynamisme économique et d’attractivité).
Cadre de vie
- Eclairage public, voirie-réseaux, espaces
verts, propreté... 12,8 millions €
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la
15 Mai
3 parcours
international
Nevers
à l’heure
du
Service
Volontaire
Européen
Accréditée comme organisme d’accueil et d’envoi,
la ville de Nevers recevra à partir de cet été une
jeune Italienne de Milan pour un ServiceVolontaire
E u ro p é e n d e 1 0 m o i s a u s e i n d u S e r v i c e
Economique et Relations Extérieures.
iulia Sofia
Petrarulo est
déjà investie à
Milan dans une association de soutien à la
mobilité des jeunes et
au montage de projet
européen. Afin de
l’accueillir comme volontaire européenne, la
Ville de Nevers a décroché une accréditation d’«organisme
d’accueil et d’envoi».
Ainsi, Nevers se positionne comme l’unique
ville de Bourgogne
permettant l’envoi de
volontaires européens.
Elle offre une opportunité intéressante pour
les Neversois de 18 à 30 ans en termes de mobilité internationale, d’expérience professionnelle et de découverte d’une
autre culture. Pour tout renseignement
Un élément valorisant
relatif au SVE (Service Volontaire Eupour un jeune
ropéen), la ville de Nevers propose un
accompagnement du projet. Pour cela,
à son retour.
il convient d’entrer en relation avec la
direction de promotion de la Ville dont les bureaux se situent au palais ducal
(contact: Antoine Gascher - 03 86 68 44 44 - [email protected]).
Notons que le YouthPass, diplôme européen reconnaissant les expériences acquises
lors d’un SVE constitue un élément valorisant pour un jeune à son retour. Tous les
jeunes neversois (18-30 ans) intéressés par un volontariat en Europe trouveront sans
doute réponse à leur interrogations lors de la conférence organisée par le CIED Nevers-Bourgogne, le 11 mai prochain à Nevers, salle des Eduens, dans le cadre de la
semaine de l’Europe. 2011 est l’année du volontariat et Nevers est dans l’action...
G
INFOS : http://www.injep.fr/-SERVICE-VOLONTAIRE-EUROPEEN,88-
Giulia Sofia Petrarulo sera chargée de développer la
mobilité des jeunes neversois à l’international, comme
elle le fait à Milan depuis deux ans.
S.V.E : MODE D’EMPLOI
Le Service Volontaire Européen s’adresse aux jeunes
de 18 à 30 ans. Il leur permet de découvrir une autre culture et d'acquérir des compétences utiles à leur développement personnel, éducatif et professionnel ainsi qu'à leur
insertion sociale. La mise en place de projets d'accueil et
d'envoi dans le cadre du SVE permet aux organisations de
bénéficier d'une aide pour le développement local d'activités
non lucratives mais aussi d'encourager la construction de
nouveaux partenariats, au niveau européen, et les échanges
d'expériences et de pratiques.
UNE INFORMATION, UN CONSEIL, UNE AIDE DANS LE MONTAGE DE VOTRE PROJET ?
Les organisations d'accueil ou d'envoi peuvent s'adresser
à l'Afpeja et au correspondant PEJA dans les services déconcentrés régionaux et départementaux du Ministère de
la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Les jeunes intéressés doivent contacter une organisation d'envoi locale. Elle a pour rôle d'accompagner le
volontaire dans l'élaboration de leur projet et de l’aider à
rechercher un projet d'accueil. Plusieurs mois sont nécessaires entre le premier contact avec une organisation
d'envoi et le départ effectif des volontaires. Accréditation. Toutes les organisations qui envoient ou accueillent
des jeunes volontaires sont accréditées par les agences
nationales de leur pays pour une durée de trois ans. Cette
accréditation garantit la qualité des projets dans toute
l'Europe et le respect de la charte SVE.
QUI PEUT PRÉSENTER UN DOSSIER ?
Un partenaire qui accueille ou qui envoie un volontaire
doit être une organisation, un établissement ou un organisme public à but non lucratif (association, collectivité
territoriale) établis dans un des pays «Programme» (ou
des pays Balkans).
COMMENT DÉPOSER SON DOSSIER ?
Tous les formulaires et le guide du programme sont téléchargeables sur le site web de l'Afpeja :
www.jeunesseenaction.fr
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nouveaux commerces
LE PRÉ’O - nouvelle enseigne à Nevers
imaginée et créée par Murielle Lacroix
en novembre 2010 suite à un licenciement économique. Dans sa boutique,
Murielle entend faire partager sa passion pour la décoration.Tous les objets
qu’elles proposent traduisent une authenticité, du style, la garantie d’un intérieur cosi. Des meubles au linge de
maison (sur mesure) en passant par des
objets de décoration (lampes, bougies,
miroirs...)... on trouve tout chez Pré’O,
et surtout des choses que l’on ne
trouve pas ailleurs.
Pré’O - Rue Saint-Martin à Nevers
Tel : 03 86 58 65 95.
NATURA - Coopérative créée en 1975,
Natura est devenue une société le 4 janvier
dernier. Toujours spécialisée dans la vente de
produits biologiques (fruits, pain, légumes, fromages, cosmétiques, produits d’entretien,
huiles essentielles, compléments alimentaires...) la boutique compte quatre salariées,
dont la nouvelle directrice,Aude Syvel. Pour la
jeune neversoise, cette reprise est synonyme
de retour au bercail, après un exil de trois ans
au Mali, où elle dirigeait un établissement scolaire. “Natura correspond tout à fait à mes convictions personnelles, souligne-t-elle. Respect de
l’environnement et alimentation saine résument
bien ma philosphie de vie.” Ce que les clients de
la boutique ont pu constater en ce début
d’année avec l’installation d’un poêle à granules de bois afin de chauffer les lieux.
2, rue d’Hanoï à Nevers / 03 86 61 08 28
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Agir pour Nevers
L’association “Les vitrines de Nevers” c’est plus de 100 professionnels réunis pour garantir la
qualité de vie, entretenir l’esprit
de ville et dynamiser Nevers.
pourquoi ! Ensuite, nous étudierons avec
la mairie ce qu’il est possible de faire. Le
marché du samedi fait partie de nos priorités. Nous voulons, en lien avec la municipalité, le transformer, le rendre plus attractif et donner à Nevers le marché qu’il
mérite.
L
NCMB : et le commerce dans tout
cela ?
CA : Plus que le commerce, c’est l’activité
du centre ville qui nous intéresse. Le commerce en fait partie bien sûr. Les 130
commerçant unis dans “les vitrines” repérsentent environs 800 à 1000 emplois. Mais
plus largement,n je diorais que tous ceux
qui participent à la vie du centre parce
qu’ils y ont une activité professionnelle
sont légitimes à
nous rejoindre !
’association
les Vitrines
de Nevers, ce
sont 130 commerçants, artisans et professions libérales de
Nevers engagés
aux côtés de la
municipalité
pour dynamiser
le centre ville.
Christophe Albert, opticien, préside l’association dont
l’engagement tient en une phrase “Être un
commerçant des Vitrines de Nevers, c’est aussi
être un citoyen au service de la vie locale”.
NCMB : Comment est née l’association ?
Christophe Albert : En septembre dernier
après que plusieurs commerçants aient manifesté l’envie de se regrouper. Une première rencontre avait eu lieu en juin 2010 avec la Chanbre de Commerce et d’Industrie de la Nièvre.
NCMB : Quelles sont vos objectifs ?
CA : Agir pour Nevers ! Nous sommes réunis
en commissions et réfléchissons aux évolutions
nécessaires pour dynamiser le centre ville :“circulation - stationnement”, “besoins des commerçants et de clients” et “marchés du
samedi”.
NCMB : Sur quel chantier travaillez-vous ?
CA : Aujourd’hui, nous sommes dans une
phase d’état de lieux. Je souhaite comprendre ce
qui ne fonctionne, ce qui ne fonctionne pas et
Carlos
Oliveira, adjoint
au maire délégué
à la circulation,
et aux transports
“Nous travaillons
en étroite collaboration avec les
commerçants de Nevers. La meilleure illustration aujourd’hui est sans doute la
réflexion menée sur la circulation autour
de la place de la Résistance. Nous avons
été à l’écoute de leurs préoccupations
qui, entendons-nous, rejoignaient les notres. Nous avons cette volonté commune
de dynamiser le centre-ville de Nevers.
L’une des premières choses est donc d’en
faciliter l’accès et le stationnement. C’est
ce que nous avons fait, et nous continuons de travailler ensemble en ce sens”.
Centre ville
CIRCULATION
Place de la
Résistance :
ça tourne !
Depuis le 1er mars, les conditions de circulation
place de la Résistance ont été modifiées. Il est
maintenant possible de tourner en direction de
l’avenue Marceau en provenance de la rue des Ardilliers et, depuis l’avenue Colbert, il est maintenant possible de tourner à gauche pour
emprunter la rue Clergé. Explications en images.
A
ujourd’hui, les neversois se sont clairement approprié
l’espace piéton qui leur est offert par la place de la
Résistance, et de cela il faut se réjouir. Cependant, il est un
point sur lequel les commerçants et plus largement les citoyens ont
manifesté quelques interrogations : le sens de circulation autour de
la place de la Résistance. Comme tous les projets d’urbanisme,
celui-ci aura nécessité quelques réglages qui ne peuvent intervenir
qu’après une période test. “Nous avons, avec l’équipe municipale,
pris la pleine mesure de ces revendications et avons réfléchi selon
différents scénarios favorisant chacun l’accès au centre ville de
Nevers” se réjouit le maire de Nevers.
la municipalité à l’écoute
Tenir compte des remarques pour améliorer ce qui peut l’être, c’est
aussi la volonté de la majorité municipale. “Nous avons pris le
temps d’aller à la rencontre des commerçants, d’organiser des réunions de travail afin de peser les avantages et les inconvénients
Depuis l’avenue Colbert, et dans les deux
sens de circulation, il est possible
d’emprunter la rue Clerget, ce qui était interdit avant en allant en direction de Paris.
d’un possible changement des conditions de circualtion, explique Carlos
Oliveira, toujours animés par la
Le Maire, Florent Sainte Fare Garnot, accompagné de Carvolonté de dynamiser le centre-ville. los Oliveira, adjoint en charge des transports et de ChrisPlusieurs scénarios ont été imaginé tophe Albert, président de l’asscoiation des commerçants
et nous avons essayé de trouver la “les vitrines de Nevers”.
solution semblant être la mieux appropriée. Pour chaque scénarion, nous avons mis en parallèlle avanatges et inconvénients
pour, au final, retenir celle qui satisfaisait à la fois la municipalité, les commerçants et bien entendu les usagers”.
Sur le terrain, les services municipaux, en l’occurence ceux de la
voirie et de la circulation ont tout mis en oeuvre afin que les
modifications puissent être effectives en date du 1er mars.
Un mois après les modifications, il semble que tout un chacun
y trouve son compte. Les commerçants et les usagers d’une part
et la ville, son attractivité d’autre part.
Au sortir de la rue Etienne Liteau, (voie pénétrante de l’avenue Colbert à la rue du Dcoteur
Roche), il est maintenant possible de tourner
à gauche pour rejoindre le centre ville.
Un “cédez le passage” a été implanté rue de la
Préfecture au niveau de la rue Mirangron pour faciliter la circulation des voitures depuis la rue
Saint-Etienne et la sortie du parking Saint-Pierre.
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27
les gens d’ici
capitaine des mots
La musique,
un jeu
d’enfant
Embarquez
L’éveil musical proposé par
le capitaine s’adresse aux
enfants dès l’âge de trois
ans. “Faire de la musique,
c’est un jeu d’enfant, ou plutôt doit être un jeu pour les
enfants, précise Laurent
Masson. Notre pédagogie
passe avant tout par le plaisir de la découverte, de
l’apprentissage, celui de
manipuler les instruments”.
Et en la matière, il y a de
quoi faire. “Quand les
enfants viennent ici, ils sont,
pour la plupart au début de
leur périple musical. Nous
leur donnons les bases pour
poursuivre leurs apprentissages”. Apprendre à jouer,
c’est bien le leitmotiv dans
l’antre du capitaine,
apprendre à écouter aussi.
“Taper dans les mains en
rythme, jouer avec l’autre,
l’écouter, être attentif à la
musique pour chanter, appréhender le silence... Découvrir
sa voix, qui est aussi un
instrument...”.
avec le capitaine
On connait la version scène
de Capitaine des Mots, alias
Laurent Masson et Bruno
Marande, mais il existe
aussi la version ville. Dans
le local de la rue des
Récollets, la capitaine
Laurent embarque tous les
mecredis après-midis les
petits moussaillons pour
une croisière musicale.
M
ercredi après-midi, 16
heures, les enfants
arrivent accompagnés
de leurs parents. La petite salle
se remplit petit à petit. Marie,
Suzanne, Maud, Garance,
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Arnaud... arrivent les uns
après les autres et prennent
place face au cap’tain. La
séance commence par une
découverte des instruments.
Laurent, contrebasse en main,
interroge son auditoire “quel
est le nom de cet instrument
?”, “une grosse guitare”
s’écrie l’une des enfants. La
série continue, Yukulélé, guitare, basse, djembé... une vraie
caverne d’Ali Baba. Chacun
leur tour, les enfants touchent
l’instrument, doivent reconnaître un son, une note. Sans s’en
rendre compte ils font de la
musique, tout en s’amusant. Et
parce que la musique c’est
.... et souffler
des bougies
Capitaine des Mots
rue des Récollets à Nevers,
propose des spectacles musicaux pour le jeune public, un
spectacle de chanson française.
Laurent Masson a une formation au diplôme universitaire de
Musicien Intervenant, chanteur
et guitariste.
Bruno Marande est quant à
lui multi-instrumentiste et bassiste du groupe Blankass.
[email protected]
www.myspace.com/capitainedes
mots et sur Facebook, capitaine
des mots.
28
“Capitaine des Mots” sera
en concert à la médiathèque
Jean-Jaurès le samedi 4 juin
dans le cadre du mois musical.
Fêter son anniversaire en musique et entre
copains avec Capitaine des Mots c’est possible.
Une dizaine de convives sont nécessaires pour
organiser les festivités qui démarrent par un
traditionnel “joyeux anniversaire” décliné dans
plusieurs langues et avec des instruments de
musique du monde. Ensuite, les enfants écrivent
une chanson sur leur hôte et la mette en
musique avant de l’enregistrer et de la graver
sur CD, chaque enfant repartant avec “la galette” en souvenir. Et tout cela chez le Capitaine
ou à domicile.Tarifs et Infos au : 06 25 00 40 08
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aussi chanter, le capitaine met
les mots en musique avec les
enfants. L’abeille et la Vache,
Monsieur Lapin et les saisons,
une compo maison, légère et
fleurie, rythmée, facile à retenir et que les enfants entonnent avec plaisir, tambourins
en main pour les uns, djembé
pour les autres, accompagnés à
la guitare par Laurent.
Refrains et couplets ont été
ciselés avec les mots des
enfants. Trois quarts d’heure
sont passés, la séance se termine, personne n’est pressé de
quitter le navire on s’attarde
même un peu... Rendez vous
la semaine prochaine !
les gens d’ici
3ème album pour
Joseph d’Anvers
Depuis le 4 avril,
“Rouge Fer”, le troisième album de Joseph
d’Anvers est dans les
bacs !
A
Le premier roman de Mathias Bernardi, “La ville
sans regard”, a connu un vrai succès avec quelque
3000 exemplaires écoulés.Trois ans après, le jeune
auteur nivernais est de retour en librairie avec un
nouveau roman “Après les hommes”.
Un roman commencé à Paris et terminé au Cambodge où
sa carrière de fonctionnaire du ministère de la défense l’a
mené il y a deux ans maintenant. Mathias se nourrit du
monde qui l’entoure pour écrire, de ses voyages à travers
le monde aussi.
“Après les hommes” lui a été inpsiré par les émeutes de la
faim de 2008 en Haïti. Un thriller sur fond d’enquête policière,
menée par une enquêtrice à la solde de laboratoires pharmaceutiques. Se dessine un monde où règne la chaos, où plus rien
n’est sous contrôle. A l’origine de tout ce désordre, une dernière
génération de traitements anti-vieillissement que seuls les plus
fortunés peuvent s’offrir. Les masses paupérisées , qui ne peuvent s’offrir les médicaments, décident de mettre fin aux privilèges d’une élite toute puissante. Mais, lorsque deux industriels
influents sont assassinés, les émeutiers ne sont plus les seuls en
cause. Dans les villes à feu et à sang, Kathryn, une jeune
enquêtrice dépêchée par les lobbies pharmaceutiques, infiltre
les milieux activistes et les sphères gouvernementales. De son
côté, Antoine Bainville, pense avoir trouvé le moyen de dépasser
la spirale de la violence. Son projet pourrait bouleverser
l’essence même de la vie humaine. Mais cela, Kathryn ne doit
pas le savoir. Un thriller au suspens remarquable qui n’est
pas sans faire écho aux troubles que connait actuellement
le monde. Un thriller qui tient le lecteur en haleine de la
première à la dernière page !
“Après les hommes” de Mathias Bernardi, 407 pages aux éditions JC
Lattès. En vente dans les librairies de Nevers.
près “Les choses en face”
et “Les jours sauvages”,
Joseph d’Anver est de retour
avec un troisième album intitulé
“Rouge fer”.Sans doute
l’album qui lui ressemble le
plus. Joseph revient à l’essence
de ce qu’est sa musique, ce
pourquoi il a commencé. La
résilience, les années passées,
celles qui font de vous ce que
vous êtes en sont les fils
conducteurs.
Avec rage et douceur
“Rouge Fer”, comme un écho
au “Bleu Pétrole” de Bashung
sur lequel l’auteur avait signé
“Tant de nuits”, débute par
“Ma peau va te plaire” composé pour l’artiste disparu mais
non retenu pour l’album faute
de musique pour
l’accompagner. Joseph y incarne une femme délaissée, en
proie aux doutes et à la médiocrité des gens. Tout au long des
douze titres que compte
l’album, l’auteur balaye les
registres pop, rock, punk,
électro aussi, qui lui sont familiers entre rage et douceur.
Douceur dans l’interprétation
des textes, en français, dans les
arrangements. La rage
s’exprime dans les textes d’un
album qui se présente comme
une fable, l’histoire d’une vie
avec son lot de bonheurs adolescents (“Paranoid”), de
déchirures extérieures (“Radio
1”) et intérieures (“Leave me
alone”) , de regrets (“La résilience”, “La chute”), de coups
foireux et d’expérimentations
en tous genres (“DANG.E.R.”)
et finalement la solitude heureuse (“Les âmes solitaires”, inspiré et écrit pour sa fille).
Paroles, musique, réalisation...
“Rouge Fer”, c’est du Joseph
d’Anvers dans le texte et dans
la musique bien sûr, mais aussi
dans la réalisation. L’auteur
neversois s’est entouré de ses
musiciens pour réaliser, en studio , ce troisième album.
“Rouge Fer” comme une
marque indélebille, une balade
rythmée, des mots qui accrochent, des mélodies qui résonnent, des chansons qui
s’inscrivent d’ores et déjà
comme des tubes en puissance !
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associations
VIE DE QUARTIER
Mancini en fête
La première fête du quartier Mancini le 9 octobre 2010
a accueilli environs 6 000 personnes sur la journée.
Au fil des saisons, l’association des commerçants de la place Mancini
organise des animations et des festivités dans le quartier.
Fort du succès rencontré par leur première manifestation organisée en octobre dernier, les commerçants et les riverains de la place Mancini ont décidé de se remettre
à l’ouvrage et de faire vivre ce quartier de Nevers. Les festivités démarreront le
samedi 7 mai avec un marché de printemps de produits du terroir et de l’artisanat
d’Art. Au menu, des animations (musicales, animalières...), des dégustations, des
stands de producteurs locaux (viande, fromage, brasseur, viticulteurs, miel, foie
gras...), de l’artisanat d’Art (bois, terre, fer, verre, pierre...). Une grande tombola sera
lancée avec de nombreux lots offerts par les commerçants du quartier. Le marché se
déroulera de 9h à 20h et offrira la possibilté de déjeuner sur place le midi (réservation conseillée). L’été sera célébré avec une fête de la musique organisée dans le
quartier la journée du 21 juin, et un vide-grenier réservé aux amateurs se tiendra
également dans le quartier le 9 juillet. Le samedi 8 octobre, un marché d’automne
consacré aux métiers d’Arts et aux produits du terroir sera organisé et enfin, le 10
décembre sera organisé un mini marché de Noël dédié aux enfants avec des animations, des jeux sur le thème de Noël.
Infos et réservations au 06 83 39 85 14.
BUREAU INFORMATION JEUNESSE
AIDE À L’ENFANCE
Pour les
associations !
Pour un comité
Enfance et Partage
à Nevers
’est tous les deux ans. La dernière ayant eu lieu en 2009, c’est
donc cette année que sera organisée une nouvelle édition de la
fête départementale des assocications. L’édition 2011 se tiendra,
comme la précédente, dans les allées du parc Roger-Salengro, en
plein-air. Quelque 140 associations seront présentes le week-end du
1er octobre. Pour les associations, c’est un rendez-vous important,
l’occasion d’approcher un nouveau public, de rencontrer d’autres
associsations oeuvrant dans d’autres domaines. Plusieurs associations ont déjà réservé l’un des 140 emplacements disponibles et, si
le thème de la manifestation n’est pas encore déterminé, le fait que
2011 soit l’année du bénévolat devrait mettre à l’honneur toutes
celles et ceux qui ouvrent quotidiennement pour les autres et sans
qui il n’y aurait pas d’associations, petites ou grandes. Le Bureau
Information Jeunesse de la Nièvre, organisateur de la manifestation,
invite tous les responsables associatifs, les bénévoles, à prendre
contact avec Brigitte Bergin pour réserver leur emplacment
(3m*3m, ou 3m*6m) au 03 45 52 50 01.
C
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L’idée de la mise en place à Nevers d’un comité enfance et partage suit son cours doucement mais sûrement. Les représentants
nationaux, Jean-Claude Georges et Michel Maxense, étaient présents à Nevers le mardi 29 mars dernier pour une réunion
d’information, répondant à l’invitation de Corine Avignon instigatrice du projet. Soutenue dans son initiative par la Ville de
Nevers, et notamment par Martine Carrillon-Couvreur et
Pascale Massicot, Corine a réuni toutes les personnes concernées par la maltaraitance faite aux enfants. “A l’issue de cette
réunion, insiste Corine, j’attends que les personnes concernées par
ce thème de la maltaraitance nous aide à mettre en place un comité
à Nevers. Dans les départements limitrophes (Cher, Allier et Saône et
Loire), il n'y a pas de Comité Enfance et Partage.Il est très important
que nous puissions aidés des enfants en souffrance et malheureux.
Grâce à ce Comité, nous pourrions faire quelques choses pour eux à
notre niveau et avec les moyens que nous propose "Enfance et
Partage".
Infos : Corine Avignon, Email : [email protected]
monumental
A
l’hôtel
p réf ectoral
S
1801 PUIS RÉTABLI EN
1822, le diocèse de Nevers voit
pendant plusieurs années ses
locaux vacants occupés par
l’administration. Le Palais épiscopal situé
derrière la cathédrale est choisi pour loger
le premier préfet en 1800 et devient le
siège de l’administration préfectorale,
onze préfets s’y succédent jusqu’en 1829.
Les années de cohabitation entre préfet et
évêque suffiun évêché
sent à montrer
le besoin de
sans évêque,
t r o u v e r
un préfet
d ’ a u t r e s
sans préfecture locaux suffisamment vastes pour accueillir de façon convenable le
préfet et ses collaborateurs de plus en plus
nombreux. Dès son arrivée en 1822, le
préfet
Emmanuel
Ferdinand
de
Villeneuve Bargemon fait recenser les
immeubles susceptibles d’être aménagés
et propose quatre hôtels particuliers ;
ceux de Rémigny, de Serre, de Givry et
Dechamps. Le choix se porte sur l’hôtel
de Mr Dechamps. Cette propriété construite en 1784 est située au nord de la ville
dans un quartier regroupant hôpital généUPPRIMÉ EN
ral et caserne de cavalerie. Elle dispose
d’un vaste parc, de plusieurs corps de
bâtiments et de dégagements suffisants
pour être aménagés. Un projet de loi
visant à la mise en place d’un impôt
extraordinaire pour recouvrer les sommes
nécessaires à l’achat et à l’appropriation
est voté le 30 avril 1823 et l’acte de vente
est signé le 15 novembre de la même
année.
u XVIIIe siècle, Nevers ressort de
la
Généralité
rassemblant
Bourbonnais, Marche et Nivernais.
Circonscriptions financières à
l’origine, les Généralités créées par François
Ier deviennent, sous Louis XV, les clefs de
l’unification administrative du pays. La
France est alors organisée en une trentaine de
généralités dirigées chacune par un "Intendant
de justice, police et finances". Ces hommes
choisis par le Roi
des intendants
parmi la noblesse de
robe furent les
aux préfets,
agents
de
une
France en
l’absolutisme royal.
Sous la pression de pleine mutation
l’opinion publique,
leur pouvoir diminue au profit des assemblées
provinciales, puis les Cahiers de doléances de
1789 réclament leur disparition. En 1790, la
France est divisée en 83 départements de taille
presque égale et suffisamment modeste pour
permettre à chaque administré de se rendre au
chef-lieu en une journée. Mais le coup d’Etat
de Bonaparte en 1799 entraina la restructuration de l’administration et la
naissance "des hommes du
Premier Consul", c’est-à-dire
les préfets chargés de
l’administration départementale. Le 2 mars 1800, 97 préfectures sont attribuées à des
hommes épris d’ordre et de
grandeur
nationale.
Bonaparte leur dira : « Ne
soyez pas les hommes de la
Révolution mais les hommes
du gouvernement…et faites
que la France date son bonheur de l’établissement des
préfectures ». Nevers, chef
lieu du département de la
Nièvre
se
doit
alors
d’accueillir son premier préfet.
C’est
Jean-Joseph
Sabatier qui est désigné, il
était selon Guy Thuillier « un homme
d’affaires ruiné par la Révolution, mais entreprenant, habile, bon administrateur, il eut à
remettre en ordre l’administration locale et à
tenter de concilier les esprits ». Le préfet
nommé, le problème est de lui trouver un logement disposant d’appartements, de salons de
réception, de bureaux et de jardins.
Au fil du patrimoine - Fiche n°72 - Avril-mai 2011
l’appropriation de
la résidence
l’hôtel préfectoral
de l’Etat
L
F
la plupart des institutions créées par la
Révolution se sont installées dans des
bâtiments existants. Si certaines administrations ont fini par abandonner couvents
ou châteaux peu fonctionnels, les préfectures
continuent aujourd’hui encore d’utiliser les
anciens hôtels particuliers, d’intendance ou
épiscopaux. L’ensemble des travaux visant à
adapter un édifice à sa nouvelle fonction est
appelé au XIXe "appropriation". Ce terme
n’inclut pas seulement les problèmes techniques pour l’aménagement de bureaux, logis
et salles de réception, il renvoie aussi aux
questions de "convenance". De la Révolution
au milieu du XIXe siècle, la plupart des dossiers touchant des édifices civils ou religieux
sont soumis au Conseil des bâtiments civils
qui choisit l’architecte et supervise les travaux.
AUTE DE MOYENS FINANCIERS,
A Nevers, le préfet, conscient de l’enjeu d’une
telle appropriation, laisse au Ministre de
l’intérieur et au Conseil des bâtiments civils le
soin de le nommer. Le choix se porta tout
d’abord sur Louis-Pierre Baltard (architecte du
Panthéon) mais on lui préfère l’architecte
Augustin-Nicolas Caristie, Grand Prix de
Rome, en raison de ses compétences "convenables" et parce qu’il devait se rendre à
Patrimoine
monumental
Pougues les Eaux. Les différents écrits montrent qu’en haut lieu, on pense que Caristie est
l’homme de la situation : « il serait agréable à
M. le Marquis de Villeneuve, et il serait bien
dans l’intérêt du pays car M.Caristie qui, à
beaucoup de gout et de talens réunit un esprit
sage et réfléchi, saurait concilier l’économie
avec la noblesse qu’il convient de donner à la
décoration de l’édifice ». Caristie commence ses
croquis le 13 octobre 1823 et rédige plans et
rapports qui doivent être présentés en 1824 au
Conseil des bâtiments civils. Très vite, il fait
part au préfet et à M. Pot-Seurrat, architecte
voyer du département, de sa difficulté à mettre
en adéquation somme allouée et travaux nécessaires à l’appropriation. De propositions en propositions, de devis en devis, les travaux ne
débutent qu’en 1825 et la préfecture est livrée à
son préfet en 1829. On a dû en effet concilier
les principes de "convenance" demandés par le
Conseil des bâtiments civils, le financement
octroyé par le département et le Ministre et les
souhaits formulés par le préfet. Le rôle de
Caristie semble s’être limité aux deux séries de
plans présentés au Conseil. En effet dès 1824, il
est chargé de la restauration de l’arc antique
d’Orange et de nombreux projets qui
l’éloigneront de Nevers. Le préfet désigne alors
l’architecte départemental pour mener les tra-
ES ARCHITECTES DU XIXÈME SIÈCLE ont
tenu compte des différentes fonctions
que doit assumer une préfecture. Le
corps de bâtiment principal dispose de
trois escaliers permettant de distribuer les
niveaux d’élévations. L’avant-corps central a
bénéficié tout au long de l’histoire d’un traitement monumental, il abrite au rez-de-chaussée le
cabinet du préfet et les bureaux de ses collaborateurs les plus proches. Cuisines, petite salle à
manger et bureaux se succèdent à ce niveau pour
faciliter les échanges et réduire les déplacements
afin d’accroitre l’efficacité du travail. L’escalier
central permet de desservir les deux principaux
niveaux d’élévation. Au premier étage, se trouve
la salle des festins refaite après le bombardement
de 1940 qui éventra l’avant-corps. Le sobre
décor des murs est égayé par l’imposant lustre en
verre de Murano et son cortège d’appliques.
Dans cette salle à manger, des dîners sont régulièrement organisés sous la bienveillance d’un
personnel zélé. A ce niveau, une enfilade de
salons dévoile tour à tour leurs meubles
d’inspiration Louis XV ou Empire ainsi qu’un
foisonnement d’objets disposés selon la sensibilité du préfet. Un salon dit "hindoustan" voit ses
murs parés d’un papier peint imprimé à la planche réalisé et posé en 1920 par la maison Zuber
et Cie de Rixheim. Enfin, on accède à l’ancienne
salle de bal où se déroulaient les bals préfectoraux qui réunissaient toute la bonne société de
province mais aussi des hôtes illustres. C’est à
l’occasion du bal donné en 1862, que l’on présente à Napoléon III et à Eugénie une douceur
créée en l’honneur de l’Impératrice, la fameuse
Nougatine. Le second étage est occupé par les
appartements privés. Si aujourd’hui l’édifice
incarne plus de deux siècles d’administration
préfectorale, le préfet, quant à lui, a vu ses missions évoluer et son rôle de coordinateur interministériel se renforcer.
Photos : Patrick Leriget - Ville de Nevers
C’est en 1829 à Vienne que naît "l’accordion", père
des futurs accordéons diatoniques et chromatiques
dans l’atelier du facteur d’orgue Cyrill Demian. Très vite
à Paris, A. Reisner améliore cette invention ; l’accordéon
romantique devient une œuvre d’art en bois précieux ciselé
de nacre, aux touches en ivoire et aux soufflets colorés.
Il devient
l’instrument
des salons
de la noblesse
et de la bourgeoisie. Ici,
en photo, un
accordéon dit
"romantique"
(Paris) vers
1840...
Bibliographie
- Revue Monuments
Historiques n°178 (décembre 1991).
- “L’Hôtel de la
Préfecture” par
De Gaulejac Imprimerie de
la préfecture (1974).
Animation du Patrimoine :
Marie-Christine Vallet
Contact au 03.86.68.45.76.
in magazine Nevers ça me botte n°173 - Avril-mai 2011
l’accordion
humain et
événementiel
walter
benjamin
un
intelelenctuel
exil
W
Philosophe, critique d’art et traducteur
allemand de la première moitié du XXème siècle,
Walter Benjamin a peu publié de son vivant.
Redécouvert depuis les années 1960, il est devenu peu à peu une figure mythique et son œuvre
a fait l’objet de nombreux commentaires. Bien
qu’éclatée, cette œuvre où fusionnent éthique,
esthétique et politique, présente toujours
une grande actualité. Des notions qu’il s’est
appliqué à définir, comme l’allégorie, l’aura
ou la culture de masse, mais aussi son texte
plus accessible sur les Passages, sont aujourd’hui
cités dans de nombreuses disciplines
des sciences sociales. Du fait des hasards
malheureux de l’histoire, il s’est trouvé que
Walter Benjamin a passé trois mois de sa vie
dans la Nièvre, à proximité de Nevers.
BENJAMIN NAIT EN Recherche Sociale l'accueille comme mem1892 dans une famille juive bre permanent en lui assurant la publication
où l'on trouve des archéolo- de ses textes les plus importants. Le 3 sepgues, des mathématiciens et tembre 1939, la France déclare la guerre à
des juristes. Il suit des cours à l'Université l’Allemagne. Tous les ressortissants allede Berlin puis de Fribourg, où il étudie la mands vivant en France deviennent donc
philosophie et la littérature. En 1914 et des ennemis et il leur est donné l’ordre de
1915, il rédige une étude sur Hölderlin et rejoindre des centres de rassemblement où
seront triés et répartis en difcommence la traduction des
1939 : trois ils
férentes catégories. Walter
“Tableaux
parisiens”
de
mois dans Benjamin, qui habite Paris, doit
Baudelaire. Après-guerre, il
se rendre au stade de Colombes
côtoie l'intelligentsia juive de la
la Nièvre
où il retrouve des centaines de
République de Weimar et soutient une thèse de doctorat sur la critique ressortissants allemands dont beaucoup de
d'art dans le romantisme allemand. La juifs qui ont fui le Reich. Il y rencontre
période entre 1920 et 1930 est marquée par l’écrivain Hans Sahl dont le
un certain nombre de difficultés personnel- témoignage sera précieux
suivre
Walter
les et familiales. Son essai sur "Les origines pour
de la tragédie allemande" est refusé comme Benjamin et ses compathèse d'habilitation et il doit gagner sa vie gnons pendant leur internecomme journaliste. Il commence la traduc- ment. Ils restent neuf jours
tion de Proust et rédige "Passages de parqués dans le stade dans
Paris", avant-projet d'une œuvre jamais des conditions très précaiaboutie : "Paris, capitale du XIXème siècle". res. Puis au matin du dixièLes années 1927-1930 sont celles de sa ren- me jour, Benjamin et
contre avec Horkheimer, Adorno et quelques centaines d’autres
Berthold Brecht. L’arrivée d’Hitler au pou- sont
embarqués
gare
voir l’oblige à s'exiler à Paris où l'Institut de d’Austerlitz
dans
des
ALTER
wagons plombés à destination de Nevers.
Pourquoi Nevers ? Parce que les autorités
françaises avaient recherché dans tous les
départements des lieux où interner les ressortissants allemands et que les environs de
Nevers avaient pu en fourni un certain nombre. Il s’agissait de châteaux avec grosses
fermes inoccupés, situés en périphérie de
Nevers sur l’actuelle commune de
Varennes-Vauzelles. C’est ainsi qu’en octobre 1939, 438 internés sont répartis comme
suit : 40 aux Murgers, 288 à Vernuche, 110
à Four-de-Vaux. C’est le 54ème régiment
régional qui assure la surveillance et
l’intendance de ces camps.
Au fil du patrimoine - Fiche n°73 - avril/mai 2011
L’internement
au camp de Vernuche
patrimoine
humain et
événementiel
Un prisonnier exemplaire
W
BENJAMIN, LUI, A INSTALLÉ SA PAILLASSE SOUS UN ESCALIER
dans un réduit où l’on ne pénètre qu’à quatre pattes et que son
jeune disciple a fermé par une vieille toile de sac. Mais cet isolement est tout relatif ; l’intellectuel désemparé et à la santé fragile qu’il est, souffre de la promiscuité, du bruit, du dénuement. Malgré tout, il
apporte sa contribution à la communauté en donnant des cours de philosophie
en plein air pour auditeurs avertis qui le rémunèrent en cigarettes ou boutons
de culottes ! Et puis l’espoir de pouvoir sortir du camp pour se rendre à
Nevers, comme le font deux détenus cinéastes qui sont censés préparer un
film, l’incite à créer une revue de haut niveau intellectuel qui permette de montrer aux français qui sont ceux enfermés ici comme ennemis de la France.
Deux fois par semaine, il organise une réunion des quelques rédacteurs sous
son escalier où sont lus les textes écrits sur du papier d’emballage. Mais la
revue ne verra pas le jour avant leur libération. Walter Benjamin, comme les
autres détenus, a le droit d’écrire deux lettres par
des cours
semaine qui sont soumises à la censure. Dans ses
de philosophie
lettres, il reste discret sur ses difficultés, s’inquiète
en plein air contre
des interventions de ses amis pour le faire libérer,
se préoccupe de l’impression de son Baudelaire.
boutons et cigarettes
Dans une lettre du 12 octobre à Gretel Adorno, il
décrit un rêve qu’il a fait sur la paille et où l’on retrouve de nombreux symboles de son œuvre. On apprend dans une autre qu’il est en train de lire les
Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Il signale quelques personnalités présentes à Vernuche ou dans les camps voisins : les écrivains Hans Sahl et
Herman Kesten ; le chef d’orchestre Hans Bruck... Mais il y en avait d’autres
tel le journaliste Hans Fitko (dont l’épouse, Lisa, a témoigné de sa rencontre
avec W. Benjamin) ou l’homme de théâtre Max Schlessinger. Pendant ce temps,
ses amis et admirateurs se sont mobilisés pour démontrer à la Commission
interministérielle chargée de statuer sur
chaque cas que la fidélité de Benjamin à
la France et son opposition au Reich
sont indiscutables. Ils y arrivent finalement et il est libéré de Vernuche le 16
novembre 1939. Mais n’arrivant pas
véritablement à se décider à quitter
Paris et sa chère Bibliothèque Nationale
- quant il en était encore temps - il ne
fuit la capitale qu’à l’arrivée des
Allemands. Et après quelques tentatives
ratées pour quitter la France, il arrive à
passer la frontière espagnole à pied
entre Banyuls et Port-Bou. Menacé
d’être renvoyé en France, il se suicide le
26 septembre 1940.
ALTER
C’
EST À LA MI-SEPTEMBRE QU’APRÈS UN
VOYAGE HARASSANT d’une journée,
Walter Benjamin et ses compagnons d’infortune arrivent en gare
de Nevers. Ils doivent rejoindre à pied et sous
escorte leurs lieux d’internement. Pour Walter
Benjamin c’est le château de Vernuche situé à sept
kilomètres (actuellement rue Colette à VarennesVauzelles). Très affaibli par ces journées dans le
stade et par le voyage, et malade du cœur, il fait un
malaise pendant le trajet. Un jeune homme qui,
depuis Colombes, s’était attaché à lui et l’avait
aidé, prend en charge sa lourde petite valise remplie surtout de livres et de papiers. Après deux heures de marche, ils arrivent à la nuit au château de
Vernuche, grande bâtisse complètement vide. On
les répartit par étages et par pièces et, épuisés, ils
s’étendent à même le sol pour dormir. Le lendemain, ils découvrent qu’ils vont devoir vivre à près
de 300 dans un bâtiment dénué de tout confort.
Mais très vite les internés s’organisent : ils construisent des latrines dans le parc, posent des
conduites d’eau, tirent des lignes électriques,
confectionnent des paillasses, trouvent des couvertures, se procurent une marmite à la cantine des
soldats qui les gardent, fabriquent des gamelles et
des gobelets avec des boîtes de conserve. Le troc
fonctionne avec différents objets : cigarettes, boutons, clous, crayons… Ainsi, comme l’écrit Hans
Sahl : « ...bientôt sortit du néant une communauté
qui commença à fonctionner. Du chaos et du désarroi naquit une société ».
crédit photos : droits réservés.
Dans le cadre de l’inauguration de l’esplanade WalterBenjamin, le samedi 14 mai, une conférence sera proposée
par Bruno Tackels, essayiste et docteur en philosophie, sur
le thème : “Walter Benjamin, quelques traces d’hier et
d’aujourd’hui”... L'épisode de Nevers est passionnant pour
lire
et décrypter la pensée profonde du philosophe. Dans sa chair,
il a vécu le "monde des vaincus" ; le seul qui écrit véritablement l'Histoire. Nous verrons comment ses intuitions profondes sont précieuses pour comprendre et décrypter les enjeux
de notre monde contemporain dans ses multiples facettes.
Conférence le samedi 14 mai à 15h30 à l’auditorium
Bibliographie
- “Walter Benjamin,
Une vie dans les textes”
de Bruno Tackels Paris, Acte Sud (2009).
- "Walter Benjamin,
les découvertes d’un flâneur"
in Magazine littéraire,
n°408 (avril 2002).
Rédaction : Jean-Louis BALLERET.
Service municipal
d’Animation du Patrimoine :
contact au 03.86.68.46.25.
in magazine Nevers ça me botte n°173 - avril/mai 2011
une esplanade Walter-Benjamin à Nevers
vie des quartiers
Nevers
rive gauche
A Nevers, le quartier rive-gauche se situe de l’autre coté du pont de pierre
qui enjambe la Loire depuis la place Mossé jusqu’au faubourg de Lyon.
Rive gauche parce que cette partie de Nevers se trouve sur la gauche de
la Loire prise d’amont en aval, dans le sens du courant. Bâti sur l'ancien lit
du fleuve, cette partie de Nevers qui jouxte les communes voisines, c’est
la campagne à deux pas de la ville. Si la Loire semble marquer une frontière naturelle entre les deux rives, la volonté de tourner de nouveau
la ville vers la Loire, la tenue d’un Air de Loire sont autant de facteurs
susceptibles de rapprocher les hommes.
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quartier de vie
AU BAR DES PROMEMADES,VERONIQUE QUINCHON ACCUEILLE TOUJOURS LES CLIENTS AVEC
UN LARGE SOURIRE. “Nous avons repris le bar des
promenades il y deux ans.Après avoir passé treize années au Bar de la Marine, le quartier me manquait,
on cherchait une affaire et voilà... Je suis vraiment très
heureuse d’être ici. Le quartier, les gens, tout le monde
est sympa. C’est une grande famille”. Dès 6h45, les
habitués sont là ! “En fonction de l’heure et des personnes, je n’ai même pas besoin de demander ce que
ces messieurs veulent boire”. Situé au carrefour tricolore, entre le faubourg de Lyon, l’avenue du
Stand et la route de Sermoise, la bar des promenades est un endroit stratégique pour Véronique.
“D’ici, je vois tout le monde, tous les gens qui passent
en voiture et que je connais. Le quartier est convivial,
tous les gens ses connaissent, se saluent.Agréable à
vivre !”
ANDRÉ NÉANT
HABITE L’AVENUE DU STAND DEPUIS
PLUS DE TRENTE ANS.ALORS, LE QUARTIER, IL CONNAIT
BENOIT RAVEL S’EST INSTALLÉ AVEC FEMME ET ENFANTS (IL EN
A DEUX) IMPASSE DE LA BAGATELLE IL Y A UN AN. UN CHOIX
DE VIE POUR CETTE INFORMATICIEN ET SON ÉPOUSE AUPARAVANT INSTALLÉS DANS LA RÉGION PARISIENNE. “Ma femme et
moi travaillions et vivions, avec nos deux enfants, sur Paris et la région
parisienne. Pas facile tous les jours ! Nous voulions revenir dans la
Nièvre que je connaissais un peu et surtout, ce n’est pas loin de Paris
où, ma femme et moi, exerçons encore notre activité professionnelle.
Nous avons également trouvé la maison que nous cherchions : une
bâtisse de caractère avec des travaux de rénovation à entreprendre et
du terrain, beaucoup de terrain. Nous ne sommes pas loin des écoles
pour les enfants, pas trop loin de la gare non plus et lorsqu’arrive le
week-end, plus question de penser au travail...surtout lorsqu’il fait
beau. Et nous apprécions vraiment le calme !”
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Comme tous les riverains,André apprécie la proximité
avec le centre de Nevers et le fait de vivre “comme si on
était à la campagne et tout près de la Loire. Je n’ai jamais
songé à quitter ce coin parce que je m’y sens bien. Avec les voisins il y a une très bonne entente, on se donne un coup de
main en cas de besoin. On est au calme ! C’est vrai que parfois on peut déplorer la vitesse excessive des voitures dans la
rue, mais bon, je pense qu’il y a d’autres quartiers qui ne bénéficient pas de notre cadre de vie”. Dans la discussion,André
nous fait remarquer que plusieurs maisons sont ici
construites à l’identique, et de rajouter “les anciens disaient
qu’il y avait ici un maçon et que c’est à lui que l’on doit cette
architecture un peu typique du coin avec des maisons sur plusieurs niveaux en prévision de crues éventuelles”.
quartier de vie
ERIC ET NATHALIE HABITENT UNE RUE AU NOM BIEN SINGULIER, LA “RUE DES SOEURS DE LA CHARITÉ”. LEUR MAISON
EST D’AILLEURS CONSTRUITE SUR LE DOMAINE D’UN ANCIEN
COUVENT... “Nous sommes installés ici depuis trois ans maintenant. On ne connaissait pas vraiment le quartier avant, mais nous
avons eu un coup de coeur pour la maison. Nous avons même patienté un an entre le moment ou nous nous sommes portés acquéreurs et l’achat de la maison”. Pour Nathalie, seules les traversées du pont présentent une ombre au tableau “Il faut choisir
la bonne heure, sourit-elle. Cinq minutes avant neuf heures c’est
bouché, cinq minutes après c’est fluide. Une fois qu’on a compris le
truc, ça va tout seul”. Eric de son côté, s’apprête à créer son
entreprise d’exploitation forestière dont le siège ne sera autre que celui de son domicile. “Avec quelque 2400 mètres carré
de terrain...j’ai de la place. Et tout ça à cinq minutes à pied du
centre de Nevers”.
P OUR
4 ANS
RIEN AU MONDE
VALÉRIE A UDRY, MAMAN
D ’A NTOINE
ET DEMI , NE CHANGERAIT DE QUARTIER TANT ELLE S ’ Y
SENT BIEN .
“J’habite ici depuis 2004. La maison, c’est une opportunité, même si à l’époque je cherchais quelque chose pas
trop loin ni de mon travail, ni du centre-ville et proche de la
Loire. Ici, j’ai trouvé mon bonheur. Le bruit des oiseaux a, entre
autre, remplacé celui des voitures et l’odeur de l’herbe fraichement tondue celui des gaz d'échappement. Vous n’avez qu’à traverser le pont de Loire et vous êtes en centre-ville ! Le coin est
calme, propice à la détente et au farniente (quand la météo le
permet), aux balades... Quand je rentre le midi pour déjeuner ou
le soir après une journée de travail particulièrement lourde je
coupe vraiment, je décroche”.
OLIVIER BALANGER, 34 ANS, CUISINIER, EST NÉ ET A
GRANDI AU BOUT DE L’AVENUE DU STAND. S’IL N’Y HABITE
PLUS AUJOURD’HUI, IL Y REVIENT SOUVENT POUR RENDRE
VISITE À SA MÈRE QUI Y VIT ENCORE. “Je connais le coin
comme ma poche et je m’y sens bien. Il est plutôt agréable d’y vivre surtout pour moi qui suis pêcheur. Il y a la Loire, le canal... Le
pied ! Je me souviens même qu’en 2005 lors d’une crue de la
Loire je pêchais depuis les marches d’escalier de ma maison... Il
faut dire que le fleuve est tout près, à peine cent mètres. Je suis
très attaché à ce coin, à la maison de mes parents qui avant, était
celle de mes grand-parents. Il y a de la verdure partout c’est ressourçant. Mes filles, Léa et Clara, adorent venir ici pour se promener”.
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sports
SKI - CLUB DE
N EVERS
À fond
le fond
Fondus de ski nordique, Daniel
Chaussard et Jean Gosseaume
(ex)portent les couleurs du SkiClub de Nevers sur les pistes
jurassiennes, auvergnates,
alpines ou... suédoises.
12 février 2011. A l’arrivée de la Transjurassienne Classique, Daniel
Chaussard (bonnet orange) reçoit les félicitations de son coéquipier
Jean Gosseaume. Le lendemain, les deux vétérans neversois seront
en piste sur l’épreuve Skating.
V
des must du genre avec la Foulée Blanche (Autrans). Une Foulée Blanche à
SALENGRO AUX ACCENTS SCANDINAVES. La neige s’est invitée et deux adeplaquelle, évidemment, ils ont pris part, comme d’habitude. En dépit du manque
tes de la glisse ont chaussé leurs skis. Fers de lance du Ski-Club de Nevers,
d’enneigement, les Neversois sont allés en Haute-Savoie, en Isère, dans la
les “fondeurs” (terme désignant les skieurs de fond) Daniel Chaussard et
Drôme et, bien sûr, dans le Jura, en février et mars. A chaque fois, ils ont fait
Jean Gosseaume entament ainsi leur saison hivernale, à la lueur des lampahonneur au couleurs du Ski-Club. “Mimile” s’est même payé le luxe, comme
daires. “C’est assez rare à cette époque, mais hélas, ça n’a
l’an dernier, de s’aligner sur les deux courses de la Transju.
pas duré. Enfin, je veux dire que cet hiver, la neige s’est faite REFAIRE
Classique le samedi, skating le dimanche. “En 2010, j’ai enchaîrare, même en montagne...”, explique Jean Gosseaume. LA VASALOPPET, né les 50 km du classique et les 76 km du libre (ndr : avec une
Ancien footballeur dans sa ville natale, Blois, l’actuel prési- ENSEMBLE...
42ème place au général). C’était éprouvant, mais j’ai remis ça
dent du comité départemental de ski, est venu au ski de fond
cette année. Par contre, le manque d’entraînement, en raison
en arrivant dans... la Nièvre, en 1984. “Je faisais du triathlon et c’est un
des conditions climatiques,s’est fait ressentir... Et le parcours de repli était
ami, Patrice Bousquet, qui m’a entraîné dans l’aventure. Le Haut-Folin,
moins plaisant... mais ça reste de grands moments...” Parmi plus de 2000
puis l’Auvergne, le Jura...” Et c’est lui, Jean, qui, à son tour, allait mettre le
participants, les fondeurs nivernais pointent régulièrement dans le premier
pied... à la spatule de Daniel Chaussard. Venu au sport sur le tard, à la trenquart des arrivants.Et tous deux songent maintenant à aller ensemble prentaine bien tassée - via le vélo et le triathlon, “Mimile” - comme on le surdre le départ de “LA” course de ski fond, la célèbre Vasaloppet, en Suède.
nomme affectueusement - est devenu un inconditionnel du fond. “Vers la
Une épreuve à laquelle Daniel Chaussard a déjà goûté. C’était en 2010. Mais,
fin des années 80, j’ai fait mes premières compétitions. Je me souviens d’un
bloqué dans son bus avant le départ, il avait dû s’élancer un quart d’heure
marathon des neiges. Ce fut laborieux, mais j’y ai pris goût...”, sourit le
après la masse des quelque 15 000 fondeurs. “J’ai passé mon temps à doutechnicien-méthodes à Aperam-Imphy. Tellement accros au ski nordique, les
bler et à changer de trajectoire...”, déplore-t-il. Pour se classer quand-même
vétérans neversois (ils ont tous les deux 57 ans) qu’ils affichaient cette année
5900ème ! Nos deux comparses sur les traces du roi Gustave Ier Vasa fuyant à
vingt (Jean) et quatorze (Daniel) participations à la Transjurassienne, l’un
ski les soldats danois. Ce serait beau, au fond...
VENDREDI 3 DÉCEMBRE 2010, 18 HEURES. LA NUIT EST TOMBÉE SUR UN PARC
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sports
L’ISAT invite au golf
Le 27 mars dernier, pour la 17ème année consécutive, les élèves ingénieurs de l’Institut Supérieur de
l’Automobile et des Transports se sont données rendez-vous le parcours de Magny-Cours, en compagnie des membres du Golf Public du Nivernais. Une journée parfaitement organisée.
E
NICOLAS PAGEAU ET JÉRÉMY PORTASSAU POUVAIENT ÊTRE SATISAFAITS
AU SOIR DU 27 MARS. Devant les sourires de l’ensemble des participants
et partenaires, les deux étudiants chargés de l’organisation de la 17ème édition de l’ISAT-golf pouvaient mesurer le degré de réussite de la journée.
Près de 70 golfeurs, répartis en équipes de deux, ont arpenté le parcours
18 trous du Golf Public du Nivernais à Magny-Cours. “Tout au long de
l’année, nous sommes plus de vingt étudiants à pratiquer le golf dans le
cadre des activités sportives universiDANS LA BONNE HUMEUR
taires encadrées par Jean-Pascal
Muller, souligne Nicolas Pageau, élève
en 4ème année à l’école d’ingénieurs de
la rue Mademoiselle Bourgeois. Nous
préparons cette compétition avec le professeur du GPN, Benjamin Baron, qui
nous encadre habituellement sur le
green. Et là, tout le monde a passé un
LE BON SWING - Une initiation au golf
était proposée aux visiteurs sur le practice
lors de cette journée du 27 mars.
excellent moment, au gré des différentes compétitions que nous avions mises
en place.” Une ambiance chaleureuse que n’ont pas manqué de saluer les
responsables du GPN, Antoine Inconnu et Dominique Maurin au moment
des récompenses.
PARCOURS 18 TROUS
1 - Benjamin BaronBaptiste Monteret
(GPN-38 pts)
2 - Nicolas Pageau-JeanFrançois Jeannic (ISAT-36
pts); 3 - Gilles CazinStéphane Coquiart
(GPN-35pts)...
34 - Benjamin GauchetSébastien Fornero (ISAT5 pts)
Concours de drive :
Stéphane Ferrandon
(GPN)
Précision : Jean-Luc
Chatré (GPN)
FLEURIES - À l’heure des récompenses, Nicolas Pageau et
Jérémy Portassau n’ont pas manqué de féliciter la première
équipe féminine, sous les commentaires du président
du GPN, Antoine Inconnu, et de Dominique Maurin.
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sports
TRAMPOLINE
"Nevers Gym Trampoline" présentera six compétiteurs aux épreuves individuelles des Championnats
de France, les 3 et 4 juin prochains
à Clermont-Ferrand. Cinq en catégorie "Fédéral" (Matéeo Deschamp,
Maxime Marchand, Saskia Bariller,
Pauline Jacquemin, Julie
Bernadou)et un en "National" :
Baptiste Bernadou, qui a décroché
la médaille d’argent lors de la demifinale des Championnats de France
(zone sud), début avril, à Toulouse.
L’équipe de l’USON - Nationale 2 - De gauche à droite : Daniel Kumlin, Pablo Figueroa,
Mathieu Boulin, Maxime Zamora et Daniel Monedero. En médaillon : Jorge Aguilar.
Nevers Gym Trampoline - Le groupe
neversois à Toulouse lors de la demi-finale
des championnats de France.
ESCRIME
Bon comportement des jeunes du
Cercle Nevers Escrime. Lors de
l’épreuve de zone-cadets des 2 et
3 avril à Colmar, les épéistes de la
Botte (Norman, Allègre, Clément,
Cipriani) ont pris la 1ère place. De
leur côté, les cadettes (Marie
Bonnet, Margaux Bonnet et Perine
Beurier) se sont classées 5èmes. On
notera encore l’encourageante
21ème place de Jean-Baptiste Cipriani
dans le circuit national Juniors et la
victoire de Jean-Marc Guenet lors
du challenge vétérans au fleuret.
EQUI-MARAULT
Après le Concours de Saut
d’Obstacles du 25 avril, la seconde partie du Grand Régional de
Bourgogne se tiendra les 14 et
15 mai à la Ferme du
Marault avec l’étape de dressage. Village d’exposants et animations seront également au programme. Entrée gratuite.
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Tennis - Interclubs 2011 - N2 et N3
L’USON et l’ASPTT
sur la brèche
À
À L’AUTOMNE, LES NIVERNAIS
PASSIONNÉS DE TENNIS peuvent
savourer les joutes du tournois
Future Nevers-Nièvre. Mais, le
printemps venu, ils peuvent
aussi déguster des rencontres
de haut niveau avec les
Interclubs nationaux. Deux
clubs neversois sont concernés.
L’ASPTT, qui évolue en N3,
visera le maintien. Pour cela,
le président Jean-Marc
Morillon compte sur les performances des deux recrues suédoises : Stephan Borg, au
patronyme éloquent, et
Markus Eriksson. A leurs
côtés, le capitaine Stéphane
Save (3/6) conduira les locaux
Olivier Picaud (2/6), Nicolas
Morillon (3/6) et Aurélien
Guyot (3/6). L’ASPTT tentera,
par ailleurs, de faire monter sa
réserve (R2) d’un cran.
De son côté, l’USON, qui évolue depuis quatre ans en N2,
tentera de décrocher son billet
pour la Nationale 1B. L’équipe
1 du club présidé par Philippe
Vuono en a les moyens. A la
tête du comité d’organisation,
Pierre Drezet s’attache à mobiliser les supporters. “Nous
comptons sur le soutien du
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public neversois, insiste celui
qui fut le premier ambassadeur du tournoi Future (alors
LES DIMANCHES DE
L’USON NATIONAL TEAM
appelé Masters). Notre équipe
est homogène, tout en étant
composée de joueurs de très
haut niveau, comme notre chef
de file, Pablo Figueroa, retenu
en Coupe Davis avec la Suède
en novembre dernier.” Dans un
Pré-Fleuri des plus
accueillants, les trois rencontres à domicile devraient fournir un spectacle de grande qualité.
ASPTT Jean-Marc
Morillon, ici
à gauche, en
compagnie de
Jacqueline
Richard (adjointe
chargée des
sports), des
joueurs Nicolas
Morillon et
Aurélien Guyot,
espère que son
équipe saura
assurer le
maintien en N3.
RENCONTRES
N2
USON (Pré-Fleuri - 9h)
8 mai : USON-Hyères
15 mai : USON-Tours (Joconde)
29 mai : USON-Voiron
déplacements à Paris (Stade
Français) et Bordeaux.
N3
ASPTT (Courts du boulevard de l’Hôpital - 9h)
1er mai : ASPTT-TC Méditerranée
15 mai : ASPTT-ISTRES
22 mai : ASPTT-Chartonnière
déplacements à Costa Verde
(Corse) et Saint-Georges
d’Orgues.
sports
FOOTBALL AVEC
LES SAPEURS POMPIERS
Pour la seconde année consécutive, les sapeurs
pompiers de Nevers organisent un tournoi
inter-administration. Cette compétition se
déroulera samedi 30 avril, plaine de jeux des
Senets, à partir de 9 heures. Outre les différentes formations de sapeurs pompiers (Lyon,
Saint-Etienne, Paris, Var, Nevers), ce tournoi
rassemblera des équipes de l’administration
pénitentiaire, la gendarmerie, la police, le
Journal du Centre, le Conseil général, Véolia
et la Ville de Nevers. Notons que la cheville
ouvrière de cette journée n’est autre que
Damien Jandard, défenseur de Nevers Football
mais aussi sapeur pompier. A ce titre, il vient
d’ailleurs d’être retenu au sein de la sélection
nationale des sapeurs pompiers.
NEVERS À L’HEURE
DE LA GYM
La Maison des
Sports de Nevers a
vibré lors des
championnats
de Bourgogne de
gymnastique féminine, les 2 et 3 avril
derniers. Avec 650
gymnastes rassemblées, cet événement de taille a
séduit l’ensemble
des acteurs et observateurs présents.
La LOOK, acte 9
La 9ème édition de “La LOOK”, épreuve cyclosportive de masse,
se déroulera le 15 mai autour de Nevers. Départs depuis
le circuit de Magny-Cours et arrivées devant le palais ducal.
P
Avec le soutien de la Ville pour les installations, les clubs locaux et le comité départemental ont gagné leur pari. Nul doute que l’on
reverra prochainement un événement gymnique majeur à Nevers.
Côté résultats, ces championnats ont vu deux
Nivernaises, Élisa Poidevin (Guérigny; 14 ans)
et Charlotte Geneste(Saint-Léger;11 ans)
empocher le titre régional. On notera enfin
les places d’honneur obtenues par Solène
Guérin, Octavie Hasecke, Laurine Barre et
Lucie Bosquet, représentantes de La Nivernaise.
PLUS D’UN MILLIER DE CYCLISTES
de tous niveaux et de tous âges sont attendus à Nevers les 14 et 15 mai, à l’occasion
de l’édition 2011 de “La LOOK”. Cette cyclosportive comptant pour le Trophée de
Bourgogne 2011 et pour le challenge du
Grand Trophée, ces amoureux de la petite
reine viendront, comme c’est désormais une
habitude, de la France entière et même de
l’étranger. Co-organisée par Sport
Communication et LOOK CYCLE INTERNATIONAL, l’épreuve a acquis ses lettres
de noblesse et a reçu le soutien des collectivités (Ville de Nevers, Conseil Général de
la Nièvre, Conseil Régional de Bourgogne,
Chambre de Commerce et de l’Industrie de
la Nièvre).
FLORIAN ROUSSEAU C h a q u e
année, La
POUR PARRAIN
LOOK se
dote d’un parrain prestigieux parmi les passionnés de la marque neversoise. Cette fois,
Dominique Bergin, PDG de L OOK,
accueillera Florian Rousseau, triple champion olympique et mutiple champion du
monde sur piste. D’autres célébrités, comme
Laurent Jalabert, Bernard Hinault, Arnaud
Tournant, Paul Belmondo ou Gérard Holtz
devraient garnir l’imposant peloton. Durant
l’épreuve, diverses animations et stands
seront proposés sur l’esplanade du palais
ducal, site d’arrivée. Nouveauté, pour cette
9ème édition, les départs des deux parcours
chronométrés se feront depuis le circuit de
Magny-Cours. Le départ de la randonnée se
fera, lui, depuis l’Hôtel de Ville.
www.sportcommunication.com
www.lookcycle.com
PARCOURS
Le 695 : distance totale de 164 km
Départ : Circuit de Nevers/Magny-Cours
(8h) Arrivée : Nevers Palais Ducal (12h)
Itinéraire : Imphy, St-Benin d’Azy, St-Saulge,
Crux-la-Ville, Martangy, Guérigny, Chaulgnes,
Pougues-les-Eaux, Fourchambault, panorama
du Bec d’Allier, Nevers.
Le Kéo : distance totale de 91 km
Départ : Circuit de Nevers/Magny-Cours (8h)
Arrivée : Nevers Palais Ducal (10h30)
La Rando LOOK : Parcours non chronométré de 62 km (accessible dès 14 ans et notamment aux écoles cyclistes)
Départ : Nevers Hôtel de Ville (9h)
Arrivée : Nevers Palais Ducal
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sports
La belle jeunesse
de l’USON-handball
Avec des équipes prometteuses, un nouvel entraîneur général, des partenaires impliqués, des
tournois populaires réservés aux jeunes, l’USON-handball mise plus que jamais sur l’avenir.
D
DEPUIS QU’ILS SONT AUX COMMANDES DE L’USONHANDBALL, GILLES CHARPIN ET DENIS BONNIAU
S’APPLIQUENT À DÉFINIR UNE PHILOSOPHIE DE CLUB. Un
état d’esprit basé sur une unité de jeu, de l’école de hand aux seniors,
sur l’implication des partenaires, les actions à destination des jeunes
ou encore les efforts constants pour permettre aux joueurs de continuer
à évoluer sous les couleurs neversoises. “Nous avons choisi de pendre le contre-pied de ce qui est établi, explique Denis Bonniau.
Habituellement, on dit
toujours que les jeunes
qui poursuivent leurs
joueurs reviennent ainsi chaque fin de semaine grâce aux efforts consentis par le club. C’est le cas de Maxime Bonnot, Loïc Armand, Ludovic
Nouet ou Michaël André. C’est l’assurance d’avoir une équipe soudée
et avec laquelle le nouvel entraîneur, Mathieu de la Houplière, peut
construire l’avenir. “D’autant que nous avons des jeunes très prometteurs, notamment chez les -14 ans, note Gilles Charpin. Bien sûr, la
méthode de Mathieu va prendre un peu de temps à se mettre en place.
AIDER NOS JEUNES
À RESTER AU CLUB
études en dehors de
Nevers ne peuvent plus
pratiquer leur sport ici...
Eh bien, justement, nous
faisons en sorte qu’ils
puissent rentrer le weeke n d . N o u s p r é f é ro n s
financer leurs trajets
plutôt que d’engager des
mercenaires.” Plusieurs
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PARTENAIRE - Logivie soutient l’USON. Le 21 mai, le tournoi Logiv’Hand trouvera son
apothéose au Parc Salengro et à la Maison des Sports photo ci-contre). Hubert Cunat
(DG de Logivie), entouré de Denis Bonniau et Gilles Charpin, croit aux valeurs de ce sport.
sports
Quentin Blondeau (AON)
au rendez-vous
EFFECTIFS - Ci contre, l’équipe seniors I qui évolue en Excellence régionale de Bourgogne.
Ci-dessus l’équipe des -14 ans, future relève du club (photos: Gérard Jandot)
Elle est basée sur une grande mobilité de la base arrière avec un pivot costaud. Mais cette
période d’adaptation est nécessaire. De fait, les matches sont en dent de scie cette année. Notre
classement, aux alentours de la cinquième place, est conforme à cette mise en place... avec une
équipe de 21 ans de moyenne d’âge... Entre les objectifs de Mathieu et notre volonté de progresser, il nous faut trouver l’équilibre”
Avec 185 licenciés, répartis sur douze équipes et une école de hand de garnde qualité, l’USONhandball bâtit sereinement son avenir. “Notre école de hand a reçu le label “argent” pour les 511 ans. La fédération française a salué la qualité de notre formation, en y incluant les notions
de respect et de plaisir, notent de concert les deux présidents. Et pour nos jeunes arbitres, nous avons reçu le
OBJECTIF PRÉNATIONALE,
label “bronze”.” Le maire de Nevers a tenu lui aussi à
VOIRE NATIONALE 3 DANS souligner les efforts consentis par le club. Le 16 avril
dernier, Florent Sainte Fare Garnot a tenu à féliciter
LES PROCHAINES ANNÉES
l’USON-handball lors d’une réception au palais ducal.
Par ailleurs, à l’image de Logivie, sponsor principal,
l’implication des partenaires des “azur et or” va grandissant. “Nous aimons les valeurs véhiculées par le handball, explique Hubert Cunat, directeur général de la société basée rue des Docks.
Nous souhaitons bien sûr aider le club, mais aussi nous engager dans les animations autour du
handball.” Ainsi, le 21 mai, le Parc Salengro accueillera les finales du tournoi Logiv’Hand, une
compétition amicale qui doit rassembler 200 enfants de 8 à 15 ans, licenciés ou non. Auparavant,
tous se seront disputés des rencontres de classement - très symboliques - au cours des vacances de printemps sur l’ensemble de
MATCH DE GALA
l’agglomération de Nevers. “Tous nos locataires seront conviés à cette journée, le hand doit
CHAMBÉRY-IVRY
être à la portée de tous”, ajoute Hubert Cunat.
Vendredi 10 juin
Dans la dynamique de l’équipe de France, le
Maison des Sports - 20 h
hand neversois peut tabler sur de beaux lendeSous l’impulsion de son président, Philippe
mains. “Sans viser trop haut, s’empresse de préWalszewski, le comité de la Nièvre de
c i s e r G i l l e s C h a r p i n . N o t re o b j e c t i f e s t
handball organise une rencontre amicale
d’atteindre la Prénationale, voire la Nationale
de haut niveau, le 10 juin prochain, à la
3, au cours des prochaines années, mais compMaison des Sports de Nevers. Chambéry,
te tenu du contexte économique local, il est utoleader incontesté du championnat de
pique de rêver davantage...” En attendant,
Division 1 affrontera Ivry, autre pensionl’USON accueille de nombreux jeunes.
naire de l’élite française. Avec ses interna“Certains sont déçus par d’autres disciplines,
tionaux (Barachet, Roiné), la formation
note Denis Bonniau. On attend surtout les
savoyarde, managée par Philippe Gardant
signatures à partir du 15 juin”. D’ici là, les
devrait attirer les passionnés.
handballeurs usonistes sauront terminer en
Locations : Maison des Sports
beauté une saison en tous points encourageante.
SAISON HIVERNALE RÉUSSIE POUR QUENTIN
BLONDEAU (photo : David Pescher). Le coureur de demi-fond de l’A.O.N. a enchaîné les
bonnes performances sur le cross court.
Champion départemental puis régional, il a
ensuite pris une excellente 3ème place lors des
Interrégionaux avant de se classer 35ème des
championnats de France. On notera également l’excellent comportement de Judith
Demaizière (Entente Athlé 58), championne
départementale, vice-championne régionale
et 8ème des Interrégionaux.
Antoine De Wilde :
reprise en douceur
OPÉRÉ
26 JANVIER
à SaintRaphaël par le docteur
Fichez, d'une lésion de
1,8 cm à l'insertion du
tendon d'Achille associé
à une bursite retro calcanéenne aiguë, Antoine
De Wilde a repris ce
mois-ci le chemin de
l’entraînement. Le coureur de l’A.O.N, ancien
champion de France de
cross-country et de
3000m steeple,avait
auparavant suivi un programme de six semaines
de rééducation.
LE
DERNIER
N e v e r s
ç a
m e
Antoine De Wilde
au côté de son kiné,
Tristan Beaugé.
b o t t e
!
N °
1 7 3
43
expression politique
En application de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité,
publiés engagent l’unique responsabilité de leurs auteurs et ne reflètent que leurs seules
Ces tribunes n’engagent pas la rédaction du magazine
Une politique humaniste de bouclier social pour tous
es élections cantonales ont confirmé
l’ancrage à gauche de Nevers.
Delphine Fleury, Yvette Morillon et
Jean-Louis Balleret ont rassemblé une
majorité de suffrages au 2ème tour : les Neversois
ont confirmé leur soutien dans l’action de la majorité municipale, ce dont je les remercie. L’attitude
du PCF, en soutien indéfectible au 2ème tour,
marque la solidité de l’équipe municipale en place.
Je n’oublie pas le contexte général, fait de colère,
de résignation et d’inquiétude. Cela a conduit à une
abstention massive ou à un votre protestataire pour
le FN. Que certains soient déçus de la politique ou
n’y croient plus, tout cela nous renforce dans notre
action quotidienne de rendre des services aux habitants et de faire vivre des projets et nos associations.
Brouillonne a été l’attitude des dirigeants « Verts »
L
que nous distinguons des électeurs acquis au développement durable. En refusant d’appeler à voter
pour le candidat de la gauche, même en cas de duel
avec le FN, ils ont rallié de fait l’attitude du « ni-ni
» de l’UMP en se démarquant du camp de la gauche républicaine. Peu clairs et finalement incompréhensibles, les « Verts » ont plus le regard tourné
vers le passé que vers l’avenir. Quand nous, socialistes, mettons en place les jardins en partage,
réduisons et maîtrisons de manière durable notre
consommation d’électricité et de chauffage, quand
nous promouvons le « HQE » et agissons pour une
écologie humaniste, les « Verts » pourraient nous
soutenir. Nous n’avons pas compris, personne n’a
compris...
Enfin que dire de la droite locale ? Divisée, elle
l’est de plus en plus, un élu indépendant ayant
même fait perdre le candidat officiel UMP-NC.
Outrancière a été l’attitude des candidats UMP lors
de cette campagne : trop souvent les attaques ad
hominem, à la limite de la calomnie, ont servi un
discours de division et revanchard. Plus inquiétant
: l’affaiblissement du sentiment républicain à droite. L’UMP en soutenant de facto le FN contre le PS
prouve qu’elle est plus dans la défense de ses intérêts particuliers que dans la défense de l’intérêt
général de la République.
En somme, le seul pôle de stabilité reste celui de la
majorité municipale autour du Parti socialiste, au
service d’une politique humaniste de bouclier
social pour tous.
Patrice Corde,
Au nom des 26 élu(e)s du groupe socialiste
et apparentés.
Redonner des couleurs à la démocratie
34% d’entre vous, à Nevers, ont
apporté leur suffrage aux candidats
du Front de Gauche dans les cantons
de Nevers-Nord, Sud et Est. C’est une
progression de 3% par rapport aux cantonales de
2004. Le PCF, avec le Front de Gauche, est ainsi la
force politique qui progresse le plus à Nevers entre
ces deux élections. Bravo, et merci à vous !
10,
C’est un signe de la confiance que vous portez à vos
élus communistes François Diot et Didier Bourotte,
à des responsables syndicaux et associatifs comme
Mireille Denègre, Nicole Toutain, Alain Sihr ou
Pascale Bertin. Des gens profondément engagés,
qui se battent à vos côtés en toutes circonstances
pour faire respecter vos droits et faire prévaloir
l’intérêt général.
C’est aussi le signe de votre volonté d’une gauche
qui ne renonce pas, ouverte au mouvement social,
une gauche offensive et rassembleuse qui a le courage de choix politiques clairs et résolus face à la
droite et l’extrême-droite.
Au soir du 1er tour, notre appel a été sans ambiguïté pour le second tour. Cela n’a pas été le cas des
candidats d’Europe Ecologie, refusant de choisir
entre les candidats de gauche et ceux de N. Sarkozy.
Nous le regrettons profondément. Vos élus communistes, le PCF et le Front de Gauche, eux, ne se
tromperont jamais de camp : c’est une question de
clarté politique et de respect des électeurs.
Ceci dit, au lendemain de ces élections le paysage
politique est dévasté : quand plus d’un électeur sur
deux ne va pas voter, cela prend une vraie signification politique. Et quand la droite locale et nationale
se rapproche à ce point de l’extrême-droite, quand
les grands médias nous organisent une
«Présidentielle à trois» entre UMP, PS et FN, quand
la guerre des chefs et les manipulations des sondages supplantent le débat d’idées… alors nous traversons une grave crise politique, morale et démocratique.
Nous la refusons, comme nous refusons l’attitude
populiste de l’opposition municipale qui
l’alimente à Nevers. Pour faire reculer le doute
dans l’efficacité de la politique, le fatalisme et le
renoncement, il faut s’attaquer résolument à la loi
de l’argent et redonner le pouvoir aux citoyens.
Pour cela, la gauche toute entière a une responsabilité historique. Vos élus communistes, avec le
Front de Gauche, y sont pleinement engagés.
Le groupe des élus communistes
et apparentés
Les prix s’envolent,
les revenus de la classe ouvrière doivent suivre
es dernières semaines les travailleurs
et les employés de Valeo, But, Gates ou
encore de la Caf, la Sécu ou Forum ont
débrayé autour d'un même sujet : les
salaires. Rien d'étonnant quand on voit les hausses
de prix incessantes qui touchent le quotidien des
classes populaires : l'alimentation, le gaz,
l'électricité, l'essence, le chauffage. En plus économistes et gouvernement nous disent que cela va
continuer.
En six ans, le prix du gaz a augmenté de 61%. Au
1er avril, à la demande de GdFSuez, il va de nouveau augmenter de 5,2 en moyenne. Les mêmes
nous juraient à l'époque de la privatisation que
celle-ci favoriserait la concurrence et ferait baisser
C
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N e v e r s
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b o t t e
!
N °
1 7 3
les tarifs !
Pour l'essence, le ministre des Finances envisageait
il y a un mois des mesures contre les stations service qui "abuseraient" en augmentant trop le prix des
carburants. Du bla-bla. Surtout rien n'est envisagé
contre les trusts pétroliers ou contre les taxes multiples de l'État sur les carburants.
Le gouvernement vient d'annoncer pour les retraités, une revalorisation des pensions de 2,1% au 1er
avril, "pour suivre l'augmentation des prix". Le
minimum vieillesse va passer de 709 euros à 740
par mois. L'augmentation du Smic a été du même
acabit. C'est se moquer du monde.
Oui cette société marche à l'envers. Plus de 10
milliards de profits pour Total, près de 8 milliards
pour la BNP, plus de 3 milliards pour Renault, etc,
etc, ça va très bien pour les capitalistes. Pour les
travailleurs, le chômage et les licenciements continuent, les salaires sont bloqués et les prix
s'envolent. C'est de plus en plus tôt que commencent les fins de mois difficiles.
Les capitalistes décident des prix de leurs produits.
Les travailleurs eux, ne décident pas du montant de
leurs salaires. Et bien quand les prix montent, les
salaires, les retraites et les pensions doivent augmenter d'autant.
Geneviève Lemoine.
Conseillère municipale Lutte Ouvrière.
un espace d’expression est réservé à chacun des groupes représentés au sein du Conseil municipal. Les textes, informations et chiffres
opinions. Ils sont placés sous l’imprimatur du maire de Nevers, directeur de publication du magazine municipal.
La bérézina à gauche !
ors des dernières cantonales, les électeurs de Nevers ont boudé les urnes
plus massivement que les électeurs
nivernais dans leur ensemble, avec une
abstention de 63 %, c'est-à-dire que 2 électeurs sur 3
ne se sont pas déplacés.
Sur le canton de Nevers Nord, à NEVERS, Adrien
Montoille, UMP, réalise 40.10 % des voix soit 7 %
de plus que le candidat Bruno Franchini en 2004.
Tandis que Jean-Louis Balleret, Conseiller Général
PS sortant, obtient 1204 voix au lieu de 2469 en
2004. Sur le canton de Nevers Sud, à NEVERS,
Philippe Cordier, Majorité Présidentielle, réalise
38.20 % des voix, soit 6 % de plus que la candidate
Martine Mazoyer en 2004, tandis qu’Yvette
Morillon, Conseiller Général PS sortant, obtient 1519
voix au lieu de 3011 en 2004.
Comme on peut le constater, les Conseillers
Généraux du Parti Socialiste ont perdu 50 % de leurs
L
électeurs, cela sans doute du fait de leurs efforts et
actions concrètes, dans la Ville de Nevers ! Je vous
laisse en juger.
Sur le canton de Nevers Est, à NEVERS, au premier
tour, Guillaume Maillard, Nouveau Centre, réalise 17
% des voix, soit 5 % de plus que le Candidat François
Laballery en 2004, tandis que Delphine Fleury, remplaçante du Président du Conseil Général, obtient 532
voix au lieu de 1249 en 2004, soit moins de 58 %.
Quelle hécatombe ! Il n’a manqué que 45 voix à notre
Candidat Guillaume Maillard, pour qu’il soit au
deuxième tour et il aurait certainement créé la surprise. Si la gauche savoure sa petite victoire, notre liste
municipale paie les rivalités et divisions du fait de la
candidature du Président de Groupe des non-inscrits,
Bruno Benchemach qui réalise le plus mauvais score
des candidats de ce canton avec 6.80 % des voix, évitant à notre groupe UMP/Nouveau Centre une élection à sa portée. Au cours de la campagne, nous avons
rencontré une population triste et désœuvrée, malheureuse et aigrie du système, des jeunes résignés à
l’idée qu’il n’y a plus d’avenir dans cette ville, des
anciens inquiets pour l’avenir de leur quartier, et bien
que la majorité en place, front pour rassurer, je dis
NON, il n’y a pas de fatalité, il faut continuer à nous
mobiliser pour construire une Nouvelle Nièvre : la
Révolution de l’alternance est en marche. Je tiens à
remercier les Neversois qui ont faits confiance à nos
trois candidats pour ces élections cantonales, et ils
nous ont donnés plus que jamais l’envie de continuer
notre implication politique pour changer NEVERS.
Leur message est clair : au-delà de l’abstention et du
désespoir, ils souhaitent le changement. Ce changement devra être républicain, car il n’y a pas d’avenir
dans les extrêmes.
Jean-Luc MARTINAT
Président du Groupe d’Opposition
UMP/Nouveau Centre
Double rémunération pour une même fonction
analyse des résultats des cantonales
à Nevers montre une profonde désaffection des électeurs pour leurs dirigeants locaux. Nevers est en panne .
Pour le moment du moins . Notre ville a en effet
connu une abstention record, beaucoup importante
qu'à St Eloi ou Coulanges-les-Nevers par exemple.
Qu'à cela ne tienne, les socialistes accusent mais
continuent dans les mêmes dérives.
La Nièvre et Nevers sont riches. Ce n'est pas
Delphine Fleury et Jean-Louis Balleret, élus au
Conseil Général de la Nièvre à Nevers EST pour
l'une et Nevers Nord pour l'autre qui vont vous dire
le contraire. Grace à leur élection, ils vont percevoir, comme tous les autres conseillers généraux,
L’
en leur qualité d'élu une indemnité pour s'occuper
de leur canton (de l'ordre de 1500 euros par mois).
A cela rien d'anormal, du moins sur le principe. Le
problème est qu'ils vont continuer de percevoir en
leur qualité d'adjoint de quartier cette fois, au
même endroit et pour faire la même chose, leur
indemnité à la ville de Nevers (de l'ordre de 1500
euros par mois), soit 3000 euros par mois au total
pour une même activité, 36000 euros par an chacun à la charge de la collectivité.
Pour une Nièvre qui se dépeuple, qui s'appauvrit et
qui voit partir ses entreprises et ses forces vives,
c'est beaucoup.
Il faut dire STOP et supprimer les cumuls , en
l'occurrence les adjoints de quartier, au nombre de
4 à Nevers et dont le coût ne se justifie pas dans
une ville comme la nôtre.
Réduisons les couts, pas tous les couts mais ceux
qui sont inutiles et qui ne font pas progresser économiquement notre ville.
Carole BOIRIN,
UMP
Des petits riens qui changent tout...
idèles à notre démarche d’opposition
constructive et pragmatique pour augmenter rapidement l’attractivité de la
ville de Nevers, nous avons formulé
lors du Conseil du 17 décembre, par la voix
d’Emmanuel Gisserot, le vœu que des démarches
soient effectuées par la municipalité de Nevers
auprès des services de Météo France en vue de
modifier le lieu de relevés de valeurs des températures extérieures prises à Nevers.
En effet le lieu actuel , situé sur l’aérodrome de la «
Sangsue » , se trouve être l’endroit le plus froid de
la ville. Et c'est bien cet écart de température entre
le capteur de la « Sangsue » et la température
moyenne de la ville qui vaut à notre cité d’être régulièrement mentionnée à la télévision et à la radio
comme la ville la plus froide de France en hiver. Ce
F
handicap majeur au regard du potentiel touristique
est ainsi, de fait, auto-infligé inutilement…
Il y a donc un véritable enjeu pour l’attractivité de
la ville à déplacer le capteur Météo vers un lieu
reflétant mieux la véritable température moyenne
de la ville.
Notre démarche n’a malheureusement été
accueillie que par des ricanements, le maire allant
jusqu’à indiquer qu’il connaissait un cabaret
«chaud» de l’autre côté du pont de Loire et qu’il
conseillait d’aller y installer le capteur de Météo
France ! (*)
Nous regrettons un tel accueil et observons que
cette proposition avait reçu un intérêt discret mais
vif de la part de plusieurs membres de la majorité
socialo-communiste.
Malheureusement,
ils
s’étaient au final tus.
Nous formulons donc ici également le souhait que
ces personnes puissent exercer en toute liberté et en
public leur droit d’expression au sein de la majorité municipale pour aider Nevers à accélérer sa sortie de l'archaïsme politique qui l'a étouffé pendant
20 ans et, pour reprendre l’expression de Maryse
MELLET, patronne du Café Carnot - dernière victime après Le Restaurant de la Porte du Croux, la
pâtisserie Edé, La Crêperie Saint Arigle, le
“République”... «Tout cela fait un peu tache.
Nevers se meurt à grands feux ».
Bruno Benchemakh,
Chef du Groupe Non-Inscrits de l’Opposition
* voir compte-rendu du conseil municipal en ligne
sur le site de la ville de Nevers, les vœux,
et motions figurant toujours à la fin.
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b o t t e
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1 7 3
45
carte postale
Le bourg de Lanty surplombant la route nationale 81.
À
flanc
de
Clamecy Yonne
Cosne
Donzy
coteau
Surplombant la route nationale 81, le bourg de Lanty domine la plaine
sud-morvandelle. Autrefois célèbre pour ses vignes, la commune vit
aujourd’hui essentiellement de l’élevage.
E
ENTRE LUZY
ET
DECIZE,
UN
PETIT VILLAGE SE DRESSE ,
FACE AU SUD, AU-DESUS DE LA
NATIONALE 81. Son imposante mairie-école en première
ligne. Peuplé depuis le
Néolithique, Lanty est traversé par la voie romaine qui
conduisait à Autun.
La commune, qui fut rattachée à Rémilly, devint auto-
Dans le bourg, les escaliers
mènent de la fontaine de
la Bonne-Dame à l’église.
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... . .
.. . .. . .
. . . ..
. . . ...
Saint-Amand en Puisaye
nome en 1862.
Ici, on cultivait autrefois la
vigne, avant que le phylloxéra ne survienne vers 1900.
Aujourd’hui, l’élevage rythme
la vie des Lantyçois, au gré
ARTISANS
ET ARTISTES
des deux seules sièges
d’exploitations agricoles en
activité. Quelques artisans,
des chambres d’hôtes - dont
Pouilly
La Charité
Cher
Tannay
Varzy
Brinon
St-Saulge
Prémery
Nevers
St-Benin
Lormes
Corbigny
Côte
d’Or
Montsauche
Châtillon Château-Chinon
Moulins-Engilbert
Fours
St-Pierre
Luzy
Lanty
Dornes Decize
Allier
Saône
et Loire
certaines sont installées dans
l’école désaffectée - mais aussi
le comité des fêtes animent la
vie sociale et culturelle de
cette petite commune attachante où deux artistes peintres ont élu domicile. Nul
doute que les vallons et les
contreforts du Morvan leur
sont source d’inspiration.
Autre certitude, le randonneur trouvera ici son bonheur,
à quelques enjambées des lacs
et des thermes de SaintHonoré-les-bains.
carte postale
P
PATRIMOINE
En 1890, le maire de Lanty fait bâtir un ensemble qui
rassemble la mairie, trois salles de classe pour plus de
120 élèves et des appartements destinés aux instituteurs. Ce grand bâtiment se dresse, face au sud, audessus de la RN81. Depuis la fermeture de l’école faute d’élèves - en 1982, il est reconverti en en salle
des fêtes, chambres d’hôtes et gîte.
La fontaine de la Bonne-Dame, dédiée à la Vierge, était
autrefois fort prisée des nourrices qui, en venant s’y
laver les seins, fournissaient davantage de lait, paraît-il !
L’église Notre-Dame-de-la-Nativité, dont la construction remonte au XIIè siècle, a fait l’objet de plusieurs
remaniements au fil du temps. Ainsi, en 1904, la voûte
en brique de la sacristie a été remplacée par un parquet en bois.
MAIRIE - ÉCOLE
FONTAINE DE LA BONNE - DAME
Lanty
Canton de Luzy
Arrondissement de Château-Chinon
Maire : Marielle Ledey
Population : 123 hab. (les Lantyçois)
Superficie : 1200 ha
Hameaux : Le Charnay, La Mazille, Champelin, Chaume
Cours d’eau : le Bulvin (affluent de l’Alène)
Exploitations agricoles : 2
Artisans/commerçants/artistes :
1 SERRURIER-VITRIER
1 PEINTRE-DÉCORATEUR
1 ARTSAN D’ART
1 ÉLEVEUR-DRESSEUR CANIN
2 ARTISTES-PEINTRES
ÉGLISE NOTRE - DAME - DE - LA - NATIVITÉ
Associations :
COMITÉ DES FÊTES
Mairie de Lanty : 03 86 3093022
[email protected]
N e v e r s
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T o n y R e ga z z o ni
a u P a l ai s d uc al
Supplément culturel du magazine Nevers, ça me botte ! n°173
MUSIQUES ET DANSES
Plot and Split
l e s R é z o ’ n a n c es
de la scène trad’
Rézo’nances, journée de la musique et de la danse traditionnelles, aura
lieu le 14 mai. Organisée par l'AMDTN, elle propose un programme aussi
riche que varié : animations dansantes, contes, conférences, initiations aux
danses trad’, ateliers musicaux, ainsi qu’une soirée autour d’un grand bal !
Danses au square de la
Résistance, entre 14h et 17h :
- Danses traditionnelles du
Nivernais et du Morvan par le
groupe Chez Nous en Nivernais
- Danses de la Renaissance
par le groupe Capriole.
Animations au CentreExposition, de 14h à 18h.
- Contes pour les petits et
les grands par Marion Campay
et Jean Dollet.
- Conférence “La batellerie sur
l’Allier et la Loire” animée par
Chez Nous
en Nivernais
Frédéric Paris (de 15h à 16h) :
l’histoire méconnue de la batellerie sur la rivière Allier. Toute
une population a pourtant vécu
pendant des siècles autour de
cette activité (mariniers, voituriers par eau, marchands de
bois, charpentiers en bateaux...)
Président de La Chavannée, le
co-fondateur de la “Maison de
la Batellerie” au Veurdre, évoquera en images le temps des
2
N e v e r s ,
ç a
m e
b o t t e !
L e
“gens de rivière”, des premières pirogues aux Inexplosibles
à vapeur.
- Causerie sur le fonds
documentaire de la Maison
du Patrimoine Oral par Mikael
O’Sullivan (de 16h à 17h) :
à travers des documents issus
de la sauvegarde de nombreux
collectages effectués par
des bénévoles passionnés
dans les foyers bourguignons.
Un voyage sonore dans
les traditions populaires !
- Initiations
danses : enfants
avec Marion
Campay et
adultes avec
Le Trois Temps
des Saules.
- Ateliers musicaux (de 14h
à 17h) : violon
traditionnel avec
Frédéric Baudimant ; accordéon diatonique et vielle avec
Tradézik ; chant traditionnel
avec Catherine Faure.
Bal à 20h30 avec les groupes
- Le Trois Temps des Saules :
Ce groupe est constitué de
joueurs amateurs de vielles,
violons, accordéons
diatoniques, musettes
du Centre et clarinettes.
- Plot & Split : voici un
G u i d e - N ° 1 7 3
complot permanent, visant à
organiser le désordre originel,
à déstabiliser les oreilles,
à faire danser, tout en se baignant dans la musique acoustique et modale. Depuis peu,
il est devenu quatuor, selon
l’adage : “un trio qui se respecte est toujours quatre !”
- Le duo Faure- Sarzier :
l’heureuse rencontre d'une
chanteuse et d'un clarinettiste.
Dans un répertoire pêle-mêle :
bourrée
à 3 temps disputée au violon
et à la clarinette, chansons
d’amour, bourdon d’accordéon
pour voix et clarinette basse...
- L’atelier violon de l’AMDTN:
six élèves, guidés par leur
professeur Frédéric Baudimant,
ont préparé un programme
de bal spécialement pour
l’occasion. Surprise !
- Vent de Galarne : il est
le vent de nord-ouest, nommé
ainsi par les bateliers, du HautAllier jusqu’à Nantes.
- La Chavannée : elle renoue
avec la tradition de la danse
chantée : bourrées, scottishs,
mazurkas, valses, complaintes
Contact AMDTN
(Association Musiques et Danses
Traditionnelles en Nièvre)
au 06.45.81.57.21. Par mail :
[email protected]
UNE PREMIÈRE A
NEVERS
Autour d’un quatuor de solistes, l’orchestre des Concerts Nivernais accompagné des choeurs du Conservatoire - interprètera le 28 mai
l’un des joyaux de la musique sacrée : “Stabat Mater” de Dvořák.
Sublime
Stabat Mater !
en musique de ce texte, qu’il
laisse inachevée. Il faudra
attendre 1877 pour que le
compositeur la complète puis
l’orchestre : confronté au
décès de deux autres de ses
enfants (Ruzena et Ottokar),
le père trois fois
endeuillé achève
de mettre en
musique le martyr de la Vierge
au pied de son
fils crucifié. De
sa frémissante
introduction de
soixante-dix
mesures jusqu’à
à
l’évocation
conclusive du
Paradis - en passant par la
marche funèbre de l’Eja
mater ou les réminiscences
baroques de l’Inflammatus l’oeuvre de Dvorák suggère
l’affliction avec une humanité et une pudeur qui transcendent le drame personnel et
touchent à l’universel. Un livret d’une rare intensité.
PLUS DE CENT
ARTISTES SOUS
LES VOÛTES...
- Les quatre solistes :
la soprano Albena
Dimitrova, professeur
à l’Ecole Nationale
de Musique ; la mezzo
Françoise Beaumont ;
le ténor Paul Vaelo ; et le
basse Pierre-Yves Pruvot.
- Les choristes :
les 40 voix des Chœurs
du Conservatoire,
et le chœur Cappriccio.
- L’orchestre :
l’ensemble Symphonique
des Concerts Nivernais
(60 musiciens).
Billetterie du 23 au 27
mai de 15h à 18h
à l’ENM. Et le samedi
28 mai de 14h à 18h
à la Cathédrale.
Contact 06.86.14.56.90.
Mail : [email protected]
photos des Concerts Nivernais : Pierre Pautrat
Evénement le samedi 28 mai
prochain à 21h à la
Cathédrale Saint-Cyr et
Sainte-Julitte : l’orchestre des
Concerts Nivernais produira
l’oratorio
Stabat
Mater
d’Antonín Dvořák, l’une des
œuvres majeures de la
musique sacrée. Pour ce
concert exceptionnel, la
Société a réuni un quatuor de
solistes renommés dont la
soprano Albena Dimitrova et
le baryton d’origine nivernaise, Pierre-Yves Pruvot (voir
encadré). La direction du
chœur et de l’ensemble symphonique sera assurée par
Michelle Ambrosetti, directrice musicale des deux formations. Un moment de grâce
musicale à ne pas manquer
quand on sait que le Stabat
Mater n’ a jamais été interprété à Nevers ! Bref historique... Antonín Dvořák a
achevé ce chef-d’œuvre en
1877 après avoir perdu trois
enfants en bas âge : le succès,
quasi immédiat, hissa le compositeur parmi les plus grands
du registre de
musique sacrée
dans le monde.
En effet, c’est
suite au décès de
sa fille Josefa
(victime de la
mort subite du
nourrisson) en
automne 1875
que Dvorák - Portrait
compositeur
p r o f o n d é m e n t du
(J.Mulac - Prague)
affecté - songe à
sublimer son chagrin dans
l’écriture d’un Stabat Mater.
“La mère de douleur se tenait
debout au pied de la croix où
son fils agonisait” : peu à peu
les paroles du franciscain
Jacopone de Todi viennent
faire écho à sa tragédie... Au
printemps suivant, Dvorák
esquisse une première mise
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ART CONTEMPORAIN
C’est une première :
le Palais ducal, hautlieu du patrimoine
neversois, ouvre ses
portes... à l’art contemporain ! Fruit d’une
co-production inédite
entre la Ville de Nevers
et le Parc Saint Léger
(Centre d’art contemporain), l’exposition
“Celebration”, inaugurée le 7 avril, est visible
jusqu’au 5 juin prochain... A découvrir :
une dizaine de créations insolites, souvent
monumentales, signées
Tony Regazzoni.
l’autre
idée
de l a
C é lé b r a t i o n
“Rampe”
On l’aura compris : le choix
du Palais ducal, comme lieu,
n’est pas un hasard... A travers ses sculptures, installations, vidéos et autres créations mixtes, Tony Regazzoni met en scène une certaine idée de la célébration :
celle des rites festifs liés à la
vie contemporaine nocturne,
et ce, de manière à en révéler
à la fois la magie, le mystère
et le désenchantement. Parce
que la notion de “célébration” renvoie tout autant à un
jargon religieux, païen, ésotérique que primitif. Le
Palais ducal ne fut-il pas, au
fil de son histoire, l’endroit
de toutes les fêtes, toutes les
réjouissances ? N’est-il pas
encore le lieu de mille célébrations, à commencer par
celle du mariage ? Tel est
donc le message de Regazzoni (artiste trentenaire qui
suivit les Beaux-arts à
Dijon) : célébrer un acte
universel et intemporel ;
lequel réunit un groupe, un
peuple ou une culture autour
d’une même fête, procession
ou croyance. Au fil de ses
pièces (existantes ou créées
spécialement pour ce projet), défilent ainsi une multitude de références : de la fête
foraine aux éclipses en passant par les boîtes de nuit et
les rituels druidiques... Une
visite commentée est proposée le dimanche 29 mai. Le
graphisme de l’expo, lui, a
été réalisé par Kevin Bray,
un étudiant de l’Ecole supérieure d’arts appliqués de
Bourgogne (ESAAB).
“Allée couverte”
Ouverture du mercredi au
samedi 14h-18h ; le dimanche 15h-18h et sur rendezvous. Entrée libre (une belle
façon d’ouvrir l’art contemporain... à tous les publics)
Contact au 03.86.68.45.14.
Chez Arko : des Partitions à jouer
La galerie Arko propose “Partitions” du 7 mai au 13 juillet. Cette nouvelle exposition presente
une selection d’œuvres, des annees 1970 a nos jours, à considerer comme des pieces à suivre ou
à jouer, des modes d’emploi, des systemes ouverts... Il s’agit de mettre en avant la dimension
operative et activable des œuvres et de jouer avec leur potentialite. A l’affiche : George Brecht,
Hugo Bregeau, Henri Chopin, Guissepe Chiari,
Philippe Corner, Patrice Carré, Yvan Etienne, John
Cage, Ian Hamilton Finlay, John Furnival, Dick
Higgins, Robert Filliou, Christian Marclay, Peter
Downsbrough, Jean Baptiste Farkas, Jérôme Giller,
John Giorno, Fanny Torres, Gill Wolman, Alison
Knowles, Tellervo Kalleinen & Oliver KochtaKalleinen, Charles Lopez, Maurizio Nanucci,
Elianne Radigue, Benjamen Triouleyre, Emilie
Parendeau, Ben Vautier et Robert Watts. Vernissage
Patrice Carré
le 7 mai a 17h30, avec concert de l’ensemble
“Les rotos de l'été”
Formanex : “Treatise”. Contact au 03.86.57.93.22.
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MÉCENAT CULTUREL
Huit ouvrages déjà sauvés
La Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de la Nièvre signait en 2006 une
convention avec la DRAC Bourgogne afin d’encourager le mécenat culturel...
Animée par Daniel Saffray, l’opération “Un livre, une entreprise” sensibilise les
chefs d’entreprises nivernais à la restauration d’ouvrages anciens, en collaboration avec la Médiathèque. Depuis mars, Régis Dumange est le 7ème mécène !
Après les actions déjà menées
avec les six mécènes précédents, c’est à présent Régis
Dumange - le PDG de Textilot
- qui poursuit le cours de
l’opération “Un livre, une
entreprise”. Ainsi, ce seront
bientôt huit ouvrages qui
auront été restaurés ; car deux
sont encore en chantier. Le
coût d’une restauration varie
entre 300 et 2.500 euros. C’est
à Patricia Sirjean, relieur d’art,
restaurateur et doreur, installée
à Gien (elle oeuvre aussi pour
Régis Dumange (à droite)
observant l’ouvrage entre
la Bibliothèque Nationale,
les mains de Jean-Louis
entre autres) qu’est confiée la
Montarnal, en présence
de Jacqueline Richard,
délicate et minutieuse mission.
le 17 mars à la médiathèque.
Aussi, le 17 mars dernier,
Régis Dumange prenait en charge la rénovation d’un volume ancien constitué de 74 cartes
grand folio signées Harrewyn et datant de 1732 (Bruxelles). Grâce au nouveau mécène, les
70 cartes et plans très abimés seront bientôt sauvés du péril. C’est le huitième ouvrage de notre
patrimoine local qui est concerné par une action de mécénat culturel après : “La fondation faicte par Mes Seigneur et Dame Duc et Duchesse de Nivernois” ; “Rémi des Rauches”(Maurice
Genevoix) ; “Les mémoires de Monsieur le Duc de Nevers” (2 tomes) ; “Album de MarieLouise Gautheron” ; “Le Vilbrequin” (Adam Billaut) ; “Album du vieux Nevers” (Molher).
Notons par ailleurs que cette action, qui a séduit les autres CCI de Bourgogne, est mise en place
désormais au niveau régional ! Renseignements (Dolorès Touzin) au 03.86.60.61.04.
MÉDIATHÈQUE
Zic en juin... et livres en été
Mois entièrement musical en
juin à la médiathèque...
Voici les animations à
l’affiche de “Zic en Juin” ! Le
1er juin : projection d'un film
documentaire sur la tournée
des Clash en 1978, un portrait
de la jeunesse britannique de
l'époque... A l’auditorium à
20h45. Le 4 juin : spectacle
musical "Je préfére vous écrire" avec la compagnie
Capitaine des Mots qui
entraînera petits et grands
dans un voyage imaginaire où
les mots parlent... à voir en
famille ! A l’auditorium à
10h30. Le 11 juin : concert
avec le groupe Bounce, une
musique aux influences
diverses, un cocktail rock
sous lumières de la médiathèque.... A 15h30. Le 11 juin
: conférence animée par JeanMichel Roudier, sur le thème
: “Poussières d'étoiles : ces
chers disparus du rock'n'roll". De Jim Morrison à Kurt
Cobain, de John Lennon à
Syd Barret, une douzaine de
grands légendes disparues
sera évoquée au fil d'extraits
musicaux et extraits de films.
A l’auditorium à 20h45. Le
30 juin : projection d'un
documentaire sur un projet
musical “Connecter les gens
grâce à la musique”… Un
voyage à travers le monde
afin d’enregistrer des musiciens issus de milieux et horizons différents dans l’idée de
créer un mix international. A
l’auditorium à 20h45.
La médiathèque proposera
également durant l’été :
“Démonstration à l'atelier de
reliure”... Plusieurs animations auront cours autour de
la reliure, sous la forme d'un
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circuit retraçant les principales étapes qui composent
l'élaboration d'un livre relié.
Des démonstrations compléteront les explications techniques et historiques. A
l’atelier, les samedis 9 et 23
juillet, 6 et 20 août. Une première séance sera proposée à
9h45 ; une seconde à 11h.
Enfin, du 4 juillet au 31
août, deux expositions sont
programmées : “Comment
sont faits les livres ?” (de
l'idée de départ à la réalisation compléte d’un ouvrage).
Et une autre, plus particulièrement destinée au public
jeunesse : “Toni et vagabond”
ou comment réalise t-on un
livre, étape par étape ?
Contact Médiathèque JeanJaurès au 03.86.68.48.50.
http://mediatheque.villenevers.fr/
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ÈME
FESTIVAL
Après les musiques
électroniques,
l’association Au
Charbon consacre son
prochain Festival des
Echos
aux “matières sonores
et visuelles”. Une 3ème
édition - plus longue
et dense que les
précédentes - qui
se tiendra du 5 au 14
mai ! Les concerts
auront lieu au CaféCharbon mais aussi
à Varennes-Vauzelles,
à l’auditorium JeanJaurès, la galerie Arko,
et dans les bars de
la ville... L’alternance
de temps festifs et de
scènes intimistes offrira
un festival plus ouvert,
parrainé par Joseph
Joseph d’Anvers
photo Elisa Allenbach
le Charbon
multiplie les Echos
Jeudi 5 mai : Ouverture
au Café-Charbon à 19h.
RE-ORG : composé
de trois membres des
Tambours du Bronx et
de l’ancien chanteur de
Punishment Park, leurs
compositions sont un parfait télescopage entre
l'indus-électro et le métalrock. Ce savant mélange
Joseph
Arthur
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est distillé sur scène dans
un décor de jeux de lumières et de lasers qui donnent
au spectacle une puissance
explosive et fascinante.
INFRACID (rock'n dance)
En grande partie influencé
par le rock et la techno, il
propose un Live aux énergies Rockn’dance combinant lignes de basse 8 bits
et synthés saccadés et incisifs... Un espace sera également dédié à la diffusion
de clips de groupes du
département, qu’ils soient
conçus de manière professionnelle ou amateur.
Vendredi 6 mai :
Soirée à l’Espace
Gérard-Philippe à 20h.
JOSEPH D’ANVERS :
L’artiste, issu de la scène
Nivernaise, présentera
son 3ème album : Rouge
Fer. Dont rage et douceur
sont les maîtres mots. Et
sur proposition de Joseph,
parrain de cette édition, les
chansons rock d’ETE 67
débuteront la soirée.
FUMUJ : après deux
albums et plus de trois
cents concerts, il revient
à Nevers avec un nouveau
projet “Drop a three”,
savant mélange de rock,
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hip-hop et musiques
électroniques. Une expérience sensorielle unique !
Pour cette soirée : mise en
place du dispositif créé par
FUMUJ permettant de rendre le concert accessible
Twin Twin
aux malentendants grâce
à plusieurs dispositifs
sensoriels stimulant les
perceptions humaines.
Samedi 7 mai :
“Les Echos des Bars”
(gratuit).
Vernissage de l’exposition
Partitions à la galerie Arko
de 17h30 à 20h.
Concert de l'ensemble
Formanex : "Treatise", une
partition graphique
de Cornelius Cardew.
Concerts dans les bars
de la ville (voir encadré).
Mardi 10 mai :
Concerts performances
au Café-Charbon à 19h.
JOSEPH ARTHUR :
cet artiste pop-folk américain est encore malconnu
du public en France et
pourtant il a été repéré par
Lou Reed et Peter Gabriel
qui l’a signé sous son label
pour réaliser trois albums
et jouer en 2010 aux cotés
de Ben Harper. Ses textes
torturés sont associées
à des mélodies folk
dépouillées et mélancoliques agrémentées de subtils effets et arrangements.
Etant également peintre, sa
marque de fabrique est de
peindre une toile pendant
chaque concert ce qui rend
son spectacle unique !
PERFORMANCE
entre le concert et le cinéma, il réalise des vidéoclips en transformant
les films d’animations
de Mac Claren ou d’autres
productions cultes
des années 1960-70.
DJ NETIK : double
champion du monde
de mix, il met sa technique
au service de l’électrisation
des corps…
IPHAZE : un face à face
batterie-machines arbitré
par un écran vidéo…
M. DUTERCHE :
un mix dansant et varié.
Samedi 14 mai : Soirée
de clôture « Scopitones »
au café-charbon à 20h.
L’occasion de redécouvrir
l’ancêtre du jukebox, créé
dans les années 1940 aux
Etats Unis. Et sur scène...
TWIN TWIN : créé
en 2009, ce trio au look
improbable est composé
de jumeaux déjantés (guitare, basse, chant) et d’un
beat boxeur décalé. Une
rencontre explosive entre
le rock et l’électro 80’s.
BIKINI MACHINE :
groupe fondé en 2000
et composé de cinq savants
fous de rock qui composent un savant mélange
entre jerk, soul blanche
et rock garage à la mode
yé-yé… Une restauration
africaine sera proposée
sur place par l’association
Mad
Professor
ELECTRO-GRAPHIQUE
Aldo et Cyrille poposent
un tour du monde virtuel
sonore. Ils illustrent ce trip
Electro MondoGraphic
par des élucubrations
sur tablette graphique
en direct, accompagnées
de compositions sonores.
Mercredi 11 mai : Cinéconcert à l’auditorium
Jean-Jaurès à 20h.
Autour de “Duel” (le film
culte de Spielberg de
1971). Avec Radiomentale,
les Djs et créateurs sonores
Leloup
et Pajot.
Jeudi 12 mai :
Jam Session
au café-charbon à 20h.
Pour
l’occasion, un
temps sera
réservé aux
musiques
électro : de
l’électroacoustique
au slam en
passant par
le DJ’ing. Des
platines seront à disposition. Entrée libre.
Vendredi 13 mai :
“Du Dub à Electro” au
café-charbon à 19h30.
MAD PROFESSOR
ET JOE ARIWA (U.K.)
Il est l’un des ingénieurs
du son le plus inventif
de sa génération (Depeche
Mode, Jamiroquai... )
VD’J OOF : à mi-chemin
D’J
DANS LES BARS
De 18h30 à 20h à l’Insolite :
20.100 (rock) ;
de 19h à 20h30 à La Tavern’ :
Terta Hidro K (dub Steppa) ;
de 19h à 20h30 au bar du Pont :
Zanet (drum n’ bass) ;
de 20h à 21h30 au bar le Mossé :
D’J Mat (musiques latines) ;
de 20h30 à 22h au Donald’s Pub :
D’J Galloye (électro rock) ;
de 22h à 23h30 au café de la Plage :
20.100 (musiques des Balkans) ;
et à partir de 23h au Lounge 118 : Mix rock n’ roll.
Contact festival Café-Charbon
au 03.86.61.23.52.
www.aucharbon.org
VITE DIT BIEN DIT
D e u xi è m e v i e
Une nouvelle enseigne a levé son rideau le
8 mars dernier dans le quartier Saint-Arigle
(au 8 rue du Pont-Cizeau). Intitulée Deuxième
Vie, elle propose - comme son nom l’indique de redonner leur chance aux DVD, CD, bandes
dessinées et autres biographies d’artistes. Une
véritable aubaine pour les collectionneurs et les
amateurs ! D’autant que la boutique, en marge
de son activité d’achat-vente d’occasion, promet
d’animer le quartier. Pour preuve, le 9 avril, elle
accueillait déjà deux acteurs de la célèbre sérietélé “Plus belle la vie”... Bienvenue !
Contact Luc Goldenberg au 06.85.53.15.33.
C h e z Mo li è r e
La Nuit d’Elliot Fall, mis en scène
par Jean-Luc Revol, figurait sur
la liste des spectacles nommés aux
Molières 2011 dans la catégorie
“Spectacle Musical”. Après le succès rencontré par Le Cabaret des
Hommes perdus dans cette même
catégorie en 2007, cette nouvelle
création - sorte de road-movie fantastique inspiré des contes de fée,
du cabaret et du théâtre forain - est
passée tout près de la prestigieuse
récompense, lors de la cérémonie
des Molières retransmise en direct
sur France 2, le 17 avril dernier.
Qu’importe, le triomphe de ce
nouveau spectacle estampillé Révol
est absolu ! Représentations
les 6 et 7 mai à 20h à la MCNN.
N o s é lè v e s
r é c o mp e n s é s
Voici les récompenses attribuées récemment à dix élèves du Conservatoire de Musique...
Au concours national de Lempdes (Auvergne) : Eva Arnaud (cycle 1-2ème année) en trombone a
obtenu le 1er Prix ; Inès Bourotte-Laroche (cycle 1-3ème année) en tuba est lauréate du 2ème Prix ;
En cycle 1-4ème année, Sébastien Goulot-Martin, en trombone, a obtenu le 1er Prix ; et Amélie
Moutot en clarinette, le 1er Prix avec les félicitations du jury. Baptiste Augendre (cycle 2-1ère
année) en tuba est lauréat du 2ème Prix ; Victor Mauboussin (cycle 2-2ème année) en tuba a obtenu
le 4ème Prix. En cycle Supérieur, Eric Diollot a obtenu le 1er Prix au trombone et Thomas Rollot
le 2ème Prix à la clarinette. Au concours international du Parnasse (Conservatoire à
Rayonnement Régional de Paris) que présidait le trompettiste Guy Touvron, Sylvain Moutot
a obtenu le 1er Prix en trompette. Enfin, en trombone, Eric Diollot a obtenu son admission à la
Haute Ecole de Musique de Genève (CNSM). Bravo à tous ! Contact ENM au 03.86.68.48.80.
e d e Th i e rs
La palette nivernaise
La galerie des Chapelains, que dirige et anime Agnès Chatré,
accueillera du 30 avril au 28 mai une nouvelle exposition de
peintures signées Daniel Thiers. L’accrochage aura pour thème
les paysages et les constructions visibles dans le département
de la Nièvre, en évitant toutefois les sujets trop souvent
(re)présentés... “Un itinéraire très personnel, souligne l’artiste
; le canal du Nivernais, des moulins du Morvan, des chemins
forestiers, des rivières, des maisons anonymes, quelques natures mortes... ainsi que plusieurs réflexions issues de mon travail d’origine architectural et urbanistique.” Une large palette
de toiles figuratives (huile et acrylique) d’une belle intensité
s’ouvrira ainsi au regard des visiteurs. Vernissage le 30 avril à
16h. Horaires d’ouverture du mardi au samedi de 10h30 à 12h
et de 15h à 19h ; ainsi que le dimanche de 15h à 19h. Galerie
située 27bis rue Saint-Etienne. Contact au 03.86.61.25.21.
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PATRIMOINE
Rien de tel que la
belle saison, de couleurs en lumières,
pour redécouvrir
la ville. Au fil d’un
programme insolite,
gourmand, instructif...
toujours passionnant.
Visites-guidées.
- Palais ducal : tous
les dimanches à 15h30.
- Vitraux de la Cathédrale :
les vendredi 3 et lundi 13
juin à 15h.
Visites thématiques.
- Jeux de façades dans
la ville basse : le samedi 30
avril à 15h. Nouveau circuit
pour découvrir des façades
à usage commercial ou privé
qui témoignent d’une architecture très diversifiée.
Rendez-vous au 18 bis,
rue Jean-Desvaux.
- Nevers vert : le dimanche
29 mai à 15h. Découverte
des espaces de promenade
et de verdure, du Palais ducal
au parc Roger-Salengro
en passant par la Loire.
- Mobilier de la Cathédrale :
le dimanche 19 juin à 15h.
Grilles de clôture, jacquemart, statues et tableaux…
année après année, un patient
travail de restauration a permis au mobilier de l’édifice
de retrouver tout son éclat !
Visite sur le pouce.
- La mosaïque : le jeudi 5
mai à 12h15. Redécouverte
d’un savoir-faire né pour
ravir les muses et semé avec
talent en de nombreux lieux
par Pietro Favret, mosaïste
venu du Frioul. Rendez-vous
Nevers
à déguster
au printemps
rue Jean- Desvaux.
Tarif 1 euro. Prévoir un
sandwich ; le café est offert.
Visites nocturnes,
visites gourmandes.
- Nevers dans tous les sens :
les vendredis 13 mai, 17 juin
et 1er juillet à 18h30.
Une découverte sensorielle
du patrimoine qui se termine
autour d’une dégustation.
Sur inscription au plus tard
la veille à 16h. Rendez-vous
rue Jean-Desvaux.
Tarif 6,50 euros.
- Les mystères du bourg
Saint-Etienne aux lampions :
les samedis 21 mai, 4 et 11
juin à 21h. A la tombée du
soir, une découverte poétique
du vieux Nevers. Billetterie
à l’Office de Tourisme.
- Histoires savoureuses :
les jeudis 26 mai et 23 juin
à 19h. Visite-guidée du bourg
Saint-Etienne puis dîner
au restaurant “La Cour SaintEtienne” où le guide contera
l’histoire des plats proposés
au menu. Rendez-vous rue
Jean-Desvaux. Tarif 30 euros
(visite et dîner inclus).
Sur inscription jusqu’au lundi
précédent à 12h. Avec
le “Passeport Patrimoine”,
la visite est gratuite.
Contact service municipal
Animation du Patrimoine :
03.86.68.46.25. Par mail :
[email protected]
jardins partagés
La manifestation “Rendez-vous aux Jardins” se déroulera à Nevers
les 4 et 5 juin autour du thème du jardin nourricier. Au programme...
- Le jardin en partage : ouverture les deux jours de 9h à 17h. Le Conseil
de quartiers Baratte-Courlis - présidé par Delphine Fleury - la Régie de
Quartiers et le centre socio-culturel Courlis-Baratte, proposent une découverte du jardin en partage situé au bout de la rue Roger-Fouvielle. Avec
un moment de rencontre autour du verre de l'amitié le samedi à 12h.
Contact : mairie du Quartier Est au 03.86.71.67.40 (l’après- midi).
- Le parc de la Préfecture : le dimanche 5 à 14h, 15h15 et 16h30. Visites
à deux voix du parc, des serres et du jardin potager, animée par une guideconférencière et le jardinier en chef de la Préfecture.
Réservation obligatoire avant le vendredi 3 à 16h : contactez
le 03.86.68.46.25.
- Ouverture des jardins privés : programme à la mi-mai.
- Les serres municipales : visite le dimanche 19 juin de 9h à
13h. Accueil par les jardiniers municipaux, rue du Grand Pré
des Bordes. Contact Direction de l’Environnement Urbain au
03.86.68.43.43.
- Avis aux propriétaires : les personnes qui souhaiteraient
ouvrir leur jardin au public peuvent encore s’inscrire auprès
du service Animation du Patrimoine au 03.86.68.46.25.
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BIBLIOTHEQUE
La petite caverne du centre-ville
Qui n’est jamais passé
devant l’enseigne
bleue, située rue des
Ardilliers (on dit aussi
place Ravel) sans
pourtant ralentir, tant
elle se veut discrète
et silencieuse ?
Et qui - en dehors de
ses adhérents - peut
dire qu’ici, se tient
une bibliothèque de
prêt, véritable grotte
envahie de romans...
Il est grand temps,
oui, de (re)découvrir :
“Culture et bibliothèque pour tous” !
“Il y a en effet des années
que l’association est installée
ici, menant sans doute une
activité trop discrète, reconnaît Cécile Duranquet - présidente depuis deux ans.
Notre bibliothèque rassemble
pourtant 60 adhérents, tous
lecteurs assidus, autour
d’une dizaine de bibliothécaires. Les amateurs de
romans sont les bienvenus,
surtout les jeunes !” Car si
l’association “Culture et
bibliothèque pour tous” (dont
le siège est à Paris et qui
rayonne dans tout le pays)
présente l’inconvénient de
n’ouvrir que trois après-
midis par semaine, elle offre
en revanche trois avantages :
ses bibliothécaires, tous
bénévoles, sont qualifiés (par
le biais d’une formation
assurée par l’Union nationale) ; elle est spécialisée dans
le roman avec un choix
important de titres récents ;
enfin, elle tient compte des
goûts et avis de son lectorat.
“Certes nous avons un souci
de place ; mais nous achetons une centaine d’ouvrages
par an, souligne MarieNoëlle Félix, vice-présidente.
On trouve aussi des romans
du terroir, historiques, des
polars, des biographies... Et
ASSOCIATION
Apprendre à (bien) pêcher
Pierre Verdier (à droite) aux côtés
de Arnaud Blequy et Jean-Paul Macé.
Autour de son président
Pierre Verdier, la toute jeune
association “Pêches et loisirs
58”(APEL 58) rassemble six
brillants pêcheurs devant
l’Eternel, qui ont décidé de
transmettre leur expérience et
surtout leur passion pour la
pêche en eau douce. Poissons
blancs, carnassiers, carpe ou
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truite... n’ont
plus aucun
secret pour
eux ! “Nous
invitons tous
les débutants
à nous rejoindre et surtout
les jeunes. Car
au sein de
l’association,
on peut
s’initier à partir de 7 ans, précise Pierre
Verdier. Nos maîtres-mots
sont transmettre, apprendre,
découvrir et conseiller”.
Déjà, huit sorties sont proposées à l’année (moyennant
une adhésion
de 20 euros) : elles ont lieu
une fois par mois, le samedi,
comprenant deux heures de
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nous ne sommes pas une
librairie religieuse.” Présente
sur le petit marché SaintPierre, l’association prête
aussi aux résidants de
Marion-de-Givry. Reste à
saisir pourquoi, malgré un
emplacement idéal en centreville, l’enseigne passe si
souvent inaperçue. Un brin
austère peut-être... Aussi ne
faut-il plus hésiter à pousser
la porte bleue : elle ne
demande qu’à s’ouvrir sur
une caverne de livres, aussi
accueillante que chaleureuse.
Ouverte les mardi, mercredi et vendredi de 14h à 17h.
Contact au 06.26.57.23.07.
théorie le matin puis trois à
quatre heures de pratique,
l’après-midi. “Une animation
le mercredi pourra être envisagée si les amateurs sont
nombreux.” Le lieu, quant à
lui, est toujours défini au dernier moment ; en fonction du
temps, de la hauteur des eaux
et selon la nature de la pêche.
Et le président de promettre :
“Les bons coins ne manquent
pas dans nos environs nivernais...” Pour qui souhaite se
lancer dans l’aventure, voici
le programme : carnassiers
(28 mai) / poissons blancs
(25 juin) / blancs et carpes
(15 août et 10 septembre) /
poissons blancs (29 octobre)
/ carnassiers (26 novembre).
Renseignements et inscriptions au 03.86.59.35.92
VIE MUSICALE
La chorale “Crescendo” se produira le vendredi 29 avril à
l’église Saint-Pierre de Nevers, à 20h45, dans un répertoire
consacré au compositeur Liszt, et autour du concertiste
Emmanuel Kiswa... En première partie : Sonate en si mineur ;
en seconde partie : Via Crucis (dans une version pour choeur et piano). Les voix de
“Crescendo” offriront également un concert à
Beffes - sur le site de Chabrolles, celui d’une
ancienne usine restaurée - le dimanche 26
juin à 16h. Negro-spirituals et folklore irlandais seront présentés en première partie, en
compagnie
du
choeur
masculin
“Vibrat’hom”. En seconde partie : chants de
la Renaissance, du monde, de Mozart à
Trénet... Billetterie 1h avant le concert.
Mozart en
son Requiem
Crescendo
de Liszt à Beffes
Le Requiem de Mozart sera interprété le samedi 14 mai prochain à la cathédrale par l'Orchestre philharmonique de
République Tchèque (Moravia), accompagné du Choeur et des
solistes de l'Opéra de Prague. Au total, 22 musiciens et 18 voix,
placés sous la direction du chef Jan Stvan. En
marge de ce chef-d'oeuvre inachevé - dont
l’évocation exprime à elle seule la beauté, la
profondeur et le mystère ultime de l’éternel
génie - les oeuvres suivantes de Mozart seront
également au programme : Sancta Maria KV
273 et Laudate Dominum (Vesperae Solemnes
de Confessore KV 339). Concert à 21h. Gratuit
pour les moins de 8 ans. Placement libre, non
numéroté ; ouverture des portes à 20h. Contact
LP Organisation au 06.66.12.21.12. Billetterie
Office de Tourisme au 03.86.68.46.00.
l’Harmonie entre en music trad’
“Laissez-vous dire” est la nouvelle création composée par Dominique Forges pour l’Ensemble de
Musique Traditionnelle et l’Orchestre d’Harmonie.
Elle sera présentée le dimanche 22 mai prochain à
17h à la Maison de la Culture, sous la direction de
Bruno Boutet. Avec sur scène, 110 instrumentistes et
chanteurs dont plusieurs artistes invités. En première
partie, seront jouées deux créations pour saxophones
: “Tandem” de Gilles Martin et “Concerto” de JeanPierre Pommier. Un événement à ne pas manquer !
Co-organisation : Orchestre d’Harmonie de la Ville
de Nevers et AMTCN (Association Musiques
Traditionnelles du Conservatoire de Nevers).
Contact et billetterie au 06.75.20.70.87.
Les Voix de la Neva, célèbre chœur de Saint-Pétersbourg, se
produira à Nevers le mercredi 4 mai dans le cadre de sa tournée
française intitulée : “Pâques à Saint-Pétersbourg.”. Une soiréehommage à la Russie d’hier et
d’aujourd’hui, proposée par le
choeur mixte (composé de neuf
chanteurs et solistes) sous la
direction vocale du chef
Serguey Svoysky. Au programme : liturgie et chœurs orthodoxes de Carême et de Pâques ;
mais aussi de chants traditionnels de Russie. Concert à
20h30 à l’église Saint-Pierre.
Tarif : 16 euros / 9 euros
(réduit). Billetterie Office de
Tourisme au 03.86.68.46.00.
N e v e r s ,
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la Russie
à Saint-Pierre
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b o t t e !
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G u i d e - N ° 1 7 3
11
Voici la fin de saison
de l’ACNE (Association
des Cinéphages de Nevers)
Les projections, ouvertes
à tous, se déroulent au
cinéma Mazarin, sauf
exception, les jeudis, lundis
et mardis. Trois séances
à 14h30, 18h00 et 20h30 ;
séance le dimanche à 11h.
La prochaine assemblée
générale de l’ACNE - soutenue par la municipalité
et le Conseil général aura lieu le 24 juin
à 19h au Café-Charbon.
A noter que chaque film
est précédé d’un courtmétrage (lequel est mentionné en italique).
Vous pouvez indiquer
les films que vous souhaitez
voir à la rentrée, par courrier ou mail (mais aussi
dans la boîte aux lettres
de l’Acné située derrière
la caisse au Mazarin) avant
le 22 juin, dernier délai !
ACNE :
121, rue des Montapins.
Contact au 03.86.61.50.69
ou 03.86.36.46.57.
Mail : acne.association
@wanadoo.fr
Photo UGC Distribution
CINEMA
E n bo bi n e à l ’ A cn é
Jeudi 5 mai : Winter’s bone. Film américain de Debra Granik
(2010). Grand prix du jury à Sundance.“Avaler des couleuvres”
de Jurgis Krasons - Animation. Egalement les 8, 9 et 10 mai.
Jeudi 12 mai : Avant l’aube. Film français de Raphaël Jacoulot
(2010) avec Jean-Pierre Bacri et Ludmila Mikaël (notre
photo).“Cul de bouteille” de Jean-Claude Rozec - Animation.
Egalement les 15, 16 et 17 mai. Mercredi 18 mai : Severn.
Documentaire français de Jean-Paul Jaud (2010). Séance unique
à 20h30 en association avec Artisans du monde. Débat à l’issue
de la projection. Jeudi 19 mai : Boxing gym. Documentaire
américain de Frederick Wiseman (2010). “Mon homme” de
Ramzi Ben Sliman – Fiction. Egalement les 22, 23 et 24 mai.
Jeudi 26 mai : La nostra vita. Film italien de Daniele Luchetti
(2010) “Madagascar, carnet de voyage” de Bastien Dubois Animation. Egalement les 29, 30 et 31 mai. Jeudi 2 juin :
Jimmy Riviere. Film français de Teddy Lussi-Modeste (2011)
avec Béatrice Dalle. “Mon petit frère de la lune” de Frédéric
Philibert – Animation. Egalement les 5, 6 et 7 juin. Mercredi 8
juin : Africa united. Film sud-africain de Debs GardnerPaterson (2010). Séance unique à 20h30. Partenariat avec
l’UNICEF. Jeudi 9 juin : Le voleur de lumière. Film kirghiztanais de Aktan A Kurbat (2010) “Marottes” de Benoît Razy –
Animation. Egalement les 12, 13 et 14 juin. Jeudi 16 juin : Ha
ha ha. Film sud-coréen de Hong Sangsoo (2010). Prix “Un certain regard”au dernier festival de Cannes. “Munjiai” de Yumi
Jung – Animation. Egalement les 19, 20 et 21 juin.
CENTENAIRE
autour de Jehan Alain
Du 19 au 22 mai, l’association “Les amis des orgues
de Nevers” - en partenariat avec la municipalité,
le Conservatoire et l’Education nationale - propose une
célébration autour de Jehan Alain (1911-1940), organiste
méconnu. Compositeur de génie, il aurait eu cent ans.
Issu d’une famille de musiciens, condisciple de Messiaen dans la
classe de Marcel Dupré, Jehan Alain s’y révèle un organiste et un
improvisateur surdoué. Son langage musical s’affirme très tôt
comme l’un des plus originaux du XXème siècle : influences du
grégorien et du style modal, des musiques d’Orient et du Maghreb, entre autres. Il mourut prématurément, abattu en 1940 lors de la retraite de Saumur. Il laisse une oeuvre d’une qualité rare
pour voix, piano, orgue et musique de chambre. Au programme de son centenaire... Les 19 et 20
mai : rencontres scolaires, animées par Michel Robert et Dominique Branche (titulaire du grand
orgue de la cathédrale). Animations musicales de 45 minutes à la cathédrale, ouvertes au public.
Le jeudi 19 : lycée Alain-Colas à 15h. Le vendredi 20 : collège Victor-Hugo à 10h30 / collège
Henri-Wallon à 14h30 et collège Les Loges. Samedi 21 mai : conférence “La vie et l’oeuvre de
Jehan Alain” par Aurélie Decourt, musicologue (et nièce du compositeur) à 17 h à l’auditorium
Jean-Jaurès. Avec vidéo-projection, et illustrée musicalement par des élèves de l’ENM.
Dimanche 22 mai : concert à la cathédrale à 15h retransmis sur grand écran, avec Michel Robert
au grand orgue et l’Ensemble Vocal Féminin, sous la direction de Gilles Demurger. Au programme : messe modale, danses, chorals, fantaisies, litanies… Michel Robert est pianiste, organiste,
chef d’orchestre et professeur ; titulaire du grand orgue de la Cathédrale d’Autun. Il a donné plus
de 700 récitals. Contact et billetterie : Marie Wénisch au 03.86.36.50.35.
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