Rapport annuel de gestion 2012-2013
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Rapport annuel de gestion 2012-2013
DÉCLARATION DE LA FIABILITÉ DES DONNÉES ET DES CONTRÔLES AFFÉRENTS À titre de directrice générale, j’ai la responsabilité d’assurer la fiabilité des données contenues dans ce rapport annuel de gestion ainsi que des contrôles afférents. Les résultats et les données du rapport de gestion de l’exercice 2012-2013 du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé : décrivent fidèlement la mission, les mandats, les responsabilités, les activités et les enjeux stratégiques de l’établissement; présentent les objectifs, les indicateurs, les cibles à atteindre et les résultats; présentent des données exactes et fiables. Je déclare que les données contenues dans ce rapport annuel de gestion ainsi que les contrôles afférents à ces données sont fiables et qu’elles correspondent à la situation telle qu’elle se présentait au 31 mars 2013. Lyne Pépin, directrice générale RAPPORT DE LA DIRECTION Les états financiers du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé ont été complétés par la direction qui est responsable de leur préparation et de leur présentation fidèle, y compris les estimations et les jugements importants. Cette responsabilité comprend le choix des conventions comptables appropriées qui respectent les normes comptables canadiennes pour le secteur public ainsi que les particularités prévues au Manuel de gestion financière édicté en vertu de l’article 477 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. Les renseignements financiers contenus au rapport annuel de gestion concordent avec l’information donnée dans les états financiers. Pour s’acquitter de ses responsabilités, la direction maintient un système de contrôles internes qu’elle considère nécessaire. Celui-ci fournit l’assurance raisonnable que les biens sont protégés, que les opérations sont comptabilisées adéquatement et au moment opportun, qu’elles sont dûment approuvées et qu’elles permettent de produire des états financiers fiables. La direction du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé reconnait qu’elle est responsable de gérer ses affaires conformément aux lois et aux règlements qui la régissent. Le conseil d’administration surveille la façon dont la direction s’acquitte des responsabilités qui lui incombent en matière d’information financière et il a approuvé les états financiers. Il est assisté dans ses responsabilités par le comité de vérification et de la performance. Ce comité rencontre la direction et l’auditeur, examine les états financiers et en recommande l’approbation au conseil d’administration. Les états financiers ont été audités par la firme Mallette S. E. N. C. R L. dûment mandatée pour ce faire, conformément aux normes d’audit généralement reconnues du Canada. Son rapport expose la nature et l’étendue de cet audit ainsi que l’expression de son opinion. La firme Mallette S. E. N. C. R L. peut, sans aucune restriction, rencontrer le comité de vérification et de la performance pour discuter de tout élément qui concerne son audit. Lyne Pépin, directrice générale Guy Houde, directeur des ressources financières, techniques et informationnelles MOT DU PRÉSIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION ET DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE Comme président du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé et représentant de tous ses membres, il est de grande responsabilité et de fierté à la fois de témoigner du bilan annuel de l’établissement. D’emblée, je soulignerais la certification Milieu novateur. Le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé, le 1er CSSS au Québec, a obtenu la certification Milieu novateur lors du 2e colloque du Conseil québécois d’agrément (CQA), le 17 octobre 2012. Ce fût un moment enlevant et chargé de sens. En effet, outre toute la fierté entourant cette certification, celle-ci s’avère un avantage significatif pour démontrer la qualité de notre milieu de travail. Elle stimule et encourage l’ensemble du personnel à continuer d’adopter les meilleures pratiques en matière de soins de santé et de services sociaux. Elle démontre également que l’organisation est prête à investir temps et énergie dans de nouvelles idées qui optimisent sa mission. Dans cet esprit, le projet d’optimisation et d’organisation du travail spécifiquement pour les soins et services à domicile, que nous avions nommé SyMO, s’est déployé à l’ensemble du territoire en décembre 2012. Mentionnons que cette approche permet d’harmoniser les soins infirmiers et d’assurer le continuum de soins et services. Harmoniser et améliorer la qualité et l’accessibilité des services sur le territoire de Maskinongé, et notamment au soutien à domicile, fait partie des axes stratégiques de l’organisation. Précurseur dans la région en cette matière, c’est donc sans aucun doute un investissement dans l’amélioration de la qualité des services à la population. Toujours au chapitre de l’amélioration continue des soins et des services, le plan local de vieillissement y figure. En effet, lorsque l’on parle de milieu novateur, l’optimisation et l’innovation permettent l’émergence d’idées nouvelles dans l’atteinte de cibles administratives. Ainsi, un nouveau service structuré en matière d’hébergement alternatif pour la clientèle aînée présentant des déficits cognitifs a été mis en place sur le territoire de Maskinongé. C’est grâce à un partenariat tripartite avec la résidence pour personnes âgées Villa Harfang des Neiges, la Coopérative d’aide domestique de la MRC de Maskinongé et le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé que ce projet novateur a vu le jour, créant ainsi 25 places dans la communauté. À celui-ci s’ajoute la création de 31 places en ressources intermédiaires et d’une unité transitoire de récupération fonctionnelle. La démarche d’implantation du milieu de vie en hébergement (CHSLD), débutée à l’automne dernier, s’inscrit aussi dans cette optique d’amélioration continue. L’année 2012-2013 a été marquée également par la démarche d’agrément en vue du renouvellement de l’accréditation. Les sondages portant sur la qualité, la sécurité, la mobilisation ont été menés auprès des résidents, de la clientèle et du personnel. Les résultats préliminaires sont très satisfaisants. Le sondage mobilisation intégrant pour la première fois le volet Entreprise en santé a été réalisé avec un taux élevé de participation (personnel et médecins). L’évaluation de l’équipe visiteuse du conseil québécois d’agrément se fera en mai 2013 et les résultats devraient parvenir à l’établissement en juin de la même année. Cet exercice et les résultats en découlant permettront à l’organisation de cibler très précisément des actions intégrées à sa démarche d’amélioration continue. Le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé accueillait, le 22 octobre 2012 à sa barre, madame Lyne Pépin à titre de directrice générale. Madame Pépin est arrivée au sein d’une organisation énergique et s’est intégrée rapidement en rencontrant les instances, le personnel et les partenaires. « Saisir toute une organisation est un exercice d’envergure, mais tellement enrichissant. Nous avons une population à servir et je me dois de créer une synergie au sein de mon organisation afin d’offrir les services le plus adéquatement possible. Pour ce faire, j’ai une vision à partager avec mon équipe de direction. Le travail d’équipe est d’ailleurs une des valeurs de notre organisation. Dans cet esprit, une révision de la planification stratégique et donc de ses axes s’imposait d’elle-même. L’exercice s’est traduit par une mise à jour du profil sociosanitaire et du portrait sociodémographique de notre population, une consultation des instances au sein de l’organisation et l’identification par la suite des priorités d’actions pour les trois prochaines années. Celles-ci seront ainsi collées aux besoins actuels et futurs de la population que nous desservons », souligne madame Pépin. À l’instar de la culture de qualité et de sécurité, la culture de l’innovation est bien présente au sein du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. Fort de sa certification Milieu novateur, l’établissement est toujours soucieux de l’amélioration de la qualité des soins et des services de même que de sa performance. La qualité de son offre de service demeure ainsi une préoccupation majeure où l’ensemble du personnel et des médecins travaillent en collaboration. Partenaires du réseau local de services, stagiaires et bénévoles partagent cette responsabilité envers la population du territoire. Tout au long de la dernière année, le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé a canalisé ses énergies et a mobilisé ses ressources humaines autour des axes stratégiques et des priorités organisationnelles définis par le conseil d’administration de l’établissement. Pour toutes les réalisations et réussites, le conseil d’administration, madame Pépin et moi-même, saluons avec respect et chaleur le travail des médecins, de l’ensemble des membres du personnel et des gestionnaires. Le travail bénévole du conseil d’administration ainsi que son engagement envers l’organisation et la communauté méritent tout autant d’être soulignés. Il faut également remercier tous les bénévoles qui offrent généreusement et sans compter un sourire, une main tendue, du temps. Que ce soit au sein du milieu de vie ou à l’accueil du Centre de services Avellin-Dalcourt, ils font définitivement la différence pour les résidents et les usagers. Dans la poursuite de nos actions, nous sommes assurés de toute la collaboration de cette belle et grande équipe qu’est le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. Jacques Lafrenière, président Lyne Pépin, directrice générale MOT DU DIRECTEUR DES SOINS INFIRMIERS De mars 2012 à octobre 2012, j’ai occupé le poste de directeur général par intérim. J’ai réalisé mon mandat avec beaucoup de rigueur. Photo 1 Jocelyn Milot, directeur des soins infirmiers et des programmes services Je suis arrivé à un moment fort de l’année en ce qui a trait à l’intensité des différents dossiers à réaliser. Que l’on pense à la visite ministérielle en CHSLD, à la visite du ministre de la Santé et des Services sociaux, à l’exercice pour la certification Milieu novateur avec le Conseil québécois d’agrément, au plan stratégique, aux ententes de gestion, à la finalité du contrat et à l'inauguration des services dans le projet novateur « Harfang » de même qu’à l’ensemble de la gestion budgétaire et des services, la période d’intérim a été intense et remplie de réalisations. Je veux traduire mes remerciements aux membres du conseil d’administration qui ont su me faire confiance lors de ma nomination et du soutien qu’ils m’ont accordé. Je remercie toutes les personnes qui m’ont accompagné pendant cette période de transition. Merci à mes collègues directeurs et directrices, à l’ensemble des gestionnaires et du personnel. Je suis heureux d’accueillir notre nouvelle directrice générale, madame Lyne Pépin, et de travailler en collaboration. Jocelyn Milot, directeur des soins infirmiers et des programmes services TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIERES Mission ................................................................................................................................................................ 11 Vision .................................................................................................................................................................. 11 Valeurs organisationnelles ............................................................................................................................. 11 Services………………………………………………………………………………………………………………13 Structure de l'organisation……………………………………………………………………………………….14 Portrait sociosanitaire……………………………………………………………………………………………..15 Enjeux et orientations……………………………………………………………………………………………..17 Contexte et faits saillants………………………………………………………………………………………...19 Qualité et sécurité des services .................................................................................................................... 21 Prestation sécuritaire des soins et des services ...................................................................................... 23 Comité de gestion des risques .............................................................................................................. 26 Agrément ...................................................................................................................................................... 27 Milieu novateur ........................................................................................................................................ 28 Examen des plaintes et de la promotion des droits.............................................................................. 29 Milieu de vie ...................................................................................................................................................... 30 Recrutement médical .................................................................................................................................... 30 Résultats en recrutement médical pour 2012-2013 .............................................................................. 31 Ressources humaines ...................................................................................................................................... 31 Une démarche novatrice et des résultats positifs ................................................................................. 33 Entente de gestion et d'imputabilité…………………………………………………………………………..34 Rapport de l’auditeur ..................................................................................................................................... 39 États financiers.................................................................................................................................................. 41 État des résultats .......................................................................................................................................... 41 États financiers.................................................................................................................................................. 42 État des surplus (déficits) cumulés ............................................................................................................ 42 États financiers.................................................................................................................................................. 43 État de la situation financière ................................................................................................................... 43 États financiers.................................................................................................................................................. 44 État de la variation des actifs financiers nets (dette nette) ................................................................ 44 États financiers.................................................................................................................................................. 45 État des flux de trésorerie ........................................................................................................................... 45 États financiers.................................................................................................................................................. 46 État du suivi des réserves, commentaires et observations formulés par l’auditeur indépendant46 États financiers.................................................................................................................................................. 47 Opérations entre apparentés ................................................................................................................... 47 États financiers.................................................................................................................................................. 48 Le bilan d’application de la Loi ................................................................................................................ 48 Conseils et comités.......................................................................................................................................... 49 Conseil d’administration ............................................................................................................................. 49 Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens (CMDP) ................................................................. 49 Conseil multidisciplinaire (CM) .................................................................................................................. 50 Conseil des infirmières et infirmiers (CII) ................................................................................................... 50 Comité exécutif du comité des infirmières et infirmiers auxiliaires (CIIA) .......................................... 50 Comité des usagers ..................................................................................................................................... 51 Comité des résidents ................................................................................................................................... 51 Annexes……………………………………………………………………………………………………………..52 MISSION-VISION-VALEURS MISSION Le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé (CSSSM) est une instance locale qui contribue directement et par l’entremise du réseau local de services intégré à améliorer et à maintenir la santé et le bien-être de la population du territoire en offrant, à travers une approche populationnelle, des services de santé et des services sociaux de première ligne accessibles, continus et personnalisés incluant des services diagnostiques, d’hébergement et de soins de longue durée ainsi que, de façon spécifique, des services médicaux spécialisés. Nos interventions sont de nature préventive, curative, de réadaptation ou de réinsertion qui sont offertes de manière complémentaire à celles dispensées par les différents partenaires du réseau local de services intégré. Le CSSSM et son personnel s’engagent envers la population du territoire à lui offrir, avec les ressources disponibles, une gamme de services de santé et de services sociaux la plus complète possible dans l’un ou l’autre de ses différents points de service ou le plus près possible de leur milieu de vie en collaboration avec les partenaires du réseau local de services intégré, et ce, à toutes les étapes de la vie. VISION Une organisation centrée sur les besoins, la santé et le bien-être de la population. Une organisation qui se distingue par l’engagement de son personnel et le travail d’équipe. Une organisation axée sur la performance notamment en matière d’accessibilité, de continuité et de qualité. Une organisation qui réalise ses engagements. Une organisation qui est dans une perspective de recherche d’excellence. VALEURS ORGANISATIONNELLES Nous croyons au respect et à la dignité des personnes, notamment en ce qui a trait à la confidentialité et à la discrétion, à la participation aux décisions qui les concernent et au respect de leurs droits dans le potentiel et l’implication des individus, des familles et de la communauté ainsi que dans leur volonté de développer ce potentiel. Nous croyons que le succès de notre organisation est d’abord et avant tout attribuable au talent, à la compétence et au dynamisme de son personnel. Intégrité : Chacun de nous est responsable de l’intégrité de son travail. Respect : Chacun de nous se respecte et respecte l’autre dans ses convictions, ses valeurs, ses choix, sa façon d’être et ses forces. Rigueur : Chacun de nous mène ses projets et ses tâches à bien. Il établit la norme de rendement tout en cherchant sans cesse à s’améliorer. Travail d’équipe : Chacun de nous place le succès de l’équipe au-dessus de son succès personnel. Il prend le temps de contribuer à l’élaboration et à la compréhension des objectifs et de la stratégie de l’équipe et aide ses collègues afin que l’équipe atteigne ses objectifs. 11 L'approche d'amélioration continue de la qualité est une voie incontournable pour mettre en œuvre les enjeux stratégiques du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. Le concept de qualité prend de multiples formes et dimensions et touche l’employé, les processus de travail et la structure organisationnelle. En ce sens, l'organisation vise à satisfaire les besoins et les attentes des clients selon les ressources disponibles, en toute conformité avec les normes de qualité et de sécurité, selon les meilleures pratiques et au moindre coût. Cette qualité doit se refléter tant dans notre manière d'être que dans nos façons de faire. L’amélioration de celle-ci passe, notamment, par l'approche-client, la compétence et la mobilisation du personnel, la révision des processus de travail et l'utilisation efficiente des ressources. 12 SERVICES Pour répondre à sa mission et ainsi aux besoins de sa population en matière de soins de santé et de services sociaux, le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé offre une gamme de services au sein de quatre installations positionnées sur le territoire. Accueil, évaluation et orientation Centre d’abandon du tabac Centre de jour Hébergement (CHSLD) (115 lits) Nutrition Planification des naissances et santé sexuelle Prévention des infections Promotion des saines habitudes de vie Pratiques cliniques préventives Prêt d’équipement Prévention du suicide Programme dépendances adultes (jeux pathologiques, alcoolisme, toxicomanie) Réadaptation (thérapeute en réadaptation, physiothérapeute, ergothérapeute) Répit-dépannage (familles en difficulté, déficience intellectuelle et physique, santé mentale, etc.) Services pour les dépendances Service des urgences Services de santé courants Services intégrés en périnatalité et en petite enfance (0-5 ans) Services dentaires préventifs Services en milieu scolaire Services diagnostiques (prélèvements, imagerie médicale, pharmacie) Services de gériatrie active Services psychosociaux Services de soutien à domicile (soins infirmiers, inhalothérapie, ergothérapie, etc.) Soutien aux familles Soutien d’intensité variable Suivis systématiques de clientèle Unité de courte durée gériatrique Vaccination Il importe, pour l’établissement, de s’assurer qu’au-delà des services offerts que les ressources travaillent en continue et en collaboration dans une perspective de soutien et de responsabilisation de l’usager. 13 STRUCTURE DE L’ORGANISATION Direction générale Conseillère cadre aux communications Direction des services professionnels Adjoint à la direction des services professionnels et chef de la pharmacie Direction des soins infirmiers Conseiller en procédés administratifs Direction de la qualité et de la santé publique Chef programme hébergement Chef programme santé publique et programmes services Chef programme Direction des ressources humaines et du développement des compétences Conseiller en gestion des ressources humaines Direction des ressources financières, techniques et informationnelles Chef des ressources financières et approvisionnement Chef des ressources matérielles et des immobilisations services aux personnes âgées et réadaptation Chef programme Chef des services alimentaires, buanderie et hygiène salubrité santé physique et conseillère cadre en soins infirmiers 14 PORTRAIT SOCIOSANITAIRE Le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé dessert la population de 12 des 17 municipalités de la MRC de Maskinongé. Cette population est composée de 22 735 personnes des 36 695 habitants de la MRC. Les municipalités de Louiseville, Saint-Alexis-des-Monts, Yamachiche et Maskinongé regroupent 66 % de la population totale du réseau local de services (RLS). La MRC de Maskinongé devrait connaître une croissance modeste de l’ordre de 6,9 %. Depuis 2006, le taux d’accroissement annuel moyen est positif et a augmenté (0,9 pour 1000 à 4,1 pour 1000). Avant 2001, le taux était négatif. Le Québec connaîtra une augmentation importante de sa population de 65 ans et plus (14 % en 2006 à 26 % en 2031). La MRC de Maskinongé quant à elle verra sa population de 65 ans et plus doublée passant de 16,4 % à 32,7 % de la population (2006 à 2031). L’augmentation de l’âge médian témoigne bien du vieillissement démographique. En effet, en 1986 l’âge médian de la population du Québec était de 31,8 ans. Il est passé à 40,5 ans en 2006 et devrait s’élever à 46,4 ans en 2056. À ce jour, huit des douze municipalités desservies par le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé ont déjà dépassé l’âge médian de la population de la Mauricie dont quatre qui ont atteint ou dépassé le taux escompté en 2031, soit 51,2 ans. Le taux des travailleurs de 25 à 64 ans est en hausse et comparable à la Mauricie, mais reste inférieur à celui du Québec. Le taux de faible revenu est en augmentation (+0,4 point) pour la période 2005-2009. Toutefois, il demeure inférieur à celui de la région de la Mauricie-et-duCentre du-Québec. Chez les 45 ans et plus, on observe un plus grand taux de divorce et une propension à privilégier le ménage privé. Donc le vieillissement progressif de ces générations permet de projeter une hausse de soutien pour ce groupe. Selon l’EQLAV (Étude québécoise sur les limitations d’activités, les maladies chroniques et le vieillissement 2010-2011), une personne sur trois âgée de 15 ans et plus se dit atteinte d’un problème de santé de longue durée (diabète, arthrite, rhumatisme, bronchite chronique ou MPOC, hypertension, maladie cardiaque). La proportion de femmes présentant une incapacité augmente avec l’âge. La prévalence d’incapacité augmente avec l’âge. Le plus haut taux d’incapacité touche principalement deux types d’incapacité : agilité et mobilité. Les incapacités touchent les activités de la vie quotidienne (AVQ) et activités de la vie domestique (AVD). Encore là on peut projeter une augmentation du besoin en ce qui a trait au soutien à domicile. La prévalence des chutes chez les personnes de 65 -74 ans est de 15,5 et passe à 21,5 pour les 75 ans et plus. Au Canada comme au Québec, les chutes constituent la principale cause d’hospitalisation à la suite d’une blessure chez les 65 ans et plus. En Mauricie-et-Centre-duQuébec les cinq comportements attendus par la population à l’égard des services de santé et de services sociaux concernent la dimension professionnelle et organisationnelle. 1. 2. 3. 4. 5. Comportement de l’intervenant (P) Délai raisonnable pour un rendez-vous (O) Temps nécessaire pour expliquer le traitement-intervention (P) Services améliorant l’état de santé (P) Mesures d’hygiène et de salubrité (P) 15 Nous considérons que ces comportements attendus sont essentiels à une prestation de service de qualité et nous avons la préoccupation d’offrir des soins et des services de qualité. Plusieurs facteurs sociodémographiques ont un impact sur la santé de la population : proportion élevée de personnes âgées, accroissement naturel négatif de la population, taux global de fécondité moindre, sous-scolarisation, taux d’emploi faible, utilisation plus élevée de l’assistance emploi, surmortalité. Ces facteurs sont intégrés aux travaux notamment du RLS qui est mis en place pour favoriser le développement d’une approche populationnelle avec les partenaires : SAPA-R (services aux personnes âgées et réadaptation), dont les priorités sont : isolement et communication. DI-TED (déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement), dont les priorités sont : transport, intégration sociale et professionnelle, logement. Jeunes en difficulté, dont les priorités sont : accès à l’information, rétroaction, soutien aux parents. Santé mentale et dépendances, dont les priorités sont : transport, intégration sociale et professionnelle, activité de sensibilisation, information sur la santé mentale. Déficience physique, dont les priorités sont : logement et transport. Santé physique, dont les priorités sont : communication, MPOC (maladies pulmonaires obstructives chroniques), diabète, maladies cardiovasculaires. La population du RLS de Maskinongé par groupes d’âges, en 2011 : 21, 7 % pour les personnes de 65 ans et plus comparativement à 19,4 pour la MRC. 12, 4 % pour les personnes de 14 ans et moins comparativement à 13,7 pour la MRC. 16 ENJEUX ET ORIENTATIONS 1er enjeu stratégique Développer un réseau local de services intégrant le projet clinique Orientations tactiques Mobiliser tous les acteurs à l’amélioration de la santé et du bien-être de la population. Améliorer l’accessibilité aux services médicaux pour la population du territoire. Définir une nouvelle configuration de services pour les clientèles présentant une maladie chronique. 2e enjeu stratégique Développer une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité Orientations tactiques Définir les axes prioritaires en matière de qualité et de sécurité pour chacun des secteurs. Mettre en place les meilleures pratiques cliniques. Développer les systèmes d’information clinique et de gestion pour soutenir le programme d’amélioration continue. 3e enjeu stratégique Devenir l’employeur que l’on choisit Orientations tactiques Améliorer la satisfaction au travail du personnel au continuum des services psychosociaux, au service des urgences et du continuum gériatrique pour les services ouverts jour et nuit (24/7). Développer et déployer un plan intégrateur de mobilisation du personnel. Développer des relations intergénérationnelles harmonieuses. 4e enjeu stratégique Améliorer notre performance organisationnelle Orientations tactiques Accroitre la performance des services par la réalisation de projets d’optimisation en s’inspirant des meilleures pratiques. Mettre en œuvre l’ensemble des mesures prévues au plan de vieillissement. Développer des services spécifiques pour les personnes ayant des déficits cognitifs. 17 La performance est un concept multidimensionnel soutenant les enjeux stratégiques, ainsi que les orientations définies à notre CSSS. L’ensemble de nos interventions émergent au cœur d’un système intégré et performant. 18 CONTEXTE ET FAITS SAILLANTS Fidèle à sa mission, l’engagement du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé est d’offrir une gamme de services la plus complète possible. La reconnaissance de la promotion de la santé et de la prévention de la maladie comme processus essentiel au maintien de la santé globale d’une population a amené la révision de la planification stratégique et la révision du profil de la population desservie. Cette planification identifie clairement les priorités à mettre en œuvre en vue d’améliorer la santé et le bien-être de notre population. La responsabilisation de la personne face à sa santé et notre travail de collaboration avec nos partenaires restent des éléments essentiels dans l’atteinte de nos objectifs. Notons en survol les principales réalisations pour l’année 2012-2013 : Implantation du progiciel d’optimisation et d’intégration de processus cliniques, « SyMO » axé sur l’amélioration des services du soutien à domicile; Création d’une unité transitoire de récupération fonctionnelle (3 places) dédiée au retour à l’autonomie fonctionnelle de la personne en perte d’autonomie; Réalisation d’un projet novateur « Harfang » : création de 25 lits dans la communauté pour une clientèle présentant des problèmes de démence. Suite à un partenariat entre la résidence pour personnes âgées Villa Harfang de Neiges, la Coopérative d’aide domestique de la MRC de Maskinongé et le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé, une aile spécialisée a été aménagée à la résidence qui offre un environnement sécuritaire répondant aux besoins de cette clientèle et où la Coopérative apporte les services d’aide à la vie quotidienne et domestique; Plan local de vieillissement complété : o Modification à l’organigramme : un seul chef programme est maintenant dédié au volet hébergement; o Transition de 132 vers 115 lits; o Rencontres avec les familles; o Réorganisation du travail. Acquisition de matériel médical; Travaux d’aménagement en hébergement (CHSLD) et regroupement de la clientèle présentant des troubles de comportement ou un déficit cognitif (25 lits) créant ainsi un environnement plus adapté; Rénovation fonctionnelle. 19 Tableau 1 Acquisitions principales Équipements médicaux Microscope Keiss−clinique externe en ORL Cystoscope Total Équipements non médicaux $ 8 563 32 196 $ Four rational en cuisine 24 943 Sécheuse en buanderie 16 037 Équipements pour maintien à domicile 81 694 Oxygénothérapie 13 703 Total Maintien des actifs et rénovation fonctionnelle 1 23 633 136 377 $ Travaux chaufferie : Valve modulante 94 412 Amiante à retirer 27 743 Remplacer trois bouilloires Plomberie chaufferie 47 056 Réfection conduits chaufferie 39 211 Aménagement congélateur Total 376 421 29 561 614 404 En ce qui a trait au projet de loi 100, les mesures sont mises en place pour y répondre. Malgré l’ampleur du défi, l’objectif demeure l’atteinte de la cible en 2013-2014. On se souvient que ce projet de loi établissait un objectif de réduction de 10 % des dépenses de fonctionnement des établissements et de 25 % des dépenses de déplacement, de formation et de publicité. 1 1 Voir page 21, Bilan d’application de la loi 20 QUALITÉ ET SÉCURITÉ DES SERVICES Le développement d’une culture d’amélioration continue de la qualité et de la sécurité, qui constitue un de nos enjeux stratégiques, passe par la mise en place d’un processus de gestion des risques organisé autour de la recherche, du développement et de la promotion des moyens visant à prodiguer des soins en toute sécurité et des actions concertées en ce sens. L’amélioration continue de la qualité et de la sécurité touche tous les aspects entourant la prestation de services que l’on pense, entre autres, à l’environnement, au confort, à l’alimentation, à l’accessibilité ou aux équipements. Par ailleurs, la démarche structurée d’agrément nous permet d’évaluer nos pratiques et nos processus tandis que notre créativité et nos actions contribuent concrètement à l’amélioration de la qualité des services que l’on rend à la population. À ce chapitre, mentionnons quelques actions touchant l’organisation, l’accessibilité, l’évaluation, l’amélioration ou l’optimisation des services : Plan d’action pour améliorer le service de l’accueil dont la modification de l’horaire d’accueil de la clientèle afin de répondre plus adéquatement aux besoins de celle-ci; Réorganisation du service ambulatoire en gériatrie notamment sur le cheminement des demandes de service; Création d’un poste de technicien en réadaptation physique dédié au programme intégré d’équilibre dynamique (PIED) et au programme d’intervention multifactorielle personnalisée (IMP) dans la prévention des chutes; Dépôt de notre plan local d’accès et de continuité pour, entre autres, la gestion centralisée de la clientèle présentant une déficience physique ou intellectuelle; Utilisation de ressources infirmières auxiliaires au service du laboratoire pour les prélèvements, pour pallier à une pénurie de personnel, et ce, en respectant les pratiques autorisées; Accueil d’une troisième infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne; Acquisition de nouveaux équipements médicaux (notamment microscope Zeiss et cystoscope); Enquête sur l’ensemble du processus de paiement des services pour les non résidents; Audits sur la qualité des notes d’évolution des professionnels des secteurs enfance-jeunessefamille et santé mentale; Audits cliniques sur les normes de sécurité des soins; Audits formation sur la prévention des infections adaptées pour le secteur de la radiologie; Révision bi-annuelle de toutes les toiles de leviers à l’unité de courte durée gériatrique (UCDG), au prêt d’équipement et à l’hébergement (CHSLD); Collaboration soutenue à la Résidence Les Jardins Latourelle de Louiseville (OBNL) et à la résidence pour personnes âgées Villa Harfang des Neiges dans le déploiement de leur offre de service et s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat; Utilisation de barillets jetables pour les prélèvements sanguins; Mise en place de la borne électronique « cardio » au service des urgences pour la mesure du délai de triage; Début des activités de révision annuelle du dossier patient en équipe interdisciplinaire pour tous les résidents; Formations ciblées visant à assurer le niveau de compétence du personnel infirmier ou d’optimiser le rôle des infirmières auxiliaires (pompe volumétrique, thérapie intraveineuse par exemple); Cartographie Lean et Kaizen sur l’optimisation au service des urgences. Les travaux intensifs de la direction des services professionnels contribuent à mieux répondre aux besoins en santé de la population. Mentionnons à ce titre, notamment : Recrutement de médecins sur le territoire et les activités d’accueil; Mise à jour et adoption de plusieurs ordonnances collectives; 21 Représentations auprès de différentes instances (Agence de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec, MSSS-FMOQ); Participation au comité régional sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Tableau 2 Projet novateur Le projet novateur « SyMO » dédié aux services de soins à domicile a pour but : a) D’améliorer la qualité des services d’accessibilité à l’information. b) De soutenir le développement des connaissances cliniques. c) D’augmenter le temps d’intervention direct à la clientèle et de rationaliser les tâches administratives des infirmières. d) De privilégier une approche globale pour l’infirmière et les autres professionnels. Toujours dans cet esprit d’amélioration de la qualité des soins et des services offerts à la population, l’informatisation clinique des services de soins à domicile s’y inscrit parfaitement. Ainsi, en mars 2012, la fondation du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé a fait l’acquisition du progiciel d’optimisation et d’intégration de processus cliniques. Depuis le 4 décembre 2012, l’ordinateur portable et par le fait même le progiciel facilite le travail de l’infirmière et de l’infirmière auxiliaire prodiguant des soins à domicile sur tout le territoire desservi par le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. L’utilisation de l’ordinateur portable dans la prestation de soins à domicile permet notamment de consulter le dossier de l’usager et d’avoir accès à des informations requises aux soins et services, et ce, au domicile de l’usager. De plus, il permet maintenant de rédiger en temps réel les notes directement au dossier de l’usager. Auparavant, l’infirmière et l’infirmière auxiliaire devaient retourner au bureau pour saisir leurs notes au dossier. Le temps récupéré est ainsi réinvesti qualitativement et quantitativement. L’objectif poursuivit étant de voir plus d’usagers et d’offrir plus de temps à chacun. La confidentialité étant un volet primordial, elle reste assurée. De plus la participation de l’usager est accrue dans son épisode de soins. Photo 2 (De gauche à droite) Lyne Pépin, directrice générale du CSSSM, Émilie Gauthier, directrice générale intérimaire de la Fondation CSSSM, Sylvie Lafrenière, agente de communication de la Caisse Desjardins de l’Ouest de la Mauricie, Nathalie Diamond, infirmière ASI et chargée de projet, Jacques Lafrenière, directeur de la Caisse populaire Desjardins de Saint-Alexis-des-Monts et président du conseil d’administration du CSSSM, France Castilloux, chef programme des services aux personnes âgées et réadaptation. Absents de la photo, Jocelyn Milot, directeur des soins infirmiers et des programmes services, Isabelle Garceau, directrice de la Caisse populaire Desjardins de Maskinongé et directrice par intérim de la Caisse populaire Desjardins de Saint-Léon-Le-Grand. 22 PRESTATION SÉCURITAI RE DES SOINS ET DES SER VICES L’amélioration des soins et des services passe notamment par la gestion des risques et de la sécurité dans l’organisation. Elle l’a d’ailleurs inscrit à ses priorités et le conseil d’administration reçoit un suivi systématique en cette matière. La gestion des risques est un processus incessant qui permet l’identification de situations à risques afin d’intervenir rapidement pour éviter les dommages et la récurrence. Un registre existe pour consigner la déclaration de tous les incidents et accidents. Formulaire de déclarations et échelle de gravité ordonnent l’ensemble des événements et permettent aux gestionnaires concernés, à la conseillère clinique, au gestionnaire de risque et ultimement au comité de gestion des risques d’obtenir un portrait réel de ce qui se passe dans l’établissement et ainsi de mettre en place des mesures pour en éviter la récurrence. Notons que la rapidité et le sérieux des interventions faites afin de remédier à certaines situations ou d’en prévenir d’autres, témoignent d’une culture de sécurité présente au sein de notre organisation. Des interventions, des protocoles, des procédures, des politiques, des programmes et les déclarations d’événements sont au nombre des mesures et des moyens mis en place pour assurer la sécurité des soins. Événements Pour l’année 2012-2013, c’est 1 035 événements déclarés qui ont été inscrits au registre. Ce résultat correspond à une hausse de 33,3 % comparativement à 776 l’année 2011-2012. Le niveau de divulgation témoigne d’une culture de transparence. Nous sommes donc heureux de constater qu’une telle culture soit présente dans notre établissement et qu’il semble acquis que la divulgation des faits fait partie intégrante de la pratique clinique. Elle est également fortement encouragée par les gestionnaires. Dans un processus continue d’amélioration et d’efficience, la procédure existante concernant la déclaration et la divulgation a été révisée et scindée en deux procédures distinctes afin d’en faciliter la compréhension et l’application : Procédure de déclaration d’incident−d’accident. Divulgation des accidents à l’usager. Un événement déclaré constitue le premier maillon du processus de gestion des risques. Tableau 3 Événements par catégorie Catégories d’événements Chutes Erreurs de médicament (préparation, distribution et administration) Autres événements : traitement, test diagnostique, diète, matériel, équipement, bâtiment, effet personnel, agression-abusharcèlement Total Nombre d’événements 2010-2011 638 Nombre d’événements 2011-2012 563 Nombre d’événements 2012-2013 595 % des événements 2012-2013 57,5 % 116 147 260 25,1 % Non répertoriés 66 180 17,4 % 754 776 1 035 100 % 23 À ces moyens s’ajoutent une procédure d’analyse à la suite de la déclaration d’un événement sentinelle ainsi qu’un schéma permettant un repère visuel du traitement d’un événement indésirable. Les événements sentinelles sont tous portés à l’attention du comité de gestion des risques. Pour chaque événement sentinelle, une analyse approfondie est réalisée par le gestionnaire du service où l’événement s’est produit. Ces événements sont traités en équipe avec le personnel ayant les connaissances et les compétences spécifiques aux situations rencontrées. Ils sont examinés avec méthodologie et l’analyse des causes est faite de façon exhaustive. Cette procédure et la rigueur qui l’entoure permettent d’identifier des mesures préventives afin d’éliminer la récurrence des événements et de mettre en place des mesures correctives. Tableau 4 Événements sentinelles Treize événements sentinelles • 8 reliés à des éclosions (influenza, gastroentérite) • 4 reliés à des chutes ou à la médication • 1 autre Il y a eu un accident transfusionnel en 2012-2013. Les incidents et accidents de cette catégorie sont obligatoirement inscrits au registre provincial, soit le registre des incidents et accidents transfusionnels (RIAT). Tous les événements se doivent d’être investigués conformément au « Guide d’utilisation du logiciel RIAT ». Tableau 5 Comparatif Au Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé, du 1er avril 2012 au 31 mars 2013 1 035 événements déclarés tirés du registre local (98,7 % accidents, 1,3 % incidents) 60,7 % aucune conséquence 18,5 % conséquences temporaires 0 % conséquences graves et permanentes Au Québec,2 du 1er avril au 30 septembre 2012 219 234 événements déclarés (87,1% accidents, 12,9% incidents) 80 % aucune conséquence 16,2 % conséquences temporaires < 1 % conséquences graves et permanentes 3,7 % gravité indéterminée au moment de la déclaration La sécurité des soins demeure une préoccupation constante et un accent particulier est mis sur la prévention et le contrôle des infections, les chutes et les erreurs de médicaments. Prévention et contrôle des infections Outre le rapport et la présentation trimestrielle au conseil d’administration, la conseillère en soins infirmiers responsable de la prévention et du contrôle des infections (PCI) siège au comité de gestion des risques, transmet un tableau de bord hebdomadaire à la direction des soins infirmiers et reste présente auprès des équipes de soins et d’hygiène salubrité. La conseillère effectue une surveillance ciblée et continuelle des infections nosocomiales suivantes : les diarrhées associées au Clostridium difficile, l’influenza, la gastroentérite et les infections à germes multirésistants dont le SARM (staphylococcus aureus résistant à la méthicilline) et l’ERV 2 À noter que les résultats pour le Québec ne couvrent que les premiers six mois de l’année financière 24 L’événement sentinelle se définit comme étant un événement qui a eu ou aurait pu avoir des conséquences catastrophiques ou bien un événement qui se produit à grande fréquence, même s’il n’est pas à l’origine des conséquences graves. (Politique DQSPPS-404) (entérocoque résistant à la vancomycine). En collaboration avec les ressources humaines, une entente de formation à l’embauche est en vigueur. À cet effet, à l’arrivée de nouveaux employés, la conseillère donne une formation sur l’hygiène des mains ainsi que sur les pratiques de base et les précautions additionnelles aux nouveaux employés. Au total, 46 nouveaux employés ont été formés en 2012-2013. Différentes activités d’information et de formation sont mises de l’avant auprès du personnel et des bénévoles de même qu’auprès des ressources non institutionnelles du territoire. La prévention des infections, l’hygiène des mains et les précautions additionnelles sont à l’ordre du jour de ces activités formelles et des rencontres informelles lors des visites quotidiennes des départements. Des articles et des entrevues sont diffusés dans le bulletin d’information de l’organisation portant sur la prévention des infections et la légionellose, entre autres choses. Des activités ludiques (concours, mots croisés) sont également organisées afin de diffuser les messages de façon différente auprès du personnel. La mise à jour de procédures et la création d’outils font également partie des moyens utilisés dans la gestion des risques, volet prévention et contrôle des infections. Chute Au volet des chutes, il y a eu 595 chutes déclarées en 2012-2013 comparativement à 563 en 2011-2012, ce qui représente une hausse de 5,6 %. Elles représentent 57 % des événements déclarés à l’aide du formulaire AH-223 pour l’année 2012-2013 au sein de notre établissement. Des travaux d’élaboration d’un programme de prévention des chutes ont été amorcés. Ce programme s’adressera à toute la clientèle et il comportera plusieurs mesures et interventions qui seront en complémentarité avec les procédures et programmes sur la prévention des chutes déjà existants, soit PIED (programme intégré d’équilibre dynamique), IMP (intervention multifactorielle personnalisée), Debout!, le protocole de mesures de contrôle ainsi que la règle de soins « Prévention des chutes, interventions et suivi d’un usager lors d’une chute avec ou sans conséquences », en application depuis 2012 et qui sert à dépister précocement le risque de chute des usagers ainsi qu’à uniformiser les interventions faites auprès de l’usager en postchute. Un guide d’application régional sur la déclaration des chutes élaboré par un comité d’étude, auquel notre établissement a participé, est disponible depuis peu et sera appliqué dans notre établissement. Erreur de médicament En ce qui trait au volet des erreurs de médicaments, la vigilance demeure la clé. Les étapes du circuit du médicament sont réalisées par des professionnels différents. De ce fait, chaque étape de ce circuit est source d’erreurs potentielles qui peuvent engendrer des risques. Le comité pharmacie-soins infirmiers est actif au sein de l’organisation. Il a comme mandat d’améliorer la fluidité de l’information sur la gestion des médicaments entre le personnel infirmier et le département de pharmacie. Un sous-comité relevant de ce comité a été formé suite à la constatation d’une hausse importante des événements indésirables liés à la médication. Ce sous-comité a pour mandat de procéder à une analyse et à l’identification de pistes de solution en impliquant le personnel des différents secteurs. Nous sommes au début du processus. En ce qui a trait au déploiement du projet SARDM (système robotisé de la distribution des médicaments) au plan stratégique, il n’y a pas eu de rencontres régulières du comité pharmacie-soins infirmiers à ce chapitre. Toutefois, de nombreuses négociations ont eu lieu tant au niveau local en comité restreint qu’au niveau régional. Celles-ci auront des impacts sur les activités de ce comité pour la prochaine année. Citons à titre d’exemples la révision du circuit du médicament dans l’établissement, l’implantation d’un cabinet décentralisé au service des urgences ainsi que d’autres activités. 25 COMITÉ DE GESTION DES RISQUES Photo 3 (De gauche à droite) Karine Bertrand, conseillère en soins infirmiers volet prévention des infections, Annie Dubé, conseillère en soins infirmiers et désignée à l’analyse en gestion des risques-représentante du conseil des infirmières et infirmiers , Josée Mercier, directrice de la qualité, santé publique et des programmes services et gestionnaire des risques, Yvon Rousseau, pharmacien chef, adjoint au directeur des services professionnels-représentant du conseil des médecins, dentistes et pharmaciens, Lise Dion, éducatrice physique-représentante du conseil multidisciplinaire, Guy Houde, directeur des ressources financières, techniques et informationnelles-représentant de la directrice générale, Vanessa Richard, infirmière clinicienne-représentante du volet hébergement, Lise Ringuette, représentante du comité des usagers Sommaire des actions en gestion des risques : Atelier sur la prévention des infections donné aux bénévoles en hébergement (CHSLD); Rencontre informelle sur l’hygiène des mains ainsi que sur les précautions additionnelles exécutées tout au long de l’année lors des visites quotidiennes dans les départements; Article dans le bulletin d’information interne portant sur la 3e journée : ARRÊT! Nettoyez-vous les mains tout en rappelant les quatre moments pour l’hygiène des mains; Articles d’information dans le bulletin d’information interne; Entrevue avec la conseillère en soins infirmiers responsable de la prévention et du contrôle des infections; Formation : o à 14 personnes d’une ressource d’hébergement partenaire de notre territoire sur les notions de base en prévention et contrôle des infections ainsi que sur l’hygiène des mains; o au personnel en hygiène et salubrité sur la prévention et le contrôle des infections. Mise à jour : o du tableau résumé, utilisé en radiologie pour la prévention des infections; o de la procédure pour le retraitement des sondes (endovaginales et externes) utilisées en radiologie; o de la procédure de nettoyage et de désinfection des instruments du cabaret otorhino-laryngologique (ORL) utilisés aux cliniques externes spécialisées (CES); En encourageant une culture de sécurité et de « non-blâme », le comité de gestion des risques agit directement sur l’amélioration de la qualité des soins et des services. 26 de l’ordonnance collective pour le dépistage, l’isolement et le suivi des bactéries multirésistantes; o de la procédure d’utilisation et de désinfection du bain de paraffine; o de la procédure d’utilisation, de nettoyage et de désinfection des bains tourbillons en hydrothérapie. Élaboration d’une procédure pour le nettoyage et la désinfection du vidéolaryngoscope McGRATH MAC; Élaboration de la procédure de nettoyage et de désinfection du matériel mobile; Élaboration de l’ordonnance collective pour le dépistage du Clostridium difficile; Retrait du dextrométhorphane en ordonnance permanente dû aux dangers potentiels liés à son utilisation; Retrait du lopéramide en ordonnance permanente afin d’éviter tout risque de confusion pour des cas de c. difficile. o Mesure de contrôle : contention La contention peut entraîner des conséquences sur le plan physique et psychologique pour la personne. Conscients de ces risques, nous privilégions assurément la liberté et la dignité des personnes en assurant un maximum de sécurité. Dans cet esprit, des mesures alternatives à la contention afin d’assurer la sécurité, le respect et la dignité des personnes sont mises en place à l’hébergement (CHSLD). Parmi ces mesures alternatives, mentionnons le coussin de sarrasin, le moniteur sensoriel, le tapis de chute, le coussin antiglissement ou le « bed helper » afin de réduire notamment le risque de chute ou de fracture et d’améliorer la supervision. Toutefois, la contention demeure un moyen utilisé. Le comité liberté-sécurité a relancé ses travaux et un état de situation a été réalisé. Pour la prochaine année, les membres réviseront le protocole en la matière et rédigeront une politique spécifique, et ce, pour réaffirmer la contention comme moyen de dernier recours. D’ores et déjà, les membres du comité s’arrimeront aux orientations du guide régional d’application des mesures de contrôle dans le développement de leurs travaux. Comité liberté-sécurité Guylaine Bellemare, infirmière clinicienne Annie Dubé, conseillère en soins infirmiers Cynthia Pellerin, thérapeute en réadaptation physique Annie Robert, ergothérapeute AGRÉMENT Notre établissement a été reconnu pour la qualité de ses services en 2010 et doit renouveler son accréditation en 2013. Ainsi, au cours de la dernière année tous les efforts ont été consentis et tous les membres de l’organisation se sont mobilisés sous le thème « Ici… on t’as à cœur » en vue de la préparation à la visite de l’équipe du conseil québécois d’agrément (CQA) prévue en mai 2013. Toutes les actions au plan d’amélioration ont été passées en revue et tous se sont afférés à réviser les normes et les pratiques organisationnelles requises. Le taux de participation au sondage mobilisation est très satisfaisant passant de 42 % en 2010 à 76 % en 2013. Ce haut taux de participation permet d’accorder encore plus de fiabilité aux données et ainsi un portrait plus juste. Les résultats préliminaires globaux nous donnent une augmentation pour tous les indicateurs. Nous anticipons positivement la visite de l’équipe du CQA et attendons les résultats finaux ainsi que le rapport en juin 2013. 27 MILIEU NOVATEUR Photo 4 Remise de la certification lors du gala du 2e Colloque du Conseil québécois d’agrément (17 octobre 2012). (De gauche à droite ) M. Luc Castonguay, sous-ministre adjoint à la direction générale de la planification, de la performance et de la qualité au MSSS. Dre Sylvie Bernier, directrice à la direction de la qualité du MSSS, M. Jocelyn Milot, directeur général intérimaire du CSSS de Maskinongé, Mme Ghyslaine Brosseau, présidente du conseil d’administration du CQA et Mme Lyne Pelletier, directrice générale du CQA. Photo 5 Dévoilement officiel de la certification milieu novateur lors de la conférence de presse (13 novembre 2012). (De gauche à droite) Lyne Pelletier, directrice générale du Conseil québécois d’agrément, Josée Mercier, directrice de la qualité, de la santé publique et des programmes services, Lyne Pépin, directrice générale et Danielle Couture, directrice des services administratifs et de la qualité à l’Agence de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec. 28 EXAMEN DES PLAINTES ET DE LA PROMOTION DES DROITS Soucieux de la qualité des services et de la satisfaction de la clientèle, le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé et son personnel mettent tout en œuvre pour y arriver. Il invite la clientèle à parler ouvertement avec les personnes concernées si une insatisfaction est vécue face à un service. Si la personne n’est pas satisfaite après cette démarche ou si elle désire déposer une plainte, une procédure d’examen des plaintes existe et est connue du personnel. La commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services (CLPQS) est alors interpelée et traite avec diligence toute demande. Photo 6 Tableau 6 Plaintes 2010-2011 2011-2012 2012-2013 Monique Lupien, commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services Plaintes CLPQS Plaintes médicales médecin examinateur Interventions CLPQS Assistances CLPQS Nombre de dossiers 7 8 16 10 2 1 3 1 1 5 4 0 25 15 18 Tableau 7 Objets de plainte Objets de plainte 2010-2011 2011-2012 2012-2013 Accessibilité Aspect financier CLPQS 2 1 ME 0 0 CLPQS 2 0 ME 1 0 CLPQS 1 0 ME 0 0 TOTAL 5 1 Relations interpersonnelles Organisation du milieu et ressources matérielles Soins et services dispensés 5 1 6 0 6 2 0 0 6 0 0 0 21 3 2 4 5 1 133 0 20 Droits particuliers Autres objets 0 0 0 0 0 0 0 0 2 0 1 0 3 0 TOTAL 11 10 15 2 22 1 23 La plainte transmise au cours du dernier exercice au médecin examinateur par la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services a été traitée avec rigueur. Elle a été réglée dans les délais prescrits par la loi sur les services de santé et services sociaux et n’a pas fait l’objet de recommandation ou de mesures correctives. Une action de clarification a toutefois été portée auprès du demandant. Le comité de révision n’a donc eu aucune plainte à traiter en deuxième instance. Pour l’année 2012-2013, le comité de vigilance et de la qualité a émis une seule recommandation. Celle-ci était d’ordre systémique et a été portée à l’attention du conseil d’administration. La recommandation portait sur le code d’éthique et spécifiquement sur l’accueil de l’usager et l’assistance avec courtoisie. Des actions ont été mises de l’avant et la situation a été corrigée. 3 L’objet de plainte soins et services dispensés couvrent différents aspects de la prestation de service dont : les procédures, les interventions, l’évaluation professionnelle. 29 Depuis, aucune plainte ou insatisfaction a été portée à l’attention de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. La commissaire a tenu dix activités de promotion et d’information auprès des usagers, du personnel et des professionnels au cours de l’année 2012-2013. MILIEU DE VIE L’implantation du milieu de vie en hébergement a mobilisé toute l’équipe. La démarche n’est pas complétée, mais déjà nous comptons un bon nombre d’activités réalisées. Rencontre des familles. Formation du personnel. Planification des modifications de l’environnement physique. Révision de la procédure d’accueil du nouveau résident. Animation structurée de l’équipe interdisciplinaire où médecins, pharmaciens, résidents et familles collaborent. La vie en hébergement reste animée et dynamique tout au long de l’année. Toujours très présent, le service d’animation occupe une grande place au sein du milieu de vie. Coordonnée par l’éducatrice, soutenue par des bénévoles dévoués, la vie en hébergement est remplie d’énergie, de couleurs et de découvertes sensorielles. Que l’on pense aux activités musicales, aux jeux de société ou aux activités ludiques et aux petites douceurs, toutes sont axées sur l’éveil des sens et le plaisir. Les petits-déjeuners servis à la chambre, une fois par semaine pour le plaisir de la chose et le plaisir des sens, les repas BBQ qui embaument bien au-delà de la résidence, l’épluchette de blé d’Inde, la tire sur la neige, la dégustation de coupe glacée, de galette sarrasin ou de fruits exotiques sont des activités toujours au menu et fort appréciées. Les activités religieuses et les sorties voyage restent d’actualité. La fête des Fêtes à chaque mois réunie en moyenne soixante résidents. À celles-ci s’ajoute des activités spéciales telles : activité musicale pour la fête des Mères et la fête Familiale, fête de la Saint-Jean-Baptiste à l’extérieur, fête de la Saint-Valentin, le réveillon de Noël, le party du jour de l’An, la visite des Meunières dans le Char du Festival de la galette sarrasin et la visite des Chevaliers de Colomb. Le chant et la musique sont très présents. La zoothérapie et l’atelier de cuisine restent au calendrier fort rempli d’activités conçues spécialement pour les résidents. RECRUTEMENT MÉDICAL Tout au long de l’année 2012-2013, nos stratégies de recrutement ont été maintenues, entre autres, en utilisant nos outils promotionnels créés l’année précédente. Nous commençons à récolter les fruits de cette stratégie et de notre campagne de promotion puisque nous sommes maintenant interpelés par les résidents, ce qui n’était pas le cas auparavant. Il s’agit donc d’une bonne nouvelle. Différentes activités ont été réalisées : Participation à trois salons de recrutement où une quarantaine de résidents (Université Laval, Université de Sherbrooke, Journée carrière au Palais des congrès de Montréal avec la majorité des résidents en médecine familiale et spécialisée de la province) ont été rencontrés; Séjour exploratoire d’un médecin au sein de notre établissement; Activité d’intégration et de réseautage pour les médecins; Travaux en continuité du Comité d’intégration de la main-d’œuvre en santé (CIMOS) avec les différents partenaires du territoire. 30 RÉSULTATS EN RECRUTEMENT MÉDICAL POUR 2012-2013 Sept médecins résidents ont visité le service des urgences. Deux résidentes de deuxième année en médecine de famille ont fait un stage à option au service des urgences. Un étudiant en médecine issu de notre territoire a fait un stage d’observation. Photo 7 Dre Diane Bernard, Dr Michel Dupont, Annie Cossette, agente au recrutement médical et qualité lors de la Journée carrière en recrutement médical à Montréal le 5 octobre 2012. RESSOURCES HUMAINES Les ressources humaines d’une organisation sont la force vive de celle-ci. Le recrutement, la formation, le développement des compétences, la conciliation travail-famille et la mobilisation, entre autres choses, sont donc au plan de travail de la direction des ressources humaines et du développement des compétences pour assurer le soutien à ses ressources. Dans le cadre de sa fonction soutien et conseil, la direction a tenu des ateliers de formation et de codéveloppement avec les gestionnaires sur la gestion des ressources humaines. En association avec le Collège Shawinigan, le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé offre au sein de son installation une formation en soins infirmiers, et ce, avec la participation de l’Agence de santé et de services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec et des Centres locaux d’EmploiQuébec Mauricie. Il a accueilli une deuxième cohorte d’étudiants en 2012. La première cohorte a vu neuf étudiants gradués dont trois sont maintenant à l’emploi de l’organisation. 31 Soulignons que ces étudiants ont la possibilité de côtoyer quotidiennement du personnel infirmier et d’étudier dans un milieu d’immersion vraisemblable, aménagé à cet effet. Ils sont en formation continue alternant stages et études. C’est un projet bénéfique pour les étudiants, le personnel du CSSSM, le Collège, l’établissement et la population. Tableau 8 Effectifs de l’établissement Effectifs de l’établissement Cadres Temps complet Temps partiel Nombre de cadres en stabilité d’emploi 2010-2011 2011-2012 2012-2013 13 ─ ─ 15 0 0 14 0 0 184 81,99 ─ 232 108 0 191 161 0 176 551,53 95,11 191 140,20 104,67 209 795,34 113,55 Employés réguliers Temps complet Temps partiel Nombre d’employés en sécurité d’emploi Occasionnels Nombre d’heures rémunérées Équivalents temps complet Tableau 9 Récapitulatif Accidents du travail sans perte de temps Accidents du travail avec perte de temps Taux annuel de l'assurance salaire Nombre d'embauches Nombre de départs Nombre d'entrevues de sélection Nombre de postes affichés Nombre de griefs réglés Nombre de griefs déposés Nombre de griefs actifs 2010-2011 84 39 7,05 % 58 51 144 59 126 98 208 2011-2012 98 31 8,02 % 76 50 165 89 167 106 150 2012-2013 92 32 7,68 % 91 77 183 102 97 91 163 241 11 148 90 ─ 490 218 13 144 114 29 518 203 14 162 105 33 517 Tableau 10 Employés actifs Employés actifs Total: Temps complet Temps complet temporaire Temps partiel régulier Temps partiel occasionnel Temps partiel temporaire 32 UNE DÉMARCHE NOVATRI CE ET DES RÉSULTATS POSITIFS Photo 8 Comité paritaire cuisine : Réal Roussy, chef des services alimentaires, buanderie et hygiène salubrité, Guylaine Dupuis, préposée au service alimentaire, Rollande Lamy, préposée au service alimentaire et entretien ménager, Diane Rivard, préposée entretien ménager et représentante syndicale, Diane Arseneault, préposée au service alimentaire, Mireille Dubreuil, préposée au service alimentaire, Claude Jasmin, cuisinier, Joey MacKinnon, aide-cuisinier. Quand ça brasse aux cuisines! Dans un souci d’amélioration continue, l’établissement est toujours à se questionner sur ses pratiques et le climat organisationnel. C’est dans cet esprit qu’une idée a germée et qu’une collaboration s’est instaurée entre l’établissement et le syndicat. Dès lors, les membres de l’équipe du service alimentaire entreprenaient un exercice de longue haleine en ce qui a trait au climat de travail et au travail d’équipe. La démarche entreprise est novatrice! En effet, elle se réalise de façon paritaire (collaboration syndicat, employeur et ASSTSAS) et implique l’ensemble des employés du service alimentaire. Sous le thème « Quand ça brasse aux cuisines », l’équipe réalise d’énormes travaux. Au menu, une série d’actions et de discussions. Que l’on pense à la constitution d’un groupe de travail, aux rencontres régulières, aux changements de pratique, aux consultations, à la transparence et plus encore. Échelonnés sur un peu plus d’une année, les travaux ont porté fruit. Nous percevons d’ailleurs des améliorations dans le climat de travail et sentons une volonté de vouloir que les problèmes se règlent. Nous pouvons dire que c’est une réussite. « C’est avec beaucoup de fierté que j’ai fait part des efforts soutenus de tous les employés du service alimentaire pour que les choses changent et que la cuisine devienne un milieu de travail agréable », est fier de mentionner monsieur Réal Roussy, chef des services alimentaires, buanderie et hygiène salubrité. Ce projet a par ailleurs fait l’objet d’une présentation au colloque annuel de l’Association paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur affaires sociales (ASSTSAS), le 1er mai 2012 à Lévis, de même qu’un article dans la revue de l’association, Objectif prévention du mois de décembre 2012. Formations Thérapie intraveineuse aux infirmières auxiliaires afin d’optimiser leur rôle; Pompe volumétrique afin d’assurer le niveau de compétence du personnel infirmier; Gestion des inventaires de vaccin (logiciel SI-PMI) pour le personnel de la pharmacie; Plan thérapeutique infirmier (PTI); Retraitement des appareils endoscopiques; Environnement aire de choc des jeunes infirmières; Protocole thrombolyse et ordonnances collectives; Dépistage du risque de chute et du suivi postchute; Stérilisation (préposé en stérilisation). 33 ENTENTE DE GESTION ET D’IMPUTABILITÉ Tableau 11 Entente de gestion et d’imputabilité Cibles 2012-2013 Ressources humaines Ratio entre le nombre d’heures en assurance salaire et le nombre d’heures travaillées (3.01) Pourcentage des heures supplémentaires travaillées par les infirmières (3.05.01) Pourcentage des heures supplémentaires travaillées par l'ensemble du personnel du réseau (3.05.02) Pourcentage de recours à la main-d’œuvre indépendante par les infirmières (3.06.01) Pourcentage de recours à la main-d'œuvre indépendante par les infirmières auxiliaires (3.06.02) Pourcentage de recours à la main-d'œuvre indépendante par les préposés aux bénéficiaires (3.06.03) Santé publique Pourcentage des femmes ayant accouché dans l’année de référence et suivies dans les SIPPE (1.01.12) Nombre moyen de visites à domicile par semaine auprès des femmes suivies dans les SIPPE de la 12e semaine de grossesse à l'accouchement moins un jour (Prénatale), au cours de l'année de référence (1.01.12) Nombre moyen de visites à domicile par semaine auprès des femmes suivies dans les SIPPE de la naissance à la 6e semaine de vie de l'enfant (Postnatale 1), au cours de l'année de référence (1.01.12) Nombre moyen de visites à domicile par semaine auprès des femmes suivies dans les SIPPE de la 7e semaine au 12e mois de vie de l'enfant (Postnatale 2), au cours de l'année de référence (1.01.12) Nombre moyen de visites à domicile par semaine auprès des femmes suivies dans les SIPPE du 13e au 60e mois de vie de l'enfant (Postnatale 3), au cours de l'année de référence (1.01.12) Pourcentage d'écoles qui implantent l'approche École en santé (AÉS) (1.01.13) Proportion des enfants recevant en CSSS−mission CLSC leur 1re dose de vaccin contre le DCaT-Polio-Hib dans les délais (1.01.14) Proportion des enfants recevant en CSSS−mission CLSC leur 1re dose de vaccin contre le méningocoque de sérogroupe C dans les délais (1.01.15) Proportion des enfants recevant en CSSS−mission CLSC leur 1re dose de vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons (RRO) dans les délais (1.01.16) Atteinte et maintien du ratio recommandé d’infirmière (ETC) affectée au programme de prévention des infections nosocomiales (1.01.11) Services généraux−activités cliniques et d’aide Nombre d’usagers desservis par les services psychosociaux en CSSS−mission CLSC (1.02.02) 34 Résultats 2010-2011 Résultats 2011-2012 Résultats 2012-2013 6,80 7,11 7,98 7,67 5,81 5,59 5,84 4,60 4,02 3,59 4,26 3,63 0 0 2 2,76 0 0 0 0 0 0 0 0 80 108,0 112,5 100 0,5 0,31 0,34 0,35 1 0,97 0,96 0,86 0,5 0,14 0,20 0,19 0,25 0,09 0,08 0,11 92 100 50 75 80 42,1 74,2 80,4 70 23,4 53,7 56,9 70 − 52,9 57,1 − 1 1 1 246 284 300 318 Nombre moyen d’interventions par usager réalisées dans le cadre des services psychosociaux en CSSS−mission CLSC (1.02.03) Perte d’autonomie liée au vieillissement Nombre moyen d'heures travaillées par année par jour-présence en soins infirmiers et d'assistance dans les CHSLD (1.03.03) Nombre moyen d'heures travaillées par jour-présence en services professionnels dans les CHSLD (1.03.04) Nombre total d'heures de service de soutien à domicile longue durée rendues à domicile par les différents modes de dispensation de services (CSSS−mission CLSC) (1.03.05.01) Nombre d'usagers différents pour lesquels des heures de services professionnels de soutien à domicile longue durée ont été rendues à domicile (CSSS−mission CLSC) (1.03.05.02) Degré moyen d'implantation des RSIPA dans les réseaux locaux de services (1.03.06) Pourcentage des centres hospitaliers ayant mis en place la majorité des préalables reliés à l'implantation de l'approche adaptée à la personne âgée (1.03.09) Déficience physique Nombre d’usagers ayant une déficience physique dont la famille reçoit des services de soutien (répit, gardiennage, dépannage) par allocation directe (1.04.03) Nombre de personnes ayant une déficience physique recevant des services en établissement− CSSS (1.41.04.01) Nombre moyen d'interventions ou d'heures de prestation de services par personne ayant une déficience physique−CSSS (1.42.04.01) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique−TOUS ÂGES−TOUTES PRIORITÉS (1.45.04.01) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique−TOUS ÂGES−PRIORITÉ URGENTE (1.45.04.02) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique−TOUS ÂGES−PRIORITÉ ÉLEVÉE (1.45.04.03) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience physique−TOUS ÂGES−PRIORITÉ MODÉRÉE (1.45.04.04) Taux des demandes de services traitées en CSSS, CRDP et CRDI selon les délais définis comme standards du plan d'accès−TOUTES DÉFICIENCES−TOUS ÂGES−TOUTES PRIORITÉS (1.45.45.00) Taux des demandes de services traitées en CSSS, CRDP et CRDI selon les délais définis comme standards du plan d'accès−TOUTES DÉFICIENCES−TOUS ÂGES−PRIORITÉ URGENTE (1.45.45.02) Taux des demandes de services traitées en CSSS, CRDP et CRDI selon les délais définis comme standards du plan d'accès−TOUTES DÉFICIENCES−TOUS ÂGES−PRIORITÉ ÉLEVÉE (1.45.45.03) 35 Cibles 2012-2013 Résultats 2010-2011 Résultats 2011-2012 Résultats 2012-2013 4 3,88 3,80 5,24 3 3,045 3,191 3,04 0,23 0,271 0,271 0,35 32 923 28 862 37 017 37 279 − 916 948 948 55,0 43,63 53,43 − − 100 100 100 43 35 39 46 170 308 309 318 24,5 15,2 16,4 16,5 90 − 53,3 88,2 90 − 14,3 − 90 − 50 100 90 − 100 86,7 90 − 57,1 88,9 − − 14,3 − − − 50 100 Cibles 2012-2013 Taux des demandes de services traitées en CSSS, CRDP et CRDI selon les délais définis comme standards du Plan − d'accès−TOUTES DÉFICIENCES−TOUS ÂGES−PRIORITÉ MODÉRÉE (1.45.45.04) Déficience intellectuelle et troubles envahissant du développement (DI-TED) Nombre d’usagers ayant une déficience intellectuelle ou un trouble envahissant du développement dont la famille reçoit des services de 46 soutien (répit, gardiennage, dépannage) par allocation directe−CSSS (1.05.13) Nombre de personnes ayant une déficience intellectuelle et un trouble envahissant du développement recevant des services en 35 établissement−CSSS (1.41.05.01) Nombre moyen d'interventions ou d'heures de prestation de services par personne ayant une déficience intellectuelle et un 10,1 trouble envahissant du développement−CSSS (1.42.05.01) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les − personnes ayant une déficience intellectuelle et un trouble envahissant du développement−TOUS ÂGES−TOUTES PRIORITÉS (1.45.05.01) Pourcentage des demandes de services traités en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience intellectuelle et un trouble 90 envahissant du développement−TOUS ÂGES−PRIORITÉ URGENTE (1.45.05.02) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience intellectuelle et un trouble 90 envahissant du développement−TOUS ÂGES−PRIORITÉ ÉLEVÉE (1.45.05.03) Taux des demandes de services traitées en CSSS, selon les délais définis comme standards du plan d'accès aux services pour les personnes ayant une déficience intellectuelle et un trouble 90 envahissant du développement−TOUS ÂGES−PRIORITÉ MODÉRÉE (1.45.05.04) Dépendances Nombre de jeunes et d'adultes ayant reçu des services de première ligne, en toxicomanie et en jeu pathologique, offerts par les CSSS 9,2 (1.07.05) Jeunes en difficulté Nombre d’usagers (jeunes et leur famille) rejoints en 540 CSSS−mission CLSC (1.06.01) Nombre moyen d’interventions par usager (jeunes et leur famille) 7 en CSSS−mission CLSC (1.06.02) Santé mentale Nombre de places en soutien d’intensité variable dans la communauté pour des adultes de 18 ans et plus mesuré par le 45 nombre moyen d’adultes qui ont reçu ces services (1.08.05) Séjour moyen sur civière à l'urgence pour des problèmes de santé − mentale (1.08.07) Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière à l'urgence − pour un problème de santé mentale (1.08.08) Nombre d’usagers souffrant de troubles mentaux ayant reçu des services de santé mentale de 1re ligne en CSSS−mission CLSC 392 (1.08.09) 36 Résultats 2010-2011 − Résultats 2011-2012 Résultats 2012-2013 83,3 87 49 44 53 65 125 123 5,6 6,4 7,1 − 66,7 90 − − − − − 100 − 66,7 88,9 − 9 20 599 589 386 7,65 8,26 6,90 26 30 31 15,09 24,2 20,88 4,90 17,65 9,89 489 480 476 Santé physique Séjour moyen sur civière (durée) (1.09.01) Séjour moyen sur civière des personnes de 75 ans et plus (1.09.02) Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière (1.09.03) Pourcentage de séjour de 48 heures et plus sur civière des personnes de 75 ans et plus (1.09.04) Pourcentage de séjours de 24 heures et plus sur civière (1.09.31) Nombre d’usagers en soins palliatifs à domicile (1.09.05) Nombre moyen d’interventions par usager en soins palliatifs à domicile (1.09.06) Administration et soutien aux services Application des lignes directrices en hygiène et salubrité, pourcentage des lignes directrices sont appliquées Cibles 2012-2013 Résultats 2010-2011 Résultats 2011-2012 Résultats 2012-2013 − − − − 18,44 18,44 7,9 17,09 24,59 6,8 18,21 24,78 6,1 15,3 14,1 11,6 − 89 20,78 67 18,29 74 20,38 84 16,00 20,55 23,45 28,32 − 100 % 100 % 100 % 80 % des dossiers cliniques répertoriés par échantillonnage lors de l’audit annuel s’appuient sur un plan d’intervention, un plan de service individualisé ou un plan thérapeutique infirmier conforme aux standards en cette matière. 70 % des dossiers cliniques répertoriés par échantillonnage lors de l’audit annuel font preuve d’une qualité de tenue et de rédaction de notes conforme aux standards en cette matière. 37 Augmentation de 1 % de valeurs pondérées effectuées au laboratoire comparativement à l’année financière 2011-2012. On observe une augmentation de 3,5 % des unités produites au service d’imagerie médicale. Toutefois, la suppression temporaire du quart de nuit pour cause de maternité et de maladie long terme au sein de l’équipe en imagerie médicale explique l’augmentation de 16 % du nombre de déplacements de nuit des techniciens de ce secteur. En santé publique, ajout de 0,8 ETC pour aider à l’atteinte des cibles, à mettre en place l’avis de grossesse, à appliquer la politique de périnatalité et au projet de recherche national sur la vaccination. Ajout de 0,8 ETC jeunes en difficulté, 1 ETC santé mentale adulte et 0,5 ETC déficience intellectuelle afin de réponde à nos engagements. Amélioration à prévoir déjà au bilan. La cible pour le soutien à intensité variable (SIV) est abaissée à 40 pour l’année 2013-2014. Cet ajustement est fait en tenant compte des ressources allouées. Un certain nombre de jeunes et familles rejoints dans les services ont été « enregistrés » dans le programme SIPPE au lieu de Jeune en difficulté. Il y a donc un impact sur la cible et nous avons le souci de bien classer les données statistiques pour la prochaine année. 38 RAPPORT DE L’AUDITEUR 39 40 ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DES RÉSULTATS Tableau 12 États des résultats Fonds Exploitation Revenus Subvention Agence et MSSS Subvention Gouvernement du Canada Contributions des usagers Ventes de services et recouvrements Donations4 Revenus de placement Revenus de type commercial Autres revenus Total des revenus Charges Salaires, avantages sociaux et charges sociales Médicaments Produits sanguins Fournitures médicales et chirurgicales Denrées alimentaires Rétributions versées aux ressources non institutionnelles Frais financiers Entretien et réparations, y compris les dépenses non capitalisables relatives aux immobilisations Créances douteuses Amortissement des immobilisations Autres charges Total des charges Surplus (déficit) de l’exercice Total Immobilisation principales accessoires 2012-2013 30 094 619 $ 2012-2013 7 000 $ 12 834 2012-2013 2 446 638 $ Exercice courant Exercice précédent 2012-2013 32 548 257 $ 12 834 2011-2012 31 623 195 $ 12 834 3 114 339 487 113 3 236 389 502 363 338 416 24 625 25 284 173 822 36 724 690 $ 86 33 567 24 349 322 683 35 755 466 $ 25 605 076 $ 24 598 253 $ 337 984 60 862 388 607 337 984 60 862 388 607 323 555 73 750 367 059 645 643 2 104 413 645 643 2 104 413 622 208 1 996 482 748 626 352 782 748 626 712 902 798 993 726 691 1 390 017 (2 556) 1 390 017 6 118 1 443 823 3 114 339 487 113 338 194 24 381 222 244 25 284 125 715 34 184 361 $ 45 118 $ 25 585 716 $ 19 360 $ 350 006 10 114 48 107 2 495 211 $ (2 556) 4 884 152 34 354 827 $ 474 29 948 $ 7 960 2 499 385 $ 4 892 586 36 884 160 $ 4 411 437 35 368 369 $ (170 466 $) 15 170 $ (4 174 $) (159 470 $) 387 097 $ 4 Référence Opérations entre apparentés page 47 41 ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DES SURPLUS (DÉFICITS) CUMULÉS Tableau 13 États des surplus (déficits) cumulés Fonds Exploitation Surplus (déficits) cumulé au début Surplus (déficits) de l'exercice Surplus (déficits) cumulé à la fin Total Immobilisation 2012-2013 516 928 $ (155 296) 361 632 $ 2012-2013 28 168 $ (4 174) 23 994 $ 42 Exercice courant 2012-2013 545 096 $ (159 470) 385 626 $ Exercice précédent 2011-2012 157 999 $ 387 097 545 096 $ ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE Tableau 14 État de la situation financière Fonds Exploitation Actifs financiers Encaisse (découvert de banque) Placements temporaires Débiteurs - Agence et MSSS Autres débiteurs Créances interfonds (dettes interfonds) Subvention à recevoir (perçue d'avance) - Réforme Placement à long terme Frais reportés liés aux dettes Autres éléments Total des actifs financiers Passifs Emprunts temporaires Autres créditeurs et autres charges à payer Avances de fonds en provenance de l'Agence – enveloppes décentralisées Intérêts courus à payer Revenus reportés Dettes à long terme Passif au titre des avantages sociaux futurs Autres éléments Total des passifs Actifs financiers nets (dette nette) Immobilisation 2012-2013 667 155 $ 1 640 000 2012-2013 177 526 $ 743 735 417 717 (48 519) 2 573 918 1 000 191 378 46 589 48 519 369 712 32 369 21 108 Total Exercice Exercice courant précédent 2012-2013 2011-2012 844 681 $ 906 447 $ 1 640 000 1 790 000 935 113 464 306 0 2 943 630 1 000 32 369 21 108 937 830 338 664 0 2 226 988 1 000 0 48 823 6 016 114 $ 866 093 $ 6 882 207 $ 6 249 752 $ 2 900 727 6 019 970 $ 31 142 6 019 970 $ 2 931 869 695 668 $ 2 909 855 656 369 656 369 8 780 324 191 378 253 866 20 092 057 191 378 326 575 20 092 057 3 072 628 0 199 307 335 508 17 260 593 2 835 649 51 400 6 046 064 $ 27 244 782 $ 33 290 846 $ 33 068 304 $ (29 950) (26 378 689) (26 408 639) (26 818 552) 26 402 683 $ 27 094 025 $ 185 163 84 460 27 363 648 $ 545 096 $ 72 709 3 072 628 Actifs non financiers Immobilisations Stocks de fournitures Frais payés d'avance Total des actifs non financiers 191 867 199 715 391 582 $ 26 402 683 $ 26 402 683 $ 191 867 199 715 26 794 265 $ Surplus (déficits) cumulés 361 632 $ 23 994 $ 385 626 $ 43 ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DE LA VARIATION DES ACTIFS FINANCIERS NETS (DETTE NETTE) Tableau 15 État de la variation des actifs financiers nets (dette nette) Fonds Exploitation Actifs financiers nets (dette nette) au début Surplus (déficits) de l'exercice Variations dues aux immobilisations Acquisitions Amortissement de l'exercice Total des variations dues aux immobilisations Variations dues aux stocks de fournitures et aux frais payés d'avance Acquisitions stocks de fournitures Acquisition de frais payés d'avance Utilisation stocks de fournitures Utilisation de frais payés d'avance Total des variations dues aux stocks de fournitures et aux frais payés d'avance Augmentation (diminution) des actifs financiers nets (dette nette) Actifs financiers nets (dette nette) Immobilisation Total Exercice Exercice courant précédent 2012-2013 2011-2012 (26 818 552) (28 247 535) (159 470) 387 097 2012-2013 247 305 (155 296) 2012-2013 (27 065 857) (4 174) 0 (698 675) 1 390 017 691 342 (698 675) 1 390 017 691 342 (440 739) 1 443 823 1 003 084 (2 158 796) (207 748) 2 152 092 92 493 0 0 0 0 (2 158 796) (207 748) 2 152 092 92 493 (1 519 642) (492 599) 1 530 653 520 390 (121 959) 0 (121 959) 38 802 (277 255) 687 168 409 913 1 428 983 (29 950 $) (26 378 689 $) (26 408 639 $) (26 818 552 $) 44 ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DES FLUX DE TRÉSORERIE Tableau 16 État des flux de trésorerie Surplus (déficit) Éléments sans incidence sur la trésorerie Créances douteuses Stocks et frais payés d'avance Amortissement des revenus reportés liés aux immobilisations Amortissement des immobilisations Total des éléments sans incidence sur la trésorerie Variation des actifs financiers et des passifs reliés au fonctionnement Flux de trésorerie provenant des activités de fonctionnement Activités d'investissement en immobilisations Acquisitions Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement en immobilisations Activités d'investissement Variation d'autres éléments : Subvention à recevoir - Réforme comptable Flux de trésorerie provenant des activités d'investissement Activités de financement Emprunts effectués - Dette à long terme Emprunts effectués - Refinancement de la dette à long terme Emprunts remboursés - Dette à long terme Emprunts remboursés - Refinancement de la dette à long terme Emprunts temporaires effectués - Fonds d'immobilisations Emprunts temporaires effectués – Refinancement fonds d'immobilisations Emprunts temporaires remboursés - Fonds d'immobilisations Flux de trésorerie provenant des activités de financement Augmentation (Diminution) de la trésorerie et des équivalents de trésorerie Trésorerie et équivalents de trésorerie au début Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin Trésorerie et équivalents de trésorerie à la fin comprennent: Encaisse Placements dont l'échéance n'excède pas 3 mois Total 45 Total Exercice Exercice courant précédent 2012-2013 2011-2012 (159 470 $) 387 097 $ (2 556) (121 959) 0 1 390 017 1 265 502 514 848 1 620 880 6 118 38 802 (51 424) 1 443 823 1 437 319 961 892 2 786 308 (698 675) (698 675) (440 739) (440 739) (1 135 452) (1 135 452) (603 699) (603 699) 6 473 790 (2 779 965) (862 361) (915 814) (962 149) 9 419 3 873 480 (6 473 790) (121 118) 110 036 (103 211) 2 780 207 2 676 996 (1 868 544) (126 674) 2 906 881 2 780 207 1 036 996 1 640 000 2 676 996 $ 990 207 1 790 000 2 780 207 $ ÉTATS FINANCIERS ÉTAT DU SUIVI DES RÉSERVES, COMMENTAIRES ET OBSERVATIONS FORMULÉS PAR L’AUDITEUR INDÉPENDANT Tableau 17 État du suivi des réserves, commentaires et observations formulés par l’auditeur indépendant Description des réserves, commentaires et observations Année 2011-2012 Mesures prises pour régler ou améliorer la problématique identifiée Nature (R, O ou C) 1 2 3 Signification des codes : Colonne 3 : R : pour réserve O : pour observation C : pour commentaire Rapport de l’auditeur indépendant portant sur les états financiers Comptabilisation contrats de location 11-12 R d’immeubles avec SIQ à titre de contrats location-exploitation au lieu de contrats location-acquisition Non-comptabilisation des obligations 11-12 R envers les employés en congé parental et en assurance-salaire 4 État de la problématique au 31 mars 2013 R PR NR 5 6 7 Colonnes 5, 6 et 7 : R : Pour réglé PR : pour partiellement réglé NR : pour non réglé Aucun contrat avec la SIQ R Inscription des provisions en 2012-2013 R Rapport de l’auditeur indépendant portant sur les unités de mesure et les heures travaillées et rémunérées Rapport de l’auditeur indépendant portant sur le respect des modalités de la directive ministérielle relative aux conditions de rémunération offertes lors de l’octroi de certains mandats Questionnaire à remplir par l’auditeur indépendant (vérificateur externe) Rapport à la gouvernance 46 ÉTATS FINANCIERS OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS Au 31 mars 2013, l'établissement a reçu 28 654 $ de don de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé (2 670 $ au 31 mars 2012). Ces dons ont été comptabilisés au fonds d’immobilisation comme actif–immobilisations et comme passif–revenus reportés. En 20122013, le Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé a inscrit 338 194 $ de revenus– recouvrement de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé (1 481 $ de revenus–recouvrement en 2011-2012). Au 31 mars 2013, l’établissement a 0 $ de passif-autres créditeurs dû à la Fondation du Centre de santé et de services de Maskinongé au fonds d’exploitation (1 429 $ au 31 mars 2012). L’établissement a 46 655 $ de passif à long terme-revenus reportés de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé au Fonds d’immobilisation (67 554 $ au 31 mars 2012). Toutes les opérations conclues avec les apparentés ont été mesurées à la valeur d’échange. La Fondation a été constituée en vertu de la loi sur les compagnies du Québec et a pour objet de solliciter et de recevoir des dons, des legs, des contributions en argent, en valeurs mobilières ou immobilières dans le but de promouvoir, d’appuyer ou donner assistance financière à tout projet servant au mieux-être du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. Le conseil de la Fondation est composé de treize (13) membres dont deux (2) proviennent du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé. 47 ÉTATS FINANCIERS LE BILAN D’APPLICATION DE LA LOI Le bilan d’application de la loi mettant en œuvre certaines dispositions du discours sur le budget du 30 mars 2010 et visant le retour à l’équilibre budgétaire en 2013 -2014 et à réduction de la dette Le 12 juin 2010, l’Assemblée nationale sanctionnait le projet de loi n o 100 établissant l’objectif de réduire de 10 % les dépenses de fonctionnement de nature administrative constatées en 2009-2010, et ce, d’ici le 31 mars 2014. Des mesures spécifiques ont été ciblées par le gouvernement en 2010-2011 pour y arriver. Ces mesures visent la réduction de la taille des effectifs du personnel administratif et d’encadrement et une réduction de 25 % des dépenses de déplacement, de formation et de publicité. Pour ce faire, la région a soumis un plan d’action régional pour l’atteinte de ces cibles et le tableau ci-après indique les résultats de l’exercice financier 2012-2013. Globalement, la région de la Mauricie et du Centre-du-Québec a de nouveau atteint les cibles sur tous les aspects visés par ces mesures. Rappelons que le déploiement des progiciels administratifs régionaux réalisé au cours de l’exercice 2009-2010 a surévalué le volume d’heures de travail de l’année de référence; ce qui a contribué à l’atteinte de notre cible de réduction des effectifs administratifs. Malgré l’ampleur du défi en ce qui a trait aux dépenses de déplacement, de formation et de publicité, celui-ci a été maintenu pour tous les établissements en 2012-2013, incluant les augmentations de prix causées par l’inflation. Suivi global des cibles pour l'équilibre budgétaire Suivi Loi 100 Domrémy Interval CSSS Batiscan CSSS Haut St-Maurice CSSS Maskinongé CSSS Bécancour Nicolet-Y CRDI Centre-Jeunesse Agence CSSS Drummond CSSS Arthabaska-Érable CSSS Énergie CSSS TR fusionné TOTAL Total des cibles 2010-2014 71 000 205 000 232 000 275 000 295 000 470 000 519 000 651 000 753 326 895 000 934 000 960 000 1 931 000 8 191 326 Heures 12-13 Heures 09-10 selon les selon le établissements AS-471 Total des cibles 2012-2013 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ 61 796 181 574 202 984 238 270 237 416 376 866 459 060 533 932 136 874 799 526 822 942 795 528 1 658 106 6 504 874 Suivi de la réduction des effectifs $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ 30 520 63 526 144 301 149 059 147 509 269 105 129 952 202 479 136 874 515 293 625 152 563 076 1 130 490 4 107 336 $ Cible 12-13 (MSSS) Suivi de la diminution des frais administratifs Écart 2009-2012 vs 2012-2013 (favorable) défavorable 27 830 (455) 59 070 (1 364) 138 055 (1 916) 146 767 (2 085) 140 815 (2 163) 244 841 (3 243) 124 022 (3 798) 174 493 (4 113) 124 557 (3 693) 501 946 (6 532) 603 660 (8 246) 553 543 (7 436) 1 118 286 (13 529) 3 957 885 $ (58 573) $ Cible atteinte 48 (2 690) (4 456) (6 246) (2 292) (6 694) (24 264) (5 930) (27 986) (12 317) (13 347) (21 492) (9 533) (12 204) (149 451) $ Dépenses selon le AS-471 2009-2010 et l'information donnée de l'établissement 84 146 237 564 134 037 135 579 126 800 191 050 546 064 389 658 452 557 297 949 420 518 322 873 621 842 3 960 637 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ Dépenses maximales acceptées 75% Prévision au 31 mars 2013 63 110 $ 29 551 178 173 $ 93 359 100 528 $ 99 289 101 685 $ 76 788 95 100 $ 94 381 143 288 $ 106 321 409 549 $ 313 713 292 244 $ 231 667 339 418 $ 275 270 223 462 $ 220 059 315 389 $ 313 186 242 155 $ 233 519 466 382 $ 432 695 2 970 483 $ 2 519 798 Cible atteinte $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ Écart favorable (défavorable) 33 559 84 814 1 239 24 897 719 36 967 95 836 60 577 64 148 3 403 2 203 8 636 33 687 450 685 $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ $ CONSEILS ET COMITÉS CONSEIL D’ADMINISTRATION Guylaine Bellemare Robert Boudreault René Ébacher Michel Gaboury Guy Gagnon Nicole Deshaies Josée Doyon Sylvie Gélinas Jacques Lafrenière, président Dr Luc Lambert Nicole Larose Luc Lessard Hélène Livernoche Kathya Paquin Lyne Pépin, secrétaire Claude Savoie Gisèle Sirois-Couture Isabelle St-Yves, vice-présidente Désignation (Conseil des infirmières et infirmiers) Nomination (Agence) Cooptation Élection (Population) Cooptation Désignation (Comité des usagers) Cooptation Désignation (Conseil multidisciplinaire) Élection (Population) Désignation (Conseil des médecins, dentistes et pharmaciens) Cooptation Désignation (Fondation) Désignation (Personnel non clinique) Cooptation Directrice générale Nomination (Agence) Désignation (Comité des usagers) Cooptation CONSEIL DES MÉDECINS, DENTISTES ET PHARMACIENS (CMDP) Comité exécutif Dr Guy Croisetière, directeur des services professionnels Dr Thierry Dambry, 2e vice-président Dr Luc Lambert, secrétaire Dr Martin Lamy, président Dre Fabienne Martin, trésorière Lyne Pépin, directrice générale Dr Paul Ricard, 1er vice-président Yvon Rousseau, pharmacien 49 CONSEIL MULTIDISCIPLINAIRE (CM) Comité exécutif Céline Brault Alain Demers Sylvie Gélinas Lucie Laporte Josée Mercier Sandra Robitaille CONSEIL DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS (CII) Comité exécutif Karine Bertrand Sandra Denoncourt Annie Dubé Andréanne Jetté Catherine Laquerre Jocelyn Milot Anne Riopel COMITÉ EXÉCUTIF DU COMITÉ DES INFIRMIÈRES ET INFIRMIERS AUXI LIAIRES (CIIA) Comité exécutif Sandra Denoncourt Chantal Fréchette Lisa-Marie Noël Anne Riopel 50 COMITÉ DES USAGERS Nicole Deshaies Marie-Claude Ferron Michelle Gérin-Lajoie Louisette Lacoursière Lise Ringuette Gisèle Sirois-Couture Tenue de l’assemblée générale annuelle (10 septembre 2012). À cette occasion, des produits promotionnels ont été distribués aux participants : pochette contenant le dépliant du comité, un calepin et un crayon portant le logo et le numéro de téléphone pour joindre le comité. Participation des membres à la Journée régionale des comités des usagers et des résidents, au congrès du regroupement provincial des comités des usagers, colloque du conseil pour la protection des malades. Production du calendrier 2013-2014 comprenant une description des droits et des obligations de l’usager. Présentation, sur invitation, de la commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services sur les divers éléments d’analyse d’un dossier de plainte et de son développement. Visite des ressources intermédiaires afin de rencontrer des usagers et de remettre à cette occasion le calendrier du comité. Célébration d’une messe en hébergement par le nouvel évêque du diocèse de TroisRivières, Mgr Luc Bouchard. Activité très appréciée par les usagers et les résidents. Formations qui ont permis aux membres du comité d’enrichir leur engagement auprès des usagers : o Organiser vos réunions de comités : ce qu’il faut savoir pour les comprendre et mieux les réussir; o Statut et mission du Centre d’assistance et d’accompagnement aux plaintes; o Les étapes d’une évaluation de la satisfaction des usagers ou des résidents; o Des pistes d’amélioration dans la manière de comprendre et de jouer notre rôle efficacement pour les usagers. COMITÉ DES RÉSIDENTS Lise Bareil Jacques Béland Murielle Bergeron-Milette Louisette Lacoursière Lisette Leblanc-Landry Le comité des résidents et ses représentants sont présents et participent à toutes les activités menées en hébergement. Des présents sont remis aux résidents selon le thème des fêtes (par exemple : cigare en chocolat pour les hommes à la fête de Pères et fleur pour les femmes à la fête des Mères. Le comité a tenu à souligner le centième anniversaire d’une résidente en lui offrant une gerbe de fleurs au nom de tous les résidents. La participation au symposium du conseil de la protection des malades et de leur colloque de même qu’à la journée régionale des comités des usagers et des résidents demeurent des activités annuelles. De plus, les représentants sont consultés sur différents dossiers par l’organisation et notamment sur l’approche milieu de vie et les changements induits par cette démarche. 51 ANNEXES 52 Code d’éthique et de déontologie des administrateurs du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé Code d’éthique et de déontologie des administrateurs du Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé (CSSSM) Adopté par le conseil d’administration : Le 10 novembre 2009 53 PRÉAMBULE L’administration d’un établissement public représente des caractéristiques et obéit à des impératifs qui la distinguent de l’administration privée. Un tel contrat social impose un lien de confiance particulier entre l’établissement et les citoyens. Une conduite conforme à l’éthique demeure, par conséquent, une préoccupation constante de l’établissement pour garantir à la population une gestion intègre et de confiance des fonds publics. Dans le respect des valeurs fondamentales, il est opportun de rassembler dans le présent « Code d’éthique et de déontologie », les principales lignes directrices éthiques et déontologiques auxquelles les administrateurs de cet établissement adhèrent. 1. OBJECTIF GÉNÉRAL ET CHAMP D’APPLICATION 1. Le présent Code n’a pas pour objet de se substituer aux lois et règlements en vigueur, ni d’établir une liste exhaustive des normes de comportement attendues de l’administrateur. Il cherche plutôt à réunir les obligations et devoirs généraux de l’administrateur. Notamment, il : traite des mesures de prévention, notamment des règles relatives à la déclaration des intérêts ; traite de l’identification de situations de conflit d’intérêts ; traite des devoirs et obligations des administrateurs après qu’ils cessent leurs fonctions ; prévoit des mécanismes d’application du Code. 2. Tout administrateur de l’établissement est tenu de respecter les principes d’éthique et les règles de déontologie prévus par la loi et le présent Code. En cas de divergence, les principes et règles les plus exigeants s’appliquent. L’administrateur doit, en cas de doute, agir selon l’esprit de ces principes et de ces règles. L’administrateur est tenu aux mêmes obligations lorsque, à la demande de l’établissement, il exerce des fonctions d’administrateur dans un autre organisme ou entreprise, ou en est membre. 2. DÉFINITIONS 3. 3. Dans le présent Code, à moins que le contexte n’indique un sens différent : a) « code d’éthique » désigne plus spécialement : l’étude théorique des principes qui guident l’action humaine dans les contextes où le choix est possible ; tout ensemble de principes gouvernant l’action des individus pour autant qu’ils agissent en fonction de leur appartenance à un groupe social déterminé et que cette appartenance impose des règles de conduite. b) « déontologie » désigne des règles, devoirs, obligations, ce qu’il faut faire. Historiquement, cependant, le mot fut rapidement lié à l’expérience des professions et notamment des professions libérales telles la médecine et le droit. Il désigne alors l’ensemble des règles et devoirs liés à l’exercice d’une profession. c) « administrateur » désigne un membre du conseil d’administration de l’établissement, qu’il soit élu ou nommé ; d) « conflit d’intérêts » désigne notamment, sans limiter la portée légale de cette expression, toute situation où l’intérêt direct ou indirect de l’administrateur est tel qu’il risque de compromettre l’exécution objective de sa tâche car son jugement peut être influencé et son indépendance affectée par l’existence de cet intérêt ; e) « entreprise » désigne toute forme que peut prendre l’organisation de la production de biens ou de services ou de toute autre affaire à caractère commercial, industriel ou financier et tout regroupement visant à promouvoir certaines valeurs, intérêts ou opinions ou à exercer une influence sur les autorités de l’établissement ; f) « proche » désigne le conjoint légal ou de fait, l’enfant, le père, la mère, le frère et la sœur de l’administrateur. DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L’ADMINISTRATEUR L’ADMINISTRATEUR, DANS L’EXERCICE DE SES FONCTIONS : Agit dans l’intérêt de l’établissement et la population desservie. À cette fin, l’administrateur : 4. 5. 6. 7. Est sensible aux besoins de la population et privilégie la prise en compte des droits fondamentaux de la personne. S’assure de la pertinence, de la qualité et de l’efficacité des services dispensés. S’assure de l’utilisation économique et efficiente des ressources humaines, matérielles et financières. S’assure de la participation, de la motivation, de la valorisation, du maintien des compétences et du développement des personnes à son emploi. Agit avec soin, prudence, diligence et compétence. À cette fin, l’administrateur : Disponibilité et participation active 8. Se rend disponible pour remplir ses fonctions et prend une part active aux décisions du conseil d’administration. Soin et compétence 9. S’assure de bien connaître et suivre l’évolution de l’établissement ; il se renseigne avant de décider et, au besoin, évite de prendre des décisions prématurées. Neutralité 10. Se prononce sur les propositions, en exerçant son droit de vote de la manière la plus objective possible. À cette fin, il ne peut prendre d’engagement à l’égard de tiers ni leur accorder aucune garantie relativement au vote ou à quelque décision que ce soit. Discrétion 11. Fait preuve de discrétion sur ce dont il a connaissance dans l’exercice de ses fonctions. De plus, il fait preuve de prudence et de retenue à l’égard d’informations confidentielles dont la communication ou l’utilisation pourrait nuire aux intérêts de l’établissement, constituer une atteinte à la vie privée des gens ou conférer, à une personne physique ou morale, un avantage indu. 12. Garde confidentiels les faits ou renseignements dont il prend connaissance et qui exigent, suivant la loi ou la décision du conseil d’administration, le respect de la confidentialité. Relations publiques 13. Respecte les règles de politesse et de courtoisie dans ses relations avec le public et évite toute forme de discrimination ou de harcèlement prohibés par la loi. 14. S’efforce, dans les meilleurs délais, de toujours donner au citoyen l’information qu’il demande et qu’il est en droit d’obtenir ; s’il ne peut le faire lui-même, il dirige le citoyen vers le service approprié de l’établissement. 15. Adopte une attitude de réserve et de retenue dans la manifestation publique de ses opinions. Agit avec honnêteté et loyauté À cette fin, l’administrateur : 16. Agit de bonne foi au mieux des intérêts de l’établissement et de la population desservie sans tenir compte des intérêts d’aucune autre personne, groupe ou entité. 17. Lutte contre toute forme d’abus de pouvoir tels les conflits d’intérêts, la violation des règles, l’inefficacité de la gestion, le gaspillage, la divulgation de renseignements confidentiels, la distribution de faveurs, le camouflage de ses erreurs ou la tromperie de la population. Biens de l’établissement 18. Utilise les biens, les ressources ou les services de l’établissement selon les modalités d’utilisation reconnues et applicables à tous. Il ne peut confondre les biens de l’établissement avec les siens. Avantages ou bénéfices indus 19. Se comporte de façon à ne pas tirer d’avantages indus, en son nom personnel ou pour le compte d’autrui, de ses fonctions d’administrateur. 20. Ne peut accepter ni solliciter aucun avantage ou bénéfice, directement ou indirectement, d’une personne ou entreprise faisant affaires avec l’établissement, ou agissant au nom ou pour le bénéfice d’une telle personne ou entreprise, si cet avantage ou bénéfice est destiné ou susceptible de l’influencer dans l’exercice de ses fonctions ou de générer des expectatives en ce sens. Notamment est considéré un avantage prohibé tout cadeau, somme d’argent, prêt à taux préférentiel, remise de dette, offre d’emploi, faveur particulière ou autre chose ayant une valeur monétaire appréciable qui compromet ou semble compromettre l’aptitude de l’administrateur à prendre des décisions justes et objectives. 21. Ne reçoit aucun traitement ou autres avantages pécuniaires à l’exception du remboursement de ses dépenses faites dans l’exercice de ses fonctions aux conditions et dans la mesure déterminée par le gouvernement. Transparence 22. Révèle tout renseignement ou fait aux autres membres du conseil d’administration lorsqu’il sait que la communication de ce renseignement ou de ce fait pourrait avoir un impact significatif sur la décision à prendre. Interventions abusives 23. S’abstient d’intervenir dans le processus d’embauche du personnel, sous réserve du directeur général ou d’un cadre supérieur. 24. S’abstient de manœuvrer pour favoriser des amis ou des proches. 25. S’abstient d’agir comme intermédiaire, même à titre gratuit, entre un organisme à but lucratif ou non de l’établissement. 26. S’abstient d’ingérence indue dans le fonctionnement interne de l’établissement qui relève de la responsabilité du directeur général. Conflits de devoirs ou d’intérêts 27. Évite des conflits de devoirs et d’intérêts. L’administrateur autre que le directeur général et les conflits d’intérêts 28. L’administrateur autre que le directeur général, sous peine de déchéance de sa charge, dénonce par écrit son intérêt au conseil lorsqu’il a un intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui du conseil ou de l’un des établissement qu’il administre. De plus, cet administrateur s’abstient de siéger et de participer à toute délibération ou décision lorsqu’une question portant sur l’entreprise dans laquelle il a cet intérêt est débattue. Cependant, le fait pour cet administrateur d’être actionnaire minoritaire d’une personne morale qui exploite une telle entreprise visée ne constitue par un conflit d’intérêts si les actions de cette personne morale se transigent dans une bourse reconnue et si l’administrateur en cause ne constitue pas un initié de cette personnel morale au sens de l’article 89 de la Loi sur les valeurs mobilières (L.R.Q., chapitre V-1.1). 29. Doit, comme administrateur, dans les soixante (60) jours suivant sa nomination, déposer devant le conseil d’administration une déclaration écrite mentionnant l’existence des intérêts pécuniaires qu’il a dans des personnes morales, des sociétés ou des entreprises susceptibles de conclure des contrats avec tout établissement. Cette déclaration doit être mise à jour dans les soixante (60) jours de l’acquisition de tels intérêts par l’administrateur et, à chaque année, dans les soixante (60) jours de l’anniversaire de sa nomination. 30. Doit, comme administrateur, dans les trente (30) jours qui suivent la conclusion de tout contrat de services professionnels, déposer devant le conseil d’administration une déclaration écrite mentionnant l’existence de tel contrat conclu avec un établissement par une personne morale, une société ou une entreprise dans laquelle l’administrateur a des intérêts pécuniaires. Le directeur général et les conflits d’intérêts 31. Ne peut, comme directeur général et sous peine de déchéance de sa charge, avoir un intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui de l’établissement. Toutefois, cette déchéance n’a pas lieu si un tel intérêt lui échoit par succession ou donation, pourvu qu’il y renonce ou, qu’après en avoir informé le conseil d’administration, il en dispose dans les délais fixés par celui-ci. 32. Doit, comme directeur général, dans les soixante (60) jours suivant sa nomination, déposer devant le conseil d’administration une déclaration écrite mentionnant l’existence des intérêts pécuniaires qu’il a dans des personnes morales, des sociétés ou des entreprises susceptibles de conclure des contrats avec tout établissement. Cette déclaration doit être mise à jour dans les soixante (60) jours de l’acquisition de tels intérêts par le directeur général et, à chaque année, dans les soixante (60) jours de l’anniversaire de sa nomination. 33. Doit, comme directeur général, dans les trente (30) jours qui suivent la conclusion de tout contrat de services professionnels, déposer devant le conseil d’administration une déclaration écrite mentionnant l’existence de tel contrat conclu avec un établissement par une personne morale, une société ou une entreprise dans laquelle le directeur général a des intérêts pécuniaires. 34. Doit s’interdire, comme directeur général, sous peine de déchéance de sa charge, d’accepter une somme ou un avantage direct ou indirect d’une fondation ou d’une personne morale qui sollicite du public le versement de sommes ou de dons dans le domaine de la santé et des services sociaux. L’exclusivité de fonctions du directeur général 35. Doit, comme directeur général, sous peine de déchéance de sa charge ou de suspension sans traitement et sous réserve des exceptions prévues à la loi, s’occuper exclusivement du travail de l’établissement et des devoirs de sa fonction. Cependant, lorsqu’il occupe un autre emploi, charge ou fonction, il doit produire, dans les soixante (60) jours suivant sa désignation à cette fin et, à chaque année, dans les soixante (60) jours de l’anniversaire de sa nomination, une déclaration écrite mentionnant l’existence de ce fait. L’ADMINISTRATEUR, APRÈS LA FIN DE SON MANDAT : Agit avec prudence, discrétion, honnêteté et loyauté À cette fin, l’administrateur : 36. Se comporte de façon à ne pas tirer d’avantages indus, en son nom personnel ou pour le compte d’autrui, de ses fonctions antérieures d’administrateur. 37. Évite, dans l’année suivant la fin de son mandat, d’agir en son nom personnel ou pour le compte d’autrui relativement à une procédure, à une négociation ou à une autre opération à laquelle l’établissement pour lequel il a agi est partie et sur laquelle il détient de l’information non disponible au public. 38. S’abstient, dans l’année suivant la fin de son mandat, s’il n’est pas déjà à l’emploi de l’établissement, de solliciter un emploi auprès de l’établissement. 39. Ne fait pas usage, en tout temps, de l’information à caractère confidentiel qu’il a obtenu dans l’exécution ou à l’occasion de ses fonctions d’administrateurs. 40. Évite de ternir, par des propos immodérés, la réputation de l’établissement et de toutes les personnes qui y oeuvrent. 4. MÉCANISMES D’APPLICATION DU CODE Introduction d’une demande d’examen 41. Toute allégation d’inconduite ou de manquement à la loi ou au présent Code visant un administrateur doit être transmise au président du Comité de gouverne ou, s’il s’agit de ce dernier, à tout autre membre du comité. La personne à qui cette allégation est transmise en saisit le comité qui doit alors se réunir, au plus tard, dans les trente (30) jours suivants. Le comité peut également examiner, à sa propre initiative, toute situation de comportement irrégulier d’un administrateur. Examen sommaire 42. Lorsqu’une allégation lui est transmise en vertu de l’article qui précède, le président du comité peut rejeter, sur examen sommaire, toute allégation qu’il juge frivole, vexatoire ou faite de mauvaise foi. Il doit cependant en informer les autres membres du comité, lors de la première réunion qui suit. Le comité peut alors décider d’enquêter quand même sur cette allégation. Tenue de l’enquête 43. Le comité décide des moyens nécessaires pour mener toute enquête relevant de sa compétence. L’enquête doit cependant être conduite de manière confidentielle et protéger, dans la mesure du possible, l’anonymat de la personne à l’origine de l’allégation. Information de l’administrateur concerné 44. Au moment qu’il juge opportun, le comité doit informer l’administrateur visé des manquements reprochés en lui indiquant les dispositions concernées de la loi ou du Code. À sa demande et à l’intérieur d’un délai raisonnable, l’administrateur a le droit d’être entendu, de faire témoigner toute personne de son choix et de déposer tout document qu’il juge pertinent. Transmission du rapport au Conseil 45. Lorsque le comité en vient à la conclusion que l’administrateur a enfreint la loi ou le présent Code ou qu’il a fait preuve d’une inconduite de nature similaire, il transmet au conseil d’administration un rapport contenant un sommaire de l’enquête et une recommandation de sanction. Ce rapport est confidentiel. Décision 46. Le conseil d’administration se réunit à huis clos pour décider de la sanction à imposer à l’administrateur visé. Ce dernier ne peut participer aux délibérations ou à la décision mais il peut, à sa demande, se faire entendre avant que la décision ne soit prise. Sanctions 47. Selon la nature et la gravité du manquement ou de l’inconduite, les sanctions qui peuvent être prises sont le rappel à l ‘ordre, la réprimande, la suspension ou le recours en déchéance de charge. L’administrateur est informé, par écrit, de la sanction qui lui est imposée. 5. ENGAGEMENTS PAR ÉCRIT 48. Dans les soixante (60) jours de l’adoption du présent Code par le conseil, chaque administrateur doit produire l’engagement contenu à l’Annexe 11 du présent Code. Chaque nouvel administrateur doit faire de même dans les soixante (60) jours de son entrée en fonction. 49. 50. Dans les soixante (60) jours de son entrée en fonction, tout responsable de l’application du Code doit produire l’engagement contenu à l’Annexe 111 du présent Code. L’administrateur doit produire la « Déclaration des intérêts » de l’annexe 1 pour déclarer tout intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui du CA ou de l’un des établissements qu’il administre selon les délais prescrits dans le code. Le directeur général doit produire la « Déclaration des intérêts » de l’annexe 1 pour déclarer tout intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et celui du CA ou de l’un des établissements qu’il administre ainsi que l’occupation d’un autre emploi ou fonction selon les délais prescrits dans le code. BÉNÉVOLES À L’ACCUEI L DU CENTRE DE SERVI CES AVELLIN-DALCOURT Lise Arseneault B. Raymonde Arseneault Gisèle Barette-Coutu Céline Béland Diane Béland Réjeanne Béland Marie-Paule Bellemare Raymonde Bellemare Arseneault Rita Blais Gisèle Boucher Raymonde Boulay Jacqueline Brissette Gisèle Buissières Diane Caron Denise Deveault Marie-Paule Dubois Nicole Dupuis Denise Gaboury Thérèse Gagnon Michelle Gervais Jacqueline Goulet Huguette Hamel Madeleine Hémond Francine Houde Louiselle Lambert Laurette Leclerc Lucienne Lefebvre Hélène Lessard Pierrette Lessard Marielle L’Heureux de Carufel Dominique Livernoche Gabrielle Mandeville Renette Martin Gallant Armande Pagé Thérèse Paquin Gisèle Plante Lise Raymond Claude Renaud Nicole Rondeau Louise Savoie Hélène St-Yves Gaston Tousignant BÉNÉVOLES À L’HÉBERGEMENT Benoit Béland Daniel Duhaime Huguette Hamel M. et Mme Roland Gaboury Monique Hubert Gilles Julien Roger L’Écuyer Louise et Thérèse Lefebvre Nicole Lefebvre Marie-Claude Lemyre Rodrigue Lesage Lise Miron Gilles Morissette Sylvie Quenneville accompagnée de son fidèle compagnon Cartouche Claude Savard Ginette St-Louis Monette St-Yves RÉSOLUTION INSTALLATIONS DU CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE MASKINONGÉ CENTRE COMTOIS – centre administratif 41, boulevard Comtois Louiseville (Québec) J5V 2H8 Tél. : (819) 228-2731 CENTRE DE SERVICES AVELLIN-DALCOURT 450, 2e Rue Louiseville (Québec) J5V 1V3 Tél. : (819) 228-2731 POINT DE SERVICE SAINT-ALEXIS-DES-MONTS 10, rue Jonathan Saint-Alexis-des-Monts (Québec) JOK 1V0 Tél. : (819) 265-2572 POINT DE SERVICE SAINT-PAULIN 2841, rue Laflèche Saint-Paulin (Québec) JOK 3G0 Tél. : (819) 268-2572 Centre de santé et de services sociaux de Maskinongé 2012-2013